LES DISCOURS DE BRIGHAM YOUNG  

Président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours de 1847 à 1877
 

Propos de Brigham Young sélectionnés et ordonnancés
par John A. Widtsoe (1872-1952)


Première édition anglaise : 1925
Édition française : 1975 révisée



Note de la Rédaction : Les chiffres qui suivent chaque extrait indiquent le volume et la page du Journal of Discourses. Certains paragraphes très longs ont été scindés par nos soins. Dans ce cas, la référence à Journal of Discourses n'apparaît qu'en fin du dernier paragraphe. Précisons que Journal of Discourses n'est pas une publication officielle de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, ce qui n'interdit pas l'Église d'y puiser des citations et de les valider pour publication.
 

Préface 
01 - Définition de l'Évangile
02 - La Divinité
03 - La communication entre Dieu et l'homme
04 - L’existence prémortelle, le plan de salut
05 - Le libre arbitre
06 - La puissance du mal
07 - La loi de la progression éternelle
08 - La destinée de l'homme
09 - Dispensations de l'Évangile
10 - Les derniers jours
11 - Les Écritures
12 - La prêtrise
13 - Les premiers principes de l'Évangile
14 - Le sabbat, les réunions, la Sainte-Cène
15 - La dîme et l'Ordre Uni
16 - La Parole de sagesse
17 - La famille
18 - Quelques devoirs de la femme
19 - L'obéissance
20 - Reconnaissance, humilité, dévouement, libéralité, honnêteté
21 - Le bonheur et les activités récréatives
22 - L'instruction
23 - La maîtrise de soi
24 - Nos semblables
25 - L'unité et le soutien
26 - L'économie et l'industrie
27 - La richesse
28 - L'oeuvre missionnaire
29 - Visions, mystères, miracles
30 - Les épreuves et les persécutions
31 - Le gouvernement politique
32 - La mort et la résurrection
33 - Le monde des esprits
34 - Le jugement éternel
35 - Le salut
36 - Les temples et le salut pour les morts
37 - L'homme à la recherche de la vérité et du salut
38 - Le témoignage de la vérité
39 - L'Église et le royaume de Dieu sur la terre
40 - Quelques effets de l'Évangile
41 - Joseph Smith
42 - La colonisation de l'Ouest
 
 
 
PRÉFACE

      Brigham Young, deuxième président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et premier gouverneur de l'Utah, fut le fondateur et principal édificateur du Grand Ouest Intermonts des États-Unis d'Amérique. Il est reconnu comme un des plus grands colonisateurs et bâtisseurs d'empires de tous les temps. Ses méthodes insurpassées pour conquérir le Grand Désert américain à l'usage de l'homme ont été adoptées dans une certaine mesure par tous ceux qui, depuis son temps, travaillent à faire fructifier et à peupler les terres inoccupées, surtout là où les pluies sont rares. Des hommes d'État, des savants et des hommes d'affaires ont fait l'éloge du gouvernement, du pouvoir d'organisation et de la philosophie saine qui procurèrent le bonheur social et économique à ceux que Brigham Young conduisit dans le désert. Non seulement il apporta le contentement à des gens qui avaient été rassemblés de divers pays, mais il guida l'Église dont il était le président de telle sorte qu'au moment de sa mort, elle était
numériquement plus grande et plus fermement établie que jamais auparavant.
 
      L'importance mondiale fantastique des travaux de Brigham Young et la possibilité d'appliquer universellement ses méthodes dans les conditions où nous vivons actuellement, prouvent bien que l'œuvre qu'il accomplit n'était pas due avant tout à la personnalité gigantesque de cet homme. Le succès atteint a plutôt été dû à ce qu'il possédait une philosophie de la vie d'une profondeur et d'une étendue suffisantes pour satisfaire des besoins humains changeants. Tout autre homme, ayant une personnalité moins forte, mais armé des mêmes principes, aurait acquis le succès. Comme il le dirait lui-même, c'est la possession de l'Évangile de vie et de salut qui lui permit, à lui et à ses collaborateurs de si bien accomplir l'œuvre. En fait, Brigham Young fut tout d'abord un maître spirituel et ensuite un dirigeant temporel. C'est la religion qu'il professait qui fit de lui l'homme qu'il devint ; ce sont ses principes qu'il utilisa pour guider les hommes dans
toutes leurs affaires.

      On a écrit, sur l'histoire, la personnalité et les réalisations de Brigham Young, suffisamment de livres pour remplir une bibliothèque. Peu de ces livres essayent d'analyser le système de doctrines et de pratiques qui assura un succès illimité aux saints des derniers jours. Beaucoup d'entre eux étalent un parti pris religieux tellement extrême que même le lecteur amical ne peut faire aucune confiance a ce qu'ils disent. On pourrait parler un peu plus durement du grand nombre de livres écrits sur Brigham Young et son époque qui ont manifestement pour but d'obtenir du succès en faisant appel au sensationnel et au sinistre, aux dépens de la vérité. Encore récemment, en dépit de la perspective des années, certains écrivains ont lancé des hypothèses concernant Brigham Young et se sont mis à débattre du cas - comme si c'était cela l'histoire ! Il est stupéfiant que des gens intelligents, connaissant le niveau élevé des réalisations des saints des derniers jours, puissent ajouter foi aux histoires ridicules et grossières, baes sur les émotions les plus viles de l'humanité, qui remplissent les pages de la littérature anti-mormone.

      Ce livre laisse Brigham Young parler lui-même. Nous avons tiré des extraits de ses nombreux discours et les avons présentés de manière à faire ressortir le système cohérent de foi qu'il enseignait constamment à son peuple et qui lui permit d'assurer le succès à ses disciples. La philosophie ainsi exposée a un objectif clair et ne laisse de place à aucun doute. Elle révèle en Brigham Young un homme qui appliquait aux affaires quotidiennes des hommes les principes tout simples de l'Évangile de Jésus-Christ, et qui prouvait l'efficacité dans la vie ordinaire, chez des hommes ordinaires, de l'Évangile du Fils de Dieu.

      Ce livre doit son existence au fait que Brigham Young faisait sténographier ses discours. Lorsqu'il voyageait parmi la population, des journalistes l'accompagnaient. Tout ce qu'il disait était enregistré par écrit. Pratiquement tous ses discours (du 16 décembre 1851 au 19 août 1877) furent publiés dans le Journal of Discourses, qui avait une large diffusion. Rares sont les grands personnages historiques dont les discours publics ont été si fidèlement et si complètement conservés. Il est évident que cette masse de textes, représentant près de trente années de discours publics incessants, ne pouvait être présentée, avec un espoir quelconque de servir le lecteur en général, si ce n'est sous la forme de pages choisies parmi les principes essentiels de la doctrine.

      Les discours qui ont servi à la composition de ce recueil étaient improvisés. Nous n'avons pas utilisé, dans cette collection, les papiers d'État du gouverneur Brigham Young, ni les épîtres signées de lui et de ses conseillers à la présidence de l'Église. Les extraits que nous présentons ici sont de sa bouche et ont été prononcés sous l'inspiration que lui accordait, au moment même, la Puissance qui guidait sa vie. Les corrections faites à l'usage de l'imprimeur, que révèlent les manuscrits existants, ont été peu nombreuses et de caractère mineur. Les discours révèlent remarquablement la personnalité et les mobiles d'un homme qui accomplit des tâches gigantesques pour sa génération. Il est étonnant qu'en ayant sous les yeux cette riche documentation, les ennemis de Brigham Young aient trouvé si peu de choses à utiliser contre lui.

      Un homme malhonnête ou hypocrite ne ferait pas écrire et diffuser ses discours publics dans le monde entier. La constance que l'on trouve dans les opinions présentées du premier au dernier discours serait stupéfiante si l'on ne savait qu'il s'attachait sans cesse pour son interprétation à l'Évangile de Jésus-Christ tel que le prophète Joseph Smith le lui avait enseigné. Le dévouement qu'il manifeste envers son maître et prédécesseur, le Prophète, est d'une beauté attendrissante.

      La formation scolaire de Brigham Young était très limitée, mais ses discours montrent qu'il a une profonde connaissance des hommes et des affaires et un magnifique talent qui lui permet d'utiliser la langue anglaise avec clarté et avec puissance. Son éloquence toute simple s'élève souvent à des sommets sublimes. Ceux qui l'ont entendu parler ont dit qu'ils étaient suspendus à ses lèvres, aussi long que fût le discours. Son imagination fertile, sa puissance dramatique et sa sincérité indubitable faisaient de lui un orateur né. Dans ses discours, il se limitait rarement à un seul sujet. Les besoins du moment étaient les thèmes autour desquels gravitaient ses enseignements.

      Nous n'avons pris, dans ce livre, aucune liberté avec les paroles de Brigham Young. Nous avons corrigé, dans un petit nombre de cas, des fautes de langue ou d'orthographe que l'imprimeur a remarquées. Tous les sentiments distincts, exprimés dans les discours, sont représentés par une ou plusieurs citations, sauf ceux qui ont trait à des états de chose qui n'existent plus. Les extraits se limitent aux principes de l'Évangile. Nous ne pouvions y ajouter la masse des détails historiques et autobiographiques sans rendre ce volume trop abondant pour être utilisé par le lecteur ordinaire. Déjà ainsi, il a fallu élaguer et éliminer sévèrement pour pouvoir inclure le message de chacune des trois cent soixante-trois allocutions du Journal of Discourses, et des nombreux autres exposés reproduits dans le Deseret News, le MillenniaI Star et d'autres périodiques. Nous n'avons pas utilisé les nombreux résumés des discours de Brigham Young qui ont paru dans le Deseret News. Les extraits de ce volume sont tirés de rapports directs. Les chiffres que l'on trouve à la fin de chaque extrait indiquent le volume et la page du Journal of Discourses.

      Ces discours sont le témoignage que rend Brigham Young de l'existence de Dieu, de la mission divine de Jésus-Christ, du rétablissement de l'Évangile dans sa plénitude par Joseph Smith, le prophète, et de la possibilité d'obtenir le bonheur ici-bas et dans l'au-delà en obéissant aux lois de l'Évangile. Ce livre n'est qu'un nouveau témoignage de ce que le Seigneur continue à parler par l'intermédiaire de ses prophètes.




CHAPITRE 1 : DÉFINITION DE L'ÉVANGILE
 
Constitué de lois éternelles –
 
      L'Évangile révélé du Fils de Dieu est un plan, un système de lois et d'ordonnances tel que s'ils s'y conforment strictement, les habitants de cette terre ont l'assurance de pouvoir rentrer dans la présence du Père et du Fils. 13:233.
 
      Les lois de l'Évangile ne sont ni plus ni moins que quelques-uns des principes de l'éternité révélés aux hommes pour leur permettre de retourner aux cieux d'où ils viennent. Nous faisons notre joie de la loi céleste, de cette loi qui nous conservera à toute éternité. 8:208.
 
      Les lois et les ordonnances que le Seigneur a révélées dans ces derniers jours sont conçues pour sauver tous ceux des fils et des filles d'Adam et d'Ève qui n'ont pas péché contre le Saint-Esprit, car tous seront sauvés dans un royaume de gloire mais pas tous dans le royaume céleste, car il y a plusieurs demeures. 15:122.
 
      Notre religion n'est ni plus ni moins que l'ordre véritable des cieux - le système de lois qui gouverne les dieux et les anges. La loi les gouverne-t elle ? Certainement. Il n'est pas, dans toutes les éternités, d'être qui ne soit gouverné par la loi. Qui désire avoir la liberté sans loi ? Ceux qui sont d'en bas. 14:280.
 
      Comme toutes les choses dont Dieu est l'Auteur, notre religion est un système de loi et d'ordre. Il a institué des lois et des ordonnances pour le gouvernement et le profit des enfants des hommes, pour voir s'ils y obéiraient et se montreraient dignes de vivre éternellement selon la loi des mondes célestes. Cette sainte prêtrise dont nous parlons est un système de gouvernement parfait. C'est en obéissant à ces lois que nous espérons entrer dans le royaume céleste et être exaltés. 14:95.
 
      Les principes de la vérité et du bien, des vies éternelles et de la puissance de Dieu sont d'éternité à éternité. Ces deux puissances ont toujours existé et existeront à jamais dans toutes les éternités à venir. 11:234.
 
Embrasse toute vérité –
 
      Notre religion mesure, soupèse et circonscrit toute la sagesse du monde - tout ce que Dieu a jamais révélé à l'homme. Toute la vérité que le monde possède actuellement, qu'elle soit scientifique ou religieuse, c'est Dieu qui l'a révélée. Le monde entier lui doit ce qu'il sait et ce dont il jouit ; il lui doit tout cela, et je le reconnais en toutes choses. 8:161.
 
      Je voudrais dire à mes amis que nous croyons en tout ce qui est bien. Si vous pouvez trouver une vérité au ciel, sur la terre ou en enfer, elle appartient à notre doctrine. Nous la croyons, elle est nôtre, nous la revendiquons. 13:335.
 
      En un mot, si le mormonisme n'est pas ma vie, je ne m'en connais aucune. Je ne comprends rien d'autre, car il embrasse tout ce qui vient à la portée de l'intelligence de l'homme. S'il n'englobe pas tout ce qui est dans le ciel et sur la terre, il n'est pas ce qu'il prétend être. 2:123.
 
      Notre religion est tout simplement la vérité. Elle s'exprime tout entière dans cette formule. Elle embrasse toute vérité, où qu'on la trouve, dans toutes les œuvres de Dieu et de l'homme qui sont visibles ou invisibles à l'œil mortel. 10:251.
 
      L'Évangile est simple, il est clair. Il n'y a absolument aucun mystère dans tout le plan de salut, si ce n'est pour ceux qui ne comprennent pas. 3:367.
 
      Le mormonisme embrasse toute vérité, révélée ou non, qu'elle soit religieuse, politique, scientifique ou philosophique. 9:149.
 
      Il englobe toute la vraie science connue des hommes, des anges et des dieux. Il n'y a qu'un seul vrai système, une seule vraie science de la vie ; tout le reste tend vers la mort. Ce système émane de la Source de la vie. 8:70.
 
      La vraie science, l'art véritable et la vraie connaissance englobent tout ce qui est dans les cieux ou sur la terre, ou dans toutes les éternités. C'est grâce à eux qu'existent tous les êtres, qu'ils soient célestes, terrestres ou télestes, ou qu'ils soient d'en bas et demeurent avec les démons parmi les damnés. Toute vérité est nôtre. 14:281.
 
      « Où est votre code, votre credo distinctif ? » dira-t-on. Il remplit l'éternité ; c'est toute la vérité des cieux, de la terre ou de l'enfer. Voilà le mormonisme. Il embrasse toutes les sciences vraies, toutes les vraies philosophies. 14:280.
 
      La philosophie des cieux et de la terre, des mondes qui sont, qui ont été et qui doivent encore naître, tout cela, c'est là tout l'Évangile que nous avons embrassé. Dans la mesure où tout vrai philosophe comprend les principes de la vérité, dans cette même mesure, il détient l'Évangile et est un saint des derniers jours, qu'il le sache ou non. Notre Père, le grand Dieu, est l'auteur des sciences, il est le grand mécanicien, il est le législateur de toutes choses, il projette et conçoit toutes choses, et chaque particule de connaissance que l'homme a en sa possession est le don de Dieu, qu'il la considère comme divine ou comme étant la sagesse de l'homme ; elle appartient à Dieu, et il nous l'a conférée, à nous, ses enfants, qui demeurons ici-bas. 18:359.
 
      On ne peut aller contre les faits : Toute vérité émane de la Source de la vérité, et les sciences sont des faits dans la mesure où les hommes les ont prouvées. 14:117.
 
      Ce qu'on appelle le mormonisme embrasse tous les principes relatifs à la vie et au salut, pour le temps et l'éternité. Peu importe qui l'a. Si l'infidèle possède une vérité, elle appartient au mormonisme. La vérité et la doctrine saine que possède le monde religieux, et il en a beaucoup, appartiennent toutes à l'Église. Pour ce qui est de leur morale, beaucoup sont moralement aussi bonnes que nous. Tout ce qui est bon, aimable et digne de louanges appartient à l'Église et au royaume. Le mormonisme englobe toute vérité. Il n'est pas de vérité qui n'appartienne à l'Évangile. C'est la vie, la vie éternelle ; c'est la béatitude ; c'est la plénitude de toutes choses parmi les dieux et dans les éternités des dieux. 11:375.
 
      Nous désirons former, façonner et construire d'après le modèle que Dieu a révélé ; ce faisant, nous prenons toutes les lois, toutes les règles, toutes les ordonnances et tous les règlements que contiennent les Écritures et les pratiquons autant que possible, et puis, nous continuons à apprendre et à progresser jusqu'à ce que nous puissions vivre selon toute parole qui sort de la bouche de Dieu. 13:238.
 
      Le Seigneur révèle « un peu ici, un peu là, règle sur règle », et il continuera à le faire jusqu'à ce que nous puissions atteindre l'éternité et embrasser la plénitude de sa gloire, de son excellence et de sa puissance. 13:241.
 
      La vérité durera pour toujours et à jamais, et tout homme qui prêche l'Évangile du salut peut prendre le vieux texte que certains d'entre nous ont pris au commencement de l'édification du royaume de Dieu sur la terre dans les derniers jours. J'ai pris la vérité pour texte, le salut pour sujet et le monde entier pour circonscription, pour aller aussi loin que je le pouvais et pour en parler autant que je pouvais. Elle inclut toutes les vérités de toutes les confessions religieuses et de tous les partis. Quoi ! dans le domaine civil aussi ? Oui. Toutes les lois, toutes les puissances, tous les royaumes et tous les trônes, bref tout est sous le gouvernement de Dieu. 7:148.
 
      Quand il est introduit parmi les enfants des hommes, l'Évangile du Fils de Dieu vient avec de la lumière et de l'intelligence, avec des principes purs et saints. Il embrasse toute moralité, toute vertu, toute lumière, toute intelligence, toute grandeur et toute bonté. Il introduit un système de lois et d'ordonnances et un code de droiture morale qui ramèneront la famille humaine dans la présence de Dieu, si elle y obéit. 11:235.
 
      Pour moi, le plan de salut doit être un système pur et saint en tous points ; il doit révéler des choses qu'aucune autre église ou royaume ne peut révéler  ; il doit englober la connaissance qui se trouve sur la face de la terre, sinon il n'est pas de Dieu. Un tel plan contient tous les systèmes de vraie doctrine de la terre, qu'ils soient ecclésiastiques, moraux, philosophiques ou civils, il renferme toutes les bonnes lois qui ont été faites de l'époque d'Adam jusqu'à présent ; il absorbe les lois des nations, car il les dépasse toutes en connaissance et en pureté ; il englobe les doctrines du jour, prend à gauche et à droite, réunit toutes les vérités en un seul système, et laisse là la balle qui sera dispersée çà et là. C'est pour moi la preuve, et ce l'est depuis le commencement, que les principes sont purs et saints ; et toute personne qui les vit parviendra, grâce à eux, à la sanctification. 7:148.
 
      Je vais vous dire qui sont les vrais fanatiques : ce sont ceux qui adoptent de faux principes et de fausses idées comme s'ils étaient des faits et essaient d'établir une superstructure sur des fondations fausses. Ce sont eux, les fanatiques ; et quelque ardents et zélés qu'ils soient, ils pourront raisonner ou discuter sur des prémisses fausses jusqu'au jugement dernier, le résultat sera faux. 13:271.
 
Une connaissance accrue de l'Évangile –
 
      Je voudrais dire que nous sommes pour la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ; nous suivons le chemin de la vérité et nous espérons bientôt en posséder beaucoup plus que maintenant ; mais quand il s'agit de dire que nous posséderons un jour toute la vérité, je m'arrête ; je ne sais pas quand. 14:196.
 
      Les lois que le Seigneur a données ne sont pas pleinement parfaites, parce que le peuple ne pourrait pas les accepter dans leur plénitude parfaite ; mais il peut recevoir un peu ici et un peu là, un peu aujourd'hui et un peu demain, un peu plus la semaine prochaine et un peu plus que cela l'année prochaine, s'il s'améliore avec sagesse sur la base de chaque petite part qu'il reçoit ; sinon il reste dans l'ombre, et la lumière que le Seigneur révèle lui semble être ténèbres, et le royaume des cieux continuera à aller de l'avant et le laissera tâtonner. Par conséquent, si nous voulons agir selon la plénitude de la connaissance que le Seigneur a l'intention de révéler peu à peu aux habitants de la terre, nous devons nous améliorer sur la base de chaque petite part à mesure qu'elle est révélée. 2:314.
 
      Nous en savons assez pour nous damner ; et quand nous en savons assez pour cela, nous en savons assez pour nous sauver, si nous profitons de cette connaissance pour nous améliorer. 6:198.
 
Détient le pouvoir de la prêtrise –
 
      L'Évangile que nous prêchons est l'Évangile de vie et de salut. L'Église que nous représentons est l'Église et le royaume de Dieu et possède la seule religion qui puisse ramener les enfants des hommes en la présence de notre Père et Dieu. Le Seigneur s'est mis en devoir de rétablir toutes choses comme au commencement et, par l'administration de sa sainte prêtrise, de sauver tous ceux qui peuvent l'être, de purifier le monde des conséquences de la Chute et de le mettre entre les mains de ses saints. 12:205.
 
      L'Évangile de salut - la prêtrise du Fils de Dieu - est ordonné et organisé de telle façon, de par sa nature même, étant une partie de cette loi des cieux par laquelle s'organisent les mondes, qu'il est conçu pour éclairer les enfants des hommes et leur donner le pouvoir de se sauver. Il est de la même nature que les principes supplémentaires de l'existence éternelle par lesquels les mondes sont et ont été, et par lesquels ils dureront ; et ces principes sont purs de nature, du fait qu'ils sont de Dieu, qui est pur ; mais sans la révélation de l'Esprit de Dieu, nul ne peut les comprendre. Voilà ce que cette œuvre mystérieuse a de si étrange. 7:54
 
      Le pouvoir de toute vérité demeure dans le sein de notre Père et Dieu, et il le dispense à ses enfants selon sa volonté, au moyen de sa prêtrise éternelle. Son trône est dans la lumière, la gloire et la puissance de la vérité. Il est demeuré dans la vérité et est exalté par elle, et sa puissance, sa lumière et sa gloire sont éternelles. L'Évangile et la prêtrise sont les moyens qu'il emploie pour sauver et exalter ses enfants obéissants pour qu'ils possèdent la même gloire et la même puissance avec lui, pour recevoir des couronnes de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. 9:330.
 
      Et maintenant, nous disons aux hommes du dix-neuvième siècle, et nous disons la vérité et nous ne mentons pas, que quiconque croit que Joseph Smith, fils, était un prophète envoyé de Dieu et qu'il a été ordonné par lui pour recevoir et détenir les clefs de la sainte prêtrise, qui est selon l'ordre du Fils de Dieu, et le pouvoir d'édifier le royaume de Dieu sur la terre, de rassembler la maison d'Israël, de guider vers la rédemption tous ceux qui croient et obéissent, de rétablir ce qui a été perdu par la transgression - quiconque croit cela, croyant au Seigneur et obéissant à ses commandements jusqu'à la fin de sa vie, son nom ne sera pas rayé du livre de vie de l'Agneau et il recevra des couronnes de gloire, d'immortalité et de vie éternelle. Ceci est pour le dix-neuvième siècle, pour la génération d'hommes actuellement en vie. 12:101.
 
L'Évangile de vie et de salut –
 
      Nous avons quelque chose de plus à enseigner aux hommes que la morale. Qu'est-ce que c'est ? C'est la manière de racheter la famille humaine. 19:47.
 
      Je dirai maintenant à mes amis - et je vous appelle tous mes amis, vous et toute l'humanité, jusqu'à ce que vous vous soyez révélés être des ennemis - vous qui n'appartenez pas à cette Église, que nous avons l'Évangile de vie et de salut. Je ne dis pas que nous avons un Évangile, je dis que nous avons le seul et unique Évangile qui ait jamais été ou qui sera jamais, qui sauvera les enfants des hommes. 12:313.
 
      Il faut bien l'homme tout entier pour faire un saint –
 
      Il n'y a pas d'exceptions dans le mormonisme. Apprenez à penser et à diriger vos actes dans toutes les affaires de la vie, de manière à pouvoir vaincre le mal qui est semé en nous. Vainquez l'ennemi intérieur ; alors nous pourrons vaincre le royaume du diable.
 
      Et tandis que d'autres choisissent des principes mauvais et bâtissent sur des fondations qui mènent à la destruction, nous bâtissons sur les principes du salut éternel, comme nous nous sommes efforcés de le faire tout le jour. 7:66.
 
      Les principes doctrinaux du salut sont les mêmes maintenant que du temps d'Adam, d'Elie ou de Jésus quand il était sur la terre. 5:229.
 
      Nous vous avons apporté la doctrine de la vie et du salut, afin que vous puissiez échanger vos dispositions basses, étroites, myopes et égoïstes contre l'Esprit ennoblissant de Dieu, contre l'Esprit de l'Évangile qui donne la joie et la paix. Si vous en jouissez, votre nourriture vous sera douce, votre sommeil sera rafraîchissant et vos jours se passeront utilement. 3:119.
 
      Nous avons tout autant le droit d'adopter des points de doctrine dans notre religion que l'Église anglicane, ou les méthodistes, ou les baptistes ou n'importe quelle autre confession. Notre doctrine est une doctrine biblique, une doctrine patriarcale et elle est la doctrine des Dieux de l'éternité et des cieux, et elle a été révélée à nos pères ici-bas et finira par sauver le monde. 2:187.
 
      Les révélations du Seigneur Jésus sont plus douces que le miel ou que le rayon de miel. Nous pouvons manger et continuer à manger ; boire et continuer à boire. Y a t il une satisfaction durable ? Oui. Je suis au paroxysme de la joie. Tout le plaisir et toute la joie qui peuvent être donnés à un être limité le sont dans l'Évangile du salut, grâce à l'Esprit de révélation, sur la création - sur le saint de Dieu - jeune ou vieux, homme ou femme. Ce n'est pas que cette comparaison rende complètement l'idée ; car le langage des mortels est incapable de décrire pleinement les joies de l'Évangile de vie éternelle. 8:139.
 
      Nous avons l'Évangile de vie et de salut pour rendre bons les hommes mauvais et meilleurs les hommes bons. Nous devons prêcher, exhorter, interpréter, persévérer dans notre devoir, être fervents d'esprit, patients et endurants avec nos frères, étant remplis d'amour et de bonté. 8:130.
 
      Il n'y a pas de liberté ailleurs que dans l'Évangile de salut. 5:52.
 
Offre le salut à tous –
 
      Quelques-uns ici et quelques-uns là veulent recevoir la vérité, et le Seigneur nettoiera la terre de la méchanceté qui y demeure maintenant. 8:195.
 
      L'Évangile de Jésus-Christ est l'accès, la porte qui s'ouvre sur la route ou le chemin qui va de la terre au ciel, par lequel la révélation directe est donnée aux enfants des hommes, selon leurs titres respectifs, en fonction de leurs appels et de leur place dans la société dans laquelle ils vivent. L'Évangile de salut est une partie de la loi gouvernant le royaume où Dieu réside ; et les ordonnances qui appartiennent à la sainte prêtrise sont le moyen par lequel les enfants des hommes ont accès au mode de vie qui leur permet de continuer leur voyage jusqu'à ce qu'ils retournent en la présence de leur Père et Dieu. 8:159.
 
      « Mais à tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de continuer à être les fils de Dieu. » Au lieu de recevoir l'Évangile pour devenir les fils de Dieu, je dirais : recevoir l'Évangile afin que nous continuions à être les fils de Dieu. Ne sommes-nous pas tous fils de Dieu quand nous venons au monde ? Le vieux Pharaon, roi d'Egypte, était tout autant fils de Dieu que Moïse et Aaron, à cette différence près : il rejetait la parole du Seigneur, la vraie lumière, et eux l'avaient acceptée. « Et ce jugement, c'est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » Ainsi donc, nous ne recevons pas l'Évangile afin de devenir les fils de Dieu, mais afin de rester les fils de Dieu sans réprimande. Comme tous avaient apostasié, ils devaient devenir fils de Dieu par adoption, et cependant, à l'origine, tous étaient fils de Dieu. Nous recevons l'Évangile, non pas pour que notre nom soit inscrit dans le livre de vie de l'Agneau, mais pour qu'il n'en soit pas rayé. « Car, dit le Seigneur, celui qui vainc sera vêtu de vêtements blancs, et je n'effacerai pas son nom du livre de vie. » Pourquoi ? Parce qu'il aura vaincu par sa fidélité. Ma doctrine est qu'il n'y a jamais eu de fils ou de fille d'Adam et Ève nés ici-bas dont le nom n'était pas déjà inscrit au livre de vie de l'Agneau, et il y restera jusqu'à ce que sa conduite soit telle que l'ange qui tient le livre soit autorisé à le rayer et à l'inscrire ailleurs. 12:100-101.
 
      Il n'y a pas longtemps, au cours d'une conversation avec un visiteur qui retournait dans les États de l'Est, celui-ci dit : « Votre peuple se considère comme parfait ? «  « Oh ! non, dis-je, certainement pas. Laissez-moi vous expliquer. La doctrine que nous avons embrassée est parfaite ; mais quand nous en arrivons aux gens, nous avons toutes les imperfections que vous pouvez demander. Nous ne sommes pas parfaits ; mais l'Évangile que nous prêchons est conçu de manière à rendre les hommes parfaits, afin qu'ils puissent obtenir une résurrection glorieuse et entrer dans la présence du Père et du Fils. » 11:304.
 
      Notre but est d'en faire savoir autant que nous à chaque homme et à chaque femme ; tel est le plan de l'Évangile, et c'est cela que j'aimerais faire. Je voudrais que tous les saints des derniers jours s'élèvent à ce niveau-là et en sachent autant que moi, et puis encore davantage, autant qu'ils peuvent en apprendre, et s'ils peuvent me dépasser, tant mieux ! 19:96.
 
      Nous le proclamons à tous les habitants de la terre depuis les vallées au sommet de ces montagnes que nous sommes l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours - non pas une église mais l'Église - et que nous avons la doctrine de la vie et du salut pour tous ceux qui, de par le monde, ont le cœur honnête. 12:173.
 
      Cet Évangile sauvera la famille humaine tout entière ; le sang de Jésus expiera nos péchés, si nous acceptons les conditions qu'il fixe, mais nous devons accepter ces conditions, sinon cela ne nous servira de rien.
 
Un guide de la vie quotidienne –
 
      Je ramène l'Évangile à l'époque, à la situation et à l'état actuels du peuple.10:1.
 
      Le système qui apporte la sécurité et la paix actuelles est le meilleur à suivre, dans la vie et dans la mort ; c'est le meilleur pour faire des affaires ; c'est le meilleur pour faire des fermes, pour bâtir des villes et des temples, et ce système est la loi de Dieu. Mais il exige une obéissance stricte. La règle de la justice et la ligne que Dieu a tirée pour guider les hommes assurent la paix, le confort et le bonheur maintenant et la gloire et l'exaltation éternelles ; mais il faut pour cela rien moins que l'obéissance stricte à la loi de Dieu. 13:241.
 
      Nous ne nous permettons pas d'aller labourer un champ sans emmener notre religion ; nous n'entrons pas dans un bureau, derrière le comptoir pour distribuer des marchandises, dans un cabinet de comptabilité avec les registres, ni nulle part pour vaquer à des affaires sans emmener notre religion. Si nous sommes en chemin de fer ou en voyage de plaisance, notre Dieu et notre religion doivent être avec nous. Nous sommes les gens les plus religieux du monde ; mais nous ne sommes pas aussi excités que certains. Nous avons vu beaucoup de frénésie, mais cela ne nous intéresse pas. Je l'ai dit : « Crier et chanter pour arriver à la béatitude éternelle, c'est peut-être très bien à sa place, mais cela seul, pour moi, c'est de la sottise ; ma religion, c'est connaître la volonté de Dieu et la faire. » 14:118.
 
      Pour Dieu, comme pour tous ceux qui comprennent les principes de la vie et du salut, la prêtrise, les oracles de la vérité, les dons et les appels de Dieu aux enfants des hommes, il n'y a pas de différence entre les travaux spirituels et temporels - ils ne font qu'un. Si je fais mon devoir, je fais la volonté de Dieu, que je prêche, prie, travaille de mes mains pour m'entretenir honorablement, que je sois aux champs, dans l'atelier du mécanicien ou occupé à faire du commerce, ou partout où mon devoir m'appelle, je sers Dieu autant en un lieu qu'en un autre ; et il en va de même pour tous, chacun à sa place, à son tour et en son temps. 13:260.
 
      Notre religion affecte toute la vie de l'homme, bien qu'il en soit parfois qui disent : il y a une loi divine et il y a une loi humaine ; il y a des principes qui ont trait à notre religion et il y a des principes qui ont trait à la philosophie du monde. Mais permettez-moi de vous dire ici que la philosophie de la religion des cieux incorpore toutes les vérités qui se trouvent au ciel, sur la terre ou en enfer. 15:125.
 
      Ma mission auprès des hommes est de leur enseigner ce qui concerne leur vie quotidienne. Je présume qu'il y en a beaucoup ici qui m'ont entendu dire, il y a des années et des années, que je ne me souciais guère de ce qui se passera après le millénium. Les anciens peuvent faire de longs discours sur ce qui s'est passé du temps d'Adam, ce qui s'est passé avant la création et ce qui se produira dans des milliers d'années, parlant de choses qui ont eu lieu ou doivent encore avoir lieu, qu'ils ignorent, repaissant les gens de paroles en l'air ; mais ce n'est pas ma façon d'enseigner. Mon désir est d'enseigner aux hommes ce qu'ils doivent faire maintenant, et laisser le millénium tranquille. Leur enseigner à servir Dieu et à édifier son royaume, voilà ma mission. J'ai enseigné la foi, le repentir, le baptême pour la rémission des péchés et l'imposition des mains pour la réception du Saint-Esprit. On doit nous enseigner, sous un angle temporel, ce qui a trait à notre vie quotidienne. 12:228.
 
      Notre religion englobe tous les actes et toutes les paroles de l'homme. Nul ne doit faire du commerce s'il ne le fait en Dieu ; nul ne doit faire de l'agriculture ni aucun autre travail s'il ne le fait dans le Seigneur. Nul membre d'un conseil ne doit juger le peuple sans juger dans le Seigneur, afin de discerner avec justice et impartialité entre le bien et le mal, la vérité et l'erreur, la lumière et les ténèbres, la justice et l'injustice. Un gouvernement peut-il siéger sans le Seigneur ? S'il le fait, il s'effondrera tôt ou tard. Jamais aucune nation ne vivra si elle se consulte et règle ses affaires nationales sans le Seigneur, mais elle s'effondrera et sera anéantie tôt ou tard. Il en va de même pour toutes les nations qui vivent actuellement ou vivront jamais. 13:60.
 
      Cet Évangile est plein de bon sens, de jugement, de discrétion et d'intelligence. 14:17.
 
      Quelque vraie que soit la vérité, vous devez prendre les passions des hommes et les façonner dans la loi de Dieu. 7:55.
 
Une source de vérité –
 
      L'Évangile est une source de vérité, et c'est la vérité que nous cherchons. Nous avons embrassé la vérité, à savoir l'Évangile du Fils de Dieu. Ses premiers principes sont de croire au Seigneur Jésus-Christ, nous repentir de nos péchés, puis descendre dans les eaux du baptême pour la rémission de nos péchés et recevoir l'imposition des mains pour le don du Saint-Esprit qui nous guidera dans toute la vérité. 12:68.
 
      La vérité demeurera alors que l'erreur disparaîtra. La vie restera quand ceux qui ont rejeté les paroles de la vie éternelle auront été engloutis dans la mort. J'aime la vérité parce qu'elle est vraie, parce qu'elle est belle et délectable, parce qu'elle est si merveilleuse de nature et si digne de l'admiration, de la foi et de la considération de tous les êtres intelligents du ciel ou de la terre. Dois-je être haï, mon nom doit-il être rejeté comme mauvais parce que j'aime la vérité ? Oui, sinon les paroles de Jésus ne pourraient s'accomplir, car il a dit : « Vous serez haïs de tous les hommes à cause de mon nom. » Il dit à ses disciples de se réjouir constamment et de prier sans cesse quand leurs ennemis les tourneraient en dérision, et de tenir la tête haute et de se réjouir quand tous les hommes diraient du mal d'eux, car « voici, votre rédemption est proche ». 13:216.
 
      Pour moi, il est plus rationnel de la part d'un être intelligent d'embrasser la vérité que de mélanger un peu de vrai avec beaucoup de faux, ou d'embrasser une erreur totale et entreprendre de suivre un fantôme. 13:235.
 
      Certains qui se disent chrétiens sont très tenaces en ce qui concerne les universalistes ; pourtant ceux-ci possèdent beaucoup d'excellentes idées et de bonnes vérités. Et les catholiques ? Oui, beaucoup d'excellentes vérités. Et les protestants ? Oui, tous autant qu'ils sont. Et l'infidèle ? Oui, il a pas mal de vérité ; et la vérité est partout sur la terre. La terre ne pourrait demeurer sans la lumière et la vérité qu'elle contient. Les hommes ne pourraient demeurer si la vérité ne les retenait pas. C'est la Source de vérité qui nourrit, habille et donne la lumière et l'intelligence aux habitants de la terre, qu'ils soient saints ou pécheurs. Pensez-vous qu'il y ait de la vérité en enfer ? Oui, beaucoup, et là où se trouve la vérité nous pouvons estimer que le Seigneur a le droit d'y être. Vous ne trouverez pas le Seigneur là où il n'y a pas de vérité. 12:70.
 
      Si vous aimez la vérité, vous pouvez vous en souvenir. 3:358.
 
      Encore une fois, pourquoi aimez-vous la vérité ? C'est parce que vous pouvez y découvrir une beauté, parce qu'elle répond à votre nature, ou parce que vous pensez qu'elle fera de vous un gouverneur, un seigneur ? Si vous pensez que c'est ainsi que vous parviendrez au pouvoir, vous faites profondément erreur. C'est une ruse de la puissance invisible qui se manifeste parmi les habitants de la terre, les détourne du chemin, leur lie l'esprit et soumet leur intelligence.
 
      Supposez que notre Père céleste, notre Frère aîné, le Rédempteur ressuscité, le Sauveur du monde, ou l'un quelconque des dieux de l'éternité agisse selon ce principe d'aimer la vérité, la connaissance et la sagesse parce qu'elles sont toutes puissantes et que par l'aide de ce pouvoir ils pourraient envoyer les démons en enfer, tourmenter les hommes sur la terre, exercer la souveraineté sur eux et les rendre malheureux selon leur bon plaisir ; ils cesseraient d'être des dieux ; dès qu'ils adopteraient de tels principes et agiraient en fonction d'eux, ils deviendraient des démons et seraient précipités en un clin d'œil ; l'extension de leur royaume cesserait et leur divinité prendrait fin. 1:117.
 
      Nul ne peut réfuter une vérité. 8:132.
 
      Qu'entendez-vous par principes naturels ? Je ne parle pas de la philosophie naturelle, car ma religion est de la philosophie naturelle. Vous ne m'avez jamais entendu prêcher une doctrine qui n'ait un système naturel et qui, quand on la comprend, ne soit aussi facile à saisir que deux et deux font quatre. Toutes les révélations que le Seigneur Tout-Puissant a faites aux enfants des hommes et tous les points de la doctrine du salut qui ont été révélés sont basés sur des principes naturels, sur la philosophie naturelle. Quand j'utilise ce terme, je l'utilise comme synonyme du plan de salut ; la philosophie naturelle est le plan de salut, et le plan de salut est de la philosophie naturelle. 4:202.
 
      Notre doctrine et notre pratique sont, et je les ai adoptées toute ma vie, d'accepter la vérité d'où qu'elle vienne. 14:160.
 
      Quand nous démontrons une vérité, nous démontrons une partie de la foi, de la loi ou du pouvoir par lesquels existent tous les êtres intelligents, que ce soit dans les cieux ou sur la terre ; par conséquent, quand nous avons de la vérité en notre possession, c'est autant de connaissance que nous avons de Dieu. Je m'en réjouis, parce que la vérité est conçue de manière à être indépendante ; elle est basée sur des faits éternels et restera tandis que tout le reste périra tôt ou tard. 14:115.
 
      Toute vérité vaut d'être possédée. 19:39.
 
      Comme il est facile de vivre selon la vérité ! Y avez-vous jamais pensé, mes amis ? Y avez vous jamais pensé, mes frères et sœurs ? Dans toutes les circonstances de la vie, que ce soit chez les plus humbles ou les plus élevés, la vérité est toujours le guide le plus sûr, celui sur lequel il est le plus facile d'accorder notre vie. 14:76.
 
      Soyez disposés à recevoir la vérité, peu importe de qui elle vient ; cela ne fait absolument aucune différence. Autant recevoir l'Évangile de Joseph Smith que de Pierre, qui a vécu du temps de Jésus. Autant le recevoir d'un homme que d'un autre. Si Dieu a appelé une personne et l'a envoyée prêcher l'Évangile, c'est tout ce que j'ai besoin de savoir. Peu importe qui c'est, tout ce que je veux, c'est connaître la vérité. 14:136.
 
      Toute vérité est pour le salut des enfants des hommes, pour le profit et la science, pour leur avancement dans les principes de la connaissance divine ; et la connaissance divine est tout fait quel qu'il soit : la vérité ; et toute vérité se rapporte au divin. 7:284.
 
Nous avons besoin d'une religion pragmatique –
 
      Je vous prêche une religion pragmatique. 13.155.
 
      Je suis décidément en faveur d'une religion pragmatique : d'une vie quotidienne utile Et si je m'occupe aujourd'hui de faire ce qui m'incombe et puis ce qui se présente demain, et ainsi de suite, quand l'éternité viendra, je serai prêt à entreprendre les choses de l'éternité. Mais je ne serais prêt pour cette sphère d'action que si j'étais à même de gérer ce qui est à ma portée. Vous devez tous apprendre à le faire. 5:3.
 
      Je me sens encore poussé à insister auprès des saints sur la nécessité d'appliquer soigneusement les principes de l'Évangile dans notre vie, notre conduite, nos paroles et tout ce que nous faisons, et il faut que l'homme tout entier, la vie tout entière, soient consacrés au progrès pour parvenir à la connaissance de la vérité telle qu'elle est en Jésus-Christ. C'est en cela que réside la plénitude de la perfection. Elle était inscrite dans la personnalité de notre Sauveur, bien qu'une minime partie seulement en ait été manifestée aux hommes parce qu'ils ne sont pas capables de l'accepter. Tout ce qu'ils étaient prêts à accepter, il le leur a donné. Tout ce que nous sommes prêts à accepter, le Seigneur nous le donne ; tout ce que les nations de la terre sont prêtes à accepter, il le leur donne. 12:255-256.
 
      En lisant soigneusement l'Ancien et le Nouveau Testament, nous pouvons découvrir que la majorité des révélations données anciennement à l'humanité avaient trait à leurs devoirs quotidiens ; nous suivons la même voie. Les révélations de la Bible et du Livre de Mormon sont des exemples pour nous, et le livre des Doctrine et Alliances contient des révélations adressées directement à notre Église ; elles sont un guide pour nous et nous ne désirons pas les abroger ; nous ne voulons pas qu'elles deviennent périmées et les mettre au rancart. Nous désirons persévérer de jour en jour selon les révélations du Seigneur Jésus-Christ et avoir constamment son Esprit avec nous. Si nous pouvons faire cela, nous ne marcherons plus dans les ténèbres, nous marcherons dans la lumière de la vie. 10:284.
 
      Si nous voulons jouir de l'Esprit de Sion, nous devons vivre pour l'avoir. Notre religion n'est pas que de la théorie ; c'est une religion pragmatique, qui doit donner un bonheur actuel à tous les cœurs. 8:33.
 
      Parfois, quand je pense à vous adresser la parole, il me vient à l'esprit que faire des sermons basés strictement sur des sujets relatifs au futur lointain ou passer en revue l'histoire du passé plaira certainement à une partie de mes auditeurs et les intéressera profondément, mais ma raison et l'esprit d'intelligence qui est en moi enseignent que si je faisais cela, je ne pourrais instruire le peuple de ce qui a trait à ses devoirs quotidiens. C'est pour cela que je ne me sens pas poussé à vous instruire des devoirs qui devront être accomplis dans cent ans mais plutôt de donner des instructions relatives au présent, à nos actions et à notre conduite quotidiennes, afin que nous sachions profiter du temps qui passe et des bénédictions actuelles et être à même de jeter les bases d'un bonheur futur. 3:272.
 
      L'édification de Sion est une œuvre pragmatique à tous points de vue ; ce n'est pas une simple théorie. Une religion théorique n'apporte pas beaucoup de bien ou de profit réel à personne. Ne posséder un héritage en Sion ou à Jérusalem qu'en théorie - seulement dans l'imagination - cela revient à n'avoir pas d'héritage du tout. Il faut aller jusqu'à l'acte pour qu'un héritage devienne pragmatique, substantiel et profitable. Ne nous contentons donc pas d'une religion simplement théorique, mais qu'elle soit pragmatique, purificatrice, autonome, gardant l'amour de Dieu en nous, vivant selon tous les préceptes, selon toutes les lois et selon toutes les paroles qui nous sont données pour nous diriger. 9:284.
 
      La religion de Jésus-Christ est une religion pragmatique qui s'empare des devoirs et des réalités quotidiennes de cette vie. 11:133.
 
      Je suis entre les mains du Seigneur et ne me soucie absolument pas de mon salut ou de ce que le Seigneur fera de moi plus tard. À moi de faire la volonté de Dieu aujourd'hui et, quand demain viendra, de demander quelle est sa volonté à mon sujet ; ensuite faire la volonté de mon Père dans l'œuvre qu'il m'a chargé de faire, et cela me suffit. Je sers un Dieu qui me donnera tout ce que je mérite quand j'irai chercher ma récompense. Voilà ce que j'ai toujours pensé ; et si je pense encore ainsi, c'est tout ce qu'il me faut. 6:276.
 
Les labeurs temporels sont nécessaires –
 
      Dans l'esprit de Dieu, il n'est pas question de séparer le spirituel du temporel, ou le temporel du spirituel, car ils sont un dans le Seigneur. 11:18.
 
      Les frères ont parlé de choses temporelles. Nous ne pouvons parler de choses spirituelles sans les relier aux choses temporelles, et nous ne pouvons pas non plus parler de choses temporelles sans y relier les choses spirituelles. Elles sont inséparablement liées. 10:329.
 
      Je ne peux cependant pas faire de différence entre les labeurs temporels et spirituels. J'appelle cela du spirituel que d'accommoder mon langage aux idées du peuple. Tout ce qui se rapporte à l'édification du royaume du Seigneur sur la terre, que ce soit dans la prédication de l'Évangile ou dans la construction de temples à son nom, on nous a appris à le considérer comme une œuvre spirituelle, même s'il faut de toute évidence la force du corps naturel pour l'accomplir. 2:95.
 
      Ayez de la sagesse. Ayez-en autant que les générations de ce monde. Du temps de Jésus, ceux qui recevaient le royaume et l'esprit du royaume semblaient tout à fait perdre de vue le salut temporel, et Jésus dit aux disciples : « Les enfants de ce monde sont plus sages dans leurs générations que les enfants de la lumière. » Les enfants de la lumière ne savaient pas comment s'entretenir ; ils ne savaient se préserver, eux et le royaume avec eux. 4:343.
 
      Si vous ne pouvez pourvoir à votre vie naturelle, comment pouvez-vous vous attendre à avoir la sagesse nécessaire pour obtenir une vie éternelle ? Dieu vous a donné votre existence, votre corps et votre esprit, vous a bénis en vous donnant des capacités et a ainsi jeté les bases de toute connaissance, de toute sagesse, de toute intelligence, de toute gloire et des vies éternelles. Si vous n'avez pas acquis la capacité de pourvoir à vos besoins naturels, à ceux d'une femme et de quelques enfants, qu'avez-vous à faire des choses célestes ? 8:68.
 
      Nous ne pouvons même pas entrer dans le temple quand il sera construit et accomplir les ordonnances qui conduisent aux bénédictions spirituelles, sans accomplir un labeur temporel. Il faut accomplir des ordonnances temporelles pour obtenir les bénédictions spirituelles que le Grand Être Suprême a en réserve pour ses enfants fidèles. Tout acte est d'abord un acte temporel. L'apôtre dit : la foi vient de ce qu'on entend. Que doit-on entendre pour que cela produise la foi ? La prédication de la Parole. Pour cela, nous devons avoir un prédicateur ; et ce n'est pas un esprit invisible, mais un homme temporel ordinaire comme nous, assujetti aux mêmes règles de vie. Prêcher l'Évangile est un labeur temporel et croire au Seigneur Jésus-Christ est le résultat d'un labeur temporel. Être baptisé est une œuvre temporelle, tant pour la personne baptisée que pour le baptiseur. Je suis personnellement témoin de la véracité de ce que je dis, car je me suis fait maintes fois mal aux pieds et me suis épuisé à voyager et à prêcher, afin qu'en entendant l'Évangile, les hommes aient la foi. Les bénédictions que nous désirons avec tant de ferveur nous parviendront lorsque nous aurons accompli le travail manuel requis, préparant ainsi tout ce qui est nécessaire pour recevoir les bénédictions invisibles que Jéhovah a pour ses enfants. 9:240.
 
      Il y a un corps naturel et il y a un corps spirituel. Tout est naturel et tout est spirituel. Tous les devoirs de la vie, quels qu'ils soient, toutes les exigences nécessaires pour entretenir et exalter l'homme, sont incorporés dans le royaume de Dieu et dans les ordonnances de sa maison - dans les devoirs que Dieu requiert de ses enfants. Tout cela se trouve dans l'Église et le royaume de notre Dieu. « Quoi ! Notre travail ? » Oui. Je prends parfois la liberté de prêcher ce peuple sur l'économie. Certains pensent peut-être que ce faisant je dépasse mes devoirs. Tel n'est pas le cas. J'apprends à l'agriculteur comment cultiver ses champs, parce que je connais et comprends mieux la nature des éléments qui produisent le grain que lui. Je sais comment il doit préparer les éléments pour que la semence produise l'accroissement qu'il désire dans les choses qui doivent l'entretenir, lui et sa famille. J'ai le devoir d'instruire mes frères si je comprends une branche mieux qu'eux. Si je sais comment me mettre à l'aise, si je comprends mieux que d'autres l'organisation des éléments avec lesquels Dieu nous a donné la capacité de travailler pour notre profit, j'ai le devoir de les instruire. Voici les éléments. Ils ne sont pas faits en vain, mais le sont pour le profit, le confort, la convenance et le bonheur des enfants de Dieu. 8:340.
 
      Les principes de l'éternité et de l'exaltation éternelle ne nous servent de rien s'ils ne sont ramenés à notre niveau pour que nous les pratiquions dans notre vie. 4:28.
 
Nous avons besoin d'une religion quotidienne moderne –
 
      Ma religion doit être avec moi d'un lundi matin au suivant, d'un bout à l'autre de l'année, sinon elle ne répondra pas à mes besoins. 1:338.
 
      L'Évangile de Jésus-Christ, tel qu'il est donné dans les Ancien et Nouveau Testaments, le Livre de Mormon, le livre des Doctrine et Alliances et l'expérience de tous les vrais chrétiens qui ont vécu et vivent encore sur la terre, enseigne que chaque saint a le droit de vivre et de marcher devant son Dieu de manière à jouir de jour en jour, de semaine en semaine et d'année en année, pendant toute sa vie, de la lumière de l'esprit de vérité. Sans ce droit dans l'Évangile, lié aux dons du Saint-Esprit, je serais enclin à croire que la religion qui est enseignée dans la Bible et dans le Livre de Mormon ne serait pas grand-chose de plus qu'un simple fantôme, une chose imaginaire. Elle serait incapable de satisfaire, si peu que ce soit, l'esprit de l'homme, tel qu'il est organisé actuellement. 1:233.
 
      S'il ne fallait pas nourrir et vêtir notre corps, je proposerais que nous demeurions ici quelques mois, pour donner à tous l'occasion de parler, exhorter, prier, prophétiser, chanter, parler en langues et faire tout ce que l'Esprit leur manifesterait. Mais notre œuvre est une œuvre du présent. Le salut que nous cherchons est de maintenant et on peut l'obtenir et en jouir continuellement, si on le cherche correctement. S'il continue aujourd'hui, c'est selon le même principe qu'il continuera demain, le lendemain, la semaine suivante ou l'année d'après et, pourrions-nous dire, la prochaine éternité. 1:131.
 
      C'est du salut présent et de l'influence présente du Saint-Esprit que nous avons besoin tous les jours pour nous garder dans la voie du salut. Quand quelqu'un refuse de se conformer aux autres commandements du ciel, les péchés qu'il a commis précédemment retombent sur sa tête ; sa droiture précédente le quitte et ne lui est pas imputée à justice ; mais s'il persévère dans la justice et dans l'obéissance aux commandements des Cieux, il est sauvé tout le temps, par le baptême, l'imposition des mains et l'obéissance aux commandements du Seigneur et tout ce qui est requis de lui par les cieux : les oracles vivants. Il est sauvé maintenant, la semaine prochaine, l'année d'après et continuellement, et est prêt pour le royaume céleste de Dieu, quand viendra le moment où il en héritera. 8:124.
 
      Il n'est pas de vie plus précieuse que la vie actuelle dont nous jouissons ; il n'est pas de vie qui ait plus de valeur pour nous que celle-ci. On pourra dire qu'une vie éternelle vaut plus. Nous sommes dans l'éternité, et tout ce que nous avons à faire, c'est de prendre la route qui mène aux vies éternelles. La vie éternelle est une qualité inhérente de la création et seul le péché peut y mettre fin. De par leur nature, les éléments sont aussi éternels que les dieux. Apprenons sous la direction des Cieux à utiliser ces éléments éternels pour l'édification, l'établissement et la proclamation du royaume de Dieu, rassemblant pour commencer ceux qui sont pauvres de cœur, et nous apprendrons le reste à mesure que nous avançons. 10:22.
 
      Je désire faire sentir au peuple qu'il est nécessaire de savoir ce qu'il faut faire de leur vie présente, qui appartient plus particulièrement aux choses temporelles. L'objectif même de notre existence ici bas est de manier les éléments temporels de ce monde et de soumettre la terre, multipliant ces organismes végétaux et animaux que Dieu veut y voir résider. Quand nous aurons appris à vivre selon la valeur complète de la vie que nous possédons maintenant, nous serons prêts à l'avancement éternel sur l'échelle du progrès sans fin, vers une sphère plus glorieuse et plus exaltée. 9:168.
 
      La tradition nous a enseigné que le grand but de la religion est de préparer les hommes à mourir ; que quand ils sont passés par un changement de cœur et se convertissent, ils sont prêts à tout instant pour la gloire et pour demeurer à toute éternité dans les cieux avec le Père et le Fils. C'est une erreur, car il faut qu'ils s'améliorent, changent substantiellement de mal en bien, du péché à la sainteté, ici ou ailleurs, avant d'être prêts pour la société qu'ils espèrent connaître. Ils seraient cent fois moins prêts à vivre dans la société des sanctifiés au ciel que le serait une personne élevée dans les classes les plus basses de la société pour se présenter convenablement et circuler dans les niveaux les plus élevés et les plus raffinés de l'humanité. Ceux qui sont considérés dignes de demeurer avec le Père et le Fils ont préalablement reçu une éducation qui les a rendus aptes pour cette société ; on leur a bien fait connaître tous les mots de passe et tous les signes qui leur ont permis de passer devant les portiers dans le royaume céleste. 10:172.
 
      Je veux le salut présent. Je ne prêche que relativement peu sur les éternités et les Dieux, et leurs œuvres merveilleuses dans l'éternité ; et je ne dis pas qui les a faits au départ, ni comment ils ont été faits ; car je ne sais rien là-dessus. La vie est pour nous, et c'est à nous de la recevoir aujourd'hui sans attendre le millénium. Prenons nos dispositions pour être sauvés aujourd'hui, et, quand vient le soir, revoyons les actes de la journée, repentons-nous de nos péchés, s'il en est dont nous devons nous repentir, et disons nos prières ; ensuite nous pouvons nous coucher et dormir en paix jusqu'au matin, nous lever avec reconnaissance envers Dieu, entreprendre les tâches d'une nouvelle journée et nous efforcer de vivre toute la journée pour Dieu et pour personne d'autre. 8:124.
 
Nous devons apprendre à être matériellement indépendants –
 
      J'ai l'obligation de faire en sorte d'entretenir la vie au-dedans de moi et des autres, selon les principes nationaux, sans manifestation spéciale de Dieu. 14:111.
 
      J'ai constamment essayé d'amener notre peuple à vivre de manière à devenir indépendant, prenant soin de ses pauvres, des impotents, des estropiés et des aveugles, sortant les ignorants de l'endroit d'où ils n'ont pas l'occasion d'observer les voies du monde et de comprendre les connaissances que possèdent actuellement les enfants des hommes, les rassemblant des quatre coins du monde et faisant d'eux un peuple intelligent, économe et indépendant. 12:195.
 
      Mon combat est, depuis des années, d'amener les hommes à comprendre que s'ils ne prennent pas soin d'eux-mêmes, on ne prendra pas soin d'eux, que si nous ne faisons pas ce qu'il faut pour nous nourrir, nous vêtir et nous abriter, nous périrons de faim et de froid ; nous pourrions aussi souffrir en été des rayons directs du soleil sur notre corps nu et sans protection. 10:200.
 
      Je vois de plus en plus qu'il n'y a que très peu d'hommes et de femmes qui soient capables ne serait-ce que de prendre soin d'eux-mêmes temporellement. 4:314.

 
 
CHAPITRE 2 : LA DIVINITÉ
 
Notre Père céleste –
 
      Que chacun soit l'ami de Dieu. 4:372.
 
      Il en est qui croient ou qui entretiennent l'idée que connaître Dieu le diminuerait à nos yeux ; mais je puis dire qu'en ce qui me concerne, comprendre un principe ou un être, sur la terre ou dans les cieux, n'en diminue pas la vraie valeur à mes yeux, mais l'augmente au contraire ; et plus j'en sais sur Dieu, plus il m'est cher et précieux, et plus mes sentiments à son égard sont élevés. 13:57.
 
      Il y a une Puissance qui a organisé toutes choses à partir de la matière brute en suspens dans l'immensité de l'espace. Il a donné une forme, le mouvement et la vie à ce monde matériel ; il a fait les lumières, grandes et petites, qui constellent le firmament en haut ; il leur a imparti leur temps et leurs saisons et a délimité leurs sphères. Il a fait que la vie foisonne dans le ciel et dans les eaux, il a couvert les collines et les plaines d'insectes et a fait dominer l'homme sur ses créations. Toutes ces merveilles sont les œuvres du Gouverneur Tout-Puissant de l'univers, en qui nous croyons et que nous adorons. 1:120.
 
      Toutes les créations sont son œuvre, et elles sont pour sa gloire et pour le profit des enfants des hommes ; et tout est mis dans la possession de l'homme, pour lui donner le confort, l'améliorer et le consoler, et pour sa santé, sa richesse, sa beauté et son excellence. 13:151.
 
      C'est un Dieu de système, d'ordre, de loi, de science et d'art ; un Dieu de connaissance et de puissance. 13:309.
 
      Il est le Père, le Dieu, le Sauveur, le Créateur, le Conservateur et le Rédempteur de l'homme. Il tient entre les mains la destinée de toutes choses et jugera tous les hommes selon leurs œuvres. 3:259-260.
 
      Dieu est la source de toute intelligence, peu importe qui la possède, que ce soit l'homme sur la terre, les esprits dans le monde des esprits, les anges qui demeurent dans les éternités des Dieux, ou l'intelligence la plus inférieure parmi les démons de l'enfer. C'est de Dieu que tous ont obtenu ce qu'ils ont en fait d'intelligence, de lumière, de pouvoir et d'existence - cette même source dont nous avons reçu les nôtres. 8:205.
 
      Tout bon don, tout don parfait vient de Dieu. Toute découverte dans les sciences et les arts qui en est vraiment une et qui est utile à l'humanité a été donnée par révélation directe de la part de Dieu, bien que peu de personnes le reconnaissent. Elle a été donnée pour préparer le chemin au triomphe ultime de la vérité et pour racheter la terre du pouvoir du péché et de Satan. Nous devons profiter de toutes ces grandes découvertes, de la sagesse accumulée des âges et faire profiter nos enfants de toutes les branches des connaissances utiles, pour les préparer à jouer efficacement leur rôle dans la grande œuvre. 9:369.
 
      Il est notre Père céleste, il est notre Dieu et le Créateur et le gardien de tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Il prodigue ses conseils et ses soins à tous les vivants. Il est le Maître Suprême de l'univers. Quand il menace, la mer se dessèche et les fleuves se réduisent en désert. Il mesure les eaux dans le creux de sa main, prend les dimensions des cieux avec la paume, ramasse la poussière de la terre dans un tiers de mesure, pèse les montagnes au crochet et les collines à la balance ; les nations, pour lui, sont comme une goutte d'un seau, les îles sont comme une fine poussière qui s'envole, les cheveux de notre tête lui sont comptés, et il ne tombe pas un seul passereau à terre sans que notre Père le sache ; et il connaît toutes les pensées et toutes les intentions du cœur de tous les vivants, car il est présent partout par le pouvoir de son Esprit - son ministre, le Saint-Esprit. Il est le Père de tous, est au-dessus de tous, parmi tous et en vous tous ; il connaît toutes les choses qui ont trait à cette terre et il connaît toutes les choses qui ont trait à des millions de terres semblables à celle-ci. 11:41.
 
      Qu'on en fasse bon ou mauvais usage, tout pouvoir est voulu de Dieu et est entre ses mains. Il établit un royaume ici et en renverse un autre là selon son plaisir. Il brise les nations comme le vase d'un potier ; il forme un noyau et édifie autour de lui un royaume ou une nation, laissant les hommes agir selon leur libre arbitre, afin qu'ils agissent bien ou se corrompent, comme le firent les Enfants d'Israël, et lorsqu'ils seront devenus mûrs pour la destruction, ils seront dispersés aux quatre vents. Si, dans les temps anciens, le peuple de Dieu était resté saint, il aurait continué à exister jusqu'à présent avec puissance et avec autorité. 7:148.
 
      Tout ce qu'il y a de grand, de bon et de sage parmi les hommes vient de Dieu. S'il y a des hommes qui possèdent de grandes capacités comme hommes d'état ou comme philosophes, ou qui possèdent des connaissances et des talents scientifiques remarquables, tout le mérite en revient à Dieu, car c'est lui qui les dispense à ses enfants, qu'ils croient en lui ou non, ou qu'ils pèchent contre lui ou non, peu importe ; mais tous devront lui rendre compte de la façon dont ils ont utilisé les talents qui leur étaient confiés. Si nous croyons les déclarations toutes claires de la Bible, nous devons croire que Jésus-Christ est la lumière qui éclaire tous les hommes qui viennent au monde ; nul n'en est exempt. 11:123.
 
      La plénitude des cieux et de la terre appartient au Seigneur l'or et l'argent, le blé, la belle farine et le bétail qui couvre mille collines ; et lorsque nous comprendrons pleinement ses œuvres, nous saurons qu'il est dans toute la terre et qu'il accomplit, selon son plaisir, sa volonté parmi les enfants des hommes, les exaltant et les abaissant, car les systèmes, les religions, les trônes et les gouvernements du monde sont tous sous son contrôle. 1:49.
 
      Nous croyons que Dieu est autour de tout, au-dessus de tout, en tout et à travers tout. Parler d'un espace vide, c'est parler d'un espace où Dieu n'est pas, et où les méchants pourraient se mettre en sécurité, cachés de sa présence. Un espace vide, cela n'existe pas. 1:276.
 
      Il a de la compassion pour toutes les œuvres de ses mains, le plan de la rédemption, du salut et de la miséricorde est étendu au-dessus de tous ; et ses plans sont de rassembler, unir et sauver tous les habitants de la terre, à l'exception de ceux qui ont reçu le Saint-Esprit et qui ont péché contre lui. À cette exception près, tout le reste du monde sera sauvé. 3:92.
 
      Quand le Seigneur mène les batailles des saints, il le fait si efficacement que personne ne devient nerveux, sauf l'ennemi. 8:325.
 
      Nul ne trompe le Seigneur. 16:163.
 
      Il est écrit que Dieu connaît et qu'il a tout pouvoir. Il gouverne et commande cette terre et il est le Père de tous les êtres humains qui y ont vécu, y vivent et y vivront. Ceux de ses enfants qui deviendront héritiers de toutes choses pourront bientôt dire, à leur tour, qu'ils connaissent toutes choses, et on les appellera Suprême, Tout-Puissant, Roi des rois, Seigneur des seigneurs. Tout cela et bien d'autres choses que nous ne pourrions imaginer sont promis aux fidèles et ne sont qu'autant d'étapes dans cette progression incessante de vies éternelles. Ceci n'enlèvera rien à la gloire ni à la puissance de notre Père céleste. Car il restera toujours notre Père, et nous lui serons toujours soumis, et plus nous progressons en gloire et en puissance, plus cela augmente la gloire et la puissance de notre Père céleste. Ce principe est valable dans l'un ou l'autre des états, le mortel ou l'immortel. 10:5.
 
      Tout ce que le Seigneur exige de nous, c'est que nous nous soumettions parfaitement dans notre cœur à sa volonté. 18:238.
 
      Le Seigneur nous donne un peu à la fois et est toujours disposé à nous donner de plus en plus, même la plénitude, lorsque notre cœur est prêt à recevoir toutes les vérités des cieux. C'est cela que le Seigneur désire, ce qu'il adorerait faire pour ses enfants. 18:217.
 
      Notre Père céleste désire que nous préservions ce qu'il nous donne. 9:169.
 
      Il gouverne les mondes innombrables qui illuminent notre petite planète, et des millions et des millions de mondes que nous ne pouvons voir ; et cependant il voit l'objet le plus minuscule de ses créations ; pas une de ces créations n'échappe à son regard ; et il n'en est pas une que sa sagesse et sa puissance n'aient produite. 1:39.
 
      Je crois en un Dieu qui a le pouvoir d'exalter et de glorifier tous ceux qui croient en lui et qui le servent fidèlement jusqu'à la fin de leur vie, car cela fait d'eux des Dieux, à savoir les fils de Dieu, et dans ce sens également il y a de nombreux dieux, mais pour nous il n'y en a qu'un seul, et un seul Seigneur Jésus-Christ, un seul Sauveur qui est venu au midi des temps racheter la terre et les enfants des hommes du péché originel qui fut commis par nos premiers parents, et tout rétablir par sa mort et ses souffrances, ouvrir toutes grandes à tous les croyants les portes de la vie, du salut et de l'exaltation dans la présence du Père et du Fils pour demeurer éternellement avec eux. 11:122.
 
      Comme je l'ai dit une fois à mes frères à l'Ecole des Prophètes, je ne vous ai pas demandé, je n'ose pas vous demander de remplir ce qui est presque la première condition requise du royaume des Cieux, presque le principe le plus simple et une des premières choses que l'on doit observer. Je n'ai pas demandé au peuple d'accomplir cette grande tâche, je dirai que c'est une grande tâche, et si je vous la confiais, vous diriez la même chose. Vous demanderez peut-être ce que c'est ? C'est « aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces, et ton prochain comme toi-même ». N'est-ce pas là pour ainsi dire une des toutes premières choses que Dieu a exigées de son peuple ? Et je ne l'ai pas encore exigé du peuple. Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et puis dire du mal de ton prochain ? Non ! Non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et dire ce qui n'est pas vrai ? Non, oh non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et prendre ce qui ne t'appartient pas ? Non, non, non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et chercher les richesses du monde et abandonner ta religion ? Non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et prendre son nom en vain et jurer ? Non, jamais ! Si l'amour de Dieu était vraiment dans le cœur de tous ceux qui se disent saints des derniers jours, il n'y aurait plus de jurons, plus de mensonges, plus de tromperies, plus de médisances, plus de poursuite des choses impies ni de relations avec les ennemis de Sion, plus de poursuite des mines d'or ; on ne rechercherait rien si ce n'est pour édifier le royaume de Dieu. Cela nous ne l'avons pas encore demandé. Mais il y a des choses que nous demandons. Abandonnons ces péchés qui sont si graves, et essayons de faire le bien devant les cieux et les uns avec les autres. 12:229.
 
      Il n'a confié à aucun homme ici-bas les clefs des résultats des actes des nations de la terre ; ce pouvoir, il le conserva pour lui-même. 8:31.
 
      Ce que l'on appelle communément l'idolâtrie est né de quelques hommes sincères, pleins de foi et doués de peu de connaissances, exhortant un peuple qui retombait dans le péché à conserver quelques coutumes - s'attacher à certaines formes, pour leur rappeler ce Dieu que connaissaient leurs pères, sans vouloir ou désirer que le peuple adore une idole - adorer des bâtons, des pierres, des animaux et des oiseaux. Les idoles qu'on adore maintenant ont été introduites et le sont encore depuis des centaines et des milliers d'années ; mais elles n'ont pas été introduites immédiatement. Elles l'ont été pour conserver parmi les hommes l'idée du vrai Dieu. 6:194.
 
      Nous ne sommes rien, nous ne sommes que ce que le Seigneur fait de nous. 5:343.
 
      Cessez de manquer de respect envers le nom de Dieu le Père et son Fils Jésus-Christ, et apprenez à avoir du respect pour ces noms. 7:147.
 
      Le Seigneur agit selon des principes qui sont : continuer à organiser, ajouter à quelque chose, rassembler, faire paraître, accroître et répandre partout ; alors que la force inverse ne le fait pas. Cela montre la nature de son opposition à ce trait particulier du christianisme, basé sur les principes de la durée, de l'accroissement, de la puissance, de la gloire et de l'exaltation éternelle, et fait ressortir la différence entre les deux puissances adverses. 1:117.
 
      Si Dieu ne bénit pas nos efforts, nous n'aurons rien. C'est le Seigneur qui donne l'accroissement 3:331.
 
      Le Seigneur que je sers progresse éternellement, et ses enfants aussi ; ils progresseront à toute éternité, s'ils sont fidèles. 11:286.
 
      Il est écrit : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. » Refusez le mal, choisissez le bien, haïssez l'iniquité, aimez la vérité. Tout cela, nos pères l'ont fait avant nous ; je n'entends pas particulièrement par là notre père Adam, ou son Père ; je n'entends pas particulièrement par là Abraham, Moïse, les prophètes ou les apôtres, mais je veux dire nos pères qui ont été exaltés pendant des millions d'années avant l'époque d'Adam. Ils ont tous passé par les mêmes épreuves que nous maintenant, et ils ont examiné toutes choses, jusqu'aux profondeurs de l'enfer. 9:243.
 
      Le grand architecte, administrateur et superviseur, contrôleur et maître absolu qui guide cette œuvre est hors de portée de vue de nos yeux naturels. Il vit sur un autre monde ; il est dans un autre état d'existence ; il a passé par les épreuves que nous traversons maintenant ; il a reçu une expérience, a souffert et a eu du plaisir, et sait tout ce que nous savons concernant les travaux pénibles, les souffrances, la vie et la mort de la condition mortelle, car il a passé par tout cela, a reçu sa couronne et son exaltation, et détient les clefs et le pouvoir de ce royaume ; il manie son sceptre et fait sa volonté parmi les enfants des hommes, parmi les saints et parmi les pécheurs et produit des résultats qui favorisent ses desseins parmi les royaumes, les nations et les empires, afin que tout rejaillisse sur sa gloire et sur la perfection de son œuvre. 11:249.
 
      Je ne sais pas combien il y a de Dieux. Mais il n'y a jamais eu de temps où il n'y avait pas de Dieux ni de mondes, et où des hommes ne passaient pas par les mêmes épreuves que nous maintenant. Ceci s'est produit de toute éternité, se produit encore et se produira à toute éternité. Vous ne pouvez comprendre cela, mais lorsque vous le pourrez, ce sera une grande consolation pour vous. 7:333.
 
      Où que la famille humaine demeure sur la face de la terre, qu'elle soit sauvage ou civilisée, elle a, profondément implanté en elle, le désir d'adorer un grand Gouverneur suprême, et, ne le connaissant pas, elle pense qu'en adorant et en sacrifiant à ses idoles, elle peut apaiser sa colère qu'elle croit voir se manifester dans le tonnerre, l'éclair, la tempête, les inondations, les revers de la guerre, la main de la mort, etc., etc. ; elle essaye ainsi de la câliner pour avoir sa protection et sa bénédiction pour avoir la victoire sur ses ennemis, et à la fin de cette vie avoir une place dans le ciel que son imagination a créé, ou que la tradition lui a transmis. J'ai beaucoup de charité pour cette partie de la famille humaine que l'on appelle les païens ou les idolâtres ; ils ont fait des images pour représenter à leurs yeux une puissance qu'ils ne peuvent voir, et désirent adorer un Être suprême au travers de la statue qu'ils ont faite. 11:120.
 
      Nous croyons en un seul Dieu, un seul Médiateur et un seul Saint-Esprit. Nous ne pouvons croire un seul instant que Dieu soit dépourvu de corps, de parties, de passions ou d'attributs. Les attributs ne peuvent se manifester qu'au travers d'un personnage organisé. Tout attribut est inscrit dans l'existence organisée et en est le résultat. 10:192.
 
      Le Seigneur est parfaitement indépendant. Il a reçu sa gloire, il règne suprême et omnipotent. Il ne dépend pas de vous et de moi. Si nous apostasiions tous et descendions en enfer, cela n'ajouterait rien à sa gloire et ne la diminuerait en rien. Il souffrirait de voir que nous sommes assez fous pour nous détourner des saints commandements et laisser s'abattre sur nous la colère du Tout-Puissant ; les cieux pleureraient sur nous, mais malgré tout le Seigneur a sa gloire, et vous et moi, nous ne travaillons pas pour son profit. Pour le profit de qui travaillons-nous ? Pour le nôtre. Toutes mes prédications, tous mes travaux et tous mes efforts dans ce royaume ont été pour moi-même, pour entrer dans le royaume céleste de Dieu. C'est pour cela et pour rien d'autre que j'ai travaillé. 13:315.
 
      Lisez l'histoire d'un royaume ou d'une nation quelconque, et remontez tous les chemins de l'histoire des nations et des royaumes et ceux des familles et des individus qui n'ont pas connu Dieu ni observé ses commandements, et vous verrez que la douleur et la déception ont été intimement mêlées à toute la gaieté, au luxe et aux semblants de plaisir de leur vie mortelle. Ils ont trouvé une piqûre cuisante dans leurs moments les plus heureux et un poison mortel dans leurs coupes. 6:39.
 
      II n'est pas d'influence, de vérité ou de justice dans le monde qui ne découle de Dieu, notre Père céleste. 5:78.
 
Personnalité et paternité de Dieu –
 
      II en est qui voudraient nous faire croire que Dieu est présent partout. II n'en est pas ainsi. II n'est pas plus omniprésent qu'il ne fait une seule personne avec le Fils. 6:345.
 
      On considère que Dieu est présent partout au même instant ; et le Psalmiste dit : « Où fuirai-je loin de ta présence ? » II est présent auprès de toutes ses créations par son influence, par son gouvernement, son esprit et sa puissance, mais lui-même est un personnage qui a un tabernacle, et nous sommes créés à sa ressemblance. 10:319.
 
      Notre Dieu et Père céleste est un être, ou, en d'autres termes, il a un corps, avec des parties comme vous et moi ; il est capable de montrer ses œuvres à des êtres organisés, comme par exemple, dans le monde ou nous vivons, c'est le résultat de la connaissance et de la sagesse in finie qui demeurent dans son corps organisé. Son Fils, Jésus-Christ, est devenu un personnage de chair et a un corps comme son Père. Le Saint-Esprit est l'Esprit du Seigneur et jaillit de lui-même, et on peut à bon droit l'appeler l'envoyé de Dieu qui exécute sa volonté dans l'immensité, étant appelé à gouverner par son influence et sa puissance ; mais ce n'est pas une personne de chair comme nous, et comme notre Père céleste et Jésus-Christ. 1:50.
 
      Le royaume de Dieu sur la terre est une institution vivante, dynamique, efficace ; il est gouverné, dirigé, régi et mené par le Dieu invisible que nous servons, qui est un être exalté et vivant, possédant un corps, des parties et des passions, qui écoute les prières de ses saints, est un être raisonnable, miséricordieux et intelligent, rempli de connaissance et de sagesse, plein de lumière et de gloire et dont le trône est fondé sur la vérité éternelle dont la forme personnelle est parfaite en proportions et en beauté. II aime le bien et, comme le disent les Écritures, il est irrité tous les jours contre les méchants. II hait le mal que font les transgresseurs, et est miséricordieux envers le pécheur repentant. II est aimé de tous ceux qui le connaissent, à cause de ses qualités inhérentes qu'il possède, et qu'il a en commun avec tous les êtres glorifiés, qui demeurent maintenant avec lui et qui doivent encore être glorifiés et couronnés de couronnes de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. 11:251.
 
      II faut que Dieu s'y connaisse dans les choses temporelles, qu'il ait eu un corps et ait été sur une terre. S'il n'en était pas ainsi, il ne saurait comment juger les hommes en justice, selon les tentations et les péchés contre lesquels ils ont dû lutter. 4:271.
 
      Notre Père céleste a engendré tous les esprits qui ont jamais existé, ou existeront jamais sur cette terre ; et ces esprits sont nés dans le monde éternel. Ensuite, par sa puissance et sa sagesse, le Seigneur a organisé le corps mortel de l'homme. Nous avons été faits tout d'abord spirituels, et ensuite temporels. 1:50.
 
      II est notre Père ; il est notre Dieu, le Père de notre esprit ; il est le créateur de notre corps et a bien fait fonctionner la machine pour produire ces êtres que je contemple en ce moment dans ce bâtiment, et tous ceux qui ont jamais vécu ou vivront jamais sur la face de la terre. 13:250
 
      Les apôtres et les prophètes, lorsqu'ils parlent de nos rapports avec Dieu disent que nous sommes chair de sa chair et os de ses os. Dieu est notre Père, et Jésus-Christ est notre Frère aîné, et tous deux sont nos amis éternels. 6:332.
 
      Les royaumes qu'il possède et gouverne sont ses propres enfants. Tout homme qui est fidèle et obtient le salut et la gloire, et devient un Roi des rois et Seigneur des seigneurs, ou un Père des pères, le sera par accroissement de sa propre descendance. Notre Père et Dieu gouverne ses propres enfants. Partout où il y a un Dieu dans toutes les éternités, qui possède un corps, une gloire et une puissance, c'est au moyen de ses propres descendants. 11:262.
 
      Beaucoup ont essayé de remonter jusqu'à la Cause première de toutes choses ; mais il serait aussi facile à une fourmi de compter les grains de sable de la terre. II n'appartient pas à l'homme, avec son intelligence limitée, de saisir l'éternité dans sa compréhension. II y a une éternité de vie, à partir de laquelle nous avons été composés par la sagesse et l'adresse d'Êtres supérieurs. II serait aussi facile à un puceron de remonter à l'origine de l'histoire de l'homme qu'à celui-ci de sonder la cause première de toutes choses, de soulever le voile de l'éternité et de révéler les mystères que recherchent les philosophes depuis le commencement. Quels doivent donc être l'appel et le devoir des enfants des hommes ? Au lieu de s'enquérir de l'origine des Dieux, au lieu d'essayer d'explorer les profondeurs des éternités qui ont été, qui sont et qui seront, au lieu de s'efforcer de découvrir des limites de l'espace illimité, qu'ils cherchent à connaître le but de leur existence actuelle, et la manière d'appliquer, de la façon la plus profitable pour leur bien et leur salut mutuels, l'intelligence qu'ils possèdent. Qu'ils cherchent à savoir et à comprendre à fond les choses qui sont à leur portée, et à bien connaître le but de leur existence ici-bas en s'informant avec diligence auprès de la plus grande des puissances et en étudiant soigneusement les meilleurs livres. 7:284-285.
 
      Dieu a donné cette grande diversité d'intelligences. Il a également donné cette grande diversité de formes - cette diversité éternelle que nous voyons sur cette terre, non seulement parmi les êtres humains, mais dans toutes les classes de toutes les créations de Dieu ; et ils sont tous conçus pour être conservés à toute éternité. Aucun d'eux n'a été fait pour être détruit, si ce n'est ceux qui ne respectent pas la loi qui leur a été donnée. 8:8.
 
      Je vois maintenant devant moi des êtres à l'image de ces personnages célestes qui ont des trônes de gloire et sont couronnés de vies éternelles, à l'image même de ces êtres qui ont organisé la terre et sa plénitude et constituent la Divinité. 9:246.
 
Le Fils de Dieu –
 
      Notre foi se concentre sur le Fils de Dieu et, à travers lui, sur le Père ; et le Saint-Esprit est leur envoyé qui nous rappelle les vérités, nous en révèle de nouvelles et enseigne, guide et dirige notre voie à tous, jusqu'à ce que nous soyons rendus parfaits et prêts à rentrer chez nous, où nous pourrons voir notre Père céleste et converser avec lui. 6:98.
 
      Les saints des derniers jours croient en Jésus-Christ, le Fils unique du Père, qui est venu au midi des temps, a accompli son œuvre, a subi le châtiment et payé la dette du péché originel de l'homme en s'offrant lui-même, est ressuscité d'entre les morts et est monté auprès de son Père ; et de même que Jésus est descendu au-dessous de toutes choses, de même il s'élèvera au dessus de toutes choses. Nous croyons que Jésus-Christ reviendra, car il est écrit de lui : « Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent : Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. » 11:123.
 
      Jésus est notre capitaine, notre chef ; Jésus, le Sauveur du monde, le Christ en qui nous croyons. 14:118.
 
      Je témoigne que Jésus est le Christ, le Sauveur et Rédempteur du monde ; j'ai obéi à ses paroles, et j'ai éprouvé la réalisation de sa promesse, et la connaissance que j'ai de lui, la sagesse de ce monde ne peut me la donner ni me l'enlever. 18:233.
 
      Je mets ma foi au Seigneur Jésus-Christ, et ma connaissance, je l'ai reçue de lui. 3:155
 
      Notre Seigneur Jésus-Christ - le Sauveur qui a racheté le monde et tout ce qui s'y rapporte, est le Fils unique du Père selon la chair. II est notre Frère aîné et l'Héritier de la famille et nous l'adorons comme tel. II a goûté la mort pour tous les hommes et a payé la dette contractée par nos premiers parents. 12:69.
 
      Aucun d'eux n'a le pouvoir de se créer lui-même. Jésus-Christ est l'Héritier de cette vaste famille. II a dit qu'il avait le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre ; mais, au commencement de son existence, il n'avait pas plus de pouvoir de créer sa vie que nous. Tout être humain est plus ou moins doté d'intelligence éternelle, avec le germe de la vie éternelle, de la gloire immortelle. 8:153.
 
      II n'a rien fait de lui-même. II a accompli des miracles et fait une bonne œuvre sur la terre ; mais il n'a rien fait de lui-même. Il a dit : « Je fais ce que j'ai vu mon Père faire. » « Je suis venu non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. » Nous devons en tirer la conclusion que le Fils de Dieu n'a proposé, commandé, accompli ou créé de manifestation de sa puissance et de sa gloire ou de sa mission sur la terre que dans la mesure où elle venait de l'Esprit et de la volonté de son Père. 6:96.
 
      Le Seigneur nous a révélé un plan grâce auquel nous pourrons être sauvés tant ici-bas que dans l'au-delà. Dieu a fait tout ce que nous pouvions demander, et plus que nous n'en pouvions demander. La mission de Jésus sur la terre était de ramener ses frères et ses sœurs dans la présence du Père ; il a accompli sa part de l'œuvre, et il nous appartient de faire la nôtre. II n'est pas une seule chose que le Seigneur pouvait faire pour le salut de la famille humaine qu'il ait négligé de faire ; et il appartient aux enfants des hommes d'accepter la vérité ou de la rejeter ; tout ce qui peut se faire indépendamment d'eux pour leur salut, l'a été dans le Sauveur et par lui. C'est à juste titre que l'on a dit cet après-midi que « Jésus a payé la dette ; il a expié le péché originel ; il est venu, a souffert et est mort sur la croix ». II est maintenant Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et le temps viendra où tous les genoux fléchiront et où toutes les langues confesseront, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus est le Christ. Ce personnage même que l'on considérait, non pas comme le Sauveur, mais comme un paria, qui fut crucifié entre deux brigands et traité avec mépris et dérision, tous les hommes l'accueilleront comme le seul Être par lequel ils puissent obtenir le salut. 13:59.
 
      Dès le début, Jésus a été désigné pour mourir afin de nous racheter, et il a souffert une mort atroce sur la croix. 8:115.
 
      II est mort pour la racheter, et il est l'Héritier légitime de cette terre. Jésus continuera à régner avec son Père, et son Père le commande dans tous ses actes et il gouverne et régit l'édification et le renversement des nations, pour que « l'homme le célèbre même dans sa fureur », jusqu'à ce qu'il assujettisse tout le monde à sa volonté et à son gouvernement. Et lorsqu'il aura soumis tous ses ennemis, détruit la mort et celui qui a le pouvoir de la mort, et qu'il aura son œuvre parfaite, il remettra le royaume immaculé à son Père. 7:144.
 
      La personne dont on nous a parlé est notre Sauveur et notre Rédempteur, Sauveur de toute l'humanité et de toutes les créations de la terre, et de la terre elle-même, car tous seront rachetés par le sang du Fils de Dieu. 14:130.
 
      Si l'on supprime l'expiation du Sauveur, on détruit en même temps d'un seul coup les espoirs de salut qu'entretiennent les chrétiens, on enlève la base de leur foi, et ils n'ont plus rien pour les soutenir. Sans cela, toutes les révélations que Dieu a jamais données à la nation juive, aux Gentils et à nous-mêmes perdent toute leur valeur, et toute espérance nous est enlevée d'un seul coup. 14:41.
 
      La connaissance de la personnalité du Fils unique du Père nous est donnée grâce au témoignage, non pas de témoins désintéressés, mais de ses amis, de ceux qui s'intéressaient le plus spécialement et le plus profondément à leur propre bonheur et au bonheur de leurs frères. Nous n'avons d'autres témoignages concernant la personnalité et les œuvres du Sauveur que de ceux qui s'intéressaient ainsi à son bonheur, à son succès et à l'édification de son royaume. On a souvent dit que si un témoin désintéressé attestait que Joseph Smith est prophète de Dieu, beaucoup croiraient en son témoignage ; mais quelqu'un d'intelligent ne pourrait croire en une personne qui attesterait une chose aussi importante sans qu'elle l'intéresse. Ce sont ceux qui s'intéressent, qui connaissent la valeur de cet homme et comprennent l'esprit et la puissance de sa mission, et la personnalité de l'Être qui l'a envoyé et qui l'a ordonné, qui sont aptes à témoigner de la véracité de sa mission, et ils s'y intéressent le plus de tous les êtres qui vivent sur la terre. Ainsi en était-il de ceux qui ont rendu témoignage du Sauveur et de sa mission sur la terre. 11:41.
 
      Les saints des derniers jours et toute autre personne qui a droit au salut, et tous, sauf ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit, doivent savoir que Jésus est le Christ de la même manière que Pierre le savait. Ce ne sont pas des miracles qui donnent cette connaissance à l'humanité, bien qu'ils puissent servir de preuves secondaires pour fortifier le croyant. Les miracles de Jésus étaient connus des Juifs, et cependant ils l'ont laissé mettre à mort comme un homme qui trompait l'humanité et qui était possédé d'un démon. 10:193.
 
      Qui sont les saints ? Tous ceux qui croient en Jésus-Christ et gardent ses commandements. Et qui peut être saint ? Tous les habitants de la terre, car Jésus a dit : « Venez à moi, extrémités de la terre, et soyez sauvés. » 10:305.
 
      Ce que le Seigneur nous a appelés à faire c'est à régénérer notre cœur, puis notre famille, à étendre le principe au voisinage, à la terre que nous occupons, et à continuer ainsi jusqu'à ce que nous ayons chassé de la terre la puissance de Satan et celui-ci à sa propre place. Telle est l'œuvre qu'accomplit Jésus, et nous serons ses collaborateurs. 10:173.
 
      « Le Père et moi sommes un », a dit Jésus ; quoi, un seul corps ? Non, il n'est jamais venu à l'esprit du Sauveur que pareille interprétation de cette parole puisse se produire chez une personne ayant un minimum de prétention au bon sens. Ils ne sont pas plus une personne qu'un de mes fils et moi nous ne sommes une personne. Si mon fils reçoit mon enseignement, suit le chemin que je lui trace, si sa foi est la même que la mienne, son but le même, et s'il accomplit l'œuvre de son père comme Jésus accomplissait l'œuvre de son Père, alors mon fils est un avec moi dans le sens scripturaire du terme. 10:192
 
      Étant donné que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un, le désir du Sauveur, qui se manifeste dans ses paroles et ses enseignements, est que son peuple soit également un, exactement comme son Père et lui sont un. 6:97.
 
      Les œuvres de l'humanité ne servent pas à grand-chose si elles ne s'accomplissent pas au nom du Seigneur et sous la direction de son Esprit. Que tous les hommes cherchent à apprendre les choses de Dieu par les révélations que Jésus-Christ leur fait. 10:1.
 
      Jésus a entrepris d'établir le royaume de Dieu sur la terre. Il a introduit les lois et les ordonnances du royaume. 15:125.
 
      Jésus-Christ attirera tous les hommes à lui, sauf ceux qui luttent contre le pouvoir de Dieu et contre son royaume jusqu'à ce qu'ils aient scellé leur propre damnation. 11:238.
 
      Jésus s'est acquitté des obligations qu'il avait contractées comme héritier de toutes les choses qui ont trait à cette terre. 8:115.
 
      Nous, les saints des derniers jours, nous croyons certainement que le Christ accomplira tout ce qu'il a entrepris de faire, mais il n'a encore jamais dit qu'il sauverait un pécheur dans ses péchés, mais qu'il le sauverait de ses péchés. Il a institué des lois et des ordonnances par lesquelles ceci peut se faire. L'Ancien « mormon » dit qu'il sauvera tous ceux qui viennent à lui, tous ceux qui écoutent sa parole et gardent ses commandements, et Jésus a dit : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. » Le « mormon » dit : « J'aime Jésus, et pour le prouver, je garde ses commandements. » 13:237.
 
      Jésus rachètera le dernier et le moindre des fils d'Adam, sauf les fils de perdition, qui seront tenus en réserve pour une autre fois. Ils deviendront les anges du diable. 8:154.
 
      Le Christ ne cessera ses œuvres concernant cette terre que lorsqu'elle sera rachetée et sanctifiée, prête à être présentée sans tache au Père. 10:18.
 
      Nous croyons que Jésus-Christ redescendra du ciel sur la terre de la même façon qu'il est monté au ciel. « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, et ceux qui l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. » Il viendra recevoir les siens, gouverner et régner comme Roi des nations, de même qu'il est Roi des saints. « Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » Il bannira le péché de la terre, ainsi que ses conséquences terribles, les larmes seront essuyées de tous les yeux et il ne se fera ni tort ni dommage sur toute la montagne sainte de Dieu. 11:123.
 
      Le Sauveur n'a pas terminé son œuvre, et ne pourra recevoir la plénitude de sa gloire que lorsque l'influence et la puissance des méchants seront vaincues et assujetties. Lorsque les habitants corrompus de la terre, les animaux des champs, les oiseaux des cieux, les poissons de la mer, toutes les substances minérales et toutes les autres choses qui appartiennent à cette terre auront été soumis, alors il prendra le royaume pour le présenter au Père et dira : « Voici l'œuvre que tu m'as donnée - c'est toi qui en as donné l'ordre - j'ai travaillé fidèlement, et voici mes frères et mes sœurs qui ont travaillé avec moi. Nous avons travaillé fidèlement ensemble, nous avons vaincu la chair, l'enfer et le diable. J'ai vaincu, ils ont suivi mes traces, et voici tous ceux que tu m'as donnés. Je n'en ai perdu aucun, si ce n'est les fils de perdition. «  8:118.
 
      Lorsqu'il visitera de nouveau cette terre, il viendra purger à fond son royaume de la méchanceté, et, comme gouverneur des nations, les commander et les administrer en tant qu'héritier du royaume ; et les Gentils se tromperont autant concernant son second avènement que les Juifs concernant le premier. 8:115.
 
      Soyez fiers de reconnaître le Sauveur. Formez-vous et éduquez-vous jusqu'à ce que vous soyez fiers de reconnaître Dieu, l'Auteur de tout. Soyez fiers de la religion qui vous rend purs et sains, et qui produit dans le cœur de toute personne qui l'embrasse le désir d'être sincère dans toute parole qu'elle prononce, d'être honnête dans tous les actes qu'elle accomplit, dans toutes ses relations avec son prochain. Soyez fiers de cela et ne craignez pas les méchants. 12:326.
 
      Les saints des derniers jours croient en l'Évangile du Fils de Dieu, tout simplement parce qu'il est vrai. Ils croient au baptême pour la rémission des péchés, pour soi-même et par procuration ; ils croient que Jésus est le Sauveur du monde ; ils croient que tous ceux qui parviennent à une gloire quelconque, dans un royaume quelconque, le feront parce que Jésus l'a acheté par son expiation. 13:323.
 
Le Saint-Esprit –
 
      Le Saint-Esprit, croyons-nous, est une des personnalités qui forment la Trinité ou la Divinité. Non pas une personne en trois, ni trois personnes en une seule, mais le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un en essence, comme le cœur de trois hommes qui sont unis en toutes choses. Il est un des trois personnages auxquels nous croyons, dont la fonction est d'instruire ceux de la famille humaine qui aiment la vérité. J'ai dit qu'ils sont un, comme le cœur de trois hommes peut être un. De peur que vous ne vous mépreniez sur le sens de mes paroles, je dirai que je ne veux pas que vous pensiez que le Saint-Esprit est un personnage possédant un corps physique comme le Père et le Fils ; mais il est le messager de Dieu qui diffuse son influence dans toutes les œuvres du Tout-Puissant. 6:95.
 
      Il n'est pas un désir, un acte, un souhait ou une pensée que se permet le Saint-Esprit qui soit contraire à ce qui est dicté par le Père. 6:95.
 
      Maintenant demandez-vous si vous croyez que le Saint-Esprit a jamais commencé à produire une œuvre ou un effet avant qu'ils n'aient été dans le cœur et l'esprit de cet Être que nous appelons notre Père céleste. Pensez-vous que le Saint-Esprit ait jamais pensé à donner un commandement à cet Être que nous appelons notre Dieu ? Ce peuple tout entier en a appris assez sur ce sujet pour répondre immédiatement que nous ne croyons pas que le Saint-Esprit ait jamais commandé, proposé, suggéré ou prétendu offrir un plan autre que ce que le Père éternel a dicté. 6:95.
 
      Même si un homme ne dit que quelques paroles, et que ses phrases et ses paroles soient pleines de fautes de grammaire, s'il parle par le pouvoir du Saint-Esprit, il fera du bien. 8:120.
 
      J'ai prouvé à ma propre satisfaction, selon la meilleure connaissance que je peux acquérir, que le témoignage des yeux peut tromper l'homme, que le témoignage de l'oreille peut le tromper, ainsi que les attouchements de la main ; que tout ce qu'on appelle les sens naturels peut le tromper. Mais il est une chose dans laquelle on ne peut le tromper. Qu'est-ce que c'est ? C'est l'action du Saint-Esprit, de l'Esprit et de la puissance de Dieu sur la création. Elle lui enseigne les choses célestes ; elle le dirige dans la façon dont il doit vivre ; elle lui donne la clef qui lui permet de mettre à l'épreuve les projets des hommes, et qui recommande les choses de Dieu. Ce ne sont pas seulement les saints qui sont ici, et qui se sont assemblés en Sion, mais ceux de toutes les nations, des continents ou des îles, qui vivent la religion enseignée par notre Sauveur et ses apôtres et aussi par Joseph Smith, qui rendent le même témoignage ; leurs yeux ont été vivifiés par l'Esprit de Dieu, et tous voient de la même façon, leur cœur a été vivifié, et ils sentent et comprennent la même chose, et il n'y a pas de dispute parmi eux en ce qui concerne les enseignements du Sauveur. 18:230.
 
      On demande encore : « Le Saint-Esprit est-il donné à cette époque du monde ? » Oui, mais on ne pouvait envoyer des hommes à Joppé pour aller chercher Pierre, car voici, il n'y avait ni Pierre, ni hommes possédant la sainte prêtrise que l'on pût faire venir, et il n'y en a pas eu entre le moment où l'Église a perdu la sainte prêtrise, jusqu'à ce qu'elle soit rétablie par l'intermédiaire de Joseph Smith, le prophète. Corneille n'appartenait pas à la maison d'Israël, cependant il reçut le Saint-Esprit. Continuez cette histoire et que nous donne-t-elle ? Elle nous donne la clef de la connaissance concernant la réception du Saint-Esprit grâce aux ordonnances de l'Évangile, lequel est donné libéralement à tous, au Juif et au Gentil, comme le dit Pierre lorsque Corneille lui eut raconté comment il reçut l'ordre d'envoyer des hommes à Joppé : « En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » 10:322.
 
      Sans le pouvoir du Saint-Esprit, on risque de quitter le chemin droit du devoir pour aller à gauche ou à droite ; on risque de faire des choses que l'on regrettera. On est capable de commettre des erreurs ; et quand on essaye de faire de son mieux, voici, on fait ce qu'on n'aime pas. 10:289.
 
      Je désire voir les hommes et les femmes respirer le Saint-Esprit avec chaque souffle de leur vie, vivant constamment dans la lumière de la face de Dieu. 9:288-289.
 
 

CHAPITRE 3 : LA COMMUNICATION ENTRE DIEU ET L'HOMME
 
L'Esprit de Dieu –
 
      Dieu est ici. Son influence remplit l'immensité. Il a ses messagers dans toutes les œuvres de ses mains. Il observe chacune de ses créations ; leurs actes, leurs affections et leurs pensées lui sont tous connus, car son intelligence et sa puissance remplissent l'immensité. Non pas sa personne, mais son Esprit ; et il est ici, occupé à enseigner, à guider et à diriger les nations de la terre. 7:159.
 
      L'Esprit du Seigneur éclaire tous les hommes qui viennent au monde. Il n'est pas une seule personne vivant sur la terre qui ne soit plus ou moins éclairée par l'Esprit du Seigneur Jésus. Il est dit de lui qu'il est la lumière du monde. Il éclaire tous les hommes qui viennent au monde et toute personne a sur elle, à certains moments, la lumière de l'Esprit de la vérité. 14:201.
 
      Je ne crois pas un instant qu'il y ait eu sur la face de la terre, depuis l'époque d'Adam jusqu'à ce jour, un homme qui n'ait été éclairé, instruit et enseigné par les révélations de Jésus-Christ. « Quoi ! Les païens ignorants ? » Oui, tout être humain qui a possédé un esprit sain. Je suis loin de croire que les enfants des hommes ont été privés de la bénédiction de recevoir l'Esprit du Seigneur pour leur enseigner à distinguer le bien du mal. Quelles qu'aient été les traditions de leurs pères, ceux qui étaient honnêtes devant le Seigneur et ont agi avec droiture, au mieux de leur connaissance, auront l'occasion d'aller dans le royaume de Dieu. Je crois que ce droit appartenait aux fils et aux filles d'Adam, et est descendu de lui et de ses enfants qui étaient ses contemporains, à travers toutes les générations. 2:139.
 
      Tous ceux qui veulent comprendre les choses de Dieu doivent les comprendre par l'Esprit de Dieu. 8:115.
 
      Je vais, au commencement de mon discours, aborder un sujet dont on a beaucoup parlé du haut de la chaire et au coin du feu. C'est au sujet de l'Esprit du Seigneur qui manifeste sa volonté à ses enfants. Si on vit selon les révélations données au peuple de Dieu, il est hors de doute que nous pouvons avoir l'Esprit du Seigneur pour nous faire connaître sa volonté et nous aider à nous acquitter de nos devoirs, dans nos obligations temporelles aussi bien que spirituelles. Je suis cependant bien certain que, dans ce domaine, nous ne vivons pas à la hauteur de nos bénédictions. Si cela est vrai, il est nécessaire que nous devenions plus fervents au service de Dieu - en vivant notre religion - plus sincères et plus honnêtes les uns avec les autres, afin de n'être mous dans l'accomplissement d'aucun devoir, mais de travailler avec bonne volonté pour Dieu et la vérité. Si ce peuple, qu'on appelle les saints des derniers jours, ne vit pas à la hauteur de ses bénédictions dans le saint Évangile du Fils de Dieu, est-il justifié à tous les points de vue devant lui ? Non. Si nous ne vivons pas en exerçant diligemment la foi au Seigneur Jésus, en possédant toujours son esprit, comment pouvons-nous savoir quand il nous parle par l'intermédiaire des serviteurs qu'il a placés pour nous guider ? 12:104.
 
      La lumière de l'Esprit sur le cœur et l'intelligence de certains saints des derniers jours est comme le coup d'œil furtif des étoiles au travers des tuiles brisées du toit qui se trouve au-dessus de notre tête, lorsque nous passons les veilles silencieuses de la nuit à contempler la lumière d'une étoile scintillante. 15:3.
 
      On ne peut acquérir de l'influence dans ce royaume, s'y maintenir et remplir honorablement son appel sans avoir la puissance de Dieu avec soi. Les hommes doivent vivre de manière à jouir de la lumière du Saint-Esprit, sinon ils n'auront aucune confiance en eux-mêmes, en leur religion ou en leur Dieu, et se détourneront tôt ou tard de la foi. 8:65.
 
      Vous avez besoin de l'Esprit du Tout-Puissant pour regarder à l'intérieur d'un homme et discerner ce qu'il y a dans son cœur, pendant que son visage sourit et que ses paroles s'écoulent avec autant de régularité que l'huile. 3:225
 
      Jetez un homme en prison et liez-le de chaînes, et puis qu'il soit rempli du réconfort et de la gloire de l'éternité, et cette prison sera pour lui un palais. D'autre part, asseyez un homme sur un trône avec pouvoir et domination dans ce monde, pour gouverner ses millions et ses millions et sans cette paix qui vient du Seigneur des Armées - sans ce contentement et cette joie qui viennent du ciel, son palais est une prison, sa vie lui est un fardeau ; il vit dans la peur, dans la terreur et dans la peine. Mais quand une personne est remplie de la paix et du pouvoir de Dieu, tout va bien pour elle. 5:1-2
 
      Il y a des hommes de talent, de pensée, de réflexion et de connaissance dans tous les mécanismes habilement agencés ; ils sont experts en cela, mais ils ne savent pas d'où ils ont reçu leur intelligence. L'Esprit du Seigneur n'a pas encore tout à fait cessé de lutter avec les hommes, leur offrant la connaissance et l'intelligence ; par conséquent, il leur donne des révélations, les instruit, les enseigne et les guide même dans la voie qu'ils aiment suivre. Les hommes savent construire des chemins de fer et toutes sortes de machines ; ils comprennent les ouvrages les plus adroits, etc. ; mais tout cela leur est révélé par l'Esprit du Seigneur, bien qu'ils ne le sachent pas. 5:124.
 
      Je suis heureux d'avoir la bénédiction de rencontrer les saints, de les entendre parler et de jouir de l'influence qui émane d'eux et qui rayonne autour d'eux. Cette influence révèle à mon intelligence la vraie position de ceux qui s'efforcent de servir leur Dieu. Je n'ai pas besoin de les entendre parler pour connaître leurs sentiments. N'avez-vous pas également fait cette expérience que quand vous rencontrez des gens dans la rue, chez vous, au bureau ou à l'atelier, ils sont plus ou moins accompagnés d'une influence qui en dit plus long que les mots ? C'est par là que le Père connaît ses enfants, que Jésus connaît ses frères et que les anges connaissent ceux qui prennent plaisir à les fréquenter et ceux qui le haïssent. Cette connaissance s'obtient grâce à l'influence invisible qui accompagne les êtres intelligents et trahit l'atmosphère dans laquelle ils prennent plaisir à vivre. 8:s7
 
      Sans la lumière de l'Esprit du Christ, nul ne peut vraiment jouir de la vie. 8:66.
 
      Or, donc, mes amis, frères et sœurs, mesdames et messieurs, comment connaissez-vous quelque chose ? L'œil peut-il vous tromper ? Il le peut, vous l'avez prouvé ; vous savez tous qu'il y a des hommes qui peuvent tromper l'œil, si attentivement que vous observiez leurs mouvements. L'oreille peut-elle vous tromper ? Oui, vous pouvez entendre des sons mais n'en pas comprendre le sens ou l'origine. Le toucher des doigts peut-il vous tromper ? Oui. Le système nerveux ne détecte pas tout. Qu'est-ce qui découvre tout ? Les révélations du Seigneur Jésus-Christ, l'Esprit de vérité détecte tout, et donne à tous ceux qui le possèdent la possibilité de discerner la vérité de l'erreur, la lumière des ténèbres, les choses de Dieu des choses qui ne sont pas de Dieu. C'est la seule chose qui nous permet de comprendre l'Évangile du Fils de Dieu, la volonté de Dieu et la façon dont nous pouvons être sauvés. Suivez-le et il vous conduira à Dieu, Source de lumière, où la porte sera ouverte et l'esprit éclairé de sorte que nous verrons, connaîtrons et comprendrons les choses telles qu'elles sont. 13:336.
 
      Il n'est pas un seul homme sur la terre qui puisse remplir dignement ne serait-ce qu'un office terrestre, sans la puissance et la sagesse de Dieu pour l'aider. 10:42.
 
      L'éloquence des anges ne peut convaincre personne que Dieu vit et fait de la vérité la demeure de son trône, si cette éloquence n'est revêtue de la puissance du Saint-Esprit ; en l'absence de celle-ci, ce serait un ensemble de sons inutiles. Qu'est-ce qui convainc l'homme ? C'est l'influence du Tout-Puissant, qui éclaire son esprit et donne des instructions à l'intelligence ; lorsque ce qui habite ce corps, qui vient des régions de Gloire, est éclairé par l'influence, la puissance et l'Esprit du Père de la lumière, il s'élève au-dessus de l'organisation qui appartient à ce monde. 1:90.
 
      Ceux qui aiment la justice et possèdent l'Esprit de Dieu, ceux qui prennent plaisir à faire le bien peuvent se souvenir du bien. Ils peuvent se souvenir de tous les bons principes et de tous les bons actes. 3:358.
 
      Qu'est-ce qui fait que notre peuple agit comme il le fait ? Il est écrit : « Il y a un esprit dans l'homme, et l'inspiration du Tout-Puissant lui donne l'intelligence. » C'est un esprit qui fait que les nôtres agissent comme ils le font, quittent leur pays natal, quittent leur père et leur mère, leurs frères et leurs sœurs, se mettent en route et parcourent des milliers de kilomètres pour arriver dans ce lointain pays ; et puis, lorsqu'ils sont choisis pour aller en mission, quittent de nouveau leurs père, mère et amis et retournent dans leur pays natal, ou dans un autre endroit, là où on les désigne. Nous ne pouvons voir cet esprit et cette influence de nos yeux naturels. Nous n'en connaissons que les résultats. 8:174.
 
      Vous écoutez ce murmure doux et léger qui chuchote des vérités éternelles, qui vous ouvre les visions de l'éternité de sorte que vous discernez, comprenez et suivez ; et les esprits impurs qui encombrent l'air et remplissent nos maisons si nous leur permettons d'entrer, n'auront pas pouvoir sur nous. 15:7.
 
      Toute personne qui vit selon les lois que le Seigneur a données à son peuple et a reçu les bénédictions qu'il a en réserve pour les fidèles, doit être à même de discerner les choses de Dieu de celles qui ne sont pas de Dieu, la lumière des ténèbres, ce qui vient du ciel de ce qui vient d'ailleurs. Telle est la satisfaction et la consolation que possèdent les saints des derniers Jours en vivant leur religion. Telle est la connaissance que possède quiconque vit de la sorte. 16:163.
 
      Je le demande à ceux qui sont sages, où avez-vous été chercher votre sagesse ? Vous a-t-elle été enseignée ? Oui, je dis qu'elle vous a été enseignée. Par vos professeurs à l'université ? Non, elle vous a été enseignée par l'influence de l'esprit qui est en l'homme et à qui l'inspiration de l'Esprit de Dieu donne l'intelligence ; et c'est ainsi que toute créature peut ajouter l'intelligence à l'intelligence. 13:172.
 
La révélation –
 
      Nul ne peut connaître cette œuvre si ce n'est par le pouvoir de la révélation. 8:315.
 
      L'esprit de la révélation, à savoir l'esprit de la vie éternelle est au-dedans de la personne qui vit de manière à porter convenablement le joug de Jésus. Les cieux sont ouverts à de telles personnes, et elles voient et comprennent les choses relatives à l'éternité ainsi que celles qui ont trait à cette terre. 8:206.
 
      L'esprit de révélation accompagne l'Évangile, et sans cet esprit nul ne peut le comprendre. 8:130.
 
      Un grand nombre des premières révélations données à Joseph étaient de nature temporelle, ayant trait au royaume littéral sur la terre. Et la majeure partie des révélations qu'il reçut au début de son ministère avait trait à ce que les premières personnes qui l'entouraient devaient faire dans tel ou tel cas - quand et comment elles devaient accomplir leurs devoirs ; les invitant en même temps à prêcher l'Évangile et à diffuser l'esprit et les principes du royaume de Dieu, afin que leurs yeux soient ouverts pour voir et rassembler le peuple, afin de commencer à mettre sur pied une organisation temporelle proprement dite ici-bas. 6:171.
 
      Comment pouvez-vous savoir que l'œuvre des derniers jours est vraie ? Vous ne pouvez le savoir que par l'esprit de révélation venu directement des cieux.
 
      Qu'est-ce qui vous a prouvé, en Angleterre, en Irlande, en Ecosse, en Allemagne, en France, aux États-Unis, etc. que cette œuvre était vraie ? N'était-ce pas l'esprit de révélation qui reposait sur vous ? Alors pourquoi perdriez-vous l'esprit ? Vous devriez y ajouter de jour en jour ; vous devriez ajouter à mesure que le Seigneur donne : un petit peu ici et un petit peu là, et amasser la vérité dans votre foi et votre intelligence jusqu'à devenir parfaits devant le Seigneur et être prêts à recevoir les autres choses du royaume de Dieu. 7:159-160.
 
      Ce principe, nous le possédons, et nous devons l'entretenir et le chérir ; c'est le principe de la révélation, ou, si vous préférez l'autre terme, de la prescience. II en est qui possèdent la prescience, qui ne croient pas la même chose que nous concernant l'établissement du royaume de Dieu ici-bas. Prenez l'homme d'État, par exemple ; il a une certaine mesure de connaissance en ce qui concerne les résultats des mesures qu'il peut recommander, mais sait-il d'où cette connaissance lui est venue ? Non. Il peut dire : « Je prévois que si nous agissons de telle façon nous prolongerons notre gouvernement et le fortifierons, mais si nous prenons les mesures opposées, nous le détruirons. » Mais peut-il dire d'où il a reçu cette sagesse et cette prescience ? II ne le peut pas. Et cependant telle est la situation de l'homme d'État dans les nations de la terre. Si le philosophe peut contempler l'immensité de l'espace et comprendre la façon de fabriquer et de façonner des verres qui grossiront un million de fois, cette connaissance vient de la source de la connaissance. Un profane peut dire : « Je peux prévoir, je peux comprendre, je peux construire une locomotive, faire une voie ferrée et faire rouler la locomotive dessus, en traînant un train de voitures chargées, à la vitesse de soixante, quatre-vingts ou cent kilomètres à l'heure. » Un autre peut dire : « Je peux prendre l'éclair, le faire passer sur des fils et parler aux nations étrangères. » Mais où ont-ils été chercher cette sagesse ? De cette même source où nous obtenons, vous et moi, notre sagesse et notre connaissance de Dieu et de ce qui est divin : 12:112-113.
 
      Mais nous devons tous vivre de telle manière que l'Esprit de révélation puisse dicter et écrire sur le cœur et nous dire ce que nous devons faire plutôt que de suivre les traditions de nos parents et de nos maîtres. Mais pour cela nous devons devenir comme de petits enfants ; et Jésus dit que sinon nous ne pouvons entrer dans le royaume de Dieu. Comme c'est simple ! Vivons sans envie, sans malice, sans colère, sans lutte, sans sentiments de rancune et sans médisance dans notre famille, et à l'endroit de nos voisins, de nos amis et de tous les habitants de la terre, partout où nous les rencontrons. Vivons de manière que notre conscience soit tranquille, pure et nette. 14:161.
 
      Nul ne peut connaître Jésus le Christ si cela ne lui est révélé des cieux. 14:199.
 
      Aucun argument terrestre, aucun raisonnement terrestre ne peut ouvrir l'esprit des êtres intelligents et leur montrer les choses célestes ; seul l'Esprit de révélation peut le faire. 18:249.
 
      Quand l'Esprit de révélation venu de Dieu inspire un homme, son esprit s'ouvre de sorte qu'il peut voir la beauté, l'ordre et la gloire de la création de cette terre et de ses habitants, l'objectif de sa création et le but poursuivi par son Créateur lorsqu'il l'a peuplée de ses enfants. II peut alors comprendre clairement que notre existence ici-bas a pour seul but l'exaltation et le retour en la présence de notre Père et Dieu, où nous pourrons progresser infiniment avec le pouvoir de la divinité. Une fois l'esprit ainsi éclairé, l'ignorance et l'aveuglement de la grande masse de l'humanité ressortent davantage. Et cependant il n'est pas un seul fils ni une seule fille d'Adam et Ève qui n'aient en eux le joyau sans prix de la vie infinie, en vue de la durée éternelle et des vies sans fin dont ils se rapprochent. 9:256.
 
      Sans les révélations de Dieu, nous ne savons pas qui nous sommes, d'où nous sommes venus ni qui a formé la terre sur laquelle « nous avons la vie, le mouvement et l'être ». Est-ce moi qui ai rassemblé les particules de matière pour former la terre ? Non. Est-ce vous, monsieur le Philosophe ? Non. Est-ce vous monsieur l'Infidèle ou vous monsieur le Chrétien, le Païen ou le Juif ? Non, aucun de nous. Nous savons que nous sommes ici, mais le point de savoir qui nous a amenés ici ou comment nous sommes venus, ce sont là des questions dont la solution dépend d'une puissance supérieure à la nôtre. Les idées que se font les habitants de la terre de la destinée de celle-ci sont très grossières et très vagues. Mais nous devons tous reconnaître que c'est une personne, un être, une puissance ou une influence supérieure à nous qui nous a produits ainsi que la terre, nous a fait naître et nous garde en vie et cause les révolutions de la terre et du système planétaire. Ce sont des faits que nous ne pouvons contester, nous ou l'humanité, le monde chrétien tout entier et même le monde païen reconnaîtront tout cela ; mais que connaissent-ils ? Qui comprend le mode d'action qui a créé et poursuivi tout cela ? Qui est à même de se lancer dans l'immensité de la pensée, de l'espace, de la contemplation et de la recherche et de découvrir les principes selon lesquels nous sommes ici et par lesquels nous sommes maintenus en vie ? Pour les habitants actuels de la terre, le phénomène le plus étrange c'est que Dieu, le Créateur et Conservateur de la terre et de tout ce qu'elle contient, puisse parler du haut des cieux à sa création, à l'œuvre de ses mains. Qu'y aurait-il d'étrange à ce que le mécanicien, après avoir construit le mécanisme le plus beau, le plus ingénieux qu'il soit possible de concevoir, lui parle et admire la beauté, la régularité et l'ordre de ses mouvements ? Absolument rien. De même, pour moi il n'est pas du tout étrange que celui qui a créé notre monde merveilleux et les multitudes d'organisations diverses qu'il contient, vienne leur rendre visite ; pour moi cela est parfaitement naturel, et quand nous nous souvenons et comparons les croyances de ce peuple à celles du reste du monde, il n'est pas surprenant que l'on nous considère comme « un peuple étrange ». 13:234.
 
      Comment savons-nous que les prophètes ont écrit la Parole du Seigneur ? Par la révélation. Comment savons-nous que Joseph Smith a été appelé par Dieu pour établir son royaume sur la terre ? Par la révélation. Comment savons-nous que les dirigeants de ce peuple enseignent la vérité ? Par la révélation. Comment savons-nous que la doctrine du baptême pour la rémission des péchés est vraie ? C'est écrit dans la Bible ; mais le monde chrétien le nie, parce que cela ne lui est pas manifesté par les révélations du Seigneur Jésus. 14:209.
 
      Sans la révélation en provenance directe des cieux, il est impossible à qui que ce soit de comprendre complètement le plan de salut. Nous entendons souvent dire que les oracles vivants doivent être dans l'Église pour que le royaume de Dieu s'établisse et prospère sur la terre. Je vais vous donner une autre version de ce sentiment. Je dis que les oracles vivants de Dieu, ou l'Esprit de révélation, doivent se trouver dans chaque individu pour que celui-ci connaisse le plan de salut et reste dans le chemin qui le mènera dans la présence de Dieu. 9:279.
 
      Notre peuple croit en la révélation. Notre peuple a cru et croit encore que le Seigneur a parlé du haut des cieux. Il a cru et croit encore que Dieu a envoyé des anges proclamer l'Évangile éternel, selon le témoignage de Jean. C'est cela qui a donné naissance à la méchanceté, à la haine et aux sentiments vindicatifs qui se sont si souvent manifestés contre eux. 12:282.
 
      Quand une révélation est donnée à un peuple quelconque, celui-ci doit marcher selon elle, sinon il subira le châtiment de la désobéissance ; mais lorsque la Parole dit : « Voulez-vous faire comme ceci et comme cela ? » « Dieu désire que vous accomplissiez tel et tel devoir », les conséquences de la désobéissance ne sont pas aussi terribles qu'elles le seraient si la Parole du Seigneur était écrite sous la déclaration : « Ainsi dit le Seigneur. » 12:127.
 
      Au lieu de considérer qu'il est impossible de connaître ou de comprendre quelque chose autrement que de la manière ordinaire, je retourne la question, et je crois véritablement qu'on ne peut rien connaître que par la révélation du Seigneur Jésus-Christ, que ce soit en théologie, dans les sciences ou les arts. 12:207.
 
      Je suis assez content de penser que notre peuple est très anxieux de recevoir de nouvelles révélations. Je voudrais vous poser une question : Notre peuple sait-il s'il a reçu une révélation depuis la mort de Joseph ? Je vous le dis, vous les recevez continuellement. 6:282.
 
      Toutes les révélations de Dieu enseignent simplement ceci : Mon fils, ma fille, tu es l'œuvre de mes mains ; marche et vis devant moi dans la justice, que tes conversations soient chastes, que ta conduite quotidienne soit conforme à ma loi, que tes relations avec les autres soient conformes à la justice et à l'équité, que ma réputation soit sacrée dans ta bouche et ne profane pas mon saint nom ni ne piétine mon autorité ; ne méprise aucune de mes paroles, car je ne veux pas qu'on se moque de moi. 6:284-285
 
      On a observé que le peuple désire des révélations. Ceci est une révélation ; et si elle était écrite, ce serait une révélation écrite, aussi véritablement que les révélations qui se trouvent dans le livre des Doctrine et Alliances. Je pourrais vous donner des révélations sur le paiement de votre dîme et la construction d'un temple au nom du Seigneur ; car la lumière est en moi. Je pourrais coucher ces révélations par écrit d'une manière aussi véridique que toutes les révélations que vous ayez jamais lues. Je pourrais écrire la volonté du Seigneur, et vous pourriez la mettre en poche. Mais avant de désirer plus de révélations écrites, accomplissons les révélations qui le sont déjà et que nous avons à peine commencé à accomplir. 6:319.
 
      Dans tous les aspects des révélations de Dieu qui ont été données aux enfants des hommes, ou à un être quelconque dans les cieux ou sur la terre, pour bien comprendre, il faut l'Esprit par lequel elles ont été données - l'Esprit qui révèle ces choses-là à l'intelligence et les rend familières à l'esprit. 8-27.
 
      Il y a encore des révélations, de la sagesse, des connaissances et de l'intelligence à proclamer. 8:59.
 
      « Dites, frère Brigham, avez-vous eu des visions ? » Oui. « Avez-vous eu des révélations ? » Oui, j'en ai tout le temps, je vis constamment selon les principes de la révélation. Je n'ai jamais reçu un seul iota d'intelligence, depuis la lettre A jusqu'à ce que je connais maintenant ; je veux dire que, depuis le commencement de ma vie jusqu'à présent, je n'ai jamais reçu une particule d'intelligence, si ce n'est par révélation, que ce soit mon père ou ma mère qui l'ait révélée, ou ma sœur ou mon voisin.
 
      Personne n'a jamais reçu de connaissance autrement que par le principe de la révélation, c'est-à-dire en s'entendant révéler quelque chose. « Avez-vous les révélations du Seigneur Jésus-Christ ? » Je laisse à d'autres le soin d'en juger. Si le Seigneur exige quelque chose de notre peuple, et parle par mon intermédiaire, je le lui dirai : sinon, nous vivons quand même tous selon le tracé de la révélation. Qui révèle ? Tout le monde autour de nous. Nous apprenons les uns des autres. J'ai quelque chose que vous n'avez pas, et vous avez quelque chose que je n'ai pas ; je vous révèle ce que j'ai, et vous me révélez ce que vous avez. Je crois que nous sommes des révélateurs les uns pour les autres. Les cieux sont-ils ouverts ? Oui, pour certains parfois, et cependant suivant des principes naturels, selon le principe de la philosophie naturelle. « Connaissez-vous la volonté du Seigneur ? » Oui, concernant notre peuple et concernant moi-même. Chacun de mes frères et de mes sœurs connaît-il la volonté du Seigneur ? Qu'il me soit permis de dire aux saints des derniers jours que s'ils veulent prendre leur croix et suivre le Seigneur Jésus-Christ dans la régénération, beaucoup d'entre eux recevront plus, connaîtront et auront davantage l'Esprit de révélation qu'ils ne le pensent ; mais les révélations que je reçois sont toutes basées sur des principes naturels. 3:209.
 
      Je suis tellement loin de croire qu'un gouvernement ici-bas ait des constitutions et des lois parfaites que je ne crois même pas qu'il y ait une seule révélation, parmi les nombreuses que Dieu a données à l'Église, qui soit parfaite dans sa plénitude. Les révélations de Dieu contiennent des points de doctrine et des principes corrects, telles qu'elles nous sont données ; mais il est impossible aux pauvres habitants faibles, vils, rampants et pécheurs de la terre de recevoir une révélation du Tout-Puissant dans toutes ses perfections. Il faut qu'il nous parle de manière à ne pas dépasser l'étendue de nos capacités, comme nous devons le faire avec ces Lamanites enténébrés ; il ne serait pas profitable de leur parler comme je vous parle maintenant. Pour entrer en conversation avec eux, leur donner vos idées, vous êtes dans l'obligation de descendre à leur niveau très bas, du moins en ce qui concerne les communications, pour les exalter. 2:314.
 
      La construction du télégraphe électrique et la façon de l'utiliser, permettant aux hommes d'envoyer des messages d'une extrémité de la terre à l'autre, est tout autant une révélation de Dieu que n'importe quelle autre. Il en va de même de la fabrication des machines, que ce soit un bateau à vapeur, une cardeuse, une batteuse ou quelque chose d'autre, cela n'a pas d'importance - tout cela existe de toute éternité et continuera à exister de toute éternité, et le Seigneur l'a révélé à ses enfants. 13:305.
 
      Beaucoup implorent des révélations ; pensez-vous que les saints manquent de révélations ? Ils en ont beaucoup, et elles sont conservées dans les archives de ceux qui comprennent les principes de la prêtrise, prêtes à la publication suivant les besoins du peuple. 3:337.
 
      Les hommes qui ne connaissent rien à la prêtrise reçoivent des révélations et des prophéties, et cependant ces dons appartiennent à l'Église, et ceux qui sont fidèles dans le royaume de Dieu en héritent et ont le droit de les avoir ; et tous doivent vivre de manière à jouir continuellement de l'Esprit de ces dons et de ces appels. 11:325.
 
      Si vous recevez du Tout Puissant une vision ou une révélation, que le Seigneur vous a donnée concernant vous-même, ou concernant ce peuple, mais que vous ne devez pas révéler parce que vous n'êtes pas la personne qui doit le faire, ou parce que cela ne doit pas être connu actuellement du peuple, vous devez l'enfermer et la sceller aussi soigneusement et la boucher aussi hermétiquement que le ciel l'est pour vous, et la rendre aussi secrète que la tombe. Le Seigneur n'a aucune confiance en ceux qui révèlent les secrets, car il ne peut se révéler en sécurité à ces personnes. 4:288.
 
      Vivez de manière à créer et à conserver les communications avec votre Frère aîné ou chef de file, notre Sauveur. Si je devais faire la distinction dans tous les devoirs qui sont requis des enfants des hommes, du premier jusqu'au dernier, je mettrai en tout premier lieu le devoir de chercher le Seigneur notre Dieu jusqu'à ce que nous ouvrions des voies de communication du ciel à la terre, de Dieu à notre âme. Tenez toutes les avenues de votre cœur propres et pures devant lui. 8:339.
 
      L'homme qui ne peut connaître des choses sans le dire à un autre être vivant sur la terre, qui ne peut tenir ses secrets et ceux que Dieu lui révèle, ne pourra jamais recevoir la voix de son Seigneur pour le guider, lui et les hommes ici-bas. 4:287.
 
      On m'a demandé comment je guidais le peuple par la révélation. Je lui enseigne à vivre de manière telle que l'Esprit de révélation lui montre de jour en jour son devoir afin qu'il soit capable de se guider lui-même. Pour obtenir cette révélation, il faut que le peuple vive de manière que son esprit soit aussi pur qu'une feuille de papier vierge qui se trouve sur le bureau devant l'écrivain, prête à recevoir les signes que l'auteur y inscrira. 11:240.
 
      Oui, mes frères et sœurs qui sont ici, les femmes aussi bien que les hommes ont des révélations, et je peux dire avec le Moïse d'autrefois : « Puisse tout le peuple de l'Eternel être composé de prophètes. » 1:242.
 
Les anges –
 
      Il y a divergence d'opinion quant à la manière d'obtenir la Parole du Seigneur ; mais si vous lisez et cultivez l'Esprit de Dieu, vous comprendrez comment elle s'obtient. Le Seigneur n'est pas partout en personne ; mais il a ses agents qui parlent et agissent en son nom. Ses anges, ses messagers, ses apôtres et ses serviteurs sont attitrés et habilités à agir en son nom. Et ses serviteurs sont habilités à donner leurs directives dans les questions les plus importantes et dans celles que l'on pourrait considérer comme les plus minimes, pour instruire et guider ses saints. 12:245.
 
      Le Seigneur est ici avec nous, non pas en personne, mais ses anges sont autour de nous, et il prend connaissance de tous les actes des enfants des hommes tant individuels que collectifs. Il est ici, tout près, par ses agents, les anges, et par le pouvoir de son Saint-Esprit et de la prêtrise qu'il a rétablie en ces derniers jours, pour apporter, lorsqu'ils seront prêts à la recevoir, la délivrance la plus parfaite et la plus absolue à tous ceux qui mettent leur confiance en lui. 11:14.
 
      Quand un ange est désigné pour accomplir un devoir, venir sur la terre, prêcher l'Évangile ou faire quelque chose pour l'avancement du royaume de son Père dans une partie quelconque du grand domaine des cieux, la vision de cet ange est ouverte de sorte qu'il voit et comprend la grandeur de l'œuvre qui est attendue de lui, et les résultats grandioses qui en découleront. Telle est la raison pour laquelle les anges sont d'un seul cœur et d'un seul esprit, dans leur fidélité et leur obéissance aux exigences de leur Père et Dieu. Ils ne peuvent rien désirer et demander qui les rende heureux, bons et grands qui leur soit refusé ; et la vie éternelle leur appartient. Alors pourquoi ne seraient-ils pas d'un seul cœur et d'un seul esprit ? Ils voient de la même manière, comprennent de la même manière, et connaissent de la même manière ; tout est devant eux et, autant que leurs connaissances et leur expérience leur permettent de s'en rendre compte, ils voient l'opportunité de toutes les œuvres de Dieu, leur accord et leur beauté. 11:15.
 
      Quelle est la différence entre les saints de Dieu et un ange de Dieu ? L'un est revêtu de mortalité, l'autre a passé par la mortalité et a reçu la gloire céleste de notre Père, est exempt des influences contaminatrices du péché avec lequel nous devons lutter. 19:66.
 
      II y a, dans ma présence, beaucoup d'autres personnes que celles qui sont assises ici, et nous le saurions si nous avions des yeux capables de voir les êtres célestes qui nous entourent. 8:207.
 
      Quand le Seigneur commande ces êtres invisibles, dirai-je, ceux qui ont reçu leur résurrection ? - Oui, des millions et des millions de plus que les habitants de cette terre, ils peuvent combattre dans vos batailles. 2:255.
 
La prière –
 
      Que tous soient fervents dans la prière, jusqu'à ce qu'ils connaissent les choses de Dieu par eux-mêmes et soient certains de suivre le chemin qui conduit à la vie éternelle ; alors l'envie, enfant de l'ignorance, disparaîtra et nul ne ressentira en lui le désir de s'élever au-dessus d'un autre ; car pareil sentiment n'est pas approuvé dans l'ordre des cieux. Jésus-Christ n'a jamais voulu être différent de son Père. Ils étaient et sont un. Si un peuple est dirigé par les révélations de Jésus-Christ et qu'il est conscient de ce fait grâce à sa fidélité, il n'a pas à craindre d'être un en Jésus-Christ, et de voir de ses propres yeux. 9:150.
 
      Si nous nous approchons de lui, il s'approchera de nous ; si nous le cherchons de bonne heure, nous le trouverons ; si tous les jours nous appliquons notre esprit, fidèlement et avec diligence, à connaître et à comprendre la volonté de Dieu, c'est aussi facile, oui, je dirai même plus facile que de connaître ce que les autres pensent, car, nous connaître et nous comprendre nous-mêmes et notre propre être, c'est connaître et comprendre Dieu et son être. 13:312.
 
      Pratiquez votre religion aujourd'hui et dites fidèlement vos prières. 16:28.
 
      Le devoir des saints des derniers jours est de prier sans cesse et de rendre grâce en toutes choses, de reconnaître la main du Seigneur en toutes choses et de se soumettre à toutes ses exigences. 15:63.
 
      Que tous les hommes invoquent le nom du Seigneur, et ce, d'un cœur pur, pendant qu'ils sont au travail aussi bien que dans leurs lieux secrets ; quand ils sont en public aussi bien que quand ils sont en privé, demandant au Père au nom de Jésus de les bénir, de les préserver et de les guider sur le chemin de la vie et du salut et de le leur enseigner et de les rendre à même de vivre de telle sorte qu'ils obtiendront ce salut éternel que nous recherchons. 15:63.
 
      Le Seigneur dit : Je veux que mon peuple me demande les bénédictions dont il a besoin. Et au lieu de classer la prière parmi les devoirs qui nous incombent en tant que saints des derniers jours, nous devons vivre de manière à considérer que c'est une des plus grandes bénédictions qui nous soient accordées ; car sans l'efficacité de la prière, que serait-il advenu de nous tant personnellement qu'en général ? 19:222.
 
      Vous savez qu'une caractéristique de notre religion est de ne jamais demander au Seigneur de faire quelque chose sans être disposés à l'aider de toutes nos forces ; alors le Seigneur fera le reste. 5:293.
 
      Je ne demanderai pas au Seigneur de faire ce que je ne suis pas disposé à faire. 8:143.
 
      Ne demandez pas à Dieu de vous donner de la connaissance, lorsque vous êtes certains de ne pas respecter cette connaissance ni d'en profiter. 3:338.
 
      Je prie pour mes amis ainsi que pour mes ennemis, afin que, s'ils ne veulent pas se repentir, la terre soit rapidement débarrassée des impies. 4:346.
 
      Si je lui demande de me donner de la sagesse concernant une exigence de la vie, ou la voie que je dois suivre, ou celle de mes amis, de ma famille, de mes enfants ou de ceux que je gouverne, et n'obtiens de lui aucune réponse, et puis fais ce qui me semble être le mieux, il reconnaîtra et honorera forcément cette transaction, et il le fera à coup sûr. 3:205.
 
      Lorsque vous vous approchez du trône de grâce et invoquez le Père, au nom du Sauveur qui a racheté le monde, utilisez-vous son nom comme celui d'un étranger ? Si vous comprenez votre religion, vous vous adresserez à ce Personnage comme vous vous adresseriez à l'un de vos frères dans la chair. Cela vous paraît-il étrange ? Cela devrait vous rapprocher de l'éternité, donner à vos réflexions et à vos idées une tournure plus exaltée, conférer à vos actes quotidiens le cachet de la vérité et de l'honnêteté et vous remplir de l'Esprit et de la puissance de Dieu. 7:274-275.
 
      Vos prières ne pourront être exaucées s'il y a de la désunion parmi vous. 5:331.
 
      Je ne sais pas d'autre chose que les saints des derniers jours puissent faire que de prier Dieu virtuellement avec chaque souffle, de diriger son peuple et de ne pas nous permettre de posséder ce qui nous fera du mal. Je suis absolument certain que tel doit être le sentiment de tous les saints des derniers jours du monde. Si vous faites des affaires, si vous parlez dans la maison, bavardez lors d'une soirée, dansez, vous devez prier virtuellement avec chaque souffle que Dieu nous préserve du péché et des effets du péché. 10:313.
 
      Soyons humbles, fervents, soumis, cédant à la volonté de Dieu, et il n'y aura aucun danger que nous n'ayons pas son Esprit pour nous guider. Si nous ouvrons les lèvres et invoquons notre Père céleste, au nom de Jésus, nous aurons l'esprit de la prière. J'ai prouvé que c'était la meilleure façon d'agir. Si nous faisons tout en sa saison, vaquant à nos prières et à nos labeurs journaliers, chacun en son temps et selon son ordre, tout ira bien. 13:55.
 
      Quand vous vous levez le matin, avant de vous permettre de prendre la moindre bouchée de nourriture, réunissez votre femme et vos enfants, inclinez-vous devant le Seigneur, demandez-lui de vous pardonner vos péchés et de vous protéger pendant la journée, de vous protéger de la tentation et du mal, de guider vos pas, afin que vous fassiez en ce jour quelque chose qui sera profitable au royaume de Dieu sur la terre. Avez-vous le temps de faire cela ? Frères, sœurs, avez-vous le temps de prier ? 15:36.
 
      Dites toujours vos prières avant d'aller travailler. N'oubliez jamais cela. Un père - le chef de la famille - ne doit jamais manquer de réunir sa famille et de se consacrer, lui et elle, au Seigneur des armées, demandant que son Saint-Esprit les guide pendant la journée - ce jour même. Guide-nous aujourd'hui, dirige-nous aujourd'hui, préserve-nous aujourd'hui, empêche-nous aujourd'hui de pécher contre toi ou contre un être quelconque dans les cieux ou sur la terre ! Si nous faisons cela tous les jours, le dernier jour que nous vivrons, nous serons prêts à jouir d'une gloire supérieure. 12:261.
 
      Nous pouvons dire que notre travail nous presse et que nous n'avons pas le temps de prier, que nous avons à peine le temps de déjeuner. Alors laissez tomber le petit déjeuner, et priez, mettez-vous à genoux et priez jusqu'à ce que l'Esprit de paix vous remplisse. 10:174.
 
      Peu importe que vous ou moi ayons envie de prier ; lorsque vient le moment de prier, prions. Si nous n'en avons pas envie, nous devons prier jusqu'à ce que l'envie nous vienne. Si un violent orage s'approche et si notre foin risque d'être trempé, qu'il vienne. Vous verrez que ceux qui attendent que l'Esprit leur commande de prier ne prieront jamais beaucoup ici-bas. Ces personnes viennent à la réunion et se regardent les unes les autres et quand elles sont restées aussi longtemps qu'elles en avaient envie, disent à leurs frères : « Au revoir, je rentre à la maison », et puis s'en vont. Mais quand vient le temps de prier, qu'on le fasse, et il n'y aura pas de danger. 13:55.
 
      II y a des moments et des lieux où tous doivent répéter à voix haute les paroles prononcées, mais dans nos réunions de prières et nos cercles de famille que chaque cœur soit uni à celui qui est porte-parole devant le Seigneur, que chacun répète mentalement les prières et que tous s'unissent dans ce que l'on demande, et le Seigneur ne refusera pas, mais donnera à ces personnes ce qu'elles demandent et dont elles ont à juste titre besoin- 3:53.
 
      Certains frères viennent me dire : « Frère Brigham, est-ce mon devoir de prier quand je n'ai pas un atome de l'esprit de prière en moi ? » Parfois, il est vrai, les hommes sont dans la perplexité et sont remplis de soucis et d'ennuis, leurs charrues et leurs autres instruments ne marchent plus, leurs animaux se sont perdus et mille choses les tracassent ; cependant notre bon sens nous enseigne que notre devoir est de prier, que nous ayons l'esprit de prière ou non. Ma doctrine est que vous avez pour devoir de prier ; et quand vient le moment de prier, Jean doit dire : « Voici l'heure et le lieu de prier ; pliez-vous sur le sol, mes genoux, et faites-le immédiatement. » Mais Jean a dit : « Je ne veux pas prier, je n'en ai pas l'envie. » Pliez-vous, les genoux, dis-je ; et les genoux se plient, et il commence à penser et à réfléchir. Pouvez-vous dire quelque chose ? Ne pouvez-vous dire : Seigneur, aie pitié de moi, qui suis pécheur ? Oui, il peut faire cela, s'il peut se lever et maudire son prochain pour quelque mauvaise action. Maintenant, Jean ouvre la bouche et dit : Seigneur, aie pitié de moi. « Mais je ne ressens pas l'esprit de prière. » Cela ne vous excuse pas, car vous savez quel est votre devoir. Vous avez une passion, une volonté, une humeur à vaincre. Vous êtes sujets aux tentations comme les autres hommes ; et quand vous êtes tentés, que le bon sens que Dieu a mis en vous et l'intelligence qu'il vous a donnée par la lumière de l'esprit soient les maîtres dans ce cas.
 
      Si j'étais incapable d'être maître de ma bouche, je le serais de mes genoux, et les ferais plier jusqu'à ce que ma bouche parle. « Mais le bétail est dans le blé ! » Qu'il mange ; vous pourrez vous occuper de lui lorsque vous aurez fini de prier. Que la volonté de l'homme s'assujettisse à la loi du Christ, à toutes les ordonnances de la maison de Dieu. Quoi, dans ses ténèbres et sa dépression ? Oui ; car c'est alors que l'on prouve si l'on est un ami de Dieu, que la confiance du Tout-Puissant en son fils s'accroît. Nous devons vivre de telle sorte que notre confiance et notre foi en lui croissent. Nous devons même aller plus loin que cela. Vivons de telle manière que la foi et la confiance de notre Père céleste s'accroissent vis-à-vis de nous, jusqu'à ce qu'il sache que nous lui serons fidèles dans toutes les circonstances et en tous temps. Lorsque, dans nos ténèbres et notre tentation, nous restons fidèles à notre devoir, cela accroît la confiance que notre Dieu a en nous. Il voit que nous serons ses serviteurs. 7:164.
 
      Si le diable dit que vous ne pouvez pas prier lorsque vous êtes en colère, dites-lui que cela ne le regarde pas, et priez jusqu'à ce que cette espèce de folie se dissipe et que l'esprit retrouve sa sérénité. 10:175.
 
      Que tout saint, lorsqu'il prie, demande à Dieu ce dont il a besoin pour lui permettre de promouvoir la justice sur la terre. Si vous ne savez que demander, laissez-moi vous dire comment il faut prier. Lorsque vous priez en secret avec votre famille, si vous ne savez pas quoi demander, soumettez-vous à votre Père céleste et suppliez-le de vous guider par les inspirations du Saint-Esprit, de guider notre peuple et de diriger les affaires de son royaume sur la terre, et restez-en là. Demandez-lui de vous mettre là où il vous veut et de vous dire ce qu'il veut que vous fassiez, et mettez-vous à sa disposition pour le faire. 6:43.
 
      Quand vous aurez travaillé fidèlement pendant des années, vous apprendrez ce fait tout simple : Que si votre cœur est juste, et que vous continuez à être obéissant, à servir Dieu, à prier, l'esprit de révélation sera en vous comme une source d'eau jaillissant jusque dans la vie éternelle. Que personne n'abandonne la prière parce qu'il n'a pas l'esprit de la prière, et qu'aucune circonstance terrestre ne vous fasse vous dépêcher pendant que vous accomplissez ce devoir important. En vous inclinant devant le Seigneur pour lui demander de vous bénir, vous trouverez tout simplement ce résultat : Dieu multipliera temporellement et spirituellement les bénédictions sur vous. Qu'un marchand, un fermier, un mécanicien, une personne quelconque qui est dans les affaires, vive fidèlement sa religion, et elle n'aura pas besoin de perdre une minute de sommeil en pensant à ses affaires ; elle n'aura pas besoin de s'en faire le moins du monde, mais pourra faire confiance à Dieu, aller dormir et se reposer. Je dis à ce peuple : Priez, et si vous ne pouvez rien faire d'autre, lisez une prière à voix haute afin que votre famille l'entende, jusqu'à ce que vous receviez un esprit de culte et soyez rempli des richesses de l'éternité ; alors vous serez prêt à n'importe quel moment à imposer les mains aux malades ou à accomplir n'importe laquelle des ordonnances de cette religion. 12:103.
 
      Si je n'avais pas envie de prier, de demander à mon Père céleste de me donner une bénédiction matinale et de me préserver pendant la journée, moi, ma famille et les hommes bons de la terre, je dirais : « Brigham, mets-toi à genoux ici, incline ton corps devant le trône de celui qui règne dans les cieux, et reste là jusqu'à ce que tu aies envie d'élever tes supplications devant ce trône de grâce érigé pour les pécheurs. » 16:28.

 
 
CHAPITRE 4 : L’EXISTENCE PRÉMORTELLE, LE PLAN DE SALUT
 
Le temps –
 
      Quand y a-t-il eu un commencement ? Il n'y en a jamais eu ; s'il y en a eu un, il y aura une fin ; mais il n'y a jamais eu de commencement, et par conséquent il n'y aura jamais de fin ; ça, ça ressemble à l'éternité. Quand nous parlons du commencement de l'éternité, nous simplifions pour les besoins de la conversation, car l'éternité dépasse de loin les capacités de l'homme. 2:307.
 
      Voici le temps : Où est l'éternité ? Elle est ici, tout autant que n'importe où dans l'immensité de l'espace ; un espace de temps mesuré n'est qu'une partie de l'éternité. 3:367.
 
      Un esprit qui pense profondément aux choses du temps et de l'éternité voit que le temps, que nous mesurons pendant notre vie, est comme le torrent des montagnes qui déferle, et pourtant nous ne pouvons dire d'où il vient, pas plus que nous ne savons où il va, seulement qu'il passe à nouveau dans les nuages ; de même notre vie est ici, et cela, nous en sommes certains. Nous savons que nous vivons et que nous avons la capacité de voir. Nous savons et nous pouvons nous rendre compte que nous possédons la faculté de l'ouïe. Nous pouvons discerner entre ce que nous aimons et ce que nous nous n'aimons pas. Cette vie que nous possédons, vous et moi, est pour l'éternité. Considérez l'idée que des êtres dotés de tous les pouvoirs et de toutes les facultés que nous possédons puissent être annihilés, entrer dans le néant, cesser d'être, et puis essayez d'accorder cela avec nos pensées et notre vie actuelle. Aucune personne intelligente ne peut le faire. Cependant ce n'est que par l'Esprit de la révélation que nous pouvons comprendre cela. Grâce aux révélations du Seigneur Jésus, nous comprenons les choses telles qu'elles ont été, qui nous ont été manifestées ; les choses qui sont dans la vie dont nous jouissons maintenant, et les choses telles qu'elles seront, non dans la plénitude, mais tout ce que le Seigneur veut que nous comprenions, pour que cela nous soit profitable, afin de nous donner l'expérience nécessaire dans cette vie pour nous préparer à jouir de la vie éternelle dans l'au-delà. 12:111-112.
 
      Le présent est cette partie du temps dont nous nous soucions le plus, et le travail le plus grand et le plus important que nous ayons à accomplir, c'est de nous cultiver. Pour connaître ses semblables, il faut que l'homme se connaisse tout d'abord lui-même. Lorsqu'il se connaîtra à fond, il connaîtra Dieu d'une manière appréciable, et le connaître, c'est la vie éternelle. 10:2.
 
      Nous pouvons comprendre les choses éternelles dans la mesure où nous pouvons les comparer aux choses terrestres qui rentrent dans le cadre de notre intelligence. 10:1.
 
      Pour ce qui est du mot annihiler, tel que nous le comprenons, il n'existe pas de principe qui permette d'enlever toute existence à une chose qui existe, de telle manière qu'elle n'existe plus sous aucune forme, ni en aucun lieu. II serait tout aussi raisonnable de dire que l'infini, qui est synonyme du mot éternité, a un commencement et une fin. 1:352.
 
L'univers organisé –
 
      Les créations de Dieu - les mondes qui sont et les mondes qui ont été - qui peut saisir dans la perspective de son esprit la vérité qu'il n'y a jamais eu de temps où il n'y a pas eu de mondes comme celui-ci, et qu'il n'y aura jamais de temps où il n'y aura pas de mondes organisés et préparés pour servir de demeures à des êtres intelligents ? 8:81.
 
      II y a une éternité de matière. Les astronomes estiment qu'il y a, entre nous et l'étoile fixe la plus proche, suffisamment de matière pour organiser des millions de terres comme celle-ci. II y a une éternité de matière, et elle est entièrement animée et remplie d'une portion de divinité. La matière est pour exister ; elle ne peut être annihilée. L'éternité est sans limite, et elle est remplie de matière ; l'espace vide, cela n'existe pas. Et la matière a la capacité de recevoir de l'intelligence. 7:2.
 
      Les mondes sont faits de l'élément primitif qui flotte sans limite dans les éternités - dans l'immensité de l'espace ; une éternité de matière - qui ne connaît pas de limite, dans son état primitif naturel, et le pouvoir du Tout-Puissant a cette influence et cette sagesse - quand il parle tout lui obéit, et la matière se rassemble et s'organise. 13:248.
 
      Selon tout ce que le monde a jamais appris grâce aux recherches des philosophes et des sages, selon toutes les vérités actuellement révélées par la science, la philosophie et la religion, les qualités et les attributs ne peuvent se développer et se manifester visiblement que s'ils sont reliés à la matière organisée. 11:121.
 
L'homme et la matière sont éternels –
 
      L'humanité est organisée dans de la matière destinée à durer à toute éternité ; elle n'a jamais eu de commencement et ne pourra jamais avoir de fin. II n'y a jamais eu de temps où cette matière, dont nous sommes composés, vous et moi, n'existait pas, et il ne pourra jamais y avoir de temps où elle cessera d'exister ; elle ne peut être annihilée.
 
      Elle est assemblée, organisée et rendue capable de recevoir la connaissance et l'intelligence, d'être placée sur un trône de gloire, de devenir des anges, des dieux - des êtres qui gouverneront les éléments et auront le pouvoir de commander, par leur parole, la création et la rédemption de mondes, ou d'éteindre, de leur souffle, des soleils et de désorganiser des mondes, les rejetant dans leur état chaotique. C'est pour cela que nous sommes créés, vous et moi. 3:356.
 
      Les éléments dont nous sommes entourés sont aussi éternels que nous, et sont chargés de matériaux de toutes sortes pour le confort et le bonheur du genre humain. 10:3.
 
      Les choses terrestres se décomposeront, et leur réorganisation se fera par le pouvoir de la résurrection ; alors nous commencerons à comprendre l'usage correct de la matière. 7:65.
 
      « La substance immatérielle » : C'est comme le centre d'un être qui serait partout et sa circonférence nulle part ou comme être assis au sommet d'un trône sans sommet. Ce sont des expressions contradictoires en elles-mêmes, et elles n'ont pas de sens. 16:31.
      Si nous pouvions comprendre la vraie philosophie au point de comprendre notre propre création, et son but - le dessein qu'avait le Gouverneur suprême lorsqu'il organisa la matière et la fit naître sous la forme dans laquelle je vous vois ici aujourd'hui, nous pourrions comprendre que la matière est indestructible - qu'elle est sujette à organisation et à désorganisation ; et nous pourrions comprendre que la matière peut être organisée et amenée à l'intelligence, et à posséder plus d'intelligence et à continuer à progresser dans cette intelligence ; et nous pourrions apprendre les principes qui ont organisé la matière sous forme d'animaux, de végétaux et d'êtres intelligents ; et nous pourrions voir la Divinité agir, opérer et diffuser des principes dans la matière pour produire des êtres intelligents et les exalter - à quoi ? Au bonheur. Quelque chose de moins que cela satisfera-t-il pleinement l'esprit qui est implanté en nous ? Non. 7:2-3.
 
      L'or et l'argent sont occupés à se composer, ainsi que n'importe quelle autre espèce de métal, tout comme les cheveux de ma tête ou le blé des champs ; ils ne se composent pas aussi vite, mais ils sont constamment occupés à se composer ou à se décomposer. 1:219.
 
      II n'y a jamais eu de temps où l'homme n'existait pas, et il n'y aura jamais de temps où il cessera d'exister. L'éternité est sans limite, et toutes les choses animées et inanimées y ont leur existence. La prêtrise de Dieu, qui a été donnée aux anciens et est donnée aux hommes dans les derniers jours, est d'une durée égale à celle de l'éternité - est sans commencement de jours ni fin de vie. Elle est inchangeable dans son système de gouvernement et dans son Évangile de salut. Elle donne aux Dieux et aux Anges leur suprématie et leur pouvoir, et offre la richesse, L'influence, une postérité, l'exaltation, la puissance, la gloire, des royaumes et des trônes éternels à tous ceux qui les acceptent aux conditions auxquelles ils sont offerts. 10:5.
 
      La vie qui est au-dedans de nous fait partie d'une éternité de vie, et est un esprit organisé, revêtu d'un corps de chair constituant ainsi notre être actuel, lequel est conçu pour nous permettre d'obtenir un accroissement d'intelligence. La matière qui compose notre corps et notre esprit a été organisée à partir de l'éternité de matière qui remplit l'immensité. 7:285.
 
      L'homme est organisé et engendré pour être roi de la terre, pour comprendre, critiquer, examiner, améliorer, manufacturer, arranger et organiser la matière brute, et honorer et glorifier l'œuvre des mains de Dieu. C'est un vaste champ d'action pour l'homme, qui s'étend jusque dans l'éternité ; et il est bon que les mortels partent à la découverte des choses de cette terre. 9:242.
 
L'homme, enfant de Dieu –
 
      Aucun être humain n'a eu le pouvoir d'organiser sa propre existence. Il doit donc y en avoir un qui est plus grand que nous. Nous appartenons-nous dans notre corps ? Nous appartenons-nous dans notre esprit ? Nous ne nous appartenons pas. Nous appartenons à nos parents - à notre Père et notre Dieu. 8:67.
 
      Les choses ont tout d'abord été créées spirituellement ; le Père a engendré littéralement les esprits, ils sont nés et ont vécu avec lui. Puis il a commencé à créer des corps terrestres, tout comme il avait été créé lui-même dans cette chair en participant de la matière brute qui fut organisée et composa cette terre, jusqu'à ce que son organisme en fût chargé, et par conséquent les tabernacles de ses enfants ont été organisés à partir de la matière brute de cette terre.
 
      Quand vint le temps où son Premier-né, le Sauveur, devait venir au monde et prendre un corps, le Père vint lui-même faire à cet Esprit la faveur de lui en donner un, au lieu de laisser un autre homme le faire. Le Sauveur fut engendré par le Père et son Esprit, par ce même Être qui est le Père de notre esprit, et c'est là toute la différence organique qu'il y a entre Jésus-Christ et vous et moi. Et la différence qui existe entre notre Père et nous consiste en ce qu'il a acquis son exaltation et a obtenu les vies éternelles. Le principe des vies éternelles est une existence éternelle, une durée éternelle, une exaltation éternelle. Infinis sont ses royaumes, infinis ses trônes et ses dominations et infinie est sa postérité ; dorénavant ils ne cesseront jamais de se multiplier. 4:218.
 
      Je veux vous dire, à chacun, que vous connaissez bien Dieu, notre Père céleste, ou le grand Elohim. Vous le connaissez tous bien, car il n'est pas une âme parmi vous qui n'ait vécu dans sa maison et n'ait demeuré avec lui d'année en année, et cependant vous cherchez à le connaître, alors que le fait est que vous avez tout simplement oublié ce que vous saviez.
 
      Il n'est pas une personne ici aujourd'hui qui ne soit fils ou fille de cet Être. Dans le monde des esprits, leur esprit fut engendré et naquit, et ils y vécurent pendant des milliers d'années avec leurs parents avant de venir ici. C'est une chose que beaucoup auront peut-être du mal à croire, mais c'est la plus grande sottise au monde que de ne pas le croire. Si vous ne le croyez pas, cessez de l'appeler Père ; et lorsque vous priez, priez quelqu'un d'autre. 4:216.
 
      Nous sommes les fils et les filles d'Êtres célestes, et le germe de la Divinité demeure en nous. Lorsque notre esprit a pris possession de notre tabernacle, il était aussi pur que les anges de Dieu, par conséquent la dépravation totale ne peut être une vraie doctrine. 10:192.
 
      Notre esprit demeurait jadis dans les cieux et était aussi pur et aussi saint que les anges, mais les anges ont un tabernacle et les esprits n'en ont pas ; et ils viennent chez les plus vils, les plus bas et les humbles du genre humain pour en obtenir un plutôt que de courir le risque de ne pas en avoir. J'ai appris que le célèbre M. [Henry Ward] Beecher de Brooklyn a dit un jour que le plus grand malheur qui ait jamais pu arriver à l'homme, c'était de naître ; mais je dis que la plus grande chance qui ait jamais été donnée ou puisse être donnée à des êtres humains est de naître ici-bas, car alors la vie et le salut se trouvent devant eux ; alors ils ont la possibilité de vaincre la mort et de fouler le péché et l'iniquité sous leurs pieds, d'incorporer à leur vie quotidienne tous les principes de la vie et du salut et de demeurer éternellement avec les Dieux. 13:145.
 
      Quand nous contemplons le visage humain, nous regardons l'image de notre Père et Dieu, il y a chez chacun, hommes et femmes, une divinité, il y a le céleste, il y a le divin et à cela est amalgamé l'humain, le terrestre, les parties faibles de notre nature, et c'est l'humain qui recule en la présence du divin, et cela explique que nous ayons un esprit qui a peur de l'homme, c'est tout ce qu'il y a à dire là-dessus. 9:291.
 
      L'origine de la pensée a été implantée dans notre organisme au commencement de notre être. Ceci ne vous dit pas comment elle est venue ni qui l'y a mise. La pensée est née avec notre être personnel, qui est organisé de manière à être indépendant comme tous les autres êtres de l'éternité. 2:135.
 
      Nous avons été créés droits, purs et saints, à l'image de notre père et de notre mère, à l'image de notre Dieu.
 
      En quoi sommes-nous différents ? Dans les talents qui nous sont donnés et dans nos appels. Nous sommes faits des mêmes matériaux ; notre esprit a été engendré par les mêmes parents ; dans la procréation de la chair nous sommes des mêmes premiers parents et toutes les tribus de la terre sont faites d'une seule chair ; mais nous sommes différents en ce qui concerne notre appel. 3:365.
 
      Nous n'avons de véritables intérêts que conjointement avec notre Père céleste. Nous sommes ses enfants, ses fils et ses filles, et ceci ne doit pas être un mystère pour notre peuple, même s'il y en a beaucoup qui ne se sont unis à nous que depuis peu. Il est le Dieu et le Père de notre esprit ; il a conçu le plan qui a produit notre tabernacle, la demeure dans laquelle habite notre esprit. 4:27.
 
L'esprit de l'homme –
 
      Les esprits qui vivent dans ces tabernacles étaient aussi purs que les cieux lorsqu'ils y sont entrés. Ils sont entrés dans des tabernacles qui sont contaminés, puisqu'ils appartiennent à la chair, par la chute de l'homme. Le Psalmiste dit : « Voici, je suis né dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu dans le péché. » Cette Écriture a fait naître dans l'esprit de certains la doctrine de la dépravation totale, cette doctrine qui dit qu'il leur est impossible d'avoir la moindre bonne pensée, qu'ils sont tout à fait pécheurs, qu'il n'y a pas de bien, pas de rectitude et pas de santé spirituelle en eux. Ceci est incorrect, mais cependant nous avons un combat à livrer au-dedans de nous. Nous devons lutter contre les passions mauvaises, contre les germes de l'iniquité qui sont semés dans la chair à cause de la chute. Les esprits purs qui occupent ces tabernacles sont influencés, et celui qui les a envoyés dans ces tabernacles a le droit de conserver la prééminence, et de toujours donner l'Esprit de vérité pour influencer l'esprit des hommes, afin qu'il triomphe et règne d'une manière prédominante dans notre tabernacle, le Dieu et Seigneur de tout mouvement. Nous n'avons pas seulement cette guerre quotidienne constante au-dedans de nous, nous devons également résister à une influence ou à une pression extérieure. Le monde religieux et le monde politique ont tous deux à lutter contre les influences qui se ressemblent beaucoup ; ils sont plus ou moins exercés, gouvernés et contrôlés par les influences qui les entourent. Nous, saints des derniers jours, devons lutter contre une influence de ce genre. 10:105.
 
      Nous voyons la vie jaillir tout autour de nous. Où en est la source ? Et comment naît-elle ? Elle existe pendant un jour, une nuit, un an ou un siècle, puis elle disparaît ; et qui peut dire où ? Qui peut dire ce qu'il est advenu de la vie qui demeurait dans ce tabernacle, le faisant penser, qui allumait l'œil d'un feu vivace, et faisait prononcer à la bouche de la sagesse ? L'homme mortel peut-il le dire ? Non, à moins qu'il ne soit inspiré du Tout-Puissant et ne comprenne les choses éternelles. Tout a son origine dans l'éternité. Comme un nuage qui traverse un ciel bleu, comme un oiseau qui traverse soudain notre chemin, comme un ruisseau pur qui jaillit d'une source cachée, qui s'enfonce bientôt dans un ravin de montagne, de même, apparemment, la vie entre comme un éclair dans cette existence mortelle et passe. 7:173.
 
      L'intelligence nous est donnée pour que nous l'augmentions. 8:81.
 
      L'origine de la pensée et de la réflexion se trouve au-dedans de nous. Nous pensons parce que nous sommes, et que nous sommes susceptibles de subir des influences externes et de sentir nos rapports avec les objets externes. C'est ainsi que des pensées de vengeance et des pensées de bénédiction naissent dans le même esprit, selon qu'il est influencé par des circonstances externes. 2:135.
 
      Il y a tout autant de différence dans l'organisation spirituelle que vous en voyez dans l'organisation temporelle. Vous pouvez voir cette diversité éternelle dans les deux. 9:125.
 
      Je vois un homme passer du stade du tout petit enfant à celui du savant, et bientôt il a un empire, et il peut donner au peuple des lois qui lui donneront l'égalité et l'amèneront à un état de bonheur et d'excellence, et lui donner tous les avantages que l'homme peut posséder sur la terre, et rendre chacun heureux et aisé. Telle est l'œuvre que nous avons à accomplir. Enseigner aux hommes la foi de l'Évangile. Leur enseigner ce qu'est Dieu, et ce qu'est son œuvre et qu'il n'y a jamais eu de temps comme celui dont parlent beaucoup de nos philosophes, qui remontent de plus en plus loin, et qui en arrivent à telle ou telle théorie, et remontent de plus en plus loin jusqu'à l'époque où nous étions tous des reptiles. Quand y a-t-il eu un temps où il n'y avait pas de Dieu ? Mais, disent-ils, il a dû y avoir un temps. Alors vous prétendez, n'est-il pas vrai, qu'il y a eu un temps où il n'y avait pas de temps ? Et c'est là la philosophie de beaucoup de savants d'aujourd'hui. Ils voient les cieux s'étendre, mais ils ne les comprennent pas. Et pourquoi ne disent-ils pas, s'il y a eu un temps où il n'y avait pas de temps, qu'il y aura de nouveau un temps où il n'y aura pas de temps ? Quelle situation pour l'homme ! Pouvons-nous regarder vers l'avant et vers le haut à travers l'immensité de l'espace, et contempler les mondes infinis que nous appelons étoiles, et nous imaginer qu'ils seront effacés à jamais ? Quel idéal ! 19:49.
 
      Tout, dans les cieux, sur la terre et en enfer, est organisé pour le profit, l'avantage et l'exaltation d'êtres intelligents ; par conséquent, il n'y a rien qui soit en dehors de la perspective de notre foi. Il n'est rien, pourrais-je dire, de bon ou de mauvais, de lumière ou de ténèbres, de vérité ou d'erreur, qui ne doive être gouverné par des êtres intelligents, et nous devons apprendre la manière de prendre possession de toutes les bénédictions et de toutes les possibilités que Dieu a mises à notre portée, et savoir comment utiliser notre temps, nos talents et tout ce que nous faisons pour l'avancement de son royaume sur la terre. 6:145.
 
      Nous sommes tous ses enfants. Nous sommes frères et sœurs. Qu'est-ce qui fait la distinction que nous voyons dans les classes des enfants des hommes ? Nous voyons ceux qui sont bas et dégradés, comme les aborigènes de notre pays ; pourquoi sont-ils dans leur état actuel ? C'est parce que leurs pères ont rejeté l'Évangile du Fils de Dieu. L'Évangile apporte l'intelligence, le bonheur et la gloire à tous ceux qui y obéissent et vivent selon ses préceptes. Il leur donnera une intelligence qui vient de Dieu. Leur esprit s'ouvrira de manière à comprendre les choses telles qu'elles sont ; ils se réjouiront d'être bénis eux-mêmes, de bénir leurs semblables et d'être prêts à rentrer dans la présence du Père et du Fils. Ce seront là leurs délices. 13:178.
 
Le conseil des cieux -
 
      Le conseil des cieux dit : « Qu'il y ait une terre, qu'il y ait un firmament au-dessus et en dessous », et il en fut ainsi. Il dit : « Qu'il y ait du chaud et du froid », et il en fut ainsi. Il dit : « Qu'il y ait un printemps et un été, un automne et un hiver », et il en fut ainsi. 9:254.
 
      « Qui rachètera la terre, qui ira faire le sacrifice pour la terre et toutes les choses qu'elle contient ? » Le Fils aîné dit : « Me voici », et puis il ajouta : « Envoie moi ». Mais le second, qui était « Lucifer, fils du matin », dit : « Seigneur, me voici, envoie-moi, je rachèterai tous les fils et toutes les filles d'Adam et Ève qui vivent sur la terre ou qui viendront jamais sur terre. » « Mais, dit le Père, cela ne va pas du tout. Je donne à chaque individu son libre arbitre ; tous doivent l'utiliser pour obtenir l'exaltation dans mon royaume ; étant donné qu'ils ont le pouvoir de choisir, ils doivent exercer ce pouvoir. Ce sont mes enfants ; les attributs que vous voyez en moi sont dans mes enfants et ils doivent utiliser leur libre arbitre. Si tu entreprends de les sauver tous, tu dois les sauver dans l'injustice et la corruption. Tu seras l'homme qui dira au voleur sur la croix, à l'assassin sur l'échafaud et à celui qui a tué son père, sa mère, ses frères, ses sœurs et ses enfants : « Si tu dis maintenant : « Je me repens et je crois au Seigneur Jésus-Christ, au Sauveur du monde, tu seras sauvé. » Voilà ce que disent toutes les confessions religieuses de notre temps ; mais Jésus n'a jamais rien dit de pareil 13:282.
 
      Lorsqu'il y eut une révolte dans le ciel, Dieu fit de la droiture une règle et de la justice un niveau, et les méchants furent chassés. Cependant une fraction de grâce fut impartie à ces personnages rebelles.
 
      Mais ils devaient quitter les cieux et ne pouvaient y demeurer, ils devaient être précipités sur la terre pour éprouver les fils des hommes et pour accomplir leur tâche qui était de créer de l'opposition en toutes choses, afin que les habitants de la terre aient la possibilité de faire progresser l'intelligence qui leur avait été donnée, l'occasion de vaincre le mal et d'apprendre les principes qui gouvernent l'éternité, afin d'y être exaltés. 3:256.
 
      Le Seigneur Tout-Puissant permit ce schisme dans les cieux pour voir ce que feraient ses sujets avant de venir sur cette terre. 14:93.
 
      Pour ce qui est de la bataille dans les cieux, dont frère Truman O. Angell a parlé, j'ai oublié dans quelle mesure ce fut une bataille. Je ne puis en raconter les circonstances principales, il y a si longtemps que c'est arrivé ; mais je ne pense pas qu'elle ait duré très longtemps ; car lorsque Lucifer, fils du matin, prétendit au droit de dominer cette terre et de la racheter, une querelle se produisit ; je ne pense pas qu'il fallut longtemps pour précipiter le tiers des armées des cieux, comme le dit la Bible. Mais laissez-moi vous dire que c'était le tiers des esprits qui étaient prêts à prendre des tabernacles sur cette terre, et qui se révoltèrent contre les deux autres tiers des armées célestes ; et ils furent précipités sur ce monde. Il est écrit qu'ils furent précipités sur la terre. Ils furent précipités sur ce globe, sur cette terre ferme que nous foulons, vous et moi, et dont nous respirons l'atmosphère. Le tiers des esprits qui étaient prêts pour cette terre se révoltèrent contre Jésus-Christ et furent précipités sur la terre, et, depuis ce jour-là jusqu'à présent, ils sont opposés à lui, avec Lucifer à leur tête. Il est leur général : Lucifer, fils du matin. C'était autrefois un personnage brillant et influent dans les cieux, et nous en saurons davantage sur lui, plus tard. 5:54-55
 
      D'après l'esprit et la teneur des Écritures antiques et des révélations que nous avons reçues, il est clair que des hommes ont été désignés à l'avance pour accomplir certaines œuvres de leur vivant et réaliser certains desseins de l'économie des cieux. 11:253.
 
      Pensez-vous que le Seigneur ait les yeux sur une grande multitude ? Il y a un passage des Écritures qui dit ceci : « Car ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né d'entre plusieurs frères », etc. Qui n'a-t-il pas connu d'avance ? Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un aujourd'hui sur la terre, ou qui ait vécu avant nous ou qui viendra après nous, qu'il n'ait pas connu. Il savait qui seraient ses oints, il avait constamment les yeux sur eux, comme il les avait eus sur Moïse, Pharaon, Abraham, Melchisédek et Noé, qui fut un vase choisi pour construire l'arche et sauver un reste du déluge. 8:229.
 
      C'est une fausse idée que de croire que Dieu a décrété toutes les choses qui se passent, car la volonté de l'être créé est aussi libre que l'air. Vous demanderez peut-être si nous croyons en la pré-ordination ; oui, plus que tous les autres hommes ici-bas. Nous croyons que Jésus fut pré-ordonné avant que les fondations du monde ne fussent posées, et qu'il reçut dans l'éternité la mission d'être le Sauveur du monde, et cependant lorsqu'il vint dans la chair, il était libre d'accepter ou de refuser d'obéir à son Père. S'il avait refusé d'obéir à son Père, il serait devenu un fils de perdition. Nous aussi, nous sommes libres d'accepter ou de refuser les principes de la vie éternelle. Dieu a décrété et pré-ordonné beaucoup de choses qui se sont réalisées, et il continuera à le faire ; mais lorsqu'il décrète de grandes bénédictions sur une nation ou sur une personne, il le fait à certaines conditions. Lorsqu'il décrète, sur des nations ou des hommes, de grands fléaux et d'effroyables destructions, ces décrets s'exécutent parce que ces nations et ces hommes ne veulent pas abandonner leur méchanceté et se tourner vers le Seigneur. Il fut décrété que Ninive serait détruite dans quarante jours, mais le décret fut levé lorsque les habitants de Ninive se repentirent. Dieu gouverne et a rendu tous ses enfants aussi libres que lui de choisir le bien ou le mal, et nous serons donc jugés selon nos œuvres. 10:324.
 
      Vous ne pouvez donner à quelqu'un son exaltation s'il ne sait ce qu'est le mal, ce que sont le péché, le chagrin et la douleur, car nul ne pourrait, en vertu d'aucun autre principe, comprendre et apprécier une exaltation et en jouir. Le démon et le tiers des esprits du royaume de notre Père sont descendus ici avant nous, et nous sommes demeurés là-bas avec nos amis jusqu'à ce que le temps vînt pour nous de descendre sur la terre et prendre des tabernacles ; mais ces esprits qui se révoltèrent se virent interdire à tout jamais un tabernacle à eux. Vous pouvez maintenant comprendre comment il se fait qu'ils essayent constamment d'entrer en possession des corps d'êtres humains ; vous lisez l'histoire d'un homme possédé d'une légion de démons, et Marie de Magdala en avait sept. 3:369.
 
      La pré-ordination, par exemple, et la grâce gratuite sont toutes deux de vrais points de doctrine, mais elles doivent être convenablement associées et correctement classifiées, pour qu'il y ait une harmonie entre ces deux points de doctrine apparemment opposés. 6:291.
 
Le plan de salut –
 
      Le grand plan appelé plan de salut, le système de principes doctrinaux d'idées et de pratiques qui a trait à toute l'intelligence qui existe dans l'éternité. 8:32.
 
      L'élévation, l'exaltation et la gloire sont les objectifs que poursuit le Père en peuplant cette terre de ses descendants. 10:191.
 
      Tel est le plan de salut. Jésus ne cessera son œuvre que lorsque tous auront été amenés à jouir d'un royaume dans les demeures de son Père, où il y a de nombreux royaumes et de nombreuses gloires, pour correspondre aux œuvres et à la fidélité de tous les hommes qui ont vécu sur la terre. Certains obéiront à la loi céleste et recevront sa gloire, d'autres demeureront dans la terrestre, et d'autres dans la téleste, et d'autres enfin ne recevront aucune gloire. 13:76.
 
