Le prix de la paix

 

 

Marion G. Romney (1897-1988)

 

Assistant des Douze de 1941 à 1951

Membre du collège des Douze de 1951 à 1972

Membre de la Première Présidence de 1972 à 1985 et de 1985 à 1988

 

 

 

 

      J'ai choisi de parler du prix de la paix parce que le monde s'y intéresse tant et qu'il est si clair qu'il ne peut l'obtenir. Il est triste de constater qu'en matière de paix, nous soyons tels que Paul l'a si bien dit : « apprenant toujours et ne pouvant jamais arriver à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). On dirait qu'il en est pour nous, ainsi qu’Ésaïe l'a dit, « comme… d’une vision nocturne… Comme celui qui a faim rêve qu'il mange, puis s'éveille, l’estomac vide » (Ésaïe 29:7,8).

 

      Quand j'étais au service militaire pendant la première guerre mondiale, on nous disait que nous étions en train de « mettre le monde en sécurité pour la démocratie » ; nous faisions une guerre qui devait mettre un terme à toutes les autres. Quand mon fils aîné était au service militaire pendant la deuxième guerre mondiale, on lui disait qu'il défendait la cause de la liberté. On n'a pas cessé de donner la même justification pendant ces dernières décennies.

 

      Pourquoi notre génération, malgré toute sa connaissance, a-t-elle échoué si piteusement dans sa recherche de la paix ? La seule réponse que je puisse donner, c'est que nous ne voulons pas en payer le prix.

 

      La paix a reçu plusieurs définitions variées mais nous pourrions peut-être la considérer comme « le fait d'être en harmonie avec soi-même, avec Dieu et avec autrui ». Cette idée renferme tous les éléments de la définition du dictionnaire.


      Les antonymes de la paix, disent ceux qui compilent les dictionnaires, ce sont l'affrontement, la querelle, la dispute, la lutte et la guerre.

 

      Voyons ces descriptions de la paix et de ses antonymes à la lumière des Écritures. Je commencerai par dire que je m'appuie sur les Écritures en croyant qu'elles contiennent la parole révélée de Dieu et que Dieu, sachant toutes choses, a exprimé la vérité suprême. Maintenant, tournons-nous vers les Écritures : «Or, les œuvres de la chair », dit l'apôtre Paul, comprennent « l’impudicité, ...la dissolution, l’idolâtrie, …les inimitiés, les querelles, …les disputes, les divisions, …l’envie, l’ivrognerie, …et les choses semblables » (Galates 5:19-21). Remarquez comme ces oeuvres de la chair rappellent étrangement les antonymes de la paix et de l’harmonie.

 

      « Mais le fruit de l'Esprit », continue Paul, « c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22), c’est-à-dire les éléments mêmes de la paix que nous recherchons.

 

      D'après ces descriptions, n'est-il pas clair que ce que nous avons à faire pour obtenir la paix, c'est obtenir le fruit de l'Esprit ? Ou en d'autres termes, puisque Lucifer « est le père des querelles » (3 Néphi 11:29), le prix de la paix c'est la victoire sur Satan.

 

      Je sais qu'il y a des gens qui nient l'existence de la personne de Satan. Non seulement ils ont tort, mais c'est le père du mensonge lui-même qui incite les gens à nier son existence. Les antéchrists, à sa demande, ont nié l'existence de Satan depuis les temps les plus reculés. Lucifer est un personnage d'esprit, tout comme Jésus, vous et moi étions des esprits avant notre naissance. Ésaïe le nomme le fils de l'aurore : « Te voilà tombé du ciel, Astre brillant, fils de l'aurore ! Tu es abattu à terre » (Ésaïe 14:12).

 

      Lucifer a rejeté le plan du Père pour le salut du genre humain et a cherché à y substituer son propre plan. Après son échec, avec un tiers des armées célestes, il fut précipité « et il devint Satan, oui, le diable, le père de tous les mensonges, pour tromper et pour aveugler les hommes et pour les mener captifs à sa volonté, oui, tous ceux qui ne voudraient pas écouter ma voix » (Moïse 4:4).

 

      L'un de ceux que Satan a trompés s'appelle Korihor ; ayant été rendu muet parce qu'il avait nié à plusieurs reprises l'existence de Dieu, il « avança la main et écrivit, disant : Je sais que je suis muet, car je ne peux pas parler ; et je sais qu'il n 'y avait que le pouvoir de Dieu qui pouvait faire tomber cela sur moi ; oui, et j’ai toujours su qu'il y avait un Dieu. Mais voici,  le diable m'a trompé, car il m'est apparu sous la forme d'un ange et il m'a dit : Va, et ramène ce peuple, car ils se sont tous égarés derrière un Dieu inconnu. Et il m’a dit : Il n'y a point de Dieu ; oui, et il m'a enseigné ce que je devais dire. Et j'ai enseigné ses paroles ; et je les ai enseignées parce qu'elles étaient agréables à l'esprit charnel ; et je les ai enseignées jusqu'à avoir beaucoup de succès, de sorte que j’ai vraiment cru qu'elles étaient vraies ; et c'est pour cela que j'ai résisté à la vérité jusqu'à faire tomber cette grande malédiction sur moi » (Alma 30:52, 53).

