C’est donc cela les saints des derniers jours !

 

 

Richard L. Evans (1906-1971)

 

Membre du Premier conseil des soixante-dix de 1938 à 1953

Membre du collège des Douze de 1953 à 1971

Président du Rotary Club International en 1966-67

 

 

 

 

     On compte à ce jour de nombreuses générations de membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Les premiers convertis émigrèrent, au milieu du 19e siècle, à la vallée du Grand Lac Salé, dans l'Ouest américain. Le message du rétablissement de l’Évangile que leur annoncèrent les missionnaires de l’Église suscita la foi et la paix dans leur âme et un sens à leur vie.

 

     Depuis son organisation en 1830, l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a montré de remarquables fruits dans la vie de millions d'hommes et de femmes dans le monde entier, et a gagné une bonne réputation.

 

     Ardente partisane de la liberté et protectrice de l'éducation, l'Église a suscité des hommes éminents dans les sciences, les arts, l'industrie, le gouvernement, l'enseignement, les affaires financières, et dans les autres professions. Quand les pionniers mormons, dans leur indigence, entrèrent dans la vallée du Grand Lac Salé, le second acte législatif officiel du Territoire provisoire du Deseret fut la création d'une université - qui est maintenant l'université d'Utah, la plus ancienne université d'État à l'ouest du Missouri.

 

     Il y a quelques années, le docteur Edward L. Thorndike, de l'Université Columbia, aux États-Unis, fit une étude comparative entre tous les États des États-Unis, pour la Fondation Carnegie, pour voir d'où provenaient les hommes de science. Son étude montra que l'Utah, où l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est prédominante, était, en ce qui concerne l'apport d'hommes de science, en tête des États, proportionnellement au nombre d'habitants, avec un résultat près de 30% supérieur à l'État classé en deuxième position. Dans une étude du même chercheur sur les savants, des résultats similaires ont été trouvés.

 

     D'autres études faites par des éducateurs et des institutions ont montré que l'Utah était très bien placé parmi les autres États, proportionnellement au nombre d'habitants, en ce qui concerne la fréquentation des écoles, le nombre de diplômes de collège et le succès scolaire.

 

     Cette importance donnée à l'éducation, cet encouragement pour l’étude n'est pas une coïncidence, mais provient des croyances fondamentales des saints des derniers jours, comme :

 

     « La gloire de Dieu, c'est l'intelligence, ou... la lumière et la vérité » (Doctrine et Alliances 93:36).

 

     « Il est impossible à un homme d’être sauvé dans l'ignorance » (Doctrine et Alliances 131:6).

 

     « Quel que soit le degré d'intelligence que nous atteignions dans cette vie, il se lèvera avec nous dans la résurrection » (Doctrine et Alliances 130:18).

 

     « Notre religion est simplement la vérité », a dit Brigham Young. « Tout est dit dans cette expression - elle embrasse toute vérité, où qu’on la trouve dans les œuvres de Dieu et de l'homme... »

 

     Puisque les saints des derniers jours croient littéralement que la vérité, l'intelligence et la personnalité se perpétuent éternellement; qu'ils croient qu'ils peuvent les emporter, l'éducation - la recherche de la vérité - devient à la fois une occasion et une obligation, et l'ignorance par négligence relève du péché.

 

     Les saints des derniers jours sont un peuple informé, doté d'une foi simple et forte. Voyageant beaucoup, connaissant les langues, familiarisés avec les lieux et les peuples du monde entier, conscients de ce que tous les hommes se ressemblent sur bien des points, ils ont le respect des croyances des autres.

 

     Il n'est pas rare d’entendre la question suivante : Les saints des derniers jours sont-ils chrétiens ? Sans équivoque, la réponse est affirmative. Le nom de l'Église, lui-même, le dit : Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. C'est aussi ce qu’expriment le cœur et l'âme de chaque saint des derniers jours, comme dans le premier article de foi de l’Église : « Nous croyons en Dieu, le Père Eternel, en son Fils Jésus-Christ, et au Saint-Esprit ».