      Quand vous comprendrez le plan de l'Évangile, vous comprendrez que c'est la manière la plus raisonnable de traiter la famille humaine. Vous verrez que la pureté, la sainteté, la justice, la perfection et tout ce qui orne la responsabilité de la Divinité contribuent au salut des hommes. 8:115.
 
      Notre existence mortelle est l'école de l'expérience. 9:29.
 
      Notre corps mortel est d'importance capitale pour nous ; sans lui nous ne pouvons être glorifiés dans les éternités futures. Nous sommes dans cet état de l'existence dans le but exprès d'obtenir une habitation pour notre esprit, afin qu'il devienne un personnage doté d'un tabernacle. 9:286.
 
      Notre corps est d'importance capitale pour nous, même s'il est vieux et desséché, émacié par la fatigue, la douleur et la maladie, même si nos membres sont déformés par les rhumatismes, tous ces facteurs s'unissant pour hâter la dissolution, car la mort est semée dans notre corps mortel. La nourriture et la boisson que nous prenons sont contaminées des semences de la mort, et cependant nous en prenons pour étendre notre vie jusqu'à ce que le travail qui nous est imparti soit terminé, et à ce moment notre tabernacle, devenu mûr, est semé dans la terre pour produire un fruit immortel. Cependant, si nous vivons notre sainte religion et laissons régner l'esprit, il ne deviendra pas morne et bête, mais à mesure que le corps approchera de la dissolution, l'esprit saisira plus fermement cette substance durable qui se trouve au-delà du voile, tirant des profondeurs de cette source éternelle de lumière des germes étincelants d'intelligence qui entourent le corps frêle et décrépit d'un halo de sagesse immortelle. 9:288.
 
      La grande scène finale ne pourra se produire que lorsque le dernier esprit prévu pour venir prendre un tabernacle ici-bas sera venu sur la terre. 8:352.
 
      Pouvez-vous sauver tous les hommes ? Oui, vous pouvez sauver tous ceux qui veulent l'être. Si les hommes ne sont pas sauvés, c'est parce qu'ils ne sont pas disposés à l'être. Ils agissent par eux-mêmes, et agissent selon leur libre choix. 9:125.
 
      Le but de la création de ce monde est d'exalter les intelligences qui y sont placées, afin qu'elles vivent, persévèrent et s'accroissent à tout jamais. Nous ne sommes pas ici pour nous quereller et nous battre à propos des choses de ce monde, nous sommes ici pour le soumettre et l'embellir. Que tous les hommes adorent leur Dieu de tout leur cœur. Qu'ils lui fassent leurs dévotions et leurs sacrifices, à lui, le Suprême, l'auteur de leur existence. Faites tout le bien que vous pouvez à vos semblables. Vous êtes la chair de ma chair et l'os de mes os. Dieu a créé d'un seul sang toutes les nations et tous les royaumes des hommes qui demeurent sur la face de la terre : les noirs, les blancs, les cuivrés, peu importe leur couleur, leurs coutumes ou leur religion, tous viennent de la même source ; le sang de tous est tiré du même élément. 7:290.
 
      Le Seigneur nous a créés, vous et moi, pour que nous devenions des dieux comme lui, lorsque nous aurons été mis à l'épreuve dans notre état actuel et que nous aurons été fidèles dans toutes les choses qu'il aura mises en notre possession.
 
      Combien auront cette bénédiction ? Ceux qui honorent le Père et le Fils, ceux qui reçoivent le Saint-Esprit, magnifient leur appel et se révèlent purs et saints ; ils seront couronnés dans la présence du Père et du fils. 3:93.
 
      Le grand secret du salut, que nous devons constamment chercher à comprendre par notre fidélité, c'est la continuation des vies. 18:260.
 
      Nous sommes tous les enfants de notre Père commun, qui nous a mis sur la terre pour nous mettre à l'épreuve, nous gouverner, nous diriger, nous éduquer et nous sanctifier de corps et d'esprit en lui, selon sa volonté et son bon plaisir. Lorsque tous les esprits qui doivent prendre un corps sur cette terre l'auront fait, alors viendra la scène finale de cette section des œuvres de Dieu ici-bas. Il veut que nous nous préparions à édifier son royaume, à rassembler la maison d'Israël, à racheter et à édifier Sion et Jérusalem, à révolutionner le monde et à ramener ce qui a été perdu à cause de la chute. 10:2.
 
      Dieu a donné la terre aux enfants des hommes, afin que grâce à l'union de l'esprit et de la matière, inspirée et dirigée par le pouvoir de la prêtrise éternelle, tous soient assujettis au grand Souverain suprême de l'univers. 9:225.
 
      Les lois mêmes qui gouvernent l'éternité sont conçues de manière à permettre la croissance, le rassemblement et l'accroissement éternels ; de sorte que le vrai serviteur de Dieu ne peut absolument pas subir de perte, mais récoltera un gain éternel, même si, pour la cause de la vérité, il est pauvre et nécessiteux pendant l'intégralité de sa courte vie. Il a fait de la vérité son thème ; et qu'est-ce que c'est ? J'ai dit que c'est ce qui dure ; c'est l'éternité, et son pouvoir est de grandir, de s'accroître et de s'étendre, ajoutant vie à vie et puissance à puissance, à tout jamais. 2:129.
 
      Vous demanderez peut-être : « Qu'est-ce qui nous est donné ? » Je réponds : les ordonnances, les sacrements que le Seigneur Jésus-Christ a institués pour le salut des Juifs, pour toute la maison d'Israël et puis pour les gentils. Tel est l'Évangile, le plan de salut que le Seigneur nous a donné. Tel est le royaume que le Seigneur nous a présenté ; celui-là même qu'il a présenté aux apôtres du temps de Jésus. 3:90.
 
      Notre Père désire ramener tous ses enfants en sa présence. Tous les esprits de la famille humaine demeuraient avec lui avant de prendre des tabernacles de chair et de devenir assujettis à la chute et au péché. Il est leur Père spirituel et les a envoyés ici pour être revêtus de chair et assujettis, avec leurs tabernacles, aux maux qui affligent l'humanité déchue. Lorsqu'ils se seront montrés fidèles en toutes choses et dignes devant lui, ils pourront avoir la joie de rentrer en sa présence avec leur corps pour vivre dans les demeures des bienheureux. S'il avait été possible de rendre un homme parfait en sa double qualité de corps et d'esprit, sans passer par les épreuves pénibles de la mortalité, nous n'aurions pas été obligés de venir dans cet état d'épreuves et de souffrances. Si le Seigneur avait pu glorifier ses enfants en esprits, sans corps semblables au sien, il l'aurait certainement fait. 11:43.
 
      Avant de venir au monde, nous avons existé. Notre esprit est venu ici dans sa pureté prendre ce tabernacle, il est venu pour occuper cet habitat, étant bien entendu qu'il oublierait tout ce qui s'était passé avant sa venue ici-bas, de sorte qu'il n'en connaîtrait plus rien. 3:367.
 
      Le plan selon lequel Dieu travaille est rationnel et répond aux capacités de ses enfants. Cette terre est la demeure qu'il a préparée pour nous, et nous devons nous préparer, nous et ce corps qui est notre demeure, à la gloire céleste qui est réservée aux fidèles. Nul ne sera détruit si ce n'est ceux qui reçoivent les oracles de la vérité et les rejettent. Nul n'est condamné si ce n'est ceux qui ont la chance de recevoir les paroles de la vie éternelle et refusent de les recevoir. 8:294.
 
      Il gouverne par la loi. Il a prévu les moyens et, en accord avec les attributs qu'il a implantés en nous, a institué des ordonnances qui nous permettront de rentrer en sa présence si nous les acceptons et les utilisons pour notre amélioration. 13:171.
 
      Une dette a-t-elle été contractée entre le Père et ses enfants ? Oui. Nos premiers parents ont transgressé la loi qui leur avait été donnée dans le jardin ; leurs yeux se sont ouverts. Ceci a créé la dette. Quelle en est la nature ? C'est une dette divine. Qu'est ce qui l'acquittera ? Je le demande : Cette dette peut-elle être payée par rien moins qu'un sacrifice divin ? Non. Les enfants ont contracté une dette divine et le Père exige une compensation. Il dit à ses enfants ici-bas, qui sont dans le péché et la transgression : Il vous est impossible de payer cette dette ; j'ai préparé un sacrifice ; j'enverrai mon Fils unique payer cette dette divine. Etait-il donc nécessaire que Jésus meure ? Comprenons-nous pourquoi il devait sacrifier sa vie ? L'idée que le Fils de Dieu, qui n'a jamais commis de péché, sacrifie sa vie, est indubitablement ridicule dans l'esprit d'un grand nombre de personnes dans le monde chrétien. Mais le fait est que le Père, le Père divin, que nous servons, le Dieu de l'univers, Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, est le Père de notre esprit, a prévu ce sacrifice et envoyé son Fils mourir pour nous ; et c'est aussi un fait important que le Fils est venu faire la volonté du Père et qu'il a payé la dette en accomplissement de l'Écriture qui dit : « Il était l'Agneau immolé depuis le commencement du monde. » Est-ce facile à comprendre ? C'est tout à fait facile pour moi ; et je conseille à ceux qui ont des questions et des doutes à ce sujet : Lorsqu'ils raisonnent et font de la philosophie là-dessus, qu'ils ne basent pas leur position sur des erreurs ou des hypothèses, mais sur les faits tels qu'ils existent, et ils en viendront à la conclusion que si Dieu ne fournit un Sauveur pour payer cette dette, elle ne pourra jamais l'être. La sagesse tout entière du monde peut-elle trouver un moyen de nous racheter et de nous permettre de rentrer en la présence de notre Père et notre Frère aîné, et de demeurer avec les saints anges et les êtres célestes ? Non. Les habitants de la terre qui vivent maintenant, qui ont jamais vécu ou vivront jamais n'ont pas le pouvoir et la sagesse de préparer ou de créer un sacrifice qui payera cette dette divine. Mais Dieu l'a fourni, et son Fils l'a payé, et chacun de nous peut maintenant recevoir la vérité et être sauvé dans le royaume de Dieu. Est-ce bien clair ? Ce l'est pour moi et si vous avez l'esprit de Dieu, cela doit être clair pour vous comme de l'eau de roche. 14:71.
 
      Le Seigneur a-t-il mis un obstacle sur le chemin d'un homme quelconque pour le priver du droit d'être exalté ? Non, pas un. Tout ce qui pouvait être fait l'a été, tout ce qui pouvait être prévu l'a été, toutes les lois qui pouvaient être instituées pour encourager et élever les hommes, pour augmenter leur foi, leur connaissance, leur intelligence et les mener à la vie et au salut, le Seigneur l'a fait pour son peuple. 4:196.
 
      Le monde est devant nous, l'éternité est devant nous et une source inépuisable d'intelligence à obtenir. 8:8.
 
      Il semble absolument nécessaire dans la providence de celui qui nous a créés et qui a organisé et façonné toutes choses selon sa sagesse, que l'homme descende au-dessous de toutes choses. Il est écrit du Sauveur dans la Bible qu'il est descendu au-dessous de toutes choses afin de s'élever par-dessus tout. N'en est-il pas de même de tous les hommes ? Certainement. Il convient donc que nous descendions au-dessous de toutes choses et nous élevions graduellement, et apprenions un petit peu de temps en temps, recevions « ligne sur ligne, précepte sur précepte, un peu ici et un peu là ». 15:3.
 
      Nous connaissons les desseins que poursuivait notre Père céleste lorsqu'il a créé la terre et qu'il l'a peuplée, et qu'il a produit des milliers d'organismes qui y demeurent. Nous savons que tout cela est pour sa gloire, pour peupler les éternités qui sont devant lui d'êtres intelligents, capables de jouir au maximum de leur gloire. Mais avant d'entrer en possession de cela, nous avons besoin de beaucoup d'expérience, et on ne l'acquiert que très lentement. Notre vie ici-bas a pour but de l'acquérir et plus nous vivons, plus elle doit croître. 14:229.
 
      Le Tout-Puissant a également décrété que les esprits, lorsqu'ils prennent un corps, oublieront tout ce qu'ils savaient auparavant, sinon ils ne pourraient avoir un temps d'épreuve, ne pourraient avoir l'occasion de faire leurs preuves dans les ténèbres et la tentation, dans l'incrédulité et la méchanceté, de se montrer dignes d'une existence éternelle. 6:333.
 
      Souvenez-vous de cette parole d'un des apôtres qui, alors qu'il parlait de l'entrée dans le royaume des cieux, disait que « si les justes se sauvent avec peine, que deviendront l'impie et le pécheur » ? Le meilleur homme qui ait jamais vécu sur terre a tout juste réussi à se sauver par la grâce de Dieu. La meilleure femme qui ait jamais vécu sur cette terre n'a réussi qu'à échapper à ce monde pour entrer dans un monde meilleur, pleinement assurée de jouir de la première résurrection. Il faut que toute l'expiation du Christ, la miséricorde du Père, la pitié des anges et la grâce du Seigneur Jésus-Christ soient toujours avec nous, et puis que nous fassions absolument tout ce que nous pouvons pour nous débarrasser du péché qui est au-dedans de nous, pour échapper à ce monde et entrer dans le royaume céleste. 11:301.
 
      Des millions d'entre eux sont morts, tant dans le monde chrétien que dans le monde païen, des gens aussi honnêtes, aussi vertueux et aussi droits que ceux qui vivent maintenant. Le monde chrétien dit qu'ils sont perdus ; mais le Seigneur les sauvera, du moins tous ceux qui recevront l'Évangile. Le plan de salut que Jésus a révélé et que nous prêchons touche les plus bas et les plus déchus de la race perdue d'Adam. Sauvera-t-il tous les hommes dans la même gloire et donnera-t-il à tous le même état de félicité ? Ceux qui refusent d'obéir à l'Évangile du Fils de Dieu seront-ils sauvés et exaltés dans le même royaume et dans la même gloire que ceux qui ont obéi ? Non, jamais, jamais ! C'est impossible. 13:323.
 
      Il a été permis aux ténèbres et au péché de venir sur cette terre. L'homme a pris du fruit défendu conformément à un plan conçu de toute éternité, afin que l'humanité entre en contact avec les principes et les puissances des ténèbres, afin qu'elle connaisse l'amer et le doux, le bien et le mal, et soit à même de discerner entre la lumière et les ténèbres, afin d'être capable de recevoir constamment la lumière. 7:158.
 
      Le plus grand désir qui soit dans le sein de notre père Adam ou de ses enfants fidèles qui sont collaborateurs de Dieu, notre Père céleste, c'est de sauver les habitants de la terre. 8:174. 

 
 
CHAPITRE 5 : LE LIBRE ARBITRE
 
      Tous les êtres rationnels ont leur libre arbitre ; et selon leur propre choix, ils seront sauvés ou damnés. 6:97.
 
      La volonté de l'être créé est libre. C'est une loi de son existence et Dieu ne peut violer sa propre loi ; s'il faisait cela, il cesserait d'être Dieu Il a placé la vie et la mort devant ses enfants, et c'est à eux de choisir. S'ils choisissent la vie, ils recevront la bénédiction de la vie ; s'ils choisissent la mort, ils devront en supporter le châtiment. C'est une loi qui a toujours existé, de toute éternité, et continuera à exister dans toutes les éternités à venir. Tout être intelligent doit avoir le pouvoir de choisir, et Dieu produit les résultats des actes de ses créations pour promouvoir son royaume et servir ses desseins dans le salut et l'exaltation de ses enfants. 1:272.
 
      Mon indépendance m'est sacrée. C'est une parcelle de cette même Divinité qui gouverne dans les cieux. Il n'est pas un être sur la face de la terre, créé à l'image de Dieu, qui se tient debout et est organisé comme Dieu, qui serait privé du droit d'exercer son libre arbitre dans la mesure où il n'empiète pas sur les droits des autres autrement que par les conseils et le bon exemple. 10:191.
 
      Quand le Seigneur a fait l'homme, il l'a rendu libre et responsable devant son Dieu, ayant la liberté d'agir et de faire ce qu'il veut dans une certaine mesure pour faire ses preuves. Il y a une loi qui gouverne l'homme jusque là ; mais la loi du royaume céleste, comme je vous l'ai souvent dit, est, et sera toujours, la même pour tous les enfants d'Adam. 2:139.
 
      Il leur a donné la possibilité de choisir par eux-mêmes, que ce soit le bien ou le mal ; mais le résultat de notre choix reste entre ses mains. Tous ses enfants ont le droit de se frayer un chemin, d'aller à gauche ou à droite, de dire la vérité ou ce qui n'est pas vrai. Ce droit, Dieu l'a donné à tous les hommes qui demeurent sur la terre, et ils peuvent légiférer et agir comme ils le veulent ; mais Dieu les tient entre ses mains, et il produira les fruits de sa gloire pour le profit de ceux qui l'aiment et le servent, et il fera en sorte que l'homme le célèbre même dans sa fureur (cf. Ps. 76:11). Nous sommes entre les mains de ce Dieu. 13:178.
 
      Nous ne possédons d'autres capacités que ce que Dieu nous donne. Il nous a dotés de facultés merveilleuses, d'attributs divins semblables à ceux qui se trouvent dans sa propre nature et il nous a mis sur cette terre pour les honorer, nous sanctifier, nous et la terre, en vue d'en jouir dans son état céleste. Nous ne sommes en rien indépendants de Dieu. Nous héritons de lui ce que nous possédons. Cependant il est prévu, dans la sagesse insondable de Dieu, que nous devons être libres de choisir le bien ou le mal et ainsi sauver et exalter notre existence ou la perdre. 10:265.
 
      Le Père gouverne, selon son plaisir, les résultats de nos actes, et nous ne pouvons l'en empêcher. L'homme peut produire et gouverner ses propres actes, mais il n'a aucun pouvoir sur le résultat. Dieu fait en sorte que l'homme le célèbre même dans sa fureur, contribue à sa gloire et au salut de ses enfants. 8:18.
 
      Le Seigneur n'a pas fixé de lois qui m'obligent à faire faire mes souliers selon une certaine mode. Il n'a jamais donné de loi pour décider si je dois avoir une botte carrée ou une botte pointue ; si je dois avoir un veston dont la taille sera juste en dessous de mes bras, et les pans jusqu'à mes talons, ou si je dois avoir un veston comme celui que j'ai sur moi. Dans une certaine mesure, l'intelligence a été donnée tant au saint qu'au pécheur, pour qu'ils l'utilisent d'une manière indépendante, qu'ils aient ou non la loi de la prêtrise, qu'ils en aient entendu parler ou non. 2:139.
 
      Nous ne pouvons pas tous faire ce que nous voulons, car bien souvent nous voulons et nous ne pouvons pas, et c'est cela qui produit le malheur qu'on appelle l'enfer. 13:3.
 
      Jusqu'où s'étend notre libre arbitre ? Il a certaines limites. Ce à quoi nous avons assisté en trente ans d'expérience nous enseigne que l'homme peut proposer, mais que Dieu dispose. L'homme peut charger son fusil pour tuer son prochain, mais il ne peut faire en sorte que la balle le touche, si le Seigneur Tout-Puissant décide de la détourner. Il peut tirer l'épée et abattre son semblable ; mais au lieu de cela, il peut tomber dessus lui-même. 8:31.
 
      Il y a des limites au libre arbitre, et à toutes choses et à tous les êtres, et notre libre arbitre ne doit pas empiéter sur cette loi. L'homme doit choisir la vie ou la mort, et s'il choisit la mort, il se trouvera limité et constatera que le libre arbitre qui lui est donné est à ce point entravé qu'il ne peut l'exercer en opposition à la loi sans encourir la réprimande et le châtiment du Tout-Puissant.
 
      L'homme peut abandonner son libre arbitre ou son droit d'aînesse comme Esaü autrefois, mais une fois qu'il l'a abandonné, il ne peut le récupérer ; par conséquent, nous devons être prudents et ne pas perdre ce libre arbitre qui nous a été donné. La différence entre le juste et le pécheur, entre la vie éternelle et la mort, entre le bonheur et le malheur, est celle-ci : Pour ceux qui sont exaltés, il n'y a pas de limites à leurs droits, leurs bénédictions ont une suite et il n'y a pas de fin à leurs royaumes, à leurs trônes et à leurs dominations, à leurs principautés et à leurs puissances, mais ils augmentent à toute éternité, tandis que ceux qui rejettent l'offre, qui méprisent les miséricordes du Seigneur qui leur sont présentées et se préparent à être bannis de sa présence et à devenir les compagnons des démons, se voient immédiatement restreindre leur libre arbitre et imposer des limites à leur marge de manœuvre. 3:267.
 
      Le Seigneur n'oblige personne à embrasser l'Évangile, et je ne crois pas qu'il obligera celui qui l'a embrassé à le vivre. 10:282.
 
      Notre religion ne permet pas de commander à un homme ou à une femme d'obéir à l'Évangile que nous avons embrassé ou de les y forcer. Et nous n'avons aucune obligation de le faire, car toute créature a tout autant le droit, selon sa tournure d'esprit, de choisir elle-même comme les Dieux. 14:94.
 
      Ce n'est pas que les diverses religions soient justes, mais le libre arbitre de ceux qui y croient exige la protection pour eux aussi bien que pour nous. 3:257.
 
      Pensez-vous que le Seigneur aurait jamais donné un roi à Israël s'il ne lui en avait pas demandé un ? Non, il aurait été son roi et son gouverneur, et il y aurait eu un prophète pour le guider, s'il n'avait pas été rebelle. Il a choisi un roi, et, dans sa colère, Dieu lui en a donné un.
 
      Sa révolte contre la loi, le libre arbitre qui lui avait été donné, lui permettant de choisir librement, le poussa à demander un roi, et Dieu lui en donna un. 3:257.
 
      Quand je considère la variété infinie des dispositions, des intelligences, des tempéraments, des apparences et des constitutions des gens, cela ne m'étonne pas qu'il y en ait qui ne comprennent pas les choses comme moi. Je m'attends à ce que les gens aient leurs vues, leurs formes, leurs principes et leurs idées particulières. En conséquence de cette grande diversité, nous ne devons pas nous étonner si tous ne croient pas en l'Évangile, si tous n'aiment pas la vérité. 8:131.
 
      J'ai aussi bien le droit de ne pas être d'accord avec les autres hommes qu'ils ont le droit de ne pas être d'accord avec moi sur les points de doctrine et de principe, lorsque notre esprit ne peut arriver immédiatement à la même conclusion. Il m'est parfois en effet très difficile de formuler mes pensées telles qu'elles existent dans mon esprit, ce qui, je suppose, est la cause majeure des nombreuses différences apparentes de sentiments qui existent parmi les saints. 2:123.
 
      Je ne vais pas pousser un homme ou une femme au ciel. Beaucoup pensent qu'ils pourront amener les gens au ciel à coups de fouet, mais ceci ne peut se faire, car l'intelligence qui est en nous est aussi indépendante que les Dieux. Les gens ne doivent pas être forcés et vous pouvez mettre dans l'œil d'un pou toutes les âmes des enfants des hommes que l'on force à aller au ciel en prêchant les flammes de l'enfer. 9:124.
 
      Lorsque l'abus du pouvoir est parvenu à un certain stade, la divinité qui se trouve au-dedans des hommes affirme son droit et ils se libèrent de la puissance du despotisme. 10:101.
 
      Lorsque les hommes font tout ce qu'ils peuvent, le Seigneur est tenu de faire le reste. 3:154.
 
      Beaucoup, dans leur méchanceté, disent : « Que le diable m'emporte si je ne fais pas ce qu'il me plaît » et le diable les emporte.11:254.
 
      Quand on présente une vérité à une personne intelligente, celle-ci doit la saisir et la recevoir dans sa foi. 8:59.
 
      Vous pouvez savoir, avec autant de certitude que vous savez comment rentrer chez vous, si on vous dirige bien ou mal ; car tous les principes que Dieu a révélés sont accompagnés de toutes les preuves nécessaires pour convaincre l'esprit humain de leur véracité, et il n'est pas d'appel que Dieu fait à l'homme ici-bas qui ne soit accompagné de la preuve de son authenticité. 9:149.
 
      Vous ne pouvez briser ni détruire la volonté. Elle est plus ou moins influencée et gouvernée par le mal qui est semé dans la chair, mais non dans l'esprit, jusqu'à ce que le corps ait grandi au point d'arriver à l'âge de responsabilité ; alors le mal, lorsqu'on l'écoute, commence à gouverner et à dominer l'esprit que Dieu a placé au-dedans de l'homme. 6:332.
 
      On ne doit pas permettre aux hommes de faire ce qu'ils veulent en toutes choses ; car il y a des règles qui gouvernent toutes les bonnes sociétés et les relations d'affaires que les hommes ont entre eux, relations qui sont justes en elles-mêmes, dont ni les usages civils, ni les usages religieux ne peuvent tolérer la violation. Nul ne peut, sous quelque prétexte que ce soit, gaspiller le temps de son employeur ; ce genre de pratique n'avance absolument pas la cause de la religion, du bon gouvernement et de l'humanité, mais bien le contraire. Les hommes doivent être arrêtés lorsqu'ils font le mal ; ils ne doivent pas être libres de pécher contre Dieu ou contre l'homme sans subir le châtiment que méritent leurs péchés. 12:153
 
      S'en suit-il qu'un homme est privé de ses droits parce qu'il décide en son cœur de faire la volonté de Dieu ? L'homme doit-il jurer pour prouver qu'il a un libre arbitre ? Je prétends que ce n'est pas nécessaire, pas plus que de voler ou de commettre un mal quelconque. Je peux manifester aux cieux et aux habitants de la terre que je suis né libre et que j'ai ma liberté devant Dieu, les anges et les hommes, lorsque je m'agenouille pour prier, en tout cas autant que si je me mettais à jurer. J'ai le droit de rassembler ma famille à certaines heures pour prier, et je crois que cette façon de faire prouve tout autant que j'ai mon libre arbitre que si je volais, jurais, mentais et me soûlais. 10:323.
 
      Nous n'obligerions pas tout le monde, si nous en avions le pouvoir, à se plier à une religion, car ce ne serait pas divin. 14:94.
 
      Les lois éternelles par lesquelles lui et tous les autres existent dans les éternités des Dieux décrètent que pour que le Créateur puisse gouverner parfaitement, il faut le consentement de la création. 15:134.
 
      Le Seigneur a une école sur la terre, et nous sommes ses étudiants, et le diable a également une école où vont un grand nombre d'étudiants. Pendant que nous apprenons la manière de soutenir le royaume de Dieu sur la terre, le diable et ses élèves apprennent comment soutenir le royaume des ténèbres. À cause de la nature même des deux royaumes sur une seule planète, la crise viendra où il y aura littéralement une guerre ouverte, tout comme il y a maintenant une guerre au-dedans de nous contre le mal, et si nous, individuellement et collectivement, avons remporté la victoire sur nos passions au point que notre Père sait que nous sommes capables de soutenir véritablement le royaume de Dieu sur la terre, il est aussi certain que nous serons un royaume par nous-mêmes. Si nous ne sommes pas encore capables de maintenir et d'administrer convenablement ce royaume, il ne nous sera pas donné actuellement dans sa plénitude, mais le temps viendra où il sera donné et établi dans son organisation parfaite sur la terre. 5328.
 
      La loi de la liberté est la loi de la justice dans tous les détails. 12:152.
 
      Il n'y a pas, il n'y a pas eu et il ne pourra jamais y avoir de méthode, de système ou de plan, créé par un être quelconque ici-bas, qui permette à l'intelligence d'exister éternellement et d'obtenir une exaltation sans connaître le bien et le mal, sans goûter à l'amer et au doux. Les hommes peuvent-ils comprendre qu'il est véritablement nécessaire que l'on place devant eux des principes opposés, sinon cet état d'existence ne serait pas une épreuve et nous n'aurions pas l'occasion d'exercer le libre arbitre qui nous est donné ? Peuvent-ils comprendre que nous ne pourrons pas obtenir la vie éternelle si nous ne connaissons pas et ne comprenons pas véritablement par notre expérience le principe du bien et celui du mal, la lumière et les ténèbres, la vérité, la vertu et la sainteté, ainsi que le vice, la méchanceté et la corruption ? Nous devons discerner et reconnaître que le Seigneur a juridiction sur toutes les œuvres de ses mains, que lorsqu'il produit des êtres intelligents, il veille sur eux pour leur bien. Il a donné aux êtres humains une intelligence conçue pour devenir éternelle, indépendante, autonome et aussi divine que n'importe quel être humain dans les cieux.
 
      Pour que ce dessein s'accomplisse, nous recevons notre libre arbitre, nous choisissons ce que nous croyons, et nous devons distinguer les ténèbres de la lumière et la lumière des ténèbres, et nous devons goûter à l'amer aussi bien qu'au doux. 7:237-238.
 
      Que saurions-nous du ciel ou du bonheur s'il n'y avait pas leur opposé ? 3:321.
 
      Ne vous occupez pas du royaume, le Seigneur redresse l'arche ; et si elle chancelle, et qu'il semble qu'il faille la redresser, si le chemin est parfois un peu incliné, et, selon toute apparence, menace de le renverser, veillez à ne pas tendre la main pour l'affermir ; ne soyons pas trop zélés à nous mêler de ce qui ne nous regarde pas ; ne vous en occupez pas, c'est l'œuvre du Seigneur. 11:252.
 
      Quiconque veut examiner sa propre expérience, veut observer soigneusement la direction de ses propres désirs, apprendra que toute la grande majorité préfère faire le bien plutôt que le mal, et vivrait correctement s'il n'y avait la puissance mauvaise qui l'assujettit à son gouvernement. Quand les gens font le mal, leur propre conscience les condamne. 6:330-331.
 
      Nierons-nous l'existence de ce que nous ne comprenons pas ? Si oui, nous voudrons garder un lit de fer pour mesurer tous les hommes selon nos propres mesures ; et si des gens sont trop longs nous les raccourcirons, et s'ils sont trop petits, nous les étirerons. Mais nous devons abandonner ce principe, et notre devise doit être : nous laissons chacun croire ce qu'il veut et suivre les convictions de son esprit, car tous ont la liberté de choisir ou de refuser ; ils sont libres de servir Dieu ou de le nier. Nous avons les Écritures de la vérité divine et nous sommes libres d'y croire ou de les nier. Mais pour tout cela nous serons amenés en jugement devant Dieu, et nous devrons rendre des comptes à celui qui a le droit de nous en demander pour les actes commis dans le corps. 14:131.
 
      Il n'est pas une seule personne sur la terre qui n'ait en elle la capacité de se sauver ou de se détruire ; et il en va de même pour les nations. 5:53. 

 
 
CHAPITRE 6 : LA PUISSANCE DU MAL
 
Lucifer –
 
      Il y avait un diable au ciel et il a lutté pour posséder le droit d'aînesse du Sauveur. Il a été menteur dès le commencement, et aime ceux qui aiment et pratiquent le mensonge, comme le font ses lutins et ses disciples ici-bas. 8:279-280.
 
      Les esprits qui ont été chassés des cieux, qui, vous le savez par les Écritures, étaient le tiers, ont été précipités sur cette terre, et ont tout le temps été ici, avec Lucifer, le Fils du Matin, à leur tête. 4:133.
 
      Les esprits des démons ont été privés de corps, et cela constitue leur malédiction, c'est-à-dire, pour parler à la manière des hommes, qu'ils sont errants sur la terre, qu'ils devront vivre au-dehors pendant toute la durée de leur vie. Telle est la situation des esprits qui ont été envoyés sur la terre, lorsque la révolte s'est produite dans les cieux, quand Lucifer, le Fils du Matin, a été chassé. Où est-il allé ? Il est venu ici, et le tiers des esprits des cieux l'ont accompagné. Pensez-vous que le tiers de tous les êtres qui existaient dans l'éternité sont venus avec lui ? Non, mais le tiers des esprits qui avaient été engendrés, organisés et créés pour entrer dans un corps de chair et demeurer ici-bas. Ils ont abandonné Jésus-Christ, l'héritier légal, se sont unis à Lucifer, le Fils du Matin, et sont venus sur cette terre ; ils ont été les premiers à arriver ici. Dès que notre mère Ève a fait son apparition dans le jardin d'Eden, le démon était sur place. 3:368-369.
 
      Comme cela a toujours été, et le sera encore pendant quelques temps, les fils de Dieu s'assemblent, Satan est là pour accuser les frères, pour critiquer ceux qui essayent de faire le bien. 11:141.
 
      Le pouvoir du démon est limité ; le pouvoir de Dieu est illimité. 3:267.
 
      Qui possède cette terre ? Le diable ? Non, il a prétendu la posséder lorsque le Sauveur était ici et la lui promit tout entière s'il se prosternait et l'adorait ; mais il ne possédait pas un mètre de terre, il n'en avait que la jouissance. C'était un intrus, et il l'est encore ; cette terre appartient à celui qui l'a formée et l'a organisée, et elle est expressément pour sa gloire et la possession de ceux qui l'aiment et le servent et gardent ses commandements, mais l'adversaire en a la jouissance. 15:5.
 
      Si des principes vrais sont révélés des cieux aux hommes, et s'il y a des anges, et qu'ils ont la possibilité de communiquer avec la famille humaine, soyez toujours attentifs à une puissance opposée, une puissance mauvaise qui se manifeste aussi ; faites attention a la contrefaçon. 2:40.
 
      Je pense souvent à la différence qu'il y a entre la puissance de Dieu et la puissance du diable. Par exemple, voici un bâtiment dans lequel nous pouvons être confortablement assis, protégés de la chaleur de l'été ou du froid de l'hiver. Or il a fallu du travail, du talent et de l'ingéniosité mécanique, de la fidélité et de la diligence pour ériger ce bâtiment, mais le premier malheureux idiot ou démon venu peut y mettre le feu et le détruire. Voilà exactement ce que le diable peut faire, mais il ne peut rien construire. La différence entre Dieu et le diable, c'est que Dieu crée et organise, tandis que tout l'effort du diable, c'est de détruire. Quiconque suit les mauvaises inclinations de son cœur mauvais naturel va à la destruction, et cessera tôt ou tard d'exister. Je prie que vous, les saints des derniers jours, vous viviez votre religion. 13:4.
 
      Quelle est donc la mission de Satan, cet ennemi commun de tous les enfants des hommes ? C'est de détruire et de rendre désert. 11:240.
 
      Le diable se réjouit de l'œuvre de destruction, de brûler, de dévaster et de détruire toute la terre. Il prend plaisir à embrouiller et à jeter dans la confusion les affaires des hommes, politiquement, religieusement et moralement, introduisant la guerre avec sa longue théorie de conséquences terribles. C'est le mal qui fait que toutes ces afflictions et toutes les difformités s'abattent sur les habitants de la terre. Mais ce qui est de Dieu est pur, aimable, saint et plein d'excellence et de vérité, peu importe où on le trouve, en enfer, au ciel, sur la terre ou sur les planètes. 11:240.
 
      Toute providence et dispensation de Dieu à ses enfants terrestres tend directement à la vie et au salut, tandis que les influences et les puissances exercées par l’adversaire sur l'humanité et toutes les suggestions de notre nature corrompue tendent à la mort. 10:221.
 
      L'adversaire présente ses principes et ses arguments dans le style le plus approuvé et sur le ton le plus engageant, accompagnés des attitudes les plus gracieuses ; et il prend grand soin de s'insinuer dans les faveurs de ceux qui sont puissants et influents dans l'humanité, s'unissant aux partis populaires, se glissant dans les emplois de confiance et bien rémunérés en flattant abondamment le sentiment populaire, même si cela nuit gravement aux innocents et les opprime. 11:238.
 
      Montrez-moi un seul principe qui ait été créé par la puissance du diable. Vous ne pouvez le faire. J'appelle le mal, l'inverse du bien, ou un principe correct mal utilisé. 3:157.
 
      Les forces du diable sont tout particulièrement liguées contre nous. 5:353.
 
      Vous savez que beaucoup pensent que le diable gouverne à la fois le corps et l'esprit. Or, je veux vous dire qu'il n'a de pouvoir sur l'homme que dans la mesure où le corps domine l'esprit qui est en l'homme, en cédant à l'esprit du mal. L'esprit que le Seigneur place dans un tabernacle de chair est sous le gouvernement du Seigneur Tout-Puissant ; mais l'esprit et le corps sont unis afin que l'esprit ait un tabernacle et soit exalté ; et l'esprit est influencé par le corps, et le corps par l'esprit.
 
      Tout d'abord, I'esprit est pur, et sous la direction et l'influence spéciales du Seigneur, mais le corps est de la terre, est sujet au pouvoir du diable et subit l'influence puissante de cette nature déchue qui est de la terre. Si l'esprit cède au corps, le diable a alors le pouvoir de vaincre le corps et l'esprit de cet homme, et il prend les deux.
 
      Souvenez-vous, frères et sœurs, souvenez-vous tous, que quand le mal vous est proposé, lorsqu'il naît dans votre cœur, c'est à cause de l'organisme temporel. Lorsque vous êtes tentés, tourmentés et que vous quittez par inadvertance le chemin, lorsque vous êtes surpris en faute, ou commettez involontairement un acte ouvert, lorsque vous êtes pleins de passions mauvaises et désirez y céder, alors arrêtez-vous et laissez l'esprit que Dieu a mis dans votre tabernacle prendre la direction. Si vous faites cela, je vous promets que vous surmonterez tout mal et obtiendrez des vies éternelles. Mais il en est beaucoup, un très grand nombre, qui permettent à l'esprit de céder au corps et se laissent vaincre et détruire. 2:255.
 
      Le mal est avec nous ; c'est cette influence qui nous tente de pécher et qui a reçu la permission de venir au monde dans le but exprès de nous donner l'occasion de faire nos preuves devant Dieu, devant Jésus-Christ, notre Frère aîné, devant les saints Anges et devant tous les hommes de bien et de montrer que nous sommes décidés à vaincre le mal et à nous attacher au bien, car le Seigneur nous en a donné la capacité. Par conséquent, lorsque le mal est présent en moi, il faut que je me batte, il faut que je l'affronte et le combatte jusqu'à ce qu'il soit rayé de mes sentiments aussi bien que de mes actes, afin que j'aie le pouvoir de faire tout le bien que je désire accomplir. Tout le monde en est capable, tous peuvent tenir leur langue et cesser d'accomplir dorénavant et à jamais tout acte mauvais, et faire au lieu de cela du bien. 1:91.
 
      Il n'y a que deux partis sur la terre, celui qui est pour Dieu et celui qui est pour le monde ou le Malin. Si nombreux que soient les noms du monde chrétien ou du monde païen, si nombreuses que soient les Églises et les religions, il n'y a que deux partis, celui qui est pour le ciel et pour Dieu, et I'autre qui ira dans un autre royaume que le royaume céleste de Dieu. 14:73.
 
      N'allez pas croire que je critique le moins du monde le diable. Je ne voudrais pas porter d'accusation formelle contre lui, car il remplit courageusement son office et son appel ; il est plus fidèle à son appel que beaucoup de gens. Dieu n'est pas encore prêt à détruire la méchanceté de la terre. Nous n'entendons que trop fréquemment répéter du haut de la chaire qu'il va détruire toute la méchanceté. Il n'en est rien. Il détruira la puissance du péché. L'œuvre que le Seigneur doit accomplir c'est réduire la puissance du diable à une soumission parfaite ; et lorsqu'il aura détruit la mort et celui qui en détient le pouvoir, en ce qui concerne ce monde, alors il remettra le royaume sans tache au Père. 9:108.
 
      Cessez de vous mêler aux méchants. Beaucoup de nos anciens semblent croire que le Christ et Baal peuvent être réconciliés. Combien de fois des anciens d'Israël n'essaient-ils pas de m'amener à accueillir le diable, ses lutins ou ses serviteurs ; combien de fois n'essaient-ils pas de vous amener à accueillir vos ennemis, à amalgamer les sentiments des saints à ceux des impies ! Cela ne peut se faire ; cela ne s'est jamais fait et ne pourra jamais être. Le Christ et Baal ne pourront jamais être amis. L'un ou l'autre doit régner triomphalement sur la terre, et je dis que Jésus-Christ régnera et que je l'aiderai ; et Baal ne régnera plus longtemps ici, le diable n'aura plus longtemps pouvoir sur la terre de Joseph. 8:325-326.
 
      Qui est l'ennemi de l'humanité ? Celui qui désire enlever la paix d'une famille, d'une ville, d'un état ou d'une nation et la remplacer par l'épée. C'est lui qui est mon ennemi, qui est votre ennemi et l'ennemi de l'humanité. Qui est l'ami de l'humanité ? Celui qui fait la paix entre ceux qui sont dans l'inimitié, qui réunit ceux qui, par quelque malentendu peut-être, sont entrés en conflit et ont perdu leur amitié et leur camaraderie mutuelles, et leur montre que leur mauvaise volonté n'est basée sur rien et n'existe tout simplement que parce qu'ils ne se comprennent pas. 16:24.
 
      Qui est votre ennemi et le mien ? Celui qui enseigne un langage inconvenant, qui présente le mensonge comme si c'était la vérité, qui fait bâtir sur des propositions fausses au lieu de propositions vraies, ou qui est plein de colère et de méchanceté envers ses semblables. Il n'en est pas d'autres que j'appelle ennemis. 16:24.
 
      L'erreur peut-elle vivre ? Non, c'est la semence même de la destruction, elle se détruit elle-même, elle se dessèche, fane, tombe, se corrompt et retourne à son élément natal. Tout mensonge, toute erreur, tout ce qui est impie, différent de Dieu, périra en son temps. 14:93.
 
      La seule crainte que vous devez avoir est celle d'offenser Dieu. 4:369.
 
      Qui sont les malfaiteurs ? Ceux à qui la lumière a été présentée et qui l'ont rejetée. 8:357.
 
      Si nous vivons de manière à jouir de l'esprit de la foi que nous avons adoptée, nous ne risquons pas d'être trompés. 14:157.
 
      Les méchants ne peuvent rien faire contre la vérité. Chaque action qu'ils entreprendront pour écraser le royaume de Dieu s'accompagnera des bénédictions merveilleuses données par le Tout-Puissant pour que le royaume s'étende et finisse par triompher. Tous les efforts auront pour résultat le renversement du péché et de l'iniquité et l'accroissement de la justice et du royaume de Dieu sur la terre. 8:175.
 
Les faux esprits –
 
      Beaucoup d'esprits se sont répandus dans le monde, et les faux esprits donnent des révélations aussi bien que l'Esprit du Seigneur. 3:44.
 
      Il y a des myriades d'esprits mauvais désincarnés, ceux qui ont abandonné, il y a longtemps, leur corps ici et dans les régions voisines, parmi nous et autour de nous ; et ils essaient de nous rendre malades, nous et nos enfants, de nous détruire et de nous tenter de faire le mal. Ils essaient tous les moyens possibles dont ils disposent pour nous détourner du chemin de la justice. 6:734.
 
      Les enfants des hommes écoutent les esprits trompeurs que l'on trouve partout, et c'est là la cause des trente-six mille erreurs, maux, péchés et divisions qui existent dans le monde, et c'est pour cette raison que les foules sont incapables de distinguer entre la voix du Bon Berger et la voix de l'étranger. 16:75.
 
      Il m'a été révélé au commencement de cette Église que cette dernière s'étendrait, prospérerait, grandirait et se répandrait et que la puissance de Satan augmenterait en proportion de l'extension de l'Évangile parmi les nations de la terre. Il vous a été dit ici que frère Joseph a mis les anciens d'Israël en garde contre les faux esprits. Il m'a été révélé que si le peuple ne recevait pas l'esprit de révélation que Dieu a envoyé pour le salut du monde, il accueillerait de faux esprits et obtiendrait des révélations. Les hommes auraient des révélations, les femmes auraient des révélations, les prêtres en chaire et le diacre sous la chaire auraient des révélations et le peuple aurait des révélations en suffisance pour damner toute la nation, et des nations entières d'hommes, s'ils ne voulaient écouter la voix de Dieu. Il n'a pas seulement été révélé à Joseph, mais aussi à votre humble serviteur, que les faux esprits seraient aussi courants et aussi communs parmi les habitants de la terre que nous le voyons maintenant. 13:280.
 
      Nul n'obtient de Dieu le pouvoir de créer des troubles dans une branche de l'Église. Ce pouvoir ne s'obtient que d'une source mauvaise. 9:93.
 
      Nous pouvons être dans la zone d'influence du royaume de Dieu sur la terre, et cependant nous sommes susceptibles de nous laisser vaincre par le mal. Beaucoup d'esprits se sont répandus dans le monde, et les hommes se laissent vaincre par de faux esprits et égarer loin du chemin de la vérité. Ils commencent à faire une chose mauvaise en cachette et disent : « Oh, ce n'est rien, ce n'est qu'une vétille, et le Seigneur est miséricordieux et pardonne le péché. » Les péchés que l'on considère comme des vétilles posent les fondements de maux plus grands et exposent les hommes à être tentés et tourmentés par Satan, et ils seront peu à peu vaincus jusqu'à ce que bientôt ils se laissent surprendre dans une faute qui est plus grave aux yeux de la justice, et qui jette les bases d'un autre jugement plus sévère, et qui les amène à être tourmentés davantage par le diable, car ils se rendent plus accessibles à son pouvoir. 2:121.
 
      Supposons que je vous enseigne une fausse doctrine, comment le saurez-vous si vous ne possédez pas l'Esprit de Dieu ? Comme il est écrit : « Nul ne connaît les choses de Dieu si ce n'est par l'Esprit de Dieu. » 18:72.
 
      Notre doctrine est juste, il ne s'y trouve pas de tromperie. Elle n'a pas besoin d'arguments, car c'est un fait évident. Et cependant, lorsque nous nous mêlons de ce dont nous ne connaissons rien, nous sommes capables de tomber dans l'erreur et d'être d'opinion différente ; mais nous avons tant de choses que nous savons, auxquelles nous pensons et dont nous parlons que nous n'avons pas le temps de spéculer sur ce que nous ne savons pas. Nous savons que Dieu vit. 10:327.
 
      Ce que l'on appelle les esprits gratteurs, les esprits frappeurs, etc., c'est ce que produisent les esprits à qui le Seigneur a permis de communiquer avec les hommes ici-bas pour les faire croire en la révélation. 7:239.
 
      Lorsque nous allons dans le monde, nous trouvons pas mal de gens qui appartiennent à une classe appelée les spirites. Ils voudraient que l'on pense que le mormonisme n'est rien d'autre que du spiritisme. Il en est beaucoup qui veulent connaître la différence entre les deux. Je vais vous donner un des éléments de cette différence, et puis je mettrai le monde scientifique tout entier à l'œuvre pour voir s'il pourra jamais retrouver les mêmes traits dans le spiritisme. Prenez tous ceux que l'on appelle spirites et voyez s'ils peuvent produire l'ordre qui règne au sein de ce peuple. On trouve ici le système, l'ordre, l'organisation, la loi, le gouvernement et les faits. Voyez un peu s'ils peuvent produire l'un quelconque de ces traits. Ils ne le peuvent. Pourquoi ? Parce que leur système vient d'en bas, alors que le nôtre est parfait et vient d'en haut ; l'un est de Dieu, l'autre est du diable, voilà toute la différence. 13:266.
 
      Le spiritisme est une masse de confusion, c'est un corps sans parties ni passions, ni principes, ni pouvoirs. 13:266.
 
      Il y a du mal dans le monde, et il y a aussi du bien. Y a-t-il jamais eu de contrefaçon sans pièce authentique ? Non. Y a-t-il des communications de la part de Dieu ? Oui. De la part des saints Anges ? Oui ; et voici près de trente ans que nous proclamons ces faits. Y a-t-il des communications de la part d'esprits mauvais ? Oui ; et le diable fait croire très fortement le peuple à des révélations venues du monde des esprits. C'est ce que l'on appelle le spiritisme, et on dit que des milliers d'esprits déclarent que le mormonisme est vrai ; mais qu'est-ce que cette classe d'esprits sait de plus que les mortels ? Peut-être un peu plus en certains détails que l'on n'en connaît ici, mais ce n'est guère plus. Ils sont assujettis, dans le monde des esprits, à ces mêmes pouvoirs auxquels ils étaient assujettis ici. 7:240.
 
      Le mesmérisme est une vérité renversée ; elle a eu pour origine des principes saints, bons et justes qui ont été renversés par la puissance du diable. 3:156
 
      Le principe du magnétisme animal est vrai, mais les hommes mauvais l'utilisent dans un but corrompu. Parler est un vrai don, mais je peux parler pour la gloire de Dieu, ou pour nuire à sa cause et pour ma condamnation, comme je le veux ; et cependant le don est de Dieu. Le don du magnétisme animal est un don de Dieu, mais des hommes mauvais l'utilisent pour promouvoir la cause du diable, et c'est justement là qu'est la différence. 3:370.
 
      J'en connais beaucoup que le mesmérisme a fait quitter l'Église. Ils ont vu les malades guéris et l'ont attribué à la puissance de Dieu ; ils sont tombés sous son influence, l'ont embrassé et pratiqué, et donnent ainsi au diable le pouvoir de les écarter du royaume de Dieu. Ils ne pourraient pas dire si c'était le pouvoir de Dieu ou le pouvoir du diable. Quelle en est la raison ? Ils n'avaient pas avec eux la lumière de la révélation ; ils n'avaient pas la connaissance de Dieu. Ne vous rendez-vous pas compte de la facilité avec laquelle nous pouvons nous laisser tromper ? 3:156.
 
      Il y a, dans cette salle, beaucoup d'anciens qui diraient, si j'avais le pouvoir de mesmériser ce vase et de le faire danser sur cette table, que cela s'est fait par le pouvoir de Dieu. Qui pourrait dire si cela se serait fait par la puissance de Dieu ou par la puissance du diable ? Uniquement quelqu'un qui aurait des révélations de Jésus-Christ au-dedans de lui. Je suppose que vous êtes prêts à demander à frère Brigham s'il pense que le pouvoir du diable pourrait faire danser le vase. Oui, il pourrait le soulever et le porter au dehors, tout aussi facilement que de renverser une table et la déplacer çà et là, ou faire un grattement, ou cuire et distribuer des omelettes, ou se saisir de la main d'une personne et lui faire écrire dans tous les styles possibles et imaginables, imitant l'orthographe de George Washington, de Benjamin Franklin ou de Joseph Smith ou de quelqu'un d'autre. Pouvez-vous dire si c'est par le pouvoir de Dieu ou par la puissance du diable ? Non, à moins que vous n'ayez les révélations de Jésus-Christ. 3:157.
 
      J'ai vu maintes fois dans ma jeunesse les effets du magnétisme animal, ou du sommeil hypnotique, peu importe comme cela s'appelle. J'ai vu des personnes se coucher pendant dix et trente minutes et peut-être même une heure, qui sait, sur des bancs, sur le plancher de la salle de réunions ou sur le sol dans les réunions de plein air, sans qu'on ne puisse sentir leur pouls. C'était l'effet de ce que j'appelle le magnétisme animal, ils appelaient cela le pouvoir de Dieu, mais quoi qu'il en soit, je pensais à l'époque que j'aurais beaucoup aimé demander à ces personnes ce qu'elles avaient vu dans leurs transes ou dans leurs visions. Et lorsque j'ai été suffisamment âgé et que j'ai osé le leur demander, je l'ai fait. J'ai dit à ces personnes : « Frère, qu'avez-vous ressenti ? » « Rien. » « Que savez-vous de plus qu'avant que vous n'ayez cela ; comment appelez-vous cela, une transe, un sommeil ou un songe ? En savez-vous davantage maintenant qu'avant de tomber par terre ? » « Rien de plus. » « Avez-vous vu quelqu'un ? » « Non. » « Alors à quoi cela sert-il que vous soyez tombés ici sur la terre ? » Je ne pouvais pas le comprendre, par conséquent j'étais un infidèle vis-à-vis de cette doctrine. Mais j'ai dit à ce moment-là comme je le dis maintenant : Montrez-moi une Église que Dieu a organisée, et vous y trouverez des apôtres pour diriger, gouverner, administrer, gérer et conseiller. Vous trouverez des prophètes, des évangélistes, des pasteurs, des docteurs, des gouvernements, des aides et des diversités de langues. Quand l'Église et le royaume de Dieu seront sur la terre, vous trouverez tout cela et vous y entendrez également prophétiser. 14:113.
 
      Beaucoup d'habitants de cette ville ne savent pas si l'astrologie est vraie ou non, si elle est de Dieu ou du diable ; par conséquent, ils sont susceptibles de se laisser tromper, comme n'importe qui, s'ils n'ont pas en eux le pouvoir de la révélation. S'il y a ici des frères qui se sont livrés à l'étude de l'astrologie, et qu'on les invite à parler, ne diront-ils pas qu'ils croient que c'est une vraie science ? Ils le diront ; ils attestent qu'ils savent que c'est vrai. Mais qu'est-ce que cela leur rapporte ? Cela les conduit dans des milliers d'erreurs. Dieu vous conduit-il jamais dans l'erreur ? Se trompe-t-il lorsqu'il révèle ? Non ; lorsqu'il vous charge de faire des calculs et des chiffres, je vous assure que chaque total se révèle et tombe juste. Le Seigneur ne trompe pas les gens, mais l'astrologie et le mesmérisme les égarent. Combien de tromperies y a-t-il dans le monde ? Des millions, car beaucoup d'esprits s'en sont allés dans le monde pour tromper les hommes. Les esprits frappeurs sont de la même classe. 3:156.
 
Les supercheries de prêtres –
 
      Les prêtres sont en colère parce qu'ils craignent que leur religion ne soit rien d'autre qu'une fondation de sable ; et toutes les fois qu'ils méditent sur ce sujet et s'humilient, et que l'Esprit du Seigneur se fraye un chemin jusqu'à leur cœur et les accuse, la vérité se manifeste devant eux et ils commencent à apprendre à quel point leurs systèmes sont faux ; et lorsque cet Esprit les quitte, ils se mettent en colère. Des armées de témoins attestent que le mormonisme est vrai, et cela met les prêtres en colère ; car cet esprit porte son propre poids et son propre témoignage, et ils ne savent pas comment le réfuter. J'ai cherché, il est vrai, à mettre le doigt sur leurs erreurs ; mais ce n'est pas à vous ou à moi qu'ils sont opposés, même s'ils lancent leurs traits contre nous ; mais c'est à l'esprit d'accusation qui accompagne la nouvelle de notre œuvre ; car là où elle se rend, elle frappe le cœur de culpabilité, et c'est cela qui dérange les prêtres et les hommes. 5:45.
 
      Allez aux États-Unis, en Europe, partout où vous pouvez rencontrer des hommes qui ont été parmi notre peuple, et l'un vous dira que nous sommes de pauvres gens ignorants et trompés ; le suivant vous dira que nous sommes les gens les plus industrieux et les plus intelligents de la terre, et que nous sommes destinés à devenir une nation puissante, à nous étendre et à continuer à nous répandre jusqu'à ce que nous révolutionnions la terre entière. Si vous passez au troisième homme, et demandez ce qu'il pense des mormons, il dira que ce sont des fous, dupés et entraînés sur le mauvais chemin par Joseph Smith, qui était un coquin, un faux prophète et un chercheur d'or. Pourquoi tout cela ? Parce qu'il y a dans l'homme un esprit. Quand l'Évangile de Jésus-Christ est prêché sur la terre et que le royaume de Dieu s'établit, il y a également un esprit là-dedans, et un esprit tout-puissant d'ailleurs. Lorsque ces deux esprits entrent en contact, l'esprit de l'Évangile jette de la lumière sur l'esprit que Dieu a placé en l'homme et le rend conscient de son véritable état, ce qui lui inspire la crainte d'être condamné, car il se rend immédiatement compte que le mormonisme est vrai. « Notre profession est en danger », telle est la première pensée qui frappe les méchants et les malhonnêtes de l'humanité, lorsque la lumière de la vérité brille sur eux. Ils disent : « Si ces gens que l'on appelle les saints des derniers jours ont raison dans leurs doctrines, le monde entier doit être en tort, et qu'adviendra-t-il de nos institutions consacrées par le temps et de l'influence que nous avons réussi à exercer pendant des siècles sur l'esprit des hommes ? Ce mormonisme doit être abattu. » C'est ainsi que les intrigues de prêtres présentent un front hardi et tendu contre la vérité. 1:188.
 
      Ce n'est pas dans le fait que l'on m'appelle quaker, méthodiste ou mormon que réside la vraie source de querelles entre ces deux grandes puissances, le Christ et Bélial ; mais c'est dans le fait que Dieu a établi son royaume sur la terre et rétabli la sainte prêtrise qui donne aux hommes l'autorité et le pouvoir d'administrer en son nom. 11:238.
 
      Au lieu de demander au Seigneur la sagesse, ils ont consulté la vaine philosophie, la tromperie et les traditions des hommes, qui sont selon les rudiments du monde et non selon le Christ. Ils sont menés par leur propre imagination et par les commandements de leur volonté égoïste, qui les amènera à la fin à manquer ce qu'ils recherchent. 10:209.
 
Le péché et la méchanceté –
 
      Dieu permet le péché, sinon il ne pourrait être ici. 13:151.
 
      La loi est pour le transgresseur. 15:161.
 
      Tout mal vient d'en bas, tandis que tout ce qui est bien vient de Dieu. 13:267.
 
      À part les révélations de notre époque, il n'existe pas suffisamment de connaissances pour vous dire pourquoi Dieu a permis que le péché entre dans le monde. On vous en a donné la raison : pour que toute intelligence fasse l'épreuve des faits par leur opposé. 6:144.
 
      Je désire que vous compreniez que le péché n'est pas un attribut de la nature humaine, mais que c'est un inverse des attributs que Dieu a placés en lui. La justice tend à donner une durée éternelle à l'intelligence organisée, tandis que le péché provoque sa dissolution. 10:251.
 
      Le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché. Je me pose souvent cette question : Etait-il nécessaire que le péché entre dans le monde ? Selon mon intelligence et mes pouvoirs de raisonnement, cela ne fait aucun doute. Si je ne connaissais pas le mal, je ne pourrais jamais connaître le bien ; si je n'avais pas vu la lumière, je ne serais jamais à même de comprendre ce que sont les ténèbres. Si je n'avais jamais essayé de voir quelque chose dans le noir, je ne pourrais comprendre la beauté et les merveilles de la lumière. Si je n'avais jamais goûté à l'amer ou au sur, comment pourrais-je définir ou décrire le doux ? 13:9
 
      Les ennuis, les difficultés, les erreurs, les perplexités, les chagrins et les ennuis de cette vie sont, du premier au dernier, la conséquence de la présence du péché dans le monde. Si je disais qu'il n'est pas juste que le péché soit dans le monde, ou si nous, êtres intelligents, venions à la conclusion que le péché est entré dans le monde par hasard, par quelque erreur, et que c'était contraire aux desseins de celui qui nous a créés, ce serait une erreur. 14:98.
 
      Qu'un saint s'écarte si peu que ce soit et en quoi que ce soit du chemin de la vérité et de la droiture, dans une affaire avec son prochain, en convoitant ce qui ne lui appartient pas, en négligeant son devoir, en s'intéressant exagérément à quelque chose dont il ne devrait pas s'occuper, en étant un peu méfiant en ce qui concerne les providences de Dieu, en entretenant un doute dans son cœur et dans ses sentiments en ce qui concerne la main du Seigneur vis-à-vis de lui, et son esprit commencera à s'assombrir. 3:222.
 
      La loi de Dieu est dirigée contre le péché et l'iniquité, et là où ils apparaissent, elle est inflexible de nature et doit, tôt ou tard, exercer un règne souverain contre eux, sinon la justice ne pourrait jamais l'emporter. 3:256.
 
      Paul demande : « Pécherons-nous pour que la justice abonde ? » Non, il y a suffisamment de péchés sans que vous n'en ajoutiez. Nous pouvons avoir toute l'expérience dont nous avons besoin sans pécher nous-mêmes, par conséquent nous ne pécherons pas pour qu'il puisse en résulter du bien, nous ne transgresserons pas la loi de Dieu afin de connaître l'opposé. Il n'est pas nécessaire d'agir ainsi, car le monde est plein de transgression, et notre peuple n'a pas besoin de s'en mêler. 3:224.
 
      Il est aussi viril et digne d'éloges de la part d'une personne de décider de faire le bien, d'agir avec justice et d'aimer et de servir Dieu, c'est plus noble que de choisir la descente. Chacun devrait choisir entre l'un ou l'autre. Ne jouez pas avec le mal, ou il vous vaincra avant que vous ne le sachiez. 12:231.
 
      Beaucoup se laissent imprégner par l'idée qu'ils sont capables de prendre l'initiative d'enseigner des principes qui n'ont jamais été enseignés. Ils ne se rendent pas compte que dès l'instant où ils cèdent à cette hallucination, le diable a sur eux le pouvoir de les conduire sur un sol impie ; bien que ce soit là une leçon qu'ils auraient dû apprendre il y a longtemps, néanmoins c'en est une que peu de gens seulement ont apprise du temps de Joseph. 3:318.
 
      Il vaut beaucoup mieux mourir occupé à faire le bien que vivre occupé à faire le mal. 11:134.
 
      Le péché est dans le monde, mais il n'est pas nécessaire que nous péchions, parce que le péché est dans le monde ; au contraire, il est nécessaire que nous résistions au péché, et c'est dans ce but que le péché est nécessaire. Le péché existe dans toutes les éternités. Le péché est co éternel avec la justice, car il faut nécessairement qu'il y ait une opposition en toutes choses. 10:2.
 
      Regardons-nous, passons en revue notre propre expérience, et nous découvrirons que nous ne savons pas toujours, nous, nos voisins, nos amis, nos connaissances et tous les hommes, quand nous sommes heureux. En d'autres termes, si vous pouviez pousser une personne ou un groupe de personnes dans les cieux sans qu'elles aient d'expérience, elles n'en éprouveraient aucun plaisir. Elles doivent connaître l'opposé ; elles doivent savoir établir le contraste, pour apprécier et chérir le confort et le bonheur, la joie et la béatitude qu'elles possèdent. 5:294.
 
      Il y a une distinction nette entre le pécheur et l'impie. Pour être impie, une personne doit avoir connu le divin et savoir ce que le Seigneur exige d'elle. Il en est beaucoup parmi notre peuple qui croient de tout leur cœur en l'Évangile, et cependant font le mal ; cela les rend impies.
 
      Je ne voudrais pas fréquenter ceux qui blasphèment le nom de Dieu et je ne permettrai pas non plus à ma famille de les fréquenter. Vous pourrez savoir par là si vous êtes dans le chemin qui conduit à la vie et au salut. Si vous pouvez entendre blasphémer ou traiter à la légère le nom de la Divinité sans en être choqué, vous saurez par là que vous n'êtes pas dans le chemin. 12:219-220.
 
      L'amélioration appartient à l'esprit et au plan des cieux. Faire des progrès spirituels, acquérir une plus grande sagesse, une plus grande connaissance et une plus grande intelligence, réunir toute la connaissance que nous pouvons dans la mécanique et dans toutes les espèces de sciences concernant la terre, le but de l'organisation de la terre, des cieux, des corps célestes, tout cela est des cieux, c'est de Dieu ; et quand une personne ou un peuple commencent à diminuer, à s'amoindrir et à prendre le chemin qui descend, ils s'écartent du ciel et des choses célestes. 16:65.
 
      Beaucoup d'entre nous ont enseigné la doctrine de la dépravation totale, selon laquelle l'homme n'est pas naturellement enclin à faire le bien. Je suis absolument certain qu'il est plus enclin à faire le bien qu'à faire le mal. Il a en lui un plus grand pouvoir d'éviter le mal et de faire le bien que l'inverse. 9:247.
 
      C'est la méchanceté des enfants des hommes qui les pousse à avoir peur. Ils n'ont pas peur de leurs propres lois, parce qu'elles sont sorties d'eux ; ils peuvent les arranger et les supprimer quand ils le désirent. Mais quand ce que l'on dit être le royaume de Dieu ou la théocratie des cieux est sur la terre, beaucoup de ses habitants tremblent et craignent que ce ne soit pas juste. 7:148.
 
      Que faut-il pour préparer un homme, une femme ou un être quelconque à devenir ange du diable, à souffrir avec lui à toute éternité ? Autant que pour préparer un homme à aller dans le royaume céleste, dans la présence du Père et du Fils, à devenir héritier de son royaume et de toute sa gloire et à être couronnés de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. 3:93.
 
      Que vos sentiments ne s'affligent pas ni ne soient troublés par les paroles et les actes des méchants, car ils sont entre les mains du Tout-Puissant, et il traitera les individus et les nations comme il lui semble bon. Il doit leur donner l'occasion de recevoir la vérité et de se préparer à demeurer éternellement avec lui ou de la rejeter et de se préparer à être retranché parce qu'ils encombrent le sol, à subir la colère du Tout-Puissant et à périr et être anéantis jusqu'à ce qu'on ne les connaisse plus. Recherchez ce qui durera. 7:270.
 
      Il n'est pas juste, dirai-je, que les hommes connaissent la vérité et y désobéissent ; il n'est pas juste qu'ils comprennent les voies et les providences de Dieu telles qu'elles sont données aux hommes ici-bas, alors qu'ils vivent et sont décidés à vivre en enfreignant tous les commandements et toutes les lois de Dieu ; et parce qu'ils vivent de cette façon, l'ignorance les couvre comme d'un manteau, leur supprime la lumière de la vérité et maintient dans les ténèbres ; et si la lumière devait briller sur eux, comme c'est maintenant le cas et comme ce l'était du temps des apôtres, la recevraient-ils ? Non. La lumière est venue dans le monde, mais les méchants ont choisi les ténèbres plutôt que la lumière. Pourquoi ? Il a été dit dans les temps anciens que leurs actes étaient mauvais. Il en est ainsi aujourd'hui : « Ils préfèrent les ténèbres à la lumière parce que leurs actes sont mauvais », et leur cœur est pleinement décidé à faire le mal. 15:64.
 
      Les méchants peuvent dire ce qu'ils veulent, car leur souffle est dans les narines, et toute leur gloire est comme l'herbe et la fleur de l'herbe qui passent. Ils ne sont ici que pour un temps, et bientôt ceux qui les connaissent maintenant ne les connaîtront plus et ce à jamais. Ils seront bientôt comme s'ils n'avaient pas été sur la terre. 7:270.
 
      La main du Tout-Puissant est sur les méchants, et il les traite selon son bon plaisir, comme il le fait pour les saints. Sa main est sur nous, et sa main sur eux. Mais un brouillard épais est jeté devant leurs yeux, de sorte qu'ils ne peuvent pas voir que le mormonisme est vrai. Cela vous étonne-t-il qu'ils soient furieux quand ils voient les progrès de la vérité ? Moi pas. 4:38.
 
      Je n'ai jamais cru que les justes souffrent autant que les méchants. 11:274.
 
Les méchants ne savent pas comment jouir de la vie, mais plus nous vivons proches de Dieu, mieux nous connaissons et comprenons la manière d'en jouir. Vivez de manière à jouir constamment de l'Esprit du Seigneur. 10:336.
 
La tentation –
 
      Je suis heureux, frères, d'avoir l'occasion d'être tenté. Beaucoup de personnes pensent que dans ma vie je n'ai pas été tenté comme les autres hommes. Je leur dirai que si je le suis cela ne les regarde pas ; ce ne sont pas leurs affaires. Il en est qui disent : « Frère Brigham, vous passez en douce et le diable vous laisse la paix. » Si j'ai des combats à livrer, je peux le vaincre plus rapidement à moi tout seul qu'en demandant l'aide de mes voisins. Si j'ai la tentation de dire une parole mauvaise, je fermerai hermétiquement mes lèvres. Quelqu'un dira : « Je ne sais pas si c'est bon, ce serait étouffer des mauvais sentiments ; je suis terriblement tenté à cause de mon voisin : il a fait du mal, il m'a maltraité et cela me met terriblement hors de moi. Ne ferais-je pas mieux de laisser tout sortir que de laisser tout cela me ronger ? « Non. Je refoulerai les mauvais sentiments et en fait les étranglerai jusqu'à ce que mort s'ensuive ; alors ils seront partis. Mais aussi sûrement que je les laisse sortir, ils vivront et m'affligeront. Si je les étouffe en moi-même, si je les étrangle littéralement, si j'en détruis la vie, le pouvoir et la vigueur, ils passeront et me laisseront libre de tout péché et pur dans ce domaine-là ; et personne sur terre ne sait si j'ai été tenté de me livrer à des sentiments pervers. Tenez-le pour vous. Si vous sentez le mal, tenez-le pour vous jusqu'à ce que vous ayez vaincu ce mauvais principe. C'est cela que j'appelle résister au diable, et il fuit loin de moi. Je ne le force pas à dire du mal, ni à penser mal, et si oui, je fais tout en mon pouvoir pour le garder pour moi jusqu'à ce qu'il se soit éloigné de moi, et je ne lui permets pas de s'échapper de mes lèvres. 3:195.
 
      Nous sommes assaillis de milliers de tentations, et vous pouvez faire un impair ici et un lapsus là, et dire que vous ne vous êtes pas montrés à la hauteur de toute la connaissance que vous avez. C'est vrai ; mais je m'étonne souvent que vous vous soyez montrés aussi forts que vous l'avez été, étant donné le pouvoir de l’adversaire sur la terre. Peu d'êtres vivants ont pleinement compris ce pouvoir. Je ne comprends pas pleinement la terrible puissance et l'épouvantable influence que Satan a sur la terre, mais j'en comprends assez pour savoir qu'il est étonnant que les saints des derniers jours soient aussi bons qu'ils le sont. 8:285.
 
      Il est nécessaire, par la nature même des choses, dans l'économie des cieux, que nous soyons tentés en toutes choses, afin de faire nos preuves et de nous préparer à jouir de cette vie éternelle qui est prévue pour les justes. Le temps viendra où les hommes ne seront pas tentés comme ils le sont maintenant, où il n'y aura pas de tentateur sur la terre. La connaissance et l'intelligence qui seront diffusées parmi les hommes leur permettront de vivre un certain temps sans le tentateur. Mais nous vivons à une époque où la puissance de ce principe mauvais est plus prépondérante sur la terre que jamais auparavant. 7:268.
 
      Quand nous négligeons l'un quelconque de ces devoirs, l’adversaire dit : « J'ai pris autant de terrain. » Si le diable peut amener un ancien à boire un peu, il ne se contentera pas de ce triomphe, mais lui dira : « Ta femme et tes enfants le savent, ne prie pas ce soir. » L'ancien dit à sa famille : « Je me sens fatigué ce soir, nous ne prierons pas. L’adversaire dit : « J'ai encore gagné un point. » Vous vous laissez encore aller, et vous trouverez d'autres excuses. Votre esprit n'est pas tranquille, votre cœur n'est pas tranquille, votre conscience n'est pas tranquille et vous vous couchez de nouveau sans prier. Bientôt vous commencez à douter de quelque chose que le Seigneur nous a révélé, et il ne faut pas longtemps pour que vous soyez emmené captif du diable. 18:216.
 
      Lorsque vous avez la tentation de faire le mal, ne perdez pas une minute à discuter, mais dites à M. le diable de sortir de vos plates-bandes. 3:359.
 
      Quand le diable ne peut vaincre une personne en la tentant de commettre le mal, quand il voit qu'une personne est décidée à suivre le bon chemin et à se diriger tout droit vers le royaume des cieux, il se met à la flatter, s'efforce d'exercer une influence agréable et la suit en douceur, et quand il en voit l'occasion, il essaye de la détourner du chemin, quand ce ne serait que de l'épaisseur d'un cheveu. 3:318.
 
      Ne croyez pas que nous puissions jamais être libérés dans la chair de la tentation de pécher. Il en est qui pensent qu'ils peuvent être sanctifiés de corps et d'esprit dans la chair et devenir si purs qu'ils ne sentiront plus jamais les effets du pouvoir de l'adversaire de la vérité. S'il était possible à quelqu'un d'atteindre ce degré de perfection dans la chair, il ne pourrait mourir ni rester dans un monde où le péché règne en maître. Le péché est entré dans le monde, et la mort par le péché. Je pense que nous sentirons plus ou moins les effets du péché tant que nous vivrons et devrons finalement passer par cette épreuve cruelle qu'est la mort. Ne croyez pas que nous vaincrons jamais dans la chair la puissance du péché au point que nous ne goûterons jamais la mort. Je n'attends rien de pareil, bien que ce que nous appelons la mort, ou l'abandon de ce corps, ne soit que la porte d'un état de vie supérieur pour les fidèles. Si nous vivons notre religion, elle nous rendra à même de vaincre le péché de sorte qu'il ne régnera pas dans notre corps mortel, mais nous sera assujetti, et que le monde et sa plénitude deviendront nos serviteurs au lieu d'être nos maîtres. 10:173.
 
      Dès qu'un homme s'entend prêcher l'Évangile et obtient la conviction de sa véracité, il est tenté par le diable, qui profite de chaque occasion pour faire glisser le doute dans ses réflexions. S'il entretient ces influences qui le poussent à douter, il ne faudra pas longtemps pour que ce qu'il croit vrai devienne sujet à controverse. Un autre peut recevoir l'Évangile, voyager et le prêcher fidèlement, ayant dans le cœur le désir de s'exclamer : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts », n'ayant d'autres motifs que de faire le bien à ses semblables. Peu à peu il se peut qu'il soit abandonné à lui-même, à se dire : « Je me demande si j'ai vraiment raison ? » Ce seul doute peut être le début de son apostasie. 18:215.
 
      Servez Dieu au mieux de vos connaissances, couchez-vous et dormez tranquillement ; et lorsque le diable vient et dit : « Tu n'es pas un très bon saint, tu pourrais avoir de plus grandes bénédictions et davantage du pouvoir de Dieu, voir s'ouvrir les perspectives de ton esprit, si tu te montrais à la hauteur de tes bénédictions », dites-lui de s'en aller ; que vous avez abandonné ses rangs il y a longtemps et que vous vous êtes enrôlé dans l'armée de Jésus, qui est votre capitaine, et que vous ne voulez plus rien savoir avec le diable. 4:270.
 
      Lorsqu'il vous vient des tentations, soyez humbles et fidèles, et décidés à vaincre, et vous recevrez la délivrance et continuerez à être fidèles, ayant la promesse de recevoir des bénédictions. 16:164.
 
Apostasie –
 
      Il est extrêmement étonnant pour tout principe d'intelligence qu'un homme ou une femme puisse, après les avoir connues, fermer les yeux sur les choses éternelles et permettre aux choses... de ce monde, aux convoitises des yeux et aux voluptés de la chair d'embrouiller leur esprit et de les écarter ne serait-ce que de l'épaisseur d'un cheveu des principes de la vie. 4:59.
 
      Si la lumière du Tout-Puissant ne brille pas ici, renoncez à chercher la lumière ailleurs. 4:93. Pour connaître la vérité de mon témoignage, il doit avoir lui-même les visions et les révélations de Dieu. Et lorsqu'il les reçoit, s'il se détourne, devenant traître à la cause de la justice, la colère de Dieu s'abattra sur lui, et la vengeance du Tout-Puissant sera lourde sur lui. 2:140.
 
      On a dit ici ce matin que personne n'a jamais apostasié sans avoir transgressé. L'omission du devoir conduit au péché de commission. Nous voulons vivre de manière à avoir l'Esprit tous les jours, à toute heure du jour, à chaque minute du jour, et tous les saints des derniers jours ont droit à l'Esprit de Dieu, au pouvoir du Saint-Esprit pour les guider dans leurs devoirs personnels. 10:296.
 
      Il fait de fausses prophéties, cependant il les fait par l'esprit de prophétie ; il a le sentiment d'être prophète et de pouvoir prophétiser, mais il le fait en vertu d'un autre esprit et d'un autre pouvoir que ceux qui lui ont été donnés par le Seigneur. Il utilise tout autant le don que vous et moi le nôtre. 3:364.
 
      Qu'un homme ou une femme qui a reçu une grande quantité de la puissance de Dieu, des visions et des révélations, se détourne des saints commandements du Seigneur, il semble que ses sens lui sont enlevés, que son intelligence et sa capacité de juger avec justice lui sont ôtés, qu'il ou elle va dans les ténèbres et devient comme un aveugle qui tâtonne le long du mur. 2:301.
 
      Celui qui abandonne la foi de notre Seigneur Jésus-Christ se trouvera ruiné pour le temps et l'éternité. Comment considère-t-on ceux qui ont reçu l'Esprit de l'Évangile et qui l'ont abandonné ? À peu d'exceptions près, ils sont méprisés par ceux d'entre les hommes qui sont bons et sages, par ceux qui sont nobles et ignobles ; tous les méprisent, et ils sont dans un état extrêmement malheureux. 7:146.
 
      Toutes les fois que se manifeste chez l'un quelconque des membres de l'Église la tendance à mettre en doute le droit du président de toute l'Église de diriger en toutes choses, vous voyez se manifester des signes d'apostasie, d'un esprit qui, entretenu, conduit la séparation d'avec l'Église et à la destruction finale ; quand il y a une tendance à agir contre un officier légalement nommé de ce royaume, en quelque qualité que celui-ci soit appelé à agir, si l'on s'obstine, les mêmes résultats s'ensuivent ; ces gens-là vont « après la chair dans un désir d'impureté et ... méprisent l'autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d'injurier les gloires ». 1:136.
 
      Quand quelqu'un commence à critiquer, posant des questions sur tout, disant : « Le Seigneur n'a pas demandé tout cela », vous saurez que cette personne a plus ou moins l'esprit d'apostasie. Tous les hommes de ce royaume ou sur la face de la terre qui cherchent de tout leur cœur à se sauver en ont assez sur les bras sans mettre en doute ce qui ne les concerne pas. S'ils réussissent à se sauver, cela leur aura pris tout leur temps et toute leur attention. Veillez à être justes vous-mêmes ; veillez à ce que le péché et la sottise ne se manifestent pas avec le lever du soleil. Je le répète, on n'a pas trop de temps pour s'occuper de soi-même en accomplissant tous les devoirs relatifs à notre bien-être temporel et éternel. 8:12.
 
      Qu'est-ce qui détourne les gens de l'Église ? En général, ils commencent à s'écarter du bon chemin pour des raisons très minimes. Si nous suivons un compas dont la pointe ne donne pas la bonne direction, il suffit d'une très légère déviation au commencement pour nous écarter, lorsque nous avons parcouru une certaine distance, considérablement de l'objectif véritable que nous cherchons à atteindre. 12:125.
 
      Lorsque les hommes perdent l'esprit de l'œuvre dans laquelle nous sommes engagés, ils deviennent infidèles dans leurs sentiments. Ils disent qu'ils ne savent pas si la Bible est vraie, si le Livre de Mormon est vrai, ou les révélations, ou s'il y a un Dieu ou pas. Quand ils perdent l'esprit de l'œuvre, ils perdent la connaissance des choses de Dieu dans le temps et dans l'éternité ; ils perdent tout. 8:316.
 
      Ceux qui quittent l'Église sont comme une plume poussée de-ci delà dans les airs. Ils ne savent pas où ils vont ; ils ne comprennent rien à leur existence ; leur foi, leur jugement et le fonctionnement de leur esprit sont aussi instables que les mouvements de la plume qui flotte en l'air. Nous ne pouvons nous raccrocher à rien d'autre qu'à la foi en l'Évangile. 15:136.
 
      Si les hommes vivaient leur religion, il n'y aurait pas d'apostasie et nous n'entendrions pas de plaintes ni de critiques. Si les hommes avaient soif des paroles de la vie éternelle et si leur âme tout entière était centrée sur l'édification du royaume de Dieu, tous les cœurs et toutes les mains seraient prêts et bien disposés, l'œuvre avancerait avec puissance et nous progresserions comme nous le devons. 13:153.
 
      Les hommes commencent à apostasier quand ils s'attribuent de la force, quand ils écoutent les chuchotements de l’adversaire qui les égare peu à peu, jusqu'à ce qu'ils s'imprègnent de ce qu'ils appellent la sagesse de l'homme ; alors ils commencent à s'écarter de Dieu, et leur esprit s'enténèbre. 18:231.
 
      Vous avez connu des hommes qui, tandis qu'ils étaient dans l'Église, étaient actifs, vifs et pleins d'intelligence ; mais lorsqu'ils ont quitté l'Église, ils sont devenus limités d'intelligence, leur esprit s'est enténébré et tout leur est devenu un mystère, et pour ce qui est des choses de Dieu, ils sont devenus comme le reste du monde qui pense, espère et prie que telle et telle chose soit comme il le veut, mais il n'y connaît absolument rien. Telle est précisément la position de ceux qui quittent l'Église ; ils vont dans les ténèbres, ils ne sont pas capables de juger, de concevoir ou de comprendre les choses telles qu'elles sont. Ils sont comme l'ivrogne, il pense que tout le monde sauf lui souffre de l'alcool et qu'il est le seul homme sobre du quartier. Les apostats pensent que tout le monde est dans l'erreur sauf eux. 16:65.
 
      Vous en entendez beaucoup dire : « Je suis un saint des derniers jours, et je n'apostasierai jamais » ; « Je suis un saint des derniers jours, et le serai jusqu'au jour de ma mort. » Je ne dis jamais pareilles choses et ne les dirai jamais. Je pense que j'ai appris que par moi-même je n'ai pas de pouvoir, mais mon organisme est conçu de manière à progresser en sagesse, en connaissance et en puissance, acquérant un peu ici et un peu là. Mais lorsque je suis laissé à moi-même, je n'ai pas de pouvoir, et ma sagesse est folie ; alors je m'attache fermement au Seigneur, et j'ai pouvoir en son nom. Je pense que j'ai appris l'Évangile de manière à savoir que par moi-même, je ne suis rien. 1:337.
 
      Si vous voulez voir le principe du diabolique dans sa perfection, cherchez parmi ceux qui ont autrefois connu la foi du saint Évangile et ont ensuite abandonné leur religion. Nous avons ce qu'il y a de meilleur et de pire. Pourquoi ce qu'il y a de pire ? Parce que le diable pousse les hommes et les femmes du niveau le plus vil et le plus bas à embrasser l'Évangile et à prendre pied dans le royaume de Dieu pour le détruire. 7:145.
 
      Cependant, il est vrai que des gens quittent l'Église, mais ils la quittent parce qu'ils entrent dans les ténèbres, et dès le jour où ils décident qu'il doit y avoir un vote démocratique, ou en d'autres termes que nous devrions avoir deux candidats à la prêtrise présidente des saints des derniers jours, ils décident de devenir apostats. La confusion, la division, la lutte, l'animosité, la haine, la méchanceté ou deux façons de voir les choses, cela n'existe pas dans la maison de Dieu ; là, il n'y a qu'une seule façon de voir les choses. 14:92.
 
      Si les saints négligent de prier et enfreignent le jour qui est mis à part pour le culte de Dieu, ils perdent son Esprit. Si un homme se laisse vaincre par la colère et jure, en prenant le nom de la Divinité en vain, il ne peut garder le Saint-Esprit. Bref, si un homme fait quelque chose qu'il sait être mal et ne se repent pas, il ne peut jouir du Saint-Esprit, mais marche dans les ténèbres et finira par renier la foi. 11:134.
 
      Que possédons-nous, nous les saints des derniers jours, dont nous puissions apostasier ? Tout ce qu'il y a de bon, de pur, de saint, de divin, d'exaltant, d'ennoblissant, d'épanouissant pour les idées, les capacités des êtres intelligents que notre Père céleste a fait venir sur la terre. Que recevront-ils en échange ? Je peux le formuler en très peu de mots. Voici les mots que j'utiliserais : la mort, l'enfer et le tombeau. Voilà ce qu'ils auront en échange. Nous pouvons entrer dans les détails de ce qu'ils ressentent. Ils ressentent les ténèbres, l'ignorance, le doute, la souffrance, le chagrin, la tristesse, le deuil, le malheur ; personne pour sympathiser lorsque viennent les ennuis, pas de bras pour les soutenir lorsque viennent les calamités, pas d'yeux pour s'apitoyer sur eux lorsqu'ils sont malheureux et abattus ; tout cela, je le formule en ces trois mots, la mort, l'enfer et le tombeau. Voilà ce qu'ils auront pour avoir apostasié de l'Évangile du Fils de Dieu. 16:160.
 
      Pourquoi les gens apostasient-ils ? Vous savez que nous sommes sur la « bonne vieille barque de Sion ». Nous sommes au milieu de l'océan. Une tempête arrive, et, comme le disent les marins, elle souffre beaucoup. « Je ne reste pas ici, dit quelqu'un ; je ne crois pas que je sois sur la 'barque de Sion'« . « Mais nous sommes au milieu de l'océan ! » « Je m'en moque, je ne reste pas ici. » Et de tomber la veste et de sauter par dessus bord. Ne va-t-il pas se noyer ? Si. Ainsi en va-t-il de ceux qui quittent l'Église. C'est la « bonne vieille barque de Sion », restons-y. 10:295.
 
      Y aura-t-il encore de l'apostasie ? Oui, frères et sœurs, vous pouvez vous attendre à ce que des gens entrent dans l'Église et ensuite apostasient. Vous pouvez vous attendre à ce que certains marchent bien pendant un certain temps, puis quittent le chemin. 2:250.
 
      Beaucoup reçoivent l'Évangile parce qu'ils savent qu'il est vrai ; ils sont convaincus dans leur jugement que c'est vrai, ils s'inclinent devant des arguments convaincants, et ils sont rationnellement obligés de reconnaître, après avoir soupesé le pour et le contre, que l'Évangile est vrai. Ils s'y soumettent et obéissent à ses premiers principes, mais ne cherchent jamais à être éclairés par le pouvoir du Saint-Esprit ; ceux-là abandonnent fréquemment en chemin. 2:250.
 
      Qu'est-il déjà advenu de ceux qui, au cours de notre courte existence en tant qu'Église, se sont dressés, contre nous, politiquement, juridiquement ou autrement, qui ont levé leurs faibles bras pour annihiler le royaume de Dieu de la surface de la terre ! Ils sont devenus impuissants comme la rosée devant le soleil levant ; ils se sont évanouis, leurs noms sont presque oubliés ; et si tel n'est pas le cas de tous, ce le sera. 18:232.
 
      Une des premières étapes de l'apostasie, c'est de critiquer son évêque ; cela fait, si on ne s'en repent pas, on arrive vite à une deuxième étape, et bientôt on est retranché de l'Église, et c'est la fin. Vous permettrez-vous de critiquer votre évêque ? Non ; venez me trouver, allez trouver le grand conseil, ou le président du pieu et informez-vous pour savoir si votre évêque agit mal avant de critiquer et de vous permettre de parler contre un officier président :. 9:141.
 
      Dieu est au gouvernail de cette grande barque, et j'en suis heureux. Quand je pense au monde et aux ennemis de la cause de Dieu, je ne me soucie pas plus d'eux que d'une volée de moustiques. L'enfer tout entier peut hurler, et ils peuvent parcourir la terre, cherchant qui ils dévoreront, mais ils ne peuvent toucher ceux qui sont fidèles et qui ont le cœur pur. Qu'apostasient ceux qui le veulent, mais Dieu sauvera tous ceux qui sont décidés à être sauvés. 4:111. 

 
 
CHAPITRE 7 : LA LOI DE LA PROGRESSION ÉTERNELLE
 
L'objectif de la vie sur terre –
 
      Cette vie est tout aussi importante pour nous que toute autre vie dans les éternités des Dieux. 9:170.
 
      Le but de l'existence présente est d'apprendre, ce que nous ne pouvons faire qu'un peu à la fois. 9:167.
 
      Pourquoi sommes-nous ici ? Pour apprendre à avoir plus et à accroître nos connaissances et notre expérience. 14:228.
 
      L'existence mortelle tout entière de l'homme n'est ni plus ni moins qu'un état préparatoire donné à des êtres limités, un espace où ils peuvent s'améliorer en vue d'un état d'existence plus élevé. 1:334.
 
      Nous sommes placés sur cette terre pour voir si nous sommes dignes d'aller dans le monde céleste, le terrestre ou le téleste ou en enfer et dans un autre royaume ou endroit et on nous donne une vie suffisamment longue pour le faire. 4:269.
 
      Nous sommes dans un monde dans lequel nous devons faire nos preuves. La vie de l'homme est une épreuve dans laquelle nous montrons à Dieu, dans nos ténèbres, dans nos faiblesses, là où règne l’adversaire, que nous sommes les amis de notre Père et que nous recevons de lui la lumière et sommes dignes de diriger nos enfants, de devenir seigneurs de seigneurs et rois de rois, d'avoir la domination parfaite sur cette partie de notre famille qui sera couronnée de gloire, d'immortalité et de vies éternelles dans le royaume céleste. 8:61.
 
      Le premier grand principe qui doit retenir l'attention de l'humanité, que doivent comprendre l'enfant et l'adulte et qui est le ressort principal de toute action, qu'on le comprenne ou non, c'est le principe de l'amélioration. Le principe de l'accroissement, de l'exaltation, d'ajouter à ce que nous possédons déjà, est le grand principe et la cause motrice suprême des actes des enfants des hommes. Quels que soient leurs intérêts, en quelque nation qu'ils soient nés, quelles que soient les personnes qu'ils aient fréquentées, quelle que soit la religion qu'ils professent ou la politique à laquelle ils adhèrent, c'est là le ressort principal des actes des hommes, embrassant tous les pouvoirs nécessaires pour s'acquitter des devoirs de la vie. 2:91.
 
L'homme durera éternellement –
 
      Écoutez cela, saints des derniers jours ! Allez -vous passer pour rien le temps de votre épreuve et gaspiller stupidement votre existence ? Vous avez été organisés et créés dans le but de durer éternellement, si vous remplissez la mesure de votre création, si vous suivez le bon chemin, observez les exigences de la loi céleste et obéissez aux commandements de notre Dieu. 1:113.
 
      L'esprit nous exhorte à nous abstenir de choses qui tendent à la mort, à conserver cette vie, qui est la vie la plus précieuse qui soit donnée aux êtres mortels en prévision d'une vie immortelle. C'est à nous de nous préparer à vivre ici pour faire le bien. Au lieu de crier au peuple : « Préparez-vous à mourir », notre cri est : Préparez-vous à vivre éternellement. Nos maisons mortelles s'écrouleront un jour, et quand elles auront été purifiées, sanctifiées et glorifiées, nous en hériterons de nouveau à tout jamais. Que tous les saints se mettent en devoir de vivre. 12:209.
 
      En général, l'homme ne prend pas le temps de réfléchir ; il se jette tête baissée en avant pour saisir le monde entier, s'il le peut ; c'est chacun pour soi, et il ignore le dessein du Tout-Puissant dans la création et l'existence dans cette vie. Le devoir s'impose à tous les fils et à toutes les filles d'Adam d'obtenir la connaissance de ce dessein. 1:334.
 
La tâche de la vie –
 
      Notre tâche actuelle, c'est d'édifier le royaume de Dieu et de préparer la voie au Fils de l'homme. 5:230.
 
      Nous sommes ici pour vivre, pour répandre l'intelligence et la connaissance parmi les hommes. Je suis ici pour former mes frères, pour enseigner à ma famille comment vivre, pour propager mon espèce et pour vivre, si cela est en mon pouvoir, jusqu'à ce que le péché, l'iniquité, la corruption, l'enfer, le diable et toutes les classes et tous les degrés d'abomination soient chassés de la terre. Tels sont ma religion et le but de mon existence. Nous ne sommes pas ici uniquement pour nous préparer à mourir, et puis mourir ; nous sommes ici pour vivre et édifier le royaume de Dieu sur la terre, pour promouvoir la prêtrise, vaincre les pouvoirs de Satan et enseigner aux enfants de l'homme dans quel but ils sont créés, qu'en eux est enfouie la source de toute intelligence. Tel est le point de départ - les fondements posés dans l'organisation de l'homme pour qu'il reçoive la plénitude de la connaissance et de la gloire éternelles. Devons-nous aller dans l'au-delà pour l'obtenir ? Non. Nous devons la promouvoir ici-bas. 8:282.
 
      Notre Créateur attend des êtres humains qu'ils s'occupent activement à faire le bien tous les jours de leur vie, que ce soit pour améliorer leur état mental et physique ou celui de leurs voisins. 9:190.
 
      Le but de notre vie doit être d'édifier la Sion de notre Dieu, de rassembler la maison d'Israël, d'introduire la plénitude des Gentils, de rétablir et de bénir la terre grâce à nos capacités et de la rendre semblable au jardin d'Eden, d'amasser des trésors de connaissance et de sagesse dans notre intelligence, de purifier notre cœur et de préparer un peuple à rencontrer le Seigneur quand il viendra. 10:222.
 
      Il en est qui disent que « notre monde est misérable, que m'importe de le quitter ». Eh bien, allez vous tuer, si vous voulez, vous avez toutes les possibilités que vous voulez, il y a à votre portée suffisamment d'arsenic, de calomel et d'autres moyens. Mais je ne donnerais pas un cent pour des gens de cette sorte ; je ne trouve aucun plaisir dans ces gens-là et je ne crois pas que le Seigneur trouve du plaisir chez les gens qui veulent mourir avant d'avoir accompli l'œuvre qu'il leur a destinée. 2:270-271.
 
      Les saints des derniers jours, partout dans les vallées de ces montagnes et dans le monde entier doivent apprendre la raison pour laquelle ils sont ici-bas. Ils sont ici pour croître et multiplier, pour se répandre, pour rassembler la maison d'Israël, racheter Sion, édifier la Sion de notre Dieu, promouvoir l'intelligence éternelle qui demeure avec les Dieux, pour commencer à la semer sur cette terre et lui faire prendre racine en bas et produire des fruits en haut pour la gloire de Dieu, jusqu'à ce que tous les principes nocifs soient détruits dans le cœur des hommes, que la terre retrouve son état paradisiaque et que le Seigneur vienne demeurer avec son peuple, marche et parle avec lui comme il l'a fait avec notre père Adam. Voilà ce que nous devons faire, et ne pas laisser notre énergie se gaspiller à ne rien faire d'autre qu'à nous préparer à mourir. 8:282
 
      Cela peut paraître étrange à certains d'entre vous, et ce l'est certainement pour le monde que de dire qu'il est possible à un être humain de devenir parfait ici-bas. Il est écrit : « Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. » Et encore : « Si quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. » Ceci est absolument logique pour une personne qui comprend ce qu'est vraiment la perfection.
 
      Si le premier passage que j'ai cité est difficile à comprendre, nous pouvons en altérer la terminologie et dire : « Soyez aussi parfaits que vous le pouvez », car c'est là tout ce que nous pouvons faire, alors même qu'il est écrit : Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Il ne peut être plus parfait qu'il ne sait l'être, pas plus que nous. Lorsque nous agissons au mieux de nos connaissances dans la sphère que nous occupons ici, nous sommes justifiés dans la justice, la miséricorde et le jugement qui précèdent le Seigneur des cieux et de la terre. Nous sommes aussi justifiés que les anges qui sont devant le trône de Dieu. Le péché qui s'attache à toute la postérité d'Adam et d'Ève, c'est qu'elle n'a pas agi en fonction de ce qu'elle savait devoir faire. 2:129.
 
      Quand nous utilisons le terme perfection, il s'applique à l'homme dans son état actuel aussi bien qu'aux êtres célestes. Nous sommes ou pouvons être dès maintenant aussi parfaits dans notre sphère que Dieu et les anges le sont dans la leur, mais la plus grande intelligence qui existe peut continuellement s'élever davantage en perfection. 1:93.
 
Préparez-vous à vivre –
 
      Au lieu de vous préparer à mourir, préparez-vous à vivre au milieu de toutes les exaltations des Dieux. 9:291.
 
      Nous sommes organisés dans le but exprès de dominer les éléments, d'organiser et de désorganiser, de gouverner les royaumes, les principautés et les puissances, et cependant nos affections ne s'attachent que trop souvent à des objets misérables et périssables. Nous aimons les maisons, l'or, l'argent et différentes sortes de biens et tous ceux qui accordent un prix exagéré à un objet quelconque au-dessous du monde céleste sont idolâtres. 3:257.
 
      Tant que nous fréquentons volontairement ce qui tend à la mort et à la destruction, nous ne pouvons progresser comme nous le devrions dans notre travail de perfectionnement privé ni dans l'édification et l'embellissement de Sion. 9:284.
 
      Nous avons la possibilité de dire, chaque jour de notre vie : « C'est le meilleur jour que j'aie jamais connu. » Ne laissez jamais un jour passer de telle sorte que vous ayez des raisons de dire : « Je vivrai mieux demain », et je vous promets, au nom du Seigneur Jésus, que votre vie sera comme une source d'eau jaillissant jusque dans la vie éternelle. Son esprit demeurera constamment en vous et vos yeux seront ouverts pour voir, vos oreilles pour entendre, et votre intelligence pour comprendre. 8:140.
 
      Il donne un petit peu aujourd'hui à ses humbles disciples, et s'ils l'exploitent, demain, il leur donnera un peu plus, et le jour suivant un peu plus encore. Il n'ajoute pas à ce qu'ils n'exploitent pas, mais ils sont tenus de constamment exploiter les connaissances qu'ils possèdent déjà afin d'obtenir de la sorte une réserve de sagesse. Il est donc clair que nous pouvons recevoir la vérité et savoir, dans toutes les parties de notre âme, que l'Évangile est la puissance de Dieu pour le salut, qu'il est le chemin de la vie éternelle ; et cependant on peut encore y ajouter de la puissance, de la sagesse, de la connaissance et de l'intelligence. 2:2.
 
L'accroissement éternel –
 
      Ce peuple doit aller de l'avant, sinon il reculera. 16:165
 
      Cette œuvre est une œuvre de progression, cette doctrine que l'on enseigne aux saints des derniers jours est, de par sa nature, quelque chose qui exalte, accroît, étend et répand de plus en plus, jusqu'à ce que nous connaissions comme nous sommes connus et voyions comme nous sommes vus. 16:165.
 
      Si cette œuvre ne progresse pas dans son ensemble, elle n'est pas complète. Nous nous révélons déficients et montrons que nous ne sommes pas prêts à accomplir l'œuvre à laquelle nous sommes appelés et que nous sommes envoyés faire. 6:267.
 
      Ignorants ? Oui, nous sommes ignorants ; mais nous sommes sur la grande route de cette connaissance éternelle qui remplit, dans l'éternité, le sein des Dieux. 7:4.
 
      Nous pouvons encore nous améliorer, nous sommes faits pour cela, nos aptitudes sont prévues pour s'accroître jusqu'à ce que notre intelligence puisse assimiler la connaissance et la sagesse célestes et continuer à l'infini. 1:92.
 
      Apprendrons-nous toujours sans jamais pouvoir arriver à la connaissance de la vérité ? Je dis que non ; nous parviendrons à la connaissance de la vérité. Telles sont mon espérance et mon attente, telle est ma joie. 18:237.
 
      Nous sommes à l'école et nous continuons à apprendre, et nous ne nous attendons pas à cesser d'apprendre tant que nous vivrons sur la terre ; et nous nous attendons à ce que, lorsque nous aurons passé le voile, nous continuions à apprendre et à augmenter notre trésor d'informations. Cette idée peut paraître étrange à certains, mais ce l'est pour la bonne raison que nous ne sommes pas à même de recevoir toute la connaissance en une fois. Nous devons par conséquent recevoir un peu ici et un peu là. 6:286.
 
      Comme tous les êtres ici-bas, nous avons au-dedans de nous le principe qui doit nous permettre de nous accroître et de continuer à nous accroître, de nous agrandir, de recevoir et de garder précieusement la vérité jusqu'à ce que nous devenions parfaits. C'est de la sagesse que d'être amis de Dieu ; et si nous ne sommes remplis d'intégrité et ne la conservons devant notre Dieu, nous posons bel et bien les fondements de notre destruction. 5:54.
 
      Si nous sommes sauvés, nous sommes heureux, nous sommes remplis de lumière, de gloire, d'intelligence et nous sommes sur la bonne route pour jouir des bénédictions que le Seigneur nous réserve. Si nous continuons à suivre cette route, elle nous donnera ce que nous cherchons, c'est-à-dire, le salut éternel. 1:131.
 
      Les mortels peuvent-ils vivre de manière à être dignes de la société des anges ? Je peux répondre à cette question par moi-même : Je crois que c'est possible, je suis sûr que c'est possible. Mais, pour ce faire, ils doivent soumettre le péché qui est au-dedans d'eux, corriger toutes les influences qui surgissent dans leur cœur et qui sont opposées aux influences sanctifiantes de la grâce de Dieu et se purifier par leur foi et par leur conduite de manière à être dignes. Alors ils sont prêts pour la société des anges. En effet, pour être des saints, il faut que toutes les influences mauvaises qui se trouvent au-dedans d'eux soient soumises, jusqu'à ce que tous les désirs mauvais soient supprimés et tous les sentiments de leur cœur assujettis à la volonté du Christ. 19:66.
 
      Nous ne devons pas parler à la légère de la vie dont nous jouissons maintenant ni la dénigrer, mais arranger de telle sorte chaque jour qui s'écoule pour que les heures et les minutes se passent à faire le bien ou du moins à ne pas faire de mal, à nous rendre utiles, à améliorer nos talents et nos capacités de faire plus de bien, à cultiver le principe de la bonté vis-à-vis de tous les êtres de notre sphère terrestre, à apprendre leurs usages et la manière de les utiliser pour produire la plus grande quantité de bien possible, à apprendre à nous conduire envers nos familles et nos amis de manière à gagner l'amour et la confiance de ceux qui sont bons et à vaincre toutes les passions déréglées en faisant constamment preuve de sang-froid et de circonspection. 9:291.
 
      La nature humaine étant faible, elle doit retourner à la poussière. Mais dans toutes les révolutions et tous les changements qui se produisent dans l'existence de l'homme, dans le monde éternel qu'il habite et dans la connaissance qu'il a obtenue sur la terre, il n'est rien en fait de principe, de puissance, de sagesse, de connaissance, de vie, de situations ou de tout ce que l'on peut imaginer, qui reste stationnaire : tout doit augmenter ou diminuer. 1:350.
 
      Prenez l'histoire de cette Église depuis le commencement : Nous avons prouvé que nous sommes incapables de recevoir tout ce que le Seigneur a en réserve pour nous. Nous avons prouvé aux cieux et les uns aux autres que nous ne sommes pas encore capables de recevoir tout ce que le Seigneur a pour nous et que nous ne sommes pas encore disposés à recevoir tout ce qu'il a pour nous. Pouvez -vous comprendre qu'il y a un moment où vous pouvez recevoir et qu'il y a un moment où vous ne pouvez pas recevoir, un moment où il n'y a pas de place dans le cœur pour recevoir ? Le cœur de l'homme sera fermé, la volonté se butera contre telle et telle chose que nous avons l'occasion de recevoir. Le Seigneur a d'abondantes choses pour le peuple s'il voulait les recevoir. 10:291.
 
      Pour moi, la vie c'est l'accroissement, la mort l'inverse. 1:350.
 
      Pensez-vous que nous resterons toujours de la même stature ? Je ne suis pas un saint des derniers jours stéréotypé et je ne crois pas en cette doctrine. Tous les ans les anciens d'Israël s'améliorent et ont plus de pouvoir, plus d'influence auprès des cieux, plus de pouvoir sur les éléments, sur les maladies et sur la puissance de Satan qui gouverne cette terre depuis le temps de la chute jusqu'à maintenant. Nous devons acquérir du pouvoir jusqu'à ce que nous rompions les chaînes de l’adversaire. Allons-nous rester sur place ? À bas les « mormons stéréotypés ! » J'ai plus de puissance que je n'en avais l'année dernière. Je me sens plus fort que jamais auparavant, et ce, dans le pouvoir de Dieu ; et il me semble que je pourrais prendre le peuple et l'amener à la présence de Dieu, s'il veut simplement écouter mes avis. Pensez-vous que je m'améliore ? « Oui. » Allez-y alors ; gardez votre place et suivez mes traces. 8:185
 
      Nous avons, sous un angle spirituel, exactement les mêmes possibilités que du point de vue temporel. Nous avons la possibilité d'apprendre et d'augmenter les connaissances que nous avons déjà obtenues. Nous connaissons, par exemple, les rudiments de l'anglais. Si nous continuons nos études, nos efforts pour acquérir des renseignements, nous obtenons davantage de connaissances, et si nous continuons encore à persévérer, nous en ajoutons encore, jusqu'à ce que nous soyons parfaitement maîtres de la langue.
 
      De même, en ce qui concerne la machine, ce principe vaut dans un certain sens. Nous avons la possibilité d'apprendre les arts et les sciences que comprennent ceux qui sont savants parmi les gentils ; nous avons la possibilité de devenir des savants, de commencer avec les rudiments de toute connaissance, d'entrer dans les académies, pourrions-nous dire, de la perfection. Nous pourrions étudier et ajouter une connaissance à l'autre, depuis le moment où nous sommes capables de connaître quelque chose jusqu'au moment où nous descendons au tombeau.
 
      Si notre corps est en bonne santé, de manière à ne pas nuire aux fonctions de l'esprit, il n'y a pas de limites à ce qu'un homme peut apprendre. Ceci correspond exactement à notre situation en ce qui concerne les choses célestes. 6:283-284.
 
      En un mot, suivre le chemin tracé dans l'Évangile par ceux qui nous ont donné le plan de salut, c'est prendre le chemin qui conduit à la vie, à l'accroissement éternel ; c'est agir de façon à ne jamais, jamais perdre ce que nous obtenons, mais à continuer à amasser, à rassembler, à accroître, à répandre et à prolonger dans une durée éternelle. Ceux qui s'efforcent d'acquérir la vie éternelle acquièrent ce qui produira l'accroissement dont leur cœur se satisfera. Ce n'est rien moins que la possibilité de s'accroître éternellement, dans tous les sens du terme, qui peut satisfaire l'esprit immortel. Si les intelligences pouvaient absorber entièrement le flot infini de connaissances depuis la source éternelle, dès cet instant, l'immortalité prendrait fin et toute l'éternité serait jetée sur le chemin du recul. 1:350.
 
      Il est un principe que je voudrais que les hommes comprennent et respectent. Aussi vite que vous prouvez devant votre Dieu que vous êtes dignes de recevoir les mystères, si vous voulez appeler cela ainsi, du royaume des cieux - que vous êtes pleins de confiance en Dieu - que vous ne trahissez absolument rien de ce que Dieu vous dit, que vous ne révélez jamais à votre prochain ce qui ne doit pas être révélé, aussi vite que vous vous préparez à recevoir en confiance les choses de Dieu, il y en aura une quantité éternelle à vous conférer. Au lieu de supplier le Seigneur de vous en donner davantage, suppliez-vous vous-mêmes d'avoir confiance en vous-mêmes, d'avoir de l'intégrité en vous-mêmes et de savoir quand vous devez parler, ce que vous devez dire, ce que vous devez révéler et comment vous devez vous tenir et marcher devant le Seigneur. Et aussi vite que vous lui prouvez que vous tiendrez secret tout ce qui doit l'être, que vous communiquerez à votre prochain tout ce que vous devez, et pas plus, et que vous apprendrez à dispenser vos connaissances à votre famille, à vos amis, à vos voisins et à vos frères, le Seigneur vous conférera, et vous donnera, et vous conférera, jusqu'à ce qu'il vous dise finalement : « Tu ne tomberas jamais, ton salut est scellé sur toi, tu es scellé pour la vie éternelle et le salut grâce à ton intégrité. » 4:371.
 
      La vie est l'accumulation de tous les biens et de tous les principes destinés à enrichir, ennoblir, agrandir et accroître dans tous les détails la domination de l'homme Pour moi, la vie est synonyme d'extension. J'ai la possibilité de me répandre, de reculer les limites, de progresser dans la connaissance, la sagesse et la puissance infinie dans tous les dons de Dieu. Vivre tel que je suis, sans progression, n'est pas vivre, en fait nous pouvons dire que c'est impossible. Il n'y a pas de principe pareil dans l'existence, et il ne peut y en avoir. Vous pouvez explorer toutes les éternités qui ont été, si c'est possible, et en arriver à ce que nous comprenons maintenant selon les principes de la philosophie naturelle, où y a-t-il un élément vivant, un corps organisé, quelle qu'en soit la nature, qui reste tel qu'il est ? Pareille chose est introuvable. Tout ce qui est entré dans le rayon de la science limitée de l'homme, les choses qu'il comprend naturellement, lui enseignent qu'il n'y a aucune période, dans toutes les éternités, où l'existence organisée deviendra stationnaire, ou elle ne pourra progresser en connaissance, en sagesse, en puissance et en gloire.
 
      Si un homme pouvait jamais arriver à un point qui mettrait fin à l'accumulation de vie, au point où il ne pourrait plus progresser, plus avancer, il dirait naturellement qu'il commence dès cet instant à diminuer. De même lorsqu'il est parvenu au zénith de la connaissance, de la sagesse et du pouvoir, il arrive au point où il commence à reculer, ses capacités naturelles vont commencer à se contracter et il continuera ainsi à diminuer, jusqu'à ce que tout ce qu'il savait se perde dans le camp de l'oubli. D'après nos observations, c'est la conclusion à laquelle nous devons arriver, s'il y a une fin à l'accroissement de vie et à l'acquisition de connaissance. 1:349.
 
      La connaissance que nous avons maintenant en notre possession suffit pour nous diriger pas à pas, jour par jour, jusqu'à ce que nous soyons rendus parfaits devant le Seigneur notre Père. 8:167.
 
      Vous ne pouvez le vivre pendant une heure ? Commencez par un petit point ; vous ne pouvez pas vivre avec le Seigneur pendant une minute ? Si. Alors ne pouvons-nous pas multiplier cela par soixante et en faire une heure, et vivre cette heure avec le Seigneur ? Si. Et ensuite pendant un jour, une semaine, un mois, une année ? Et puis, quand l'année est passée, elle l'aura été d'une manière très satisfaisante. 8:59-60.
 
      Il y a encore des merveilles à révéler. Nous ne sommes que des bébés et des nourrissons dans la connaissance de Dieu et du divin. En dépit de tout ce que nous connaissons et comprenons ici au milieu de ce peuple, grâce à la prêtrise, nous ne sommes que de tout petits enfants en comparaison des anges des cieux. 8:203.
 
      J'appliquerai mon cœur à la sagesse et demanderai au Seigneur de me la donner ; si je ne sais que peu de choses, j'en profiterai afin que demain je puisse avoir davantage et ainsi progresser de jour en jour dans la connaissance de la vérité, tout comme Jésus-Christ croît en stature et en connaissance de l'état de tout petit enfant à celui d'homme fait. 1:313.
 
      Ce principe est inhérent à l'organisation de tous les êtres intelligents, de sorte que nous sommes capables de recevoir, à l'infini, de la source inépuisable de connaissances et de vérités. 3:354.
 
      Il me suffit de savoir que l'humanité est faite pour progresser. Toute la création, visible et invisible, est l'œuvre de notre Dieu, l'architecte et le gouverneur suprême de tout, qui a organisé le monde et a créé tout ce qui y vit, pour qu'il agisse dans sa sphère et son ordre. C'est dans ce but qu'il a voulu que toutes choses s'accroissent et se multiplient. Le Seigneur Dieu Tout-Puissant a décrété que ce principe serait la grande loi qui régirait l'existence, et c'est dans ce but que nous sommes formés. En outre, si les hommes peuvent le comprendre et le recevoir, l'humanité est organisée pour recevoir l'intelligence jusqu'à ce qu'elle devienne parfaite dans la sphère qu'elle est chargée de remplir, ce qui est actuellement loin devant nous. 1:92.
 
      Un temps où il n'y avait pas de Dieu, pas d'éternité ! Cela ne peut être possible, et le philosophe qui essaye d'établir pareille doctrine ne peut posséder d'idée correcte sur sa propre existence. Y aura-t-il jamais pareil temps ? Non. Mais toujours plus loin et toujours plus haut. 19:50.
 
      La connaissance augmente parmi ce peuple ; il en sait davantage aujourd'hui sur les choses du royaume de Dieu que du temps de Joseph Smith. 10:222.
 
      Si une personne laisse ses sentiments s'exalter au-dessus du niveau naturel de ses capacités, elle en retombera d'autant plus. 8:32.
 
      Les bénédictions sont proportionnelles à nos capacités. Nous sommes prêts pour certaines choses et nous les recevons aussi vite que nous nous y préparons. 15:4.
 
      Le cœur de l'homme est incapable de comprendre pleinement les bénédictions que Dieu a en réserve pour les fidèles, si celui-ci ne les lui a pas communiquées par les révélations de son esprit. L'homme naturel est refermé sur ses sentiments, ses façons de voir, sa foi et ses désirs, et tel est le cas des saints s'ils ne vivent leur religion. 8:188.
 
      Certains pourraient penser que ce serait une grande bénédiction que d'être emmené directement au ciel et de s'y établir, mais en réalité ce ne serait pas une bénédiction pour eux ; ils ne pourraient récolter une récompense complète, jouir de la gloire du royaume, ni en comprendre ni en supporter la lumière ; ce serait pour eux un enfer intolérable qui, je pense, les consumerait beaucoup plus vite que le feu de l'enfer. Ce ne serait pas une bénédiction pour vous que d'être emportés dans le royaume céleste et d'être obligés d'y rester si vous n'êtes pas prêts à y demeurer. 3:221.
 
      Un homme dont l'esprit est ouvert au fonctionnement de la prêtrise du Fils de Dieu, qui comprend quelque chose au gouvernement des cieux doit se rendre compte que les êtres limités ne sont pas capables de recevoir ou de supporter la loi céleste dans sa plénitude. Quand pourrez-vous supporter une loi céleste ? Lorsque vous deviendrez un être céleste, pas avant. 7:143. 

 
 
CHAPITRE 8 : LA DESTINÉE DE L'HOMME
 
Le don de la vie éternelle –
 
      C'est le plus grand don qui puisse être conféré à des êtres intelligents, que vivre éternellement et ne jamais être détruit. 8:261.
 
      Il est écrit que le plus grand don que Dieu puisse conférer à l'homme est le don de la vie éternelle. Le plus haut sommet que nous puissions atteindre, c'est de conserver notre identité à toute éternité au sein de l'armée céleste. Les paroles de la vie éternelle nous sont données dans l'Évangile, et si nous y obéissons, elles nous procureront ce don précieux. 8:7.
 
      Supposez qu'il vous soit possible de vous assurer la vie éternelle, de vivre et de jouir éternellement de ces bénédictions ; vous diriez que c'est la plus grande bénédiction qui puisse vous être donnée que de vivre éternellement et de jouir de la société de votre femme, de vos enfants et des enfants de vos enfants pendant mille générations et à jamais, ainsi que de la société de frères, de sœurs, de voisins et de fréquentations et de posséder tout ce que pouvez désirer pour vous rendre heureux et vous mettre à l'aise. Quelle bénédiction vaut celle-là ? Quelle bénédiction vaut la continuation de la vie, la continuation de notre être ? 8:63.
 
      Que l'intelligence qui est en moi puisse cesser d'exister est une pensée atroce ; elle est insupportable. Cette intelligence doit exister, elle doit demeurer quelque part. Si je vis comme je le dois et la préserve, je me préserverai la vie éternelle. 5:53.
 
      Ne servez pas Dieu parce que vous avez peur de l'enfer ; mais vivez votre religion parce qu'elle est conçue de manière à vous donner la vie éternelle. Elle tend vers cette existence qui ne finit jamais, tandis que l'autre façon conduit à la destruction. 5:340.
 
      Je suis pour la vie éternelle. J'ai une existence ici, et cette vie est très précieuse ; c'est une vie absolument excellente ! J'ai un avenir en vue d'une autre existence qui se situe bien au-dessus de ce monde pécheur, où je serai libéré de ces ténèbres, du péché, de l'erreur, de l'ignorance et de l'incrédulité. J'espère en un monde rempli de lumière et d'intelligence, où les hommes et les femmes vivront dans la connaissance et la lumière de Dieu. 13:220.
 
      Je vous dis que si nous travaillons de toutes nos forces, le temps viendra bientôt où nous serons vraiment des saints. Je n'ai pas dit que nous sommes des saints. Nous essayons de l'être et nous professons avoir les clefs qui nous mèneront sur le chemin de la vie éternelle. 6:4.
 
      Comprendre l'éternité ? Il n'y a pas et il n'y a jamais eu d'hommes dans la chair limitée qui la comprennent. On a parlé d'Hénoc dans ce domaine. Peu importe combien de Dieux et de royaumes il a vus lorsque la vision de son esprit a été ouverte. S'il en avait vu davantage qu'il ne pouvait en compter pendant toute sa longue vie, et plus que tous les hommes de la terre pouvaient en multiplier depuis le temps où sa vision a eu lieu jusqu'à maintenant, il n'aurait pas atteint la compréhension de l'éternité. Ce qu'Hénoc a vu, le nombre de mondes qu'il a vus, n'a rien à voir dans l'affaire. C'est une question à laquelle les sages n'entendent rien. 8:17.
 
      Nous aurons le royaume de Dieu dans sa plénitude, et toutes les hauteurs et toutes les profondeurs de la gloire, de la puissance et de la connaissance ; et nous aurons pères, mères, femmes et enfants. 8:178.
 
L'accroissement éternel –
 
      Lorsque nous entrerons dans le royaume de Dieu, où demeurent Dieu et le Christ, nous trouverons autre chose à faire que « rester à chanter dans une béatitude éternelle ». L'esprit de l'homme est actif et nous devons avoir de l'exercice et de l'amusement pour l'esprit aussi bien que pour le corps. 12:313.
 
      Comprenez-le donc, choisir la vie, c'est choisir des principes qui nous mèneront à un accroissement éternel, et rien moins que cela produira la vie dans la résurrection pour les fidèles. Ceux qui choisissent la mort, choisissent le sentier qui conduit à la fin de leur organisation. L'un mène à l'accroissement et à la progression infinie, l'autre à la destruction. 1:352.
 
      Si les hommes sont fidèles, le temps viendra où ils posséderont le pouvoir et la connaissance d'obtenir, d'organiser, de faire exister et de posséder. « Quoi, par eux-mêmes, indépendants de leur Créateur ? » Non. Mais eux et leur Créateur seront toujours un, ils seront toujours d'un seul cœur et d'un seul esprit, travaillant et agissant ensemble ; car ce que fait le Père, le Fils le fait, et ainsi ils continuent dans toutes leurs opérations à toute éternité. 2:304.
 
      Le Seigneur nous a octroyé la capacité d'avoir une vie éternelle avec les Dieux, et c'est ce qui est considéré comme le plus grand don de Dieu. Le don de la vie éternelle, sans postérité, pour devenir un ange, est un des plus grands dons qui puissent être conférés, cependant le Seigneur nous a donné la possibilité de devenir pères de vies. Qu'est-ce qu'un père de vies comme le disent les Écritures ? Un homme qui a une postérité à toute éternité. C'est la bénédiction qu'Abraham a reçue et elle satisfaisait parfaitement son âme. Il a obtenu la promesse d'être père de vies. 8:63.
 
      Tout comme vous, j'espère que, si je suis fidèle, je verrai, avec vous, le moment ou nous saurons comment nous préparer pour organiser une terre semblable à celle-ci, nous saurons comment peupler cette terre, comment la racheter, comment la sanctifier et comment la glorifier avec ceux qui y vivent et qui suivent nos avis. 6:274-275.
 
      Ceux qui sont fidèles deviendront des Dieux, à savoir les fils de Dieu, mais ceci n'exclut pas l'idée que nous avons un Père. 6:275.
 
      Lorsque les hommes auront obtenu leur exaltation et leur couronne - seront devenus des Dieux, à savoir les fils de Dieu - deviendront rois de rois et seigneurs de seigneurs, ils auront le pouvoir de propager leur espèce dans l'esprit. Le pouvoir leur sera alors donné d'organiser les éléments et ensuite de commencer à organiser les tabernacles. 6:275.
 
      Le Père et le Fils sont déjà parvenus à ce stade ; je suis sur le chemin et vous aussi, ainsi que tous les serviteurs fidèles de Dieu. 6:275.
 
Le monde céleste –
 
      Si nous gardons la loi céleste lorsque notre esprit ira à ce Dieu qui l'a donné, nous verrons que nous connaissons là-bas et nous rendons distinctement compte que nous connaissons tout ce qui se rapporte à ce monde-là. 4:218.
 
      Lorsque vous serez qualifiés et purifiés, de sorte que vous pourrez supporter la gloire de l'éternité, de sorte que vous pourrez voir votre Père et ceux de vos amis qui sont allés de l'autre côté du voile, vous leur sauterez au cou et les embrasserez, comme nous le faisons avec un ami terrestre qui est resté longtemps éloigné et que nous avons vivement désiré voir. 4:55.
 
      Quand vous verrez des êtres célestes, vous verrez des hommes et des femmes, mais vous verrez ces êtres revêtus de robes d'une pureté céleste. Nous ne pouvons supporter actuellement la présence de notre Père et nous sommes placés à une certaine distance pour voir si nous honorerons ces tabernacles, si nous obéirons et nous préparerons à vivre dans la gloire de la lumière, des privilèges et des bénédictions des êtres célestes. Nous ne pourrions avoir la gloire et la lumière sans connaître tout d'abord le contraste. Comprenez-vous que nous ne pourrions avoir d'exaltation sans apprendre tout d'abord par contraste. 4:54.
 
L'opposition à la mort –
 
      Nous cherchons à atteindre la vie éternelle et nous opposons à ceux qui aiment et ont le pouvoir de la mort Nous avons l'influence et le pouvoir de la vie et cela nous met fatalement en opposition avec ceux qui préfèrent les principes de la mort. 7:56.
 
      Nous ne nous opposons à rien d'autre, ici-bas ou en enfer, qu'au principe de la mort. Dieu a introduit la vie et c'est le principe de la vie que nous recherchons. Le pouvoir de l’adversaire essaye constamment de détruire cette vie et je m'oppose à ce pouvoir. 7:56.
 
      Le principe qui s'oppose à celui de l'accroissement éternel est que la personne diminue, perd son savoir, sa sensibilité, son talent et finalement, en peu de temps, se perd ; mais, dites-moi, où est son esprit ? Je ne vais pas prendre le temps maintenant de suivre sa destinée ; mais nous pourrions utiliser ici des paroles très fortes, car lorsque le Seigneur Jésus-Christ se révélera, après la fin du repos de mille ans, il convoquera les armées des cieux pour le conflit, il apparaîtra dans un feu flamboyant, il descendra exécuter les mandats d'un Dieu irrité, et, parmi les tonnerres de la colère de la toute-puissance, roulera les cieux comme un parchemin et détruira la mort et celui qui en a le pouvoir. 1:118.
 
      L'humanité a abandonné le droit qu'elle possédait autrefois d'avoir l'amitié de son Père céleste et, par le péché, s'est exposée à la misère et au malheur. Qui va rapporter aux multitudes de la terre entachées par le péché ce qu'elles ont perdu par la désobéissance ? Qui répandra la paix souriante et l'abondance là où la guerre et la désolation règnent ? Qui va enlever la malédiction et ses conséquences de la terre, la demeure de l'humanité ? Qui va dire aux éléments en fureur et en conflit : « Silence, tais toi ! » extraire le poison de la dent du reptile et la nature sauvage et destructrice de la bête et de ce qui rampe ?
 
      Qui a mis la tache sombre du péché sur cette belle création ? L'homme. Qui d'autre que l'homme enlèvera la souillure et rendra à toutes les choses leur pureté et leur innocence originelle ? Mais peut-il le faire indépendamment de l'aide céleste ? Non. La grâce céleste est ici pour l'aider dans cette œuvre ; la sagesse, la puissance et l'aide céleste sont ici, et les lois et les ordonnances de Dieu sont ici ; les anges et les esprits des justes rendus parfaits sont ici ; Jésus-Christ, notre souverain grand prêtre, avec les prophètes, les apôtres et les saints anciens et modernes sont ici pour aider l'homme dans cette grande œuvre de se sanctifier et de sanctifier la terre en vue de sa glorification finale dans son état paradisiaque. Et ceci s'accomplira par la loi de la sainte prêtrise. 10:301.

 
 
CHAPITRE 9 : DISPENSATIONS DE L'ÉVANGILE
 
La terre –
 
      Le monde et ses divers degrés d'habitants organisés, depuis les formes les plus inférieures de la vie végétale ou animale jusqu'à l'homme, roi de la création, ont été créés, sinon ils ne seraient ici. 14:41.
 
      Ce livre (la Bible) dit que Dieu a fait la terre en six jours. Ce n'est qu'un simple terme, mais peu importe s'il a fallu six jours, six mois, six ans ou six mille ans. La création a rempli certaines périodes de temps. Nous n'avons pas autorité pour dire quelle était la longueur de ces jours, si Moïse a écrit ces mots tels que nous les avons ou si les traducteurs de la Bible ont donné aux mots leur vrai sens. Mais Dieu a créé le monde. Dieu a produit la matière à partir de laquelle il a formé cette petite terre ferme sur laquelle nous errons. Depuis combien de temps cette matière existait-elle ? De toute éternité, sous une forme ou sous une autre, dans un certain état. Nous n'avons pas besoin de parler de tous ceux qui étaient avec Dieu et qui l'ont aidé dans son œuvre. Les éléments se forment, se développent et continuent à le faire jusqu'à ce qu'ils deviennent mûrs, et ensuite ils commencent à se décomposer et à se désorganiser. Les montagnes qui nous entourent se sont formées de cette façon. Bientôt, lorsqu'elles seront parvenues à leur maturité, l'œuvre de désintégration et de décomposition commencera. Il en a été ainsi de toute éternité et cela continuera à être jusqu'à ce qu'elles deviennent célestes. 18:231.
 
      La terre est constituée et organisée d'éléments natifs, tels que nous les voyons, nos tabernacles compris. La matière dont est formée toute existence, animée et inanimée, existe depuis toute éternité, et restera à toute éternité, sans commencement et sans fin. Certaines parties de cet élément natif seront raffinées et préparées à entrer dans le royaume céleste, dans la famille du monde céleste. Si l'esprit honore le corps et le corps honore l'esprit tandis qu'ils sont unis, les particules de matière qui composent ce tabernacle mortel seront ressuscitées et entreront dans l'immortalité et la vie éternelle ; mais il ne peut être ressuscité et immortalisé que s'il subit un changement, car « tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ». Pour quoi faire ? Pour préparer le corps à devenir immortel et à être apte à demeurer dans la présence de Dieu. 8:27.
 
      Nous irons et viendrons ; et lorsque nous serons dans l'éternité, nous serons sur cette terre, qui sera amenée dans la présence immédiate du Père et du Fils. Nous habiterons dans des demeures différentes et des mondes continueront à être créés, formés et organisés, et des messagers de cette terre seront envoyés à d'autres. Cette terre deviendra un corps céleste, sera une mer de verre, ou comme un urim et un thummim ; et lorsque vous désirerez connaître quelque chose, vous pourrez regarder dans cette terre et y voir toutes les éternités de Dieu. Nous ferons ici notre demeure et vaquerons à nos missions comme maintenant, mais à une vitesse plus grande que celle du chemin de fer. 8:200.
 
      Nous sommes pour le royaume de Dieu, et ce n'est pas dans la lune que nous allons ni sur aucune autre planète qui appartient à ce système solaire ; mais nous sommes bien décidés à avoir un ciel ici, et nous allons le faire nous-mêmes avec l'aide de Dieu et de ses anges. On nous a traditionnellement inculqué que lorsque nous sommes prêts à être sauvés, nous devons quitter ce stade d'existence et qu'alors nous n'avons plus rien à voir avec cette terre ; car toutes les fréquentations et toutes les révélations que nous avons avec elle, qui ont trait à cette vie, sont également passées, et nous ne devons plus rien savoir avec elle dans l'au-delà. Cela n'est pas conforme, selon nos croyances, aux desseins de Dieu, à sa providence ni à ses œuvres. Ce n'est pas l'œuvre de Dieu que d'organiser une terre et de la détruire. Ce n'est pas le système qu'il a créé. Son plan d'organiser une terre, de la peupler d'êtres intelligents, doit présenter les principes de la vie éternelle et leur en conférer les clefs, afin qu'ils soient capables de se préparer à demeurer à toute éternité et à produire leur accroissement qui demeurera avec eux. Telle est notre croyance. 8:293.
 
      Les royaumes animal, végétal et minéral gardent la loi de leur Créateur, la terre tout entière et tout ce qui y a trait, excepté l'homme, respectent la loi de leur création. 9:246.
 
      La terre est organisée en vue d'une résurrection glorieuse. 1:274.
 
      Mais la terre ne sera pas totalement détruite ; les éléments dont elle est composée ne seront pas annihilés, mais ils seront changés. Et ceux qui peuvent supporter le jour du Seigneur Tout-Puissant et se tiendront en sa présence ne seront pas non plus consumés. La terre, en ce grand jour, sera renouvelée, purifiée de la méchanceté, nettoyée des rebuts, sanctifiée et préparée pour être l'habitation des saints du Très-Haut. 2:124.
 
      La terre est très bonne en elle-même et a respecté une loi céleste, par conséquent nous ne devons pas la mépriser, ni désirer la quitter, mais plutôt désirer et nous efforcer d'obéir à cette même loi que respecte la terre et la respecter aussi honorablement que le fait la terre. 2:302303.
 
      La terre respectera sa création, et sera considérée comme digne de recevoir les bénédictions qui lui sont réservées et retournera finalement en la présence de Dieu qui l'a formée et en a institué les royaumes minéral, végétal et animal. Tous ceux-ci resteront sur la terre, reviendront dans la résurrection et demeureront éternellement. 8:8.
 
      Cette terre, dans son état actuel, n'est pas une demeure convenable pour les sanctifiés ; mais elle respecte la loi de sa création, a été baptisée d'eau, sera baptisée de feu et du Saint-Esprit et sera bientôt prête à servir de demeure aux fidèles. 8:83.
 
Adam et Ève –
 
      L'humanité se compose de deux éléments distincts ; le premier est une organisation spirituelle dans l'éternité, le deuxième est une organisation naturelle sur cette terre, formée à partir de la matière dont cette terre se compose. L'homme est tout d'abord spirituel, ensuite temporel.
 
      Je vais laisser tomber ces esprits pour le moment et parler de nos premiers parents. Adam et Ève, qui se trouvaient au jardin d'Eden, furent tentés et vaincus par le pouvoir du mal et furent par conséquent assujettis au mal et au péché, ce qui a été le châtiment de leur transgression. Ils étaient maintenant prêts, comme nous le sommes, à former des corps ou des tabernacles pour recevoir des esprits purs et saints. 18:257.
 
      Lorsque Adam, notre père, vint participer à l'organisation de la terre à partir de la matière brute que l'on avait trouvée, on créa une terre sur laquelle pouvaient vivre les enfants des hommes. Lorsque la terre eut été préparée, Adam, notre père, vint y demeurer, et une femme lui fut amenée. On amena à notre père une certaine femme dont le nom était Ève, parce qu'elle était la première femme, et elle lui fut donnée pour épouse. 16:167.
 
      Quand Moïse écrivit et dit que l'homme était formé exactement à l'image de Dieu, il écrivait la vérité : nous sommes les enfants de notre Père, ses descendants de la même famille ; nous lui appartenons par droit de naissance, et nous sommes ses enfants et Jésus est notre frère. La Bible dit-elle tout cela ? Aussi clairement qu'on puisse le dire. 14:280.
 
      Au commencement, lorsque cette terre eut été préparée pour l'homme, le Seigneur commença son œuvre sur ce qu'on appelle maintenant le continent américain, où le jardin d'Eden fut créé. Du temps de Noé, à l'époque de la navigation de l'arche, il emmena les hommes en un autre endroit de la terre ; la terre fut divisée et c'est là qu'il établit son royaume. 8:195.
 
      La famille humaine est formée à l'image de notre Père et Dieu. Lorsque la terre eut été organisée, le Seigneur y mit ses enfants, leur en donna la possession et leur dit que c'était leur demeure, l'endroit où ils habiteraient dorénavant ; il leur commanda de cultiver le sol et de le soumettre ; il le leur donna comme héritage et pour qu'ils y accomplissent leur volonté. C'est là que Satan intervint et les vainquit à cause de la faiblesse qui existait chez les enfants du Père, lorsqu'ils furent envoyés sur la terre ; le péché fut introduit et c'est ainsi que nous sommes assujettis au péché. 10:300.
 
      Il en est qui regrettent peut-être que nos premiers parents aient péché. C'est de la sottise. Si nous avions été là, et s'ils n'avaient pas péché, nous aurions péché. Je ne blâme ni Adam ni Ève. Pourquoi ? Parce qu'il était nécessaire que le péché entre dans le monde ; l'homme ne pourrait jamais comprendre le principe de l'exaltation sans son opposé ; personne ne pourrait jamais recevoir d'exaltation sans son opposé. Comment Adam et Ève ont-ils péché ? Se sont-ils opposés directement à Dieu et à son gouvernement ? Non. Mais ils ont transgressé un commandement du Seigneur, et par cette transgression le péché est entré dans le monde. Le Seigneur savait qu'ils le feraient, et il l'avait ainsi prévu. Ensuite vint la malédiction sur les fruits, sur les légumes et sur notre mère la terre ; et elle s'abattit sur ce qui rampe, sur le grain des champs, les poissons de la mer et sur tout ce qui appartient à cette terre, à cause de la transgression de l'homme. 10:312.
 
      Ève, notre mère, prit du fruit défendu. Nous ne serions pas ici si elle ne l'avait fait ; nous n'aurions jamais pu posséder de la sagesse et de l'intelligence, si elle ne l'avait pas fait. Tout était conforme à l'économie des cieux, et nous n'avons pas besoin d'en discuter ; tout est bien. Nous n'avons absolument aucun reproche à faire à notre mère Ève, pas le moindre. Je suis reconnaissant à Dieu de pouvoir discerner le bien du mal, l'amer du doux, les choses de Dieu des choses qui ne sont pas de Dieu. Lorsque je contemple l'économie des cieux, mon cœur bondit de joie, et si j'avais la langue d'un ange, ou les langues de toute la famille humaine combinée, je louerais Dieu dans les lieux très hauts pour la grande sagesse et la grande condescendance qu'il a eues de permettre aux enfants des hommes de tomber dans ce péché même où ils étaient tombés, car il l'a fait afin qu'ils puissent, comme Jésus, descendre en dessous de toutes choses et ensuite s'avancer et s'élever au-dessus de tout. 13:145.
 
      Le diable avait de la vérité en bouche aussi bien que du mensonge lorsqu'il alla trouver notre mère Ève. Il dit : « Si tu manges du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu verras comme les Dieux voient. » Jamais rien de plus vrai n'avait été dit sur la surface de la terre. Elle mangea, ses yeux furent ouverts, et elle vit le bien et le mal. Elle donna du fruit à son mari, et il mangea aussi. Qu'aurait été la conséquence s'il ne l'avait pas fait ? Ils auraient été séparés et où serions-nous ? Je suis content qu'il en ait mangé. 12:70.
 
      Nous pouvons dire en toute certitude que depuis le jour où Adam fut créé et placé dans le jardin d'Eden jusqu'à présent, le plan de salut et les révélations de la volonté de Dieu à l'homme n'ont pas changé, même si, à cause de l'apostasie et de la méchanceté, l'humanité n'en a pas joui pendant de nombreux siècles. On ne trouve, dans la Bible, aucune indication que l'Évangile doive être une chose à l'époque des Israélites, et une autre à l'époque du Christ et de ses apôtres et une autre encore au dix-neuvième siècle, mais au contraire, on nous enseigne que Dieu est le même à toutes les époques et que son plan pour sauver ses enfants est le même. Le plan de salut est un, depuis le commencement du monde jusqu'à la fin de celui-ci. 10:324.
 
      Je veux que vous compreniez tous le mormonisme tel qu'il est. Nous l'avons embrassé en différentes parties du monde, parce que nous le considérions comme la meilleure religion que nous pouvions trouver. Pouvons-nous dire à quel point le mormonisme est meilleur que les autres religions et les autres ismes de notre époque ? On peut trouver plus ou moins de vérités dans toutes ces religions, tant chez les civilisés que chez les barbares. Comment se fait-il que la vérité théologique soit aussi universellement répandue ? C'est parce que Dieu était autrefois connu parmi ses enfants de l'humanité comme nous nous connaissons les uns les autres. Adam connaissait aussi intimement son Père qui l'avait mis sur cette terre que nous connaissons nos parents terrestres. Le Père venait fréquemment rendre visite à son fils Adam, et parlait et marchait avec lui ; et les enfants d'Adam le connaissaient plus ou moins, et les choses qui ont trait à Dieu et au ciel étaient aussi connues de l'humanité dans les premiers temps de son existence sur la terre que ces montagnes le sont de nos montagnards, que nos jardins le sont de nos femmes et de nos enfants, ou que la route de l'océan occidental l'est du voyageur expérimenté. C'est de cette source que l'humanité a reçu ses traditions religieuses. 9:148.
 
      L'Évangile a existé parmi les enfants des hommes depuis le temps d'Adam jusqu'à l'avènement du Messie ; l'Évangile du Christ existe depuis le commencement jusqu'à la fin. Alors pourquoi la loi de Moïse a-t-elle été donnée ? À la suite de la désobéissance des enfants d'Israël, des élus de Dieu ; cette postérité même qu'il avait choisie pour être son peuple et sur laquelle il avait dit qu'il mettrait son nom. Cette postérité d'Abraham se rebella à ce point contre lui et contre ses commandements que le Seigneur dit à Moïse : « Je te donnerai une loi qui sera un pédagogue pour les conduire au Christ. » Mais cette loi est pénible ; c'est une loi de commandements charnels. 13:269.
 
      Caïn parlait tous les jours avec son Dieu et était parfaitement au courant du plan selon lequel cette terre fut créée, car son père le lui avait dit. Mais, par manque d'humilité et par jalousie, et par le vif désir de posséder le royaume et pour en avoir toute la domination et ne laisser à personne d'autre le droit de dire un seul mot, que fit-il ? Il tua son frère. Alors le Seigneur mit un signe sur lui. 2:142-143.
 
      Qu'il me soit permis de dire ici à tous les philosophes de toute espèce sur la terre : Lorsque vous me dites que notre père Adam a été fait comme nous faisons des briques avec la terre, vous me dites ce que j'estime être des sottises. Lorsque vous me dites que les animaux des champs ont été produits de cette manière, vous dites des paroles vaines, dépourvues de sens. Il n'y a rien de pareil dans toutes les éternités où demeurent les Dieux. L'humanité est ici parce qu'elle descend de parents qui ont été amenés ici d'une autre planète et qui ont reçu le pouvoir de propager leur espèce, et ils ont reçu le commandement de multiplier et de remplir la terre. 7:285-286.
 
      Nous appartenons tous aux races sorties de notre père Adam et de notre mère Ève, et tous les fils et toutes les filles de ce Dieu que nous servons, qui a organisé cette terre et des millions d'autres et qui les maintient en existence par la loi. 4:111
 
      Il n'y a personne qui n'ait des passions mauvaises pour empoisonner sa vie. L'humanité est vindicative, passionnée, pleine de haine et diabolique de disposition. Nous héritons cela de la chute, et la grâce de Dieu est conçue pour nous permettre de le vaincre. La grâce de Dieu est conférée à tous, et le royaume de Dieu est planté sur la terre expressément pour permettre à l'humanité de surmonter le mal qui est en elle et de sauver tout le monde. 8:160.
 
      Il est vrai que l'humanité a erré et est tombée de ce qu'elle aurait pu atteindre par la rédemption effectuée par Jésus-Christ ; mais il y a à ce propos un point sur lequel je ne suis pas d'accord avec les théologiens orthodoxes de notre époque. On dit que l'homme a naturellement tendance à faire le mal. C'est vrai dans une certaine mesure, lorsque cela s'est enraciné par la force de l'exemple et des traditions mauvaises, mais si on avait toujours permis à l'homme de suivre les instincts de sa nature, s'il avait toujours suivi les grands principes sacrés de son organisme, ils l'auraient conduit sur le chemin de la vie éternelle, que la famille humaine tout entière essaye constamment de trouver. 10:189.
 
D'Hénoc à Moïse –
 
      Le Seigneur a envoyé son Évangile au peuple ; il a dit : Je le donnerai à mon fils Adam, de qui Metuschélah l'a reçu, et Noé l'a reçu de Metuschélah, et Melchisédek l'a remis à Abraham.
 
      Hénoc détenait de Dieu une intelligence et une sagesse que peu d'hommes ont jamais connues, marchant et parlant de nombreuses années avec Dieu ; cependant, selon l'histoire que Moïse a écrite, il lui fallut beaucoup de temps pour établir son royaume parmi les hommes. Les quelques-uns qui le suivirent jouirent de la plénitude de l'Évangile et le reste du monde le rejeta. Hénoc et ceux qui le suivirent furent enlevés de la terre, et le monde continua à mûrir dans l'iniquité jusqu'à ce qu'il fût balayé, du temps de Noé, par le grand déluge ; et, « ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l'avènement du Fils de l'homme ». 9:365.
 
      Hénoc dut parler à son peuple et l'instruire pendant trois cent soixante ans avant que celui-ci ne fût prêt à entrer dans son repos, et ensuite il obtint le pouvoir de s'enlever, lui-même et son peuple, ainsi que la région qu'ils occupaient, leurs maisons, leurs jardins, leurs champs, leur bétail et toutes leurs possessions. 3:320.
 
      Abraham fut fidèle au vrai Dieu ; il renversa les idoles de son père et obtint la prêtrise selon l'ordre de Melchisédek, qui est selon l'ordre du Fils de Dieu, et la promesse qu'il n'y aurait pas de fin à l'accroissement de sa postérité ; quand vous obtenez que soit scellée sur vous la sainte prêtrise, qui est selon l'ordre de Melchisédek, et la promesse que votre postérité sera aussi nombreuse que les étoiles du firmament ou que les grains de sable au bord de la mer et que votre accroissement n'aura pas de fin, vous recevez la promesse d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ainsi que toutes les bénédictions qui leur ont été conférées. 11:118.
 
      S'ils avaient été sanctifiés et saints, les enfants d'Israël n'auraient même pas voyagé un an avec Moïse avant de pouvoir recevoir leurs dotations et la Prêtrise de Melchisédek. 6:100.
 
      L'humanité a dégénéré ; elle a perdu le pouvoir physique et mental qu'elle possédait autrefois. Sur beaucoup de points relatifs à la mécanique, les hommes ont été, dans les temps modernes, instruits par les révélations qui leur ont été données, et cette connaissance mécanique les fait presque s'enorgueillir contre leur Créateur et s'établir en concurrents du Dieu Tout-Puissant, en dépit du fait qu'ils n'ont rien produit qui ne leur ait été révélé. Dans la connaissance des vérités astronomiques et autres vérités philosophiques que nos grands hommes modernes recherchent et dont ils tirent de l'orgueil, ils ne sont que des nourrissons comparés aux pères d'autrefois. Les sages des temps modernes comprennent-ils les lois gouvernant les mondes qui sont, ont été et seront ? Ils ne peuvent sonder cette question. Ils se sont affaiblis alors qu'ils auraient dû se fortifier et s'assagir. 8:61.
 
Ministère de Jésus –
 
      Il fallait que Jésus-Christ ouvrît les yeux à certaines personnes afin qu'elles fussent témoins de sa personnalité, de sa mort, de ses souffrances et de sa résurrection ; ces hommes furent témoins. Mais lorsque Jésus apparut aux deux frères qui quittaient Jérusalem, il leur fut révélé par la fraction du pain. Supposons maintenant qu'il ait mangé ce pain et qu'il soit sorti sans leur ouvrir les yeux, comment auraient-ils pu savoir qu'il était le Sauveur qui avait été crucifié sur le Calvaire ? Ils ne l'auraient pas pu ; mais les yeux de leur esprit s'ouvrirent lorsqu'ils le virent rompre le pain. C'était nécessaire pour constituer des témoins sûrs, et ils revinrent à Jérusalem et dirent aux frères ce qu'ils avaient vu. 3:208.
 
      Lorsque nous ferons la distinction entre les saints des premiers jours et ceux des derniers jours, nous verrons qu'il n'y a pas grande différence dans leurs appels et leurs devoirs, et en de nombreux points que nous pouvons dire appartenir à notre vie temporelle. Il n'y en a pas plus dans la doctrine du baptême, l'imposition des mains pour la réception du Saint-Esprit, ni dans les dons de l'Évangile. Il n'y a pas de différence dans ces choses, mais il y a une différence en ce qui concerne les devoirs temporels qui nous incombent. 112:67.
 
L'apostasie –
 
      Il apparaît que dans les premiers temps de l'Église chrétienne, ses membres se livraient à pas mal de suppositions sur leurs croyances et leurs pratiques, et la propagation de ces suppositions provoqua des divisions et des schismes. Même du temps des apôtres, il y eut de toute évidence d'importantes divisions, car nous lisons que certains étaient pour Paul, d'autres pour Apollos, d'autres encore pour Céphas. À cette époque-là, les gens avaient leur préféré, qui leur inculquait des enseignements particuliers, qui n'étaient pas généralement acceptés ni promulgués. 12:64.
 
      Pourquoi se sont-ils écartés à ce point du chemin de la vérité et de la rectitude ? Parce qu'ils avaient quitté la prêtrise et n'avaient ni guide, ni dirigeant, ni aucun moyen de découvrir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. On dit que la prêtrise a été enlevée de l'Église, mais cela n'est pas exact, c'est l'Église qui a quitté la prêtrise et a continué à voyager dans le désert, s'est détournée des commandements du Seigneur et a institué d'autres ordonnances. 12:69.
 
      Vous pouvez lire le récit donné au sujet de nos premiers parents. Un certain personnage apparut et dit à Ève - vous savez que les femmes ont le cœur tendre - et il put agir sur ce cœur tendre : « Le Seigneur sait que le jour où tu en mangeras tu ne mourras pas, mais si tu veux prendre de ce fruit et en manger, tes yeux s'ouvriront et tu verras comme les Dieux voient » ; et il travailla sur le cœur tendre de notre mère Ève jusqu'à ce qu'elle prenne du fruit et que ses yeux s'ouvrent. Il disait la vérité et on dit maintenant : « Faites ceci afin que vos yeux s'ouvrent, afin que vous voyiez ; faites ceci afin que vous sachiez ceci et cela. » Ce même pouvoir agissait du temps de Jésus et de ses apôtres, et, poussés par lui, les hommes les pourchassèrent jusqu'à ce que les derniers eussent été chassés de la société humaine et jusqu'à ce que la religion chrétienne fût à ce point corrompue que le peuple la reçut les mains, les bras la bouche et le cœur ouverts. Elle fut déformée jusqu'à ce qu'elle fût acceptable pour le cœur mauvais, et ils reçurent ce qu'ils croyaient être l'Évangile. Mais c'était le moment où ils commençaient peu à peu à transgresser les lois, à changer les ordonnances et à rompre l'alliance éternelle, et l'Évangile du royaume que Jésus avait entrepris d'établir de son temps et la prêtrise ont été enlevés de la terre. 15:126.
 
      La terre de Judée est tombée dans le discrédit, et elle est devenue un désert, tout simplement à cause de l'apostasie de ceux qui l'ont habitée autrefois, qui avaient chez eux les oracles de Dieu. 16:66.
 
Le Rétablissement –
 
      Des générations ont passé sans avoir la possibilité d'entendre le son de l'Évangile, qui vous est parvenu par l'intermédiaire de Joseph Smith, qui lui a été révélé des cieux par des anges et des visions. Nous avons l'Évangile et les clefs de la sainte prêtrise. 7:173.
 
      Nous sommes un peuple dont la naissance et les progrès sont, depuis le commencement, I'œuvre de Dieu, notre Père céleste, que, dans sa sagesse, il a estimé bon de lancer pour le rétablissement de son royaume sur la terre. 2:170.
 
      Pensez-vous que le Seigneur Tout-Puissant révèle les grands progrès qui se manifestent constamment dans les arts et les sciences sans faire revivre une religion pure ? Si un homme s'imagine qu'avec les grands pas que les sciences ont faits au cours des quelques dernières années, il n'y aura pas d'amélioration dans la religion, cet homme est vain dans son imagination. Dieu améliore la religion des nations de la terre en proportion de l'amélioration des sciences. Ceci est vrai que vous le croyiez ou non. Le Seigneur a commencé l'œuvre, et c'est une œuvre merveilleuse. 12:325.
 
      Il a été décrété dans les conseils de l'éternité, longtemps avant que les fondations de la terre aient été posées, qu'il serait, lui, Joseph Smith, l'homme qui, dans la dernière dispensation de ce monde, apporterait la parole de Dieu aux hommes, et recevrait la plénitude des clefs et du pouvoir de la prêtrise du Fils de Dieu. Le Seigneur avait les yeux sur lui et sur son père, et sur le père de son père, et sur leurs ancêtres jusqu'à Abraham, et d'Abraham au déluge, du déluge à Hénoc et d'Hénoc à Adam. Il a surveillé cette famille et ce sang pendant qu'il circulait depuis sa source jusqu'à la naissance de cet homme. Il a été pré-ordonné dans l'éternité pour gouverner cette dernière dispensation. 7:289.
 
      Mais ce qui s'est passé à l'époque de notre Sauveur, s'est aussi passé à l'avènement de notre nouvelle dispensation. Elle n'était pas en accord avec les conceptions, les traditions et les idées préconçues des Américains. Le messager n'est pas allé trouver un grand théologien d'une des églises traditionnelles, il n'a pas adopté leur interprétation des saintes Écritures. Le Seigneur n'est pas venu avec les armées des cieux avec puissance et une grande gloire, il n'a pas envoyé ses messagers munis d'autre chose que la vérité du ciel, pour la communiquer à quelqu'un d'obscur, d'humble, au jeune homme d'origine modeste, au chercheur sincère de la vérité de Dieu. Mais il a envoyé son ange à cette même personne obscure, Joseph Smith, fils, qui est devenu plus tard prophète, voyant et révélateur, et [le Seigneur] lui a appris qu'il ne devait se joindre à aucune des confessions religieuses de l'époque, car toutes avaient tort, qu'elles suivaient les préceptes des hommes, au lieu du Seigneur Jésus, qu'il avait une œuvre à lui faire accomplir, s'il se révélait fidèle devant lui. Ceci n'était pas plus tôt connu et répandu partout, les hommes n'avaient pas plus tôt commencé à écouter le commandement divin et à y obéir, que l'opposition commença à faire rage et que le peuple, même dans ce pays favorisé, se mit à persécuter ses voisins et ses amis parce qu'ils entretenaient des opinions religieuses qui différaient des siennes. 2:171.
 
      Vous pouvez vous en souvenir, l'inscrire dans votre cœur et, si vous le désirez, l'écrire dans votre journal personnel, que certains des meilleurs esprits qui aient jamais été envoyés sur la terre viennent en ce moment. 11:117.
 
      Le commencement de cette dispensation de la plénitude des temps peut se comparer au commencement d'un temple, dont les matériaux qui entreront dans sa construction sont encore éparpillés, informes et non travaillés dans un état naturel. Je suis reconnaissant que le chemin soit en cours de préparation et que nous ayons la bénédiction d'ériger une superstructure spirituelle et morale, un temple de Dieu. 12:161.
 
Le Livre de Mormon –
 
      Il n'est pas d'autre nation sous les cieux chez laquelle le Livre de Mormon aurait pu paraître. Le Seigneur travaille depuis des siècles à préparer la voie pour que le contenu de ce livre sorte des entrailles de la terre, pour qu'il soit publié, pour montrer aux habitants du monde qu'il vit encore et que, dans les derniers jours, il rassemblera ses élus des quatre coins de la terre. C'est le Seigneur qui a amené les nations de l'ancien monde à découvrir ce pays et à le coloniser, c'est lui qui a voulu la guerre d'indépendance et la victoire finale des colonies, ainsi que la prospérité sans précédent de la nation américaine jusqu'à l'appel de Joseph, le prophète. Le Seigneur a voulu et dirigé tout cela, pour susciter et fonder son royaume dans les derniers jours. 11:17.
 
      Voici le Livre de Mormon. Nous croyons qu'il contient l'histoire des aborigènes de notre continent, tout comme l'Ancien Testament contient l'histoire de la nation juive. Dans ce livre, nous apprenons que Jésus a rendu visite à ce continent, qu'il a annoncé son Évangile et qu'il a ordonné douze apôtres. Nous croyons tout cela, mais nous ne vous demandons pas de le croire. Ce que nous demandons, c'est que vous croyiez ce qui se trouve dans la Sainte Bible concernant Dieu et ses révélations aux enfants des hommes. Faites-le honnêtement et sincèrement, et alors vous saurez que le Livre de Mormon est vrai. Votre esprit sera ouvert et vous saurez par la vision de l'Esprit de Dieu que nous enseignons la vérité. 13:335
 
      Je connaissais un peu l'avènement du Livre de Mormon, non seulement par ce que j'avais lu dans les journaux, mais du fait que j'avais entendu un grand nombre d'histoires qui s'étaient répandues dès que le Livre de Mormon fut imprimé et commença à être diffusé. C'est alors que l'esprit de persécution, I'esprit de mort, I'esprit de destruction sembla immédiatement entrer dans les cœurs et plus particulièrement dans celui des pieux prêtres que de n'importe quelle autre partie du peuple ; mais ils ne pouvaient le supporter. 2:249.
 
      Que dit Oliver Cowdery (l'un des trois témoins du Livre de Mormon), après avoir été éloigné de l'Église pendant des années et des années ? Il avait vu des anges et leur avait parlé, et ceux-ci lui avaient montré les plaques, et il les avait manipulées. Il avait quitté l'Église, parce qu'il avait perdu I'amour de la vérité ; et après qu'il eut cheminé seul pendant des années, un homme entra dans son étude et lui dit : « M. Cowdery, que pensez-vous maintenant du Livre de Mormon ? Croyez-vous qu'il est vrai ? » Il répondit : « Non, monsieur ! » « Bon, dit l'homme, c'est bien ce que je pensais ; je me disais bien que vous aviez vu la sottise de vos idées et que vous aviez décidé de renoncer à ce que vous aviez autrefois dit être vrai. » « Vous me comprenez mal, monsieur ; je ne crois pas que le Livre de Mormon est vrai ; j'en suis à un stade, dans ce domaine, où je n'ai plus besoin de croire, car je sais qu'il est vrai, comme je sais que vous êtes maintenant assis devant moi. » « Témoignez-vous encore que vous avez vu un ange ? » « Oui, comme je vous vois maintenant, et je sais que le Livre de Mormon est vrai. » Et cependant il l'abandonna. Toute personne qui l'a entendu sincèrement sait que le mormonisme est vrai, si elle en a eu le témoignage ; mais le pratiquer dans notre vie, ça, c'est une autre histoire. 7:55. 
 

 
CHAPITRE 10  : LES DERNIERS JOURS
 
Confusion des derniers jours –
 
      Le moment vient où un homme de bien sera plus précieux que l'or fin. 10:295.
 
      Le pécheur tuera le pécheur, le méchant se jettera sur le méchant, jusqu'à ce qu'il y ait un renversement et une consommation totale sur la face de toute la terre, jusqu'à ce que règne Dieu, qui en a le droit. 2:190.
 
      Le monde est ivre, mais non de vin ou de boissons fortes ; et notre pays est le plus ivre de tous. Ils se séduisent eux-mêmes, ils sont ivres de fanatisme partisan, ils sont orgueilleux, têtus et insensés et courent à la destruction.
 
      Les gens réfléchis, les esprits inquisiteurs demandent s'il est vraiment nécessaire que le Gouvernement de Dieu soit aujourd'hui sur terre ; je réponds : Très certainement ; il n'y a jamais eu de temps où il était plus nécessaire que maintenant. Pourquoi ? Parce que les hommes ne savent pas se gouverner sans lui. Tiendrait-on cela pour de la trahison de la part d'un gouvernement chrétien de notre époque que de professer croire au Seigneur Jésus-Christ et en l'efficacité de sa mort et de sa résurrection pour le salut des hommes et de professer qu'il a le droit et la prérogative inaliénable et indiscutable de régner sur les hommes, la terre et tout ce qui s'y trouve ? 10:320
 
      Si nous vivons, nous verrons les nations de la terre rangées en bataille contre notre peuple ; car ce temps viendra en accomplissement de la prophétie. Parlez des débuts de la guerre ! Une guerre violente et impitoyable menaçait contre Joseph Smith avant qu'il ne reçoive les plaques du Livre de Mormon, et depuis lors jusqu'à maintenant les méchants ne se sont repliés à certains moments que pour reprendre des forces et apprendre comment attaquer le royaume de Dieu. 5:339.
 
      Tout ce que nous avons déjà entendu et connu n'est qu'une préface au sermon qui va être prêché. Quand le témoignage des anciens cessera d'être donné et que le Seigneur leur dira : « Rentrez ; je vais prêcher mes propres sermons aux nations de la terre », tout ce que vous connaissez maintenant peut à peine s'appeler une préface au sermon qui sera prêché par le feu et l'épée, les tempêtes, les tremblements de terre, la grêle, la pluie, les tonnerres et les éclairs et une destruction épouvantable. Qu'importe la destruction de quelques wagons de chemin de fer ? Vous apprendrez que des villes splendides, que les hommes idolâtrent maintenant, s'engloutissent dans la terre, ensevelissant leurs habitants. La mer sortira de son lit, engouffrant de grandes villes. La famine se répandra sur les nations, et une nation s'élèvera contre l'autre, un royaume contre l'autre et les états les uns contre les autres, dans notre propre pays et dans les pays étrangers, et se détruiront les uns les autres sans se soucier du sang et de la vie de leur prochain, de leur famille, ou de la leur propre. 8:123.
 
      Il n'y a jamais eu, depuis des siècles et des siècles, certainement pas depuis que la vraie Église a été détruite après le temps des apôtres, de jours qui aient demandé la foi et l'énergie des hommes de Dieu comme notre peuple en a actuellement besoin. Cela ne s'est jamais révélé nécessaire ; il n'y a jamais eu de temps sur la face de la terre, depuis l'époque où l'Église fut détruite et où la prêtrise fut ôtée de la terre, où les pouvoirs des ténèbres et ceux de la terre et de l'enfer aient été aussi haineux, enragés et enflammés contre Dieu et tout ce qui est saint sur la terre que maintenant. Et quand l'esprit de persécution, l'esprit de haine ou de colère et de méchanceté cesseront dans le monde contre notre peuple, ce sera le moment où celui-ci aura apostasié et donné la main aux méchants, et seulement alors ; et je prie que cela n'arrive jamais. 4:326.
 
      Le diable est aussi opposé à Jésus maintenant qu'il l'était lorsque la révolte s'est produite dans les cieux. Et comme le diable accroît le nombre de ses anges en amenant les hommes à être méchants, de même Jésus-Christ augmente ses rangs et sa force en amenant les hommes à être humbles et justes. La famille humaine ira bientôt aux urnes, et elle désire savoir quel est le parti qui l'emportera. 4:38.
 
Le triomphe final de la justice –
 
      Je suis absolument certain que le temps viendra où toute langue confessera et où tout genou fléchira devant le Sauveur, même si les hommes croient ce qu'ils veulent au sujet de la religion. 2:189.
 
      Le Sauveur gouvernera son royaume par l'intermédiaire de ses apôtres et de ses prophètes, jusqu'à ce que toutes les nations païennes soient virtuellement rachetées par les ordonnances qui produisent la rédemption, afin d'hériter du royaume qui est préparé pour elles. 8:83.
 
      Nous sommes à une époque sublime ; c'est la plénitude des temps dans laquelle tout ce qui est en Christ sera rassemblé en un. C'est une époque capitale. 10:308.
 
      J'espère voir le temps où les habitants de la terre mettront leur orgueil à faire le bien. 8:363.
 
      Le temps viendra où tout genou fléchira et où toute langue le confessera et le reconnaîtra, et quand ceux qui ont vécu sur la terre et ont méprisé l'idée d'un Être suprême et de révélations de sa part se prosterneront pleins de honte et s'humilieront devant lui, en s'exclamant : « Il y a un Dieu ! Ô Dieu, nous t'avons autrefois rejeté, nous n'avons pas cru en ta parole et méprisé tes conseils, mais maintenant nous nous prosternons avec honte et nous reconnaissons qu'il y a un Dieu, et que Jésus est le Christ. » Ce temps viendra, c'est tout à fait certain. Nous avons la foi de l'Évangile du Seigneur Jésus. 13:306.
 
      Que feront-ils ? Ils entendront parler de la sagesse de Sion et les rois et les potentats des nations viendront à Sion pour s'informer des voies du Seigneur et rechercher la grande connaissance, la sagesse et l'intelligence qui se manifeste à travers les saints du Très-Haut. Ils apprendront au peuple de Dieu qu'ils appartiennent à telle ou telle Église et ne désirent pas changer de religion.
 
      Ils seront attirés à Sion par la grande sagesse qui s'y déploiera et l'attribueront à la ruse et à l'habileté des hommes. On demandera : « Que voulez-vous faire, étrangers qui venez de loin ? » « Nous voulons vivre notre propre religion. » « Voulez-vous fléchir le genou devant Dieu avec nous ? » « Oh oui, nous préférons le faire », et à ce moment-là tous les genoux fléchiront, et toutes les langues confesseront ce Dieu qui est le Créateur de toutes choses, le gouverneur de l'univers. Ils devront fléchir les genoux et professer qu'il est Dieu et que Jésus-Christ, qui a souffert pour les péchés du monde, en est véritablement le Rédempteur ; que, par l'effusion de son sang, il a racheté les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, les oiseaux, les poissons, la terre elle-même et tout ce que Jean a vu et entendu louer dans les cieux. 2:316-317.
 
      Bientôt le monde sera renversé, selon les paroles du prophète, nous verrons inaugurer le règne de la justice, et le péché et l'iniquité devront disparaître. Mais le pouvoir et les principes du mal, si on peut les appeler principes, ne céderont pas un seul pouce de terrain à l'avance en justice du Sauveur que s'ils sont battus centimètre par centimètre, et il faut que nous prenions le terrain par la force. Oui, par la force mentale de la foi et par les bonnes œuvres, l'avance de l'Évangile augmentera, s'étendra, grandira et prospérera, jusqu'à ce que les nations de la terre pensent que Jésus a le droit de régner en roi des nations comme il est Roi des saints. 14:226.
 
Le retour au comté de Jackson –
 
      Quand allons-nous retourner dans le comté de Jackson ? Pas avant que le Seigneur ne le commande à son peuple. Et nous n'aurons, vous et moi, que le temps de nous apprêter à partir quand il nous le commandera. 6:269.
 
      Si c'est quand nous retournerons dans le comté de Jackson, n'ayez pas peur, car aussi vrai que le Seigneur vit, notre peuple y retournera et y construira un grand temple. Il retournera certainement dans le comté de Jackson. Sera-ce bientôt ? Quand sera-ce ? Peu importe ; mais pour le moment ce n'est pas le lieu de rassemblement de son peuple. 3:278.
 
      Où est le pieu central de Sion ? Au comté de Jackson, dans le Missouri. 8: 198.
 
      On a dit beaucoup de choses cet après-midi, concernant la rédemption et l'édification de Sion, l'ordre d'Hénoc, etc. Je vois, dans cette assemblée, des hommes et des femmes, quelques-uns seulement, qui ont été expulsés du pieu central de Sion. Demandez-leur s'ils ont eu des chagrins ou des ennuis ? Puis qu'ils regardent le beau pays que le Seigneur leur aurait donné si tous avaient été fidèles à garder ses commandements et avaient marché devant lui comme ils l'auraient dû, et puis interrogez-les sur les bénédictions qu'ils auraient reçues. S'ils vous disent le sentiment de leur cœur, ils vous diront que le joug de Jésus aurait été facile et son fardeau léger, et que ç'aurait été une tâche merveilleuse que de marcher dans l'obéissance à ses commandements et d'être d'un seul cœur et d'un seul esprit ; mais à cause de l'égoïsme de certains, qui est de l'idolâtrie, par leur convoitise, qui est la même chose, et les désirs voluptueux de leur esprit, ils ont été retranchés et chassés de chez eux. Nous avons été chassés de nombreuses fois ; mais chaque fois, si ceux qui professaient être les serviteurs de Dieu l'avaient servi d'un cœur entier, ils auraient eu la possibilité de vivre dans leur maison, de posséder leurs terres, d'assister à leurs réunions et de se répandre à l'étranger à gauche et à droite, prolongeant les cordes de Sion, et fortifiant ses pieux jusqu'à ce que le pays soit consacré à l'Évangile du Fils de Dieu. J'ai été avec les autres et je suppose que j'ai été cupide comme eux et que je le suis probablement maintenant, mais si je le suis, je voudrais que quelqu'un me dise en quoi. 13:1
 
L'avènement du Christ –
 
      Savez-vous que nous sommes à la onzième heure du règne de Satan sur la terre ? Jésus vient régner et vous tous qui craignez et qui tremblez à cause de vos ennemis cessez de les craindre et apprenez à craindre d'offenser Dieu, craindre de transgresser ses lois, craindre de faire du mal à votre frère ou à un être quelconque sur la terre, et ne craignez pas Satan et son pouvoir, ni ceux qui ont seulement le pouvoir de tuer le corps, car Dieu préservera son peuple. 10:250.
 
      Dans les progrès de l'époque à laquelle nous vivons, nous discernons l'accomplissement de la prophétie et la préparation à la seconde venue de notre Seigneur et Sauveur qui viendra demeurer sur la terre. Nous espérons que le refuge du mensonge sera balayé, et que la ville, la nation, le gouvernement ou le royaume qui ne servent pas Dieu et n'écoutent pas les principes de la vérité et de la religion seront dévastés et détruits. 2:178.
 
      Jésus a été un bien plus grand nombre de fois sur la terre que vous ne le pensez. Lorsque Jésus fera sa prochaine apparition sur la terré, un petit nombre seulement de cette Église sera prêt à le recevoir, à le voir face à face et à parler avec lui ; mais il viendra dans son temple. Restera-t-il sur la terre pendant mille ans sans retourner ? Si je comprends bien, il viendra ici, puis retournera dans les demeures où il vit avec son Père, puis reviendra sur la terre, puis retournera à son Père. Ensuite des anges viendront et commenceront à ressusciter les morts, le Sauveur ressuscitera également les morts, et ils recevront les clefs de la résurrection, et commenceront à aider dans le travail. Les méchants seront-ils au courant ? Ils en sauront autant qu'ils en savent maintenant sur le mormonisme, pas plus. 7:142.
 
      Lorsque vos yeux s'ouvriront, vous verrez que cette terre est tombée de la gloire et de la présence du Père, pour traverser certaines épreuves, ainsi que les hommes qui se trouvent à sa surface. Et bientôt, lorsque Jésus gouvernera, en Roi des nations, il dira à son Père : « Voici mon œuvre ! Voici mes frères ! Voici ma rédemption, le fruit de mes labeurs ! Je n'ai pas cessé de lutter contre l’adversaire jusqu'à ce que je l'aie mis sous mes pieds. J'ai détruit la mort et celui qui a le pouvoir de la mort. » 8:297.
 
      Parfois je peux sembler sévère à beaucoup de frères. Il m'arrive de les réprimander ; mais c'est parce que je désire qu'ils vivent de telle manière que le pouvoir de Dieu demeure en eux et les entoure comme une flamme de feu. Tels sont mes sentiments et mes désirs. Je désire voir ce peuple vivre de manière à ramener les jours, les années et l'intelligence qui ont été perdus par la transgression. Ceci ne peut se faire en un jour. Sion ne sera pas rachetée et construite en un jour. Israël ne sera pas ramené au troupeau du Christ et racheté en un jour. 8:62.
 
Le Millénium –
 
      Le Millénium consiste en ceci : que tous les cœurs de l'Église et du royaume de Dieu seront unis en un ; que le royaume grandira jusqu'à vaincre tout ce qui s'oppose à l'économie des cieux et que Satan sera lié et marqué d'un sceau. Toutes les autres choses seront comme elles sont maintenant : nous mangerons, nous boirons et nous porterons des vêtements. 1:203.
 
      Lorsque toutes les nations seront à ce point soumises à Jésus que tous les genoux fléchiront et que toutes les langues confesseront, il y aura encore sur la terre des millions de personnes qui ne croiront pas en lui ; mais elles seront obligées de reconnaître son gouvernement royal. 7:142.
 
      Que le peuple soit saint, et la terre qui est sous ses pieds sera sainte. Que le peuple soit saint et rempli de paix, et le sol de la terre produira dans sa force, et les fruits en seront la nourriture de l'homme. Plus il y aura de pureté, moins il y aura de conflits, plus nous serons bons envers nos animaux, plus la paix augmentera et plus la nature sauvage de la création brute disparaîtra. Si les hommes veulent ne pas servir un instant de plus le diable pendant qu'ils vivent, si cette assemblée est possédée de cet esprit et de cette résolution, le Millénium est dans cette maison. Que les habitants de cette ville possèdent cet esprit, que le peuple du territoire possède cet esprit et le Millénium sera ici et c'est ainsi qu'il se répandra sur le monde entier. 1:203
 
      Dans le Millénium, quand le royaume de Dieu sera établi sur la terre en puissance, en gloire et en perfection et que le règne de la méchanceté qui a tant duré sera brisé, les saints de Dieu auront la possibilité de construire leurs temples et d'y entrer, devenant, pour ainsi dire, des piliers des temples de Dieu, et ils officieront pour leurs morts. Alors nous verrons nos frères revenir, et peut-être certains que nous avons connus ici. Si nous demandons qui se tiendra à la tête de la résurrection dans la dernière dispensation, la réponse est : Joseph Smith, fils, le prophète de Dieu. Il est l'homme qui sera ressuscité et recevra les clefs de la résurrection, et il scellera cette autorité sur d'autres, et ils iront à la recherche de leurs amis et les ressusciteront quand les ordonnances auront été accomplies pour eux, et les ramèneront. Et nous aurons des révélations pour connaître nos ancêtres jusqu'à notre père Adam et notre mère Ève, et nous entrerons dans les temples de Dieu et nous officierons pour eux. Alors l'homme sera scellé à l'homme jusqu'à ce que la chaîne devienne parfaite jusqu'à Adam, de sorte qu'il y aura une chaîne parfaite de prêtrise d'Adam à la scène finale. Telle est l'œuvre des saints des derniers jours pendant le Millénium. 15:138.
 
