« L’engourdissement » qui s’est emparé de mon esprit


Gérald Caussé

Évêque Président



Cette semaine, en tant qu’Épiscopat Président, nous avons dû résoudre un problème difficile et sensible. Nous avons passé des heures à discuter et analyser cette situation avec l’aide des meilleurs experts. Nous avons finalement sélectionné la décision qui nous semblait la plus logique. Puis, nous nous sommes tournés vers le Seigneur pour obtenir une confirmation spirituelle. Je me souviens encore de “l’engourdissement” (voir D&A 9:9, ndlr) qui s’est emparé de mon esprit, dès que j’ai commencé à déverser mon cœur à Dieu. Nous avons fini par changer notre décision et prendre une direction différente. Cette fois, notre prière anxieuse a trouvé une réponse positive qui nous a remplis de paix et de réconfort.

Beaucoup peuvent penser que mes conseillers et moi formons la direction exécutive d’une grande multinationale. Il est vrai, qu’au quotidien, nous formulons des stratégies, développons et administrons des budgets d’opérations et d’investissements, dirigeons plusieurs milliers d’employés, gérons des actifs financiers et immobiliers, et développons et gérons des systèmes de distribution, d’information et de communication.

Pourtant, cette description n’est pas vraiment satisfaisante pour expliquer nos responsabilités. L’Église est tout sauf une organisation humaine. La main du Seigneur est présente à tous les niveaux dans l’administration de son Église. Nos décisions sont prises dans un esprit de prière et dans la recherche constante de la volonté du Seigneur, plutôt que notre propre volonté. Notre travail ne s’appuie pas seulement sur la sagesse des hommes et l’expertise de professionnels talentueux. Il intègre aussi la vision et les desseins sacrés du Seigneur.

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