 

     La divinité de notre Seigneur Jésus-Christ, de sa mission rédemptrice et expiatoire parmi les hommes est la base même de la foi des saints des derniers jours. Ceci inclut la vraie relation de notre Sauveur avec Dieu, celle de Fils unique du Père dans la chair, et les faits, enregistrés par l'Écriture sainte, qui se rapportent à sa naissance, à sa mort et à la réalité littérale de sa résurrection. Les saints des derniers jours acceptent Jésus, le Christ, comme seul médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2:5), prient le Père en son nom et croient qu'il reviendra et régnera sur terre (Actes 1:9-11).

 

     En ce qui concerne la divinité, les saints des derniers jours se reportent au langage littéral de la Bible, où ils trouvent un Père aimant et compréhensif qui a créé ses enfants « à son image » (Genèse 1:27) ; Jésus, son Fils, notre Sauveur, est « l'empreinte de sa personne » (du Père) (Hébreux 1:3) et est un avec son Père en pensée mais est, physiquement, séparé du Père ; et le Saint-Esprit, qui est un personnage d'esprit (Actes 7:55, …)

 

     Les saints des derniers jours adorent Dieu le Père, et son Fils Jésus-Christ par le Saint-Esprit qui témoigne du Père et du Fils.

 

     D'où cette Église est-elle venue ? Son nom lui-même est significatif - Église de Jésus-Christ, avec l'addition « des saints des derniers jours » pour la distinguer de l'Église de Jésus-Christ des anciens temps, établie lorsque notre Seigneur et Maître marchait parmi les hommes.

 

     Les saints des derniers jours croient que le grand plan de l'Évangile de Dieu était connu dans les cieux, de nous tous - de tous les enfants de notre Père avant que nous venions ici-bas ; que l'Évangile a été révélé sur terre à l’époque d’Adam mais que les hommes l'ont ensuite modifié et que ce processus de révélation et d’abandon, de rétablissement et d’apostasie, s’est répété au cours de diverses périodes de l’histoire de l’humanité. Il y eut, par exemple, une période d’apostasie, d'éloignement à l’époque de Noé, et des périodes de révélation et de rétablissement aux époques d’Abraham et de Moïse.

 

     Les saints des derniers jours admettent jusqu'à un certain point la position que les Réformateurs et les historiens de la période postapostolique ont prise, à savoir que les hommes s'éloignèrent des principes et des pratiques de l'Église primitive après que notre Sauveur et ses apôtres eurent quitté la terre. Mais les Réformateurs, aussi sincères qu'ils fussent, ne pouvaient pas donner ce qu’ils n'avaient pas. C'est ainsi que le monde devait attendre un rétablissement de ce qui était perdu.

 

     L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours enseigne qu'un tel rétablissement s’est produit au début du 19ème siècle, par la réouverture des cieux et la restitution des clés du royaume par ceux qui les avaient détenues dans le passé, au cours des époques marquées par la révélation. C’est ainsi que fut inaugurée la dispensation de la plénitude des temps (Voir Ephésiens 1:10).

 

     Joseph Smith, le prophète par qui ce rétablissement eut lieu, est considéré par les saints des derniers jours comme prophète au même titre que les prophètes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Ils considèrent également comme prophètes  les successeurs de Joseph Smith.

    

     Pourquoi devrait-il paraître étrange, demanderait un saint des derniers jours, que l'Église de Dieu soit dirigée de nos jours par des prophètes, comme elle l'était dans le passé ?

 

     Cette génération a-t-elle moins de problèmes, a-t-elle moins besoin de direction divine, ou Dieu, de nos jours, aime-t-il moins ses enfants ? « Nous croyons tout ce que Dieu a révélé, tout ce qu'il révèle maintenant, et nous croyons qu'il révélera encore beaucoup de choses grandes et importantes concernant le royaume de Dieu » (9e article de foi). La direction divine est nécessaire à chaque génération.

 

     Sur la question de la foi et des œuvres : « Nous croyons que, par le sacrifice expiatoire de Christ, tout le genre humain peut être sauvé en obéissant aux lois et aux ordonnances de l'Évangile » (3e article de foi). Cela comprend la foi et les œuvres.