      Quand Jésus viendra régner, Roi des nations, comme il le fait maintenant en tant que Roi des saints, le voile sera enlevé à toutes les nations, et toute chair pourra voir ensemble sa gloire ; mais cela ne fera pas de tous des saints. Le fait de voir le Seigneur ne fait pas d'un homme un saint ; le fait de voir un ange ne fait absolument pas d'un homme un saint. Un homme peut voir le doigt de Dieu sans devenir par là un saint ; le voile peut être enlevé de devant les nations, et toute chair voir sa gloire ensemble, et en même temps déclarer qu'elle ne veut pas le servir. 2:316.
 
Rapidité dans les derniers jours –
 
      Comprenez-vous que ce que le Seigneur accomplira dans les derniers jours se fera plus rapidement que dans les premiers jours ? Il a permis que Noé prenne cent vingt ans pour construire l'arche. S'il devait nous commander de construire une arche, il ne nous donnerait pas autant de temps pour la mener à bien. 8:134.
 
      Si je vis aussi longtemps qu'Hénoc, lui qui a marché pendant trois cent soixante-cinq ans avec le Seigneur, pourrais-je alors voir un peuple prêt à entrer d'un coup dans le monde céleste ? Non. Beaucoup peuvent penser qu'Hénoc et toute sa ville furent enlevés de la terre pour aller directement dans la présence de Dieu. C'est une erreur. Si, dans trois cent soixante-cinq ans, je peux voir un peuple capable de vaincre tous les péchés, de surmonter tous les maux et tous les effets du péché au point d'être séparé dans la chair de la partie pécheresse du monde et de tous les effets de la chute, un grand peuple aussi pur et saint que le peuple d'Hénoc, je ne me plaindrai pas et n'aurai peut-être aucune raison de le faire. Cependant, dans les derniers jours, Dieu hâtera son œuvre en justice. 8:134.
 
      Selon ma définition du terme, il n'y a actuellement pas de communauté strictement et pleinement civilisée sur la terre. Trouve-t-on le meurtre en série dans une communauté strictement civilisée ? Une communauté de nations civilisées se dressera-t-elle contre une autre, nation contre nation et royaume contre royaume, utilisant les uns contre les autres toutes les inventions destructrices que l'on peut faire intervenir dans leurs guerres ? Quand seront-elles civilisées ? Quand le Seigneur sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand nombre de peuples ; que de leurs glaives, ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; quand une nation ne tirera plus l'épée contre une autre, et que l'on n'apprendra plus la guerre. Quand le monde sera dans un état de vraie civilisation, l'homme aura cessé de lutter contre son semblable, que ce soit en privé, entre partis, communautés, Églises ou nations. Cet état de civilisation sera réalisé par la sainte prêtrise du Fils de Dieu, et les hommes, avec une intention réelle, rechercheront celui qui est pur et saint, à savoir notre grand Créateur, notre Père et Dieu ; et il donnera une loi qui est pure, un gouvernement et un plan de société que possèdent des êtres saints au ciel. Alors il n'y aura plus de guerres et plus d'effusions de sang, plus de calomnies et de mauvaises actions, mais tous se contenteront de suivre le chemin de la vérité, qui seul est conçu pour exalter et rendre digne l'homme entier, spirituellement et physiquement, dans toutes ses activités, tous ses labeurs et tous ses desseins. À moins de cela, l'humanité ne peut pas être considérée comme vraiment civilisée. 8:67.
 
      Et puis, ne soyez pas trop pressés de voir le Seigneur hâter son œuvre. Que notre hâte se centre sur une seule chose, la sanctification de notre cœur, la purification de nos affections, notre préparation à l'approche des événements qui arrivent rapidement sur nous. Voilà ce dont nous devons nous soucier, voilà ce que nous devons étudier, voilà ce qui doit faire l'objet de nos prières quotidiennes, et non pas être pressés de voir le renversement des méchants. 9:3.
 
      Que le monde doive être consumé dans un an ou dans mille ans, cela n'a pas la moindre importance pour vous ni pour moi. Nous avons les paroles de la vie éternelle, nous avons la possibilité d'obtenir la gloire, l'immortalité et les vies éternelles : Comment obtiendrez-vous ces bénédictions ? 4:53.
 
      C'est aujourd'hui que nous devons apprendre et progresser dans notre connaissance. 4:204.
 
      Ce n'est pas à moi de connaître le temps du Seigneur ; mais il est bon, longanime et patient, et sa colère supporte silencieusement, et continuera ainsi jusqu'à ce que la miséricorde soit complètement épuisée, et puis le jugement prendra les rênes. Je ne sans pas comment, et je ne désire pas le savoir maintenant. Il nous suffit de savoir comment servir notre Dieu et vivre notre religion, et ainsi nous progresserons dans la faveur de Dieu. 4:371.
 
      Le jour est trop avancé pour que notre peuple soit rejeté et renié par le Seigneur. L'œuvre que le Seigneur a promis de faire approche trop de sa fin, et il a promis d'en finir avec la terre. Cette œuvre a déjà commencé depuis quelque temps, et s'il en est parmi nous qui ne veulent pas servir leur Dieu ni faire l'œuvre qu'il leur a donnée, ils seront balayés du chemin, et en vitesse. Le jour est trop avancé pour que notre peuple apostasie et que la prêtrise soit de nouveau enlevée de la terre ; il n'y a donc pas grande raison de craindre même dans ce domaine. 6:267.
 
Sion –
 
      Où est Sion ? Là où est l'organisation de l'Église de Dieu. Puisse-t-elle demeurer spirituellement dans tous les cœurs ; puissions-nous vivre de manière à toujours jouir de l'esprit de Sion ! 8:205.
 
      Nous rendons-nous compte que si nous voulons jouir d'une Sion dans le temps ou dans l'éternité, nous devons la créer nous-mêmes ? Que tous ceux qui ont une Sion dans l'éternité des Dieux l'ont organisée, formée, consolidée et rendue parfaite eux-mêmes et ont par conséquent le droit d'en jouir ? 9:282.
 
      Nous avons l'Évangile, nous avons le plan de salut, nous avons le royaume de Dieu, nous avons la Sion dont tous les prophètes parlent et sur laquelle ils écrivent depuis le commencement du monde. Nous accomplissons l'œuvre de Sion que le Seigneur a promis de faire paraître. 12:172.
 
      Lorsque nous déciderons de faire une Sion, nous le ferons, et cette œuvre commence dans le cœur de chaque personne. Quand le père d'une famille désire créer une Sion dans sa maison, il doit prendre la direction de cette bonne œuvre qu'il lui est impossible de faire s'il ne possède lui-même l'esprit de Sion. Pour réaliser l'œuvre de sanctification dans sa famille, il doit se sanctifier lui-même, et ainsi Dieu pourra l'aider à sanctifier sa famille. 9:283.
 
      Il ne manque pas une seule chose dans toutes les œuvres des mains de Dieu pour créer une Sion sur la terre lorsque le peuple décidera de la faire. Nous pouvons faire une Sion de Dieu sur la terre quand nous le voulons, selon le même principe que nous pouvons produire un champ de blé ou construire et habiter. Il n'y a jamais eu de temps où les matériaux n'étaient pas ici pour en tirer du blé, du maïs, etc., et en administrant et en arrangeant judicieusement ces matériaux toujours présents, on peut toujours bâtir une Sion de Dieu sur la terre. 9:283.
 
      Laissez-moi vous dire quelques mots au sujet de Sion. Nous professons être Sion. Si nous sommes ceux qui ont le cœur pur, nous le sommes, car « Sion, ce sont ceux qui ont le cœur pur ». Certains vont peut-être poser la question de savoir si, lorsque Sion sera édifiée et régnera, tous seront des saints des derniers jours ? Non. Connaîtrons-nous cette diversité de classes et de religions que nous voyons actuellement ? Je ne sais pas s'il y en aura autant, ou s'il y en aura plus. Mais quoi qu'il en soit, Jésus est allé préparer des demeures pour toutes les créatures.
 
      Qui sont ceux qui descendront comme « fils de perdition » recevoir la récompense des damnés ? Personne d'autre que ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit. Tous les autres seront rassemblés dans des royaumes où il y aura une certaine quantité de paix et de gloire. Les méthodistes auront-ils leur ciel ? Je me risquerai à dire que John Wesley, s'il entend jamais prêcher l'Évangile dans le monde des esprits, connaîtra plus de bonheur et de gloire qu'il en ait jamais pu imaginer. Il en sera ainsi des autres ; si je parle de lui, c'est seulement parce que c'est un personnage célèbre. Dans tous ces royaumes, les hommes seront aussi différents qu'ils le sont ici. Au Millénium les hommes auront la possibilité de croire ce qu'ils veulent, mais ils n'auront pas le droit de traiter le nom et la personne de la Divinité comme ils l'ont fait jusqu'à présent. Non, mais tout genou fléchira et toute langue confessera à la gloire de Dieu le Père que Jésus est le Christ. 12:274.
 
      C'est dans ma vie que je dois obtenir mon plaisir spirituel, mais cela apporterait tant au confort de la communauté et à mon bonheur, à moi, qui en fais partie, si tous les hommes vivaient leur religion et jouissaient eux-mêmes de la lumière et de la gloire de l'Évangile, étaient passifs, humbles et fidèles, se réjouissaient constamment devant le Seigneur, s'occupaient des choses qu'ils sont appelés à accomplir et veillaient à ne jamais rien faire de mal.
 
      Alors tout serait paix, joie et tranquillité dans nos rues et dans nos maisons. Les litiges cesseraient, il n'y aurait plus de difficultés devant le grand conseil et les tribunaux des évêques, et l'on ne connaîtrait pas les tribunaux, l'agitation et les conflits. Alors nous aurions Sion, car tous auraient le cœur pur ; 3:255.
 
Le pays de Sion –
 
      Nous sommes au pays de Sion. À l'ouest de nous se trouve une étendue d'eau que nous appelons le Pacifique, à l'est il y a une autre grande étendue d'eau que nous appelons l'Atlantique, et au nord se trouve l'endroit où l'on a essayé de découvrir un passage vers le Nord-ouest ; ces eaux entourent le pays de Sion. 4:301.
 
      Et qu'est-ce que Sion ? Dans un sens, Sion, ce sont ceux qui ont le cœur pur. Mais y a-t-il un pays que l'on appelle Sion ? Oui, frères. Quel est ce pays ? C'est le pays que le Seigneur a donné à Jacob, qu'il a légué à son fils Joseph et à sa postérité, et ils l'habitent et ce pays, c'est l'Amérique du Nord et du Sud. Voilà Sion, pour ce qui est du pays, du territoire, de l'emplacement. Les enfants de Sion n'en possèdent pas encore beaucoup, mais leur territoire est, pour commencer, l'Amérique du Nord et du Sud. Quant à l'esprit de Sion, il se trouve dans le cœur des saints, de ceux qui aiment et servent le Seigneur de tout leur cœur, de toute leur âme et de toutes leurs forces. 2:253.
 
      Notre continent américain sera Sion ; car c'est ce que disent les prophètes. Jérusalem sera reconstruite et ce sera le lieu de rassemblement, et la tribu de Juda s'y rassemblera ; mais notre continent américain est le pays de Sion. 5:4
 
      Nous sommes au pays de Sion, nous sommes sur le continent où le Seigneur a commencé son œuvre pour la dernière fois, et sur lequel Jésus fera son apparition pour la seconde fois, lorsqu'il viendra rassembler et sauver la maison d'Israël. 8:81-82.
 
      Sion s'étendra finalement sur toute la terre. Il n'y aura pas de recoin sur la terre qui ne soit en Sion. Tout sera Sion. 9:138.
 
La ville de Sion –
 
      Nous espérons le jour où le Seigneur préparera la construction de la nouvelle Jérusalem, en prévision de l'union de la ville d'Hénoc avec elle, quand elle sera construite sur cette terre. Nous espérons connaître ce jour, que nous dormions avant cela dans la mort ou non. Nous espérons, avec toute l'attente et toute la confiance que peuvent posséder les enfants en leur père, que nous serons là lorsque Jésus viendra, et si nous ne sommes pas là, nous viendrons avec lui. Dans l'un ou l'autre cas, nous serons là quand il viendra. 8:342.
 
      Nous voulons que tous les saints des derniers jours comprennent la façon d'édifier Sion. En beauté et en splendeur, la ville de Sion dépassera tout ce que l'on connaît actuellement sur la terre. La malédiction sera enlevée de la terre et le péché et la corruption seront balayés de sa surface. Qui accomplira cette grande œuvre ? Le Seigneur va-t-il convaincre les hommes qu'il rachètera le pieu central de Sion, l'embellira et ensuite les y placera sans aucun effort de leur part ? Non. Il ne viendra pas ici construire un temple ou un tabernacle, ou planter des arbres fruitiers, faire des tabliers de feuilles ou des vêtements de peau, ou travailler l'airain et le fer, car nous savons déjà comment faire tout cela. Il ne viendra pas ici nous enseigner à cultiver et à manufacturer le coton, à faire des cardeuses, à tanner, à faire des machines à tisser, des rouets, etc. etc. Si nous faisons notre devoir, nous devons bâtir Sion. 10:172.
 
      J'ai souvent posé les questions : « Où est l'homme qui sait comment poser la première pierre du mur qui va entourer la nouvelle Jérusalem ou la Sion de Dieu sur la terre ? Où est l'homme qui sait comment construire la première porte de la ville ? Où est l'homme qui comprend comment bâtir le royaume de Dieu dans sa pureté et se préparer à la venue de Sion pour aller à sa rencontre ? » « Ma foi, dira-t-on, je pensais que le Seigneur allait faire tout cela. » C'est exact, si nous le lui permettons. Voilà ce que nous voulons : nous voulons que les hommes soient disposés à ce que le Seigneur le fasse. Mais il se servira de certains moyens pour le faire. Il n'enverra pas ses anges rassembler les pierres pour construire la nouvelle Jérusalem. Il n'enverra pas ses anges des cieux pour aller dans les montagnes couper le bois et en faire des charpentes pour orner la ville de Sion. Il nous a invités à accomplir cette œuvre ; et si nous voulons le laisser travailler par nous, à travers nous et avec nous, il l'accomplira ; sinon nous échouerons et n'aurons jamais l'honneur d'édifier Sion sur la terre. 13:313.
 
But du rassemblement –
 
      Un reste du peuple d'Israël sera sauvé, et il sera rassemblé. 16:109.
 
      Éphraïm s'est mêlé à toutes les nations de la terre et c'est Éphraïm qui est occupé à se rassembler. 2:268.
 
      Nous rassemblons les hommes aussi vite que nous le pouvons. Nous les rassemblons pour faire d'eux et de nous-mêmes des saints. 9:137-138.
 
      Nous avons été rassemblés dans les vallées de ces montagnes dans le but exprès de nous purifier, afin de devenir des pierres polies dans le temple de Dieu. Nous sommes ici dans le but d'établir le royaume de Dieu sur la terre. Pour être prêts dans cette œuvre, il a fallu nous rassembler d'entre les nations et les pays du monde, car si nous étions restés dans ces pays, nous n'aurions pas pu recevoir les ordonnances de la sainte Prêtrise du Fils de Dieu, qui sont nécessaires pour le perfectionnement des saints en vue de sa venue. 12:161.
 
Les Juifs et Jérusalem –
 
      Ce n'est pas nous qui allons racheter Jérusalem en y allant et en prêchant aux habitants. Elle sera rachetée par la main du Tout-Puissant. La puissance de Dieu et le déversement de ses jugements remettront le pays en possession des anciens Israélites. 2:141.
 
      Jérusalem ne sera pas rachetée par le murmure doux et léger du prédicateur de l'Évangile de paix. Pourquoi ? Parce qu'ils ont été autrefois les bénis du Seigneur, les élus du Seigneur, la postérité promise. Ils ont été le peuple d'entre lequel devait sortir le Messie, et ce n'est que dans ce peuple que l'on pouvait trouver le salut. Le message est venu par eux, et ils l'ont tué et ils seront les derniers de toute la postérité d'Abraham à avoir la bénédiction de recevoir la Nouvelle Alliance Éternelle. Vous pouvez leur donner de l'or, vous pouvez les nourrir et les vêtir, mais il est impossible de convertir les Juifs jusqu'à ce que le Seigneur Dieu Tout-Puissant le fasse. 2:142.
 
      Bientôt les justes seront rassemblés dans le pays de leurs pères et les dix tribus, qui ont erré dans le nord, seront rassemblées chez elles, et le sang d'Éphraïm, le deuxième fils de Joseph, qui fut vendu en Égypte, que l'on trouve dans tous les royaumes et toutes les nations sous les cieux, sera rassemblé d'entre les Gentils, et les Gentils qui recevront et accepteront les principes de l'Évangile seront adoptés et initiés dans la famille de notre père Abraham, et Jésus régnera sur les siens et Satan régnera sur les siens. 12:38.
 
      Nous avons un grand désir de les voir heureux, et attendons le temps proche où ils se rassembleront à Jérusalem, bâtiront la ville et le pays de Palestine et se prépareront à la venue du Messie. Lorsqu'il reviendra, il ne viendra pas comme il l'a fait lorsque les Juifs l'ont rejeté ; il n'apparaîtra pas non plus tout d'abord à Jérusalem, lorsqu'il fera sa seconde apparition sur la terre ; il apparaîtra tout d'abord au pays où il a commencé son œuvre au début, et planté le jardin d'Éden, et cela s'est fait en Amérique.
 
      Lorsque le Sauveur visitera Jérusalem, et que les Juifs regarderont et verront les blessures de ses mains, de son côté et de ses pieds, ils sauront qu'ils ont persécuté et mis à mort le vrai Messie, et alors ils le reconnaîtront, mais pas avant cela. Ils ont confondu son premier et son second avènement, s'attendant à ce que son premier avènement soit en tant que prince puissant au lieu de serviteur. Ils retourneront bientôt à Jérusalem et reconnaîtront le Seigneur et Maître. Nous n'avons aucun sentiment contre eux. 11:279.
 
Les Indiens ou Lamanites –
 
      Les Lamanites ou Indiens sont autant les enfants de notre Père et Dieu que nous le sommes. Il en va de même des Africains. Mais nous sommes également des enfants d'adoption par l'obéissance à l'Évangile de son Fils. 11:272.
 
      J'ai parlé durement hier contre un homme qui professe être saint des derniers jours et s'est rendu coupable de tuer un Indien innocent. Je dis aujourd'hui qu'il est autant un meurtrier en tuant cet Indien qu'il l'aurait été s'il avait abattu un Blanc. Selon la loi de Moïse, tuer un innocent, c'est un meurtre. 11:263.
 
      Nous pourrions entourer leur camp et tuer les femmes et tous les enfants. C'est ce que d'autres ont fait, et si nous devions le faire, en quoi serions-nous meilleurs que les méchants et les impies ? Nous avons le devoir d'être meilleurs qu'eux dans notre manière d'administrer la justice et notre conduite générale envers les Lamanites. Ce n'est pas notre devoir de les tuer ; mais c'est notre devoir de leur sauver la vie et la vie de leurs enfants. 11:264.
 
      Il y a une malédiction sur les aborigènes de notre pays qui parcourent les plaines et sont si sauvages qu'on ne peut les dompter. Ils sont de la maison d'Israël ; l'Évangile leur a été prêché autrefois, ils ont eu des oracles de la vérité ; Jésus est venu les instruire après sa résurrection, et ils ont reçu l'Évangile et ont trouvé leur joie jusqu'à la quatrième génération, et à ce moment-là ils se sont détournés et sont devenus si méchants que Dieu les a maudits en leur infligeant cet état sombre, enténébré et dégoûtant. 14:86.
 
      Comme nous avons ici un rassemblement des gens d'autres colonies, je désire insister auprès d'eux sur le fait qu'il est nécessaire de traiter les Indiens avec bonté et de s'abstenir d'entretenir ce sentiment vindicatif que beaucoup nourrissent. Je suis convaincu que tant que nous entretenons de tels sentiments à leur égard, ils seront nos ennemis, et le Seigneur leur permettra de nous affliger. Je crois certainement que l'affliction actuelle qui nous vient des Indiens est la conséquence de la méchanceté qui habite le cœur de certains de nos frères. Si les anciens d'Israël avaient toujours traité les Lamanites comme ils le devaient, je ne crois pas que nous aurions eu la moindre difficulté avec eux. Telle est ma ferme conviction et ma conclusion selon la lumière qui est en moi. Je crois que le Seigneur leur permet de nous châtier en ce moment pour nous convaincre que nous avons à surmonter les sentiments vindicatifs que nous avons entretenus à l'égard de cette pauvre branche piétinée de la maison d'Israël. 11:263.
 
      Désirons-nous bien agir ? Oui. Alors laissez les Lamanites retourner chez eux, là où ils sont nés et ont été élevés. Nous sommes dans le pays qu'ils ont, eux et leurs pères parcouru et appelé le leur ; et ils ont tout autant le droit aujourd'hui de dire qu'il est le leur que n'en a n'importe quel peuple de dire que son pays est le sien. C'est ici qu'ils ont enseveli leurs pères, leurs mères et leurs enfants ; c'est ici qu'ils sont chez eux, et nous en avons pris possession, et nous occupons le pays où ils chassaient le lapin ; et, il n'y a pas si longtemps, le bison et l'antilope se trouvaient en grands troupeaux dans ces vallées, lorsque nous sommes arrivés.
 
      Quand nous sommes arrivés ici, ils pouvaient, en saison, prendre du poisson en grande abondance dans le lac, et s'en nourrir pendant tout I'été. Mais maintenant leur gibier est parti, et ils n'ont plus qu'à mourir de faim. Notre devoir est de les nourrir. Le Seigneur nous a donné la capacité de cultiver le sol et de faire d'abondantes récoltes. Nous avons de la nourriture en abondance pour nous-mêmes et pour l'étranger. Nous avons le devoir de nourrir ces pauvres Indiens ignorants ; nous vivons sur leurs possessions et dans leur patrie. 11:264. 

 
 
CHAPITRE 11 : LES ÉCRITURES
 
La Bible –
 
      La Bible contient les paroles de vie et de salut. 13:214.
 
      Nous croyons en la Bible, et c'est à notre foi inébranlable en ses préceptes, sa doctrine et ses prophéties qu'on peut attribuer « le caractère étrange de nos voies » et la conduite injustifiable de beaucoup envers notre peuple. 1:237.
 
      Mais je désire savoir si, dans nos croyances et nos pratiques, nous sommes d'accord avec les enseignements de la Bible. Les saints des derniers jours croient qu'ils doivent faire exactement ce que le Seigneur leur a dit de faire dans ce livre. 1:239.
 
      Nous croyons au Nouveau Testament, et par conséquent, pour être logiques, nous devons croire en la révélation nouvelle, aux visions, aux anges, à tous les dons du Saint-Esprit et à toutes les promesses contenues dans ces livres, et y croire littéralement. 1:242.
 
      Nous avons un saint respect pour la Bible et nous y croyons. 14:113.
 
      La Bible est vraie. Elle n'a peut-être pas été traduite tout à fait correctement, et beaucoup de choses précieuses peuvent avoir été rejetées dans la compilation et la traduction de la Bible ; mais nous apprenons, par les écrits d'un des apôtres, que si toutes les paroles et tous les actes du Sauveur avaient été inscrits, le monde ne pourrait les contenir. Je dirai que le monde ne pourrait les comprendre. Il ne comprend pas ce que nous avons d'écrit, ni la personnalité du Sauveur décrite dans les Écritures ; et cependant c'est une des choses les plus simples du monde, et la Bible, quand on la comprend, est un des livres les plus simples du monde, car, dans la mesure où elle est traduite correctement, elle n'est rien d'autre que la vérité, et dans la vérité il n'y a pas de mystère, si ce n'est pour les ignorants. Les révélations du Seigneur à ses créations sont adaptées aux capacités les plus basses et elles apportent la vie et le salut à tous ceux qui sont disposés à les recevoir. 14:135.
 
      Prenez la Bible telle qu'elle est ; et si elle est mal traduite et s'il y a un savant sur la terre qui professe être chrétien, et s'il pouvait traduire mieux que les traducteurs du roi Jacques, il a l'obligation de le faire. Si je comprenais le grec et l'hébreu comme certains professent les connaître, et si je savais que la Bible n'est pas traduite correctement, je me sentirais obligé par la loi de la justice envers les habitants de la terre de traduire ce qui est incorrect et de le rendre exactement comme il a été dit autrefois. Est-ce juste ? Oui, j'aurais l'obligation de le faire. Mais je pense qu'elle est traduite aussi correctement que les savants pouvaient y arriver, bien qu'elle ne soit pas correcte dans un grand nombre de cas. Mais cela n'est pas bien important. Lisez-la et observez-la et cela ne fera de mal à personne au monde. 14:226.
 
      En lisant la Bible, nous voyons que l'Évangile se trouve non seulement dans le Nouveau Testament, mais également dans l'Ancien. Moïse et les prophètes ont vu et ont prédit l'apostasie de l'Église. Ils ont vu que le Seigneur lutterait de temps en temps avec les enfants des hommes, qu'il leur donnerait la vérité et la prêtrise ; ils ont également vu que les hommes, dans leur méchanceté, changeraient ses ordonnances, rompraient les alliances et transgresseraient ses lois jusqu'à ce que la prêtrise soit ôtée de la terre et que ses habitants restent dans l'apostasie et les ténèbres. 16:74.
 
      J'ai entendu des ministres de l'Évangile déclarer qu'ils croyaient que chaque parole de la Bible est la parole de Dieu. Je leur ai dit : « Vous êtes plus croyants que moi. » Je crois que les paroles de Dieu y sont ; je crois que les paroles du diable y sont ; je crois que les paroles des hommes et les paroles des anges y sont : et ce n'est pas tout. Je crois que les paroles d'un animal s'y trouvent. Je me souviens d'un des prophètes qui chevauchait, prophétisait contre Israël, et l'animal qu'il montait le réprimanda pour sa folie. 14:280.
 
      Je crois que les paroles de la Bible sont ce qu'elles sont ; mais à part cela, je crois que les enseignements concernant le salut qui se trouvent dans ce livre sont vrais, et que leur observance élèvera n'importe quel peuple, nation ou famille qui réside sur la face de la terre. Les enseignements qui se trouvent dans la Bible élèvent à un état supérieur tous ceux qui les observent ; ils leur donnent la connaissance, la sagesse, la charité, les remplissent de compassion et les poussent à rechercher les besoins de ceux qui sont dans la détresse ou dans un état pénible ou dégradé. Ceux qui observent les préceptes qui se trouvent dans les Écritures sont justes, fidèles, vertueux et paisibles chez eux et à l'étranger. Suivez les enseignements de la Bible, et les hommes feront des maris splendides, les femmes des épouses excellentes et les enfants seront obéissants ; ils rendront les familles heureuses et les nations riches et heureuses, élevées au-dessus de cette vie. 13:175.
 
      Nous prenons ce livre, la Bible, que je m'attends à voir très bientôt rejeté du monde dit chrétien (ils y arrivent aussi vite que possible), je dis que nous prenons ce livre pour guide, pour régler nos actes ; nous le prenons comme fondation de notre religion. Il montre le chemin du salut comme un panneau indicateur indique une ville, ou une carte qui donne l'emplacement des montagnes, des rivières ou la latitude et la longitude d'un endroit quelconque sur la face de la terre que nous désirons trouver, et le mieux que nous ayons à faire, c'est de le croire ; par conséquent, je dis que les saints des derniers jours ont la religion la plus naturelle de tous les peuples de la terre. 13:236.
 
      Nous, les saints des derniers jours, nous avons confessé devant les cieux, devant les armées célestes et devant les habitants de la terre que nous croyons véritablement aux Écritures telles qu'elles nous sont données, au mieux de la compréhension et de la connaissance que nous avons de la traduction, de l'esprit et du sens de l'Ancien et du Nouveau Testament. 12:227.
 
      Prenez la Bible, comparez-y la religion des saints des derniers jours et voyez si elle résistera à l'épreuve. 17:46.
 
      Ce livre, qui est l'Ancien et le Nouveau Testament, ne prêche qu'un seul sermon, de la Genèse à l'Apocalypse. 6:284.
 
      La doctrine que nous prêchons est la doctrine de la Bible, c'est la doctrine que le Seigneur a révélée pour le salut des enfants de Dieu, et quand des hommes, qui y ont autrefois obéi, la nient, ils la nient les yeux grands ouverts, sachant qu'ils nient la vérité et méprisent les conseils du Tout-Puissant. 14:200.
 
      Je vous le demande, frère B, comment dois-je croire en la Bible, et comment y croirez-vous, vous et tous les autres disciples du Seigneur Jésus-Christ ? « Frère mormon, comment la croyez vous ? » Je la crois telle qu'elle est. Je ne crois pas qu'il faille y mettre une interprétation quelconque de l'homme, à moins que le Seigneur lui-même ne le commande d'une manière ou d'une autre. Je ne crois pas que nous ayons besoin d'interprètes et de commentateurs des Écritures, qui les arrachent à leur sens littéral, clair et simple. 1:237.
 
      Il y a une idée qu'entretiennent les mormons, qui constitue un peu une pierre d'achoppement pour les hommes, et les apostats s'en servent à leur profit. C'est que nous considérons la Bible simplement comme un guide ou un panneau indicateur, montrant une certaine destination. C'est une doctrine vraie, que nous avançons hardiment. Si vous suivez les enseignements et vous laissez guider par les préceptes de ce livre, il vous dirigera là où vous verrez comme vous êtes vus, où vous pourrez converser avec Jésus-Christ, avoir la visite d'anges, avoir des songes, des visions et des révélations, et comprendre et connaître Dieu par vous-mêmes. N'est-ce pas un appui et une ressource pour vous ? Oui ; cela vous prouve que vous suivez la trace des anciens. Vous pouvez voir ce qu'ils ont vu, comprendre ce dont ils ont joui. 1:243.
 
Les ouvrages canoniques de l'Église –
 
      Pour nous, la Bible est le premier livre, ensuite vient le Livre de Mormon, puis les révélations qui se trouvent dans le livre des Doctrine et Alliances, et enfin les enseignements des oracles vivants, et cependant, vous verrez, en dernière analyse, que les oracles vivants de Dieu doivent prendre toutes les choses du ciel et de la terre, en haut et en bas, les rassembler et les consacrer à Dieu, les sanctifier, les purifier et les préparer à entrer dans le royaume des cieux. 9:297.
 
      Il n'y a pas de conflit entre les principes révélés dans la Bible, le Livre de Mormon et les Doctrine et Alliances ; et il n'y aurait pas de conflit entre aucun des enseignements donnés par Joseph, le prophète, et par les frères de maintenant, si tous vivaient de manière à se laisser gouverner par l'Esprit du Seigneur. Tous ne vivent pas de manière à avoir tout le temps avec eux l'Esprit du Seigneur, et il en résulte que certains quittent le chemin 5:329
 
      Nous avons beaucoup appris de la Bible, nous avons également beaucoup appris du Livre de Mormon et du livre des Doctrine et Alliances ; mais tout le salut que vous pouvez obtenir au moyen de ces livres seuls est de relativement peu de valeur. Ils contiennent l'histoire de ce que d'autres hommes ont fait, montrent le chemin qu'ils ont suivi et la façon dont ils se sont acquis les paroles de la vie éternelle ; mais toutes les Écritures depuis le temps d'Adam jusqu'à maintenant ne peuvent, à elles seules, sauver une seule personne. Si on les apprenait toutes par cœur d'une manière si parfaite qu'on pourrait les réciter avec la plus grande facilité, cela seul ne sauverait pas une seule des plus petites créatures de Dieu, ni ne rapprocherait personne de la porte du royaume céleste. Quand on visite un pays étranger, il est très agréable et très profitable d'en connaître la langue, la géographie, les manières, les coutumes et les lois. De même la lecture de la Bible donne du confort et du bonheur à celui qui voyage vers l'éternité, et lui montre partiellement la personnalité et les attributs de l'Être que l'on doit connaître pour avoir la vie éternelle. Nous n'avons pas encore atteint cette connaissance, et le simple fait de lire les Écritures ne pourra jamais nous la donner. 7:332.
 
      Nous avons le droit et le devoir de vivre de manière à être capables de comprendre les choses de Dieu. Il y a l'Ancien et le Nouveau Testament, le Livre de Mormon et le livre des Doctrine et Alliances, que Joseph nous a donnés, et ils ont une grande valeur pour quelqu'un qui erre dans les ténèbres. Ils sont comme un phare dans l'océan, ou un panneau indicateur montrant le chemin à suivre. Dans quelle direction sont-ils tournés ? Vers la Source de la lumière. 8:129.
 
      Que dit de la Bible le monde infidèle ? Il dit que la Bible ne vaut pas plus que l'almanach de l'année dernière, que ce n'est rien d'autre qu'une fable de supercheries de prêtres et qu'elle n'est bonne à rien Cependant le Livre de Mormon dit que la Bible est vraie, et il le prouve ; et les deux servent de preuve l'un à l'autre. L'Ancien et le Nouveau Testament sont le bois de Juda. Vous vous souvenez que la tribu de Juda est restée à Jérusalem, et que le Seigneur a béni Juda, et que cela a eu pour résultat les écrits de l'Ancien et du Nouveau Testament. Mais où est le bois de Joseph ? Pouvez-vous dire où il est ? Oui ; c'étaient les enfants de Joseph qui ont traversé les eaux pour venir sur notre continent, et ce pays a été rempli d'hommes, et le Livre de Mormon, ou bois de Joseph, contient leurs écrits, et ils sont entre les mains d'Éphraïm. Où sont les Éphraïmites ? Ils sont mêlés à toutes les nations de la terre. Dieu les appelle à en sortir pour se rassembler, et il les unit, et ils donnent l'Évangile au monde entier. Y a-t-il du mal ou une fausse doctrine là-dedans ? Il y en a beaucoup qui disent que oui. Si oui, tout est dans la Bible. 13:174.
 
      Le monde chrétien professe croire en l'Ancien et au Nouveau Testament ; les Juifs disent qu'ils croient en l'Ancien Testament. Nous croyons aux deux, et ce n'est pas tout, nous croyons au Livre de Mormon et aux Doctrine et Alliances données par le Seigneur à Joseph Smith et par lui à l'Église. Nous croyons aussi que si nous n'avions pas l'Esprit de Dieu et si nos yeux étaient fermés pour que nous ne puissions pas voir et comprendre les choses telles qu'elles sont par l'esprit de la révélation, nous pourrions dire adieu à tous ces livres, quelque nombreux qu'ils soient. Si nous avions toute la révélation donnée depuis le temps d'Adam, et si l'esprit de révélation n'était pas et ne demeurait pas parmi le peuple, il nous serait impossible d'être sauvés dans le royaume céleste de Dieu. 12:259-260.
 
      Le livre des Doctrine et Alliances est donné aux saints des derniers jours expressément pour leurs actes et leur mode de vie quotidiens. 16:188.
 
L'utilisation des Écritures –
 
      Lisez-vous les Écritures, mes frères et sœurs, comme si vous les écriviez il y a mille, deux mille ou cinq mille ans ? Les lisez-vous comme si vous étiez à la place des hommes qui les ont écrites ? Si vous n'avez pas ce sentiment-là, vous avez la possibilité de l'avoir, afin de connaître aussi bien l'esprit et le sens de la parole de Dieu que votre comportement quotidien, ou vos ouvriers, ou votre ménage. 7:333.
 
      Les hommes demandent partout : « Que signifie cette Écriture, et comment devons-nous comprendre ce passage-ci ou celui là ? » Je désire, mes frères et sœurs, que nous comprenions les choses exactement telles qu'elles sont, et non pas comme l'imagination volage et changeante de l'esprit humain peut les former.
 
      La Bible est aussi claire et facile à comprendre que la révélation que je viens de vous lire, si vous comprenez l'Esprit de Dieu, l'Esprit de révélation, et savez comment l'Évangile de salut est adapté à la capacité de l'homme faible. 3:336.
 
      Nous n'avons pas la même attitude que les hommes d'il y a quelques milliers d'années - ils dépendaient du prophète ou des prophètes, ou de la réception de révélations immédiates pour eux-mêmes pour connaître la volonté du Seigneur, sans les documents écrits de leurs prédécesseurs, alors que nous avons les documents de ceux qui ont vécu avant nous, ainsi que le témoignage du Saint-Esprit ; et, pour la satisfaction de tous ceux qui désirent un témoignage, nous pouvons prendre ce livre et lire ce que nous croyons, apprendre le but de nos efforts, l'objectif que nous espérons atteindre - la fin de la course en ce qui concerne la condition mortelle - la plénitude de la gloire qui se trouve au-delà de cette vallée de larmes ; par conséquent nous avons un avantage sur ceux qui ont vécu avant nous. Nous sommes à la poursuite de la connaissance ; et lorsque vous vous réunissez, ou si vous avez une parole de prophétie, un songe, une vision ou une Parole de sagesse, faites-en part au peuple. 15:35.
 
      Y a-t-il dans la Bible quelque chose que l'on ne doit pas lire dans les écoles ? S'il y en a, supprimez ces parties, ou plutôt remplacez le langage qui y est utilisé par une phraséologie plus conforme aux usages modernes, pour que l'on puisse enseigner les principes contenus dans la Bible, dans vos catéchismes ou autres livres. Je sais qu'il y a dans la Bible des passages qui parlent platement, plus platement que ce que j'ai entendu ce matin ; mais cette façon de parler platement était la coutume des anciens. La phraséologie qui est utilisée n'a pas beaucoup d'importance, c'est le principe véridique que ce livre enseigne qui le rend si précieux. Si l'un de vous, mesdames et messieurs, devait monter sur un bateau à vapeur et traverser l'Atlantique jusqu'à Liverpool, il entendrait un langage et verrait des coutumes qu'il n'avait jamais entendus ou vus en pays yankee. Il en est de même pour la Bible, la phraséologie est celle qui avait cours il y a des siècles ; mais quel que soit le langage, ce n'est là que coutume. Mais je dirai que la doctrine enseignée dans l'Ancien et le Nouveau Testament concernant la volonté de Dieu vis-à-vis de ses enfants ici-bas, l'histoire de ce qu'il a fait pour leur salut, les ordonnances qu'il a instituées pour leur rédemption, le don de son Fils et son expiation, tout cela, c'est vrai, et nous, les saints des derniers jours, nous y croyons. 13:174.
 
      Je suis témoin, à ce propos-là, que les personnes dont les noms sont cités, et beaucoup d'autres parmi les premiers anciens de l'Église, étaient considérées comme pratiquement des anges. Les jeunes membres considéraient qu'elles étaient à ce point remplies de l'Esprit et du pouvoir de Dieu que nous n'étions guère dignes de converser avec elles. Vous entendez les noms de l'évêque Partridge, de frère W. W. Phelps, qui se trouve maintenant sur cette estrade, de Parley P. Pratt, de David Whitmer, d'Oliver Cowdery et les noms de beaucoup d'autres parmi les premiers anciens qui sont allés en Sion, et je vous déclare que des frères, en d'autres endroits du pays, ceux qui n'avaient pas vu les personnes citées, pensaient que s'ils devaient venir en leur présence, ils devraient enlever leurs souliers, car le sol qu'ils foulaient serait si saint. Savez-vous ce que la distance et le temps accomplissent ? Ils produisent chez les gens la crainte la plus respectueuse que l'on puisse imaginer. Quand nous réfléchissons et saisissons bien, nous nous rendons compte à quel point l'Évangile est facile à comprendre, clair dans son plan, parfaitement adapté, dans toutes ses parties et tous ses principes, aux capacités de l'humanité, au point que lorsqu'il est introduit parmi ceux qui aiment la vérité, il semble très facile et très clair, et ceux qui sont honnêtes sont tout à fait prêts à le recevoir. Mais envoyez-le et donnez-lui de l'antiquité, et il se revêt immédiatement de mystère. Tel est le cas de toutes les anciennes révélations. Celles que les anciens recevaient et comprenaient sont enveloppées de mystère et d'incertitude pour notre génération, et on emploie des hommes à révéler le sens des Écritures antiques. 3:335-336. 

 
 
CHAPITRE 12 : LA PRÊTRISE
 
La prêtrise –
 
      Habitants de la terre, écoutez ! Dieu a, de nos jours, parlé du haut des cieux ; il a conféré sa sainte prêtrise aux enfants des hommes ; il a invité tous les hommes à se repentir. 8:136.
 
      Soumettons-nous à lui, afin de prendre part à ce pouvoir invisible, tout-puissant, divin, qu'est la prêtrise éternelle. 3:259.
 
      La prêtrise du Fils de Dieu, que nous avons au milieu de nous, est un ordre et un système de gouvernement parfait, et cela seul peut délivrer la famille humaine de tous les maux qui en affligent maintenant les membres, et leur assurer dans l'au-delà le bonheur et la félicité. 13:242.
 
      Si quelqu'un veut savoir ce qu'est la prêtrise du Fils de Dieu, c'est la loi par laquelle les mondes sont, ont été et continueront pour toujours et à jamais. C'est le système qui donne naissance aux mondes et les peuple, leur donne leurs révolutions, leurs jours, leurs semaines, leurs mois, leurs années, leurs saisons et leur temps et par lequel ils s'enroulent, pour ainsi dire, comme un parchemin, et passent à un état d'existence supérieur. 15:127.
 
      Lorsque nous parlons de la loi céleste qui est révélée des cieux, c'est-à-dire de la prêtrise, nous parlons du principe du salut, d'un système parfait de gouvernement, de lois et d'ordonnances, par lequel nous pouvons être préparés à passer d'une porte à l'autre, et d'une sentinelle à l'autre, jusqu'à ce que nous arrivions dans la présence de notre Père et Dieu. Cette loi n'a pas toujours été sur la terre, et en son absence, les enfants des hommes ont reçu d'autres lois pour leur amélioration, leur instruction, leur gouvernement et pour montrer ce qu'ils feraient s'ils étaient laissés à eux-mêmes ; et ce que nous appelons maintenant la tradition est issu de ces circonstances. 2:139.
 
      La prêtrise du Fils de Dieu comprend dans son fonctionnement le royaume de Dieu. 1:249.
 
      Quelques-uns des esprits les plus brillants qui demeurent dans le sein du Père se voient parmi notre peuple, et le Seigneur fera d'eux une Prêtrise royale, une nation bien à lui qu'il pourra reconnaître et bénir, avec qu'il pourra parler et qu'il pourra fréquenter. 11:132.
 
      Les hommes qui sont les vases de la sainte prêtrise, qui sont chargés de donner au monde les paroles de la vie éternelle, doivent constamment s'efforcer, par leurs paroles, leurs actes et leur comportement quotidien, de faire honneur à la grande dignité de leur appel et de leur office de ministres et de représentants du Très-Haut. 11:216.
 
      L'Évangile nous a apporté la sainte prêtrise, qui est rendue aux enfants des hommes. Les clefs de cette prêtrise sont ici ; nous les avons en notre possession ; nous pouvons ouvrir et nous pouvons fermer. Nous pouvons obtenir le salut et nous pouvons l'administrer. 4:299.
 
      Cette prêtrise a été à diverses époques sur la terre. Adam l'avait, Seth l'avait, Hénoc l'avait, Noé l'avait, Abraham et Lot l'avaient, et elle fut transmise jusqu'au temps des prophètes, longtemps après l'époque des anciens. Cette prêtrise supérieure gouverne, dirige, administre et gère toutes les prêtrises, parce que c'est la plus grande de toutes. 9:87.
 
      Mais le Seigneur a voulu que personne ne reçoive les avantages de la prêtrise éternelle sans s'humilier devant lui et lui donner toute la gloire de l'avoir enseigné, afin qu'il puisse témoigner à tous les hommes la vérité, et ne dépende pas des paroles d'une personne quelconque sur la terre, mais sache par lui-même, vive « par toute parole qui sort de la bouche de Dieu », aime le Seigneur Jésus-Christ et les institutions de son royaume, et entre finalement dans sa gloire. Tout homme, toute femme peut être révélateur et avoir le témoignage de Jésus, qui est l'esprit de prophétie, connaître la volonté de Dieu à son sujet, éviter le mal et choisir ce qui est bien. 2:189.
 
      La prêtrise est donnée aux hommes, ainsi que ses clefs, et, lorsqu'ils les comprennent bien, elles peuvent véritablement ouvrir le trésor du Seigneur, et eux, recevoir à leur satisfaction pleine et entière. Mais nous ne sommes pas capables de le faire à cause de nos faiblesses, à cause de la fragilité de la nature humaine. 3:191-192.
 
      La prêtrise n'attend pas l'ignorance ; elle instruit ceux qui n'ont pas la sagesse et ceux désireux d'apprendre des principes corrects. 7:64.
 
      La prêtrise éternelle a l'obligation, le devoir et le pouvoir de commencer à poser les fondements pour ramener les jours, les années et l'intelligence qui ont été perdus à cause de la transgression. J'ai l'intention de continuer à agir comme je le fais aussi longtemps que je le peux. J'espère bien ne jamais commettre d'acte qui me donnera un sentiment de gêne lorsque je rencontrerai mon Sauveur. Je prie pour cela tous les jours et à chaque instant. 8:62.
 
      Le Seigneur Tout-Puissant ne permettra pas que sa prêtrise soit de nouveau chassée de la terre. 2:183-184.
 
      Mais faites-y bien attention : si nous vivons selon la sainte prêtrise qui nous est conférée, pendant que Dieu gouverne au sein de nos montagnes, je vous promets, au nom du Dieu d'Israël, qu'il nous donnera les semailles et la moisson. Nous devons abandonner notre droit à la prêtrise pour que les bénédictions des cieux cessent de se répandre sur nous. Vivons notre religion et écoutons les avis qui nous sont donnés. 10:292.
 
      On a beaucoup parlé du pouvoir des saints des derniers jours. Est-ce le peuple que l'on appelle les saints des derniers jours qui a ce pouvoir, ou est-ce la prêtrise ? C'est la prêtrise ; et s'il vit selon cette prêtrise, il pourra commencer son œuvre ici, remporter beaucoup de victoires et être prêt à recevoir la gloire, l'immortalité et la vie éternelle, de sorte que lorsqu'il ira dans le monde des esprits, son œuvre dépassera de loin celle d'un autre homme ou d'un autre être qui n'a pas reçu la bénédiction des clefs de la prêtrise ici-bas. 7:288289.
 
      Il n'y a pas un seul despote sur la terre dont la puissance ne soit née à l'origine de la prêtrise, et il n'y a pas de loi dans la prêtrise qui ne soit fondée sur les révélations de Jésus-Christ. Ce sont les lois sur lesquelles tous les gouvernements ont été basés à l'origine. La vérité durera éternellement, et quiconque ne peut supporter la vérité n'obtiendra pas la vie éternelle. C'est la vérité que nous avons. Vivons-la, et nous durerons à jamais et aucun pouvoir ne pourra l'empêcher. 7:149.
 
      Quand les anciens fidèles, qui détiennent cette prêtrise, vont dans le monde des esprits, ils emportent le même pouvoir et la même prêtrise qu'ils avaient tandis qu'ils étaient dans leur tabernacle mortel. 3:371.
 
      Quand la sainte prêtrise est sur la terre et que la plénitude du royaume de Dieu a été donnée au peuple, il faut obéir strictement à tous les points de la loi et de la doctrine et à toutes les ordonnances que le Seigneur révèle. 10:286.
 
      Si votre foi était concentrée sur le bon objectif, si votre confiance était inébranlable, votre vie pure et simple, chacun remplissant les devoirs de son appel selon la prêtrise et les capacités qui lui ont été confiées, vous seriez remplis du Saint-Esprit et il serait aussi impossible à quiconque de vous tromper et de vous conduire à la destruction qu'à une plume de rester intacte au milieu d'une chaleur intense. 7:277.
 
      Quelqu'un qui a une part dans la prêtrise et reste fidèle à son appel, qui prend constamment plaisir à faire ce que Dieu exige de lui et continue, sa vie durant, à accomplir tous les devoirs, s'assurera non seulement la possibilité de recevoir, mais encore la connaissance quant à la manière de recevoir les choses de Dieu, de sorte qu'il connaîtra constamment la volonté de Dieu et sera à même de discerner entre le bien et le mal, entre les choses de Dieu et les choses qui ne sont pas de Dieu. Et la prêtrise - l'Esprit qui est en lui - continuera à augmenter jusqu'à ce qu'elle devienne comme une source d'eau vive, jusqu'à ce qu'elle soit semblable à l'arbre de vie, jusqu'à ce qu'elle soit une source ininterrompue d'intelligence et d'instruction pour cette personne. 3:192.
 
      Quiconque est fidèle à la prêtrise, peut vaincre l’adversaire, déjouer les desseins de la mort ou de celui qui en a le pouvoir, a la possibilité de vivre sur la terre jusqu'au moment qui lui est fixé ; et il pourra savoir, voir et comprendre les choses de Dieu par révélation aussi naturellement que nous comprenons les choses naturelles qui nous entourent. 3:192193.
 
      Tous les actes que nous accomplissons doivent être gouvernés par les directives de la prêtrise. 7:64.
 
      Il n'y a pas d'actes de la part d'un saint des derniers jours, pas de devoirs requis, pas de temps donné, qui excluent la prêtrise ou en soient indépendants. Tout y est soumis, que ce soit la prédication, les affaires ou un autre acte relatif à la bonne conduite de cette vie. 7:66.
 
      Ce n'est que quand nous aurons banni de notre esprit nos intérêts égoïstes et personnels et que nous nous intéresserons au bien-être général que nous serons à même de magnifier notre sainte prêtrise comme nous le devrions. 11:115.
 
      Quiconque obtient de l'influence dans ce royaume, l'obtient par l'influence et le pouvoir du Saint-Esprit qui l'a appelé à la vérité, à la sainteté et à la vertu. C'est là toute l'influence que j'ai, et je prie Dieu de ne jamais avoir d'influence différente. 7:140.
 
      Qu'il me soit permis de dire aux frères et aux sœurs : Lorsque l'un de vos dirigeants vous réprimande, ne considérez jamais que c'est là le fait de l’adversaire, mais recevez-le toujours comme une bonté de la part d'un ami et non d'un ennemi. Si vos présidents étaient vos ennemis, ils vous laisseraient vous débrouiller dans vos péchés. Si vous êtes bien-aimés du Seigneur, vous serez réprimandés ; recevez-le avec joie. 10:174.
 
      Lorsque l'on juge d'un point quelconque de doctrine, pour qu'une décision devienne valable, il faut obtenir l'unanimité des voix, l'unité de foi et de décision. En leur qualité de collège, les trois Premiers Présidents doivent voter unanimement ; les douze apôtres, comme vous pouvez le lire dans les Doctrine et Alliances, doivent, pour parvenir à une décision juste sur un problème qu'on leur soumet, voter à l'unanimité. Lorsque vous voyez ces collèges unanimes dans ce qu'ils déclarent, vous pouvez considérer que c'est vrai. Que les anciens se rassemblent, étant fidèles et sincères ; et quand ils seront d'accord sur un point quelconque, vous saurez que c'est vrai. 9:91-92.
 
      Je voudrais voir le grand conseil, les évêques et tous les juges remplis du pouvoir du Saint-Esprit, pour que lorsqu'une personne comparaît devant eux ils puissent l'analyser et la comprendre et être capables de décider du cas rapidement et en justice. Lorsque les hommes apprécient correctement le bien et le mal, ils peuvent prendre leur décision aussi bien une minute après qu'ils ont entendu l'énoncé du cas que de gaspiller des heures et des jours pour la prendre. Je voudrais que les évêques et les autres officiers aient suffisamment de pouvoir et de sagesse de la part de Dieu pour être pleinement conscients de la vraie nature de tous les cas qui peuvent leur être soumis. Mais il en est parmi nos grands hommes qui sont si ignorants qu'un service personnel rend leur esprit tellement partial qu'ils déforment la vérité et soutiennent une personne dans le mal. Il en est qui, par un rien, peuvent à ce point disposer en leur faveur l'esprit d'un membre du grand conseil, d'un grand prêtre, d'un évêque, d'un apôtre, que celui-ci penchera pour eux plutôt que pour la vérité. Je méprise un homme qui m'offrirait de l'argent pour acheter mes faveurs. 10:42.
 
      Dans tous les grands conseils, ou dans les tribunaux d'évêque, et dans tous les autres départements où nous réglons nos affaires, l'Église et le royaume de Dieu, avec le Seigneur Tout-Puissant à sa tête, obligera tous les hommes à montrer les sentiments de leur cœur, car vous vous souviendrez qu'il est écrit que dans les derniers jours le Seigneur révélera les secrets des cœurs des enfants des hommes. 3:47
 
      Lorsque l'on me mettra à l'épreuve de combattre pour ma religion, ce qui, je l'espère, ne sera jamais, j'appellerai, dans un tel cas d'urgence, tous les hommes qui sont remplis du pouvoir de Dieu. 7:143.
 
      Je vous rappelle ces événements pour vous montrer qu'une personne qui est ordonnée à l'office d'ancien dans ce royaume a la même prêtrise que les grands prêtres, que les douze apôtres, que les soixante-dix et que la Première Présidence, mais tous ne sont pas appelés à être l'un des douze apôtres, ni l'un de la Première Présidence, ni à être l'un des premiers présidents de tous les soixante-dix, ni l'un des présidents d'un collège de soixante-dix, ni à présider le collège des grands prêtres ; mais tout homme a sa place, possédant une partie de la même prêtrise, selon les dons et les appels faits à chacun. Ceci éclaire-t-il le sujet ? Ceci vous l'expliquera de sorte que vous pourrez le comprendre. Lorsque nous découvrons où est notre appel et notre poste au sein du peuple de Dieu, et que tout le monde est disposé à s'acquitter de ses devoirs, il y a assez a faire pour nous tous. Tous peuvent avoir ce qu'ils désirent faire pour promouvoir le royaume de Dieu sur la terre ; ils peuvent s'exercer dans tout ce que Dieu leur a accordé pour se montrer dignes devant Dieu et le peuple. 9:89.
 
      L'ont-ils détruit lorsqu'ils ont ôté la vie à Joseph ? Non. Le mormonisme est ici, la prêtrise est ici, les clefs du royaume sont ici-bas ; et quand Joseph est parti, elles ne sont pas parties. Et si les méchants réussissaient à m'ôter la vie, les clefs du royaume resteraient dans l'Église. 5:76-77
 
      Si je trouve un homme, comme je le fais de temps en temps, qui pense qu'on devrait lui donner un poste plus haut que celui qu'il occupe, cela me prouve qu'il ne comprend pas son vrai poste, et n'est pas capable de le magnifier. N'a-t-il pas déjà la possibilité de montrer tous les talents qu'il a de faire tout le bien dont il est capable dans son royaume ? L'empêche-t-on le moins du monde d'exercer sa sagesse et ses pouvoirs, de les étaler devant la communauté et de montrer l'exemple ? Non, pas le moins du monde. Prive-t-on ou restreint-on le moins du monde quelqu'un d'entre vous ? Y a-t-il une sœur qui n'ait pas la possibilité de montrer tous ses talents et tout le pouvoir qu'elle veut ou dont elle est capable au profit de ses sœurs et de ses enfants ? Les sœurs sont-elles privées de la liberté de montrer leurs goûts et leurs talents pour améliorer la communauté ? Quand j'entends des personnes dire qu'elles devraient remplir un poste plus élevé que celui qu'elles ont, et cachent les talents qu'elles possèdent, elles n'ont pas la vraie sagesse qu'elles devraient avoir. Quelque chose leur manque, sinon elles profiteraient des talents qui leur ont été donnés. 7:161-162.
 
      Ce que je crains, c'est que notre peuple ait tellement confiance en ses dirigeants qu'il ne demande pas à Dieu si c'est lui qui le guide. Je crains qu'il ne s'installe dans un sentiment de sécurité aveugle, confiant sa destinée éternelle entre les mains de ses dirigeants avec une confiance imprudente qui en elle-même déjouerait les desseins de Dieu au sujet de son salut et affaiblirait l'influence qu'il pourrait exercer sur ses dirigeants, s'il savait de lui-même, par les révélations de Jésus, qu'il est guidé dans le bon chemin. Que tous sachent, par l'inspiration que leur donne l'Esprit de Dieu, si leurs dirigeants marchent ou non sur le chemin que Dieu impose. 9:150.
 
      Vous pouvez prendre les collèges de notre Église : la Première Présidence, les Douze, les présidents des grands prêtres, les membres des grands conseils et les présidents des soixante-dix, et vous pouvez aller trouver chacun de ces collèges pour leur demander conseil sur un sujet quelconque, et vous recevrez invariablement le même avis. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce qu'ils sont animés du même esprit. 5:328-329.
 
      Adam, Seth, Hénoc, Noé, tous les patriarches et tous les prophètes, Jésus et les apôtres, et tous les hommes qui ont jamais écrit la Parole du Seigneur, ont écrit la même doctrine sur le même sujet ; et vous ne pourrez jamais trouver de cas où les prophètes et les apôtres soient entrés en conflit sur des points de doctrine dans les temps anciens ; et maintenant non plus, si tous étaient constamment guidés par l'Esprit de salut. 5:329.
 
      Là où il n'y a pas de prêtrise, il est attendu des hommes qu'ils vivent selon ce qu'ils connaissent ; mais même alors, ils ne peuvent commettre impunément de nombreux péchés abominables. Le Seigneur leur pardonne plus facilement parce qu'ils ne sont pas éclairés, et un royaume est préparé pour eux. 10:286.
 
      Quand un homme s'en va, par simple esprit de conviction, édifier le royaume de Dieu, réformer les nations de la terre, il peut aller aussi loin que la morale agit sur lui et l'éclaire ; mais il n'a aucune autorité des cieux. Nous n'avons aucune obligation d'obéir à un homme ou à un être quelconque dans les questions relatives au salut, si ses paroles n'ont pas l'autorité ni la sanction de la sainte prêtrise. 8:132.
 
      Je ne suis jamais passé devant l'église de John Wesley à Londres sans m'arrêter pour la regarder. Etait-ce un brave homme ? Oui ; je pense qu'il a certainement été, selon ses connaissances, l'un des meilleurs hommes qui aient marché sur la terre. A-t-il obtenu son repos ? Oui, un repos plus grand qu'il ne l'avait jamais pensé ; et il en est de même pour des milliers d'autres personnes appartenant aux diverses confession religieuses. Pourquoi ne pouvait-il pas édifier le royaume de Dieu sur la terre ? Il n'avait pas la prêtrise ; c'était là toute la difficulté qu'il avait. Si la prêtrise lui avait été conférée, il aurait édifié le royaume de Dieu de son temps tel qu'il est actuellement en cours de construction. Il aurait introduit les ordonnances, les puissances, les degrés et les collèges de la prêtrise ; mais, ne détenant pas la prêtrise, il ne pouvait le faire. L'Esprit de Dieu a-t-il reposé sur lui ? Oui, et il repose parfois plus ou moins sur tout le monde. 7:5
 
      Beaucoup pensent, s'ils voient un prophète, qu'ils voient quelqu'un qui possède toutes les clefs du royaume de Dieu sur la terre. Ce n'est pas exact ; beaucoup de personnes ont prophétisé sans avoir de prêtrise du tout. Ce n'est pas une révélation ou un don particulier que de prophétiser. Prenez par exemple un homme d'État capable ; il vous dira par ce qui s'y passe, ce qui va arriver à une nation. Il prévoit ceci et cela, et connaît le résultat d'une politique que l'on suit. Être prophète, c'est simplement prédire les événements futurs ; mais un apôtre du Seigneur Jésus-Christ a les clefs de la sainte prêtrise et le pouvoir en est scellé sur sa tête, et c'est par là qu'il est autorisé à proclamer la vérité au peuple, et si celui-ci la reçoit, c'est bien, sinon, le péché sera sur sa tête. 13:144.
 
      Cherchez diligemment à connaître la volonté de Dieu. Comment pouvez-vous la connaître ? Vous pouvez l'obtenir directement du Seigneur dans ce qui vous concerne personnellement ; mais dans ce qui concerne les affaires publiques, sa volonté se manifeste par le canal approprié, et vous pourrez la connaître par l'information générale donnée par la source appropriée. 1:78.
 
      J'ai déjà dit que le Christ a mis dans son Église des apôtres et des prophètes ; il y a également mis des évangélistes, des pasteurs et des docteurs, ainsi que les dons de l'Esprit, comme les langues, la guérison des malades, le discernement des esprits, et divers autres dons. Je le demande au monde entier, qui a reçu la révélation que le Seigneur a fait cesser ces offices et ces dons dans son Église ? Pas moi. J'ai eu la révélation qu'ils doivent être dans l'Église, et qu'il n'y a pas d'Église sans eux. J'ai eu beaucoup de révélations qui m'ont prouvé que l'Ancien et le Nouveau Testament sont vrais. Leurs enseignements doctrinaux se trouvent dans l'Évangile que nous enseignons, qui est le pouvoir de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient. 13:144.
 
      Je supplie jour après jour, quand j'en ai l'occasion, les anciens d'Israël de vivre leur religion - de vivre de telle manière que le Saint-Esprit soit leur compagnon constant ; alors ils seront qualifiés pour être juges en Israël, pour présider comme évêques, officiers présidents et membres de grands conseils, et comme hommes de Dieu, pour prendre leurs familles et leurs amis par la main et les conduire sur le chemin de la vérité et de la vertu et finalement dans le royaume de Dieu. 6:331.
 
La Première Présidence –
 
      Dans l'énoncé de points de doctrine qui ont trait à la progression et à la poursuite de l'édification du royaume de Dieu sur la terre, et la révélation de sa volonté, il n'a qu'une seule bouche pour révéler sa volonté à son peuple. Quand le Seigneur désire donner une révélation à son peuple, quand il désire lui révéler de nouveaux points de doctrine ou le réprimander, il le fait par l'intermédiaire de l'homme qu'il a nommé à ce poste. Les autres postes de l'Église sont des auxiliaires et des gouvernements pour l'édification du corps du Christ et le perfectionnement des saints, etc., tous les présidents, évêques, anciens, prêtres, instructeurs, diacres et membres se tenant dans leur ordre et officiant dans leur appel et leur degré de la prêtrise comme ministres des paroles de vie, comme bergers pour surveiller les départements et les sections du troupeau de Dieu dans le monde entier, et comme auxiliaires pour fortifier les mains de la Présidence de toute l'Église. 11:135.
 
      C'est le Seigneur Tout-Puissant qui dirige notre Église, et il ne permettra jamais que l'on vous égare si vous êtes occupés à faire votre devoir. Vous pouvez rentrer chez vous et dormir aussi calmement qu'un bébé dans les bras de sa mère : vous ne courez aucun risque que vos dirigeants vous conduisent sur la mauvaise voie, car s'ils essayaient de le faire, le Seigneur les balayerait rapidement de la terre. Vos dirigeants essayent de vivre leur religion autant qu'ils sont capables de le faire. 9:289.
 
      La Première Présidence a, à bon droit, une grande influence sur notre peuple ; et si nous sortions du chemin et conduisions notre peuple à la destruction, comme ce serait dommage ! Comment pouvez-vous savoir si nous vous guidons correctement ou non ? Pouvez-vous le savoir par un autre pouvoir que celui du Saint-Esprit ? J'ai exhorté uniformément le peuple à obtenir ce témoignage vivant, chacun pour soi ; alors personne au monde ne pourra le conduire sur le mauvais chemin. 6:100.
 
      Faites attention, vous, le monde entier, ne touchez pas les oints du Seigneur. N'affligez pas le peuple qui a des oracles du salut pour la famille humaine entière. 8:195.
 
      Posséder et conserver l'esprit de l'Évangile, rassembler Israël, racheter Sion et sauver le monde, voilà ce dont il faut s'occuper en tout premier lieu, voilà ce qui doit être le désir primordial qui doit régner dans le cœur de la Première Présidence, des anciens d'Israël et de tous les officiers de l'Église et du royaume de Dieu. 7:174.
 
      Cela ferait peut-être trébucher certains d'entre vous si je devais vous poser une question : Le fait qu'un homme est prophète dans cette Église prouve-t-il qu'il en sera le président ? Je réponds : Non ! Un homme peut être Prophète, Voyant et Révélateur, et cela peut n'avoir rien à voir avec le fait qu'il est président de l'Église. Qu'il suffise de dire que Joseph était le président de l'Église tant qu'il vécut. Il remplit toujours ce poste lourd de responsabilités par la voix du peuple. Pouvez-vous trouver une révélation qui l'ait nommé président de l'Église ? Les clefs de la prêtrise ont été confiées à Joseph pour édifier le royaume de Dieu sur la terre et ne devaient pas lui être enlevées dans le temps ni dans l'éternité, mais quand il a été appelé à présider l'Église, cela a été par la voix du peuple ; et néanmoins il détenait les clefs de la prêtrise indépendamment de sa voix. 1:133.
 
      Je supplie et prie le peuple de vivre de manière que si je ne magnifie pas mon appel, vous me brûliez de votre foi et de vos bonnes œuvres, et que je sois retranché. 7:281.
 
      L'esprit de Joseph qui est tombé sur moi est prêt à tomber sur quelqu'un d'autre lorsque je serai enlevé. 5:57.
 
      Le premier nom que je vous présenterai est celui de Brigham Young, président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Si quelqu'un peut dire qu'il ne doit pas être soutenu dans cet office, qu'il le dise. S'il n'y a pas d'objection, comme on le dit dans la cérémonie de mariage de l'Église anglicane : « Qu'il se taise dorénavant et à jamais », et n'aille pas pleurnicher partout, en disant qu'il aimerait mieux avoir quelqu'un de meilleur, quelqu'un qui serait plus capable de diriger l'Église. 7:228.
 
      Supposez que Sidney Rigdon et Frederick G. Williams aient été enlevés ou aient apostasié, comme l'un d'eux le fit peu après que la révélation dont j'ai parlé eut été donnée, et qu'il ne restât que Joseph Smith de la Première Présidence, aurait-il eu, à lui seul, I'autorité de mettre en ordre le royaume de Dieu sur la terre ? Oui. Et encore : supposons que onze des Douze aient été enlevés par le pouvoir de l'Adversaire, cet unique apôtre a le même pouvoir qu'avait Joseph, et pourrait prêcher, baptiser et mettre en ordre le royaume de Dieu tout entier sur la terre, autant que les Douze s'ils étaient tous ensemble. Et encore : si, dans sa providence, Dieu permettait à l’adversaire de détruire ces deux premiers collèges et ensuite détruire le collège des soixante-dix, sauf un seul homme, quel pouvoir a-t-il ? Ce serait d'aller prêcher, baptiser, confirmer, imposer les mains, ordonner, mettre en ordre, édifier et établir le royaume de Dieu tout entier tel qu'il est maintenant. Supposez que l’adversaire ait le pouvoir de faire disparaître de la face de la terre tous les grands prêtres sauf un seul, que posséderait cet unique grand prêtre dans le pouvoir de sa prêtrise ? Il aurait le pouvoir et l'autorité d'aller prêcher, baptiser, confirmer, ordonner et mettre en ordre le royaume de Dieu dans toute sa perfection de la terre. Pourrait-il le faire sans la révélation ? Non. Et les soixante-dix ? Non Et les Douze ? Non. Et, demanderons-nous, Joseph Smith ou la Première Présidence pourraient-ils faire cela sans la révélation ? Non. Aucun d'eux ne pourrait faire pareille œuvre sans révélation directe de Dieu. Je peux aller plus loin encore. Quiconque est ordonné à l'office d'ancien possède dans une certaine mesure les clefs de la Prêtrise de Melchisédek, et supposez qu'il ne reste qu'un seul ancien sur la terre, pourrait-il aller mettre le royaume de Dieu en ordre ? Oui, par la révélation. 9:88.
 
      Bien que les frères Willard Richards, Heber C. Kimball et moi-même soyons en dehors du collège des Douze, notre apostolat ne nous a pas été enlevé. J'ai considérablement prêché sur ce sujet à Nauvoo, pour faire comprendre au peuple les différents appels des hommes. 6:320.
 
      Beaucoup peuvent penser qu'un homme qui se trouve à mon poste devrait être parfait ; il n'en est rien. Si vous y réfléchissiez ne serait-ce qu'un instant, vous ne voudriez pas que je sois parfait, car si je l'étais, le Seigneur m'enlèverait plus vite au paradis que vous ne voudriez m'y voir aller. Je veux demeurer avec vous ; et je désire être juste assez parfait pour vous guider. 10:212.
 
      J'ai eu la promesse, il y a des années, que je n'apostasierais jamais et n'apporterais jamais rien de mal à ce peuple. Dieu a révélé cela par l'intermédiaire de Joseph, longtemps avant que celui-ci ne meure, et si je n'agis pas bien, vous pouvez vous attendre a ce que le Seigneur me reprenne. Il ne m'enverra pas en enfer, mais il me reprendra auprès de lui. « Je vais te faire remonter ici, Brigham, et te donner quelques leçons. » 9:142.
 
      (À propos de son appel de « prophète, voyant et révélateur » ) : Je dirai que je n'ai jamais dicté cette expression. Je dis cela parce que, dans ce contexte, ces mots m'ont toujours inspiré le sentiment que l'on me donne un titre plus grand que je ne mérite. Je suis Brigham Young, apôtre de Joseph Smith et également de Jésus-Christ. Si j'ai été utile à ce peuple, j'en suis heureux. Les frères m'appellent ainsi ; et s'il en est ainsi, je suis content. 5:296.
 
L'apôtre et la Prêtrise de Melchisédek –
 
      L'appel d'apôtre est d'édifier le royaume de Dieu dans le monde entier ; c'est l'apôtre qui détient les clefs de ce pouvoir, et personne d'autre. Si un apôtre magnifie son appel, il est constamment la parole du Seigneur à son peuple. 6:282.
 
      Les douze apôtres ont le devoir et le droit d'avoir la compagnie constante du Saint-Esprit et de toujours vivre dans l'esprit de révélation, de connaître leur devoir et de comprendre leur appel ; c'est aussi le devoir et le droit de la Première Présidence de l'Église. 11:135.
 
      Je peux vous dire l'esprit des Douze, ce qui sera une consolation pour vous et aussi pour les Douze. Si je pouvais voir chacun des anciens, leurs femmes et leurs enfants aussi obéissants à tout ce qui est requis d'eux - les enfants vis-à-vis des parents, les épouses vis-à-vis des époux et les époux vis-à-vis de la prêtrise - que le sont les Douze, mon âme serait heureuse. Je dirai encore : ceux des Douze qui voyagent le plus et servent Dieu sont les plus obéissants. 10:310.
 
      Dans le News de la semaine dernière, j'ai publié une partie d'une révélation, donnant l'autorité de la Première Présidence de l'Église, composée à l'origine de Joseph Smith, Sidney Rigdon et Frederick G. Williams Quand cette révélation fut donnée, les deux frères cités en dernier lieu étaient les conseillers de Joseph Smith, et cette Première Présidence possédait le pouvoir et l'autorité d'édifier le royaume de Dieu sur toute la terre, et de mettre l'Église en ordre dans sa perfection. Vous lisez dans la révélation à laquelle il est fait allusion que quand les Douze ont été appelés et ordonnés, ils possédaient le même pouvoir et la même autorité que les trois Premiers Présidents ; et en lisant plus loin, vous voyez que des annexes et des auxiliaires doivent découler de cette prêtrise. Les soixante-dix possèdent le même pouvoir et la même autorité ; ils détiennent les clefs pour établir, édifier, régler, ordonner et mettre en ordre le royaume de Dieu sur la terre dans toutes ses perfections. Nous avons un collège de grands prêtres, et il y en a beaucoup. Ils sont un groupe local - ils restent sur place ; mais les soixante-dix voyagent et prêchent ; de même que les grands prêtres, lorsqu'on les y invite. Ils possèdent exactement la même prêtrise que les soixante-dix, les Douze et la Première Présidence ; mais sont-ils ordonnés pour officier dans toute l'autorité, tous les pouvoirs et toutes les clefs de cette prêtrise ? Non. Néanmoins ils sont grands prêtres de Dieu ; et s'ils magnifient leur prêtrise, ils recevront un jour toute l'autorité et tous les pouvoirs qu'il est possible aux hommes de recevoir. 9:87.
 
      L'épiscopat appartient de droit aux descendants littéraux d'Aaron, mais nous devrons ordonner dans d'autres tribus des hommes qui détiennent la prêtrise supérieure, pour qu'ils agissent dans la Moindre, jusqu'à ce que nous trouvions un descendant littéral d'Aaron qui soit prêt à la recevoir.
 
      La moindre prêtrise, vous le voyez donc, est du ressort de l'apostolat, parce qu'un homme qui la détient a le droit d'agir ou d'officier comme grand prêtre, comme membre du grand conseil, comme patriarche, comme évêque, ancien, prêtre, instructeur et diacre, et dans tous les offices et tous les appels qui sont dans l'Église, du premier au dernier, lorsque le devoir l'exige. 1:136.
 
      Cela étonnera-t-il certains d'entre vous que je n'aie pas été ordonné grand prêtre avant d'être ordonné apôtre ? Frère Kimball et moi-même n'avons jamais été ordonnés grands prêtres. Comme c'est étonnant ! J'allais dire comme certains des frères comprenaient peu la prêtrise, lorsque les Douze eurent été appelés. Au début de notre carrière dans cette Église, nous parlions un jour dans un de nos conseils de certains des Douze qui voulaient nous ordonner grands prêtres, et voici ce que je dis à frère Patten quand il voulut m'ordonner dans l'État de York : Frère Patten, attendez jusqu'à ce que je puisse lever la main au ciel et dire : J'ai magnifié l'office d'ancien. Lorsque notre conversation eut été terminée au conseil, quelques-uns des frères se mirent à poser des questions, et dirent que nous devrions être ordonnés grands prêtres ; tandis que moi, je ne pensais pas qu'il était nécessaire qu'un apôtre soit ordonné grand prêtre, ancien ou instructeur. Je n'exprimai pas mon opinion à ce sujet à ce moment-là, mais me promis d'entendre ce que frère Joseph aurait à dire à ce sujet. Ce fut William E. McLellin qui dit à Joseph que Heber et moi n'étions pas ordonnés grands prêtres et voulut savoir si cela ne devait pas se faire. Joseph dit : « Insulteriez-vous la prêtrise ? Est-ce là toute la connaissance que vous avez de l'office d'apôtre ? Ne savez-vous pas que l'homme qui reçoit l'apostolat, reçoit toutes les clefs qui ont jamais été, ou qui peuvent être conférées par l'homme mortel ? De quoi parlez-vous ? Vous m'étonnez ! » On n'en parla plus.
 
      J'ai essayé de vous montrer, frères, aussi brièvement que possible, l'ordre de la prêtrise. Quand un homme est ordonné apôtre, sa prêtrise est sans commencement de jours, ni fin de vie, comme la Prêtrise de Melchisédek ; car c'est de sa prêtrise que l'on parle ainsi et non de l'homme. 1:136.
 
      Il y a vingt-sept ans, le 5 de ce mois, en 1834, une compagnie se mettait en route pour Kirtland, afin de racheter le pays de Sion. Frère Heber C. Kimball et mon frère Joseph étaient dans ce camp. On n'avait pas encore ordonné aucun des douze apôtres, ni de soixante-dix, quoiqu'il y eût une révélation relative aux apôtres et aux soixante-dix. Il y avait des grands prêtres, mais pas de collège de grands prêtres. Je raconte ce petit fait historique qui intéressera certainement ceux qui n'y étaient pas.
 
      Après être revenus du Missouri, mon frère Joseph Young et moi-même nous avions chanté après avoir prêché dans une réunion ; et lorsque la réunion a été levée, Joseph Smith a dit : « Venez, accompagnez-moi chez moi. » Nous sommes allés et nous avons chanté longtemps pour lui et nous avons parlé avec lui. Il a ensuite abordé le sujet des Douze et des soixante-dix : c'était la première fois que j'y aie jamais pensé. Il a dit : « Frères, je vais appeler douze apôtres. Je pense que nous allons bientôt nous réunir et choisir douze apôtres et choisir un collège de soixante-dix parmi ceux qui sont allés à Sion, d'entre les hommes du camp. » En 1835, à la fin de janvier ou en février, ou vers cette époque, nous avons tenu nos réunions tous les jours, et frère Joseph a appelé douze apôtres à ce moment-là. Il eut une révélation pendant que nous chantions. Ceux qui le connaissaient savaient quand l'esprit de révélation était sur lui, car son visage prenait une expression qui lui était particulière pendant qu'il était sous cette influence. Il prêchait par l'esprit de révélation et enseignait son conseil de cette façon, et ceux qui le connaissaient pouvaient découvrir immédiatement qu'à ce moment-là il y avait une clarté et une transparence toutes particulières sur son visage. Il exécuta cette révélation jusqu'à ce qu'il eût organisé l'Église, et ainsi de suite jusqu'à ce que le baptême pour les morts eût été révélé. 9:89.
 
      Comment sont nés ces apôtres, ces soixante-dix, ces grands prêtres et toute cette organisation que nous connaissons maintenant ? Tout cela est venu par les révélations. Frère Cahoon, qui est mort récemment dans votre quartier, fut l'un des premiers à être ordonnés à l'office de grands prêtres dans son royaume. En 1831, le prophète Joseph se rendit en Ohio. Il quitta l'État de New York à la fin d'avril, si je me souviens bien, et arriva à Kirtland un jour de mai. On tint une conférence générale, qui fut la première conférence générale jamais convoquée ou tenue en Ohio. Joseph reçut alors une révélation et ordonna des grands prêtres. Vous avez lu dans le livre des Doctrine et Alliances comment lui, le tout premier, a reçu la prêtrise. Il est indiqué comment Joseph reçut la Prêtrise d'Aaron. Jean-Baptiste apparut à Joseph Smith et Oliver Cowdery.
 
      Lorsqu'une personne passe derrière le voile, elle ne peut officier que dans le monde des esprits ; mais quand elle est ressuscitée, elle officie comme être ressuscité, et non comme être mortel. Vous lisez dans la révélation que Joseph fut ordonné, comme cela est écrit. Lorsqu'il reçut la Prêtrise de Melchisédek, il eut une autre révélation. Pierre, Jacques et Jean vinrent à lui. Vous pouvez lire la révélation à loisir. Quand il reçut cette révélation à Kirtland, le Seigneur lui apprit qu'il devait commencer à ordonner des grands prêtres, et il en ordonna alors tout un nombre ; je ne me souviens pas de tous les noms ; mais Lyman Wight en fut un, les frères Cahoon et Morley, John Murdock, Sidney Rigdon et d'autres furent également ordonnés à ce moment-là. Ils furent les premiers à être ordonnés à cet office dans l'Église. Je vous raconte cela pour vous montrer comment Joseph a organisé pas à pas l'Église. À ce moment-là il n'y avait pas de soixante-dix ni douze apôtres. 9:88-89.
 
      Joseph Smith ne permit jamais aux soixante-dix de se réunir et de se croire un corps séparé du reste de l'Église. Je ne me suis jamais beaucoup préoccupé de cela, car je n'avais pas la moindre crainte qu'ils puissent obtenir un pouvoir qui ne leur appartenait pas vraiment ; car s'il en était ainsi, j'étais toujours certain qu'il serait éparpillé aux quatre vents. Je veux informer les soixante-dix qui vivent dans la paroisse de l'évêque Miller (et ce que je dis maintenant s'applique à toutes les autres paroisses et à tous les autres évêques) s'il les appelle à remplir les fonctions d'instructeurs, ils ont pour devoir impérieux d'agir comme instructeurs, cherchant à être profitables au peuple et à le bénir en augmentant sa compréhension, afin qu'il fasse ses preuves devant Dieu et les uns devant les autres. Il y a un monde d'intelligence à donner, et la prêtrise (dans ses divers appels, postes, auxiliaires et gouvernements), est, par ses ministres, le moyen de le donner au peuple. Un soixante-dix ou un grand prêtre, qui est nommé instructeur ou évêque, n'a pas pour devoir de négliger les devoirs de ces appels pour assister à une réunion de soixante-dix ou de grands prêtres. Accédez aux désirs de votre évêque, et ne demandez jamais qui a le plus de pouvoir. L'homme qui a le plus de pouvoir auprès de Dieu l'exercera, et la terre et l'enfer ne pourront l'en empêcher. Quiconque a une influence véritable, l'a obtenue devant Dieu par sa fidélité, et dans tous ces cas, il n'y a pas le moindre risque qu'il ne l'ait pas devant les saints. C'est l'homme qui parle avec les cieux, qui prend plaisir à le faire et sait par lui-même que nous avons le royaume de Dieu, qui a une influence véritable. 9:92.
 
      Il n'y a pas de mouvement de recul lorsque l'on ordonne un grand prêtre à l'office d'évêque, car, à proprement parler, il est mis à part pour agir dans cet office. 10:96.
 
      Nous allons dissoudre le grand conseil actuel de ce pieu. Beaucoup de ses membres sont d'un âge avancé, et il en est qui vivent très loin de cette ville. Ils ont travaillé au mieux de leurs capacités. 7:337.
 
L'évêque et la Prêtrise d'Aaron –
 
      L'office d'évêque appartient à la moindre prêtrise. Il est l'officier le plus haut de la Prêtrise d'Aaron, et a le droit d'utiliser l'urim et le thummim - il a le ministère d'anges s'il a la foi et vit de manière à pouvoir recevoir les bénédictions dont jouissait Aaron. En même temps, Aaron pourrait-il se lever et dire : « J'ai autant de pouvoir et d'autorité que toi, Moïse » ? Non. Car Moïse détenait les clefs et l'autorité par dessus tout le reste sur la terre. Il détient les clefs de la Prêtrise de Melchisédek, qui est la prêtrise du Fils de Dieu, qui détient les clefs de toutes ces prêtrises, dispensant les bénédictions et les droits des deux prêtrises au peuple, comme il le fit du temps des enfants d'Israël, lorsqu'il les fit sortir d'Égypte. 9:87.
 
      Je veux dire quelques mots sur l'évêque. Si nous ne trouvons pas un descendant littéral d'Aaron, un homme doit être ordonné à la Haute Prêtrise pour administrer comme Aaron et ses fils. L'évêque peut-il baptiser les hommes en vertu de son épiscopat ? Oui. Quand les gens qu'il a baptisés se réunissent pour la confirmation, peut-il les confirmer ? Non, pas en vertu du pouvoir de son épiscopat, mais comme il a été ordonné à l'office de grand prêtre, selon l'ordre de Melchisédek, pour pouvoir agir dans l'office d'évêque dans la Prêtrise d'Aaron, quand il a baptisé les gens en vertu de l'autorité de son épiscopat, il a le droit, en tant que grand prêtre, de les confirmer dans l'Église par l'imposition des mains. 9:280.
 
      L'évêque, dans son appel et son devoir, est tout le temps avec l'Église ; il n'est pas appelé à voyager pour prêcher, mais reste sur place ; il ne va pas dans le monde, mais il est avec les saints. 2:89.
 
      Quelqu'un a-t-il en qualité d'évêque le droit de diriger les affaires spirituelles du royaume de Dieu ? Non. En cette qualité son droit se limite aux affaires de nature temporelle et morale. Il a le droit de punir le transgresseur. Quel que soit l'office que détienne un transgresseur dans l'Église et le royaume de Dieu, alors même qu'il serait un des douze apôtres, s'il s'introduit dans le quartier d'un évêque et vole les livres de son prochain, souille le lit de son prochain ou commet une infraction à la morale, l'évêque a le droit de convoquer cet homme devant lui et son conseil, de le faire répondre du délit qu'il a commis et de le condamner. 9:91.
 
      Qui donc a le plus grand pouvoir ? Ceux qui accomplissent au mieux la volonté de Dieu. Quand un évêque invite un homme à être son assistant, il ne fait pas appel à lui en tant que soixante-dix ou en tant que grand prêtre, mais en sa qualité de membre de sa famille, de membre de sa paroisse. 9:93.
 
      Au lieu de croire un instant que Paul voulait signifier à Timothée qu'il devait choisir un homme qui n'a qu'une seule femme pour remplir l'office d'évêque, je crois directement l'inverse ; mais son conseil à Timothée revient tout simplement à ceci : il ne serait pas sage que vous ordonniez un homme à l'office d'évêque s'il n'a une femme ; on ne doit pas ordonner à cet appel un célibataire ou un homme seul. 2:88.
 
      Les évêques doivent être en toutes choses un exemple parfait pour leur paroisse. 16:44.
 
      Que chaque évêque s'occupe fidèlement de sa paroisse, et veille à ce que tous les hommes et toutes les femmes aient un emploi convenable et profitable ; que l'on s'occupe comme il faut des malades et des personnes âgées afin que personne ne souffre. Que chaque évêque soit un père tendre et indulgent pour sa paroisse, distribuant une consolation et un encouragement ici, un conseil là, une réprimande ailleurs, lorsque c'est nécessaire, et ce, sans partialité, jugeant avec sagesse entre les hommes, se préoccupant avec zèle du bien-être de tous, veillant sur le troupeau de Dieu avec les yeux d'un vrai berger, afin que les loups et les chiens n'entrent pas au milieu du troupeau pour le déchirer. 11:252.
 
      Les évêques doivent, par l'intermédiaire de leurs instructeurs, veiller à ce que les familles de leur paroisse, qui en sont capables, donnent aux pauvres ce qu'elles consommeraient ordinairement le jour du jeûne. 12:116.
 
      Si un évêque remplit bien son office et l'honore, il n'y aura pas une seule personne de sa paroisse qui ne soit pas employée au mieux. Il veillera à ce que tous vivent comme ils le doivent, marchant humblement avec leur Dieu. Il n'y aura pas une seule personne de sa paroisse qu'il ne connaisse pas, et il connaîtra sa situation, sa conduite et ses sentiments. 8:146.
 
      Les évêques doivent choisir, comme sentinelles sur la tour, ceux en qui ils ont confiance, ceux qu'ils savent être honnêtes, et leur faire découvrir qui souffre. 3:24.
 
      Il y a beaucoup d'évêques ici aujourd'hui, et je leur conseille d'être honnêtes avec moi, d'être honnêtes avec leur Dieu, de tenir sacrées leurs alliances et de vaquer honnêtement à leurs affaires, afin que leur conscience soit libre d'offense envers Dieu et envers l'homme. 8:316
 
      Lorsque votre évêque vous appelle ou vous conseille de faire quelque chose qui sera pour votre bien, n'appelez pas cela de l'oppression. Toutes les instructions qu'il donne visent à vous faire du bien, à vous élever à cette échelle d'intelligence qui fera de vous des sages. Lorsqu'on nous recommande de faire ce qui apportera du bien, on ne peut guère interpréter cela comme étant de l'oppression. 10:313.
 
      Si les membres d'une paroisse accomplissent fidèlement leurs devoirs respectifs, leur foi et leurs prières seront concentrées devant le Seigneur, au nom de Jésus, en faveur de leur évêque, afin qu'il connaisse son affaire et devienne pleinement capable de remplir les devoirs de son appel pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du peuple. 11:135.
 
      Vous m'avez souvent entendu dire, moi et mes frères, que si les membres en tant que paroisse, par exemple, faisaient en sorte que leur foi soit parfaitement unie et que tous leurs désirs s'élèvent vers le Père, par le nom de Jésus-Christ, et gardaient leur évêque, dans son appel, entre Dieu et eux, il ne serait pour ainsi dire pas possible à cet évêque de faire du mal, car il serait rempli de sagesse. 6:98-99.
 
      Nos évêques travaillent-ils pour de l'argent ? Non ; s'ils ne sont pas capables d'obtenir un emploi et de s'entretenir eux-mêmes et leur famille et de remplir gratuitement l'office d'évêque, ils ne sont guère dignes de l'épiscopat. Si un grand prêtre est appelé à être président ou à voyager et à prêcher l'Évangile aux nations de la terre, il doit le faire gratuitement ; et nous pensons que quelqu'un qui n'est pas capable de s'entretenir, lui et sa famille, et de voyager et de prêcher la moitié ou les deux tiers de son temps sans être payé, n'est pas aussi bon financier qu'il devrait l'être. 14:108.
 
      Je dis à l'évêque qui vient de nous parler, ne ferez-vous pas ce que je vous ai déjà dit, et nommer des hommes bons, sages et judicieux pour parcourir votre paroisse, découvrir ce qui s'y trouve, et la situation de toutes les familles, si elles ont de l'argent, de la farine ou des vêtements précieux ou si elles sont dans le dénuement et souffrent ? Voilà votre appel. Qu'il n'y ait pas un seul endroit, dans les habitations des saints de vos paroisses, dont vous ne sachiez rien. Frère Woolley nous a raconté comment un évêque a trouvé une femme qui vivait de la charité de ses voisins et qui, en même temps, avait de grands biens, et de l'argent caché. Je peux vous donner des dizaines de cas semblables, et bien plus, de certains anciens, ceux qui sont censés être parmi les meilleurs de nos anciens. 3:244.
 
      Les conseillers des évêques doivent être des exemples pour l'Église : ils doivent être comme les pères de l'Église. S'ils sont véritablement les conseillers de l'évêque, ils doivent pratiquer tout ce que lui-même pratique de bon, et si l'évêque lui-même néglige un devoir, ils doivent accomplir leur devoir en tant que conseillers, et enseigner, guider, diriger et exhorter l'évêque à améliorer sa vie. 13:275.
 
      Les paroisses seront organisées après ; des évêques seront placés à leur tête, avec leurs deux conseillers, et tous seront ordonnés grands prêtres, s'ils ne l'ont pas déjà été, et ensuite mis à part pour leurs diverses fonctions. Ils formeront alors un tribunal ; et tous les autres collèges de la prêtrise seront mis en ordre. 19:43.
 
Organisation et gouvernement de l'Église –
 
      Les oracles vivants du Seigneur sont toujours au milieu de son peuple. 10:302.
 
      Enseignez au peuple la vraie connaissance, et il se gouvernera lui-même. 10:190.
 
      Le gouvernement de notre Église est basé sur des principes vrais, et la raison pour laquelle les gens abandonnent, c'est leur ignorance - parce qu'ils n'étudient pas à fond leurs actes et ne réfléchissent pas avec sagesse aux résultats probables. 7:65.
 
      Les clefs de l'autorité ne nous seront jamais confiées pour que nous gouvernions tant que nous ne gouvernerons pas tout comme le ferait Dieu s'il était ici lui-même. 14:97.
 
      Mais le royaume des cieux, lorsqu'il sera organisé sur la terre, aura tous les officiers, toutes les lois et toutes les ordonnances nécessaires pour traiter ceux qui sont rebelles, ou qui en transgressent les lois, et pour gouverner ceux qui désirent faire le bien, mais ne peuvent tout à fait marcher droit ; et tous ces pouvoirs et ces autorités existent au sein de notre peuple. 15:161.
 
      Je suis pour le royaume de Dieu. J'aime un bon gouvernement, et puis j'aime le voir administré avec sagesse et justice. Le gouvernement des cieux, s'il est administré d'une manière perverse, deviendrait un des pires gouvernements sur la face de la terre. Quelque bon que soit un gouvernement, s'il n'est administré par des hommes justes, il devient mauvais. 10:177.
 
      « Mais nous pensions que le gouvernement dont vous parlez était un gouvernement théocratique ! » C'en est un ; et c'est la seule vraie forme de gouvernement sur la terre - la seule qui possède tous les vrais principes d'une République. Il met chacun et chaque chose à sa place, et donne à chacun son dû selon ses œuvres ; car c'est ainsi qu'on sera jugé ce jour-là. 7:8.
 
      On a raison de craindre les fausses théocraties. Il n'y a que peu de gens sur la terre qui ne reconnaissent pas dans leur cœur un Être suprême, et ne croient pas en même temps que cet Être est saint ; et s'ils se laissaient gouverner par cet Être et veillaient à se laisser guider par l'influence qui émane de lui, il n'y en aurait guère qui s'opposeraient à cette influence et à ce gouvernement. 7:147.
 
      Je désire que vous édifiiez tous les hommes qui ont la foi de l'Évangile, qui ont la foi de Dieu, des anges et des hommes bons ; et si vous vous efforcez d'enfoncer les hommes bons qui vous entourent, vous êtes certains de tomber vous-mêmes. 8:71.
 
      Il n'y a qu'une manière d'obtenir du pouvoir et de l'influence dans le royaume de Dieu, une seule manière d'obtenir la prescience, c'est de vivre de telle sorte que cette influence vienne de notre Créateur, éclairant l'esprit et révélant les choses qui sont passées, présentes et futures relatives à la terre et à ses habitants, et aux relations de Dieu avec les enfants des hommes ; bref, il n'y a pas de source de renseignements véritable en dehors de l'esprit de révélation ; il manifeste tout et révèle les dispositions des collectivités et des individus. En possédant cet esprit, l'humanité peut obtenir un pouvoir qui est durable, profitable et qui aura pour résultat un état supérieur de connaissance, d'honneur et de gloire. Ceci ne s'obtient qu'en marquant strictement le chemin de la vérité et en le suivant fidèlement. 10:104.
 
      Tous les anciens d'Israël ont le droit de jouir du Saint-Esprit et de sa lumière, de savoir tout ce qui les concerne, eux et leurs devoirs, mais ils n'ont pas le droit de commander à leurs supérieurs ni de leur donner des avis, si on ne les invite à le faire, et alors ils peuvent faire des suggestions. 11:135.
 
      Maintenant, demandez-vous, laissez-moi vous demander : Qui est venu vous trouver, vous, personnellement, et vous a dit de voter comme vous avez voté ici aujourd'hui ? Quelqu'un est-il venu chez vous vous dire que lorsque vous viendrez dans cette maison vous devrez tous voter exactement de la même manière ? Je vais m'arrêter ici même et demander que si l'on a exercé une pression de ce genre sur une personne présente, qu'elle nous mette au courant. Je ne vois personne se lever, et je n'ai pas besoin de chercher à voir si quelqu'un va le faire, pour la raison toute simple qu'on n'a pas dit un seul mot là-dessus aux saints des derniers jours. Notre doctrine est vraie et nous l'aimons ; notre religion est une, et nous sommes un dedans, notre objectif est un et nous suivons en unité le chemin droit et étroit qui y conduit. 14:91.
 
      S'il arrivait qu'il soit impossible de réprimander et de discipliner les anciens d'Israël pour le mal qu'ils commettent, et s'il était impossible de les remettre dans le droit chemin, vous sauriez qu'ils se sont révélés renégats de la foi. Et si ceux qui sont nommés pour diriger ce peuple n'osent pas se lever et lui dire ses iniquités et le réprimander, et lui enseigner le chemin de la vie et du salut, vous saurez que vos dirigeants sont tombés de leur poste. 5:124.
 
      Nous allons tout d'abord présenter les Autorités de l'Église ; et je demande sincèrement aux membres d'agir librement et indépendamment dans leur vote - même en paroles, si c'est nécessaire. Il n'y a jamais eu de cas dans cette Église où on ait refusé le moins du monde à quelqu'un le droit d'exprimer ses sentiments honnêtes. On ne peut pas montrer dans l'histoire de notre peuple qu'on ait jamais fait du tort à un homme, dans sa personne, dans ses biens ou dans sa réputation pour avoir exprimé ouvertement, en temps ou en lieu opportuns, ses objections à ce qu'un homme détienne de l'autorité dans cette Église, ou pour avoir donné les raisons qu'il avait d'élever de telles objections. Des personnes ont souvent détruit leur propre réputation en portant de fausses accusations. 7:227-228.
 
      Notre gouvernement ecclésiastique est le gouvernement du ciel. Nul ne possède le moindre degré d'intelligence qu'il n'ait reçu du Dieu des cieux, ou en d'autres termes, de la Source de toute intelligence, qu'il y reconnaisse son Dieu ou pas. Indépendamment du Grand Gouverneur de l'Univers, nul n'est capable d'inventer ce que nous voyons et connaissons bien. Tout mécanisme, tout bon gouvernement, tout principe sain et toute philosophie vraie, quels que soient leur nom et leur nature, découlent de Dieu vers l'homme limité. Pourquoi ? Pour déterminer ce qu'il va en faire. C'est pour son amélioration et ses progrès dans les arts de la vie civilisée, de la condition mortelle et de la vraie religion. Ceci vous est enseigné depuis le commencement comme un des traits caractéristiques de notre sainte religion. 7:141.
 
      Que les présidents, les apôtres et les anciens accomplissent l'œuvre que le Seigneur leur a confiée et obéissent aux instructions qui leur sont données, et le royaume continuera à se déployer, à se fortifier, à acquérir de l'importance, de la grandeur et de la puissance, de la sagesse, de l'intelligence et de la gloire ; et nul ne doit se faire du souci, car c'est le royaume que le Seigneur notre Dieu a établi et soutient de sa sagesse et de son pouvoir sans pareils depuis le commencement jusqu'à ce jour. 11:253.
 
      C'est un adage commun que celui qui dit : « Aux vieillards les conseils, aux jeunes gens la guerre. » Jusqu'à ce que des hommes nés dans la prêtrise y deviennent vieux dans la fidélité, je dirai, à peu d'exceptions près : « Aux jeunes gens les conseils, aux jeunes gens la guerre. » Pour la connaissance et la compréhension, je préférerais en général choisir des jeunes gens à partir de dix-huit ans - les fils d'hommes qui sont dans l'Église depuis le commencement, plutôt que de choisir leurs pères. Leur esprit n'a été que peu ou pas encombré de traditions et d'enseignements erronés. Que le joug de l'Évangile soit sur ces jeunes gens dont frère Joseph a parlé dans ses discours, qui jettent leur gourme depuis des années ; ils sont généralement meilleurs et plus corrects dans les offices de la prêtrise que beaucoup de pères aux cheveux gris. Ils en comprennent davantage sur Dieu, sur Jésus-Christ et le gouvernement de Dieu sur la terre, que beaucoup d'entre les pères et les grands-pères. 7:335.
 
      Il est vrai que, dans certaines circonstances, il se peut que nous devions regarder les autres. Par exemple, voici les membres du grand conseil, ils sont appelés à prendre des décisions sur les cas qui leur sont présentés. Leur devoir est donc naturellement d'examiner la conduite de leurs frères et de leurs sœurs ; et cela est requis d'eux. Et s'ils le font sans préjugés, sans égoïsme, par le pouvoir du Saint-Esprit, exempts de tout sentiment déplacé, exercent un jugement juste entre les hommes, l'accomplissement de ce devoir les purifiera autant que n'importe quel autre travail. 11:292.
 
      On peut considérer que nous sommes une assemblée mêlée, se composant d'évêques, de soixante-dix, de grands prêtres, d'anciens, des Douze et de la Première Présidence ; mais je considère que nous sommes, à strictement parler, une réunions des anciens d'Israël ; car si on devait nous instruire des devoirs de l'un de ces collèges, ces instructions seraient tout aussi bonnes pour tous. 6:314.
 
      Membres des grands conseils, avez-vous des cas à juger ? « Oui. » Les frères se sont-ils plaints l'un de l'autre ? Un esprit partisan se manifeste-t-il au conseil ? « Parfois. » Les frères partent-ils satisfaits des décisions du conseil ? Evêques, avez-vous des procès ? Les sentiments des frères de votre paroisse sont-ils en conflit ? « Oui. » Que doivent-ils faire en pareil cas ? Ils doivent suivre les règles fixées et se réconcilier immédiatement avec leurs frères.
 
      Je pense que l'on peut montrer que la grande majorité des difficultés entre les frères proviennent de malentendus plutôt que de la méchanceté et d'un cœur mauvais, et au lieu de discuter de la question ensemble dans un esprit de sainteté, ils se querellent jusqu'à ce qu'une faute réelle surgisse, et qu'ils s'attirent le péché sur eux-mêmes. Lorsque nous avons fait le bien quatre-vingt-dix-neuf fois, et ensuite faisons quelque chose de mal, comme il est courant, mes frères et sœurs, de regarder toute la journée cette seule chose mauvaise et ne jamais penser au bien ! Avant de nous juger les uns les autres, nous devons regarder les desseins du cœur, et s'ils sont mauvais, alors réprimander cette personne et prendre des mesures pour la ramener à la justice. 12:173.
 
      Lorsque vous êtes réprimandés l'un par l'autre - quand des frères vous rencontrent et disent : « Voici ce qui ne va pas chez vous », vous devez Ie recevoir avec gentillesse, exprimer votre reconnaissance pour la réprimande, reconnaître franchement le mal que vous avez fait, admettre que vous faites probablement souvent du mal sans le savoir, et dire : « Je désire que vous m'éclaircissiez l'esprit, que vous me preniez par la main, que nous allions la main dans la main, que nous nous fortifiions et nous soutenions l'un l'autre. » Quoi, dans vos faiblesses ? Oui. Vous attendez-vous à voir un homme parfait ? Non, pas tant que vous êtes ici. 8:367.
 
      Vous pouvez, figurativement parlant, donner un coup de bâton sur la tête d'un ancien, et qu'il ait l'impression que vous lui avez donné à sucer une paille trempée dans de la mélasse. Il en est d'autres qui, si vous leur dites un seul mot, ou prenez une paille et les réprimandez, ont le cœur brisé ; ils sont aussi tendres dans leurs sentiments qu'un bébé, et fondent comme cire devant la flamme. Vous ne devez pas les réprimander sévèrement ; vous devez les réprimander selon l'esprit qui se trouve en eux. Il en est à qui vous pouvez parler toute la journée sans qu'ils sachent de quoi vous parlez. Il y a une grande diversité. Traitez les gens tels qu'ils sont. 8:367.
 
      Quelques mots à la présidence de ce pieu de Sion. Elle a maintenant le devoir de veiller à ce que les officiers qui se trouvent sous sa juridiction accomplissent leurs devoirs respectifs ; cela suffit pour elle si elle s'en occupe. Le grand conseil, je l'espère, n'aura pas beaucoup à faire. On me dit qu'il n'y a eu que trois cas au cours des vingt-trois dernières années qui sont passés au tribunal devant le grand conseil de Farmington. C'est très bien. Je dirai à ceux qui font fonction d'évêques, qui vont être ordonnés évêques dans le comté, qu'il sera maintenant requis de vous que vous vous occupiez de vos paroisses respectives plus assidûment que jusqu'à présent ; veillez à ce que les instructeurs soient diligents dans l'accomplissement de leurs devoirs, et que toutes les difficultés qui peuvent surgir parmi les frères de la paroisse soient, si possible, réglées par les instructeurs ; veillez également a ce que tous ceux qui se disent membres de notre Église observent la loi morale de notre religion. Nous désirons ne pas entendre parler de gens qui enfreignent le sabbat et mille autres choses qui sont incompatibles avec nos saints appels et opposées à l'accomplissement de l'œuvre que le Père nous a donnée à faire. Vous êtes maintenant appelés à vous mettre au courant des révélations et des commandements que le Seigneur nous a donnés pour notre perfection, pour notre sanctification en vue de notre exaltation et à vivre de telle sorte que vos actes et vos conversations soient conformes à ces mêmes lois. Vous êtes maintenant appelés à vous améliorer dans votre conduite, à chercher avec ferveur à accroître votre foi, afin de vivre selon les lois supérieures, ce que vous avez le droit de faire, et qui est si nécessaire à notre paix, à notre confort, au bon ordre de notre société et au salut des saints des derniers jours. 19:43. 
 
 
 
CHAPITRE 13 : LES PREMIERS PRINCIPES DE L'ÉVANGILE
 
Importance des principes de l'Évangile –
 
      En observant fidèlement les premiers principes de l'Évangile énoncés dans le Nouveau Testament, vous vous lancez dans la connaissance des œuvres de Dieu dans la dispensation de la plénitude des temps. 1:244.
 
      Pour comprendre les premiers principes de l'Évangile, pour bien les comprendre, il faut avoir la sagesse qui vient d'en haut ; on doit être éclairé par le Saint-Esprit ; on doit avoir un esprit ouvert aux visions, on doit jouir soi-même des bénédictions du salut, afin de les communiquer aux autres. 6:283.
 
La nécessité des ordonnances –
 
      Il n'est pas d'ordonnance que Dieu a donnée de sa propre voix, par son Fils Jésus-Christ, ou par la bouche d'un de ses prophètes, apôtres ou évangélistes, qui soit inutile. Toutes les ordonnances, tous les commandements et toutes les exigences sont nécessaires au salut de la famille humaine. 13:215.
 
      Pour ce qui est des ordonnances de Dieu, nous pouvons remarquer que nous y obéissons parce qu'il le commande, et chaque iota de ses exigences s'accompagne d'une philosophie rationnelle. Nous n'édifions pas les choses sur une hypothèse. Cette philosophie s'étend à toute éternité et est la philosophie à laquelle les saints des derniers jours croient. Toute particule de vérité que chaque personne a reçue est un don de Dieu. Nous recevons ces vérités et allons de gloire en gloire, de vies éternelles en vies éternelles, acquérant la connaissance de toutes choses, et devenant des Dieux, des fils de Dieu. Ce sont les célestes. Ce sont ceux que le Seigneur a choisis à cause de leur obéissance. Ils n'ont pas méprisé la vérité lorsqu'ils l'ont entendue. Ce sont ceux qui n'ont pas méprisé l'Évangile, mais ont accepté Jésus et Dieu tels qu'ils sont, qui ont accepté les anges tels qu'ils sont. Ce sont ceux qui travaillent au salut de la famille humaine. 19:50.
 
      Ce n'est pas parce que nous croyons en l'ordonnance du baptême que nous devons supprimer l'ordonnance de la Sainte-Cène. Pour apprendre cela, si vous croyez en l'imposition des mains pour la réception du Saint-Esprit, vous n'êtes pas obligés de nier l'imposition des mains pour la guérison des malades. Il n'appartient pas au peuple de ne prendre qu'une partie de la religion du Christ et de dire : « Voilà tout ce dont nous avons besoin ; prenez la vérité tout entière, où que vous la trouviez. Elle est bonne, réclamez-la, appropriez-vous-la et attachez vous-y, car elle vous fera du bien. Cessez de séparer une vérité de l'autre. » 8:260.
 
      Aussi fort que nous professions notre attachement à Dieu et à sa cause, nous n'avons droit aux droits et aux bénédictions de son royaume que lorsque nous en devenons les citoyens. Comment cela se fait-il ? En nous repentant de nos péchés et en obéissant aux exigences de l'Évangile du Fils de Dieu qui nous a été donné. Des centaines et des milliers de personnes ont cru au Seigneur Jésus-Christ, se sont repenties de leurs péchés et ont eu le Saint-Esprit pour leur témoigner que Dieu est amour, qu'elles l'ont aimé et qu'il les a aimées, et cependant elles ne sont pas dans son royaume. Elles ne se sont pas conformées aux exigences nécessaires, elles ne sont pas passées par la porte 13:57.
 
La foi –
 
      L'Évangile que nous prêchons est la puissance de Dieu pour le salut ; et le premier principe de cet Évangile est, comme je l'ai déjà dit, la foi en Dieu et la foi en Jésus-Christ, son Fils, notre Sauveur. Nous devons croire qu'il est le personnage que les saintes Écritures le disent être. Nous devons croire qu'il a dit la vérité quand il a déclaré a ses disciples : « Allez et prêchez l'Évangile à toute la création ; celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné. » Nous devons croire que ce même Jésus a été crucifié pour les péchés du monde, que c'est pour le péché originel, et non pas pour les transgressions personnelles des hommes ; mais le sang du Christ purifiera de tout péché tous ceux qui sont disposés à faire leur part en se repentant, en ayant foi en son nom. Mais la mort du Christ a expié le péché originel, bien que nous en voyions toujours les effets dans les maladies, les sautes d'humeur et toutes les sortes de méchanceté dont la famille humaine est affligée. 13:143.
 
      La foi est un principe éternel ; la foi, c'est reconnaître le fait. Pour nous, la foi est le don de Dieu ; la croyance est inhérente aux enfants des hommes ; c'est la base qui permet de recevoir la foi. La croyance et I'incroyance sont indépendantes chez les hommes, de même que les autres attributs. Les hommes peuvent reconnaître ou rejeter, tourner a gauche ou a droite, se lever ou rester assis, vous pouvez dire que le Seigneur et son Évangile ne méritent pas qu'on y fasse attention ou vous pouvez vous incliner devant eux. 8:16.
 
      La croyance est inhérente à la création - implantée en elle pour qu'elle l'utilise et en profite - pour qu'elle croie ou refuse de croire Votre propre expérience vous a peut-être appris que la foi ne naît pas par la présentation de faits ou de mensonges aux sens extérieurs ou aux perceptions intérieures de l'esprit. Si nous parlons de la foi dans l'abstrait, c'est le pouvoir de Dieu par lequel les mondes sont et ont été faits, et c'est un don de Dieu à ceux qui croient à ses commandements et y obéissent. D'autre part, aucun être intelligent vivant, qu'il serve Dieu ou pas, n'agit sans croire. Il pourrait aussi bien entreprendre de vivre sans respirer que de vivre sans le principe de la croyance. Mais il doit croire en la vérité, obéir à la vérité et pratiquer la vérité pour obtenir ce pouvoir de Dieu qui s'appelle la foi. 8:259-260.
 
      Lorsque les hommes ont l'habitude de philosopher sur tous les points, ne se reposant que sur ce que nous appelons la raison humaine, ils sont constamment susceptibles de commettre des erreurs. Mais mettez un homme dans une situation où il est obligé, pour s'entretenir, d'avoir la foi au nom de Jésus-Christ, et que cela l'amène à un point où il saura par lui-même ; et heureux sont ceux qui passent par les épreuves, s'ils conservent leur intégrité et leur foi en leur appel. 7:158.
 
      Quand vous croyez aux principes de l'Évangile et que vous parvenez à la foi, qui est un don de Dieu, il ajoute davantage de foi, ajoutant la foi à la foi. Il fait don de la foi à sa création ; mais sa création possède la capacité innée de croire que l'Évangile est vrai ou faux. Si le peuple veut être plein de bonnes œuvres, je peux l'assurer qu'il aura la foi lorsque le besoin s'en fera sentir. 3:154.
 
      Il n'y a pas de foi salvatrice si on se base sur la croyance en un fait ou l'acceptation d'un fait. Agissez de sorte que l'Esprit de Dieu quitte votre cœur, et vous apostasierez absolument tous. 7:55.
 
      Croire en la vérité est la chose la plus facile au monde. Il est beaucoup plus facile de croire en la vérité qu'en l'erreur. Il est plus facile de défendre la vérité que de défendre l'erreur. 19:42.
 
      Nous sommes tenus d'avoir confiance en notre Dieu ; et c'est là le fondement de tout ce que nous pouvons faire nous-mêmes. 4:356.
 
      Le premier principe de l'Évangile est la foi en Dieu, la foi en un Être suprême. C'est là un point qui intéresse l'infidèle, un point sur lequel j'ai pas mal réfléchi et parlé, et je suis arrivé à cette conclusion : que le gros bon sens m'enseigne de ne jamais juger d'une question tant que je ne la comprends pas, et les infidèles ne doivent jamais donner d'opinions concernant la personnalité d'un Être suprême tant qu'ils ne savent pas s'il y en a un ou pas. Si ce principe était un article dans le credo du monde infidèle, je pense qu'il ne serait pas tout à fait aussi sceptique qu'il l'est ; je pense que nous ne rencontrerions personne qui nierait l'existence d'une Divinité. L'infidèle regarde autour de lui et voit les œuvres de la nature dans toute leur diversité - la montagne qui perce les nuages de ses pics enneigés, le fleuve puissant, fertilisant, dans sa course vers la mer, les vallées et les plaines dans toutes les directions, le soleil dans sa gloire de midi, la lune dans sa splendeur argentée et les innombrables organismes, depuis l'homme jusqu'à la forme la plus minuscule des insectes, tous donnant la preuve la plus irréfutable d'un Ingénieur et Créateur d'une sagesse, d'un talent et d'une puissance infinis, et cependant il dit qu'il n'y a pas de Divinité, pas de Gouverneur suprême, mais que tout est le résultat d'un hasard aveugle. Comme c'est ridicule ! Or il y a un livre qui s'appelle la Bible. Elle se trouve à l'intérieur de ce que nous appelons la couverture, composée de cartons, de papier et de cuir. Dans cette couverture, nous voyons une grosse quantité d'Écritures : des syllabes, des mots et des phrases ; si nous disons maintenant qu'il n'y a jamais eu personne pour composer, écrire, imprimer ou relier ce livre, mais qu'il est ici entièrement par hasard, nous ne ferons qu'exprimer la foi, si on peut appeler cela de la foi, de ceux que l'on appelle les infidèles ; en fait, c'est de l'infidélité. Je ne veux pas en parler beaucoup, tout cela est trop vain ! 13:142.
 
      Quand vous lisez les révélations, ou quand vous apprenez la volonté du Seigneur à votre sujet, dans votre propre intérêt, ne recevez jamais cela d'un cœur indécis. 3:336.
 
      Pour expliquer à quel point nous devons avoir confiance en Dieu, si j'utilisais un terme qui me convienne, je parlerais de confiance implicite. J'ai foi en mon Dieu, et cette foi correspond aux œuvres que je produis. Je n'ai pas confiance en la foi sans les œuvres. 4:24.
 
      Ma foi, c'est que, quand nous avons fait tout ce que nous pouvons, le Seigneur est sous obligation et ne décevra pas les fidèles ; il fera le reste. 4:91.
 
      Pas mal de braves gens qui possèdent beaucoup de l'Esprit du Seigneur ont une tendance naturelle à douter, ayant si peu confiance en eux-mêmes qu'ils se demandent parfois s'ils sont véritablement des saints ou non. Ceux-ci doutent souvent, alors qu'ils ne devraient pas. Tant qu'ils marchent humblement devant Dieu, gardant ses commandements et observant ses ordonnances, se sentant disposés à tout donner pour le Christ et à faire tout ce qui fera avancer son royaume, ils n'ont pas besoin de douter, car l'Esprit leur témoignera s'ils sont de Dieu ou pas. Il y en a qui ont toujours peur, qui tremblent, qui doutent, qui hésitent et qui font en même temps tout ce qu'ils peuvent pour avancer la justice. Cependant ils se demandent s'ils font le meilleur bien possible, et ils craignent et échouent ici et là et douteront de leur propre expérience et du témoignage que l'Esprit leur donne. 12:169.
 
      Quand une personne est placée dans des circonstances où il lui est absolument impossible d'obtenir la moindre chose pour se nourrir, elle a alors le droit d'avoir la foi que Dieu la nourrira, lequel peut faire en sorte qu'un corbeau ramasse un morceau de viande séchée dans un endroit ou il y a l'abondance et le laisse tomber sur l'affamé. Quand je ne puis me nourrir en utilisant les moyens que Dieu a mis en mon pouvoir, c'est alors à lui d'exercer sa providence d'une manière extraordinaire pour subvenir à mes besoins. Mais tant que nous pouvons nous en sortir tout seuls, nous avons le devoir de le faire. Si un saint de Dieu est mis en prison par ses ennemis, pour mourir de faim, alors il sera temps que Dieu s'interpose et le nourrisse. 1:108.
 
      Êtes-vous pleins de foi ? Vous pouvez dire si je le suis ou non en me regardant. Vous pouvez dire si les frères qui vous ont parlé sont pleins de foi en Évangile rien qu'à l'expression de leur visage. Vous pouvez voir cela même si on ne dit pas un seul mot ; nous pouvons dire d'après ce que nous éprouvons lorsque nous regardons une assemblée si elle a la foi ou non. Je vois qu'il y a beaucoup de foi parmi les saints des derniers jours, et je voudrais qu'il y ait plus de patience et d'obéissance. 15:37.
 
      Si les saints des derniers jours veulent être à la hauteur de leurs bénédictions, exercer la foi au nom de Jésus-Christ et vivre en jouissant constamment, chaque jour, de la plénitude du Saint-Esprit, il n'est rien sur la face de la terre qu'ils pourraient demander et qui ne leur serait accordé. Le Seigneur attend d'être libéral envers notre peuple et de déverser sur lui les richesses, les honneurs, la gloire et la puissance, afin qu'il possède toutes choses selon les promesses qu'il a faites par ses apôtres et ses prophètes. 11:114.
 
      Lorsque la foi jaillit dans le cœur, les bonnes œuvres suivent et les bonnes œuvres augmentent cette foi pure en la personne. 3:155.
 
      L'expression « véritable croyant » a besoin d'être nuancée, car il en est beaucoup qui croient mais n'obéissent pas. Je la nuancerai en disant que quelqu'un qui croit en Jésus-Christ manifeste sa foi à Dieu, aux anges et à ses frères par son obéissance. Ce n'est pas qu'il y ait des croyants qui n'obéissent pas, mais les seuls vrais croyants sont ceux qui prouvent leur croyance par leur obéissance aux exigences de l'Évangile. 1:234.
 
      Notre Père céleste ne révèle pas toujours à ses enfants les mécanismes secrets de sa providence, et il ne leur montre pas non plus la fin depuis le commencement ; car ils doivent apprendre à avoir confiance en celui qui a promis de mener nos batailles et de nous couronner de victoire si nous sommes fidèles comme le fut Abraham. 1:13.
 
Le repentir –
 
      Le péché consiste à faire le mal alors que nous savons et pouvons faire mieux, et il sera puni d'une juste rétribution au temps fixé par le Seigneur. 2:133.
 
Même si nous agissons en ce moment au mieux de notre connaissance, ne peut-il se produire d'amélioration dans notre vie ? Si. Si nous faisons le mal sans le savoir, lorsque nous apprenons que c'est mal, nous avons le devoir de nous en abstenir immédiatement et définitivement, et le péché d'ignorance sera balayé et oublié. 2:130.
 
      Quand les hommes se repentent vraiment de tout leur cœur, manifestent aux cieux que leur repentir est sincère en obéissant aux exigences qui leur ont été révélées par les lois de l'Évangile, ils ont droit à ce que le salut s'applique à eux, et aucun pouvoir ne peut les empêcher d'avoir le bon esprit. 10:18.
 
      Maintenant, mes frères, vous qui avez péché, repentez-vous de vos péchés. Je peux vous dire en ce qui concerne Jésus et l'expiation (c'est écrit et je le crois fermement) que le Christ est mort pour tous. Il a payé la dette entière, que vous acceptiez le don ou pas. Mais si nous continuons à pécher, à mentir, à voler, à porter de faux témoignages, nous devons nous repentir de ce péché et l'abandonner pour avoir l'efficacité complète du sang du Christ. Sans cela, il n'aura aucun effet ; il faut le repentir pour que l'expiation nous soit profitable. Que tous ceux qui font le mal cessent de le faire ; ne vivez plus dans la transgression, quelle qu'en soit la nature, mais vivez tous les jours de votre vie selon les révélations données et de telle sorte que votre exemple vaille qu'on l'imite. Souvenons-nous que nous ne sortons jamais du ressort de notre religion - jamais, jamais ! 11:375.
 
      Certaines de nos vieilles traditions nous enseignent qu'un homme coupable d'actes atroces et meurtriers peut se repentir à salut lorsqu'il est sur l'échafaud et entendra, au moment de son exécution, l'expression : « Dieu soit béni ! Il est allé au ciel, pour être couronné de gloire, grâce aux mérites universellement rédempteurs du Christ, le Seigneur. » C'est de la sottise. Un personnage pareil ne verra jamais les cieux. Il en est qui prieront : « Que n'ai-je traversé le voile le soir de ma conversion ! » C'est là une preuve des idées fausses et des conceptions vaines qu'entretient le monde chrétien. 8:61.
 
      Au début, lorsque je suis entré dans l'Église, j'ai beaucoup réfléchi à la question de savoir pourquoi des gens que je savais être aussi bons et moraux qu'ils pouvaient l'être devaient se repentir. Mais j'ai pu voir par après que s'ils n'avaient d'autres sujets de se repentir que celui-là, ils pouvaient et devaient se repentir de leur fausse religion, de leurs croyances étroites et mesquines qui les liaient, des ordonnances des hommes et obtenir quelque chose de mieux. Ces religions étroites et mesquines ont répandu l'infidélité dans le monde. Ils doivent s'en repentir, se saisir des choses de Dieu et recevoir les vérités du ciel. « Oui, diront les ministres, nous avons vécu selon la lumière que nous avons reçue. » Nous disons : Êtes-vous disposés à en recevoir davantage ? Si oui, en voici davantage. Nous disons Amen en ce qui concerne votre foi au Christ et en votre morale. Mais voici quelque chose de plus. 16:43.
 
      Le Sauveur nous a avertis que nous devons faire attention à la manière dont nous jugeons, nous pardonnant les uns aux autres soixante-dix fois sept fois par jour, si nous nous repentons et nous confessons nos péchés les uns aux autres. Pouvons-nous être plus miséricordieux que notre Père céleste ? Non. C'est pourquoi, que les hommes fassent de leur mieux et ils prépareront le chemin pour que la génération montante marche dans la lumière, la sagesse et la connaissance des anges et soit rachetée de cette terre, pour ne pas parler des autres terres, et elle sera prête à jouir dans la résurrection de toutes les bénédictions qui seront pour les fidèles, et d'en jouir dans la chair. 2:132.
 
      Nous ne devons jamais cesser de nous réformer et d'invoquer le Seigneur notre Dieu. 4:269.
 
      Tout ce que j'ai jamais demandé, tout ce pourquoi j'ai lutté, c'est la réforme dans la vie de notre peuple ; que le voleur cesse de voler, le profane de jurer, le menteur de mentir, le trompeur de tromper et l'homme qui aime le monde plus que son Dieu et sa religion sèvre ses affections de ces objets et les place là où elles doivent être. Je ne désire pas que quelqu'un chérisse cet enthousiasme échevelé, si courant dans le monde, qui est produit par l'excitation des passions animales et fait pleurer et hurler les gens comme des fous. Je désire que les hommes fassent connaissance des faits relatifs à Dieu, au ciel, à l'humanité sur la terre, à sa mission ici-bas, au but de sa création, à la nature de son organisation, qui a pouvoir sur elle, qui la gouverne, dans quelle mesure elle peut se gouverner, etc., etc. ; et alors nous verrons si nous pouvons être des hommes et nous conduire comme des saints, ou vivre et agir comme les méchants. 9:103.
 
      Gardez pour vous vos folies qui ne concernent pas les autres, et tenez aussi tranquille que possible votre méchanceté privée ; cachez-la autant que vous le pouvez des regards publics. Je désire dire ceci sur ce sujet particulier en ce qui concerne les confessions. Je désire voir les gens confesser honnêtement comme ils le doivent et ce qu'ils doivent. 8:362.
 
      Si j'ai fait du tort à quelqu'un, je dois le confesser à cette personne et réparer le mal que j'ai fait. 8:361.
 
      Mais si vous avez volé le bétail de votre prochain, reconnaissez-le et restituez le bien au quadruple, si on l'exige. Si vous avez pris la bêche de votre voisin, reconnaissez-le et rendez-la au quadruple, s'il l'exige. Je crois que nous devons dévoiler ce qui doit être rendu public et être honnêtes et francs, et que nous devons garder pour nous-mêmes ce qui doit être tenu secret. Si vous avez vos faiblesses, cachez-les autant que possible à vos frères. Vous ne m'entendez jamais demander aux gens de dire leurs folies. Mais quand nous demandons aux frères, comme nous le faisons souvent, de parler aux réunions de Sainte-Cène, nous désirons que, s'ils ont fait du tort à leurs voisins, ils confessent leurs erreurs ; mais ne parlez pas de votre conduite ridicule que personne d'autre que vous-mêmes ne connaît. Dites au public ce qui appartient au public. Si vous avez péché contre les gens, confessez-le leur. Si vous avez péché contre une famille ou un voisinage, allez les trouver et confessez-vous. Si vous avez péché contre votre paroisse, confessez à votre paroisse. Si vous avez péché contre une seule personne, prenez cette personne à part et confessez-vous à elle. Et si vous avez péché contre Dieu ou contre vous-même, confessez-vous à Dieu, et tenez l'affaire pour vous, car je ne désire rien savoir de cela. 8:362.
 
Le baptême –
 
      Nous, les saints des derniers jours, nous croyons que l'on doit être baptisé par immersion pour la rémission des péchés, selon le témoignage des disciples de Jésus et les révélations que le Seigneur a données en ces derniers jours. Les petits enfants sont purs, ils n'ont ni cœur affligé, ni péché dont ils auraient à se repentir et qu'ils devraient abandonner, et par conséquent, ils sont incapables d'être baptisés pour la rémission des péchés. Pour pécher, nous devons distinguer le bien du mal ; un nourrisson ne sait pas cela, il ne peut pas le savoir ; il n'est pas encore capable de concevoir l'idée d'envisager le bien et le mal, il n'a pas la capacité d'écouter son père, sa mère, ou son instructeur, ou le prêtre lorsqu'ils disent ce qui est bien ou mal ou ce qui fait du tort ; ce n'est que lorsqu'elle comprend cela qu'une personne peut être tenue pour responsable et par conséquent baptisée pour la rémission des péchés. 13:237.
 
      Le Seigneur a institué des lois et des ordonnances et toutes ont leur signification et leur dessein particuliers. Et même si nous ne connaissons pas l'origine et la nécessité d'être baptisé pour la rémission des péchés, cela répond à cette partie de la loi sous laquelle nous sommes maintenant, qui est d'enseigner le peuple dans son ignorance que l'eau est prévue pour la purification et lui ordonner de s'y faire baptiser pour la rémission de ses péchés. Si les hommes pouvaient comprendre cela complètement, ils verraient que c'est parfaitement raisonnable et que cela a été la loi de tous les mondes. 7:162-163.
 
      Qu'est-ce qui est requis de nous dès que nous arrivons à l'âge de responsabilité ? Il est exigé de nous, car c'est une institution du ciel, dont ni vous ni moi ne pouvons dire l'origine, pour la bonne raison que cela n'a pas de commencement, que c'est d'éternité en éternité - il est exigé de nous que nous descendions dans les eaux du baptême. Voilà une source ou un élément typique de la pureté des éternités. Descendre dans les eaux, y être baptisés pour la rémission des péchés et ensuite recevoir l'imposition des mains pour nous confirmer membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Puis recevoir l'Esprit de Vérité, ou le Saint-Esprit. Ensuite vivre selon toute parole qui sort de la bouche de Dieu, par l'intermédiaire des hommes qu'il a nommés ici-bas, jusqu'à ce que nous soyons parfaits. 19:48.
 
      Si vous avez été justes depuis votre naissance et n'avez jamais commis de péchés ni de transgressions connus, faites-vous baptiser pour accomplir tout ce qui est juste, comme Jésus. Si vous pouvez dire que vous n'avez pas de péchés dont vous devez vous repentir, abandonnez vos fausses théories et aimez et servez Dieu sans arrière-pensée. 14:281.
 
      L'eau a-t elle en elle-même la vertu de laver le péché ? Certainement pas ; le Seigneur a dit : « Si le pécheur veut se repentir de ses péchés et descendre dans les eaux du baptême, y être enseveli à l'image de l'enterrement et être libéré de l'eau à l'image de la naissance - si, dans la sincérité de son cœur il veut faire cela, ses péchés seront lavés. » L'eau les lavera-t elle d'elle-même ? Non ; mais le fait de garder les commandements de Dieu nous purifiera de la tache du péché. 2:4.
 
      Au commencement Dieu a maudit la terre ; mais a-t-il maudit toutes les choses qui y appartenaient ? Non, il n'a pas maudit l'eau, mais il l'a bénie. L'eau pure lave, elle sert à purifier ; et vous savez que les saints d'autrefois étaient très tenaces pour ce qui est de leur purification par de l'eau. Dès le début le Seigneur a institué l'eau dans ce but comme dans d'autres buts aussi. Je ne veux pas seulement dire à partir du début de cette terre ; et bien que nous n'ayons pas de raisons immédiates de nous enquérir de l'organisation d'autres terres qui ne sont pas à la portée de notre étude, cependant je dirai que l'eau a été le moyen de la purification dans tous les mondes qui ont été organisés dans l'immensité de la matière. 7:162.
 
      Tous les saints des derniers jours contractent la nouvelle alliance éternelle quand ils entrent dans l'Église. Ils font alliance de cesser de soutenir, d'entretenir et de chérir le royaume du diable et les royaumes de ce monde. Ils contractent la nouvelle alliance éternelle de soutenir le royaume de Dieu et aucun autre. Ils font le vœu le plus solennel devant les cieux et la terre - et en cela la validité de leur salut est en jeu - qu'ils soutiendront la vérité et la justice au lieu de soutenir la méchanceté et l'erreur et édifieront le royaume de Dieu au lieu d'édifier les royaumes de ce monde. 12:230.
 
      Vous n'avez pas le pouvoir de vous baptiser vous-mêmes, pas plus que vous n'avez le pouvoir de vous ressusciter vous-mêmes ; et vous ne pourriez baptiser légalement une autre personne pour la rémission des péchés tant que quelqu'un ne vous a pas baptisés et ne vous a pas ordonnés à cette autorité. 6:275.
 
Le don du Saint-Esprit –
 
      Dans le Nouveau Testament et dans le Livre de Mormon, nous apprenons que lorsque l'on prêche l'Évangile, on enseigne aux hommes à croire au Seigneur Jésus-Christ, à se repentir de leurs péchés, à se faire baptiser pour la rémission des péchés et à recevoir le Saint-Esprit par l'imposition des mains ; le Saint-Esprit est donc le don spécial de son Père ; c'est son messager. Il donne également l'intelligence par les anges, aussi bien que par l'inspiration du Saint-Esprit, et en ouvrant l'esprit des saints pour qu'ils aient la vision des choses telles qu'elles sont dans l'éternité. Lorsque l'on enseigne une vraie doctrine, même si elle est nouvelle pour les auditeurs, les principes qui s'y trouvent sont parfaitement naturels et faciles à comprendre, à tel point que les auditeurs pensent souvent qu'ils les ont toujours connus. Ceci provient de l'influence de l'Esprit de Vérité sur l'esprit d'intelligence qui se trouve au-dedans de chacun. L'influence qui vient des cieux instruit constamment les enfants des hommes. 9:254.
 
      Nous croyons que nous avons droit au don du Saint-Esprit, à la discrétion et selon la sagesse de Dieu et d'après notre fidélité, don qui nous rappelle toutes les choses passées, présentes et à venir qu'il est nécessaire que nous connaissions, et dans la mesure ou notre esprit est prêt à recevoir la connaissance de Dieu révélée par cet Agent parfaitement sage. Le Saint-Esprit est le ministre de Dieu et il est envoyé visiter les fils et les filles des hommes. Tous les êtres intelligents qui appartiennent à cette terre sont instruits par la même source. 9:254.
 
      Le Saint-Esprit vous révèle les choses passées, présentes et à venir ; il vivifie votre esprit pour qu'il comprenne les œuvres du Seigneur. Votre joie devient complète en regardant les pas de notre Père aller parmi les habitants de la terre ; cela est invisible pour le monde, mais est rendu visible pour les saints et ils voient le Seigneur dans ses providences, réalisant l'œuvre des derniers jours. 4:22.
 
      Je sais que si vous suivez les enseignements de Jésus-Christ et de ses apôtres, tels que vous les trouvez dans le Nouveau Testament, tous les hommes, toutes les femmes seront mis en possession du Saint-Esprit, tout le monde deviendra prophète, voyant et révélateur, et interprète de la vérité. Ils sauront les choses qui sont, qui seront et qui ont été. Ils comprendront les choses du ciel, les choses de la terre et les choses qui sont sous la terre, les choses du temps et les choses de l'éternité, selon leurs aptitudes et leurs appels respectifs. 1:243.
 
      Il y a toutes sortes de bénédictions, une bénédiction différente étant probablement donnée à une, deux, trois ou quatre personnes de cette assemblée. C'est ainsi que l'un aura la foi pour imposer les mains aux malades, réprimander la maladie et la chasser de la personne affligée. Beaucoup peuvent recevoir cette bénédiction de la foi, le don de guérison. Certains peuvent recevoir la foi pour discerner les esprits, ils peuvent discerner l'esprit d'une personne, et voir s'il est bon ou mauvais. Ils ont un tel pouvoir que, lorsqu'une personne entre dans cette assemblée, ils peuvent dire quel est l'esprit de cette personne ; alors ils ont reçu le don du discernement des esprits. D'autres peuvent recevoir le don des langues, de sorte qu'ils se lèvent et parlent en langues, et parlent en beaucoup d'autres langues que leur langue maternelle, la langue dans laquelle ils ont été élevés, la première qu'on leur a enseignée, et sont capables de proclamer l'Évangile de vie et de salut de sorte que tous les hommes puissent le comprendre. Telles sont les bénédictions ; mais d'autres peuvent recevoir le don de prophétie, se lever et prophétiser ce qui va arriver à cette nation, ce qui arrivera à telle ou telle personne, et ce qui arrivera aux diverses nations de la terre, etc. 16:164.
 
      Les dons de l'Évangile sont accordés pour fortifier la foi du croyant. 10:324.
 
      Vous obéissez aux ordonnances de l'Évangile et vous ne parlez pas en langues aujourd'hui ? Ne vous en faites pas. Vous n'avez pas l'esprit de prophétie ? Cela ne fait rien. Vous ne recevez aucun don particulier qui s'accompagne du déferlement d'un vent puissant, comme le jour de la Pentecôte ? Cela n'est pas particulièrement nécessaire. C'était spécialement nécessaire le jour de la Pentecôte, c'était une époque particulièrement difficile. Une manifestation spéciale et puissante du pouvoir du Tout-Puissant était nécessaire pour ouvrir les yeux au peuple et lui faire savoir que Jésus avait payé la dette, et qu'il avait véritablement crucifié celui qui, par sa mort, était devenu le Sauveur du monde. Il fallait cela à cette époque-là pour convaincre le peuple. 14:14.
 
      Le don de voir avec les yeux naturels est tout autant un don que celui des langues. Le Seigneur a accordé ce don afin que nous puissions faire ce que nous voulons en ce qui concerne la vue ; nous pouvons utiliser la vue de l'œil pour la gloire de Dieu ou pour notre propre destruction. 3:364.
 
      Le don de communiquer les uns avec les autres est le don de Dieu, tout autant que le don de prophétie, du discernement des esprits, des langues, de la guérison ou d'un autre don, bien que la vue, le goût et la parole soient accordés d'une manière si générale qu'on ne les considère pas dans la même lumière miraculeuse que les dons cités dans l'Évangile. Nous pouvons utiliser ces dons et tous les autres que Dieu nous a donnés pour louer et glorifier Dieu, le servir, ou nous pouvons les utiliser pour le déshonorer, lui et sa cause ; nous pouvons utiliser le don de la parole pour blasphémer son nom. 3:364.
 
La guérison des malades –
 
      Nous imposons les mains aux malades, nous désirons qu'ils soient guéris et nous prions le Seigneur de les guérir, mais nous ne pouvons pas toujours dire qu'il le fera. 4:284.
 
      Je suis ici pour témoigner de centaines de cas d'hommes, de femmes et d'enfants qui ont été guéris par le pouvoir de Dieu, par l'imposition des mains, et j'en ai vu relever beaucoup des portes de la mort, et ramener des frontières de l'éternité ; et certains, dont l'esprit avait déjà quitté leurs corps, sont revenus. Je témoigne que j'ai vu les malades guéris par l'imposition des mains, selon la promesse du Sauveur. 1:240.
 
      Lorsque j'impose les mains aux malades, je m'attends à ce que le pouvoir et l'influence guérisseurs de Dieu passent par moi jusque dans le malade, et que la maladie s'en aille. Je ne dis pas que je guéris toutes les personnes à qui j'impose les mains ; mais beaucoup ont été guéries par mon ministère. Jésus dit un jour : « Qui m'a touché ? » Une femme s'était glissée derrière lui dans la foule, avait touché le bord de son vêtement, et il le savait parce qu'une vertu l'avait quitté. Voyez-vous la raison et l'opportunité de s'imposer mutuellement les mains ? Lorsque nous sommes prêts, lorsque nous sommes des vases saints devant le Seigneur, un flot de puissance peut passer du Tout-Puissant par le tabernacle de celui qui administre, dans l'organisme du patient, et les malades sont guéris ; le mal de tête, la fièvre ou autre maladie doivent partir. Mes frères et sœurs, il y a une vertu en nous, si nous faisons le bien. Si nous vivons notre religion, nous sommes les temples de Dieu dans lesquels il demeurera ; si nous nous souillons, ces temples, Dieu les détruira. 14:72.
 
      Au lieu d'appeler un docteur, vous devez les administrer par l'imposition des mains et l'onction d'huile, et leur donner une nourriture douce et des herbes et des médicaments que vous comprenez, et si vous voulez avoir la volonté de Dieu à ce moment-là, allez la chercher, c'est aussi bien votre droit que celui de n'importe quel autre membre de l'Église et du royaume de Dieu. Vous avez le droit et le devoir de vivre de manière à savoir quand le Seigneur vous parle et quand la volonté du Seigneur vous est révélée. Je dis que vous avez le devoir de vivre de manière à connaître et à comprendre toutes ces choses 18:71.
 
      Beaucoup de personnes ne sont pas disposées à faire la moindre chose pour elles-mêmes en cas de maladie, et demandent à Dieu de tout faire. 4:25.
 
      On me fait constamment venir, bien que je n'aille qu'occasionnellement, parce que tout père, qui est ancien d'Israël, a le droit d'avoir une foi suffisante pour guérir sa famille, au même titre que moi d'avoir la foi pour guérir ma famille ; et s'il ne le fait pas, il ne mérite pas son droit sacré. Autant me demander de lui couper son bois et d'entretenir sa famille, car s'il avait la foi lui-même, il m'épargnerait la peine de devoir abandonner d'autres devoirs pour m'occuper de sa demande. 3:46.
 
      Vous pouvez aller trouver certaines personnes ici, et leur demander ce qui ne va pas chez elles, et elles répondront : « Je ne sais pas, mais avons terriblement mal à l'estomac et dans le dos ; nous nous sentons tout dérangés, et nous désirons que vous nous imposiez les mains. » Avez-vous utilisé des remèdes ? Non. « Nous désirons que les anciens nous imposent les mains, et nous avons la foi que nous serons guéris. » Selon ma foi, c'est là une chose tout à fait illogique. Si nous sommes malades, et que nous demandons au Seigneur de nous guérir et de faire pour nous tout ce qui doit être fait, si je comprends bien l'Évangile de salut, je pourrais aussi bien demander au Seigneur de faire en sorte que mon blé et mon maïs poussent sans que je ne laboure et sans que je ne sème. Il me semble logique d'appliquer tous les remèdes dont je connais l'existence, et de demander à mon Père céleste, au nom de Jésus-Christ, d'en sanctifier l'application pour que cela guérisse mon corps ; ceci peut paraître illogique pour d'autres.
 
      Mais supposons que nous voyagions dans les montagnes, et que tout ce que nous avions ou pouvions nous procurer sous forme de nourriture soit un peu de venaison, qu'une ou deux personnes tombent malades et que nous n'ayons rien comme médicament sous la main, que ferions-nous ? Selon ma foi, demander au Seigneur Tout-Puissant d'envoyer un ange guérir les malades. C'est la possibilité que nous avons lorsque nous sommes dans une situation telle que nous ne pouvons rien nous procurer pour nous en tirer. Alors le Seigneur et ses serviteurs peuvent tout faire. Mais mon devoir est d'agir, lorsque c'est en mon pouvoir. 4:24.
  
 
 
CHAPITRE 14 : LE SABBAT, LES RÉUNIONS, LA SAINTE-CÈNE
 
Comment passer le jour du sabbat –
 
      Passez le jour du sabbat prudemment, dans l'amour et la crainte de Dieu. 19:65.
 
      Ceux qui professent être des saints doivent s'assembler le jour du Seigneur, sauf ceux qui peuvent être obligés de rester chez eux pour garder la maison, s'occuper des enfants ou accomplir une œuvre nécessaire et miséricordieuse ; les autres doivent s'assembler à l'endroit prévu pour le culte et pour offrir nos sacrements. 10:284.
 
      Vous prenez ce livre (le livre des Doctrine et Alliances) et vous y lirez que les saints doivent se réunir le jour du sabbat. C'est ce que nous appelons le premier jour de la semaine. Cela ne fait rien que ce soit le sabbat juif ou pas. Je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un qui puisse présenter des faits prouvant quel est le jour qui est le septième, ou quand Adam a été mis dans le jardin, ou le jour dont le Seigneur a parlé à Moïse. C'est une question que l'on ne connaît pas bien, c'est pourquoi nous appelons le jour où nous nous reposons et adorons Dieu le premier jour de la semaine. Ce peuple que l'on appelle les saints des derniers jours est obligé, par les révélations que le Seigneur a données, de s'assembler en ce jour. Dans ce commandement, il est requis de nous que nous nous assemblions, nous repentions de nos péchés, les confessions et prenions le pain et le vin, ou l'eau, en commémoration de la mort et des souffrances de notre Seigneur et Sauveur. 16:168.
 
      Au lieu de laisser nos labeurs remplir le sabbat - au lieu d'arranger nos affaires de telle manière qu'elles empiètent sur le premier jour de la semaine, nous devrions faire le moins possible ; s'il est nécessaire de préparer votre nourriture, faites-le ; mais même si vous pouviez vous en dispenser, ce serait mieux. Il ne s'agit pas de garder le sabbat selon la loi mosaïque, car ce serait presque au-delà de mon pouvoir. Cependant, selon la nouvelle alliance, nous devons nous souvenir de sanctifier un jour de la semaine comme jour de repos - en souvenir du repos du Seigneur et du reste des saints, ainsi que pour notre avantage temporel, car il est institué dans le but exprès d'être profitable à l'homme. Il est écrit dans ce livre (la Bible) que le sabbat a été fait pour l'homme. C'est une bénédiction pour lui. On doit faire le moins de travail possible ce jour-là ; on doit le mettre à part comme jour de repos, pour s'assembler au lieu fixé, selon la révélation, confessant ses péchés, apportant sa dîme et ses offrandes, et se présentant devant le Seigneur, pour y commémorer la mort et les souffrances de notre Seigneur Jésus-Christ. 6:277-278.
 
      Souvenez-vous donc, mes frères, que ceux qui vont patiner, faire des promenades en cabriolet ou partent en excursion le jour du sabbat, et cela se fait beaucoup, sont faibles dans la foi. Graduellement, peu à peu, peu à peu, l'esprit de leur religion s'écoule de leur cœur et de leurs affections, et bientôt ils commencent à voir des défauts chez leurs frères, des défauts dans les enseignements de l'Église, des défauts dans l'organisation, et finalement ils quittent le royaume de Dieu et vont à la destruction. Je voudrais vraiment que vous vous souveniez de cela et le disiez à vos voisins. 15:83.
 
      Le Seigneur a commandé à son peuple de se reposer la septième partie du temps et nous prenons le premier jour de la semaine, et l'appelons notre sabbat. Ceci est conforme à l'ordre des chrétiens. Nous devons l'observer pour notre bien temporel et notre bien-être spirituel. Quand nous voyons qu'un fermier est tellement pressé qu'il doit s'occuper de sa récolte, de sa fenaison, de ses clôtures ou de rentrer son bétail le jour du sabbat, en ce qui me concerne, je le considère comme faible dans la foi. Il a plus ou moins perdu l'esprit de sa religion. Six jours de travail nous suffisent et si nous désirons jouer, jouons pendant les six jours ; si nous désirons partir en excursion, prenons un de ces six jours, mais le septième jour, venez au lieu du culte, prenez la Sainte-Cène, confessez-vous vos fautes mutuellement et à notre Dieu et faites attention aux ordonnances de la maison de Dieu. 15:81.
 
      Je disais hier à un évêque qui réparait une rupture du canal et souhaitait pouvoir continuer son travail le sabbat suivant, car son blé était occupé à brûler : qu'il brûle ; quand vient le moment qui est mis à part pour le culte, allez adorer le Seigneur. 3:331.
 
      Le Seigneur a placé une divinité en nous ; et cet esprit divin immortel demande à être nourri. La nourriture terrestre convient-elle pour cela ? Non ; tout ce qu'elle peut faire, c'est maintenir le corps en vie tant que l'esprit y reste, ce qui nous donne la possibilité de faire le bien. La divinité qui est en nous a besoin d'une nourriture qui vient de la source dont elle émane. Elle n'est pas de la terre, n'est pas terrestre, mais est du ciel. Seuls les principes de la vie éternelle, de Dieu et de la piété nourrissent la capacité immortelle de l'homme et apportent une satisfaction véritable. 7:138.
 
      Nous nous trouvons dans la nécessité de nous assembler ici de sabbat en sabbat, et dans les réunions de paroisse, et en outre nous devons réunir nos assemblées solennelles, pour enseigner, parler, prier, chanter et exhorter. Pourquoi ? Pour garder le souvenir de notre Dieu et de notre sainte religion. Cette coutume est-elle nécessaire ? Oui, parce que nous sommes tellement susceptibles d'oublier, doués d'un si grand penchant à errer, que nous avons besoin de nous entendre sonner l'Évangile aux oreilles jusqu'à une fois, deux fois ou trois fois par semaine, sinon, voici, nous retournons a nos idoles. 6:195.
 
      Si vous pouvez commencer aussi bien qu'une certaine vieille, vous vous en tirerez bien. Elle se rendit à une école, et, à son retour, rendit visite à une voisine qui lui demanda où elle avait été. Elle répondit : « Je suis allée à la réunion. » « Il y a eu une réunion ? » « Oh oui, une très belle même. ». « Ça alors, nous n'en avons pas entendu parler. Y avait-il beaucoup de personnes ? » « Non, il n'y en avait pas beaucoup. » « Qui était là ? » « Mais le Seigneur était là, et j'étais là, et nous avons eu une magnifique réunion. » Si vous ne pouvez amener personne à se réunir avec vous, veillez à vous réunir avec le Seigneur, et vous obtiendrez bientôt confiance en vous-mêmes et aurez de l'influence auprès de vos frères. 8:65.
 
Le culte quotidien –
 
      Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi doivent être consacrés à la gloire de Dieu aussi bien que dimanche, sinon nous n'atteindrons pas le but que nous poursuivons. 13:261.
 
      Le Seigneur connaît les besoins de ses enfants mortels et leur a donné la septième partie du temps pour se reposer ; bien que nous ne puissions dire que c'est dans tous les sens du terme, un jour de repos pour les saints des derniers jours ou pour les chrétiens pratiquants, dont certains ont l'habitude de se lever au petit matin pour tenir des réunions de prière ; ensuite ils déjeunent et se dépêchent d'aller au service matinal jusqu'à midi ; l'après-midi, ils ont de nouveau des réunions, des réunions de cours, des réunions de prière, des réunions de confession, etc., et continuent ainsi jusqu'à neuf heures du soir. Pour ces personnes, je ne peux pas considérer que c'est vraiment un jour de repos. 10:187.
 
      C'est folie que de venir à ce Tabernacle adorer et faire la volonté de Dieu un jour par semaine et suivre ses propres inclinations et faire sa propre volonté le reste du temps ; c'est inutile et c'est une caricature du service de Dieu. Nous devons faire la volonté de Dieu et passer tout notre temps à accomplir ses desseins, que nous soyons dans ce Tabernacle ou ailleurs. 12:34.
 
      Si je pouvais faire ce que je voulais, je prendrais le temps de réunions comme celle-ci dans le cadre des six jours, et le septième me reposerais de tous mes labeurs, dans le but exprès de renouveler les pouvoirs mentaux et physiques de l'homme. Ils en ont besoin, et le Seigneur le savait bien ; c'est pourquoi il a créé un jour de repos. La tendance naturelle des pouvoirs physiques de l'homme, c'est de dégénérer ; et pour les conserver aussi longtemps que possible, ils ont besoin de ce chômage, de ce repos, de cette aisance. 8:58.
 
Prêcher et écouter dans les réunions –
 
      Pendant que nous avons la possibilité de nous parler les uns aux autres, prononçons des paroles de réconfort et de consolation. Lorsque vous êtes influencés par l'esprit de sainteté et de pureté, que votre lumière luise ; mais si vous êtes tentés, éprouvés et tourmentés par Satan, gardez vos pensées pour vous-mêmes - taisez-vous ; car a parole produit un fruit qui peut être soit bon soit mauvais. 7:268.
 
      Comme nous sommes réunis pour une conférence générale, nous nous attendons à recevoir des instructions des anciens sur l'édification du royaume dé Dieu sur la terre. Tel est notre appel, tel est le travail qui nous incombe, et il doit occuper notre attention de jour en jour, du matin au soir et de semaine en semaine ; en fait, nous n'avons d'autre appel que celui-là. 13:260.
 
      Aujourd'hui nous sommes à même de nous réunir pour nous parler les uns aux autres, pour nous fortifier et nous faire du bien les uns aux autres ; et je peux vous assurer que si nous abandonnons nos champs pendant un certain temps pour nous réunir afin d'adorer notre Dieu, nos récoltes iront mieux que si nous passions tout notre temps dans nos champs. Nous pouvons arroser, planter et travailler, mais nous ne devons jamais oublier que c'est Dieu qui donne l'accroissement ; et grâce à nos réunions, notre santé et notre courage seront meilleurs, nous irons mieux, les choses de ce monde s'accroîtront davantage autour de nous, et nous saurons mieux en jouir. 11:116.
 
      Je prendrai la liberté de conseiller à ceux de mes frères qui parlent à l'assemblée que leurs sermons soient courts, et s'ils ne sont pas remplis de vie et d'esprit, qu'ils soient plus courts encore, car nous n'avons pas le temps à cette conférence de laisser tous les anciens qui prennent la parole faire un long sermon, mais nous avons le temps de dire quelques paroles en rendant témoignage, de donner quelques conseils pour encourager les saints, pour fortifier les faibles, pour essayer d'affermir ceux qui chancellent et promouvoir ainsi le royaume de Dieu. 12:27.
 
      Frères et sœurs, je vais vous demander une chose. Lorsque vous parlez, parlez de telle sorte que nous puissions vous entendre et vous comprendre, que ce soit beaucoup ou peu, bon ou mauvais. Si vous n'avez rien à dire, suivez mon conseil, et restez sur votre siège. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le ; et lorsque vous avez fini, arrêtez. Que vos sentiments soient inspirés et dominés par les principes de la vie éternelle, comme cela doit être pour les enfants de Dieu, vous réjouissant de la vérité et de la justice. 7:270.
 
      Beaucoup ont des pressentiments dans leur cœur ; une crainte, un tremblement les envahit lorsqu'ils se lèvent pour parler à une assemblée. Ils pensent que cela n'ira pas s'ils disent aux gens ce qu'ils comprennent, mais ils en parlent et en parlent. De cette manière ils assombrissent leurs conseils. N'assombrissez pas vos conseils par vos paroles. 4:368.
 
      Lorsque l'on se rassemble pour adorer, on doit abandonner ses soucis profanes là où ils doivent être ; alors on aura l'esprit en bonne condition pour adorer le Seigneur l'invoquer au nom de Jésus et obtenir son Saint-Esprit, afin d'entendre et de comprendre les choses telles qu'elles sont dans l'éternité et savoir comprendre les providences de notre Dieu. C'est le moment où l'esprit doit être ouvert, pour contempler les choses invisibles de Dieu qu'il révèle par son Esprit. 3:53.
 
      Tout le monde doit être silencieux lorsque nous nous réunissons ici pour adorer Dieu. Souvenez-vous d'essayer de rester parfaitement silencieux, ne chuchotez pas, ne parlez pas, ni ne frottez les pieds ; et ne laissez pas pleurer vos enfants si vous pouvez les en empêcher. 14:44.
 
      Le plus grand désir que j'ai envers mon Père et Dieu est de pouvoir parler de telle manière que mes réflexions soient acceptables pour lui, et profitables pour ceux qui m'entendent. 7:131.
 
      Je suis responsable de la doctrine que j'enseigne ; mais je ne suis pas responsable de l'obéissance du peuple à cette doctrine. 13:1.
 
      J'ai en moi la même faiblesse qui est commune à la plupart de mes frères qui vous parlent du haut de ce pupitre, c'est-à-dire, une certaine mesure de timidité, qui provient du sentiment de l'importance de I'œuvre dans laquelle nous sommes engagés ; mais ma résolution contrebalance cela 1:334
 
      Je suis extrêmement désireux de transmettre mes idées au peuple de telle manière qu'il les comprenne comme moi. Notre langue est faible, et je ne possède pas dans ce domaine le don naturel que possèdent certains. Je ne suis pas grand orateur et je suis ignorant de la science de notre génération. 9:287.
 
Je n'ai encore jamais vu le moment où j'avais suffisamment de sagesse, de force et de capacités pour prêcher un discours évangélique, pour le commencer et le finir, exposant d'une manière suffisamment complète le plan de salut au peuple pour qu'il puisse par là être sauvé. Mais cela n'est donné qu'en petites parties, un peu ici et un peu là, par l'homme faible. 6:283.
 
      Quand j'ai essayé de parler à une assemblée, j'ai presque toujours éprouvé dans mon cœur une répugnance contre la pratique de la préméditation ou de construire à l'avance un discours à prononcer au peuple, mais il me suffit de demander à Dieu, mon Père céleste, au nom de Jésus-Christ, de me donner son Esprit, et de mettre dans mon cœur les choses qu'il désire que je dise, qu'elles soient pour le bien ou pour le mal. Tel a été en général mon sentiment. 1:264.
 
      J'ai besoin de l'attention de l'assemblée et de la foi de ceux qui en ont ; j'ai besoin de la sagesse de Dieu et de son Esprit en mon cœur pour pouvoir parler afin d'édifier le peuple. Bien que je parle en public depuis trente-sept ans, il est rare que je me lève devant une assemblée sans éprouver une timidité enfantine ; quand bien même je vivrais aussi vieux que Mathusalem, je ne crois pas que je m'en guérirais. Il y a à cela des raisons que je comprends. Quand je contemple le visage d'êtres intelligents, je contemple l'image du Dieu que je sers. Il n'en est pas qui n'aient au-dedans d'eux une certaine part de divinité ; et bien que nous soyons revêtus de corps qui sont à l'image de notre Dieu, cependant cette mortalité recule d'effroi devant cette part de divinité que nous héritons de notre Père. Telle est la cause de ma timidité, et de celle de tous les autres qui éprouvent cet embarras lorsqu'ils parlent à leurs semblables. 13:139.
 
      Quand on parle à une assemblée, même si l'orateur est incapable de dire plus d'une demi-douzaine de phrases, mal construites de surcroît, si son cœur est pur devant Dieu, ces quelques phrases mal prononcées ont plus de valeur que la plus grande éloquence dépourvue de l'Esprit du Seigneur et plus de valeur réelle aux yeux de Dieu, des anges et de tous les hommes bons. Dans la prière, même si les paroles de l'intéressé sont peu nombreuses et exprimées d'une manière gauche, si le cœur est pur devant Dieu, cette prière vaudra beaucoup plus que l'éloquence d'un Cicéron. Qu'importe notre mode d'expression au Seigneur, notre Père à tous. Le cœur simple et honnête a plus d'importance pour le Seigneur que toute la pompe, l'orgueil, la splendeur et l'éloquence produits par les hommes. Lorsqu'il contemple un cœur plein de sincérité, d'intégrité et de simplicité enfantine, il voit un principe qui durera éternellement : « Tel est l'esprit de mon royaume, I'esprit que j'ai donné à mes enfants ». 8:283-284.
 
      Je crois, selon ce que j'éprouve, que si j'avais toute la maîtrise de la langue que les savants aient jamais obtenue, mon esprit se réjouirait davantage d'une conversation enfantine, et ce, dans un langage simple, que du style littéraire le plus savant que l'on utilise. Ce qui m'est le plus agréable, c'est une méthode claire pour exprimer les idées. 4:341.
 
      Je crois que nous avons le devoir d'imiter tout ce qui est bon, aimable, vertueux et digne de louange. Nous devons imiter les meilleurs orateurs, et étudier la manière de nous transmettre les uns aux autres nos idées dans le langage le meilleur et le plus raffiné, surtout lorsque nous exposons les grandes vérités de l'Évangile de paix aux hommes. J'utilise d'une manière générale le meilleur langage qu'il m'est possible d'employer. 11:255.
 
Les réunions de témoignage –
 
      Vous savez que nous faisons du premier jeudi de chaque mois un jour de jeûne. Combien y en a-t-il ici qui connaissent l'origine de ce jour ? Avant qu'on ne paie la dîme, on entretenait les pauvres par des dons. Ils venaient trouver Joseph et demandaient de l'aide, à Kirtland, et il a dit qu'il devait y avoir un jour de jeûne, que l'on a pris la décision de respecter. Il devait avoir lieu une fois par mois, comme maintenant, et tout ce qu'on aurait mangé ce jour-là en fait de farine, de viande, de beurre, de fruits, ou autre chose, devait être apporté à la réunion de jeûne et mis entre les mains d'une personne choisie pour s'en occuper et la distribuer aux pauvres. 12:115.
 
      N'hésitez pas à dire ce que vous pensez. 4:368.
 
      Dans nos réunions de jeûne, les saints se rencontrent pour exprimer leurs sentiments et pour se fortifier mutuellement dans leur foi au saint Évangile. 7:267.
 
      Nous désirons que les saints des derniers jours se réunissent dans leurs maisons respectives, construites dans ce but, le jour fixé pour le jeûne, et prennent avec eux de leur subsistance pour nourrir les pauvres et ceux qui ont faim parmi nous, et, si c'est nécessaire, pour vêtir ceux qui sont nus. Nous désirons y voir les sœurs, car elles sont en général au premier rang dans les actes de charité et de bonté. Que le cœur des pauvres se réjouisse, et que leurs prières et leurs actions de grâce montent à Dieu et reçoivent une réponse sous forme de riches bénédictions sur nos têtes. 12:126.
 
      Ne recevez-vous pas autant de l'esprit d'intelligence, de l'esprit de connaissance et les influences consolatrices du Saint-Esprit, quand vous voyez les gens se lever et témoigner des choses de Dieu qu'ils connaissent, de ces choses dont ils ont fait eux-mêmes l'expérience ? Cela ne donne-t-il pas à votre esprit le sentiment vif de la bonté que le Seigneur a eue quand il nous a révélé les vérités de l'Évangile ? Cela ne fortifie-t-il pas votre foi, ne vous donne-t-il pas un supplément de confiance et ne vous témoigne-t-il pas que vous êtes enfants de Dieu ? Très certainement. C'est pourquoi, lorsque quelqu'un témoigne des choses de Dieu, cela fortifie ses frères, tout comme c'était le cas dans les temps anciens quand on observait le commandement « Parlez-vous souvent les uns aux autres », « Fortifiez les frères », etc. 4:367.
 
      Si quelqu'un de vous pense qu'il n'y a pas de vie dans vos réunions, comme je l'entends parfois dire par certains frères, alors vous avez le devoir d'aller donner de la vie à cette réunion et de faire votre part pour produire un accroissement de l'Esprit et du pouvoir de Dieu dans les réunions de votre localité. 10:309.
 
      J'ai toujours envie d'exhorter nos jeunes à assister aux réunions lorsque des étrangers prêchent, afin qu'ils puissent comprendre ce qui n'est pas de Dieu et apprendre la différence entre la doctrine que nous enseignons et celle qu'enseignent les autres. 13:323.
 
      Ainsi donc, si nos frères presbytériens, méthodistes ou autres nous rendent visite et veulent vous prêcher, laissez-les prêcher, et que vos enfants les entendent. Ils vous diront de garder le sabbat et d'aimer vos père et mère ; ils vous diront d'être fidèles, honnêtes, industrieux, d'être diligents dans vos études, de lire la Bible et tous les bons livres, d'étudier les sciences, etc., toutes choses qui sont bonnes, et en ce qui concerne cet enseignement, aussi bon qu'on puisse l'être. Je le dis, parents, n'ayez pas peur de faire apprendre à vos enfants tout ce qui vaut la peine d'être appris. Et si l'un de nos frères chrétiens veut aller dans nos écoles du sabbat pour instruire nos enfants, qu'il le fasse. Il ne leur enseignera rien d'immoral en présence des responsables des écoles. 14:196.
 
      Que nous soyons pauvres ou riches, si nous négligeons nos prières et nos réunions de Sainte-Cène, nous négligeons l'Esprit du Seigneur et un esprit de ténèbres nous envahit. 10:300.
 
      Quand un homme ouvre ou termine une réunion par la prière, tous les hommes, femmes et enfants de l'assemblée qui professent être des saints doivent n'avoir d'autre désir ou d'autres paroles dans le cœur ou dans la bouche que celles que prononce la personne qui est le porte-parole de toute l'assemblée. 6:42.
 
Le sacrement du repas du Seigneur –
 
      Les révélations de Dieu à Joseph Smith commandent aux saints des derniers jours de vivre quotidiennement leur religion et de se réunir le premier jour de la semaine pour rompre le pain, se confesser mutuellement leurs fautes et prier les uns avec les autres et les uns pour les autres. J'aimerais que cette tradition s'attache non seulement au peuple en général, mais en particulier aux évêques et aux autres dirigeants de notre Église. 9:369.
 
      Je dis aux frères et aux sœurs, au nom du Seigneur, que nous avons le devoir, et que cela est requis de nous par notre Père céleste, par l'esprit de notre religion, par nos alliances avec Dieu et les uns avec les autres, d'observer les ordonnances de la maison de Dieu, et surtout le jour du sabbat, d'assister au sacrement du repas du Seigneur. Assistez ensuite aux réunions de paroisse et aux réunions de collège. 15:82.
 
      Dans l'ordonnance que nous pratiquons ici l'après-midi, nous montrons au Père que nous nous souvenons de Jésus-Christ, notre Frère aîné ; nous lui témoignons que nous sommes disposés à prendre son nom sur nous. Je désire que lorsque nous faisons cela l'esprit soit ici aussi bien que le corps.
 
      Je désire que l'homme tout entier soit ici lorsque vous venez à la réunion. 8:137.
 
      C'est une ordonnance très solennelle. Le monde chrétien l'accepte de préférence à toutes les autres, comme une des ordonnances de la maison de Dieu. Pour certains, cette ordonnance est la première et la dernière ; pour d'autres cette ordonnance n'est pas considérée comme suffisamment importante pour qu'on la pratique. Je désire déclarer aux saints des derniers jours et à ceux qui ne croient pas en la plénitude de l'Évangile que cette ordonnance, que nous pratiquons cet après-midi, n'est en réalité pas plus sacrée qu'une autre ordonnance de la maison de Dieu aux yeux de celui qui l'a instituée. Pour notre Père et Dieu, la validité d'une loi divine est la même que la validité d'une autre. 1:39-40.
 
      J'exhorte mes frères et sœurs à recevoir cette ordonnance chaque sabbat, lorsqu'ils se réunissent, comme le veut la pratique ; ne suivant pas les coutumes des autres, car dans certaines confessions on n'administre qu'une fois par mois, chez d'autres une fois tous les trois mois, chez d'autres jamais, du fait qu'ils ne croient pas aux ordonnances extérieures. Nous avons l'habitude de prendre chaque sabbat, lorsque nous nous réunissons, le contenu de la coupe, et je vous en prie, mes frères et sœurs, réfléchissez profondément à cette ordonnance, et invoquez le Seigneur de tout votre cœur afin d'obtenir les bénédictions promises en cas d'obéissance. Enseignez à vos enfants à l'observer ; faites-leur bien comprendre que c'est nécessaire. Son observance est aussi nécessaire à votre salut que toutes les autres ordonnances et tous les autres commandements qui ont été institués pour que le peuple soit sanctifié, pour que Jésus le bénisse, lui donne son esprit et le guide, afin qu'il s'assure la vie éternelle. Faites bien comprendre à vos enfants le caractère sacré de cette ordonnance importante. 19:91.
 
      Nous faisons ceci en souvenir de la mort de notre Sauveur ; c'est requis de ses disciples jusqu'à ce qu'il revienne, aussi longtemps que cela prenne. Quel que soit le nombre de générations qui passent, ceux qui croient en lui sont tenus de manger du pain et de boire du vin en souvenir de sa mort et de ses souffrances, jusqu'à ce qu'il revienne. Pourquoi y sont-ils tenus ? Pour témoigner au Père, à Jésus et aux anges qu'ils croient en lui et désirent le suivre dans la régénération, garder ses commandements, édifier son royaume, révérer son nom et le servir sans arrière-pensée, afin d'être dignes de manger et de boire avec lui dans le royaume de son Père. Voilà pourquoi les saints des derniers jours prennent l'ordonnance du repas du Seigneur.
 
      Je sais que dans le monde chrétien on prêche de multiples sermons à ce sujet ; cependant les hommes ne sont pas d'accord dans leurs croyances concernant ces emblèmes. L'Église mère du monde chrétien croit que le pain devient littéralement le corps de Jésus ; et que le vin devient son sang ; pour moi cela est ridicule. C'est du pain, et c'est du vin ; mais les deux sont bénis pour l'âme de ceux qui en prennent. Mais pour être disciple du Seigneur Jésus-Christ, il est exigé plus que simplement de prendre le pain et le vin - les emblèmes de sa mort et de ses souffrances - il est nécessaire d'obéir strictement à ses commandements. 13:139-140.
 
      En quoi consiste le profit que nous tirons de cette ordonnance ? C'est que nous obéissons aux commandements du Seigneur. Et quand nous obéissons aux commandements de notre Père céleste, si nous comprenons correctement les ordonnances de la maison de Dieu, nous recevons toutes les promesses qui se rattachent à l'obéissance prêtée à ses commandements. 2:3.
 
      C'est une des plus grandes bénédictions que nous puissions avoir, que de venir devant le Seigneur et devant les anges, et les uns devant les autres pour témoigner que nous nous souvenons que le Seigneur Jésus-Christ est mort pour nous. Cela prouve au Père que nous nous souvenons de nos alliances, que nous aimons son Évangile et que nous aimons garder ses commandements et honorer le nom du Seigneur Jésus sur la terre. 6:277.
 
      À l'époque de l'Israël d'autrefois, tandis qu'il était en Palestine, il n'était pas béni aussi abondamment que nous le sommes par les ruisseaux cristallins des montagnes. On avait l'habitude de boire beaucoup de vin, et je crois que cette habitude est restée jusqu'à présent chez ceux qui ont continué à habiter ce pays. Le Seigneur nous a dit que peu importait ce que nous prenions ou quand nous donnions la coupe au peuple, du moment que nous le faisons en n'ayant en vue que la gloire de Dieu ; alors cela lui est acceptable. Par conséquent, nous utilisons l'eau comme si c'était du vin, car il nous a commandé de ne pas boire de vin dans ce but sacré, s'il n'est fait de nos propres mains. 19:92.
 
      Dans certaines de nos paroisses et de nos colonies, on a introduit l'administration de la Sainte-Cène dans les Écoles du Dimanche. Cela est très agréable et très réjouissant pour l'esprit que je possède, que les parents voient que leurs enfants assistent à l'École du Dimanche et reçoivent les instructions appropriées concernant leur foi. Lorsque l'École du Dimanche est terminée, que les parents prennent la peine d'amener leurs enfants aux réunions. 19:92.
 
      Je vais maintenant exprimer un désir à propos de tous ceux qui vont peut-être se lever ici pour demander la bénédiction du pain et de l'eau de la Sainte-Cène, ou pour prêcher à des assemblées aussi vastes que celles qui se réunissent ici. Quand les anciens se lèvent ici pour parler, je voudrais qu'ils élèvent la voix de sorte que l'on puisse les entendre, que l'auditoire puisse dire « Amen » à tout ce qui est bien, et, si c'est mal, le refuse. Quand quelqu'un se lève pour prêcher, prier, chanter, exhorter ou bénir les emblèmes sacramentels, qu'il le fasse en parlant suffisamment haut pour que tous entendent. 8:183. 
 
 
 
CHAPITRE 15 : LA DÎME, L'ORDRE UNI
 
La loi de la dîme –
 
      Il est une chose qui est exigée de notre peuple, et pour comprendre cette chose, il n'est pas nécessaire de recevoir un commandement chaque année, c'est-à-dire : payer sa dîme. Je ne crois pas un seul instant qu'il y ait une personne dans notre Église qui ignore son devoir de payer la dîme, et il n'est pas non plus nécessaire d'avoir chaque année une révélation à ce sujet. La loi est là, payer un dixième. 1:278.
 
      J'aime ce terme, parce qu'il est scripturaire, et je préfère utiliser celui-là que n'importe quel autre. Le Seigneur a institué la dîme ; elle était pratiquée du temps d'Abraham, et Hénoc, Adam et ses enfants n'oubliaient pas leur dîme et leurs offrandes. Vous pouvez lire vous-mêmes ce que le Seigneur exige. Je désire dire ceci à ceux qui professent être saints des derniers jours : Si nous négligeons notre dîme et nos offrandes, nous serons châtiés par Dieu. Cela, nous pouvons compter dessus. Si nous négligeons de payer notre dîmes et nos offrandes, nous négligerons d'autres choses et cela s'accentuera jusqu'à ce que l'esprit de l'Évangile nous quitte entièrement, que nous soyons dans les ténèbres et ne sachions plus où nous allons. 15:163.
 
      Si le Seigneur exige que le dixième de mes capacités soit consacré à la construction de temples, de chapelles, d'écoles, à éduquer les enfants, à rassembler les pauvres d'entre les nations de la terre, à ramener chez eux ceux qui sont âgés, estropiés, paralytiques et aveugles et à construire des maisons pour qu'ils y vivent, afin qu'ils soient à l'aise quand ils arrivent en Sion, et à soutenir la prêtrise, il ne m'appartient pas de mettre en doute l'autorité du Tout-Puissant en cela, ni celle de ses serviteurs qui en sont responsables. Si je suis tenu de payer ma dîme, mon devoir est de la payer. Du temps de Joseph, lorsque j'étais très, très serré, je n'avais jamais cinq cents dollars, mille dollars, un dollar, cinquante cents ou vingt-cinq cents sans que, si l'on en avait besoin, ils s'en aillent aussi gratuitement qu'un verre d'eau d'un puits. Joseph pouvait les prendre sans se gêner. Ai-je été mis à l'épreuve en cela ? Oui, car bien souvent j'ai connu le moment, dans ma pauvreté, où, si je possédais un dollar ou cinquante cents, je pensais : « Je peux acheter un demi-litre ou un quart de litre de mélasse pour mes enfants pour qu'ils y trempent leur pain », mais on en avait besoin, et ils partaient aussi gratuitement que l'eau de la rivière pour une personne assoiffée. Quant à mon temps, dès le jour où je suis entré dans l'Église jusqu'à maintenant, je n'ai fait attention à rien d'autre qu'à édifier ce royaume. On peut poser cette question : « Ne vous occupez-vous pas de vos affaires privées ? » Oui, quand je le peux, mais je ne sais pas si j'ai jamais passé une seule minute à m'occuper des affaires de Brigham Young, quand les affaires de l'Église et du royaume de Dieu sur la terre réclamaient son attention. Cependant je ne dirai pas que ceci est une excuse pour ne pas payer strictement ma dîme. J'ai payé beaucoup de dîme, davantage peut-être que n'importe quel autre homme, ou même que dix hommes mis ensemble dans l'Église, et cependant ma dîme n'est pas encore payée. Je paye la dîme. Et lorsque le blé de ma ferme est mûr, ou que le bétail a grandi, je dis à mes hommes : « Veillez à payer la dîme sur tout ce que nous avons produit. » Et dans certains cas, je me suis aperçu qu'on le négligeait. 16:111.
 
