La
colère
Lyn G. Robbins, des soixante-dix :
Un élément astucieux de la stratégie
de l'adversaire consiste à dissocier la colère du libre arbitre et à
nous faire croire que nous sommes victimes d’une émotion incontrôlable.
On dit : « J’ai perdu mon sang-froid. » Perdre son sang-froid est un
choix de mots intéressant et c’est devenu une expression couramment
utilisée. « Perdre quelque chose » sous-entend : « pas intentionnel »,
« accidentel », « involontaire », « pas responsable », négligent
peut-être, mais « pas responsable ».
« Il m’a énervé. » C’est encore une
expression que nous entendons qui implique aussi l’absence de maîtrise
de soi ou de libre arbitre. C’est une illusion qu’il faut démythifier.
Personne ne nous met en colère. Ce ne sont pas les autres qui nous
mettent en colère. Rien ne nous y force. La colère est un choix
conscient, une décision. Nous pouvons donc choisir de ne pas nous
mettre en colère. C’est nous qui choisissons !
Se mettre en colère consiste à céder
à l’influence de Satan, en perdant la maîtrise de soi. C’est le péché
en pensée qui suscite des sentiments ou un comportement hostiles. C’est
le détonateur de l’agressivité au volant, des éclats sur le terrain de
sport et de la violence au foyer.
Quand on ne la maîtrise pas, la
colère peut rapidement provoquer une explosion de paroles cruelles et
d’autres formes de sévices émotionnels qui peuvent blesser un cœur
tendre. Comme le dit le Sauveur: « Ce qui sort de la bouche, c’est ce
qui souille l’homme » (Matthieu 15:11).(L'Étoile, juillet 1998, p.
91-93)
Thomas
S. Monson :
Je vous le demande, est-il possible
de ressentir l’Esprit de notre Père céleste
lorsque nous sommes en colère ? Je ne connais aucune situation
dans laquelle ce serait le cas.
Être en colère c’est
céder à l’influence de Satan. Personne ne peut
nous mettre
en colère. C’est notre choix. Si nous voulons tout le
temps avoir un bon esprit, nous devons nous retenir de nous mettre en
colère. Je témoigne que c’est possible. (Le
Liahona, novembre
2009, p. 68)