 

     Le salut est universel dans ce sens que chacun se relèvera de la mort en une résurrection littérale.

 

     Comme Paul l'a dit : « Et comme tous meurent en Adam, de même, aussi tous revivront en Christ », « mais chacun en son rang... » (1 Corinthiens 15:22-23). Cette dernière locution est une des plus significatives. Le Seigneur a parlé de « plusieurs demeures » (Jean 14:2). Paul a observé qu'il y a différents « degrés de gloire » (1 Corinthiens 15:40, 41, 42 ; 2 Corinthiens 12:2), et bien que le salut soit universel, les occasions éternelles les plus élevées doivent être méritées par le travail, le service, l'obéissance et la soumission aux exigences et aux commandements du royaume de Dieu.

 

     Quant à l'arrivée de tous les hommes à la même destination par des voies différentes : tout bien est évidemment récompensé. Notre Père, certes, aime tous ses enfants et sera juste, compatissant, miséricordieux et tiendra compte de toutes choses, comme tout bon père le ferait. Mais aucun père terrestre ne peut, par exemple, donner à son fils la capacité d'acquérir un diplôme académique sans que le fils ne soit disposé à faire le nécessaire et à y mettre le prix. Il y a des lois et des exigences du royaume de Dieu - que nous les comprenions ou non. Et ceux qui veulent saisir leurs occasions éternelles les plus élevées, devront le faire de la manière que Dieu a prescrite.

 

     Lorsque notre Sauveur a dit, par exemple : « ... si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:5), il pensait ce qu'il disait, et cela s'appliquait à tous les hommes.

 

     Mais où est la justice en cela ? Car évidemment tous les hommes des différentes époques n'ont pas connu les lois, les commandements et les exigences du royaume de Dieu. Les saints des derniers jours croient que Dieu, qui est juste, donnera l'occasion, à tous ceux qui auront vécu ici-bas, d'entendre et d'accepter l'Évangile et les sacrements terrestres qu’il requiert. Pierre a écrit : « Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts… (1 Pierre 4:6). C'est, en partie, le but des temples de l’Église, où les sacrements essentiels de l'Évangile - baptême inclus - sont accomplis par procuration pour ceux qui sont morts sans avoir eu l'occasion de les recevoir eux-mêmes.

 

     La connaissance de ce principe et de cette pratique est ancienne puisque Paul la mentionne : « Si les morts ne ressuscitent absolument pas, pourquoi se font-ils baptiser pour eux ? » (1 Corinthiens 15:29).

 

     Qu'est-ce que le mariage et la vie de famille pour les saints des derniers jours ? Il y a quelques années, dans un livre sur l'immortalité, une peinture représentant la réunion d'une famille dans les cieux était reproduite d'une manière touchante. L'artiste y avait dépeint la réunion littérale d'êtres chers, les parents et les enfants se rassemblant de nouveau, dans un lieu béni et tendant les bras ouverts les uns vers les autres.

    

     Chaque saint des derniers jours sait qu'il ne serait pas heureux, qu’il n’y aurait pas de ciel, dans le sens le plus élevé du terme, sans sa famille. L’Église lui enseigne l’importance de contracter, par le mariage, une alliance qui ne dure pas seulement jusqu'à ce que la mort le sépare de l’être aimé, mais pour le temps et l'éternité. En effet, « ...Dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme » (1 Corinthiens 11:11).

 

     De tels mariages sont pratiqués dans les temples de l’Église dans la croyance en la validité littérale des parole du Sauveur à ses apôtres : « ... ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux » (Matthieu 16:19). Le caractère éternel des relations familiales est fondamental dans la croyance des saints des derniers jours.

 

     La polygamie, ou mariage plural, fut pratiquée au cours du 19e siècle par une petite partie des saints des derniers jours. Comme les Écritures le rapportent, la polygamie était aussi pratiquée, avec l'accord divin, à certaines époques du passé, par Abraham et d'autres. Il apparaît que cette pratique a été approuvée à certaines époques et dans certaines circonstances, et pas à d’autres. Le peu de saints des derniers jours qui contractèrent un mariage plural agirent, comme l'a remarqué une revue bibliographique du New-York Times, « avec une discipline puritaine ». Ils honoraient leurs femmes et leurs familles, et agissaient avec la conviction que ce qu'ils faisaient était divinement approuvé, comme ce fut le cas, en certaines occasions, parmi les patriarches d'autrefois.