      Il est très vrai que les pauvres paient mieux leur dîme que les riches. Si les riches payaient leur dîme, nous aurions beaucoup. Les pauvres sont fidèles et prompts à payer leur dîme, mais les riches ne peuvent pas se permettre de payer la leur - ils en ont trop S'il n'a que dix dollars, il peut en payer un ; s'il n'a qu'un seul dollar il peut payer dix cents, cela ne lui fait aucun mal. S'il a cent dollars il peut peut-être en payer dix. S'il a mille dollars il hésite un peu et dit : « Je crois que je vais la payer ; il faut quand même le faire » ; et il s'arrange pour payer ses dix dollars ou ses cent dollars. Mais supposez qu'un homme soit suffisamment riche pour en payer dix mille, il y regarde à plusieurs fois et dit : « Je crois que je vais attendre jusqu'à ce que j'en aie un peu plus, et alors je payerai beaucoup. » Et ils attendent et attendent, comme ce vieux monsieur de l'Est ; il a attendu, attendu, attendu pour payer sa dîme jusqu'à ce qu'il quitte le monde, et il en va ainsi d'un grand nombre. Ils attendent et continuent à attendre jusqu'à ce que finalement arrive ce personnage qu'on appelle la Mort, il s'approche en douce, leur ôte le souffle, et puis les voilà partis et ils ne peuvent payer leur dîme, il est trop tard, et c'est ainsi que cela va. 15:163-164
 
      Les saints à l'étranger ont l'obligation de payer leur dîme. 8:182.
 
      Quand les hommes sont des saints, ils apportent leurs milliers et les déposent aux pieds des évêques, des apôtres et des prophètes, en disant : « Voici mon argent ; il est maintenant là où il doit être. » 6:175
 
      Quand un homme désire donner quelque chose, qu'il donne ce qu'il a de mieux. Le Seigneur m'a donné tout ce que je possède ; en réalité je n'ai rien, il n'y a pas un sou qui m'appartienne. Vous pourriez demander : « Pensez-vous ce que vous dites ? » Oui, je le pense. Le veston que j'ai sur le dos ne m'appartient pas, et ne m'a jamais appartenu ; le Seigneur l'a mis honorablement en ma possession et je le porte ; mais s'il le désire, et tout ce qui se trouve dedans, qu'il prenne le tout. Je ne possède pas de maison, ni une seule ferme, ni un cheval, ni une mule, ni une charrette, ni un chariot, ni une fermière, ni un enfant que le Seigneur ne m'ait donnés, et s'il les veut, il peut les prendre selon son bon plaisir, qu'il parle pour les avoir, ou les prenne sans parler. 2:307.
 
      Quand mon évêque est venu évaluer mes biens, il voulait savoir sur quoi il devait prendre ma dîme. Je lui ai dit de prendre tout ce qu'il voulait, car je n'affectionnais absolument rien ; mes chevaux, mes vaches, mes pourceaux, il pouvait prendre n'importe quoi ; ce à quoi je suis attaché, c'est à l'œuvre de mon Dieu, au bien public de son grand royaume. 1:376.
 
      Si nous vivons notre religion, nous serons disposés à payer la dîme. 10:283.
 
      Voici un personnage, un homme, que Dieu a créé, organisé, façonné et fait, chaque partie, chaque particule de mon organisme, depuis le sommet de ma tête jusqu'à la plante de mes pieds a été produite par mon Père céleste ; et il exige la dixième partie de mon cerveau, de mon cœur, de mes nerfs, de mes muscles, de ma chair, de mes os et de tout mon organisme, pour l'édification des temples, pour le ministère, pour soutenir les missionnaires et les familles des missionnaires, pour nourrir les pauvres, les vieux, les estropiés et les aveugles, et pour les rassembler d'entre les nations et prendre soin d'eux lorsqu'ils sont rassemblés. Il a dit : « Mon fils, consacre le dixième de toi-même à l'œuvre bonne et saine de t'occuper de tes semblables, de prêcher l'Évangile, d'amener les hommes au royaume ; fais tes plans pour t'occuper de ceux qui ne peuvent se suffire à eux-mêmes ; dirige les travaux de ceux qui sont capables de travailler, et la dixième partie est amplement suffisante si elle est consacrée convenablement, soigneusement et judicieusement pour l'avancement de mon royaume sur la terre. 16:69.
 
Le Seigneur a tout donné –
 
      Il ne m'appartient pas de me lever et de dire que je peux donner au Seigneur, car en réalité je n'ai rien à donner. Il semble que j'aie quelque chose. Pourquoi ? Parce que le Seigneur a estimé bon de me faire prospérer, et a béni les efforts que j'ai faits pour rassembler les choses qui sont désirables, et que l'on appelle les biens. 2:300.
 
      Nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes, nous avons été rachetés à grand prix, nous appartenons au Seigneur ; notre temps, nos talents, notre or et notre argent, notre blé et notre belle farine, notre vin, notre huile, notre bétail et tout ce qui se trouve sur cette terre et que nous avons en notre possession appartient au Seigneur, et il en exige le dixième pour l'édification de son royaume. Que nous ayons beaucoup ou peu, le dixième doit être payé pour la dîme. 14:88.
 
      Quel est mon but en disant aux saints des derniers jours : Faites ceci ou cela ? C'est pour mon propre profit, c'est pour votre profit ; c'est pour ma richesse et mon bonheur, pour votre richesse et votre bonheur que nous payons la dîme et obéissons à n'importe quelle exigence du ciel. Nous ne pouvons rien donner au Seigneur en faisant tout cela. Parlez de faire des sacrifices pour le royaume des cieux. Il n'est, à ma connaissance, pas d'homme ici-bas qui ait jamais fait de sacrifice pour le royaume des cieux, à part le Sauveur. Il a bu la coupe amère jusqu'à la lie et a goûté pour tous les hommes, et a racheté la terre et tout ce qui s'y trouve. Mais il était Dieu dans la chair, sinon il n'aurait pas pu le supporter. « Mais nous souffrons, nous sacrifions, nous donnons quelque chose, nous avons prêché si longtemps ! » Pourquoi ? « Mais, pour le Seigneur ! » Je ne donnerais pas les cendres d'une paille de seigle pour l'homme qui a le sentiment de faire un sacrifice pour Dieu. Nous faisons ceci pour notre propre bonheur, notre bien-être et notre exaltation, et pour ceux de personne d'autre. C'est un fait, et ce que nous faisons, nous le faisons pour le salut des habitants de la terre, pas pour le salut des cieux, des anges ou des dieux. 16:114.
 
      Je ne m'attends pas à voir le jour où je serai parfaitement indépendant, jusqu'à ce que je sois couronné dans le royaume céleste de mon Père et rendu aussi indépendant que mon Père céleste. Je n'ai pas encore reçu mon héritage pour moi, et je m'attends a être dépendant jusqu'à ce que je le reçoive, car tout ce que j'ai m'est prêté. 3:245.
 
      Nous ne possédons rien d'autre que les talents que Dieu nous a donnés pour en profiter, pour lui montrer ce que nous ferons avec eux. 8:293.
 
Les hommes ne sont pas obligés de payer la dîme –
 
      Les hommes ne sont pas forcés de payer leur dîme, ils font ce qu'ils veulent dans ce domaine, cela ne leur est recommandé que comme un devoir entre eux et leur Dieu. 12:36.
 
      Nous ne demandons à personne de payer la dîme s'il n'y est pas disposé ; mais si vous prétendez payer la dîme, payez-la comme des hommes honnêtes. 8:202.
 
      Il en est qui se plaignent et qui disent que la dîme les met à rude épreuve. Nous ne demandons de dîme à personne. En cela nous sommes aussi indépendants que le Seigneur. Je dis : Ne payez pas un seul dollar de plus en dîme, si vous ne voulez pas le faire. 8:345.
 
      Payez votre dîme seulement parce que vous aimez le faire, ou que vous le voulez. On dit que nous retranchons des gens de l'Église parce qu'ils ne paient pas leur dîme ; nous ne l'avons encore jamais fait, mais on devrait le faire. Dieu ne les accepte pas. La loi de la dîme est une loi éternelle. Le Seigneur Tout-Puissant n'a jamais eu et n'aura jamais son royaume sur la terre sans que la loi de la dîme ne soit parmi son peuple. C'est une loi éternelle que Dieu a instituée au profit de la famille humaine, pour son salut et son exaltation. Cette loi est dans la prêtrise, mais nous ne voulons pas que quelqu'un l'observe s'il n'est pas disposé a le faire. 14:89.
 
Utilisation de la dîme –
 
      Certains peuvent croire que l'on utilise la dîme pour entretenir la Première Présidence et les Douze ; c'est une fausse impression. Je peux dire, sans me vanter, qu'il n'est pas un autre homme dans ce royaume qui ait fait plus en dollars et en cents pour l'édifier que moi, et cependant je n'ai pas fait la valeur d'un sou de moi-même, car la fortune que j'ai manipulée, c'est Dieu qui me l'a donnée ; elle ne m'appartient pas ; et si elle est jamais à moi, elle le sera lorsque j'aurai vaincu et obtenu mon exaltation et l'aurai reçue de celui qui possède légalement toutes choses. 10:270.
 
      La petite part que l'on paie maintenant sur la dîme est utilisée pour amener les pauvres ici, pour leur trouver des maisons, pour y vivre, du pain à manger et du bois à brûler. Supposons maintenant que nous ayons sous la main un peu de ce surplus, ne pourrions-nous pas aider les frères qui sont partis prêcher l'Évangile aux nations ? Oui, nous le pourrions. Certains d'entre eux quittent des familles qui seront probablement dans le dénuement, et si nous en avions les moyens, nous pourrions leur accorder de l'aide et les empêcher d'aller constamment trouver les évêques. 12:36.
 
      Le Seigneur exige le dixième de ce qu'il m'a donné ; il m'incombe de payer la dixième partie de l'accroissement de mes troupeaux et de tout ce que j'ai et tout le peuple doit faire de même. On peut soulever la question : « Que fait-on de la dîme ? » C'est pour construire des temples à Dieu, pour agrandir les frontières de Sion, pour envoyer des anciens en mission prêcher l'Évangile et pour prendre soin de leur famille. Nous aurons bientôt des temples et nous y recevrons nos bénédictions, les bénédictions du ciel, en obéissant au principe de la dîme. On va construire des temples partout dans nos montagnes, dans les vallées de notre Territoire et dans les vallées du Territoire voisin et finalement partout dans les vallées de ces montagnes. Nous avons l'intention de construire des temples dans beaucoup de vallées. Nous allons à la maison des Dotations et avant d'y aller, nous obtenons une recommandation de notre évêque disant que nous avons payé notre dîme. 16:168.
 
      Pour ce qui est des pleurnicheries du monde sur la façon dont Brigham manipule la dîme, je peux dire qu'il a donné dix dollars là où il en a enlevé un du trésor, et il a payé plus de dîme que n'importe quel homme dans l'Église. Tout le monde doit payer sa dîme. Une femme pauvre doit payer son dixième de poulet, même si l'on doit lui en donner dix fois la valeur pour qu'elle puisse subvenir à ses besoins. Tout appartient au Seigneur et nous ne sommes que ses intendants. 16:45.
 
      Ma responsabilité est de contrôler les dépenses de la dîme payée par les saints ; ce n'est pas l'affaire de tous les anciens du royaume qui pensent que la dîme leur appartient. 8:170.
 
L'ordre uni –
 
      Le Seigneur a déclaré que sa volonté est que son peuple fasse alliance, comme l'ont fait Hénoc et son peuple, ce qui doit nécessairement se faire avant que nous ayons la bénédiction d'édifier le pieu central de Sion, car la puissance et la gloire de Dieu seront là, et personne d'autre que ceux qui ont le cœur pur ne pourra y vivre et en jouir. 18:263.
 
      Quand le Seigneur a donné la révélation nous instruisant de nos devoirs relatifs à la consécration de ce que nous avons, si le peuple avait alors pu comprendre les choses exactement telles qu'elles sont et avait obéi a cette révélation, cela aurait été ni plus ni moins qu'abandonner ce qui ne leur appartient pas à celui à qui cela appartient. Et il en est de même maintenant. 2:303.
 
      Quand ils se prosternent pour adorer le Seigneur, ils reconnaissent que la terre lui appartient ainsi que le bétail sur mille collines et disent au Seigneur qu'il n'est pas de sacrifice qu'ils ne soient disposés à faire pour l'amour de la religion de Jésus-Christ. C'est ce que Les hommes criaient constamment dans les églises, quand le Livre de Mormon a paru, et le Seigneur a parlé par l'intermédiaire de Joseph, révélant la loi de la consécration, pour voir s'ils étaient disposés a faire ce qu'ils disaient dans leurs prières. 2:305.
 
      Une autre révélation encore antérieure disait que tous ceux qui vont en Sion ont le devoir de consacrer tous leurs biens à l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. C'est de cette révélation que l'on a parlé à la conférence d'avril 1854. C'était un des premiers commandements ou révélations donnés à ce peuple après qu'il ait eu la possibilité de s'organiser en Église, comme organisme, comme royaume de Dieu sur la terre. J'ai observé à ce moment-là, et je pense maintenant que ce sera l'une des dernières révélations que le peuple recevra dans son cœur et comprendra volontairement et librement, et dont il estimera que ce sera un plaisir, un honneur et une bénédiction que de l'observer et de la sanctifier. 2:299.
 
      J'ai dit, et je dis aujourd'hui, que selon l'âge du peuple nous avons progressé aussi vite que l'Église d'Hénoc. J'espère que nous progresserons plus rapidement, car nous n'avons pas autant de temps qu'eux. Dans quelques-unes des premières révélations qui ont été faites à l'Église, l'ordre d'Hénoc a été donné comme modèle pour notre peuple ; et Hénoc suivait le modèle des cieux. Au commencement de l'Église, Les saints des derniers jours ne pouvaient pas l'accepter, et ils ont été chassés de ville en ville, comme le Seigneur a dit, par la bouche de son serviteur Joseph, qu'ils le seraient, jusqu'à ce qu'ils soient disposés à accepter cet ordre. 12:210.
 
      Le temps viendra-t-il jamais où nous pourrons commencer à organiser ce peuple comme une famille ? Oui. Savons-nous comment ? Oui, ce qui manquait dans ces révélations de Joseph pour nous rendre à même de le faire m'a été révélé. Pensez-vous que nous serons jamais unis ? Lorsque nous retournerons auprès de notre Père et Dieu, ne désirerons-nous pas être dans la famille ? Notre ambition et notre désir les plus grands ne seront-ils pas d'être considérés comme fils du Dieu vivant, comme filles du Tout-Puissant, avec un droit sur la maison, et la foi qui appartient à la maison, héritiers du Père, de ses biens, de sa richesse, de sa puissance, de son excellence, de sa connaissance et de sa sagesse ? 1:326.
 
      Je dirai tout d'abord que le Seigneur Tout-Puissant ne voit pas le moindre inconvénient à ce que nous entrions dans l'Ordre d'Hénoc. En ceci il empêchera que tout mal en résulte pour le peuple. Il n'a pas la moindre objection à ce qu'un homme, à ce que tous les hommes, à ce que toute l'humanité sur la surface de la terre se détourne du mal, l'aime et le serve de tout son cœur. En ce qui concerne tous ces ordres que le Seigneur a révélés, cela dépend de la volonté des actes du peuple, et nous sommes libres, en quittant cette conférence, d'aller édifier une colonie, ou nous pouvons nous unir dans cette ville, de le faire légalement - selon les lois du pays - et de faire alliance les uns avec les autres, selon un accord ferme, que nous vivrons comme une famille, que nous mettrons nos biens entre les mains d'un comité de gestion, qui dirigera les affaires de cette société. 16:8.
 
      Et quand notre peuple deviendra un, il sera un dans le Seigneur. Les hommes ne se ressembleront pas. Ils n'auront pas tous les yeux gris, bleus ou bruns. Nos traits seront différents les uns des autres, et dans nos actes, nos dispositions et nos efforts pour accumuler, répartir et disposer de notre temps, de nos talents, de notre richesse et de tout ce que le Seigneur nous donne, dans notre voyage à travers la vie, nous serons aussi différents les uns des autres que dans les traits du visage. Le point auquel le Seigneur désire nous amener, c'est celui de l'obéissance à ses commandements et de l'observation de sa parole. Alors tout le monde sera dirigé, de sorte que nous pourrons agir comme une famille. 12:57.
 
      Revenons au texte. Nous voulons voir organiser une communauté dans laquelle tout le monde sera industrieux, fidèle et prudent. Que ferez-vous des enfants ? Nous les élèverons jusqu'à ce qu'ils aient l'âge légal, puis nous dirons : « Allez où vous voulez. Nous vous avons donné une instruction splendide, les avantages de toute la science de l'époque, et si vous ne désirez pas rester avec les saints, allez où vous voulez. », Que ferez-vous de ceux qui apostasient après avoir fait alliance et conclu avec les autres l'accord que leurs biens seront un, entre Les mains de gérants et jamais retirés ? Si l'une de ces parties apostasie, et dit : Nous désirons nous retirer de cette communauté, que ferez-vous d'elle ? Nous lui dirons : « Allez-vous-en, grand bien vous fasse », et si nous sommes disposés à lui donner quelque chose, c'est bon. 15:226.
 
      Je sais comment lancer pareille société, dans notre ville même, et comment en rendre des membres riches. J'irais sur-le-champ acheter la paroisse la plus pauvre de cette ville, et puis commencer avec des hommes et des femmes qui n'ont pas un dollar au monde, Les amener ici d'Angleterre ou d'une partie quelconque de la terre, les installer dans cette paroisse et les mettre au travail, et en cinq ans nous commencerions à entrer dans d'autres paroisses, et nous achèterions cette maison-ci et cette maison-là, et la maison d'à côté et nous achèterions de paroisse en paroisse, jusqu'à ce que nous possédions la ville entière, chaque dollar de bien qui s'y trouve. Nous pourrions faire cela, et laisser les riches aller en Californie chercher de l'or, et nous achèterions leurs biens. Voudriez-vous savoir comment faire cela ? Je peux vous le dire en un très petit nombre de mots : Ne désirez jamais quelque chose que vous ne pouvez obtenir, vivez selon vos moyens, fabriquez ce que vous portez et élevez ce que vous mangez. Élevez chaque veau et chaque agneau, élevez les poules, et vos œufs, faites votre beurre et votre fromage et mettez toujours un petit peu de côté. Le première année nous récoltons, et nous en avons plus qu'il ne nous en faut. Nous n'achetons rien, nous vendons un peu. L'année suivante nous produisons peu ; nous n'achetons rien et nous vendons plus. De cette façon nous pourrions empiler l'or et l'argent et en vingt ans cent familles travaillant comme cela pourraient acheter tout ce qui appartient à leurs voisins. Je vois des hommes qui gagnent quatre, cinq, dix ou quinze dollars par jour et les dépensent jusqu'au dernier sou. Ces hommes dépensent leurs moyens sottement, ils les gaspillent au lieu d'en prendre soin. Ils ne savent qu'en faire, et ils paraissent craindre qu'ils brûlent dans leur poche et ils s'en débarrassent. Si vous gagnez un dollar, un souverain, un demi-aigle ou un aigle et craignez qu'il ne vous brûle les poches, mettez-le dans un coffre-fort. Il n'y brûlera rien du tout et vous ne serez pas forcés de dépenser, dépenser, dépenser comme vous le faites maintenant. 16:11.
 
      J'ai contemplé la communauté des saints des derniers jours en vision et l'ai vue organisée comme une seule grande famille des cieux, chaque personne accomplissant ses devoirs respectifs dans son domaine de travail, agissant pour le bien de l'ensemble plus que pour sa gloire personnelle ; et en ceci j'ai contemplé le plus bel ordre que l'esprit de l'homme puisse concevoir, les résultats les plus grandioses pour l'édification du royaume de Dieu et l'expansion de la justice sur la terre. Ce peuple parviendra-t-il jamais à cet ordre de choses ? Est-il préparé maintenant à vivre selon cet ordre patriarcal qui sera organisé parmi les fidèles avant que Dieu reçoive les siens ? Nous sommes tous d'accord que lorsque nous nous dépouillerons de notre condition mortelle, et avec elle, ses soucis, ses angoisses, son amour de soi-même, l'amour de la richesse et l'amour de la puissance et tous les intérêts en conflit qui appartiennent à cette chair, qu'alors, lorsque notre esprit sera retourné à Dieu qui l'a donné, nous serons soumis à toutes les exigences qu'il pourra nous imposer, que nous vivrons alors ensemble en une grande famille. Notre intérêt sera un intérêt général, un intérêt commun. Pourquoi ne pouvons-nous vivre ainsi dans ce monde ? 12:153. 
 
 
 
CHAPITRE 16 : LA PAROLE DE SAGESSE
 
La modération –
 
      Par la tempérance et la modération, posez les fondements du développement de l'esprit. 19:68.
 
      La faiblesse dans les appétits ne mérite pas l'attention des hommes et des femmes, bien que l'on doive entretenir le corps, car c'est un devoir que Dieu nous a confié. 8:141.
 
      Satisfaire l'appétit met fin au plaisir de manger ; et quand on prend de la nourriture surtout pour satisfaire la sensation agréable qui découle du manger, on engendré la maladie, et le vrai malheur découle de cette satisfaction imprudente. Il est des personnes saines, à constitution forte, qui peuvent absorber de grosses quantités de nourriture avec une impunité apparente ; mais ce faisant l'effort qu'elles imposent à leur organisme finira par apporter la maladie et la mort. 8:139.
 
      Comme je l'ai dit l'autre jour aux frères dans l'école de la treizième paroisse, en ce qui concerne les plaisirs, le confort et les amusements profanes : vous pouvez prendre autant que vous voulez de l'Esprit du Seigneur, cela ne vous causera aucun mal d'estomac ou de tête. Vous pouvez boire neuf verres d'esprit, et cela ne vous fera pas de mal ; mais si vous buvez neuf tasses de thé fort, vous verrez ce que cela vous fera. Qu'une personne qui a très soif et a très chaud satisfasse son appétit avec de l'eau froide, lorsqu'elle aura fini elle aura peut-être jeté les bases de la mort, et mourra prématurément, ce qui arrive souvent. Manger, boire ou faire de l'exercice à l'excès, tout cela conduit au tombeau. 11:329.
 
      Les bénédictions de la nourriture, du sommeil et des plaisirs de société sont voulues de Dieu pour sa gloire et notre profit, et c'est à nous d'apprendre à les utiliser et à ne pas en abuser, afin que son royaume progresse sur la terre et que nous y progressions. 6:149.
 
La Parole de sagesse –
 
      Cette Parole de sagesse interdit l'utilisation des boissons brûlantes et du tabac. J'ai entendu prétendre que le thé et le café n'y sont pas cités ; c'est bien vrai ; mais qu'est-ce qu'on avait l'habitude de prendre comme boissons brûlantes lorsque la révélation a été donnée ? Le thé et le café. On n'avait pas l'habitude de boire de l'eau très chaude, mais du thé et du café - les boissons communément utilisées. Et le Seigneur a dit que les boissons brûlantes ne sont pas bonnes pour le corps ni pour le ventre, que l'alcool n'est pas bon pour le corps ni pour le ventre, mais pour laver le corps, etc. Le tabac n'est pas bon, si ce n'est pour le bétail malade, et pour les blessures et les contusions, ses propriétés purificatrices étant alors très utiles. 13:277.
 
      Je sais que certains disent que les révélations dans ce domaine ne sont pas données à titre de commandement. Très bien, mais il nous est commandé d'observer toute parole qui sort de la bouche de Dieu. 13:3.
 
      Je voudrais maintenant que vous vous souveniez, évêques, anciens d'Israël, grands prêtres, soixante-dix, les douze apôtres, la Première Présidence et toute la maison d'Israël, écoutez, ô mon peuple ! Gardez la parole du Seigneur, observez la Parole de sagesse, soutenez-vous les uns les autres, soutenez la maison de la foi, et ne vous occupez pas de vos ennemis. 12:29.
 
      Maintenant, anciens d'Israël, si vous avez le droit de mâcher du tabac, vous avez un droit que je n'ai pas ; si vous avez le droit de boire du whisky, vous avez un droit que je n'ai pas ; si vous avez le droit de transgresser la Parole de sagesse, vous avez un droit que je n'ai pas. 12:30.
 
      J'ai dit aux saints, lors de notre dernière conférence annuelle, que l'Esprit me chuchote d'inviter les saints des derniers jours à observer la Parole de sagesse, à laisser là le thé, le café et le tabac et à nous abstenir de boire des spiritueux. Voilà ce que l'Esprit signifie par mon intermédiaire. Si l'Esprit de Dieu chuchote cela à son peuple, par l'intermédiaire de son dirigeant, et s'il n'écoute pas ni n'obéit, que seront les conséquences de sa désobéissance ? Les ténèbres et l'aveuglement d'esprit en ce qui concerne les choses de Dieu s'abattront sur lui ; il cessera d'avoir l'esprit de prière, et l'esprit du monde grandira en lui en proportion de sa désobéissance, jusqu'à ce qu'il apostasie entièrement de Dieu et de ses voies. 12:118.
 
      Au nom du Seigneur Jésus-Christ, je commande aux anciens d'Israël, à ceux qui ont pris l'habitude de se saouler, de cesser dorénavant de prendre des boissons fortes. Certains penseront peut-être que dès qu'ils s'en iront d'ici ils en auront besoin. Laissez-moi être votre médecin dans ce domaine. Tant que vous êtes capables de marcher et de vous occuper de vos affaires, c'est de la sottise que de dire que vous avez besoin de spiritueux pour vous maintenir en vie. La constitution que vous avez doit être nourrie et chérie ; et lorsque nous introduisons dans l'organisme quelque chose qui le force et le stimule au-delà de ses capacités naturelles, cela raccourcit la vie. Je suis suffisamment médecin pour savoir cela. Lorsque vous êtes fatigués et que vous pensez que vous avez besoin d'un peu de spiritueux, prenez du pain et du beurre ou du pain et du lait, et couchez-vous et reposez-vous. Ne travaillez pas si dur que vous croyiez nécessaire de vous saouler à moitié pour conserver votre courage. Si vous suivez cet avis, vous serez pleins de vie et de santé, et vous augmenterez votre intelligence, votre joie et votre confort. 7:337.
 
      Je demande de nouveau aux autorités de l'Église dans leurs diverses localités de retrancher de notre société ceux qui ne cessent pas de se saouler. 7:338.
 
      Je commande formellement que l'on cesse de boire de l'alcool. Si j'avais l'influence que le monde m'attribue, je ne laisserais pas un seul ivrogne, voleur ou menteur dans notre société. Je ne professe pas avoir cette influence, mais je peux élever la voix contre ces maux. 1:337.
 
      Cette Parole de sagesse, qui est censée être devenue périmée et n'être plus en vigueur, est, comme tous les commandements de Dieu, autant en vigueur aujourd'hui que dans le passé. Elle contient la vie, la vie éternelle - la vie qui est maintenant et la vie future. 12:209.
 
      C'est un bon conseil que le Seigneur désire que son peuple observe, afin qu'il vive sur la terre jusqu'à ce que soit remplie la mesure de sa création. Tel est le but que le Seigneur avait en vue lorsqu'il a donné cette Parole de sagesse. Elle donnera beaucoup de sagesse et d'intelligence à ceux qui l'observent, améliorant leur santé, donnant de la force et de l'endurance aux facultés de leur corps et de leur esprit jusqu'à ce qu'ils soient remplis d'années sur la terre. Ce sera leur bénédiction s'ils observent sa parole de bon cœur et avec fidélité devant le Seigneur. 12:156.
 
      L'humanité ne s'attacherait pas à ces articles inutiles sans le poison qu'ils contiennent. Les propriétés empoisonnées ou narcotiques des spiritueux, du tabac et du thé sont la raison pour laquelle ceux qui les utilisent les aiment tant. 13:276.
 
      Je dis à tous les anciens d'Israël, si cela vous rend malades et si endormis que vous ne pouvez rester hors du lit si vous n'avez pas du tabac, allez au lit et restez-y. Combien de temps ? Jusqu'à ce que vous puissiez vous lever et vous occuper de vos affaires comme des hommes raisonnables, comme des hommes qui ont la tête sur les épaules et qui ne sont pas dominés par leurs appétits ridicules. J'ai dit à ma famille, je dis maintenant à toutes les sœurs de l'Église, si vous ne pouvez vous lever et faire votre lessive sans une tasse de thé le matin, allez au lit et restez-y. Combien de temps ? Jusqu'à ce que l'influence du thé ait quitté votre organisme. Cela prendra-t-il un mois ? Cela ne fait rien ; si cela prend trois mois, six mois, ou un an, il vaut mieux rester au lit jusqu'à ce que l'influence du thé, du café et de l'alcool ait abandonné l'organisme, afin que vous puissiez vaquer à vos affaires comme des personnes raisonnables, plutôt que de céder à ces habitudes ridicules. Elles détruisent l'organisme humain, elles subtilisent l'argent de vos poches et privent les pauvres des objets essentiels à la vie. 13:278.
 
      Les sœurs demanderont peut-être : « Que pouvons-nous faire ? » Gouvernez vos passions, et faites preuve de foi jusqu'à ce que vous soyez à même de gouverner et de diriger vos appétits, au lieu de boire du thé, du café et des boissons brûlantes. C'est là un des plus petits devoirs que je puisse imaginer. Permettez à votre corps d'avoir des formes naturelles, et prenez également la peine de laisser le corps de vos filles grandir naturellement, et enseignez-leur à quoi il sert, et qu'elles doivent, par la foi, vaincre tous les péchés qui les assaillent et toutes les passions et tous les appétits impies. 8:283.
 
      Et maintenant que nous avons commencé à observer la Parole de sagesse, n'offrez jamais à votre résolution une tasse de thé ou de café, car aussi sûr que vous les offrirez une fois à la résolution, elle suppliera pour en ravoir. Gardez la Parole de sagesse - aidez les pauvres, nourrissez les affamés et vêtez les nus. Qu'on ne puisse jamais dire du territoire d'Utah qu'un pauvre a dû aller à la maison suivante pour avoir un morceau à manger. 12:54-55.
 
      Beaucoup de nos sœurs pensent qu'elles ne peuvent vivre sans thé. Je vous dirai ce que nous pouvons faire, je l'ai souvent dit à mes frères et à mes sœurs - s'ils ne peuvent vivre sans thé, sans café, sans brandy, sans whisky, sans vin, sans bière, sans tabac, etc., ils peuvent mourir sans eux. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Si nous avions la volonté que nous devrions avoir, nous vivrions sans eux et mourrions sans eux. Que la mère s'imprègne l'organisme de ces influences narcotiques, lorsqu'elle amène des enfants sur la terre, que fait-elle ? Elle jette les bases de la faiblesse, des palpitations de cœur, des affections nerveuses et de beaucoup de maux et de maladies dans l'organisme de ses enfants qui les affligeront du berceau au tombeau. Est-ce juste ou injuste, bon ou mauvais ? Que mes sœurs se posent la question à elles-mêmes et répondent, et la conclusion à laquelle toutes arriveront est celle-ci : « Si je fais du mal à mon enfant, je pèche.. «  13:276.
 
      La semaine dernière j'ai reçu un mot d'une sœur dans lequel étaient inclus trois dollars ; je ne puis dire son nom, car elle ne l'a pas donné. Elle dit qu'elle n'avait plus bu de thé depuis la conférence, et elle avait épargné trois dollars, qu'elle m'envoyait pour faire du bien. J'ai pensé : Dieu la bénisse, et elle sera bénie aussi sûr qu'elle vit. » 12:52.
 
      Si vous observez fidèlement la Parole de sagesse, vous aurez votre dollar, vos cinq dollars, vos cent dollars, oui, vous aurez vos centaines de dollars a dépenser à ce qui vous sera utile et profitable. Pourquoi continuerons-nous a pratiquer dans notre vie ces habitudes pernicieuses qui ont déjà sapé les bases de la constitution humaine et raccourci la vie de l'homme au point qu'une génération passe en une courte période de vingt-sept à vingt-neuf ans ? La force, la puissance, la beauté et la gloire qui ornaient autrefois la forme et la constitution de I'homme ont disparu devant les influences mortelles des appétits désordonnés et de l'amour de ce monde. La santé, la puissance et la beauté qui ornaient autrefois la forme noble de l'homme doivent être rendues à notre race ; Dieu désire que nous nous livrions à cette grande œuvre de rétablissement. Ne jouons donc pas avec notre mission en nous livrant à l'usage de substances nocives. Elles jettent dans l'organisme des hommes les bases de la maladie et de la mort, celles-ci sont transférées à leurs enfants, et une nouvelle génération d'êtres humains faibles entre dans le monde. Ces enfants n'ont pas assez d'os, de nerfs, de muscles et de constitution et sont peu utiles à eux-mêmes ou à leurs semblables ; ils ne sont pas préparés pour la vie. 12:118.
 
      Un homme qui s'abandonne à une habitude quelconque qui est pernicieuse pour le bien général, dans son exemple et son influence, n'est pas seulement son propre ennemi, mais l'ennemi de la collectivité dans le domaine de l'influence que cette habitude exerce. Un homme qui ne veut pas sacrifier une habitude pernicieuse pour le bien que cela ferait à la collectivité est, c'est le moins qu'on en puisse dire, tiède dans ses désirs et ses souhaits vis-à-vis du progrès public et général. Nous voyons que les tout premiers enseignements, pour ainsi dire, que les premiers anciens de l'Église ont reçus concernaient ce qu'il fallait manger, ce qu'il fallait boire et comment ordonner leur vie naturelle, afin d'être unis aussi bien temporellement que spirituellement. C'est le grand dessein que Dieu a en vue quand il envoie dans le monde, par ses serviteurs, l'Évangile de vie et de salut. 12:158.
 
      Il y a plus de force et de nourriture dans un bol de gruau à l'eau que dans le thé ; et il n'y a pas d'influence mauvaise dans le gruau à l'eau, mais il y en a dans le thé et le café. 1:350.
 
Vivez longtemps –
 
      Prenez soin de vous-mêmes, vivez aussi longtemps que vous pouvez, et faites tout le bien que vous pouvez. 4:302.
 
      Le premier principe qui se rapporte à l'intelligence que Dieu nous a conférée, c'est de savoir comment conserver l'organisme dont nous sommes actuellement dotés. C'est le premier devoir que l'homme a vis-à-vis de son existence, dont la connaissance l'amènerait à utiliser tous les efforts en vue de la conservation de sa vie sur la terre jusqu'à ce que son œuvre ici-bas soit terminée. 8:281.
 
      L'Église et le royaume ne vous exhortent pas à vous préparer à mourir, mais notre devise est de nous préparer à vivre et de nous améliorer autant que nous le pouvons dans l'au-delà afin de jouir d'un état d'intelligence, de sagesse, de lumière, de connaissance, de puissance, de gloire et d'exaltation plus grand. Cherchons donc à étendre au maximum la vie actuelle, en observant toutes les lois de santé et en équilibrant comme il le faut le travail, l'étude, le repos et les distractions, et ainsi nous préparer à une vie meilleure. Enseignons ces principes à nos enfants, afin que, au matin de leur vie, ils apprennent à jeter les bases de la santé, de la force, de la constitution et de la puissance de la vie dans leur corps. 11:132.
 
      Tel est le devoir de la famille humaine, au lieu de gaspiller sa vie et la vie de ses semblables, et le temps précieux que Dieu nous a donné pour nous améliorer l'esprit et le corps en observant les lois de la vie, pour que la longévité de la famille humaine commence à revenir. Bientôt, selon les Écritures, les jours de l'homme seront comme les jours d'un arbre, mais ce jour-là les hommes ne mangeront ni ne boiront comme ils le font maintenant ; s'ils le font, leurs jours ne seront pas comme ceux d'un arbre, à moins que ce ne soit un arbre dont la vie est très courte. Voilà de quoi nous devons nous occuper. 14:89.
 
      Nous essayons de devenir naturels dans nos habitudes, et nous efforçons d'accomplir le but et le dessein de notre création. 13:233.
 
      Les pères et les mères ont jeté les bases de beaucoup de ces maladies, de génération en génération, jusqu'à ce que les hommes soient réduits à leur état actuel. Il est vrai qu'il en est qui vivent de cinquante à quatre-vingt-dix ans, mais, c'est quelque chose d'extraordinaire que de voir un homme qui a cent ans, ou une femme qui en a quatre-vingt dix. À cause de leur façon de manger, de se reposer, de travailler et de faire ceci et cela de travers, dans de mauvais buts, au mauvais moment, les hommes ont jeté les fondements d'une vie courte. 2:269.
 
      Mères et filles d'Israël qui faites cela, comment pouvez-vous espérer vivre pour accomplir œuvre que le Seigneur vous a confiée ? Vous vous levez le matin et prenez votre tasse de thé, votre jambon frit, votre bœuf froid et vos tartelettes, et tout ce dont il vous est possible de vous bourrer l'estomac, jusqu'à ce que vous saturiez votre organisme et jetiez les bases de la maladie et de la mort. La mère dit : « Mange donc, ma petite fille, tu es malade ; prends un morceau de tarte, un toast, ou de la viande, ou un peu de thé ou de café ; tu dois prendre quelque chose. » Mères d'Israël, pareille façon de faire provoque la maladie, et vous posez des fondements qui retrancheront la moitié ou les deux tiers de la vie de vos enfants. 12:37.
 
Manger pour avoir la santé –
 
      Au lieu de faire le travail de deux jours en un, la sagesse recommande à nos sœurs et à toutes les autres personnes que si elles désirent une longue vie et une bonne santé, elles permettent au corps, après suffisamment d'efforts, de se reposer avant d'être entièrement épuisé. Lorsqu'ils sont épuisés, certains prétendent qu'ils ont besoin de stimulants sous forme de thé, de café, de spiritueux, de tabac ou de l'une de ces drogues qu'on prend souvent pour donner un coup de fouet aux forces défaillantes afin de faire des efforts plus grands. Mais au lieu de ce genre de stimulants, ils doivent récupérer par le repos. Travaillons moins, usons moins, mangeons moins, et nous serons beaucoup plus sages, plus sains et plus riches qu'en agissant comme nous le faisons maintenant. Il est difficile de trouver quelque chose de plus sain à boire qu'une bonne eau froide, comme celle qui nous vient des sources et des neiges de nos montagnes. Voilà ce que nous devons boire. Cela doit être notre boisson en tous temps. Si nous buvons constamment même la bière de malt que nous faisons de notre orge et de notre blé, notre santé en sera plus ou moins affectée. On dira que certains hommes qui utilisent des spiritueux et du tabac sont en bonne santé, mais je prétends qu'ils seraient en bien meilleure santé s'ils ne les utilisaient pas, car alors ils auraient droit aux bénédictions promises à ceux qui observent les conseils donnés dans la « Parole de sagesse ». Un petit nombre de personnes qui se sont adonnées à l'usage des boissons brûlantes, etc., sont parvenues à l'âge de quatre-vingts, quatre-vingt-trois et quatre-vingt-quatre ans, mais si elles ne s'étaient pas livrées à de pareilles habitudes, elles auraient pu atteindre l'âge de cent ou cent et cinq ans. 12:122.
 
      Je ne veux pas dire qu'il faut se passer de nourriture et se mettre à jeûner. Cela c'est l'autre extrême. Une quantité suffisante de nourriture qui convienne à l'estomac, c'est quelque chose de sain et c'est cela que l'on doit prendre. Les vieillards, les gens mûrs, les jeunes et les enfants ne doivent jamais se passer de nourriture jusqu'à ce que leur estomac soit faible, exigeant quelque chose pour soutenir leur organisme et continuer à subir cela ; car cela jette les bases de la faiblesse et cette faiblesse invitera la maladie. Mais gardez l'estomac dans un état parfaitement sain. Je ne veux pas dire qu'il faut jeûner, mais manger modérément ; et si mes sœurs retournent chez elles et commencent à adopter cette règle, vous verrez que vous commencerez à aller mieux, que vos enfants et vos voisins iront mieux. Nous ne nous attendons pas à ce que tous soient à l'abri des maladies. J'ai eu beaucoup de maladies dans ma vie. Je ne m'attends pas à être à l'abri des maux, de la faiblesse, de la débilité et de la maladie qui se jettent sur la famille humaine, mais nous pouvons amender notre façon d'agir et amender notre vie en étant prudents ; je désire que les sœurs comprennent cela et adoptent ces instructions. 19:68.
 
      Les citoyens de cette ville sont modérément aisés ; beaucoup ont des fruits en abondance et en jouissent. Il est très sain pour eux et pour leurs enfants d'en manger en leur saison. 11:141.
 
      Quand nous sommes devenus plus riches et avons construit des maisons chaudes et avons vécu plus luxueusement, absorbant des gâteaux sucrés, du pudding aux prunes, du rosbif, etc., nous avons eu plus ou moins de maladies parmi nous. 13:142.
 
      Allez dans leurs maisons, et vous y trouverez du bœuf, du porc, des tartes aux pommes, des tartes au flan, des tartes au potiron, des mince-pies et tout le luxe, et ils vivent de manière à raccourcir leurs jours et les jours de leurs enfants. Vous pouvez penser que ces choses n'ont pas beaucoup d'importance ; elles n'en ont plus si on ne les observe pas, mais qu'on les observe et elles jettent les bases de la longévité, et ils commenceront à vivre leurs jours jusqu'au bout, non seulement cent ans, mais bientôt des centaines d'années sur la terre. Pensez-vous qu'ils se bourreront alors de thé et de café, peut-être d'un coup de blanc avant le petit déjeuner et un peu avant d'aller au lit, et puis du beurre, du porc, du mouton, des sucreries et de la pâtisserie, le matin, à midi et le soir ? Non. Vous verrez qu'ils vivront comme nos premiers parents, de fruits et d'un peu de nourriture simple et ils ne surchargeront jamais l'estomac. 12:27.
 
      Supposez qu'il m'arrive de dire : « Viens, ma femme, faisons un bon dîner aujourd'hui » ; qu'est-ce qu'elle aura ? Du porc et du bœuf bouilli, étuvé, rôti et des pommes frites, des oignons, du chou et des navets, du flan, des œufs, des tartes de toutes sortes, du fromage et des sucreries. 2:269.
 
      Nous avons besoin d'une réforme complète dans le domaine de ce que nous mangeons et de ce que nous buvons, et sur ce point je m'exprimerai sans ambages, et je serai content si le peuple écoute, croit et obéit. Si le peuple était disposé à recevoir la vraie connaissance des cieux en ce qui concerne ce qu'il doit manger, il cesserait de manger de la viande de porc. Je sais cela aussi bien que Moïse, et sans le mettre dans un code de commandements. Le bœuf, qui se nourrit de notre herbe de montagne, est la nourriture la plus saine dont nous ayons besoin actuellement. Le bœuf ainsi engraissé est aussi bon que la viande sauvage et est très différent de par sa nature de la viande nourrie dans l'étable. Mais nous pouvons manger du poisson ; je demande aux gens de cette communauté : qui vous empêche d'élever de la volaille pour avoir les œufs, qui vous empêche de cultiver des fruits de toutes sortes qui fleuriront dans les différentes parties de ce territoire ? Il n'y a pas eu un jour pendant tout l'hiver où je n'ai pas eu des pêches fraîches et une grande quantité de pommes et de fraises. Qui empêche quelqu'un de cette communauté d'avoir ces différentes espèces de nourriture dans sa famille ? Le poisson est la nourriture la plus saine que nous puissions manger, à l'exception des légumes et des fruits, et deviendra avec eux un menu très sain. 12:192.
 
      Quand nous faisons un voyage dans les colonies et nous arrêtons chez les frères, c'est : « Frère Brigham, permettez-nous de manifester nos sentiments envers vous et vos compagnons. » Je leur dis de le faire, mais de me donner une galette de maïs ; j'aime encore mieux cela que leurs tartes et leurs sucreries. Donnez-moi quelque chose qui entretient la nature et laisse mon estomac et mon organisme tout entier prêts à recevoir l'Esprit du Seigneur et être à l'abri des maux de tête et des maux de toute espèce. La nation américaine tout entière se tue avec ses vices et ses excès. Ils avalent en trois minutes ce qu'un homme devrait manger en une demi -heure, engloutissant leur nourriture comme le quadrupède canin sous la table, qui, lorsqu'on lui jette un morceau de viande, l'avale avant que vous puissiez dire ouf. Si vous voulez une réforme, appliquez le conseil que je viens de vous donner. Passez-vous de vos plats multiples et soyez-en sûrs, vous ferez beaucoup pour préserver votre famille de la maladie et de la mort. Si on adoptait cette méthode dans votre communauté, je n'hésite pas à dire que cela ajouterait dix ans à la vie de nos enfants. Cela en vaut bien la peine. 13:153-154.
 
      Si nous voulons que les jours de l'homme reviennent, nous devons cesser de vivre d'une manière extravagante. Quand les hommes vivront jusqu'à l'âge d'un arbre, c'est qu'ils se nourriront de fruits. Les mères, pour avoir des enfants pleins de vie et de jours, doivent cesser de boire de l'alcool, du thé et du café, afin que leur organisme soit exempt d'effets mauvais. Si toutes les femmes de notre Église cessent maintenant de boire du thé, du café, de l'alcool et tous les autres stimulants puissants, et vivre de légumes, etc., il ne se passera pas beaucoup de générations que les jours de l'homme reviennent. Mais il faudra des générations pour supprimer tout à fait les influences des substances nocives. 8:63.
 
La vie en plein air –
 
      On ne doit pas avoir peur de vivre en plein air, ni de dormir en plein air. Notre pays est beaucoup plus sain que les plaines des États ou que beaucoup d'endroits de l'ancien monde. 4:92.
 
      Un bon air pur est le plus grand soutien de la vie animale. Nous pouvons nous passer pendant un certain temps des autres éléments de la vie, mais ceci est essentiel à chaque instant ; de là la nécessité de demeures bien aérées, surtout les chambres occupées pour dormir On peut vivre plus longtemps sans eau et sans nourriture que sans air, et l'eau a plus d'importance que la viande et le pain. 8:168.
 
      L'air extérieur est ce dont on a besoin pour avoir la santé, il est bon que l'on campe à l'extérieur. Les maisons fermées font du tort à la santé ; si on rasait toutes nos maisons et si nous étions obligés de vivre dans nos chariots et dans nos tentes, nous serions d'année en année en meilleure santé que nous ne le sommes maintenant. Une bonne maison est confortable et très pratique, nous donne du plaisir et est assez saine quand elle est bien aérée. 2:284.
 
      Qu'est-ce qui donne des rhumes et rend les gens malades ? On entend beaucoup de gens dire : « Je n'ai pas eu de rhume cet automne jusqu'au moment où je suis entré dans notre nouvelle maison. » Des frères et des sœurs qui sont venus en ville après avoir vécu dans les canyons et ceux qui sont arrivés des États cette saison, sont arrivés dans des maisons chaudes ; c'est cela qui leur donne des rhumes ; en privant leurs poumons des avantages que leur organisme est conçu pour recevoir de l'atmosphère. 4:91.
 
      Nous devons avoir beaucoup d'air frais et pur. Si on garde les enfants dans des chambres fermées, ils deviennent faibles et débiles. Qu'ils dorment là où ils peuvent avoir beaucoup d'air pur, dans des pièces bien aérées, ou à l'extérieur, en été, en un lieu sûr ; ce sera extrêmement profitable pour leur santé. 12:218.
 
L'exercice et la vigueur mentale –
 
      Savez-vous que vous avez la possibilité de vivre de manière à être en tout temps maîtres de votre esprit ? Veillez à garder votre corps en vie et dans la santé, et vous serez à même de dominer votre esprit. 8:13.
 
      Mon esprit se fatigue, et celui de certains d'entre vous peut-être aussi. Si c'est le cas, allez donner de l'exercice à votre corps. 6:148.
 
      Dans l'Est, il y avait un homme qui devenait fou à certains moments, et puis revenait à ses sens. Un de ses voisins lui demanda ce qui le rendait fou, il répondit : « Je me mets à penser et à penser, jusqu'à ce que finalement mes pensées m'emportent si loin que je ne suis pas toujours capable de revenir. » Pouvez-vous penser trop pour l'esprit qui se trouve dans votre corps ? Oui, et c'est un sujet sur lequel je désire que les frères soient instruits et que le peuple comprenne. L'esprit est la partie intelligente de l'homme, et il est intimement lié au tabernacle. Faites travailler excessivement cette partie intelligente, et elle finira par vaincre le tabernacle, l'équilibre sera détruit et l'organisme tout entier dérangé. Beaucoup de gens se sont dérangés en pensant trop. La partie pensante est la partie immortelle ou invisible, et c'est cela qui accomplit le travail mental ; ensuite le tabernacle, qui est formé et organisé dans ce but exprès, réalise ou exécute le résultat de ce travail mental. Que le corps travaille avec l'esprit et qu'ils agissent ensemble, et vous aurez, à peu d'exception près, une personne forte spirituellement et physiquement, puissante physiquement et mentalement. Quand vous trouvez la faculté pensante parfaitement active dans une personne saine, elle doit mettre l'organisme en action, et le résultat de la réflexion est mis à exécution, et le but est atteint. Chez pareille personne, vous voyez se combiner la santé et la force mentale et physique, dans leur perfection. 3:247.
 
      Quant à la santé, il est beaucoup plus sain de marcher que d'aller à cheval, et c'est mieux de toutes les manières. 4:103.
 
      Beaucoup de personnes sont constituées de telle façon que si vous les mettez dans un salon, leur entretenez un bon feu, leur donnez du thé, du gâteau, des sucreries, etc., et les soignez tendrement, leur donnant des bains de pieds et les mettant au lit, elles mourront en peu de temps ; mais jetez-les sur des bancs de neige, elles vivront beaucoup d'années. Frère Heywood aurait été dans sa tombe il y a bien longtemps s'il n'avait pas mené une vie en plein air, et il en va de même d'autres ; mais il est de nouveau ici, et nous avons le plaisir de le voir. 4:295.
 
Différences physiologiques –
 
      L'étude et la pratique de l'anatomie et de la chirurgie sont très bien ; elles sont mécaniques et on en a souvent besoin. Ne pensez-vous pas qu'il soit nécessaire de donner parfois des médicaments ? Oui, je peux voir les visages de cette assemblée, mais je n'en vois pas deux qui soient les mêmes ; et si je pouvais voir votre système nerveux et voir le fonctionnement de la maladie, depuis le sommet de votre tête jusqu'à la plante de vos pieds, je verrais les mêmes différences que je vois dans votre physionomie - il n'y en aura pas deux qui soient exactement les mêmes. Les docteurs font des expériences, et s'ils trouvent un médicament qui aura l'effet désiré sur une personne, ils en concluent qu'il est bon pour tout le monde ; mais il n'en est pas ainsi, car à la deuxième personne à qui on administre ce médicament, qui a apparemment la même maladie, cela pourrait produire la mort. Si vous ne savez pas cela, vous n'avez pas l'expérience que j'ai eue. Je dis que si un homme ou une femme qui administre un médicament pour aider l'organisme humain à vaincre la maladie ne comprend pas et n'a pas cette connaissance intuitive par l'Esprit que tel article est bon pour telle personne à ce moment précis, il ou elle ferait mieux de le laisser là. Laissez les malades se passer de nourriture, prendre un petit quelque chose pour leur nettoyer l'estomac, les entrailles et le sang et attendre patiemment, et que la nature ait le temps de l'emporter sur la maladie. 15:225.
 
Nourrir les enfants –
 
      Mères, si vous voulez faire le bien, ne laissez pas vos fils et vos filles prendre du thé ou du café, tandis qu'ils sont sous votre protection. 11:352.
 
      Il y a des mères qui, lorsqu'elles attendent des enfants, aspirent à boire du thé et du café ou du brandy et d'autres boissons fortes ; si elles cèdent à cette influence, la prochaine fois elles en voudront davantage et la fois suivante encore, et jetteront ainsi les bases de l'ivrognerie chez leurs enfants. Un appétit est engendré, cultivé et créé chez l'enfant, et c'est un miracle si celui-ci ne devient pas un ivrogne invétéré quand il grandit. 2:270.
 
      Les bébés, les enfants, les jeunes gens et les jeunes filles, par milliers, par dizaines de milliers, meurent prématurément à cause des maladies introduites dans leur organisme par leurs parents. 13:276
 
      Sœurs, veillez à faire attention et instruire celles qui ne sont pas ici aujourd'hui, à adopter cette règle : Empêchez vos enfants de manger de la viande et surtout de la viande grasse ; qu'ils boivent une composition au lieu d'eau malsaine ; qu'ils mangent un peu plus de bouillie d'avoine ; qu'ils mangent frugalement et ne surchargent pas l'estomac pour le rendre malade. Qu'il s'agisse d'un enfant ou d'une personne d'âge mûr, quand l'estomac est surchargé, cela donne une fièvre ; cette fièvre crée une maladie, jusqu'à ce que la mort soulage la personne qui souffre. 19:68.
 
      Beaucoup de maris deviennent malades et beaucoup d'enfants meurent prématurément en mangeant de la nourriture mal préparée, par suite d'ignorance ou d'insouciance. 10:28.
 
Les enfants doivent avoir du lait, du pain, de l'eau et des pommes de terre ; et tout ce qui pourrait jeter les fondements d'une maladie doit être systématiquement refusé à leur estomac, afin qu'ils n'acquièrent pas pour des substances pernicieuses un appétit, qui, une fois contracté, ne peut être facilement vaincu et peut-être pas du tout. 2:21
 
      Je vais vous dire comment vous pouvez avoir la santé. Donnez un peu de lait à vos enfants le matin. Donnez-leur un peu de pain avec cela - pas du pain mou, enseignez à vos enfants à manger la croûte, le pain bien cuit, que les Américains appelleraient rassis, mais pas les Anglais. Enseignez-leur à manger cela, et à manger frugalement. Au lieu de boire de l'eau malsaine, faites-la bouillir et laissez-la refroidir. Si les enfants ont le moindre trouble en été, et ont les intestins faibles, faites un thé léger de carottes, sucrez-le avec du pain de sucre et mettez un peu de bonne crème dedans ; et que les enfants prennent l'habitude de boire une composition au lieu d'eau froide. Mères, empêchez les enfants de manger de la viande ; qu'ils mangent des légumes qui sont bien mûrs, et du pain bien cuit, pas mou. Ne mettez pas votre pain dans le four avec un feu suffisamment fort pour le brûler avant qu'il soit entièrement cuit, mais avec une chaleur lente, et qu'il reste jusqu'à ce qu'il soit parfaitement cuit, et je préférerais, pour moi-même, qu'un pain ne soit pas plus épais que mes deux mains - voyez leur épaisseur - et je voudrais que la croûte soit aussi épaisse que ma main. 19:67.
 
      Faites attention à votre corps, soyez prudents dans la dépense de votre énergie, car lorsque vous serez vieux, vous aurez besoin de la force que vous gaspillez maintenant. Préservez votre vie. Ce n'est que lorsque vous connaîtrez et pratiquerez cela que vous serez de bons soldats et des intendants sages. 8:136-137.  
 
 
 
CHAPITRE 17 : LA FAMILLE
 
La vertu –
 
      La pureté conserve, soutient et développe. 16:108.
 
      Le principe de l'affection pure est le don de Dieu, et c'est à nous d'apprendre à le maîtriser et à le dominer. 6:149.
 
      Apprenez la volonté de Dieu, gardez ses commandements et faites sa volonté et vous serez une personne vertueuse. 3:204.
 
      Quiconque humilie une fille d'Ève pour la dépouiller de sa vertu et la rejeter une fois déshonorée et souillée, est son destructeur et est responsable de cet acte devant Dieu. Si la société chrétienne raffinée du dix-neuvième siècle tolère pareil crime, Dieu ne l'admettra pas ; mais il demandera des comptes au criminel. Il sera damné, il élèvera les yeux en enfer, étant dans les tourments, jusqu'à ce qu'il ait payé jusqu'au dernier quadrant, et ait pleinement expié ses péchés. 1:268.
 
      Celui qui souille l'innocent est celui qui doit recevoir la marque de l'infamie et être expulsé de la société respectable et évité comme la peste comme on évite une maladie contagieuse. Les portes des familles respectables devraient lui être fermées et toutes les personnes nobles et vertueuses devraient le considérer avec réprobation. La richesse, l'influence et la situation sociale ne devraient pas le protéger de leur juste indignation. Son péché est l'un des plus noirs du calendrier du crime, et il devrait être précipité du piédestal de la respectabilité et de la considération, pour trouver sa place parmi les pires des traîtres. 11:267.
 
      Je préférerais la suivre au tombeau et la renvoyer chez elle pure, que laisser ma fille se prostituer. Je ne permettrai pas qu'un membre féminin de ma famille soit souillé par les corruptions d'hommes pervers. 2:322.
 
      Dès l'instant où j'ai su que ma mère était une femme, j'ai aimé ce sexe et je me suis réjoui de sa chasteté. L'homme qui abuse du sexe féminin, ou essaye de le déshonorer, est un imbécile, et ne sait pas que sa mère et ses sœurs sont des femmes. 12:194.
 
Le mariage –
 
      Que tous les hommes du pays qui ont plus de dix-huit ans prennent femme et puis se mettent au travail de leurs mains pour cultiver la terre, ou s'emploient à un métier mécanique, ou à quelque métier honnête pour s'entretenir eux-mêmes et ceux qui dépendent d'eux, observant la tempérance et aimant la vérité et la vertu ; alors la femme sera soignée, nourrie, honorée et bénie, devenant la mère honorable d'une race d'hommes et de femmes plus avancés en perfection physique et mentale que leurs pères. Cela créerait une révolution dans notre pays et produirait des résultats qui seraient d'un bien incalculable. 12:194-195.
 
      Jeunes gens, construisez-vous une petite cabane de rondins, même si elle n'a pas plus de trois mètres carrés et puis trouvez-vous un oiseau à mettre dans votre petite cage. Vous pouvez alors travailler toute la journée avec de la satisfaction pour vous-mêmes, considérant que vous avez un foyer où vous pouvez retourner et un cœur aimant pour vous accueillir. Vous aurez alors quelque chose pour vous encourager à travailler et à vous acquérir les conforts de la vie et un lieu pour les rassembler. Efforcez-vous de rendre votre petite demeure attrayante. Utilisez la chaux libéralement et que votre maison se niche en dessous de l'ombre fraîche des arbres et soit embaumée du parfum des fleurs. 12:204.
 
      Le Seigneur a dit : Que mes serviteurs et mes servantes soient scellés et que leurs enfants soient scellés. 12:164.
 
      Nous savons que nous allons devenir rois et prêtres de Dieu ; or, si je deviens roi et législateur de ma famille, et si j'ai beaucoup de fils, je deviendrai père de beaucoup de pères, car ils auront des fils, et leurs fils auront des fils et ainsi de suite, de génération en génération, et de cette façon, je pourrai devenir le père de beaucoup de pères, ou le roi de beaucoup de rois. Ceci fera de chaque homme un prince, un roi, un seigneur ou tout ce que le Père estime devoir nous conférer. De cette manière, nous pouvons devenir rois de rois, seigneurs de seigneurs, pères de pères, ou princes de princes, et c'est la seule manière d'y arriver, car ce n'est pas un autre qui va vous susciter un royaume. 3:265-266.
 
      Mais le sujet tout entier des rapports maritaux n'est pas dans mon domaine, ni dans le domaine d'aucun homme ici-bas. Il est sans commencement de jours ni fin d'années ; c'est quelque chose de difficile à concevoir. Nous pouvons dire un certain nombre de choses à ce sujet ; il jette les bases des mondes, des anges et des Dieux, pour que les êtres intelligents soient couronnés de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. En fait, c'est le fil qui va du commencement à la fin du saint Évangile de salut, de l'Évangile du Fils de Dieu ; il est d'éternité en éternité. 2:90.
 
      Lorsqu'un homme et une femme ont reçu leurs dotations et leurs scellements [pour l'éternité dans le temple] et que des enfants leur naissent ensuite, ces enfants sont héritiers légitimes du royaume, de toutes ses bénédictions et de toutes ses promesses, et ils sont les seuls qui le sont sur cette terre. Il n'est pas un jeune homme de notre communauté qui ne serait disposé à aller jusqu'en Angleterre pour bien se marier, s'il comprenait les choses telles qu'elles sont ; il n'est pas une jeune fille de notre communauté, qui aime l'Évangile et en désire les bénédictions, qui voudrait se marier d'une autre manière ; elles resteraient célibataires jusqu'à ce qu'elles puissent être mariées comme elles le doivent, dussent-elles vivre jusqu'à ce qu'elles soient aussi âgées que Sara avant qu'Isaac ne lui naisse. Beaucoup de nos frères ont marié leurs enfants sans tenir compte de cela, et en pensant que cela n'avait pas grande importance. Je voudrais que nous comprenions tout cela dans la lumière dans laquelle le ciel le comprend. 11:118.
 
      Nos enfants qui naissent dans la prêtrise sont héritiers légitimes et ont droit aux révélations du Seigneur, et comme le Seigneur vit, ses anges sont responsables d'eux, même s'ils sont de temps en temps laissés à eux-mêmes. 12:174.
 
      Il n'y a pas, à notre connaissance, de loi ecclésiastique qui libère une femme d'un homme à qui elle a été scellée, s'il honore sa prêtrise. 8:345.
 
      Je donnerai à chacun des jeunes gens d'Israël, qui sont arrivés à l'âge de se marier, la mission d'aller directement épouser une brave sœur, de clôturer une parcelle de la ville, de créer un jardin et un verger et de fonder un foyer. Telle est la mission que je donne à tous les jeunes gens d'Israël. Je vous dis, à vous, sœurs, si vous ne savez pas traire une vache, vous apprendrez vite. Si vous ne savez pas nourrir les vaches, vous pouvez apprendre. Si vous ne savez pas comment nourrir les poules, procurez-vous-en et apprenez, et si votre mari vous emmène vivre dans une maisonnette si petite et humble qu'elle soit, rendez-la propre et nette, et agréable, disposez des fleurs autour des portes, et que le mari plante des arbres fruitiers et des arbres ombrageux, et que les femmes aident leurs maris pour qu'ils soient encouragés à entreprendre des affaires plus importantes qui amèneront des revenus suffisants pour entretenir leur femme et, par l'économie et le soin, devenir vite riches, et avoir leur voiture. Quelle satisfaction ce sera pour vous de savoir que ce que vous possédez est le résultat de votre industrie et de votre économie. 12:200-201.
 
N'épousez pas des incroyants –
 
      Faites attention, ô mères d'Israël, à ne pas enseigner à l'avenir à vos filles, comme beaucoup l'ont fait, à se marier en dehors d'Israël. Malheur à celles d'entre vous qui le font ; aussi sûrement que Dieu vit, elles perdront leur couronne. 12:97
 
      Quelle est la cause de la première, des premières malédictions qui se sont abattues sur Israël ? Je vais vous le dire. Une des premières transgressions de la famille appelée Israël a été de se rendre auprès d'autres familles ou d'autres nations pour choisir des conjoints. Cela a été une des grandes erreurs qu'ont commises les enfants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, car il allaient se marier dans d'autres familles, alors que le Seigneur leur avait interdit de le faire et leur avait donné une loi extrêmement stricte et sévère à ce sujet. Il leur avait commandé de ne pas se marier avec les Gentils, mais c'est ce qu'ils ont fait. Comme ils ne voulaient pas faire ce qu'il exigeait d'eux, il leur a donné ce que j'appelle une partie de la loi des commandements charnels. Cette loi leur disait ce qu'ils pouvaient faire et qui ils ne pouvaient pas épouser. Le Sauveur et les apôtres en disaient que c'était un joug écrasant à mettre autour du cou d'un peuple quel qu'il soit ; mais comme les enfants de cette famille couraient après Babylone, et après l'orgueil, la vanité et les maux du monde, et cherchaient à les introduire en Israël, le Seigneur jugea bon de mettre ce fardeau sur eux. 16:111.
 
      Et vous, sœurs ? Distinguez-vous entre l'homme de Dieu et un profane ? C'est une des choses les plus étranges qui se soient produites dans mon existence que de penser qu'un homme ou une femme puisse aimer un être qui refuse de recevoir la réalité céleste. L'amour que produit l'Évangile est bien au-delà de l'amour des femmes ; c'est l'amour de Dieu, l'amour de l'éternité, des vies éternelles. 8:199-200.
 
La limitation des naissances –
 
      Il y a des multitudes d'esprits purs et saints qui attendent de prendre un tabernacle ; quel est donc votre devoir ? Leur donner des tabernacles, vivre d'une manière qui n'aura pas tendance à pousser ces esprits dans les familles des méchants où ils seront formés à la méchanceté, à la débauche et à toutes sortes de crimes. Tout homme, toute femme juste a pour devoir de fournir un tabernacle à tous les esprits qu'il peut. 4:56.
 
      Voilà la raison pour laquelle la doctrine de la pluralité des femmes a été révélée, c'est afin que les esprits nobles qui attendent pour avoir des tabernacles soient engendrés. 4:56.
 
      L'arrêt de l'augmentation de notre race a ses partisans dans les cercles influents de la société de notre nation et d'autres nations. Cette même pratique existait il y a quarante-cinq ans, et les gens mariés utilisaient divers moyens pour éviter les frais et les responsabilités que l'on a lorsque l'on a des enfants, et qu'ils auraient dû supporter s'ils avaient permis aux lois de la nature de régner. Ce que l'on pratiquait alors avec crainte et contre les reproches de la conscience est maintenant hardiment proclamé comme un des meilleurs moyens d'améliorer les misères et les chagrins de l'humanité. L'infanticide est généralisé dans notre nation. C'est un crime qui est du ressort de la loi et n'est par conséquent pas pratiqué aussi hardiment que cet autre crime tout aussi grand, qui empêche sans aucun doute dans une grande mesure la nécessité de l'infanticide. Le genre de vie contre nature, l'utilisation intensive des narcotiques, les tentatives de détruire et de dessécher les sources de la vie, détruisent rapidement l'élément américain de notre nation ; il disparaît devant l'accroissement de cette classe de gens plus sains, plus robustes, plus honnêtes et moins pécheurs qui se déverse quotidiennement dans le pays en provenance de l'ancien monde. La femme du serviteur est la mère de huit ou dix enfants sains, pendant que la femme de son maître est la mère d'un ou deux pauvres enfants maladifs, privés de vitalité et de constitution, et, si ce sont des filles, incapables de leur côté d'être des mères, et la santé et la vitalité que la nature leur a refusées à cause des irrégularités de leurs parents ne sont pas réparées le moins du monde par leur éducation. 12:120-121.
 
Le mari –
 
      Que le père soit le chef de la famille, le maître de sa maison ; et qu'il la traite comme un ange la traiterait ; et que les femmes et les enfants disent amen à ce qu'il dit, se soumettent à ses commandements au lieu de commander l'homme, au lieu d'essayer de le gouverner. 4:55.
 
      Laissez-moi maintenant dire à la Première Présidence, aux apôtres, à tous les évêques d'Israël et à tous les collèges et surtout à ceux qui sont officiers présidents : donnez l'exemple à votre femme et à vos enfants, à vos voisins et à notre peuple, afin de pouvoir dire : « Suivez-moi, comme je suis le Christ. » Lorsque nous faisons cela, tout est bien, et notre conscience est claire. 15:299.
 
      Je vous exhorte, maîtres, pères et maris d'avoir de l'affection et de la bonté pour ceux que vous gouvernez. Qu'ils soient obéissants, que la femme soit assujettie à son mari et les enfants à leurs parents. Mères, que votre esprit soit sanctifié devant le Seigneur, car c'est le commencement, la vraie fondation d'une bonne éducation chez vos enfants, le point de départ pour donner à vos enfants une attitude qui vous apportera de l'honneur, de la gloire, du réconfort et de la satisfaction pendant toute votre vie. 1:69.
 
      Que le mari et père apprenne à plier sa volonté à celle de son Dieu et puis apprenne, par son exemple aussi bien que par le précepte, à sa femme et à ses enfants, ainsi qu'à ses voisins, à se gouverner eux-mêmes, en leur montrant comment être courageux et constants, en réprimant les dispositions rebelles et pécheresses. En procédant de cette façon, on finira par soumettre l'influence impie qui agit sur le cœur humain. 9:256.
 
      C'est au mari à apprendre à rassembler autour de sa famille le confort de la vie, à dominer ses passions et son humeur et à gagner le respect non seulement de ses enfants, mais également de tous ses frères, sœurs et amis. L'épouse et mère a pour appel de savoir ce qu'il faut faire de tout ce qui est introduit dans la maison, travaillant pour rendre son foyer désirable pour son mari et ses enfants, se transformant en Ève au sein d'un petit paradis qu'elle aura créé elle-même, s'assurant l'amour et la confiance de son mari et s'attachant ses enfants d'un amour qui est plus fort que la mort, pour un héritage éternel. 10:28.
 
      Que le mari améliore sa cuisine, son garde-manger et ses chambres à coucher au profit de sa famille et entretienne ses jardins, ses sentiers, etc., embellissant son habitation et ses environs, faisant un trottoir et plantant des arbres ombrageux. 10:177.
      Je suis allé dans des maisons qui n'avaient pas le moindre confort pour les femmes, pas même un banc pour y mettre leurs seaux d'eau, et elles doivent les mettre par terre ; cependant leurs maris restent plantés là année après année et n'apportent absolument aucun aménagement, même pas un banc pour y poser le seau. Et pourtant, ils en ont la capacité, mais il ne veulent pas l'utiliser. 18:75.
 
      Le père doit être plein de bonté et s'efforcer de rendre heureuse et joyeuse la mère, afin que le cœur de celle-ci soit consolé et que son affection pour son protecteur terrestre reste constante, afin que son amour de Dieu et de la justice vibrent dans tout son être, qu'elle donne le jour à des enfants dotés des qualités nécessaires à un être destiné à régner comme roi de rois et seigneur de seigneurs. 8:62.
 
La femme –
 
      Vous ne pouvez pas lire dans la Bible que les femmes prennent la direction, que la responsabilité est sur les femmes, car il n'en est pas ainsi. 9:143.
 
      Une chose est bien vraie, et nous le croyons, c'est que la femme est la gloire de l'homme, mais elle n'a pas été faite pour être adorée par lui. Comme le disent les Écritures, dans le Seigneur l'homme n'est pas sans la femme, ni la femme sans l'homme. Cependant la femme n'a pas été faite pour être adorée, pas plus que l'homme. La femme a son influence, et elle doit l'utiliser pour former ses enfants dans le chemin qu'ils doivent suivre ; car si elle ne le fait pas, elle assume une terrible responsabilité. 14:106.
 
      J'ai un mot à dire à mes sœurs. Lorsque je réfléchis aux devoirs et aux responsabilités qui incombent à nos mères et à nos sœurs, et à l'influence qu'elles exercent, je les considère comme la source et l'âme de notre existence ici-bas. Il est vrai que l'homme est le premier. Notre père Adam a été placé ici comme roi de la terre, pour l'assujettir. Mais quand notre mère Ève est venue, elle a eu une influence splendide sur lui. Beaucoup ont cru qu'elle n'était pas très bonne ; je pense qu'elle était excellente. Je dis que les femmes ont une grande influence. Regardez les nations de la terre. Prenez la nation que vous voulez, peu importe laquelle, gagnez-vous les sympathies de la partie féminine et que ne pouvez-vous faire ? Si le gouvernement veut des soldats, ils sont là ; si c'est des moyens, les voilà. Si vous voulez de l'influence et de la puissance, et que vous avez les dames de votre côté, elles vous les donneront. 14:102.
 
      Maintenant, quelques paroles directement à mes sœurs de ce royaume de Dieu. Nous voulons votre influence et votre pouvoir pour édifier ce royaume, et ce que je désire vous dire est simplement ceci : si vous vous gouvernez et vous dominez en toutes choses conformément au gros bon sens et aux principes de la vérité et de la justice, nous n'avons absolument pas à craindre que père, oncle, grand-père, frères et fils ne suivent pas votre sillage. 14:102.
 
      Vous ne devez aimer une femme que dans la mesure où elle orne la doctrine que vous professez. 3:360.
 
      Les mères sont les instruments entre les mains de la Providence pour guider la destinée des nations. Que les mères d'une nation enseignent a leurs enfants à ne pas faire la guerre, les enfants grandiront et ne la feront jamais. Que les mères enseignent à leurs enfants : « Guerre, guerre à vos ennemis, oui, guerre à outrance ! », et ils seront remplis de cet esprit. Par conséquent vous voyez immédiatement que ce que je désire faire comprendre, c'est que les mères sont la machine qui donne de l'élan à l'homme entier, et guide la destinée et la vie des hommes sur la terre. 19:72.
 
      La mère qui travaille dans la cuisine, entourée de ses petits enfants gazouillants, a le droit de jouir de l'Esprit du Christ et de connaître ses devoirs vis-à-vis de ses enfants ; mais elle n'a pas le devoir ni le droit de diriger son mari dans ses devoirs et ses affaires. Si cette mère ou cette femme a le don et la puissance du Saint-Esprit, elle n'empiétera jamais sur les droits de son mari. Le mari a le droit de connaître son devoir vis-à-vis de ses femmes et de ses enfants, de ses troupeaux, de ses champs et de ses biens ; bien que j'aie vu des femmes qui, pensais-je, en savaient en fait beaucoup plus sur le but de la vie que leurs maris eux-mêmes, et étaient en réalité plus capables de diriger une ferme, la construction d'une maison et l'administration de troupeaux, etc., que les hommes ; mais si les hommes se mettaient à la hauteur de leurs droits, cela ne serait pas le cas ; car ils ont le droit de demander la lumière de la vérité, I'intelligence et la connaissance nécessaires pour les rendre capables de réussir dans toutes les branches de leurs affaires. 11:13.
 
      Étudiez l'ordre et la propreté dans vos occupations respectives. Ornez votre ville et votre quartier. Rendez votre maison jolie et ornez votre cœur de la grâce de Dieu. 8:297.
 
      Vous pouvez dire qu'il est difficile de plaire à un homme ; oui, et à une femme aussi. Mais quand un homme fait son devoir pour pourvoir aux besoins d'une famille, une femme sensée ne peut raisonnablement pas se plaindre beaucoup. 4:314.
 
      Beaucoup de sœurs sont affligées parce qu'elles n'ont pas la bénédiction d'avoir des enfants. Vous verrez le temps où vous aurez autour de vous des millions d'enfants. Si vous êtes fidèles à vos alliances, vous serez les mères de nations. 8:208.
 
      Épouses, vous avez le droit de demander à vos maris de disposer de beaux arbres ombrageux et fruitiers et de vous procurer des vignes et des fleurs pour orner l'extérieur de votre demeure ; et si vos maris n'en ont pas le temps, allez les chercher vous-mêmes et plantez-les. Certaines diront peut-être : « Oh mais, je n'ai qu'une maison de rondins, et cela n'en vaut pas la peine. » Si, cela en vaut la peine. Chaulez-la et plafonnez-la, procurez-vous du lierre pour pousser autour de la porte, de sorte que tous ceux qui passeront diront : « Quelle jolie petite maison ! » Voilà ce que vous pouvez faire, et je désire que vous vous serviez des droits que vous avez. 14:105.
 
      Il n'entre pas dans mes habitudes de conseiller aux sœurs de désobéir à leurs maris ; mes instructions sont : Obéissez à vos maris, et elles sont formelles dans ce domaine. Mais je n'ai jamais conseillé à une femme de suivre son mari s'il va au diable. Si un homme est disposé à exposer la vie de ses amis, que cet homme aille seul au diable et à la destruction. 1:77.
 
      Quelques mots aux sœurs, à vous, les mères qui vous jouez des ordonnances de la maison de Dieu et des bénédictions qui vous sont offertes, je vous dirai que le moment viendra, si vous continuez à le faire, ou vous vous lamenterez et serez disposées à donner le monde entier, si vous le possédiez, pour avoir la possibilité de recommencer votre vie. Il en est parmi vous qui traitent avec mépris les oracles du royaume de Dieu sur la terre et, en commettant ce péché, vous jouez avec votre propre salut aussi bien qu'avec le salut de vos enfants. Repentez-vous, tournez-vous vers Dieu, enseignez à vos enfants l'importance de faire de même et le caractère sacré des ordonnances et des lois de Dieu. 18:263.
 
      Le devoir de la mère est de veiller sur ses enfants et de leur donner leur première instruction, car les impressions reçues dans l'enfance sont durables. Vous savez vous-mêmes, par expérience, que les impressions que vous avez reçues à l'aube de votre existence mortelle ont pesé jusqu'à ce jour de tout leur poids sur votre esprit. L'enfant a implicitement confiance en la mère ; vous voyez en lui un attachement naturel, quel que soit le physique maternel, qui lui fait penser que sa mère est la meilleure et la plus belle du monde. Je parle pour moi-même. Les enfants ont toute confiance en leur mère, et si les mères s'en donnent la peine, elles peuvent mettre dans le cœur de leurs enfants tout ce qu'elles veulent. Vous vous souviendrez certainement avoir lu dans le Livre de Mormon l'histoire de deux mille jeunes gens qui avaient été élevés dans la croyance que s'ils mettaient toute leur confiance en Dieu et le servaient aucune puissance ne pourrait les vaincre. Vous vous souvenez également avoir lu qu'ils allèrent combattre et qu'ils furent si hardis, et leur foi si puissante, qu'il fut impossible à leurs ennemis de les abattre. Cette puissance et cette foi, ils les avaient obtenues grâce aux enseignements de leurs mères. Ces devoirs et ces responsabilités incombent beaucoup plus aux mères qu'aux pères, car vous savez que ceux-ci sont souvent dans les champs ou dans le canyon et souvent loin de chez eux, parfois pendant plusieurs jours d'une traite, s'occupant à des travaux qui les obligent à être loin de chez eux. Mais la mère est constamment chez elle avec les enfants ; et c'est d'elle que dépend que leur soient enseignées des leçons utiles. 14:105.
 
      Mères, souvenez-vous que quand vos maris sont engagés au service de l'Église et sont constamment occupés aux devoirs de la prêtrise de sorte qu'ils n'ont pas le temps d'instruire leurs enfants, ce devoir vous incombe. Alors élevez vos enfants sur le chemin de la vérité et soyez pour eux à la fois un père et une mère, jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment âgés pour accomplir leurs devoirs aux côtés et sous la surveillance immédiate de leur père. J'aime voir des mères amener leurs enfants à la réunion, dès qu'on peut les amener sans leur faire du tort, et quand ils peuvent dire ce qu'ils veulent et demander de l'eau quand ils ont soif. Dès qu'ils sont suffisamment âgés pour recevoir des instructions, amenez-les ici pour qu'on les instruise. 2:21.
 
      Si j'étais une femme douée de grands pouvoirs mentaux, remplie de sagesse, si j'étais magnanime par-dessus le marché, si j'avais eu le droit de choisir et avais épousé un homme et me voyais trompée, en ce sens qu'il ne répondrait pas à mon attente, et si je regrettais d'avoir fait pareil choix, je montrerais ma sagesse en ne m'en plaignant pas. Une femme peut manquer de sagesse et de jugement dans le choix d'un mari, et cela peut encore se produire, si elle ne fait pas très attention. En cherchant à quitter son mari, en lui refusant sa confiance et sa bonne volonté, elle jette une ombre profonde sur son chemin, alors qu'en agissant comme il le faut avec amour, avec obéissance et en l'encourageant, elle pourrait l'amener à cette perfection qu'elle attend de lui. 7:280.
 
      Cela n'est-il pas une bénédiction pour vous, mères, d'élever des prophètes et des apôtres - des hommes remplis de la gloire de Dieu, qui iront répandre l'œuvre de notre Dieu ? 8:92.
 
      Je peux dire aux sœurs : si vous avez des talents supérieurs, levez-vous et que votre lumière brille. Prouvez à vos voisins et à la communauté que vous êtes capables d'instruire ces sœurs que vous considérez ignorantes ou négligentes 7:162.
 
Enfants –
 
      Je voudrais dire aux enfants : Obéissez à vos parents, soyez bons, ne vous permettez jamais de faire ce qui vous humiliera toute votre vie et vous fera penser au passé avec regret. Tandis que vous êtes purs et sans tache, conservez l'intégrité de votre âme. Bien que vous soyez jeunes, vous distinguez le bien du mal et vous vivez de manière à pouvoir regarder en arrière dans votre vie et remercier le Seigneur de ce qu'il vous ait protégés ou vous ait donné la possibilité de vous protéger vous-mêmes, de sorte que vous n'avez pas de mauvaise conduite à regretter. Suivez cette voie et vous vous assurerez un nom honorable sur la terre parmi ceux qui sont bons et purs ; vous conserverez votre intégrité devant les cieux et vous montrerez dignes d'un état de gloire élevé, lorsque vous en aurez terminé avec ce monde. 14:200.
 
      Vous pouvez vous dire : « Si je peux faire aussi bien que mes parents, je pense que je m'en tirerai, et je serai aussi bon que je peux le désirer, et je ne dois pas m'efforcer de les dépasser. » Mais si vous faites votre devoir, vous les dépasserez de loin en tout ce qui est bien, en sainteté, en force physique et intellectuelle, car tel est votre droit, et cela devient votre devoir. 2:18.
 
      Nos jeunes gens qui sont devenus mûrs doivent penser et agir d'eux-mêmes. Ils sont citoyens de la terre ; ils ont une part ici et un rôle à remplir - une personnalité à former, à façonner et à présenter au monde, sinon ils tomberont dans l'oubli. 13:263.
 
      Les esprits qui sont réservés doivent naître dans le monde ; le Seigneur préparera une voie pour qu'ils aient des tabernacles. 3:264.
 
      Je peux vous montrer des dizaines d'hommes de cette assemblée qui ont chassé leurs enfants loin d'eux en utilisant la férule. Là où il y a la sévérité, il n'y a pas d'affection ni de sentiments filiaux dans le cœur de l'un ou de l'autre ; les enfants préféreront être loin de leur père qu'avec lui. 9:196.
 
      Ceux que j'ai autrefois connus tout petits garçons ont quitté mon souvenir ; ces jeunes gens ne connaissent rien d'autre que le mormonisme. Dans certains cas, on dit qu'ils sont sauvages et indomptables ; mais ces garçons sauvages, bien guidés, deviendront les hommes les plus grands qui aient jamais vécu sur cette terre ; et je désire qu'ils mettent de côté leur attitude de défi, viennent me serrer la main et disent : « Bonjour, frère Brigham », car j'éprouve de l'affection à leur égard. 11:118.
 
La vie familiale –
 
      Si tous ceux qui professent être des saints des derniers jours étaient véritablement des saints, notre demeure serait un paradis, on n'y entendrait, n'y sentirait, n'y percevrait que des louanges au nom de notre Dieu, l'accomplissement de notre devoir, le respect de ses commandements. 3:254.
 
      Acquérir un ascendant spirituel sur nous-mêmes et sur les influences dont nous sommes entourés, par une discipline personnelle sévère, voilà notre premier devoir, notre premier travail, avant de pouvoir paver le chemin à nos enfants pour qu'ils grandissent sans péché au salut. 2:131
 
      J'ai appris par expérience que la plus grande difficulté qui existe dans les petites prises de bec et les querelles d'homme à homme, de femme à femme, d'enfants à enfants, de parents à enfants, de frères à sœurs et de sœurs à frères provient d'un manque de compréhension mutuelle. 4:368.
 
      Dans les activités quotidiennes de notre vie, quelles qu'en soient la nature et l'espèce, les saints des derniers jours, et surtout ceux qui détiennent des postes importants dans le royaume de Dieu, doivent rester d'une humeur égale et constante, tant à la maison qu'au dehors. Ils ne doivent pas permettre que les revers et les situations déplaisantes les aigrissent et les rendent chagrins et insociables chez eux, lançant des paroles pleines de violence et d'aigreur mordante à leur femme et à leurs enfants, jetant leur habitation dans l'affliction et le chagrin, se faisant craindre plutôt qu'aimer de leur famille. Nous ne devons jamais permettre à la colère de s'allumer en nous, et nous ne devons jamais laisser des paroles inspirées par la colère passer nos lèvres. « Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère. » « La fureur est cruelle et la colère impétueuse », mais « l'homme qui a de la sagesse est lent à la colère et il met sa gloire à oublier les offenses. » 11:136.
 
      Pères, mères, frères et sœurs ne sont pas plus pour moi que les autres, s'ils n'embrassent pas notre œuvre. C'est ici que sont mes pères, mes mères, et mes sœurs et mes frères du royaume, et je n'en ai pas en dehors, ni en aucun endroit de la terre, ni dans toute l'éternité des dieux. C'est dans son royaume que sont toutes mes connaissances, ma parenté et mes amis - mon âme, mes affections, mon tout. 8:199.
 
      Si un enfant ou un parent à moi abandonne l'Évangile, la sainte prêtrise, son Dieu et le royaume de Dieu, adieu à cet enfant ou à ce parent, qu'il soit proche ou éloigné. Je ne reconnais pour parents que ceux qui aiment et servent notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Je reconnais tous ceux qui appartiennent à la maison de mon Père. Je les aime et me réjouis de leur société, qu'ils soient pauvres ou riches, savants ou ignorants, du moment qu'ils observent les lois du royaume de Dieu et vivent selon elles. 9:155.
 
      Si des enfants ont péché contre leurs parents ou des maris contre leurs épouses ou des épouses contre leurs maris, qu'ils se confessent mutuellement leurs fautes et se pardonnent mutuellement, et que la confession s'arrête là ; et puis qu'ils demandent le pardon de leur Dieu. Confessez vos péchés à tous ceux contre qui vous avez péché et que cela s'arrête là. Si vous avez commis un péché contre la communauté, confessez-vous à elle. Si vous avez péché dans votre famille, confessez-vous à elle. Confessez vos péchés, vos iniquités et vos folies aux personnes à qui vous devez le faire et apprenez à classer vos actes. 4:78.
 
      Vivons de telle manière que l'esprit de notre religion vive au-dedans de nous ; alors nous aurons la paix, la joie, le bonheur et le contentement, ce qui produit des pères si agréables, des mères si agréables, des enfants si agréables, des foyers, des voisins, des communautés et des villes si agréables. Il vaut la peine de vivre pour avoir cela, et je pense que les saints des derniers jours doivent s'efforcer de l'obtenir. 15:135.
 
      J'illustrerai la méthode pour créer la confiance mutuelle en prenant par exemple l'enfant de quatre ou cinq ans. La mère permet à cet enfant de posséder un petit coffret dans lequel il garde ses babioles, comme les petits insignes, les rubans, les vêtements de poupée, etc. Toute la famille considère cela comme le coffre de l'enfant. Que personne n'ouvre ce coffre et n'en ôte quoi que ce soit sans le consentement de l'enfant. C'est une très petite chose, penseront certains ; mais commencez à créer la confiance dans une toute petite chose comme celle-ci, et qu'elle grandisse d'un peu à beaucoup. Femmes, ne mettez pas votre nez dans les réserves de vos maris, s'ils ne vous les ont pas confiées. Maris, laissez à vos épouses ce qui leur appartient, et ne fouillez jamais leurs boîtes sans leur consentement. C'est une chose dont je peux me vanter. Voici près de trente ans que je vis conjugalement, et je n'ai jamais été homme à ouvrir le coffre de ma femme sans son consentement, sauf une fois, et c'était pour en sortir une image dont j'avais besoin immédiatement et elle n'était pas à la maison pour aller me la chercher. C'est la première fois de ma vie que j'ai jamais ouvert un coffre qui appartenait à ma femme ou à mon enfant. Le petit coffre de l'enfant, avec son contenu, lui est aussi sacré que le mien l'est pour moi. Si tous les hommes, femmes et enfants d'entre les saints appliquaient strictement ce principe, il ferait d'eux un peuple béni. 1:315.
 
      Je désire que les filles d'Israël dépassent de loin leurs mères en sagesse. Et je désire que ces jeunes gens et ces garçonnets dépassent de loin leurs pères. Je désire que mes fils me dépassent de loin en bonté et en vertu. 2:17.
 
      Je dis à nos jeunes gens : Soyez fidèles, car vous ne savez pas ce qui vous attend, et abstenez-vous des mauvaises compagnies et des mauvaises habitudes. Qu'il me soit permis de dire aux jeunes garçons de seize ans et même plus jeunes : Décidez-vous à vous tracer à vous-mêmes le chemin de la rectitude, et lorsque le mal se présente à vous, qu'il passe à côté de vous sans que vous y fassiez attention, et gardez-vous dans la vérité, la droiture, la vertu et la sainteté devant le Seigneur. Vous êtes nés dans le royaume de Dieu ; il doit être édifié ; la terre doit être renouvelée et le peuple sanctifié lorsqu'il aura été rassemblé d'entre les nations, et il faut beaucoup d'adresse et de capacités pour faire cela ; que nos jeunes gens se préparent à aider et à faire leur part dans cette œuvre. Je veux que vous vous souveniez de cet enseignement à propos de notre jeunesse. 11:118.
 
      Importance de la formation dans l'enfance - Nous voyons le bébé dans les bras de sa mère. Pourquoi ce bébé est-il ici ? Dans quel but ce petit bébé a-t-il été créé ? Le voici couché dans les bras de sa mère ; et il ne résisterait absolument pas si on le laissait tomber dans un chaudron d'huile bouillante ; si on le jetait au feu, il ne le saurait que lorsqu'il sentirait les flammes ; on pourrait le laisser ici, et le loup pourrait venir lui lécher le visage, et il ne saurait pas que ce n'est pas sa mère qui le berce. Vous voyez cette base, le point de départ, le germe d'intelligence incarné dans ce bébé, conçu pour grandir et se développer pour devenir adulte, puis pour atteindre la capacité d'un ange, et ainsi de suite jusqu'à l'exaltation éternelle. Mais la base est ici. Envoyé à l'école, l'enfant apprend à lire et continue à progresser tant qu'il vit. Est-ce là la fin de la connaissance de l'homme ? Non. C'est seulement le commencement. C'est la première étape de toute l'intelligence que le philosophe peut imaginer dans ses réflexions, prenant le monde étoilé devant lui et regardant dans l'immensité des créations de Dieu. C'est ici qu'est le premier endroit où nous apprenons, ceci est le pied de la colline. 19:46.
 
      Lorsque les enfants sont suffisamment grands pour travailler dans les champs, le père les prendra sous sa tutelle. Si les mères n'enseignent pas aux enfants, au temps de leur jeunesse, à révérer et à suivre les conseils de leurs pères, ceux-ci auront beaucoup de mal à les dominer. 1:68.
 
      Parents, avez-vous jamais remarqué que vos enfants faisaient preuve de foi pour vous lorsque vous étiez malades ? La petite fille, vous voyant malade, élèvera son cœur en une prière pure et angélique vers les cieux ; et la maladie est réprimandée lorsque l'on exerce ce genre de foi. Dieu bénisse les enfants ! Je prie qu'ils vivent et soient élevés dans la justice, afin que Dieu ait un peuple qui se répandra, établira un règne universel de paix et possédera les puissances du monde à venir. 8:117.
 
L'influence de la mère –
 
      Que les mères commencent à instruire leurs enfants lorsqu'ils sont sur leurs genoux ; c'est là que vous leur apprenez à aimer le Seigneur et à garder ses commandements. Enseignez-leur à garder vos commandements, et vous leur enseignerez à garder les commandements de vos maris. L'enfant n'a pas la prérogative de commander sa mère ou son père ; et le père n'a pas la prérogative de se lever et de commander à son Dieu qu'il sert. 1:68.
 
      Si vous, les mères, vous pratiquez votre religion, enseignez constamment et de manière approfondie à vos enfants, dans l'amour et la crainte de Dieu, à suivre le chemin de la vie et du salut, en les élevant dans la voie qu'ils doivent suivre, quand ils seront vieux ils ne s'en détourneront pas. Je vous le promets, c'est aussi vrai que le soleil qui brille, c'est une vérité éternelle. Nous manquons à ce devoir ; nous n'élevons pas nos enfants dans le chemin qu'ils doivent suivre, sinon ils ne se détourneraient pas, errant çà et là, loin de la société des saints. Nous permettons beaucoup trop à nos enfants de faire ce qu'ils veulent ; s'ils veulent ceci ou cela, on ne peut s'empêcher de leur accorder ce qu'ils veulent. 19:92.
 
      Si une mère désire gouverner son enfant, qu'elle apprenne tout d'abord à se gouverner elle-même ; alors elle réussira à assujettir parfaitement l'enfant à sa volonté. 14:277.
 
      La première chose que la mère enseigne à l'enfant doit être vraie ; nous ne devons jamais nous permettre d'enseigner à nos enfants une chose et d'en pratiquer une autre. 13:244.
 
      J'ai souvent pensé et dit : « Comme il est nécessaire que les mères, qui sont les premières instructrices de leurs enfants et qui introduisent les premières impressions dans leur jeune esprit, soient strictes. » Comme elles doivent prendre soin de ne jamais introduire une fausse idée dans l'esprit d'un enfant ! Elles ne doivent jamais leur enseigner quelque chose qu'elles ne savent pas être correct à tous les points de vue. Elles ne doivent jamais dire une parole, surtout quand un enfant peut l'entendre, qui soit inconvenante. Il est tellement naturel chez les femmes d'employer des mots de bébé en parlant à leurs enfants ; et il semble tout aussi naturel aux hommes de faire la même chose. Cela est aussi naturel pour moi que d'ouvrir la bouche pour dire des sottises à un enfant qui est sur mes genoux, et cependant j'essaye de m'en débarrasser depuis que j'ai commencé à avoir une famille. 14:105.
 
Enseignez l'Évangile aux enfants –
 
      Si nous ne prenons pas la peine de former nos enfants, de les éduquer et de les instruire de ces vérités révélées, la condamnation sera sur nous, les parents, du moins dans une certaine mesure. 19:92.
 
      Enseignez à vos enfants, dès leur jeunesse, à ne jamais s'attacher immodérément à un objet de ce monde. 3:357.
 
      Élevez vos enfants dans l'amour et la crainte du Seigneur ; étudiez leur caractère et leur tempérament et traitez-les en conséquence, ne vous laissant jamais aller à les discipliner sous l'emprise de la colère ; apprenez-leur à vous aimer plutôt qu'à vous craindre, et prenez constamment soin que les enfants que Dieu, dans sa grande bonté, vous a donnés, apprennent dès leur tendre enfance l'importance des oracles de Dieu et la beauté des principes de notre sainte religion, afin que, lorsqu'ils deviennent adultes, ils éprouvent constamment pour eux une tendre considération et n'abandonnent jamais la vérité. Je ne désire pas que vous mettiez l'accent et l'importance sur les cérémonies extérieures comme le font beaucoup. Parents, enseignez à vos enfants, par le précepte et par l'exemple, qu'il est important de supplier le Trône de Grâce ; enseignez-leur à vivre, à tirer des éléments ce qui est nécessaire à la vie et enseignez-leur les lois de la vie, afin qu'ils sachent comment rester en bonne santé et être à même de servir les autres. Et lorsque vous leur enseignez les principes de l'Évangile, apprenez-leur qu'ils sont vrais, que c'est une vérité envoyée des cieux pour notre salut, et que l'Évangile englobe toutes les vérités, que ce soit dans les cieux, sur la terre ou en enfer ; et enseignez-leur également que nous détenons les clefs de la vie éternelle et qu'ils doivent obéir aux ordonnances et aux lois relatives à notre sainte prêtrise, que Dieu a révélées et établies pour l'exaltation des enfants des hommes, et les observer. 19:221.
 
      Si la loi du Christ devient la tradition de notre peuple, les enfants seront élevés selon la loi du royaume céleste, sinon ils ne seront pas élevés dans la voie qu'ils doivent suivre. 3:327.
 
      Saints des derniers jours, faites venir vos enfants aux réunions. Sœurs, que vos petites filles aillent à l'École du Dimanche ou viennent à la réunion ! Frères, que vos enfants aillent à l'École du Dimanche ou à la réunion, et conseillez à vos voisins de faire de même. 14:118.
 
      Le matin, il est vrai, il en est beaucoup qui sont à l'École du Dimanche, et nous les en félicitons ; mais où sont ces écoliers dans la seconde partie du jour ? Jouent-ils dans les rues ou font-ils des visites ? En allant à l'École du Dimanche, ils ont fait leur devoir jusque là ; mais ils doivent être ici. Ils doivent apprendre dans leur jeunesse les principes et les doctrines de leur religion, les arguments de la vérité et les avantages de la vérité. 15:83.
 
      Enseignez à vos enfants l'honnêteté et la droiture, et apprenez-leur à ne jamais faire du tort aux autres. Comme je le dis parfois à mes sœurs : « Écoute, ma chère sœur, si ton enfant se querelle avec l'enfant de ton voisin, ne réprimande pas l'enfant de ton voisin. Va faire la paix, sois pacifique. Enseigne à ton enfant à ne jamais rien faire de mal ; et si l'enfant de ton voisin t'a fait du tort, à toi ou aux tiens, ou t'a pris quelque chose, cela ne fait rien. Prends le temps de découvrir ce qu'il en est. L'enfant n'avait peut-être pas l'intention de faire du mal. Tu dois apprendre les faits et agir dans un esprit doux, humble et paisible, et la paix en résultera. » 13:252.
 
Les parents doivent enseigner par l'exemple –
 
      Si les parents donnent constamment à leurs enfants un exemple digne d'être imité et de recevoir l'approbation de notre Père céleste, ils détourneront le courant et la marée des sentiments de leurs enfants et ils désireront finalement plus la droiture que le mal. 14:195.
 
      Que le père et la mère qui sont membres de l'Église et du royaume vivent dans la droiture et s'efforcent autant qu'ils le peuvent de ne jamais faire de mal, mais de faire du bien pendant toute leur vie ; s'ils ont un enfant ou cent enfants, s'ils se conduisent vis-à-vis d'eux comme ils le doivent, en les attachant au Seigneur par leur foi et leurs prières, où que ces enfants aillent, ils sont unis à leurs parents par un lien éternel, et aucune puissance de la terre ou de l'enfer ne pourra les séparer de leurs parents dans l'éternité ; ils retourneront à la source dont ils sont issus. 11:215.
 
      Nous ne devons jamais nous permettre de faire quelque chose que nous ne sommes pas disposés à voir nos enfants faire. Nous devons leur donner un exemple que nous désirons les voir imiter. Nous rendons-nous compte de cela ? Combien de fois ne voyons-nous pas des parents exiger d'un ou de plusieurs enfants l'obéissance, la bonne conduite, des paroles gentilles, un aspect attrayant, une voix douce et un regard lumineux alors qu'eux-mêmes sont pleins d'amertume et de réprimande ! Comme cela est illogique et déraisonnable ! 14:192.
 
      Les parents ne doivent jamais pousser leurs enfants devant eux, mais les conduire, en leur donnant la connaissance à mesure que leur esprit est prêt à la recevoir. Il peut parfois être nécessaire de châtier, mais les parents doivent gouverner leurs enfants par la foi plutôt que par la férule, en les guidant gentiment par le bon exemple vers la vérité et la sainteté. 12:174.
 
      Si nous vivons notre religion, nos enfants auront l'amour de la vérité. Les parents doivent vivre de telle façon que leurs enfants puissent dire : « Je n'ai jamais vu mon père tromper un voisin ou profiter de lui ; je n'ai jamais vu mon père prendre ce qui ne lui appartenait pas, jamais, jamais ! Non, mais il disait : 'Mon fils, ou ma fille, sois honnête, fidèle, vertueux, bon, industrieux, sage et plein de bonnes œuvres. » Des enseignements comme ceux-là, donnés par les parents à leurs enfants, demeureront éternellement avec eux, à moins qu'ils ne pèchent contre le Saint-Esprit, et il n'en est que peu qui le feront. 14:195.
 
Directives pour l'éducation des enfants –
 
      Nous pouvons guider, diriger et tailler une pousse tendre, et elle va avoir tendance à grandir dans la direction que nous lui indiquons, si la taille est appliquée avec sagesse et adresse. De même, si nous entourons un enfant d'influences saines et salutaires, si nous lui donnons des instructions convenables et lui remplissons l'esprit de traditions vraies, cela dirigera peut-être ses pas sur le chemin de la vie. 9:248.
 
      L'enfant aime les sourires de sa mère, mais déteste ses yeux fâchés. Je dis aux mères : Ne laissez pas les enfants s'abandonner aux choses mauvaises, mais traitez-les en même temps avec douceur. Si un enfant doit suivre une certaine direction et ne semble pas disposé à le faire, mettez-le gentiment sur le chemin désiré, et dites : « C'est la, mon petit chéri, que tu dois aller lorsque je te parle. » Les enfants ont besoin qu'on les dirige et leur enseigne d'une manière gentille et affectueuse ce qui est juste. 8:74.
 
      On ne peut briser la volonté indomptable de la famille humaine. J'ai connu des enfants que l'on maltraitait et fouettait au point de les rendre presque entièrement invalides et cependant la volonté indomptable restait. 6:332.
 
      Comprenez-le donc bien ; lorsque des parents battent leurs enfants parce qu'ils lisent des romans, et ne leur permettent jamais d'aller au théâtre ou en aucun lieu de distraction et d'amusement, mais les fixent a la loi morale jusqu'à ce que le devoir leur devienne quelque chose de détestable, lorsque l'âge les libérera de la formation rigoureuse de leurs parents, ils seront plus prêts à être les compagnons des démons qu'a être les enfants de parents aussi religieux. 2:94.
 
      Cela ne me blesse jamais de voir se manifester une vie et une animation jeunes et exubérantes. Les sottises des jeunes ne doivent pas vous décourager. 7:336.
 
      Vous voyez, entendez et êtes témoins de beaucoup de querelles entre enfants - certains d'entre vous, si pas tous - et je vais vous donner quelques paroles concernant votre vie future, afin que vous ayez des enfants qui ne soient pas batailleurs ni querelleurs. Ayez toujours bon caractère vous-mêmes, c'est la première étape. Ne vous permettez jamais de vous mettre en colère et de devenir irritables. Voilà maman qui dit : « Voici un méchant petit garçon ou une méchante petite fille. » Que voyez-vous ? Une si grande vitalité chez ces petits enfants, qu'ils ne peuvent se tenir tranquilles. S'ils ne peuvent rien faire d'autre, ils renverseront les chaises, déchireront et arracheront tout ce qu'ils peuvent pour provoquer de la bagarre. Ils sont si pleins de vie qu'ils ne peuvent se contenir, et ils nous ressemblent, les garçons. Ils ont une telle vitalité en eux que leur force les démange. Ils ont tant de vitalité, de vie, de force et d'activité que cela doit sortir ; c'est pour cela que les jeunes se querellent. Ne soyez pas vous-mêmes en colère. Sympathisez toujours avec eux et calmez-les. Soyez doux et agréables. 19:69.
 
      Je crois qu'il faut contenter raisonnablement les enfants. Si les petites filles veulent des poupées, les auront-elles ? Oui. Mais faut-il les porter chez la couturière pour qu'elle les habille ? Non. Que les petites filles apprennent à couper et à coudre les vêtements de leurs poupées, et dans quelques années elles sauront faire une robe pour elles-mêmes et pour d'autres. Que les petits garçons aient des outils, et qu'ils fassent leurs traîneaux, leurs petits chariots, etc., et quand ils grandiront, ils connaîtront l'utilisation des outils et pourront construire une voiture, une maison ou n'importe quoi d'autre. 9:173.
 
      Faites attention aux vêtements que vous avez. Ne laissez pas les vêtements de vos enfants par terre lorsque vous les dévêtez la nuit, mais enseignez à vos fils et à vos filles, lorsqu'ils entrent dans la maison, à trouver une place pour leur chapeau, leur manteau et leur bonnet, afin que lorsqu'ils en ont besoin, ils les aient immédiatement sous la main. Lorsqu'ils enlèvent leurs bottes et leurs souliers, qu'ils les déposent là où ils pourront les trouver dans le noir, de sorte que si les enfants sont obligés de se lever la nuit, disons en cas d'incendie, ils puissent trouver leurs vêtements et ne pas être dans la nécessité d'être expulsés nus. Si on peut mettre la main sur ses vêtements, on peut s'habiller dans le noir. 9:172-173.
 
      Qu'avez-vous promis à votre petite fille si elle faisait ceci ou cela ? Lui avez-vous promis un cadeau pour avoir fait quelque chose de bien ? « Oui. » Vous en êtes-vous souvenue ? « Non, cela m'est sorti de l'esprit », dit la maman. Si elle fait quelque chose de mal, lui avez-vous promis un châtiment ? « Oui. » Avez-vous tenu parole ? Non, et l'enfant en tire directement la conclusion dans son esprit que sa mère dit ce qui n'est pas vrai - elle dit qu'elle fera ceci ou cela, et elle ne le fait pas. C'est une leçon facile à apprendre pour les mères que de passer leur temps avec leurs enfants sans jamais leur donner une fausse impression. Réfléchissez avant de parler, ne promettez rien à vos enfants. Si vous désirez leur faire des cadeaux, faites-le ; si vous leur promettez un châtiment, tenez parole, mais soyez prudentes ! 13:244.
 
      Mamans, voulez-vous être missionnaires ? Nous vous chargerons de la mission d'enseigner à vos enfants leurs devoirs, et au lieu de leur donner des manchettes en dentelle et de belles robes pour orner le corps, enseignez-leur ce qui leur ornera l'esprit. Que ce que vous avez pour les vêtir soit propre, net et joli. Enseignez-leur la propreté et la pureté du corps et les principes du salut, et ils se réjouiront de venir à nos réunions. 14:220.
 
      Je me réjouis de voir la mère enseigner à ses filles à être des ménagères, à être soigneuses, propres et nettes ; à coudre, filer, et tisser ; à faire du beurre et du fromage ; et je ne vois aucune objection à ce qu'elles apprennent à cultiver des fleurs, des plantes et des arbustes utiles dans les jardins. Il est bon pour leur santé qu'elles se lèvent tôt le matin et travaillent une heure ou deux la terre avant le petit déjeuner ; cette pratique est surtout profitable à celles qui ont les poumons faibles. Et tout en prenant plaisir à cultiver les fleurs, etc., ne négligez pas d'apprendre à soigner la crème, à en faire du bon beurre bien sain, et à faire avec le lait du bon fromage sain et nourrissant ; et n'oubliez pas non plus de coudre, de filer et de tisser ; et je ne voudrais pas qu'elles négligent d'apprendre la musique et les encouragerais à lire l'histoire et les Écritures, à prendre un journal, une géographie et d'autres publications et à faire connaissance des us et coutumes de royaumes et de nations lointains, avec leurs lois, leurs religions, leurs emplacements géographiques sur la face du monde, leurs climats, leurs productions naturelles, l'étendue de leur commerce et la nature de leur organisation politique ; enfin, que nos fils et nos filles soient instruits à fond dans toutes les branches utiles à l'éducation physique et mentale. Cette éducation commence tôt. Enseignez aux petits enfants les principes de l'ordre ; à la petite fille à mettre la brosse à sa place, à arranger l'équipement du poêle de la meilleure manière possible et à mettre chaque chose à sa place. Enseignez-leur à mettre soigneusement leurs vêtements de côté en un endroit où on peut les trouver ; et quand elles déchirent leurs robes ou leurs tabliers, enseignez-leur à réparer si soigneusement la déchirure que l'on ne puisse voir l'endroit de près ; et au lieu de demander à vos maris de leur acheter des rubans et des volants, enseignez-leur à les faire dans les tissus que nous pouvons produire. Enseignez aux petits garçons à mettre de côté la houe, la bêche, etc., à l'endroit où elles ne seront pas détruites par la rouille, et qu'ils aient accès aux outils afin d'en apprendre l'utilisation et de développer leurs talents mécaniques pendant leur jeunesse ; et veillez qu'ils récupèrent les outils lorsqu'ils en ont fini, et les mettent en bonne place. Qu'hommes et femmes encouragent en eux l'ingéniosité mécanique et cherchent constamment à comprendre le monde dans lequel ils se trouvent et l'usage à faire de leur existence. 9:188-189.
 
      J'aimerais voir le moment où nos sœurs se donneront plus de peine pour embellir leurs enfants. Lorsque vos enfants se lèvent le matin, au lieu de les envoyer dehors se laver dans l'eau froide et rugueuse, avec un peu de savon mou, et de les essuyer comme si vous vouliez leur arracher la peau, la leur rendant ainsi rugueuse et noire, prenez un morceau de flanelle douce et essuyez le visage de vos enfants pour qu'il soit lisse et beau, et séchez-les avec un tissu ; et au lieu de leur donner du porc pour déjeuner, donnez-leur du bon pain bien sain et du bon lait, des pommes de terre cuites et du babeurre s'ils l'aiment, et quelques fruits, et je ne verrais aucune objection à ce qu'ils mangent un peu de riz. Le riz est une excellente nourriture pour les enfants, et je voudrais que certains des frères en cultivent dans nos vallées. Le riz de montagne réussira dans notre pays. Formez vos enfants pour qu'ils soient beaux et qu'ils aient le teint clair au lieu de les négliger jusqu'à ce qu'ils soient basanés et deviennent comme les natifs de nos montagnes. 12:201.
 
Nécessité de la formation par les parents –
 
      Vous devez vous mettre au travail pour étudier et voir ce que vous pouvez faire pour guérir vos enfants. Si un enfant est pris de fièvre, donnez-lui quelque chose qui l'arrêtera ou soulagera l'estomac et les entrailles pour que la gangrène ne s'y mette pas. Traitez l'enfant avec prudence et soin, avec foi et patience, et prenez soin de ne pas le bourrer de médicaments. Si vous introduisez trop de médicaments dans l'organisme, c'est pire que trop de nourriture. Mais vous verrez toujours qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Étudiez et apprenez quelque chose par vous-mêmes. La mère a le droit d'avoir la foi et de soigner son enfant ; cela elle peut le faire elle-même, aussi bien que de faire venir les anciens pour profiter de leur foi. 13:15. 
 
 
 
CHAPITRE 18 : QUELQUES DEVOIRS DE LA FEMME
 
La ménagère –
 
      Je m'adresse aux dames du royaume de Dieu, à celles qui savent comment garder leur maison, leur mobilier et leurs lits purs et propres, qui peuvent préparer pour leurs maris et leurs enfants des aliments de telle sorte qu'ils seront propres, bons au goût et sains. J'appelle une dame la femme qui peut faire cela. Je ne suis pas de l'avis du monde en général dans ce domaine ; car la dame, dans le monde, n'est pas censée connaître quoi que ce soit à ce qui se passe dans la cuisine ; sa plus haute ambition est de veiller à suivre la mode, quoi qu'il en coûte à son mari ou à son père ; elle considère qu'elle pourrait être aussi bien en dehors du monde que d'être démodée. 11:138.
 
      Une bonne ménagère, qu'elle possède beaucoup ou peu, aura une place pour tout ce qu'elle a dans la maison, et fera en sorte que sa maison soit rangée et confortable et que l'on puisse trouver chaque chose à sa place, quand on en a besoin. 9:157.
 
      Si je n'avais rien d'autre qu'un morceau de vieux journal pour support, je le mettrais là où je pourrais l'avoir sous la main dans le noir si j'en avais besoin. Il en est de même du torchon de vaisselle, de la brosse, des chaises, des tables, des sofas et de tout ce qui se trouve dans la maison, de sorte que si vous deviez vous lever pendant la nuit vous pourriez mettre la main sur ce dont vous avez immédiatement besoin. Ayez une place pour tout et tout à sa place. 14:89.
 
      Quand j'entre dans une maison, je vois vite si la femme est une ménagère économe ou non : et si je reste quelques jours, je peux dire si le mari pourra devenir riche ou non. Si elle est décidée à suivre sa façon de faire, et gaspille et gâte la nourriture qui lui est confiée, cet homme sera toujours pauvre. 4:313.
 
      Un vieux dicton dit qu'une femme peut en jeter aussi vite par la fenêtre avec une cuiller qu'un homme peut en jeter à l'intérieur avec une pelle, mais une bonne ménagère sera prudente et économe et enseignera à ses enfants à bien tenir le ménage et à prendre soin de tout ce qui leur est confié. 12:195.
 
      Mesdames, si ce peuple tout entier plonge dans les dettes à cause de vous, de telle sorte qu'il soit dans la détresse, aurez-vous des comptes à rendre ? Je pense que oui, car vous serez jugées selon vos œuvres. Les hommes ne sont-ils pas aussi extravagants que les femmes ? Oui, certainement, et tout aussi insensés. Je pourrais montrer des cas par dizaines et par centaines d'hommes qui sont aussi imprudents, myopes et insensés que peuvent l'être les femmes ; mais la condamnation de la partie masculine de la collectivité ne justifiera pas la partie féminine. 14:105.
 
      Sœurs, si vous réfléchissez à tout cela, vous verrez rapidement que le temps constitue tous les capitaux que nous avons sur la terre ; et vous devez considérer votre temps comme de l'or ; il est véritablement de la richesse, et si vous l'utilisez convenablement, il apporte ce qui ajoutera à votre confort, à votre aisance et à votre satisfaction. Réfléchissons à cela et ne restons pas les bras croisés, à gaspiller du temps, car tout le monde a le devoir de faire tout ce qui est en son pouvoir pour promouvoir le royaume de Dieu sur la terre. 18:77.
 
      S'il y a des femmes qui veulent faire du bien, qu'elles fassent leur propre travail et économisent leurs sous pour la construction de temples, de tabernacles, de chapelles, d'écoles pour éduquer la jeunesse prêcher l'Évangile et rassembler les pauvres. 11:351.
 
      Ce que je dis des ménagères s'applique entièrement aux fermiers et aux mécaniciens. J'ai travaillé comme mécanicien pendant de nombreuses années, et dans la nuit la plus noire, je pouvais mettre la main sur n'importe lequel des outils que j'utilisais. Vous pouvez dire que c'est de la vantardise, mais ce ne l'est pas. C'est simplement parler de l'ordre que j'entretenais dans mon atelier. 8:296.
 
      Comptez les pas que fait une femme lorsqu'elle fait son travail, mesurez-les, et vous verrez que dans beaucoup de cas elle en a fait assez pour parcourir de vingt à trente kilomètres par jour ; je garantis que c'est le cas. 4:101.
 
Les modes féminines –
 
      On doit rechercher la beauté dans l'expression du visage, combinée à la propreté, au soin et à la grâce des gestes. 18:75.
 
      Tout ce qui est inconvenant est plus ou moins ridicule. 14:17.
 
      Que les belles choses dont vous vous ornez soient l'œuvre de vos mains. 19:75.
 
      J'aime voir orner la forme humaine et le visage humain, mais que les garnitures soient l'œuvre de vos mains, qu'elles viennent des éléments dont nous sommes constamment entourés. J'aime la beauté, qu'elle soit ornée ou non. J'aime les manières chastes et raffinées, surtout lorsqu'elles sont basées sur la vertu. 10:6.
 
      Dans les œuvres de Dieu, vous voyez une diversité éternelle, par conséquent nous ne demandons pas aux hommes de devenir Quakers, et que tous les hommes portent des chapeaux à bords larges et que les femmes portent des bonnets de soie sombre ou couleur crème dépassant sur le devant de quinze ou seize centimètres peut-être, arrondis aux coins, avec une cape derrière. 14:17.
 
      Les filles d'Israël doivent comprendre les modes qu'elles doivent suivre, sans emprunter à ceux qui sont impurs et impies. 12:220.
 
      Créez vos propres modes et faites vos vêtements pour qu'ils vous soient plaisants, indépendamment des influences extérieures, et faites vos chapeaux et vos bonnets de telle sorte qu'ils vous donnent de l'ombre. Je désire, sœurs, que vous écoutiez ces conseils et vous mettiez en état de servir les pauvres. Demandez à vos maris de vous fournir un peu d'une chose et un peu d'une autre qui puissent vous servir a faire quelque chose en y ajoutant votre propre travail. Je ne veux pas dire que vous devez leur demander cinq ou dix dollars à dépenser à ce qui n'est pas profitable, mais de fabriquer quelque chose qui sera utile aussi bien que beau et convenable. 12:202.
 
      ...sans se pavaner, flirter et commérer, comme beaucoup le font et sans penser continuellement à leurs vêtements et à telle ou telle chose qui servira et satisfera leur vanité. Ces femmes pensent rarement à leurs prières. 15:162.
 
      J'ai honte de voir les vêtements collants - de voir les formes des dames. 19:75.
 
      Demandez donc à vos mères de vous faire des vêtements appropriés convenables ; entretenez vos cheveux pour qu'ils soient lisses et beaux. Les cheveux sont donnés à la femme pour l'embellir ; par conséquent que les dames, jeunes et vieilles, s'embellissent la tête de leurs cheveux. Les mères et les enfants doivent faire attention pour empêcher que la peau des enfants soit abîmée par la saleté et par la chaleur d'un soleil brûlant et se garder propres et purs. 19:65.
 
      Si j'étais une dame et si j'avais un morceau de tissu pour me faire une robe, je le couperais de manière à couvrir proprement et élégamment ma personne ; et que la robe ait été coupée selon la mode ou pas, la coutume la rendrait bientôt belle. 15:38.
 
      À mon avis cela n'augmente pas la beauté d'une dame quand on l'orne de belles plumes. Lorsque je regarde une femme, je regarde son visage, qui se compose de son front, de ses joues, de son nez, de sa bouche et de son menton, et j'aime le voir propre, les cheveux peignés proprement et joliment, et les yeux brillants et étincelants ; et s'il en est ainsi, que m'importe ce qu'elle a sur la tête, ou comment sa robe est faite ou de quel tissu ? Pas le moins du monde. 18:74.
 
      Le Seigneur nous commande dans une révélation de veiller à ce que nos vêtements soient simples : « Que tous tes vêtements soient simples, et que leur beauté soit la beauté de l'œuvre de tes propres mains. » Il ne nous a jamais dit : « Ne faites pas un ruban de soie ou de satin ou de belle popeline », mais il nous a dit : « Faites les vêtements que vous portez » ; si nous ne faisons pas cela, nous découvrirons bientôt que nous ne serons pas capables de les obtenir. 10:311.
 
      Que les sœurs prennent soin d'elles-mêmes et se rendent belles, et s'il en est parmi vous qui sont à ce point superstitieux et ignorants qu'ils disent que c'est de l'orgueil, je peux leur dire qu'ils ne sont pas au courant de l'orgueil qui est pécheur devant le Seigneur et qu'ils sont également ignorants de l'excellence des cieux et de la beauté qui demeure dans la société des Dieux. Si vous deviez voir un ange, vous verriez une belle et magnifique créature. Devenez semblables à des anges de bonté et de beauté. Que les mères d'Israël rendent leurs fils et leurs filles sains et beaux, par la propreté et une nourriture appropriée. Que vous ayez beaucoup ou peu de vêtements pour vos enfants, vous pouvez les garder propres et sains et les faire pour qu'ils soient bien portés par eux. Rendez vos enfants beaux afin de trouver de la joie en eux. Cessez d'envoyer vos enfants garder les moutons, la peau exposée au soleil brûlant jusqu'à ce que leurs mains et leur visage donnent à croire qu'ils ont vécu sur un tas de cendres. J'invite mes sœurs à donner l'exemple dans ces choses. 12:201.
 
      C'est une disgrâce pour une société que de laisser traîner les vêtements dans la poussière. Combien de femmes y a-t-il aujourd'hui qui sont entrées dans ce Tabernacle sans répandre de la terre à chaque pas, non seulement sur elles-mêmes, mais aussi sur ceux qui marchaient près d'elles ? Je les évite quand je les vois arriver. J'essaye de me diriger vers un autre endroit pour éviter leur poussière. J'en ai déjà assez sans en recevoir d'elles. S'il y a une crasse sur le chemin, elles ne manqueront pas d'en emporter une partie avec leurs robes, puis de la traîner sur leur tapis ou dans les chambres à coucher et de la répandre partout dans la maison. D'autre part, je dirai, mesdames, si nous vous demandons de faire vos robes un peu plus courtes, ne soyez pas extravagantes et ne les recoupez pas à tel point que l'on puisse voir le haut de vos bas. Laissez-les descendre jusqu'au sommet de vos souliers et arrangez-les de telle manière que vous puissiez marcher et vous débarrasser de la poussière sans montrer votre personne. Que vos robes soient propres et avenantes et conduisez-vous avec chasteté, au sens strict du mot. 12:299.
 
      Si ma mère et sa grand-mère avaient une seule robe de soie, cela leur suffisait, dussent-elles devenir centenaires. Je pense que la robe de soie de ma grand-mère a été transmise à ses enfants. Elle mettait sa robe de soie lorsque j'allais la voir. C'était, je pense, sa robe de mariage, et il y avait soixante-dix ans qu'elle était mariée. 19:74.
 
      Ce qui est pratique doit être beau. 15:38.
 
      Pour ce qui est de la mode, je ne m'en soucie pas ; ma mode, c'est le pratique et le confort. 14:21.
 
Quelques devoirs des Sociétés de secours –
 
      Ces sociétés sont pour améliorer nos manières, notre vêtement, nos habitudes et notre façon de vivre. 19:68.
 
      Les sœurs de nos Sociétés de secours ont fait beaucoup de bien. Pouvez-vous dire la quantité de bien que les mères et les filles d'Israël sont capables de faire ? Non, c'est impossible. Et le bien qu'elles font les suivra à toute éternité. 13:34.
 
      Comme je l'ai souvent dit à mes sœurs des Sociétés de secours des femmes, nous avons ici des sœurs qui, si elles avaient la possibilité d'étudier, deviendraient aussi bonnes mathématiciennes ou comptables que des hommes ; et nous pensons qu'elles devraient avoir l'occasion d'étudier ces branches des connaissances afin de développer les pouvoirs dont elles sont dotées. Nous croyons que les femmes sont utiles, non seulement pour balayer, faire la vaisselle, faire les lits et élever les enfants, mais pour se tenir derrière le comptoir, étudier le droit ou la médecine, ou devenir de bonnes comptables et être capables de faire les affaires de n'importe quel bureau de comptabilité et tout cela pour augmenter le rayon de leur utilité au profit de la société en général. En suivant ces choses, elles ne répondent qu'au but de leur création. 13:61.
 
      Maintenant, mesdames, allez vous organiser en sociétés industrielles, demandez à vos maris de produire pour vous de la paille et commencez à faire des bonnets et des chapeaux. Si toutes les paroisses commençaient et continuaient cela et d'autres activités industrielles, il ne faudrait pas beaucoup de temps pour que les femmes des paroisses de notre territoire aient des magasins dans leur paroisse et suffisamment de moyens pour envoyer et obtenir les articles dont elles ont besoin, qu'on ne peut pas encore manufacturer ici et qu'elles désirent distribuer. 12:195.
 
      Quand les saints, par exemple, se réunissent pour faire des couvertures ouatées ou pour visiter, si tout le monde dit, croit et aime la vérité et qu'il n'y a rien en elles qui soit trompeur, comme il est facile de converser et de passer le temps ! Nous nous réjouissons tous de la vérité ; et s'il se manifeste quelque chose de mal ou de faux, cela doit être corrigé ou banni, et la vérité doit être adoptée à sa place. C'est la vie la plus facile à mener sur la face de la terre. Comment le sais-je ? Par l'expérience ; je n'ai pas beaucoup essayé de faire l'inverse. 14:76
 
      Je dirai ici aux saints des derniers jours : Si vous nourrissez les pauvres de bon cœur et généreusement, vous ne serez jamais amenés, ni vous ni vos enfants, à mendier du pain. Le peuple a raison en cela ; il a raison de créer des Sociétés de secours de femmes afin que le cœur de la veuve et de l'orphelin se réjouisse grâce aux bénédictions qui leur sont si abondamment et si généreusement déversées. 12:171.
 
      Sœurs, voyez-vous des enfants de votre quartier qui sont pauvrement habillés et sans souliers ? Si oui, je vous dis : Sociétés de secours des femmes, recueillez ces enfants, satisfaites leurs besoins et envoyez-les à l'école. Et si vous voyez des femmes jeunes, mûres ou âgées dans le besoin, trouvez-leur quelque chose à faire qui leur donnera la possibilité de s'entretenir ; mais ne soulagez pas les paresseuses, car soulager ceux qui sont capables mais qui refusent de travailler, c'est ruiner une communauté. Le temps que nous passons ici, c'est notre vie, notre substance, notre capital, notre fortune, et ce temps doit être utilisé profitablement. Prenez ces vieilles dames, il y en a beaucoup par ici qui sont assez pauvres, et donnez-leur quelque chose à faire ; cela fera leur joie. Vous ne trouverez guère de vieilles dames de la communauté qui n'aient pas été élevées au travail ; et elles préféreraient tricoter des bas ou faire un autre travail utile que de manger le pain de la charité. Soulagez les besoins de chaque personne nécessiteuse de votre quartier. Telles sont la capacité et le pouvoir des Sociétés de secours des femmes lorsque cela dépasse le pouvoir des évêques. 14:107.
 
      Je désire attirer l'attention de nos sœurs sur nos Sociétés de secours. Nous sommes heureux de dire que beaucoup d'entre elles ont énormément fait. Nous désirons qu'elles continuent et progressent. Dans nos Sociétés de secours nous désirons amener beaucoup d'améliorations. Nous désirons que nos sœurs qui ont de l'expérience enseignent aux jeunes filles à ne pas être si empressées de satisfaire leurs besoins imaginaires, mais à se limiter davantage à leurs besoins réels. L'imagination est sans limites, je pense souvent qu'elle est sans forme et sans bienséance. Nous sommes trop enclins à céder à l'imagination de notre cœur, mais si nous nous laissons guider par la sagesse, notre jugement sera corrigé, et nous verrons que nous pouvons nous améliorer beaucoup. Nous pouvons améliorer le langage que nous utilisons. 12:298.
 
      Les dames peuvent apprendre à tenir la comptabilité aussi bien que les hommes ; nous en avons déjà quelques-unes qui sont d'aussi bonnes comptables que n'importe lequel de nos frères. Pourquoi ne pas enseigner à un plus grand nombre d'entre elles à tenir les comptes et à vendre des marchandises, les laisser faire ces affaires, et laisser les hommes s'occuper à élever des moutons ou du bétail, à cultiver du blé ou aller faire l'une ou l'autre chose pour embellir la terre et contribuer à en faire un Jardin d'Eden au lieu de passer leur temps à paresser et à vagabonder ? 12:374-375.
 
      J'ai un court sermon à faire à mes sœurs. Je désire que, sous la direction de vos évêques et de vos hommes sages, vous établissiez vos Sociétés de secours, vous organisiez sous la direction de vos frères et vous établissiez pour faire des affaires, rassemblant vos petites sommes et vos petits moyens, qui seraient autrement gaspillés, les mettiez à intérêt, en fassiez davantage et continuiez ainsi à récolter. Que cela soit immédiatement entrepris. 12:207. 
 
 
 
CHAPITRE 19 : L'OBÉISSANCE
 
Les conseils –
 
      Comme mon cœur aspire à voir les frères et les sœurs dans un état tel que lorsque les paroles de vérité et de vertu, de bon conseil sont déversées sur eux, ils se rencontreront comme des gouttes d'eau se rencontrent ! Comme j'aspire à voir les frères, lorsqu'ils entendent déverser sur eux les paroles de la vérité, prêts à recevoir ces paroles parce qu'elles s'accordent parfaitement à ce qu'ils pensent, et que chaque âme s'exclame : « Ces mots ont la même saveur que l'Esprit qui est en moi ; elles font ma joie, ma nourriture et ma boisson ; elles sont les fleuves de la vie éternelle. Comme elles s'accordent bien, au lieu d'être contraires à mes sentiments. «  9:3.
 
      Si nous écoutons les conseils, nous serons le meilleur peuple du monde ; nous serons comme une lumière brillante placée sur une colline, que l'on ne peut cacher, ou comme une chandelle sur le chandelier. 12:173.
 
      Si moi ou un autre, donne des conseils qui rencontrent de l'opposition, qui empiètent sur les affections, les méditations et les sentiments du peuple et sont durs à leurs oreilles, amers à leur âme, ou bien ce ne sont pas des paroles de vérité, ou bien ce sont eux qui n'ont pas la source de vie en eux, un des deux. Si le Seigneur parle du haut des cieux, révèle sa volonté et qu'il entre en contact avec nos sentiments et notre idée des choses, ou avec nos jugements, c'est que nous sommes dépourvus de cette source de vérité que nous devrions posséder. Si notre cœur est rempli de l'Esprit de vérité, avec l'Esprit du Seigneur, quelles que soient les vraies paroles du ciel, lorsque Dieu parle, tous ses sujets doivent s'écrier : « Alléluia ! Louanges à Dieu ! Nous sommes prêts à recevoir ces paroles, car elles sont vraies. » 9:3-4.
 
      Tous les hommes du royaume de Dieu donneraient le même avis sur chaque sujet, s'ils attendaient d'avoir l'opinion du Christ là-dessus. Alors tous auraient une seule parole et une seule opinion, et tous les hommes verraient du même œil. 5:100.
 
      Si vous vouliez toujours vous donner la peine de dire : Je n'ai pas d'avis pour vous, je n'ai pas de réponse pour vous à ce sujet, parce que je n'ai pas de manifestation de l'Esprit, et si vous étiez disposés à faire savoir à tout le monde que vous êtes ignorants lorsque vous l'êtes, vous deviendriez sages beaucoup plus vite qu'en donnant des avis selon votre propre jugement, sans l'Esprit de révélation. 5:100.
 
      Les saints des derniers jours qui écoutent les paroles que le Seigneur leur donne au sujet de leurs intérêts politiques, sociaux et financiers, je dis, et je le dis hardiment, qu'ils auront une sagesse tout à fait supérieure à celle des enfants des ténèbres ou des enfants de ce monde. Je le sais par la révélation du Seigneur Jésus-Christ et par les résultats de mes propres actes. Ceux qui ont écouté les conseils qui leur ont été donnés dans les affaires temporelles, ont invariablement amélioré leur situation temporellement et spirituellement. 12:118.
 
L'obéissance –
 
      Lorsque le Seigneur commande le peuple, que celui-ci obéisse. 2:123.
 
      Il est attendu de tous les fils et de toutes les filles de Dieu qu'ils obéissent de bon cœur à toutes les paroles que le Seigneur prononce et qu'il nous donnera à l'avenir. Il est attendu de nous que nous écoutions les révélations de sa volonté, y adhérions, nous y attachions de toutes nos forces ; car c'est le salut, et tout ce qui est moins que cela sépare les saints du salut et de la gloire. 2:2.
 
      L'obéissance est un des principes les plus clairs, les plus terre à terre et les plus pratiques que vous ayez jamais imaginés ou connus. Apprenez tout d'abord que vous avez un Père, et ensuite apprenez l'obéissance stricte à ce Père. N'est-ce pas là un principe clair, domestique, familier ? 6:173.
 
      Je ne peux pas vous sauver. Je peux vous dire comment vous sauver, mais vous devez faire la volonté de Dieu. 10:317.
 
      Comment saurons-nous ce qu'il faut faire ? En obéissant à tout ce que l'Évangile requiert. 8:148.
 
      Rien que la théorie ne représente pas grand-chose, tandis que la pratique et l'obéissance représentent la réalité. 9:330.
 
      Nous devons obéir strictement à toute loi bonne et saine et l'appliquer de bon cœur et avec honnêteté. 11:134.
 
      Heureux ceux qui obéissent lorsque le Seigneur donne un commandement direct, mais plus heureux sont ceux qui obéissent sans commandement direct. 12:128.
 
      Pensez-vous que l'on obéit à la vérité parce qu'elle est vraie, si on ne l'aime pas ? Non. On obéit à la vérité lorsqu'on l'aime. Seule l'obéissance stricte à la vérité permettra aux hommes de demeurer dans la présence du Tout-Puissant. 7:55.
 
      Le Seigneur a envoyé ses lois, ses commandements et ses ordonnances aux enfants des hommes, et exige d'eux qu'ils y obéissent strictement, et nous ne désirons pas transgresser ces lois, mais les garder. Nous ne désirons pas changer ses ordonnances, mais les observer ; nous ne désirons pas enfreindre l'alliance éternelle, mais la garder avec nos pères, avec Jésus, avec notre Père céleste, avec les saints anges et vivre selon elle. 16:31.
 
      Si un homme est appelé à aller travailler pour les pauvres, si son évêque l'invite à aller dans le canyon chercher un chargement de bois pour les pauvres et s'il y va, le cœur élevé vers Dieu, n'ayant en vue que l'édification du royaume, et s'il va chercher le chargement de bois et le dépose devant la porte de l'évoque pour les pauvres, pour la veuve ou pour ceux qui ne peuvent se subvenir à eux-mêmes, il fait tout autant son devoir de cette façon que s'il était en train de prier à genoux. 11:293.
 
      Notre peuple doit devenir un de cœur et d'esprit. Il doit connaître la volonté de Dieu et l'exécuter, car connaître la volonté de Dieu est une chose, assujettir notre volonté, notre mentalité à ce que nous savons être la volonté de Dieu en est une autre 3:54-55.
 
      Nous croyons qu'il faut obéir aux lois du pays, nous devons également obéir aux lois de Dieu. 16:45.
 
      Certains d'entre vous demanderont peut-être : « Existe-t-il une seule ordonnance dont on puisse se dispenser ? Est-il un des commandements que Dieu a imposés au peuple dont il l'exemptera ? Pas un, quelque minime qu'il soit à notre avis. Peu importe que nous le considérions comme n'étant pas essentiel, ou comme étant le moindre ou le dernier de tous les commandements de la maison de Dieu, nous avons l'obligation de l'observer. 8:339.
 
      En ce qui concerne l'obéissance des êtres célestes à laquelle il a été fait allusion aujourd'hui, ils vivent purs et saints et ils sont parvenus à ce pouvoir par la souffrance. Beaucoup d'entre eux ont bu la coupe amère jusqu'à la lie. Ils ont appris que la justice l'emportera, que la vente est la base de leur existence même. 11:15.
 
      La manière la plus efficace d'établir la religion des cieux est de la vivre plutôt que de mourir pour elle. Je pense que je peux dire à bon droit qu'il y a beaucoup de saints des derniers jours qui sont plus disposés à mourir pour leur religion qu'à la vivre fidèlement. Il n'est pas d'autre preuve que l'on puisse donner à Dieu, aux anges et aux hommes qu'on vit fidèlement sa religion, que de se repentir sincèrement de ses péchés, d'obéir à la loi du baptême pour la rémission des péchés et puis de continuer à accomplir quotidiennement les œuvres de la justice. 9:333.
 
      Il y a beaucoup de textes que l'on pourrait utiliser, très complets et pleins de sens ; mais je n'en connais aucun, que ce soit dans l'Ancien ou dans le Nouveau Testament, qui le soit plus que cette parole, attribuée au Seigneur, et ce, à juste titre, je n'en doute pas : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. » Pendant combien de temps ? Un jour ? Garder les commandements du Seigneur une semaine ? Observer et faire sa volonté pendant un mois ou un an ? Personne, à ma connaissance, n'a obtenu la promesse qu'il recevra la récompense des justes s'il n'est fidèle jusqu'à la fin. Si nous comprenons tout à fait et exécutons fidèlement dans notre vie les paroles de Jésus : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements », nous serons prêts à retourner demeurer en la présence du Père et du Fils. Quels sont ses commandements ?

A-t-il jamais enseigné quelque chose de mal aux hommes ? Si nous lisons les commandements de Jésus, du Père ou d'un quelconque messager envoyé des cieux aux enfants des hommes, nous ne verrons rien qui soit susceptible de faire du tort à un être humain ou de détruire l'âme d'un des fils ou de l'une des filles d'Adam et d'Ève. Beaucoup pensent que les paroles et les actes de certains prophètes et serviteurs de Dieu dans les temps anciens et modernes, dits et faits pour obéir aux commandements du Seigneur Tout-Puissant, tendent au mal ; mais il n'en est pas ainsi. Tous les commandements de Dieu tendent au bien de ses enfants. Toute idée contraire résulte de l'ignorance. La famille humaine est enveloppée dans l'ignorance en ce qui concerne l'origine et le but de son existence. Son ignorance, sa superstition, ses ténèbres et son aveuglement sont clairs pour tous ceux qui sont éclairés si peu que ce soit par l'Esprit de vérité. Elle cherche à se cacher dans l'ignorance et l'aveuglement plutôt que d'apprendre qui elle est et le but de son existence ici.

Que sait la famille humaine de Dieu ou de Jésus, ou des paroles que j'ai citées : « Si vous m'aimez, gardez mes commandements ? » « Cherchez les Écritures, car vous pensez y trouver la vie éternelle », dit Jésus, « ce sont elles qui témoignent de moi. » Elles témoignent du Sauveur, de ses doctrines et de ses commandements, et des ordonnances de sa maison ; le plan de salut y est décrit, et quiconque suit ses règles peut se racheter de l'esclavage du péché et savoir par l'Esprit que Jésus est le Christ. Quiconque suit cette voie saura par révélation que Dieu est notre Père ; il comprendra les rapports qu'il a avec lui et avec ses semblables. Le monde peut poser en vain la question : « Qui sommes-nous ? » mais l'Évangile nous dit que nous sommes les fils et les filles de ce Dieu que nous servons. Certains disent : « Nous sommes les enfants d'Adam et d'Ève. » C'est vrai, et nous sommes les enfants de notre Père céleste. Nous sommes tous les enfants d'Adam et d'Ève, et ils sont les enfants de Celui qui demeure dans les cieux, l'intelligence la plus élevée qui soit, à notre connaissance.

Lorsque nous sommes ici, et lorsque nous sommes de tout petits enfants, nous voyons que nous sommes les plus impuissantes de toutes les créatures, celles qui ont le plus besoin de soin et d'attention de tout ce qui naît sur la face de la terre. Nous trouvons ici en nous le germe et la base, l'embryon de l'exaltation, de la gloire, de l'immortalité et des vies éternelles. En grandissant, nous recevons de la force, des connaissances et de la sagesse, les uns plus, les autres moins ; mais ce n'est qu'en gardant les commandements du Seigneur Jésus que nous pouvons avoir la possibilité de connaître les choses qui touchent à l'éternité et à nos rapports avec les cieux. 13:310.
 
      Les lois humaines ou divines les plus excellentes ne sont d'aucune utilité pour les êtres terrestres ou célestes s'ils ne les observent pas fidèlement. La loi est pour protéger celui qui la respecte ; et le châtiment de la loi est pour le contrevenant. 9:332.
 
      Les hommes ne seront jamais pris et sacrifiés pour leur ignorance, lorsqu'ils n'ont pas eu l'occasion de connaître et de comprendre la vérité. Pareil procédé serait contraire à l'économie des cieux. Mais lorsque nous avons accepté et compris les choses telles qu'elles sont, si nous désobéissons à ce moment-là, nous pouvons nous attendre au châtiment du Tout-Puissant. 3:246.
 
      Montez, ô saints des derniers jours, et éveillez-vous ! Venez au Seigneur, abandonnez votre convoitise, vos rechutes dans le péché, abandonnez l'esprit du monde et revenez bien décidés au Seigneur jusqu'à ce que vous obteniez en vous l'Esprit du Christ, de sorte que vous puissiez, comme les autres, vous écrier : « Abba, Père, le Seigneur, il est Dieu, et je suis son serviteur. » 15:6.
 
      Nous n'avons rien sacrifié. Tout ce que nous avons à faire, c'est aimer et servir notre Dieu, et faire tout ce que nous pouvons pour nous apporter la connaissance, à nous et au peuple. 6:196.
 
      Lorsque l'Évangile est prêché à ceux qui ont le cœur honnête, ils l'acceptent par la foi, mais lorsqu'ils obéissent, il faut du travail. Pratiquer l'Évangile demande du temps, de la foi, les sentiments du cœur et beaucoup de travail. Beaucoup s'arrêtent là. Ils entendent et croient, mais avant de se mettre à pratiquer, ils commencent à penser qu'ils se sont trompés et l'incrédulité entre dans leur cœur. 16:40.
 
      Lorsque nous arriverons à comprendre toute la connaissance, toute la sagesse qu'il nous est nécessaire de comprendre dans la chair, nous serons comme de l'argile entre les mains du potier, disposés à être façonnés selon la volonté de celui qui nous a appelés, dans cette œuvre grande et glorieuse, à nous purifier, nous et nos semblables, et à préparer les nations de la terre pour la gloire qui les attend par l'obéissance. 19:93.
 
      Je crois que c'est un enfer insupportable pour un peuple, une famille ou une personne seule, que d'essayer de saisir la vérité d'une main et l'erreur de l'autre, que de professer marcher dans l'obéissance aux commandements de Dieu et en même temps fraterniser avec les méchants. 3:254.
 
L'effet de l'obéissance - Ils ont une grande paix, ceux qui aiment la loi du Seigneur et respectent ses commandements. 8:121.
 
      Si vous désirez recevoir la faveur de notre Père céleste et en jouir, faites sa volonté. 8:33.
 
      Quand notre peuple deviendra-t-il saint ? Uniquement quand il observera tous les conseils qui lui sont donnés, faisant de toutes ses forces ce qui est requis de lui. 11:139.
 
      Tous ceux qui reçoivent la vie éternelle et le salut ne les recevront qu'à la seule condition de croire au Fils de Dieu et d'obéir aux principes qu'il a édictés. Pouvons-nous trouver un autre moyen et un autre plan de salut ? Non. 13:213.
 
      Les saints qui vivent leur religion seront exaltés, car ils ne nieront jamais aucune révélation que le Seigneur a donnée ou peut donner, bien que, lorsqu'ils reçoivent une doctrine qu'ils ne peuvent pas comprendre complètement, on puisse les entendre dire : « Le Seigneur m'envoie ceci, et je prie qu'il me sauve et m'empêche de nier ce qui vient de lui et me donne la patience d'attendre jusqu'à ce que je puisse le comprendre par moi-même. » De telles personnes ne nieront jamais, mais permettront que les sujets qu'ils ne comprennent demeurent jusqu'à ce que la vision de leur esprit s'ouvre. Telle est la façon de faire que j'ai invariablement utilisée, et s'il arrivait quelque chose que je ne pouvais comprendre, je priais jusqu'à ce que j'en sois capable. Ne rejetez pas quelque chose parce que c'est nouveau ou étrange et ne ricanez pas ni ne raillez devant ce qui vient du Seigneur, car si nous faisons cela, nous mettrons notre salut en danger. Étant donné que nous avons notre libre arbitre, nous avons le pouvoir de choisir ou de refuser, comme vous l'a exposé frère S. W. Richards, mais notre libre arbitre a des limites ; s'il n'en était pas ainsi, il n'y aurait pas de loi. 3:266.
 
      En obéissant aux ordonnances de Dieu, l'humanité le glorifie, mais si elle ne lui obéit pas, elle ne lui enlève pas la moindre particule de sa gloire ni de son pouvoir. Les commandements de Dieu nous sont donnés expressément à notre profit, et si nous y obéissons, nous vivrons de telle sorte que nous comprendrons par nous-mêmes la volonté de Dieu, en particulier en ce qui nous concerne personnellement.12:126.
 
      Comment saurons-nous que nous lui obéissons ? Il n'y a qu'une méthode pour le savoir, c'est l'inspiration de l'Esprit du Seigneur qui témoigne à notre esprit que nous lui appartenons, que nous l'aimons et qu'il nous aime. C'est par l'esprit de révélation que nous savons cela. Sans l'esprit de révélation nous n'avons pas de témoignage au--dedans de nous. Nous n'avons de témoignage en dehors de nous qu'en obéissant aux ordonnances. 12:99.
 
      La loi est faite pour les impies. Que les saints vivent leur religion, et il n'y aura pas une loi qui puisse empiéter sur eux à juste titre. 8:140.
 
      Il n'y a pas de loi contre la pratique du bien. Il n'y a pas de loi contre l'amour. Il n'y a pas de loi contre le service de Dieu. Il n'y a pas de loi contre la charité et la bienveillance. Il n'y a pas de loi contre les principes de la vie éternelle. Vivez-les et aucune loi juste de l'homme ne peut vous atteindre. 8:140.
 
      Quand la loi de Dieu est inscrite dans le cœur d'un peuple, tout le monde connaît sa place. 8:296.
 
      Quand les hommes parlent de tout donner pour le salut qu'ils attendent et pour lequel ils vivent, voici, ils n'ont rien à donner ; et ils n'ont rien à faire, si ce n'est faire leur devoir. Et qu'est-ce que c'est ? Tirer profit de ce qui a été confié à leur possession, se montrer dignes devant leur Père et Dieu, afin que sous peu ils soient dignes de recevoir des couronnes de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. Alors nous échapperons au pouvoir de Satan. 6:196.
 
      Tant que les saints des derniers jours vivront leur religion, ils ne seront en aucun temps confondus. N'ayez pas peur ; vous avez le cœur brave, les bras forts et Dieu est notre défense. 10:40.
 
      Ceux qui vivent leur religion jouiront de l'Esprit, et ce plaisir s'accroîtra ; et si nous sommes fidèles, le Seigneur rendra nos pieds aussi fermes dans ces vallées que le sont les richesses éternelles de ces montagnes, et aucune puissance ne pourra nous déraciner. Il nous donnera un endroit sûr dans ces montagnes jusqu'à ce que nous allions racheter Sion. Faites le bien, soyez fidèles et n'envisagez pas de partir avant que vienne le temps. 8:285.
 
L'obéissance et le libre arbitre –
 
      Voici un frère qui dit : « Bien sûr que oui, que vous pouvez avoir une partie de mes biens ou même prendre le tout ; mais je veux être indépendant ; je ne veux pas qu'on me commande ; je veux garder ma liberté ; je ne veux pas être esclave. » Quelle idée ! Cela vient de l’adversaire, et parce qu'il n'a pas l'Esprit du Seigneur pour voir de quoi il retourne. Il n'en est pas un parmi nous qui ne soit disposé à reconnaître dès l'abord que Dieu exige que l'on obéisse strictement à ses commandements. Mais lorsque nous nous acquittons de cette obéissance stricte, devenons-nous des esclaves ? Non, c'est le seul moyen sur la face de la terre pour que nous devenions, vous et moi, libres, et nous deviendrons esclaves de nos passions, du Malin et des serviteurs du Démon, si nous agissons autrement, et nous serons finalement précipités en enfer avec les démons. Dire que je ne jouis pas tout autant de l'exercice de ma volonté quand je prie que si je jurais est un faux principe, c'est une fausse position. Prenez l'homme qui jure : il n'a pas plus de liberté et n'agit pas plus selon sa volonté que celui qui prie ; celui qui obéit strictement aux commandements des cieux agit selon sa volonté et exerce tout autant sa liberté que lorsqu'il était esclave des passions ; et je pense qu'il est beaucoup mieux et plus honorable pour nous, que nous soyons enfants ou adultes, jeunes, mûrs ou âgés, il vaut mieux vivre et mourir le cœur pur et obéir strictement aux principes de vie que le Seigneur a révélés, que d'être esclaves du péché et de la méchanceté. Tout ce que le Seigneur exige de nous, c'est que nous obéissions strictement aux lois de la vie. Tout le sacrifice que le Seigneur demande de son peuple, c'est d'obéir strictement aux alliances que nous avons conclues avec notre Dieu, c'est-à-dire le servir sans arrière-pensée. 18:246.
 
      Une des choses les plus simples qui soient au monde, c'est de gouverner un peuple. Y a-t-il un art particulier qui permette de rendre ce peuple obéissant ? Il n'y en a qu'un seul. Si vous, les anciens d'Israël, pouvez acquérir l'art de prêcher le Saint-Esprit de manière à le faire entrer dans le cœur des hommes, vous aurez un peuple obéissant. C'est le seul art requis. Enseignez au peuple la vérité, enseignez-lui des principes corrects ; montrez-lui ce qui est pour son bien ; ne pensez-vous pas qu'il suivra ce chemin ? Il le suivra dans la mesure où le permettent ses faiblesses, et la puissance des ténèbres, qui couvre les habitants de la terre, chez nous comme chez les autres. 12:257.
 
      Pour être à même de comprendre la loi et le gouvernement de Dieu, il faut en voir et en comprendre l'opportunité et en voir les beautés. Il en va de même du système de salut tout entier. Je ne veux pas dire que nous sommes des machines, car nous avons notre libre arbitre, mais Dieu nous a mis ici, et il exige que nous obéissions strictement à ses lois avant que nous retirions le profit et les bénédictions que leur observance nous procurera. Vous pouvez prendre une belle machine, peu importe laquelle, lorsque le mécanicien a fini son travail et l'a mise en ordre parfait, comment pourriez-vous attendre d'elle qu'elle marche d'une manière satisfaisante si un crochet à gauche ou une fusée d'essieu à droite disait : Je n'ai pas envie de rester ici, ou bien : Je vais quitter ma place et je vais aller faire un tour ; et puis si une autre pièce de la machine quittait sa place pour se rendre dans une autre partie de la machine. Quel serait l'état de pareille machine ? Il en résulterait bientôt de la confusion et de la désorganisation, et le mécanicien pourrait dire à juste titre : Quel dommage que j'aie consacré autant de travail à des membres aussi rebelles de ma machine. 13:241.
 
      Le monde ne veut recevoir l'Évangile que s'il peut l'avoir aux conditions qu'il a fixées lui-même, et persécute le petit nombre de personnes qui l'acceptent vraiment. 9:331.
 
      Notre peuple tout entier sera châtié jusqu'à ce que nous soyons capables de nous soumettre entièrement au Seigneur et d'être vraiment des saints. 5:354.
 
Effets de la désobéissance –
 
      Quand la lumière viendra, si les hommes la rejettent, elle les condamnera et augmentera leurs tourments et leurs afflictions. 6:288.
 
      Si nous vivons notre religion, nous serons prospères, et si nous vivons en négligeant notre devoir, et continuons à le faire, il y aura ici du malheur et de l'angoisse, et la main vengeresse du Tout-Puissant sera sur ce peuple. 3:340.
 
      J'éprouve dans mon cœur le désir de vous bénir ; il est plein de bénédictions et pas de malédictions. C'est quelque chose qui n'occupe pas mes sentiments que de maudire quelqu'un, mais je ferai une réserve en disant que ceci ne s'applique qu'à ceux qui ne devraient pas être maudits. Qui devrait l'être ? Ceux qui connaissent la volonté de leur Maître et ne la font pas ; ils méritent de recevoir de nombreux coups ; ce ne sont pas ceux qui ne savent pas et ne font, mais ceux qui savent et ne font pas. Ce sont eux qui doivent être châtiés. 1:248.
 
      Dès que vous êtes vaincus par l'esprit du monde, vous oubliez toutes les bonnes actions et toute les gentillesses qu'on vous a faites et vous ne vous souvenez que des choses qui vous ont été infligées, qui vous paraissaient mauvaises et auraient eu pour résultat du bien, si vous aviez bien agi. 3:358.
 
      C'est l'intelligence mal appliquée que Dieu nous a donnée qui est la cause de tous les maux de la terre. Cette intelligence, il l'a conçue pour qu'elle réalise les desseins de sa volonté et l'a douée de la capacité de grandir, de se répandre, d'accumuler et de s'efforcer de connaître un bonheur, une gloire et un honneur plus grands et de continuer à s'étendre de plus en plus, jusqu'à ce qu'elle soit capable d'embrasser l'éternité ; si elle n'est pas appliquée à cet objectif, mais aux choses rampantes de la terre, elle sera enlevée et donnée à quelqu'un qui a fait meilleur usage de ce don de Dieu. 2:124-125.
 
      Si nous pratiquons ce que nous professons, je vous dis que nous pouvons défier l'enfer. 2:186.
 
      Une des tâches les plus dures qu'un homme puisse entreprendre, c'est tenter de vivre comme un saint, et marcher dans les ténèbres. Vous ne pouvez imaginer de situation qui enfoncera plus profondément une personne dans la perplexité et l'égarement que d'essayer d'être un saint sans vivre comme un saint le doit sans jouir de l'esprit de sa religion. Nous avons la possibilité de vivre de manière à jouir de l'esprit de notre religion. Ceci est conçu pour nous renvoyer dans la présence des Dieux. Les Dieux existent, et nous ferions bien de nous efforcer à nous préparer à être l'un deux. 7:238.
 
      Tout ce qui est impur doit tôt ou tard périr ; que ce soit dans la foi et la pratique d'une personne, d'une ville, d'une nation ou d'un gouvernement. Le royaume, la principauté, la puissance ou la personne qui ne sont pas gouvernés par des principes qui sont purs et saints, finiront par passer et par périr. 14:75.
 
      Je sais qu'il est dur de recevoir un châtiment, car aucun châtiment n'est gai, mais pénible au moment où il est infligé ; mais si on l'accepte et prie pour avoir le Saint-Esprit, afin d'avoir l'Esprit de vérité en son cœur, et si on s'attache à ce qui est agréable au Seigneur, celui-ci accordera à l'intéressé la grâce de supporter le châtiment et il s'y soumettra et l'acceptera, sachant que c'est pour son bien. 3:47.
 
      Les hommes doivent cesser de jurer et de prendre le nom de Dieu en vain ; ils doivent s'abstenir de mentir, voler, tricher et faire ce qu'ils savent ne pas devoir faire, sinon ils doivent être retranchés de cette Église et de ce royaume. 4:307.
 
      Les saints des derniers jours, dans toutes leurs pérégrinations, n'ont pas été aussi rebelles que les enfants d'Israël. 11:279. 
 
 
 
CHAPITRE 20 : RECONNAISSANCE, HUMILITÉ, DÉVOUEMENT, LIBÉRALITÉ, HONNÊTETÉ
 
La reconnaissance –
 
      Je ne connais pas de péché plus grand, à l'exception du péché impardonnable, que celui de l'ingratitude. 14:277.
 
      Nous nous réjouissons parce que le Seigneur est à nous, parce que nous sommes semés dans la faiblesse, dans le but exprès de parvenir à une puissance et à une perfection plus grandes. Les saints peuvent se réjouir de tout : des persécutions, parce qu'elles sont nécessaires pour les purifier et pour préparer les méchants à leur condamnation, de la maladie et de la souffrance, bien qu'elles soient difficiles à supporter, parce que nous sommes ainsi mis en contact avec la souffrance, avec le chagrin et avec toutes les afflictions que les mortels peuvent subir, car c'est par le contact que tout est démontré à nos sens. Nous avons de bonnes raisons de nous réjouir extrêmement de ce que la foi soit dans le monde, de ce que le Seigneur règne et agisse comme bon lui semble parmi les habitants de la terre. Vous demandez-vous si je me réjouis parce que le diable l'emporte sur les habitants de la terre et a affligé l'humanité ? Je réponds absolument par l'affirmative ; je me réjouis autant de cela que du reste. Je me réjouis parce que je suis affligé. Je me réjouis parce que je suis pauvre. Je me réjouis parce que je suis abattu. Pourquoi ? Parce que je serai relevé. Je me réjouis d'être pauvre parce que je deviendrai riche d'être affligé parce que je serai consolé et préparé à connaître la félicité et le bonheur parfaits, car il est impossible d'apprécier convenablement le bonheur sans en endurer le contraire. 1:359.
 
L'humilité –
 
      Je me réjouis extrêmement de la simplicité. 4:341.
 
      Les humbles vivront, ils se sentiront légers et ils atteindront un âge très avancé. 8:181.
 
      Nous devons nous humilier et devenir comme de petits enfants dans nos sentiments - devenir humbles et enfantins d'esprit pour accepter les premières illuminations de l'esprit de l'Évangile, et alors nous aurons la possibilité de grandir, de progresser en connaissance, en sagesse et en intelligence. 3:192.
 
      Le cœur des doux et des humbles est constamment plein de joie et de consolation. 4:22.
 
      Quand une personne voit les choses telles qu'elles sont, la flatterie et les reproches lui sont parfaitement égaux, elle n'y voit aucune différence. Si elle voit qu'elle est agréable à Dieu et à ses frères, elle se réjouit extrêmement et sent son humilité et sa soumission augmenter. Lorsqu'un homme est orgueilleux et arrogant, la flatterie le remplit de vanité et lui fait du tort ; mais il n'en est pas ainsi lorsque sa foi en Dieu grandit. 12:50.
 
      J'exhorte les frères à ne pas se vanter de la chute de nos ennemis. Ne vous vantez pas, frères. Dieu est sorti de son lieu secret et a commencé à affliger les nations qui nous ont rejetés, et il les affligera cruellement. 8:324.
 
Le dévouement à l'Évangile –
 
      Aux saints des derniers jours, je dis : Vivez votre religion, sanctifiez le Seigneur Dieu dans votre cœur, vivez selon toute parole qui sort de la bouche de Dieu, et nous de viendrons prospères. 13:318.
 
      Un homme ou une femme qui désire connaître la volonté de Dieu et qui a l'occasion de la connaître, appliquera son cœur à cette sagesse jusqu'à ce qu'elle lui devienne facile et familière, et il ou elle aimera faire le bien au lieu du mal. 3:363.
 
      Pour jouir de la protection du Tout-Puissant, nous devons vivre notre religion - vivre de manière à avoir l'esprit du Christ au-dedans de nous. 4:358.
 
      Tout ce que je vous demande c'est d'appliquer votre cœur à l'Évangile de Jésus-Christ et d'être des saints. Je ne demanderai de vous rien d'autre au monde, seulement de vivre de manière à connaître la volonté de Dieu lorsque vous la recevez, et ensuite la respecter. Si vous faites cela, vous serez prêts à faire beaucoup de choses, et vous verrez qu'il y a beaucoup de bien à faire. 3:375.
 
      Lorsque vous savez comment être un saint aujourd'hui, vous êtes sur la bonne voie pour savoir comment être un saint demain. Et si vous pouvez continuer à être un saint aujourd'hui, vous pouvez le faire pendant la semaine et pendant l'année, et vous pouvez remplir toute votre vie à accomplir le devoir et le travail d'un saint. 2:53.
 
      Si je suis organisé et rendu à même de recevoir cette gloire et cette exaltation, je dois être l'ami de celui qui m'a produit et qui a institué cette exaltation pour moi ; je ne dois en aucun temps être son ennemi. 4:198.
 
      J'ai cherché à vous enseigner comment vous enrichir, mais je ne vous ai jamais enseigné à négliger votre devoir, je ne vous ai jamais commandé ni enseigné d'abandonner le Seigneur ; et aujourd'hui, je préférerais être sans le sou, prendre ma valise, comme je l'ai fait à la naissance de l'Église, voyager parmi les nations de la terre et mendier mon pain de porte à porte, plutôt que de négliger mon devoir et perdre l'esprit du Dieu Tout-Puissant. Si j'ai la richesse et ne peux l'utiliser pour la gloire de Dieu et l'éducation de son royaume, je demande au Seigneur de me l'enlever. 13:280.
 
      Il n'est pas un homme mauvais sur la face de la terre qui ne révère un serviteur pur de Dieu. Il ne le reconnaîtra peut-être pas avec l'organe de la parole, mais dans son cœur, dans ses sentiments, il révère pareille personne. Quand il voit un homme ou une femme pur et saint il dit : « Je voudrais être aussi bon que vous. » Soyons donc fiers de reconnaître notre religion et de la vivre, en étant vertueux, fidèles et bons en toutes choses, et puis fixez-vous pour règle de vous éduquer l'esprit jusqu'à ce que vous puissiez vous vaincre et vous dominer en toutes choses. Donnez à vos enfants toutes les connaissances que le monde peut leur procurer. Dieu l'a donnée au monde, elle lui appartient toute. Tous les principes vrais, toute science vraie, tous les arts et toutes les connaissances que les hommes possèdent ou qu'ils ont possédées ou posséderont jamais, sont de Dieu. Nous devons prendre la peine, et le faire avec fierté, d'inculquer ces connaissances à nos voisins et a nos frères, et d'élever nos enfants de telle sorte que l'érudition et l'éducation du monde soient à eux, et que la vertu, la vérité et la sainteté couronnent leur vie afin qu'ils soient sauvés dans le royaume de Dieu. 12:326.
 
      Je dis à notre communauté : Soyez humbles, soyez fidèles à votre Dieu, fidèles à son Église, bienveillants envers les étrangers qui traversent notre territoire et bons pour tous les hommes, servant le Seigneur de toutes vos forces, ayant confiance en lui ; mais ne craignez pas les attaques d'un ennemi et ne vous laissez pas émouvoir par les flatteries d'amis ou d'ennemis qui cherchent à vous éloigner du chemin de la droiture. Servez votre Dieu, croyez en lui, n'ayez jamais honte de lui, et gardez--vous purs devant lui.
 
      Je dis aux vieillards, aux gens mûrs et aux jeunes : Soyez tous fidèles à votre Dieu, fidèles à vos frères et bons envers tous, servant Dieu de tout votre cœur. Puisse-t-il vous bénir pour l'amour de Jésus. Amen. 1:146.
 
      L'autre jour, en parlant au peuple, j'ai observé que « la course n'était pas pour ceux qui sont rapides, ni la bataille pour ceux qui sont forts », ni la richesse pour les hommes qui ont de la sagesse. Tout à fait par hasard, j'ai jeté les yeux sur Ira Ames, qui se trouvait dans l'assemblée. Je savais qu'il était dans l'Église depuis très longtemps, Je le connais personnellement depuis vingt ans. Au même moment j'ai aperçu un grand nombre d'autres parmi les premiers saints. Ces hommes savent que le mormonisme est vrai, ils ont continué avec constance, mais, sans qu'on puisse s'en apercevoir, ils ont constamment gardé leur itinéraire dans le bon chemin. Je pourrais mettre la main sur beaucoup de personnes de cette assemblée, qui gagneront la course, en dépit du fait que, selon toute apparence, elles ne sont pas très rapides, et ne font pas grand étalage ; on les trouve constamment occupées à leurs affaires. Elles n'ont pas l'air d'être de grands guerriers, ni d'être capables de gagner la bataille. Mais comment sont-elles en réalité ? Elles ont la foi aujourd'hui, sont remplies de foi, elles ne parlent pas beaucoup, mais ce qu'elles disent est plein d'intégrité. Vous les trouverez demain comme elles étaient hier ou sont aujourd'hui. Rendez-leur visite quand vous voulez, en quelque circonstance que ce soit, et vous les trouverez invariablement les mêmes ; et finalement, lorsque vous aurez passé votre vie avec elles, vous verrez que d'un bout à l'autre leur vie s'est bien passée, pleine de foi, d'espérance, de charité et de bonnes œuvres, dans la mesure de leurs capacités. Ce sont ceux-là qui gagneront la course, remporteront le combat et obtiendront la paix et la justice de l'éternité. 1:89.
 
      Vous pouvez examiner depuis le commencement jusqu'à ce jour, et continuer à observer à l'avenir, et lorsque vous verrez un homme qui désire redresser l'arche de Dieu, sans y être appelé, vous verrez une tache sombre sur lui. Un homme qui est plein de lumière et d'intelligence se rend compte que Dieu redresse lui-même son arche, dirige ses propres affaires, guide son peuple, administre son royaume, gouverne les nations, tient entre ses mains le cœur de tous les vivants et les dirige çà et là selon son plaisir, sans empiéter sur leur libre arbitre. Il n'y a pas le moindre risque d'être en désaccord avec des personnes qui ont le Saint-Esprit. 8:66.
 
      Être grand, c'est être bon devant les cieux et devant tous les hommes bons. 10:111.
 
Donnez libéralement –
 
      N'aimons pas les choses de ce monde plus que les choses de Dieu, mais dépouillons-nous pour la course et harnachons-nous pour le combat du plan de salut de l'Évangile. 10:328.
 
      Comme nous devons être étroits d'esprit et myopes pour laisser les choses périssables de ce monde nous détourner si peu que ce soit de notre fidélité à la vérité ! Cela montre que nous n'avons pas la connaissance que nous devons posséder. 11:283.
 
      Supposons que vous deviez accomplir dix travaux, mais que sur les dix il n'en faille qu'un seul pour l'avancement du royaume de Dieu ; qu'est-ce qui serait le mieux pour vous : accomplir les dix travaux pour être sûr d'accomplir celui qu'il faut, ou négliger les dix parce que vous ne savez pas quel est celui qu'il faut faire ? Ne feriez-vous pas mieux de faire les dix travaux, afin d'être certains d'accomplir celui que le Seigneur exige véritablement de vous ? 8:12-13.
 
      Je désire que vous compreniez cependant qu'un homme qui donne de ses moyens pour édifier le royaume de Dieu ne prouve pas à mes yeux qu'il est fidèle de cœur. Il y a longtemps que j'ai appris que l'on peut faire un don dans un dessein impur. 10:268.
 
      Les hommes pensent peut-être, et certains pensent vraiment, que nous avons le droit de travailler pour nous-mêmes ; mais je dis que nous n'avons pas le temps de faire cela dans le sens étroit et égoïste qu'on lui prête généralement lorsque l'on parle de travailler pour soi-même. Nous n'avons pas le temps ici-bas de travailler pour nous-mêmes dans ce sens-là ; et cependant, lorsque nous travaillons de la manière la plus désintéressée et la plus fervente pour la cause et le royaume de Dieu, c'est pour nous-mêmes. Même si notre temps est entièrement consacré à travailler pour l'avancement du royaume de Dieu sur la terre, en réalité c'est pour nous-mêmes que nous travaillons le plus efficacement, car notre intérêt et notre bien-être, tant dans le temps que dans l'éternité, est englobé dans ce royaume. 14:101.
 
Soyez honnêtes –
 
      Malheur à ceux qui professent être saints et ne sont pas honnêtes. Soyez simplement honnêtes avec vous-mêmes, et vous serez honnêtes avec les frères. 2:53
 
      Les hommes doivent être honnêtes ; ils doivent vivre fidèlement devant leur Dieu et honorer leur appel et leur existence sur la terre. Vous demandez si c'est possible ? Oui ; la doctrine que nous avons embrassée enlève les cœurs de pierre. 3:118-119.
 
      Nous avons besoin d'apprendre, de pratiquer, d'étudier, de connaître et de comprendre comment les anges vivent les uns avec les autres. Lorsque notre société en arrivera au point où elle sera parfaitement honnête et droite, vous ne trouverez absolument aucun pauvre ; personne ne manquera de rien, tous auront assez. Tous les hommes, femmes et enfants auront tout ce dont ils auront besoin dès qu'ils deviendront tous honnêtes. Lorsque la majorité de la société est malhonnête, elle appauvrit la partie honnête, car les malhonnêtes se servent et s'enrichissent à leurs dépens. 6:76.
 
      Il vaut mieux être honnête, vivre dans la droiture et abandonner et éviter le mal que d'être malhonnête. Être honnête, être droit devant Dieu, est la manière de vivre la plus facile qui soit au monde ; et lorsque les hommes apprendront cela, ils le pratiqueront. 5:295.
 
      Les cœurs honnêtes produisent des actes honnêtes ; les désirs honnêtes produisent des œuvres extérieures correspondantes.
 
      Exécutez vos contrats et tenez votre parole pour sacrée. 10:97.
 
      Je n'ai aucune considération pour quelqu'un qui fait une promesse et ne la tient pas. 13:301.
 
      La pure vérité, la simplicité, l'honnêteté, la droiture, la justice, la miséricorde, I'amour, la bonté font du bien à tout le monde et du mal à personne ; comme il est facile de pratiquer de tels principes ! Mille fois plus facile que de pratiquer la tromperie. 14:76.
 
L'honnêteté dans le travail –
 
      J'ai essayé de supprimer la malhonnêteté chez les individus et par là de les rendre honnêtes. Si j'engage un menuisier et lui donne trois dollars par jour, et qu'il lui faille trois jours pour faire une porte à six panneaux qu'un bon ouvrier peut faire en un jour, ou même une porte et demie, je ne veux pas lui donner trois dollars par jour pour ce travail. 6:73.
 
      Nous voulons que les saints progressent dans le bien, jusqu'à ce que nos mécaniciens, par exemple, soient à ce point honnêtes et dignes de foi que cette compagnie de chemin de fer dira : « Donnez-nous un ancien d'entre les 'mormons' comme ingénieur, pour que personne n'ait la moindre crainte de prendre le train, car s'il sait qu'il y a du danger, il prendra toutes les mesures nécessaires pour préserver la vie de ceux qui sont confiés à ses soins. » Je désire voir nos anciens tellement pleins d'intégrité que cette compagnie les préférera comme fabricants de locomotives, gardes, ingénieurs, employés et administrateurs. Si nous vivons notre religion et sommes dignes du nom de saints des derniers jours, nous serons les hommes à qui l'on peut confier ce genre de choses en toute sécurité ; sinon cela prouvera que nous ne pratiquons pas notre religion. 12:300.
 
      Si vous voyez des gens honnêtes, vous voyez ceux qui sont prêts à s'y mettre et à travailler de toutes leurs forces, même s'ils n'ont qu'une pomme de terre par jour ; ils souffriront plutôt que d'appauvrir l'Église. 3:340.
 
      Un seul menteur est comme un mauvais roi. Un roi corrompu et méchant peut corrompre une nation tout entière. Un seul menteur peut séduire des milliers de personnes. 16:30.
 
      Une personne toute simple peut dire la vérité, mais il faut quelqu'un de très intelligent pour dire un mensonge et lui donner l'apparence de la vérité. 11:304.
 
La constance et la sincérité –
 
      Ô constance, tu es un des plus beaux joyaux de la vie d'un saint. 11:136.
 
      Si nous enseignons la justice, pratiquons aussi la justice dans tous les sens du terme ; si nous enseignons la moralité, soyons moraux, veillons à nous garder dans les limites de toutes les bonnes choses que nous enseignons aux autres. Je suis sûr que ce sera là une bonne manière de vivre et de mourir, et lorsque nous aurons terminé le voyage de la vie ici-bas, quelle consolation ce sera de savoir que nous avons fait ce que nous désirions à tous points de vue voir d'autres faire. 11:130.
 