 

      Vous voyez, Korihor savait au moment même où il niait leur existence que Satan existe et que Dieu existe. Beaucoup de Korihors modernes accomplissent cette prédiction de Néphi qui a dit à propos de notre temps :

 

      « Car voici, en ce jour-là, il fera rage dans le cœur des enfants des hommes et les incitera à la colère contre ce qui est bon.

 

      « Et il en pacifiera d'autres, et les endormira dans une sécurité charnelle, de sorte qu'ils diront : Tout est bien en Sion ; oui, Sion prospère, tout est bien – et c'est ainsi que le diable trompe leur âme, et les entraîne soigneusement sur la pente de l’enfer.

 

      « Et voici, il en entraîne d'autres par la flatterie et leur dit qu'il n'y a pas d'enfer ; et il leur dit : Je ne suis pas un démon, car il n'y en a pas - et c'est ainsi qu'il leur chuchote aux oreilles, jusqu'à ce qu'il les saisisse de ses chaînes affreuses d'où il n'y a pas de délivrance» (2 Néphi 28:20-22).

 

      Une chose est certaine : s'il n'y a pas de diable, il n'y a pas de Dieu. Mais il y a un Dieu et il y a un diable et la venue de la paix implique le départ de l'influence de Satan. Là où il se trouve, il ne pourra jamais y avoir de paix. En outre, il est impossible de coexister avec lui dans la paix. Il ne peut pas coopérer à maintenir la paix et l'harmonie. Il n'apporte rien d'autre que les œuvres de la chair.

 

      « Mais tout ce qui persuade les hommes de faire le mal et de ne pas croire au Christ, et de le nier, et de ne pas servir Dieu, alors vous pouvez savoir avec une connaissance parfaite que c'est du diable ; car c'est de cette manière que le diable opère, car il ne persuade aucun homme de faire le bien, non, pas un seul ; ni ses anges non plus, ni ceux qui se soumettent à lui » (Moroni 7:17).

 

      Avant que l'on puisse établir la paix, l'influence de Satan doit être complètement surmontée. Même au ciel, on n'a pas pu avoir de paix avec lui après sa révolte. Là-bas, dans le monde des esprits, le Père et le Fils n'ont pu trouver aucun terrain sur lequel ils pouvaient coopérer avec lui. Il a fallu l’expulser : il n'y avait aucun compromis à faire avec lui, il devait être chassé.

 

      Jésus a dit : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » (Matthieu 6:24).

 

      La vie terrestre est pour chacun un temps d'épreuve où deux forces puissantes tirent chacune de son côté. D'un côté, la puissance du Christ et sa justice ; de l'autre, Satan et ses suppôts. Le genre humain, dans l'exercice du libre arbitre que Dieu lui a donné, doit décider de voyager en compagnie de l'un ou de l'autre. La récompense lorsque l'on suit l'un, c'est le fruit de l'Esprit, la paix. La récompense lorsque l'on suit l'autre, ce sont les œuvres de la chair, le contraire de la paix.

 

      Voilà six mille ans que la guerre pour les âmes des hommes a été livrée par Satan avec une rage incessante. La débauche, l'idolâtrie, la querelle, l'effusion de sang, les souffrances et les peines sous lesquelles les habitants de la terre ont gémi tout au long des siècles témoignent de l’influence puissante que Satan a toujours exercée.

 

      Mais alors qu'en règle générale les œuvres de la chair ont connu un certain développement, il y a eu au moins deux périodes de paix et une est encore à venir.

 

      Après le ministère de Jésus parmi eux, les Néphites abolirent les œuvres de la chair et obtinrent le fruit de l'Esprit. Nous lisons : « Les disciples de Jésus avaient formé une Église du Christ… Et tous ceux qui venaient à eux et se repentirent vraiment de leurs péchés étaient baptisés au nom de Jésus ; et recevaient aussi le Saint-Esprit. Et il arriva que dans la trente-sixième année, le peuple fut entièrement converti au Seigneur, sur toute la surface du pays, tant les Néphites que les Lamanites, et il n’y avait pas de querelles ni de controverses parmi eux… à cause de l'amour de Dieu qui demeurait dans le cœur du peuple. Et il n'y avait pas d'envies, ni de discordes, ni de tumultes, ni de fornication, ni de mensonges, ni de meurtres, ni aucune sorte de lasciveté ; et assurément il ne pouvait y avoir de peuple plus heureux parmi tout le peuple qui avait été créé par la main de Dieu » (voir 4 Néphi 1:1,2,15,16).