 

     Les lois fédérales américaines, qui interdirent cette pratique, furent mises en question parce qu'elles constituaient une atteinte à la liberté religieuse. Lorsque, en 1890, la constitutionnalité de ces lois eût été réaffirmée par la Cour Suprême des États-Unis, Wilford Woodruff, alors président de l'Église, publia un manifeste qui, accepté par l'Église, proscrivait dorénavant le mariage plural. Ainsi, la pratique de la polygamie fut révoquée par la même autorité que celle qui l'avait sanctionnée. C'était en 1890. Depuis, la pratique de la polygamie est punie d'excommunication.

 

     Et la Bible ? La Bible est à la base de la foi des saints des derniers jours. Dans les pays francophones, la version Louis Segond 1910 est officiellement utilisée et acceptée pour autant qu'elle soit traduite correctement. Le Livre de Mormon n'est pas la Bible des saints des derniers jours. Les saints des derniers jours ne croient pas que les révélations de Dieu ont été limitées à l'ancien Israël. Ils ne croient pas qu'un Père aimant bornerait ses rapports à une petite partie de sa famille, dans un espace et un temps restreints.

 

     Ce que la Bible est à la Palestine antique, le Livre de Mormon l'est à l'Amérique ancienne. C'est une partie des annales sacrées et séculières de prophètes et de peuples qui comptent parmi les ancêtres des Indiens américains et couvrent principalement la période allant de 600 av. J.-C. à 421 ap. J.-C. Ces peuples venaient du Proche Orient, de la Maison d'Israël, et emportèrent avec eux une partie de ce qui est devenu depuis l'Ancien Testament. Leurs historiens et leurs prophètes tinrent des annales rapportant les événements importants de leur histoire sur le monde occidental. Un des derniers prophètes de cette période s'appelait Mormon, duquel le Livre de Mormon tire son titre. Le Livre de Mormon témoigne que Jésus, après son ascension, visita les habitants de l'hémisphère occidental qui faisaient partie des « autres brebis » (Jean 10:16) dont il avait parlé.

 

     Qu'est-ce qu'un missionnaire de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ? Le programme missionnaire de l'Église, qui a commencé au début des années 1830, a pour objectif d'apporter le message du rétablissement de l’Évangile « ... à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple » (Apocalypse 14:6). Ceci n'est pas nouveau. Dans les temps anciens comme aujourd’hui, des hommes dévoués sont partis enseigner et rendre témoignage des vérités éternelles. Aujourd'hui, les missionnaires - pour la plupart des jeunes hommes d’une vingtaine d’années – partent pour deux ans prêcher l’Évangile à leurs propres frais ou aidés par leurs familles ou leurs amis, sans aucune rémunération financière. Les uns oeuvrent dans leur pays, les autres partent à l’étranger. Beaucoup apprennent une langue étrangère. Ils interrompent leurs études, quittent leur emploi et se séparent temporairement de ceux qui leur sont chers ; ils viennent de toutes les couches de la société et ont la ferme conviction qu'ils ont quelque chose à partager qu'ils ne peuvent pas, en conscience, garder en égoïstes.

 

     Les saints des derniers jours ont été qualifiés de peuple pragmatique, ce avec quoi ils sont d'accord. La religion, chez les saints des derniers jours, influence tous les aspects de leur vie, et englobe le présent comme l'éternité. Après tout, la vie n’est qu’une minuscule partie de l’éternité que nous vivons. L’au-delà est une expérience réelle, personnelle, littérale et sans fin où les caractéristiques physiques, spirituelles, mentales et morales de chaque homme sont inséparablement réunies.

 

     Un exemple typique de pragmatisme est ce qu'on appelle la Parole de Sagesse. Ce code de santé fut donné en 1833, plus d'un siècle avant le début du procès contre le tabac. La Parole de Sagesse dit avec simplicité que « le tabac n'est pas bon pour l'homme ». Elle met en garde contre les boissons alcoolisées et les boissons brûlantes, souligne qu'il est sage de s'abstenir de toute substance nocive et suggère que l'homme consomme de tout ce qui est sain « avec prudence et actions de grâce » (Doctrine et Alliances 89).