      Il n'est pas un seul homme de cette ville, ni du Territoire, qui hait la vérité et les saints des derniers jours, dont je craigne l'influence, non, même pas la centième partie, autant qu'un hypocrite doucereux qui professe être saint des derniers jours. Le premier ne peut pas jeter les semences de l'infidélité et de l'incrédulité dans le cœur du peuple ; mais l'autre si. 18:359.
 
      Quelqu'un qui est voleur, menteur et assassin dans son cœur, mais professe être un saint, est plus odieux aux yeux de Dieu, des anges et des hommes bons que quelqu'un qui vient déclarer ouvertement qu'il est notre ennemi. Je sais comment prendre pareille personne, mais un démon revêtu du manteau d'un saint est un des personnages les plus vils que vous puissiez imaginer. Oui, que les bénédictions soient sur la tête d'un Gentil corrompu qui est mon ennemi juré, plutôt que sur un ennemi revêtu de la profession de foi d'un saint. 3:120.
 
      Mais j'espère, et je mets ma confiance au Seigneur mon Dieu, que je n'en arriverai jamais à louer ce peuple, à dire du bien de lui, dans le but de le réjouir et de le consoler par l'art de la flatterie ; pour le mener de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois et d'année en année par de beaux discours et le laisser savourer le péché comme un morceau de choix et se rendre coupable de transgresser la loi de Dieu. J'espère que je n'en arriverai jamais à flatter ce peuple, ou n'importe quel peuple de la terre, dans son iniquité, mais plutôt à le réprimander de sa méchanceté et à le louer de sa bonté. 4:22.
 
      La religion que nous avons embrassée doit rester en nous du lundi matin au lundi matin et du samedi soir au samedi soir, et d'un nouvel an à l'autre ; elle doit être dans toutes nos pensées et dans toutes nos paroles, dans tous nos actes et dans toutes nos relations. Nous venons ici. Nous venons ici pour dire aux hommes comment ils peuvent être sauvés ; nous savons comment, par conséquent nous pouvons le dire aux autres. Supposez que nous soyons appelés demain à administrer un chemin de fer, à nous lancer dans une affaire philosophique quelconque, peu importe, notre esprit, notre foi ou notre religion, notre Dieu et son Esprit sont avec nous ; et s'il arrive que nous nous trouvions dans une pièce consacrée aux amusements et qu'un accident se produise, et qu'un Ancien occupé à danser soit appelé à faire l'imposition des mains au malade, s'il n'est pas aussi prêt à exercer là-bas son appel et sa foi en Dieu qu'à n'importe quel autre moment et en n'importe quel autre lieu, il ne doit jamais s'y trouver, car seuls ceux qui reconnaissent sa main en toutes choses et gardent ses commandements ont légalement droit aux amusements que le Seigneur a prévus. 14:117. 
 
 
 
CHAPITRE 21 : LE BONHEUR ET LES ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES
 
Les saints doivent être joyeux –
 
      Alors apprenez à être joyeux lorsque vous en avez l'occasion. 5:294.
 
      Le monde entier est à la recherche du bonheur. Il ne se trouve pas dans l'or ni l'argent, mais dans la paix et l'amour. 12:314.
 
      Qu'est-ce qui donne de la joie à l'homme ? Ce qui lui donne la paix. 7:3.
 
      Si le cœur est joyeux, tout est lumière et gloire au-dedans ; il n'y a pas de chagrin. 6:41.
 
      Lorsqu'il est industrieux et droit, l'homme est heureux. 9:244.
 
      Celui qui a l'avantage de connaître le royaume de Dieu sur la terre et a en même temps en lui l'amour de Dieu, est le plus heureux de tous les hommes sur cette terre. 18:236.
 
      Quel est le but principal que les êtres humains ont en vue ? Le bonheur. Donnez-moi la gloire, donnez-moi la puissance, donnez-moi la richesse, donnez-moi un bon renom, donnez-moi de l'influence auprès de mes semblables ; donnez-moi tout cela, et il ne s'ensuivra pas que cela me rendra heureux ; tout cela dépend du principe sur lequel ces acquisitions ont été faites. 7:3.
 
      Le seul ciel pour vous est celui que vous faites vous-mêmes. Mon ciel est ici (mettant la main sur son cœur). Je le porte sur moi. Quand est-ce que je l'attends dans sa perfection ? Lorsque je ressusciterai ; alors je l'aurai, pas avant. 4:57
 
      On n'a jamais vu de vrais saints dans le monde qui avaient du chagrin, et vous ne pouvez pas en trouver. C'est lorsque l'on est privé de la source d'eau vivifiante, ou des principes de la vie éternelle, que l'on est dans l'affliction. Si les paroles de vie demeurent au-dedans de nous, si nous avons l'espoir d'obtenir la vie et la gloire éternelles et que nous laissons cette étincelle qui est au-dedans de nous devenir une flamme, pour consumer les plus petits et les derniers restes d'égoïsme, nous ne marcherons jamais dans les ténèbres et nous ne connaîtrons ni le doute ni la crainte. 6:41.
 
      Si nous sommes dans l'œuvre de Dieu, comprenons-en la beauté et la gloire. Je ne dis pas que tous sont comme moi ; mais dès le jour où j'ai commencé à prêcher l'Évangile jusqu'à présent, je n'ai jamais eu, en mon cœur, le désir de consacrer beaucoup de temps à prêcher l'enfer aux hommes ou à leur parler beaucoup de damnation. Il y a les royaumes et les mondes que Dieu a préparés et qui attendent les justes. Il y a plus de beauté, de gloire, d'excellence, de connaissance, de puissance et de choses célestes que je n'ai le temps d'en mentionner, pour passer mon temps à parler des enfers préparés pour les damnés. Je n'ai pas le temps de beaucoup parler d'eux. 8:42.
 
      Cela met le diable en colère. C'est vrai, cela le met en colère de ne pouvoir affliger notre peuple de telle sorte qu'il ait le visage triste. 4:299.
 
      Nous rendre heureux rentre dans le cadre du grand objectif de l'existence de l'homme. J'ai appris à ne pas m'irriter des choses que je ne puis empêcher. Si je peux faire le bien, je le ferai ; si je ne peux pas obtenir une chose, je m'en passerai. Cela me rend heureux tout le jour. 2:95.
 
      Où est le bonheur, le vrai bonheur ? Nulle part ailleurs qu'en Dieu. En possédant l'esprit de notre sainte religion, nous sommes heureux le matin, nous sommes heureux à midi, nous sommes heureux le soir ; car l'esprit d'amour et d'union est avec nous, et nous nous réjouissons de l'esprit parce qu'il est de Dieu, et nous nous réjouissons de Dieu, car c'est lui qui donne tout ce qui est bon. Tous les saints des derniers jours qui ont connu l'amour de Dieu dans leur cœur, ayant reçu la rémission de leurs péchés par le baptême et par l'imposition des mains, se rendent compte qu'ils sont remplis de joie, de bonheur et de consolation. Ils peuvent être dans la douleur, l'erreur, la pauvreté, ou en prison, si la nécessité l'exige, néanmoins ils sont joyeux. Telle a été notre expérience, et tous les saints des derniers jours peuvent en rendre témoignage. 18:213.
 
      L'homme ou la femme, ou le peuple qui jouissent des bénédictions de l'Évangile du Fils de Dieu et qui savent comment apprécier ses bénédictions, sont vraiment heureux. 1:309.
 
      Pour des vétilles, des hommes et des femmes font naufrage dans la foi, perdent l'esprit de l'Évangile, oublient le but dans lequel ils ont quitté leur foyer et leurs amis. Nous cherchons tous le bonheur ; nous espérons l'avoir ; nous pensons vivre pour l'avoir, c'est notre but dans cette vie. Mais vivons-nous de manière à jouir du bonheur que nous désirons tellement ? Il n'y a qu'une seule façon pour les saints des derniers jours d'être heureux, qui est tout simplement de vivre leur religion, ou, en d'autres termes, croire en l'Évangile de Jésus-Christ dans ses moindres détails, obéissant de bon cœur à l'Évangile de liberté, qui en vérité nous affranchit. Si notre communauté obéit à la loi de Dieu et se conforme aux ordonnances du salut, nous pouvons nous attendre à trouver le bonheur que nous désirons tellement, mais si nous n'agissons pas ainsi, nous ne pourrons jouir du bonheur sans mélange que l'on trouve dans l'Évangile. Professer être un saint et ne pas en avoir l'esprit, cela met à l'épreuve toutes les fibres du cœur, et c'est une des expériences les plus douloureuses que les hommes puissent subir. 12:168.
 
Les activités récréatives –
 
      Il n'y a pas de vrai plaisir dans la vie - rien qui puisse être une bénédiction pour une personne ou pour une communauté, qui ne soit voulu de Dieu pour bénir son peuple. 6:143.
 
      Nous voulons voir tous les visages pleins de joie et tous les yeux briller de l'espoir d'un bonheur futur. 12:314.
 
      Nous sommes faits pour jouir de tout ce dont Dieu jouit, pour hériter tout ce qu'il hérite, pour posséder toute la puissance qu'il possède, toute l'excellence dont il est doté - tout doit lui être assujetti par ses enfants fidèles afin qu'ils jouissent de tout avec lui ; ces considérations apportent de la paix au cœur qui est ouvert à l'intelligence. 10:171.
 
      L'esprit de rassemblement et de société semble être l'ordre des cieux - l'esprit qui se trouve dans l'Évangile que nous avons embrassé. Bien que l'on puisse considérer cela comme une faute - comme la volonté injustifiée de nous séparer de ceux qui ne croient pas comme nous croyons, cependant telle est la nature d'une partie de notre religion relative à l'accomplissement des devoirs extérieurs. Si les saints des derniers jours peuvent se fréquenter, à l'abri des influences contaminatrices qui existent dans le monde, c'est une bénédiction et un grand avantage. Qu'est-ce qui pousserait un enfant à grandir dans la méchanceté du monde corrompu, s'il n'en voyait ou n'en entendait jamais rien. 7:267.
 
      Y a-t-il quelque chose d'immoral dans les distractions ? Si je vois mes fils et mes filles s'amuser, bavarder, se rendre visite, aller à cheval, aller à une soirée ou à un bal, y a-t-il quelque chose d'immoral à cela ? Je regarde de très près, et si j'entends une parole, vois un regard ou un ricanement contre les choses divines ou quelque chose de contraire à une bonne réputation, je le sens sur-le-champ, et je dis : « Si vous suivez cela, cela n'amènera rien de bon, c'est mal ; cela ne conduira pas à la source de la vie et de l'intelligence ; ne suivez que le chemin qui mène à la vie éternelle. » Les saints ont la possibilité de jouir de tout ce qui est bon, car la terre et tout ce qu'elle renferme appartiennent au Seigneur, et il a tout promis à ses saints fidèles ; mais il faut en jouir sans esprit de convoitise et d'égoïsme - sans l'esprit de volupté, mais selon l'esprit de l'Évangile ; alors le soleil brillera avec douceur sur nous, chaque jour sera rempli de délices, et tout sera rempli de beauté, donnant de la joie, du plaisir et du repos aux saints. 8:82.
 
      Nous devons apprendre à jouir des choses de la vie – apprendre la façon de passer notre existence mortelle ici-bas. Il n'est pas de plaisir, pas de consolation, rien que le cœur humain puisse imaginer, avec tout l'esprit de révélation que nous pouvons obtenir qui tende à embellir, rendre heureux, mettre à l'aise, donner la paix et élever les sentiments des mortels, que le Seigneur n'ait en réserve pour son peuple. Il ne s'est jamais opposé à ce que son peuple acquière du confort. Il n'a jamais révélé, à ma connaissance, de doctrine, qui, dans sa nature, ne soit conçue pour remplir de paix et de gloire et élever tous les sentiments et toutes les impulsions du cœur au-dessus de tous les sentiments bas, tristes, mortels, faux et rampants. Le Seigneur désire que nous vivions de manière à jouir de la plénitude de la gloire qui appartient au monde supérieur, et à faire nos adieux à tous ces sentiments sombres, ténébreux, mortels qui sont répandus sur les habitants de la terre. 8:128-129.
 
      Notre organisme nous rend capables d'éprouver des jouissances exquises. Est-ce que je n'aime pas ma femme, mon fils, ma fille, mon frère, ma sœur, mon père, ma mère ? Est-ce que je n'aime pas fréquenter mes amis ? Si, et j'aime réfléchir et parler sur les principes éternels. 7:138.
 
      Nous disons aux évêques et à tout le monde : Exercez-vous, donnez des amusements innocents à la jeunesse, attirez l'esprit des enfants, emportez-le sur eux et montrez-leur le chemin. Je vois parmi nous des mères qui agissent très imprudemment avec leurs enfants. Vous devriez toujours venir au premier rang des pensées et des affections de vos enfants. Au lieu d'être derrière eux avec le fouet, soyez toujours en avant, et alors vous pourrez dire : « Viens avec moi », et vous n'aurez pas besoin d'utiliser la férule. Ils auront beaucoup de joie à vous suivre, et aimeront vos paroles et vos façons d'agir, parce que vous serez toujours occupées à les consoler et à leur donner du plaisir et des distractions. S'ils deviennent un peu méchants, arrêtez-les quand ils sont arrivés à la limite. Nous disons aux frères : Autant que vous le pouvez, complaisez à vos femmes et à vos enfants, mais quand ils transgressent et dépassent certaines limites, nous désirons qu'ils s'arrêtent. Si vous êtes les meneurs, ils s'arrêteront, ils ne pourront passer au-dessus de vos têtes ; et si vous êtes derrière, ils fuiront devant vous. Maris, ayez toujours de l'avance sur vos femmes, et alors si elles entreprennent de faire quelque chose qui vous est très désagréable, elles se heurteront à vous, s'arrêteront et s'assiéront parce qu'elles ne pourront aller plus loin. Savez-vous comment faire cela ? « Non, dira-t-on, je ne sais pas. » Alors, apprenez en cherchant la vérité, selon les révélations données dans ce livre. Recherchez la vérité dans tous les bons livres, et apprenez la sagesse du monde et la sagesse de Dieu, et mettez-les ensemble, et vous pourrez en retirer du profit. 12:313.
 
      Notre travail, notre labeur de tous les jours, notre vie tout entière rentre dans le cadre de notre religion. C'est ce que nous croyons et essayons de pratiquer. Cependant le Seigneur permet beaucoup de choses, qu'il n'a jamais commandées. J'ai souvent entendu les vieux frères du monde chrétien faire des réflexions sur l'inconvenance de se livrer à des passe-temps et à des amusements. Le Seigneur ne m'a jamais commandé de danser, et cependant j'ai dansé ; vous le savez tous, car ma vie est devant le monde. Cependant, bien que le Seigneur ne m'ait pas commandé de le faire, il l'a permis. Je ne me souviens pas qu'il ait jamais commandé aux garçons d'aller jouer au ballon, et cependant il le permet. Il ne nous a jamais commandé, à ma connaissance, de bâtir un théâtre, mais il l'a permis, et je peux en donner la raison. Les récréations et les distractions sont aussi nécessaires à notre bien-être que les activités sérieuses de la vie. Il n'est pas un homme au monde qui, si on le maintenait dans une branche quelconque d'activités ou d'études, ne deviendrait comme une machine. Nos activités doivent être diversifiées de manière à développer tous les traits de personnalité et les divers talents. Si vous voulez développer tous les pouvoirs et toutes les facultés que possèdent vos enfants, ils doivent avoir la possibilité de se livrer à divers amusements et à diverses études, mais pour parvenir à une grande excellence, on ne peut pas les astreindre à une branche bien particulière. Je me souviens avoir vu un jour, pendant que j'étais en Angleterre, dans la région des « Poteries », un homme passer dans la rue, la tête à quelque quarante ou cinquante centimètres du sol. Je lui ai demandé son métier, et il m'a appris qu'il n'avait jamais rien fait qui réussisse dans sa vie et qu'il avait alors soixante-quatorze ans. Qui sait s'il ne serait pas devenu un homme d'Etat ou un bon médecin, un excellent mécanicien ou un bon juge s'il en avait eu la possibilité ? Nous n'en savons rien. Ceci montre la nécessité de garder l'esprit actif et d'avoir l'occasion de se livrer à tous les exercices dont il peut jouir pour parvenir au développement complet de ses pouvoirs. 13:612.
 
      Les petits garçons jouent avec leurs chariots, leurs toupies, leurs billes, etc., les petites filles avec leurs poupées, leurs berceaux et leurs cordes à danser. Ils s'amusent comme des petits fous, pendant que la mère est là dont l'esprit comprend tout le plaisir que peuvent avoir les enfants, et alors elle peut voir du plaisir bien au-delà de ce qu'ils sont à ce moment-là capables de connaître. Sa vision est peut-être ouverte de sorte qu'elle peut voir dans les éternités qui se trouvent devant elle, et se rendre compte qu'elle sera capable de conserver son identité dans son existence future. Ne voyez-vous pas comme il lui est facile de faire le tour de tout ce dont ces petits enfants peuvent jouir ? Elle pense : « Je suis heureuse. C'est une grande satisfaction que de voir mes enfants s'amuser. » Mais aimerait-elle se mêler à leurs jeux ? « Ma joie est de les voir s'amuser. » Aimez-vous vous réunir dans vos fêtes ? Que pensent de vous les êtres qui sont dans les mondes éternels ? Exactement ce que pense une mère qui contemple ses enfants, lorsqu'ils s'amusent et passent leur temps si gentiment ensemble. La mère dit : « Je suis heureuse de voir que mes enfants s'amusent. » Je suis également heureux de m'amuser avec les frères et sœurs et de donner à mon organisme naturel la nourriture que le corps naturel exige. Le corps a besoin de nourriture, et l'esprit immortel a besoin de nourriture ; l'organisme tout entier a besoin de quelque chose pour festoyer, et nous organisons des amusements pour le satisfaire. 8:358-359.
 
      Je répète que vous n'avez légitimement le droit de céder à quoi que ce soit qui ait la forme d'amusements que lorsque vous aurez accompli tous les devoirs et obtenu de Dieu le pouvoir qui vous permettra de résister à tous les esprits mauvais qui pourraient vous attaquer et vous détourner du chemin ; que lorsque vous les dominerez et que vous aurez obtenu par votre foi, par la prière et les supplications, que le Saint-Esprit vous bénisse, repose sur vous et demeure constamment avec vous. 1:113.
 
      Dans tous vos rapports sociaux, ou autres, peu importe ce qu'ils sont, laissez tous les sentiments sombres, mécontents, murmurants, malheureux, misérables - tous les mauvais fruits de l'esprit, tomber silencieusement de l'arbre sans qu'on s'en aperçoive ; et qu'ainsi ils périssent, sans que vous les ramassiez pour les présenter à vos voisins. Mais lorsque vous avez de la joie et du bonheur, de la lumière et de l'intelligence, de la vérité et de la vertu, offrez abondamment ces fruits à vos voisins, et ils leur feront du bien, et fortifieront ainsi les mains de vos semblables, même si on vous considère comme des parias, comme des gens vils, indignes de la société de ce que l'on juge communément être la partie intelligente du monde. 7:269.
 
      J'ai souvent dit aux gens dans nos lieux de récréation : S'ils ne peuvent y aller avec l'Esprit du Seigneur, ils feraient mieux de rester chez eux. 11:283.
 
      En toutes ces occasions, il est juste, raisonnable et nécessaire que tous les cœurs se tournent vers le Seigneur. Lorsque nous avons eu suffisamment de distractions pour notre bien, que cela suffise. C'est bien, ensuite que notre esprit travaille au lieu de notre corps ; et dans tous nos exercices de corps et d'esprit, il est bon de se souvenir du Seigneur. 1:30.
 
      Je suis parfaitement heureux de fréquenter ceux dont le cœur est rempli de paix, de louanges et d'adoration pour notre Dieu et dont la vie est pleine de bonnes œuvres. Pour moi, leur voix est comme de la musique douce, je n'ai pas le moindre désir de me mêler avec ou de contempler le visage de ceux qui haïssent Dieu et sa cause. 8:57.
 
Nous nous livrons maintenant à nos passe-temps. Nous nous réunissons souvent et adorons le Seigneur en chantant, en priant et en prêchant, en jeûnant et en communiant mutuellement dans le sacrement du repas du Seigneur. Maintenant nous nous réunissons en société... dans quel but ? Afin que notre esprit se repose et que notre corps reçoive la distraction qui convient et qui est nécessaire pour maintenir l'équilibre, pour donner une activité saine à l'organisme tout entier. Que notre esprit chante de joie, et que la vie se répande dans toutes les parties du corps, car le but de notre réunion est de lui donner de l'exercice, pour son bien. Cette fête a été montée par les membres de la Législature, pour leur reposer l'esprit, pour se réunir en société et jouir de la présence les uns des autres, avec leurs familles, et pour donner une activité et une énergie renouvelées, qui leur apporteront de la vigueur et les fortifieront dans l'application des devoirs ardus qui leur incombent. 1:29.
 
Notre situation actuelle et les plaisirs de ce soir deviendront d'agréables sujets de réflexion, lorsque nous nous quitterons et irons à gauche et à droite ; ensuite on se souviendra avec plaisir de ces fêtes joyeuses, et on en conservera un souvenir attendri dans les années futures. 1:30.
 
      Y a-t-il du mal à tenir des soirées de l'École du Dimanche ? Non ! C'est une des espèces de plaisirs les plus innocentes quand on les organise comme il le faut. Si on désire danser, qu'on danse ; qu'on parle et qu'on joue ; mais qu'on ne fasse rien de mal. On ne doit pas se fâcher les uns avec les autres ; et s'il en est qui font le mal, apprenez-leur à bien agir. Si vous enseignez ainsi vos enfants, ils seront des modèles de piété et leur conduite sera digne d'être imitée. 12:239.
 
      Un des amusements les plus utiles que nous puissions avoir, ce serait que les soixante-dix et les grands prêtres se réunissent ici au lieu de le faire dans leur petite salle, et donnent des exposés. Qu'est-ce qui est le plus agréable, satisfaire les besoins du corps naturel ou ceux de la partie intelligente qui se trouve au-dedans de nous ? Lequel est le plus précieux ? Les deux. 8:358.
 
      Mes premières réflexions concerneront les exercices que nous avons vus ici ce matin. Les saints des derniers jours ont beaucoup de passe-temps, et ils s'amusent ensemble en société. Cependant, je trouve, dans mes réflexions, que nous devrions avoir un accroissement, et nous avons en partie un accroissement de distractions pour notre jeunesse. Nous avons très peu de congés. Lorsque vient le 4juillet, nous avons nos amusements et nos exercices. Quand vient le 24juillet, nous l'accueillons comme l'anniversaire d'un jour de délivrance. À la réflexion, je suis arrivé à la conclusion qu'il vaudrait mieux que nous fassions plus attention à ces fêtes publiques et orientions l'esprit de nos enfants à les respecter, agissant de manière qu'ils évitent de prendre l'habitude de boire et de se livrer à toutes espèces de tapage et d'autres choses qui sont inconvenantes ; et dans tous nos amusements qu'il y ait des buts d'amélioration qui vaillent d'être poursuivis. Il faut qu'un plus grand nombre d'entre eux assistent à l'École du Dimanche, et les instructeurs doivent constamment leur fixer des buts qui les amèneront à chercher à améliorer leur éducation, leurs paroles, leur apparence et leur conduite ; et cela guidera leur esprit dans le bon chemin. Vous verrez que nous pouvons leur donner des objectifs qui leur feront beaucoup de bien dans leurs réflexions, qui amélioreront leur esprit jeune et tendre et auront une influence bénéfique sur leur vie future ; et nous pouvons ainsi les élever dans la loi du Seigneur en entreprenant de leur guider l'esprit. 12:238-239.
 
      Je prétends que les personnes qui tapent du pied, battent des mains, sifflent et se livrent dans les théâtres à d'autres démonstrations bruyantes, si inopportunes et si inconvenantes, n'ont pas beaucoup de bon sens et ne connaissent pas la différence entre un sourire de satisfaction heureux pour réjouir le visage d'un ami ou un ricanement méprisant qui jette les malédictions d'un homme sur l'autre. 9:290.
 
      Ne cédez jamais au rire vain. Au cours des vingt ou trente dernières années, j'ai rarement ri à haute voix sans le regretter, et je rougis toujours pour ceux qui rient a haute voix pour rien. 9:290.
 
La danse –
 
      Ceux qui ont gardé les alliances et ont servi leur Dieu, s'ils désirent se donner de l'exercice d'une manière quelconque pour se reposer l'esprit et se fatiguer le corps, qu'ils aillent s'amuser au bal, et que Dieu soit dans toutes leurs pensées en cela comme dans le reste, et il les bénira. 6:149.
 
      Il y a beaucoup de nos frères et sœurs âgés, qui, à cause des traditions de leurs pères et des exigences d'une fausse religion, ne sont jamais entrés dans une salle de bal ou un théâtre avant de devenir saints des derniers jours, et qui sont maintenant plus avides de ce genre de plaisir que nos enfants. Cela vient de ce que, pendant de nombreuses années, ils ont été privés de cet amusement qui est destiné à les mettre de bonne humeur, à rendre leur corps vigoureux et fort, et des dizaines de milliers de personnes sont mortes prématurément parce qu'elles n'avaient pas d'exercices de ce genre pour le corps et l'esprit. Elles ont besoin de nourriture mutuelle pour être en bonne santé. Toutes les facultés, tous les pouvoirs du corps et de l'esprit sont des dons de Dieu. Ne dites jamais que les moyens utilisés pour créer et continuer l'activité saine du corps et de l'esprit viennent de l'enfer. 9:244.
 
      Je désire qu'il soit bien entendu que les instruments et la danse ne font pas partie de notre culte. On posera peut-être la question : À quoi servent-ils alors ? Je réponds : À ce que mon corps reste à la hauteur de mon esprit. Mon esprit travaille comme un homme qui bûche, tout le temps ; c'est la raison pour laquelle j'aime ces passe-temps : ils me donnent l'occasion de laisser tout tomber et de me secouer, afin que mon corps s'exerce et que mon esprit se repose. Dans quel but ? Pour obtenir de la force, et être renouvelé, vivifié, rendu plus alerte et plus animé, de sorte que mon esprit ne s'use pas. L'expérience nous apprend que la plupart des habitants de la terre usent leur corps sans user du tout leur esprit, à cause des souffrances qu'ils subissent sous le dur travail, la détresse, la pauvreté et le besoin. Tandis que d'autre part, une grande partie de l'humanité épuise son corps sans travailler, uniquement dans l'angoisse. Mais lorsque l'on amène les hommes à travailler entièrement dans le domaine de l'intelligence, on trouve peu d'esprits qui possèdent suffisamment de force pour supporter toutes choses ; I'esprit se surcharge, et lorsque tel est le cas, il commence à peser sur le corps, qui s'effondrera par manque d'exercices appropriés. C'est la raison pour laquelle Je crois en ce que je fais et le pratique. 1:30.
 
      Il n'y a pas de musique en enfer, car toute bonne musique appartient aux cieux. Les sons doux et harmonieux donnent une joie exquise aux êtres humains capables d'apprécier la musique. Je prends plaisir à entendre les sons harmonieux rendus par la voix humaine, les instruments musicaux et les deux combinés. Tout beau son musical que l'on peut produire appartient aux saints et est pour les saints. Toutes les fleurs, tous les buissons et tous les arbres qui embellissent et satisfont le goût et l'odorat et toutes les sensations qui donnent à un homme de la joie et de la félicité sont pour les saints qui les reçoivent du Très-Haut. 9:244.
 
      S'il vous arrive de vous trouver dans une soirée où je suis et que vous portiez des robes faites de vos propres mains, je préférerais danser avec vous qu'avec la personne vêtue de soie et de satin. 9:100.
 
      Je suis opposé à l'idée de faire d'une salle de bal un lieu de culte. 9:194.
 
      Je suis opposé à ce que se tiennent des bals ou des représentations théâtrales dans ce Tabernacle. Je m'oppose à ce que cet endroit devienne un lieu d'amusement, je ne veux pas dire pour la corruption, je veux dire pour le renouvellement de notre esprit et de notre corps. Je ne désire pas que l'on convertisse la maison qui a été mise à part pour des réunions religieuses en une salle de bal. 9:195.
 
      Ceux qui ne peuvent servir Dieu, le cœur pur, au bal ne doivent pas danser. 6:148.
 
      Si vous voulez danser, faire de la course à pied, jouer au palet ou au ballon, faites-le, et donnez de l'exercice à votre corps, et que votre esprit se repose. 6:149.
 
      Si vous désirez danser, dansez ; vous êtes tout aussi préparés pour une réunion de prière après le bal qu'à tout autre moment, si vous êtes des saints. Si vous désirez demander quelque chose à Dieu, vous êtes aussi prêts à le faire au bal qu'en n'importe quel autre endroit, si vous êtes des saints. Vos yeux sont-ils ouverts de sorte que vous savez que tout ce qui est sur la terre, en enfer ou dans les cieux est prévu pour l'usage d'êtres intelligents ? 6:148.
 
Le théâtre –
 
      Y a-t-il du mal dans le théâtre, dans la salle de bal, dans le lieu de culte, dans la demeure, dans le monde ? Oui, lorsque les hommes sont enclins à faire le mal dans un de ces endroits. Il y a du mal à ce que l'on se réunisse ne serait-ce que pour du papotage, si on se laisse aller au mal en ces occasions. 9:243.
 
      J'ai construit ce théâtre pour attirer les jeunes de notre communauté et pour procurer des distractions aux jeunes gens et aux jeunes filles, plutôt que de les voir faire le tour du monde pour se distraire. Longtemps avant qu'il ne soit construit, j'ai dit aux évêques : « Montez des fêtes et créez des lieux d'amusement pour distraire le peuple. » 12:312-313.
 
      Sur la scène d'un théâtre on peut représenter par les personnages le mal et ses conséquences, le bien et ses résultats heureux et ses récompenses, les faiblesses et les folies de l'homme, la magnanimité de la vertu et la grandeur de la vérité. On peut faire en sorte que la scène aide la chaire à donner à une communauté le sentiment éclairé d'une vie vertueuse et l'horreur qu'il convient d'avoir de l'énormité du péché et la juste crainte de ses conséquences. On peut révéler le chemin du péché avec ses épines et ses pièges, ses lacets et ses trébuchets, et comment l'éviter. 9:243.
 
      Le monde extérieur est en faveur de la tragédie ; je ne suis pas pour. Je ne veux pas voir décrire devant ma femme et mes enfants le meurtre, toutes ses horreurs et les vilenies qui y conduisent ; je ne veux pas que l'enfant ramène chez lui la peur du bûcher, de l'épée, du pistolet ou du poignard et souffre pendant la nuit de rêves terribles. Je veux que l'on représente des pièces qui feront du bien aux spectateurs ; et je désire que ceux qui jouent choisissent une catégorie de pièces qui fait progresser l'esprit du public et raffine le goût littéraire de la collectivité. 9:24.
 
Les excursions –
 
      Si le peuple prenait la décision de faire de courtes excursions en famille à l'exception des plus petits enfants, cela lui ferait beaucoup de bien et le mettrait de bonne humeur. 2:283.
 
      Je serais très heureux si j'apprenais que votre évêque, frère Miller, organisait un lieu de fête, avec un petit étang pour y mettre des barques et d'autres jeux où l'on pourrait s'assembler pour se donner de l'exercice. Amenez les jeunes esprits à vous suivre en cela, et ils vous suivront dans tous les préceptes qui sont bons. Et j'aimerais apprendre que d'autres évêques prennent des mesures pour créer des lieux appropriés dans le même but. 12:239.
  
 
 
CHAPITRE 22 : L'INSTRUCTION
 
La connaissance et l'intelligence –
 
      L'instruction est une bonne chose ; heureux l'homme qui la possède, et est capable de l'utiliser pour la diffusion de l'Évangile sans s'enfler d'orgueil. 11:214.
 
      Lorsque nous parlons de l'instruction, il ne faut pas entendre par là qu'elle consiste uniquement à apprendre les lettres de l'alphabet, à recevoir une formation dans toutes les branches scolaires, à connaître couramment les sciences et à devenir un savant, mais également à apprendre à se classifier soi-même et les autres. 1:66.
 
      Trouvez un vrai philosophe et vous trouverez quelqu'un qui a les vrais principes du christianisme. Il se réjouit de les appliquer et voit et comprend la main de la providence qui dirige dans toutes les affaires de cette vie. 14:82.
 
      Ce qui vous assure la véritable intelligence, c'est une vie de droiture ferme et immuable. 8:32.
 
      Les êtres intelligents sont conçus pour devenir des dieux et même les fils de Dieu, pour demeurer dans la présence des Dieux et se mettre à fréquenter les intelligences les plus élevées qui demeurent dans l'éternité. Nous sommes maintenant à l'école, et nous devons pratiquer selon ce que nous recevons. 8:160.
 
      Lorsque nous aurons la foi pour comprendre qu'il doit commander et que nous devons lui obéir parfaitement, nous commencerons à réunir rapidement l'intelligence qui est donnée aux nations, car toute cette intelligence appartient à Sion. Toute la connaissance, toute la sagesse, toute la puissance et toute la gloire qui ont été conférées aux nations de la terre, depuis le temps d'Adam jusqu'à maintenant, doivent être réunies en Sion. 8:278.
 
      Notre peuple a embrassé la philosophie des vies éternelles, et de ce fait nous devons cesser d'être des enfants et devenir des philosophes, comprenant notre propre existence, son but et son dessein intimes ; alors notre vie ne deviendra pas un vide à cause de l'ignorance, mais chaque jour s'accompagnera de son emploi utile et profitable. Dieu nous a mis ici, nous a donné les capacités que nous possédons et nous a fourni les moyens que nous pouvons utiliser pour produire un bonheur social, national et éternel. 9:100.
 
      Lorsqu'un homme est capable de vous remettre sur le bon chemin et de vous donner la lumière et la vraie doctrine, ne créez pas une altercation, mais soumettez-vous et laissez-vous instruire comme de petits enfants, et essayez de comprendre de toutes vos forces. 1:47.
 
      Le fait d'apprendre a, b, c, d, ne m'empêche pas d'apprendre e, f, g. 16:27.
 
Une religion de progrès –
 
      Notre religion est une religion de progrès ; elle n'est ni mesquine ni limitée ; mais elle est conçue pour étendre l'esprit des enfants des hommes et les amener dans cet état d'intelligence qui sera un honneur pour notre existence. 10:290.
 
      Tous les arts et toutes les sciences que connaissent et étudient les enfants des hommes rentrent dans le cadre de l'Évangile. D'où vient la connaissance qui a permis à l'homme d'accomplir des réalisations aussi grandes dans les sciences et la mécanique au cours des quelques dernières années ? Nous savons que cette connaissance est de Dieu, mais pourquoi ne le reconnaît-on pas ? Parce que les hommes sont aveugles à leurs propres intérêts, ils ne voient ni ne comprennent les choses telles qu'elles sont. Qui a enseigné aux hommes à enchaîner l'éclair ? L'homme a-t-il découvert cela sans aide ? Non, il a reçu la connaissance de l'Être suprême. C'est de lui également que proviennent tous les arts et toutes les sciences, bien que l'on en attribue le mérite à telle ou telle personne. Mais où ont-elles obtenu la connaissance, l'ont-elles en elles-mêmes ? Non, elles doivent reconnaître que si elles ne peuvent faire pousser le moindre brin d'herbe, ni rendre blanc ou noir un seul cheveu sans aide artificielle, elles dépendent de l'Être suprême au même titre que les pauvres et les ignorants. D'où tenons-nous la connaissance pour construire les machines économisant la main d'œuvre qui caractérisent l'époque actuelle ? Du ciel. D'où tenons-nous notre connaissance de l'astronomie, ou le pouvoir de faire des lentilles capables de pénétrer l'immensité de l'espace ? Nous avons reçu cela de ce même Être dont Moïse et ceux qui l'ont précédé ont reçu leur connaissance ; du même Être qui a dit à Noé que le monde serait noyé et son peuple détruit. C'est de lui que tous les astronomes, tous les artistes et tous les mécaniciens qui ont jamais vécu sur la terre ont obtenu leur connaissance. C'est lui également qui a conféré le pouvoir de recevoir les uns des autres et de sonder les choses profondes relatives à cette terre et tous les principes qui s'y rattachent. 12:257.
 
      Il est extrêmement agréable au Seigneur, aux anges et à tous les hommes bons, de voir des êtres intelligents organisés pour recevoir une grande quantité d'intelligence - cherchant à posséder la vie éternelle. 8:136.
 
      Le Seigneur a choisi les pauvres de ce monde - riches dans la foi - et le moment viendra où il donnera la terre à ses pauvres pour qu'ils en héritent éternellement. Je dis ceci pour consoler ceux de mes frères et sœurs qui ont été pauvres. Ils sont venus ici, et que voyons-nous ? Les jeunes, les hommes mûrs et les vieillards progressent dans la connaissance des lettres, de la mécanique, dans les arts et dans les sciences. Nous les amenons ici pour les améliorer, et si le Seigneur nous bénit suffisamment et si le peuple se bénit lui-même, nous aurons une nation qui comprendra tout ce qui se rapporte a la terre et qu'il est possible à l'homme de saisir. Ce peuple sera-t-il digne d'éloges ? Oui, et honoré et honorable. Sera-t-il considéré comme un exemple ? Oui ; et les saints des derniers jours ont le devoir de vivre leur religion de telle manière que le monde entier puisse dire : Voici un modèle pour nous, non seulement dans nos affaires et notre culte, mais dans notre connaissance des choses qui sont, des choses qui ont été et des choses qui doivent encore être, jusqu'à ce que la connaissance de Sion parvienne aux endroits les plus éloignés de la terre, et que les rois et les grands disent : « Allons en Sion apprendre la sagesse. » 12:257.
 
      La plus grande difficulté que nous ayons à surmonter, c'est ce que l'on peut appeler l'ignorance, ou le manque d'intelligence de la part du peuple. 7:63.
 
      La religion de Jésus-Christ ne fait pas seulement connaître au peuple les choses de Dieu et ne développe pas seulement en lui l'excellence et la pureté morale, mais encore offre tout l'encouragement et toutes les incitations possibles pour qu'il progresse en connaissance et en intelligence, dans toutes les branches de la mécanique, ou dans les arts et les sciences, car toute sagesse et tous les arts et sciences du monde sont de Dieu et sont conçus pour le bien de son peuple. 13:147.
 
Il faut rechercher la connaissance –
 
      La religion qu'ont embrassée les saints des derniers jours, si peu qu'ils la comprennent, les pousse à rechercher diligemment la connaissance. Il n'existe pas d'autre peuple qui soit plus empressé de voir, entendre, apprendre et comprendre la vérité. 8:6.
 
      Qu'il y ait en chacun le désir mutuel de diffuser la connaissance, afin que tous connaissent. J'ai toujours eu pour règle de distribuer aux autres ce que je connais, et en cela j'ai été béni. 9:370.
 
      Mettez en œuvre aussi vite que possible vos capacités d'apprendre et rassemblez toute la force d'esprit et tous les principes de foi que vous pouvez, et puis distribuez vos connaissances au peuple. 8:146.
 
      Nous qui croyons en cet Évangile et y avons obéi, nous sommes remplis d'espoir, dans l'attente d'obtenir une grande quantité de connaissances et de sagesse. Lorsque nous avons embrassé l'Évangile, L'esprit nous a révélé le fait que la sagesse, la connaissance et le pouvoir de Dieu augmenteraient chez les saints. Voilà notre expérience : savoir par nous-mêmes ; témoigner aux autres de ce que l'Esprit du Seigneur révèle à l'intelligence. 18:236
 
      Formons notre esprit jusqu'à ce que nous nous réjouissions de ce qui est bon, beau et saint, recherchant constamment cette intelligence qui nous permettra d'édifier efficacement Sion, ce qui consiste à bâtir des maisons, des tabernacles, des temples, des rues et toutes les choses qui sont pour le confort et qui sont nécessaires pour embellir, cherchant à faire tous les jours de notre vie la volonté du Seigneur, faisant progresser notre esprit dans toutes les connaissances scientifiques et mécaniques, cherchant diligemment à comprendre le grand dessein de la création, afin de savoir quoi faire de notre vie et comment profiter des moyens mis à notre disposition. 10:177.
 
      Si nous désirons que l'on nous enseigne, si nous voulons recevoir et comprendre, nous devons nous former. 6:99.
 
      Nous sommes à une grande école, et nous devons apporter de la diligence à apprendre, et continuer à emmagasiner la connaissance du ciel et de la terre, et lire de bons livres, bien que je ne puisse dire que je recommanderais la lecture de tous les livres, car ils ne sont pas tous bons. Lisez les bons livres et retirez-en, autant que cela vous est possible, avec l'aide de l'Esprit de Dieu, de la sagesse et de l'intelligence. 12:124.
 
      Tous les hommes qui ont un talent et le cachent seront appelés des serviteurs inutiles. Augmentez quotidiennement le capital que vous possédez. Notre devoir est d'agir en proportion de ce que nous sommes capables de recevoir. 7:7.
 
      Nous avons le devoir et l'appel, en tant que ministres du même salut et du même Évangile, de récolter toute vérité et de rejeter toute erreur. Que l'on trouve une vérité chez ceux qui se disent infidèles, chez les universalistes, dans l'Église de Rome, chez les méthodistes, dans l'Église anglicane, chez les presbytériens, les baptistes, les quakers, les shakers, ou l'une quelconque des nombreuses confessions diverses qui ont toutes plus ou moins de vérité, il incombe aux anciens de notre Église (Jésus, leur Frère aîné, étant à leur tête) de rassembler toutes les vérités du monde relatives à la vie et au salut, à l'Évangile que nous prêchons, aux mécanismes de toute espèce, aux sciences et à la philosophie, où qu'on les trouve, dans tous les pays, tribus, langues et peuples et de les amener en Sion. 7:283.
 
L'instruction continue –
 
      Tels sont notre travail, notre obligation, notre appel : progresser de jour en jour et d'année en année en grâce et en connaissance. 6:268.
 
      Je ne cesserai d'apprendre tant que je vivrai, ni lorsque j'arriverai dans le monde des esprits ; mais là j'apprendrai avec une plus grande facilite ; et lorsque je retrouverai mon corps, j'apprendrai mille fois plus en mille fois moins de temps ; et je n'ai pas l'intention de cesser d'apprendre à ce moment-là, mais je continuerai mes recherches. 8:10.
 
      Nous ne verrons jamais le moment où nous n'aurons plus besoin d'apprendre, ni le moment où il n'y aura plus d'objectif à atteindre. Je ne m'attends pas à voir le moment où il n'y aura pas de puissance supérieure et de connaissance supérieure, et par conséquent, des mobiles pour rechercher un progrès plus grand et des améliorations plus grandes. 10:221.
 
      Si je n'apprends pas ce qu'il y a dans le monde, du début à la fin, quelqu'un aura plus de sagesse que moi. J'ai l'intention de tout connaître, le bien et le mal. Pratiquerai-je le mal ? Non ; et je ne vous ai pas dit non plus de le pratiquer, mais d'apprendre, à la lumière de la vérité, tous les principes qui existent dans le monde. Nous avons besoin d'instructions constantes, et notre grand Maître céleste exige de nous que nous soyons des élèves diligents dans son école, afin que nous arrivions en temps voulu en sa présence glorifiée. Si nous ne prenons pas à cœur les règles d'éducation que notre Maître nous donne à étudier et si nous ne continuons pas à progresser d'une branche de l'érudition à l'autre, nous ne pourrons jamais être des savants de première classe et être dotés de la science, de la puissance, de l'excellence, de l'éclat et de la gloire des armées célestes ; et si nous ne sommes pas instruits comme elles, nous ne pourrons les fréquenter. 10:266.
 
      Étant donné que le Seigneur Tout-Puissant veut que nous connaissions tout ce qui est sur la terre, tant le mal que le bien, et apprenions non seulement ce qui est dans les cieux, mais ce qui est en enfer, vous ne devez pas vous attendre à avoir jamais fini d'apprendre. Et cependant j'ai l'intention d'apprendre tout ce qui se trouve dans les cieux, sur la terre et en enfer.
 
      Dois-je commettre l'iniquité pour cela ? Non. Si je devais tomber dans les entrailles de l'enfer pour découvrir ce qui s'y trouve, cela ne me mettrait pas dans la nécessité de commettre une seule mauvaise action, ou de blasphémer d'une manière quelconque le nom de mon Créateur. 2:94.
 
      La mesure de connaissance comprise dans le salut qui est donné aux enfants des hommes dépassera de loin les recherches de la famille humaine, et lorsqu'elle aura passé le voile, elle comprendra qu'elle n'a fait que commencer à apprendre. Frère Morley dit qu'il ne sera jamais trop vieux pour apprendre ; je crois en cette doctrine.
 
      Dussions-nous même vivre jusqu'à l'âge de Mathusalem, manger des fruits que la terre produirait de toute sa force comme Adam et Ève avant la transgression, et passer notre vie à rechercher les principes de la vie éternelle, nous verrions, lorsqu'une éternité serait passée pour nous, que jusqu'alors nous n'étions que des enfants, des bébés qui commençaient seulement à apprendre les choses relatives aux éternités des Dieux.
 
      Nous pourrions nous demander : Quand cesserons-nous d'apprendre ? Je vais vous dire ce que j'en pense : Jamais, jamais. 3:202.
 
      Si nous continuons à apprendre tout ce que nous pouvons au sujet du salut qui nous est acheté et présenté par l'intermédiaire du Fils de Dieu, y a-t-il un moment où une personne cessera d'apprendre ? Oui, quand elle aura péché contre Dieu le Père, Jésus-Christ, le Fils, et le Saint-Esprit - le ministre de Dieu ; lorsqu'elle aura renié le Seigneur, l'aura défié et commis le péché que la Bible dit être le péché impardonnable - le péché contre le Saint-Esprit. C'est alors qu'elle cessera d'apprendre, et dorénavant sombrera dans l'ignorance, oubliant ce qu'elle connaissait déjà. Elle cessera de s'accroître, mais doit diminuer. Ce sont là les seules personnes qui cesseront jamais d'apprendre, tant dans le temps que dans l'éternité. 3:203.
 
      Je le demande : Les grands et les savants ont-ils terminé leur instruction ? Non, ils apprennent constamment, et ne sont jamais capables d'arriver à la connaissance de la vérité. 1:70.
 
      Je ne dirai pas, comme beaucoup, que plus j'apprends plus je suis certain de ne rien connaître, car plus j'apprends, plus je discerne une éternité de connaissances dont je puis profiter. Dans une école, un savant peut dépasser de loin les autres, mais donnez-leur suffisamment de temps, et ils pourront apprendre ce que le savant subtil et intelligent a appris si facilement et si vite. Si nous sommes capables d'apprendre une chose aujourd'hui, nous pouvons en apprendre une autre demain. C'est une sottise suprême que de dire que l'on ne peut en apprendre qu'autant et pas plus. Plus les hommes de lettres avancent dans leurs études, plus ils voient qu'il y a à apprendre et plus ils sont désireux d'apprendre Nous pouvons vivre ici d'année en année et accumuler constamment de la connaissance, sans avoir l'occasion de la montrer aux autres ; elle est là ; elle doit être utilisée quand le moment vient. 6:274.
 
      L'expérience nous a appris qu'il faut du temps pour assimiler certaines branches de la mécanique, ainsi que les principes et les idées dont nous désirons être maîtres. Plus on s'applique à un objectif correct, plus on progresse et plus on évolue vite dans la connaissance de la vérité. Lorsque l'on apprend à être maître de ses sentiments, on ne tarde pas à apprendre à être maître de ses pensées dans la mesure requise pour parvenir aux objectifs que l'on cherche à atteindre. Mais tant que l'on cède à un sentiment ou à un esprit qui détourne l'attention du sujet que l'on désire étudier et apprendre, on n'obtient pas la maîtrise de son esprit. 6:94.
 
      Quelle que soit votre situation, que vous soyez dans la prospérité ou dans l'adversité, vous pouvez apprendre de toutes les personnes, de toutes les transactions et de toutes les situations qui vous entourent. 4:287.
 
Effets de l'instruction –
 
      Les résultats de l'instruction et des traditions des habitants de la terre sont intimement liés à leurs sentiments et sont comme un vêtement qui les entoure sous forme de sociétés, de quartiers, de gens, et suivent collectivement ou individuellement le chemin qui leur paraît bon. 3:88.
 
      Tous les principes de la vraie philosophie convainquent quelqu'un qui comprend l'esprit de l'Évangile et a reçu la bonne parole de la vie, que les ténèbres sont en proportion de la lumière que l'on a abandonnée. Élevez un enfant dans une cellule qui ne reçoit qu'une petite lueur, et l'enfant passera son temps avec un certain degré de satisfaction, alors qu'une personne habituée à l'éclat du jour ne pourrait rien voir au commencement. Plus grande est la lumière qui est conférée à une personne ou à un peuple, plus profondes sont les ténèbres lorsque l'on abandonne cette lumière. 8:121.
 
      L'instruction vous nourrira-t-elle et vous vêtira-t-elle, vous tiendra-t-elle chaud par temps froid ou vous permettra-t-elle de construire une maison ? Pas du tout. Devons-nous dénigrer pour cela l'instruction ? Non. À quoi sert-elle ? À améliorer l'esprit, à nous instruire de tous les arts et de toutes les sciences de l'histoire du monde, des lois des nations ; à nous permettre de comprendre les lois et les principes de la vie et la manière d'être utiles pendant que nous vivons. 14:83.
 
      Quelle est la religion de notre époque ? Que sont toutes les lois civiles et les gouvernements de notre temps ? Ils ne sont rien de plus que des traditions, sans la moindre exception. Les hommes s'en rendent-ils compte - que c'est la force de leur instruction qui fait le bien et le mal chez eux ? Ce n'est pas la ligne que le Seigneur a tracée ; ce n'est pas la loi que le Seigneur leur a donnée ; ce n'est pas la justice qui est selon la personnalité de Celui qui a tout créé, et gouverne et domine tout par sa propre loi ; mais les préjugés de l'éducation - le sentiment qu'engendrent dans le cœur des enfants des hommes les objets qui les entourent. 9:86.
 
      Si j'entendais un homme se faire avocat des principes erronés dont il a été imbu par l'éducation et m'opposais à ses principes, certains pourraient s'imaginer que je m'oppose à cet homme, alors qu'en fait je ne m'oppose qu'à tous les principes mauvais et erronés qu'il avance. 6:331.
 
      Il n'y a pas une loi de Dieu, ni aucune loi d'une nation quelconque qui exerce une influence aussi forte sur nous que le font parfois nos traditions, pour nous attacher à certaines coutumes, à certaines habitudes et à certaines cérémonies. 8:58.
 
Éduquons nos enfants –
 
      Croyez au Seigneur Jésus-Christ, obéissez à sa doctrine, cessez vos guerres et vos querelles, forgez de vos glaives des hoyaux et de vos lances des serpes, faites des chemins de fer, construisez des universités, instruisez les enfants, donnez-leur l'érudition du monde et des choses de Dieu, élevez leur esprit afin que non seulement ils comprennent la terre sur laquelle nous marchons, mais aussi l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et tous les éléments relatifs à la terre ; et puis sondez d'autres mondes et faites la connaissance du système planétaire, des demeures des anges et des êtres célestes, afin qu'ils soient finalement prêts à un état d'existence supérieur et se retrouvent enfin avec eux. Je voudrais que nous le fassions ; je prie le Seigneur de le faire, mais il ne le fera pas si nous ne l'aidons pas. 14:210.
 
      L'éducation de nos enfants mérite notre attention et les enseignements des anciens. C'est un sujet que l'on doit bien faire entrer dans l'esprit des parents et de la génération montante, et ceux qui désirent prêcher à partir de ce texte le peuvent. 13:262.
 
      Nous avons le devoir d'enseigner à nos enfants tous les principes d'honneur et de politesse, la connaissance de Dieu et de ses voies et la matière scolaire habituelle. Je suis heureux d'entendre les petits enfants chanter et j'espère qu'ils apprennent également à lire et à écrire et qu'ils progressent dans toutes les branches utiles des connaissances. 11:111.
 
      Veillez à ce que vos enfants apprennent convenablement les rudiments de leur langue maternelle, et puis, qu'ils s'attaquent aux branches supérieures des connaissances ; qu'ils soient plus au courant que leurs pères dans tous les domaines des connaissances véritables et utiles. Lorsqu'ils connaîtront bien leur langue, qu'ils en étudient d'autres et connaissent bien les us et coutumes, les lois, les gouvernements et la littérature des autres nations, peuples et langues. Qu'ils apprennent également toute la vérité relative aux arts et aux sciences, et la manière de les appliquer à leurs besoins temporels. Qu'ils étudient les choses qui sont sur la terre, dans la terre et dans les cieux. 8:9.
 
      Je désire que notre peuple fasse tout particulièrement attention à l'éducation de ses enfants. Si nous ne pouvons faire plus, nous devons leur donner les facilités de l'éducation ordinaire, de sorte que lorsque nous enverrons nos enfants dans le monde comme ministres du salut et comme représentants du royaume de Dieu dans les montagnes, ils puissent se mêler à la meilleure société et présenter de manière intelligible et sensée les principes de la vérité à l'humanité, car toute vérité descend du ciel et est incorporée à la religion que nous avons embrassée. Toutes les réalisations, toutes les grâces raffinées, toutes les réalisations utiles dans les mathématiques, la musique et dans toutes les sciences et tous les arts appartiennent aux saints, et ils doivent profiter aussi vite que possible des trésors de connaissances que les sciences offrent à tous les étudiants diligents et persévérants. 10:224.
 
      L'éducation de la jeunesse est un sujet de prédication important pour les frères. Les saints doivent lui accorder une très grande valeur. Nous avons la bénédiction de jouir du don de la révélation et de la connaissance qui vient d'en haut, et en plus de cela, nous devons acquérir et on doit enseigner parmi nous toutes les branches d'enseignement connues au monde. 13:263.
 
      Ma politique est d'occuper tout le monde à édifier son royaume ; à construire des maisons, à cultiver des terres, à planter des arbres fruitiers et ornementaux, à créer de beaux jardins, des promenades agréables et de jolis bosquets et à construire des académies et d'autres lieux d'érudition. Il y a ici des centaines de jeunes gens qui peuvent aller à l'école, ce qui vaut beaucoup mieux que de gaspiller leur temps. Étudiez les langues, acquérez des connaissances et de l'intelligence ; et pendant que vous faites cela, obtenez de Dieu la sagesse et ne l'oubliez pas et apprenez comment l'appliquer, afin d'être bons en cela toute votre vie. 2:145.
 
Établissez des écoles –
 
      N'est-ce pas une bénédiction que d'avoir dans notre communauté des écoles où nos maîtres peuvent enseigner des principes corrects à nos enfants et leur donner l'instruction qui sera utile ? 8:92.
 
      Que ceux qui sont capables d'enseigner les sciences ouvrent quelques écoles. L'architecture, par exemple, est une science qui mérite l'attention de tous les étudiants. Cela donne beaucoup de plaisir réel que d'être capable de comprendre les plans architecturaux grandioses des édifices splendides qui sont dispersés partout en Europe et dans notre pays. 9:173.
 
      Mettez-vous au travail et ouvrez quelques écoles, allez à l'école et étudiez ; faites-y aller les filles, et enseignez-leur la chimie, pour qu'elles puissent prendre n'importe lesquelles de ces pierres et les analyser. On peut apprendre les sciences sans beaucoup de difficulté. Je veux des écoles pour occuper l'esprit du peuple et l'inciter à apprendre les arts et les sciences. Envoyez les grands enfants à l'école, et les petits aussi ; il n'est rien que j'aimerais mieux que d'apprendre la chimie, la botanique, la géologie et la minéralogie, de savoir sur quoi je marche, de connaître les propriétés de l'air que je respire, ce que je bois, etc. 16:170.
 
      Que nos instituteurs demandent au Père, au nom de Jésus, de leur conférer, à eux et à leurs élèves, au nom de Jésus, l'Esprit de sagesse et d'intelligence du haut des cieux ; qu'ils demandent pour l'instituteur l'art d'enseigner et, chez les élèves, la volonté de se laisser guider et la capacité d'adaptation pour se laisser enseigner. Que les parents aident l'instituteur dans ses travaux en veillant à ce que leurs enfants aillent ponctuellement à l'école, munis de suffisamment de livres, d'ardoises, de crayons, etc., et ne laissent pas un bon instituteur diligent et fidèle manquer de choses essentielles de la vie, tandis qu'il travaille pour instruire et bénir leurs enfants. 9:369.
 
      Je donnerai maintenant cette exhortation au peuple, aux jeunes gens et aux hommes mûrs, d'ouvrir des écoles et d'étudier. S'ils sont disposés à étudier la médecine ou la chirurgie, tant mieux ; ils sauront ce qu'il faut faire si une personne est malade ou se démet l'épaule, le poignet ou le coude, ou si elle se casse un bras ou un os. Il est tout aussi important d'apprendre cela que d'apprendre à planter les pommes de terre. Faites plus attention à l'arithmétique et aux autres choses qui sont utiles au lieu d'acquérir un peu de français ou d'allemand et d'autres études fantaisistes qui n'ont pas autant d'importance pratique. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour que nous invitions les frères et les sœurs à se mettre au travail d'une manière tout à fait différente de ce qu'ils ont fait jusque maintenant. J'ai été partisan que nos travaux d'impression soient faits par des femmes, et pour ce qui est de mettre les hommes dans des magasins, vous pourriez aussi bien les mettre à tricoter des chaussettes qu'à vendre du ruban. Tout cela doit être fait par les sœurs. Cela leur donnera la possibilité de subvenir à leurs besoins et vaudrait beaucoup mieux que de les laisser passer leur temps au salon ou à parcourir les rues. Un homme vigoureux n'a rien à faire au comptoir ; ceux qui ne sont pas capables de buter les pommes de terre, aller au canyon, couper les arbres, scier le bois, etc., peuvent s'occuper de cela. Étudiez l'arithmétique et la comptabilité. Introduisez la sténographie dans toutes les écoles, c'est une chose excellente à apprendre. Grâce à elle nous pouvons confier facilement et rapidement nos pensées au papier, et conserver ainsi ce qui nous sera profitable, à nous-mêmes et à d'autres, et serait sinon éternellement perdu. Introduisez dans nos écoles toutes les espèces d'études utiles. Ouvrez des cours de droit. Les lois de notre territoire, des États-Unis, des différents États, de l'Angleterre et des pays étrangers. Faites cela au lieu de courir les prairies à chasser et à gaspiller votre temps, qui est un bien qui appartient au Seigneur notre Dieu, et si nous ne l'utilisons pas bien, nous en serons tenus pour responsables. 12:31-32.
 
      Que l'on crée de bonnes écoles dans toutes les colonies des saints en Utah. Que de bons instituteurs, qui sont saints des derniers jours de principe et de cœur, soient employés à instruire nos enfants. Le bon instituteur est un des membres les plus essentiels de la société ; il soulage partiellement les parents d'une grande responsabilité et d'un grand travail ; nous devons par conséquent faire du métier de l'enseignant une institution permanente et la rémunération doit être en argent et en espèces égale au salaire de nos meilleurs mécaniciens ; elle doit être également payée promptement et de bon cœur, et les chefs d'école doivent veiller à ce que les instituteurs soient qualifiés et méritent leur salaire. Si je pouvais faire ce que je voulais, j'introduirais dans notre système éducatif toutes les améliorations réelles. 10:225.
 
      Comprenez les hommes et les femmes tels qu'ils sont, ne les comprenez pas tels que vous êtes. 8:37.
 
Ce qu'il faut étudier –
 
      Nous avons la possibilité et le devoir de sonder tout ce qui se trouve à la surface de la terre et d'apprendre ce qui est à la disposition de l'homme, ce que Dieu a voulu pour le profit et le bonheur de l'humanité et ensuite de l'utiliser sans péché contre lui. 9:243.
 
      Apprenez tout ce que les enfants des hommes savent et soyez prêts pour la société la plus raffinée sur la face de la terre, puis profitez-en jusqu'à ce que nous soyons prêts et que nous recevions la permission d'entrer dans la société des bienheureux, des saints anges qui demeurent dans la présence de Dieu, car notre Dieu, à cause de sa pureté, est un feu dévorant. 16:77.
 
      Nous devons être un peuple profondément érudit quant aux choses du monde. Nous devons bien connaître les diverses langues, car nous désirons envoyer des missionnaires aux différentes nations et aux îles de la mer. Nous désirons que les missionnaires qui peuvent aller en France soient capables de parler couramment le français et que ceux qui pourront aller en Allemagne, en Italie, en Espagne et ainsi de suite dans tous les pays, en connaissent bien la langue. Nous désirons également qu'ils comprennent la géographie, les us et coutumes et les lois des nations et des royaumes, qu'ils soient barbares ou civilisés. Ceci est recommandé dans les révélations qui nous sont données. On nous y enseigne à étudier dans les meilleurs livres, afin que nous connaissions aussi bien la géographie du monde que notre jardin et que nous connaissions aussi bien les peuples - du moins dans la mesure où ils sont décrits dans les livres - que notre famille et nos voisins. 8:40.
 
      Comme nous serions heureux de comprendre tous les principes relatifs à la science et aux arts et de connaître à fond toutes les opérations complexes de la nature et tous les changements chimiques qui se produisent constamment autour de nous ! Comme ce serait merveilleux, quel domaine illimité de vérité et de pouvoir s'ouvre à notre exploration ! Nous ne faisons qu'approcher des rivages de l'immense océan des connaissances relatives à ce monde physique, pour ne pas parler de celles qui se rattachent aux cieux, aux anges et aux êtres célestes, à l'endroit de leur habitation, à leur façon de vivre et à leurs progrès vers des degrés de perfection encore plus élevés. 9:167.
 
      Notre éducation doit être de nature à améliorer notre esprit et à nous rendre aptes à être encore plus utiles à la famille humaine, à nous rendre capables d'abandonner nos méthodes grossières de vie, de parler et de penser. 14:83.
 
      Apprenez à être bons à quelque chose. 11:298.
 
      Si nous pouvions seulement en apprendre assez pour nous rendre indépendants, nous aurions alors appris ce que les Dieux ont appris avant nous et ce que nous devons finalement apprendre avant d'être exaltés. 9:169.
 
      Apprenez tout ce que vous pouvez. Apprenez à élever les veaux, les poules, les agneaux, et toutes les espèces de volailles et d'animaux utiles ; apprenez à cultiver le sol de manière à en tirer le plus grand profit pour produire toutes les plantes utiles du sol et apprenez à faire de la mélasse et du sucre à partir de la canne à sucre. Maris, cultivez le lin et que vos femmes apprennent à fabriquer les beaux tissus. 9:173.
 
      Que les garçons de dix à vingt ans créent des écoles pour apprendre le maniement de l'épée, du mousquet et du fusil, bref, tous les arts de la guerre. Aurons-nous besoin de cette connaissance ? Peu importe ; il est bon de connaître ce genre d'exercice. 9:173.
 
      Si je pouvais faire ce que je veux, j'introduirais le droit dans nos livres scolaires et je ferais étudier le droit à l'école par nos jeunes. Puis amener leur esprit à étudier les décisions et les avis des justes et des sages et ne pas étudier sans cesse comment profiter de leur prochain. Là est la sagesse. 16:9.
 
      J'ai un certain nombre de choses à proposer à la conférence, et l'une d'elles est - et je crois que mes frères seront d'accord avec moi que ceci est sage et réalisable - que de mille à cinq mille de nos jeunes gens et de nos hommes d'âge mûr accordent leur attention à l'étude du droit. Je ne voudrais pas le moins du monde parler légèrement de la loi, c'est elle qui nous soutient ; mais ce que l'on appelle la pratique de la loi n'est pas toujours l'administration de la justice, et ne serait pas considéré comme tel dans beaucoup de tribunaux. 16:9.
 
      Tous les anciens doivent avoir au moins un métier, et si possible plus d'un. 10:77.
 
      Je suis heureux de voir nos enfants occupés à étudier et à pratiquer la musique. Qu'on les instruise de toutes les branches utiles des sciences, car notre peuple devra à l'avenir dépasser les nations de la terre en religion, en science et en philosophie. Les savants de ce monde ont fait de grands progrès en connaissance, et cependant il y a encore beaucoup de choses à apprendre. Les puissances cachées de la nature qui donnent la vie, la croissance et l'existence à toutes les choses n'ont pas encore été abordées par la sagesse de ce monde. Il existe autour de nous, dans les œuvres de Dieu, une diversité éternelle - il n'est pas deux feuilles, pas deux brins d'herbe qui soient semblables. La philosophie naturelle, autant que je sache, marque ces phénomènes de la nature et en révèle les merveilles, mais est incapable de révéler le mécanisme de leur production. Que l'on enseigne aux enfants dans nos écoles tout ce qui est nécessaire concernant la doctrine et les principes, et ensuite la manière de vivre ; et que les mères enseignent à leurs filles ce qui les concerne et la façon dont elles doivent vivre dans leur sphère d'existence, afin qu'elles soient de bonnes épouses et de bonnes mères. Que les sœurs étudient l'économie dans le travail et l'administration de leurs foyers. Je suis absolument certain que l'on peut s'épargner plus de la moitié du travail que l'on fait chez soi en utilisant judicieusement la réflexion et le bon sens. Puis ayez de la sagesse en cela, et nous n'aurons pas besoin de thé et de café, ni d'autres stimulants plus forts que notre nourriture naturelle. 12:122-123.
 
      Cherchez à appliquer votre travail avec profit, et vous réaliserez beaucoup plus, sans vous épuiser si vite. Si vous devez rouler un rondin, couper un arbre, etc., cherchez à tirer le plus grand avantage du travail. Arrangez-vous pour accomplir votre travail avec une dépense minimale de forces. 8:297.
 
      Je vous conseille de lire des livres qui valent d'être lus ; lisez l'histoire quand elle est digne de foi et cherchez la sagesse dans les meilleurs livres que vous pouvez vous procurer. 9:173.
 
      « Faut-il que je lise tout le temps la Bible, le Livre de Mormon et le Livre des Alliances ? » dira-t-on. Oui, si vous voulez, et lorsque vous aurez fini, vous ne serez peut-être après tout rien d'autre qu'un petit personnage sectaire. Vous avez le devoir de chercher, en plus de la lecture de ces livres, à connaître tout ce qui se trouve sur la face de la terre. Nous devons non seulement étudier le bien et ses effets sur notre race, mais aussi le mal et ses conséquences. 2:93-94.
 
      Tous les hommes doivent étudier pour apprendre la nature de l'humanité et pour discerner la divinité qui leur est inhérente. Un esprit et une capacité de recherche sont implantés au-dedans, cependant on ne les développe pas. 7:1.
 
      Lire des romans, est-ce profitable ? Je préférerais qu'on lise des romans que ne rien lire. 9:173.
 
      J'espère voir le temps où nous aurons une réforme de l'orthographe de l'anglais parmi notre peuple, car nous en avons grand besoin. Pareille réforme serait très profitable et rendrait les études beaucoup plus faciles qu'à présent. 12:174.
 
      J'aspire à ce que vienne le moment où un geste du doigt ou un mouvement de la main exprimeront toutes les idées sans dire un mot. Lorsqu'un homme est rempli de la lumière de l'éternité, son œil n'est pas le seul moyen qui lui permet de voir, son oreille n'est pas le seul moyen qui lui permet d'entendre, ni son cerveau le seul moyen qui lui permet de comprendre. Quand le corps tout entier est rempli du Saint-Esprit, il peut voir aussi facilement derrière lui, sans tourner la tête, que devant. Si vous n'avez pas cette expérience, vous devriez l'avoir. Ce n'est pas le nerf optique à lui seul qui donne à l'esprit la connaissance des objets qui l'entourent, mais c'est ce que Dieu a placé en l'homme - un système d'intelligence qui attire la connaissance, comme la lumière s'attache à la lumière, L'intelligence à l'intelligence et la vérité à la vérité. C'est ce qui jette chez l'homme les bases de toute instruction. Je verrai un jour le moment où je pourrai converser avec ce peuple sans lui parler, mais où l'expression de mon visage dira à l'assemblée ce que je désire lui communiquer sans que l'aie besoin d'ouvrir la bouche.
 
L'instruction religieuse –
 
      Nous avons fondé, à Salt Lake City, une école pour instruire les anciens d'Israël des points de doctrine qui se trouvent dans la Bible, le Livre de Mormon et le Livre des Doctrine et Alliances, etc., et c'est également le lieu où l'on peut poser des questions et donner des instructions concernant toutes la doctrine et tous les principes qu'elle contient. C'est également le lieu où l'on peut mettre les choses au point et donner des explications sur tout ce qui a trait à la vie temporelle et spirituelle des saints. Il y a environ deux mois que cette école a été ouverte. 12:159.
 
      Nous lançons l'École des Prophètes. Nous avons été tout le temps à cette école. Les révélations du Seigneur Jésus-Christ à la famille humaine sont toute la science que nous pourrons jamais posséder. Une grande partie de cette connaissance vient de livres qu'ont écrit des hommes qui ont médité profondément sur divers sujets, et les révélations de Jésus leur ont ouvert l'esprit, qu'ils l'aient su ou reconnu ou non. Nous lancerons cette École des Prophètes pour augmenter notre connaissance. 12:116.
 
      Il y a beaucoup de branches d'enseignement. Il en est qui vont à l'université pour apprendre les langues, d'autres pour étudier le droit, d'autres pour étudier la médecine et d'autres encore pour étudier l'astronomie et diverses autres branches des sciences. Nous désirons que l'on enseigne en ce lieu toutes les branches des sciences que l'on enseigne dans le monde. Mais notre étude préférée est la branche qui se rattache tout particulièrement aux anciens d'Israël, à savoir la théologie. Tous les anciens doivent devenir théologiens accomplis, doivent comprendre cette branche mieux que le monde tout entier. 6:317.
 
      Le monde chrétien en arrive véritablement au point où il va balayer la Bible de ses écoles ; et bientôt il la balayera de la chaire et s'en fera une qui lui convienne ; il va se creuser des citernes qui ne contiendront pas d'eau. 13:213.
 
La science et la religion –
 
      Je ne suis pas étonné que l'infidélité règne dans une grande mesure chez les habitants de la terre, car les maîtres religieux du peuple avancent en guise de vérité beaucoup d'idées qui sont en opposition et en contradiction avec les faits prouvés par la science et que l'on connaît d'une manière générale. Prenez, par exemple, nos géologues, ils nous disent que cette terre existe depuis des milliers et des millions d'années. Ils pensent, et ils ont de bonnes raisons de le croire, que leurs recherches leur permettent de prouver que cette terre existe depuis aussi longtemps qu'ils le disent ; et ils déclarent : « Si le Seigneur, comme le disent les théologiens, a créé la terre de rien en six jours, il y a six mille ans, toutes nos études sont vaines ; mais de par ce que la nature et les lois immuables du Créateur qui s'y révèlent nous apprennent, nous savons que vos théories sont incorrectes et par conséquent nous devons rejeter vos religions comme fausses et vaines ; nous devons être ce que vous appelez des infidèles, possédant les vérités prouvées de la science ; ou, rejetant ces vérités, devenir enthousiastes de ce que vous appelez le christianisme. » 
 
      Nous différons du monde chrétien dans ce domaine, car notre religion n'entre pas en conflit avec les faits de la science ni ne les contredit en quoi que ce soit. Prenez la géologie, par exemple, c'est une science vraie ; je ne veux absolument pas dire que toutes les conclusions et toutes les déductions de ses partisans sont vraies, mais ses principes majeurs le sont ; ce sont des faits, ils sont éternels ; et affirmer que le Seigneur a fait notre terre à partir du néant est ridicule et impossible. Dieu n'a jamais fait quelque chose de rien, cela ne fait pas partie de l'économie ou de la loi par lesquelles les mondes étaient, sont ou existeront. Il y a une éternité devant nous, et elle est pleine de matière ; et pour autant que nous en comprenions assez sur le Seigneur et ses voies, nous dirons qu'il a pris de cette matière et à partir d'elle a organisé cette terre. Il ne m'appartient pas de dire depuis combien de temps elle est organisée, et cela ne m'intéresse absolument pas. Pour ce qui est du récit biblique de la création, nous pouvons dire que le Seigneur l'a donné à Moïse. Si nous comprenions le processus de la création, il n'y aurait pas de mystère là-dedans, tout serait raisonnable et clair, car il n'y a de mystère que pour les ignorants.

Nous savons cela d'après ce que nous avons appris de manière naturelle depuis que nous existons sur la terre. Nous pouvons maintenant prendre un livre de cantiques et en lire le contenu, mais si nous n'avions jamais appris à lire et ne savions rien de l'imprimerie ou du papier ou de leur utilisation et si nous prenions un livre et le regardions, ce serait un grand mystère ; et ce le serait encore plus que de voir quelqu'un lire ligne après ligne et en retirer l'expression des sentiments qu'il a, lui, ou que d'autres ont. Mais ce n'est pas un mystère pour nous maintenant, parce que nous avons appris notre alphabet et parce que nous avons appris à tracer les lettres en syllabes, les syllabes en mots et les mots en phrases.

Il y a cinquante ou cent ans, si quelqu'un avait dit aux hommes des Indes orientales que l'eau pouvait congeler et former une glace si épaisse et dure que l'on pouvait marcher dessus et rouler en chariot, ils auraient probablement dit : « Nous n'en croyons pas un mot. » Pourquoi ? Parce qu'ils ne savaient absolument rien de cela. La réponse que toute l'humanité pourrait faire en des circonstances semblables devrait être : « Nous ne connaissons absolument rien de ce que vous dites, et nous ne savons pas si nous devons avoir foi en cela ou non. Nous en aurions peut-être, mais nous n'avons actuellement aucune preuve sur laquelle nous puissions fonder pareille croyance. » Allez dans le sud chez certaines de nos tribus indiennes, où l'on fabrique ce qu'il y a de meilleur en fait de couvertures, et vous les verrez tordre leur fil avec leurs doigts et de petits bâtonnets, et leur métier fixé aux branches des arbres pour le tissage. Montrez-leur un métier à tisser comme ceux qu'utilisent les blancs, ce serait un parfait mystère. Il y a soixante ou soixante-dix ans, un métier à tisser mû par la puissance de l'eau aurait été un mystère pour un Américain, mais il n'y a aujourd'hui aucun mystère à cela, parce que l'on comprend le processus. Il en va de même des Indiens orientaux et de la glace, car actuellement, le chimiste, par un processus chimique, congèlera l'eau et en fera de la glace devant leurs yeux, et c'est ainsi, par le témoignage, la preuve et la démonstration, que l'on supprime l'ignorance et les préjugés, qu'on implante la foi et qu'on acquiert la connaissance. Il en va de même concernant tous les faits qui existent que nous ne comprenons pas. 14:115-117.
 
      Il n'est pas d'esprit ingénieux qui ait jamais inventé quelque chose de profitable pour la famille humaine qui ne l'ait obtenu de la Source unique, qu'il le sache ou y croie ou non. Il n'y a qu'une Source à laquelle on peut aller puiser de la sagesse, c'est Dieu, la Source de toute sagesse, et bien que les hommes prétendent faire leurs découvertes grâce à leur propre sagesse, par la méditation et la réflexion, ils doivent tout à notre Père céleste. 13:148.
 
      On a remarqué ici, ce matin, que l'on nous appelle des fanatiques. Dieu me pardonne ! Ce n'est rien. Qui est celui qui, ayant découvert quelque chose de nouveau en philosophie ou en sciences n'a pas été appelé fanatique ? Nous avons tous entendu parler de Galilée, L'astronome, qui, à l'encontre du système d'astronomie que l'on acceptait depuis des siècles avant son temps, enseignait que le soleil, et non la terre, était le centre de notre système planétaire ? À cause de cela on a qualifié le savant astronome de « fanatique », et on l'a persécuté et emprisonné de la manière la plus rigoureuse. Il en a été de même avec d'autres qui ont découvert et expliqué de nouvelles vérités dans les sciences et la philosophie, qui se sont opposés aux théories enracinées depuis longtemps ; l'opposition qu'ils ont rencontrée a duré jusqu'à ce que la véracité de leurs découvertes ait été prouvée par le temps. Le terme « fanatique » ne s'applique pas uniquement à ceux qui professent une religion. Souvenez-vous du Dr Morse, lorsque, enfermé pendant plus d'un an dans le grenier d'un vieux bâtiment de Baltimore, avec un petit fil de fer étendu tout autour de la pièce, et faisant des expériences avec sa batterie, il dit à un ami que grâce à cela il pouvait d'où il était parler au Congrès de Washington. Ne l'a-t-on pas considéré comme un fanatique, comme fou ? Certainement ; et il en a été de même de Robert Fulton, lorsqu'il faisait ses expériences avec la vapeur et essayait de l'appliquer de manière à propulser un vaisseau sous l'eau. Et toutes les grandes découvertes des arts, des sciences, de la mécanique ont été dénoncées comme fanatiques et folles ; et leurs contemporains ont dit qu'ils ne savaient pas ce qu'ils disaient, et ce qu'ils pensaient était aussi fantaisiste et incohérent que ce que la majorité des gens de maintenant pensent de George Francis Train. 13:270
 
      Comme il est difficile d'instruire l'homme naturel, qui ne comprend rien de plus que ce qu'il voit avec les yeux naturels ! Comme il a du mal à croire ! Comme elle serait difficile, la tâche d'amener le philosophe qui, pendant de nombreuses années, en est arrivé, à force d'arguments, à croire que son esprit n'existe plus lorsque son corps dort dans la tombe, de l'amener à croire que son intelligence qui vient de l'éternité est aussi éternelle, de nature, que les éléments ou que les Dieux. Il considérerait pareille doctrine comme de la vanité et de la sottise, elle dépasserait totalement sa compréhension. Il est en effet difficile d'enlever à l'esprit de l'homme naturel une opinion ou une croyance dont il s'est convaincu par ses arguments. Parlez-lui des anges, des cieux, de Dieu, de l'immortalité et des vies éternelles, c'est à ses oreilles comme un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit ; cela n'a pour lui aucune musique ; il n'y a rien là-dedans qui charme ses sens, calme ses sentiments, attire son attention ou engage le moins du monde ses affections ; pour lui, tout cela, c'est de la sottise. 1:2.
 
      Les principes vrais demeureront, tandis que tous les faux principes s'effondreront avec ceux qui les adoptent et s'attachent à eux. 7:65.
 
      Nous devons chercher des renseignements substantiels et avoir peu confiance en ce genre de prétendue érudition qui se base sur la théorie. Nous devons cueillir les fruits de l'arbre de la connaissance et en goûter, et alors nos yeux s'ouvriront pour voir, nos oreilles pour entendre et notre cœur pour comprendre. Je recommande le même procédé à ceux qui n'ont pas embrassé et goûté des fruits du mormonisme. Nous devons obtenir la sagesse par la lecture et par étude. Nous devons introduire dans nos écoles les meilleurs livres pour l'instruction et l'amélioration de nos enfants. Que nos instituteurs cherchent constamment à fixer dans les jeunes esprits des connaissances utiles et à bannir de leurs écoles toute étude qui ne tend qu'à embrouiller l'étudiant et à gaspiller son temps précieux. 9:369.
 
Le corps et l'esprit –
 
      Il en est qui parlent trop et qui doivent travailler plus, d'autres qui travaillent trop et doivent penser davantage et ainsi garder l'équilibre entre les membres mentaux et physiques de l'individu ; alors vous aurez la santé et la vigueur, vous serez actifs et prêts à discerner véritablement et à juger rapidement. Les hommes qui pensent beaucoup, les philosophes par exemple, doivent appliquer leurs corps à plus de travail manuel afin de le rendre plus sain et leur esprit plus vigoureux et plus actif. 3:248.
 
Les études dans les Écoles du Dimanche –
 
      Nous désirons dans nos Écoles du Dimanche et dans nos écoles de semaine, que ceux qui ont de l'inclination pour une certaine branche aient l'occasion de l'étudier. 13:61.
 
La sagesse –
 
      La personne qui applique son cœur à la sagesse et cherche diligemment à comprendre deviendra puissante en Israël. Que la sagesse soit semée dans votre cœur et qu'elle produise une moisson abondante. Elle vous est plus profitable que tout l'or et tout l'argent et les autres richesses de la terre. Que la sagesse jaillisse dans votre cœur et cultivez-la. 8:140.
 
      Après toutes nos tentatives de trouver la sagesse dans les meilleurs livres, etc., il reste encore une source accessible à tous : « Si quelqu'un manque de sagesse, qu'il la demande à Dieu. » Que tous les saints des derniers jours s'exercent constamment à accomplir toutes les bonnes paroles et toutes les bonnes œuvres, reconnaissent que Dieu est Dieu, gardent strictement ses lois et apprennent à aimer la miséricorde, à éviter le mal et à prendre plaisir à faire constamment ce qui est agréable à Dieu. C'est le seul moyen sûr d'obtenir de l'influence auprès de Dieu et de tous les hommes bons. 9:370.
 
De même que nous préparons des matériaux pour construire une maison ou un temple, de même l'homme peut se préparer à recevoir la sagesse éternelle. Nous allons là où se trouvent les matériaux d'une maison et les utilisons en vue de notre dessein, de même nous pouvons aller là où demeure la sagesse éternelle et chercher diligemment à la posséder, car elle est vaut plus que les perles. 9:250.
 
      Qui est-ce qui comprend la sagesse devant Dieu ? À certains points de vue, nous devons la définir pour nous-mêmes - chacun pour soi - selon notre façon de voir, notre jugement et notre foi, et l'observance de la Parole de sagesse ou l'interprétation des exigences de Dieu à ce sujet doit être laissée en partie au peuple. 14:20.
 
      Nous avons la possibilité d'être aussi sages dans notre génération que les enfants de ce monde ; et non seulement cela, mais nous avons le devoir d'être aussi sages dans notre génération que les enfants de ce monde. Nous avons la vraie lumière et la vraie connaissance et nous devons en savoir autant que le monde philosophique, ou que n'importe quel autre peuple de la terre. Nous devrions au moins en connaître autant en politique que le monde politique ou que n'importe quel autre peuple. J'espère que c'est le cas ; et si nous nous y mettons en temps voulu et dans le sens voulu, nous en saurons autant sur le monde chrétien que n'importe qui d'autre, et nous devrions en connaître autant sur le monde entier que n'importe quel autre peuple. En fait, nous devrions en savoir davantage sur tout cela que n'importe quel autre peuple ; car nous avons des avantages éminemment supérieurs, par la foi et l'obéissance à l'Évangile. 4:356.
 
      Nous prions pour avoir la sagesse, mais Dieu mettrait aussi vite du pain et de la viande dans nos armoires sans aucun effort de notre part, que de nous donner de la sagesse sans que nous essayions de l'obtenir Si quelqu'un veut une ferme, qu'il en fasse une ; s'il désire un verger, qu'il le plante ; s'il désire une maison pour sa famille, qu'il rassemble les matériaux et la construise. Il nous donnera de la sagesse en ces choses, mais il ne viendra pas faire le travail manuel. 9:250.
 
      Notre peuple progresse dans la sagesse qui vient de Dieu, et son pouvoir d'organiser les éléments qui l'entourent pour en retirer les choses nécessaires dans la vie est en proportion de l'accroissement de son intelligence et de son application au travail. C'est ainsi que nous devons comprendre ces grands principes. Nous n'avons pas besoin de rechercher une révélation pour savoir comment faire du tissu, lorsque la façon de faire est clairement indiquée devant nos yeux. Les moutons produisent une matière textile et on sait depuis des temps immémoriaux la transformer en tissu ; nous pouvons élever des moutons en abondance. Je ne recherche pas une puissance des cieux qui produira pour nous la laine, les tissus, le fer, la nourriture ou ce dont nous avons besoin sans que cela se fasse avec les mains. Nous devons comprendre ce qui est requis de nous pour nous entretenir. 9:255.
 
      L'homme a la possibilité de sonder la sagesse de Dieu concernant la terre et les cieux. 9:242.
 
      La sagesse réelle est un vrai plaisir ; la vraie sagesse, la vraie prudence et la vraie intelligence sont une véritable consolation. 19:96.
 
      Je désire que nos enfants aillent entendre tout ce qu'il y a à entendre, car la somme totale de tout cela sera résumée comme je l'ai entendu dire par un des meilleurs orateurs que l'Amérique ait jamais donnés, lorsqu'il parlait de l'âme de l'homme. Après avoir beaucoup travaillé le sujet, il se redressa - c'était un bel homme - et il dit : « Mes frères et sœurs, je dois en venir à la conclusion que l'âme de l'homme est une substance immatérielle. » J'ai dit : «  Bah ! » 14:198.
 
 
 
CHAPITRE 23 : LA MAÎTRISE DE SOI
 
La volonté de l'homme –
 
      On l'appelle la volonté. C'est la divinité que Dieu a placée dans ses créations intelligentes. 8:209.
 
      Avons-nous une volonté ? Oui, c'est un don, un trait de caractère des Dieux, dont toute intelligence est dotée, dans les cieux et sur la terre - le pouvoir d'accepter ou de rejeter. 9: 106.
 
      Dieu a mis en nous une volonté, et nous devons être heureux de la voir gouvernée par la volonté du Tout-Puissant. Que la volonté humaine soit indomptable dans le bien. Il a été de coutume chez les parents de briser la volonté jusqu'à ce qu'elle soit affaiblie et que les pouvoirs nobles et divins de l'enfant soient réduits plus ou moins à un état d'imbécillité et de lâcheté. Que l'on tempère comme il faut et dirige sagement cette propriété d'origine divine des êtres humains, au lieu de faire l'inverse, et elle vaincra dans la cause de la justice. Ne brisez pas l'esprit de quelqu'un, mais guidez-le pour qu'il ait le sentiment que c'est sa plus grande joie et sa plus haute ambition que d'être gouverné par les révélations de Jésus-Christ, et alors la volonté de l'homme deviendra divine en ce qu'elle vaincra le mal qui est semé dans la chair, jusqu'à ce que Dieu règne au-dedans de nous pour vouloir et agir selon son bon plaisir. 9:150.
 
      Prenez les gens dans n'importe quel domaine de la vie, leur volonté vient en tout premier lieu. Vous pouvez vous gagner et diriger les affections du peuple, mais vous n'arriverez pas à l'amener à faire le bien contre sa volonté en le terrifiant, en le battant ou en le brûlant. La famille humaine mourra, s'il le faut, pour satisfaire sa volonté. Apprenez donc à diriger convenablement ces volontés et vous pourrez diriger l'influence et le pouvoir du peuple. 8:363.
 
      Il n'est pas d'homme ou de femme ici-bas qui, ayant l'habitude de voler, ne puissent cesser cette pratique sur-le-champ, s'ils y sont disposés. Il en va de même du menteur : il peut cesser de mentir, et dire la vérité. Tout ce qu'il faut, c'est la volonté de le faire, et que cette volonté soit mise en action pour permettre au menteur de dire la vérité, au voleur d'être honnête et à celui qui jure de cesser de parler mal. 18:77.
 
      Nous voulons que l'esprit, la connaissance, le pouvoir et les principes qui sont au-dedans de nous gouvernent notre humeur. Nous ne courons pas le risque d'en avoir trop si nous la dominons par l'Esprit du Tout-Puissant. Tous les êtres intelligents de la terre sont conçus pour avoir la gloire, la beauté, l'excellence et la connaissance ici, et l'immortalité et les vies éternelles dans les mondes à venir. Mais tous les êtres qui parviennent à cela doivent être sanctifiés devant Dieu et être complètement sous la domination de son Esprit. Si je suis ainsi gouverné par l'Esprit du Très-Haut, je suis roi. Je suis suprême en ce qui concerne la maîtrise de soi ; et cela me permet également de gouverner mes femmes et mes enfants. Et quand ils verront ainsi que je suis sous le gouvernement du bon Esprit, ils seront parfaitement soumis à mes commandements. 13:272.
 
      Je vous commande à nouveau, et je me le commande à moi-même, ne nous mettons pas en colère. Ne laissons jamais la colère s'éveiller dans notre cœur. Non, Brigham, ne laisse jamais la colère s'éveiller dans ton cœur, jamais, jamais ! Tu peux être amené à réprimander et à parler durement au peuple, ne laisse pas la colère monter en toi, non, jamais ! 14:146.
 
La maîtrise de soi est nécessaire –
 
      Nous essayons de nous gouverner, et si nous continuons à essayer et ne nous décourageons pas, nous vaincrons certainement. 11:256.
 
      Que les hommes cherchent à s'assujettir leur faculté de penser. 6:94.
 
      Apprenez à vous dominer ; apprenez à être entre les mains de Dieu comme de l'argile entre les mains du potier ; et s'il détourne nos ennemis, louez son nom. Mais s'il devient de notre devoir de prendre les armes, faisons-le virilement, avec la force du Dieu d'Israël. 5:229.
 
      Je réponds : les anciens d'Israël ont le devoir absolu et impérieux d'essayer de se dominer, eux, leurs familles et leurs frères, jusqu'à ce qu'ils puissent tout dominer en justice. 10:333.
 
      J'ai souvent dit que le plus grand don que Dieu ait jamais fait à l'homme est un bon sens bien solide et bien sain pour savoir comment se gouverner. 9:250.
 
      Personne ne pourra jamais devenir gouverneur dans le royaume de Dieu avant d'être capable de se gouverner parfaitement ; alors il sera capable d'élever des enfants qui se lèveront et le béniront. 9:334.
 
      Personne n'a jamais gouverné ni ne gouvernera jamais judicieusement sur cette terre, avec de l'honneur pour lui-même et de la gloire pour son Dieu, s'il n'apprend tout d'abord à se gouverner et à se dominer. L'homme doit tout d'abord apprendre à se gouverner correctement avant de pouvoir utiliser pleinement ses connaissances pour diriger convenablement une famille, un quartier ou une nation dont le gouvernement lui échoit. 3:256.
 
      Dans cette épreuve, nous devons lutter contre le mal et nous devons le vaincre en nous-mêmes, sinon nous ne le vaincrons jamais nulle part ailleurs. 6:99.
 
      On vous a enseigné les principes de la justice. Réprimez maintenant vos passions rebelles, éliminez tout ce que vous savez ou considérez être mal et embrassez ce qui est mieux. 6:74.
 
      Que chacun soit décidé, au nom du Seigneur Jésus-Christ, à vaincre toutes les tentations - à être maître de lui-même, afin que règne l'Esprit que Dieu a mis dans votre tabernacle de chair ; alors vous pourrez converser, vivre, travailler, aller ici ou là, faire ceci ou cela, converser avec vos frères et les traiter comme vous le devriez. 8:139.
 
      Vous ne pouvez hériter la vie éternelle que si vos appétits sont assujettis à l'esprit qui vit au-dedans de vous, cet esprit que notre Père céleste a donné. Je veux dire le Père de votre esprit, de l'esprit qu'il a mis dans ce tabernacle. On doit assujettir à la perfection le tabernacle à l'esprit, sinon le corps ne pourra pas être ressuscité pour hériter la vie éternelle ; s'il ressuscite, il devra demeurer dans un royaume inférieur. Cherchez diligemment jusqu'à ce que vous assujettissiez tout à la loi du Christ. 4:200.
 
      Nous entendons souvent des gens s'excuser de leurs manières grossières et de leur langage offensant en faisant cette réflexion : « Je ne suis pas hypocrite », se flattant ainsi de ce qui en réalité n'est pas flatteur pour eux. Lorsque le mal s'éveille en moi, il faut que je jette un manteau dessus, que je le soumette au lieu de l'extérioriser sur la base de l'idée fausse que je suis honnête et pas hypocrite. Que ta langue n'exprime pas le mal qui est en ton cœur, mais commande à ta langue de se taire jusqu'à ce que le bien l'emporte sur le mal, jusqu'à ce que ta colère soit passée et que le bon Esprit pousse ta langue à prononcer des bénédictions et des paroles de bonté. C'est dans cette mesure que je crois qu'il faut être hypocrite. C'est là, pour moi, ce qu’il faut pratiquer. Lorsque je suis poussé à la colère par les mauvaises actions des autres, je me retiens comme je retiendrais un cheval sauvage, et j'obtiens la victoire. Il en est qui pensent et qui disent qu'ils se sentent mieux lorsqu'ils sont en colère, lorsqu'ils laissent libre cours à leur colère en employant un langage grossier et inconvenant. C'est là une erreur. Au lieu de vous soulager, cela ne fait qu'empirer les choses. Lorsque vous pensez et que vous dites que cela vous soulage, vous approuvez quelque chose de faux. Lorsque la colère et l'aigreur du cœur humain se concrétisent en paroles et qu'on se les lance violemment l'un contre l'autre, sans que rien ne les arrête ou ne les freine, les flammes sont à peine calmées qu'elles sont ravivées par quelque vétille, jusqu'à ce que la nature tout entière soit mise à feu ; « et elle brûle d'un feu de l'enfer ». 11:255.
 
      Soyez patients ; ne murmurez pas contre la providence. Le Seigneur gouverne dans les cieux et fait selon son bon plaisir sur la terre. Pouvez-vous comprendre ce que voulait dire le prophète Amos lorsqu'il posait la question : « Arrive-t-il un malheur dans une ville, sans que l'Éternel en soit l'auteur ? » Sa providence gouverne et l'emporte constamment, à un degré plus ou moins grand, dans les affaires des enfants des hommes. 7:237.
 
      Plus vite on résiste à la tentation de faire, de dire ou de penser mal, tant qu'on a la lumière pour corriger son jugement, plus vite on acquiert la force et le pouvoir de surmonter toutes les tentations du mal. 6:94.
 
      J'essaie de me civiliser. Essayez-vous de faire de même ? Si nous y réussissons, nous serons maîtres de nos paroles et de nos actes, et également, dans les limites de notre influence, de ceux que nous fréquentons. Si nous sommes civilisés nous-mêmes, nous sommes partiellement prêts à recevoir les choses que notre Père et Dieu a en réserve pour tous ceux qui se préparent à devenir les bénéficiaires de ses meilleurs dons - de la lumière, de l'intelligence, de la gloire, de la puissance et de toutes les qualités qu'il désire conférer à ses enfants ici-bas, pour les préparer à demeurer dans les demeures de la lumière éternelle. 8:7.
 
      Ce n'est que lorsque nous pourrons soumettre nos passions et assujettir toutes les aspirations et tous les sentiments humains à la volonté de Dieu que nous serons vraiment capables de guider et d'orienter les autres pour qu'ils possèdent pleinement la victoire dans le royaume de Dieu. Notre travail, c'est de nous vaincre, de nous soumettre et de nous éduquer jusqu'à ce que nous assujettissions tout à la loi du Christ. 11:13.
 
      Les milliers et les dizaines de milliers d'incidents qui constituent la somme d'une vie humaine, que ce soit en bien ou en mal, dépendent de la vigilance et du soin d'un instant. 8:52.
 
      Une personne droite n'est jamais découragée, mais lutte constamment contre ses passions mauvaises et contre le mal dans sa famille et son quartier ; et le Seigneur purifiera totalement son aire comme avec le balai de la destruction. 8:151.
 
      Beaucoup d'hommes disent qu'ils ont un caractère violent et essayent de s'excuser d'actes dont ils ont honte. Je dis : Il n'est pas un homme dans cette salle qui ait un caractère plus indomptable et inflexible que moi. Mais il n'est pas un homme au monde qui ne puisse vaincre ses passions s'il s'efforce de son mieux de le faire. Si vous vous sentez envahi par une passion, allez-vous en en un lieu où l'on ne peut vous entendre ; qu'aucun membre de votre famille ne vous voie ni ne vous entende, tant qu'elle est en vous, mais luttez jusqu'à ce qu'elle vous quitte ; et priez pour avoir la force de vaincre. Comme je l'ai dit de nombreuses fois aux anciens, priez dans votre famille, et si, quand vient le moment de la prière, vous n'avez pas l'esprit de prière en vous, et que vos genoux ne désirent pas fléchir, dites-leur : « Genoux, pliez-vous là » ; faites-les se plier, et restez là jusqu'à ce que vous receviez l'Esprit du Seigneur. Si l'esprit cède au corps, il se corrompt ; si le corps cède à l'esprit, il devient pur et saint. 11:290.
 
      Trente ans d'expérience m'ont enseigné que chaque instant de ma vie doit être de la sainteté pour le Seigneur, résultat de l'équité, de la justice, de la miséricorde et de la droiture dans tous mes actes, ce qui est le seul moyen par lequel je puisse me garder l'Esprit du Tout-Puissant. 9:220.
 
Faites attention à ce que vous dites –
 
      Si vous arrivez à faire attention à ce que vous dites, vous commencerez ensuite à avoir le pouvoir de maîtriser votre jugement et finalement vous serez même capables de maîtriser vos pensées. 6:98.
 
      Vous devez réussir à assujettir votre langue, de sorte qu'elle ne dise jamais de mal, de sorte qu'elle obéisse parfaitement à votre jugement et au bon sens que Dieu vous a donnée, et qu'elle obéisse parfaitement à la volonté du saint Évangile. 3:195.
 
      Il y a une vieille maxime qui est, en de nombreux cas, excellente. C'est : « Réfléchissez-y à deux fois avant de parler et à trois fois avant d'agir. » Si nous nous habituons à penser à ce que nous sommes sur le point de faire avant de le faire, et avons l'intelligence de connaître et le pouvoir de faire le bien, nous pourrons éviter le mal qui est présent près de nous. 1:92.
 
      C'est aussi un don précieux, que semblent posséder certaines personnes, que d'avoir suffisamment de connaissance pour ne parler que lorsqu'elles peuvent dire quelque chose qui soit profitable à elles-mêmes, aux autres ou aux deux. 9:86.
 
      S'il en est qui ont l'habitude de prendre le nom de Dieu en vain, qu'ils cessent de le faire aujourd'hui, demain et au cours de la semaine qui vient, et qu'ils continuent ainsi, et ils obtiendront bientôt la force de vaincre totalement cette habitude ; ils deviendront maîtres de leurs paroles. Il en est qui ont l'habitude de parler de leurs voisins, de faire commerce d'histoires dont ils ne savent rien, si ce n'est que tante Sally a dit que la cousine Fanny a dit à tante Betsy que la vieille tante Ruth disait telle ou telle chose, ou que quelqu'un avait eu un songe ; et lorsque l'histoire ou le songe arrive jusqu'à vous, c'est devenu un fait réel, et vous passez sottement votre temps à parler de choses qui ne ressemblent à rien, ou qui ne vous regardent absolument pas. On lance le bruit qu'un tel a mal agi, et lorsqu'il a fait tout son tour, il a été trempé dans la bave du médisant et de la commère - il s'est imprégné de leur esprit. On opine du bonnet et on dit : « C'est vrai - votre cause est juste, vous avez tout à fait raison, et l'autre a certainement tort », alors qu'on ne connaît absolument rien de l'affaire, engendrant ainsi de mauvais sentiments réciproques tout à fait injustifiés. Avant de condamner, nous devons attendre que les cieux montrent clairement que père, frère, sœur, épouse, mari ou voisin est en défaut. Et si les cieux proclament que faute il y a, attendez que le Saint-Esprit vous manifeste qu'il en est ainsi. Que le Père vous révèle que la personne à laquelle vous pensez ou dont vous parlez est vraiment dans son tort. Ne diffamez personne. Lorsque vous saurez ce qu'est le bien et que vous serez capables de remettre sur le droit chemin une personne qui a tort, alors il sera encore temps de juger. 6:97-98.
 
Cessez d'être en colère –
 
      Quelqu'un qui possède de la sagesse n'exprimera jamais la colère, car son effet est d'affaiblir et de détruire, d'annihiler. 7:10.
 
      Cessez de vous mettre en colère et de bouder, et servez le Seigneur avec bonne humeur et simplicité de cœur. Vous ne pouvez vous attendre au salut si vous ne pouvez apporter le même salut aux autres tant par le précepte que par l'exemple. Si vous attendez de la compassion de moi, accordez-la moi aussi. Si vous désirez que je vous parle gentiment et que je vous traite avec bonté, donnez-moi cette même bénédiction que vous désirez vous-mêmes ; c'est ainsi que vous serez sauvés. 1:245.
 
      Ne vous mettez pas à ce point en colère que vous ne puissiez pas prier ; ne vous laissez pas vous mettre tellement en colère que vous ne puissiez nourrir un ennemi, même votre pire ennemi - si l'occasion s'en présentait. Il y a une colère mauvaise et une colère juste. Le Seigneur ne permet pas qu'une colère mauvaise se trouve dans son cœur ; mais il y a de la colère en son sein, et il tiendra une controverse avec les nations et les criblera, et aucune puissance ne pourra arrêter sa main. 5:228.
 
      Si vous cédez à vos sentiments de colère, ils mettent en feu la nature tout entière, et elle brûle d'un feu d'enfer ; et vous risquez alors de mettre en feu ceux qui luttent contre vous. Lorsque vous avez le sentiment que vous allez éclater, dites-vous que cela c'est l'affaire des chaudières, et moquez-vous de la tentation de dire ce qu'il ne faut pas. Si vous continuez à faire cela, vous serez bientôt à ce point maîtres de vous-mêmes que vous serez capables, sinon de dompter, du moins de maîtriser votre langue, capables de parler lorsqu'il le faut, et de vous taire lorsqu'il le faut. 6:75.
 
Apprenez à vous connaître –
 
      La plus grande leçon que vous puissiez apprendre c'est de vous connaître vous-mêmes. Lorsque nous nous connaissons, nous connaissons notre prochain. Lorsque nous savons exactement comment agir avec nous-mêmes, nous savons comment agir avec nos voisins. Vous êtes venus ici pour apprendre cela. Vous ne pouvez l'apprendre immédiatement, et toute la philosophie de notre époque ne peut pas vous l'enseigner ; vous devez venir ici chercher l'expérience pratique et vous connaître vous-mêmes. Vous commencerez alors à apprendre plus parfaitement les choses de Dieu. Nul ne peut se connaître à fond sans comprendre plus ou moins les choses de Dieu, et personne non plus ne peut apprendre et comprendre les choses de Dieu sans se connaître ; on doit se connaître, sinon, on ne pourra jamais connaître Dieu. 8:334.
 
      Mais les hommes ne peuvent se juger eux-mêmes comme ils peuvent juger les autres, ni considérer leur propre conduite comme ils considèrent la conduite des autres. Nous devons apprendre à nous regarder, à nous juger et à savoir comment agir avec nous-mêmes, et cela nous rendra capables de nous assujettir parfaitement à la loi du Christ. 6:73.
 
      Il y a un trait dans la personnalité de l'homme qui se manifeste souvent chez les saints. C'est simplement celui-ci : voir les défauts chez les autres, alors que nous n'examinons pas les nôtres. Lorsque vous voyez des gens, qui professent être des saints des derniers jours, examiner les défauts des autres, vous saurez qu'ils ne marchent pas aussi strictement qu'ils le devraient dans le chemin de l'obéissance. 11:292.
 
Occupons-nous de nos affaires –
 
      Je répéterai une part du « credo mormon » à savoir : « Que chacun s'occupe de ses affaires. » Si on observe cela, tout le monde aura suffisamment à faire pour n'avoir pas le temps de s'occuper des affaires des autres. 2:92-93.
 
      Si nous nous occupons fidèlement de nos intérêts, vivons notre religion, faisons du bien à tous les hommes, prêchons l'Évangile aux nations de la terre, rassemblons ceux qui ont le cœur honnête, édifions Sion sur la terre, envoyons l'Évangile de la maison d'Israël et vivons et servons Dieu en toutes choses, tout ira bien pour nous, nous n'aurons pas le moindre sujet de crainte. 19:5.
 
      On posera peut-être la question : « Ne devons-nous jamais connaître les actes des autres ? Ne devons-nous jamais regarder pour voir comment les autres marchent et progressent dans cet Évangile ? Devons-nous éternellement limiter notre esprit à penser à nous-mêmes et nos yeux à nous regarder nous-mêmes ? » Tout ce que je peux dire, c'est que si les gens comprennent le chemin du devoir et le suivent, s'occupant strictement de ce qui est requis d eux, ils auront beaucoup à faire pour s'examiner et purifier leur propre cœur ; et s'ils regardent leurs voisins et examinent leur conduite, ils chercheront le bien et non le mal. 11:292.
 
      Ma position en la présence de Dieu, devant les anges et sur la face de la terre est qu'il est plus facile et plus agréable de servir Dieu que de nous servir, nous et le diable. 13:1. 
 
 
 
CHAPITRE 24 : NOS SEMBLABLES
 
Aimez-vous les uns les autres –
 
      Continuons jusqu'à ce que nous soyons parfaits, aimant notre prochain plus que nous-mêmes. 19:49.
 
      Rejetez tous les sentiments méchants, et que toutes vos pensées soient correctes. 8:72.
 
      C'est le comble de la sottise que de dire que l'on aime Dieu alors qu'on n'aime pas ses frères ; et il est inutile de dire qu'on a confiance en Dieu quand on n'en a aucune pour les hommes justes. 4:297.
 
      Nous ne sommes pas ici isolés et seuls, formés différemment et composés de matériaux différents du reste du genre humain. Nous appartenons à cette famille, par conséquent nous avons des obligations les uns envers les autres, et les saints des derniers jours de nos montagnes ont des obligations envers leurs frères et sœurs dispersés dans les nations qui, pour cause d'indigence, sont incapables de s'assurer les conforts de la vie. 13:301.
 
      Soyez aussi indépendants que Dieu pour faire le bien. Aimez la miséricorde, évitez le mal, soyez, autant que vous le pouvez, un sauveur pour vous-mêmes, pour vos familles et pour vos semblables, conservez votre indépendance et ne vous laissez pas devenir des serviteurs pour obéir à un principe mauvais ou à un être mauvais. 15:7.
 
      Cela doit vous être une preuve satisfaisante de ce que vous êtes sur le chemin de la vérité, et si vous aimez de tout votre cœur votre Dieu et vos frères. Vous pouvez voir, ou penser voir, mille défauts chez vos frères, et pourtant ils sont constitués de la même façon que vous ; ils sont chair de votre chair, os de vos os ; ils sont de votre Père qui est au ciel ; nous sommes tous ses enfants, et nous devons être autant que possible satisfaits les uns des autres. La difficulté principale dans le cœur de ceux qui sont mécontents c'est qu'ils ne sont pas contents d'eux-mêmes. 8:287.
 
      Nous devons commencer notre travail d'amour et de bonté dans la famille à laquelle nous appartenons ; et puis l'offrir aux autres. 11:288.
 
      Un homme ou une femme qui ont embrassé l'Église et jouissent maintenant de ses principes, doivent vivre comme des anges. Ils ne doivent jamais être en colère l'un contre l'autre, mais vivre continuellement dans la lumière de la vérité, et chacun doit être bon envers son prochain. 1:245.
 
      Les saints des derniers jours doivent apprendre que l'intérêt de leurs frères est leur propre intérêt, sinon ils ne pourront jamais être sauvés dans le royaume céleste de Dieu. 3:331.
 
      Ayons de la compassion les uns pour les autres, et que les forts soignent tendrement les faibles pour qu'ils reçoivent de la force, et que ceux qui peuvent voir guident les aveugles jusqu'à ce qu'ils puissent voir eux-mêmes le chemin. 10:213.
 
      Lorsque vous voyez qu'un voisin commence à déraper, priez pour lui afin qu'il ait l'esprit de l'Évangile qu'il avait autrefois. Et si vous sentez cet Esprit en vous-mêmes, priez pour obtenir un accroissement de cette lumière que vous avez reçue lorsque vous avez accepté l'Évangile et vous vous sauverez vous-même et votre maison. 8:164.
 
      N'enviez pas ceux qui font mieux que vous ; ne les pourchassez pas avec méchanceté, mais essayez de façonner votre vie sur la leur. 11:256.
 
      Demandez-vous comment il se fait que l'on se souvient mieux d'une insulte que d'une gentillesse ; pourquoi on peut conserver la haine plus longtemps que l'amour. Est-ce à cause de votre nature déchue ? Est-ce parce que vous avez été engendrés et que vous êtes nés dans le péché ? Ou n'est-ce pas plutôt parce que le pou voir du tentateur vous domine et parce que le monde est plein de principes mauvais et que vous les avez acceptés ? Oui telle est la cause, et vous devez le reconnaître. Le monde tout entier est contaminé d'un esprit qui se souvient du mal et oublie le bien. 3:356.
 
      Je me suis examiné très attentivement ; j'ai essayé de me connaître, de me gouverner et de purifier mon cœur. Le pire mal que je puisse imaginer ou souhaiter tomber sur les ennemis de la vérité, c'est qu'ils soient obligés de vivre selon des principes saints et de traiter leurs semblables comme ils voudraient qu'on les traite. 8:13-14.
 
      Soyez bons pour tous comme notre Père céleste est bon. Il fait tomber sa pluie sur les justes et les injustes et fait briller le soleil sur les méchants et les bons. Que notre bonté s'étende donc à toutes les œuvres de ses mains, là où nous le pouvons ; mais ne cédez pas à l'esprit ni à l'influence du mal. N'encouragez pas la méchanceté parmi nous. 12:220.
 
      Est-ce que je dis : Aimez vos ennemis ? Oui, selon certains principes. Mais il ne vous est pas commandé d'aimer leur méchanceté ; il vous est seulement commandé de les aimer en ce sens que vous aurez le désir et ferez l'effort de les détourner de leurs voies mauvaises afin qu'ils soient sauvés en obéissant à l'Évangile 8:71.
 
      S'il n'y a rien dans le cœur qui nous gouverne et dirige vers un effet mauvais, la langue en elle-même ne produira jamais le mal. 3:196.
 
Soyons miséricordieux –
 
      Le génie de notre religion c'est d'avoir de la miséricorde pour tous, de faire du bien à tous, dans la mesure où ils nous laisseront leur faire du bien. 11:282.
 
      Dieu bénisse les humbles et les justes ; puisse-t-il avoir pitié de nous à cause de la faiblesse qui est dans notre nature. Et considérant la grande faiblesse et l'ignorance des mortels, ayons pitié les uns des autres. 9:158.
 
      Soyons justes, miséricordieux, fidèles et sincères, et vivons notre religion, et nous apprendrons tout ce qui a trait à l'édification de Sion. 10:177.
 
      Les miséricordieux trouveront la miséricorde. Lorsqu'un homme fait mal à dessein, il faut le réprimander pour ce mal, et il doit recevoir selon ses œuvres. Si un homme fait le mal par ignorance, et manifeste un regret sincère du mal qu'il a fait, c'est lui que nous devons pardonner soixante-dix fois par jour si c'est nécessaire, et non pas celui qui a fait le mal à dessein et ne se repent pas. 7:244.
 
      Les hommes doivent agir selon les principes de la justice, parce que cela est juste et que c'est un principe qu'ils aiment chérir et voir pratiquer par tous les hommes. Ils doivent aimer la miséricorde, à cause de sa bienveillance, de sa charité, de son amour, de sa clémence et de tous ses beaux attributs et s'en laisser inspirer pour agir avec justice, honnêteté, d'une manière honorable, donnant aux autres selon leurs justes mérites. 1:119.
 
      Lorsque nous fréquentons des personnes injustes ou impies, cela fait du tort au corps du Christ tout entier, mais nous le faisons parce que nous avons compassion d'eux. 10:284.
 
      Soyez constants, demeurant toujours dans la vérité. N'entretenez jamais la méchanceté ou la haine dans votre cœur ; cela ne convient pas à un saint. Je puis dire en vérité, qu'en dépit de toutes les persécutions que j'ai rencontrées, étant chassé de ma maison, dépouillé de mes biens, jamais, que je sache, un esprit de méchanceté n'a demeuré dans mon cœur. J'ai demandé au Seigneur de faire justice à ceux qui nous ont opprimés, et le Seigneur le fera en son temps et de sa façon. C'est entre ses mains et non entre les miennes, et j'en suis heureux, car je ne pourrais traiter les méchants comme ils devraient l'être. 10:297.
 
Montrez de la charité –
 
      Il n'y a que peu d'hommes sur la terre qui comprennent la charité qui remplit le cœur de notre Sauveur. Nous devons avoir la charité ; nous devons faire tout notre possible pour récupérer les fils et les filles perdus d'Adam et d'Ève et les ramener pour qu'ils soient sauvés en la présence de notre Père et Dieu. Si nous faisons cela, notre charité s'étendra jusqu'aux limites extrêmes qui sont accordées à la charité de Dieu au sein de notre peuple. 8:175.
 
      Que tous les saints des derniers jours apprennent que les faiblesses de leurs frères ne sont pas des péchés. Lorsque des hommes ou des femmes commettent involontairement quelque chose de mal, ne le leur imputez pas comme un péché. Apprenons à avoir de la compassion les uns pour les autres ; que la miséricorde et la bonté adoucissent toute humeur colérique et irritée, afin que nous devenions longanimes et utiles dans toutes nos relations les uns avec les autres. 9:334.
 
      Soyons patients les uns avec les autres. Je ne vois pas tout à fait les choses comme vous. Mon jugement n'est pas semblable au vôtre en toutes choses, ni le vôtre au mien. Lorsque vous jugez un homme ou une femme, jugez les intentions du cœur. Ce n'est pas par les paroles, en particulier, ni par les actes que les hommes seront jugés au grand jour du Seigneur, mais dans le cadre des paroles et des actes, on fera entrer en ligne de compte les sentiments et les intentions du cœur et c'est par cela que les hommes seront jugés. 8:10.
 
      Hommes puissants de Dieu, assurez le chemin pour que vos pieds aillent vers la vie éternelle et emmenez avec vous autant de personnes que vous pouvez. Prenez-les telles qu'elles sont, comprenez-les telles qu'elles sont et traitez-les telles qu'elles sont ; considérez-les comme Dieu les considère, et alors vous pourrez les juger comme il les jugerait. 8:10.
 
      Respectez-vous les uns les autres ; ne parlez pas à la légère les uns des autres. Il en est qui, s'ils ont une petite pique contre quelqu'un, sont prêts à le précipiter en enfer comme n'étant pas digne d'avoir sa place sur la terre. Insensés ! Ne pas comprendre que ceux que vous condamnez sont l'œuvre de Dieu aussi bien que vous ! Dieu ferme les yeux sur leurs faiblesses ; et dans la mesure où ils font le bien, ils sont aussi acceptables que nous. Remerciez Dieu d'être plus malins qu'eux et soyez pleins de miséricorde et de bonté. 8:149.
 
      Supposez que dans notre collectivité il y ait dix mendiants qui aillent de porte à porte pour avoir quelque chose à manger, et que neuf d'entre eux soient des imposteurs qui mendient pour échapper au travail et qui, avec un cœur mauvais, trompent ceux qui sont généreux et qui sympathisent, et qu'un seul des dix qui viennent à votre porte soit digne de votre abondance ; qu'est-ce qui est le mieux, donner de la nourriture aux dix pour être certain d'aider celui qui est vraiment dans le besoin ou repousser les dix parce que vous ne savez pas quel est celui qui est digne ? Vous direz tous : faire des dons charitables aux dix, plutôt que de chasser la seule personne véritablement digne et véritablement nécessiteuse parmi eux. Si vous faites cela, il n'y aura aucune différence dans vos bénédictions, que vous donniez aux gens dignes ou aux gens indignes dans la mesure où vous faites l'aumône en n'ayant en vue que d'aider ceux qui sont vraiment nécessiteux. 8:12.
 
      Mon expérience m'a enseigné, et c'est devenu chez moi principe, que ce n'est jamais profitable de donner partout, aux hommes ou aux femmes, de l'argent, de la nourriture, du vêtement ou quoi que ce soit d'autre, s'ils sont valides et peuvent travailler et gagner ce dont ils ont besoin, lorsqu'il y a sur la terre quelque chose à faire pour eux. Tel est mon principe, et j'essaye d'agir en fonction de cela. Agir autrement ruinerait n'importe quelle communauté dans le monde et en ferait des paresseux. Les gens habitués de cette façon n'ont aucun intérêt pour le travail. « Mais, disent-ils, nous pouvons mendier, ou nous pouvons nous procurer ceci ou cela. » Non, mon plan et mon avis seraient : que tous ceux qui sont capables de travailler, travaillent et gagnent ce dont ils ont besoin ; et si les pauvres viennent autour de moi - des hommes et des femmes valides - prenez-les et mettez-les dans la maison. « Avez-vous besoin d'eux ? » Non, mais j'enseignerai à cette fille à faire le ménage et j'enseignerai à cette femme à coudre et à faire d'autres genres de travaux afin que ces personnes deviennent profitables lorsqu'elles se marient ou s'installent à leur compte. « Leur donnerez-vous quelque chose à porter ? » Oh oui, je les mettrai à l'aise, je leur donnerai beaucoup à manger, je leur enseignerai à travailler et à gagner ce dont ils ont besoin ; car ce sont les os et les muscles des hommes et des femmes qui sont les capitaux du monde. 11:297.
 
      Donner aux paresseux est une chose mauvaise au même titre que tout le reste. Ne donnez jamais rien aux paresseux. 16:19.
 
Mettez les pauvres au travail - planter des vergers, fendre du bois, creuser des fossés, faire des clôtures, ou quelque chose d'utile - et rendez-les ainsi à même d'acheter de la farine et les choses nécessaires de la vie. 12:60-61.
 
      Les pauvres ont-ils les yeux avides ? Sont-ils pleins de convoitise et d'avarice ? Si je n'y fais pas attention, j'irai un peu trop loin Je dois prendre garde, parce que le Seigneur a choisi les pauvres dé ce monde. Mais quel genre de pauvres ? On peut les répartir en trois classes. Tout d'abord, il y a les pauvres du Seigneur, dont vous pouvez trouver un ici et un autre là, un dans une ville et deux dans une famille. Y en a-t-il une autre espèce ? Oui, on rencontre certaines classes que l'on peut appeler les pauvres du diable. Y a-t-il une autre classe ? Oui, il y a une autre classe, qui, longtemps avant que je l'aie citée, était appelée les pauvres diables. Nous avons le diable et les pauvres diables. 12:57.
 
Créez la confiance –
 
      Conservez votre honneur et votre intégrité et chérissez constamment la confiance que les hommes mettent en vous. 11:256.
 
      Le manque de confiance est le père de l'imbécillité et de la faiblesse intellectuelle. 10:20.
 
      Mais si nous manquons de confiance les uns envers les autres et sommes jaloux les uns des autres, notre paix sera détruite. Si nous cultivons les principes d'une confiance inébranlable les uns envers les autres, notre joie sera pleine. 1:33.
 
      Ne vous rendez-vous pas compte que si nous pouvions obtenir une telle foi et une telle confiance les uns dans les autres et en notre Dieu, que lorsque nous demandons un service, nous puissions le faire avec la certitude et la connaissance parfaite que nous recevrions, cela nous conduirait directement à faire, dans toutes les transactions et toutes les circonstances de la vie, ce que nous voudrions que l'on nous fasse ? Cela nous pousserait à faire, non seulement ce qui est requis mais plus. Si votre frère vous demandait de faire un mille avec lui, vous en feriez deux ; s'il vous intentait un procès pour avoir votre tunique, vous lui donneriez également votre manteau. Ce principe nous pousse à faire tout ce que nous pouvons pour favoriser les intérêts les uns des autres, la cause de Dieu sur la terre et tout ce que Dieu désire que nous fassions, nous rend prêts et disposés à le faire immédiatement. 1:115
 
      Si nous désirons créer une confiance semblable à celle que connaissent les Dieux, cessons d'accomplir tout acte mauvais et de caresser tous desseins mauvais ; n'empiétons jamais sur les droits d'un autre, mais que chacun soutienne son frère dans la jouissance de ses droits, les considérant aussi sacrés que notre propre salut. Si la confiance a été perdue, c'est là la seule façon sûre et féconde de la rendre. Ecoutez cela, prédicateurs, apôtres et prophètes, anciens, grands prêtres et soixante-dix ; prêtres, instructeurs, diacres et évêques ; tous les hommes et toutes les femmes de l'Église de Dieu dans le monde entier : commencez par prêcher ce discours chez vous, commençant avec votre propre cœur ; puis enseignez vos femmes et vos enfants ; puis qu'ils répandent son avertissement et son influence réconfortante, comme l'agréable rayon de soleil, de famille en famille, jusqu'à ce que l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours tout entière soit unie comme le cœur d'un seul homme. 1:315
 
      Vivons dorénavant de manière à obtenir la confiance de tous les hommes avec qui nous traitons et avec qui nous entrons en contact, et à conserver précieusement chaque particule de confiance que nous acquérons, comme une des possessions les plus précieuses que les mortels puissent avoir. Lorsque, par mes bonnes actions, j'ai créé chez mon prochain de la confiance envers moi, je prie de ne jamais rien faire qui la détruise. 11:256.
 
      L'œuvre dans laquelle nous sommes engagés, vous et moi, c'est de rendre confiance aux gens ; et lorsque j'entends parler de situations où des frères ne tiennent pas parole, je considère cela comme une tache sur la réputation de notre peuple. Nous devons tenir parole les uns envers les autres. Et si nous avons des difficultés ou des malentendus les uns avec les autres, discutons-en, étudions le sujet à fond, sérieusement et discrètement, et nous verrons que toutes les difficultés se résoudront plus facilement de cette façon que de n'importe quelle autre ; et nous verrons aussi que presque toutes les difficultés qui surgissent parmi les habitants de la terre sont le résultat de malentendus ; et s'il existe véritablement quelque chose de mal dans les intentions et les desseins, si l'on étudie à fond la question, le délinquant est généralement disposé à discuter. 14:278.
 
Évitez les querelles –
 
      Je considère que c'est une disgrâce pour la communauté, aux yeux du Seigneur et des anges, et aux yeux de tous les Prophètes et Révélateurs qui ont jamais vécu sur la terre, lorsqu'une communauté s'abaisse à un état vil et dégradé de querelles intestines. 1:32.
 
      Je voudrais que les hommes considèrent l'éternité qui se trouve devant eux. Au grand matin de la résurrection, quelle serait la douleur qu'ils éprouveraient en pensant aux petites vétilles qu'ils appellent leurs affaires de cette épreuve ; ils diraient : « Oh, n'en parlons plus, car c'est une source d'humiliation pour moi de penser que j'ai pu me rendre coupable de faire le mal ou de négliger de faire le bien à mes semblables, même s'ils m'ont fait du tort. » 1:32.
 
      Quand il existe une divergence d'opinion entre deux parties, qu'elles se réunissent et s'exposent mutuellement leurs difficultés avec humilité, et disent : « Frère (ou sœur), je veux faire ce qu'il faut ; oui, je me ferai même du tort pour vous rendre justice. » Ne pensez-vous pas qu'un homme ou une femme qui agirait de cette façon vis-à-vis de son prochain serait justifié par la loi de la justice ? Leurs opinions se rejoignent, et ils sont d'accord : il ne sera par conséquent pas nécessaire de faire venir une tierce personne pour régler le différend. Après avoir agi ainsi, si vous ne pouvez vous entendre, faites appel à une tierce personne et réglez l'affaire. 6:319.
 
      Les querelles s'enveniment souvent à tel point que des frères n'ont plus foi en l'honnêteté et en l'intégrité l'un de l'autre alors que les deux parties ont peut-être trébuché sur un petit malentendu égoïste, ignorant, personnel, et le montent en épingle au point de désirer s'exclure mutuellement de l'Église. On me présente très souvent de pareils cas. Démêlez le problème, vous vous apercevez qu'il a commencé par un malentendu mineur dans une question tout à fait secondaire ; tout le problème découle d'une cause tout à fait frivole. Évitez d'entretenir les malentendus jusqu'à ce qu'ils se transforment en problèmes. Il en est qui parlent en appuyant lourdement et fortement sur leurs mots sans avoir l'intention de dire quelque chose de dur ou de méchant. 8:72.
 
      Si vos voisins parlent de vous et si vous pensez qu'ils font mal en médisant de vous, veillez à ce qu'ils ne sachent pas que vous avez entendu la moindre parole et conduisez-vous comme s'ils avaient toujours bien agi, et cela les humiliera, et ils diront : « Nous n'essayerons plus ce petit jeu-là. » 19:70.
 
      Rendons-nous capables de faire au moins un peu de bien, et cela occupera notre esprit à quelque chose qui soit vraiment profitable aux autres et détournera quelque peu notre attention de notre culte de nous-mêmes et de l'habitude de blâmer tous ceux qui ne font pas comme nous. 10:205.
 
      Si vous ne voulez pas vous quereller, prenez des mesures pour l'empêcher. 12:315.
 
Ne jugez pas –
 
      Cessez de regarder les autres. Cessez de vous juger les uns les autres. 6:74.
 
      La bonté, l'amour et l'affection sont la meilleure verge à utiliser contre les réfractaires. 9:195.
 
      Mettez fin à toutes les petites mesquineries ; faites preuve de bonté envers tous. Réprimandez lorsque la réprimande est la meilleure solution ; mais essayez la persuasion avant d'avoir recours à la baguette. 8:63.
 
      Ne rejetez pas un homme ou une femme, jeune ou vieux. S'ils font quelque chose de mal aujourd'hui, et encore demain, mais désirent être des saints et être pardonnés, pardonnez-leur, non seulement sept fois, mais septante fois sept fois par jour, si leur cœur est pleinement décidé à faire le bien. Donnons-nous pour règle de fermer les yeux sur leurs faiblesses et disons : « Dieu vous bénisse dans les efforts futurs que vous ferez pour vous améliorer. » Et agissez comme de sages intendants dans le royaume de Dieu. 8:368.
 
      Vous n'êtes pas comme vous devriez être si vous ne pouvez remettre sur le droit chemin toutes les personnes que vous savez être dans leur tort, sans avoir contre elles de mauvais sentiments personnels. 8:191.
 
      Ne jugez pas afin de ne pas être jugés. Que nul ne juge son semblable s'il n'est pas certain d'avoir l'esprit du Christ en lui. Nous devons réfléchir sérieusement à ce sujet ; combien de fois ne dit-on pas : « Un tel a mal agi, et il ne peut être un saint, sinon il ne le ferait pas. » Qu'en savez-vous ? Nous en entendons qui jurent et qui mentent ; ils piétinent les droits de leurs voisins, enfreignent le sabbat en s'absentant des réunions, en parcourant la ville, en chassant les chevaux et le bétail ou en travaillant dans les canyons. Ne jugez pas ces personnes, car vous ne connaissez pas les desseins que le Seigneur a à leur égard ; par conséquent, ne dites pas qu'ils ne sont pas des saints. Que ferons-nous d'eux ? Nous les supporterons. Les frères et sœurs de l'Ancien Monde font souvent grande confiance aux anciens qui ont été leurs pasteurs ; mais il se produit une petite vétille qui ne leur paraît pas juste, et ils disent en un instant : « Cet ancien n'est pas un saint des derniers jours. » Ne jugez personne. Quelqu'un qui, pour une vétille dans la vie humaine, dit qu'un autre n'est pas un saint des derniers jours, prouve qu'il ne possède pas l'Esprit de Dieu. Pensez-y, frères et sœurs ; écrivez-le, afin de vous en rafraîchir la mémoire ; emportez-le et regardez-le souvent. Si je juge mes frères et mes sœurs, si je ne les juge par la révélation de Jésus-Christ, je n'ai pas l'Esprit du Christ ; si je l'avais, je ne jugerais personne. 1:339.
 
      Je suis très reconnaissant qu'il ne nous appartienne pas, dans notre état actuel, de juger le monde ; si c'était le cas, nous gâcherions tout. Nous n'avons pas assez de sagesse, notre esprit n'est pas rempli de la connaissance et du pouvoir de Dieu ; et l'esprit doit encore lutter un peu contre la chair jusqu'à ce qu'il réussisse à soumettre ses passions, jusqu'à ce que l'âme tout entière soit amenée à l'accord parfait avec la volonté de Dieu. Et nous devons également acquérir le discernement que Dieu exerce, nous devons pouvoir regarder dans l'avenir et déterminer et connaître les résultats de nos actes bien loin dans le futur, même dans l'éternité, avant d'être capables de juger. 19:7.
 
      Si vous devez jamais en arriver à réprimander quelqu'un, ne réprimandez jamais au-delà du baume que vous avez en vous pour panser. 9:124-125.
 
      Quand un homme a du pouvoir sur son prochain, sur son semblable, et le met dans les tourments, ce qui est comme les flammes du feu éternel, de sorte qu'il n'ose pas dire ce qu'il pense ou traverser la rue, ou s'occuper d'un domaine des affaires sans avoir constamment peur de son oppresseur et des verges qui sont suspendues au-dessus de lui pour le punir, c'est pire que le tuer et le manger. C'est comme les tourments de l'enfer. 2:140
 
Le respect du prochain –
 
      Traitez avec bonté et respect les étrangers qui passent ; traitez gentiment et respectueusement tous ceux qui vous respectent, vous et vos droits de citoyens américains. 10:249.
 
      C'est ici qu'est la vérité - c'est ici que sont la vie et le salut. Voulez-vous les avoir ? Si vous dites : « Non », c'est bon ; car vous avez le droit de faire votre choix. Le fait qu'ils croient comme moi ou pas n'a jamais changé mes sentiments vis-à-vis des gens, qu'ils soient hommes ou femmes. Pouvez-vous vivre en bon voisinage avec moi ? Je peux le faire avec vous, et ce n'est pas particulièrement important pour moi que vous croyiez ce que je crois ou non. 7:165.
 
Dans nos relations avec les gens du dehors - ne les appelez pas Gentils - que notre exemple soit de nature à être digne d'être imité ; alors tous ceux d'entre eux qui sont honnêtes diront : « Je crois que vous avez raison, je pense que je vais aller demeurer avec vous. » 12:273.
 
Définition du monsieur et de la dame –
 
      Maintenant, mes frères et sœurs des classes élevées et basses de la vie, trouvez, si vous le pouvez, sur la face de la terre, un monsieur ou une dame au sens strict du terme, et vous trouverez un homme ou une femme qui ressemblerait très fort à un ange. Tout ce qu'ils disent sera assaisonné de grâce ; tous les actes de leur vie seront aussi proches de ceux des anges que les mortels peuvent les rendre ; rien en eux ne sera bas, dégradant ou répréhensible. Trouvez un monsieur, et vous trouverez un homme qui possède un cœur plein de charité, de foi et d'amour, plein de bonnes œuvres, dont la main est toujours ouverte pour faire du bien à toute la création. Trouvez une dame, ce sera une personne prête à donner de la sagesse, de la connaissance, de la vérité et tous les principes vertueux et saints à ses sœurs et à ses semblables. Tels sont le vrai monsieur et la vraie dame ; mais ils sont d'un rang supérieur à ceux que nous appelons maintenant les messieurs et les dames. 12:259.
 
Le Noir –
 
      La postérité de Cham, qui est la postérité de Caïn, descendant par Cham, servira, selon la malédiction qui lui a été infligée, ses frères, et sera pour ses semblables « l'esclave des esclaves » jusqu'à ce que Dieu enlève la malédiction ; et aucun pouvoir ne pourra l'empêcher. 2:184.
 
La nature généreuse –
 
      Cela me remplit le cœur de chagrin de voir tant d'anciens d'Israël désirer que tout le monde se conforme à leurs règles et se laisse mesurer selon leur mesure. Tout le monde doit avoir la longueur exacte pour convenir à leur lit de fer, sinon il faudra les recouper à la longueur correcte ; s'ils sont trop petits, il faudra les étirer pour remplir les conditions.
 
      Les fidèles feront preuve de foi et prieront toujours pour tous ceux qui sont à la portée de la miséricorde. Ceux qui sont bons désirent le bien pour tous. 11:273.
 
      S'ils voient un frère ou une sœur qui sont dans l'erreur, dont la manière de vivre ne correspond pas à leur idée particulière des choses, ils en concluent immédiatement qu'ils ne peuvent pas être des saints, et leur retirent leur amitié, considérant que, s'ils sont sur le chemin de la vérité, les autres doivent avoir exactement leur poids et leurs mesures.
 
      L'ignorance que je vois, à ce point de vue, parmi notre grand peuple est lamentable. Ne fermons pas nos horizons ; car le monde, avec toute la diversité de renseignements utiles et sa riche abondance de trésors cachés, se trouve devant nous ; et l'éternité, avec toute son intelligence étincelante, ses aspirations élevées et ses gloires indicibles, se trouve devant nous, prête à nous aider sur l'échelle de la progression et dans toutes les améliorations utiles 8.9
 
      Servez le Seigneur et essayez de ne pas vous critiquer les uns les autres. Vivez de manière à ne pas avoir à vous critiquer vous-mêmes et ne vous occupez pas des défauts de vos frères, car chacun en a bien assez des siens. 8:291.
 
      Être bon et gentil, modeste et sincère, être plein de foi et d'intégrité, ne pas faire de mal, est de Dieu ; la bonté déverse un halo de beauté autour de toute personne qui la possède, faisant briller son visage de lumière et rendant sa société désirable à cause de son excellence. Elle est aimée de Dieu, des saints anges et de tous ceux qui sont bons sur la terre, tandis qu'elle est haïe, enviée, admirée et crainte par les méchants. 11:240
 
      Nous devons être nous-mêmes et pas quelqu'un d'autre. Nous ne désirons pas être quelqu'un d'autre, et nous ne désirons pas non plus être autre chose que des saints. 3:363.
 
      Tous les instants de la vie humaine doivent être consacrés à faire le bien quelque part et d'une certaine façon. 9:296.
 
      Si tous les membres de la communauté corrigeaient leurs erreurs chaque jour de leur vie, les erreurs du monde entier seraient continuellement et efficacement corrigées. C'est une affaire personnelle que chacun doit gérer, jusqu'à ce que tous les défauts de notre vie soient corrigés et que nous soyons sanctifiés devant le Seigneur. 6:316.
 
      Il est bon de s'attacher à un vieil ami ; et quelque nombreux que soient les nouveaux amis que j'ai, je reste toujours attaché aux anciens, et ne les laisse jamais partir, à moins que leur conduite mauvaise ne brise le lien d'amitié qui nous unissait. 10:42.
 
      Quels sont les résultats des litiges ? La pauvreté et la dégradation pour toutes les communautés qui les encouragent. Bâtiront-ils des villes, fonderont-ils des fermes, construiront-ils des chemins de fer, érigeront-ils des lignes télégraphiques et amélioreront-ils un pays ? Non, ils ruineront n'importe quelle communauté. 11:259.
 
      Il bénit tout homme, toute famille, tout peuple qui est noble. Comme le dit le bon livre : « Mais celui qui est noble forme de nobles desseins », et s'il forme de nobles desseins grâce à sa noblesse, il demeurera. Le Seigneur bénit le peuple qui est plein de charité, de bonté et de bonnes œuvres. 13:279.
 
      Je dis également : Cessez de dire du mal les uns des autres, et cessez d'être malhonnêtes. Maîtres, traitez honnêtement et justement ceux que vous engagez et qui sont appelés serviteurs. Serviteurs, soyez honnêtes et droits envers ceux qui vous emploient, que l'on appelle maîtres, afin que la confiance et l'esprit de fraternité soient allumés, là ou trop souvent en ce moment existe le désir de profiter. 18:233. 
 
 
 
CHAPITRE 25 : L'UNITÉ ET LE SOUTIEN
 
Soyez d'un seul esprit et d'un seul cœur –
 
      Je prie, mes frères, les évêques, les anciens, les soixante-dix, les apôtres, oui, tous les hommes, femmes et enfants qui ont pris sur eux le nom du Christ, d'être d'un seul cœur et d'un seul esprit, car si nous ne devenons pas d'un seul cœur et d'un seul esprit, nous périrons certainement en chemin. 12:156.
 
      Si nous étions un, nous prouverions au ciel, à Dieu, notre Père, à Jésus-Christ, notre Frère aîné, aux Anges, à ceux qui sont bons sur la terre et à toute l'humanité que nous sommes les disciples du Seigneur Jésus-Christ. Si nous ne sommes pas un, nous ne sommes pas, au vrai sens du mot, les disciples du Seigneur Jésus. 11:273.
 
      Lorsque la vérité vient, recevez-la comme étant du Seigneur, et que tout nous soit simplifié comme pour les enfants, car le Seigneur a voulu que nous progressions en grâce et en connaissance de la vérité et que nous soyons capables de recevoir davantage de connaissance, de sagesse et d'intelligence, et il ne nous est pas possible de la recevoir autrement qu'en nous appliquant strictement, dans notre cœur, à vaincre tout ce qui est mal et à nous attacher à ce qui est agréable au Seigneur - ce qui tend à la vie et au salut. C'est le seul moyen pour nous de devenir d'un seul cœur et d'un seul esprit. 3:355.
 
      Jésus a fait une des prières les plus essentielles que pouvait faire un être humain ou céleste - peu importe lequel - à propos du salut du peuple et incarnant un principe sans lequel nul ne peut être sauvé, lorsqu'il a supplié le Père de faire en sorte que ses disciples soient un, comme lui et son Père étaient un. Il savait que s'ils ne devenaient pas un, ils ne pourraient être sauvés dans le royaume céleste de Dieu. Si les hommes ne voient pas comme lui lorsqu'il était dans la chair, n'entendent pas comme il entendait, ne comprennent pas comme il comprenait et ne deviennent pas exactement comme lui selon leurs capacités et leurs appels respectifs, ils ne pourront jamais demeurer avec lui et son Père. 6:96.
 
      L'Église de Jésus-Christ ne pourra pas exister et être en même temps divisée en parties. Là où pareille désunion existe dans un gouvernement, cela devient finalement la cause du renversement total de ce gouvernement ou de ce peuple, si on n'applique pas un remède opportun. L'esprit de parti a fait une fois son apparition dans les cieux, mais a été promptement réprimé. 9:332.
 
      Cette union parfaite, que finiront par connaître les saints des derniers jours, ne peut se produire que si tous les hommes vivent de manière a se garder l'esprit pur et sans tache comme un morceau de papier propre et blanc, étant constamment à l'abri de l'amour du monde, afin que l'esprit de révélation imprègne facilement dans le cœur ce qui est dans la volonté du Seigneur. Nous ne pouvons être véritablement membres du corps mystique du Christ sans vivre de cette façon, afin que l'Esprit imprègne aussi facilement sur le cœur les choses de Dieu, que ces frères, nos rapporteurs, peuvent écrire avec de l'encre sur du papier. 11:19.
 
L'unité parfaite sauve un peuple –
 
      Nous devons devenir d'un seul cœur et d'un seul esprit pour jouir pleinement des bénédictions que nous espérons. 6:41.
 
      Si nous sommes unis, nous sommes indépendants des puissances de l'enfer et du monde. 5:257
 
      L'unité d'intention et d'action dans l'application de la volonté de notre Père, a été mon thème à longueur de journée. 18:356.
 
      L'unité parfaite sauve un peuple, parce que les êtres intelligents ne peuvent devenir parfaitement un qu'en agissant suivant des principes qui ont trait à la vie éternelle. Les méchants peuvent s'unir partiellement dans le mal ; mais, de par la nature même des choses, pareille union est de courte durée. Le principe même sur lequel ils sont partiellement unis engendre lui-même les querelles et les désunions qui détruiront le pacte temporaire. Seule la politique de vérité et de justice pourra assurer à un royaume ou à un peuple, qu'ils soient de nature terrestre ou céleste, la durée éternelle d'une union parfaite ; car seule la vérité et ceux qui y sont sanctifiés par elle peuvent demeurer dans la gloire céleste. 7:277.
 
      Le Sauveur cherchait constamment à bien faire comprendre à ses disciples qu'une unité parfaite régnait parmi tous les êtres célestes - que le Père, le Fils et leur Ministre, le Saint-Esprit, étaient un dans leur administration du ciel et parmi les hommes appartenant à cette terre. Entre eux et toutes les armées célestes il ne peut y avoir de désunion, de discorde, d'hésitation sur une suggestion, une pensée, un sentiment ou une manifestation ; car pareil principe serait tout à fait en contradiction avec la personnalité de celui qui les décrète, qui fait de son trône la demeure de la justice, de la miséricorde, de l'équité et de la vérité. Si les armées célestes n'étaient pas une, elles seraient tout à fait inaptes à demeurer dans les embrasements éternels avec le Père et Gouverneur de l'univers. 7:276.
 
      Tous ceux qui gardent la foi sont d'un seul cœur et d'un seul esprit, et ce témoignage est tellement confirmé à tous que nous ne pouvons nous tromper. 18:231.
 
      Comment se fait-il que les saints des derniers jours pensent et comprennent de la même manière, soient d'un seul cœur et d'un seul esprit, où qu'ils soient quand ils reçoivent l'Évangile, que ce soit au nord, au sud à l'est ou à l'ouest, même jusqu'aux extrémités les plus éloignées de la terre ? Ils reçoivent ce que le Sauveur a promis lorsqu'il était sur le point de quitter la terre, à savoir, le Consolateur, cette sainte fonction d'en haut qui reconnaît un seul Dieu, une seule foi, un seul baptême, dont la volonté est celle de Dieu le Père, en qui demeure l'unité de foi et d'action et en qu'il ne peut y avoir de division ou de confusion ; lorsqu'ils ont reçu cette lumière supplémentaire, peu importe s'ils se sont déjà vus, ils sont immédiatement devenus frères et sœurs, ayant été adoptés dans la famille du Christ par les liens de l'alliance éternelle, et tous peuvent alors s'exclamer, selon les belles paroles de Ruth : « Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ! » Et le fait que nous recevons ce Consolateur, le Saint-Esprit, prouve que l'esprit a vaincu dans son combat avec la chair, et c'est en persévérant dans cet état de victoire sur notre corps pécheur que nous devenons les fils et les filles de Dieu. Le Christ nous a affranchis, et quiconque le Fils affranchit est véritablement libre. Ayant mené le bon combat, nous serons prêts à abandonner notre corps pour qu'il se repose en attendant le matin de la résurrection où il se lèvera et sera réuni à l'esprit, les fidèles, cela est dit, recevant des couronnes, la gloire, l'immortalité et les vies éternelles, à savoir une plénitude avec le Père, quand Jésus présentera son œuvre au Père, disant : « Père, voici œuvre que tu m'as donnée à faire. » Alors ils deviendront des Dieux, à savoir les fils de Dieu, alors ils deviendront pères éternels, mères éternelles, fils éternels et filles éternelles ; étant éternels de par leur organisation, ils vont de gloire en gloire, de puissance en puissance ; ils ne cesseront jamais de s'accroître et de multiplier à l'infini. Lorsqu'ils recevront leurs couronnes, leurs dominations, ils seront prêts à former des terres semblables aux nôtres et à les peupler de la même manière que nous avons été créés par nos parents, par notre Père et Dieu. 18:259.
 
      Être saint, c'est être tel que Jésus ; c'est être assimilé à l'esprit et à la personnalité qu'il a manifestés lorsqu'il était ici-bas. 12:310.
 
      L'unité dans œuvre de Dieu, force de Sion - Qui peut résister au pouvoir que possèdent les saints des derniers jours dans leur union ? Et plus notre union est forte, plus les liens de notre force sont puissants. 9:241.
 
      Je désire que le peuple comprenne qu'il n'a pas d'intérêt étranger au Seigneur, notre Dieu. Dès l'instant où vous avez un intérêt étranger, vous vous retranchez des principes éternels. 4:31.
 
      La foi de l'Évangile de Jésus-Christ est conçue pour unir parfaitement le peuple et pour le ramener à l'unité et à la foi de ceux qui ont obéi autrefois à l'Évangile, et finalement pour le ramener à la gloire. 5:228.
 
      Nous n'avons pas de cercle aristocratique dans notre société. Qu'un frère porte un bonnet en peau de raton laveur ou un beau chapeau de castor, peu nous importe. Du moment que quelqu'un est un fidèle serviteur de Dieu, nous ne voyons aucune objection à ce qu'il vienne à la réunion, quand bien même il n'aurait qu'un morceau de peau de bison pour s'en couvrir la tête. Nous prenons la Sainte-Cène avec lui, le saluons dans la rue comme frère et ami, conversons avec lui, le fréquentons lors des soirées de société et le considérons comme un égal. 9:188.
 
      Nous avons été rassemblés d'entre beaucoup de nations et nous parlons beaucoup de langues ; nous avons été gouvernés par diverses nationalités et instruits de diverses religions, cependant nous demeurons ensemble en Utah sous un seul gouvernement, croyons au même Dieu et l'adorons de la même manière, et nous sommes tous un en Jésus-Christ. Le monde s'en étonne et craint l'union qui règne parmi notre peuple étrange, comme on l'appelle. Pourquoi cela ? C'est parce que l'Esprit du Seigneur Tout-Puissant est dans le peuple, et que celui-ci suit ses directives et écoute la vérité et la vie ; cela l'unit et fait qu'il demeure ensemble en paix. 11:124.
 
      Je vais vous donner un texte : si je ne suis un avec mes braves frères, ne dites pas que je suis un saint des derniers jours. Nous devons être un. Notre foi doit être concentrée dans une grande œuvre - l'édification du royaume de Dieu sur la terre, et nos œuvres doivent viser l'accomplissement de ce grand dessein. 7:280.
 
      Nous sommes venus ici pour édifier Sion. Comment allons-nous le faire ? Je vous l'ai dit très souvent. Je ne dirai qu'une seule chose à ce sujet. Nous devons être unis dans nos efforts. Nous devons nous mettre au travail avec une foi unie comme le cœur d'un seul homme ; et tout ce que nous faisons doit se faire au nom du Seigneur, et alors nous serons bénis et rendus prospères dans tout ce que nous faisons. Nous avons à accomplir une œuvre d'une ampleur à peine concevable. 13:155.
 
      Outre notre devoir de prier, nous avons le devoir de vivre en paix les uns avec les autres. Nous avons également le devoir d'aimer l'Évangile et l'esprit de l'Évangile de manière à devenir un dans le Seigneur, et non pas en dehors de lui, afin que notre foi, nos affections pour la vérité, le royaume des Cieux, nos actes, tout notre travail soient concentrés sur le salut des enfants des hommes et l'établissement du royaume de Dieu sur la terre. C'est de la collaboration sur une très grande échelle. Telle est œuvre de rédemption dont s'occupent les saints des derniers jours. Nous accomplissons ces devoirs à l'unisson, nous supportons, nous endurons, nous croissons et multiplions, nous nous fortifions et nous répandons au dehors et continuerons à le faire jusqu'à ce que les royaumes de ce monde soient les royaumes de notre Dieu et de son Christ. 15:63.
 
      Aux saints et aux pécheurs, aux croyants et à l'incroyant, je désire donner ici un conseil en révélant le mystère qui demeure chez ce peuple appelé saints des derniers jours ; c'est l'Esprit du Dieu vivant qui le guide. C'est l'Esprit du Tout-Puissant qui l'unit, c'est l'influence du Saint-Esprit qui fait que les hommes s'aiment comme de petits enfants ; c'est l'esprit de Jésus-Christ qui les rend disposés à donner leur vie pour la cause de la vérité ; et c'est ce même esprit qui fit que Joseph, notre Prophète martyrisé, donna sa vie pour le témoignage de ce que le Seigneur lui avait révélé. Ce mystère, le grand mystère du mormonisme est que l'Esprit du Seigneur unit les cœurs du peuple. Que le monde le regarde. 1:145.
 
      Si nous vivons de telle sorte que le Christ puisse nous rendre un par notre obéissance, où seront les guerres et les querelles ? Tout cela cessera. Où sera l'esprit de dispute ? Il n'y en aura plus. 14:209.
 
La religion des cieux unit les cœurs du peuple et les rend un. Vous pouvez rassembler un peuple : quelque grandes que soient leurs divergences en matière de politique, l'Évangile de Jésus-Christ les unira, même si l'on devait trouver parmi eux des membres de tous les partis politiques du pays. Si les membres de toutes ces organisations diverses devaient obéir à l'Évangile et se rassembler, la religion des cieux leur nettoierait le cœur de toutes les sornettes politiques et les rendrait un pour qu'ils votent pour des principes et des mesures, au lieu de voter pour des hommes, et je pense qu'une religion qui ne peut faire cela est très faible dans ses effets. 14:159.
 
Avantages de l'unité temporelle –
 
      Aimeriez-vous vivre à l'aise et vous enrichir ? Aimeriez-vous garder vos demeures dans cette ville ? Je sais que oui. Vous pouvez le faire en étant un en toutes choses. 11:278.
 
      Je désire que vous soyez unis. Si nous devions édifier et organiser une communauté, nous devrions le faire selon le principe de l'unité ; c'est une des choses les plus simples que je connaisse. Une ville de cent mille ou un million d'habitants pourrait être unie en une famille parfaite, et ces gens travailleraient aussi magnifiquement ensemble que les différentes parties de la cardeuse. Nous pourrions organiser des millions de personnes en une famille sous l'ordre d'Hénoc. 16:170.
 
      Je ne vois pas le bien que peut se faire notre communauté en conservant des intérêts divergents ; nos intérêts doivent être parfaitement un, pour produire le bien que nous désirons. Si nous travaillons dans l'unité, nous pourrons, par notre travail, nous rendre riches, acquérir la santé, la prospérité et la puissance, et cela est requis de nous. Un saint de Dieu a le devoir d'acquérir toute l'influence qu'il peut sur cette terre et d'utiliser la moindre particule de cette influence pour faire le bien. Si cela n'est pas son devoir, je ne comprends pas ce qu'est le devoir de l'homme. 12:376.
 
      Si nous travaillions ensemble dans nos occupations à la ferme, dans nos travaux mécaniques, si nous étions obéissants et travaillions en famille pour le bien de tous, il serait pratiquement impossible de deviner le succès que nous aurions. Mais nous devons le faire dans le Seigneur. Nous ne devons pas le faire avec cupidité. Soyez toujours prêts et disposés à tout donner au Seigneur, et à en faire ce qu'il lui plaît. J'ai demandé au Seigneur qu'il me fasse une faveur en ceci, et c'est de ne pas me mettre dans des circonstances telles que ce qu'il m'a donné tombe entre les mains de nos ennemis. Dieu nous en préserve ! Mais que cela aille à la prédication de l'Évangile, au soutien et au rassemblement des pauvres, à la construction d'usines, à la création de fermes, et à la mise au travail des pauvres, car j'en ai des centaines et des milliers qui n'ont rien à faire. Je les ai nourris et vêtus et m'en suis occupé jusqu'à ce qu'ils soient devenus relativement indépendants. Je n'ai rendu personne pauvre, mais des milliers et des milliers riches, c'est-à-dire, c'est le Seigneur qui l'a fait, par l'intermédiaire de votre humble serviteur. 15:166.
 
      Supposez qu'il y ait une union d'efforts dans toutes les affaires politiques et financières entreprises pour le profit du peuple tout entier, qui ne peut voir le bien qui en résulterait ? Nous avons essayé ceci dans une certaine mesure à propos de nos marchés d'ici ; mais supposons que nous soyons parfaitement d'accord là-dessus, nous pourrions réclamer un prix honnête pour nos produits et les marchands et les trafiquants n'auraient pas besoin de nous exploiter. Si nous nous accordions, nous pourrions nous fournir à des marchés éloignés, disons en vêtements, pour un prix bien inférieur à celui de maintenant. 12:35.
 
      Or le but est d'améliorer l'esprit des habitants de la terre, jusqu'à ce que nous apprenions ce pourquoi nous sommes ici, et devenions un devant le Seigneur, afin que nous nous réjouissions ensemble et soyons égaux. Non pas pour rendre tout le monde pauvre, non. Le monde tout entier est devant nous. La terre est là, et sa plénitude est là. Elle a été faite pour l'homme ; et on n'a pas créé un homme pour qu'il piétine ses semblables et fasse tout ce que son cœur désire, pendant que des milliers de personnes souffrent. Prenons un point de vue moral, un point de vue politique, et nous voyons l'inégalité qui existe dans la famille humaine. Prenons les habitants du monde civilisé, combien d'ouvriers y a-t-il en proportion des habitants ? Environ un sur cinq qui sont productifs, et l'on pense que dix heures de travail effectué par cette seule personne en vingt-quatre heures entretiendra les cinq. C'est une situation inégale pour l'humanité. Nous voyons des serviteurs qui travaillent depuis tôt le matin jusque tard le soir, et qui n'ont pas la possibilité de mesurer dix heures sur les vingt-quatre. Ils ne peuvent aller à l'école, ils peuvent à peine recevoir des vêtements pour aller aux réunions le jour du sabbat. J'ai vu beaucoup de cas de ce genre en Europe, où la jeune femme devait prendre ses vêtements le samedi soir et les laver, pour aller à la réunion le dimanche avec une robe propre. Pour qui travaille-t-elle ? Pour ceux qui, et ils sont nombreux, vivent dans le luxe. Et, pour servir les classes qui vivent d'eux, les pauvres travailleurs triment, s'épuisant à gagner ce qui gardera un peu de vie en eux. Est-ce là de l'égalité ? Non. Que va-t-on faire ? Les saints des derniers jours n'auront accompli leur mission que lorsque cette inégalité aura cessé sur la terre. 19:46.
 
Unité ne veut pas dire uniformité –
 
      Comment pourriez-vous jamais arriver à rendre un peuple égal dans ses possessions ? Cela ne se pourra jamais, pas plus que les hommes ne pourront être égaux dans l'aspect du visage. 4:29.
 
      Nous ne deviendrons jamais un au point que nous nous ressemblerons et posséderons exactement les mêmes capacités et les mêmes possibilités mentales ; ce n'est pas là le dessein du ciel. Mais nous désirons devenir un dans toutes nos activités pour réaliser la plénitude du royaume de Dieu sur la terre, afin que Jésus vienne régner en Roi des nations, comme il est Roi des saints. Appellerons-nous ceci une union à but politique ? Je dis que c'est une bonne politique de la part du peuple que d'être d'un seul cœur et d'un seul esprit dans tout ce qu'il fait. 12:35.
 
Le mouvement coopératif –
 
      Ce mouvement coopératif n'est qu'une étape vers ce que l'on appelle l'Ordre d'Hénoc, mais qui est en réalité l'ordre des Cieux. Il fut révélé à Hénoc lorsqu'il édifia sa ville et rassembla le peuple et le sanctifia, de sorte qu'il devint à ce point saint et pur qu'il ne pouvait plus vivre parmi le reste du peuple, et que le Seigneur l'enleva. 13:2.
 
      Je vais maintenant vous donner les faits sur ce mouvement. Nous avons commencé le système coopératif ici, lorsque nous avons pensé que nous ne voulions plus attendre ; nous avons ouvert le magasin coopératif en gros, et depuis ce temps-là, des détaillants se sont établis, quoique certains de ceux-ci fussent ouverts avant le magasin de gros. Je sais que dès que ce mouvement a été lancé, le prix des marchandises est tombé de vingt à trente pour cent. Je me souviens très bien qu'après notre vote à la conférence d'octobre dernier, on a bientôt chuchoté partout : « Vous savez quoi, on peut acheter un calicot au bout de la rue à dix-huit et dix-sept cents le mètre » ; et le prix est descendu à seize. Mais quand le prix est descendu à seize cents, qui a eu l'occasion d'en acheter ? Absolument personne, si ce n'est quelques mètres qu'on leur vendait pour leur rendre service. Mais lorsqu'on a lancé le magasin coopératif en gros, le prix a été fixé à seize cents, et les détaillants les vendent aujourd'hui à dix-sept cents et demi ou dix-huit cents le mètre. 12:373.
 
      Voici ce que je pense concernant cette question de coopération : il y a très peu de personnes qui ne peuvent gagner vingt-cinq dollars à placer dans un de ces magasins coopératifs. Il y a des centaines et des milliers de femmes qui, par la prudence et l'industrie, peuvent se procurer cette somme. Et nous vous disons : placez vos capitaux dans un de ces magasins. Dans quel but ? Pour que votre argent vous rapporte de l'intérêt. Mettez votre temps et vos talents à intérêt. Nous avons la parabole devant nous. Si nous avons un, deux, trois ou cinq talents, à quoi nous serviront-ils si nous les emballons dans une serviette et les mettons de côté ? Absolument à rien. Placez-les à intérêt. Ces magasins coopératifs sont institués pour donner un peu de profit aux pauvres aussi bien qu'aux riches. 12:375.
 
      Frères, si vous commencez ici et travaillez ensemble dans les travaux de la ferme, à faire du fromage, à élever du petit et du gros bétail et à faire toutes les autres sortes de travaux, et installez ici une usine et un magasin coopératif - on m'a dit qu'il n'y pas de magasin coopératif ici - installez un bon magasin coopératif, et travaillez ensemble à élever des moutons, à tenir un magasin, a fabriquer, et tout le reste, peu importe quoi, et bientôt, lorsque nous pourrons nous fixer sur des fondations telles que nous ne pourrons être déracinés, nous nous mettrons alors en devoir d'arranger une organisation familiale pour laquelle nous ne sommes pas encore tout à fait prêts. Commencez, vous qui êtes ici, dès maintenant à faire vos affaires sur le plan coopératif. Dans tous les cas, je pourrais montrer à chacun de vous les grands avantages que l'on aurait à travailler ensemble ; je ne peux pas vous montrer ici par le raisonnement ce qu'il y a exactement comme avantages à coopérer dans vos exploitations forestières et vos élevages. Vous avez des hommes ici, je suppose, à qui un bras a été arraché ; ils ne peuvent aller dans les canyons chercher du bois. Il se peut qu'un autre ait eu la jambe coupée, et il ne peut courir çà et là comme le font certains ; mais il peut faire quelque chose ; il pourrait être un commerçant de première catégorie, et il serait peut-être l'un des meilleurs en comptabilité. Il ne peut prendre la faux et moissonner ; il ne peut pas s'occuper d'une batteuse ; il ne peut aller couper des arbres dans les bois ; il ne pourrait faire un bon berger - mais il pourrait aller à l'usine, et il peut faire beaucoup de choses. Eh bien, nous pouvons faire ceci et entretenir la coopération. Je peux prendre cinquante hommes qui n'ont pas un cent, et s'ils font ce que je désire qu'ils fassent, ils vaudront bientôt leur pesant d'or, chacun d'eux. 16:169.
 
      Je suis prêt à prouver à toute assemblée sensée, à tout bon philosophe ou à toute personne ou personnes réfléchies, qui ont un esprit et une constitution fermes pour regarder les choses telles qu'elles sont, qui peuvent discerner le blanc du noir et la lumière du jour des ténèbres de minuit, que plus une communauté reste unie dans les affaires, plus sa joie et sa richesse seront grandes. Je suis prêt à prouver, à partir des faits qui ont existé ou qui existent maintenant dans toutes les branches des affaires humaines, que l'union fait la force et que la division crée la faiblesse et la confusion. 13:267.
 
      Si le peuple qu'on appelle saints des derniers jours ne devient pas un dans les choses temporelles, comme il l'est dans les choses spirituelles, il ne rachètera pas et n'édifiera pas la Sion de Dieu sur la terre. Ce mouvement coopératif est une étape. Nous disons au peuple : profitons-en, c'est votre droit. Au lieu d'abandonner entre des mains de quelques personnes la possibilité de gagner de l'argent par centaines et par milliers, que le peuple dans son ensemble profite des bénéfices acquis par la vente de marchandises. Je vous ai déjà dit que ceci arrêtera le fonctionnement de beaucoup de petits commerçants, mais cela fera d'eux des producteurs aussi bien que des consommateurs. Vous verrez que si le peuple écoute à l'unisson les conseils qui lui sont donnés, il ne faudra pas beaucoup de temps pour que les chapeaux, les casquettes, les bonnets, les bottes et les souliers, les pantalons, les vestons, les gilets et les sous-vêtements de toute notre communauté soient fabriqués parmi nous. 13:3. 
 
 
 
CHAPITRE 26 : L'ÉCONOMIE ET L'INDUSTRIE
 
La foi les œuvres –
 
      Ceux qui s'assurent la vie éternelle sont ceux qui accomplissent la parole aussi bien qu'ils l'écoutent. 14:37.
 
      La grosse difficulté chez les gens, c'est qu'ils n'agissent pas tout à fait comme ils savent devoir le faire ; c'est cela qui nous empêche d'accomplir l'œuvre qu'il nous est donné de faire. 19:220.
 
      Si vous n'en profitez pas, tous les principes corrects avancés par l'autorité de la sainte prêtrise deviendront lettre morte pour vous. Mais si vous avez l'envie en vous, vous progresserez, que vous restiez chez vous ou alliez à la réunion ; et tous les vrais principes, pouvoirs et manifestations que Dieu vous donne, vous en profiterez et les chérirez dans votre cœur. 8:120.
 
      Sachez si vous devez faire une chose ou pas, et si vous ne le devez pas, laissez-la. C'est comme cela qu'il faut vivre. 14:161.
 
On doit passer son temps avec sagesse –
 
      Qu'avons-nous ? Notre temps. Passez-le comme vous voulez. Le temps vous est donné ; et lorsque nous le passons le plus profitablement possible pour promouvoir la vérité sur la terre, il nous est crédité, et nous sommes bénis ; mais lorsque nous passons notre temps dans l'oisiveté et la sottise, cela est mis à notre débit. 19:75.
 
      Nous devons rendre compte des jours que nous passons dans la sottise. 19:75.
 
      L'oisiveté et le gaspillage ne sont pas conformes aux règles des cieux. Conservez tout ce que vous pouvez, afin d'avoir de l'abondance pour faire du bien à vos amis et à vos ennemis. 14:44.
 
      Faites ce qu'il faut faire et laissez là ce qui n'est pas nécessaire, et nous en accomplirons plus que maintenant. 3:160
 
      Du temps qui est imparti à l'homme ici-bas, il n'y a rien à perdre ou à gaspiller. Après avoir joui d'un repos et d'une détente suffisants, il n'est pas de jour, d'heure ou de minute que nous devions passer dans l'oisiveté, mais chaque minute de chaque jour de notre vie, nous devons nous efforcer de faire progresser notre esprit et d'accroître la foi du saint Évangile, en charité, en patience et dans les bonnes œuvres, afin qu'augmente notre connaissance de la vérité telle qu'elle est prononcée, prophétisée et écrite. 13:310.
 
      Je leur ai dit que nous n'avons rien apporté d'autre que la connaissance pour les diriger dans leurs travaux et leur enseigner comment employer leur temps. C'est la plus grande richesse que nous possédions : savoir orienter correctement nos travaux, en passant chaque heure d'une manière qui soit profitable à nos femmes, à nos enfants et à nos voisins. 12:172.
 
Le travail est indispensable –
 
      L'édification du royaume de Dieu sur la terre n'est-elle pas à tous moments un labeur temporel ? Il sera édifié par la force et les moyens physiques, par le travail manuel plus que par un effort mental particulier. 3:122.
 
      Tout ce qui se rapporte à l'édification de Sion exige un travail réel et ardu. C'est de la sottise que de parler de bâtir un royaume autrement que par le travail ; il faut le travail de toutes les parties de notre organisme, qu'elles soient mentales, physiques ou spirituelles, et c'est la seule manière d'édifier le royaume de Dieu. 3:122.
 
      Si nous voulons édifier le royaume de Dieu ou établir Sion sur la terre, nous devons travailler de nos mains, faire des plans avec notre esprit et trouver des voies et moyens pour atteindre ce but. 3:51.
 
      Énumérez-moi cinquante, cent, cinq cents ou mille parmi les hommes et les femmes les plus pauvres que vous puissiez trouver dans notre communauté ; avec les moyens que j'ai en ma possession, je prendrai ces dix, cinquante, cent, cinq cents ou mille personnes et les mettrai au travail ; mais seulement assez longtemps pour que ce soit profitable pour leur santé et pour leur rendre leur nourriture et leur sommeil doux, et en dix ans je rendrai cette communauté riche. En dix ans, je mettrai six, cent ou mille personnes, que nous devons maintenant entretenir par des dons, en mesure non seulement de s'entretenir elles-mêmes, mais elles seront riches, iront en voiture, auront de belles maisons, des vergers, des troupeaux et tout ce qu'il faut pour vivre à l'aise. 14:88.
 
      Comme on l'a observé ce matin, dans un excellent, sain et beau discours, nous devrons nous mettre au travail et sortir l'or des montagnes pour le poser, si nous voulons marcher dans des rues pavées d'or. Les anges qui marchent maintenant dans les rues dorées, et ils ont l'arbre de vie dans leur paradis, ont dû se procurer cet or et le mettre là. Lorsque nous aurons des rues pavées d'or, c'est que nous l'y aurons placé nous-mêmes. Lorsque nous jouirons d'une Sion dans sa beauté et sa gloire, ce sera quand nous l'aurons construite. Si nous jouissons de la Sion que nous attendons maintenant, ce sera après l'avoir rachetée et préparée. Si nous vivons dans la nouvelle Jérusalem, ce sera parce que nous en aurons posé les fondations et l'aurons construite. Si nous ne terminons pas cette œuvre nous-mêmes, nous jetterons les bases pour nos enfants et les enfants de nos enfants, comme Adam l'a fait. Si nous devons être sauvés dans une arche, comme Noé et sa famille, ce sera parce que nous l'aurons construite. Si l'Évangile est prêché aux nations, c'est parce que les anciens d'Israël, dans la pauvreté, sans bourse ni sac, prêchent l'Évangile jusqu'aux extrémités de la terre. 8:354355.
 
      Ma foi ne m'amène pas à penser que le Seigneur nous pourvoira de porc rôti, de pain déjà beurré, etc. ; il nous donnera la capacité de produire le grain, d'obtenir les fruits de la terre, de faire des habitations, de nous procurer quelques planches pour faire une boîte ; et lorsque viendra la moisson, nous donnant le grain, ce sera à nous à le conserver - à garder le blé jusqu'à ce que nous ayons sous la main des provisions pour un, deux, cinq ou sept ans, jusqu'à ce que le peuple ait mis de côté suffisamment du soutien de la vie pour se nourrir, lui et ceux qui viendront ici chercher la sécurité ici. 10:293.
 
Que rien ne soit gaspillé –
 
      Prenez les choses tout à votre aise, ramassez tout, ne laissez rien se gaspiller. 14:88.
 
      Ne laissez jamais rien se gaspiller. Soyez prudents, gardez tout, et s'il y a des choses que vous avez en surcroît, demandez à vos voisins de vous aider à les consommer. 1:250.
 
      Ne considérez jamais que vous avez suffisamment de pain autour de vous pour laisser vos enfants en gaspiller une croûte ou une mie. Si un homme vaut des millions de boisseaux de blé et de maïs, il n'est pas suffisamment riche pour laisser sa servante en jeter un seul grain au feu ; qu'il soit mangé par quelque chose et repasse dans la terre, et accomplisse ainsi le but dans lequel il a poussé. Souvenez-vous en, ne gaspillez rien, mais prenez soin de tout. 1:253.
 
      Il n'est pas une famille de cette ville où il y a deux, trois, quatre ou cinq personnes, qui ne puisse en conserver suffisamment avec ce qui reste sur la table, avec ce que les enfants ont gaspillé et avec ce que l'on doit balayer dans le feu et à la porte, pour faire suffisamment de porc pour en avoir pour toute l'année, ou du moins tout ce qu'ils devraient manger. 4:314.
 
      Allez trouver la famille la plus pauvre de cette communauté, et je me risquerai à dire qu'elle gaspille assez de chiffons chaque année pour acheter les livres de classes dont ses enfants ont besoin, et fait plus encore. 16:16.
 
      Si vous désirez devenir riches, épargnez ce que vous gagnez. Le premier imbécile venu peut gagner de l'argent, mais il faut avoir de la sagesse pour l'épargner et l'utiliser d'une manière qui lui soit profitable. 11:301.
 
      Nous avons avantage à prendre grand soin des bénédictions que Dieu nous accorde ; si nous agissons autrement, nous supprimons la puissance et la gloire dont Dieu veut que nous héritions. C'est par notre soin, notre frugalité et le bon sens que Dieu nous a donnés que nous sommes capables de conserver notre grain, nos troupeaux, nos femmes et nos enfants, nos maisons et nos terres, et de les accroître autour de nous, nous assurant constamment du pouvoir et de l'influence pour nous personnellement et pour tout le royaume de Dieu. 9:171.
 
      Vous pouvez voir dans les rues des petites filles qui portent les jupes de leur mère, ou leur bonnet, et dont les tabliers sont pleins de saleté. Vos maris vous achètent du calicot, mais vous ne savez qu'en faire. Il faut le porter soigneusement, jusqu'à ce que les derniers fils en soient usés et puis le mettre dans le sac aux chiffons pour en faire du papier. 4:319.
 
      Il est de bonne politique et économique de se soutenir mutuellement. 12:63.
 
      Utilisez juste assez de vos gains pour rendre heureux et mettre à l'aise votre corps et votre famille, et épargnez le reste. 9:295.
 
      Nous devons être indépendants - Nous voulons que vous soyez dorénavant autonomes. Écoute, ô Israël ! Écoutez-le, voisins, amis et ennemis, voilà ce que le Seigneur exige de ce peuple. 12:285.
 
      Saints des derniers jours, apprenez à vous entretenir, produisez tout ce dont vous avez besoin pour manger, boire ou porter, et si vous ne pouvez obtenir tout ce que vous désirez pour aujourd'hui, apprenez à vous passer de ce que vous ne pouvez acheter et payer ; assujettissez votre esprit au fait que vous devez et voulez vivre selon vos moyens. 12:231.
 
      Qui mérite les éloges ? Les personnes qui prennent soin d'elles-mêmes ou celles qui ont toujours confiance que la grande miséricorde du Seigneur prendra soin d'elles ? Il est tout aussi illogique d'attendre du Seigneur qu'il nous donne des fruits lorsque nous ne plantons pas les arbres ; ou, lorsque nous ne labourons pas et ne semons pas, et nous évitons le travail de la moisson, d'invoquer le Seigneur pour lui demander de nous protéger de la pauvreté, que de lui demander nous sauver des conséquences de notre sottise, de notre désobéissance et de notre gaspillage. 12:243-244.
 
      La foi et la confiance implicites en Dieu consistent à faire tout ce que l'on peut pour se subvenir à soi-même ; et la collectivité qui travaille ensemble, d'un commun accord, pour accomplir cela, ses efforts seront semblables aux efforts d'un seul homme. 4:25.
 
      Frères, apprenez. Vous en avez appris beaucoup, c'est vrai ; mais apprenez encore, apprenez à subvenir à vous-mêmes ; conservez du grain et de la farine, et gardez-les pour les jours de pénurie. Sœurs, ne demandez pas à vos maris de vendre le dernier boisseau de grain que vous avez pour acheter quelque chose dans les magasins ; aidez votre mari à le mettre de côté en prévision d'un temps de besoin, et ayez toujours sous la main des provisions pour un ou deux ans. 12:204.
 
