John Taylor en France
Trente ans avant de devenir président
de l'Église de Jésus-Christ des
saints des derniers
jours, John Taylor fut, en qualité d'apôtre,
missionnaire en France. C'est le 7 octobre 1849 que John Taylor fut
appelé par
Brigham
Young à
prêcher en France.
4 mai 1850 : Il quitte New York.
27
mai 1850 : Il arrive à Liverpool.
18 juin 1850 : Il
arrive à
Boulogne-sur-Mer
sur le vapeur « Emerald ».
24 juin 1850 : Il est
reçu par le maire de Boulogne-sur-Mer, L. Fontaine, et obtient
l’autorisation de prêcher.
26 juin 1850 : À
la tombée de la nuit, il se rend avec d'autres missionnaires
au nord de la ville, sur la plage. En se tenant en cercle ils
chantent un cantique et s'agenouillent. John Taylor fait alors une
prière
par laquelle il consacre la France à la prédication de
l'Évangile.
1er juillet 1850 : Il tient la première
d'une série se
réunions
publiques à
Boulogne-sur-Mer, au 21 de la rue Montigny. Environ trente personnes
y assistent.
19 juillet 1850 : Il part pour Paris et
s’installe au 7 rue de Tournon (VIe arrondissement) où
commencera la traduction du Livre de Mormon. Il commence à
étudier le français et à enseigner
l'Évangile.
14 novembre 1850 : Après s'être
absenté, il revient à Paris accompagné de
Philippe de la Mare, converti à l’île de Jersey.
1er décembre 1850 : Il baptise, dans la Seine à
l'île de Saint-Ouen, Jean-Baptiste Wilhelm et sa femme,
Louis
Bertrand
(1808-1875, rédacteur au journal Le
Populaire et
communiste icarien) et Monsieur et Madame Squires et leur fils de
neuf ans.
8 décembre 1850 : Il organise une branche à
Paris avec huit membres.
1851 : Il passe la plupart de
l'année 1851 en Allemagne où il organise l'Église.
20 décembre 1851 : Il préside à Paris la
première conférence de district.
Au cours de
son séjour à Paris, il reçoit la
visite
du philosophe Louis Krolikowski,
disciple du philosophe Charles Fourier et éditeur du journal Le Populaire
qui défend idées du socialiste Étienne Cabet. La
société à laquelle Krolikowski appartient avait
envoyé Cabet à Nauvoo avec les Icariens français
pour y créer une communauté fondée sur les
principes de Fourier.
En France, il fait la connaissance du
procédé de la manufacture du sucre. Sous sa direction,
les machines nécessaires sont achetées et envoyées
en Utah.
21 décembre 1851 : Au terme de sa mission en
Europe, il quitte Paris pour l'Utah.
Sources :
• B. H. Roberts, Life of John Taylor, Salt Lake City, George Q. Cannon & Sons, 1892, p. 209-210.
• L’Étoile, novembre 1950.
• L’Étoile, novembre 1978, Nouvelles de l’Église, Histoire locale, p. 8-12.
Mis en ligne le 05/01/2008