 

      Il en fut ainsi parmi eux pendant environ deux siècles. Puis les Néphites abandonnèrent l'Évangile de Jésus-Christ et se tournèrent vers les œuvres de la chair et « certains parmi eux commencèrent à être enflés d'orgueil… Et ils commencèrent à être divisés en classes ; et ils commencèrent à s’édifier des Églises pour obtenir du gain et commencèrent à nier la véritable Église du Christ… Oui, il y eût beaucoup d’Églises qui professaient connaître le Christ, et cependant elles niaient la plus grande partie de son Évangile… Et cette Église se multiplia extrêmement à cause de l'iniquité et à cause du pouvoir de Satan, qui obtenait de l’emprise sur leur cœur »  (4 Néphi 1:24-28).

 

      Cédant ainsi à Satan, le peuple néphite, qui avait joui d'une paix parfaite pendant près de deux siècles en obéissant strictement à l'Évangile du Christ, fut complètement détruit deux autres siècles plus tard dans une guerre civile.

 

      Un autre peuple atteignit la paix ; ce fut le peuple d'Énoch qui vécut avant le déluge. Il atteignit la paix de la même manière que les Néphites et il connut le même bonheur. Mais par la suite il ne céda pas à Satan et ne retourna pas aux œuvres de la chair, comme les Néphites.

 

      Au contraire, il continua dans la justice et « le Seigneur vint demeurer avec son peuple… Et le Seigneur appela son peuple SION, parce qu'il était d'un seul cœur et d'un seul esprit, et qu'il demeurait dans la justice… Énoch… bâtit une ville, qui fut appelée la Ville de la Sainteté, SION… Et voici, Sion, dans la suite des temps, fut enlevée au ciel » (Moïse 7:16-21).

 

      Entre tous les descendants d'Adam et d'Ève, ce peuple d'Énoch est le seul, à ma connaissance, qui ait obtenu une paix parfaite et durable.

 

      Il en a toujours été et il en sera toujours comme ce fut le cas pour les Néphites et le peuple d'Énoch ; car le prix de la paix, c'est de bannir Satan en vivant selon l'Évangile de Jésus-Christ. C'est le seul chemin qui mène à la paix. Dieu, dans son souci infini pour le bien-être de ses enfants, a ouvert pour eux cette voie vers la paix au commencement du monde et il l'a ouverte à nouveau dans chaque dispensation. Il a lancé avec tout autant de persévérance des avertissements à propos des désastres qui suivent l'abandon de cette voie. Si une seule personne, cédant à Satan, est pleine des œuvres de la chair, elle lutte intérieurement. Si deux personnes cèdent, elles luttent chacune intérieurement et entre elles. Si beaucoup de personnes cèdent, la société en retire une moisson d'angoisse et de luttes. Si les dirigeants d'un pays cèdent, la tension est au niveau mondial. En effet, comme l'a dit le prophète Ésaïe : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. Il n'y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu » (Ésaïe 57:20,21).

 

      De même que les œuvres de la chair, l'Évangile de paix a une application universelle. Si un seul homme le vit, il a la paix intérieure. Si deux hommes le vivent, ils ont chacun la paix intérieure et la paix entre eux. Si les citoyens le vivent, la nation a la paix dans ses frontières. Quand suffisamment de nations auront le fruit de l'Esprit pour contrôler les affaires mondiales, alors, et seulement alors, ne résonneront plus les tambours de la guerre et les étendards des armées seront repliés dans le Parlement de l'Homme, la Fédération du monde.

 

      Il y a maintenant des gens qui essaient de servir le Seigneur sans contrarier le diable. Ils soulèvent dans l'esprit de beaucoup de personnes qui recherchent la vérité la question de savoir s'il existe un terrain neutre sur lequel la paix puisse être mise en sécurité et conservée. Le choix est-il obligatoirement entre la paix, d'un côté, que l'on obtient en se soumettant à l'Évangile de Jésus-Christ, et la querelle et la guerre de l'autre ? En réponse à cette question, je n'hésite pas à dire que s'il existe un terrain neutre, on ne l'a pas encore trouvé ; et ce, faut-il ajouter, malgré la longue et difficile recherche qu'on en a faite. Ignorant le prix de la paix, le mettant de côté ou sans vouloir le payer, des hommes ont tenté de nombreuses méthodes. Il y a eu les conférences de paix à La Haye en 1899 et 1907, la Société des Nations après la première guerre mondiale, de nombreux pactes, traités et alliances, sans arrêt et tous sans succès.