      Au lieu de chercher à savoir ce que le Seigneur va faire pour nous, demandons ce que nous pouvons faire pour nous-mêmes. 19:172.
 
      La première révélation donnée à Adam a été de nature temporelle. La plupart des révélations qu'il a reçues avaient trait à sa vie ici-bas. Cela a également été le cas des révélations de Noé. Nous n'avons qu'un très petit nombre des instructions que le Seigneur a données à Hénoc concernant sa ville ; mais il ne fait aucun doute que la plupart des révélations qu'il a reçues avaient trait à un état temporel. Et il est certain que les révélations que Noé a reçues, dans la mesure où nous les possédons, avaient presque exclusivement trait à cette vie. Le même principe a été suivi du temps de Moise et à l'époque de ses pères, Abraham, Isaac et Jacob. Nous pouvons dire que huit ou neuf dixièmes des points de doctrine et des principes exposés dans les révélations données à ces hommes étaient de nature temporelle. Dès que Moïse a été appelé à aller délivrer Israël, les révélations que le Seigneur lui a données ont été de nature temporelle, relatives à la vie temporelle des enfants d'Israël - apprenant à Moïse comment les délivrer de l'esclavage et les faire sortir de l'état de servitude où ils se trouvaient à ce moment-là. Il les a instruits de la même manière tandis qu'ils voyageaient dans le désert ; et cela a continué ainsi jusqu'au temps des juges, et puis jusqu'à Saül, que le Seigneur leur a permis de proclamer roi, et puis par les enseignements des prophètes. 6:170.
 
      Tout ce que les saints des derniers jours ont gagné, ils l'ont obtenu de haute lutte et grâce à une résolution indomptable. 13:93.
 
      Par exemple, nous avons des hommes qui vont chercher des pierres dans les carrières de montagne ; et nous dirons à ces hommes : Pouvez-vous aller tirer des pierres dans les carrières sans les instruments convenables ? Et ils diront : « Je dois avoir autant de pioches et de burins, et je dois avoir autant de forets de différentes tailles, et autant de masses et de marteaux. » Un autre dira : « Je veux faire les outils ; je sais les faire, et je ferai les instruments en utilisant les minerais de montagnes. » Vous vous souvenez de ce que Néphi a fait. Lorsqu'il est arrivé à la mer et s'est mis en devoir de construire sa barque, le Seigneur lui a montré le minerai et Néphi a fait les outils avec lesquels il a construit sa barque. Il n'a pas été obligé de retourner à Jérusalem pour se procurer des outils. J'aimerais voir se manifester ici un peu plus de ce talent que je n'en vois actuellement. J'utilise cette comparaison pour montrer que, dans notre pauvreté, nous avons cette œuvre à faire. 8:354.
 
Les éléments de la richesse sont autour de nous –
 
      Je dis à mes frères et sœurs : Venez, apprenons comment nous entourer, à partir des éléments, d'une abondance de tous les conforts de la vie et à les convertir à nos besoins et à notre bonheur. Ne restons pas ignorants avec les ignorants, mais montrons aux ignorants comment être sages. 6:6.
 
      Le Seigneur a fait sa part du travail ; il nous a entourés d'éléments contenant du blé, de la viande, du lin, de la laine, de la soie, des fruits et tout ce qui est nécessaire pour édifier, embellir et glorifier la Sion des derniers jours, et il nous incombe de façonner ces éléments en vue de nos besoins, selon la connaissance que nous avons maintenant et la sagesse que, par notre fidélité, nous pouvons obtenir des cieux. C'est de cette façon que le Seigneur ramènera Sion sur la terre, et pas autrement. 9:283.
 
      Tant que nous avons un sol riche dans cette vallée, et des semences à mettre dans le sol, nous n'avons pas à demander à Dieu de nous nourrir, ni de nous suivre partout avec un pain en nous suppliant de le manger. Il ne le fera pas, et je ne le ferais pas non plus si j'étais le Seigneur. Nous pouvons nous alimenter ici ; et si nous nous trouvons jamais dans des circonstances où nous ne le pouvons pas, il sera encore temps que le Seigneur fasse un miracle pour nous entretenir. 1:108.
 
      Nous avons le devoir d'être actifs et diligents à faire tout ce que nous pouvons pour subvenir à nos besoins, pour édifier son royaume, pour nous défendre contre nos ennemis, pour faire sagement nos plans et pour employer toutes les méthodes que l'on peut inventer pour établir le royaume de Dieu sur la terre et pour nous sanctifier et nous préparer à demeurer en sa présence. Cependant, si, après cela, le Seigneur ne nous aidait pas - s'il ne donnait pas son aide à nos efforts, tous nos labeurs se révéleraient vains. 2:279-280.
 
      Le monde se trouve devant nous. L'or, l'argent et les pierres précieuses sont dans les montagnes, dans les rivières, dans les plaines, dans les sables et dans les eaux ; ils appartiennent tous à ce monde, et nous appartenons, vous et moi, à ce monde. Y en a-t-il assez pour nous faire à chacun une bague ? Certainement. Y en a-t-il assez pour nous faire une broche ? Certainement. Y en a-t-il assez pour faire de la bijouterie pour y sertir les diamants et les pierres précieuses des dames ? Certainement. Y en a-t-il assez pour faire la vaisselle d'argent, les cuillers, les plats, les assiettes, les couteaux et les fourchettes ? Il y en a beaucoup dans la terre pour tous ces buts. Alors pourquoi diable se quereller là dessus ? Mettez-vous systématiquement au travail, retirez-le des montagnes et faites-en l'usage que nous désirons, sans vous quereller et sans vous chiper mutuellement ce que vous avez en poche. Le monde en est plein. S'il quitte ma poche, il est encore dans le monde, il appartient encore a cette petite sphère, à cette petite tache dans la création de Dieu, si petite que je crois que si vous étiez sur le soleil, il vous faudrait un télescope qui l'agrandirait de nombreuses fois pour la voir ; et je ne crois pas qu'on l'ait jamais vue d'aucune des étoiles fixes, si ce n'est les célestes - les mortels ne pourraient pas voir cette terre à cette distance. Et ici les hommes se battent, se querellent, cherchent à profiter les uns des autres et à s'assurer toute la richesse que le monde contient, voulant condamner les nations, voulant être présidents, rois ou gouverneurs. Que feraient-ils s'ils l'étaient ? La plupart d'entre eux rendraient malheureux tous ceux qui les entoureraient, voilà ce qu'ils feraient. Il y a très peu d'hommes sur la terre qui essayent de rendre les gens heureux. De temps en temps, il y a eu des empereurs et des monarques qui ont rendu leur peuple heureux, mais il ont été très rares. Mais supposons que nous nous mettions au travail pour rassembler tout ce qui se trouve dans le sein et sur la surface de notre mère la terre et l'utilisions, manquerait-il quelque chose ? Non, il y aurait assez pour tout le monde. Alors, saints des derniers jours, regardez ces choses telles qu'elles sont, et vous qui n'êtes pas saints des derniers jours, regardez les choses telles qu'elles sont. Et j'espère et je prie pour vous, qui êtes du dehors, et pour ceux qui professent être des saints des derniers jours, que nous ayons ici une bonne paix pendant un certain temps, pour construire nos fours, ouvrir nos mines, faire nos chemins de fer, cultiver la terre, suivre sans être interrompus nos affaires commerciales ; pour que nous puissions nous occuper à embellir la terre. 15:19.
 
L'agriculture –
 
      L'accroissement de nos enfants et leur accession a la maturité augmentent nos responsabilités. Il faut cultiver davantage de terre pour subvenir à leurs besoins. Ceci augmente la nécessité de creuser des canaux pour guider les eaux de nos grands fleuves sur les immenses terrains d'alluvions qui sont maintenant utilisés. Nous voulons que demain nos enfants demeurent près de nous, où il y a beaucoup de terre et d'eau, et ne cherchent pas a faire leur demeure à des centaines de kilomètres de nous. Ces grandes entreprises publiques, le peuple doit s'y donner de tout son cœur et de toute son âme, et y investir librement tous ses biens et tous ses moyens qu'il a en surplus, et se préparer ainsi à donner un emplacement aux vastes multitudes d'enfants que nous voyons grandir, se fortifier les mains et rendre encore plus solides rendre encore plus compactes nos institutions spirituelles et nationales actuellement organisées. 11:I16.
 
      On peut vivre sur soixante ares de terre. Une petite ferme de ce genre bien cultivée et bien administrée, dont les produits sont économiquement appliqués, fera merveille pour entretenir et élever une petite famille. Que les petits enfants remplissent leur rôle, lorsqu'ils ne sont pas occupés à leurs études, tricotant leurs bas et leurs moufles, tressant la paille pour leurs chapeaux ou filant pour leurs robes et leurs sous-vêtements. Si notre peuple observait strictement ces principes simples d'économie, il deviendrait bientôt si riche qu'il n'aurait pas assez de place pour garder son abondance ; ses entrepôts déborderaient de plénitude. 11:142.
 
      Maintenant, cultivez bien vos fermes et vos jardins, et dirigez vos troupeaux là où ils peuvent vivre pendant l'hiver, si vous n'avez pas de fourrage pour eux. Ne gardez pas tant de bétail, ou, en d'autres termes, plus que vous n'en pouvez nourrir et rendre profitable à vous-mêmes et au royaume de Dieu. Nous avons des centaines et des milliers de têtes de bétail engraissées dans les fermes, et cependant nous n'avons pas de viande à manger, ou très peu. Tuez votre bétail lorsqu'il est gras, salez la viande, afin d'en avoir pour manger pendant l'hiver et un peu pour donner à vos voisins pour le travail qu'ils font pour vous aider. Mettez de côté votre viande, et ne la laissez pas périr dans vos mains. Pareille chose n'est pas bien. Le bétail est fait pour notre usage, prenons-en soin. 11:142.
 
      J'ai l'intention de planter et de semer non seulement en mai, mais en juin et en juillet, et, tant que la saison durera, je continuerai mes travaux pour produire ce qui est nécessaire pour entretenir ma vie. 2:280.
 
      Que l'on plante des bosquets d'oliviers et des vignobles constitués par les espèces de raisins les plus approuvées, et que l'on cultive des patates douces en abondance et tous les arbres et racines qui portent des fruits dans la terre et au-dessus de la terre, que l'homme et la bête peuvent utiliser pour se nourrir, afin que l'abondance coule dans la terre comme un fleuve et que le contentement règne dans tous les ménages, tandis que l'industrie, la frugalité et la paix dominent partout. 10:227.
 
      Au lieu que les gens soient pauvres, nous avons déjà trop si nous n'y faisons pas plus attention. J'ai entendu dire un homme qui vit dans cette ville - qui a toujours été aisé - qu'il avait douze vaches lorsqu'il est arrivé ici, et que souvent il était presque dépourvu de lait et de beurre. Au bout de quelques années, le nombre de ses vaches était réduit à six, et il dit que les six lui faisaient plus de bien que les douze. Deux ans plus tard, elles étaient réduites à deux, et les deux vaches lui ont fait beaucoup plus de bien que les douze ou les six, car il pouvait mieux s'en occuper, et il l'a fait. 4:317.
 
      Tout ce que nous utilisons pour entretenir la vie de l'homme ou de la bête, nous ne devons pas en laisser un seul grain se gaspiller, mais le faire passer par l'estomac de quelque animal ; en outre, tout ce qui fertilise nos jardins et nos champs doit être diligemment mis de côté et sagement administré, afin que l'on ne perde rien de ce qui contient les éléments de la nourriture et du vêtement pour l'homme et du fourrage pour les bêtes. 11:130.
 
      Gardez votre foin, gardez votre balle, gardez votre paille, gardez votre blé, gardez votre avoine, gardez votre orge et tout ce qui peut être conservé en prévision d'un jour de pénurie. 12:241.
 
      Femmes, allez au jardin et cultivez la salade et les nombreuses autres plantes qui rentrent dans le cadre de votre jugement et de vos forces. Qui vous a empêchées de faire un peu de vinaigre l'an dernier ? Les gens courent souvent partout en demandant : « Où peut-on trouver un peu de vinaigre ? » Lorsque je dirigeais un ménage, alors même que mes voisins auraient eu un million de barriques de vinaigre, je n'avais pas besoin d'en acheter une cuillerée, car j'en faisais beaucoup pour moi-même, et j'avais des œufs, du beurre et du porc que j'avais produits moi-même, et je m'arrangeais pour me procurer du bœuf et le saler proprement, et nous avions tout ce qui était essentiel pour nous alimenter confortablement. 4:318.
 
      Qu'est ce qui vous empêche de cultiver quelque chose pour nourrir une vache ? Rien. Qu'est ce qui vous empêche de mettre du blé dans votre jardin et d'avoir les rejetons et le fourrage ? Qui vous empêche de cultiver des carottes, du panais, etc., pour nourrir une vache pendant l'hiver ? Vous pouvez le faire sur plus de dix ares, mais le ferez-vous ? 4:317.
 
      Les richesses d'un royaume ou d'une nation ne consistent pas tant dans l'ampleur de leurs coffres que dans la fertilité de leur sol et l'industrie de leur peuple. 10:266.
 
      Les besoins sont nombreux, mais nos nécessités réelles sont très peu nombreuses. Gouvernons nos besoins selon nos nécessités, et nous verrons que nous ne sommes pas obligés de dépenser notre argent pour rien. Gardons notre argent pour payer nos terres, pour acheter des troupeaux et les faire prospérer et pour nous procurer des machines et lancer un plus grand nombre de fabriques de laine. 12:289.
 
      Nous ne sommes pas avides d'obtenir de l'or ; si nous pouvons l'obtenir en cultivant des pommes de terre et du blé, tant mieux. « Ne pouvez-vous vous enrichir en spéculant ? » Nous ne voulons pas. « Ne pouvez-vous vous enrichir en allant dans les mines d'or ? » Nous sommes en plein dedans. « Pourquoi n'essayez-vous pas l'or du sol ? » Parce que cela dépouille toute communauté ou nation de la terre de leur morale quand on les gave d'or et d'argent ; cela détruit n'importe quelle nation. Mais donnez-leur du fer et du charbon, un bon travail bien dur, beaucoup à manger, de bonnes écoles et une bonne doctrine, et cela les rendra saints, riches et heureux. 13:176.
 
      Achetez des vaches, car si nous ne vous avons pas encore fourni des vaches, nous en sommes capables et disposés à le faire. La plupart, sinon tous, en ont reçu. Que ferez-vous des veaux ? « Nous les avons vendus pour une bouchée de pain. » Pourquoi ne les avez-vous pas élevés ? Ne savez-vous pas qu'ils seraient bientôt précieux ? Non, mais vous gaspillez vos veaux, négligez d'acheter des porcs et vivez sans lait, et sans grand nombre de conforts de la vie qu'on se procure aisément. 4:315.
 
      Le temps viendra où la valeur de l'or ne pourra se comparer à celle d'un boisseau de blé. 1:250.
 
      Quand un fermier en a fini de ses charrues, il devrait les mettre sous abri jusqu'à ce qu'il en ait de nouveau besoin. Lorsque l'on enlève des harnais, il faut les pendre de manière que vous puissiez les trouver à n'importe quelle heure de la nuit, de même pour une selle, une bride, une couverture de selle ou n'importe quel accessoire, et être immédiatement prêt. 8:296.
 
La fabrication –
 
      Je prie que le Seigneur nous barre la route et ferme la porte de sorte que nous soyons obligés de dépendre de ce que nous fabriquons pour avoir les conforts de la vie. 7:67.
 
      Cultivez également du lin et préparez-le pour que les femmes en fassent des vêtements d'été. 4:316.
 
      Épargnez votre laine et envoyez-la à l'usine. Si nous voulons un peu de tissu de coton, nous pouvons le cultiver dans le pays du sud ; et nous pourrions en cultiver ici aussi bien qu'ailleurs. Nous pouvons faire deux récoltes à peu près. 19:73.
 
      Je veux qu'ils gardent leur laine et la conservent dans notre Territoire. Si nous n'avons pas assez de filatures pour préparer toute la laine qui pousse dans notre Territoire et dans nos montagnes, nous ferons venir davantage de machines et construirons davantage d'usines, et nous tisserons la laine pour le peuple. 15:159.
 
      Construisez une tannerie, afin que les peaux qui sont détachées de notre bétail soient transformées en cuir. 19:73.
 
      Nous voulons du verre. Quelqu'un viendra sous peu prendre du quartz, monter un petit four et faire du verre. 9:31.
 
      Bientôt quelqu'un viendra, n'ayant pas cinquante dollars, prendra le feldspath qui est si abondant dans notre granit et en fera la meilleure porcelaine. 9:31.
 
      Les matières colorantes ont ouvert une autre brèche par laquelle s'écoule une grande partie de notre argent. Partout où pousse le maïs, on peut produire de la garance en grande quantité, et cependant nous donnons notre argent à des étrangers pour avoir cet article. Dans notre région, on peut cultiver avec succès et profitablement l'indigo. 10:226.
 
      Les importations de sucre ont causé de grandes saignées dans notre numéraire. Je suis absolument certain qu'il est tout à fait inutile d'acheter du sucre sur un marché étranger. Le sorgho est une plante profitable, dans le Grand Lac Salé et les comtés voisins, pour la fabrication de la mélasse ; dans cet endroit, on peut le cultiver avec profit pour fabriquer le sucre. J'ai goûté des échantillons de sucre produit à partir du sorgho cultivé dans le sud de l'Utah, et je n'ai jamais vu de meilleure qualité de sucre brut. Que quelques personnes entreprenantes se lancent dans cette branche de la production à domicile, et mettent un terme efficace à une autre échappée de notre argent. Le sucre a une place importante dans notre alimentation, et nous devons le produire en grande abondance. 10:226.
 
      Mettez-vous au travail et cultivez la soie. Vous pouvez le faire, et ceux qui ne peuvent pas se mettre au travail, nous les mettrons a ramasser de la paille et à faire des chapeaux de paille et des bonnets de paille ; nous en chargerons d'autres de rassembler du jonc et d'autres de faire des paniers ; nous en mettrons d'autres à ramasser des roseaux et à faire des nattes, des fonds de chaises et des tapis. 12:202.
 
      Comme je l'ai dit au peuple, lorsque nous sommes arrivés dans cette vallée en 1847, il y a beaucoup de soie dans les éléments qui se trouvent ici, autant que n'importe où sur la terre. 9:32.
 
      Les capitalistes diront peut-être : « Qu'allons-nous faire de nos moyens ? » Construisez des filatures et faites marcher un, deux ou trois mille fuseaux. Faites venir cinquante, cent ou mille moutons et produisez de la laine. Certains d'entre vous cultivent le lin et construisent une usine pour le transformer, et ne profitent pas pleinement, et ne mettent pas en poche tous les dollars qu'ils peuvent gagner. Vous êtes riches, et je veux détourner le courant de manière a faire du bien a toute la communauté. 13:36.
 
Le commerce –
 
      On peut dire que nous serons toujours pauvres sans commerce. Nous serons toujours pauvres avec lui, à moins que nous ne le dominions ; et si nous ne pouvons pas faire cela, il vaut mieux ne pas en faire. 11:134.
 
      Mais une fois de plus, en ce qui concerne ce chemin de fer : lorsqu'il sera fini, même en temps ordinaire, il nous ouvrira le marché et nous serons à la porte de New York, juste sur le seuil du marché des États-Unis. Nous pouvons envoyer notre beurre, nos œufs, notre fromage et nos fruits et recevoir en retour des huîtres, des peignes, du cabillaud, du maquereau, des oranges et du citron. Je vous dirai encore plus : mettez vos pêches en conserve dans le meilleur style, car on en voudra. 12:54
 
      Tout ce qui contribue à l'entretien, au confort et à la santé de l'humanité forme la base du commerce du monde. L'or et l'argent en numéraire ne sont précieux que comme moyens pour faciliter les échanges. Nous pouvons nous les rendre utiles et ils peuvent augmenter notre confort lorsqu'ils sont transformés en tasses, en assiettes, etc., dans l'économie de notre ménage. 10:227.
 
      Souvenez-vous que dans le commerce il y a de gros avantages à convertir fréquemment votre capital. 13:35.
 
      Nos marchands sont-ils honnêtes ? Je ne pourrais pas être honnête en faisant ce qu'il font ; ils prennent cinq cents pour cent sur certains de leurs biens et ils font cela à des gens innocents, confiants, pauvres et industrieux. 11:114.
 
Le capital et le travail –
 
      Tous les capitaux qu'il y a sur la terre sont les forces des travailleurs et des travailleuses. Sans cela, l'or, l'argent et les pierres précieuses resteraient dans les montagnes, sur les plaines et dans les vallées, et ne seraient jamais extraits ni utilisés. Le bois continuerait à croître, mais on ne s'en servirait pas, et la terre resterait comme elle est ; mais c'est l'activité et le travail des habitants de la terre qui produisent la richesse. Le travail bâtit nos chapelles, nos temples, nos tribunaux, nos belles salles de musique et nos excellentes écoles ; c'est le travail qui instruit nos enfants et leur fait faire la connaissance des diverses branches de l'instruction, qui les rend experts dans leur langue et dans d'autres langues, et dans toutes les branches des connaissances que comprennent les enfants des hommes ; tout cela favorise la richesse, la gloire et le confort de n'importe quel peuple de la terre. 16:66.
 
      Nous disons aux saints des derniers jours, travaillez pour ces capitalistes, et travaillez honnêtement et fidèlement, et ils vous paieront fidèlement. J'en connais pas mal et, autant que je sache, tous sont honorables. Ils sont capitalistes et veulent gagner de l'argent, et ils veulent le gagner honnêtement et selon les principes de l'honnêteté. S'ils ont des moyens et sont décidés à les risquer pour ouvrir des mines, travaillez pour eux à la journée. Transportez leurs minerais, construisez leurs fours, et faites-vous payer ; prenez possession de vos terres, construisez vos maisons, améliorez vos fermes, achetez votre bétail et devenez aisés. 14:85.
 
      Il y en a beaucoup à New York qui ne sont pas allés à l'école un seul jour de leur vie ; ils se vautrent dans le ruisseau, dépenaillés, sales et malpropres. Ils apprennent la vie à la dure, c'est vrai ; mais où dorment-ils ? Au bord du chemin, ou bien ils se glissent dans un vieux bâtiment -garçons et filles, et y vivent par milliers. Ils n'ont pas le moindre abri pour se mettre, mais lorsque vient la nuit, leur seul refuge, ce sont les vieux bâtiments, les taudis et les coins de rue abandonnés par la police, et c'est là qu'ils doivent passer la nuit. Pourquoi ne pas prendre ces individus et les amener dans notre pays, ou en Californie, en Oregon ou dans les plaines de l'Illinois, du Wisconsin, etc., pour qu'ils créent une ville, colonisent le pays et que ces pauvres malheureux deviennent plus aisés ? Vous vous montreriez dignes d'exister sur la terre si vous le faisiez. 14:84.
 
      Donner aux gens le salaire qu'ils désirent ici nous empêcherait de cultiver la soie avec profit. Nous espérons le moment où le prix du travail ici sera ramené à un niveau raisonnable et judicieux. 12:202.
 
      Le temps et la capacité de travailler sont les capitaux de l'humanité tout entière, et nous sommes tous redevables à Dieu de la capacité d'utiliser le temps d'une manière profitable, et il exigera que nous rendions des comptes précis de ce que nous faisons de cette capacité ; et il n'exigera pas seulement que nous rendions compte de nos actes, mais nos paroles et nos pensées seront également mises en jugement. 18:73.
 
      Une jeune fille, obligée de travailler pour gagner son pain quotidien, demande du travail à une dame aisée. La dame dit peut-être : « Combien voulez vous ? » « Je ne sais pas. Qu'allez vous me donner ? » La réponse sera probablement : « Je vous donnerai cinquante cents par semaine plus la pension, et vous ferez la lessive, le repassage la traite des vaches, le nettoyage et la cuisine », le tout obligeant vraisemblablement la pauvre fille à travailler de cinq heures du matin a six heures du soir. Et pourtant sa pauvreté ne lui laisse pas le choix ; elle est obligée de devenir esclave pour obtenir quotidiennement son déjeuner, son dîner et son souper. Il est probable que si son père vit, il est trop pauvre pour l'aider, et s'il y a une mère, elle est peut-être veuve et incapable de la sortir d'une vie de labeur et d'esclavage. Une femme que je connaissais dans ma jeunesse, épouse du pasteur de la paroisse où j'allais aux réunions, disait un jour à certaines de ses sœurs à l'église : « Pensez-vous que nous serons obligés de manger avec nos domestiques lorsque nous irons au ciel ? Nous ne le faisons pas ici, et j'ai l'impression qu'il y aura deux tables au ciel. » Et pourtant c'était une personne raffinée et qui avait de l'éducation, et cependant les traditions qui s'étaient glissées dans son être révélaient la sottise qu'elle avait en elle pour poser pareille question. 14:99.
 
      Que les mécaniciens et tous ceux qui ont des capitaux créent des affaires et donnent de l'emploi et mettent des moyens entre les mains des ouvriers ; bâtissez de bonnes maisons commodes, des temples splendides, des tabernacles spacieux, de grandes salles et toutes les autres espèces d'édifices qui donneront de la personnalité et de la grandeur à nos villes et imposeront le respect pour notre peuple. Faisons de nos garçons des mécaniciens, et enseignons-leur toutes les branches utiles des sciences et l'histoire et les lois des royaumes et des nations, afin qu'ils soient prêts à remplir n'importe quel poste dans la vie, de celui de laboureur à celui de philosophe. 10:270.
 
      Celui qui ne produit pas doit vivre des produits de ceux qui travaillent. Il n'y a pas moyen de faire autrement. Si nous travaillions tous quelques heures par jour, nous pourrions alors passer le reste de notre temps à nous reposer et à faire progresser notre esprit. Ceci donnerait aux enfants l'occasion d'apprendre la science du jour et de posséder toute la sagesse de l'homme. 19:47.
 
      N'opprimez pas les pauvres, mais ayez confiance en Dieu, et vous n'aurez jamais faim, vous ne serez jamais nus et vous n'aurez jamais soif. Si vous opprimez les pauvres, le jour viendra où vous serez nus, assoiffés et affamés, et ne serez pas capables de vous procurer quelque chose pour subvenir à vos besoins. 8:73.
 
Bâtissez de bonnes maisons et de belles villes –
 
      Que le peuple construise de bonnes maisons, plante de bons vignobles et de bons vergers, fasse de bonnes routes, construise de belles villes où l'on pourra trouver des édifices splendides pour le profit du public, de belles rues bordées d'arbres ombrageux, des fontaines, des cours d'eau cristallins et tous les arbres, arbustes et fleurs qui prospéreront sous notre climat pour faire de notre demeure des montagnes un paradis et que notre cœur déborde de gratitude envers le Dieu de Joseph, jouissant de tout le cœur reconnaissant, disant constamment : « Non pas ma volonté, mais ta volonté, ô Père. » 10:3.
 
      Embellissez vos jardins, vos maisons, vos fermes ; embellissez la ville. Cela nous rendra heureux, et produira de l'abondance. La terre est une bonne terre, les éléments sont bons, si nous les utilisons pour notre profit, en vérité et en justice. Soyons donc satisfaits et mettons-nous au travail de toutes nos forces pour nous rendre sains, riches et beaux et nous conserver de la meilleure manière possible, et vivre aussi longtemps que nous pouvons et faire tout le bien que nous pouvons. 15:20.
 
      Tous les aménagements que nous faisons augmentent non seulement notre confort, mais également notre richesse. 16:64.
 
      Faites de bonnes maisons ; apprenez à construire ; devenez de bons mécaniciens et de bons hommes d'affaires, afin de savoir construire une maison, une grange ou un entrepôt, exploiter une ferme ou élever du bétail et en prendre tout le soin possible en fournissant un abri suffisant et tout le confort approprié pour l'entretenir pendant l'hiver ; et montrez-vous dignes de cette richesse qui vous sera accordée, qui sera plus grande que cette vallée et ce qu'elle peut produire. 8:289.
 
Accroissez vos biens –
 
      Les efforts pour accumuler les biens dans un sens correct sont loin de faire du tort à une communauté ; au contraire, ils sont hautement profitables, à condition que les hommes, avec tout ce qu'ils ont, se tiennent toujours prêts à promouvoir les intérêts du royaume de Dieu sur la terre. Que tous les hommes soient industrieux, prudents et économes dans leurs actes et leurs sentiments, et tout en amassant, que chacun s'efforce de faire fusionner ses intérêts avec ceux de cette communauté, avec ceux de ses voisins et de son quartier, qu'il cherche son bonheur et son bien-être dans celui de tous, et nous serons bénis et deviendrons prospères. 3:330.
 
      On peut, en quelques mots, réduire l'idée du bien agir à une simplicité parfaite, à savoir : que dorénavant personne ne travaille ni ne fasse aucune affaire quelle qu'elle soit qu'il ne puisse faire au nom du Seigneur. 1:337.
 
      Cette vie vaut plus que tout ce que l'on peut posséder dans le temps et dans l'éternité. Il n'est pas de vie qui nous soit plus précieuse aux yeux de la sagesse et de la justice éternelle que la vie que nous possédons maintenant. Notre premier devoir est de prendre soin de cette vie. 11:113.
 
      Être prudent et économe et utiliser les éléments que nous possédons pour notre profit et le profit de nos semblables, c'est quelque chose de sage et de juste ; mais être fainéants, gaspilleurs, paresseux et indolents, passer notre temps et nos moyens à rien est injuste. 16:16.
 
      Nous croyons tous que le Seigneur livrera nos batailles ; mais comment ? Le fera-t-il pendant que nous ne nous faisons aucun souci et ne faisons aucun effort en vue de notre sécurité, lorsqu'un ennemi est sur nous ? Si nous ne faisons pas d'efforts pour garder nos villes, nos maisons, nos cités, nos femmes et nos enfants, le Seigneur les protégera-t-il pour nous ? Non. Mais si nous agissons de la manière inverse et nous efforçons de l'aider à réaliser ses desseins, alors il mènera nos batailles. Nous sommes baptisés pour la rémission des péchés ; et il serait tout aussi raisonnable d'attendre la rémission des péchés sans le baptême que d'attendre que le Seigneur mène nos batailles sans que nous prenions toutes les précautions pour être prêts à nous défendre. Le Seigneur exige que nous soyons aussi disposés à mener nos propres batailles qu'à le voir les mener pour nous. Si nous ne sommes pas prêts pour un ennemi lorsqu'il nous attaque, nous n'avons pas satisfait aux exigences de celui qui dirige le bateau de Sion, ou qui dicte les affaires de son royaume. 11:131.
 
Les dettes –
 
      Payez vos dettes, nous vous aiderons à le faire, mais ne contractez plus de dettes. 14:105.
 
      Soyez prompts en tout, et surtout à payer vos dettes. 14:279.
 
      Celui qui contracte des dettes alors qu'il sait qu'il ne pourra les rembourser, ne comprend pas les principes qui doivent régner dans une communauté bien réglée, ou bien alors il est volontairement malhonnête. 11:258.
 
      Celui qui ne paie pas ses dettes honnêtement n'est pas un saint des derniers jours s'il a le moyen de les payer. 11:258.
 
      C'est déjà assez triste, bien assez triste, d'emprunter à un ennemi et ne pas le rembourser ; faire cela est en dessous d'un être humain ; mais tous ceux qui empruntent à un ami et surtout aux pauvres, ne méritent pas l'amitié des saints, s'ils ne remboursent pas. 14:276. 
 
 
 
CHAPITRE 27 : LA RICHESSE
 
La richesse appartient au Seigneur –
 
      Les richesses terrestres sont cachées dans les éléments que Dieu a donnés à l'homme, et l'essence de la richesse est le pouvoir d'organiser à partir de ces éléments tous les conforts de la vie pour subvenir à nos besoins ici et pour l'existence éternelle dans l'au-delà. La possession de tout l'or et de tout l'argent du monde ne satisferait pas les aspirations de l'âme immortelle de l'homme. Seul le don du Saint-Esprit du Seigneur peut donner à l'esprit la santé et la satisfaction. Au lieu de chercher l'or et l'argent, cherchez les cieux et essayez d'apprendre la sagesse jusqu'à ce que vous puissiez organiser les éléments natifs pour votre profit ; c'est alors, et alors seulement, que vous commencerez à posséder la vraie richesse. 10:35.
 
      Il y a de grandes quantités de biens, d'or et d'argent dans la terre et sur la terre, et le Seigneur donne à celui-ci et à celui-là - aux méchants comme aux justes - pour voir ce qu'ils en feront, mais le tout lui appartient. Il a donné une bonne portion à ce peuple, et par notre foi, notre patience et notre industrie, nous nous sommes construit ici de bonnes maisons confortables, et il y en a beaucoup qui sont assez aisés, et il est de nombreuses parties du monde où on les dirait riches s'ils s'y trouvaient. Mais cela ne nous appartient pas, et tout ce que nous avons à faire, c'est d'essayer de découvrir ce que le Seigneur veut que nous fassions de ce que nous possédons, et puis le faire. Si nous allons au-delà de cela, ou si nous allons à droite ou à gauche, nous entrons dans un mode de vie illégitime. Notre obligation légitime est de faire ce que le Seigneur veut que nous fassions de ce qu'il nous accorde, et d'en disposer comme il le commande, qu'il s'agisse de donner le tout, le dixième ou le surplus. 16:10.
 
      Personne au monde ne peut véritablement dire que quelque chose lui appartient, et ne le pourra que lorsqu'il aura traversé les épreuves que nous traversons maintenant tous et aura retrouvé son corps dans une résurrection glorieuse, pour être couronné par celui qui sera ordonné et mis à part pour mettre une couronne sur notre tête. Alors nous sera donné ce que nous semblons seulement posséder maintenant, et nous serons éternellement un avec le Père et le Fils, et pas avant. 9:106.
 
      Les éléments doivent être mis en forme et en action pour le profit, le bonheur, la beauté, l'excellence, la gloire et l'exaltation des enfants des hommes qui demeurent sur la terre. 9:242.
 
L'incertitude des biens temporels –
 
      Ne savez-vous pas que la possession de vos biens est comme une ombre, ou comme la rosée du matin avant le soleil de midi, qu'à aucun moment vous ne pouvez avoir la certitude de bien la tenir ! C'est la main invisible de la Providence qui la tient. 1:114.
 
      Nous ne pouvons avoir confiance en la certitude des biens mortels ; ils sont transitoires, et ceux qui leur font confiance et comptent dessus seront plongés dans une irrémédiable déception. 2:122.
 
      Nous devrions voir que le choses de ce monde que l'on appelle les richesses, ne sont en réalité pas des richesses. Nous devrions voir qu'elles sont comme des mirages pour les ignorants, de simples phénomènes pour les habitants de la terre ; elles sont aujourd'hui, mais demain elles ne sont pas ; elles ont été, mais maintenant elles sont parties, on ne sait pas où. Le roi terrestre sur son trône, qui règne triomphalement sur ses sujets, est anéanti, avec tout son royaume, et annihilé sur un souhait de celui qui possède la vraie richesse. Que celui qui possède la vraie richesse dise aux éléments de ce royaume : « Ne produisez ni blé, ni huile, ni vin, mais qu'il y ait une famine sur ce peuple », en pareil cas où est la richesse de ce roi, sa puissance, sa grandeur et sa couronne ? Il n'y a pas de pain, pas d'huile, il n'y a pas de troupeaux, car ils ont péri sur les plaines, son blé est détruit et toutes ses récoltes sont rongées par la vermine. À quoi ses richesses lui servent-elles ? Ses sujets tout autour de lui sont étendus morts par manque de pain ; il peut crier après eux, en vain ; ses richesses, sa puissance et son influence ont disparu, elles sont balayées comme le tissu sans consistance d'une toile d'araignée. 1:266.
 
Le péché de convoitise –
 
      Comme le diable joue avec l'homme qui adore autant le gain ! 10:174.
 
      J'ai plus peur de la convoitise chez nos anciens que des hordes de l'enfer. 5:353.
 
      Ceux qui sont pleins de convoitise et de cupidité, pressés de s'emparer du monde entier, sont constamment mal à l'aise et font sans cesse des plans et des inventions pour obtenir telle ou telle chose. 3:119.
 
      Les hommes sont avides des choses vaines de ce monde. Dans leur cœur ils sont pleins de convoitise. Il est vrai que les choses de ce monde sont conçues pour nous donner du confort et qu'elles rendent certaines personnes aussi heureuses qu'elles peuvent l'être ; mais les richesses ne rendront jamais les saints des derniers jours heureux. En elles-mêmes, les richesses ne peuvent pas produire le bonheur permanent ; seul l'Esprit qui vient d'en haut peut faire cela. 7:135.
 
      Lorsque je jette les yeux sur les habitants de la terre et vois la faiblesse et, puis-je le dire, la folie suprême qui se trouvent dans le cœur des rois, des gouverneurs, des grands et de ceux qui devraient être sages, bons et nobles ; lorsque je les vois ramper dans la poussière, aspirer, soupirer, désirer, se battre pour les choses de cette vie, je pense : Ô insensés que vous êtes de désirer les choses de cette vie ! Aujourd'hui ils cherchent les honneurs et les gloires du monde, et lorsque le soleil sera caché par les montagnes de l'occident, le souffle aura quitte leurs narines, et ils s'enfonceront dans leur mère la terre. Où seront alors leurs richesses ? Éternellement parties. Comme le dit Job : « Je suis sorti nu du sein de ma mère. » Dénués de tout et abandonnés, ils doivent suivre le chemin qu'ils n'ont pas essaye et qui leur est inconnu, et entrer dans le monde des esprits. Ils ne savent pas où ils vont, ni pourquoi. Les desseins du Créateur sont cachés à leurs yeux ; les ténèbres, l'ignorance, les chagrins et les gémissements s'emparent d'eux et ils entrent dans l'éternité. Et c'est, à leur connaissance, leur fin concernant cette vie.

L'homme qui met les richesses de ce monde et les choses du temps dans la balance contre les choses de Dieu et la sagesse de l'éternité, n'a pas d'yeux pour voir, ni d'oreilles pour entendre, ni de cœur pour comprendre. À quoi servent les richesses ? À faire des largesses, à faire du bien. Faisons le meilleur usage possible de ce que le Seigneur nous donne, pour l'édification de son royaume, pour la propagation de la vérité sur la terre, afin de voir et de connaître les bénédictions de la Sion de Dieu ici-bas.

Je regarde autour de moi dans le monde de l'humanité et je les vois saisir, se bousculer, se quereller, chacun cherchant à s'agrandir et à réaliser ses desseins personnels, ne s'occupant pas de la collectivité, marchant sur la tête de ses voisins - tous cherchent, font des plans, des projets dans leurs heures de veille, et quand ils dorment, rêvent : « Comment profiter de mon voisin ? Comment le dépouiller pour grimper les échelons de la célébrité ? » C'est une idée tout à fait erronée.

Vous voyez tel noble, qui cherche le bien de ceux qui l'entourent, essayant d'amener, dirons-nous ses serviteurs, si vous voulez : ses locataires, à sa connaissance, a des bénédictions analogues à celles qu'il connaît, a dispenser sa sagesse et ses talents parmi eux et à les rendre égaux a lui. À mesure qu'ils montent et augmentent, il monte et augmente, lui aussi, et il est avant eux. Tous les yeux sont sur ce roi ou sur ce noble, et les sentiments de ceux qui l'entourent sont : « Dieu le bénisse ! Comme je l'aime ! Comme je suis content de l'avoir ! Il cherche à me bénir et à me remplir de joie, à couronner mes travaux de succès, à me donner du confort afin que je jouisse du monde aussi bien que lui. » Mais l'homme qui cherche les honneurs et la gloire aux dépens de ses semblables n'est pas digne de la société de ceux qui sont intelligents. 15:18.
 
      J'espère voir le jour où on ne verra plus un homme pratiquer l'usure sur un autre. 13:92.
 
La vraie richesse –
 
      Il n'y pas d'homme riche tant qu'il n'a pas le pouvoir sur la mort, l'enfer, la tombe, et celui qui a le pouvoir de la mort, qui est le diable. À quoi servent les richesses que possèdent les habitants de la terre ? Ce sont des fantômes, de simples ombres, des bulles sur la vague, qui éclatent au moindre souffle. Supposons que je possède des millions et des millions de richesses de toutes les espèces que je puisse imaginer ou demander, et que tout d'un coup, je sois pris d'une douleur dans la tête qui me rende tout à fait fou, et défie l'adresse des médecins les plus éminents, quel bien me ferait tout cet argent en l'absence de la capacité de dire à la douleur : « Va-t'en » ? Supposons que je possède le pouvoir de dire à la douleur : « Va-t'en au pays d'où tu viens » ; et que je dise « Viens, santé, et donne de la force à mon corps » ; et lorsque je veux la mort, je dise : « Viens, car j'ai des droits sur toi, une autorité, car ce corps doit être dissous » ; que la mort dise : « Je veux en faire ma proie », mais que je puisse dire à la mort : « Va-t'en, tu ne peux pas me toucher » ; ne serais-je pas riche ? Qu'en est-il ? Que le moindre accident arrive à un membre de la famille humaine, il n'existe plus. Possédons-nous donc la vraie richesse dans l'état où nous sommes ? Non. 1:271.
 
      Posséder les biens de ce monde n'est pas véritablement la richesse, ce n'est rien de plus ou de moins que ce qui est commun à tous les hommes, aux justes et aux injustes, au saint et au pécheur. Le soleil se lève sur les méchants et sur les bons ; le Seigneur envoie sa pluie sur les justes et les injustes ; cela se manifeste à nos yeux et dans notre expérience quotidienne. Le vieux roi Salomon, le sage, a dit : « La course n'est point aux agiles, ni la guerre aux vaillants, ni la richesse aux intelligents ». La véracité de cette parole peut s'observer dans les événements quotidiens. Ceux que nous considérons comme agiles ne sont pas toujours ceux qui acquièrent la maîtrise dans la course, mais ceux qui ne sont pas considérés aussi agiles ou pas agiles du tout sont ceux qui souvent gagnent les prix. C'est, pourrais-je dire, la main invisible de la Providence, cette puissance souveraine qui gouverne les destinées des hommes et des nations qui veut cela ainsi. Ceux qui sont faibles et tremblants sont souvent ceux qui gagnent la bataille ; et les ignorants, les insensés et ceux qui n'ont pas de sagesse obtiennent la richesse par un heureux concours de circonstances. Tout cela, nous pouvons le voir, c'est le sort commun de l'homme : bref, on peut dire que c'est la providence philosophique d'un monde philosophique. 1:267.
 
L'or n'est pas la richesse –
 
      À quoi sert l'or lorsque vous avez assez à manger, à boire et à porter sans lui ? 1:250
 
      Il n'y a pas de bonheur dans l'or, pas le moins du monde. Il est très pratique comme article d'échange, pour acheter ce dont nous avons besoin ; au lieu de trouver le confort et le bonheur dans l'or vous l'échangez pour obtenir le bonheur ou ce qui peut y conduire Il n'y a pas de richesse réelle dans l'or. On parle de richesse ; mettez la compagnie bancaire la plus riche au monde sur un rocher désert, avec tout son or empilé autour d'elle, sans aucune possibilité de l'échanger, et qu'elle soit démunie des conforts de la création, elle serait vraiment pauvre. Où donc est sa joie, son confort, sa grande richesse ? Elle n'en a pas. 8:168.
 
      La vraie richesse consiste à avoir le talent de produire, à partir des éléments, le pratique et le confort. Tout le pouvoir et la dignité que la richesse peut conférer ne sont que des ombres ; on trouve la substance dans les muscles des millions de travailleurs. Un travail bien dirigé est la vraie puissance qui subvient à nos besoins. Il donne une grandeur réelle au potentat, de l'instruction et du matériel aux ministres religieux et politiques et subvient aux besoins des milliers de millions de fils et de filles de la terre. Il y a dans la société, des situations et des paniques que la puissance des richesses terrestres ne peut détourner. 10:189.
 
      On a pensé que la richesse donnait la puissance. C'est vrai dans un certain sens, dans un état dépravé de la société, si on appelle puissance le fait d'ouvrir un vaste champ aux monopoles injustes qui dépouillent et oppriment les pauvres et enrichissent les riches. Dans un état dépravé de la société, l'argent peut acheter des postes et des titres, peut couvrir une multitude d'incapacités, ouvrir toutes grandes les portes de la société à la mode aux êtres les plus bas, les plus dépravés de l'humanité : il divise la société en classes, sans aucun critère de bonté, de vertu ou de vérité. On l'utilise pour satisfaire les passions les plus brutales de l'âme humaine : on s'en sert pour contourner toutes les lois saines de Dieu et de l'homme et pour piétiner tous les liens sacrés qui doivent unir la société dans des rapports nationaux, municipaux, domestiques et autres. La richesse ainsi utilisée l'est en dehors de ses limites légitimes. 10:3.
 
      Comment devenir riches ? Lorsque les hommes agissent en fonction des principes qui leur assureront le salut éternel, ils sont certains d'obtenir tôt ou tard tout ce que leur cœur désire ; si cela ne vient pas aujourd'hui, cela pourra venir demain ; si cela ne vient dans cette vie-ci, ce sera pour la prochaine. 2:122.
 
      Je ne suis pas partisan d'empiler l'or et les autres biens de sorte qu'ils restent inutiles, je désire tout mettre à bon usage. Je ne garde jamais sur moi un dollar inutilisé, car je désire mettre tous les moyens en action. 3:160.
 
      Je peux, et d'autres aussi, être témoin d'un fait, que n'ayant en vue que l'édification du royaume de Dieu, nous sommes devenus riches des choses de ce monde ; et si quelqu'un peut me dire comment nous pouvons devenir riches d'une autre façon, il peut en faire plus que moi. Nous abandonnons nos affaires et nos familles, et allons prêcher la paix du royaume, et faisons attention à cela, ne pensant jamais à nos affaires ou à nos familles, si ce n'est lorsque nous demandons au Seigneur de bénir nos familles en même temps que toutes les familles des saints de partout. 11:116.
 
      Voulez-vous la richesse ? Si oui, ne soyez pas pressés. Voulez-vous les richesses de ce monde ? Oui, nous le reconnaissons. Alors soyez calmes, satisfaits, sereins ; que votre pouls reste normal, qu'il ne monte pas à du cent vingt, mais maintenez-le aussi haut que vous pouvez, entre soixante-dix et soixante-seize ; et lorsqu'une réunion est fixée, veillez à y assister. S'il doit y avoir une réunion de deux jours, venez-y ; passez-y le temps et apprenez ce qui se passe. Observez soigneusement, écoutez chaque parole qui est dite, que tout cœur s'élève à Dieu pour avoir de la sagesse, et sachez et comprenez toute parole de prophétie, toute révélation qui peut être donnée, tout conseil qui peut être présenté au peuple, afin que vous soyez à même de peser, mesurer, comprendre et décider entre ce qui est de Dieu et ce qui n'est pas de Dieu. Refusez le mal, apprenez la sagesse et progressez en grâce et en connaissance de la vérité. 15:3.
 
      La méthode employée par les hommes d'affaires du monde a tendance à rendre quelques-uns riches et à enfoncer les masses populaires dans la pauvreté et la dégradation. 11:348.
 
      Voici le conseil que je donne aux saints des derniers jours d'aujourd'hui. Arrêtez-vous, ne vous pressez pas. Je ne crois pas que je pourrais trouver un homme dans notre communauté qui ne désire la richesse, qui n'aimerait posséder tout ce qui serait susceptible de lui procurer le confort. Savez-vous comment l'obtenir ?
 
      Quelqu'un répondra : « Si je ne le sais pas, je voudrais le savoir ; mais je ne peux pas dire que je sois vraiment fortuné - la fortune est un peu contre moi. » Je vais vous en donner la raison : vous êtes trop pressés ; vous n'allez pas suffisamment aux réunions, vous ne priez pas assez, vous ne lisez pas assez les Écritures, vous ne méditez pas assez, vous êtes tout le temps en route, et si pressés que vous ne savez par ou commencer. Ce n'est pas comme cela qu'on devient riche. J'utilise simplement le terme « riche » pour guider I'esprit, jusqu'à ce que nous obtenions la richesse éternelle dans le royaume céleste de Dieu. Ici nous désirons la richesse dans un sens relatif, nous désirons le confort dans la vie. Si nous le désirons, agissons de manière à l'obtenir. Laissez-moi ramener ceci à un dicton tout simple - un des plus simples et des plus communs que l'on puisse utiliser : « Gardez le sac bien ouvert », afin qu'il se remplisse lorsque la corne d'abondance se renversera. 15:36.
 
      Ce sont quelques paroles de consolation pour les frères qui désirent conserver leurs richesses, et avec elles, je vous promets la maigreur dans l'âme, les ténèbres dans l'esprit, un cœur étroit et contracte, et les entrailles de votre compassion seront fermées et bientôt vous serez vaincus par l'esprit d'apostasie et vous abandonnerez votre Dieu et vos frères. 12:127.
 
      Ma politique est de devenir riche ; je suis avare pour les choses éternelles. Est-ce que je veux devenir riche de choses de cette terre ? Oui, si le Seigneur désire que j'aie de telles richesses, et si je peux les utiliser profitablement. Ma politique est d'utiliser activement tous les hommes, femmes et enfants, afin qu'ils n'aient pas de temps vide pour faire le mal pendant la nuit et pour établir des plans qui réaliseront leur propre ruine. 2:144.
 
      Je vous ai dit, l'autre jour, ce qui me rend riche, c'est le travail de ceux que je nourris et que j'habille ; et pourtant, je n'ai pas l'impression d avoir un dollar au monde qui m'appartienne, c'est au Seigneur et il m'en a rendu intendant ; et si je peux savoir à quoi le Seigneur aime le voir consacré, c'est à cela qu'il ira. 3:118.
 
      Le tiers ou le quart du temps que l'on passe à gagner sa vie suffirait, si vous dirigiez convenablement votre travail. Les gens pensent qu'ils s'enrichiront en travaillant dur - en travaillant seize heures sur vingt-quatre ; mais il n'en est pas ainsi. Beaucoup de nos frères n'ont pas le temps d'aller aux réunions. Six jours, c'est bien plus de temps qu'il n'en faut pour travailler. 8:355.
 
      La grande majorité des hommes et des femmes ne savent pas comment se subvenir à eux-mêmes. Permettez-moi de vous reporter tous à un événement de Winter Quarters. Nous avons quitté Nauvoo en février 1846, tracé nos routes pour traverser l'Iowa, à l'exception soixante ou soixante-dix kilomètres, construit des ponts, coupé du bois, envoyé cinq cents hommes au Mexique, traversé de ce côté du Missouri, et nous y avons passé l'hiver Comment y avez-vous vécu ? Savez-vous comment vous avez obtenu quelque chose à manger ? Des frères sont venus me trouver, disant : « Nous devons aller au Missouri. Ne pouvons-nous emmener nos familles, aller au Missouri et y trouver du travail ? » Savez-vous, aujourd'hui encore, comment vous auriez vécu ? Je vous le dirai et alors vous vous en souviendrez. Je n'avais pas cinq dollars d'argent pour commencer ; mais je me suis mis au travail et j'ai construit un moulin, dont je savais que nous n'en aurions besoin que pendant quelques mois, et qui a coûté trois mille six cents dollars. J'ai annoncé que j'emploierais tous les hommes et les payerais pour leur travail. Si j'avais une pièce de six pence, je la transformais en vingt-cinq cents ; et un demi-boisseau de pommes de terre, je le transformais en un demi-boisseau de blé. Comment ai-je fait cela ? Par la foi. Je suis allé trouver frère Neff, qui venait d'arriver, lui ai demandé deux mille six cents dollars et je les ai reçus, sans qu'il sache où l'argent allait. Il a conservé le moulin un an encore, et celui-ci lui est resté sur les bras. Je dis : Que Dieu le bénisse à jamais ! Car c'est l'argent qu'il avait amené de Pennsylvanie qui a empêché des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants de mourir de faim. Je l'ai manipulé et je l'ai géré, et tout a marché comme sur des roulettes et dans la prospérité. 6:173.
 
      Donnerai-je brièvement mes idées sur le commerce et les transactions commerciales ? Par exemple, un marchand vient dans notre quartier avec un stock de marchandises ; il les vend de deux cents à mille pour cent de plus qu'elles n'ont coûté. Il devient naturellement bientôt riche, et au bout d'un certain temps on l'appellera millionnaire, alors qu'il n'avait peut-être pas un dollar quand il a commencé son commerce. Vous entendrez beaucoup de gens dire de pareille personne, quel brave homme c'est, et quel bon financier ! Mon opinion de pareil individu, c'est que c'est un escroc, un tricheur, un menteur ! Il trompe les gens, il prend ce qui ne lui appartient pas et est l'incarnation vivante du mensonge. Ce n'est pas un financier ! Le financier est celui qui va chercher le bois dans le canyon et lui donne une forme à l'usage de ses semblables, employant des mécaniciens et des travailleurs pour retirer des éléments et de la matière brute tout ce qui est nécessaire pour l'entretien et le confort de l'homme ; quelqu'un qui construit des tanneries pour travailler les peaux au lieu de les laisser pourrir, se gaspiller ou être envoyées hors du pays pour être transformées en cuir et puis ramenées sous forme de bottes et de souliers ; qui peut prendre la laine, les fourrures et la paille pour les transformer en toile, en chapeaux et en bonnets, et qui plante des mûriers et cultive la soie, et donne ainsi du travail aux hommes, aux femmes et aux enfants, comme vous avez commencé à le faire ici, utilisant les éléments au profit de l'homme, et fertilisant un désert stérile, le transformant en un champ fécond, le faisant fleurir comme le narcisse ; voilà le genre d'homme que j'appellerais un financier, un bienfaiteur de ses semblables. Mais la grande majorité des hommes qui ont amassé de grandes fortunes l'ont fait aux dépens de leurs semblables. 19:97.
 
Comment utiliser la richesse –
 
      Peu d'hommes savent ce qu'il faut faire de la richesse lorsqu'ils la possèdent. 1:250.
 
      Vous savez très bien qu'il est contre ma doctrine et mes sentiments de voir des hommes gratter pour avoir la richesse du monde et puis la laisser inutilisée et ne pas faire de bien. 9:186.
 
      Ne thésaurisez donc pas votre or ; si vous le faites, il se gangrènera ; mais mettez chaque dollar à intérêt. Au lieu d'attacher votre âme à votre bétail et à vos autres biens, mettez-la toute où elle doit être mise pour le profit du royaume de Dieu sur la terre et pour sa gloire. 9:191.
 
      L'homme n'a pas le droit aux propriétés, qui, selon les lois du pays, lui appartiennent légalement, s'il ne veut pas les utiliser ; il ne devrait pas posséder plus qu'il ne peut en mettre à intérêt, et utiliser pour faire du bien à lui-même et à ses semblables. Quand un homme accumulera-t-il suffisamment d'argent pour l'autoriser à le mettre de côté dans un coffre, et l'enfermer pour qu'il y reste, ne faisant aucun bien ni à lui-même ni à son prochain ? Il est impossible de faire une chose pareille. Nul ne doit garder chez lui de 1argent ou des biens qu'il ne peut mettre à intérêt pour l'avancement de ces biens en valeur ou en quantité et pour le bien de la communauté où il vit ; s'il le fait, il devient un poids mort qu'il traîne derrière lui. Quiconque a du bétail, de l'argent ou de la richesse sous quelque forme que ce soit, de l'énergie et du muscle, doit le mettre à intérêt. Si un homme a le bras, le corps, la tête, les parties constitutives d'un organisme susceptible de faire de lui un travailleur, et ne doit dépendre de rien au monde que ses mains, qu'il les mette à intérêt. Ne cachez jamais rien dans une serviette, mais mettez-le à l'œuvre pour qu'il apporte un accroissement. Si vous avez des biens, quels qu'ils soient, dont vous ne savez que faire, investissez-les pour exploiter une ferme, construire une scierie ou une filature, et faites tous vos efforts pour mettre tous vos biens à intérêts. Si vous avez plus de bœufs et d'autre bétail que vous n'en avez besoin, mettez-les entre les mains d'autres hommes ; obtenez en retour leur travail et mettez ce travail là où il augmentera la valeur de vos biens. 1:252.
 
      Si un homme vient parmi notre peuple avec de l'argent, qu'il l'utilise pour embellir son héritage en Sion et pour augmenter son capital en mettant ainsi son argent à intérêt. Qu'il aille exploiter une grande ferme, la remplir de bétail et la fortifier tout autour d'une bonne clôture efficace. Pourquoi ? Mais pour dépenser son argent. Alors qu'il divise cette terre en fermes, les orne d'arbres et y construise une belle maison. Pourquoi ? Mais pour dépenser son argent. Que fera-t-il lorsque son argent sera parti ? L'argent ainsi dépensé d'une main sage et prudente est en mesure d'accumuler et de s'accroître au centuple. Lorsqu'il a fini d'organiser sa ferme, et que ses moyens augmentent encore parce qu'il les utilise diligemment, il peut commencer à construire une filature, par exemple ; il peut faire acheter des moutons, les faire amener ici, les parquer ici, les tondre ici et prendre soin d'eux, puis mettre les garçons et les filles au travail pour lever, carder, filer et tisser la laine, et employer ainsi des centaines et des milliers de frères et de sœurs qui sont venus des régions industrielles du vieux monde et ne sont pas habitués à cultiver la terre pour vivre, qui n'ont rien appris d'autre qu'à travailler à l'usine. Ceci les nourrirait et les vêtirait, et mettrait à leur portée les conforts de la vie ; cela créerait également chez nous un marché constant pour les produits de l'agriculteur et le travail du mécanicien. 1:253.
 
La richesse n'apporte le bonheur que lorsqu'on l'utilise pour l'Évangile –
 
      Notre véritable obligation n'est rien d'autre que de promouvoir notre religion. 4:355.
 
      Si vous venez nus (peu m'importe si vous n'avez rien d'autre qu'une peau de daim autour de vous lorsque vous arrivez ici), et que vous amenez votre Dieu et votre religion, cela vaut mille fois mieux que de venir avec des chariots d'argent et d'or et laisser votre Dieu derrière. 4:204.
 
      Si, par des habitudes industrieuses et des transactions honorables, vous obtenez des milliers ou des millions, peu ou beaucoup, vous avez le devoir d'utiliser, aussi judicieusement que vous le pouvez, tout ce qui est mis entre vos mains pour l'édification du royaume de Dieu sur la terre. 4:29.
 
      Si nous sommes détruits à cause de la possession de richesses, ce sera parce que nous nous serons détruits nous-mêmes. Si nous possédions des centaines de millions en argent et consacrions ces moyens à édifier le royaume de Dieu, à faire du bien à ses créations, n'ayant en vue que sa gloire, nous serions aussi bénis et aussi éligibles pour le salut que le pauvre mendiant qui va de porte à porte ; le riche fidèle a autant droit aux révélations de Jésus-Christ que le pauvre fidèle. 11:300.
 
      Nous devons veiller et prier, faire attention à ce que nous disons et faisons et vivre près de notre Dieu, afin que l'amour de ce monde n'étouffe pas la semence précieuse de la vérité, et être prêts, si nécessaire, à tout abandonner, même la vie, pour l'amour du royaume des cieux. 11:111.
 
      Faites attention, hommes d'Israël, prenez garde à ne pas aimer le monde ou les choses du monde dans leur état actuel, et, dans votre orgueil, oublier le Seigneur, votre Dieu. Nous ne devrions pas plus nous soucier de l'argent, de l'or et des biens que recherche tellement le monde corrompu, que de la terre ou du gravier sur lequel nous marchons. 11:118.
 
      Peu m'importe ce qui advient des choses de ce monde, ou de l'or, de l'argent, des maisons et des terres, tant que nous avons le pouvoir de rassembler la maison d'Israël, de racheter Sion et d'établir le royaume de Dieu sur la terre. Je ne donnerais pas un cent pour tout le reste. Les choses que le Seigneur nous confère sont, il est vrai, pour notre confort, notre bonheur et notre utilisation, mais tout doit être consacré à l'édification du royaume de Dieu sur la terre. 3:361.
 
      Beaucoup pensent que la possession de l'or et de l'argent leur donnera le bonheur, et par conséquent des milliers de personnes fouillent les montagnes pour trouver ces métaux précieux ; c'est une erreur de leur part. La possession des richesses, à elle seule, ne produit pas le bonheur, bien qu'elle apporte le confort, lorsque l'on peut l'échanger contre les choses essentielles et le luxe de la vie. Lorsque l'on obtient la richesse en volant ou d'une autre manière injuste et déshonorante, la crainte d'être découvert et de subir le châtiment dépouille le possesseur de tout bonheur humain. Lorsque l'homme obtient honorablement la richesse, sa possession en est cependant gâchée par la pensée que la mort l'en dépouillera et que d'autres la posséderont. Quel espoir a-t-il pour l'avenir, lorsqu'il en aura fini de ce monde d'affliction ? Il ne sait rien de l'avenir, il ne voit rien que la mort et l'enfer. Le confort solide et la joie sans mélange lui sont inconnus. 11:15.
 
      Les hommes et les femmes qui essayent de se rendre heureux par la possession des richesses ou de la puissance manqueront le bonheur, car seul l'Évangile du Fils de Dieu peut rendre les habitants de la terre heureux et les préparer à jouir du ciel ici-bas et dans l'au-delà. 11:329.
 
      Cela a peu d'importance, bien que nous ayons de nombreuses fois quitté nos maisons et nos autres biens, en ayant été chassés par nos ennemis ; car la terre et la plénitude appartiennent au Seigneur ; l'or et l'argent que l'on extrait de la terre sont entre ses mains, et il en dispose selon son bon plaisir. Il suscite des royaumes et les précipite selon son plaisir. La plénitude de la terre est entre ses mains, mais on ne peut en jouir, dans le sens plein du terme, sans en jouir dans le cadre de son royaume. 8:161-162.
 
      Quand bien même je posséderais des millions en argent et en biens, cela ne m'exempte pas d'accomplir le travail que je suis appelé à faire, dans la mesure où j'en ai la force et les capacités, pas plus que n'en est exempté l'homme le plus pauvre de la communauté. Plus nous avons de moyens en bénédiction, plus nous avons de responsabilités en bénédiction ; plus nous avons de sagesse et de capacités en bénédiction, plus nous sommes dans l'obligation d'utiliser cette sagesse et ces capacités pour la diffusion de la justice, l'assujettissement du péché et du malheur et l'amélioration de la situation de l'humanité. L'homme qui n'a qu'un seul talent et l'homme qui en a cinq ont des responsabilités en conséquence. Si nous avons d'immenses moyens, nous avons d'immenses responsabilités. Si nous avons des connaissances fantastiques, nous aurons une quantité fantastique d'affaires à gérer et nous devrons occuper chaque particule de la connaissance qui nous a été conférée. 9:172.
 
Les dangers de la richesse –
 
      La question ne se posera pas pour le Seigneur ni pour les messagers du Tout-Puissant de savoir combien possède un homme, mais comment il s'est procuré ces richesses et ce qu'il en fera. 11:294.
 
      Si le Seigneur m'a jamais révélé quelque chose, c'est pour montrer que les anciens d'Israël doivent abandonner les spéculations et s'occuper des devoirs de leur appel, sinon ils n'auront que peu ou pas de pouvoirs dans leurs missions ou à leur retour. 8:179
 
      Les saints des derniers jours qui tournent leur attention vers l'acquisition d'argent ne tardent pas à se refroidir dans leurs sentiments vis-à-vis des ordonnances de la maison de Dieu. Ils négligent leurs prières, deviennent réticents à faire le moindre don ; la loi de la dîme devient une trop lourde tâche pour eux, et ils finissent par abandonner leur Dieu et les bénédictions du ciel semblent leur être fermées - tout cela en conséquence de cette désir des choses de ce monde, qui périront à coup sûr en cours de manipulation, se dissiperont et disparaîtront en cours d'utilisation. 18:213.
 
      Si j'avais seulement vu dans mon jeune âge ceux qui avaient de la richesse, de la puissance et de l'influence manifester de l'intérêt pour tendre la main et prendre ceux qui souffrent, les ignorants, les pauvres, les élever au niveau qu'ils occupaient et les mettre en possession de tous les conforts, ce m'aurait été une grande joie. Mais il n'en a pas été ainsi à ce moment-là, et il n'en est pas ainsi maintenant. En général, les hommes utilisent leur richesse dans des buts égoïstes et ne cherchent pas à les consacrer à Dieu et à la gloire de son nom. 13:147.
 
      Ne soyez pas anxieux de voir ce peuple devenir riche et posséder l'affection du monde. J'ai craint que nous n'en venions à nous acoquiner avec le monde. 10:298.
 
      Il en est qui disent : « Si nous avions une mine d'or, nous nous en tirerions bien. » Si je savais où il y a une mine d'or, je ne vous le dirais pas. Je ne désire pas que vous en trouviez une, et je n'ai pas l'intention que vous en trouviez une ; ou si cela vous arrive, ce sera en dépit de ma foi. Nous avons assez d'or dans le monde et il appartient au Seigneur, et nous n'en méritons pas plus que nous n'en recevons. Faisons-en bon usage, et envoyons les anciens en mission. 8:204.
 
      J'aimerais autant voir quelqu'un adorer un petit dieu fait d'airain ou de bois que de le voir adorer ses biens. 6:196.
 
      Ne priez jamais pour avoir les richesses ; n'entretenez pas une pensée aussi insensée. Dans ma profonde pauvreté, lorsque je ne savais pas où je pouvais me procurer la prochaine bouchée de nourriture pour ma famille et moi-même, j'ai prié Dieu d'ouvrir la voie pour que je puisse obtenir quelque chose pour nous empêcher, ma famille et moi, de mourir. Ceux qui font plus que cela ont plus ou moins quitté le chemin qui mène à la vie éternelle. 7:138.
 
      Nous sommes les plus gros spéculateurs du monde. Nous possédons la plus grande spéculation que l'on puisse trouver sur toute la terre. Je n'ai jamais nié être spéculateur. Je n'ai jamais nié être avare ou avide de richesses ; mais il y a des hommes qui pourchasseraient une pièce de cinq cents pendant cinq mille milles alors que je ne ferais pas demi-tour pour l'avoir, et cependant nous prêchons le même Évangile et sommes frères du même royaume de Dieu. Vous pouvez considérer que c'est un peu fort ; mais la spéculation que je poursuis, c'est de changer ce monde qui, dans son état actuel, périt, contre un monde qui est éternel et immuable, contre un monde glorieux rempli de richesses éternelles, contre le monde qui devient un héritage pour les Dieux de l'éternité. 1:326.
 
Les pauvres –
 
      Les pauvres sont le peuple de Dieu et ils hériteront la terre. 8:186.
 
      L'Évangile de vie et de salut ne réduit pas à la mendicité ceux qui y obéissent ; mais il prend les pauvres et les ignorants, les rend sages et heureux et les entoure du confort de la vie et de tout ce qui est désirable, et leur enseigne à servir Dieu de tout leur cœur. 14:121.
 
      Si un homme vient me trouver et dit qu'il manque de nourriture, qu'est-ce que cela fait ? Il manque de nourriture ; c'est tout. Si un homme vient me dire : « Ma famille est démunie de nourriture et de vêtements », qu'est-ce que cela fait ? Simplement qu'ils sont démunis de nourriture et de vêtements, et cependant ils sont peut-être des messieurs et des dames, malgré tout cela, et honorent leurs habitacles de chair et leur existence sur la terre. Les coutumes du monde veulent qu'il est dégradant de demander de la nourriture, mais ce n'est pas vrai, lorsqu'une personne est incapable de se la procurer honnêtement d'une autre façon. L'homme qui a faim et qui est dans le dénuement a autant droit à ma nourriture que quelqu'un d'autre, et je serais aussi heureux de le fréquenter, s'il avait bon cœur, que ceux qui ont de l'abondance ou les princes de la terre. Je les estime tous, non selon la richesse et le rang qu'ils détiennent, mais selon leur personnalité. 3:245.
 
      Les pauvres du Seigneur n'oublient pas leurs alliances, tandis que les pauvres du diable ne font pas attention à leurs promesses. 3:2.
 
      Qu'est-ce qui cause la pauvreté parmi notre peuple ? C'est le manque de sagesse, de calcul et de bon sens. Je paye des hommes plus ou moins à la journée, et où voyez-vous ceux qui obtiennent le plus petit salaire ? Bien calés dans le fauteuil du coiffeur, trois ou quatre fois par semaine. Ensuite dans un magasin pour aller chercher une boîte de cirage à étendre sur des bottes de quinze dollars, s'ils peuvent se les procurer. Ils doivent avoir quatre ou cinq dollars de mouchoirs, comme belles choses pour leurs femmes et leurs enfants et autant en quantité que tous les autres. À la fin de l'année, il y a deux ou trois cents dollars de solde débiteur dans leurs comptes. 9:297.
 
      Que les pauvres, ceux qui doivent dépendre de leurs frères pour avoir du pain, lorsqu'ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour l'obtenir eux-mêmes soient reconnaissants et ne prennent pas plus qu'il ne leur en faut d'une manière frugale. 3:375.
 
      Les pauvres sont remplis d'idolâtrie aussi bien que les riches et convoitent les moyens de ceux qui les ont aidés. Les riches ont également le même esprit d'idolâtrie et s'attachent à ce qu'ils ont. Que les pauvres soient honnêtes, que les riches soient généreux et fassent des plans pour aider les pauvres, pour édifier le royaume de Dieu et en même temps s'enrichir, car telle est la manière d'édifier le royaume de Dieu. 3:6.
 
      Les pauvres qui n'ont rien et convoitent ce qui ne leur appartient pas sont tous aussi méchants dans leur cœur que l'avare qui entasse son or et son argent et ne le met pas à usage. Je désire que les pauvres comprennent et agissent comme ils voudraient voir les autres agir envers eux en pareille circonstance. 2:52.
 
      Si les pauvres avaient tous les biens en trop des riches, beaucoup les gaspilleraient pour satisfaire les convoitises de la chair et se détruiraient en les utilisant. C'est pour cette raison que le Seigneur n'exige pas que les riches donnent tous leurs biens aux pauvres. Il est vrai que lorsque le jeune homme est allé trouver Jésus pour savoir ce qu'il devait faire pour être sauvé, il lui a dit finalement : « Vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. » Il en est beaucoup qui pensent qu'il a dit au jeune homme de donner tout ce qu'il avait, mais Jésus n'exigeait rien de pareil, et ce n'est pas non plus ce qu'il a dit, mais simplement : « Donne-le aux pauvres. » Si les pauvres savaient ce qu'il faut faire de ce qu'ils ont, il en est beaucoup, oui, un très grand nombre, dans ce pays, qui auraient tout ce qui est nécessaire pour les mettre à l'aise. 13:302.
 
      S'ils avaient la possibilité de diriger les affaires de notre peuple, ou d'un autre, ils distribueraient les biens des riches entre les pauvres, et rendraient tous ce qu'ils appellent égaux. Mais je poserais immédiatement la question : Combien de temps resteraient-ils égaux ? Rendez les riches et les pauvres de cette communauté ou d'une autre égaux en distribuant leurs biens terrestres, combien de temps faudrait-il pour qu'un certaine partie d'entre eux fasse appel à l'autre pour qu'elle leur donne de quoi subvenir à ses besoins ? On s'écrierait bientôt : « Je n'ai pas de pain, pas de maison, pas d'attelage, pas de ferme ; je n'ai rien. » Et en quelques années, tout au plus, de grands biens passeraient ainsi des mains de ces personnes et seraient distribués entre ceux qui savent accumuler les richesses et les conserver lorsqu'elles sont accumulées. 12:56.
 
      C'est une honte pour un homme ou pour une femme qui a suffisamment de bon sens pour vivre, que de ne pas prendre soin de ses parents, de ses pauvres et d'envisager de leur faire faire quelque chose qu'ils sont capables de faire. 8:145. 
 
 
 
CHAPITRE 28 : L'ŒUVRE MISSIONNAIRE
 
L'Évangile doit être prêché à tous les hommes –
 
      L'Évangile doit être prêché au monde, afin que les méchants restent sans excuse. 4:58.
 
      Il est nécessaire que tous aient la possibilité de recevoir ou de rejeter la vérité éternelle et qu'ils soient prêts à être sauvés ou à être damnés. 7:139.
 
      Notre Père céleste, Jésus, notre Frère aîné et Sauveur du monde, et les cieux tout entiers, invitent notre peuple à se préparer à sauver les nations de la terre, ainsi que les millions de personnes qui ont dormi sans l'Évangile. 18:77.
 
      Le Seigneur m'a appelé à cette œuvre, et j'ai envie de l'accomplir. Nous enverrons l'Évangile aux nations ; et lorsqu'une nation nous chassera, nous irons en trouver une autre et nous rassemblerons ceux qui ont le cœur honnête, et nous ne nous soucierons pas du reste, jusqu'à ce que nous arrivions sur la montagne de Sion comme sauveurs pour nous occuper des ordonnances de la maison de Dieu pour eux. 8:230-231.
 
      Le Seigneur a rétabli de nos jours la prêtrise pour le salut d'Israël. A-t-il l'intention de sauver quelqu'un d'autre ? Oui, il sauvera la maison d'Ésaü, et j'espère vivre jusqu'à ce que je voie établie la montagne de Sion et y voie monter des sauveurs pour sauver ces pauvres malheureux qui nous persécutent constamment - tous ceux qui n'ont pas péché contre le Saint-Esprit. Notre obligation est de nous sauver nous-mêmes, de sauver la maison d'Israël, de sauver la maison d'Ésaü et toutes les nations gentiles - toutes celles qui peuvent être sauvées. 7:281.
 
      Ce royaume ou œuvre est offert à toute la famille humaine, à savoir à tous ceux qui l'accepteront sous condition de stricte obéissance à toutes ses ordonnances et à toutes ses exigences, à son organisation de prophètes et d'apôtres, de dons, de bénédictions et de grâces. 11:249.
 
      Il y a indubitablement, parmi les diverses confessions religieuses, des millions de personnes tout aussi honnêtes qu'il y en a parmi ceux qui se disent saints des derniers jours. Mais elles n'ont pas l'Évangile, elles sont dans les ténèbres en ce qui concerne le plan de salut, et leurs instructeurs sont des guides aveugles, tout à fait incapables de donner aux hommes la parole vivante, le chemin de la vie. Si elles vivent selon la meilleure lumière et la plus grande connaissance qu'elles ont et qu'elles peuvent se procurer, elles sont en sécurité et dans un état sauvé. Quel est le péché du ministère et des gens des confessions chrétiennes actuelles ? C'est que la lumière leur est parvenue et qu'ils l'ont rejetée. La condamnation de la nation juive, c'est que la lumière était venue dans le monde, mais qu'elle avait préféré les ténèbres à la lumière, parce que ses actes étaient mauvais ; c'est ce que dit le Sauveur. Le même Évangile que Jésus-Christ a enseigné à ceux qui l'ont rejette nous est confié pour que nous le prêchions au monde entier avec les mêmes conséquences qui doivent les toucher un jour, dans un certain état. 17:262.
 
      Je serai très heureux lorsque je pourrai savoir que le peuple de l'archipel indien oriental et les hommes de toutes les îles et de tous les continents, les grands et les petits, les ignorants et les intelligents, auront reçu les paroles de la vie éternelle et se seront vus conférer le pouvoir de la prêtrise éternelle du Fils de Dieu, par lequel ils pourront devenir véritablement civilisés. 8:7.
 
      Le jour viendra où l'Évangile sera présenté aux rois, aux reines et aux grands de la terre ; il leur sera présenté avec une influence différente de celle avec laquelle il a été présenté aux pauvres, mais ce sera le même Évangile. Nous ne présenterons pas d'autre Évangile ; c'est le même d'éternité en éternité. 13:150.
 
      Les anciens ont également prêché dans les diverses nations d'Europe, dans la mesure où on le leur permettait. Dans certains pays, la loi ne le leur permettait pas, mais le Seigneur révolutionnera un jour ces nations jusqu'à ce que les portes soient ouvertes et que l'Évangile soit prêché à tous. 12:256.
 
      Si j'avais le choix entre aller dans les États et rassembler les saints, ou aller là où l'Évangile a été prêché par les anciens apôtres du Seigneur Jésus-Christ, parmi les enfants du peuple à qui l'Évangile avait été autrefois prêché, je choisirais de me rendre dans les États et de rassembler cent saints pour un que l'on pourrait rassembler d entre les enfants de ceux qui ont entendu Pierre, Paul et les autres des anciens apôtres prêcher l'Évangile. 4:306.
 
      Bien que les gens des États s'endurcissent quotidiennement davantage contre la vérité, cependant si j'étais aujourd'hui a New York et que je doive m'y trouver, je n'y serais pas longtemps que je ferais prêcher beaucoup d'anciens dans les différentes parties de cette ville. Je les ferais prêcher en anglais, en danois, en français, en allemand et en d'autres langues. Et bientôt, je ferais disperser des anciens partout dans l'État et susciterais suffisamment de nouveaux amis pour me soutenir, c'est-à-dire, si le Seigneur m'aidait, et sinon je partirais. 4:37.
 
Contribuez au salut de tout le monde –
 
      Qu'est-ce que Babylone ? C'est le monde dans sa confusion : sortez-en donc et cessez de prendre part à ses péchés, car si vous ne le faites pas, vous subirez ses fléaux. 12:282.
 
      Si vous pouviez louer Dieu à toute éternité, en étant le moyen de sauver une seule âme, je peux dire : la plus petite intelligence ou l'intelligence la plus inférieure de la terre, qui se rattache à la famille humaine - si vous pouviez être le moyen de sauver une seule personne comme cela, comme votre joie serait grande dans les cieux ! Sauvons-en donc beaucoup, et notre joie sera grande en proportion du nombre d'âmes que nous sauverons. N'en détruisons aucune. 9:124.
 
      Un vrai serviteur de Dieu a plus de plaisir à sauver la capacité la plus vile organisée sous une forme humaine sur la face de la terre qu'une personne mauvaise en séduisant des armées. Qu'un prophète de Dieu, un apôtre ou un serviteur quelconque du Seigneur Jésus ait la possibilité d'élever de plus en plus le plus petit degré d'intelligence organisée jusqu'à ce qu'elle soit capable de recevoir l'intelligence des anges, cela donnera plus de consolation et de bonheur que de mener toute la postérité d'Adam sur le mauvais chemin. 8:59.
 
      Nous ferions mieux d'en réunir neuf qui sont indignes que de négliger le dixième s'il est digne. 15:18.
 
      Nous rassemblons les plus pauvres du peuple, les gens sans instruction, et quelques-uns des savants ; mais en général, nous rassemblons ceux qui sont pauvres, qui désirent être rachetés, qui sentent l'oppression que les grands, les orgueilleux, leur ont fait supporter ; ils ont éprouvé le désir d'être délivrés, et par conséquent ils avaient les oreilles ouvertes pour recevoir la vérité. Prenez ceux qui jouissent de tout le luxe de cette vie, ils ont les oreilles bouchées ; ils ne peuvent entendre. 12:256.
 
      Et lorsque vous êtes appelés à prêcher l'Évangile en mission à l'étranger, arrangez-vous pour sauver tout le monde. Il n'est pas d'homme ou de femme à portée de la grâce salvatrice, qui ne veuille être sauvé. Il n'est pas d'être intelligent, si ce n'est ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit, qui ne vaille, pourrais-je dire, qu'un ancien consacre toute sa vie à le sauver dans le royaume de Dieu. 9:124.
 
      Notre peuple est rassemblé pour la plus grande partie d'entre ce que l'on peut appeler les classes laborieuses et moyennes. Nous n'avons pas rassemblé dans notre Église des hommes que le monde considère comme profonds dans leurs principes, leurs idées et leurs jugements. Nous n'en avons pas dans cette Église qu'ils appellent des hommes d'État experts. Comme on reproche souvent aux anciens, lorsqu'ils sont occupés à prêcher à l'étranger, que Joseph Smith, le fondateur de leur Église et de leur religion, n'était qu'un pauvre garçon illettré. C'est ce que les sages et les savants de ce monde avançaient jadis comme un des arguments les plus puissants que l'on pût trouver contre la doctrine du salut, quoique cela ne soit pas un argument du tout. Le Seigneur aurait dû se révéler à un des prêtres savants ou des hommes talentueux de l'époque, disent-ils, qui aurait pu faire du bien et imposer l'Évangile par son influence et son érudition, et non à un garçon pauvre, ignorant, sans instruction. Il n'en est pas beaucoup de sages, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles - pour parler à la manière des hommes - qui soient appelés, mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, les choses faibles du monde pour confondre les choses qui sont puissantes, et les choses viles du monde - les choses qui sont méprisées par le monde, que Dieu a choisies dans sa sagesse ; oui, et les choses qui ne sont pas, pour anéantir les choses qui sont, afin qu'aucune chair ne se glorifie en sa présence. 6:70.
 
      C'est la maison d'Israël que nous cherchons, et nous ne nous soucions pas qu'elle vienne de l'est, de l'ouest, du nord ou du sud de la Chine, de la Russie, de l'Angleterre, de la Californie, dé l'Amérique du Nord ou du Sud, ou d'une autre localité ; et c'est ce gamin même, à qui notre père Jacob a imposé les mains, qui sauvera la maison d'Israël. Le Livre de Mormon a été donné à Éphraïm, car Joseph Smith était un Éphraïmite pur. 2:268.
 
      Si ce filet ne rassemble pas les bons et les mauvais, nous n'aurons aucune idée que c'est le filet dont Jésus parlait lorsqu'il dit qu'il rassemblerait les êtres de toutes espèces. 14:78.
 
      Je peux dire que cet Évangile doit se répandre aux nations de la terre, qu'Israël doit être rassemblé, Sion rachetée et que le pays de Joseph, qui est le pays de Sion, doit être en la possession des saints, si le Seigneur Tout-Puissant me laisse vivre ; et si je vais derrière le voile, quelqu'un d'autre doit y veiller. Mes frères doivent l'emporter épaule contre épaule. 3:361.
 
Paroles pour missionnaires sur le point de partir –
 
      Nous désirons que les frères comprennent les faits tels qu'ils sont, c'est-à-dire qu'il n'est pas d'homme ni de femme dans l'Église qui ne soit en mission. Cette mission durera tant qu'ils vivent, et c'est pour faire le bien, pour promouvoir la justice, pour enseigner les principes de la vérité et se convaincre eux-mêmes et tous ceux qui les entourent de pratiquer ces principes afin d'obtenir la vie éternelle. 12:19.
 
      Lorsque je suis entré dans l'Église, j'ai commencé directement comme missionnaire ; j'ai pris un texte et j'ai commencé à parcourir un circuit. Mon texte, c'est la vérité, mon sujet, c'est l'Évangile de salut et le circuit, c'est le monde. 9:137.
 
      Nous ne désirons pas qu'un homme entreprenne une mission, s'il n'y met pas son âme. 2:267.
 
      Nous attendons des frères qui ont été appelés en mission à l'étranger qu'ils acceptent joyeusement l'appel. 4:264.
 
      Allez prêcher l'Évangile, acquérez de l'expérience ; apprenez la sagesse et marchez humblement devant votre Dieu, afin de recevoir le Saint-Esprit pour vous diriger et vous enseigner toutes les choses passées, présentes et à venir. 8:176.
 
      Allez en faisant confiance à Dieu, et continuez à lui faire confiance, et il vous ouvrira le chemin et multipliera les bénédictions sur vous, et votre âme sera satisfaite de sa bonté. Je ne peux rien vous promettre de bon si vous vivez injustement ; votre vie doit être un exemple de bonnes œuvres. 8:73.
 
      Je pense que les frères avaient le commandement d'aller prêcher « sans bourse, ni sac », et c'est ce que j'essaye maintenant de leur faire faire - aller, « sans bourse, ni sac » et ne pas mendier auprès des pauvres saints jusqu'à ce qu'ils donnent leur dernier sou. Entretenons les anciens, au lieu de le faire faire par les pauvres. Nous sommes capables d'envoyer ces hommes prêcher l'Évangile, et ils peuvent aller sans bourse ni sac ». 8:169.
 
      Je désire que les anciens aillent de l'avant, comme je le leur ai enseigné. Si vous avez une chemise propre et une à laver, que cela vous suffise. Si vous êtes vêtus de manière être à l'aise, que cela suffise, et que votre esprit ne cherche pas à avoir quelque chose, si ce n'est à prêcher l'Évangile et à rassembler les âmes des hommes. C'est tout ce que vous avez à faire - c'est toute votre mission ; faites confiance à Dieu pour qu'il vous ramène - faites confiance au Seigneur pour aller de lieu en lieu, et le chemin vous sera ouvert. 8:185.
 
      Ceux qui vont maintenant en mission sentiront davantage de la puissance de Dieu qu'ils n'en ont jamais senti, et parleront comme des hommes ayant de l'autorité, ne demandant pas de faveurs aux méchants. 8:172.
 
      J'aimerais faire entrer dans la tête des frères que celui qui va au nom du Seigneur, ayant confiance en lui de tout son cœur, ne manquera jamais de sagesse pour répondre à toute question qu'on lui posera ou pour donner un conseil qui peut être nécessaire pour conduire les hommes sur le chemin de la vie et du salut, et il ne sera jamais, jamais confondu. Allez au nom du Seigneur, ayez confiance au nom du Seigneur, appuyez-vous sur le Seigneur et invoquez le Seigneur avec ferveur et sans cesse, et ne faites pas attention au monde. Vous en verrez beaucoup du monde - il sera constamment devant vous - mais si vous vivez de manière à posséder le Saint-Esprit, vous serez capables d'en comprendre davantage à son sujet, en un jour, que vous ne le pourriez, sans lui, en une douzaine de jours, et vous verrez immédiatement la différence entre la sagesse des hommes et la sagesse de Dieu, et vous pourrez peser les choses dans la balance et les estimer à leur juste valeur. 1234
 
      Si les anciens ne peuvent pas aller les mains innocentes et le cœur pur, ils feraient mieux de rester ici. Ne vous mettez pas à penser que vous vous purifierez lorsque vous arriverez au Missouri, au Mississipi, à l'Ohio ou devant l'océan Atlantique ; mais partez d'ici les mains innocentes et le cœur pur, et soyez purs de la tête aux pieds ; vivez ensuite chaque heure de cette manière. Allez ainsi et travaillez ainsi, et revenez aussi propres qu'un morceau de papier blanc pur. C'est ainsi qu'il faut faire ; et si vous ne le faites pas, votre cœur souffrira.
 
      Serez-vous susceptibles de tomber en tentation et d'être surpris par le péché ? Oui, si vous ne vivez pas de manière à avoir constamment les révélations de Jésus-Christ, non seulement pour y vivre aujourd'hui ou pendant que vous prêchez, dans une réunion de prière ou a une conférence ; et si, lorsque vous êtes en dehors de ces réunions, lorsque vous êtes plus particulièrement gardés par l'Esprit, dites que vous pouvez vous débrouiller sans lui. Vous devez l'avoir tout le temps - dimanche, lundi, mardi et tous les jours de la semaine, et d'année en année, depuis le moment où vous quittez votre maison jusqu'à votre retour ; de sorte que lorsque vous reviendrez, vous n'aurez pas peur si le Seigneur Tout-Puissant venait au milieu des saints et révélait tous les actes et desseins de votre cœur dans votre mission ; mais on vous trouverait aussi pur qu'un morceau de papier blanc. C'est comme cela que les anciens doivent vivre dans leur ministère chez eux et à l'étranger. 6:273-274
 
      Je veux dire, pour la consolation des anciens d'Israël et de ceux qui vont présider, vous n'avez pas à vous soucier de l'édification de ce royaume ; faites seulement votre devoir dans la sphère a laquelle vous êtes affectés. 14:79.
 
      Les anciens qui vont proclamer l'Évangile, s'ils font quelque chose qui retranche leur foi, ou les fait apostasier de leur religion, de sorte qu'ils sont laissés dans les ténèbres, s'améliorent généralement, croissent en grâce et en connaissance. Ils progressent dans les principes de la vérité, tandis que le monde est occupé à s'éloigner de la vérité qu'il avait autrefois ; par conséquent, il apparaît aux anciens, et à ceux qui quittent les saints pour aller dans le monde, qu'il devient plus vite corrompu qu'il l'est réellement, et les anciens ne se rendent pas toujours compte que ce sont leurs progrès dans la vérité qui font ressortir en grande partie la grande distance qui existe entre eux et le monde. 3:221-222.
 
      Si ceux qui vont prêcher ne vont pas avec la foi qui se rattache à la vie éternelle et avec cet esprit qui est comme une source d'eau, jaillissant dans la vie éternelle, leurs labeurs seront vains. Ils peuvent être les meilleurs théoriciens de la théologie au monde - ils peuvent être capables de prêcher une Bible et demie dans un sermon, de lire l'histoire sans livre et de comprendre tous les rapports avec les hommes depuis les temps d'Adam jusqu'à présent ; sans l'esprit de Dieu vivant pour les guider, ils ne seront capables de rien accomplir à leur crédit dans le sens de l'édification de son royaume. Ils doivent se rendre compte que le succès de la prédication de l'Évangile ne provient pas de la sagesse de ce monde. Ils doivent vivre de manière à jouir de la puissance de Dieu. 870:71.
 
      N'emmenez pas de cinq mètres vos femmes ou vos enfants dans votre cœur ou dans vos affections. Consacrez-les au Seigneur Dieu d'Israël, et laissez-les chez vous ; et lorsque vous serez en Angleterre ou dans d'autres pays, peu importe, lorsque vous prierez pour vos familles, priez pour elles comme étant dans la vallée du Grand Lac Salé et ne les rapprochez pas de vous comme si elles étaient dans votre valise. Priez pour elles là où elles sont. Vous devez penser : si elles vivent, c'est bien ; si elles meurent, c'est bien ; si je meurs, c'est bien ; si je vis, c'est bien ; car nous appartenons au Seigneur, et nous nous retrouverons bientôt. 6:276.
 
      Je désire vous dire, à vous qui restez ici, dont les maris et les pères partent pour un certain temps - ne vous accrochez absolument pas à eux, mais laissez-les aller aussi joyeusement que si vous donniez un verre d'eau froide à un voyageur fatigué. Si vous vivez, c'est bien ; si vous tombez endormis avant leur retour, c'est bien. N'envoyez pas d'un seul pas votre cœur après eux, ni ne laissez votre esprit, s'accrocher un seul instant à eux. Alors vous, les épouses, vous serez véritablement bénies et serez des aides pour vos maris. 6:276.
 
      Beaucoup pensent que ceux qui sont dans le monde occupés à prêcher l'Évangile sont plus grands que ceux qui restent ici. C'est une profonde erreur. 6:274.
 
      Revoyez l'histoire de l'Église du Dieu vivant sur la terre depuis le temps d'Adam jusqu'à maintenant, et je vous assure que vous ne pourrez trouver l'équivalent du travail extrême qu'accomplissent les anciens d'Israël de notre époque pour répandre la Vérité dans le monde, pour sauver l'humanité. Je n'ai aucune idée de ce que l'on a fait du temps d'Hénoc ; car la famille humaine ne s'était pas beaucoup répandue sur la terre à cette époque-là, et les anciens n'avaient pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres, sans bourse ni sac, parmi les méchants. Il en était de même du temps de Noé : ils n'avaient qu'une courte distance à parcourir. Du temps des Israélites, des prophètes, de Jésus-Christ et des apôtres, quel était leur travail au point de vue de l'étendue géographique, comparé à celui de notre peuple ? Très petit. Vous pouvez retracer leur itinéraire, et vous verrez qu'il était beaucoup moindre que celui des anciens d'Israël. 5:351.
 
      Si vous allez en mission prêcher l'Évangile avec de la légèreté et de la frivolité dans votre cœur, recherchant ceci et cela, et pour apprendre ce qu'il y a dans le monde, sans avoir l'esprit rivé - oui, je peux dire rivé - à la croix du Christ, vous irez et reviendrez en vain. Allez en pleurant, portant une semence précieuse, remplis de la puissance de Dieu, et pleins de foi pour guérir les malades, ne serait-ce que par le contact de la main, réprimandant et chassant les esprits mauvais, et amenant les pauvres d'entre les hommes à se réjouir, et vous reviendrez en portant des gerbes. Que votre esprit soit centré sur votre mission et travaillez avec ardeur à amener les âmes au Christ. 12:33-34.
 
Conseils aux missionnaires en service –
 
      Les voyages et les travaux des anciens sur le point d'aller en mission les mettront dans des situations qui les feront invoquer le Seigneur. Ils doivent pratiquer leur religion, aller le cœur pur et les mains innocentes, et puis prêcher l'Évangile par la puissance de Dieu envoyée du ciel Ils ne doivent ni toucher ni goûter le péché, et lorsqu'ils reviendront, ils devront être purs et propres, prêts à rencontrer les saints le visage ouvert. 8:178.
 
      Lorsque vous parvenez à vos champs de travail respectifs dans les États, en Angleterre ou ailleurs, ne commencez pas par dénigrer vos prédécesseurs. Dans la mesure où leur conduite le permet, parlez d'eux comme étant vos frères et comme des hommes qui ont fait du mieux qu'ils ont pu. Témoignez que vous savez que ce sont de braves gens, lorsque vous savez qu'ils ont agi selon leur meilleur jugement et leur compréhension ; et ne dites pas des paroles dures sur vos prédécesseurs dans la vigne. Il n'est pas une personne qui, faisant cela, en profite. Ne découragez pas, ne raillez pas, ni n'accusez aucun de vos prédécesseurs pour diminuer quelqu'un qui a fait de son mieux. 8:181.
 
      Réunissez les saints, mais ne flattez pas ; invitez, mais ne pressez pas, et surtout n'obligez personne. 8:72.
 
      Si vous avez une bonne influence sur vos frères et sœurs, conservez-la, car elle est préférable à l'or fin. Combien de fois n'ai-je pas dit aux anciens : « Lorsque vous allez en mission, prenez soin de conserver votre dignité et votre intégrité divines. » 8:346.
 
      Les anciens qui vont à l'étranger doivent donner de la bonté à ceux qu'ils sont envoyés surveiller, et vos sourires vaudront beaucoup mieux que vos malédictions. 8:74.
 
      Vous savez que j'ai dit que, si j'étais maintenant appelé à aller prêcher l'Évangile, je pourrais faire plus de convertis que jamais ; car j'irais de manière que ceux qui ont des préjugés hostiles devraient travailler dur pour découvrir que je suis « mormon », avant que je ne les aie amenés à aimer la vérité. Ils diraient alors : « Si c'est cela, le 'mormonisme', je le veux. » 5:5.
 
      Je désire que les anciens d'Israël comprennent l'humanité telle qu'elle est - et qu'ils aillent auprès des gens et les prennent comme ils sont. 9:11.
 
      Je désire que vous compreniez tous qu'aucun Ancien ne va quelque part dans le monde sans que les méchants ne critiquent le peuple de Dieu. 4:78.
 
      Qu'il me soit maintenant permis de dire à mes frères, les anciens d'Israël, qu'il est toujours bon de demander gentiment et affectueusement aux gens d'accomplir ce que vous désirez voir accomplir, au lieu de leur commander de le faire. C'est là un bon principe à observer de la part des parents et des instructeurs. 10:289.
 
      Anciens d'Israël, apprenez à être des médecins de l'âme. Emmenez les médicaments à distribuer à tous les patients selon leurs besoins. Si un patient a un rhume et de la fièvre dans l'esprit, vous devez porter le médicament pour le guérir. 9:125.
 
      Ne vous permettez jamais de vous mêler à aucune des distractions qui tendent au péché et à l'iniquité, pendant que vous êtes loin du corps de l'Église, où vous ne pouvez pas vous maîtriser aussi pleinement. 1:48.
 
      Je me souviens avoir, en Angleterre, envoyé un Ancien à Bristol, pour y ouvrir une porte et voir si quelqu'un croirait. Il y avait un peu plus de quarante-huit kilomètres à faire ; il se mit en route un matin, et arriva à Bristol ; il leur prêcha l'Évangile, les scella tous pour la damnation, et était de retour le lendemain. Et c'était un de nos meilleurs hommes. C'était le manque de connaissance qui l'avait amené à agir ainsi. Je vais prêcher les hommes, et je leur dis à la fin de chaque sermon : celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné. Je continue à y prêcher de jour en jour, de semaine en semaine, et de mois en mois, et cependant personne, à ma connaissance ne croit à mon témoignage, et je n'en vois aucun signe. « Que ferais-je dans ce cas, si je suis envoyé prêcher là bas ? » demanderez-vous. Vous devez continuer à prêcher, jusqu'à ce que ceux qui vous ont envoyés vous disent de quitter cet endroit ; et si les hommes ne manifestent pas par leurs œuvres qu'ils croient, tant qu'ils viennent m'écouter, je continuerai à plaider avec eux jusqu'à ce qu'ils orientent leur attitude vers l'Évangile. Pourquoi ? Parce que je dois être patient avec eux, comme le Seigneur est patient avec moi ; comme le Seigneur est miséricordieux envers moi, de même, je serai miséricordieux envers les autres ; comme il continue à être miséricordieux envers moi, par conséquent je dois continuer, avec longanimité, à être miséricordieux envers les autres - attendant, patiemment, en toute diligence, que les hommes croient et qu'ils soient prêts à devenir héritiers du royaume céleste ou anges du diable. 3:91.
 
      Tout d'abord, je désire dire aux anciens qui vont prêcher l'Évangile  : Qui que ce soit qui vous demande le baptême, même si vous avez de bonnes raisons de croire qu'il est indigne, s'il le demande, ne le lui interdisez pas, mais accomplissez ce devoir et administrez l'ordonnance pour lui ; cela purifiera vos vêtements, et la responsabilité repose sur lui. 14:78.
 
      L'humble et doux Jésus envoya ses disciples sans bourse ni sac ; et lorsque ceux qui ont le cœur honnête verront nos anciens aller de la même manière que les disciples de Jésus, avec la doctrine qu'il donna à ses disciples, et prêcher sans bourse ni sac, nos anciens trouveront beaucoup de personnes honnêtes pour accepter leur témoignage. Mais quand les anciens vont dans les grandes villes, louent de grandes salles et des voitures pour se rendre à leur chaire les gens disent que ce sont des théories, et ces anciens n'ont pas beaucoup de l'Esprit du Seigneur pour prêcher aux hommes. 13:90.
 
      Lorsque vous arrivez à votre champ de travail, faites de votre mieux ; et lorsque l’adversaire vient vous dire que vous êtes quelqu'un, répondez : « M. le diable, cela ne vous regarde pas. » Ce que j'ai dit, c'est ce que le Seigneur m'a donné. Je l'ai présenté aux hommes, et c'est tout ce que j'ai à voir avec cela. Si vous ne pouvez pas prêcher aussi bien que vous le désirez, et que vous êtes envahis par le sentiment que vous ne pouvez pas prêcher du tout - que vous ferez mieux de rentrer chez vous, dites à Satan de s'éloigner de vous - qu'il n'a pas le pouvoir de commander que vous prêchiez un mot ou pas, car vous êtes au service du Seigneur. Vivez de telle manière que l'Esprit du Seigneur puisse en tout temps instruire votre esprit, et vous pourrez alors défier le diable et tous ses émissaires. Si vous n'avez rien a présenter aux hommes de la part du Seigneur, soyez aussi disposés à être silencieux que vous le seriez à prêcher ce qu'on pourrait appeler un discours splendide. 8:55.
 
      Je ne pense pas qu'on a dit des choses pires du Sauveur et de ses disciples dans les temps anciens qu'on en a dit du peuple d'Utah dans les temps modernes. N'y faites pas attention, mais occupez-vous des affaires pour lesquelles vous avez été envoyés. Dites la vérité a cette génération et passez votre chemin. Ne disputez et ne discutez pas beaucoup mais passez paisiblement votre chemin et prêchez les premiers principes de l'Évangile. 8:56.
 
      Si vous avez ici des visites de ceux qui professent être chrétiens, et s'ils manifestent le désir de vous prêcher, invitez-les à le faire. Accordez à toute personne de bonne réputation qui vous rend visite et qui désire occuper le pupitre de votre chapelle pour vous prêcher, le droit de le faire, qu'elle soit catholique, presbytérienne, congrégationaliste, baptiste, baptiste libre, méthodiste ou autre ; et si elle désire parler à vos enfants, qu'elle le fasse. Vous avez naturellement le pouvoir de corriger tous les enseignements faux et les impressions fausses, s'il en est que vos enfants peuvent entendre ou recevoir. 14:195.
 
      Lorsque les hommes ont l'esprit de leur mission et se rendent compte de leur appel et de leur situation devant le Seigneur et devant les gens, elle devient la période la plus heureuse de leur vie. 8:53.
 
      Il en est qui demandent : « Pourquoi ne pouvons-nous servir Dieu en d'autres pays aussi bien qu'ici ? » Vous pouvez le faire aussi bien en Angleterre, en France, en Allemagne, en Italie, dans les îles de la mer, aux États-Unis, en Californie ou n'importe où ailleurs, qu'ici. 2:253.
 
Le missionnaire de retour –
 
      Revenez la tête haute. Restez purs, du sommet de la tête à la plante des pieds ; soyez purs de cœur, sinon vous reviendrez courbés en esprit et la tête basse, et vous aurez le sentiment de ne plus jamais pouvoir vous relever. 8:55.
 
      Je désire faire cette demande : Que les anciens qui rentrent de mission se considèrent autant en mission ici qu'en Angleterre ou qu'en aucune autre partie du monde. 14:220.
 
      Nous appelons souvent les frères à aller en mission prêcher l'Évangile, et ils vont travailler aussi fidèlement que le peuvent les hommes, fervents en esprit, fervents à prier, à faire l'imposition des mains, à prêcher et à enseigner aux hommes la manière d'être sauvés Au bout de quelques années, ils rentrent chez eux, et jetant au loin leur manteau et leur chapeau, ils disent : « Religion, ôte-toi de là, je vais maintenant travailler pour acquérir quelque chose pour ma famille et moi-même. » C'est tout à fait insensé. Lorsqu'un homme revient d'une mission où il a prêché l'Évangile, il doit être tout aussi prêt à venir à ce pupitre prêcher, comme s'il était en Angleterre, en France, en Allemagne ou dans les îles de la mer. Et lorsqu'il est rentré chez lui d'une semaine, d'un mois, d'un an ou de dix ans, I'esprit de prédication et l'esprit de l'Évangile doivent être avec lui comme une rivière coulant vers le peuple en bonnes paroles, bons enseignements, bons préceptes et bons exemples. Si tel n'est pas le cas, il ne remplit pas sa mission. 14:100.
 
      Ne revenez pas de mission laissant derrière vous des gens que vous avez opprimés, dont vous avez mendié l'argent. Je travaillerais pour arriver là-bas et pour revenir, ou mendierais auprès des étrangers, plutôt que de prendre un sou aux saints, à moins qu'ils ne désirent spontanément, d'eux-mêmes, me faire des cadeaux, et soient capables de le faire, sans se mettre dans la misère. J'ai vu le temps, il est vrai, et beaucoup de mes frères aussi, où avais mal au cœur de voir des hommes et des femmes se passer jour après jour de nourriture pour me nourrir, alors que je pouvais le faire moi-même ; mais ils n'auraient jamais accepté d'agir autrement. En de tels cas, vous devez contenter les gens et céder à leurs désirs. 8:5.
 
      Les anciens fidèles qui ont témoigné de cette œuvre à des milliers de personnes sur les continents et les îles des mers verront les fruits de leurs labeurs, qu'ils aient dit cinq mots ou des milliers. Ils ne verront peut-être pas immédiatement ces fruits, et peut-être, dans de nombreux cas, pas avant le millénium ; mais la saveur de leur témoignage passera de père à fils. 8:142.
 
Prêcher avec autorité –
 
      Lorsqu'un homme, qu'est appelé et ordonné de Dieu s'en va, il prêche les ordonnances, la foi au Christ et l'obéissance à celui-ci comme étant notre Sauveur. Il déclare que la première mesure à prendre, lorsque l'on croit au Père et au Fils, c'est l'obéissance à celui-ci, comme étant notre Sauveur. Il déclare que la première mesure à prendre, lorsque l'on croit au Père et au Fils c'est de descendre dans les eaux du baptême et d'y être immergé dans l'eau, et de sortir de l'eau, comme Jésus-Christ l'a fait. Certains demanderont peut-être pourquoi les saints des derniers jours sont si tatillons dans ce domaine ? Nous le faisons pour la rémission des péchés ; Jésus l'a fait pour accomplir tout ce qui est juste. 14:96.
 
      Certains diront peut-être que j'ai trop de foi dans les prophéties de Dieu, en œuvre des Derniers Jours et au ministère de personnes qui vivent maintenant et ont vécu sur la terre à notre époque. Qu'il en soit ainsi, cela n'a aucune importance pour moi. Je suis ici pour témoigner, au nom du Dieu d'Israël, qu'il y a de nombreuses années que des hommes parcourent la terre en long et en large, qui possèdent le même pouvoir et la même autorité que celle dont Jésus dota ses apôtres, lorsqu'il leur dit d'aller dans le monde et de « prêcher la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons, guériront les malades, parleront de nouvelles langues », etc. 14:131.
 
C'est l'Esprit, et non pas la logique ni les débats qui fait les convertis –
 
      Que quelqu'un travaille en prenant soin de prouver logiquement tout ce qu'il dit par de nombreuses citations des révélations, et qu'un autre l'accompagne qui puisse dire par le pouvoir du Saint-Esprit : Ainsi dit le Seigneur, et dise ce que les hommes doivent croire - ce qu'ils doivent faire - comment ils doivent vivre, et leur enseigne à obéir aux principes du salut - même s'il n'est pas capable d'avancer un seul argument logique, même s'il tremble parce qu'il a le sentiment de sa faiblesse, s'appuyant sur le Seigneur pour avoir de la force, comme ces hommes le font généralement, vous verrez invariablement que l'homme qui témoigne par le pouvoir du Saint-Esprit convaincra et rassemblera beaucoup plus de gens honnêtes et droits que celui qui ne fait que raisonner logiquement. 8:53.
 
      Quelque bonne et utile que soit l'instruction classique entre les mains d'un homme bon et sage, néanmoins il n'est pas essentiellement nécessaire qu'il l'ait pour dire la vérité toute simple qui est donnée à l'homme par les révélations de Dieu, parce qu'elle peut être enseignée par les gens simples et sans instruction. 11:215.
 
      Les débats et l'argumentation n'ont pas l'effet sauveur que le témoignage de la vérité telle que le Seigneur la révèle à l'ancien par l'Esprit. Je pense que vous serez d'accord avec moi là-dessus ; du moins, telle est mon expérience. Je ne désire pas que l'on pense que je mets le moindre bâton dans les roues des anciens pour les empêcher de se remplir l'esprit de tous les arguments qu'ils peuvent réunir pour les avancer afin de défendre leur religion, et je ne désire pas non plus les empêcher le moins du monde d'apprendre tout ce qu'ils peuvent concernant les religions et les gouvernements. Plus les anciens ont de connaissance, mieux cela vaut. 8:53.
 
      Il ne m'a pas fallu voyager beaucoup, dans le but de témoigner aux hommes, pour apprendre ce grand fait, que vous pourriez prouver la doctrine à l'aide de la Bible jusqu'au jugement dernier, cela ne ferait que convaincre les gens, mais ne les convertirait pas. Vous pourriez lire la Bible de la Genèse à l'Apocalypse, et prouver chaque iota de ce que vous avancez, cela seul n'aurait aucun pouvoir de conversion sur les hommes. Rien moins qu'un témoignage par le pouvoir du Saint-Esprit ne leur apportera la lumière et la connaissance - ne les amènera dans leur cœur au repentir. Rien moins que cela ne fera l'affaire. Vous m'avez souvent entendu dire que je préférerais entendre un ancien, soit ici, soit dans le monde, ne dire que cinq paroles accompagnées de la puissance de Dieu, elles feraient plus de bien que d'entendre de longs sermons sans l'Esprit. C'est vrai, et nous le savons. 5:327.
 
      Lorsque l'on doit soutenir une théorie fausse, il faut l'exposer avec beaucoup de soin, il faut de l'étude et de l'érudition, et des sophismes rusés pour dorer un mensonge, lui donner l'apparence de la vérité et le rendre plausible et acceptable aux sentiments des hommes ; mais la personne la plus simple et la moins instruite peut vous dire la vérité. Un enfant peut vous dire la vérité, dans un langage enfantin, tandis que le mensonge a besoin d'être dit par l'homme de loi et le prêtre pour être tant soit peu plausible ; il faut une instruction universitaire pour faire passer le mensonge pour la vérité. 11:214.
 
      Les serviteurs de Dieu ont la vérité, et rien que la vérité a présenter au monde, afin que le monde soit sanctifié par la vérité La vérité n'a pas besoin de vernis pour la rendre belle et désirable a ceux qui l'aiment. 11:234.
 
      Ils doivent finalement soit reconnaître qu'il est Fils de Dieu et que son Évangile est le seul Évangile, ou ils doivent accepter l'infidélité. Tôt ou tard, les confessions religieuses, l'une après l'autre, nieront le sauveur et chacune des ordonnances de son Évangile, jusqu'à ce qu'elles soient toutes enveloppées dans l'infidélité, ou bien elles doivent accepter le tout. Aussi étrange que cela puisse paraître, elles suivent maintenant des ombres, des fantômes de l'esprit et des manifestations mauvaises. 14:74.
 
      Que doivent entendre les méchants ? Ils doivent entendre un homme témoigner que Joseph Smith était et est prophète de Dieu, qu'il était un brave homme, et qu'il a planté et établi le royaume sur la terre, et nous le savons. « Comment le saurai je ? » dira quelqu'un. En obéissant aux commandements qui vous sont donnés. Le Seigneur a dit : Entrez dans les eaux du baptême et soyez baptisés pour la rémission de vos péchés, et vous recevrez le témoignage que je vous dis la vérité. Comment ? Par le baptême et l'imposition des mains seuls ? Non. En voyant les malades guéris ? Non, mais par l'esprit qui vous sera donné par l'obéissance, qui vous fera penser comme les petits enfants et vous poussera à trouver du plaisir à faire le bien, à aimer votre Père céleste et la société des justes. Aurez-vous alors de la méchanceté et de la colère ? Non, elle vous est enlevée, et vous êtes comme l'enfant sur les genoux de sa mère. Vous vous sentirez bons pour vos enfants, pour vos frères et sœurs, pour vos parents et vos voisins, et tous ceux qui vous entourent ; vous sentirez un embrasement, comme de feu, brûler au-dedans de vous ; et si vous ouvrez la bouche pour parler, vous proclamerez des idées que vous n'aviez jamais envisagées ; elles s'écouleront dans votre esprit, des pensées comme vous n'en aviez jamais eues depuis des années. Les Écritures vous seront ouvertes, et vous verrez comme tout ce que tel ou tel Ancien vous enseigne est clair et raisonnable. Votre cœur sera réconforté, vous pourrez vous coucher et dormir en paix, et vous éveiller avec des sentiments aussi agréables que la brise de l'été. Tel est le témoignage qui vous est donné. 3:211. 
 
 
 
CHAPITRE 29 : VISIONS, MYSTÈRES ET MIRACLES
 
Visions de nature personnelle –
 
      Je le demande, y a-t-il une raison pour que des hommes et des femmes soient plus constamment et plus puissamment exposés aux pouvoirs de l’adversaire en ayant des visions qu'en n'en ayant pas ? Il y en a une, et c'est tout simplement celle-ci : Dieu ne confère jamais à son peuple, ou à une personne, des bénédictions supérieures sans une épreuve sévère pour les mettre à l'essai, pour mettre à l'essai cette personne ou ce peuple, afin de voir s'ils garderont leurs alliances avec lui et se souviendront de ce qu'il leur a montré. Alors plus grande est la vision, plus grande sera la manifestation du pouvoir de l’adversaire.
 
      Ainsi donc, lorsque vous êtes bénis au point d'obtenir des visions, des révélations et de grandes manifestations, faites attention, car à ce moment-là le diable est près de vous et vous serez tentés en proportion des visions, des révélations et des manifestations que vous avez reçues. 3:205-206.
 
      Si le Seigneur Tout-Puissant devait révéler à un grand prêtre ou à une autre personne qu'au président des choses qui sont vraies, ou qui ont été et seront, et lui montrait la destinée de notre peuple d'ici vingt-cinq ans, ou une nouvelle doctrine qui, dans cinq, dix, ou vingt ans, deviendra la doctrine de l'Église et du royaume, mais qui n'a pas encore été révélée à notre peuple, et la révélait par le même Esprit, le même messager, la même loi, le même pouvoir qui a donné des révélations à Joseph lorsqu'il était en vie, ce serait une bénédiction pour ce grand prêtre ou pour cette personne ; mais il est rare qu'il puisse le divulguer à une autre personne sur la face de la terre, tant que Dieu ne le révèle pas par l'intermédiaire de la source appropriée pour que cela devienne la propriété du grand public. Par conséquent lorsque vous entendez des anciens dire que Dieu ne révèle pas par l'intermédiaire du président de l'Église ce qu'ils savent, et racontent des choses étonnantes, vous pourrez, d'une manière générale, décréter comme vérité divine que la révélation qu'ils ont eue vient du diable, et non de Dieu. S'ils avaient reçu de la source appropriée, cette même puissance qui leur avait donné la révélation leur aurait montré qu'ils devaient garder pour eux les choses révélées, et ils auraient rarement le désir de les révéler à quelqu'un d'autre. 3:318.
 
Laissez les mystères tranquilles –
 
      Maintenant, frères, prêchons les choses que nous croyons vraiment, et lorsque nous en arrivons à des points de doctrine que nous ne connaissons pas, même si nous avons de bonnes raisons d'y croire, si notre philosophie nous enseigne qu'ils sont vrais, passons-les sous silence et n'enseignons au peuple que ce que nous savons. 13:265.
 
      Qu'est-ce qu'un mystère ? Nous ne le savons pas, cela dépasse notre compréhension. Lorsque nous parlons de mystères, nous parlons de ténèbres éternelles ; car ce qui est connu cesse d'être un mystère ; et tout ce qui est connu, nous pouvons le connaître à mesure que nous progressons dans notre niveau d'intelligence. Ce qui est éternellement au-delà de la compréhension de toute notre intelligence est un mystère. 1:274.
 
      Ce sont les mystères du royaume de Dieu sur la terre que de savoir comment purifier et sanctifier nos affections, la terre sur laquelle nous nous tenons, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les maisons dans lesquelles nous demeurons et les villes que nous construisons, de sorte que lorsque des étrangers viennent dans notre pays ils sentent une sainte influence et reconnaissent un pouvoir qui leur est étranger. 10:176.
 
      Jésus a dit à ses disciples qu'il leur était donné de connaître les mystères du royaume des cieux, mais qu'à ceux qui étaient au-dehors, cela n'était pas donné. Si nous devions examiner ce sujet de près, nous apprendrions qu'il n'y a qu'une très minime partie des choses du royaume qui aient jamais été révélées, même aux disciples. Si nous étions prêts à contempler les mystères du royaume, tels qu'ils sont auprès de Dieu, nous saurions alors qu'une très petite partie d'entre eux a été donnée çà et là. Dieu, par son Esprit, a révélé beaucoup de choses à son peuple, mais, dans presque tous les cas, il a immédiatement refermé la vision de l'esprit. Il permet à ses serviteurs de contempler un instant les choses éternelles, mais la vision est immédiatement fermée, et ils restent tels qu'ils étaient, afin d'apprendre à agir par la foi, ou, comme le dit l'apôtre, marcher par la foi et non par la vue. 1:264.
 
      Vous serez peut-être maintenant enclins à dire : « Nous désirons apprendre les mystères et les royaumes des Dieux qui ont existé de toute éternité et tous les royaumes dans lesquels ils demeureront ; nous désirons que cela soit décrit à notre intelligence. » Permettez-moi de vous apprendre que vous êtes en plein dedans en ce moment, que vous êtes le meilleur royaume que vous puissiez jamais atteindre, dès à présent et à toute éternité, à moins que vous le fassiez vous-mêmes par la grâce de Dieu, par la volonté de Dieu, qui est un code de lois parfaitement conçu pour gouverner et dominer la matière éternelle. 3:336.
 
      S'ils veulent se montrer à la hauteur, suffisamment de choses ont déjà été enseignées aux frères qui vivent ici depuis des années pour les préparer à entrer par la porte étroite et dans la nouvelle Jérusalem et pour être prêts à jouir de la société des saints anges. 8:177.
 
La providence de Dieu n'est que miracle –
 
      La providence de Dieu n'est que miracle pour la famille humaine jusqu'à ce qu'elle la comprenne. Il n'y a de miracles que pour les ignorants. Un miracle est censé être un résultat sans cause, mais pareille chose n'existe pas. II y a une cause à tous les résultats que nous voyons ; et si nous voyons un résultat sans en comprendre la cause, nous le qualifions de miracle. 14:79.
 
      Le plan de l'Évangile est conçu de telle manière qu'un miracle pour faire croire les hommes ne serait qu'une condamnation pour eux. Lorsque vous entendez des gens dire ce qu'ils ont vu - qu'ils ont vu s'accomplir de grands et puissants miracles, et qu'ils n'ont pu s'empêcher de croire, souvenez-vous que « les démons croient, et ils tremblent », parce qu'ils ne peuvent s'en empêcher. Lorsque l'on entend la voix du Bon Berger, ceux qui ont le cœur honnête croient et la reçoivent. Il est bon d'utiliser le sens interne du goût, de regarder avec les yeux intérieurs et d'éprouver les sensations de l'esprit éternel. Personne d'autre que les adultères, les fornicateurs, les cupides ou les idolâtres ne demandera jamais de miracles, en d'autres termes, personne de bon et d'honnête ne fera jamais cela. 8.42.
 
      Vous avez appris de moi l'idée que ce ne sont pas les miracles que l'on accomplit sous les yeux de quelqu'un qui le convainquent que l'on est de Dieu ou du diable ; cependant, si le Seigneur désire que quelqu'un guérisse les malades, cette personne peut le faire ; mais cela a-t-il pour but de convaincre les méchants qu'elle est envoyée de Dieu ? Non, c'est une bénédiction pour les saints, et les méchants n'ont rien à voir avec cela, ils n'ont pas à en entendre parler ; c'est pour les saints, c'est tout spécialement pour leur profit, et leur profit seul. 3:211.
 
      À mon avis, ceci est parfaitement démontré, selon les principes naturels. Je trouve naturel de croire que si je laboure le sol et que je sème du blé, je ferai, en sa saison, une récolte de blé ; c'en est le résultat naturel. Il en a été exactement de même des miracles que Jésus a accomplis sur la terre. Lors des noces de Cana, en Galilée, lorsqu'on a eu bu tout le vin, on est allé trouver le Sauveur pour lui demander ce qu'il fallait faire. Il a donné l'ordre de remplir d'eau les vases, et lorsque cela a été fait, on a puisé dans cette eau et on s'est aperçu que c'était du vin. Je crois que c'était du vin véritable ; je ne crois pas que cela s'est fait de la façon dont s'y prennent actuellement les hommes dans leur méchanceté, qui, en se servant de ce qu'ils appellent la psychologie, l'électrobiologie, le mesmérisme, etc, influencent les hommes et leur font croire que l'eau est du vin et d'autres choses du même genre. Le Sauveur a transformé l'eau en vin. Il savait comment réunir les éléments nécessaires pour remplir l'eau des propriétés du vin. Les éléments sont tout autour de nous ; nous les mangeons, les buvons et les respirons, et Jésus, sachant comment les rassembler, n'a accompli de miracle que pour ceux qui ignoraient ce procédé.

Il en a été de même de la femme qui a été guérie en touchant le bord de son vêtement ; elle a été guérie par la foi, mais, pour Jésus, ce n'était pas un miracle. Il comprenait le processus, et tout en étant pressé par la foule, derrière et devant et de chaque côté, de sorte qu'il avait peine à passer, dès qu'elle l'a touché, il a senti une force le quitter et a demandé qui l'avait touché. Ce n'était pas un miracle pour lui. Il avait en son pouvoir les forces de la vie et de la mort ; il avait le pouvoir de donner sa vie et le pouvoir de la reprendre. C'est ce qu'il dit et nous devons le croire si nous croyons l'histoire du Sauveur et les paroles des apôtres que l'on trouve dans le Nouveau Testament. Jésus avait ce pouvoir en lui-même ; le Père le lui avait légué ; c'était son héritage, et il avait le pouvoir de donner sa vie et de la reprendre. Il avait en lui les sources et les forces de la vie et lorsqu'il disait à des gens : « Vis ! », ils vivaient. Les maladies qui règnent et qui ont toujours régné dans la famille humaine sont d'en bas et lui sont imposées par la chute, par la désobéissance de nos premiers parents, mais Jésus, ayant sous sa domination les tenants et les aboutissants de la vie, pouvait, selon son bon plaisir, contrecarrer ces maladies. Le cas du serviteur du centenier en est un exemple frappant. Le centenier fit appeler Jésus et le supplia de guérir son serviteur. « Dis un mot, dit-il, et mon serviteur sera guéri. » Jésus, voyant la ferveur et la sollicitude de cet homme, dit : « Même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. » Et on dit que ceux qui furent envoyés retournèrent à la maison du centenier et trouvèrent le serviteur guéri. Jésus contrecarra la maladie qui rongeait l'organisme de cet homme, mais pour lui, connaissant le principe par lequel la maladie était réprimandée, ce n'était pas un miracle. 13:140-141.
 
      Dès que je reconnais que l'histoire que Moïse donne de lui-même est vraie, je ne peux pas douter le moins du monde que dans les temps anciens on savait dans une certaine mesure diriger les éléments. Les magiciens d'Égypte étaient instruits des choses relatives aux vraies richesses, et avaient obtenu suffisamment de clefs et de pouvoirs pour produire une imitation, pour ainsi dire, de la vraie monnaie, et c'est ainsi qu'ils trompèrent le roi et le peuple. Aussi bien que Moïse, ils pouvaient faire envahir le pays par des grenouilles. Ils pouvaient transformer les eaux d'Égypte en sang, et entrer en compétition avec Moïse en beaucoup de choses encore. Mais il y avait une chose qu'ils ne pouvaient faire ? quoiqu'ils produisissent une très bonne imitation, mais ce n'était pas tout à fait l'authentique. Lorsqu'ils lancèrent leurs bâtons sur le sol devant le roi, ceux-ci ne purent avaler celui de Moïse, mais celui de Moïse avala ceux des magiciens. Je ne doute pas que les hommes puissent accomplir beaucoup de miracles de ce genre en suivant les principes de la philosophie naturelle. 1:270.
 
Les miracles sont pour les croyants –
 
      Les miracles, ces manifestations extraordinaires de la puissance de Dieu, ne sont pas pour l'incroyant ; ils sont là pour consoler les saints et pour fortifier et confirmer la foi de ceux qui aiment, craignent et servent Dieu, et non pour ceux du dehors. 12:97.
 
      « Pourquoi le peuple ne parle-t-il pas en langues ? » Nous le faisons, et nous parlons en des langues que vous pouvez comprendre, et Paul a dit qu'il préférerait dire cinq ou six mots en une langue que l'on peut comprendre, qu'un grand nombre en une langue indéchiffrable. Voilà ce qu'on peut essayer de faire comprendre. 15:133.
 
La foi ne dépend pas des miracles –
 
      Je ne veux pas voir un miracle confirmer la véracité d'une doctrine ou d'une parole qui m'est révélée. Si je peux voir qu'il est conçu pour purifier le cœur du peuple et sanctifier ses affections et pour le ramener à Dieu, à sa loi et à son gouvernement, elle me satisfait ; et à ce point de vue, je pourrais dire que je suis comme le monde chrétien, croyant que l'on n'a plus besoin de miracles. Mais je crois que les miracles sont plus nécessaires que jamais. 13:140
 
      Prenez le cas des enfants d'Israël et des miracles qui ont été accomplis pour les libérer d'Égypte. La question se pose : Était-ce à cause de leur foi ou à cause des promesses que Dieu avait faites à leurs pères ?... Ce n'était pas à cause de la droiture des enfants d'Israël, mais à cause des promesses du Seigneur à Abraham, à Isaac et à Jacob, car il doit accomplir les promesses faites à ses serviteurs. Il voulait à un certain moment détruire le peuple tout entier et dit à Moïse de le laisser tranquille afin qu'il les détruise à cause de leur méchanceté et de leur révolte, et il ferait de lui (Moïse) une grande nation ; mais Moïse plaida leur cause et supplia le Seigneur de se souvenir de ses promesses, et ils furent protégés. 12:242-243.
 
      Pensez-vous que Jésus-Christ ait guéri toutes les personnes qui étaient malades ou que tous les démons étaient chassés du pays où il séjournait ? Moi pas. Faire des miracles, guérir les malades, ressusciter les morts et les choses de ce genre était presque aussi rare a son époque que maintenant. De temps en temps seulement les hommes avaient foi en son pouvoir, et c'est alors que s'accomplissait ce qu'on appelle un miracle ; mais les malades, les aveugles, les sourds et les muets, les fous et ceux qui étaient possédés de diverses espèces de démons étaient autour de lui, et ce n'est que de temps en temps que sa foi avait le pouvoir de faire de l'effet, étant donné le manque de foi de la part des intéressés. 3:45-46.
 
      Si nous avons la foi pour sentir que les forces de la vie et de la mort sont en notre pouvoir, nous pouvons dire à la maladie : « Je te réprimande au nom de Jésus, et que la vie et la santé entrent, de la part de Dieu, dans l'organisme de cette personne, pour contrecarrer cette maladie » ; et notre foi réalisera ceci par l'imposition des mains en administrant l'ordonnance du saint Évangile. 13:141.
 
      Les hommes qui ont professé avoir vu le plus, connu et compris le plus dans cette Église, et qui ont témoigné en la présence de vastes auditoires, au nom du Dieu d'Israël, qu'ils ont vu Jésus, etc., ont été ces hommes mêmes qui ont quitté ce royaume, avant les autres qui devaient vivre par la foi. Les saints des derniers jours se rendent compte qu'il n'y a pas de période dans l'existence de l'homme qui ne soit pas incorporée dans le plan de salut et qui ne soit pas orientée directement vers une existence future. Par conséquent, lorsque nous nous tenons ici pour parler au peuple, que chacun dise ce qui est dans son cœur. Si un de nos anciens est capable de nous donner un discours sur l'une des sciences, qu'il le fasse dans l'esprit d'humilité - dans l'esprit du saint Évangile. Si, le jour du sabbat, lorsque nous sommes assemblés ici pour adorer le Seigneur, un des anciens se sent poussé à nous donner un discours sur une branche de l'instruction qu'il connaît bien, sort-il du cadre de notre religion ? Je ne le pense pas. Si l'un des anciens est disposé à faire aux parents et aux enfants un discours sur les lettres, sur les rudiments de l'anglais, c'est dans ma religion, cela fait partie de ma foi. Ou si un Ancien nous fait un discours sur l'astronomie, la chimie ou la géologie, notre religion embrasse tout cela. Peu importe le sujet, du moment qu'il tend à améliorer l'esprit, à élever les sentiments et à agrandir les capacités. La vérité qui se trouve dans tous les arts et toutes les sciences fait partie de notre religion. La foi n'en fait pas plus partie qu'un autre principe vrai de la philosophie. Si je devais vous faire aujourd'hui un discours sur l'agriculture, est-ce que je parlerais d'une question qui dépasse les limites de notre religion ? L'agriculture en fait partie comme toutes les autres vérités. Si je devais faire un discours sur les principes commerciaux quelconques, notre religion embrasse cela ; et ce qu'elle n'englobe pas, il vaut mieux pour nous que nous nous en dispensions dorénavant et à jamais. 1:334.
 
L'humilité et le dévouement, principes essentiels –
 
      Le royaume de notre Dieu, qui est établi sur la terre, ne demande pas des hommes loquaces et possesseurs de talents oratoires enflammés pour établir la vérité et la justice. Ce ne sont pas les longs discours qui réalisent les desseins de notre Père céleste ; pour lui ce sont les actes du peuple plus que leurs paroles ; cela, j'en étais convaincu avant d'avoir embrassé l'Évangile. Si je n'avais vu et compris clairement que le Seigneur Tout-Puissant se servirait des choses faibles de ce monde pour confondre les puissantes, les sages et les talentueuses, jamais rien n'aurait pu me tenter ou me persuader de jamais devenir orateur. 4:20.
 
      D'autre part, je ne désire pas qu'un frère se décourage, car si vous avez le sentiment que vous ne pouvez pas dire un seul mot, peu importe, du moment que vous êtes fidèle à Dieu et à votre religion, et que vous êtes humbles, vous attachez à la justice et abandonnez l'iniquité et le péché ; le Seigneur vous guidera et vous donnera les mots en son temps. 2:268.
 
      J'ai vu des anciens qui, pensant qu'on allait les inviter à prêcher, s'absentaient des réunions de peur d'être appelés, car ils sentaient leur petitesse, leur néant, leur incapacité de se lever et de prêcher le peuple. Ils n'ont pas le sentiment d'être quelqu'un, et pourquoi exposeraient-ils leurs faiblesses ? J'ai remarqué une chose à ce propos : pas mal de ces hommes sont devenus des géants dans la course de la vérité, au même titre que les hommes d'une autre classe ; car lorsqu'ils s'en vont, ils commencent à s'appuyer sur le Seigneur et à l'invoquer et, sentant leurs faiblesses, ils lui demandent de leur donner la sagesse pour parler aux hommes selon que les événements l'exigent. D'autres peuvent se lever ici et faire un discours enflammé, de sorte que vous avez l'impression qu'ils vont démolir les nations ; mais quand ils vont dans le monde, ils ne réalisent souvent que peu de choses. 2:267.
 
Ne prêchez que ce qui est connu –
 
      Pour ce qui est des points doctrinaux, on ne doit pas parler à ce pupitre des choses qu'on ne connaît pas, et les anciens d'Israël ne doivent jamais se quereller sur un point de doctrine qui n'appartient pas au salut présent. 7:47.
 
      Je vais donner un avertissement à mes frères, les anciens : n'entreprenez jamais d'enseigner des choses que vous ne comprenez pas. Elles vous viendront à l'esprit, mais on peut poser des questions et y répondre sans se lancer dans de pareils sujets, et nous acquérons de la connaissance les uns des autres. Il y a, à la portée de notre esprit, beaucoup de choses qui, avec l'aide de l'Esprit du Seigneur, nous rendront à même d'en dire beaucoup - plus que le monde, ou même plus que les saints ne peuvent en accepter 3:327.
 
      Si vous ne comprenez pas une doctrine ou une partie des Écritures, lorsque l'on vous interroge à ce sujet, dites que le Seigneur ne vous l'a pas révélée, ou qu'il n'a pas ouvert votre intelligence pour que vous la compreniez, et que vous ne vous sentez pas autorisé à en donner une interprétation avant qu'il le fasse. 8:56.
 
Les bons sermons –
 
      Les sermons courts et bien dits valent mieux que des longs mal dits. 3:249.
 
      L'Esprit de vérité fera plus pour amener les gens à la lumière et à la connaissance que les belles paroles. 4:21.
 
      Je désire voir les anciens se lever ici, manifester leur esprit et dire ce qu'ils pensent lorsqu'ils sont seuls dans leurs méditations. 3:237
 
      Peu m'importe la langue de quelqu'un si son esprit me prouve qu'il a au-dedans de lui l'amour de Dieu. 9:290.
 
      Le prédicateur a besoin que le pouvoir du Saint-Esprit distribue à chaque cœur une parole en temps voulu, et les auditeurs ont besoin que le Saint-Esprit montre les fruits de la parole de Dieu prêchée pour sa gloire. 8:167
 
      Nul n'a jamais prononcé de sermon évangélique sans que le don et le pouvoir du Saint-Esprit ne soient envoyés du ciel. Sans ce pouvoir, il n'y pas de lumière dans la prédication. 8:138.
 
      Les anciens de notre Église - des hommes qui sont membres depuis des années - parlent souvent des principes dans l'abstrait, alors qu'on les comprendrait mieux s'ils en parlaient dans le cadre d'autres principes apparentés. 8:259.
 
      Il n'est pas encore donné aux hommes de transmettre leurs idées à la perfection. Notre langue est tout à fait insuffisante pour transmettre en tous temps nos idées avec une précision infaillible, et différentes personnes avancent généralement les mêmes idées en différents termes. 8:259.
 
      Lorsque quelqu'un ouvre la bouche, peu importe sur quel sujet il parle, à quelqu'un dont le discernement est rapide, il révélera plus ou moins ses vrais sentiments. Vous ne pouvez cacher le cœur lorsque la bouche est ouverte. Si vous voulez garder votre cœur secret, taisez-vous. 6:74.
 
      Il y a deux mille personnes dans cette assemblée, et si une demi-douzaine d'entre elles seulement ont mal agi, je ne pourrais les réprimander sans avoir l'air de réprimander toute l'assemblée, ce qui en réalité n'est pas le cas. Mais en réprimandant les coupables, il est impossible d'entacher la conscience des gens qui sont bons, dont le cœur est aussi pur qu'une feuille de papier blanc.
 
      Nous pouvons nous faire une idée de ce qu'éprouve un homme lorsque nous le regardons, mais si nous désirons qu'un homme se décrive fidèlement, nous devons le faire parler, et je peux vous assurer que les organes de la parole montreront tôt ou tard le véritable état de son esprit et révéleront les fruits de son cœur. Nul ne peut le cacher si on le laisse parler ; il manifestera assurément ses vrais sentiments. 3:237.
 
      Si vous désirez faire entrer dans l'esprit de quelqu'un ou d'un auditoire une chose dont vous désirez qu'ils se souviennent, vous devrez utiliser un langage approprié. 14:193.
 
      Lorsque nous entendons un homme qui peut parler de choses célestes et les présenter au peuple de manière a ce qu'on les comprenne, vous saurez que la voie est ouverte à cet homme et qu'il a, par un certain pouvoir, communication avec des êtres célestes, et lorsque se manifeste la plus haute intelligence, il a peut-être communication avec la plus grande Intelligence qui soit. 8:206
 
      Je n'aime pas entendre des hommes faire des excuses, bien que ce soit naturel, et je m'en contente. Je voudrais qu'ils puissent voir et comprendre qu'ils ont des avantages bien supérieurs a beaucoup de leurs frères - qu'ils ont été grandement bénis, et ne devraient jamais se plaindre, mais devraient se lever ici, agir selon le maximum de leurs capacités et faire tout le bien qu'il leur est possible de faire. 5:97.
 
      Il est facile de comprendre la vérité et aussi facile de la dire. L'agriculteur et le mécanicien peuvent dire la vérité et en devenir les ministres efficaces, en vivant fidèlement conformément à ce qu'ils savent de l'Évangile, car c'est ainsi qu'ils obtiennent le Saint-Esprit, qui donne le parole. 11:214.
 
      Lorsque les hommes ont faim, ils ont besoin d'une nourriture substantielle ; lorsqu'ils ont soif ils ont besoin d'une boisson substantielle. Le coup de bâton de Moïse sur le rocher n'aurait fait aucun bien au peuple, s'il n'en était sorti de l'eau. Le véritable ministre du Christ a le devoir d'instruire le peuple de Dieu sur la manière d'obtenir sa nourriture aujourd'hui et de lui enseigner par le précepte et par l'exemple comment on devient une nation indépendante. 11:133.
 
      J'ai la responsabilité d'enseigner à l'humanité a vivre, à honorer son existence présente, à bien traiter son corps de manière à arriver à un âge avancé sur la terre, avoir le pouvoir de faire, tout au long de sa vie, le bien et non le mal et être prêt à entrer dans le repos préparé pour les saints. 10:27.
 
      Cela donne une satisfaction profonde que d'entendre des hommes témoigner de la véracité de l'Évangile. Je trouve toujours particulièrement intéressant d'entendre les saints parler de leurs expériences. C'est un des meilleurs sermons pour moi que d'entendre des hommes et des femmes se raconter mutuellement comment le Seigneur a agi sur leur intelligence et les a amenés dans le chemin de la vérité, de la vie et du salut. Je préférerais entendre deux hommes parler de leurs expériences et témoigner que Joseph était prophète du Seigneur et que le Livre de Mormon, la Bible et les autres révélations de Dieu sont vraies, qu'ils le savent par le don et le pouvoir du Saint-Esprit, qu'ils ont conversé avec des anges, ont eu le pouvoir du Saint-Esprit sur eux, leur donnant des visions et des révélations, que d'entendre n'importe laquelle des prédications qui me soient jamais parvenues à l'oreille.
 
      Un homme qui désire recevoir la lumière et la connaissance, progresser dans la foi du saint Évangile et augmenter ses connaissances de la vérité telle qu'elle est en Jésus-Christ, verra qu'en communiquant des connaissances aux autres il progressera et s'accroîtra aussi. Ne soyez pas avares de vos sentiments, mais acquérez la connaissance et l'intelligence en les communiquant libéralement aux autres ; et ne soyez pas comme un homme qui thésaurise égoïstement son or ; car cet homme ne profitera pas des sommes qu'il a, mais deviendra étroit dans ses vues et ses sentiments De même l'homme qui ne donne pas libéralement des connaissances qu'il a reçues, deviendra a ce point étroit d'esprit qu'il ne pourra recevoir la vérité lorsqu'elle lui sera présentée. Toutes les fois que vous voyez l'occasion de faire le bien, faites-le, car c'est ainsi que l'on progresse et qu'on augmente ses connaissances de l'Évangile. 2:267.
 
      Si une assemblée désire être instruite de manière à comprendre de la même façon et recevoir de la même façon un accroissement de sagesse et de connaissance, son esprit doit être attentif au sujet qui lui est présenté. Elle ne doit pas laisser ses pensées battre la campagne, elle ne doit pas laisser ses pensées se promener parmi ses devoirs quotidiens et ses occupations. 6:93-94.
 
      Anciens d'Israël, évêques, soyez pères, et agissez de manière à vous acquérir l'affection du peuple. Comment ? Par des paroles mielleuses ? Non, non, mais avec la crainte du Tout-Puissant. Savez-vous que les hommes de Dieu aiment la vérité ? Ils n'aiment pas les sophismes, ils sont une abomination pour eux. 4:283.
 
      Quelques mots maintenant au sujet de la prédication. Le sermon le plus grand et le plus fort que l'on puisse prêcher, ou qui ait jamais été prêché sur la face de la terre, est la pratique. Il n'en est pas d'autres qui le vaillent. 12:271-272
 
      Si vous réfléchissez pour déterminer la catégorie d'orateurs qui vous a le plus édifiés, qu'ils soient initiés ou non à l'éducation des écoles, vous découvrirez rapidement que c'étaient ceux dont l'esprit était plein de bonnes idées et qui parlaient de manière telle que vous pouviez les comprendre rapidement et facilement, que leur langage fût formulé dans le style le plus approuvé ou pas. Lorsque vous entendez parler des gens dont l'esprit est plein d'idées riches, ne sont-ce pas ceux-là qui vous apportent le plus ? Peu m'importe votre langage, donnez les idées et faites-nous savoir ce que vous avez emmagasiné dans votre esprit. 3:243
 
      J'éprouve en moi-même la même timidité que la plupart des orateurs publics, et je me laisse aller à penser que d'autres peuvent parler mieux et d'une manière plus édifiante que moi. Il n'est que peu d'orateurs publics qui ne se sentent plus ou moins timides. Ce n'est probablement pas tant la peur des hommes qu'une délicatesse ou une timidité naturelle. Vous avez certainement tous éprouve dans une certaine mesure ce même sentiment, que ce soit dans de grandes assemblées ou des petites, et aussi dans les conversations en société. Les gens sont généralement plus ou moins troublés et perdent les pédales lorsqu'ils entendent le son de leur voix, surtout lorsqu'ils parlent à un auditoire, même lorsqu'ils y sont très habitués. Certains de nos orateurs les plus éloquents et les plus intéressants préféreraient faire presque n'importe quoi que parler aux assemblées qui se réunissent ici. Nous devons nous dispenser de cette timidité ; Lorsque nous avons le devoir de parler, nous devons être disposés à parler. Si nous ne montrons jamais la connaissance que nous avons au-dedans de nous, les hommes ne sauront jamais si nous en avons. Si un ancien, en prêchant l'Évangile, a le sentiment de ne pas avoir le pouvoir de prêcher la vie et le salut et d'administrer légalement les ordonnances, et ce, par le pouvoir de Dieu, il ne remplira pas sa mission à son honneur, ni pour le bien des hommes, ni pour l'avancement et l'honneur du royaume de Dieu. D'après tout ce que je peux lire, d'après tout ce que j'apprends, d'après les révélations données de Dieu à l'homme, et celles que l'Esprit m'a faites, nul ne peut prêcher convenablement l'Évangile et être reconnu, béni et admis par les cieux s'il ne prêche par le pouvoir de Dieu grâce à la révélation directe. Ce n'est pas que, dans beaucoup de cas, un homme ne puisse pas ne pas être manifestement sous l'influence immédiate et puissante de la révélation qui le dirige tout le temps dans ses méditations et ses raisonnements, et cependant avancer beaucoup de bonnes idées qu'il a acquises grâce à son raisonnement naturel. Mais pour magnifier et honorer l'appel d'Ancien dans l'Église, je ne puis concevoir, selon ma compréhension, d'autre principe par lequel cela pourrait se faire que sous le gouvernement parfait de l'Esprit du Seigneur. 8:52-53
 
      Quand un Ancien « mormon » donne des preuves de notre grande œuvre à des incrédules, ils lui disent qu'il a un intérêt dans l'affaire et que les preuves qu'il donne de la mission de Joseph Smith ne peuvent être prises en considération. Je demande au monde chrétien : où sont vos témoins que Jésus est le Christ ? Qui sont ceux qui ont témoigné de sa mission, et combien y en a-t-il ? Huit personnes ont témoigné de lui, et leur témoignage est inscrit, et ils étaient ses disciples et intéressés à l'affaire ; cependant aujourd'hui encore le monde chrétien tout entier est prêt à accepter leur témoignage. Je témoigne que cette œuvre de Dieu dans laquelle nous sommes engagés a été commencée pour rassembler la maison d'Israël et établir Sion dans les derniers jours, et a plus de preuves externes et de poids pour prouver qu'elle est de Dieu qu'il n'y en avait du temps de Jésus pour prouver qu'il était le Christ. Lorsque le Livre de Mormon parut, douze témoins en attestèrent, et qui peut contester leur témoignage ? Personne au monde ne le peut, et outre les témoignages de ces douze témoins, des centaines et des milliers de personnes ont reçu pour elles-mêmes le témoignage des cieux ; et qui peut mettre leur témoignage en doute ? Personne au monde ne peut le faire. Notre monde infidèle demande : « Où allez-vous chercher votre témoignage ? » Nous répondons : « Nous l'obtenons des cieux. Si nous devions leur demander d'où ils tiennent les connaissances qu'ils possèdent, ils répondraient : « Nous ne savons pas ; elles nous ont été données, nous n'en connaissons pas la source. » Nous avons le témoignage que la Bible est vraie, que les prophéties qui s'y trouvent sont vraies, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et est venu racheter le monde. Le monde dit chrétien a-t-il ce genre de témoignage ? Non. Le seul témoignage dont il puisse se vanter est celui de huit hommes qui ont vécu il y a près de deux mille ans. Le monde infidèle ne peut accepter leur témoignage, parce qu'ils étalent intéressés à l'affaire. 12:208
 
      Frère Whiting dit qu'il n'est pas bavard. Je prétends qu'il y a plus de sagesse chez un grand nombre de personnes qui ne disent pas grand-chose, qu'il n'y en a chez ceux qui parlent tant ; pour ce qui est de la multitude des mots, elle est sans grande conséquence, ce sont les idées qui sont de loin les plus importantes. 4:20.
 
      Vous vous souviendrez m'avoir souvent entendu vous dire que les miracles ne sauvent personne, et je dis que cela ne devrait jamais arriver. Si je devais voir entrer aujourd'hui quelqu'un qui dirait : « Je suis ce grand homme que le Seigneur a envoyé », et s'il faisait tomber du feu sous nos yeux, au travers du plafond qui se trouve au-dessus de notre tête, je n'en croirais pas plus pour autant. Peu importe ce qu'il fait, je ne pourrais pas croire davantage pour cela. Qu'est-ce qui me fera croire ? Qu'est-ce qui faisait que les douze apôtres de Jésus-Christ étaient des témoins ? Qu'est-ce qui faisait d'eux des apôtres - des témoins spéciaux pour le monde ? Était-ce le fait de voir des miracles ? Non. Qu'était-ce ? La vision de leur esprit s'ouvrait, et il fallait qu'un petit nombre reçoive une lumière, une connaissance et une intelligence que tous les pouvoirs de la terre et de l'enfer ne pourraient réfuter ou contester. Ce témoignage était au-dedans d'eux et cependant, lorsque tout eut été fait pour eux, après tout ce que Jésus leur avait montré, après tout le pouvoir de l'esprit de révélation qu'ils possédaient, vous voyez que l'un d'eux a apostasié, s'est détourné et a vendu son Seigneur et Maître pour trente pièces d'argent, parce qu'il n'était pas ferme à son alliance à l'heure des ténèbres et des tentations. Un autre d'entre eux était prêt à dire : « Je ne connais rien du Seigneur Jésus Christ », et l'a renié. Certains diront peut-être : « Je ne connais rien du mormonisme, je ne connais rien de la prêtrise. » Avez-vous déjà eu cette connaissance ? « Je pensais que oui, mais maintenant je vois que j'ai été trompé. » Quelle en est la raison ? C'est qu'ils cèdent à la tentation ; ils ont peut-être eu beaucoup de lumière, de connaissance et d'intelligence, et la vision de leur esprit a pu s'ouvrir et l'éternité se révéler à leurs yeux, mais lorsqu'elle se referme, les ténèbres qui s'abattent sur eux pour les mettre à l'épreuve sont en proportion de la lumière qui leur été donnée. 3:206-207.
 
      Une sœur qui a reçu le don des langues n'a pas pour cela le pouvoir de commander à son président ni à l'Église. Tous les dons et toutes les dotations que le Seigneur donne aux membres de son Église ne sont pas accordés pour gouverner l'Église ; mais ils sont sous le gouvernement de la prêtrise et c'est elle qui les juge. Certains se sont trompés dans ce domaine et ont été emmenés en captivité par le diable. 11:136.
 
      Si vous dites que vous voulez des mystères, des commandements et des révélations, je réponds qu'il ne se passe pas de sabbat, pour ceux d'entre vous qui viennent ici, sans que les révélations de Jésus-Christ se déversent sur eux comme l'eau sur le sol. 3:336-337.
 
      Certains désirent vivement que j'aie des visions. J'ai tout ce que le Seigneur me donne ; et tout ce qu'il refuse, il peut le faire ; car cela ne me regarde pas. Nous sommes sur la bonne barque de Sion ; et si Dieu n'est pas au gouvernail, la barque fera naufrage et ira au diable. Pour ce qui est de prendre en main le royaume de Dieu sur la terre, exclusivement et indépendamment des directives des cieux, ne comptez pas sur moi pour faire une pareille chose. Si le Seigneur ne dirige pas la barque et n'en est pas le capitaine et le pilote, il ira à sa destruction. Il est au gouvernail, et il y restera. Si nous voulons, vous et moi, amener nos sentiments au point dont j'ai parlé, il continuera à guider le bien-être de Sion et tous ses droits. 5:352. 
 
 
 
CHAPITRE 30 : LES ÉPREUVES ET LES PERSÉCUTIONS
 
Les épreuves sont nécessaires –
 
            Nous connaissons actuellement un temps d'épreuve pour nous montrer dignes ou indignes de la vie à venir. 12:167.
 
      Si nous avons des principes doctrinaux corrects et modelons notre vie sur eux, nous pouvons nous sanctifier sans besoin d'être châtiés. 12:310.
 
      Le peuple du Dieu Très-Haut doit être mis à l'épreuve. Il est écrit qu'il sera mis à l'épreuve en toutes choses, comme le fut Abraham. Si nous sommes appelés à monter sur le mont Morija sacrifier quelques-uns de nos Isaac, peu importe ; nous pourrions aussi bien faire cela qu'autre chose. Je pense que les saints ont la perspective de recevoir toutes les épreuves qu'ils souhaitent ou peuvent désirer. 4:369.
 
      Tous les êtres intelligents qui sont revêtus de couronnes de gloire, d'immortalité et de vies éternelles doivent passer par toutes les épreuves fixées pour les êtres intelligents, afin d'obtenir leur gloire et leur exaltation. Il sera permis que toutes les calamités qui peuvent s'abattre sur les mortels tombent sur le petit nombre, pour le préparer à jouir de la présence du Seigneur. Si nous voulons obtenir la même gloire qu'Abraham, nous devons le faire de la même manière que lui. Si nous voulons être un jour prêts à jouir de la société d'Hénoc, de Noé, de Melchisédek, d'Isaac et de Jacob, ou de leurs enfants fidèles et des prophètes et apôtres fidèles, nous devons passer par la même expérience et acquérir la connaissance, l'intelligence et les dotations qui nous prépareront à entrer dans le royaume céleste de notre Père et Dieu. Combien de saints des derniers jours supporteront tout cela et seront prêts à jouir de la présence du Père et du Fils ? Vous pourrez répondre à cette question à votre convenance ; Toutes les épreuves et toutes les expériences que vous avez traversées sont nécessaires à votre salut. 8:150.
 
      Même si notre vie s'étendait à mille ans, nous pourrions encore vivre et apprendre. Toutes les vicissitudes que nous traversons sont nécessaires à titre d'expérience et d'exemple, et pour nous préparer à jouir de la récompense qui est réservée aux fidèles. 9:292.
 
      Si Adam n'avait pas péché et si sa postérité était demeurée sur la terre, elle n'aurait pas pu connaître le péché et elle n'aurait pas pu distinguer l'amer du doux, elle n'aurait pas non plus connu la justice, pour la raison toute simple qu'un effet ne peut être pleinement manifesté que par son opposé. Si les saints pouvaient voir les choses telles qu'elles sont, lorsqu'ils sont appelés à passer par des épreuves et à consentir ce qu'ils appellent des sacrifices, ils les reconnaîtraient comme les plus grandes bénédictions qui puissent leur être accordées. Mais mettez-les en possession de vrais principes et de vraies jouissances sans l'opposé, ils ne pourront connaître la jouissance, ils ne pourront se rendre compte du bonheur. Ils ne pourraient distinguer la lumière des ténèbres, parce qu'ils n'ont pas la connaissance des ténèbres et par conséquent sont dépourvus du moyen de prendre conscience de la lumière. S'ils ne goûtaient pas à l'amer, comment pourraient-ils être conscients du doux ? Ils ne le pourraient pas 2:301-302.
 
      Vous apprendrez cela dans la Bible, le Livre de Mormon et les révélations données à Joseph Smith. Nous devons connaître et comprendre l'opposition qui se trouve en toutes choses, pour discerner, choisir et recevoir tout ce que nous ne connaissons pas et être exaltés dans la présence de Dieu. On ne peut connaître l'un sans connaître l'autre. C'est un principe vrai. 4:373.
 
      Maintenant, si vous possédez la lumière du Saint-Esprit, vous pouvez voir clairement que les épreuves dans la chair sont vraiment nécessaires. 2:8.
 
Le but des persécutions –
 
      Qu'un peuple jouisse de la paix et de la tranquillité, et ne soit ni molesté, ni dérangé - qu'il ne soit jamais persécuté pour sa religion, il est très vraisemblable qu'il négligera son devoir, se refroidira, deviendra indifférent et perdra la foi. 7:42.
 
      Il a conduit son peuple dans diverses parties des États-Unis et on l'a montré du doigt avec mépris. Les officiers du gouvernement des États-Unis ont levé le talon contre eux et notre peuple 'a été chassé de ville en ville, de comté en comté et d'État en État. Le Seigneur a son dessein là-dedans. Vous allez peut-être demander ce que c'est. Vous savez tous que les saints doivent être purifiés pour entrer dans le royaume céleste. Il est écrit que Jésus a été rendu parfait par la souffrance. S'il a été rendu parfait par la souffrance, pourquoi irions-nous imaginer un seul instant que nous pouvons être préparés à entrer avec lui et le Père dans le royaume du repos, sans traverser des épreuves semblables ? 8:66.
 
      Nous sommes infiniment plus bénis par les persécutions et les injustices que nous avons subies que nous aurions pu l'être si nous étions restés dans les demeures d'où nous avons été chassés - que si l'on nous avait permis d'occuper nos fermes, nos jardins, nos magasins, nos moulins, nos machines et tout ce que nous possédions autrefois. 10:38.
 
On peut s'attendre aux persécutions –
 
      Je désire vous informer, frères et sœurs, qui venez d'arriver dans cette vallée, que toutes les épreuves que vous avez subies jusqu'à présent ne sont que des vétilles en comparaison de celles que vous allez maintenant être appelés à rencontrer et à traverser. 8:163.
 
      Voilà vingt-sept ans que la guerre est déclarée aux saints, et nos ennemis ne se sont repliés que pour reprendre des forces et trouver des prétextes pour lancer d'autres attaques. Cet esprit s'accroîtra-t-il ? Si oui, et si nous aimons notre religion, laissez-moi vous dire que nous nous accroîtrons plus rapidement que nos ennemis. 5:340
 
      Soyez fidèles, frères et sœurs, et je vous promets que vous aurez toutes les possibilités qui seront pour votre bien. Vous n'avez pas besoin de vous laisser décourager ou de vous affliger parce que vous n'étiez pas dans les persécutions du comté de Jackson ou que vous n'avez pas été chassés d'Ohio, du Missouri et de l'Illinois et dépouillés de tous vos biens. Ne vous affligez pas et n'ayez pas de regrets, parce que vous n'étiez pas à Nauvoo ; n'ayez pas peur, car la parole du Seigneur est vraie : vous serez éprouvés en toutes choses ; réjouissez-vous donc et priez sans cesse, et rendez grâces en tout, même si c'est dans la destruction de vos biens, car c'est la main de Dieu qui nous conduit et continuera à le faire. Que tous les hommes se sanctifient devant le Seigneur et toutes les providences du Tout-Puissant leur seront sanctifiées pour le bien. 1:279.
 
      Les saints d'autrefois et les saints de maintenant ont été chassés de lieu en lieu, leur nom est devenu un objet de sarcasme et de raillerie, et leur réputation a été traînée dans la boue. Je m'adresse aux hommes de chaque assemblée qui vivent depuis des années dans la société du monde, qui sont juges, magistrats, shérifs, marchands, mécaniciens et fermiers, et leur demande si on a jamais porté la moindre accusation contre leur réputation avant qu'ils ne deviennent des saints des derniers jours. Mais où est maintenant votre réputation dans le monde ? Vos anciens amis ont maintenant découvert que vous avez toujours été des misérables, et proclament qu'ils n'ont jamais eu la moindre confiance en vous, car vous avez toujours été fanatiques et ne saviez pas ce que vous faisiez. Ils ont toujours cru que vous vous révéleriez malhonnêtes, etc. Telle est la réputation que le monde a faite aux saints à toutes les époques. 1:236.
 
Affrontez joyeusement les épreuves –
 
      C'est lorsque nous avons ce que l'on appelle des épreuves que nous sommes le plus heureux ; car alors, l'Esprit du Seigneur est accordé d'une manière plus abondante aux fidèles. Si le Seigneur l'exige, je préférerais consumer tout ce que j'ai et aller dans les montagnes avec ma famille que de faire beaucoup d'autres choses. 5:332.
 
      Je dis aux saints des derniers jours : Tout ce que nous avons à faire, c'est nous instruire sur Dieu. Que les menteurs continuent à mentir et les jureurs à jurer, et ils iront à leur perte. Tout ce que nous avons à faire, c'est de continuer vers l'avant et vers le haut et garder les commandements de notre Père et Dieu, et il confondra nos ennemis. 19:50.
 
      Il n'est pas de vicissitude, pas de déception, pas d'épreuve, pas de moment difficile qui s'abattent sur notre peuple en ce lieu, dont je ne sois plus reconnaissant que de greniers pleins. 4:51.
 
      Nous avons traversé, nous pouvons le dire, de nombreuses épreuves, mais je voudrais que tous mes frères comprennent que je ne prends pas ceci pour moi, car tout ce par quoi j'ai passé m'a apporté de la joie ; mais nous avons apparemment sacrifié beaucoup et nous sommes passés par de nombreuses épreuves et de nombreuses tentations, cela ne fait aucun doute. Nous avons dû plus ou moins subir les tentations et nous avons pris, le cœur joyeux, la destruction de nos biens. Moi-même, à cinq reprises, avant de venir dans cette vallée, j'ai laissé tout ce que le Seigneur m'avait donné en bénédiction dans le domaine des biens de ce monde, ce qui, pour le pays où je vivais, n'était pas peu. 18:237.
 
      Pour ce qui est des épreuves, ma foi, l'homme ou la femme qui jouit de l'esprit de notre religion n'a pas d'épreuves ; mais l'homme ou la femme qui essaie de vivre selon l'Évangile du Fils de Dieu et reste en même temps attaché à l'esprit du monde, a des épreuves et des chagrins profonds et vifs et ce, constamment. Libérez-vous du joug de l’adversaire et prenez sur vous celui du Christ, et vous direz que son joug est doux et son fardeau léger. Cela, je le sais par expérience. 16:123.
 
      J'ai entendu beaucoup de personnes parler de ce qu'elles avaient souffert pour l'amour du Christ. Je suis heureux de dire que je n'en ai jamais eu l'occasion. J'ai eu beaucoup de plaisir, mais pour ce qui est des souffrances, je les ai comparées très souvent, dans mes réflexions et devant les assemblées, à un homme qui porte un vieux manteau usé, sale et en guenilles, quand quelqu'un passe et lui en donne un qui est neuf, entier et beau. Telle est la comparaison que je fais lorsque je pense à ce que j'ai souffert pour l'Évangile. J'ai jeté un vieux manteau et j'en ai mis un nouveau. Personne ne m'a jamais entendu parler de souffrances. « N'avez-vous pas laissé une belle propriété en Ohio, au Missouri et en Illinois ? » Oui. « Et cela ne vous a-t-il pas fait souffrir ? » Non, je me suis constamment amélioré et notre peuple aussi. Vous pouvez prendre l'histoire du monde depuis le temps d'Adam : je défie n'importe quel historien de prouver que les saints ont jamais souffert autant que les pécheurs. Voilà ce que je crois de la religion de Jésus-Christ. Certains diront peut-être : « Les enfants d'Israël n'ont pas souffert ? » Oui. « Pourquoi ? » À cause de leur iniquité. Ils ont transgressé les lois que Dieu leur avait données, changé les ordonnances et rompu l'alliance éternelle, et c'est à cause de leurs péchés et de la désobéissance qu'ils ont été menés en captivité. S'ils avaient été obéissants, je crois qu'ils auraient été conduits directement en Terre Sainte et y seraient restés. Certains diront peut-être : « Hé là, monsieur l'orateur, vous avez été chassé de chez vous. Était-ce à cause de votre justice ? » Non, je ne pense pas. Je pense que c'était pour me châtier et m'améliorer. 13:147.
 
Causes des persécutions –
 
      La haine et la persécution ont été le lot de tous les hommes qui ont jamais vécu sur la terre détenant les oracles du royaume des cieux pour les remettre aux enfants des hommes. Les méchants, Satan et tous les pouvoirs de l'enfer et de la haine sont en guerre contre tous les principes sains que Dieu désire mettre en la possession de ses enfants. Telle est la vraie raison de la haine et des persécutions qui nous sont infligées. 8:13.
 
      Savez-vous que c'est ce même principe qui a causé la mort de tous les prophètes depuis le temps d'Adam jusqu'à maintenant ? Qu'un prophète se lève sur la terre et ne révèle jamais les méchancetés des hommes, croyez-vous que les méchants désireront le tuer ? Non, car il cesserait d'être prophète du Seigneur, et ils l'inviteraient à leurs fêtes et le considéreraient comme ami et frère. Pourquoi ? Parce qu'il lui serait impossible d'être autre chose que l'un d'eux. Il est impossible à un prophète du Christ de vivre dans une génération adultère sans parler des méchancetés du peuple, sans révéler ses fautes et ses manquements et rien moins que la mort ne pourra l'en empêcher, car un prophète de Dieu fait ce que Dieu veut. 3:48.
 
      La fausse religion qui existe dans le monde est ce qui pousse ce tollé, séduit le peuple et s'oppose au royaume de Dieu sur la terre. Il nous suffirait d'emboîter le pas aux méchants, et tout irait bien, et alors personne ne désirerait nous persécuter. 2:181.
 
      Pourquoi aurions-nous des ennemis ? « Comment se fait-il, disent nos contradicteurs, que vous ne pouvez vous mêler à la société comme les autres prophètes religieux ? » Nous avons vu que les hommes ne nous permettaient pas de demeurer en paix parmi eux. Partout nous avons été chassés par la force illégale, par des populaces, des assassins et des meurtriers, sous prétexte que nous étions indignes d'avoir place dans les demeures de l'homme civilisé, jusqu'à ce que, en dernier ressort, nous ayons trouvé la paix dans nos vallées lointaines. C'est parce que notre religion est la seule vraie. C'est parce que nous avons la seule vraie autorité sur toute la surface de la terre d'administrer les ordonnances de l'Évangile. C'est parce que les clefs de notre dispensation ont été confiées à Joseph Smith par des messagers envoyés du monde céleste et sont actuellement tenues sur la terre par son peuple. C'est parce que le Christ et Lucifer sont ennemis et ne peuvent devenir amis ; et Lucifer, sachant que nous avons cette prêtrise, ce pouvoir, cette autorité, cherche à nous renverser. 2:177.
 
      L'enfer tout entier est en branle contre notre peuple, parce que nous sommes d'un seul cœur et d'un seul esprit. 5:228.
 
      C'est la lumière, l'intelligence et la puissance de Dieu qui font trembler les méchants et leur font désirer être débarrassés du mormonisme. Si c'était une fausse doctrine ou une fausse théorie, le diable ne s'efforcerait pas de la troubler, les méchants ne la craindraient pas, le ciel ne l'agréerait pas et ne donnerait à personne la révélation d'y croire, et nous n'aurions pas beaucoup de succès ; puisse le ciel ne jamais permettre que nous ayons du succès ou que nous gagnions de l'influence en vertu d'un autre principe que la révélation de Jésus-Christ. 7:160.
 
      Nous n'avons pas été persécutés parce que nous croyons à la pluralité des épouses, car ce principe était inconnu de nos persécuteurs avant que nous n'arrivions dans ces montagnes, bien que Joseph Smith en ait reçu la révélation et l'ait écrite un an avant sa mort. 14:119.
 
      Nous sommes chrétiens de profession, selon notre religion. Des hommes se sont appropriés certaines idées et les ont constituées en systèmes, les appelant religion, tous professant croire et obéir aux Écritures. Leurs religions leur sont particulières. Notre religion est particulière à Dieu, aux anges et aux justes du temps et de l'éternité. Pourquoi sommes-nous persécutés à cause de notre religion ? Pourquoi Joseph Smith a-t-il été persécuté ? Pourquoi l'a-t-on chassé de quartier en quartier, de ville en ville, d'État en État et l'a-t-on finalement tué ? Parce qu'il recevait des révélations du Père, du Fils et du ministère des saints anges, et qu'il publia au monde la volonté directe du Seigneur concernant ses enfants sur la terre. Encore une fois, pourquoi a-t-il été persécuté ? Parce qu'il a révélé à toute l'humanité une religion si claire et si facile à comprendre, en accord avec la Bible, et si vraie. Il en va maintenant comme il en allait du temps du Sauveur ; que les hommes croient et pratiquent ces vérités simples et divines, et il en sera comme il en a été dans l'ancien monde, ils diront : si on laisse cet homme tranquille, il viendra nous enlever notre paix et notre nation. 18:231
 
La désobéissance cause les persécutions –
 
      Lorsque nous regardons les saints des derniers jours, nous nous demandons : Est- il nécessaire qu'ils soient persécutés ? Oui, s'ils sont désobéissants. Est-il nécessaire de châtier un fils ou une fille ? Oui, s'ils sont désobéissants. Mais supposez qu'ils soient parfaitement obéissants à tout ce que leurs parents exigent d'eux, est-il nécessaire alors de les châtier ? Si oui, je n'en comprends pas le principe. Je ne vois pas pourquoi on châtierait un enfant obéissant ni pourquoi le Seigneur châtierait un peuple qui est parfaitement obéissant. Notre peuple a-t-il été châtié ? Oui. 12:308.
 
      Nous avons été persécutés, chassés, frappés, expulsés, dépouillés et haïs ; et je peux dire que c'était à cause de notre froideur et de notre négligence dans le devoir ; et si nous ne l'avons pas vraiment mérité, il y a eu des moments où nous le méritions. Si nous ne le méritions pas à ce moment-là, cela a été bon pour nous et nous a donné une expérience, quoique je doive dire qu'une des leçons les plus dures qu'il me soit donné d'apprendre sur la terre c'est d'aimer un homme qui me hait et me mettrait à mort s'il en avait le pouvoir. Je ne pense pas avoir saisi cette leçon en mon cœur et je ne sais pas combien de temps il me faudra vivre pour l'apprendre. J'essaye. 14:97.
 
      Ceux qui se détournent des saints commandements devront subir des épreuves qui en sont de véritables. Ils sentiront sur eux la colère du Tout-Puissant. Ceux qui se tiennent tranquilles et sont de bons enfants recevront les riches bénédictions de leur Père et Dieu. Tenez-vous tranquilles et que notre foi repose sur le Seigneur Tout-Puissant. 7:136.
 
Les résultats de la persécution –
 
      Toutes les fois que vous donnez un coup de pied au mormonisme, vous lui donnez un coup de pied qui le fait monter ; vous ne lui donnez jamais de coup de pied qui le fasse descendre. C'est le Seigneur Tout-Puissant qui le veut ainsi. 7:145.
 
      Pouvez-vous détruire une vraie religion en la persécutant ? Non. 7:145.
 
      Joseph n'aurait pas pu être rendu parfait, quand bien même il aurait vécu mille ans, s'il n'avait subi des persécutions. S'il avait vécu mille ans, conduit notre peuple et prêché l'Évangile sans persécutions, il n'aurait pas été rendu aussi parfait qu'il l'était à l'âge de trente-neuf ans. Vous pouvez calculer que lorsque notre peuple est appelé à traverser des périodes d'affliction et de souffrances, et à être chassé de chez lui, abattu, dispersé, frappé et écrasé, le Tout-Puissant fait avancer son œuvre plus rapidement. 2:7.
 
      Pensez-vous que les persécutions nous ont fait du bien ? Oui. Je ris et je me réjouis profondément lorsque je vois les persécutions. Je ne m'en soucie pas plus que du sifflement du vent du nord, du croassement de la grue qui vole au-dessus de ma tête, ou du craquement des épines en dessous du pot. Le Seigneur a tout entre ses mains ; qu'elles viennent donc, car elles me donneront de l'expérience. 2:8.
 
      Toutes les fois qu'on persécute et qu'on essaie de vaincre notre peuple, on nous élève, on s'affaiblit et on nous fortifie. Toutes les fois qu'on entreprend de diminuer notre nombre, on l'accroît. Et quand on essaie de détruire la foi et la vertu de notre peuple, le Seigneur fortifie les genoux affaiblis et confirme ceux qui chancellent dans la foi et dans la force en Dieu, dans la lumière et dans l'intelligence. La justice et la force auprès de Dieu s'accroissent chez notre peuple en fonction de la lutte que mène le diable pour le détruire. 8:225-226.
 
      Si nous ne devions pas supporter la main de fer de la persécution, les principes auxquels nous croyons, qui attirent l'attention des bons et des méchants sur la terre, font tellement parler d'eux et englobent leur philosophie, seraient adoptés par des milliers de personnes qui y sont maintenant indifférentes. Les malfaiteurs se bousculeraient sur notre territoire, et nous en avons déjà bien assez maintenant sans en recevoir davantage. Ils se bousculeraient pour entrer dans notre Église. 18:309
 
      Je dis la même chose maintenant. Qu'on nous laisse tranquilles, et nous enverrons les anciens dans les coins les plus reculés de la terre, en rassembler Israël, où qu'il soit ; et si vous nous persécutez, nous le ferons d'autant plus vite, parce que nous sommes amorphes de nature lorsqu'on nous laisse la paix et nous sommes disposés à nous offrir un petit somme, une petite sieste et un petit repos. Si vous nous laissez tranquilles, nous le ferons un peu plus à l'aise ; mais si vous nous persécutez, nous veillerons des nuits entières pour prêcher l'Évangile. 2:320
 
      Ce n'était pas la faute de Moïse si le cœur de Pharaon s'endurcissait de plus en plus. Ce n'était pas sa faute si une formidable destruction s'abattit sur cette armée condamnée. Et ce n'est pas non plus la faute de Dieu, de Jésus-Christ, de Joseph Smith, de moi-même ou des apôtres et des prophètes de cette dernière dispensation si cette nation est incroyante et si une tempête effroyable menace de la renverser en une destruction terrible. Et cependant, de même que le cœur du pharaon s'endurcit, de même en sera-t-il des persécuteurs du peuple et des desseins de Dieu dans les derniers temps, jusqu'à ce qu'ils soient complètement détruits. 10:4.
 
On ne peut rattraper le mensonge –
 
      On nous a demandé bien souvent : « Pourquoi ne publiez-vous pas la vérité concernant ces mensonges que l'on fait circuler sur vous ? » Nous pourrions le faire si nous possédions tous les journaux publiés dans le christianisme. Qui voudrait publier une lettre de moi ou de mes frères ? Qui voudrait publier la vérité venant de nous ? Si elle parvient à un journal, on la glisse sous le comptoir ou quelque part ailleurs ; mais elle ne parvient jamais dans un deuxième. On publiera volontiers des mensonges à notre sujet. Le vieil adage dit qu'un mensonge se glisse par le trou de la serrure et parcourt mille kilomètres pendant que la vérité sort par la porte ; et notre expérience en a fourni la preuve. Nous n'avons pas suffisamment d'influence et de pouvoir pour réfuter les mensonges que l'on diffuse sur nous. Nous devons nous reposer sur Dieu, qui règne dans les cieux. Notre confiance repose en lui, qui a créé les cieux, formé la terre, suscité ses enfants sur la terre et donné l'intelligence qu'ils possèdent. 13:177.
 
