La théorie de la surpopulation
James E. Faust :
Je
parlerai de la remise en cause actuelle des propos du Seigneur
rapportés dans la Genèse : « Soyez
féconds, multipliez, remplissez la terre, et
l'assujettissez. » Toute ma vie j'ai entendu l'argument
selon lequel la terre est surpeuplée. La conférence
internationale des Nations-Unies sur la population et le
développement qui s'est tenue au Caire en 1994 a donné
lieu à une grande controverse. C'est certain, la conférence
a atteint des objectifs de valeur. Cependant, au cœur même
du débat se trouvait l'expression socialement acceptable
« croissance supportable ». Ce concept devient
de plus en plus populaire.
Dans
les pays développés, peu de voix s'élèvent
contre l'expression inventée de « croissance
supportable ». Dans le magazine Forbes, un éditorialiste
réfléchi affirme que les gens constituent un atout, non
un danger. Il déclare carrément absurde l'idée
largement acceptée que la limitation de la croissance de la
population est indispensable au développement économique.
Cet éditorialiste déclare ensuite de manière
convaincante : « Les gens libres n'épuisent
pas les ressources. Ils les créent. » (Malcolm
S. Forbes, « The True Character of Health Care Reform »,
Forbes, 12 septembre 1994, p. 25).
Un article de U.S. News & World Report intitulé « 10 milliards pour dîner, s'il vous plaît », indique que la terre est capable de produire de quoi nourrir une population d'au moins 80 milliards d'habitants, soit huit fois plus que les dix milliards d'habitants prévus pour l'année 2050. Une étude estime que grâce aux progrès des méthodes scientifiques, la terre pourrait nourrir jusqu'à mille milliards de personnes. (Stephen Budiansky, « 10 Billion for Dinner, Please », U.S. News & World Report, 12 septembre 1994, p. 57-62)
Ceux qui prônent la croissance supportable manquent de perspective et de foi. Le Seigneur a dit : « Car la terre est pleine, et il y a assez, et même en réserve » (D&A 104:17). En ce qui me concerne, cela règle la question. Cela devrait la régler pour tout le monde. Le Seigneur a parlé. (L'Étoile, novembre 1995, p. 5)