L'espérance 

 

 

 

Dieter F. Uchtdorf :

 

      L’espérance a le pouvoir de remplir notre vie de bonheur (voir Psaumes 46:5). Son absence, quand ce désir de notre coeur est différé, peut rendre notre coeur malade (voir Proverbes 13:12).

 

      L’espérance est un don de l’Esprit (voir Moroni 8:26). C’est l’espérance que par l’expiation du Christ et le pouvoir de sa résurrection nous ressusciterons et aurons la vie éternelle, et cela grâce à notre foi au Sauveur (voir Moroni 7:41).

 

      L'espérance en la réalité du plan du bonheur miséricordieux de notre Père céleste mène à la paix (voir Romains 15:13), à la miséricorde (voir Psaumes 33:22), à la réjouissance (voir Romains 12:12) et à la joie (voir Proverbes 10:28).

 

      L’espoir du salut est comme un casque protecteur (voir 1 Thessaloniciens 5:8) ; c’est le fondement de notre foi (voir Hébreux 11:1 ; Moroni 7:40) et l’ancre de notre âme (voir Hébreux 6:19 ; Éther 12:4).

 

      Sans l’espérance nous ne pouvons pas recevoir d’héritage dans le royaume de Dieu (voir Éther 12:32 ; Romains 8:24).

 

      L’espérance est la confiance durable que le Seigneur tiendra les promesses qu’il nous a faites. C’est la confiance que, si nous vivons en accord avec les lois de Dieu et les paroles de ses prophètes maintenant, nous recevrons les bénédictions désirées à l’avenir (voir D&A 59:23). C’est croire que nos prières seront exaucées et l’attendre. C’est faire preuve de confiance, d’optimisme, d’enthousiasme et de persévérance patiente.

 

      L’espérance s’accompagne de joie et de bonheur (voir Psaumes 146:5). Avec l’espérance, nous pouvons avoir de la patience et supporter nos afflictions (voir Alma 34:41).

 

      Quel genre d’existence pouvons-nous espérer ? Les gens qui vont au Christ, se repentent de leurs péchés et vivent avec foi demeureront éternellement en paix. Pensez à la valeur de ce don éternel. Entourés des gens que nous aimons, nous connaîtrons la signification de la joie suprême en progressant en connaissance et en bonheur.

 

      Il y a des moments où les ténèbres peuvent sembler insupportables. C’est à ces moments-là que les principes divins de l’Évangile rétabli dans lesquels nous espérons peuvent nous soutenir et nous porter jusqu’à ce que nous marchions à nouveau dans la lumière.

 

      Nous apprenons à acquérir l’espérance comme nous apprenons à marcher, pas à pas.

 

      En vivant l’Évangile plus parfaitement, nous acquérons plus de capacité d’« abonder en espérance, par la puissance du Saint-Esprit » (Romains 15:13).

 

      La foi, l’espérance et la charité se complètent et, quand l’une s’accroît, les autres s’accroissent aussi. L’espérance naît de la foi (voir Éther 12:4) car, sans la foi, il n’y a pas d’espérance (voir Moroni 7:42). De la même manière, la foi naît de l’espérance, car la foi est « une ferme assurance des choses qu’on espère » (Hébreux 11:1).

 

      L’espérance est indispensable à la foi et à la charité. Quand la désobéissance, la déception et la temporisation érodent la foi, l’espérance est là pour soutenir notre foi. Quand l’énervement et l’impatience mettent la charité en difficulté, l’espérance renforce nos résolutions et nous pousse à prendre soin de notre prochain même sans attendre de récompense.

 

      Plus notre espérance est grande, plus notre foi est forte. Plus notre espérance est forte, plus notre charité est pure. Les choses que nous espérons nous mènent à la foi tandis que les choses en lesquelles nous espérons nous mènent à la charité.

 

      Les trois qualités que sont la foi, l’espérance et la charité (voir Moroni 10:20), appliquées ensemble, enracinées dans la vérité et la lumière de l’Évangile rétabli de Jésus-Christ, nous font abonder en bonnes oeuvres (voir Alma 7:42).

 

      Chaque fois qu’un espoir se concrétise, il engendre de la confiance et produit plus d’espérance.

 

      L’espérance nous soutient dans le désespoir. L’espérance enseigne qu’il y a des raisons de se réjouir même quand tout semble sombre autour de nous.

 

      Ne laissez jamais le désespoir triompher de votre esprit. (Le Liahona, novembre 2008, p. 21, 22, 23, 24)