      Si je possédais cent millions de dollars d'argent liquide, je pourrais acheter la faveur des éditeurs de journaux et dominer leur presse ; avec une somme pareille je pourrais rendre notre peuple populaire, mais je pense bien que la popularité nous enverrait en enfer. 3:160.
 
Le danger de persécuter les saints –
 
      Lorsque les hommes lèvent la main contre les saints des derniers jours, ils la lèvent contre le Tout-Puissant. 11:119.
 
      Celui qui lève le talon contre le Seigneur et ses oints se découvrira être un instrument pauvre, pusillanime et faible entre les mains du diable pour accomplir ses desseins. 8:33.
 
      Lorsque les hommes agissent contre notre peuple, ils peuvent dépenser tout ce qu'ils possèdent et toutes leurs capacités, cela passera comme un son creux, et ils seront oubliés. Ces gens-là ont toujours été anéantis, et tous ceux qui luttent contre le peuple du Très-Haut continueront à être anéantis. 3:259.
 
      Dites au monde - annoncez-le au son de la trompette aux oreilles des rois et des gouverneurs, qu'ils persécutent un peuple au Dieu duquel ils devront payer toutes les dettes qu'ils contractent, qu'ils passeront en jugement pour tous les actes qu'ils commettent contre ce royaume. Nous sommes le royaume de Dieu ; nous sommes le peuple de Dieu, comme le sont tous ceux qui acceptent la vérité et en suivent les principes. Pour ce qui est de la parenté, nous ne sommes pas plus les enfants de Dieu que le reste des habitants de la terre. À l'origine, en ce qui concerne nos parents, en ce qui concerne notre organisation et ce qui a trait a notre vie, nous sommes tous les enfants d'un seul Père, que nous soyons juifs ou gentils, esclaves ou libres, noirs ou blancs, nobles ou ignobles. Les différences que nous constatons sont la conséquence des usages divers faits par l'homme du libre arbitre qui lui est donne. 8:194-195.
 
      Les souffrances qui, à cause des persécutions, se sont abattues sur les saints des derniers jours, ne pourront se comparer en violence aux souffrances qu'ont subies les méchants de notre époque. 11:274.
 
Les persécutions viennent des efforts d'une petite minorité –
 
      Or, à vrai dire, il n'y a qu'une petite minorité, par comparaison avec le nombre de personnes qui vivent, qui est acharnée contre le royaume de Dieu et cherche à le détruire. Une grande partie de la famille humaine est composée de gens honorables, qui aimeraient autant voir vivre le mormonisme qu'un autre isme. La minorité qui cherche à détruire le royaume de Dieu se compose de prêtres, de politiciens et de chercheurs de portefeuilles, et encore ils ne se soucieraient pas de nous s'ils ne craignaient que nous leur prenions leur place. 11:323. 
 
 
 
CHAPITRE 31 : LE GOUVERNEMENT POLITIQUE
 
Le gouvernement théocratique –
 
      Je crois en une vraie théocratie-république ainsi qu'en une théocratie démocratique, tel que le terme démocratique est utilisé actuellement ; car, dans leur utilisation actuelle, ce sont pour moi des termes que l'on peut convertir. 6:346.
 
      Qu'est-ce que j'entends par gouvernement théocratique ? C'est un gouvernement dans lequel toutes les lois sont décrétées et exécutées en justice et dont les officiers possèdent le pouvoir qui vient du Tout-Puissant. Tel est le genre de gouvernement que j'ai à l'esprit lorsque je parle d'un gouvernement théocratique ou du royaume de Dieu sur la terre. En bref, c'est le pouvoir éternel des Dieux. 6:346-347.
 
      Si le royaume de Dieu ou un gouvernement théocratique était établi sur la terre, beaucoup de pratiques, qui sont actuellement d'usage courant, seraient abolies. On ne permettrait pas à une collectivité de se soulever contre une autre pour l'obliger à suivre ses principes ; on ne permettrait pas à une confession d'en persécuter une autre parce qu'elles ne sont pas d'accord dans leurs croyances religieuses et leur culte. Tout le monde serait parfaitement protégé dans la jouissance de tous les droits religieux et sociaux, et aucun État, aucun gouvernement, aucune collectivité, aucune personne n'aurait la possibilité d'empiéter sur les droits d'une autre, une communauté chrétienne ne se soulèverait pas contre une autre pour la persécuter. 6:343.
 
      Mais il en est peu, s'il en est, qui comprennent ce qu'est un gouvernement théocratique. Dans tous les sens du terme, c'est une République qui ne diffère guère, dans sa forme, de nos gouvernements nationaux, d'État et territoriaux ; mais ses sujets reconnaissent la volonté du Tout-Puissant. Le royaume de Dieu englobe et comprend les lois municipales du peuple dans son gouvernement extérieur, auquel se rapportent les alliances de l'Évangile par lesquelles le peuple peut être sauvé ; et ces alliances appartiennent à l'union et à la fidélité. Les alliances de l'Évangile sont pour ceux qui croient et obéissent ; les lois municipales sont pour le saint et pour le pécheur. La Constitution et les lois des États-Unis ressemblent plus à une théocratie que n'importe quel gouvernement actuellement sur la terre, ou qui ait jamais été, autant que nous le sachions, sauf le gouvernement des enfants d'Israël jusqu'au moment où ils ont élu un roi. Tous les gouvernements sont plus ou moins sous la gestion du Tout-Puissant, et, dans leurs formes, sont issus des lois qu'il a de temps en temps données à l'homme. Ces lois, en passant de génération en génération, ont été plus ou moins déformées, et il en a résulté les diverses formes de gouvernement qui existent actuellement parmi les nations ; car, comme le Prophète le dit à propos d'Israël : « Ils ont transgressé les lois, changé les ordonnances et rompu l'alliance éternelle. » Celui qui verra établir complètement le royaume de Dieu sur la terre verra un gouvernement qui protégera tout le monde dans ses droits. Si ce gouvernement régnait maintenant sur ce pays de Joseph, vous verriez le catholique romain, le catholique orthodoxe, l'épiscopalien, le presbytérien, le méthodiste, le baptiste, le quaker, le shaker, l'hindou, le mahométan et toutes les catégories d'adorateurs protégés d'une manière très stricte dans tous leurs droits municipaux et dans le droit sacré d'adorer qui ils veulent, ce qu'ils veulent et quand ils le veulent, sans empiéter sur les droits des autres. Quelqu'un de sincère, qui est en possession de toutes ses facultés, peut-il désirer une liberté plus grande ? 6:342-343.
 
      C'est dans l'observance sincère des principes de la vraie religion et de la vertu que nous reconnaissons la base, les seuls fondements sûrs d'une société éclairée et d'un gouvernement bien établi. 2:278.
 
      Il y a des gens qui sont venus me demander comment je dirige le peuple. Je le fais en lui disant la vérité et en le laissant faire ce qui lui plaît. 14:162.
 
Le gouvernement –
 
      Il n'est pas d'autre campagne qu'une République puisse mener à bien, que celle de la vérité et de la vertu. 10:108.
 
      Comment un gouvernement peut-il demeurer ? Il n'y a qu'un moyen. Il peut durer, mais comment ? Il peut durer, comme dure le gouvernement des cieux, sur le roc éternel de la vérité et de la vertu ; c'est la seule base sur laquelle un gouvernement peut durer. 9:4.
 
      Il est facile de répondre à la question de savoir ce qu'est une vraie République. C'est un gouvernement ou une institution de nature parfaite - parfaite dans ses lois et ses ordonnances, ayant pour objet le perfectionnement en justice de l'humanité. Telle est la vraie démocratie. 7:10.
 
      Le gouvernement personnel est à la racine de tout gouvernement vrai et efficace, que ce soit dans les cieux ou sur la terre. Ceux qui gouvernent doivent être plus sages et meilleurs que ceux qui sont gouvernés, pour que ceux qui sont moindres soient bénis par ceux qui sont plus. S'il en était ainsi, le peuple serait disposé à confier ses intérêts les plus chers à ses dirigeants, et s'inclinerait avec plaisir pour exécuter à la lettre leurs instructions et leurs décisions sur tout ce qui concerne le bien général. Ceci s'applique aux grands royaumes et aux nations puissantes, aux petites compagnies d'émigrants qui traversent les plaines ou au cercle familial. Le système de République entre les mains d'un peuple mauvais fera le malheur de ce peuple, mais entre les mains des justes, il est éternel, tandis que son pouvoir monte jusqu'au ciel. 10:19.
 
      Supposez que notre peuple, qui habite dans ces montagnes, soit entièrement séparé des nations du monde, n'obéissant à aucun pouvoir terrestre combiné ou isolé ; libre de faire des lois, d'y obéir ou de les enfreindre ; libre d'agir, de choisir et de refuser et, dans tous les sens du terme, faire ce qui lui plaît, sans aucun ordre fixe du gouvernement et qu'il crée une constitution, un système de gouvernement pour se protéger et se faire progresser mutuellement dans les principes de la droiture, constitution établie selon la plus grande sagesse que l'on puisse trouver dans notre communauté. Je dis : qu'il se gouverne par le système d’une République, choisissant un homme en son sein pour le gouverner. 7:11.
 
      Un vrai système de civilisation n'encourage pas l'existence de toutes les abominations et de tous les délits dans une communauté, mais l'amène à observer les lois que le ciel a données pour régler la vie des hommes. Il n'est pas d'autre civilisation. Une personne vraiment civilisée est quelqu'un qui est un vrai monsieur ou une vraie dame ; sa langue et sa politesse sont vraiment raffinées, et elle ne se laisse aller à aucune pratique impie ou inconvenante. Voilà ce que nous recherchons, voilà ce que nous essayons d'atteindre. 12:287.
 
      Je crois en une vraie République ; mais où est l'homme qui est capable de manifester sous leur véritable aspect les principes de pareil gouvernement ? 7:10.
 
      Celui qui combat froidement et avec calcul dans les réformes morales et intérieures gagnera chaque fois. 10:205.
 
Dieu et les gouvernements –
 
      Tous les gouvernements qui ne sont pas voulus de Dieu, comme nous venons d'en entendre parler, tomberont en poussière en leur temps et seront perdus dans les brumes de l'oubli. 14:93.
 
      Si vos yeux étaient ouverts, vous verriez sa main parmi les nations de la terre, dans l'établissement des gouvernements et la chute des royaumes - dans les révolutions, les guerres, la famine, la détresse et la misère des habitants de la terre. Dans ces manifestations vous discerneriez les pas du Tout-Puissant aussi clairement que vous pouvez voir les pas de vos enfants sur la terre molle. 7:144.
 
      Pourquoi sont-ils ainsi amenés à jeter les semences de leur propre destruction ? Parce que les royaumes de ce monde ne sont pas conçus pour demeurer. Lorsque l'on place à la tête du gouvernement des hommes qui sont véritablement dirigés par le pouvoir de Dieu - par le Saint-Esprit - ils peuvent faire des plans, ils peuvent former des constitutions, ils peuvent instaurer des gouvernements et des lois qui ne portent pas en eux les germes de la mort, et personne d'autre ne peut le faire. 4:267.
 
      Dans les lois de tous les gouvernements qui sont actuellement sur la terre, il existe dans leur constitution des principes qui, sous peu, saperont les bases de leur existence ; et il en sera ainsi tant que les hommes continueront à vouloir gouverner et à faire des lois, à réglementer et à gouverner par la seule sagesse humaine et à lancer leurs décrets et envoyer leurs officiers administrer des lois faites par la sagesse de l'homme. 4:267.
 
      Si une nation transgresse des lois saines et opprime certains de ses citoyens ou une autre nation, jusqu'à ce que la coupe de l'iniquité soit pleine, et ce par des actes qui sont parfaitement sous son contrôle, Dieu précipitera de leur poste de pouvoir ceux qui ont l'autorité, et ils seront oubliés ; et il prendra un autre peuple, si pauvre et méprisé soit-il, qui est un sujet de sarcasme et de raillerie parmi les nations qui ont de la popularité, et lui donnera le pouvoir et la sagesse ; et il grandira et prospérera, jusqu'à ce qu'il devienne à son tour une grande nation sur la terre. 6:146.
 
      Il suscite au sommet de la grandeur humaine de vastes et puissants empires, pour réaliser ses desseins impénétrables, et, selon son plaisir, il les balaie et ils disparaissent dans l'oubli du passé. Tous ces changements profonds s'orientent vers l'introduction de son royaume dans les derniers jours et en préparent la voie, un royaume qui demeurera à jamais et progressera en grandeur et en pouvoir jusqu'à ce qu'une paix sainte et durable, religieuse et politique, fasse que le cœur des pauvres d'entre les hommes soit plein de joie à cause du Saint d'Israël, et que son royaume triomphe partout. 9:368.
 
L'aptitude des dirigeants –
 
      On n'est apte à diriger, à gouverner et à gérer que lorsqu'on l'a été soi-même, qu'on a obéi à la loi et qu'on s'est montré digne en honorant la loi à laquelle on était assujetti, pour devenir maître de cette loi. 8:324.
 
      Qu'est-ce que le règne d'un roi qui ne peut maîtriser ses passions ? Ses sujets ne seront-ils pas dans l'affliction ? Oui, ils sentiront le poids de sa colère, leur dos souffrira, leur tête souffrira et ils recevront des coups de fouet d'une main lourde. 8:324.
 
Le travail et la politique –
 
      Mettez une collectivité en possession des connaissances qui lui permettront d'obtenir ce dont elle a besoin par le travail de son corps et de son cerveau, et alors, au lieu d'être nécessiteuse, elle sera libre, indépendante et heureuse, les distinctions de classe cesseront et il n'y aura qu'une seule classe qu'un seul degré, qu'une grande famille. 16:20.
 
      Désirez-vous posséder une plus grande influence au point de vue politique ? Entourez-vous des pauvres et des gens honnêtes et faites-les profiter de votre charité, non en leur donnant ce qu'on entend presque universellement par charité, mais en leur fournissant un travail qui portera de l'intérêt sur les moyens financiers mis en œuvre et, en même temps, en donnant de la nourriture, du vêtement et un abri à l'ouvrier ; de cette manière le riche devient un bienfaiteur de sa race. 10:193.
 
      Si vous désirez acquérir du pouvoir dans l'esprit d'un peuple donnez-lui cette même possibilité que vous avez de devenir indépendant, dotez-le de toute la sagesse et de toutes les connaissances qu'il est capable de recevoir ; qu'il progresse avec vous et qu'unis, vous progressiez et vous fortifiiez. 10:190.
 
Les saints et la politique –
 
      Je suis partisan de la loi constitutionnelle, et si quelqu'un transgresse, qu'elle le juge et, s'il est reconnu coupable, qu'il subisse le châtiment qu'elle lui infligera. 10:109.
 
      Je dis : que Dieu favorise tous ceux qui sont pour la liberté et l'égalité des droits ! Je suis avec vous. Qui voulons-nous pour remplir nos postes publics ? Nous voulons comme gouverneur, président et hommes d'État et pour tous les autres postes de confiance les meilleurs hommes que nous puissions trouver ; et lorsque nous les aurons obtenus, nous prierons pour eux et nous donnerons notre foi et notre influence pour faire la volonté de Dieu et les conserver, eux et le peuple, dans la vérité et la justice. 13:274.
 
      Si nous vivons notre religion, honorons notre Dieu et sa prêtrise, nous respecterons toutes les lois et tous les gouvernements sains qui existent sur la terre et nous nous éloignerons de tous les administrateurs injustes et illégaux, où qu'ils soient. Dans les diverses nations, royaumes et gouvernements du monde on peut trouver ce qui se fait de meilleur en matière de lois, d'ordonnances et de statuts pour les mortels. 10:41.
 
      Sommes-nous un peuple politique ? Oui, très politique. Mais à quel parti appartenez-vous, ou pour quel parti voteriez-vous ? Je vous dirai pour qui nous voterons : nous voterons pour celui qui soutient les principes de la liberté civile et religieuse, pour celui qui sait le plus et qui a le cœur et l'esprit le mieux constitués pour un homme d'État ; et nous ne nous moquons pas mal qu'il soit whig, démocrate, républicain ou autre chose. Voilà notre politique. 13:149.
 
      Si personne ne parle pour nous, parlons par nous-mêmes ; si personne d'autre ne veut faire quelque chose pour nous, faisons quelque chose pour nous-mêmes. Cela est juste, c'est politiquement juste, religieusement juste, nationalement juste, socialement et moralement juste et il est juste, dans tous les sens du terme, que nous nous soutenions nous-mêmes. 11:140.
 
      Que ceux qui sont appelés saints des derniers jours apprennent la sagesse au point d'appliquer les vrais principes de gouvernement pour être à même de tout gouverner avec sagesse. 7:64.
 
La Constitution des États-Unis, document inspiré –
 
      Nous avons l'intention de soutenir la Constitution des États-Unis et toutes les lois justes. 9:157.
 
      Nous resterons attachés à la Constitution de notre pays et au gouvernement qui respecte cette charte sacrée des droits des hommes libres ; et, si c'est nécessaire, nous déverserons le meilleur de notre sang pour la défense de tous les principes bons et justes. 10:41.
 
      On a fait ce matin la réflexion que le gouvernement des États-Unis était le meilleur ou le plus sain qui soit sur la terre, et celui qui était le mieux adapté à notre situation. C'est bien vrai. 2:310.
 
      Nous accuser d'être hostiles au gouvernement, c'est nous accuser d'être hostiles à notre religion, car il n'est pas de sujet inspiré que nous considérions comme plus sacré que la Constitution sous laquelle elle agit. En notre qualité de société religieuse, nous réclamons sa protection, comme toutes les autres confessions. 2:175.
 
      Les signataires de la Déclaration d'Indépendance et les formateurs de la Constitution étaient inspirés d'en haut pour accomplir cette œuvre. Mais ce qui leur fut donné était-il parfait, ne tolérant aucune ajoute ? Non, car si les hommes font quelque chose, ils doivent savoir que le Tout-Puissant n'a encore jamais trouvé un mortel qui soit capable, dès la première suggestion, dès la première impulsion, de recevoir quelque chose à la perfection. Ils ont jeté les bases, et il appartenait aux générations futures d'y ajouter la superstructure. C'est un travail progressif, graduel. 7:14.
 
      La Constitution générale de notre pays est bonne, et on pourrait baser dessus un gouvernement sain, car elle a été créée par l'opération invisible du Tout-Puissant ; c'est lui qui a poussé Colomb à se lancer sur les eaux pour découvrir le continent américain ; c'est lui qui a poussé les signataires de la Déclaration d'Indépendance, c'est lui qui a poussé Washington à lutter et à vaincre tout comme il a poussé les prophètes anciens et modernes, chacun étant inspiré d'accomplir œuvre qu'il était appelé à réaliser en temps voulu et dans les dispensations du Tout-Puissant. Lorsqu'il a suscité ces hommes et leur a insufflé suffisamment d'audace pour surmonter tout ce qui s'opposait à eux, Dieu avait pour dessein de préparer le chemin à la formation d'une vraie République. Ils en ont jeté la base ; mais lorsque d'autres sont venus construire dessus, ils ont élevé une superstructure de loin inférieure à ce qu'ils auraient pu réaliser s'ils avaient marché en droiture comme ils auraient dû le faire. 7:13.
 
      Nous croyons que le Seigneur a fait des préparatifs pour que, lorsqu'il ferait paraître son œuvre, lorsque le temps fixé serait pleinement arrivé, il y ait sur son marchepied un endroit où existerait suffisamment de liberté de conscience pour que ses saints y demeurent en paix sous le vaste dais de la loi constitutionnelle et de l'égalité des droits. C'est pour cela que nous considérons que les hommes de la Révolution furent inspirés par le Tout-Puissant à se débarrasser des entraves du gouvernement métropolitain et de sa religion d'État. C'est pour cela qu'Adams, Jefferson, Franklin, Washington et une multitude d'autres ont été inspirés à résister aux actions du roi d'Angleterre, lequel, sait-on jamais, a peut-être été, lui aussi, amené à ces actes agressifs pour que se réalisent les desseins de Dieu, c'est-à-dire l'établissement d'un nouveau gouvernement sur les principes d'une plus grande liberté, sur une base de gouvernement par le peuple permettant l'exercice libre du culte religieux. C'est la voix du Seigneur, inspirant tous ces hommes de valeur, qui fait peser son influence en ces temps d'épreuve, non seulement pour aller au combat, mais pour manifester de la sagesse dans les conseils, de la force d'âme, du courage et de l'endurance sous les tentes du camp aussi bien que plus tard pour former et adopter les mesures sages et efficaces qui leur assurèrent, à eux et aux générations suivantes, les bénédictions d'un gouvernement libre et indépendant. Ce gouvernement, ainsi formé, a été béni par le Tout-Puissant au point qu'il porte ses voiles dans toutes les mers et que son pouvoir se fait sentir dans tous les pays. 2:170.
 
      Telle est donc notre position vis-à-vis du gouvernement des États-Unis et vis-à-vis du monde, pour abattre l'iniquité et élever la vertu, pour proclamer la parole que Dieu nous a révélée et édifier son royaume sur la terre. Et que tous les hommes, gouvernements, nations, tribus, langues et peuples sachent que tel est notre appel, notre intention et notre dessein. Nous visons à vivre notre religion et à être en communion avec notre Dieu. Nous avons l'intention de purifier, par notre fidélité à prêcher, en toute simplicité, la vérité céleste, nos vêtements du sang de cette génération ; j'ai souvent dit, et je le répète maintenant, que, toutes les autres considérations, quel que soit leur nom ou leur nature, sont, par comparaison, réduites à néant. Servir Dieu et garder ses commandements, voilà ce qui vient en premier lieu pour moi. Si c'est là la loi supérieure, qu'il en soit ainsi. Et qu'il en aille de tous les secteurs du Gouvernement comme il en va de moi, car cette doctrine est basée sur les principes de la vertu et de l'intégrité ; avec elle, le gouvernement, sa constitution et ses institutions libres sont en sécurité ; sans elle, aucun pouvoir ne peut éloigner leur destruction rapide. C'est la puissance créatrice de vie du gouvernement ; c'est l'élément capital grâce auquel il existe et prospère ; en son absence, il s'effondre pour ne plus se relever. 2:176.
 
Les saints sauveront un jour la Constitution –
 
      Lorsque viendra le jour où le royaume de Dieu régnera, le drapeau des États-Unis flottera fièrement et sans souillure sur la hampe de la liberté et de l'égalité des droits, sans une seule tache pour souiller sa surface radieuse ; le drapeau glorieux que nos pères nous ont légué sera alors déployé à la brise par ceux qui ont le pouvoir de le hisser et d'en défendre la sainteté. 2:317.
 
Combien de temps faudra-t-il pour que les paroles du prophète Joseph s'accomplissent ? Il a dit que si la Constitution des États-Unis était sauvée un jour, elle le serait par notre peuple. Il ne faudra pas beaucoup d'années pour que ces paroles se réalisent. 12:204.
 
      Lorsque la Constitution des États-Unis tiendra pour ainsi dire à un fil, il faudra que l'on fasse appel aux mormons pour la sauver d'une destruction totale ; et ils s'avanceront et le feront. 2:182.
 
      La Constitution actuelle, avec quelques changements de caractère mineur, est tout ce qu'il nous faut ; et si elle est soutenue en ce pays de Joseph, elle le sera par nous et par notre postérité. 8:324.
 
      J'espère voir le jour où les anciens d'Israël protégeront et soutiendront la liberté civile et religieuse et tous les droits constitutionnels qui nous ont été légués par nos pères et répandront ces droits à l'étranger en même temps que l'Évangile pour le salut de toutes les nations. Je verrai cela, que je vive ou meure. 11:262.
 
La liberté religieuse doit être respectée –
 
      Le Gouvernement et le président des États-Unis doivent traiter les saints des derniers jours comme le méthodisme, le presbytérianisme, le quakerisme, le shakerisme et les nombreux autres ismes, et dire : « Écoutez bien vous autres, je veux que vous laissiez les 'mormons' tranquilles, car ils ont aussi bien droit à leur religion que vous à la vôtre. » Et lorsque le peuple demandera telle ou telle chose (car le droit de pétition ne doit jamais être refusé), ceux à qui l'on s'adresse auront le devoir d'écouter les pétitions du peuple. 2:186.
 
      Nos sentiments religieux ne sont-ils pas aussi sacrés pour nous que pour les autres secteurs de la communauté ? Et cela ne devrait il pas être le devoir aussi bien que l'orgueil de tous les citoyens américains de nous accorder cette disposition de la Constitution qu'ils réclament pour eux-mêmes ? Et cet instrument sacré n'est-il pas tout autant envahi et brisé lorsqu'on refuse d'accorder à notre peuple ce qui lui revient, ses droits et ses bénédictions que si vos droits étaient envahis de la sorte ? Non messieurs, nous n'avons enfreint aucune loi, notre merveilleuse Constitution nous garantit tout ce que nous réclamons. Sous ses vastes replis, dans sa signification et son intention évidentes, nous sommes en sécurité et pouvons toujours nous réjouir en paix. Tout ce que nous avons jamais réclamé ou désiré de la part du Gouvernement, c'est qu'il administre de manière juste les pouvoirs et les droits du Concordat national. 2:172.
 
      Je prendrai maintenant le temps de demander : Joseph Smith n'avait-il pas le droit de promulguer une religion nouvelle dans ce Gouvernement ? Tout le monde doit reconnaître que si. Ce droit a toujours été considéré comme sacré, car c'est sur lui qu'a été basée la liberté religieuse de tous les citoyens de la République. C'était un droit sacré pour toutes les classes de gens ; aucun juge n'oserait en envahir l'enceinte sacrée. Aucun législateur et aucun gouverneur ne s'aventurerait à en empêcher le libre exercice. Toutes les fois que la main de fer de l'oppression et de la persécution s'est abattue sur notre peuple, nos adversaires ont enfreint leurs propres lois, défié et piétiné tous les principes de l'égalité des droits, de la justice et de la liberté inscrits dans ce riche héritage de nos pères, la Constitution des États-Unis. 2:171.
 
      Que l'on croie ou non à notre religion, nous, nous y croyons, et aucun pouvoir, aucune autorité dans le Gouvernement ne peut, à juste titre, nous molester lorsque nous en jouissons paisiblement. Cela ne peut se faire sans la loi, et il est certain que le Gouvernement n'a pas le droit de créer de lois à ce sujet ou d'en empêcher le libre exercice. 2:177.
 
      Le Gouvernement des États-Unis ne s'est jamais engagé dans une croisade contre notre peuple, quoiqu'il soit resté silencieux, ou nous ait refusé, lorsque nous faisions appel à lui pour obtenir réparation. Il a permis que nous soyons chassés des terres que nous lui avions achetées, alors même que nous avions ces documents entre nos mains, nous en garantissant la possession en paix. Il est resté calmement là à regarder et a permis que l'on enfreigne une des dispositions les plus fondamentales et les plus chères de la Constitution ; il a permis que nous soyons chassés et piétinés impunément. En de telles circonstances, que nous reste-t-il à faire ? Je réponds qu'au lieu de chercher à détruire le meilleur Gouvernement du monde, comme certains semblent le croire, nous devons, comme tous les autres concitoyens, chercher à mettre au pouvoir les hommes qui sentiront les obligations et les responsabilités qu'ils ont envers un peuple puissant ; qui seront conscients des intérêts importants que leur confie la voix du peuple qui les appelle à administrer la loi sous la sanction solennelle d'un serment de fidélité à cet instrument inspiré des cieux, dont nous espérons qu'il restera inviolé pour que durent nos institutions libres. 2:175.
 
Opposé aux administrateurs corrompus de la loi –
 
      Je n'élève pas la voix contre le grand et splendide Gouvernement que la Constitution garantit à tous les citoyens, mais contre les administrateurs corrompus qui piétinent la Constitution et les lois justes. 5:232.
 
      C'est une position très hardie que prend notre peuple en disant qu'il ne veut pas de la domination des administrateurs corrompus de notre Gouvernement général. Nous ne voulons pas de leur direction, s'ils ne sont pas dirigés par la Constitution et les lois ; mais ils ne le sont pas. Beaucoup d'entre eux se moquent autant de la Constitution et des lois qu'ils font, que des lois d'une autre nation. Cette classe de gens piétine les droits des gens, alors qu'il y en a beaucoup qui voudraient les honorer. Nous n'avons jamais rien désiré de plus que nos droits constitutionnels. Nous désirons que les lois de notre Gouvernement soient honorées ; mais les administrateurs les piétinent. 5:231.
 
      Je répète que la Constitution, les lois et les institutions de notre Gouvernement sont les meilleures qui soient, selon l'intelligence que le peuple possède maintenant. Mais, de même que les lois d'un autre pays, elles sont souvent administrées d'une manière injuste ; et nous n'aimons ni ne pouvons aimer et respecter les actes des administrateurs de nos lois, s'ils ne remplissent leurs offices avec justice. 63-44
 
Le président des États-Unis –
 
      Comme je l'ai déjà dit, le président des États-Unis doit être un modèle parfait pour le peuple ; il doit en être de même du vice-président, des membres du Cabinet et du Congrès, des gouverneurs des États et des Territoires, et, enfin de tous les officiers du Gouvernement. 2:183.
 
      Et le peuple doit concentrer ses sentiments, son influence et sa foi pour choisir le meilleur homme qu'il puisse trouver comme président, quand bien même il n'aurait rien d'autre à manger que des pommes de terre et du sel - un homme qui n'aspirera pas à devenir plus grand que ceux qui le nomment, mais qui se contentera de vivre comme eux, de se vêtir comme eux et d'être un avec eux dans tout ce qui est bon. 7:12-13.
 
      Lorsque le meilleur homme aura été élu président, qu'il choisisse pour conseiller ou comme Cabinet les meilleurs hommes qu'il puisse trouver ; et que tous les officiers qu'il incombe au Premier Magistrat de nommer soient choisis selon le même principe, afin qu'ils officient avec sagesse dans les diverses parties de la nation. 6:345
 
      Le Gouvernement des États-Unis est une République et doit l'être dans son administration ; il exige comme président un homme qui est capable de transmettre à l'intelligence du peuple, selon la capacité de celui-ci, les informations relatives à tout ce qui se rapporte à l'administration en justice du Gouvernement. Il doit comprendre quelle est la politique administrative la plus profitable à la nation. Il doit également avoir les connaissances et les dispositions nécessaires pour exercer avec sagesse le pouvoir de nomination, dans la mesure où celui-ci est constitutionnellement sous sa juridiction et ne choisir que des hommes bons et capables. Il ne doit pas seulement réaliser les désirs légaux et justes de ses électeurs, il doit encore être à même de leur éclairer l'intelligence et de corriger leur jugement. Et tous les bons officiers d'une vraie République travaillent constamment à la sécurité des droits de tout le monde, quel que soit la religion ou le parti. 7:63.
 
      Dans le Gouvernement libre et indépendant des États-Unis, quel est celui qui, aux yeux du Tout-Puissant, devrait avoir le droit de s'asseoir dans le fauteuil présidentiel, pour être reconnu, adoré, aimé et respecté comme tel et justifié dans son office par les armées célestes ? C'est celui qui est sanctifié devant Dieu et qui aime le Seigneur Jésus de tout son cœur, ou en d'autres termes, celui qui est doté de la sagesse d'en haut et a des révélations, des visions et des songes, lui donnant l'intelligence nécessaire pour pourvoir au bien-être de toutes les parties de la nation et la volonté de conserver à chacun les droits religieux qui lui reviennent à juste titre, aussi bien que les droits politiques, pour le bien et le profit de tous. Aux yeux de la justice éternelle, seul un homme de ce genre a droit à cet office. On a peur d'y mettre un homme qui est à la fois un ministre d'une religion, de crainte qu'il ne favorise son propre parti. Quelqu'un qui ferait cela serait un idiot, alors qu'il a des lois à respecter vis-à-vis de toutes les confessions religieuses. 2:188-189.
 
      Dans notre Gouvernement, un président est élu pour quatre ans, et la coutume veut qu'il ne soit réélu qu'une seule fois, limitant ainsi le temps de présidence d'une personne donnée à huit ans maximum. Ne vaudrait-il pas mieux étendre cette période à toute sa vie ou pendant tout le temps qu'elle se conduit bien, et lorsque le peuple a élu l'homme qui convient le mieux à cet office, l'y laisser tant qu'il le sert ? Ne vaudrait-il pas mieux que les États élisent leurs gouverneurs sur le même principe ; et s'ils sont injustes, les expulser de leur office ? Si on élit ainsi un brave homme et s'il continue à faire son devoir, il restera constamment en tête du peuple ; et s'il ne fait pas cela, il n'est pas digne de son office. Tel est, par comparaison, le royaume de Dieu. 6:345.
 
      Un homme qui se plie et succombe aux caprices du peuple est-il capable d'être président des États-Unis ? Non. Un président doit apprendre la situation véritable de ses électeurs et rendre à tous justice égale, sans s'occuper le moins du monde des clameurs des partis. 5:126.
 
      Nous voulons, pour gouverner la nation, des hommes qui se soucient davantage du bien-être de la nation que de l'or, de l'argent, de la célébrité ou de la popularité. 7:12.
 
      Quel est le meilleur juge entre deux hommes ? Celui qui est le plus capable de juger entre le bien et le mal ; qu'il siège au tribunal, et ne lui demandez pas s'il est démocrate, whig, tory, ou républicain. Est-ce un juste, rendra-t-il des jugements impartiaux ? Si oui, peu m'importe à quel parti politique il appartient ; il me suffit qu'il tranche entre moi et mon voisin. 10:193.
 
Les partis politiques –
 
      Depuis ma jeunesse, on m'enseigne que l'opposition est ce qui fait la vie dans le monde des affaires, surtout dans l'arène politique. C'est l'opposition qui a détruit notre nation, a été, est et sera la ruine de toutes les nations. 10:190.
 
      Lorsque les affections du peuple sont mêlées à un gouvernement administré dans toute sa pureté, si les administrateurs n'agissent pas dans la vertu et la vérité, il n'est que naturel que le peuple se détourne d'une mauvaise administration, et se divise et se subdivise en partis, jusqu'à ce que le corps politique soit démembré. 10:108.
 
      L'idée la plus géniale que les partis de notre Gouvernement ont pu trouver c'est que la République est affermie grâce à l'opposition ; mais je dis que ce n'est pas vrai. Une République consiste à laisser le peuple gouverner à l'unisson, sans dissension - à apprendre ce qui est pour le mieux, et le faire à l'unisson. Voilà une véritable République. 5:228.
 
Les droits des États –
 
      Supposez qu'il y ait une division entre le Nord et le Sud, et que les quinze États esclavagistes essayent de former un gouvernement permanent, peuvent-ils le faire ? Je vous dis que non. Combien de temps faudra-t-il pour que d'autres États, peut-être même New York, forment un gouvernement séparé ? Et si un État a le droit de faire sécession, il en ira de même d'un territoire, et de la même manière un comté aura le droit de se séparer d'un État ou d'un territoire, et une ville d'un comté, une famille d'un quartier, et vous aurez l'anarchie parfaite. 8:322.
 
      Si nous sommes ce que nous professons être – une République - il n'est pas d'État de l'union qui ne soit assujetti au Gouvernement général attaché aux vieux droits anglais à Rhode Island. Alors le Congrès, avec le président à sa tête, pourrait si c'était nécessaire, se réunir et opposer son veto à tous les actes décrétés par un département du gouvernement. Que le Congrès se réunisse donc lorsqu'un des États outrepasse les limites de la justice et le juge de ses actes. Le Gouvernement général ne doit jamais donner à un secteur de la nation la permission de dire qu'il est libre et indépendant. Ceci ne doit s'appliquer qu'à l'ensemble de la nation. 7:13.
 
      Il en va de même des États et des territoires. Que le Gouvernement général les gâte et les soutienne indûment, et il les conduira à l'oisiveté, à l'inactivité et à la corruption ; ils ne seront pas aussi enthousiastes et actifs lorsqu'ils seront obligés de se débrouiller tout seuls. 2:321.
 
Pressentiments de la guerre de Sécession –
 
      La nation qui nous a donné le jour, à moi et à un grand nombre d'entre vous, est très proche d'une période d'affliction. Sa coupe est près de déborder. Elle rejette les serviteurs de Dieu, elle rejette l'Évangile de salut, elle se détourne des principes de la vérité et de la justice et elle s'enfonce dans ses péchés et ses corruptions. Je voudrais qu'elle ait pitié d'elle-même. Je prierai le Seigneur qu'il ait pitié d'elle, mais je la prie d'avoir pitié d'elle-même et de revenir au Seigneur, d'abandonner sa méchanceté et d'apprendre la justice, et alors Dieu aura pitié d'elle, lui donnera ses bénédictions, si elle veut bien les accepter. 4:371.
 
      Dans quel état se trouveront-ils lorsque l'esprit du Seigneur leur aura été retiré ? Ils aiguiseront le couteau pour se couper mutuellement la gorge et, comme l'a dit frère Hooper, essayeront de prendre pour frontière la ligne de Mason et Dixon  ; mais elle ne demeurera pas, car ils la passeront pour se détruire les uns les autres, et l'épée et le feu régneront dans le pays. 8:147-148.
 
      Oui, sa miséricorde aspire à aider la nation qui s'est efforcée pendant une vingtaine d'années de débarrasser la terre de la prêtrise du Fils de Dieu et à détruire les saints jusqu'au dernier. Il a pitié d'elle, il la supporte, il la supplie par son Esprit, et envoie de temps en temps ses anges l'instruire. Ne vous étonnez donc pas si je prie pour toutes les âmes que l'on peut sauver. 8:124.
 
La guerre –
 
      Si je pouvais faire ce que je veux, je cesserais entièrement l'effusion du sang humain. 10:108.
 
      Il y a un esprit qui pousse les nations à se préparer à la guerre, à la désolation et à l'effusion du sang, à se dévaster mutuellement. 8:174.
 
      L'expérience de l'histoire humaine prouve que les armes de mort que l'on fabrique et entrepose actuellement seront utilisées jusqu'à ce que le peuple soit décimé, et il n'y a rien à y faire. L'esprit de révolution envahit les nations : il ne revient jamais sur ses pas. 8:157.
 
      Ne soyez pas découragés lorsque vous entendez parler de guerres et de bruits de guerre, de tumultes, de querelles, de combats et d'effusions de sang ; car voici, ils sont à notre porte. 4:369.
 
      Une nation se met-elle en guerre contre une autre sans avoir des raisons et sans prouver qu'elles sont bonnes et suffisantes ? Un peuple se mettra-t-il en guerre contre un autre, si le mobile qui l'y pousse n'est pas de nature à le convaincre qu'il a raison d'agir ainsi ? Non. Il n'est pas un peuple sur la face de la terre qui le ferait ; tous veulent faire ce qui leur paraît bon. 3:88.
 
      Le problème du monde avec ses divisions et ses subdivisions, c'est qu'il n'a pas plus de confiance en lui-même qu'en son Dieu, et cela veut dire qu'il n'en a pas du tout, pas un atome. Cela jette les nations dans la confusion et les démembre, cela les affaiblit, et elles s'effondrent. Cela trouble les villes et les comtés, et en vérité les germes de la destruction sont dans ces royaumes dont les peuples n'ont pas confiance l'un en l'autre. 4:296.
 
      Les guerres, les confusions, les tumultes, les querelles, les nations qui luttent contre les nations, et les peuples contre les peuples, tout cela est dirigé par celui qui a le droit d'administrer ce genre d'affaires. Dans les nations corrompues, parmi les saints, parmi les Israélites, les Philistins et les Romains d'autrefois, se fait sentir la main du Seigneur ; bref tous les pouvoirs qui ont jamais été sur la terre, ont été dirigés, gouvernés, administrés et le point final de leur existence fixé selon la sagesse du Tout-Puissant. Mon témoignage est donc : tout cela est bien. 1:163.
 
      Il est donc une chose dont je suis certain : Dieu n'institue jamais la guerre, Dieu n'est pas l'auteur de la confusion ou de la guerre ; elles sont le résultat des actes des enfants des hommes. La confusion et la guerre sont les résultats nécessaires des actes insensés et de la politique des hommes ; mais elles ne viennent pas parce que Dieu désire qu'elles viennent. Si le peuple, dans son ensemble, se tournait vers le Seigneur, il n'y aurait jamais de guerre. Que les hommes se détournent de leurs iniquités et de leurs péchés, et, au lieu d'être pleins de convoitise et de méchanceté, se tournent vers Dieu et cherchent à promouvoir la paix et le bonheur dans le pays, et les guerres cesseront. Nous espérons voir le jour où les glaives seront forgés en hoyaux et les lances en serpes et où on n'apprendra plus la guerre. Voilà ce que nous voulons. Nous sommes pour la paix, l'abondance et le bonheur pour la famille humaine tout entière 13:149.
 
      Nos traditions ont été telles que nous n'avons pas tendance à considérer la guerre entre deux nations comme un meurtre ; mais supposez qu'une famille se dresse contre une autre et se mette à se massacrer, ne l'arrêterait-on pas et ne la condamnerait-on pas pour meurtre ? Alors pourquoi les nations qui se dressent les unes contre les autres et se massacrent d'une manière scientifique ne sont-elles pas également coupables de meurtre ? « Voyez le déploiement martial, comme il est splendide ! Voyez les chevaux de guerre furieux avec leurs ornements étincelants. L'honneur, la gloire et l'orgueil du roi régnant doivent être soutenus, et la force, la puissance et la richesse de la nation doivent se déployer d'une manière ou d'une autre ; et quelle meilleure manière y a-t-il que de faire la guerre aux nations voisines sous un minime prétexte ? » Cela justifie-t-il les massacres d'hommes, de femmes et d'enfants qui sans cela seraient restés en paix chez eux, parce qu'une grande armée fait le travail ? Non : les coupables seront damnés à cause de cela. 7:137
 
      Les Indiens qui massacrent les hommes, les femmes et les enfants sur les plaines ont leurs cérémonies religieuses et prient leur Dieu pour avoir le succès dans leur massacre d'hommes, de femmes et d'enfants. Les Français et les Autrichiens se réunissent et se massacrent par centaines et par milliers ; et des milliers de femmes et d'enfants qui n'étaient pas engagés au combat sont également sacrifies par la folie de ces guerres chrétiennes. Les instigateurs de ces guerres sont tout aussi coupables de meurtres devant Dieu que les Indiens qui tuent les hommes, les femmes et les enfants qui traversent leur pays. Quelle est la différence aux yeux de notre Père et Dieu ? C'est tout autant un meurtre de tuer, sans raison valable, un million de personnes d'un seul coup que d'en tuer une seule, bien que le Dr Young ait déclaré : « Un meurtre fait de l'homme un bandit ; des millions font de lui un héros. » Si je devais faire la guerre à un peuple innocent, parce que j'en ai le pouvoir, afin de m'approprier son territoire, son argent, son or et ses autres biens, et être la cause du massacre, disons de cinquante mille hommes forts, sains et robustes, et des souffrances qui en résulteraient pour cent mille femmes et enfants, qui souffriraient de privations et de misère, je serais beaucoup plus coupable de meurtre que celui qui ne tue qu'une seule personne pour se procurer son portefeuille. 7:137
 
Le suffrage des femmes –
 
      Sœurs, je désire que vous votiez aussi, parce que ce sont les femmes qui régissent l'urne électorale. 1:218. 
 
 
 
CHAPITRE 32 : LA MORT ET LA RÉSURRECTION
 
Le corps doit retourner à la terre qui l'a donné –
 
      Quelqu'un qui possède le principe de la vie éternelle doit considérer son corps comme quelque chose de terrestre. Notre corps doit retourner à la terre qui l'a donné. Pour la plupart des gens, il est vrai, il est affligeant de penser que notre esprit doive, pendant un temps plus ou moins long, être séparé de notre corps, et que des milliers et des millions de personnes ont été, leur vie durant, affligées par cette idée. S'ils comprenaient le but de notre épreuve et les vrais principes de la vie éternelle, les souffrances et la mort du corps ne seraient que peu de chose. 7:240.
 
      Il a plu au Seigneur d'organiser des tabernacles ici-bas, d'y mettre des esprits et ils deviennent alors des êtres intelligents. Bientôt, tôt ou tard, le corps, ce qui est tangible pour vous, que vous pouvez sentir, voir, manipuler, etc., retourne a la poussière d'ou il vient. L'esprit est-il mort ? Non. Vous croyez que l'esprit existe encore, alors que notre corps s'est décomposé dans la terre, et l'esprit que Dieu met dans le tabernacle va dans le monde des esprits. Dans quel état est-il ? Existe-t-il pour lui des possibilités quelconques ? Oui. 2:138.
 
      « Si vous avez ce grand pouvoir, dit M. B., si vous pouvez guérir les malades par l'imposition des mains, accompagnez-moi et guérissez les malades de notre quartier ; et d'ailleurs comment se fait-il qu'il vous arrive, à vous, les 'mormons' de mourir ? » Pas si vite, M. B. ! La Bible m'enseigne que je suis poussière, et que je dois retourner à la poussière. Il ne m'appartient pas de contrecarrer les plans de Jéhovah ou de supprimer un point de doctrine que le Seigneur m'a enseigné. Car je suis poussière, et je dois retourner à la poussière. Il en va de même de tous, nous mourrons tous et serons ensevelis dans le tombeau silencieux. 1:240.
 
      Nous ne souffrirons pas plus, lorsque nous abandonnerons notre chair et laisserons l'esprit sans demeure que l'enfant, dans son domaine, lorsqu'il fait ses premiers efforts pour aspirer le souffle de cette vie mortelle. 8:28.
 
      Notre corps, comme vous le savez tous, est composé de matières visibles et tangibles ; vous savez aussi qu'il vient au monde. Il commence alors à absorber les éléments adaptés à son organisme et à sa croissance, devient adulte, vieillit, se décompose et retourne à la poussière. Tout d'abord, et ceci je l'ai expliqué de nombreuses fois, ce que nous appelons la mort est une fonction de la vie, inhérente à la matière dont le corps est composé, et qui provoque la décomposition lorsque l'esprit a quitté le corps. S'il n'en était ainsi, le corps dont l'esprit est parti resterait à toute éternité tel qu'il était lorsque l'esprit l'a quitté et ne se décomposerait pas.
 
      Ce que l'on appelle ordinairement la mort ne détruit pas le corps, elle ne provoque qu'une séparation de l'esprit et du corps, mais le principe de vie, inhérent aux éléments natifs dont le corps est compose, demeure dans les particules de ce corps et le fait se décomposer, se dissoudre dans les éléments dont il a été constitué, et ceux-ci continuent à avoir la vie. Lorsque l'esprit donné à l'homme quitte le corps, le tabernacle commence à se décomposer. Est-ce une mort ? Non, la mort ne fait que séparer l'esprit du corps, et un principe de vie fonctionne toujours dans le tabernacle déserté, mais d'une manière différente, et produit des effets différents de ceux que l'on pouvait constater lorsqu'il était habité par l'Esprit. Il n'est pas une particule d'élément qui ne soit remplie de vie, et l'espace tout entier est rempli d'élément ; l'espace vide n'existe pas, en dépit de ce que prétendent certains philosophes. Dans des proportions, des combinaisons, des situations, etc. diverses, la vie remplit toute la matière. Y a-t-il de la vie dans un arbre lorsqu'il cesse de donner des feuilles ? Vous le voyez se tenir droit, et lorsqu'il cesse de porter des feuilles et des fruits vous dites qu'il est mort, mais c'est une erreur. Il a toujours la vie, mais cette vie agit autrement sur l'arbre et continue à agir jusqu'à ce qu'il se décompose en ses parties constituantes. C'est une vie dans une autre situation qui commence à agir sur l'homme, l'animal, la végétation et les animaux lorsque nous voyons le changement appelé la dissolution. Il y a de la vie dans la matière du tabernacle de chair, indépendant de l'esprit donné de Dieu pour subir cette épreuve. Il y a de la vie dans toute la matière, dans l'immensité des éternités ; elle se trouve dans le roc, le sable, la poussière, l'eau, l'air, les gaz bref dans toutes les formes et toutes les organisations de la matière, qui elle soit solide, liquide ou gazeuse, une particule opérant sur l'autre. J'ai entendu certains philosophes dire que du fait qu'un corps ne pouvait bouger sans déplacer de la matière, il devait y avoir de l'espace vide. Ce raisonnement est insensé à mon avis parce que l'éternité est, a été et continuera à être pleine de matière et de vie. Nous mettons un bateau en mouvement sur l'eau : Avons-nous créé un espace vide ? Non, nous n'avons fait que changer la position de la matière. Les hommes et les animaux bougent sur la terre, les oiseaux et les poissons fendent les éléments pour lesquels ils sont conçus, mais laissent-ils un sillage d'espace vide ? Non, car l'éternité tout entière est remplie de matière et de vie. L'élément, il est vrai, est capable de se contracter et de s'étendre, mais cela ne veut absolument pas dire qu'il y ait de l'espace vide. Vous voyez la vie dans les êtres humains et dans la végétation qui pousse, et lorsque cet esprit de vie s'en va, immédiatement un autre état de vie commence à agir sur l'organisme qui reste. Je citerai en guise d'exemple un passage du livre de Job, qui, dans ses afflictions, reçut la visite de plusieurs amis, et lorsqu'il fut parvenu à la conclusion qu'ils étaient de pauvres consolateurs, il s'exclama : « Même si les vers détruisent mon corps, néanmoins dans ma chair je verrai Dieu. » Pour vous permettre de mieux comprendre ce passage, je vais en donner la paraphrase : même si mon esprit quitte mon corps, et même si les vers en détruisent l'organisation actuelle, néanmoins, le matin de la résurrection, je verrai le visage de mon Sauveur, et ce, dans ce même tabernacle ; voilà comment je comprends l'idée que Job a si brièvement exprimée.
 
L'homme doit vivre le nombre de jours qui lui est imparti –
 
      Le Père ne désire pas que la carrière terrestre des hommes se termine avant qu'ils aient vécu le nombre de jours qui leur a été imparti, et la raison pour laquelle un si petit nombre de gens vivent leur vie, réside dans la force du péché qui règne dans le monde et le pouvoir de la mort sur la famille humaine. C'est à ces causes, et non au dessein du Créateur, que l'on peut attribuer le fait que la maladie est à l'affût dans le monde, abattant par millions les vieillards, les gens mûrs, les jeunes et les bébés ; et la famille humaine en général. 14:230.
 
      Vivez de telle manière que lorsque vous vous éveillerez dans le monde des esprits vous puissiez dire en vérité : « Je ne pourrais rendre meilleure ma vie mortelle, même si je devais la revivre. » Je vous exhorte, pour l'amour de la maison d'Israël, pour l'amour de Sion que nous devons édifier, à vivre dorénavant et à tout jamais, de telle manière que les êtres saints pourront examiner votre personnalité avec plaisir. Menez une vie sainte, ce que vous ne pourrez faire sans vivre moralement. 8:164.
 
Nous ne devons pas être affligés pour les justes qui sont morts –
 
      Ceux qui ont honoré leur appel et leur prêtrise jusqu'à la fin meurent dans le Seigneur, et leurs œuvres les suivent. 13:75.
 
      C'est une grande cause de joie, de réjouissance et de consolation pour ses amis que de savoir que quelqu'un a quitté cette vie en paix et s'est assuré une glorieuse résurrection. La terre, sa plénitude et tout ce qui s'y rapporte dans le domaine terrestre ne supportent pas la comparaison avec la gloire, la joie, la paix et le bonheur de l'âme qui meurt en paix. 12:186.
 
      L'affliction à cause de la mort des justes est le résultat de l'ignorance et de la faiblesse qui sont semées dans le tabernacle mortel, la maison organisée comme demeure pour l'esprit. Quelle que soit la souffrance que nous éprouvions, quoi que nous devions subir, nous sommes attachés à la terre d'où nous venons et n'aimons pas voir un de ses enfants nous quitter. Nous aimons conserver les rapports familiaux de société que nous avons entre nous et n'aimons pas nous séparer les uns des autres ; mais si nous avions la connaissance et si nous voyions dans l'éternité, si nous étions parfaitement libérés de la faiblesse, de l'aveuglement et de la léthargie, dont nous sommes revêtus dans la chair, nous ne serions pas tentés de pleurer ou de nous affliger. 4:131.
 
      Il ne nous reste rien d'autre à faire ici que de rendre notre dernier hommage à ce qui est venu de la terre. Il a été formé et façonné et esprit y a été mis, il a grandi et est devenu ce qu'il est, et l'esprit étant parti, le corps est prêt à retourner dans le sein de sa mère, pour y reposer jusqu'au matin de la résurrection. Mais la vie et l'intelligence qui ont autrefois demeuré dans ce corps continuent à vivre et sœur Aurelia se meut, parle, marche, connaît et voit ce que nous ne pouvons connaître et voir pendant que nous sommes dans nos tabernacles de chair. Elle est dans la gloire : elle a traversé les épreuves et est parvenue à une situation dans laquelle le pouvoir de Satan n'a pas d'influence sur elle. L'avantage de cette prêtrise est que lorsqu'on y obéit, on s'assure la sanction de celui qui en est l'auteur et qui l'a conférée aux enfants des hommes. Son pouvoir les entoure et les défend, et lorsqu'ils passent dans le monde des esprits, ils sont hors de portée de la puissance de Satan. Là où sont ceux qui ont le cœur pur, les méchants ne peuvent aller. Tel est l'état du monde des esprits. 14:229.
 
      Lorsque la mort est passée, le pouvoir de Satan n'a plus d'influence sur quelqu'un qui est fidèle ; cet esprit est libre et peut dominer la puissance de Satan. Le châtiment exigé par la chute est tout à fait payé ; tout est accompli dans ce domaine, lorsque le tabernacle d'une personne fidèle retourne à la terre. Tout ce qui a été perdu est passé, et cette personne retrouvera son corps. Lorsqu'elle est dans le monde des esprits, elle est à l'abri des influences contaminatrices et condamnatoires de Satan auxquelles nous sommes actuellement assujettis. Ici notre corps peut être tué par nos ennemis - notre nom peut être retranché comme étant mauvais. Nous sommes persécutés, haïs, et non aimes, quoique je suppose que nous sommes aussi aimés ici que les esprits des saints dans l'autre monde par les esprits qui haïssent la justice. C'est la même guerre, mais nous aurons pouvoir sur eux. Ceux qui ont passé le voile ont le pouvoir de commander aux esprits mauvais, et ceux-ci doivent obéir. 7:240-241.
 
      Nous réjouirons-nous d'avoir l'occasion de rendre les derniers honneurs dus à cette argile sans vie, qui, il y a quelques jours, était vivante et active, pleine d'esprit, assistant aux réunions du grand conseil, rendant des décisions pleines de connaissance ? Oui, nous nous réjouirons. C'est une occasion de nous réjouir davantage que le jour de sa naissance. Il est vrai qu'il est affligeant de quitter nos amis. Nous sommes des créatures pleines de sentiments, de sympathie, d'amour, et il nous est douloureux de nous séparer de nos amis. Nous voudrions les garder dans la demeure mortelle, même s'ils souffrent. Ne sommes-nous pas égoïstes en cela ? Ne devrions-nous pas plutôt nous réjouir du départ de ceux dont la vie a été consacrée à faire le bien jusqu'à un âge avancé ? Frère Spencer a dépassé de quatre ou cinq ans ce que l'on considère être l'âge ordinaire d'un homme ; sa raison était aussi active qu'il y a vingt-cinq ans. Il a été fidèle dans cette guerre sainte. Il a appris à vivre a tous ceux qu'il rencontrait. Il n'a jamais donné de conseils qui ne montraient le chemin de la vie éternelle. 13:75.
 
Notre identité sera conservée –
 
      Et la pensée d'être anéantis, d'être annihilés, est atroce, même pour cette classe que l'on appelle les infidèles. 1:13
 
      Notre intelligence doit durer. Nous devons consacrer notre identité devant le Seigneur qui a envoyé son Fils et ses anges et envoie le Saint-Esprit, ses messagers et des révélations pour consoler, réconforter et administrer les affaires de son royaume sur la terre. 8:155.
 
      Je suis à la recherche de la vie ; je veux conserver mon identité pour que vous puissiez voir Brigham dans les mondes éternels comme vous le voyez maintenant. Je veux voir demeurer en nous ce principe éternel de vie qui nous exaltera à tout jamais en la présence de notre Père et Dieu. 7:57.
 
      L'Évangile de vie et de salut révèle à tous ceux qui l'acceptent que notre monde n'est qu'un lieu dont la durée, l'existence, les épreuves, etc. sont temporaires. Sa forme et son usage actuels ne sont que pour quelques jours, alors que nous avons été créés pour exister éternellement. Les méchants ne peuvent voir au-delà des limites de ce monde. Nous savons que lorsque nous sommes dévêtus dans notre état actuel, nous sommes prêts à être revêtus d'immortalité - que lorsque nous abandonnons notre corps, nous revêtons l'immortalité. Notre corps retournera à la poussière, mais nous espérons et nous avons la foi que les éléments nous rendront notre corps, qu'ils nous rendront cet organisme même que nous avons ici, et que, si nous sommes fidèles aux principes de la liberté, nous serons prêts à durer éternellement. 5:53.
 
Notre corps sera ressuscité –
 
      Lorsque l'esprit quitte le corps, il reste sans tabernacle dans le monde des esprits jusqu'à ce que le Seigneur, par la loi qu'il a décrétée, réalise la résurrection des morts. Lorsque l'ange qui détient les clefs de la résurrection sonnera de sa trompette, alors, si nous y faisons honneur, les particules fondamentales spéciales qui ont organisé notre corps ici-bas, alors même qu'elles seraient cachées dans les profondeurs de la mer, alors même qu'une particule se trouverait au nord, une autre au sud, une autre à l'est et une autre à l'ouest, seront réunies en un clin d'œil et notre esprit en prendra possession. Nous serons alors prêts à demeurer avec le Père et le Fils, pas avant. Les esprits, quand ils quittent leurs corps, ne demeurent pas avec le Père et le Fils mais vivent dans le monde des esprits où des places leur sont préparées. Ceux qui font honneur à leur tabernacle, aiment le Seigneur Jésus-Christ et croient en lui, doivent abandonner cette mortalité, sinon ils ne pourront revêtir l'immortalité. Notre corps doit être changé, sinon il ne pourra être préparé à demeurer dans la gloire du Père. 8:28.
 
      La seule vraie richesse pour vous et moi consiste à nous assurer une sainte résurrection. 1:272.
 
      Lorsque le corps et l'esprit auront été séparés par la mort, quelle est la chose qui se rapporte à cette terre que nous allons recevoir en premier lieu ? Le corps ; c'est le premier objet d'attribution divine au-delà du tombeau. Nous entrons tout d'abord en possession du corps. L'esprit a vaincu le corps et le corps est assujetti à tous les points de vue a ce principe divin que Dieu a implanté en l'homme. Le principe qui se trouve au-dedans est pur et saint et retourne pur et saint à Dieu. Dieu demeure pur et saint et bientôt aura la possibilité de venir reprendre le corps. Quelqu'un qui détient les clefs de la résurrection, ayant déjà passé par cette épreuve, sera chargé de ressusciter notre corps, et notre esprit sera là, prêt à entrer dans son corps. Alors, lorsque nous serons prêts à recevoir notre corps, ils seront les premiers objets terrestres qui porteront la divinité personnifiée dans l'homme. Seul le corps meurt, l'esprit continue. 9:139.
 
      Mais notre demeure actuelle n'est que temporaire ; nous sommes en voyage ; nous n'avons pour ainsi dire qu'à hiverner et à estiver Frère Grant a passé par ici et est allé, pour un certain temps, dans sa résidence spirituelle. Ce n'est pas qu'il soit parvenu à la fin de son voyage, il n'y arrivera que lorsqu'il aura retrouvé ce corps qui se trouve maintenant devant moi. Tous les éléments matériels qui appartiennent à son corps, à l'organisme temporel qui constitue l'homme, revêtiront à nouveau son esprit, avant qu'il soit prêt à recevoir la demeure qui lui est préparée ; cependant il est allé pendant un certain temps dans sa résidence spirituelle. 4:129.
 
      Oui, nous laisserons notre corps au tombeau. Pourquoi ? Pour que la poussière, notre terre, qui compose la maison de l'esprit, soit purifiée en passant par cette épreuve et soit préparée à être appelée et unie au corps intelligent que Dieu a préparé. Ce n'est rien d'autre qu'un changement. Ce n'est pas la dissolution de la créature ; c'est simplement l'abandon de la chair qui appartient à ce monde. Les particules de cette terre qui composent maintenant ce corps seront réarrangées, et l'esprit sera revêtu d'un tabernacle immortel. Que l'esprit domine sur la chair et assujettisse l'homme tout entier, tous les sentiments et tous les désirs de son cœur, et qu'il soit entièrement dévoué, corps et esprit, au but dans lequel il a été créé. Lorsque la chair est assujettie, elle est rendue digne de cette façon. 8:43
 
      Nous sommes ici pour ensevelir nos morts selon l'ordre de la prêtrise. Mais certains de nos frères meurent sur l'océan ; on ne peut les enterrer dans un cimetière, mais on les coud dans une toile et on les jette à la mer, et il se peut que deux minutes plus tard ils soient dans les entrailles du requin, et cependant ces personnes reviendront dans la résurrection, recevront toute la gloire dont elles sont dignes, et seront revêtues de toute la beauté des saints ressuscités, tout autant que si elles avaient été ensevelies dans un cercueil d'or ou d'argent et dans un lieu consacré à l'enterrement des morts. 9:193.
 
      La résurrection des morts peut également, à bon droit, s'appeler une naissance. 8:260.
 
      Le sang qu'il versa sur le calvaire ne revint pas dans ses veines. Ce sang-là avait été versé, et lorsqu'il ressuscita, un autre élément prit la place du sang. Il en sera ainsi de tous ceux qui ressusciteront ; le sang ne ressuscitera pas avec le corps, n'étant destiné qu'à assurer la vie de l'organisme actuel. Lorsque celui-ci aura été dissous et que nous aurons retrouvé notre corps par le pouvoir de la résurrection, ce que nous appelons maintenant la vie du corps et qui est formé à partir de la nourriture que nous mangeons et de l'eau que nous buvons sera remplacé par un autre élément, car la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu. 7:163.
 
Jésus, prémices de la résurrection –
 
      Jésus est, comme vous le savez, le premier-né d'entre les morts. Ni Hénoc, ni Élie, ni Moïse, ni aucun autre homme qui ait jamais vécu sur la terre, quelque strictement qu'il ait vécu, n'a jamais obtenu de résurrection avant que le corps de Jésus-Christ ait été appelé du tombeau par l'ange. Il a été le premier-né d'entre les morts. Il est le Maître de la résurrection - la première chair qui ait vécu ici après avoir reçu la gloire de la résurrection. 8:260.
 
      Vous avez lu qu'il était question d'une première résurrection. S'il y en a une première, il y en a une deuxième. S'il y en a une deuxième, ne peut-il y en avoir une troisième, une quatrième et ainsi de suite ? Oui ; et heureux sont ceux qui ont part à la première résurrection. Oui, ils sont plus bénis que les autres. Mais ils sont également bénis, ceux qui auront part à la deuxième résurrection, car ils seront ressuscités pour jouir d'un royaume qui est plus glorieux que ce que le monde religieux ait jamais imaginé. 7:287.
 
Le corps ressuscité –
 
      Nous portons l'image de nos parents terrestres dans leur état déchu, mais en obéissant à l'Évangile de salut, aux influences rénovatrices du Saint-Esprit et à la sainte résurrection, nous revêtirons l'image du céleste, en beauté, en gloire, en puissance et en bonté. Jésus-Christ était à ce point semblable au Père, qu'un jour qu'on lui demandait « Montre-nous le Père », il dit : « Celui qui m'a vu a vu le Père. » 11:123.
 
      Dans la résurrection, tout ce qui est nécessaire sera tiré des éléments pour vêtir et embellir les saints ressuscités qui recevront leur récompense. Je ne me soucie pas des morts. S'ils sont dépouillés de leurs vêtements, je ne veux pas le savoir. 9:192.
 
      Lorsque le corps ressuscitera, il sera divin, selon la volonté du Seigneur. Les uns sont pré-ordonnés à un état, les autres à un autre. Nous voulons une maison, et lorsque nous l'obtenons et que notre esprit y entre, nous pouvons commencer à rechercher… quoi ? Nos amis. Nous voulons les voir ressuscités. Il y aura cet ami-ci et ami-là, jusqu'à ce que bientôt tous soient sur la terre qui a respecté la loi par laquelle elle a été faite. Alors ce que nous respectons, ce que nous aimons d'un amour terrestre, vous et moi, deviendra divin, et nous pourrons alors l'aimer de cette affection dont il n'est pas digne maintenant. 9:140.
 
      Notre corps est actuellement mortel. Dans la résurrection, esprit et corps seront réunis et ils marcheront, parleront, mangeront, boiront et se réjouiront. Ceux qui ont traversé ces épreuves pourront fréquenter les anges - les Dieux, et seront ceux qui viendront dans le temple du Seigneur, lequel sera construit dans les derniers jours, lorsque des sauveurs viendront sur le mont de Sion et diront : « Voilà, mes enfants, je désire que l'on fasse telle et telle chose. Voici les noms d'un tel et d'un tel, de nos pères et mères - de nos ancêtres ; nous les ramènerons. Allez, vous qui n'avez pas traversé l'épreuve de la mort et de la résurrection - vous qui vivez dans la chair, occupez-vous des ordonnances de ceux qui sont morts sans la loi. » Ceux qui sont ressuscités gouverneront ainsi au temple. Lorsque les saints passent par la mort, ils ne peuvent officier dans ce monde pécheur, mais ils dirigeront ceux qui s'y trouvent. « Allez donc et soyez baptisés pour ceux qui sont honorables - pour ceux qui auraient accepté la loi de Dieu et la vraie religion s'ils avaient vécu ; soyez baptisés pour les païens - pour tous ceux qui ont été honnêtes ; officiez pour eux, sauvez-les et ressuscitez-les. Soyez baptisés pour eux, oints pour eux, laves et scellés pour eux et accomplissez toutes les ordonnances dont on ne peut se dispenser. » Elles seront toutes accomplies pour les vivants et pour les morts sur le mont de Sion. 8:225.
 
La résurrection nécessaire au salut complet –
 
      Nul ne peut entrer dans le royaume céleste et être couronné de gloire céleste avant d'obtenir son corps ressuscité ; mais Joseph et les fidèles qui sont morts ont obtenu la victoire sur la puissance du diable, chose que nous n'avons pas encore obtenue, vous et moi. Tant que nous vivrons dans notre tabernacle, nous serons assujettis aux tentations et au pouvoir du diable ; mais lorsque nous le déposerons, si nous avons été fidèles, nous aurons remporté la victoire jusque là ; mais même alors nous ne pourrons être avancés d'un coup au point d'être au-delà du voisinage des esprits mauvais. 3:371. 
 
 
 
CHAPITRE 33 : LE MONDE DES ESPRITS
 
Tous iront dans le monde des esprits –
 
      Lorsque nous en aurons fini avec cet état de notre existence, pour aller dans ce que je pourrais appeler la chambre suivante, nous ne nous y arrêterons pas. Nous continuerons toujours, faisant tout le bien que nous pouvons, administrant et officiant pour ceux pour qui cela nous est permis, et ensuite nous irons dans la suivante, et puis dans la suivante, jusqu'à ce que le Seigneur couronne tous ceux qui ont été fidèles sur cette terre et que l'œuvre relative a la terre sera terminée, et que le Sauveur, que nous aurons aidé, aura terminé sa tâche et que la terre, avec tout ce qu'elle contient, sera présentée au Père. C'est alors que ces fidèles recevront leurs bénédictions et leurs couronnes, et leurs héritages leur seront présentés et donnés, et ils continueront alors, de monde en monde, croissant pour toujours et à jamais. 16:70.
 
      Aucun esprit de saint ou de pécheur, du prophète ou de celui qui tue le prophète, n'est prêt pour son état final ; tous traversent le voile en quittant cet état et vont dans le monde des esprits ; et ils y demeurent en attendant leur destinée finale 6:294.
 
Où est le monde des esprits ? –
 
      Le monde des esprits est-il ici ? Il n'est pas au-delà du soleil, mais il est sur la terre qui a été organisée pour les gens qui y ont vécu, y vivent et y vivront. Personne d'autre ne peut l'avoir et nous ne pouvons avoir d'autres royaumes avant d'être prêts à habiter éternellement dans celui-ci. 3:372.
 
      Lorsque vous déposez ce tabernacle, où allez-vous ? Dans le monde spirituel Allez-vous dans le sein d'Abraham ? Non, ni dans les environs, mais dans le monde des esprits. Où est le monde des esprits ? Il est ici. Les esprits bons et mauvais vont-ils ensemble ? Oui. Habitent-ils les uns et les autres dans un seul royaume ? Oui. Vont-ils dans le soleil' Non. Vont-ils au-delà des limites de la terre organisée ? Non. Ils sont amenés sur cette terre dans le but exprès de l'habiter à toute éternité. Ou irez-vous encore ? Nulle part ailleurs, sauf selon ce qu'il vous sera permis. 3:369.
 
      Vous êtes dans la présence de Dieu, et lorsque vos yeux seront ouverts vous le comprendrez. L'esprit de frère Grant est dans la présence de Dieu ; et il est avec Joseph, lorsqu'il ne lui est pas commandé de se trouver ailleurs. Il travaille au profit de Sion, car c'est là tout ce que Joseph et les anciens de cette Église ont à faire. 4:133.
 
      Il est écrit que l'esprit va à Dieu qui l'a donné. Je vais vous formuler cette Écriture un peu plus clairement ; lorsque les esprits quittent leur corps, ils sont dans la présence de notre Père et Dieu, ils sont alors prêts à voir, à entendre et à comprendre les choses spirituelles. Mais où est le monde des esprits ? Il est incorporé à notre système céleste. Pouvez-vous le voir de vos yeux naturels ? Non. Pouvez-vous voir les esprits qui se trouvent dans cette pièce ? Non. Supposez que le Seigneur vous touche les yeux pour que vous voyiez, pourriez-vous alors voir les esprits ? Oui, aussi clairement que vous voyez maintenant les corps, comme le serviteur d'Élisée a pu le faire. Si le Seigneur le permettait, et s'il était de sa volonté que cela se fasse, vous pourriez, aussi clairement que vous voyez maintenant les corps avec vos yeux naturels, voir les esprits qui ont quitté ce monde. 3:368.
 
      Le prophète donne son corps, donne sa vie et son esprit va dans le monde des esprits ; le persécuteur du prophète meurt et il va dans l'Hadès ; ils vont tous les deux dans un seul endroit, et ils ne seront pas encore séparés. Maintenant comprenez que ceci fait partie du grand sermon que le Seigneur prêche dans sa providence : les justes et les méchants sont ensemble dans l'Hadès. Si nous revenons à notre patrie, les États-Unis, nous y trouvons les justes, et nous y trouvons les méchants ; si nous allons en Californie, nous y trouvons les justes et les méchants ; tous demeurent ensemble ; et lorsque nous allons au-delà du voile et quittons notre corps qui a été pris de la terre et qui doit y retourner, notre esprit passe au-delà du voile ; nous allons là où vont les saints et les pécheurs ; ils vont tous au même endroit. 3:94.
 
      Si les méchants désirent échapper à sa présence, ils doivent aller là où il n'est pas, où il ne vit pas, où son influence ne dirige pas. Il est impossible de trouver pareil lieu, à moins qu'ils n'aillent au-delà des limites du temps et de l'espace. 2:94.
 
Activité dans le monde des esprits –
 
      Ils doivent aller en prison, les saints comme les pécheurs. Les bons et les mauvais, les justes et les injustes doivent aller dans la prison, ou paradis, et Jésus est allé leur ouvrir les portes du salut. Et à moins qu'ils n'aient perdu les clefs du salut pour cause de transgression, comme cela a été le cas sur cette terre, les esprits revêtus de la prêtrise les ont instruits depuis ce jour-là jusqu'à maintenant. Et s'ils ont perdu les clefs par transgression, quelqu'un qui a été dans la chair, Joseph par exemple, a dû leur porter ces clefs. Et il les appelle à son aide, l'un après l'autre, selon que le Seigneur estime qu'il a besoin d'aide. 4:285.
 
      Comparez ces habitants de la terre qui ont entendu l'Évangile de nos jours aux millions qui n'en ont jamais entendu parler et à qui on n'a pas présenté les clefs du salut, et vous en conclurez immédiatement comme moi qu'il y a une œuvre fantastique à accomplir dans le monde des esprits. Joseph n'en a pas encore fini là-bas. Lorsqu'il aura fini sa mission dans le monde des esprits, il sera ressuscité, mais il n'en a pas encore fini là-bas. Réfléchissez aux millions et aux millions et aux millions de gens qui ont vécu et sont morts sans entendre l'Évangile sur la terre, sans les clefs du royaume. Ils n'étaient pas prêts pour la gloire céleste, et il n'y avait pas de pouvoir qui pût les préparer sans les clefs de cette prêtrise. 4:285.
 
      Jésus a été le premier homme qui soit jamais allé prêcher aux esprits en prison, détenant les clefs de l'Évangile de salut à leur intention. Ces clefs lui ont été remises le jour et à l'heure où il est allé dans le monde des esprits, et il s'en est servi pour ouvrir la porte du salut aux esprits de la prison. 3:370.
 
      Frère Smith, père, Carlos, frère Partridge, oui, et tous les autres bons saints sont tout aussi occupés dans le monde des esprits que nous le sommes ici, vous et moi. Ils peuvent nous voir, mais nous ne pouvons les voir que si nos yeux sont ouverts. Que font-ils là ? Ils prêchent, prêchent tout le temps et préparent le chemin pour nous pour hâter notre œuvre de construction de temples ici et ailleurs, retourner au comté de Jackson et construire le grand temple du Seigneur. Ils se dépêchent pour être prêts lorsque nous le serons, et nous nous dépêchons tous pour être prêts pour quand notre Frère Aîné le sera. 3:369-370.
 
      Lorsque les hommes seront vainqueurs, comme cela a été le cas pour nos frères fidèles, et iront là où ils verront Joseph, qui les commandera et sera tout le temps leur chef et leur prophète, ils auront pouvoir sur tous les esprits mauvais désincarnés, car ils les auront vaincus. Ces esprits mauvais sont sous la domination et le gouvernement de tous les hommes qui ont reçu la prêtrise et l'ont honorée dans la chair, tout autant que ma main est sous ma domination. 4:132.
 
      Le travail de chaque fidèle continuera aussi longtemps que celui de Jésus, jusqu'à ce que tout ce qui peut être racheté le soit, et soit présenté au Père. Nous avons une grande œuvre devant nous. 13:77.
 
      Les esprits qui demeurent dans ces tabernacles et sur cette terre, lorsqu'ils les quittent, vont directement dans ce monde des esprits. Quoi ? Une multitude d'habitants dans l'esprit se mêlant les uns aux autres comme ils le font ici ? Oui, frères, ils y sont ensemble, et s'ils se fréquentent, se rassemblent en clans et en sociétés comme ils le font ici, c'est leur droit. Il ne fait aucun doute qu'ils voient, entendent, conversent et traitent plus ou moins les uns avec les autres, les bons et les mauvais. Si les anciens d'Israël en ces derniers temps vont prêcher aux esprits en prison, ils les fréquentent, tout comme nos anciens fréquentent les méchants dans la chair, lorsqu'ils vont leur prêcher. 2:137.
 
      Si quelqu'un est baptisé pour la rémission des péchés et meurt peu de temps après, il n'est pas immédiatement prêt à jouir d'une plénitude de la gloire promise aux fidèles dans l'Évangile ; car, pendant qu'il est dans l'esprit, on doit l'instruire des autres départements de la maison de Dieu, passant de vérité en vérité, d'intelligence en intelligence, jusqu'à ce qu'il soit prêt à retrouver son corps et à entrer dans la présence du Père et du Fils. Nous ne pouvons entrer dans la gloire céleste dans notre état actuel d'ignorance et de ténèbres mentales. 7:332.
 
      Supposez donc qu'un homme soit mauvais dans son cœur, entièrement adonné à la méchanceté et meure dans cette situation, son esprit entrera dans le monde des esprits avec l'intention de faire le mal. D'autre part, si nous nous efforcions avec tous les pouvoirs et toutes les facultés que Dieu nous a donnés d'améliorer nos talents, de nous préparer à demeurer dans la vie éternelle, et que la tombe reçoive notre corps tandis que nous faisons cela, dans quelles dispositions d'esprit entrerons-nous dans l'état suivant ? Nous nous efforcerons de faire les choses de Dieu, mais seulement à un plus grand degré - apprenant, progressant, croissant en grâce et dans la connaissance de la vérité. 7:333.
 
      Si nous sommes fidèles à notre religion, lorsque nous allons dans le monde des esprits, les esprits déchus, Lucifer et le tiers des armées célestes qui l'ont accompagné, et les esprits des hommes méchants qui ont demeuré sur cette terre, toute la bande ensemble n'aura aucune influence sur notre esprit. N'est-ce pas un avantage ? Oui. Tout le reste des enfants des hommes leur sont plus ou moins assujettis, et ils leur sont assujettis comme ils l'étaient pendant qu'ils étaient ici dans la chair. 7:240.
 
      Les esprits connaissent aussi bien les esprits que les corps connaissent les corps, bien que les esprits soient composés d'une matière tellement raffinée qu'elle n'est pas tangible pour notre organisme brut. Ils marchent, conversent et ont leurs réunions ; et les esprits des bons, comme Joseph et les anciens, qui ont quitté un certain temps l'Église sur la terre pour travailler dans une autre sphère, rassemblent tous leurs pouvoirs et vont de lieu en lieu, prêchant l'Évangile, et Joseph les dirige, disant : Allez, mes frères, et s'ils vous barrent le chemin, avancez et commandez-leur de se disperser. Vous avez la prêtrise et vous pouvez les disperser, mais si quelqu'un d'entre eux désire entendre l'Évangile, prêchez-le lui. Peuvent-ils les baptiser ? Non. Que peuvent-ils faire ? Ils peuvent prêcher l'Évangile, et lorsque nous aurons la bénédiction d'édifier Sion, le temps viendra où des sauveurs monteront sur le mont de Sion. Certains de ceux qui ne sont pas dans la mortalité viendront dire : « Voici mille noms dont je voudrais que vous vous occupiez dans ce temple, et lorsque vous aurez fini avec ceux-ci je vous en donnerai encore mille » ; et les anciens d'Israël et leurs femmes iront officier pour leurs ancêtres, les hommes pour les hommes et les femmes pour les femmes. 3:371-372
 
La vie dans le monde des esprits –
 
      Nous avons plus d'amis derrière le voile que de ce côté-ci, et ils nous accueilleront plus joyeusement que vous ne l'avez jamais été par vos parents et par vos amis dans ce monde ; et vous vous réjouirez davantage lorsque vous les rencontrerez que vous vous êtes jamais réjouis de voir un ami dans cette vie ; et alors nous irons d'étape en étape, de réjouissance en réjouissance et d'une intelligence et d'une puissance à une autre, notre bonheur devenant de plus en plus raffiné et sensible à mesure que nous avançons dans les paroles et les puissances de vie. 6:349.
 
      Lorsque le souffle quitte le corps, votre vie ne s'éteint pas ; votre vie existe encore. Et lorsque vous êtes dans le monde des esprits, tout ce qui s'y trouve vous apparaîtra aussi naturel que les choses de maintenant. Les esprits se connaîtront mutuellement dans l'autre monde, converseront, verront et utiliseront aussi familièrement et aussi naturellement les uns avec les autres toutes les espèces de communications que lorsqu'ils étaient ici dans des tabernacles. Là, comme ici, tout sera naturel, et vous le comprendrez comme vous comprenez maintenant les choses naturelles. Vous y verrez que les esprits dont nous parlons sont actifs ; ils ne dorment pas. Et vous apprendrez qu'ils font tous leurs efforts - travaillant et œuvrant avec diligence de la même façon qu'on le ferait dans ce monde - pour détruire les enfants des hommes. 7:239.
 
      Je peux dire au sujet de la séparation d'avec nos amis et de notre propre départ, que j'ai été suffisamment près de comprendre l'éternité pour être obligé de faire preuve d'une foi beaucoup plus grande pour désirer vivre que je n'en ai jamais utilisée dans ma vie entière pour vivre. L'éclat et la gloire de la demeure qui nous attend sont inexprimables. Elle n'est pas encombrée de sorte que, lorsque nous avançons en âge, nous devions marcher en trébuchant et faire attention de ne pas tomber. Nous voyons même nos jeunes souvent trébucher et tomber. Mais là, comme tout sera différent ! Ils se déplacent avec facilité et comme l'éclair. Si nous voulons visiter Jérusalem, tel, tel ou tel lieu-et je suppose que cela nous sera permis si nous le désirons - nous y sommes, et nous en regardons les rues. Si nous voulons voir Jérusalem telle qu'elle était du temps du Sauveur ou si nous voulons voir le jardin d'Éden tel qu'il était lorsqu'il fut créé, nous y voilà, et nous le voyons tel qu'il a existé spirituellement, car il a tout d'abord été créé spirituellement et ensuite temporellement, et il reste encore spirituellement et lorsque nous y sommes, nous pouvons voir la terre comme au début de la création, nous pouvons visiter toutes les villes qui existent à sa surface. Si nous désirons comprendre comment on vit ici dans nos îles occidentales ou en Chine, nous y sommes ; en fait, nous sommes comme la lumière du matin, ou, je ne dirai pas comme le fluide électrique, mais comme son action sur les fils. Dieu a révélé un petit nombre de choses concernant ses mouvements et sa puissance, et le fonctionnement et le mouvement de l'éclair donnent une belle illustration des capacités du Tout-Puissant.
 
      Lorsque nous passerons dans le monde des esprits, nous posséderons une certaine mesure de sa puissance, Ici, nous sommes constamment ennuyés par des maladies et des maux divers. Dans le monde des esprits, nous sommes libres de tout cela et nous jouissons de la vie, de la gloire et de l'intelligence ; et nous avons le Père qui nous parle, Jésus qui nous parle et les anges qui nous parlent, et nous jouirons de la société des justes et des purs qui sont dans le monde des esprits jusqu'à la résurrection. 14:231. 
 
 
 
CHAPITRE 34 : LE JUGEMENT ÉTERNEL
 
Le jugement selon les œuvres –
 
      C'est un sujet sur lequel j'ai beaucoup réfléchi, et je suis arrivé à la conclusion que nous serons jugés selon les actes accomplis dans le corps et selon les pensées et les intentions du cœur. 14:99
 
      Personne n'est étiqueté pour la fosse, à moins qu'il ne remplisse lui-même cette étiquette par son inconduite. 4:268.
 
      Je ne doute pas que le jour d'épreuve vienne bientôt pour vous et pour moi ; et sous peu nous devrons abandonner notre corps et aller dans le monde des esprits. Et je sais que le jugement nous trouvera tels que nous sommes lorsque nous nous coucherons, c'est scripturaire ; « si un arbre tombe, il reste à la place où il est tombé », ou, en d'autres termes, le jugement nous trouvera là où la mort nous aura laissés. 4:52.
 
      La doctrine des Églises sur les récompenses et les châtiments est aussi étrange que leur Dieu sans corps, sans parties et sans passions. Tous les hommes recevront selon les actes accomplis dans le corps, qu'ils soient bons ou mauvais. Tous les hommes ; sauf ceux qui pèchent contre le Saint-Esprit, qui versent le sang innocent ou y consentent, seront sauvés dans un royaume ; car dans la maison de mon Père, dit Jésus, il y a plusieurs demeures. 11:125.
 
      Combien de royaumes il y a, on ne nous le dit pas ; ils sont innombrables. Les disciples de Jésus devaient demeurer avec lui. Où ira le reste ? Dans les royaumes qui leur sont préparés, où ils vivront. Jésus ramènera, par sa rédemption, tous les fils et toutes les filles d'Adam, sauf les fils de perdition, qui seront précipités en enfer. D'autres subiront la colère de Dieu - subiront tout ce que le Seigneur peut exiger d'eux ou que la justice peut leur réclamer ; et lorsqu'ils auront subi la colère de Dieu jusqu'à ce que le dernier quadrant soit payé, ils seront sortis de prison. Est-ce une doctrine dangereuse à prêcher ? Certains pensent que oui ; mais il est vrai que quiconque ne s'exclut pas du jour de grâce par ses péchés et ne devient pas un ange du diable sera ressuscité pour hériter d'un royaume de gloire. 8:154
 
      Combien de gloires et de royaumes y aura-t-il dans l'éternité ? Vous verrez la même diversité dans l'éternité que vous en voyez dans le monde. 6:293.
 
      Nous lisons dans la Bible qu'il y a une gloire du soleil, une autre gloire de la lune et une autre gloire des étoiles. Dans le Livre des Doctrine et Alliances, ces gloires sont appelées téleste, terrestre et céleste, laquelle est la plus haute. Ce sont des mondes, des secteurs différents, ou demeures de la maison de notre Père. Les hommes ou les femmes qui en savent si peu de la puissance de Dieu et des influences du Saint-Esprit qu'ils se laissent conduire entièrement par quelqu'un d'autre, mettant en veilleuse leur intelligence et affichant leur foi sur la poitrine d'un autre ne seront jamais capables d'entrer dans la gloire céleste, pour être couronnés comme ils l'espèrent ; ils ne seront jamais capables de devenir des Dieux. Ils ne peuvent se gouverner, sans parler de gouverner les autres, mais on doit les commander dans la moindre vétille, comme des enfants. Ils ne peuvent pas se gouverner le moins du monde, mais c'est Pierre ou Paul qui doit le faire. Ils ne pourront jamais devenir des Dieux ni être couronnés de gloire, d'immortalité et de vies éternelles comme gouverneurs. Ils ne pourront jamais tenir des sceptres de gloire, de majesté et de puissance dans le royaume céleste. Qui alors ? Ceux qui sont vaillants et inspirés de la véritable indépendance des cieux, qui serviront hardiment leur Dieu, laissant les autres faire ce qui leur plaît, décidés à faire le bien, quand bien même toute l'humanité ferait l'inverse. 1:312.
 
      Il y en aura plus qui se montreront fidèles qu'il n'y en aura qui apostasieront. Une certaine catégorie de ce peuple ira dans le royaume céleste, tandis que d'autres ne pourront y entrer, parce qu'ils ne pourront supporter une loi céleste ; mais ils parviendront au royaume qu'ils désirent et pour lequel ils vivent. 8:39.
 
      Le châtiment de Dieu est divin. Il dure éternellement, parce qu'il n'y aura jamais de temps où les hommes ne devront pas être damnés, et il devra toujours y avoir un enfer pour les y envoyer. Combien de temps les damnés restent en enfer, je ne sais, pas plus que l'intensité des souffrances qu'ils subissent. Si nous avions le moyen de calculer la méchanceté dont ils se sont rendus coupables, nous pourrions peut-être définir l'intensité de la souffrance qu'ils recevront. Ils recevront selon les actes qu'ils ont commis dans le corps. Le châtiment de Dieu est éternel, mais cela ne prouve pas qu'une personne méchante restera éternellement dans un état de punition. 9:147.
 
      Vous en entendez certains prier et enseigner ce que je n'ai jamais enseigné ; vous les entendez prêcher que tout le monde ira en enfer. Pareille doctrine n'est jamais entrée dans mon cœur ; et vous entendez les autres prêcher que l'on ira y demeurer pendant toutes les époques sans fin de l'éternité. Ces gens-là n'en savent pas plus sur l'éternité et ne sont pas plus capables d'enseigner les autres à ce sujet qu'un petit enfant. 1:352.
 
      Mais lorsque la lumière de la connaissance de Dieu est apportée à un homme et qu'il la rejette, c'est là sa condamnation. 2:140.
 
      Tous ceux qui croient, ont le cœur honnête et produisent les fruits de la justice sont les élus de Dieu et héritiers de toutes choses. Tous ceux qui refusent d'obéir aux saints commandements du Seigneur et aux ordonnances de sa maison seront jugés par leur propre bouche, se condamneront eux-mêmes comme ils le font maintenant, seront considérés indignes et n'auront ni part ni lot avec les justes. 8:83
 
      Quelqu'un dira : « Si je suis à peu près certain d'avoir un état de gloire meilleur que celui-ci, je n'ai pas besoin de m'en faire pour avoir plus. » Courez-en le risque, tout le monde en a le droit. On prêche l'Évangile, certains revivent, d'autres meurent, d'autres encore luttent contre lui, certains l'acceptent, d'autres pas ; voilà le péché des hommes ; la vérité leur est enseignée et ils la rejettent. Tel est le péché du monde. « La lumière est venue dans le monde, mais les hommes préfèrent les ténèbres à la lumière, parce que leurs actes sont mauvais. » C'est ce que Jésus disait de son temps. Nous disons : Voici l'Évangile de vie et de salut, et tous ceux qui l'accepteront auront la gloire, l'honneur, l'immortalité et la vie éternelle ; s'ils le rejettent, c'est à leurs risques et périls. 15:128.
 
L'honnêteté dans les actes tempérera le jugement –
 
      On doit connaître les voies de Dieu pour devenir impie. On peut être pécheur, on peut être injuste, on peut être méchant sans avoir jamais entendu le plan de salut, sans même connaître l'histoire du Fils de l'Homme, sans avoir entendu prononcer le nom du Sauveur ou même l'histoire de sa vie terrestre, mais avoir appris l'incrédulité par tradition et par éducation ; mais pour être impie, dans le sens strict du terme, on doit comprendre la piété d'une manière appréciable. 4:58.
 
      Ne les précipitez pas en enfer à cause de leur croyance honnête. 2:140.
 
      Si vous faites le mal dans l'ignorance et de bonne foi, je vous promets qu'il en résultera du bien. 7:139.
 
      Depuis mon enfance jusqu'à ce jour, il m'a toujours paru ridicule de dire que les habitants de la terre sont irrémédiablement perdus - de parler ainsi de mon père et de ma mère, et des vôtres ou de vos ancêtres, qui ont vécu fidèlement selon la lumière qu'ils avaient ; mais parce qu'ils n'avaient pas l'alliance éternelle et la sainte prêtrise parmi eux, ils devaient aller en enfer et rôtir à toute éternité. Pour moi c'est de la sottise ; ce l'a toujours été et ce l'est encore maintenant. 6:291.
 
      Pour ce qui est de la mortalité, des millions d'habitants de la terre vivent au mieux de la lumière qu'ils ont - des connaissances qu'ils possèdent. Je vous ai souvent dit qu'ils recevront selon leurs œuvres ; et tous ceux qui vivent selon les principes qu'ils possèdent ou qu'ils peuvent comprendre recevront la paix, la gloire, le réconfort, la joie et une couronne qui sera de loin plus grande que ce qu'ils espèrent. Ils ne seront pas perdus. 6:332.
 
      Je dis à tous les prêtres de la terre, qu'ils soient chrétiens, païens ou mahométans, vous devez vivre au mieux de la lumière que vous possédez ; et si vous faites cela, vous recevrez toute la gloire que vous espérez. Nous ne devons pas avoir le moindre préjugé contre vous ; si vous êtes contre nous et proclamez des mensonges a notre sujet, nous ne devons pas user de représailles. Mais que nous sommes enclins à réprimander si on nous réprimande, ou, si on nous parle durement, à faire de même ! Les saints des derniers jours doivent vaincre cela ; et le monde peut pousser des hauts cris et dire toutes sortes de méchancetés contre nous, mais, mes frères et sœurs, vivons de telle sorte qu'on le dise sans justification. 14:151.
 
      Les païens mêmes dont nous parlions, s'ils ont une loi, peu importe qui l'a faite, et font de leur mieux, ils auront une gloire qui dépasse ce que vous imaginez ou tout ce que je pourrais vous décrire : vous ne pouvez concevoir la moindre partie de la gloire de Dieu préparée pour ses êtres, œuvre de ses mains. 3:93.
 
      Ne deviendront anges du diable que ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit. 11:271.
 
La définition de l'enfer –
 
      Quelqu'un qui connaît et comprend les Écritures telles qu'elles sont, ainsi que la volonté de Dieu, se rendra immédiatement compte que lorsqu'il est exclu de la présence du Seigneur, lorsqu'il n'entend pas sa voix, ne voit pas son visage, ne reçoit pas le ministère de ses anges ou de ses esprits serviteurs, ni la visite d'un messager des cieux, il ira certainement en enfer. 2:137.
 
      Si, dans leurs péchés, les méchants étaient dans l'obligation de marcher dans la présence du Père et du Fils, la main dans la main avec ceux qui croient que tous seront sauvés - que Jésus n'abandonnera personne, leur état serait plus atroce et plus insupportable que de demeurer dans le lac brûlant de feu et de soufre. La doctrine du fataliste envoie en enfer le bébé minuscule, tandis que l'adultère, l'impudique, le voleur, le menteur, le parjure, le meurtrier et tous les autres personnages abominables, du moment qu'ils se repentent sur l'échafaud ou leur lit de mort, sont, par la même doctrine, obligés d'entrer dans la présence du Père et du Fils, ce qui leur serait un enfer s'ils le pouvaient. 8:153-154.
 
      Il n'est pas un homme ni une femme qui viole les alliances faites avec leur Dieu, qui ne devront payer la dette. Le sang du Christ n'effacera jamais cela, votre propre sang doit l'expier, et les jugements du Tout-Puissant viendront tôt ou tard, et tous les hommes devront expier la violation de leurs alliances. À quel point ? Devront-ils aller en enfer ? Ils y sont déjà bien assez maintenant. Je ne désire pas les voir dans un enfer plus grand, alors que leur conscience les condamne tout le temps. Que la compassion règne dans notre sein. Essayons de comprendre combien nous sommes faibles, comment nous sommes organisés, comment l'esprit et la chair sont continuellement en guerre. 3:247.
 
      Prophétiserai-je le mal ? Non. Prophétisons le bien. Mais la justice et la miséricorde de Dieu doivent exiger leur dû. 8:195.
 
La seconde mort –
 
      Qu'est-ce que nous appelons la mort, par comparaison avec les souffrances de la seconde mort ? Si les gens pouvaient la voir comme Joseph et Sidney l'ont vue, ils prieraient pour que la vision se referme ; car ils ne pourraient en supporter la vue. Ils ne pourraient non plus supporter la vue du Père et du Fils dans leur gloire, car elle les consumerait. 18:217.
 
      C'est une idée curieuse mais en faveur de laquelle il y a beaucoup de témoignages que lorsque les gens prennent la route qui mène vers le bas, une route qui les conduira à leur perte, ils seront véritablement détruits dans tous les sens du terme. Seront-ils annihilés ? Non, pareille chose n'existe pas, car on ne peut détruire les éléments dont les choses sont faites. 2:302.
 
      Seuls seront perdus ou chassés ceux qui pèchent contre le Saint-Esprit. 16:32.
 
La mesure du jugement humain –
 
      Tous les hommes doivent avoir les mains propres et le cœur pur pour passer jugement, sinon ils feraient mieux de laisser tomber l'affaire. 3:247.
 
      J'ai en moi la connaissance certaine que les anciens d'Israël n'auront jamais la permission de faire de la droiture une règle et de la justice un niveau, en ce qui concerne les méchants et les impies, tant qu'ils n'auront pas compris les principes justes et ne les vivent. 7:46.
 
      Vous pouvez juger de la vérité que vous entendez aujourd'hui et de celle que vous entendez dans les temps à venir ; car nous serons nos propres juges aussi bien que ceux de nos ennemis et nous jugerons également les anges. 5:258.
 
      Lorsque le jugement sera donné aux saints, ce sera à cause de leur justice, parce qu'ils jugeront comme les anges et comme les Dieux, et non comme les méchants. 19:7. 
 
 
 
CHAPITRE 35 : LE SALUT
 
Le salut universel –
 
      Le salut est l'existence totale de l'homme, des anges et des Dieux ; c'est la vie éternelle - la vie qui a été, qui est et qui est à venir. Et nous, les humains, nous sommes héritiers de toute cette vie, si nous nous appliquons strictement à obéir aux exigences de la loi de Dieu et si nous persévérons fidèlement. 12:111.
 
      L'économie du ciel est de rassembler tout le monde et de sauver tous ceux que l'on peut sauver. 11:262.
 
      On doit comprendre qu'il n'est aucun homme sur cette terre qui ne puisse être sauvé dans le royaume de Dieu, s'il y est disposé. 8:160.
 
      J'ai entendu beaucoup de sermons et de prières d'exhortation demandant que les hommes prennent une religion et fassent écrire leur nom dans « le Livre de Vie de l'Agneau ». Je désire apprendre au monde entier, à tous les fils et à toutes les filles d'Adam que leurs noms y sont écrits et qu'ils y resteront à toute éternité s'ils ne les en rayent pas par leurs actes mauvais. 13:149.
 
      Il n'y a jamais eu personne qui ait été trop sauvé ; tous ceux qui ont été sauvés, et qui le seront jamais à l'avenir, ne sont rien de plus que sauvés, non sans avoir mené, pour vaincre, une lutte qui mobilise toute énergie de l'âme. 2:132.
 
      Tous ceux qui ont vécu ou qui vivront sur cette terre auront l'occasion d'accepter l'Évangile. Ils auront là-bas des apôtres, des prophètes et des ministres comme nous en avons ici pour les guider sur le chemin de la vérité et de la justice et les ramener à Dieu. Tous auront la possibilité d'obtenir le salut et la vie éternelle. 6:149.
 
      Si notre foi est une, et si nous sommes unis pour atteindre le grand but, et si moi, personnellement, il m'est possible d'entrer dans le royaume céleste, vous pourrez, vous et n'importe qui d'autre, y entrer selon la même loi. 2:132.
 
      Combien seront préservés ? Tous ceux qui ne nient pas et ne défient pas la puissance et la personnalité du Fils de Dieu - tous ceux qui ne pèchent pas contre le Saint-Esprit. 6:292.
 
      Les nations païennes qui existent maintenant et qui ont existé sur la terre seront toutes bénies, verront le temps où elles auront la possibilité de recevoir les bénédictions de l'alliance établie sur la terre par le Fils de Dieu et seront par elle amenées dans la gloire et le repos. 8:83.
 
      Le nom de tous les fils et de toutes les filles d'Adam est déjà écrit dans le livre de vie de l'Agneau. Y aura-t-il jamais un moment où il en sera ôté ? Oui, lorsqu'ils deviennent fils de perdition, pas avant. Tous ont le droit d'y conserver le leur à toute éternité. S'ils négligent ce droit, leur nom en sera effacé, pas avant. Tous les noms de la famille humaine y sont écrits, et le Seigneur les y laissera jusqu'à ce qu'ils connaissent la vérité, qu'ils puissent se révolter contre lui et pécher contre le Saint-Esprit ; alors ils seront précipités en enfer, et leur nom sera effacé du livre de vie de l'Agneau. 6:297.
 
      La question qui se pose à notre esprit, c'est : est-ce que le monde entier va participer à ces bénédictions ? Oui, le monde entier. N'y aura-t-il personne de perdu ? Personne ne subira-t-il la colère du Tout-Puissant ? Je peux dire tout d'abord, comme je l'ai dit toute ma vie, toutes les fois que j'ai prêché, je n'ai jamais eu l'esprit de prêcher l'enfer et la damnation au peuple. J'ai essayé un très grand nombre de fois - je l'ai essayé le sabbat dernier, et j'ai essayé aujourd'hui d'en arriver à ce point - de décrire les souffrances des méchants. Ils souffriront, c'est clair ; mais je ne peux m'intéresser à autre chose qu'au salut du peuple. Toutes les nations prendront part à ces bénédictions ; toutes sont incluses dans la rédemption du Sauveur. Il a goûté la mort pour tous les hommes ; ils sont tous en son pouvoir et il les sauve tous, comme il le dit, sauf les fils de perdition ; et le Père a mis en son pouvoir toutes les créations qui sont sur cette terre. La terre elle-même et l'humanité qui s'y trouve, les bêtes, les poissons de la mer et les oiseaux du ciel, les insectes et tout ce qui rampe, ainsi que tout ce qui appartient à notre globe, tout cela est entre les mains du Sauveur, et il a tout racheté. 6:296-297.
 
      Le lieu où Dieu et le Christ demeurent est un royaume en soi : le royaume céleste. 7:288.
 
      Il ne m'appartient pas de dire combien il y a de Dieux et combien il y a de places dans le royaume ; mais ce que je peux dire, et c'est, pour moi, une source de grand réconfort, de consolation et de satisfaction, c'est ceci : voyez la bonté, la longanimité, la gentillesse et le puissant sentiment paternel de notre Père et Dieu qui a préparé le chemin et fourni le moyen de sauver les enfants des hommes - pas seulement les saints des derniers jours - pas seulement ceux qui jouissent des premiers principes de la loi céleste, mais de sauver tout le monde. C'est un salut universel - une rédemption universelle. 8:35.
 
      Ce sera un plaisir de savoir que nous avons sauvé tous ceux que le Père a mis en notre pouvoir. Jésus a dit qu'il ne perdrait que les fils de perdition. Il ne perdra aucun de ses frères, si ce n'est les fils de perdition. Sauvons tous ceux que le Père met en notre pouvoir. 9:124.
 
      Le ciel tout entier désire vivement que les hommes soient sauvés. Les cieux pleurent sur les hommes à cause de la dureté de leur cœur, de leur incrédulité et de leur lenteur à croire et à agir. 4:196.
 
Notre religion est adaptée aux capacités de toute la famille humaine. Elle n'envoie pas une partie des hommes hurler éternellement dans les tourments, mais va rechercher le dernier fils et la dernière fille d'Adam et Ève, et elle les sortira de la prison, ouvrira les portes, détachera les liens et ramènera toutes les âmes qui acceptent le salut. 12:309.
 
      Le salut que Jésus a acheté touchera la famille humaine entière et sauvera, dans un royaume ou dans un lieu où ils seront heureux dans la mesure de leurs capacités, ceux qui ne rejettent pas l'Évangile et ne méprisent pas le Sauveur. 14:133.
 
      Il y a une chance pour ceux qui ont vécu et pour ceux qui vivent maintenant. L'Évangile est venu. La vérité, la lumière et la justice sont envoyées dans le monde et ceux qui les accepteront seront sauvés dans le royaume céleste de Dieu. Et beaucoup de ceux qui, par ignorance, par tradition, par superstition et à cause des préceptes erronés des pères, ne les accepteront pas hériteront cependant un royaume bon et merveilleux et auront et recevront plus que le cœur de l'homme ne peut en imaginer, s'il n'a pas reçu de révélations. 8:36.
 
Le chemin du salut –
 
      Vous ne serez pas plus parfaits dans votre sphère, lorsque vous serez élevés à des trônes, à des principautés et à des puissances, que vous ne devez l'être et êtes capables d'être aujourd'hui dans votre sphère. 6:99.
 
      Les hommes ne seront sauvés et ne viendront en la présence du Père que par l'Évangile de Jésus-Christ - c'est la loi pour tout le monde. Le Seigneur a ses raisons, ses voies, son œuvre ; il la terminera. Jésus travaille de toutes ses forces pour sanctifier et racheter la terre et ramener ses frères et sœurs en la présence du Père. Nous travaillons avec lui pour purifier la famille humaine tout entière, pour qu'elle et nous soyons prêts à demeurer avec Dieu dans son royaume. 13:150.
 
      Quel que soit l'aspect extérieur, si je peux savoir avec certitude que les hommes ont dans leur cœur la ferme intention de faire la volonté de leur Père céleste, même s'ils chancellent et font beaucoup de choses à cause de la faiblesse de la nature humaine, néanmoins ils seront sauvés. 5:256.
 
      Et si nous acceptons le salut aux conditions auxquelles il nous est offert, nous devons être honnêtes dans toutes nos pensées, dans nos réflexions, dans nos méditations, nos cercles privés, dans nos transactions, dans nos déclarations et dans tous les actes de notre vie, sans crainte, et insouciants de tous les principes d'erreur, de tous les principes de mensonge que l'on peut présenter. 5:124
 
      Il est ridicule d'attendre le salut dans cinquante ans et ne rien faire maintenant pour l'avoir. Dieu a mis les moyens du salut à notre portée et la création dispose de sa propre volonté. Lorsque ses fils et ses filles profitent des moyens qu'il a fournis pour leur salut, faisant du bien par eux-mêmes, cela lui est agréable. 10:221.
 
Le salut est une affaire personnelle –
 
      Bien que nos intérêts soient communs en tant que peuple, souvenez-vous cependant que le salut est une œuvre personnelle ; c'est chacun pour soi. Je veux dire par là plus que je n'ai le temps de vous en expliquer par le menu mais je vais vous en donner une idée. Il en est dans l'Église qui pensent être sauvés par la justice des autres. Ils passeront à côté. Ce sont ceux qui arriveront juste au moment où on a fermé la porte, de sorte que dans ce cas ils peuvent se voir interdire l'accès ; alors ils feront appel à quelqu'un qui, par sa fidélité, grâce à la miséricorde de Jésus-Christ, est passé par la porte céleste, pour qu'il vienne la leur ouvrir ; mais il n'aura pas le droit de faire pareille chose. Tel sera le sort des personnes qui espèrent en vain être sauvées grâce à la justice et à l'influence de frère Untel. Je vous avertis donc que vous devez cultiver en vous la justice et la fidélité, seul passeport pour le bonheur céleste. 2:132.
 
      Si frère Brigham prend la mauvaise route et est exclu du royaume des cieux, il ne devra s'en prendre qu'à lui-même. Je suis le seul être dans les cieux, sur la terre ou en enfer qui puisse en être tenu pour responsable. Cela s'appliquera tout autant à tous les saints des derniers jours. Le salut est une affaire privée. Je suis la seule personne qui ait la possibilité de me sauver. Lorsque le salut m'est envoyé, je peux le rejeter ou l'accepter. En l'acceptant, j'obéis et me soumets implicitement pendant toute ma vie à son Auteur et à ceux qu'il nommera pour m'instruire ; en le rejetant, je suis l'inspiration de ma volonté plutôt que celle de la volonté de mon Créateur. Il en est parmi notre peuple qui sont influencés, dirigés et déformés dans leurs pensées, leurs actions et leurs sentiments par une autre personne ou une famille a qui ils confient leur instruction spirituelle et temporelle et sur qui ils comptent pour leur donner finalement le salut. Ces personnes ne comptent pas sur elles-mêmes pour obtenir le salut, mais sur un autre de leurs pauvres semblables faibles et mortels. 1:312.
 
De nombreux degrés de salut –
 
      Lorsque Dieu a révélé à Joseph Smith et à Sidney Rigdon qu'une place était préparée pour tous, selon la lumière qu'ils avaient reçue et à condition qu'ils aient rejeté le mal et pratiqué le bien, cela a été une grande épreuve pour beaucoup, et certains ont apostasié parce que Dieu n'avait pas envoyé au châtiment éternel les païens et les petits bébés, mais qu'en temps voulu il aurait un lieu de salut pour tous et bénirait ceux qui étaient honnêtes, vertueux et sincères, qu'ils aient jamais appartenu à une Église ou pas. C'était là une doctrine nouvelle pour cette génération, et beaucoup ont trébuché dessus. 16:42.
 
      Ces paroles expriment le fait dont a parlé Jésus lorsqu'il a dit : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. » Combien il y en a, je ne puis le dire ; mais il y en a trois bien distinctes qui sont mentionnées : la céleste, la plus haute, la terrestre, la seconde en importance, et la téleste, la troisième. Si nous prenions la peine de lire ce que le Seigneur a dit à son peuple dans les derniers jours, nous verrions qu'il a prévu quelque chose pour tous les habitants de la terre ; toutes les créatures qui désirent et qui font le moindre effort pour vaincre le mal, soumettre l'iniquité en eux-mêmes et pour être dignes d'une gloire en posséderont une. Nous qui avons reçu la plénitude de l'Évangile du Fils de Dieu, ou le royaume des cieux qui est venu sur la terre, nous possédons les lois, les ordonnances, les commandements et les révélations qui nous prépareront, par l'obéissance stricte, à hériter le royaume céleste, à aller dans la présence du Père et du Fils. 14:148.
 
      Il y a des millions et des millions de royaumes dont on n'a aucune idée Les chrétiens de notre époque ne connaissent pas Dieu, la piété, l'éternité, les mondes qui sont, qui ont été et qui naissent. Il y a des milliers de personnes de cette terre qui se lèveront pour recevoir une gloire selon leurs capacités. 6:347.
 
      N'est-ce pas une pensée merveilleuse qu'il y a des royaumes, des demeures de gloire et des habitations confortables préparés pour tous les fils et toutes les filles d'Adam à l'exception des fils de perdition ? Tous ne participeront pas à la première résurrection et il y en aura peut-être beaucoup qui n'apparaîtront pas dans la seconde ; mais tous seront ressuscités et, à l'exception des fils de perdition, entreront dans les royaumes, dont le moindre est, je pense plus merveilleux que tout ce dont John Wesley a jamais pu avoir la vision. 8:196-197.
 
L'exaltation est en proportion des capacités –
 
      L'homme qui vit dignement est dès maintenant dans un état de salut. 1:6.
 
      Tous les hommes sont-ils capables de recevoir la plus grande gloire de Dieu ? Non. 9:104.
 
      Tous les esprits ont-ils les mêmes dons ? Non, certainement pas. Seront-ils tous égaux dans le royaume céleste ? Non. Il est des esprits qui sont plus nobles que d'autres, il en est qui sont capables d'en recevoir plus que d'autres. On trouve, dans le monde des esprits, cette même diversité que vous voyez ici, et cependant ils ont la même origine, un seul Père, un seul Dieu. 4:268.
 
      Il en est qui ne sont pas capables d'avoir la même exaltation que d'autres ce qui provient des différences de conduite et de capacité des hommes. Il y a également une différence dans le monde des esprits. Il est du dessein, du désir et de la volonté du Seigneur que les habitants de la terre soient élevés à des trônes, des royaumes, des principautés et des puissances, selon leurs capacités. Dans leur exaltation, l'un pourra être capable de gouverner dix villes, tandis qu'un autre ne pourra pas être capable d'en gouverner plus de cinq, un autre seulement deux, un autre une. Ils doivent tout d'abord tous être assujettis au péché et aux calamités de la chair mortelle, pour se montrer dignes ; alors l'Évangile est prêt à s'emparer d'eux et à les élever, à les unir, à éclairer leur intelligence et à les rendre un dans le Seigneur Jésus, pour que leur foi, leurs prières, leurs espérances, leurs affections et tous leurs désirs soient toujours concentrés en un. 6:97.
 
Le royaume céleste –
 
      Le céleste est le plus élevé de tous. Il est également question du téleste et du terrestre ; et il m'est impossible de dire combien d'autres royaumes de gloire il y a. Cela ne m'étonnerait pas qu'ils soient innombrables. Cela m'est une source de grande joie. 8:35.
 
      Le royaume où se trouve notre peuple appartient au royaume céleste ; c'est un royaume où nous pouvons nous préparer à aller dans la présence du Père et du Fils. 8:197.
 
      Les hommes et les femmes qui désirent obtenir une place dans le royaume céleste verront qu'ils devront se battre tous les jours. 11:14.
 
      Il est absurde et ridicule de croire que l'on sera sauvé dans le royaume céleste de Dieu sans être préparé à demeurer en un lieu pur et saint ; et s'il en est qui pensent pouvoir obtenir la présence du Père et du Fils en se battant pour leur religion au lieu de la mettre en pratique, ils se trompent, et par conséquent plus vite nous nous décidons à pratiquer notre religion mieux cela vaudra pour nous. 14:157.
 
      Qui peut définir la divinité de l'homme ? Seuls ceux qui comprennent les vrais principes de l'éternité - les principes qui ont trait à la vie et au salut. L'homme, en étant exalté, ne perd pas les pouvoirs qui lui sont naturellement donnés ; au contraire, en prenant la route qui conduit à la vie, il acquiert plus de pouvoir, plus d'influence et plus de capacités dans toutes les étapes qu'il y traverse. 7:274.
 
      Notre esprit a été engendré il y a des milliers d'années ; et à la consommation finale, lorsque le Sauveur aura fini son œuvre et l'aura présentée au Père, il sera couronné. Aucun de vous ne recevra sa couronne de gloire, d'immortalité et de vies éternelles avant qu'il ait reçu la sienne. C'est lui qui sera couronné le premier, et ensuite ce sera notre tour, chacun selon son ordre, car œuvre est terminée et l'esprit est complet dans son organisation avec le tabernacle. Le monde sera le premier à être acheté, et les hommes seront les derniers à y être couronnés. 6:282. 
 
 
 
CHAPITRE 36 : LES TEMPLES ET LE SALUT POUR LES MORTS
 
      Il a toujours été commandé aux saints de construire des temples - Nous allons construire des temples. Cette loi est donnée aux enfants des hommes. 14:95.
 
      Concernant les révélations relatives à la construction des temples, je vais vous donner les paroles de notre Prophète bien-aimé tandis qu'il vivait encore parmi nous. Il en est beaucoup qui sont ici aujourd'hui, qui étaient également avec lui dès le début de l'Église. Il a souvent parlé de la construction de temples à Kirtland, dans le Missouri et en Illinois. Lorsque le peuple refusa de construire un temple à Kirtland autrement que sur révélation spéciale, cela l'affligea de voir qu'il était à ce point mesquin qu'il exigeait que le Seigneur leur commande de construire une maison en son nom. Non seulement cela l'affligea, mais cela affligea également le Saint-Esprit. Il disait souvent que, s'il n'y avait la cupidité du peuple, le Seigneur ne donnerait pas de révélations concernant la construction de temples, car nous savions déjà tout ce qu'il y avait à connaître à ce sujet, les révélations nous donnant l'ordre de la prêtrise nous avaient révélé ce qui était exigé de nous dans ce domaine. 1:277.
 
      Nous qui sommes ici jouissons d'une bénédiction que n'a possédé, à notre connaissance, aucun autre peuple depuis le temps d'Adam, c'est-à-dire, d'avoir un temple terminé où toutes les ordonnances de la maison de Dieu peuvent être conférées à son peuple. Frères et sœurs, comprenez-vous cela ? Apparemment beaucoup ne s'en rendent absolument pas compte. Il est vrai que Salomon a construit un temple pour donner des dotations, mais d'après ce que nous connaissons de l'histoire de cette époque, on n'a donné que très peu ou pas de dotations, et un des souverains sacrificateurs fut assassiné par des hommes méchants et corrompus qui avaient déjà commencé à apostasier, et cela parce qu'il ne voulait pas révéler les choses relatives à la prêtrise qu'il lui était interdit de révéler avant d'être arrivé au lieu convenable. Il est possible qu'Hénoc ait eu des temples et y ait officié, mais rien ne nous le dit. Nous savons qu'il a suscité un peuple si pur et si saint qu'il ne lui a pas été permis de demeurer avec les habitants méchants de la terre, mais qu'il a été emmené en un autre lieu. 18:303.
 
      La terre, a dit le Seigneur, respecte sa création ; elle a été baptisée d'eau et sera, un jour, baptisée de feu et du Saint-Esprit, pour être préparée à rentrer dans la présence céleste de Dieu avec tout ce qui y demeure et qui a, comme la terre, respecté la loi de sa création. Si l'on regarde les choses sous cet angle, on pourrait se demander pourquoi nous construisons des temples. Nous construisons des temples parce qu'il n'est pas une maison sur la face de la terre qui ait été élevée au nom de Dieu qui pourrait se comparer avec sa personnalité et que nous puissions à bon droit appeler sa maison. Il y a sur la terre des endroits où le Seigneur peut venir demeurer s'il le désire. On peut les trouver au sommet de hautes montagnes, dans certaines cavernes ou en des lieux dont l'homme pécheur n'a jamais foulé le sol de ses pieds souillés. Il exige que ses serviteurs lui bâtissent une maison où il puisse venir et où il puisse révéler sa volonté. 10:252.
 
      Nous avons la possibilité d'entrer dans un temple, bâti au nom de Dieu, et de recevoir les ordonnances de sa maison, avec toutes les clefs et toutes les bénédictions préparatoires pour entrer dans les « vies » ; nous avons également le droit d'exercer le ministère pour nos pères et nos mères, nos grands-pères et nos grands-mères, pour ceux qui sont morts sans l'Évangile. 19:22.
 
      Dans le monde des esprits, ceux qui ont obtenu la victoire continuent a préparer le chemin pour ceux qui vivent dans la chair, accomplissant une œuvre de sauveurs sur le mont de Sion. Pour accomplir cette œuvre, il faudra non seulement un temple mais des milliers, et des milliers et des dizaines de milliers d'hommes et de femmes entreront dans ces temples et officieront pour des gens qui ont vécu en des temps aussi reculés que le leur révélera le Seigneur. Si nous sommes suffisamment fidèles pour retourner construire ce grand temple sur lequel Joseph a écrit et si le Seigneur reconnaît l'œuvre de ses serviteurs, faites bien attention alors, car vous verrez quelqu'un que vous avez vu auparavant, et beaucoup d'entre vous verront celui qu'ils n'ont pas encore vu, mais vous le reconnaîtrez dès que vous le verrez. 3:372.
 
Les temples sont indispensables pour les ordonnances supérieures –
 
      Du fait que vous avez été chassés de chez vous, et à cause de notre dénuement, le Seigneur nous a permis de faire ce que nous avons fait, c'est-à-dire d'utiliser comme temple cette maison des Dotations. Mais depuis que, grâce à la miséricorde et aux bénédictions de Dieu, nous sommes capables de construire des temples, Dieu nous commande de le faire. 18:263.
 
      Avons-nous besoin d'un temple ? Oui, pour nous préparer à passer la porte pour entrer dans la ville où les saints se reposent. Les ordonnances nécessaires pour cela n'ont pas encore été accomplies et ne peuvent l'être en l'absence d'un lieu convenable. Nous désirons un temple, non pour que le public s'y assemble, mais pour la prêtrise, pour y arranger et y organiser pleinement la prêtrise selon son ordre et ses degrés, pour administrer aux saints les ordonnances de la prêtrise, pour leur exaltation. 9:240.
 
      Nous ne pourrons administrer maintenant au peuple, d'une manière légale, les autres ordonnances de Dieu, au sens plein du terme, et nous ne pourrons le faire que lorsque nous aurons construit un temple dans ce but. Certains peuvent considérer que j'en avertis notre ennemi commun lorsque je dis cela, mais c'est néanmoins vrai, et notre ennemi commun le sait. Nous devons nous trouver dans une situation où nous pouvons administrer efficacement ces ordonnances de la maison de Dieu, que l'on ne peut administrer à un peuple pendant qu'il est dispersé parmi les nations des méchants. 12:162.
 
      Certaines des ordonnances de scellement ne peuvent être administrées dans la maison que nous utilisons maintenant ; nous ne pouvons y administrer que quelques-unes des premières ordonnances de la prêtrise relatives à la dotation. Il y a des ordonnances plus avancées que l'on ne peut administrer ici ; nous aimerions donc un temple, mais je suis disposé à attendre quelques années pour l'avoir. Je désire voir le temple bâti de manière qu'il durera pendant tout le millénium. Ce n'est pas le seul temple que nous construisons ; on en construira et on en consacrera des centaines au Seigneur. Ce temple sera connu comme le premier temple bâti par les saints des derniers jours dans les montagnes. Et lorsque le millénium sera terminé, et que tous les fils et toutes les filles d'Adam et Ève, jusqu'au dernier de leur postérité, qui viennent à la portée de la clémence de l'Évangile, auront été rachetés dans les centaines de temples grâce au ministère par procuration de leurs enfants, je désire que ce temple demeure comme un fier monument de la foi, de la persévérance et de l'industrie des saints de Dieu dans les montagnes au dix-neuvième siècle. 10:254
 
      Nous vous avons souvent dit que nous voulons construire un temple, mais pas pour y assembler les gens de toute espèce. Je vous apprends longtemps avant que vous voyiez les murs s'élever et le bâtiment terminé, qu'il sera pour la prêtrise et non pour des réunions du peuple ; nous n'y tiendrons pas de réunions publiques. J'aimerais voir construire le temple où vous verrez la prêtrise dans son ordre et sa véritable organisation, chaque collège étant à sa place. 8:202-203.
 
Les dotations données dans les temples –
 
      Les commandements contenus dans le Nouveau Testament concernant les ordonnances de la maison de Dieu ont force de loi sur nous. 13:314.
 
      Quiconque est prêt pour le royaume céleste doit passer par les mêmes choses. 3:195.
 
      Il est absolument nécessaire que les saints reçoivent les ordonnances supplémentaires de la maison de Dieu avant que cette courte existence prenne fin, afin d'être prêts et tout à fait capables de passer devant toutes les sentinelles qui conduisent au royaume céleste et dans la présence de Dieu. 12:163-164.
 
      Continuez donc et construisez les temples du Seigneur, afin de recevoir les dotations qui sont en réserve pour vous et de posséder les clefs de la prêtrise éternelle, afin que vous receviez tous les mots et tous les signes et que vous appreniez les lois des anges et du royaume de notre Père et Dieu, et que vous sachiez comment passer d'un degré à un autre et entrer pleinement dans la joie de notre Seigneur. 2:315.
 
      Certains d'entre nous n'ont pas besoin du temple pour avoir leurs dotations, car ils les ont reçues des mains de Joseph le Prophète et savent ou aller pour les conférer à d'autres. Vous pouvez me demander si les dirigeants de cette Église ont reçu toutes leurs dotations. Je pense que nous avons reçu tout ce que vous pouvez recevoir dans votre épreuve, dussiez-vous vivre autant que Mathusalem, et nous pouvons donner ce que nous possédons à ceux qui sont dignes. 10:254.
 
      Un grand nombre d'entre vous ont eu leurs dotations et savent ce que signifie un vote à main levée. C'est un geste que vous faites en signe de votre alliance avec Dieu et les uns avec les autres ; il sert à vous faire accomplir ce à quoi vous vous êtes engages. Lorsque vous levez la main au ciel et la laissez tomber, puis mourez sans que vos alliances aient été accomplies, vous serez maudits. J'ai parfois envie de sermonner vertement ceux qui contractent des alliances sans se rendre compte de leur nature, et qui ne font guère d'efforts pour les respecter.
Certains anciens vont parmi les nations prêcher l'Évangile de vie et de salut et reviennent sans comprendre à fond la nature de l'alliance. Il est écrit dans la Bible que tous les hommes doivent s'acquitter de leurs vœux, même si cela leur fait du tort ; c'est ainsi que vous montrerez à toute la création et à Dieu que vous êtes pleins d'intégrité. 3:332.
 
      La plupart d'entre vous, mes frères, êtes anciens, soixante-dix ou grands prêtres, peut-être n'y a-t-il pas de prêtre ou d'instructeur présent. La raison en est que lorsque nous donnons aux frères leurs dotations, nous sommes obligés de leur conférer la Prêtrise de Melchisédek ; mais j'espère voir le jour où nous serons situés de telle manière que nous pourrons dire à un groupe de frères : Vous pouvez aller recevoir les ordonnances qui appartiennent à l'ordre aaronique de la prêtrise, et puis vous pourrez aller dans le monde prêcher l'Évangile ou faire quelque chose qui prouvera si vous honorez cette prêtrise, avant d'en recevoir davantage. Maintenant nous leur faisons passer en un jour les ordonnances des deux prêtrises, mais cela n'est pas comme cela devrait être et comme cela serait si nous avions un temple pour y administrer ces ordonnances. Mais c'est bon pour maintenant ; nous ne serions pas satisfaits autrement, par conséquent nous agissons selon les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. 10:309
 
      Les ordonnances de la maison de Dieu sont pour le salut de la famille humaine. Nous sommes actuellement les seuls sur la terre, à notre connaissance, à détenir les clefs du salut conférées depuis les cieux aux enfants des hommes par le Seigneur Tout-Puissant ; et étant donné qu'il y en a qui détiennent ces clefs, il est important qu'elles soient utilisées pour le salut de la famille humaine. La construction de temples, de lieux où l'on administre les ordonnances du salut, est nécessaire pour exécuter le plan de rédemption, et c'est un merveilleux sujet de discours aux saints. 13:262.
 
      Pour un grand nombre de personnes, les dotations signifient la chute, parce qu'on révèle des choses qu'ils ne peuvent garder. Ils ne sont pas dignes de les recevoir. 4:372.
 
      Sans les révélations relatives aux ordonnances de scellement, les enfants nés hors de l'alliance ne pourraient être scellés à leurs parents. 18:249.
 
      Les ordonnances de la maison de Dieu sont expressément pour l'Église du Premier-Né. 8:154.
 
      Je préférerais voir ce peuple purifié et donner aux justes leurs dotations lorsqu'ils ont attendu quelque peu. Que les pauvres et ceux qui sont humbles devant le Seigneur aient les premiers l'occasion. 2:144.
 
L'œuvre par procuration pour les morts dans les temples –
 
      Nous prêchons aux morts l'Évangile de salut grâce à ceux qui ont vécu dans notre dispensation. 3:90.
 
      Les hommes qui sont dans l'esprit ont l'occasion d'accepter l'Évangile. Tandis que son corps était au tombeau pendant deux nuits et un jour, Jésus s'est rendu dans le monde des esprits pour montrer aux frères comment ils devaient édifier le royaume et faire connaître dans l'au-delà la vérité aux esprits ; il est allé leur montrer le modèle, comme il l'avait fait sur la terre. Vous voyez donc que les esprits ont l'occasion d'accepter la vérité là-bas. Vous demanderez peut-être s'ils y seront baptisés ? Non. Peut-on leur imposer les mains pour le don du Saint-Esprit ? Non. Aucune des ordonnances externes qui appartiennent à la chair n'y sont administrées, mais la lumière, la gloire et la puissance du Saint-Esprit y sont aussi connues que sur la terre. Et il y a des lois qui gouvernent le monde des esprits, et auxquelles ils sont assujettis. 2:138.
 
      Quelques mots aux frères et aux sœurs sur la doctrine et les ordonnances de la maison de Dieu. Tous ceux qui ont vécu sur la terre au mieux de la lumière qu'ils avaient et qui auraient accepté la plénitude de l'Évangile si celui-ci leur avait été prêché sont dignes d une résurrection glorieuse, et ils y parviendront grâce au ministère effectue dans la chair par ceux qui en ont l'autorité. Tous les autres auront la résurrection et recevront une gloire, sauf ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit. Nous croyons avoir en notre possession et administrer toutes les ordonnances de la vie, du salut et de l'exaltation. Tel n'est pas le cas. Nous possédons toutes les ordonnances qui peuvent être administrées dans la chair ; mais il y a d'autres ordonnances qui devront être administrées dans l'au-delà. Je sais que vous demanderez ce qu'elles sont. Je vous en citerai une. Nous n'avons pas, et nous ne pouvons recevoir ici l'ordonnance et les clefs de la résurrection. Elles seront données à ceux qui ont quitté cette vie et ont retrouvé leur corps, comme cela a été le cas pour beaucoup et le sera encore pour beaucoup. Ils seront ordonnés parce qu'ils détiennent les clefs de la résurrection, pour aller ressusciter les saints, comme nous recevons l'ordonnance du baptême, puis les clefs de l'autorité pour baptiser les autres pour la rémission de leurs péchés. C'est là une des ordonnances que nous pouvons recevoir ici, et il y en a beaucoup d'autres. Nous détenons l'autorité de disposer des éléments, de les altérer et de les changer, mais nous n'avons pas reçu l'autorité d'organiser les éléments originels ni même de faire pousser un brin d'herbe. Nous n'avons pas d'ordonnances de ce genre ici. Nous organisons selon les hommes dans la chair. En combinant les éléments et en plantant les semences, nous produisons des légumes, des arbres, du grain, etc. Nous organisons ici un royaume selon le modèle que le Seigneur a donne aux hommes dans la chair, mais pas pour ceux qui ont reçu la résurrection, bien que ce soit une similitude. Un autre point : Nous n'avons pas, dans la chair, le pouvoir de créer et de produire un esprit ; mais nous avons le pouvoir de créer un corps temporel ; Dieu a placé en nous le germe de celui-ci. Et lorsque notre esprit aura récupéré notre corps, et que par notre fidélité nous aurons été dignes d'être couronnés, alors nous recevrons l'autorité de produire des esprits et des corps. Mais ces clefs, nous ne pouvons les recevoir dans la chair. Vous voyez par là, frères, que nous n'avons pas fini et ne pouvons finir notre œuvre, pendant que nous vivons ici, pas plus que Jésus ne l'a finie lorsqu'il était dans la chair. Nous ne pouvons recevoir, pendant que nous sommes dans la chair, les clefs pour façonner les royaumes et pour organiser la matière, car elles sont au-delà de nos capacités et de notre appel, au-delà de ce monde. Dans la résurrection, les hommes qui ont été fidèles et diligents en toutes choses dans la chair, qui ont gardé leur premier et leur deuxième état et sont dignes d'être couronnés Dieux à savoir les fils de Dieu, seront ordonnés pour organiser la matière. Combien de matière croyez-vous qu'il y a entre cette terre et les étoiles fixes que nous pouvons voir ? Assez pour former des millions et des millions de terres semblables à celle-ci, et cependant elle est si diffuse, si claire et si pure, que nous voyons à travers et contemplons les étoiles. Cependant la matière est là. Pouvez-vous concevoir cela ? Pouvez-vous vous faire une idée de la petitesse de la matière ? 15:136.
 
      Vous souvenez-vous que vers l'année 1840-41, Joseph a eu une révélation concernant les morts ? On lui avait posé de nombreuses fois la question : « Quel est l'état des morts, ceux qui ont vécu et sont morts sans l'Évangile ? » C'était quelque chose qu'il devait demander. Il a étudié la question pour lui-même et pour les frères et l'Église : « Quelle est la situation des morts ? Que sera leur sort ? N'existe-t-il pas aujourd'hui de moyen de leur faire recevoir leurs bénédictions comme il y en avait du temps des apôtres et lorsque l'on prêchait l'Évangile sur la terre dans les temps anciens ? » Lorsque Joseph a reçu la révélation que nous avons en notre possession concernant les morts, le sujet a été expliqué, non pas entièrement, mais en partie, et il a continué à recevoir. Lorsqu'il a reçu pour la première fois, par l'Esprit de la révélation, la connaissance de la façon dont on pouvait officier pour les morts, il y a ici des frères et des sœurs, je peux en voir ici pas mal qui étaient à Nauvoo, et vous vous souvenez que lorsque cette doctrine a été révélée et que l'on s'est dépêché d'administrer le baptême pour les morts, des sœurs ont été baptisées pour leurs amis masculins, ont été baptisées pour leurs pères, leurs grands-pères, leurs mères et leurs grands-mères, etc. Je cite ceci pour que vous compreniez que, comme nous ne connaissions rien à la question au début, comme les vieux saints s'en souviendront, nous avons reçu petit à petit et le sujet a été expliqué clairement, mais nous n'avons reçu que peu à la fois. Par conséquent, au début, des gens se sont fait baptiser pour leur amis et on n'en tenait pas note. Plus tard, Joseph a tenu un registre. Ensuite on a baptisé des femmes pour des hommes et des hommes pour des femmes, etc. Ce serait bien étrange, vous savez, aux yeux des anges et de ceux qui comprennent les choses de l'éternité, si nous étions invités à entreprendre une œuvre que nous ne pouvions finir. Tout a donc été réglé et mis en ordre ; car il a été révélé que si une femme était baptisée pour un homme, elle ne pouvait être ordonnée pour lui et qu'elle ne pouvait pas non plus être faite apôtre ou patriarche pour l'homme, par conséquent les sœurs ne devaient être baptisées que pour leur sexe. Cette doctrine du baptême pour les morts est une doctrine splendide, une des doctrines les plus merveilleuses qui aient été révélées à la famille humaine ; et il s'y trouve de la lumière, de la puissance, de la gloire, de l'honneur et de l'immortalité. 16:165.
 
      Il y a un grand nombre d'ordonnances de la maison de Dieu que l'on doit accomplir dans un temple érigé expressément dans ce but. Il y a d'autres ordonnances que l'on peut administrer sans temple. Vous savez qu'il y en a que vous avez reçues : le baptême, l'imposition des mains pour le don du Saint-Esprit, comme la capacité de parler en langues et de les interpréter, de prophétiser, de guérir, de discerner les esprits, etc., et beaucoup de bénédictions accordées au peuple, nous avons la possibilité de les recevoir sans temple. Il y a d'autres bénédictions que nous ne pouvons recevoir et des ordonnances qui ne seront accomplies, selon la loi que le Seigneur a révélée, que si elles se font dans un temple érigé dans ce but. Nous pouvons actuellement aller à la maison des Dotations et être baptisés pour les morts, lavés et oints, etc., car nous y avons des fonts qui ont été érigés, consacrés expressément au baptême des gens pour la rémission des péchés, pour leur santé et pour leurs amis décédés ; en cela les saints ont la possibilité de se faire baptiser pour leurs aînés. Nous avons également la possibilité de sceller les femmes aux hommes en dehors d'un temple. Ceci nous pouvons le faire dans la maison des Dotations.

Mais lorsque nous arrivons à d'autres ordonnances de scellement, aux ordonnances relatives à la sainte prêtrise, pour constituer la chaîne de la prêtrise de notre père Adam jusqu'à maintenant, en scellant les enfants à leurs parents, en étant scellés pour nos ancêtres, etc., elles ne peuvent se faire sans temple. Lorsque les ordonnances seront faites dans les temples qui seront érigés, des hommes seront scellés à leurs pères et à ceux qui sont morts, jusqu'à notre père Adam. Il faudra que cela se fasse, parce que la chaîne de la prêtrise a été brisée sur la terre. La prêtrise a quitté les hommes, mais c'est tout d'abord les hommes qui ont quitté la prêtrise. Ils ont transgressé les lois, changé l'ordonnance et brisé l'alliance éternelle, et la prêtrise les a quittés ; mais pas avant qu'ils aient quitté la prêtrise. Cette prêtrise a été rétablie, et c'est par son autorité que nous serons rattachés à nos pères, par l'ordonnance du scellement, jusqu'à ce que nous formions une chaîne parfaite de notre père Adam jusqu'à la scène finale. Cette ordonnance ne s'accomplira que dans un temple ; et les enfants ne seront scellés à leurs parents vivants que dans un temple.

Par exemple, un homme et sa femme entrent dans l'Église, et ils ont des enfants. Ces enfants ont été engendrés en dehors de l'alliance, parce que le mariage de leurs parents n'est pas reconnu par le Seigneur comme ayant été accompli par son autorité ; ils doivent par conséquent être scellés à leurs parents, sinon ils ne pourront se réclamer d'eux dans l'éternité ; ils seront répartis selon la sagesse du Seigneur qui fait tout bien.

Lorsque nous avions un temple à Nauvoo, un grand nombre de frères se sont fait sceller leurs enfants qui n'étaient pas dans l'alliance, et des dotations ont été données. Ensuite, les parents, ayant reçu leur dotation et ayant été scellés pour le temps et l'éternité, ont d'autres enfants ; ceux-ci sont engendrés et naissent sous l'alliance, et ils sont héritiers légitimes du royaume ; ils possèdent les clefs du royaume. Les enfants nés de parents avant que ceux-ci ne contractent la plénitude des alliances, doivent leur être scellés dans un temple pour devenir héritiers légaux de la prêtrise. Il est vrai qu'ils peuvent recevoir les ordonnances, ils peuvent recevoir leur dotation et être bénis en même temps que leurs parents ; mais néanmoins les parents ne peuvent les réclamer légalement et légitimement dans l'éternité s'ils ne leur sont scellés. Cependant la chaîne ne serait pas complète si cette ordonnance de scellement n'était accomplie.

Pour en donner un exemple, je citerai la famille de mon père. Mon père est mort avant que les dotations ne soient données. Aucun de ses enfants ne lui a été scellé. Si vous vous en souvenez, vous qui étiez à Nauvoo, nous avons été très pressés au cours de la brève période que nous y avons passée après la construction du temple. Les émeutiers étaient là, prêts à nous détruire, ils étaient prêts à brûler nos maisons, il y avait longtemps qu'ils le faisaient ; mais nous avons fini le temple selon le commandement qui avait été donné à Joseph, et puis nous sommes partis. Notre temps était donc court, et nous n'avons pu nous occuper de cela. Par conséquent, les enfants de mon père ne lui ont pas été scellés. Tous ses fils iront peut-être dans l'éternité, dans le monde des esprits, avant que l'on ne puisse s'en occuper ; mais cela n'a aucune importance ; les héritiers de la famille s'en occuperont quand ce ne serait que dans cent ans. Il faudra que cela se fasse un jour. Mais si nous avons un temple prêt avant que les fils de mon père soient tous allés dans le monde des esprits, s'il en est qui restent, ils s'en occuperont, et en tant qu'héritiers auront la permission de recevoir les ordonnances pour notre père et notre mère. Ce n'est là qu'un seul cas, et, pour illustrer ce sujet à la perfection, je devrais citer des centaines d'exemples pour chaque cas. 16:186.
 
      Nous avons confiance en Dieu. Je pense qu'il combattra pour nous et que, pendant mille ans, nous serons baptisés en faveur de la famille humaine ; et nous aurons des centaines de temples et des milliers d'hommes et de femmes qui y officieront pour ceux qui se sont assoupis sans avoir eu l'occasion d'entendre l'Évangile et d'y obéir, afin qu'ils soient ramenés, aient une résurrection glorieuse et jouissent du royaume que Dieu a préparé pour eux. Le diable combattra de toutes ses forces pour nous barrer le chemin, et chaque pouce de terrain que nous prendrons, nous le prendrons par l'obéissance et la foi aux pouvoirs de l'Évangile du Fils de Dieu. Le monde entier est opposé à cette doctrine. Mais s'y trouve-t-il quelque chose de mal ? Si seulement il pouvait la voir telle qu'elle est dans le Seigneur, il s'en réjouirait au lieu de lutter contre elle et louerait Dieu d'avoir révélé une doctrine aussi merveilleuse. Supposez que soit vraie l'idée qu'entretiennent certaines personnes, qu'après la mort de notre corps notre esprit dort éternellement, et que je sois baptisé pour mon père, mon grand-père, etc., en haut, en bas ou autour de la terre. Tous reconnaîtront qu'on ne ferait pas de mal en pratiquant ces ordonnances. Alors laissez-nous tranquilles si nos pratiques ne font pas de mal : pourquoi s'opposer à ce que nous les observions ? Le résultat pourrait être profitable à nos ancêtres, et alors vous qui vous opposez seriez occupés à lutter contre Dieu. Il vaut mieux laisser l'Évangile suivre son cours. 13:330.
 
      Laissez-moi vous dire que s'il est vrai que personne ne peut entrer dans le royaume de Dieu s'il ne naît d'eau et de l'Esprit, Dieu doit prévoir un plan grâce auquel ceux qui sont morts dans l'ignorance de l'Évangile pourront avoir l'occasion de le faire, sinon il se révélerait partial. A-t-il prévu ce moyen ? Oui. Le monde chrétien a enseigné, prêché, contemplé, médité, chanté et prié pour avoir le millénium. Chrétiens, qu'allez-vous faire pendant cette période ? Savez-vous à quoi sert le millénium, et quelle œuvre il faudra accomplir, pendant cette période ? Supposez que le monde chrétien soit maintenant uni de cœur, en foi, en sentiment et en œuvres de sorte que le Seigneur puisse lancer le millénium avec puissance et gloire, savez-vous ce que l'on ferait ? Passeriez-vous votre temps en une béatitude éternelle à rester assis et à chanter ? Non, je ne crois pas. Je pense qu'il y a une œuvre à accomplir à ce moment-là que le monde entier semble décidé à ne pas nous laisser faire. Qu'est-ce que c'est ? Construire des temples. Nous n'avons encore jamais commencé à poser les fondations d'un temple sans que l'enfer tout entier prenne les armes contre nous. C'est la difficulté actuelle. Nous avons commencé les fondations de ce temple. Qu'allons-nous faire dans ces temples ? Doit-on y faire quelque chose ? Oui, et nous n'attendrons pas le millénium et la plénitude de la gloire de Dieu sur la terre ; nous commencerons des que nous aurons un temple et nous travaillerons au salut de nos ancêtres ; nous ferons leur généalogie aussi loin que nous pouvons. Bientôt nous les rendrons parfaits. Dans ces temples nous accomplirons les ordonnances de l'Évangile de Jésus-Christ pour nos amis, car nul ne peut entrer dans le royaume de Dieu sans naître d'eau et de l'Esprit. Nous officierons pour ceux qui sont dans le monde des esprits ou Jésus alla prêcher, comme Pierre l'a écrit au troisième chapitre, versets 18, 19, 20 de sa première épître. Nous recevrons également l'imposition des mains pour la rédemption du Saint-Esprit ; et alors nous recevrons les ablutions et les onctions à leur place, chose qui doit se faire pour qu'ils deviennent héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ. Ferez-vous cela, saints des derniers jours ? Oui. Que fera le monde chrétien de ses morts ? Les laisser dormir d'un sommeil éternel, car rien n'est prévu pour eux dans l'Évangile auquel ils croient et qu'on leur a enseigné. 13:329.
 
      Nous élèverons tous les habitants de la terre, sauf ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit, et les sauverons dans un royaume où ils recevront plus de gloire et d'honneur que les méthodistes n'en ont jamais envisagé. Ceci doit être une consolation pour tous les habitants de la terre. Ils ne se sauveront pas eux-mêmes, des millions de personnes n'en ont pas eu l'occasion, et des millions de personnes qui vivent maintenant ne le feront pas à cause de la force de leurs traditions ; leurs consciences et leurs sentiments sont attachés à leurs systèmes et à leurs credo, alors que s'ils se sentaient aussi indépendants qu'ils le devraient, ils se détacheraient et recevraient la vérité ; mais ils vivent et meurent dans l'esclavage, et nous avons l'intention d'officier pour eux. Nous avons été baptisés pour beaucoup d'hommes que je connais, qui se sont assoupis depuis que l'Église est organisée, des hommes bons, honnêtes, honorables, charitables pour tous, menant une vie bonne et vertueuse. Nous ne les laisserons pas aller en enfer ; Dieu ne le permettra pas. Le plan de salut est suffisamment grand pour les élever tous et les mettre là où ils pourront jouir de tout ce à quoi ils pouvaient s'attendre. 14:97.
 
      Pouvons-nous faire quelque chose pour eux ? Oui. Pourquoi essayons-nous de construire un temple ? Et nous ne construirons pas seulement un temple ici, si nous réussissons et si nous sommes bénis et préservés, mais nous en commencerons probablement encore deux ou trois, et ainsi de suite aussi vite que l'œuvre l'exige, dans le but exprès de racheter nos morts. Lorsque j'obtiens la révélation que certains de mes ancêtres ont vécu et sont morts sans les bénédictions de l'Évangile, ou même sans l'avoir entendu prêcher, mais étaient aussi honnêtes que moi, aussi droits que moi, ou qu'on puisse l'être sur la terre, aussi justes qu'ils savaient l'être, autant que n'importe quel apôtre ou prophète qui ait jamais vécu, je veux me faire baptiser, confirmer, laver et oindre et accomplir toutes les ordonnances et toutes les dotations pour eux, afin que le chemin du royaume céleste leur soit ouvert. Comme je vous l'ai souvent dit, telle est l'œuvre du millénium. C'est l'œuvre qui doit être accomplie par la postérité d'Abraham, la postérité élue, la postérité royale, les bénis du Seigneur, ceux avec qui le Seigneur a fait alliance. Ils s'avanceront et sauveront tous les fils et toutes les filles d'Adam qui accepteront le salut ici-bas ; et on prêchera à tous les esprits de l'au-delà, on conversera avec eux, et les principes du salut leur seront apportés pour qu'ils aient l'occasion d'accepter l'Évangile ; et ils auront ici-bas beaucoup d'enfants qui officieront pour eux dans les ordonnances de l'Évangile relatives à la chair. 2:138.
 
      Que diraient les pères, pensez-vous, s'ils pouvaient parler d'entre les morts ? Ne diraient-ils pas : « Voilà des milliers d'années que nous sommes dans cette prison à attendre que cette dispensation arrive. Nous voici enchaînés avec ceux qui sont impurs » ? Que nous chuchoteraient-ils à l'oreille ? S'ils en avaient le pouvoir, les tonnerres mêmes du ciel nous résonneraient aux oreilles, si seulement nous nous rendions compte de l'importance de l'œuvre dans laquelle nous sommes engagés. Tous les anges du ciel ont les yeux sur cette petite poignée de gens et les poussent à sauver la famille humaine. Les démons de l'enfer regardent, eux aussi, notre peuple, et essayent de nous renverser, et le peuple est toujours occupé à serrer la main aux serviteurs du diable au lieu de se sanctifier, d'invoquer le Seigneur et de faire l'œuvre qu'il nous a commandé de faire et qu'il a mise entre nos mains. Quand je pense à cela, je voudrais avoir les langues de sept tonnerres pour éveiller le peuple. 18:304.
 
      Nous essayons de sauver les vivants et les morts. Les vivants peuvent faire leur choix, les morts pas. Des millions d'entre eux sont morts sans l'Évangile, sans la prêtrise ni les possibilités que nous connaissons. Nous irons au nom du Dieu d'Israël nous occuper des ordonnances pour eux. Et pendant tout le millénium, les mille ans pendant lesquels les hommes aimeront et serviront Dieu, nous construirons des temples et nous y officierons pour ceux qui ont dormi pendant des centaines et des milliers d'années - ceux qui auraient reçu la vérité s'ils en avaient eu l'occasion - et nous les amènerons, et nous constituerons toute la chaîne jusqu'à Adam. 14:97.
 
      Si nous nous préservons dans la vérité et vivons de manière à être dignes du royaume céleste, nous pourrons bientôt officier pour ceux qui sont morts sans l'Évangile - les honnêtes, les honorables, les fidèles, les vertueux et les purs. Bientôt on nous dira : allez vous faire baptiser et recevoir les ordonnances pour eux, et le cœur des enfants se tournera vers les pères qui ont dormi dans leurs tombeaux, et ils leur assureront la vie éternelle. Ceci doit être de peur que le Seigneur ne vienne frapper la terre de malédiction. Les enfants iront raviver cette loi pour ceux qui ont dormi pendant des milliers d'années et qui sont morts sans l'Évangile. Jésus prépara le chemin pour les ramener en sa présence. Mais sans le petit nombre de gens qui seront préparés ici-bas pour officier lorsque le Seigneur viendra régner en roi des nations, quel serait l'état du monde ? Il dormirait et continuerait à dormir ; mais le chemin de sa rédemption est préparé. 14:151.
 
      Des centaines de millions d'êtres humains sont nés, ont vécu leur courte vie et sont morts, s'ignorant aussi bien eux-mêmes que le plan de salut prévu pour eux. C'est néanmoins une grande consolation que de savoir que ce plan merveilleux conçu par les Cieux les suit dans l'au-delà, leur offrant d'accepter la vie éternelle et l'exaltation à des trônes, des dominations, des principautés et des puissances dans la présence de leur Père et Dieu, grâce à Jésus-Christ, son Fils. 9:148.
 
      Si nous obéissons à cette loi, la gardons pure et la vivons, nous serons prêts à jouir des bénédictions d'un royaume céleste. Y en aura-t-il d'autres ? Oui, des milliers et des millions d'habitants de la terre qui auraient accepté la loi que nous prêchons et y auraient obéi, s'ils en avaient eu l'occasion. Lorsque le Seigneur ramènera Sion, que les sentinelles verront de leurs yeux et que Sion sera rétablie, des sauveurs viendront sur le mont de Sion et sauveront tous les fils et toutes les filles d'Adam que l'on peut sauver, en administrant pour eux. 8:35.
 
      Nos ennemis seront un jour contents de venir nous trouver pour obtenir la sécurité et le salut ; et nous ferons ce que frère Kimball a dit : nous sauverons les vieux pères vétérans, et le temps viendra où nous serons baptisés pour eux, tandis que ceux qui piétinent les droits de leurs semblables se vautreront en enfer. Oui, nous ramènerons ces vieux ancêtres révolutionnaires et les sauverons ; car Dieu aime les hommes qui sont fidèles les uns aux autres et à lui. 5:212.
 
Qui doit représenter les morts –
 
      Un homme est ordonné et reçoit ses ablutions, ses onctions et ses dotations pour la partie masculine de ses ancêtres et de ceux de sa femme, et sa femme pour la partie féminine. 3:372.
 
      Par exemple, un homme et sa femme entrent dans l'Église, il dit : « Mon père et ma mère étaient de braves gens ; je voudrais officier pour eux. » « Avez-vous d'autres amis dans l'Église ? » « Personne d'autres que ma femme et moi. » Or la femme n'est pas une parente par le sang, par conséquent elle n'est pas véritablement la personne qui convient, mais elle peut être nommée héritière s'il ne peut y avoir d'autres parents - s'il n'y a pas de sœurs, sa femme peut officier pour sa mère ; mais si l'homme a une sœur dans l'Église, il incombera à la sœur de cet homme, fille de ses parents qui sont morts, d'officier - d'être baptisée, de se faire sceller avec son frère pour son père et sa mère. Si cet homme et cette femme ont une fille suffisamment âgée pour officier pour leur grand-mère, elle est une parente par le sang, elle est l'héritière et peut agir, mais s'il n'y a pas de fille, l'épouse de l'homme peut être désignée comme héritière. 16:188.
 
      Il y a des frères ici qui désirent vivement savoir s'ils peuvent recevoir les dotations pour leurs fils ou pour leurs filles. Non, ils ne le peuvent tant que nous n'avons pas de temple ; mais ils peuvent accomplir les ordonnances en ce qui concerne le baptême et le scellement. Un homme peut être baptisé pour un fils qui est mort avant d'avoir entendu l'Évangile. Une femme peut être baptisée pour sa fille qui est morte sans l'Évangile. Supposez que le père d'un fils mort désire voir une épouse scellée à son fils ; si la jeune fille désirée comme épouse est morte et a une mère ou une autre parente dans l'Église, cette mère est l'héritière et elle peut agir à la place de sa fille dans les ordonnances de scellement. Mais si la jeune fille désirée pour épouse n'a pas de parente dans l'Église pour agir en son nom, la mère du jeune homme peut être baptisée pour elle et agir par procuration pour elle dans les ordonnances de scellement. Nous pouvons nous occuper dès maintenant de ces ordonnances avant que le temple ne soit construit ici ; mais on ne pourra recevoir de dotations pour un autre avant qu'un temple soit construit à cet effet. Nous administrons dans la mesure où la loi nous le permet. En réalité il y a longtemps que nous aurions dû accomplir toutes ces ordonnances si nous avions été obéissants ; nous aurions dû avoir des temples où nous aurions pu vaquer a toutes ces ordonnances. Maintenant les frères auront la responsabilité d'être baptisés pour leurs amis décédés - lorsque je dis les frères, je veux dire les frères et les sœurs - et ces amis peuvent être scellés. 16:187.
 
      Nous exécuterons ici toutes les ordonnances de la maison de Dieu qui ont trait à ce côté du voile, et ceux qui passent dans l'au-delà et s'assurent une résurrection qui appartient aux vies continueront et recevront de plus en plus, de plus en plus, et recevront une chose après l'autre jusqu'à ce qu'ils soient couronnés Dieux à savoir les Fils de Dieu. Cette idée est très consolante. Nous nous faisons actuellement baptiser pour les morts et nous scellons pour les morts, et si nous avions un temple, nous donnerions les dotations pour les morts - pour nos pères, nos mères, nos grands-pères, nos grands-mères, nos oncles, nos tantes, nos parents, nos amis et nos vieilles connaissances, dont nous obtenons actuellement l'histoire grâce à nos amis de l'Est. Le Seigneur émeut là bas le cœur d'un grand nombre de personnes, et certains sont pris d'une véritable folie pour faire leur généalogie et établir des registres imprimés de leurs ancêtres. Ils ne savent pas pourquoi ils font cela, mais le Seigneur les y pousse ; et cela continuera et ira de père en père, de père en père, jusqu'à ce qu'ils obtiennent la généalogie de leurs ancêtres aussi loin qu'ils le peuvent. 15:138.
 
      Nous désirons sacrifier suffisamment pour faire la volonté de Dieu en faisant les préparatifs pour ramener ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'entendre l'Évangile tandis qu'ils étaient dans la chair, pour la raison toute simple que, dans le monde des esprits, ils ne peuvent accomplir les ordonnances de la maison de Dieu. Ils ont passé les épreuves et n'ont pas la possibilité d'officier personnellement pour la rémission de leurs péchés et pour leur exaltation ; par conséquent il ne leur reste plus qu'à espérer que leurs amis, leurs enfants et les enfants de leurs enfants officieront pour eux pour qu'ils soient amenés dans le royaume céleste de Dieu. 18:238.
 
Sauveurs sur le mont de Sion –
 
      Nous avons une œuvre à faire qui est aussi importante dans sa sphère que l'œuvre du Sauveur était dans la sienne. Nos pères ne peuvent être rendus parfaits sans nous ; nous ne pouvons être rendus parfaits sans eux. Ils ont accompli leur œuvre et dorment maintenant. Nous sommes maintenant appelés à faire la nôtre, qui sera la plus grande œuvre que l'homme ait jamais accomplie sur la terre. Il faut officier pour les millions de nos semblables qui ont vécu sur la terre et sont morts sans connaître l'Évangile, afin qu'ils héritent la vie éternelle (c'est-à-dire tous ceux qui auraient accepté l'Évangile). Et nous sommes appelés a nous engager dans ce travail. 18:213.
 
      Nous sommes appelés, comme cela vous a été dit, à racheter les nations de la terre. Les pères ne peuvent être rendus parfaits sans nous ; nous ne pouvons être rendus parfaits sans les pères. Cette chaîne doit exister dans la sainte prêtrise ; elle doit être soudée de la dernière génération qui vit sur la terre jusqu'à notre père Adam, pour ramener tous ceux qui peuvent être sauvés et placés là où ils peuvent recevoir le salut et une gloire dans un royaume. Notre prêtrise doit le faire ; c'est dans ce but qu'elle existe. 13:280.
 
      Les pères peuvent-ils être sauvés sans nous ? Non. Pouvons-nous être sauvés sans eux ? Non, et si nous ne nous éveillons pas et ne cessons pas d'aspirer aux choses de la terre, nous verrons que nous irons en enfer, mais le Seigneur se conservera un peuple. Maintenant, nous sommes prêts à donner des dotations : avez-vous des sentiments pour ceux qui sont morts sans avoir l'Évangile ? 18:304.
 
      L'ordonnance du scellement doit se faire ici d'homme à homme et de femme à femme, d'enfant à parent, etc., jusqu'à ce que la chaîne des générations soit rendue parfaite dans les ordonnances de scellement jusqu'à notre père Adam ; par conséquent nous avons reçu le commandement de nous rassembler pour sortir de Babylone et de nous sanctifier, et d'édifier la Sion de notre Dieu, en bâtissant des villes et des temples, en arrachant des contrées à la solitude de la nature, jusqu'à ce que la terre soit sanctifiée et préparée pour que Dieu et les anges puissent y résider. 12:165.
 
      Les enseignements du Sauveur révèlent et mettent les croyants en possession de principes grâce auxquels des sauveurs viendront sur la montagne de Sion pour sauver du péché et de la mort la maison d'Ésaü, qui se compose des Gentils - tous sauf ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit. Des hommes et des femmes entreront dans les temples de Dieu, y seront, par comparaison, des colonnes et officieront d'année en année pour ceux qui ont dormi pendant des millénaires. 6:344.
 
      Lorsque son royaume sera établi sur la terre et que Sion sera édifiée, le Seigneur enverra ses serviteurs comme sauveurs sur la montagne de Sion. Les serviteurs de Dieu qui ont vécu sur la terre dans le passé révéleront où diverses personnes ont vécu, qui sont mortes sans l'Évangile, donneront leurs noms et diront : « Allez donc, serviteurs de Dieu, utilisez vos droits ; allez accomplir les ordonnances de la maison de Dieu pour ceux qui ont passé leur épreuve sans l'Évangile, et pour tous ceux qui accepteront une espèce de salut quelconque ; amenez-les pour qu'ils héritent les royaumes céleste, terrestre et téleste », et probablement beaucoup d'autres royaumes dont il n'est pas question dans les Écritures ; car tout le monde recevra selon ses capacités et selon les actes accomplis dans le corps, qu'ils soient bons ou mauvais, nombreux ou peu nombreux. 6:347.
 
      Qui possédera la terre et toute sa plénitude ? Ne sera-ce pas ceux que le Seigneur a réservés pour cet honneur ? Et ils monteront sur la montagne de Sion comme sauveurs pour travailler pendant tout le millénium au salut des autres. 8:191.
 
      Supposez que nous soyons prêts à entrer dans les temples de Dieu pour officier pour nos pères et nos grands-pères - pour nos ancêtres depuis des centaines d'années, qui regardent tous pour voir ce que leurs enfants font sur la terre. Le Seigneur dit : J'ai envoyé les clefs d'Élie le prophète - j'ai communiqué cette doctrine pour tourner le cœur des pères vers les enfants et le cœur des enfants vers les pères. Maintenant, vous tous, les enfants, vous occupez-vous du salut de vos pères ? Cherchez-vous diligemment à racheter ceux qui sont morts sans l'Évangile, étant donné qu'ils ont invoqué le Seigneur Tout-Puissant pour vous obtenir des promesses ? Car nos pères ont obtenu la promesse que leur postérité ne serait pas oubliée. Ô enfants des pères, réfléchissez à cela. Vous devez entrer dans les temples du Seigneur et officier pour vos ancêtres. Supposez que nous soyons prêts à entrer dans le temple pour être baptisés et nous occuper des ordonnances pour cent de nos meilleurs ancêtres, et que Thomas dise à Jean : « Jean, occupe-toi de cette affaire ; je vais m'occuper du bac sur la rivière pour gagner un peu d'argent » ; ou : « Joseph, tu connais les noms de nos ancêtres mieux que moi, veux-tu t'occuper de leur salut ? Moi, je n'ai pas le temps ; je désire construire un pont. » « Jacques, es-tu prêt à accomplir tes devoirs pour les morts ? » « Non, je veux tenir une épicerie. » Et vous connaissez le langage qui est courant dans ces endroits ; on blasphème le nom du Seigneur et on maudit ses serviteurs avec la dernière violence. Qu'est-ce que vous en pensez, messieurs, anciens d'Israël ? Qu'est-ce que l'argent aurait à voir avec vous si vous étiez maintenant sur le seuil de l'éternité, et que l'éternité s'ouvrait à vous ? Auriez-vous l'apostasie, comme vous l'avez maintenant ? Un peu d'argent représente plus pour ces personnes que le salut de tous les fils et de toutes les filles d'Adam. Je voudrais avoir la voix de dix mille tremblements de terre pour que le monde entier entende et connaisse la bonté aimante du Seigneur. 6:296.
 
      Que va-t-on faire d'eux ? Bientôt Sion sera bâtie ; des temples seront édifiés et la sainte prêtrise prendra effet et gouvernera ; on obéira à toutes les lois du Christ, et celui-ci gouvernera et régnera en Roi des nations comme il est maintenant Roi des saints. Bientôt vous verrez construire des temples, et les fils de Jacob entreront dans les temples du Seigneur. Qu'y feront-ils ? Ils feront beaucoup de choses. Lorsque vous verrez Sion rachetée et bâtie - lorsque vous verrez les hommes accomplir les ordonnances du salut pour eux-mêmes et pour les autres (et ils le feront à l'avenir) vous verrez tout simplement ceci (mais ce matin je n'ai le temps de vous en raconter qu'une petite partie) : à l'époque où les temples du Seigneur seront construits et que Sion sera établie, et ce temps est très proche, vous verrez (ceux qui sont suffisamment fidèles) que tout à coup il y aura des étrangers parmi vous, marchant avec vous, parlant avec vous ; ils entreront dans vos maisons et mangeront et boiront avec vous, iront aux réunions avec vous et commenceront à vous ouvrir l'esprit, comme le Seigneur le fit aux deux disciples qui marchaient autrefois dans la campagne. Lorsque les temples seront prêts et que les étrangers seront la et converseront avec vous, ils vous demanderont probablement si vous comprenez la résurrection des morts. Vous direz peut-être que vous en avez beaucoup entendu parler et que vous avez beaucoup lu a ce sujet, mais que vous ne la comprenez pas vraiment ; alors ils vous ouvriront l'esprit et vous exposeront les principes de la résurrection des morts et la façon de sauver vos amis ; ils vous montreront des Écritures de l'Ancien et du Nouveau Testament, du Livre de Mormon et d'autres révélations de Dieu, disant : « Ne vous souvenez-vous pas avoir lu ceci et cela, que des sauveurs viendraient sur le mont de Sion ? » etc., et ils vous exposeront les Écritures. Vos temples sont prêts, allez maintenant vous faire baptiser pour ces braves gens. Voilà votre père et votre mère - vos ancêtres pendant de nombreuses générations - les gens qui ont vécu sur la face de la terre depuis que la prêtrise a été enlevée, des milliers et des millions d'entre eux, qui ont vécu au mieux de la lumière de la connaissance qu'ils possédaient. Ils vous expliqueront les Écritures, vous ouvriront l'esprit et vous enseigneront ce qui concerne la résurrection des justes et des injustes et la doctrine du salut, ils utiliseront les clefs de la sainte prêtrise et ouvriront la porte de la connaissance pour vous laisser regarder dans le palais de la vérité. Vous vous exclamerez : Tout cela est clair, comment se fait-il que je ne l'aie pas compris avant ? Et vous commencerez à sentir votre cœur brûler au-dedans de vous tandis qu'ils marcheront et parleront avec vous. Vous entrerez dans le temple du Seigneur et commencerez à offrir pour vos morts des ordonnances devant le Seigneur. Tel ou tel homme dira : Je veux sauver telle personne - je veux sauver mon père ; et il s'occupe directement de l'ordonnance du baptême, est confirmé, lavé, oint et ordonné aux bénédictions de la sainte prêtrise pour ses ancêtres. Avant que son œuvre ne soit finie beaucoup d'anciens d'Israël dans le mont de Sion deviendront des piliers du temple de Dieu et n'en sortiront plus. Ils y mangeront, y boiront et y dormiront ; et ils auront souvent l'occasion de dire : « Quelqu'un est venu hier soir au temple ; nous ne savions pas qui c'était, mais c'était indubitablement un frère, et il nous a dit beaucoup de choses que nous ne comprenions pas auparavant. Il nous a donné les noms d'un grand nombre de nos ancêtres qui ne sont pas inscrits aux registres, et il m'a donné mon vrai lignage et les noms de mes ancêtres sur des centaines d'années. Il m'a dit : Vous et moi sommes unis en une seule famille. Voici les noms de vos ancêtres : prenez-les et écrivez-les, soyez baptisé et confirmé, sauvez un tel et un tel, et recevez les bénédictions de la prêtrise éternelle pour un tel, comme vous le faites pour vous-même. » Voilà ce que nous ferons pour les habitants de la terre. Lorsque je pense à cela je ne veux pas me reposer beaucoup, mais travailler toute la journée ; car lorsque nous y réfléchissons, nous n'avons pas de temps à perdre, car c'est un fameux travail. 6:294-295.
 
      Alors ils diront dans le monde des esprits : « Ne voyez-vous pas quelqu'un qui travaille pour vous ? Le Seigneur se souvient de vous et a révélé à ses serviteurs sur la terre ce qu'ils doivent faire pour vous. » 3:372
 
      Lorsque le Seigneur inaugurera le matin du repos, nous pourrons entreprendre notre travail pour officier pour nos amis décédés en remontant jusqu'à Adam. 6:149.
 
Les puissances du mal sont opposées à la construction des temples –
 
      Il en est qui disent : « Je n'aime pas faire cela, car nous n'avons jamais commencé à construire de temple sans que les cloches de l'enfer ne commencent à sonner. » Eh bien, je veux les entendre sonner de nouveau. Toutes les tribus de l'enfer seront en mouvement, si nous découvrons les murs de ce temple. Mais à quoi cela reviendra-t-il pense- vous ? Vous avez vu tout le temps à quoi cela est revenu. 8:355-356.
 
      Je peux dire, pour ma consolation et pour la vôtre aussi, que nous avons construit deux temples et que nous en avons commencé un autre. Nous avons terminé un temple à Kirtland et à Nauvoo ; les cloches de l'enfer n'ont-elles pas sonné pendant tout le temps que nous les construisions ? Si, toutes les semaines et tous les jours. 8:356.
 
Le temple de Salt Lake City –
 
      Il y a une chose que je sais : c'est qu'un temple doit être construit ici. Je sais que notre peuple a le devoir de commencer la construction d'un temple. Certains désireront savoir quel genre de bâtiment ce sera. Attendez patiemment, frères, jusqu'à ce qu'il soit fait, et prêtez généreusement vos mains pour le terminer. Je sais comment il sera. Il est rare que je parle de révélations ou de visions, mais qu'il me suffise de dire que j'étais ici il y a cinq ans en juillet dernier, que j'ai vu le temple en esprit à moins de trois mètres de l'endroit où nous avons posé la pierre principale de l'angle. Je n'ai pas demandé quel genre de temple nous construirions. Pourquoi ? Parce qu'il m'a été montré. Je n'ai jamais jeté les yeux sur cet emplacement sans que la vision du temple n'y soit. Je le vois aussi clairement que s'il était en réalité devant moi. Attendez qu'il soit fini. Je dirai cependant que, pour commencer, il y aura six tours au lieu d'une. Maintenant que personne de vous n'apostasie parce qu'il aura six tours et que Joseph n'en a construit qu'une. Il nous est plus facile d'en construire seize qu'à lui d'en construire une. Le temps viendra où il y en aura une au centre de certains temples que nous construirons et au sommet il y aura des bosquets et des étangs avec des poissons. Mais nous ne les verrons pas ici maintenant. 1:132.
 
      Je suis, avec l'aide du Seigneur et de notre peuple, décidé à lui construire une maison. Vous demanderez peut-être : « Y demeurera--t-il ? » Il fera ce qu'il lui plaît ; je n'ai pas le droit de commander au Seigneur. Mais nous lui construirons une maison de sorte que s'il lui plaît de nous rendre visite, il aura un endroit où il pourra demeurer, ou s'il envoyait un de ses serviteurs, nous aurons un logement convenable pour lui. Je me suis construit une maison, et la plupart d'entre vous ont fait de même, et maintenant, ne construirons-nous pas une maison au Seigneur ? 1:376.
 
      « Le Seigneur exige-t-il de nous que nous construisions un temple ? » Je peux dire qu'il l'exige autant qu'il a jamais exigé qu'on en construise ailleurs. Si vous demandez : « Frère Brigham, avez-vous des connaissances à ce sujet, avez-vous jamais eu une révélation du ciel à ce sujet ? », je peux répondre en vérité, qu'elle est tout le temps devant moi, pas seulement aujourd'hui, mais c'était il y a presque cinq ans, lorsque nous étions sur ce terrain occupés à chercher des emplacements, envoyant des groupes d'éclaireurs dans la région, à gauche et à droite, au nord et au sud, à l'est et à l'ouest ; avant qu'aucun d'eux ne soit revenu, je savais, aussi bien que je le sais maintenant, que ceci était l'endroit où il fallait ériger un temple il était devant moi. 1:277.
 
      Nous essayerons de construire un temple au nom de notre Dieu. On a essayé plusieurs fois, mais nous n'avons encore jamais eu l'occasion d'en terminer un et d'en jouir. Nous le pourrons peut-être ici, mais si, selon la providence de Dieu, cela ne nous était pas donné, c'est la même chose. Il nous appartient de faire ce que le Seigneur exige de nous et de nous en remettre à lui pour le résultat. Il nous appartient de travailler avec bonne volonté et bonne humeur ; et si nous construisons un temple qui vaut un million en argent, et que cela exige tout notre temps et tous nos moyens, nous devons le quitter, le cœur joyeux, si le Seigneur, dans sa providence, nous dit de le faire. Si le Seigneur permet à nos ennemis de nous en chasser, nous devons l'abandonner le cœur aussi léger que quand nous avons une bénédiction. Peu nous importe ce que fait le Seigneur, ou comment il dispose du travail de ses serviteurs. Mais quand il commande, il incombe à son peuple d'obéir. Nous devrions mettre autant de bonne humeur à construire ce temple, si nous savions à l'avance que nous n'y entrerions jamais lorsqu'il serait terminé que si nous savions que nous vivrions mille ans ici pour en jouir. 1:277.
 
      Je veux que ce temple que nous construisons maintenant au nom de notre Dieu demeure à tout jamais pour être un monument à l'industrie, à la fidélité, à la foi et à l'intégrité des saints des derniers jours qui ont été chassés dans les montagnes. Je veux voir le temple fini aussitôt que c'est raisonnable et réalisable. Que nous y allions pour travailler ou pas, cela ne fait aucune différence ; je suis parfaitement disposé à le terminer jusqu'à la dernière feuille d or qui sera posée et jusqu'à la dernière serrure qui doit être mise sur les portes, et puis fermer toutes les portes, et le laisser là jusqu'à ce que la terre puisse reposer avant que les saints ne commencent a y travailler. Ils reçoivent en ce moment plus dans la maison du Seigneur qu'il ne leur en est dû. Nos frères et sœurs, baptisés il y a trois, quatre ou six mois, vont obtenir leurs dotations, les bénédictions du scellement pour toute l'éternité, les plus élevées qui puissent leur être conférées, et cependant comme on les traite avec légèreté ! Beaucoup ne réfléchissent pas, ils ne se rendent pas comte de cela Ils n'ont pas l'esprit de révélation, ils ne vivent pas pour l'avoir, et par conséquent, ils ne voient pas ces choses sous l'angle correct, et nous ne sommes pas aussi pressés que nous devrions l'être dans l'estime de beaucoup. 11:372.
 
      Le temple sera pour les dotations - pour organiser et instruire la prêtrise. Si vous voulez construire un temple à ces conditions, vous en avez le droit. Mais je ne veux plus jamais en voir construire un qui ira entre les mains des méchants. Je demande à mon Père de me donner le pouvoir de construire ici un temple, mais seulement lorsque je pourrai y imposer éternellement mes droits. Je préférerais le voir brûler que de tomber entre les mains des démons. J'ai été heureux de voir en flammes le temple de Nauvoo. Avant de traverser le Mississipi nous nous étions réunis dans ce temple et l'avions remis entre les mains du Seigneur Dieu d'Israël, et lorsque j'ai vu les flammes, j'ai dit : « Bien, Père, si tu veux qu'il soit brûlé. » J'espérais le voir entièrement brûlé avant mon départ, mais je n'en ai pas eu l'occasion. J'ai été heureux lorsque j'ai appris qu'il avait été détruit par le feu et que les murs s'étaient écroulés à l'intérieur, et j'ai dit : « Maintenant, toi, l'enfer, tu ne pourras pas l'occuper. » Lorsque le temple sera construit ici, je veux le conserver à l'usage de la prêtrise ; Si cela ne se peut, je préférerais ne pas le voir construit, mais aller dans les montagnes et y administrer les ordonnances de la sainte prêtrise, ce qui est notre droit. Je préférerais faire cela que de construire un temple que les méchants piétineront. 8:203.
 