 

      Parfois, nous mettons tout notre espoir bienveillant, même si c'est en désespoir de cause, dans les œuvres et dans la sagesse de l'homme. Je me rappelle que juste avant la première guerre mondiale, en août 1914, le docteur David Starr Jordan, alors président général honoraire de l'université Stanford (Californie) et avocat éminent, déclara que la situation du monde était telle qu'une guerre importante entre les nations était impossible, qu'il ne pourrait jamais y en avoir, qu’il n'y aurait jamais de grande guerre internationale et que le monde avait dépassé l'état sauvage.

 

James E. Talmage, qui assista à son discours, a raconté : « Il a montré que les intérêts commerciaux étaient si étroitement mêlés que si une nation avait la stupidité de déclarer la guerre à une autre, les banquiers opposeraient leur veto à la déclaration parce qu'ils avaient trop à perdre et que si on ne tenait pas compte de l'avis des banquiers, le peuple élèverait la voix et dirait : ‘Il n'y aura pas de guerre’. …Puis il évalua ce que coûterait la guerre à cette époque et prouva non sans satisfaction que la terre n'était pas assez riche pour qu'une guerre mondiale durât plus de quelques mois. À la fin de son discours, je lui dis :


– Je voudrais pouvoir vous croire, monsieur.

– Vous ne me croyez pas ?

– Non, parce que vous avez oublié les facteurs les plus importants de votre problème.

– Et quels sont-ils ?

– Les paroles des prophètes ; et sur un sujet concernant l'existence des nations, je donnerai la préférence aux paroles des prophètes sur les conclusions d'un théoricien, fût-il aussi distingué que vous, monsieur. » (James E. Talmage, Liahona, volume 5, p. 677-79)

 

      Le fait qu'au cours des trente années qui ont suivi la prédiction du docteur Jordan, le monde a traversé deux guerres mondiales et depuis a connu trois décennies de guerres et de bruits de guerres nous rappelle les paroles du Seigneur par la bouche d'Ésaïe : « Et la sagesse des sages périra, et l'intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra » (Ésaïe 29:14).

 

      Si nous voulons avoir la paix, frères et sœurs, nous devons nous décider à payer le prix de la paix. C'est la parole de Dieu, et c'est la leçon de six mille ans d'histoire humaine.

 

      Bien que je sache que, de nos jours, beaucoup de gens sur la terre sont tellement impliqués dans les œuvres de la chair qu'ils ne les reconnaissent pas comme telles et que beaucoup n'ont pas la force de caractère de payer le prix de la paix, nous ne devons pas, comme Jonas, bouder sous un ricin quand certains d'entre eux se tournent pour appliquer les principes du Prince de la paix et en trouvent les récompenses de joie. Nous devrions au contraire nous réjouir, car la proclamation de la paix est le seul objectif de la mission de notre vie. Nous ne devrions trouver aucun plaisir du fait que les tentatives des hommes en faveur de la paix se sont avérées inefficaces. Je ne suis pas en guerre contre leurs efforts. Beaucoup d'entre eux font de leur mieux avec la lumière qu'ils ont. Néanmoins, je ne puis voir aucune justification pour nous qui avons la lumière de l'Évangile révélé du Christ, lorsque nous passons notre vie à errer en trébuchant dans les brumes en suivant la lueur vacillante de la chandelle de la sagesse humaine. Nous devrions plutôt consacrer notre énergie à répandre la vraie lumière et laisser les brumes à ceux qui ne voient pas cette lumière.

 

      Cependant, même si nous essayons d'enseigner l'Évangile de paix, nous voyons que la plupart des gens préféreraient se concentrer sur d'autres aspects du problème. Même alors, nous ne devrions pas vivre dans le désespoir et la mélancolie. Nous devrions apprécier la vie à la lumière de la vérité révélée et rester informés sur ce que le Seigneur a dit concernant le prix de la paix.

 

      Je suis reconnaissant de vivre à cette époque de l’histoire où la lumière de la vérité révélée brille dans toute sa gloire rayonnante. Je ne connais pas d'autre époque où j'aurais préféré vivre. Si, dans la providence divine, viennent des holocaustes, la terre ne se désintégrera pas et ne sera pas rendue inhabitable, et tous les habitants de la terre ne seront pas détruits. Elle participera, comme prophétisé, à l'aube d'un millénium glorieux de paix parfaite. Car je sais une chose, et vous pouvez aussi en avoir la certitude, c'est qu'à la fin, la justice triomphera ; les puissances des ténèbres seront vaincues : la paix viendra.

 

      Prenons la résolution d'appliquer dans notre vie personnelle, dans notre foyer, dans toutes nos relations avec les autres et dans nos rapports mutuels, les principes de l'Évangile rétabli de Jésus-Christ. Le fruit de son esprit apporte et établit la paix. Chacun d'entre nous peut avoir la paix intérieure s'il veut en payer le prix.  

 

 

L’Étoile, février 1984, p. 1-7