 

      Un autre aspect de ce caractère pragmatique, c'est le plan d'entraide volontaire de l'Église, qui déconseille de vivre d’allocations publiques non gagnées par un travail, pourvoit aux besoins des nécessiteux et encourage chacun à travailler à la pleine mesure de ses capacités et aussi longtemps qu’il en est physiquement capable.

 

     L'Église soutient et encourage les arts, le théâtre, l'athlétisme, la danse et toutes les activités saines. En 1913, L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a établi un comité de scoutisme et a été la première Église à adopter, dans son intégralité, le programme des boy-scouts d'Amérique. Dans le monde entier, des activités sont organisées et des enseignements donnés pour éduquer les enfants et leur donner des responsabilités dès les premières années de leur vie. Ils apprennent, entre autres choses, à parler en public et à rendre service.

 

     On enseigne aux saints des derniers jours à développer leur connaissance de l’Évangile et à accepter la responsabilité de leurs propres actions. II n'y a pas de clergé professionnel. La prêtrise est conférée à tout homme qualifié et n'est pas limitée à seulement quelques-uns.

 

     Tout homme digne peut être appelé au ministère d’évêque ou à remplir un autre office dans la prêtrise, ce dont il s’acquittera en plus de ses responsabilités familiales et professionnelles.

 

     Les saints des derniers jours croient que le libre arbitre de chacun est essentiel au salut de l'âme et que le droit de choisir est un principe divin de l'Évangile de Jésus-Christ. Ils citent avec conviction cet article de foi qui proclame la liberté religieuse pour eux-mêmes et pour toute l’humanité : « Nous affirmons avoir le droit d'adorer le Dieu Tout-Puissant selon les inspirations de notre conscience et nous reconnaissons le même droit à tous les hommes : qu'ils adorent comme ils veulent, où ils veulent ou ce qu'ils veulent ».

 

     Tous les hommes ont le droit de chercher, de s’informer, de penser et de décider par eux-mêmes. Les premiers membres de l'Église rétablie quittèrent leurs foyers ou leurs fermes et tous leurs biens pour avoir la liberté de chercher la vérité et pour vivre en accord avec leur conscience.

 

     Mais la liberté ne signifie pas absence de loi. « Nous croyons que nous devons nous soumettre aux rois, aux présidents, aux gouverneurs et aux magistrats, et que nous devons respecter, honorer et défendre la loi » (12e article de foi). Où qu’ils vivent, les saints des derniers jours honorent et défendent leur pays en temps de guerre comme en temps de paix. Ils sont couramment cités par les sources officielles pour leurs actes de bravoure dans la défense de leur pays.

 

     Les saints des derniers jours sont un peuple heureux. Le Livre de Mormon affirme : « Adam tomba pour que les hommes fussent, et les hommes sont pour avoir la joie » (2 Néphi 2:25). Avec la conviction que le bonheur est un élément essentiel de l'Évangile de Jésus-Christ, les saints des derniers jours acquièrent la paix en Jésus-Christ, ont un but dans la vie et connaissent la réponse aux questions fondamentales :

 

     D'où venons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Où allons-nous après la mort ? Ils trouvent la liberté dans l’application des enseignements de Jésus-Christ et acquièrent une foi forte qu'ils aspirent à partager.

 

     « Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes, bienveillants et vertueux, et que nous devons faire du bien à tous les hommes ; en fait, nous pouvons dire que nous suivons l'exhortation de Paul : nous croyons tout, nous espérons tout, nous avons supporté beaucoup et nous espérons être capables de supporter tout. Nous recherchons tout ce qui est vertueux ou aimable, tout ce qui mérite l’approbation ou est digne de louange » (13ème article de foi).

 

 

Source : C’est donc cela les mormons ! Article paru sous forme de brochure dans les années 1950-60


Voir aussi :

L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours en 20 points (M. Russel Ballard)