L'apostasie personnelle
Brigham Young :
Nous sommes au milieu de l’océan. Une tempête arrive, et, comme le disent les marins, le navire souffre beaucoup. ‘Je ne reste pas ici, dit quelqu’un ; je ne crois pas que je sois sur le “navire de Sion”’. ‘Mais nous sommes au milieu de l’océan.’ ‘Je m’en moque, je ne reste pas ici’. Et de tomber la veste et de sauter par-dessus bord. Ne va-t-il pas se noyer ? Si. Ainsi en va-t-il de ceux qui quittent l’Église. Ceci est le ‘bon vieux navire de Sion’. Restons-y. (Enseignements des présidents de l’Église : Brigham Young, 1997, p. 82–83)
Russell M. Nelson :
Un ami renommé professionnellement, qui est le fils doué d’ancêtres fidèles a laissé le doute au sujet d’un point de doctrine troubler sa compréhension de la plénitude de l’Évangile et creuser un fossé de plus en plus large entre lui et le temple. Une autre connaissance, une sœur charmante qui a des ancêtres pionniers célèbres, affirme maintenant poliment ne pas être ‘membre pratiquant’ de l’Église.
Ces braves gens sont-ils devenus à la mode au point d’en oublier leurs racines ? Ont-ils oublié ce que le Rétablissement signifie réellement, et ce qu’il a coûté ? Ont-ils oublié leur héritage pionnier et leur lignée donnée dans leur bénédiction patriarcale ? Pour quelques faveurs fugitives maintenant, oublieraient-ils et perdraient-ils la vie éternelle ? Oubliant les racines qui les ont bénis, ils n’ont plus l’étincelle spirituelle des saints engagés dans l’œuvre du Dieu tout-puissant.
Qu’éprouvent leurs ancêtres en les voyant s’éloigner de l’Église ? Leur déception va sûrement faire place à la douleur, car un fruit détaché des racines ne peut pas survivre longtemps. (Le Liahona, mai 2004, p. 28)
Jeffrey R. Holland :
Le message de l’Évangile lance cette invitation à tous les habitants de la terre : Venez, mais venez pour rester. Venez par conviction et faites preuve de persévérance. Venez à titre définitif, par égard pour vous-mêmes et par égard pour toutes les générations qui vous suivront et nous nous aiderons mutuellement à rester forts jusqu’à la fin.
L’Église est le moyen que le Seigneur utilise pour nous donner les principes, les ordonnances, les alliances et les clés qui sont indispensables à l’exaltation et l’on ne peut pas être complètement fidèle à l’Évangile de Jésus-Christ si l’on ne s’efforce pas de rester fidèle dans l’Église, qui est sa manifestation institutionnelle sur terre.
Pour que le fruit de l’Évangile mûrisse et soit une bénédiction pour nous, nous devons rester fermement attachés à lui, à notre Sauveur à tous et à son Église, qui porte son saint nom. (Le Liahona, mai 2004, p. 32)
Dieter F. Uchtdorf :
Si nous nous retirons de la lumière de l’Évangile, notre propre lumière commence à faiblir, pas en un jour ou une semaine mais graduellement, avec le temps, jusqu’à ce que, regardants en arrière, nous ne puissions plus comprendre comment nous avions jamais pu croire que l’Évangile était vrai. Notre connaissance antérieure peut même nous paraître insensée, parce que ce qui était précédemment si clair est redevenu flou, brumeux et lointain. (Le Liahona, novembre 2014)
M. Russell Ballard :
Au
cours de mon ministère, j’ai découvert que ceux
qui se sont perdus et qui ne savent plus où il en sont, sont
généralement ceux qui, le plus souvent ont oublié
que, lorsque la Première Présidence et le Collège
des douze apôtres parlent d’une même voix, c’est
la voix du Seigneur pour cette époque. Le Seigneur nous
rappelle ceci : « Que ce soit par ma voix ou par la
voix de mes serviteurs, c’est la même chose »
(D&A 1:38).
En d’autres termes, ils quittent le bon vieux navire de Sion, ils s’égarent, ils apostasient. Tragiquement, ils subissent des conséquences involontaires à court et à long terme, non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour leur famille.
J’ai
connu des personnes qui ne sont pas restées sur le bateau et
ne se sont pas tenues avec les deux mains pendant les périodes
d’épreuves et de difficultés ou qui ne sont pas
restées sur le bateau pendant les périodes de calme
relatif, et j’ai pu observer que beaucoup d’entre elles
avaient perdu de vue les vérités essentielles de
l’Évangile : à commencer par les raisons
pour lesquelles elle s’étaient jointes à
l’Église ; les raisons pour lesquelles elles
restaient totalement engagées, pratiquant les principes de
l’Évangile et bénissant les autres par leur
service dévoué et consacré ; et les façons
dont l’Église a été dans leur vie «
un lieu où l’on se nourrit et où l’on
progresse spirituellement.
Parfois,
des saints des derniers jours fidèles et des amis de l’Église
sincères commencent à se concentrer sur les « annexes »
au lieu de se concentrer sur les principes fondamentaux. C’est
à dire que Satan nous tente afin de nous distraire du message
simple et clair de l’Évangile rétabli. Les
personnes qui se sont laissées distraire à ce point
cessent souvent de prendre la Sainte-Cène parce qu’elles
se sont concentrées, préoccupées même, sur
des pratiques ou des enseignements moins importants.
D’autres personnes peuvent se concentrer sur les questions et les doutes qu’elles rencontrent. Bien sûr, se poser des questions et avoir des doutes n’est pas en contradiction avec le fait d’être un disciple dévoué. Récemment, le conseil de la Première Présidence et du Collège des douze apôtres a déclaré : « Nous comprenons que, de temps à temps, des membres ont des questions sur la doctrine de l’Église, son histoire ou ses pratiques. Les membres ont toujours la liberté de poser ces questions et de rechercher sincèrement une plus grande compréhension. » (Lettre du 28 juin 2014)
Souvenez-vous que c’est par les questions que Joseph Smith lui-même s’est posées que le Rétablissement a commencé. Il cherchait et, comme Abraham, a trouvé les réponses aux questions les plus importantes de la vie.
Les
questions importantes portent sur ce qui compte le plus : le
plan de notre Père céleste et l’expiation du
Sauveur. Notre recherche doit nous conduire à devenir des
disciples bienveillants, doux, aimants, miséricordieux,
patients et dévoués. Comme l’a enseigné
Paul, nous devons être disposés à porter les
fardeaux les uns des autres, et accomplir ainsi la loi de Christ
(voir Galates 6:2).
Porter les fardeaux les uns des autres c’est aider, soutenir et comprendre tout le monde, y compris les malades, les infirmes, les pauvres en esprit et de corps, ceux qui cherchent et ceux qui sont troublés, et aussi les autres disciples membres, notamment les dirigeants de l’Église qui ont été appelés par le Seigneur à servir pendant un temps. (Le Liahona, novembre 2014)