Discours lors de la pose de la pierre angulaire du temple de Salt Lake City –
 
      Nous sommes rassemblés ce matin pour une des manifestations les plus solennelles, les plus intéressantes, les plus joyeuses et les plus merveilleuses qui se soient jamais produites ou se produiront jamais parmi les enfants des hommes, tant que la terre continuera dans son organisation actuelle et sera occupée dans le but actuel. Et je félicite mes frères et mes sœurs de ce que nous ayons la bénédiction indicible de nous trouver ici aujourd'hui et de servir devant le Seigneur en une occasion qui a fait parler la langue et écrire la plume des prophètes pendant des siècles et des siècles.
 
      Lorsque le Seigneur Jésus-Christ a pris un corps de chair - lorsqu'il a quitté les régions les plus élevées de la gloire de son Père, pour souffrir et verser son sang pour des créatures pécheresses et déchues comme nous, et que le peuple s'est attroupé autour de lui, un homme lui a dit : « Maître, je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui a dit : « Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. » Et nous ne voyons nulle part que cet homme ait continué à le suivre. Pourquoi le Fils de l'homme n'avait-il pas où poser la tête ? Parce que son Père n'avait pas de maison sur la terre - pas de maison qui lui fût consacrée et conservée à son usage exclusif et au profit de ses enfants obéissants.
 
      L'arche contenant l'alliance - ou l'arche d'alliance du temps de Moïse, contenant les documents sacrés était transportée de lieu en lieu en charrette. Et cette arche était si sacrée que si quelqu'un tendait la main pour l'affermir, lorsque la charrette tanguait, il était frappé et mourait. Et plaise à Dieu que tous ceux qui essayent de faire de même aujourd'hui, figurativement parlant, partagent le même sort. Et ils le partageront tôt ou tard s'ils ne gardent pas leurs mains et leur langue à leur place, et s'ils ne cessent d'imposer leur ordre aux Dieux des mondes éternels.
 
      Le Seigneur, par l'intermédiaire de Moïse, a commandé la construction d'un tabernacle où reposerait et demeurerait l'arche d'alliance, lorsque les enfants d'Israël auraient l'occasion de se reposer (car ils étaient poursuivis par la populace et harassés un peu comme les saints des derniers jours). Et Moïse a reçu par révélation des instructions très précises sur la manière de construire toutes les parties dudit tabernacle, jusqu'aux tentures - leur nombre et les matières dont elles devaient être faites, leur recouvrement, le bois des planches, les barreaux, la cour, les épingles, les vases, le mobilier et tout ce qui avait trait au tabernacle. Pourquoi Moise avait-il besoin d'une révélation aussi précise pour construire un tabernacle ? Parce qu'il n'en avait jamais vu un et ne savait pas comment le construire sans révélation, sans modèle.
 
      C'est ainsi que l'arche d'alliance a continué jusqu'à l'époque de David, roi d'Israël, occupant un tabernacle ou une tente. Mais à David, Dieu a donné le commandement de faire les préparatifs d'une maison où il pourrait demeurer lui-même, ou qu'il pourrait visiter et dans laquelle il pourrait communiquer avec ses serviteurs quand cela lui plaisait.
 
      Du jour où les enfants d'Israël ont été emmenés d'Égypte jusqu'au temps de Salomon, Jéhovah n'a pas eu de lieu de repos sur la terre (et l'histoire ne dit pas combien de temps avant ce jour-là), mais a marché dans une tente ou un tabernacle, devant l'arche, comme cela lui semblait bon, n'ayant pas de lieu où poser la tête. Il ne fut pas permis à David de construire la maison que le Seigneur lui avait commandée, parce qu'il était « un homme de sang », c'est-à-dire qu'il était assiégé de toutes parts par les ennemis, et dut passer ses jours dans la guerre et l'effusion du sang pour sauver Israël (ce que les saints des derniers jours ont fait ; seulement, il avait le droit de se défendre, lui et le peuple, des chefs de populace et des assassins, alors que ce droit nous a été refusé jusqu'à présent), et par conséquent, il n'avait pas le temps de construire une maison au Seigneur, mais commanda à son fils Salomon, qui lui succéda au trône, d'ériger le temple de Jérusalem, que Dieu avait exigé de lui.
 
      Le modèle de ce temple, sa longueur et sa largeur, et la hauteur des cours intérieures et extérieures, avec tous leurs accessoires, furent donnés par révélation à Salomon, par la source appropriée. Et pourquoi ce modèle de révélation était-il nécessaire ? Parce que Salomon n'avait jamais construit de temple et ne savait pas ce qu'il fallait pour arranger les diverses salles, pas plus que Moïse ne savait ce qu'il fallait dans le tabernacle. Ce temple, appelé temple de Salomon, parce que celui-ci en fut l'entrepreneur, fut terminé un peu avant l'apparition du Fils de l'homme sur la terre, sous la forme du bébé de Bethléhem, et fut consacré comme la maison du Seigneur et accepté comme fini par le Père, qui avait commandé qu'on le construise, pour que son Fils ait un lieu de repos sur la terre lorsqu'il entreprendrait sa mission.
 
      Pourquoi alors Jésus a-t-il déclaré à l'homme qui s'était porté volontaire pour le suivre partout où il allait que « le Fils de l'homme n'a pas où poser la tête » ? Jésus savait que le prétendu saint et disciple était un hypocrite, et que s'il lui disait clairement qu'il ne s'en tirerait pas aussi bien que les oiseaux et les renards, il le quitterait immédiatement et que cela lui éviterait pas mal d'ennuis. Mais comment cette parole de Jésus qu'il n'avait « pas où poser la tête », pouvait-elle être vraie ? Parce que la maison dont le Père avait commandé la construction pour le recevoir, quoique terminée, était devenue souillée ; de là la parole : « Ma maison sera appelée une maison de prière ; mais vous vous en faites une caverne de voleurs », et il fit un fouet de cordes et chassa de sa maison les changeurs d'argent, les vendeurs de pigeons et les joueurs de cartes, et renversa leurs tables ; mais cela ne purifia pas la maison, de sorte qu'il ne pouvait y dormir car une chose sainte ne demeure pas dans un temple impie.
 
      Si Jésus ne pouvait poser la tête dans un temple impie et souillé, comment les saints des derniers jours peuvent-ils s'attendre à ce que le Saint-Esprit prenne résidence chez eux et demeure dans leurs tabernacles et leurs temples d'argile, s'ils ne se gardent pas purs et sans tache ? Il n'est pas étonnant que le Fils de l'homme, peu après sa résurrection, monta vers son Père, car il n'avait pas de place sur terre où poser la tête, sa maison restant encore dans la possession de ses ennemis, de sorte que personne n'avait le droit de la purifier, même s'ils en avaient le désir et le pouvoir de le faire, même si les occupants en étaient des gens qui avaient le nom, mais qui étaient des hypocrites et des apostats dont on ne pouvait attendre aucun bien.
 
      Peu après l'ascension de Jésus, par suite du règne de la populace, des martyrs et de l'apostasie, s'éteignait l'Église du Christ, le fils de l'homme ; la sainte prêtrise fut reprise dans les cieux d'où elle était venue, et nous n'en entendons plus parler sur la terre avant que les anges ne la rendent à Joseph Smith, par le ministère duquel l'Église de Jésus-Christ a été rétablie, réorganisée sur la terre, il y a aujourd'hui vingt-trois ans, avec le titre de saints des derniers jours par distinction d'avec les saints des premiers jours.
 
      Peu après, l'Église, par l'intermédiaire de notre prophète Joseph bien aimé, a reçu le commandement de construire à Kirtland, un temple au Très-Haut. Joseph n'a pas seulement reçu la révélation et le commandement de construire un temple, mais également un modèle, comme Moïse pour le tabernacle et Salomon pour son temple ; car, sans modèle, il ne pouvait savoir ce qu'il fallait, n'en ayant jamais vu un et n'en ayant jamais connu l'usage. Sans révélation, Joseph ne pouvait savoir ce qu'il fallait, pas plus que n'importe qui d'autre, et, sans commandement, l'Église était trop faible numériquement, trop faible dans la foi et trop pauvre financièrement pour tenter une entreprise aussi colossale.
 
      Mais grâce à tous ces stimulants, une simple poignée d'humains, qui vivaient de l'air du temps, d'un peu de bouillie de farine de maïs et de lait, et souvent avec ou sans sel, lorsque l'on ne pouvait se procurer du lait ; le grand prophète Joseph, dans la carrière, découpant le roc de ses propres mains, le petit nombre de membres qui se trouvaient alors dans l'Église suivant son exemple d'obéissance et de diligence où l'on avait le plus besoin d'eux ; avec des travailleurs sur les murs, tenant l'épée dans une main pour se protéger des émeutiers, tandis qu'ils plaçaient la pierre et maniaient la truelle de l'autre, le temple de Kirtland - la deuxième maison du Seigneur dont l'existence ait été publiée par écrit sur la terre, a été suffisamment terminée pour être consacrée.
 
      Et ces premiers anciens qui ont construit, ont reçu une partie de leurs premières dotations, nous pouvons dire plus clairement quelques-unes des premières ordonnances ou des ordonnances introductrices ou préalables, préparatoires à leur dotations. Les ordonnances préparatoires qui furent ont été administrées là-bas, quoique accompagnées du ministère d'anges et de la présence du Seigneur Jésus, ne ressemblaient que vaguement aux ordonnances de la maison du Seigneur dans leur plénitude ; et cependant beaucoup, à l'instigation du diable, ont pensé qu'ils avaient tout reçu et en connaissaient autant que Dieu ; ils ont apostasié et sont allés en enfer.
 
      Soyez assurés, frères, qu'il n'y a que peu, très peu des anciens d'Israël qui sont maintenant sur la terre qui connaissent la signification du mot dotation. Pour le savoir, ils doivent en faire l'expérience, et pour en faire l'expérience, il faut construire un temple. Laissez-moi vous donner une brève définition. Votre dotation consiste à recevoir dans la maison du Seigneur toutes les ordonnances qui vous sont nécessaires, lorsque vous aurez quitté cette vie, pour vous permettre de rentrer dans la présence du Père, en passant devant les anges qui se tiennent en sentinelles, étant capables de leur donner les mots-clefs et les signes qui appartiennent à la sainte prêtrise et d'acquérir votre exaltation éternelle en dépit de la terre et de l'enfer.
 
      Qui a reçu et comprend pareille dotation dans cette assemblée ? Vous n'avez pas besoin de répondre. Vos voix seraient peu nombreuses et espacées et cependant les clefs de ces dotations existent parmi vous, et des milliers de personnes les ont reçues, de sorte que le diable, avec tous ses auxiliaires, n'a pas à se faire d'illusions ; il ne pourra balayer de nouveau de la terre la sainte prêtrise en tuant un petit nombre d'hommes. Pour la dernière fois, Dieu s'est mis en devoir de racheter son peuple, ceux qui ont le cœur honnête, et Lucifer ne peut I'en empêcher.
 
      Avant que ces dotations n'aient pu être données à Kirtland, les saints ont dû fuir devant les émeutiers. Et par le travail pénible de tous les jours, ils ont trouvé, au Missouri, des endroits où ils ont posé la pierre angulaire de temples, en Sion et dans ses pieux, et ont dû ensuite se retirer en Illinois pour sauver la vie de ceux qui pouvaient quitter vivants le Missouri, là où est tombé l'apôtre David W. Patten ainsi que beaucoup de ses compagnons, et où ont été emprisonnés dans des cachots répugnants Joseph et Hyrum, et beaucoup d'autres. Mais avant que tout ceci n'arrive, le temple de Kirtland était tombé entre les mains des méchants et avait été souillé par eux comme le temple de Jérusalem, et par conséquent le Père et le Fils l'ont renié.
 
      À Nauvoo, Joseph a consacré un autre temple, le troisième mentionné par les documents. Il savait ce qu'il fallait, car il avait déjà donné leurs dotations à la plupart des personnes importantes qui étaient alors devant lui. Il n'avait pas besoin de révélations à ce moment-là, sur une chose qu'il connaissait depuis longtemps, pas plus que ceux de maintenant qui ont connu les mêmes choses. Ce n'est que lorsque l'expérience manque que la révélation est nécessaire.
 
      Avant que le temple de Nauvoo ne soit terminé, Joseph a été assassiné - assassiné en plein jour sous la protection du gouvernement le plus noble qui existait à ce moment-là et qui existe maintenant sur notre terre. Son sang a-t-il été expié ? Non ! Et pourquoi ? Jamais on n'a expié sur notre terre le sang de quelqu'un qui était martyr de la vraie religion. Aucun homme, aucune nation ne peut, sans la prêtrise, expier de tels péchés. Les âmes de tous ceux-là sont, depuis le temps de Jésus « sous l'autel », et invoquent Dieu nuit et jour pour qu'il les venge. Crieront-ils en vain ? À Dieu ne plaise ! Il a promis qu'il les entendra en son temps, et les châtiera selon la justice.
 
      Et le temple de Nauvoo ? Tenant l'épée d'une main et la truelle et le marteau de l'autre, avec des armes à feu à portée de la main, et une forte protection de police, et les bénédictions du ciel, les saints, malgré la faim, la soif, la lassitude, les veilles et grâce aux prières, ont terminé le temple, en dépit des ruses des émeutiers, suffisamment pour qu'un grand nombre reçoivent une petite partie de leur dotation, mais nous n'en connaissons aucun qui l'ait reçue dans sa plénitude.
 
      Et alors, pour empêcher les saints d'être cruellement assassinés, nous sommes partis vers l'Ouest, et, guidés par l'œil du grand Jéhovah qui sonde tout, nous sommes arrivés en ce lieu. Nous n'avons pas besoin de parler du voyage jusqu'ici, il nous suffit de dire que Dieu nous a conduits.
 
      Nous n'avons pas besoin de parler des souffrances de ceux qui ont été obligés de quitter Nauvoo au cours de l'hiver de 1846. Ceux qui ont connu cette épreuve savent ce que c'est ; et ceux qui ne l'ont pas connue, leur en parler équivaudrait à montrer un beau tableau à un aveugle. Nous ne prendrons pas le temps de vous parler des souffrances des veuves et des orphelins sur les terres des Omahas, pendant que leurs maris et leurs pères traversaient les plaines brûlantes du sud pour mener les batailles d'un pays qui les avait bannis de la civilisation, car ils enlevèrent à l'ennemi de notre nation le pays où nous demeurons, découvrirent l'or de Californie et mirent le monde sens dessus dessous. Tout cela est devant vous, vous le savez, et nous n'avons pas besoin de le répéter.
 
      Pendant que tout cela arrivait aux saints dans le désert, le temple de Nauvoo passait entre les mains de l'ennemi, qui le souilla au point que le Seigneur non seulement cessa de l'occuper, mais ne voulut pas qu'il porte son nom, et permit à la colère de ceux qui le possédaient de le purifier par le feu, en signe de ce qui s'abattra rapidement sur eux et leurs habitations s'ils ne se repentent pas.
 
      Pourquoi sommes-nous ici aujourd'hui ? Pour célébrer l'anniversaire de notre religion ! Pour poser les fondations d'un temple au Dieu Très-Haut, de sorte que lorsque son Fils, notre Frère aîné, apparaîtra de nouveau, il aura un lieu où il pourra poser la tête, et non seulement passer une nuit ou un jour, mais trouver un lieu de paix, de sorte qu'il restera jusqu'à ce qu'il puisse dire : « Je suis satisfait. »
 
      Frères, le Fils de l'homme sera-t-il heureux de ce que nous aurons fait aujourd'hui ? Aurons-nous sur la terre une maison qu'il pourra appeler sienne ? Aurons-nous un lieu où il pourra poser la tête, passer la nuit et demeurer autant qu'il le veut, heureux et satisfait de son logement ? C'est à vous de répondre à ces questions. Si vous dites oui, vous devrez accomplir l'œuvre, sinon elle ne se fera pas.
 
      Nous ne voulons pas de pleurnicheurs auprès de ce temple. Si vous ne pouvez commencer de bonne humeur et faire de bonne humeur le travail de tout ce bâtiment, partez pour la Californie, et plus vite vous le ferez mieux cela vaudra. Faites-vous un veau d'or et adorez-le. Si votre souci des ordonnances du salut pour vous, vos vivants et vos morts, n'est pas au premier rang dans votre cœur, dans vos actes et dans tout ce que vous possédez, partez ! Payez vos dettes, si vous en avez, et allez en paix et prouvez, par vos actes, à Dieu et à tous ses saints que vous êtes ce que vous professez être.
 
      Mais si vous êtes ce que vous professez être, faites votre devoir - restez avec les saints, payez votre dîme et soyez prompts à payer comme vous l'êtes à nourrir votre famille ; et le temple, dont nous venons de poser la pierre angulaire du sud-est, se dressera en beauté et en grandeur, d'une manière et à un moment que vous n'avez pas encore envisagés jusqu'à présent. Les saints de nos vallées ont acquis des richesses et l'abondance des conforts de la vie, d'une manière qui ne connaît jusqu'à présent pas d'égale dans l'histoire, et s'ils traitent leur Père céleste comme il les a traités, le mur d'enceinte de ce temple sera bientôt terminé.
 
      Mais si vous êtes partisans de spéculer avec des passants, comme beaucoup l'ont fait jusque maintenant, vous ne verrez pas poser la pierre de voûte de ce temple ; et tout ce que vous aurez fait pour vous et pour vos amis, morts ou vivants, sera pire que si vous n'aviez pas existé.
 
      Nous consacrons cette pierre angulaire sud-est du temple au Dieu Très-Haut. Puisse-t-elle rester en paix jusqu'à ce qu'elle ait accompli son œuvre et jusqu'à ce que celui qui a inspiré notre cœur à accomplir les prophéties de ses saints prophètes, qui disaient que la maison du Seigneur serait bâtie au « sommet des montagnes » soit satisfait et dise : « C'est assez. »
 
      Et puissent toutes les langues, toutes les plumes et toutes les armes qui s'élèveront contre cette pierre angulaire ou n'importe quelle autre pierre angulaire de ce bâtiment sentir la colère et la main d'un Dieu irrité ! Que les pécheurs en Sion soient effrayés, et que la peur surprenne dorénavant l'hypocrite. Et que tous ceux qui ne veulent pas dire Amen s'en aillent rapidement dans cette longue nuit de repos dont aucun dormeur ne se réveillera avant qu'il ne soit appelé par la trompette de la deuxième résurrection. 2:29-33.
 
Le temple de St George –
 
      Nous avons maintenant un temple qui sera fini dans quelques jours et qui est suffisamment terminé pour commencer à y travailler, ce qu'à notre connaissance on n'a plus fait depuis le temps d'Adam. 18:304.
 
      Nous avons consacré cet emplacement sur lequel nous espérons ériger un temple dans lequel nous administrerons les ordonnances de la maison de Dieu. Nous espérons entrer dans cette maison, lorsqu'elle sera terminée, pour jouir des bénédictions de la prêtrise, recevoir nos ablutions, nos onctions, nos dotations et nos scellements ; et les frères seront scellés pour unir les chaînons et rendre parfaite la chaîne qui va de nous à notre père Adam. Tel est le but du temple que nous sommes sur le point de commencer à construire ici. 19:33.
 
      Je n'ai encore jamais vu à un tel point ce désir de travailler pour la cause de la justice que j'ai constaté l'hiver dernier, au temple de St George. L'Esprit du Seigneur emplissait le cœur des frères et des sœurs, et comme ils étaient disposés à travailler ! Cette œuvre se poursuivra, et les frères et les sœurs entreront dans les temples du Seigneur, pour officier pour ceux qui, depuis le temps de notre père Adam jusqu'à la scène finale, sont morts sans l'Évangile jusqu'à ce que les ordonnances soient faites pour tout le monde ; pour tous ceux qui peuvent ou veulent recevoir l'Évangile de sorte que tous aient l'occasion de connaître la vie et le salut. Ne pensez-vous pas que nous avons une œuvre à accomplir ? Oui, et il faudra mille ans pour l'accomplir. L'hiver dernier, au temple, les frères et les sœurs ont connu le plus grand plaisir qu'ils aient jamais connu dans leur vie. C'est ce qu'ils ont dit. Et nos enfants, qui sont juste assez âgés pour travailler, comme ils étaient heureux ! Ils s'exclamaient : « Je ne savais rien du 'mormonisme' avant ! » Si vous étiez dans le temple de Dieu occupés à travailler pour les vivants et les morts, vos yeux et votre cœur ne poursuivraient pas la mode du monde, ni ses richesses. Cependant toutes les richesses de ce monde appartiennent au Seigneur, et il peut donner à qui cela lui plaît. 19:45.
 
      Je sais que vous désirez entendre parler de ce que nous avons fait dans le sud. Je dirai que nous avons connu des moments merveilleux, des moments comme aucun autre peuple de la terre, à notre connaissance, n'en a connu pendant de nombreux siècles. Il nous a été permis de jouir de bénédictions pour la possession desquelles nous luttons et travaillons depuis des années. Voilà près d'un demi-siècle que nous nous exténuons pour avoir le droit d'entrer dans un temple de Dieu afin d'y officier et d'y recevoir les ordonnances de sa sainte maison, tant pour nous que pour ceux de nos amis qui ont dormi sans l'Évangile. Nous ne connaissons cette bénédiction que depuis un petit nombre de mois. Le sentiment qu'ont connu ceux qui ont pris part aux bénédictions administrées au temple est quelque chose que l'on ne peut vous décrire. Seuls ceux qui ont pris part avec nous aux ordonnances du temple connaissent la satisfaction que l'on a à se rendre compte que nous sommes véritablement les collaborateurs de notre Seigneur et Sauveur, que nous prenons une humble part à la grande œuvre du salut, que nous avons la possibilité de recevoir la vérité et d'y obéir, et de nous assurer le bonheur que seul l'Évangile peut donner ; et non seulement d'accomplir ces ordonnances pour nous, mais d'accomplir l'œuvre nécessaire pour nos parents et nos ancêtres qui ont dormi sans l'Évangile, afin qu'ils prennent, eux aussi, les eaux de la vie, et soient jugés comme les hommes quant à la chair. C'est une bénédiction que l'on ne peut connaître que quand on la possède. Nous sommes heureux de savoir par notre foi et par les sentiments que nous donne l'Esprit de révélation qui est au-dedans de nous que nos labeurs ont été acceptés par le Seigneur. Nous nous sommes extrêmement plus dans la compagnie les uns des autres ; les vieillards, les gens mûrs et les jeunes se sont réjouis de cette œuvre merveilleuse. 19:1.
 
      Nous sommes maintenant prêts à nous occuper des baptêmes et des dotations, et nous désignerons le mardi et le mercredi pour les baptêmes, et le jeudi et le vendredi pour les dotations et les scellements, et ce sera l'horaire que nous suivrons pour le moment. 18:305.
 
      Je suis si heureux que nous ayons terminé notre temple, c'est la plus grande bénédiction qui pouvait nous être conférée. Je ne connais rien qui s'y compare. Mais nous ne nous satisfaisons pas de celui-ci, nous devons nous dépêcher d'en construire un autre, et puis un autre et encore et ainsi de suite, et y accomplir la grande œuvre qui est requise de nous. 19:222.
 
      Nous jouissons de bénédictions que ne peut connaître personne d'autre sur la face de la terre. Supposez que nous soyons attentifs à ce sujet, à savoir, le salut de la famille humaine, cette maison serait bondée comme nous espérons qu'elle le sera, du lundi matin au samedi soir. Cette maison (St George) a été bâtie exprès en cet endroit, où il fait chaud et agréable en hiver, et où il est confortable de travailler, également pour les Lamanites, et pour ceux qui viennent du sud et d'ailleurs pour recevoir leurs dotations et leurs autres bénédictions. 18:304.
 
 
 
CHAPITRE 37 : L'HOMME À LA RECHERCHE DE LA VÉRITÉ ET DU SALUT
 
L'homme désire le salut –
 
      Dans le monde entier, les cœurs honnêtes désirent connaître le bon chemin. Ils l'ont cherché et continuent à le faire. Il y a tout le temps eu des gens sur la terre qui ont cherché diligemment et de tout leur cœur à connaître les voies du Seigneur. Ces personnes ont fait du bien dans la mesure de leurs capacités. Et il est erroné de croire qu'il n'y a pas eu de vertu, ni de vérité, ni de bien sur la terre pendant des siècles jusqu'à ce que le Seigneur ait révélé la prêtrise par l'intermédiaire de Joseph le prophète. Il y a eu plus ou moins de vertu et de justice sur la terre à toutes les époques depuis le temps d'Adam jusque maintenant. Cela nous le croyons tous. 6:170.
 
      Tant qu'ils ne s'excluent pas du jour de grâce par leurs péchés, il y a chez tous les hommes quelque chose qui serait ravi de s'élever, de rejeter le mal et d'embrasser la vérité. Il n'est pas une personne sur la terre qui, lorsqu'elle regarde dans son cœur, soit vile au point de ne pas honorer l'homme de Dieu et la femme de Dieu - ceux qui sont vertueux et saints - et de ne pas mépriser ses compagnons d'iniquité qui sont comme elle. Il n'est pas un homme sur la terre, de ce côté-ci de la grâce salvatrice, à moins qu'il n'ait péché au point que l'Esprit du Seigneur ait cessé de lutter avec lui et de lui éclairer l'esprit, qui ne trouve du plaisir dans le bien, dans la vérité et dans la vertu. 8:326.
 
      Réfléchissez un instant aux facultés des sens qui ont été implantées au-dedans de nous. Nous savons quand nous touchons quelque chose de nos mains. Lorsque nous discernons un objet de nos yeux, nous savons que nous voyons. Comment le savons-nous ? En vertu d'un principe commun à tous les êtres intelligents - par les sensations que Dieu a placées au-dedans de nous. Sans cela, l'œil ne pourrait voir et les sensations ne pourraient être communiquées par le toucher. Sans le principe intelligent que Dieu a mis au-dedans de nous, nous ne pourrions ni sentir, ni voir, ni entendre, ni écouter, ni toucher. Il est écrit qu'il en est qui ont des yeux pour voir et ils ne voient point ; des oreilles pour entendre et ils n'entendent point ; ils ont un cœur, mais ne comprennent point. Vous qui êtes tournés vers les choses de l'esprit, vous dont l'esprit est ouvert, qui vous êtes étudiés, vous, votre organisme, le pouvoir par lequel vous avez été organisés, les influences qui agissent sur vous, vous pouvez comprendre que le pouvoir qui vous a donné les sensations physiques est le pouvoir du même Dieu qui vous donne la compréhension de la vérité. Ce dernier pouvoir est intérieur. Mes yeux intérieurs voient, mes mains intérieures manipulent, mon goût intérieur goûte la parole de Dieu. L'apôtre a utilisé ce langage. Il parlait de goûter la bonne parole de Dieu et les puissances du monde à venir. Goûtez-vous ? Oui, par les sensations que Dieu a mises en vous. Des milliers et des milliers de personnes connaissent, par leurs sensations intérieures et invisibles, les choses qui ont été, celles qui sont et celles qui seront dans l'avenir, aussi bien qu'elles connaissent par leur vision extérieure ou physique la couleur d'un tissu. Lorsque cette lumière intérieure leur est enlevée, elles deviennent plus enténébrées qu'avant, elles ne peuvent pas comprendre et se détournent des choses de Dieu. 8:41.
 
      Descendez de la bourgeoisie affairée à la recherche des richesses, rendez-vous dans les degrés humbles de la société et suivez-les dans leurs diverses occupations : chacun d'eux recherche avec ardeur ce qu'il imagine être le salut. Le pauvre mendiant dépenaillé et tremblant, que la faim et le froid obligent à traîner son faible corps hors de quelque abri temporaire pour chercher un morceau de pain ou une pièce de monnaie auprès de ses semblables plus fortunés, s'il ne peut obtenir que quelques croûtes de pain pour satisfaire le ver de la faim qui ronge ses entrailles et quelques pièces de cuivre pour payer son logement, est parvenu au sommet de son attente, de ce qu'il cherchait : le salut, et il est relativement heureux ; mais son bonheur s'évanouit avec les ombres de la nuit, et sa misère revient avec la lumière du matin. Depuis le faiseur d'allumettes jusqu'au marchand, tous ont un but à l'esprit, qu'ils croient devoir leur apporter le salut. Le roi, le courtisan, les commandants, les officiers, et les simples soldats, l'amiral et le marin devant le mât, le chrétien à peau blanche et le sauvage à peau noire, tous, dans leurs cadres respectifs, ont un certain but en vue qu'ils croient devoir les mettre en possession du salut, s'ils peuvent l'obtenir. 1:1.
 
L'humanité aime la vérité et la justice –
 
      Qu'est-ce qui satisferait les enfants des hommes s'ils le possédaient ? Seuls la vérité et les vrais, et la vraie conduite qui en découle. Il est vrai que certaines classes d'habitants de la terre sont passablement contents d'eux-mêmes, grâce aux recherches qu'ils ont faites dans les philosophies de l'époque ; et cependant ils ne sont pas tout à fait satisfaits. Qu'est-ce qui nous satisfera ? Si nous comprenions tous les principes et tous les pouvoirs qui sont, qui ont été et qui sont à venir, et si nous avions suffisamment de sagesse pour dominer les puissances et les éléments auxquels nous nous mêlons, peut-être alors serions-nous satisfaits. Si ceci ne satisfait pas l'esprit humain, rien d'autre n'y parviendra. 7:2.
 
      L'esprit qui habite notre corps de chair aime tout naturellement la vérité, il aime tout naturellement la lumière et l'intelligence, il aime naturellement la vertu, Dieu et tout ce qui se rapporte à Dieu ; mais étant si étroitement uni à la chair, les sympathies des deux se fondent, et leur union étant nécessaire à la possession d'une plénitude de joie pour l'un et pour l'autre, l'esprit est effectivement sujet à être influencé par le péché qui se trouve dans le corps mortel et vaincu par lui et par la puissance du diable, s'il n'est constamment éclairé par cet esprit qui illumine tous les hommes qui viennent au monde, et par le pouvoir du Saint-Esprit conféré grâce à l'Évangile. C'est en cela, et cela seulement, que consiste la guerre entre le Christ et le diable. 11:237.
 
      La majeure partie des habitants de la terre sont enclins à faire le bien C'est vrai. Il y a chez chacun un moniteur qui y régnerait triomphalement, si on le lui permettait, et conduirait les hommes à la vérité et à la vertu. 8:320.
 
      Pour ce qui est des mortels du monde, je l'ai dit de nombreuses fois et je le dis encore : il y a d'aussi braves gens sur la terre dans d'autres sociétés et d'autres communautés qu'ici, et ce dans la mesure de leur compréhension ; c'est cela que nous recherchons. 12:326.
 
      Il y a des gens aussi honnêtes dans les autres Églises que dans la nôtre. 8:357.
 
Les membres de la famille humaine resentent les mêmes choses –
 
      En réalité, les habitants de la terre ne diffèrent pas autant en sentiments qu'ils le croient ; lorsque l'on explique les sentiments et les idées, les hommes diffèrent plus en langues qu'en sentiments, mais cependant les sentiments, les us et coutumes et le mode de vie diffèrent profondément. 1:74.
 
      Lorsque nous voyons et comprenons les choses dans l'esprit, nous nous rendons souvent compte que nous sommes tout à fait incapables de les simplifier et de les dire à d'autres dans notre langue, bien que nous puissions recevoir les principes, et les communiquer dans une certaine mesure à d'autres. Ce serait une grande consolation pour moi, étant donné que la foi vient de ce que l'on entend la parole de Dieu, si j'avais une langue capable d'exprimer mes sentiments. Nul ne peut dire tout ce qu'il peut voir dans l'esprit, lorsque la perspective de celui-ci est sur lui. Il ne peut voir et comprendre dans l'esprit. Il ne peut pas le dire, et cependant beaucoup de choses peuvent être partiellement données aux autres. 1:115.
 
Une diversité de dons humains –
 
      Je me rends compte que les hommes n'ont pas les mêmes dons ni les mêmes capacités. Certains n'ont pas la profondeur de compréhension ni l'intensité de pensée qu'ont d'autres, et la portée de perception n'est pas la même. Certains sont rapides à saisir, tandis que d'autres sont lents. 6:93.
 
      Nous avons tous la vue, mais comme nous regardons et comprenons les choses différemment ! Et nous ressemblons beaucoup à ceux qui ont vécu avant nous. Nous sommes une composition étrange et curieuse - il n'y en a pas deux qui soient les mêmes. Dans tous les visages qui se trouvent cet après-midi devant moi, il n'en est pas deux qui soient les mêmes. Nous pourrions probablement en trouver dont le jugement serait à peu près pareil sur divers sujets, et cependant il n'en est pas deux dont les jugements soient exactement les mêmes. La vie humaine est un vaste théâtre qui contient une très grande variété de scènes et de décors, de pensées et d'actions. 16:23.
 
      Il y a, chez les hommes, toute une diversité dans leurs capacités d'apprendre et de retenir ce qu'ils apprennent. Il en est qui comprennent rapidement leurs leçons tandis que d'autres ne sont pas aussi doués. J'ai également remarqué que certains enfants retiennent leurs leçons rapidement et bien ; mais demandez-leur la signification de ce qu'ils ont retenu, ils ne pourront vous répondre, tandis que d'autres font davantage attention à la signification de ce qu'ils apprennent. Tel est le cas de tous les hommes quel que soit leur âge ; certains sont capables de recevoir plus et plus rapidement que d'autres. 8:158.
 
      Que le peuple fasse ressortir ses talents, et que la diversité qui se trouve au-dedans de lui s'extériorise pour que nous puissions la voir, comme la variété qui existe dans les œuvres de la nature Voyez la diversité que Dieu a créée : pas deux arbres les mêmes ; pas deux feuilles, pas deux brins d'herbe les mêmes. Cette même diversité que nous voyons dans toutes les œuvres de Dieu, que nous voyons dans les traits, les visages et les formes existe dans l'esprit des hommes. Développons donc la diversité qui se trouve au-dedans de nous, montrons au monde que nous avons du talent et du goût et prouvons aux cieux que notre esprit vise la beauté et la véritable excellence pour que nous puissions devenir dignes de jouir de la société des anges, de nous élever au-dessus du niveau du monde corrompu et de commencer à augmenter notre foi et la puissance que Dieu nous a donnée et montrer au monde un exemple digne d'émulation. 11:305.
 
Les pouvoirs de l'homme sont limités –
 
      Les habitants de la terre ont le plaisir d'accomplir les œuvres qu'ils désirent faire, mais ils n'ont jamais connu la joie d'être maîtres des résultats de leurs efforts, et ils ne le seront que lorsqu'ils seront couronnés de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. Il nous est loisible d'aller dans les mines d'or ou de rester chez nous, de servir Dieu ou de ne pas le servir, mais le résultat de nos actes n'est pas entre nos mains, il est entre les mains de notre Père et Dieu. Il en va de même des individus, des quartiers, des communautés et des nations de la terre. 10:331.
 
      Si les saints des derniers jours et le monde entier comprenaient la philosophie de leur existence, ils se prosterneraient avec un humble respect devant celui qui est l'Auteur de notre être et de toute la sagesse et de toute la connaissance que possèdent les enfants des hommes. Nous ne connaissons, par comparaison, que très peu de choses, et il n'est que très peu de choses que nous puissions saisir. On croit que nos savants et nos philosophes sont très avancés, et que des progrès merveilleux ont été faits au dix-neuvième siècle ; mais en dépit de toute la connaissance et de toute la puissance de la philosophie qui distinguent tellement notre époque, quel est celui d'entre nos plus savants qui peut créer une chose aussi simple qu'un brin d'herbe ou une feuille d'arbre ? Pas un, ceci ne se peut qu'en vertu des processus naturels ; personne ne peut organiser la particule la plus simple d'élément indépendamment des lois de la nature. Lorsque la philosophie de notre époque parviendra à une telle perfection qu'on pourra se transporter sur le soleil ou l'étoile polaire ou une des étoiles fixes, et s'y trouver en un instant, de la même manière que Jésus lorsqu'il monta au Père dans les cieux et revint sur la terre, alors nous pourrons commencer à penser que nous savons un peu. Lorsque nous posséderons la puissance et la connaissance nécessaires pour faire que les planètes célestes aillent occuper leur place, leur donnant leurs lois et leurs limites auxquelles elles doivent obéir et qu'elles ne peuvent franchir, alors nous pourrons commencer à avoir le sentiment que nous possédons un peu de sagesse et de puissance. 18:259.
 
      Si je regarde dans mon télescope et si mes amis me demandent jusqu'où je peux voir, je leur dis que je peux voir tout ce qui est visible, quelque éloigné que soit de moi l'objet ; mais je ne puis voir quelque chose qui n'est pas visible ou qui est au-delà du pouvoir de l'instrument. Il en va de même des facultés intellectuelles de l'humanité ; il lui est facile de voir ce qui se trouve devant ses yeux, mais lorsque l'objet est hors de vue, il lui est difficile de le voir ; et elle ne sait absolument pas comment s'en faire une idée, ni quelle position elle doit prendre, de manière à voir l'objet qu'elle désire voir. 1:351.
 
      Il n'y a que l'épaisseur d'un cheveu entre le vulgaire et le sublime. Il n'y a que l'épaisseur d'un cheveu entre les profondeurs de l'infidélité et les sommets de la foi des Dieux. L'homme est ici comme une plume qui tremble entre les deux, constamment susceptible de subir les effets de la puissance de l’adversaire ; et c'est par ce pouvoir que les enfants des hommes sont amenés à douter du témoignage de leurs sens, alors que s'ils réfléchissaient un instant et écoutaient l'intelligence que Dieu a placée au-dedans d'eux, ils connaîtraient le pouvoir par lequel il s'accomplit ; ils sauraient quand ils auraient vu de leurs yeux et senti de leurs mains, ou lorsqu'ils auraient eu une vision céleste. 7:163-164.
 
L'homme doit avoir confiance en lui –
 
      Nous devons être nous-mêmes. 3:365.
 
      Il y a beaucoup d'hommes qui ne savent pas grand-chose de ce qu'ils peuvent faire, et il y a beaucoup de femmes qui ne réfléchissent jamais à ce qu'elles pourraient accomplir ; les hommes ne réfléchissent pas tout a fait à leurs actes, ni à leurs capacités, et par conséquent ils ne comprennent pas ce qu'ils sont capables de faire. 4:101.
 
      Il n'appartient pas à l'homme de penser qu'il est un numéro - que ce qu'il peut faire ne compte pas et dire : « Ils se débrouilleront bien sans moi. » 1:53.
 
      Quand une personne pense tout le temps qu'elle ne vaut guère plus qu'une machine, elle détourne le but pour lequel elle a été organisée, et fait du tort à la fois à son esprit et à son corps. Pourquoi ? Parce que le travail mental ne trouve pas d'exutoire dans l'organisme et n'y pas le champ d'action qu'il désire et que selon la sagesse divine il est censé avoir. Pensez selon votre travail, travaillez selon vos pensées. 3:248.
 
L'homme est toujours dépendant –
 
      Verrons-nous jamais le temps où nous serons parfaitement indépendants de tous les autres dans toutes les éternités ? Non ; nous ne verrons jamais ce temps-là. Beaucoup seront tombés pour une raison aussi simple que celle-ci, et si je devais utiliser un terme de l'Ouest, je dirais : « C'est leur grosse tête qui les alourdit. » Ces gens-là pensent qu'ils ont le pouvoir de faire telle ou telle chose, mais ils sont abandonnés à eux-mêmes, et le Seigneur aime leur montrer qu'ils n'ont pas de puissance. 1:338.
 
Nous devons mener nos batailles –
 
      Quelqu'un dira : « J'ai la foi que le Seigneur les détournera. » Quelle raison avons-nous d'espérer cela ? Ai-je une bonne raison de dire à mon Père céleste : « Mène mes batailles », alors qu'il m'a donné l'épée à manier, le bras et le cerveau pour que je puisse me battre par moi-même ? Puis-je lui demander de mener mes batailles et de me laisser rester tranquillement dans mon fauteuil à attendre qu'il le fasse ? Non. Je peux prier le peuple qu'il écoute la sagesse, qu'il suive les conseils ; mais demander à Dieu de faire pour moi ce que je peux faire par moi-même est a mon avis ridicule. 12:240-241.
 
Comment se connaître –
 
      On ne peut se connaître que si l'on connaît Dieu, et l'on ne peut connaître Dieu que si on se connaît. 16:75.
 
Nous devons chérir notre réputation –
 
      Lorsqu'un homme s'est acquis, par sa façon de vivre, une réputation qui est sans tache, c'est un joyau sans prix, et rien ne doit l'amener à le troquer contre autre chose. Si les méchants essayent de lui infliger une tare ou une tache, ils ne réussiront pas dans leurs efforts. Ils peuvent jeter leur boue, mais elle ne tachera pas les vêtements de ceux qui sont purs et saints. 13:218.
 
      « Notre réputation nous appartient elle ? » Nous pouvons dire : « Oui, nous formons cette réputation. » Supposez que nous ayons la chance de nous créer une réputation d'honnêteté dans l'esprit et dans la foi de ceux qui nous connaissent, cette réputation n'appartient-elle pas à nos voisins, même si c'est nous qui l'avons créée ? Et je voudrais poser cette question : Avons-nous le droit de la détruire ? C'est pour moi une question grave. Si nous avons confiance l'un dans l'autre, et si notre conduite a été telle que nous nous sommes acquis la confiance de nos voisins, avons-nous le droit de détruire cette confiance ? N'est-ce pas un sacrilège ? Je répondrai simplement en donnant mes idées en ce qui me concerne. Selon la connaissance que je possède, il est beaucoup plus facile à un homme de conserver une bonne réputation que d'en retrouver une quand il l'a perdue. Il est beaucoup plus facile de conserver un fort lorsqu'il est bien armé et bien défendu que de le laisser tomber entre les mains de l'ennemi et de le reconquérir ensuite. Par conséquent, nous ferions mieux de veiller à notre réputation, si elle est bonne, que de laisser l’adversaire nous en dépouiller. 14:277.
 
Le besoin de dirigeants –
 
      Le monde entier a grand besoin de ce qu'il appelle un maître spirituel. 6:44.
 
      Lorsque je parle de gouverner, je ne veux pas dire le faire avec une main de fer, mais simplement prendre la direction - les diriger dans le chemin que je les désire voir suivre. Ils peuvent être décidés à ne pas répondre à ma volonté, mais ils la feront tout le temps sans le savoir. 9:195.
 
      Tous les hommes ne sont pas capables de remplir tous les postes, bien qu'il n'y ait pas d'homme qui ne soit capable de remplir la place qui lui convient, et ce, avec dignité et avec honneur. Lorsque vous trouvez quelqu'un qui est capable d'accepter la lumière et la sagesse, quelqu'un qui peut s'abaisser aux capacités les plus faibles d'entre les faibles, et comprendre l'intelligence la plus élevée et la plus noble que l'homme puisse obtenir, l'accepter avec facilité, la saisir, l'embrasser, la comprendre du début à la fin, vous aurez trouvé celui qui peut mûrir en quelques années pour l'éternité, c'est celui qui est capable d'occuper des places que beaucoup ne peuvent remplir. 4:130.
 
      Que le peuple veille à obtenir des justes pour chefs, des gens qui travailleront de leurs mains et pourvoiront à leurs besoins, jugeront, légiféreront et gouverneront en justice, et des officiers qui soient remplis de paix, et qu'ils veillent à ce que tous les hommes qui vont comme officiers voyageurs parmi le peuple soient remplis de la crainte du Seigneur, et préfèrent faire le bien en y perdant que le mal pour une récompense. 7:12.
 
Le devoir et la responsabilité de l’homme –
 
      Occupez vous de vos affaires  : Voilà tout le devoir de l'homme. 10:295.
 
      Quel est le devoir d'un saint des derniers jours ? Faire tout le bien qu'il peut sur la terre, s'acquittant de tous les devoirs qui lui incombent. 10:295
 
      Son travail est d'édifier, pas de détruire, de rassembler, pas d'éparpiller, de prendre les ignorants et les conduire à la sagesse, de ramasser les pauvres et de leur donner le confort. Tel est notre travail - voilà ce que nous avons à faire. 10:316.
 
      Un saint des derniers jours qui passe dans la rue, s'il voit qu'un piquet de clôture est tombé, il a le devoir de le redresser ; s'il voit un animal dans la boue, de s'arrêter et de l'aider à en sortir. 10.296.
 
      Plus les bénédictions qui nous ont été conférées sont grandes, plus nous avons l'obligation d'être fidèles et diligeants dans notre ministère pour sauver les enfants des hommes. 7:274.
 
      Il y a des hommes à qui Dieu a conféré des dons et des grâces, et des hommes qui sont dotés de puissantes capacités mentales, et cependant ils ne peuvent accepter la vérité, et alors la vérité les condamne ; elle les laisse dans les ténèbres. Lorsqu'ils ne peuvent pas accepter toutes les vérités, quelque importantes ou peu importantes qu'elles soient pour eux, leur refus de saisir ce que Dieu révèle à leur profit les affaiblit du sommet de la tête à la plante des pieds, et l’adversaire peut prendre l'avantage sur eux au moment où ils n'y pensent pas. 8:59.
 
      Efforcez-vous d'être justes, pas pour voir ce que cela donne, mais parce que la justice est belle, pure, sainte, aimable et exaltante ; elle a pour but de rendre l'âme heureuse et pleine de joie, autant que l'homme peut en supporter, le remplissant de lumière, de gloire et d'intelligence. 8:172.
 
      Si nous faisons de notre mieux, et cependant commettons de nombreux actes qui sont mauvais et contraires aux avis qui nous sont donnés, il y a de l'espoir pour nous. 2:132. 
 
 
 
CHAPITRE 38 : LE TÉMOIGNAGE DE LA VÉRITÉ
 
Tous les saints des derniers jours peuvent savoir que l'Évangile est vrai –
 
      Le saint Évangile accorde une bénédiction spéciale à tous ceux qui croient vraiment : celle de connaître la vérité par eux-mêmes. 1:234.
 
      Les saints des derniers jours ont le devoir et la bénédiction de savoir que leur religion est vraie. 8:148.
 
      Nous sommes les témoins de cette grande œuvre que le Seigneur a commencée dans les derniers jours. 11:213.
 
      Que tout le monde apprenne par lui-même que cette œuvre est vraie. Nous ne voulons pas que vous disiez qu'elle est vraie tant que vous ne savez pas qu'elle l'est ; et si vous le savez, cette connaissance est aussi bonne pour vous que si le Seigneur était descendu vous le dire. 8:142.
 
      Il n'est pas un homme sur la terre qui reçoit l'esprit de Dieu qui ne puisse témoigner de sa véracité. 11:213.
 
      Nous devons avoir le témoignage du Seigneur Jésus pour être capables de discerner entre la vérité et l'erreur, la lumière et les ténèbres, celui qui est de Dieu et celui qui n'est pas de Dieu, et pour savoir mettre chaque chose à sa place. C'est le seul moyen d'être scientifiquement chrétien ; il n'est pas d'autre méthode ni d'autre procédé qui formera une personne de telle sorte qu'elle devienne un saint de Dieu, et la préparera à la gloire céleste ; elle doit avoir en elle le témoignage de l'esprit de l'Évangile. 3:155.
 
      Si vous avez la certitude, par vos pouvoirs et vos facultés de perception, que Dieu a révélé la sainte prêtrise, établi son royaume sur la terre, rétabli la plénitude de l'Évangile et s'est mis en devoir de rassembler la maison d'Israël, cela vous suffira autant que si vous étiez allés au ciel pour y jeter vous-mêmes un coup d'œil. 8:261.
 
      Si je parviens à connaître tous les principes vrais qui ont jamais existé, et si je ne les suis pas, ils me damneront plus profondément en enfer que si je n'avais rien su d'eux. 1:244.
 
Comment on acquiert le témoignage de la vérité –
 
      Je ne veux pas qu'on vienne nous trouver, moi ou mes frères, pour avoir le témoignage de la véracité de notre œuvre ; mais qu'on prenne les Écritures de la vérité divine, où le chemin leur est montré aussi clairement qu'un panneau indicateur puisse indiquer le bon chemin au voyageur las. C'est là qu'on doit aller, et non chez mes frères Brigham, Heber ou Daniel, ou un apôtre ou un ancien d'Israël, mais au Père au nom de Jésus, et demander l'information dont on a besoin. Ceux qui agissent ainsi honnêtement et sincèrement peuvent-ils recevoir des informations ? Le Seigneur se détournera-t-il du cœur honnête qui cherche la vérité ? Non ; il lui prouvera par les révélations de son Esprit, les faits en cause. Et lorsque l'esprit est ouvert aux révélations du Seigneur, il les comprend plus vite et mieux que tout ce que l'on peut voir avec l'œil naturel. Ce n'est pas ce que nous voyons de nos yeux - ils peuvent se tromper - mais ce qui est révélé des cieux par le Seigneur qui est sûr et certain et demeure à tout jamais. Nous ne voulons pas que le peuple se repose sur le témoignage humain, bien qu'on ne puisse le confondre et le détruire ; néanmoins il est une parole prophétique plus certaine que tous peuvent acquérir s'ils la cherchent avec ferveur devant le Seigneur. 12:96.
 
      Nous devons avoir, vous et moi, le témoignage de Jésus au-dedans de nous, sinon il ne nous sert pas à grand-chose de prétendre que nous sommes serviteurs de Dieu. Nous devons avoir ce témoignage vivant en nous. 4:368.
 
      Je dirai maintenant quelques mots sur le témoignage. J'ai entendu beaucoup d'anciens de l'Église et des gens qui professaient être chrétiens avant que cette œuvre ne soit révélée témoigner des choses de Dieu. Des hommes se lèvent ici et disent qu'ils savent que ce que nous faisons est l'œuvre de Dieu, que Joseph était un prophète, que le Livre de Mormon est vrai, que les révélations données par l'intermédiaire de Joseph Smith sont vraies, et que nous sommes dans la dernière dispensation et la plénitude des temps où Dieu s'est mis en devoir de rassembler Israël pour la dernière fois et de racheter et édifier Sion sur cette terre. Comment savent-ils cela ? On connaît et on continuera à connaître et à comprendre beaucoup de choses par les manifestations de l'Esprit, qu'il est impossible de communiquer autrement à cause de l'organisation du corps de chair. On n'acquiert une grande partie des connaissances les plus importantes que par la puissance et le témoignage du Saint-Esprit qui se trouve chez l'orateur, se révélant à l'intelligence et à l'esprit de l'auditeur. C'est la seule façon dont vous pouvez communiquer la connaissance des choses invisibles de Dieu. 8:41.
 
      Quelqu'un qui désire connaître la vérité doit, lorsqu'il entend proclamer l'Évangile du Fils de Dieu en vérité et avec simplicité, demander au Père, au nom de Jésus, si c'est vrai. S'il ne fait pas cela, il essaie de se faire croire, à coups d'arguments, qu'il est l'être le plus honnête de la terre ; mais c'est faux, il ne se soucie pas de ses propres intérêts. 12:95.
 
      D'autre part, rien moins que la puissance du Tout-Puissant, rien, de Jésus-Christ ne peut vous prouver que ceci est l'œuvre de Dieu. Les hommes qui ne sont pas inspirés de Dieu ne peuvent le réfuter par leur sagesse profane ou l'emporter sur elle ; ils ne peuvent pas non plus, par la sagesse seule, prouver qu'elle est vraie, que ce soit à eux-mêmes ou aux autres. Le fait qu'ils ne peuvent pas l'emporter sur elle ne prouve pas qu'elle est le royaume de Dieu, car il existe sur la terre beaucoup de théories et de systèmes que la sagesse du monde ne peut réfuter, mais qui sont néanmoins faux. Rien moins que la puissance du Tout-Puissant, éclairant l'intelligence des hommes, ne peut démontrer cette vérité merveilleuse à l'esprit humain. 1:310.
 
      Comment pouvons-nous distinguer la voix du bon berger de la voix de l'étranger ? Quelqu'un peut-il répondre à cette question ? Moi si. C'est très facile. Je dis à tous les philosophes de la terre : Vos yeux peuvent être abusés et les miens aussi ; vos oreilles peuvent être abusées et les miennes aussi ; le toucher de votre main peut être abusé et le mien aussi ; mais l'Esprit de Dieu, qui remplit la créature de révélations et de la lumière de l'éternité, ne peut se tromper - la révélation qui vient de Dieu ne se trompe jamais. Quand une personne, remplie de l'Esprit de Dieu, proclame la vérité céleste, les brebis l'entendent. Comment pouvons-nous distinguer la voix du bon berger de la voix de l'étranger ? Quelqu'un peut-il répondre à cette question ? Moi si. C'est très facile. Je dis à tous les philosophes de la terre : Vos yeux peuvent être abusés et les miens aussi ; vos oreilles peuvent être abusées et les miennes aussi ; le toucher de votre main peut être abusé et le mien aussi ; mais l'Esprit de Dieu, qui remplit la créature de révélations et de la lumière de l'éternité, ne peut se tromper - la révélation qui vient de Dieu ne se trompe jamais. Quand une personne, remplie de l'Esprit de Dieu, proclame la vérité céleste, les brebis l'entendent, l'Esprit du Seigneur va fouiller jusqu'au plus profond de leur âme et pénètre profondément dans leur cœur ; par le témoignage du Saint-Esprit, la lumière jaillit en elles, et elles voient et comprennent par elles-mêmes. C'est ainsi que tous les anciens d'Israël doivent prêcher l'Évangile, et c'est par ce pouvoir que tous les auditeurs doivent entendre ; et si nous voulons connaître la voix du bon berger, nous devons vivre de manière que l'Esprit du Seigneur trouve le moyen d'entrer dans notre cœur. 16:74.
 
      Pierre fut béni, parce qu'il avait des yeux pour voir ; et lorsqu'il vit de ses yeux spirituels, il le reconnut. Il n'était pas fier et orgueilleux au point de tourner casaque et nier. Si la conviction de leur esprit se donnait libre cours et n'était pas entravée par leurs traditions erronées, des millions et des millions d'hommes accueilleraient notre époque avec actions de grâces. 7:8.
 
      S'il y a chez les saints des derniers jours une personne, une personne qui a prononcé le nom du Christ comme sainte des derniers jours, qui veuille demander un témoignage plus littéral que ce que nous avons, je ne sais pas ce qu'elle pourrait demander. Elle pourrait vouloir voir quelqu'un qui aurait le pouvoir de faire tomber le feu du ciel. Si pareille personne apparaissait, l'utilisation de cette puissance ne prouverait pas qu'elle est messagère du salut. Ou supposez que je voie un homme capable de ressusciter les morts à n'importe quelle heure du jour, cela me suffirait-il pour croire qu'il a été envoyé de Dieu ? Non. Certains penseront peut-être que c'est étrange, mais si je voyais arriver un homme qui jette sa canne par terre et qu'elle devienne un serpent et s'enfuie, croirais-je davantage que cet homme est envoyé de Dieu ? Non. Si je voyais quelqu'un remplir l'air de créatures vivantes, transformer la poussière en vie ou la Jordan River en sang, croyez-vous que je considérerais cet homme comme envoyé de Dieu pour autant ? Pas le moins du monde. Il n'y a qu'un seul témoignage, pour ce qui est des preuves de l'Évangile du Fils de Dieu, et c'est l'esprit qui se diffuse parmi ses disciples. Faites sa volonté, et nous saurons s'il parle avec l'autorité du Père ou de lui-même. Faites ce qu'il commande de faire, et nous saurons si la doctrine est de Dieu ou pas. Ce n'est que par la révélation de l'Esprit que nous pouvons connaître les choses de Dieu. 9:2.
 
      Beaucoup d'hommes qui ont obéi à l'Évangile et n'ont pas reçu du Seigneur ces témoignages frappants diront : « Je ne pense vraiment pas pouvoir dire si l'Évangile est vrai ou pas. » À tous ceux-là je dis : alors vous n'êtes pas du tout philosophes, car vous pouvez voir, en utilisant les principes rationnels de la philosophie courante, sil est vrai ou pas. Contient-il les semences de la vie, Fait-il pousser les plantes et produit-il des fruits de la vie ou fait-il pousser les plantes et donne-t-il les fruits de la mort ? Ce n'est pas que je désire faire un simple converti historique ou un peuple qui croit historiquement, mathématiquement ou philosophiquement, mais je sais que le Seigneur ne laisse jamais ses enfants sans témoin. 14:112.
 
      La vieille génération de notre communauté a embrassé la vérité lorsqu'elle a été convaincue et a prié que le Seigneur lui en donne la lumière, et elle a reçu le témoignage de l'esprit de Dieu ; mais nos enfants ne connaissent pas la grandeur de leurs bénédictions. Dès le sein de leur mère, ils ont droit à l'esprit de l'Évangile ; ils l'ont tout le temps avec eux, ils y naissent. 11:215.
 
      Il en est beaucoup qui viennent me dire : « Je désire faire exactement ce que le Seigneur commandera par votre intermédiaire, frère Brigham. » Si j'avais la parole du Seigneur, je n'oserais pas la leur donner si je ne savais que c'était un devoir absolu. Ils n'y obéiraient jamais, parce qu'on leur enseigne ici constamment la parole du Seigneur, mais l'écoutent-ils ? Ceux qui ont la sagesse en eux, qui possèdent l'esprit de l'Évangile, savent ce qu'ils entendent a ce pupitre. Ils distinguent la vérité de l'erreur, ils sont satisfaits et ne demandent jamais au Seigneur de leur donner davantage de révélations, mais de leur donner la grâce d'observer et de garder ce qu'ils ont reçu. 3:338.
 
      La vérité se recommande à tous ceux qui sont honnêtes, quelque simplement qu'elle soit racontée, et lorsqu'on l'accepte on a l'impression de l'avoir connue toute sa vie. La majorité des saints des derniers jours ont le témoignage que dès qu'ils ont entendu prêcher l'Évangile qui se trouve dans la Bible et les Doctrine et Alliances, il leur a semblé que, quoiqu'il leur tout à fait nouveau pour eux, ils le comprenaient déjà et qu'ils avaient dû être «  mormons » depuis le début. 19:42.
 
      Je pense souvent que la seule manière pour un homme de prouver quelque chose, c'est l'expérience. Nous allons, par exemple, dans un verger et quelqu'un dit qu'il y a un pommier à fruits sucrés et il peut dire la même chose des autres arbres, mais sans goûter, comment saurai-je qu'ils sont sucrés ? Je ne puis le savoir que si je les goûte. Je peux accepter le témoignage d'autres personnes qui les ont goûtés quant au point de savoir s'ils sont sucrés, mûrs ou sûrs, mais sans les goûter je ne puis prouver à mes sens qu'ils le sont. À mon avis, il en va de même de tous les faits qui sont parvenus à la connaissance de tous les êtres dans les cieux ou sur la terre - tous les faits sont prouvés et manifestés par leur opposé. 13:59.
 
      Mon témoignage est basé sur l'expérience, sur ma propre expérience, parallèlement à celle que j'ai obtenue en observant les autres. Pour moi il est devenu positivement vrai - il ne reste pas le moindre doute dans mon esprit quant au pouvoir de la volonté révélée des cieux à l'homme sur l'esprit du peuple, lorsque les délégués autorisés des cieux leur exposent les principes du salut. La vérité céleste se recommande à la raison et à la foi de tous les hommes et plus spécialement au bon sens de ceux qui désirent être honnêtes avec eux-mêmes, avec leur Dieu et avec leur prochain. Cependant je dois reconnaître que l'on n'influence pas tous les hommes de la même manière ; la preuve de la vérité s'impose davantage à l'intelligence des uns qu'à celle des autres. Ceci est dû à de nombreux facteurs. On peut prêcher l'Évangile à quelqu'un, et la vérité peut se recommander à la conscience de cette personne, ne créant chez elle qu'une petite parcelle de foi, à laquelle on peut ajouter. Si quelqu'un peut accepter un peu, cela prouve qu'il peut en accepter davantage. S'il peut accepter honnêtement le premier et le deuxième principe, il peut en accepter davantage, et les paroles du Prophète peuvent s'accomplir. 2:12.
 
      Mon témoignage est positif. Je sais qu'il y a des villes telles que Londres, Paris et New York soit par expérience personnelle ou par celle des autres ; je sais que le soleil brille, je sais que j'existe et que j'ai mon être, et je témoigne qu'il y a un Dieu, que Jésus-Christ vit et qu'il est le Sauveur du monde. Êtes-vous allés au ciel et avez-vous appris le contraire ? Je sais que Joseph Smith était prophète de Dieu et qu'il a eu beaucoup de révélations. Qui peut réfuter ce témoignage ? N'importe qui peut le contester, mais il n'est personne au monde qui puisse le réfuter. J'ai eu beaucoup de révélations ; j'ai vu et entendu par moi-même et je sais que c'est vrai, et personne sur la terre ne peut le réfuter. L'œil, l'oreille, la main, tous les sens peuvent être abusés, mais l'Esprit de Dieu ne peut se tromper ; et lorsqu'il est inspiré par cet Esprit, l'homme tout entier est rempli de connaissance, il peut voir d'un œil spirituel et sait ce que l'homme est incapable de contester. Ce que je sais concernant Dieu, concernant la terre, concernant le gouvernement, je l'ai reçu des cieux et pas seulement grâce à mes capacités naturelles, et j'en rends gloire et louange à Dieu. Les hommes parlent de ce qui s'est fait sous ma direction et l'attribuent à ma sagesse et à mes capacités ; mais tout se fait par le pouvoir de Dieu et par l'intelligence reçue de lui. Je dis au monde entier : Acceptez la vérité peu importe qui vous la présente. 16:46.
 
Pourquoi certains rejettent l'Évangile –
 
      J'ai souvent entendu des gens dire qu'ils étaient convaincus que le mormonisme était vrai, et qu'ils s'y attacheraient ; mais pour ce qui est de la conversion de leur cœur, c'est une toute autre chose. 6:321.
 
      Partout où l'on a prêché l'Évangile de Jésus-Christ, que ce soit aujourd'hui ou dans le passé, il a rencontré une catégorie d'hommes à qui la vérité paraissait belle et divine, et dont l'esprit au-dedans les poussait à l'embrasser ; mais ils ont tant de bonnes relations dans le monde et tant d'intérêts en jeu s'ils embrassaient l'Évangile, qu'ils en tirent la conclusion que cela ne fera pas l'affaire, et la guerre recommence. Un petit nombre surmontent les raisonnements de la chair et suivent les commandements de l'Esprit, tandis que la grande majorité de cette catégorie de gens se laissent gagner par des considérations sordides et s'attache à leurs idoles. 11:217.
 
      Ils viendraient maintenant par milliers et par milliers, si les saints des derniers jours étaient populaires. « Quoi, ces gens honorables ? » Oui, diraient-ils : « Je veux être baptisé. J'admire votre industrie et votre art du gouvernement. Vous avez un système de gouvernement que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Vous savez gouverner les villes, les territoires ou le monde, et j'aimerais me joindre à vous. » Faites attention que si vous vous initiez à ce peuple sans avoir dans votre âme l'amour de Dieu, cela ne vous fera pas de bien. S'ils faisaient cela, ils introduiraient leurs sophismes et ce qui empoisonnerait les innocents et les honnêtes et les conduirait sur le mauvais chemin. Je considère cela, et je suis absolument certain qu'il ne conviendra pas au Seigneur de rendre notre peuple populaire. Pourquoi ? Parce que l'enfer tout entier voudrait être dans l'Église. Notre peuple doit rester là où on peut le montrer du doigt avec mépris. On reconnaît que nous sommes honnêtes, industrieux, francs, vertueux, pleins d'abnégation et que notre communauté possède l'excellence morale, et cependant on doit nous considérer comme ignorants et indignes, comme des déchets de la société, et il faut que le monde nous haïsse. Quelle en est la raison ? Le Christ et Baal ne peuvent devenir amis. Lorsque je vois notre peuple grandir, se répandre et prospérer, j'ai le sentiment que le danger est plus grand que lorsqu'il est dans la pauvreté. Être chassé de ville en ville ou dans les montagnes n'est rien par comparaison avec le danger de devenir riches et d'être reconnus par les gens du dehors comme une communauté de tout premier ordre. Il n'y a qu'une chose que je crains. Qu'est-ce que c'est ? Que nous ne vivions pas notre religion, et que nous nous écartions partiellement du chemin de la rectitude et fassions un bout de chemin pour aller à la rencontre de nos amis. 12:272.
 
Le témoignage n'est pas édifié sur un homme –
 
      Certains proclament qu'ils désirent avoir en leurs dirigeants une confiance telle qu'ils n'aient pas à demander si telle ou telle chose est juste, mais faire ce qui leur est commandé. Nul n'aura confiance à ce point, si elle n'est basée sur la vérité. 4:296.
 
Joseph Smith, témoin de la vérité –
 
      Le diable et ses émissaires pensaient que s'ils pouvaient liquider Joseph Smith, le système dont il avait jeté les bases s'effondrerait définitivement ; mais il est clair pour tous que, depuis la mort de Joseph, le système a fleuri avec une vigueur plus grande qu'auparavant, car là où il y a un testament en pleine vigueur, il doit également y avoir mort du testateur, car le testament est en vigueur lorsque les hommes sont morts. 10:304.
 
      Quiconque confesse que Joseph Smith était envoyé de Dieu pour révéler le saint Évangile aux enfants des hommes et jeter les bases du rassemblement d'Israël et de l'édification du royaume de Dieu sur la terre, cet esprit est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas que Dieu a envoyé Joseph Smith et révélé l'Évangile éternel à lui et par lui, est de l'Antéchrist, qu'il se tienne derrière une chaire ou sur un trône. 8:176.
 
      Notre peuple tout entier a été expulsé parce qu'il croit que Dieu a parlé à Joseph Smith et l'a choisi pour être son messager son apôtre - auprès de cette génération. Je vous témoigne que nous ne sommes pas expulsés parce que nous enseignons et pratiquons la doctrine patriarcale, comme le proclament maintenant nos ennemis, car à ce moment-là elle n'avait pas été publiée au monde, mais c'est parce que nous croyons, prêchons et pratiquons les doctrines du Nouveau Testament, parce que nous croyons aux événements qui doivent se produire dans les derniers jours et qui ont été prédits par les prophètes d'autrefois, et parce que nous croyons aux déclarations de Joseph Smith, selon lesquelles Jésus est véritablement le Christ et le Sauveur de tous les hommes, mais surtout de ceux qui croient, et s'est mis pour la seconde fois en devoir de rassembler son peuple, d'établir son royaume, de bâtir Sion, de racheter Jérusalem, de vider la terre de la méchanceté et d'introduire la justice éternelle. 9:366.
 
Le devoir d'écouter la vérité –
 
      Ne dites pas : « Vous êtes mormons, et nous ne voulons rien savoir de vous. » Attendez d'avoir cherché et recherché et d'avoir obtenu la sagesse pour comprendre ce que nous prêchons ou prouver que c'est faux. Si vous ne pouvez prouver que c'est faux et n'êtes pas disposés à le recevoir, laissez-le là. Si c'est l'œuvre de Dieu, elle demeurera. Que dites-vous, gens du dehors ? Que dites-vous, monde chrétien et monde païen ? Si nous avons la vérité à vous donner, qui vous fera du bien ici et dans l'au-delà, qui vous sauvera aujourd'hui et demain et tous les jours, jusqu'à ce qu'elle vous sauve dans le royaume de Dieu et vous amène à un état de félicité et de bonheur parfaits dans la présence du Père, le voulez-vous ? 12:313-314.
 
      Dans le monde chrétien, des milliers et des millions de personnes sont aussi proches que l'on puisse l'être de la vérité en ce qui concerne le comportement moral et chrétien. Je peux en trouver un grand nombre dans notre communauté qui mènent la vie la plus morale que l'on puisse mener. Y a-t-il quelque chose d'autre qui soit nécessaire et important ? Oui - vivre de manière à avoir tous les jours avec vous l'Esprit de la vérité, de sorte que lorsque vous entendrez la vérité, vous la connaîtrez aussi bien que vous connaissez les visages des membres de la famille de votre père, et vous comprendrez également toutes les manifestations produites par des principes erronés. 6:331. 
 
 
 
CHAPITRE 39 : L'ÉGLISE ET LE ROYAUME DE DIEU SUR LA TERRE
 
Israël –
 
      Qui est Israël ? Ce sont ceux qui sont de la postérité d'Abraham, qui ont reçu la promesse par l'intermédiaire de leurs ancêtres, et tout le reste des enfants des hommes qui reçoivent la vérité sont également Israël. Ils sont toujours dans mon cœur, toutes les fois que je m'adresse au trône de grâce. 1:107.
 
      Israël est dispersé parmi toutes les nations de la terre ; le sang d'Éphraïm est mêlé au sang de la terre entière. La postérité d'Abraham est mêlée à la postérité rebelle dans le monde entier. 16:75.
 
      Les anciens qui se sont levés dans notre Église et royaume sont véritablement d'Israël. 2:269.
 
      Ces insulaires et les natifs de notre pays sont de la maison d'Israël - de la postérité d'Abraham, et la promesse s'adresse à eux ; et tôt ou tard, ils seront tous, soit sauvés dans le royaume de Dieu, soit détruits, racine et rameau. 6:199.
 
      Et encore, si un Gentil pur croit fermement en l'Évangile de Jésus-Christ et y obéit, dans ce cas je vous donne les paroles du prophète Joseph : « L'effet du Saint-Esprit sur le Gentil est de purger le vieux sang, et de faire de lui quelqu'un de la postérité d'Abraham. » 2:269.
 
      Nous devons édifier et établir Sion, rassembler la maison d'Israël et racheter les nations de la terre. Notre peuple a cette œuvre à accomplir, qu'il nous soit donné un jour de la voir ou non. Tout cela est entre nos mains. 8:68.
 
      Nous avons l'obligation de veiller à ce que la maison d'Israël s'entende prêcher l'Évangile, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la rassembler au pays de ses pères et de rassembler la plénitude des Gentils pour que l'Évangile puisse être porté avec succès aux Juifs. 12:113.
 
      Nous rassemblons maintenant ceux des enfants d'Abraham qui descendent des reins de Joseph et de ses fils, plus spécialement par Éphraïm, dont les enfants sont mêlés à toutes les nations de la terre. Les fils d'Éphraïm sont sauvages et incultes, rebelles et ingouvernables. Leur esprit est turbulent et résolu ; c'est la race anglo-saxonne, et ils sont sur toute la face de la terre, portant l'esprit de gouvernement et de commandement, allant de conquête en conquête. Ils sont de toute la création et explorent tous les coins de cette terre pour découvrir ce qui s'y trouve. J'en vois une assemblée aujourd'hui devant moi. Aucune vicissitude ne découragera ces hommes ; ils pénétreront dans les lieux les plus sauvages et vaincront des difficultés presque insurmontables pour faire fructifier les trésors de la terre, pour promouvoir leur indomptable esprit d'aventure. 10:188.
 
L'Église et le royaume –
 
      C'est de notre Église que sortira le royaume que Daniel a vu. Nous sommes le peuple dont Daniel a vu qu'il continuerait à grandir, à se répandre et à prospérer ; et si nous ne sommes pas fidèles, d'autres prendront notre place, car nous sommes l'Église et le peuple qui posséderons le royaume à tout jamais. 8:143.
 
      Nous continuerons à prêcher, nous continuerons à lutter jusqu'à ce que les royaumes de ce monde deviennent les royaumes de notre Dieu et de son Christ. 11:240.
 
      Nous sommes le royaume de Dieu sur la terre. Les gens qui sont assis devant moi, de même que les milliers de personnes qui se trouvent sur la terre, sont le peuple de Dieu. Si on nous a enseigné de telle manière que le Seigneur voit que nous sommes capables d'administrer, de gouverner et de diriger le royaume de Dieu sur la terre d'une manière plus parfaite que jusqu'à présent, vous pouvez être certains que notre peuple aura la victoire assurée. C'est à l'allure à laquelle nous serons capables de dispenser en justice les principes de la puissance, de la lumière, de la connaissance, de l'intelligence, de la richesse, des cieux et de la terre, qu'ils seront conférés à notre peuple. 5:327.
 
      Si l'Évangile va dans les coins les plus reculés de la terre et accomplit la destinée que lui ont prédite les prophètes, Jésus et les apôtres, il finira par embrasser tous les hommes bons qui sont sur la terre ; il prendra tous les gens honnêtes, sincères et vertueux et tous les braves gens et les rassemblera dans le troupeau de notre royaume, et notre société s'accroîtra, se répandra à l'étranger et se multipliera, et ses connaissances augmenteront jusqu'à ce que les membres qui la composent en sachent assez pour prolonger leurs jours et que revienne la longévité de l'homme, et qu'il commence à vivre comme les hommes le faisaient autrefois. 11:303.
 
      Quel sera le résultat final du rétablissement de l'Évangile et la destinée des saints des derniers jours ? S'ils sont fidèles à la prêtrise que Dieu nous a conférée, l'Évangile révolutionnera le monde entier ; la terre sera sanctifiée et Dieu la glorifiera, et les saints y demeureront dans la présence du Père et du Fils. 12:113.
 
Un but de l'Église –
 
      Nous sommes exhortés à créer notre propre ciel, notre propre paradis, notre propre Sion. 9:170.
 
      Nous avons un but en vue, c'est d'acquérir de l'influence parmi tous les habitants de la terre en vue d'établir le royaume de Dieu dans sa justice, sa puissance et sa gloire, d'exalter le nom de la Divinité et de faire révérer partout ce nom par lequel nous vivons, afin qu'il soit honoré, que ses œuvres soient honorées, et que nous soyons honorés nous-mêmes et nous conduisions de manière à être dignes d'être appelés ses enfants. 11:274.
 
      Si les saints des derniers jours pensent que, lorsque le royaume de Dieu sera établi sur la terre, tous les habitants de la terre deviendront membres de l'Église et seront appelés saints des derniers jours, ils se trompent. Je pense qu'il y aura autant d'Églises et de partis à ce moment-là que maintenant. Et cependant, lorsque le royaume de Dieu triomphera, tous les genoux fléchiront et toutes les langues confesseront que Jésus est le Christ, à la gloire du Père. Même les Juifs le feront alors. Mais les Juifs et les Gentils seront-ils obligés d'appartenir à l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ? Non, absolument pas. Jésus dit à ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place, afin que là où je suis vous y soyez aussi », etc. Il y a suffisamment de demeures pour contenir les différentes classes de l'humanité, et il existera toujours une diversité à toute éternité, exigeant une classification et un arrangement en sociétés et en communautés dans les nombreuses demeures qui existent dans la maison du Seigneur, et ceci sera pour toujours et à jamais. Ne vous imaginez donc pas que si le royaume de Dieu est établi sur toute la terre, tous les hommes deviendront saints des derniers jours. Ils cesseront de persécuter l'Église de Jésus-Christ et seront disposés à reconnaître le Seigneur et Dieu, et que Jésus est le Sauveur du monde. 11:275.
 
Le royaume de Dieu se développera graduellement –
 
      Le royaume dont nous parlons, que nous prêchons et que nous essayons d'édifier est le royaume de Dieu sur la terre, non dans les cieux étoilés, ni dans le soleil. Nous essayons d'établir sur la terre le royaume de Dieu auquel appartient en réalité et à juste titre tout ce qui se rapporte aux hommes - leurs sentiments, leur foi, leurs affections, leurs désirs et tous les actes de leur vie, afin que le royaume gouverne les hommes spirituellement et temporellement. 10:328.
 
      Dans cet enfant impuissant sur le sein de sa mère, nous voyons un homme, un apôtre, un saint - oui, des générations d'hommes avec des royaumes, des trônes et des dominations. Ainsi la vie de ce petit être mortel fragile recèle un potentiel grandiose et sa valeur est inestimable. Si cela est vrai d'un petit bébé, quel résultat pouvons-nous attendre de ce royaume encore dans sa prime enfance ? Nous pouvons espérer tout ce qui appartient à la grandeur et à la bonté, à la puissance et au pouvoir, à la domination et à la gloire. Avec quelle jalousie ne devons-nous pas protéger les droits de cette puissance en devenir ? Comme nous devons être zélés et constants à défendre ses intérêts et à en soutenir les lois et les institutions sacrées ! 9:170-171.
 
      Nous sommes appelés à établir le royaume de Dieu aussi bien littéralement que spirituellement. Si nous ne l'édifions pas du point de vue temporel, nous n'accomplirons pas ce que nous sommes appelés à faire ; nous ne ferons pas notre devoir et serons balayés du chemin, et d'autres seront appelés à nous succéder, d'autres qui accompliront le travail que nous sommes appelés à faire. 10:332.
 
      Je ne crois pas que la Ville d'Hénoc ait progressé plus, dans le même laps de temps, que notre peuple au cours des vingt-six années de sa carrière, ce qui n'est pas peu dire en sa faveur. 3:374.
 
L'effet du royaume de Dieu –
 
      Qu'est-ce que le royaume de Dieu va accomplir sur la terre ? Il révolutionnera non seulement les États-Unis, mais le monde entier, et s'en ira du matin au soir, du lever du soleil à son coucher. Ainsi sera l'inauguration du royaume jusqu'à ce que la terre entière en soit couverte, comme du déluge, et que les justes soient rassemblés. 2:190.
 
      Quelqu'un qui est injuste, quelqu'un qui est impur dans ses sentiments n'entrera jamais dans le royaume de Dieu. 3:275.
 
      En grandissant, se répandant, s'accroissant et prospérant, le royaume de Dieu purifiera, purgera à fond et nettoiera le monde de la méchanceté. Celui qui croit que sa maison est construite sur le roc et conçue pour résister à toutes les épreuves qui lui seront appliquées s'apercevra, lorsqu'elle sera mise à l'épreuve par l'Évangile du royaume, que ses fondations se révèlent être du sable et que sa texture tout entière ne permet pas que l'homme lui confie son salut. 1:190.
 
      Lorsque le royaume de Dieu sera tout à fait établi sur la face de la terre et l'emportera sur toutes les autres nations et tous les autres royaumes, il protégera les hommes dans la jouissance de tous leurs droits, quels que soient leurs croyances, la foi qu'ils professent, ou leur culte. S'ils désirent adorer un Dieu qu'ils ont fabriqué, au lieu du Dieu vrai et vivant, c'est bon, il s'occuperont de leurs affaires et laisseront les autres tranquilles. 2:310.
 
      Si nous désirons que notre Église et le royaume de Dieu sur la terre soient comme un bel arbre sain qui pousse, nous devons prendre soin de ne pas laisser les branches mortes y rester trop longtemps.
 
Le gouvernement du royaume de Dieu –
 
      Tous les royaumes seront balayés à l'exception de celui dont l'esprit régnant est le Saint-Esprit et dont le roi est le Seigneur. 2:124.
 
      On demandera peut-être ce que j'entends par royaume de Dieu. L'Église de Jésus-Christ est maintenant établie depuis de nombreuses années, et le royaume de Dieu doit être établi, à savoir ce royaume qui embrassera tous les royaumes du monde. Il donnera des lois à toutes les nations qui existent sur la terre. C'est le royaume que Daniel le prophète vit fonder dans les derniers jours. Presque toutes les sociétés religieuses du christianisme croient ce que Daniel vit se réaliser dans les derniers temps. La seule grande différence entre nous et elles est la façon dont il sera établi. 11:275.
 
      Lorsque ce royaume est organisé à une époque quelconque [sur la terre], son esprit demeure dans le cœur des fidèles, tandis que sa partie visible existe parmi les hommes, dans les lois, les ordonnances, les organisations auxiliaires, les gouvernements, les officiers, les administrateurs et toutes les annexes nécessaires à son fonctionnement complet pour parvenir au but envisagé. 10:18.
 
      Le Seigneur a l'intention d'édifier un royaume qui sera à la fois un royaume spirituel et un royaume temporel sur la terre. La terre et ses royaumes seront donnés aux saints du Dieu Très-Haut. Seront-ils riches alors ? Ne pensez-vous pas qu'ils posséderont les mines et les trésors de la terre ? Oui. Mais certains s'écrient : « Ce n'est pas encore pour maintenant ». C'est vrai. Combien de temps faudra-t-il pour que cela arrive ? Le temps que nous soyons prêts à les accepter. 10:332.
 
      Si nous acquérons jamais assez de foi pour obtenir le royaume de Dieu, comme nous nous y attendons, nous obtiendrons toute la richesse qu'il y a, dans le temps et l'éternité, pour ce royaume. Nous ne dépouillerons pas les autres, mais nous posséderons l'éternité de matière qui se trouve sur le chemin de sa progression, et l'éternité et sa plénitude continueront toujours à s'étendre devant nous. Les grands pouvoirs de la sagesse éternelle seront exercés pour augmenter la richesse, la beauté, l'excellence et la gloire de ce royaume avant qu'il soit introduit dans la présence du Père et du Fils. Nous devons contribuer à l'accomplissement de cette œuvre. 10:301.
 
      J'ai appris, il y a des années, que le Seigneur se tient au gouvernail du vaisseau de Sion. Il en est le Maître, et si nous n'accomplissons pas exactement le travail qu'il nous indique, notre œuvre sera vaine. Telle a été mon expérience depuis le début. Dans toutes les branches et tous les domaines de notre vie, nous devons apprendre à travailler dans le sens de la vérité. Il nous appartient de savoir ce qu'il faut faire et puis de le faire. Même si nous n'avons pas la perspective de l'accomplir sur la terre, nous pouvons certainement essayer ; et si nous essayons de toutes nos forces, cet acte prouvera au moins que nous avons l'esprit résolu et déterminé, orné de patience et de persévérance. Et si, en dépit de nos efforts résolus, nous sommes toujours incapables de réaliser notre but, le Seigneur tendra très vraisemblablement la main pour nous donner la victoire. 6:315
 
      Si notre peuple vit selon les principes qu'il a embrassés, il sera capable de conseiller les nations, car nous édifions sur des fondations justes, et nos principes sont la vérité, la justice et la sainteté. Suivons ces principes jusqu'à ce qu'ils éliminent la folie dans nos vallées, et que nous devenions des maîtres de sagesse pour les nations. 7:66.
 
Il continuera –
 
      Tout est bien. Dieu peut poursuivre son œuvre. Ce royaume demeurera éternellement. 8:69.
 
      Le Seigneur ne permettra jamais que notre peuple dégénère et soit dissimulé dans un coin ; cela ne se peut ; et il ne veut pas non plus que quelqu'un d'autre que lui l'aide. 1:364.
 
      Dieu a commencé à établir son royaume sur la terre, et l'enfer tout entier et ses démons s'avancent contre lui. L'enfer est béant et envoie ses démons et ses gnomes. Dans quel but ? Pour extirper le royaume de Dieu de la terre. Mais ils ne peuvent le faire. 5:75.
 
      Les soldats du Seigneur sont dans les montagnes, dans les canyons, sur les plaines, sur les collines, le long des grands fleuves et au bord des ruisseaux. Il y en a des milliers et des milliers de plus qui sont pour nous qu'il y en a contre nous, et vous n'avez pas besoin d'avoir peur. 5:57.
 
      Mon cœur est réconforté. Je contemple le peuple de Dieu, je vois qu'il a été chassé, expulsé, rejeté de devant la face des hommes. Les puissances de la terre et de l'enfer se sont efforcées d'extirper de la terre ce royaume. Les méchants ont réussi à le faire dans les temps passés ; mais ils ne pourront détruire ce royaume-ci, parce que c'est la dernière dispensation - parce que c'est la plénitude des temps. C'est la dispensation de toutes les dispensations, et elle dépassera en splendeur et en gloire toutes les dispensations qui aient jamais été confiées aux enfants des hommes sur la terre. Le Seigneur ramènera Sion, rachètera son Israël, plantera son étendard sur la terre et établira les lois de son royaume, et ces lois l'emporteront. 8:36.
 
      S'il y a dans cette ville, ou ailleurs, des cœurs ou des esprits qui se demandent avec crainte si nous serons ou non détruits ou si notre Église durera et deviendra la grande puissance de la terre, selon les prédictions des serviteurs de Dieu, je dirai à toutes les âmes tremblantes de ce genre : Vous n'avez aucune crainte de ce genre à avoir. Il n'y a qu'une crainte que vous deviez avoir, c'est en ce qui vous concerne, que vous ne quittiez la lumière que le Seigneur vous a donnée et que vous n'erriez dans les ténèbres, retournant aux éléments misérables du monde, aspirant de nouveau aux choses du monde dans leur état pécheur. 19:3.
 
      Nous ne pouvons nous empêcher d'être des saints ; nous ne pouvons empêcher que l'œuvre de Dieu s'accomplisse ; nous n'avons pas en nous-mêmes le pouvoir de dominer notre esprit et nos passions ; mais la grâce de Dieu suffit pour nous donner la victoire parfaite. Le pouvoir du Seigneur notre Dieu nous aide, et le diable et ses émissaires nous aident, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Nous avons le pouvoir d'accepter la vérité et de la rejeter, nous avons le pouvoir de rejeter le mal ou de l'accepter. 8:226.
 
      Lorsque les méchants auront le pouvoir d'éteindre le soleil, de sorte qu'il ne brillera plus, lorsqu'ils auront le pouvoir de mettre fin au fonctionnement des éléments, de suspendre le système tout entier de la nature et de faire du trône du Tout-Puissant un marchepied, ils pourront alors envisager d'arrêter le mormonisme dans sa course et de contrecarrer les desseins inaltérables du ciel. Les hommes persécutent ceux qui croient en sa doctrine, rapportent et publient des mensonges pour leur infliger des difficultés, la terre et l'enfer peuvent s'unir en une grande ligue contre lui et utiliser au maximum leurs pouvoirs maléfiques, il restera aussi ferme et aussi immuable au milieu de tout cela que les piliers de l'éternité. Les hommes peuvent persécuter le prophète et ceux qui croient en lui et le soutiennent, ils peuvent chasser les saints et les tuer, cela n'affecte pas d'un iota les vérités du mormonisme, car elles demeureront lorsque les éléments fondront dans une chaleur ardente, que les cieux s'enrouleront comme un parchemin et que la terre ferme sera dissoute. Le mormonisme repose sur la base éternelle de la toute puissance. Jéhovah est le mormonisme de ce peuple, sa prêtrise et sa puissance ; et tous ceux qui l'acceptent viendront au jour fixé en la présence du Roi éternel recevoir une couronne de vie. 1:88.
 
La tâche des saints des derniers jours –
 
      Notre oeuvre est de susciter Sion et de faire naître le royaume de Dieu dans sa perfection et sa beauté sur la terre. 9:293.
 
      Nous n'avons rien d'autre à faire ici qu'édifier et établir la Sion de Dieu. Cela doit se faire selon la volonté et la loi de Dieu, sur le modèle et l'ordre d'après lesquels Hénoc a édifié et a rendu parfaite la Sion des temps anciens, qui a été enlevée aux cieux, et c'est à la suite de cela que le bruit s'est répandu que Sion s'était enfuie. Bientôt elle reviendra, et de même qu'Hénoc a préparé son peuple à être digne d'être enlevé, de même nous devons, par notre fidélité, nous préparer à rencontrer la Sion venant d'en haut lorsqu'elle reviendra sur la terre, et à supporter l'éclat et la gloire de sa venue. 18:356.
 
      J'ai constamment Sion sous les yeux. Nous n'allons pas attendre que des anges, ou qu'Hénoc et les siens viennent bâtir Sion, c'est nous qui allons la construire. Nous ferons pousser notre blé, bâtirons nos maisons, clôturerons nos fermes, planterons nos vignes et nos vergers, et nous produirons tout ce qui mettra notre corps à l'aise et le rendra heureux ; c'est ainsi que nous avons l'intention d'édifier Sion sur la terre et de la purifier de toute souillure. Qu'une influence sacrée émane de nous et imprègne toutes les choses sur lesquelles nous avons pouvoir : sur le sol que nous cultivons, les maisons que nous construisons et tout ce que nous possédons ; et si nous cessons de tenir compagnie à ce qui est corrompu et établissons la Sion de Dieu dans notre cœur, dans nos maisons, dans nos villes et dans tout notre pays, nous finirons par vaincre la terre, car nous sommes les seigneurs de la terre ; et au lieu de ronces et d'épines, toutes les plantes utiles qui sont bonnes pour la nourriture de l'homme et pour embellir et orner jailliront de son sein. 9:284.
 
      Le Seigneur veut un peuple qui a été mis à l'épreuve. 16:28.
 
      Être un saint dans le sens plein du terme, c'est être quelque chose de presque parfait. Mais si nous nous efforçons, au maximum des capacités que Dieu nous a données, de prouver que nous sommes disposés à le servir et à remplir notre devoir, nous serons justifiés. Nous avons le royaume de Dieu à édifier, Sion à racheter ; nous devons nous sanctifier de manière à être prêts à être enlevés avec l'Église du Premier-Né, et si nous profitons de chaque jour et de chaque heure, lorsque nous mourrons, nous serons justifiés. Mais si nous continuons à vivre, nous devons devenir de véritables saints, sinon nous ne posséderons pas la plénitude de la gloire de Dieu qui sera révélée. 16:41
 
      Beaucoup de saints des derniers jours pensent que lorsqu'ils auront obéi à l'Évangile, fait le sacrifice d'abandonner leur foyer, peut-être même leurs parents, leurs maris, leurs épouses, leurs enfants, leurs fermes, leur pays natal ou d'autres choses qui leur sont chères, l'œuvre sera terminée ; mais elle ne fait que commencer. L'œuvre qui consiste à nous purifier et à nous préparer à édifier la Sion de Dieu sur ce continent aura tout juste commencé lorsque nous en serons arrivés là. 13:313.
 
      Il en est beaucoup qui pensent que le royaume de Dieu les bénira et les exaltera sans aucun effort de leur part. Il n'en est pas ainsi. Il est attendu de tous qu'ils coopèrent à l'œuvre avec toutes les capacités que Dieu leur a données. Tous ceux qui appartiennent à la famille humaine doivent accomplir une partie de l'œuvre dont le but est de lever la malédiction sur la terre et sur tous les êtres qui y vivent. Lorsque cette œuvre aura été accomplie, alors ils posséderont tout. 10:301.
 
      Nous ne possédons aucun intérêt personnel correct qui soit séparé de ce royaume ; si nous avons des intérêts véritables, ils se trouvent nécessairement dans le royaume de Dieu. 3:154.
 
Le royaume de Dieu ou rien –
 
      Lorsque le royaume de Dieu sera établi, si tous les membres indistinctement font leur devoir, il ira tout seul, car c'est une institution vivante, dynamique, indépendante, voulue des cieux. 11:249.
 
      Le royaume de Dieu est tout ce qui a réellement de la valeur. Tout le reste ne vaut pas qu'on le possède, que ce soit ici ou dans l'au-delà. Sans lui, tout le reste serait comme un arbre desséché, prêt à être brûlé - il serait entièrement consumé et les cendres en seraient jetées aux quatre vents. 8:185.
 
      Pour moi c'est le royaume de Dieu sur la terre ou rien d'autre. Sans lui je ne donnerais pas un sou pour la richesse, la gloire, le prestige et la puissance du monde réunis ; car, comme la rosée sur l'herbe, tout cela passe et est oublié, et, comme la fleur de l'herbe, cela se dessèche et n'est plus. La mort met à égalité le monarque le plus puissant avec le mendiant le plus pauvre qui meurt de faim, et tous deux devront se tenir devant la barre du Christ pour répondre des actes accomplis dans le corps. 11:126.
 
      Pour nous, c'est le royaume de Dieu ou rien ; et nous le maintiendrons, ou mourrons en essayant de le faire - et nous ne mourrons pas en essayant. Il est réconfortant pour un grand nombre de personnes d'être assurées que nous ne mourrons pas en essayant ; mais nous vivrons en essayant. Nous maintiendrons le royaume de Dieu en vivant ; et si nous ne le maintenons pas, nous mourrons non seulement d'une mort temporelle, mais également d'une mort éternelle. Prenez donc vos dispositions pour vivre. 5:342.
 
      Si vous donnez quelque chose pour l'édification du royaume de Dieu, donnez ce que vous avez de mieux. Qu'avez-vous de mieux à consacrer au royaume de Dieu ? Ce sont les talents que Dieu vous a donnés. Combien ? Tous. Quels beaux talents ! Quel beau don ! C'est une chose plus précieuse que l'or fin que le fait de pouvoir me trouver ici et vous donner mes idées, et que vous puissiez vous lever et me dire ce que vous pensez, et ainsi échanger nos idées. C'est un des dons précieux qui sont conférés aux êtres humains. Consacrons toutes les qualités que nous possédons à l'édification du royaume de Dieu, et vous l'accomplirez entièrement. 8:346.
 
 
 
CHAPITRE 40 : QUELQUES EFFETS DE L'ÉVANGILE
 
La nature de l'Évangile –
 
      Nous avons en vue Sion dans sa perfection. 4:270.
 
      Toute la connaissance, toute la sagesse et tout le bien que le cœur de l'homme puisse désirer se trouvent sur le territoire de la foi que nous avons embrassée. 13:150.
 
      Le but de l'Évangile est de révéler les secrets du cœur des enfants des hommes. 3:4748.
 
      Y a-t-il de la guerre dans notre religion ? Non ; ni la guerre, ni l'effusion de sang. Et pourtant nos ennemis crient « À l'effusion de sang », et « Quels hommes terribles, ces mormons, et ces Danites ! Comme ils tuent !. » C'est le comble de la sottise. Les méchants tuent les méchants, et ils l'attribuent aux saints. 12:30
 
      Nous offrons la vie et le salut à la famille humaine tout entière dans l'Évangile du Fils de Dieu, et si elle n'est pas disposée à le recevoir, elle souffrira en conséquence. Il appartient aux saints des derniers jours de vivre leur religion. 12:315.
 
      Savez-vous que nous avons ici l'étalon, le noyau, la source, l'origine de tous les exercices du royaume de Dieu sur la terre entière ? Que les saints de cette assemblée baissent dans leur foi, et cet esprit se répandra avant demain matin dans tout le vaste domaine de cette création. Tous les anciens qui vont à l'étranger peuvent en témoigner. Cet esprit se répand par une influence télégraphique ou une force qui est indépendante des fils. Que notre peuple qui se trouve au lieu de rassemblement, s'éveille de son sommeil, se revête de ses armes et parte en campagne, comme des hommes de guerre, contre la méchanceté et toutes les branches de l'Église en sentiront très rapidement l'influence - elle se communique rapidement à toute la création. Les fils sont pour ainsi dire placés, comme l'éclair, le courant les parcourt, tous sentent l'influence, lorsque nous faisons notre devoir ici. Tout cela dépend de nous ici. 8:184.
 
      L'Évangile de vie et de salut est la meilleure institution à laquelle nous, mortels, puissions confier nos investissements. Allez dans les cercles financiers du monde, et vous verrez des hommes concevoir et protéger leurs plans pour des affaires, des chemins de fer, des compagnies de navigation, du mercantilisme et diverses autres activités. Vous verrez les partenaires de ces compagnies se fréquenter, conférer ensemble, s'exposer mutuellement leurs plans, les étudier, sonder toutes les branches et tous les secteurs de leurs affaires. Nous sommes engagés dans une affaire de niveau plus élevé que ceux de tous les marchands ou de tous les dirigeants de chemin de fer, ou de toutes les institutions de nature terrestre, et il est agréable de voir les saints des derniers jours se réunir et discuter de la question, et d'apprendre la voie qu'ils doivent suivre pour parvenir au but de leurs efforts. Si une question se pose à votre esprit à ce sujet, j'y répondrai en disant que nous sommes à la recherche de tout ce qui se trouve devant nous : la vie, la lumière, la richesse, l'intelligence, tout ce que l'homme mortel peut posséder sur la terre, puis dans un état plus élevé, où il y aura un développement plus parfait de la connaissance superficielle que nous avons reçue ici et de tout ce dont des êtres intelligents peuvent jouir dans les royaumes célestes de notre Dieu. 15:34.
 
      Les saints des derniers jours sont un peuple très étrange et on les conduit d'une manière étrange. Nous sommes amenés à des circonstances telles que nous sommes une pierre d'achoppement pour les nations, à cause des manquements et des faiblesses des saints des derniers jours. Jésus fut une pierre d'achoppement pour les Juifs, pour la génération dans laquelle il vécut et pour tous ceux qui le connurent, et il est bien étrange que Jésus-Christ, à notre époque tardive, et à une distance aussi grande du théâtre de ses opérations, soit parvenu à une célébrité pareille, même ses disciples sont non seulement canonisés, mais presque considérés comme s'ils étaient des dieux descendus demeurer avec les hommes. Tout événement de la vie du Sauveur est considéré comme divin. Le christianisme reconnaît maintenant que Jésus était le Fils de Dieu ; il le considère comme Dieu manifesté dans la chair selon le Nouveau Testament ; cependant la génération dans laquelle il vécut ne vit pas ces signes de divinité que notre génération reconnaît. Pour eux il était « un rejeton qui sort d'une terre desséchée », « une pierre d'achoppement », « un rocher de scandale ». Il en va de même des saints des derniers jours. Ils sont une pierre d'achoppement pour cette génération. Le monde voit toutes leurs faiblesses et tous leurs défauts et ne voit pas la divinité de l'œuvre dans laquelle ils sont engagés. Cependant cela n'est pas étonnant, puisque le monde n'a pu le voir en Jésus lorsqu'il demeurait dans la mortalité. On nous considère comme un groupe de fanatiques bas, dégénérés et ignorants. Telle est l'opinion de la grande majorité du monde savant et raffiné.. D'autres disent que notre peuple est la dupe d'un petit nombre. Nous ne prétendons pas avoir beaucoup de sagesse, mais nous savons que cette partie de l'humanité que l'on appelle actuellement les chrétiens, qui professent être les disciples de l'humble et doux Jésus, sont dans une ignorance grossière de sa personnalité et du mode de salut qu'il offre au monde. Le peuple des saints des derniers jours n'est peut-être pas aussi avancé dans la connaissance des nombreuses sciences que leurs voisins ; mais ils apprennent à prendre soin d'eux-mêmes, ce qui est un des arts les plus grands qui soient connus de l'homme. Lorsque les plus savants et les plus scientifiques des hommes sondent leur vie et leur expérience, ils se trouvent dans la nécessité de reconnaître qu'ils sont défectueux, faibles et ignorants ; ils sont « étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde ». 12:206-207.
 
      Il y a parmi nous des gens qui professent être chrétiens, qui sont si stricts dans leurs idées religieuses qu'ils se lèveraient le matin à cinq heures et parcourraient, si nécessaire, des kilomètres plutôt que de rater leurs services religieux ; et ce sont ceux qui sont à ce point zélés qu'ils mesureraient la terre de leurs corps, d'ici à la vieille Jérusalem, s'ils le pouvaient, pour faire pénitence, comme ils appellent cela. Dieu n'exige pas des sacrifices de ce genre ; il n'exige pas non plus aucun de ces sacrifices qui entraînent l'effusion du sang ou la perte de vies. De telles choses n'appartiennent pas à la religion de Dieu, elles sont le résultat du péché et de la transgression. Ceux qui manifestent de cette façon leur foi la fortifient peut-être et se font peut-être du bien. Tout ce qui est requis de nous, c'est que nous sacrifiions nos sentiments et vainquions l'adversaire en soumettant les désirs qui sont au-dedans de nous pour toute autre chose que le royaume de Dieu sur la terre, la loi de Dieu et le salut de nos amis et de nos familles et de la famille humaine du premier au dernier ; pour que notre âme tout entière soit consacrée à l'édification du royaume de Dieu sur la terre et au salut de ceux qui dorment, qui sont morts sans l'Évangile. 18:238.
 
      Notre religion est appelée mormonisme parce que les antiques documents révélés à Joseph Smith étaient intitulés le Livre de Mormon, selon les instructions que le Seigneur lui avait données ; mais je l'appellerai le plan de salut élaboré dans les cieux pour racheter l'humanité du péché et la ramener en la présence de Dieu.
 
      Elle embrasse tous les faits qui sont dans les cieux et dans les cieux des cieux - tous les faits qui se trouvent sur la surface de la terre, dans les entrailles de la terre et dans les cieux étoilés ; finalement, elle embrasse toute la vérité qui existe dans toutes les éternités des Dieux. 9:149.
 
Quelques effets de l'Évangile –
 
      La religion que nous avons embrassée nous enseigne à nous préparer à vivre. 5:257.
 
      Le mormonisme a ouvert la lumière. Écartant le rideau de devant la lumière du soleil, il a éclairé l'âme de centaines de milliers de personnes, et elles ont été amenées à se réjouir de la lumière et de la vérité. 8:129.
 
      Avec tout le reste du bien que vous pouvez confier à votre mémoire, ne manquez pas de vous souvenir que l'Évangile de salut est expressément conçu pour rendre saints les pécheurs, pour remplacer le mal par le bien, pour sanctifier, pour rendre bons les méchants, et meilleurs les hommes de bien. L'Évangile nous aidera à vaincre le mal là où nous sommes méchants, là où nous avons des passions mauvaises. Il nous donne l'influence, le pouvoir, la connaissance, la sagesse et l'intelligence nécessaires pour vaincre nos faiblesses et nous purifier devant le Seigneur, notre Dieu. 8:160.
 
      Lorsque les hommes reçoivent l'Évangile, leur esprit s'ouvre ; ils voient Sion dans sa gloire, mais ils ne voient pas les difficultés sur les plaines ou les difficultés avec les faux frères. 8:71.
 
      Quels sont les fruits de cet Évangile lorsque quelqu'un l'accepte dans son cœur ? Il rend bon un homme mauvais, et meilleur un homme bon ; il accroît leur lumière, leur connaissance et leur intelligence et leur permet de progresser en grâce et dans la connaissance de la vérité, comme le Sauveur, jusqu'à ce qu'ils comprennent les hommes et les choses, le monde et ses doctrines, qu'elles soient chrétiennes ou païennes, et leur fera finalement connaître les choses du ciel, de la terre et sous la terre. 13:144.
 
      Notre religion nous enseigne la vérité, la vertu, la sainteté, la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ. Elle révèle les mystères, elle ramène à l'esprit les choses passées et présentes - dévoilant clairement les choses à venir. C'est la base de la mécanique ; c'est l'esprit qui donne l'intelligence à tous les êtres vivants sur la terre. Toute la philosophie vraie sort de cette source d'où nous tirons la sagesse, la connaissance, la vérité et la puissance. Que nous enseigne-t-elle ? À aimer Dieu et nos semblables - à être compatissants, pleins de miséricorde, longanimes et patients envers ceux qui sont avancés et envers ceux qui sont ignorants. Il y a dans notre religion une gloire que n'a jamais possédée aucune autre religion qui ait jamais été établie sur la terre en l'absence de la vraie prêtrise. Elle est la source de toute intelligence, elle ramènera le ciel sur la terre et exaltera la terre au ciel, pour préparer toutes les intelligences que Dieu a placées dans le cœur des enfants des hommes à se mêler à l'intelligence qui demeure dans l'éternité et à élever l'esprit au-dessus des objets frivoles du temps qui tendent vers la destruction. Elle libère l'esprit de l'homme des ténèbres de l'ignorance, lui donne cette intelligence qui coule des cieux et le rend capable de comprendre toutes choses. Telle est la caractéristique de la religion à laquelle nous croyons. 7:140-141.
 
      Notre religion apporte la paix à tous les hommes et la bonne volonté à tous les habitants de la terre. Elle pousse tous ceux qui en suivent les règles à cultiver la justice et la paix, à vivre paisiblement dans leur famille, à louer le Seigneur matin et soir, à prier avec leur famille, et les remplit à ce point de l'esprit de paix qu'ils ne condamnent ni ne châtient que ceux qui le méritent bien. Ils se lèvent le matin l'esprit aussi calme et serein que le soleil qui se lève et donne la vie et la chaleur au monde ; aussi calme et aussi égal que la brise d'un soir d'été. Pas de colère, pas de fureur, pas de méchanceté, pas de querelles. Si un tort se produit, la partie lésée ira trouver son voisin et s'informera tranquillement si le tort était voulu ; et si le transgresseur apparent vit selon l'esprit de sa religion, on s'apercevra qu'il n'avait pas pensé à mal, qu'il fera amende honorable ; le pardon lui sera accordé, et l'incident sera clos. Tel est l'esprit et l'enseignement de l'Évangile. Comment obtient-on la perfection ? Elle sera donnée à tous ceux du royaume de Dieu qui vivront de manière à être pour eux-mêmes et pour tous ceux qu'ils dirigent des révélateurs venus des cieux pour que tout ce qu'ils doivent accomplir dans cette vie, tous les devoirs de ce monde, tous leurs actes et toutes leurs paroles entre eux et devant le Seigneur, soient marquées de l'esprit de révélation. Est-ce là le chemin de la perfection ? Oui. Tel est l'Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ, tel est l'Évangile de vie et de salut 13:215.
 
      Nous devons comprendre que lorsque notre vie a été remplie de toutes sortes de méchancetés, le fait de changer et de nous repentir de nos péchés, d'être baptisés pour qu'ils nous soient remis et faire inscrire notre nom sur les registres de l'Église ne nous prépare pas à entrer dans la présence de notre Père et de notre Frère aîné. Que faut-il pour cela ? Demeurer fidèle aux doctrines du Christ, il ne faut rien moins que cela. 3:193-194.
 
      C'est une chance pour ceux qui acceptent dans leur cœur cet Évangile et son esprit, car il éveille bien plus en eux le désir de connaître et de comprendre les choses de Dieu que jamais auparavant dans leur vie, et ils commencent à questionner, à lire et à chercher, et lorsqu'ils s'adressent au Père au nom de Jésus, il ne les laissera pas sans témoignage. 14:135.
 
      Lorsque les hommes reçoivent l'Évangile, que sacrifient-ils ? La mort pour avoir la vie. Voilà ce qu'ils donnent : les ténèbres pour la lumière, l'erreur pour la vérité, le doute et l'incrédulité pour la connaissance et la certitude des choses de Dieu. 16:161.
 
      Les saints de toutes les époques ont été protégés et soutenus dans leurs souffrances par une Force Toute-Puissante, et le pouvoir de la religion de Jésus-Christ les a toujours soutenus. Les Juifs ont dit autrefois : Que son sang soit sur nous et sur nos enfants, et Dieu les a pris au mot. 10:287.
 
      Vous pourriez aussi bien entreprendre de terrifier le Tout-Puissant sur son trône que de terrifier un saint des derniers jours de la vraie veine - qui a le vrai sang en lui. 2:313.
 
      Le son que fait l'Évangile de vie et de salut pour rassembler la maison d'Israël et racheter les enfants des hommes sème la terreur dans toutes les nations. 8:13.
 
      Une bénédiction que l'on scelle sur nous ne nous fera du bien que si nous vivons pour la vérité. 11:117.
 
La joie que l'on éprouve dans l'Évangile –
 
      Pour moi, le «  mormonisme » est : « Publions la vérité. » 3:25.
 
      Le grand but de ma vie est d'établir le royaume de Dieu sur la terre. 11:275.
 
      On demandera si j'ai des idoles ? Oui j'ai des idoles qui me sont très chères : mon Dieu et ma religion, et ce sont là toutes les idoles que je désire avoir. 9:106.
 
      Je me sens heureux. Le mormonisme a fait de moi tout ce que je suis, et la grâce, la puissance et la sagesse de Dieu feront de moi tout ce que je serai jamais, que ce soit dans le temps ou dans l'éternité. 8:162.
 
      Vous entendez beaucoup de personnes dire qu'elles ont fait des sacrifices ; si j'avais ce mot-là dans mon vocabulaire, je l'en rayerais. Je n'ai encore jamais fait ce que j'appelle des sacrifices ; ils sont étrangers à mon expérience. 3:223.
 
      Je le dis encore, si le mormonisme n'est pas tout ce que j'espérais qu'il soit, cela ne fait rien. S'il n'est pas en moi, et moi en lui, s'il n'est pas tout et en tout pour moi, je me laisse tromper en moi-même. Il est tout dans les cieux et sur la terre pour ceux qui le possèdent vraiment. 2:128.
 
      Notre religion a été une fête continuelle pour moi. Pour moi elle est Gloire ! Alléluia ! Louez Dieu ! au lieu d'être du chagrin et de la souffrance. Donnez-moi la connaissance, la puissance et les bénédictions que j'ai la capacité de recevoir, et je me moquerai pas mal de savoir d'où vient le diable, ni de ce qui le concerne ; je veux la sagesse, la connaissance et la puissance de Dieu. Donnez-moi la religion qui m'élève davantage dans l'échelle de l'intelligence - qui me donne le pouvoir de durer - de sorte que lorsque je parviendrai à l'état de paix et de repos préparé pour les justes, je pourrai jouir à toute éternité de la société des sanctifiés. 8:119.
 
      La dernière fois que je vous ai parlé ici, je vous ai dit que j'ai trouvé que ma religion m'était aussi douce en privé, dans mes ·méditations secrètes sur mon lit et dans mon cabinet, dans mon bureau ou avec ma famille que lorsque je suis à ce pupitre. Je l'aime autant - je l'estime aussi hautement ; elle est aussi précieuse à mon intelligence, vivifie, élève, fortifie et remplit autant tous mes pouvoirs d'une joie indicible quand je suis à la maison que quand je suis ici. J'espère que c'est votre cas à tous. Si vous vivez votre religion, elle vous est aussi chère lorsque vous êtes hors de ce Tabernacle que lorsque vous y êtes. 8:8.
 
      Je suis heureux ; je suis plein de joie, de consolation et de paix ; tout en moi est lumière, car je ne désire rien d'autre que faire la volonté de mon Père céleste. Je ne prends pas plaisir à l'injustice, mais à la justice et à la vérité. Je cherche à promouvoir mon bien et mon bonheur ainsi que ceux des personnes que je fréquente. 6:40.
 
      Ma tâche est de sauver le peuple, et non de l'opprimer, de le piller et de le détruire. Il est également du devoir de tous les anciens de travailler à sauver le peuple. 7:229.
 
      Je suis si reconnaissant, que la langue ne peut exprimer ce que j'éprouve, de pouvoir fréquenter les saints, d'être membre du royaume de Dieu et d'avoir des amis dans l'Église du Dieu vivant. 10:314.
 
      Je peux dire que je ne considère pas que j'aie jamais souffert pour ce royaume - pas le moins du monde. Je n'ai jamais rien sacrifié d'autre que les tendances mauvaises qui sont semées dans notre nature, jaillissant de la semence qui fut plantée lors de la chute. 8:67.
 
      Le Seigneur m'a béni ; il m'a toujours béni ; dès le moment où j'ai commencé à édifier Sion, j'ai été extrêmement béni. Je pourrais raconter des exemples si extraordinaires de la providence de Dieu à mon égard que mes frères et sœurs se diraient : « On ne me fera jamais croire cela. » Mais mon cœur est décidé à faire la volonté de Dieu, à édifier son royaume sur la terre, à établir Sion et ses lois, et à sauver le peuple ; et je peux dire, en vérité et avec honnêteté, que la pensée ne m'est jamais venue à l'esprit, dans tous mes labeurs, de savoir ce que sera ma récompense ou si ma couronne sera grande ou petite, ou si j'aurai une couronne quelconque, une petite possession, une grande possession ou pas de possession du tout. Je n'ai jamais réfléchi à la question ni ne m'en suis jamais soucié. Tout ce que j'ai eu à l'esprit c'est que j'avais le devoir de faire la volonté de Dieu et de travailler à établir son royaume sur la terre. Je n'aime, ne sers, ne crains pas le Seigneur pour ne pas être damné, ni pour obtenir un grand don ou une grande bénédiction dans l'éternité, mais tout simplement parce que les principes que Dieu a révélés pour le salut des habitants de la terre sont purs, saints et édifiants de nature. Il y a en eux de l'honneur et de l'accroissement éternel, ils conduisent d'une lumière à l'autre, d'une force à l'autre, d'une gloire à l'autre, d'une connaissance à l'autre et d'un pouvoir à l'autre. 16:70.
 
      Le mormonisme a fait pour moi tout ce qui a jamais été fait pour moi sur la terre ; il m'a rendu heureux, il m'a rendu riche et aisé, il m'a rempli de bons sentiments, de joie et de réjouissance. Alors que, avant de posséder l'esprit de l'Évangile, j'étais troublé par les choses dont j'entends d'autres se plaindre, c'est-à-dire me sentir a certains moments abattu, sombre et mélancolique, tout ayant pour moi, à certains moments, un aspect triste. Mais les arbres, les cours d'eau, les rochers ou une partie quelconque de la création ont-ils jamais revêtu pour moi un aspect sombre, ne serait-ce qu'une demi-minute, depuis que je suis entré en possession de l'esprit de cet Évangile ? Non, même si avant ce temps-là je pouvais voir les plantations, les villes, les bâtiments et les jardins les plus beaux ou autre chose encore dans la nature, cependant il arrivait qu'ils portent tous pour moi une ombre de mort. Il me semblait parfois qu'ils étaient couverts d'un voile qui jetait une ombre profonde sur tout, comme l'ombre de la vallée de la mort, et je me sentais solitaire et mal à l'aise. Mais depuis que j'ai embrassé l'Évangile, jamais un seul instant rien, à ma souvenance, ne m'a jamais paru sombre ; en toutes circonstances je me suis senti joyeux. Autant que je me souvienne, lorsque j'étais entouré par les émeutiers, menacé de toutes parts de mort et de destruction, je me sentais aussi joyeux et d'aussi bonne humeur que maintenant. Les perspectives n'étaient sans doute pas brillantes, et peut-être même très sombres, mais je n'ai jamais connu le temps, dans cet Évangile, où je n'ai pas su que le résultat serait profitable à la cause de la vérité et de ceux qui aiment la justice, et je me suis toujours senti prêt à reconnaître joyeusement la main du Seigneur en toutes choses. 3:320.
 
      Je me présente devant cette assemblée comme quelqu'un qui enseigne le chemin de la vie et du salut. 10:138.
 
      Permettez-moi de dire que je suis fier de ma religion. C'est la seule chose dont je tire de l'orgueil sur la terre. Je peux amasser des montagnes d'or et d'argent, je peux m'entourer de propriétés, de biens et de mobiliers, mais je ne pourrais en tirer de la gloire, par comparaison avec ma religion ; elle est la fondation de la lumière et de l'intelligence ; elle engloutit la vérité que contient toute la philosophie du monde, aussi bien païenne que chrétienne ; elle embrasse la sagesse de l'homme, toute la sagesse et toute la puissance du monde, elle confine à celle qui se trouve dans le voile. Ses limites, sa circonférence, sa fin, sa hauteur et sa profondeur dépassent la compréhension des mortels, car elle n'en a pas. 1:39.
 
      Je me sens poussé au-dedans de moi à prêcher l'Évangile de salut. 4:43.
 
      Avec l'aide de Dieu, des anges et des hommes de bien, je ne cesserai jamais de lutter, pouce par pouce, jusqu'à ce que nous remportions la victoire et possédions le royaume. Tel est mon sentiment, telle est ma foi, et nous y parviendrons. Je prophétise, au nom du Seigneur Jésus-Christ, que nous posséderons le royaume de Dieu sur toute la terre, et que nous posséderons la terre. 8:166.
 
      J'en sais assez pour laisser le royaume tranquille et faire mon devoir. C'est lui qui me porte, et ce n'est pas moi qui porte le royaume. Je me trouve sur le bon bateau de Sion, et il me porte en sécurité sur des éléments en fureur ; j'ai ma sphère d'actions et de devoirs à accomplir à bord de cette barque ; mes efforts constants et incessants doivent être de les accomplir fidèlement. 11:252.
 
      Voilà près de trente ans que je cherche à connaître la vérité et à comprendre correctement les principes de la sainte prêtrise qui ont été révélés depuis les cieux par l'intermédiaire du prophète Joseph ; et je n'ai jamais cessé, lorsque j'en avais l'occasion, en son temps et en son lieu, de présenter ces principes à mes semblables. 7:131
 
      J'aime combattre les démons, mais j'aime les vaincre. 3:224.
 
      Nous avons abandonné le royaume des ténèbres, avons déclenché une rébellion ouverte contre la puissance du diable sur cette terre et je le combattrai, en ce qui me concerne, ainsi m'aide Dieu, aussi longtemps qu'il y aura un souffle dans mon corps, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour renverser son gouvernement. Et s'il se plaint que j'empiète sur son territoire, je lui demanderai très poliment d'aller en son lieu, là où il doit se trouver. S'il en est dans notre communauté qui veulent soutenir le gouvernement du diable plutôt que le royaume de Dieu, je désire qu'ils aillent là où ils doivent être. Je veux soutenir le gouvernement des cieux, et m'y attacherai avec l'aide de Dieu. Si nous le soutenons, il nous édifiera et nous couronnera de victoire et de vie éternelle. 10:41.
 
      Je suis fier de dire de ma religion que je l'ai étudiée fidèlement pendant vingt-deux ans, jour et nuit, chez moi et à l'étranger, sur les rivières et sur les lacs, lorsque je voyageais par mer et par terre ; e l'ai étudiée en chaire, du matin au soir, quoi que je fusse occupé a faire. Je l'ai étudiée avec la plus grande application qu'un élève puisse apporter à une matière qu'il désire apprendre par cœur, et je peux dire que je n'en connais que l'ABC ; elle conduit la perspective de mon esprit dans l'éternité. 1:139.
 
Les bénédictions reposent sur les bonnes œuvres –
 
      Toutes les bénédictions que le Seigneur offre à son peuple sont conditionnelles. Ces conditions sont : « Obéissez à ma loi, gardez mes commandements, marchez selon mes ordonnances, observez mes statuts, aimez la miséricorde, respectez la loi que je vous ai donnée, restez purs dans la loi, et alors seulement, vous aurez droit à ces bénédictions. » 16:162.
 
Les bonnes actions sont toujours suivies de bénédictions –
 
      L'histoire du peuple de Dieu à toutes les époques atteste que toutes les fois qu'il a écoute les commandements des cieux, il a toujours été béni. Notre peuple tout entier ne doute pas un seul instant qu'il sera plus béni en écoutant les bons conseils qu'en ne les écoutant pas. 12:122.
 
      Frères et sœurs, si nous désirons que les bénédictions des cieux soient sur nous, soyons fidèles à nos alliances et à nos appels, fidèles à payer la dîme, à garder la Parole de sagesse et à construire des temples. 16:69.
 
      Si les frères se mettent au travail et accomplissent les labeurs qui leur incombent, ils seront bénis en le faisant. Leur santé s'améliorera et leur richesse augmentera. Le Seigneur bénira le peuple dans la proportion où il s'est béni lui-même. 16:168.
 
      Je voudrais que le peuple se rende compte qu'il marche, vit et demeure en la présence du Tout-Puissant. Les fidèles auront des yeux pour voir comme ils sont vus, et vous verrez que vous êtes au sein de l'éternité et en la présence d'êtres saints et que vous serez rendus capables, sous peu, de jouir de leur société et de leur présence. Vous êtes grandement bénis. 8:200.
 
      Faites de votre mieux en toutes choses, ne vous laissant jamais aller à commettre un acte sans que l'Esprit de Dieu qui est au-dedans de vous ne vous justifie. Et si vous vivez chaque jour de votre vie au mieux de la lumière et de l'intelligence que vous possédez, glorifiant Dieu, notre Père céleste, dans toute l'étendue de votre connaissance, je vous promets la vie éternelle dans le royaume de Dieu. 19:220.
 
      L'homme qui cherche avant tout le fruit, le luxe de la vie, la bonne chère, les bons vêtements et en même temps professe être saint des derniers jours, s'il n'extirpe pas cet esprit de son cœur, l'esprit en question remportera une victoire totale sur lui. Alors que c'est de lui qu'il est requis qu'il remporte la victoire sur ses passions et ses sentiments insensés. 4:52.
 
Augmenter les bénédictions –
 
      Au lieu d'être serrés dans des liens de plus en plus étroits, les justes continueront à avoir de plus en plus de liberté à mesure qu'ils seront de plus en plus fidèles et obtiendront plus de pouvoir auprès des cieux et davantage de la puissance de Dieu sur eux. Invoquons diligemment le Seigneur jusqu'à ce que nous obtenions la foi de Jésus dans sa plénitude, car ceux qui la possèdent sont vraiment libres. 10:288.
 
      Si le Seigneur avait sur la terre un peuple en qui il avait parfaite confiance, il n'est pas une bénédiction dans les éternités de notre Dieu qu'il pourrait supporter dans la chair, que le Seigneur ne déverserait sur lui. La langue ne peut décrire les bénédictions que le Seigneur a pour un peuple qui a fait ses preuves devant lui. 4:79.
 
      La plus grande bénédiction qui puisse être donnée aux enfants des hommes, c'est le pouvoir de se civiliser selon l'ordre de la civilisation des cieux - c'est se préparer à demeurer avec des êtres célestes capables de supporter la présence de Dieu. 8:7.
 
      Le mormonisme garde les hommes jeunes et beaux ; et lorsqu'ils sont pleins de l'Esprit de Dieu, il n'en est pas un dont le visage ne brille, et c'est cela qui nous rend jeunes, vous et moi ; car l'Esprit de Dieu est avec nous et en nous. 5:210
 
Les bénédictions personnelles sur le peuple –
 
      Frères et sœurs, que Dieu vous bénisse ! Je vous bénis tout le temps, alléluia ! Louez le nom du Dieu d'Israël, car mon âme se réjouit de son nom. 6:100.
 
      Je vous dirai mes frères et sœurs : Je vous bénis selon la prêtrise que je détiens et ses clefs. Je vous bénis au nom de Jésus-Christ. 16:170.
 
      Dieu vous bénisse ! La paix soit avec vous, et que l'amour se multiplie sur le peuple. Je prie pour le bien de toute la terre. Mon désir est de voir prospérer le royaume de Dieu. 15:134.
 
      Que Dieu vous bénisse ! Que la paix soit sur vous ! Soyez fervents en esprit, humbles, ouverts et pieux, prenant soin de vous-mêmes et vous efforçant de vous sauver, vous et tous ceux sur qui vous avez de l'influence, telle est ma prière constante pour vous, au nom de Jésus-Christ. Amen. 1:111.
 
      Frères et sœurs, étant donné que j'en ai le droit, par la prêtrise, je vous bénis au nom du Seigneur, et je dis : Soyez bénis. Voilà ce que j'éprouve pour les saints des derniers jours, et voilà ce que j'éprouverais pour la famille humaine tout entière, si elle voulait recevoir mes bénédictions, au nom de Jésus-Christ. Amen. 2:10.
 
      Que le Dieu Tout-Puissant bénisse les saints et tous ceux qui permettent que ses bénédictions leur soient données. J'ai la même obligation de bénir les pécheurs que de bénir les saints s'ils veulent accepter mes bénédictions. Je prie que les bénédictions du ciel soient sur l'œuvre de ses mains, car nous sommes tous ses enfants - les fils et les filles de notre Père qui demeure dans les cieux. 8:261.
 
      Que Dieu bénisse tous ceux qui sont bons. Que Dieu bénisse les œuvres de la nature, que Dieu bénisse sa propre œuvre, renverse les méchants, et les impies, et ceux qui veulent détruire leurs semblables, pour que la guerre et les querelles cessent sur la terre. Ô Seigneur, enlève ceux-ci de leur place et mets de braves gens à la tête des nations, afin qu'elles n'apprennent plus la guerre, mais se mettent, comme des êtres rationnels et civilisés, à soutenir la paix sur la terre et se fassent du bien les unes aux autres. 12:289.
 
      Dieu vous bénisse, et je prie que vous soyez bénis ; mais je prie pour que vous vous bénissiez vous-mêmes. Frères et sœurs, bénissons-nous nous-mêmes, en faisant la volonté de Dieu, et alors nous serons dans le bon. 16:71.
 
      J'ai fait beaucoup d'expériences dans ma vie, et je ne vous demanderai pas de faire mieux les uns que les autres, ni que moi, et je vous bénirai tout le temps. J'ai le désir de vous bénir constamment ; ma vie est ici, mon intérêt, ma gloire, mon orgueil, mon confort, mon tout sont ici, et tout ce que je m'attends à avoir à toute éternité est concentré au sein de notre Église. Si je ne l'obtiens pas ici, je ne l'aurai pas du tout. Qu'est-ce que j'éprouve pensez -vous ? J'éprouve ce qu'un père doit ressentir pour ses enfants. Je l'ai éprouvé pendant de nombreuses années, même lorsque je n'osais pas le dire ; j'ai éprouvé la même chose qu'une mère pour son tendre enfant sans oser exprimer mes sentiments ; mais j'ai essayé de les exprimer dans ma vie. Que Dieu vous bénisse. Amen. 3:333.
 
      Je ne hais personne, ni sur terre, ni en enfer. Le pire désir que j'aie pour les méchants, c'est qu'ils soient obligés de vivre selon des lois bonnes et saines. 8:43.
 
      Il n'est pas un homme sur la terre que je haïsse ; mais je hais de tout cœur leurs actes mauvais. Je suis en guerre contre les faux principes - contre la méchanceté, le péché et l'abomination ; et je désire continuer ma guerre jusqu'à ce que je sois vainqueur. 7:6
 
      Je me sens heureux ; je me sens en paix avec tous les habitants de la terre ; j'aime mes amis, et pour ce qui est de mes ennemis, je prie quotidiennement pour eux ; et s'ils ne croient pas que je leur ferais du bien, qu'ils viennent me voir chez moi lorsqu'ils ont faim, et je les nourrirai ; oui, je ferai du bien à ceux qui me maltraitent et me persécutent. Je prie tout le temps pour eux et je bénis constamment mes amis. 11:111.
 
      Si j'en avais le pouvoir, je bénirais certainement le peuple pour qu'il ait tout ce que son cœur peut désirer s'il ne pèche pas. Je ferais ce que j'ai entendu dire par les mères de quelques-uns de mes enfants qui m'ont accompagné cet hiver à St George, que je leur ai donné tout ce qu'ils voulaient. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont jamais manifesté le désir d'avoir quelque chose de mal. Et si c'était en mon pouvoir, je bénirais tous les habitants de la terre en leur donnant toutes les choses dans lesquelles ils pourraient glorifier Dieu et se purifier le cœur. 18:362.
 
      Dieu vous bénisse, mes enfants, mes petits. Je vous aime, j'aime beaucoup les enfants, l'innocence et la pureté, et je hais l'iniquité. Quand je contemple les actes des hommes, je pense très souvent que je n'ai pas assez de compassion ; mais quand je vois les loups au milieu des agneaux, je les pourchasse pour qu'ils ne les détruisent pas. J'aurais donné des mondes pour savoir dans mon enfance la vérité, telle que je l'entends maintenant. J'avais le grand désir de la connaître, et j'ai eu les prêtres à dos dès l'âge de huit ans. J'étais rebelle à leurs croyances, mais pas à la Bible, pas à Dieu, pas à la sainteté, mais j'ai été infidèle, et le suis encore à ce jour, aux croyances des enfants des hommes. Je dis : Que Dieu vous bénisse, mes enfants. 19:65.

 
 
CHAPITRE 41 : JOSEPH SMITH
 
Un prophète de Dieu –
 
      J'honore et je révère de nom le Joseph Smith. Je me réjouis de l'entendre, je l'aime. J'aime sa doctrine. 13:216.
 
      Ce que j'ai reçu du Seigneur, je l'ai reçu par Joseph Smith, il a été l'instrument utilisé. Si je le laisse tomber, je dois laisser tomber ces principes ; ils n'ont pas été révélés, proclamés ou expliqués par quelqu'un d'autre depuis le temps des apôtres. Si je laisse tomber le Livre de Mormon, je devrai nier que Joseph est prophète ; et si je laisse tomber la doctrine et que je cesse de prêcher le rassemblement d'Israël et l'édification de Sion, je dois laisser tomber la Bible ; et par conséquent, je pourrais aussi bien rentrer chez moi qu'entreprendre de prêcher sans ces trois choses-là. 6:279-280.
 
      J'ai envie de crier alléluia tout le temps lorsque je pense que j'ai connu un jour Joseph Smith, le prophète que Dieu a suscité et ordonné, et à qui il a donné les clefs et le pouvoir d'édifier le royaume de Dieu sur la terre et de le soutenir. Ces clefs sont confiées à notre peuple, et nous avons le pouvoir de poursuivre l'œuvre que Joseph a commencée, jusqu'à ce que tout soit prêt pour l'avènement du Fils de l'Homme. Telle est la tâche des saints des derniers jours, et c'est la seule que nous ayons à remplir. 3:51.
 
      Ce n'est pas que Joseph ait été le Sauveur, mais c'était un prophète. Comme il l'a dit une fois, lorsque quelqu'un lui demanda : « Êtes-vous le Sauveur ? » « Non, mais je peux vous dire ce que je suis : je suis son frère. » Nous pouvons dire la même chose. 14:202.
 
      Joseph Smith a posé les bases du royaume de Dieu dans les derniers jours ; d'autres élèveront la superstructure. 9:364.
 
      Avant de rencontrer Joseph Smith, je n'avais jamais vu quelqu'un qui pouvait me parler de la personnalité et de la demeure de Dieu, ni rien me dire de satisfaisant sur les anges ou les rapports de l'homme avec son Créateur. Pourtant, j'étais aussi diligent qu'on puisse l'être pour le découvrir. 16:46.
 
      Qu'est-ce qui fait la nature et la beauté de la mission de Joseph ? Vous savez que je suis un de ses apôtres. Lorsque je l'ai entendu prêcher pour la première fois, il a réuni le ciel et la terre ; et tous les prêtres de l'époque ne pouvaient rien me dire de correct sur le ciel, l'enfer, Dieu, les anges ou les démons ; ils étaient aussi aveugles que les ténèbres égyptiennes. Quand j'ai vu Joseph Smith, il prenait les cieux, au sens figuré, et les ramenait sur la terre ; et il prenait la terre, l'élevait et dévoilait, clairement et simplement, les choses de Dieu ; telle est la beauté de sa mission. J'avais eu, longtemps auparavant, le témoignage qu'il était un prophète du Seigneur, et c'était consolant. Joseph n'a-t-il pas eu le même effet sur votre intelligence ? Ne prenait-il pas les Écritures, et ne les rendait-il pas si claires et si simples que tout le monde pouvait comprendre ? Tout le monde dit : « Oui, c'est admirable ; cela unit les cieux et la terre », et pour ce qui est du temps, ce n'est rien, il ne sert qu'à nous enseigner à vivre dans l'éternité. 5:332.
 
      Lorsque vous entendez un homme déverser des choses éternelles, comme vous vous sentez heureux, comme vous avez l'impression d'être proches de Dieu. Quel délice c'était d'entendre frère Joseph parler des grands principes de l'éternité ; il les amenait au niveau de compréhension d'un enfant, et il prenait les cieux et les ramenait sur la terre, et c'est là la beauté de notre religion. 4:54.
 
      Il n'est pas un seul être qui, ayant eu l'occasion de s'entendre exposer le chemin de la vie et du salut tel qu'il est écrit dans le Nouveau Testament, dans le Livre de Mormon et dans les Doctrine et Alliances, par un saint des derniers jours, puisse dire que Jésus vit, que son Évangile est vrai et en même temps que Joseph Smith n'était pas prophète de Dieu. C'est un témoignage puissant, mais il est vrai. Nul ne peut dire que ce livre (posant la main sur la Bible) est vrai, est la parole du Seigneur, est le chemin, le panneau indicateur sur le chemin et la carte qui nous permet d'apprendre la volonté de Dieu, et dire en même temps que le Livre de Mormon est faux ; s'il a eu l'occasion de le lire ou de l'entendre lire et d'en apprendre les enseignements. Il n'est pas une personne sur la face de la terre qui, ayant eu la possibilité d'apprendre l'Évangile de Jésus-Christ dans ces deux livres, puisse dire que l'un est vrai et l'autre faux. Aucun saint des derniers jours, homme ou femme, ne peut dire que le Livre de Mormon est vrai et en même temps que la Bible est fausse. Si l'un est vrai, les deux le sont ; et si l'un est faux, les deux le sont. Si Jésus vit et est le Sauveur du monde, Joseph Smith est un prophète de Dieu et vit dans le sein de son père Abraham. Bien qu'on ait tué son corps, cependant il vit et il contemple la face de son Père dans les cieux ; et ses vêtements sont aussi purs que les anges qui entourent le trône de Dieu ; et nul sur la terre ne peut dire que Jésus vit et nier en même temps ce que j'affirme au sujet du prophète Joseph. Tel est mon témoignage, et il est puissant. 1:38.
 
      Qui peut, à juste titre, dire quelque chose contre Joseph Smith ? Je l'ai mieux connu que personne. Je ne crois pas que son père et sa mère l'aient mieux connu que moi. Je ne pense pas qu'il y ait aujourd'hui un homme sur la terre qui l'ait connu mieux que moi ; et j'ose dire que, à l'exception de Jésus-Christ, il n'est pas d'homme meilleur qui ait jamais vécu ou qui vive sur cette terre. Je suis son témoin. Il a été persécuté pour la même raison que tous les autres justes ont été persécutés ou le sont actuellement. 9:332.
 
      Je n'ai jamais professé être frère Joseph, mais frère Brigham, essayant de faire du bien a notre peuple. Je ne suis pas meilleur, ni plus important qu'un autre qui essaye de faire du bien. Si je le suis, ce n'est pas à ma connaissance. Si je fais fructifier ce que le Seigneur m'a donné et continue à le faire, je deviendrai comme ceux qui m'ont précédé ; je serai exalté dans le royaume céleste et rempli à en déborder de toute la puissance que je puis exercer ; et toutes les clefs de la connaissance que je puis administrer me seront confiées. Que voulons-nous de plus ? Je serai juste comme tous les autres : j'aurai tout ce que je peux, selon mes capacités, comprendre et administrer. 6:275-276.
 
Appelé et dirigé par Dieu –
 
      Il a appelé son serviteur Joseph Smith, fils, lorsque celui-ci n'était qu'un jeune garçon, à jeter, pour la dernière fois, les bases de son royaume. Pourquoi a-t-il chargé Joseph Smith de faire cela ? Parce qu'il était disposé à le faire. Joseph Smith était-il la seule personne sur la terre qui pouvait accomplir cette œuvre ? Il y en avait indubitablement beaucoup d'autres qui, sous la direction du Seigneur, auraient pu le faire, mais le Seigneur a choisi celui qui lui plaisait, et cela suffit. 11:253.
 
      À notre connaissance, à toutes les époques du monde où il y a eu un peuple que Dieu a reconnu comme le sien, il l'a invariablement dirigé dans les choses spirituelles et temporelles. On a remué cette question d'année en année, du temps de Joseph. Les deux premiers évêques de l'Église, Edward Partridge fut le premier, je le connaissais bien, et Newel K. Whitney était le second, doutaient que Joseph eût le droit d'avoir quelque chose à voir avec les choses temporelles. Joseph discutait un peu du cas avec eux, et leur disait ce qu'il en était, et citait des Écritures pour leur montrer qu'il ne pouvait en être autrement - qu'il était impossible au Seigneur de diriger son peuple sans le diriger dans les affaires temporelles. Le premier acte que l'on fait après avoir cru est un acte temporel. Lorsque j'entends prêcher l'Évangile et que j'y crois, je descends dans les eaux du baptême, ce qui est un acte temporel ; c'est un acte qui dépend de ma volonté et de mon corps ; je veux que mon corps descende dans l'eau et soit immergé pour la rémission de mes péchés ; par conséquent, je dois aller trouver l'Ancien qui m'a enseigné l'Évangile, la partie spirituelle du royaume, et lui demander de m'administrer cette ordonnance temporelle, et il faut qu'il le fasse ; ayant enseigné la doctrine, il accomplit l'acte et vous verrez que dans la vie, dans toutes les circonstances, dans tous les cas, celui qui dirige le royaume spirituel de Dieu, doit diriger les affaires temporelles ; il ne peut en être autrement. Je vous dis cela, parce qu'un petit nombre, dans le peuple, entretiennent cette idée : « Brigham ne devrait pas se mêler des affaires temporelles. » On a dit cela à Joseph, et on en a tellement parlé que je suis allé au temple de Kirtland et j'ai lancé aux hommes qui élevaient leurs doutes à ce sujet, le défi de prouver ou de montrer un cas où Dieu n'a pas manifesté sa volonté concernant les choses temporelles toutes les fois qu'il a révélé sa volonté aux enfants des hommes pour établir son royaume sur la terre. Ils ont toujours touché le plancher ; il le fallait, il n'y avait pas d'autre possibilité pour eux, cela acculait tout le monde. Il y avait William E. McLellin, John F. Boynton et Lyman Johnson qui appartenaient aux Douze, Frederick G. Williams, deuxième conseiller de Joseph, et deux-tiers des membres du Grand Conseil, qui parlaient tous de cela, et je suis allé au temple et leur ai simplement lancé le défi de montrer en quoi le Seigneur avait jamais conféré à un homme quelconque au monde le pouvoir de diriger les affaires spirituelles sans lui donner celui de diriger dans les affaires temporelles. Ils n'ont pas pu le faire. Je leur ai dit qu'ils ne pouvaient pas tirer la ligne entre le spirituel et le temporel. Tout a été créé tout d'abord spirituellement et ensuite temporellement. Tout ce qui est dans le monde des esprits a été présenté comme nous le voyons maintenant, et notre terre temporelle a été présentée là-bas. Nous étions dans le monde des esprits, et nous sommes venus ici dans cette période de temps, qui se trouve dans l'éternité, qui n'est absolument rien d'autre qu'un changement de temps et de saison imparti pour un changement d'être qui le transforme en temps pour nous. Il est dans l'éternité, et nous sommes tout autant dans l'éternité en ce moment que nous le serons dans des millions d'années. Mais il est mesuré pour les êtres limités, et il est changeant, et nous l'appelons temporel, alors qu'en fait il est avant tout spirituel, puis temporel, puis spirituel et rendu immortel, par conséquent vous ne pouvez établir de séparation. Je soumets cela aux réflexions de ceux qui pensent qu'il y a une différence entre les choses temporelles et spirituelles. Je ne le dis pas, car il n'y a rien de pareil ici à ma connaissance. 18:243.
 
Le développement du prophète –
 
      Le Seigneur a dirigé Joseph dès le jour où Joseph a obtenu les plaques, et déjà avant ce temps-là. Il l'a dirigé de jour en jour et d'heure en heure. 8:66.
 
      Joseph a continué à recevoir révélation sur révélation, ordonnance sur ordonnance, vérité sur vérité, jusqu'à ce qu'il ait obtenu tout ce qui était nécessaire pour le salut de la famille humaine. Tous les habitants de la terre sont appelés de Dieu ; ils sont appelés à se repentir et à être baptisés pour la rémission des péchés. 16:42.
 
      Nous sommes passés d'une chose à l'autre, et je peux dire d'un degré de connaissance à l'autre. Lorsque Joseph a appris l'existence des plaques qui se trouvaient dans la colline de Cumorah, il n'a pas reçu à ce moment-là les clefs de la Prêtrise d'Aaron, il a tout simplement appris que les plaques étaient là, que le Seigneur les ferait paraître et qu'elles contenaient l'histoire des aborigènes de ce pays (l'Amérique). Il a appris que ceux-ci possédaient autrefois l'Évangile, et à partir de ce moment-là il a continué, pas à pas, jusqu'à ce qu'il obtienne les plaques et l'urim et le thummim et qu'il ait le pouvoir de les traduire. Cela n'a pas fait de lui un apôtre, cela ne lui a pas donné les clefs du royaume ni n'a fait de lui un ancien d'Israël. Il était prophète, avait l'esprit de prophétie et avait reçu tout cela avant que le Seigneur ne l'ordonne. Et lorsque le Seigneur lui a dit, par révélation, d'aller en Pennsylvanie, il l'a fait et a terminé la traduction du Livre de Mormon ; et lorsque le Seigneur, dans une autre révélation, lui a dit de retourner dans l'État de New York et de se rendre chez le vieux Whitmer, qui vivait en un lieu situé en face de Waterloo, et de s'y arrêter, il l'a fait, il a tenu des réunions et a rassemblé un petit nombre de personnes qui ont cru en son témoignage. Il a reçu la Prêtrise d'Aaron, puis les clefs de la Prêtrise de Melchisédek et a organisé l'Église. Il a tout d'abord reçu le pouvoir de baptiser, mais il ne savait pas encore à ce moment-là qu'il allait en recevoir davantage, jusqu'au moment où le Seigneur lui a dit qu'il y en avait encore davantage pour lui. Alors il a reçu les clefs de la Prêtrise de Melchisédek et le pouvoir de confirmer après avoir baptisé, ce qu'il n'avait pas auparavant. Il en aurait été exactement au même point que Jean-Baptiste, si le Seigneur n'avait pas envoyé ses autres messagers, Pierre, Jacques et Jean, ordonner Joseph à la Prêtrise de Melchisédek. Puis, lorsque quelques-uns des frères s'en sont allés prêcher, il a reçu une révélation dans laquelle il leur était commandé de se rendre dans l'État d'Ohio. J'avais entendu parler d'eux, sans toutefois les connaître avant qu'ils ne s'y rendent. Certains membres de ma famille les ont vus, mon père les a vus et a conversé avec eux. Puis le chemin a été ouvert pour tenir une vaste assemblée dans l'État d'Ohio. Parley P. Pratt, Oliver Cowdery, Ziba Peterson, David Whitmer, John Whitmer et quelques autres s'y sont rendus et ont prêché l'Évangile, et ils sont allés chez les membres de cette société qu'on appelait les campbellites, autrefois membres des baptistes de la Communion étroite, dont le dirigeant était Alexander Campbell. Cet homme prêchait la doctrine que le baptême était pour la rémission des péchés, et cela divisa l'Église ; mais lorsque les frères se rendirent auprès de ces sociétés et leur enseignèrent non seulement le baptême pour la rémission des péchés, mais aussi l'imposition des mains, pour la réception du Saint-Esprit, ils le crurent, furent baptisés pour la rémission de leurs péchés, et reçurent l'imposition des mains pour le Saint-Esprit, et puis ils reçurent d'autres ordonnances. A cette époque (1840) fut donnée une révélation disant que nous pouvions être baptisés pour nos amis décédés, mais tout d'abord il ne fut pas révélé qu'il fallait tenir un registre de ceux qui étaient baptisés ; mais lorsqu'il reçut une révélation supplémentaire qui disait cela, un registre fut tenu. Des centaines et des milliers de personnes, je crois, furent baptisées avant qu'on tienne le moindre registre, et elles furent rebaptisées, et on prit note des baptêmes, des noms de ceux qui les administraient, de ceux qui agissaient pour les morts et des morts, ainsi que des témoins. Vous pouvez lire dans le livre des Doctrine et Alliances la lettre que Joseph écrivit, lorsqu'il était loin de chez lui, concernant les témoins qui devaient assister à ces baptêmes. Je raconte cela pour vous montrer que le Seigneur ne révéla pas tout d'une fois. Mais il n'est pas nécessaire que je m'étende davantage là-dessus. 18:239-240.
 
Ce que Joseph enseignait –
 
      Tout ce que Joseph Smith a fait, cela a été de prêcher la vérité - l'Évangile tel que le Seigneur le lui avait révélé - et de dire aux hommes comment ils pouvaient être sauvés, et ceux qui avaient le cœur honnête ont accouru, se sont assemblés autour de lui et l'ont aimé autant que leur propre vie. Il ne pouvait rien faire de plus que prêcher de vrais principes, et c'est cela qui rassemblera les saints dans les derniers jours, ceux qui ont le cœur honnête. Tous ceux qui croient en l'Évangile de Jésus-Christ et y obéissent sont ses témoins de la véracité de ce que je dis. 10:326.
 
      Ce qu'il y avait d'éminemment remarquable chez frère Joseph Smith, c'est qu'il pouvait ramener les choses célestes à la compréhension du fini. Lorsqu'il prêchait au peuple, qu'il révélait les choses de Dieu, la volonté de Dieu, le plan de salut, les desseins de Jéhovah, les rapports que vous avons avec lui et tous les êtres célestes, il ramenait ses enseignements à la capacité de tous les hommes, femmes et enfants, les rendant aussi clairs qu'un chemin bien tracé. Ceci aurait dû convaincre de son autorité divine et de sa puissance tous ceux qui ont jamais entendu parler de lui, car nul n'a jamais pu enseigner comme lui, et nul ne peut révéler les choses de Dieu autrement que par les révélations de Jésus-Christ. 8:206.
 
      On ne pouvait trouver personne qui puisse enseigner le repentir et le baptême pour la rémission des péchés, avec l'autorité d'administrer les ordonnances, jusqu'au moment où Dieu a chargé d'autorité Joseph Smith, et l'a envoyé avec son commandement vers les hommes Avant cela, j'avais étudié tout ce qui se rapportait aux Églises ; j'avais cherché de tous côtés s'il y avait sur la terre quelque chose que l'on puisse appeler religion pure ; j'avais cherché un homme qui aurait pu me parler de Dieu, du ciel, des anges et de la vie éternelle. Je croyais en Dieu le Père et en Jésus-Christ, mais je ne pouvais croire que l'Église du Christ était sur la terre. On posait souvent la question. « L'Église méthodiste, les quakers ou l'Église mère ont-elles raison ? » Non répondais-je, il n'est pas une église biblique qui soit sur la terre. J'aurais pu continuer à étudier la Bible et tous les livres qui ont été écrits, mais sans la révélation de Dieu j'aurais été comme l'airain qui résonne ou la cymbale qui retentit, ne connaissant pas Dieu, la vraie religion, la rédemption des vivants ou des morts ; j'aurais vécu et je serais mort dans l'ignorance ; tel était l'état de tous les habitants de la terre. 10:311.
 
      De son vivant, Joseph Smith ne donna aucun conseil de nature temporelle ou spirituelle, pour la conduite des saints des derniers jours, qui ne leur aurait été profitable s'ils avaient accompli, à l'unisson, tout ce qu'il voulait qu'il fassent. 11:18.
 
Résultats des labeurs du prophète –
 
      Quoiqu'il ait passé quatorze ans à gouverner notre peuple, à organiser l'Église, à proclamer l'Évangile et à recevoir des révélations, néanmoins Joseph Smith avait des centaines et des milliers d'hommes et de femmes qui étaient prêts à l'accompagner dans la mort. 14:149.
 
      Maintenant, aussi mauvais que nous soyons, moi et mes frères, et aussi éloignés que nous soyons du but et des bénédictions dont nous devrions jouir, si Joseph Smith, fils, le prophète, avait pu voir les gens de son temps aussi disposés à obéir à sa voix qu'ils sont disposés aujourd'hui à obéir à la voix de leur président, il aurait été un homme heureux. Il a vécu, œuvré, peiné et travaillé ; son courage était comme celui d'un ange, et sa volonté était comme celle du Tout-Puissant, et il a œuvré jusqu'au moment où on l'a tué. 11:322.
 
Persécutions du prophète –
 
      N'est-il pas des dizaines de personnes qui connaissent bien la mort de notre Prophète ? Pourquoi le haïssait-on ? À cause de son influence. A-t-il obtenu ou exercé une influence injuste ? Absolument pas. Il possédait une influence juste sur les esprits, les sentiments, les passions, et les dispositions de tous ceux qui se réjouissaient de la vérité et de la bonté, dans la mesure où il les fréquentait et pouvait les guider selon son plaisir. Me hait-on pour la même cause ? Oui. On me hait parce que j'enseigne le chemin de la vie et du salut aux gens - parce que je leur enseigne des principes qui appartiennent à l'éternité, par lesquels les Dieux étaient et sont, et par lesquels ils acquièrent de l'influence et du pouvoir. Obtenez cette influence, et vous serez haï, méprisé et pourchassé comme la biche dans les montagnes. Le chemin pour obtenir cette influence est tracé - par qui ? Par celui qui a créé les mondes et qui a racheté cette terre et tout ce qui s'y trouve. 7:3.
 
      Notre situation actuelle est assez étrange. N'est-elle pas étrange depuis que Joseph a trouvé les plaques ? Ses circonstances lorsqu'il les a trouvées étaient singulières et étranges. Il a connu une courte vie de chagrin et de peine, entouré d'ennemis qui cherchaient jour et nuit à le massacrer. Si on avait sur ce square du temple mille chiens de chasse et qu'on les lâche sur un lapin, ce ne serait pas une mauvaise illustration de la situation qui existait du temps du prophète Joseph. On le pourchassait sans relâche. Nous avons la bénédiction de croire à ce même Évangile que Joseph a enseigné, et, avec lui, d'être au nombre de ceux dont le nom est jeté au dehors comme mauvais. 10:315.
 
      Le 27juin 1844, un peu plus de quatorze ans après l'organisation de l'Église, Joseph Smith était mis à mort. De son temps, les saints n'ont connu que très peu d'années de repos. Ils ont occupé Nauvoo plus longtemps que n'importe quel autre endroit : ils y ont vécu quelque sept années. Nous avons quitté Nauvoo en 1846, et depuis ce moment-là jusqu'à maintenant notre Église n'a plus été obligée d'abandonner ses biens et ses foyers. Nous sommes venus ici de la manière la meilleure et la plus rapide dont nous disposions, et avons construit, fait des clôtures, planté, semé et nous sommes mis à l'aise. Voilà maintenant plus de dix ans que nous sommes arrivés ici, et nous n'avons été ni molestés, ni dérangés. 7:42.
 
      Je vivais tout près de l'endroit où ces plaques ont été trouvées. Je savais, par des événements extérieurs qui avaient été révélés à l'époque, que Joseph les avait trouvées. Je ne parlerai que très peu des sentiments délicats, bons, bienveillants, chrétiens, je dirai même impies des prêtres et des gens qui se prétendaient chrétiens à l'époque où Joseph a organisé notre Église. Le premier que l'on a rencontré a été celui-ci : « Saviez-vous que Joe Smith et ses disciples se sont rassemblés hier soir, ont éteint la lumière, se sont mis tout nus et se sont livrés au saint roulement ? » La plupart d'entre vous ne connaissent pas ce terme. Il vient des Shaking Quakers. Je n'essayerai pas de raconter ici la conduite qu'on leur attribue, mais c'est de là que vient cette expression étrange que j'ai utilisée cet après-midi. Au bout de très peu de temps, nous étions tous des voleurs dans l'estime de nos voisins soi-disant chrétiens Un prêtre a dit à une sœur bien-aimée : « Sœur, avez-vous entendu dire qu'un tel, qui était membre de notre Église, il y a quelques jours, vient de s'acoquiner avec Joe Smith ? » La sœur : « Comment est-ce possible ? » « On le dit », dit le prêtre, et il avait inventé lui-même toute l'histoire. La sœur le raconte à une autre, et cela fait le tour du quartier qu'un tel, que l'on considérait, il y a quelques jours encore, comme un de leurs meilleurs frères dans l'Église, est devenu un voleur de poules. Vous ne pouvez citer aucun délit dont notre peuple, appelé saints des derniers jours, n'ait été accusé par ses voisins soi-disant chrétiens ; et ces histoires commençaient généralement par les prêtres qui chuchotaient à une sœur : « Avez-vous appris telle et telle chose ? » Cela suffisait, c'était tout ce qu'il fallait ; lorsque c'était arrivé à la troisième bouche, c'était devenu un fait solennel. 16:67.
 
      Si Joseph Smith avait été un imposteur et s'il avait été du monde, le monde ne l'aurait pas haï, mais aurait aimé les siens. Si Joseph Smith avait fait de la politique avec sa religion et son appel, et s'il avait cité un parti politique, il serait indubitablement devenu célèbre dans le monde comme un grand homme et un grand chef. 9:332.
 
Harcelé par les procès –
 
      Il fut pauvre, harcelé, affligé et tourmenté de procès, de persécution sur persécution, et il fallut des milliers et des centaines de milliers de dollars pour le garder en vie, sommes qu'un petit nombre devait fournir. Est-ce maintenant de l'affliction pour eux ? Non. La scène a changé. Et de même qu'on pensait autrefois qu'un seul homme pouvait en rendre beaucoup pauvres, on croit maintenant qu'un seul homme peut en rendre beaucoup riches. Je ne sais pas actuellement où se trouve l'occasion de mettre le peuple à l'épreuve. 1:75.
 
      Joseph Smith fut traîné devant le juge Austin A. King pour trahison. Le juge demanda à M. Smith : « Croyez-vous et enseignez-vous la doctrine qu'un jour les saints posséderont la terre ? » Joseph répondit que oui. « Croyez-vous que le Seigneur suscitera un royaume qui remplira la terre tout entière et gouvernera tous les autres royaumes comme l'a dit le prophète Daniel ? » « Oui, monsieur, je crois que Jésus-Christ régnera en Roi des nations comme il est Roi des saints. » « Greffier, écrivez cela ; nous allons confirmer sur lui l'accusation de trahison, car s'il croit cela, il doit croire que l'État de Missouri s'effondrera et tombera pour ne plus se relever. » L'avocat Doniphan dit au juge : « Monsieur le juge, vous feriez mieux de condamner la Bible pour trahison et qu'on n'en parle plus. » 9:331.
 
      Joseph, notre prophète, fut chassé, arrêté et persécuté, et bien qu'on n'ait jamais fait aux États-Unis de loi qui pût porter contre lui, car il n'enfreignit jamais aucune loi, néanmoins, je sais avec certitude qu'il comparut comme accusé dans quarante-six procès, et toutes les fois monsieur le prêtre était à la tête de la bande ou des émeutiers qui le chassaient et le persécutaient. Et quand Joseph et Hyrum furent massacrés dans la prison de Carthage, les émeutiers, peints à la façon des Indiens, étaient conduits par un prédicateur. 14:199.
 
      Au cours de quarante-six procès on ne put jamais prouver que Joseph Smith fut coupable d'une seule infraction aux lois de son pays. On l'accusa de trahison, parce qu'il n'acceptait pas la méchanceté des autres. 10:111
 
De bonne réputation –
 
      Nous ne pouvons trouver personne qui, lorsque l'on connaît les faits, ait une meilleure réputation à offrir au monde que Joseph Smith, fils, le prophète, et son frère Hyrum Smith, qui fut assassiné avec lui. 14:203.
 
      L'histoire de Joseph et de Marie nous est donnée par leurs meilleurs amis, et exactement de la même façon que nous donnerons l'histoire du prophète Joseph. Nous savons qu'il a été un brave homme, nous savons qu'il a accompli sa mission, nous savons que c'était un homme honorable et juste, nous connaissons sa vraie personnalité. Mais que ses ennemis décrivent sa personnalité, ils feront de lui l'un des hommes les plus vils qui aient jamais vécu. Que les ennemis de Joseph et de Marie nous décrivent leur personnalité, et vous serez fortement tentés de croire la même chose que les Juifs. 3:366.
 
Pourquoi le prophète fut tué –
 
      S'il est de la volonté du Seigneur que les hommes vivent, ils vivront. Si le Seigneur avait voulu que Joseph et Hyrum vivent, ils auraient vécu. Il fallait que Joseph scelle son témoignage de son sang. S'il avait été destiné à vivre, il aurait vécu. Le Seigneur a permis sa mort, pour exercer sa justice envers la nation. La dette est contractée, elle doit la payer. 13:95.
 
      Beaucoup de prophètes ont scellé leur témoignage de leur sang, pour que leur testament se répande avec force et ne revienne pas nul. Il en va de même aujourd'hui que dans les temps anciens. Dès que Joseph Smith a scellé son témoignage de son sang, son testament est entré en vigueur pour le monde entier ; et malheur à ceux qui s'y opposent. Joseph Smith le savait, et lorsqu'il s'est rendu à Carthage, il a dit : « Je vais à la mort : je vais comme un agneau à l'abattoir ; je vais vers mon destin. » 10:194.
 
      Si frère Joseph Smith avait pris un groupe avec lui et était venu dans ce pays, comme il avait l'intention de le faire, il vivrait ici maintenant, en dépit de la terre et de l'enfer. 5:342.
 
      Il y a quarante-cinq ans on était décidé à tuer le prophète Joseph. Des dizaines de nuits durant je suis resté couché par terre, prêt à recevoir les émeutiers qui cherchaient à lui ôter la vie. Cette persécution commença par un petit quartier, puis une ville, puis un comté, puis un État et puis le peuple des États-Unis, et bientôt d'autres nations seront tout aussi violemment opposées à nous et aux doctrines que nous prêchons, que le sont beaucoup des hommes de notre nation. Elles lutteront et combattront, feront des plans et des projets, disant : « Faisons ceci et cela » ; et elles lutteront jusqu'à ce qu'elles parviennent à un arrêt comme si elles se heurtaient à une montagne de roc massif. Elles feront tout ce qu'elles peuvent pour nous briser, et même nous détruire ; tel est le cas maintenant depuis les quarante-cinq dernières années. Joseph Smith a subi quarante-six procès, je l'ai accompagné dans la plupart d'entre eux, et on n'a jamais rien pu prouver contre lui ; jamais il ne s'est rendu coupable de la moindre infraction à la loi ou au bon ordre. Et lorsqu'il lui demanda d'aller en prison, et que les émeutiers étaient si enragés qu'il ne pouvait lui assurer la vie, pour qu'il soit en sécurité jusqu'à son retour de Nauvoo, le gouverneur Ford dit : « Je vous donne la parole de l'État d'Illinois que vous serez en sécurité. » Mais il était à peine parti que les émeutiers assassinaient Joseph et son frère Hyrum dans la prison. Il devait en être ainsi. J'ai entendu Joseph dire maintes fois : « Je n'atteindrai pas quarante ans. » Le printemps qui précéda son assassinat - sa mort se produisit le 27juin 1844- il fit partir en toute hâte les premiers anciens de l'Église. Bon, ai-je pensé à ce moment-là, et je le pense aussi maintenant. Tout est entre les mains de Dieu. On a tué Joseph, et pourquoi ? Pour l'Évangile. Ce n'était pas parce qu'il avait fait du mal, car je le connaissais bien. Il témoignait de la vérité, il a scellé son témoignage de son sang. Que nous croyions en l'expiation par le sang ou non, le Seigneur l'a ainsi voulu que Joseph, ainsi que les autres prophètes, scellent leur témoignage de leur sang. 18:361.
 
L'œuvre de Joseph dans le monde des esprits –
 
      Jésus avait une œuvre à faire sur la terre. Il a accompli sa mission, et puis il a été mis à mort pour son témoignage. Il en a été de même de tous les hommes qui ont été pré-ordonnés pour accomplir certaines missions importantes. Joseph a dit en vérité : « Aucun pouvoir ne peut m'ôter la vie tant que mon œuvre n'est pas faite. » Tous les pouvoirs de la terre et de l'enfer ne pouvaient lui ôter la vie tant qu'il n'aurait pas terminé l'œuvre que le Père lui avait donnée à faire ; il devait vivre jusqu'à ce que cela fût fait. Lorsqu'il mourut, il avait une mission dans le monde des esprits, tout autant que Jésus. 4:285.
 
      Joseph est-il glorifié ? Non, il prêche aux esprits en prison. Il obtiendra sa résurrection avant n'importe qui d'autre dans ce royaume, car il a été le premier que Dieu a choisi pour produire l'œuvre des derniers jours. Son office ne lui est pas ôté, il est seulement allé travailler dans un autre secteur des œuvres du Tout-Puissant. Il est toujours apôtre, toujours prophète, et accomplit l'œuvre d'un apôtre et d'un prophète ; il est allé une étape plus loin que nous et a remporté une victoire que nous n'avons pas encore gagnée, vous et moi, et cependant il n'est pas encore allé dans le royaume céleste, ou, s'il y est allé, cela a été sur commandement direct du Tout-Puissant, et ce, pour revenir dès que le but en aurait été accompli. 3:371.
 
Nature du prophète et de sa famille –
 
      Et la famille de Joseph Smith ? Et ses fils ? Depuis le début, je prie pour sœur Emma et toute la famille. Il n'est pas un homme dans cette Église qui n'ait eu plus d'affection pour eux ; Joseph m'a dit : «  Dieu prendra soin de mes enfants lorsque j'aurai été enlevé. » Ils seront entre les mains de Dieu, et lorsqu'ils apparaîtront devant notre peuple, pleins de son pouvoir, il n'en est aucun qui ne dira : « Amen ! Nous sommes prêts à vous accepter. » 8:69.
 
Les Douze, successeurs du prophète –
 
      À la mort de Joseph, lorsque les Douze sont revenus à Nauvoo, les chevaux, pour utiliser une comparaison, étaient tous harnachés et le peuple était dans la grande voiture et que faisait-il ? Il ne le savait pas. Qui allait prendre les rênes et guider l'attelage ? Nul ne s'est avancé, jusqu'à ce que je le fasse. Pas un seul des Douze n'était avec moi lorsque je suis allé rencontrer Sidney Rigdon au lieu de réunion. Je suis allé seul, et j'étais prêt à affronter et à chasser seul les chiens loin du troupeau. 8:317.
 
      Je n'ai pas plus le devoir de vivre de manière à connaître la volonté du Seigneur que mes frères, le reste des Douze. Je dis le reste des Douze, parce que je suis le président du Collège des douze apôtres sur la terre, et le seul que le Seigneur ait reconnu. Il est vrai que Thomas B. Marsh a été autrefois président, mais le Seigneur n'a jamais reconnu la révélation à quelqu'un d'autre que moi comme président de ce collège. À la mort de Joseph, je suis passé de ce poste à celui qui lui était supérieur, selon l'organisation de l'Église, afin de protéger le troupeau de Dieu, mais pas selon mes souhaits, ni le désir de mon cœur, mais c'était mon devoir. Lorsque j'ai appris la mort du Prophète, j'ai dit : « Qu'adviendra-t-il du peuple ? Que feront les saints, maintenant que le Prophète est parti ? » Mon désir tout entier était de protéger les brebis du troupeau de Dieu, et il en est de même aujourd'hui. Frère Kimball est également entré dans la Première Présidence, et nous en avons appelé d'autres et les avons ordonnés pour prendre notre place pour le moment, afin que l'Église soit complètement organisée, et nous espérons en ordonner davantage lorsque nous le jugerons opportun. 18:70.
 
Quelques paroles du prophète –
 
      Joseph disait  : “Lorsque vous amenez les saints des derniers jours à se mettre d’accord sur un point, vous saurez que c'est la voix de Dieu. » 12:301.
 
      La Constitution sera-t-elle détruite ? Non, notre peuple la respectera ; et, comme Joseph Smith l'a dit : « Le temps viendra où la destinée de la nation tiendra à un fil. À ce moment critique, notre peuple s'avancera et la sauvera de la destruction qui la menace. » Il en sera ainsi. 7:15.
 
      Des centaines de personnes ici sont mes témoins, qui ont entendu Joseph dire, lorsqu'on lui a demandé si nous oserions jamais quitter Nauvoo : « Les saints quitteront Nauvoo. Je ne dis pas qu'ils seront chassés, comme ils l'ont été du comté de Jackson, dans le Missouri, et dudit État ; mais ils partiront d'ici et iront dans les montagnes. Et la prochaine fois que les saints s'en iront, ou seront obligés de s'en aller, ils seront enlevés de la poêle, non pour tomber dans le feu, mais au milieu du parquet. » Si nous ne sommes pas au milieu du parquet, je ne sais pas où vous le trouverez. 8:356.
 
      Je me souviens de nombreuses occasions où frère Joseph, réfléchissant au nombre de personnes qui entreraient dans le royaume de Dieu et en repartiraient, disait : « Frères, je n'ai pas encore apostasié, et je n'en ai pas envie. » Beaucoup d'entre vous pourront certainement se souvenir de ses paroles. Joseph devait prier tout le temps, faire preuve de foi, pratiquer sa religion et accomplir dignement son appel pour obtenir les manifestations du Seigneur et rester ferme dans la foi. 2:257.
 
      Qui a délivré Joseph Smith des mains de ses ennemis jusqu'au jour de sa mort ? C'est Dieu ; quoiqu'il ait été amené à de multiples reprises au bord de la mort, et, selon toutes les apparences humaines, ne pouvait être délivré, et, selon toute probabilité, ne pourrait être sauvé. Lorsqu'il était en prison au Missouri, et que personne ne s'attendait à ce qu'il échappe jamais de leurs mains, j'avais la foi d'Abraham, et je disais aux frères : « Comme le Seigneur Dieu vit, il leur échappera. » Il avait prophétisé qu'il n'arriverait pas à la quarantaine, mais nous avions tous l'espoir que ce serait une fausse prophétie, et que nous le garderions éternellement avec nous ; nous pensions que notre foi l'emporterait, mais nous nous trompions : il est finalement tombé martyr pour sa religion. J'ai dit : « C'est bon ; maintenant le témoignage est en vigueur ; il l'a scellé de son sang et cela le rendra libre. » 1:364.
 
      Les gens qui venaient voir Joseph Smith et son peuple lui ont très souvent demandé : « Comment se fait-il que vous teniez si facilement votre peuple en main ? On dirait qu'ils ne font rien d'autre que ce que vous dites ; comment se fait-il que vous puissiez les gouverner si facilement ? » Il dit : « Je ne les gouverne pas du tout. Le Seigneur a révélé des cieux certains principes que nous devons vivre en ces derniers jours. Le temps approche où le Seigneur rassemblera son peuple d'entre les méchants, et il va hâter son œuvre en justice, et les principes qu'il a révélés, je les ai enseignés au peuple, et il essaie de les vivre et il se prend lui-même en main. » Messieurs, c'est là le grand secret qui gouverne ce peuple. On croit que je le tiens, mais il n'en est pas ainsi. J'ai déjà bien assez à faire pour me dominer moi-même, me garder dans le droit chemin et enseigner au peuple les principes qu'il doit pratiquer. 13:176.
 
      Je me souviens d'une réflexion que frère Joseph faisait souvent lorsqu'il parlait aux anciens. Quoi qu'il leur fasse faire, qu'il veuille qu'ils aillent en mission dans un pays étranger ou entreprennent une affaire, il disait : « Lorsque vous commencez, entrez par le petit bout de la corne ; car si vous ne faites pas cela, mais si vous entrez par le gros bout, il faudra ou bien que vous fassiez demi-tour pour sortir par l'extrémité par laquelle vous êtes entrés ou sortir par le petit bout où vous serez comprimés presque à mort. » Qu'un Ancien loue les plus belles salles des grandes villes pour commencer et fasse de grands discours, il lui faudra longtemps pour créer une branche de notre Église. Mais qu'il commence avec les pauvres de la terre avec ceux qui vivent dans les caves et les mansardes et les rues mal fréquentées ; car « dit le Tout-Puissant, je prendrai les choses faibles de la terre, et avec elles je confondrai la sagesse des sages ». Vous verrez cette caractéristique dans toutes les étapes du mormonisme. Dieu a choisi les obscurs et les faibles pour les élever et les exalter. N'est-ce pas là l'œuvre d'un Dieu, accomplir cette œuvre sans argent et sans prix ? L'Évangile est envoyé à tous les habitants de la terre - aux grands et aux petits, aux nobles et aux roturiers, aux jeunes et aux vieux. « Voici l'Évangile ; vous serez le bienvenu si vous l'acceptez. » Vous ne demandez rien pour cela ? « Pas un centime. Il doit aller dans le monde, sans argent et sans prix. » Comparez maintenant ceci avec la diffusion de l'Évangile les poches pleines d'argent ; dans ce dernier cas, où sont votre gloire et votre honneur ? 8:354.
 
      Je me souviens qu'à Far West, Joseph, parlant de ce sujet, a dit : « Les hommes ne peuvent supporter les révélations que le Seigneur a pour eux. Il y aurait un grand nombre de révélations si les hommes pouvaient les supporter. » Je pense que c'est le 8juillet 1831que Joseph a eu une révélation disant que le peuple devait consacrer le surplus de ses biens à la construction d'un temple à Far West, pour soutenir la prêtrise, pour payer les dettes de la présidence, etc., révélation que je pourrais vous raconter, car j'étais là lorsqu'elle a été donnée. Joseph faisait des affaires à Kirtland, et on aurait dit que la création tout entière s'était abattue sur lui pour le contrecarrer de toutes parts, et on l'a chassé de son commerce, et l'affaire a été si grave qu'il a fallu régler plus tard certaines de ses dettes ; et je suis heureux de dire qu'elles l'ont été ; en outre, j'ai envoyé des messagers dans l'Est, à New York, en Ohio, et partout où je pensais que Joseph avait fait des affaires, et me suis informé s'il restait quelqu'un à qui Joseph Smith, fils, le prophète, devait un dollar ou une pièce de six pence. Si oui, nous payerions. Mais je n'ai pas pu en trouver un seul. J'ai fait publier ceci dans tous les quartiers, dans tous les endroits où il a vécu autrefois, et par conséquent j'ai le droit d'en conclure que toutes ses dettes ont été réglées. 18:242.
 
      Frère Kimball a cité une parole de Joseph, le prophète, disant qu'il ne voulait pas adorer un Dieu qui n'avait pas de père ; je ne crois pas qu'il l'aurait fait s'il n'avait pas eu de mère ; l'un serait aussi absurde que l'autre. S'il avait un père, il était à son image. Et s'il est notre Père, nous sommes créés à son image et à sa ressemblance. Il a possédé autrefois un corps, comme nous maintenant ; et notre corps est autant pour nous que son corps pour lui. Chaque particule de notre organisme est nécessaire pour nous assurer une exaltation auprès des Dieux. 9:286.
 
      Mon nom est connu en bien et en mal sur la terre entière, comme cela m'a été promis. Il y a trente ans, frère Joseph, dans un discours aux Douze, me disait : « Votre nom sera connu en bien et en mal dans le monde entier », et il en est ainsi. Ceux qui sont bons m'aiment, aussi faible et aussi humble que je suis, et les méchants me haïssent, mais il n'est pas une personne sur la terre que je n'amènerais au salut si elle me le permettait ; et je la prendrais par la main, comme un enfant, et la conduirais comme un père sur le chemin qui l'amènerait au salut. 10:297.
 

 
CHAPITRE 42 : LA COLONISATION DE L'OUEST
 
Le voyage sur les plaines –
 
      Je peux vous faire un bref récit des raisons pour lesquelles les enfants qui sont devant moi sont nés ici au lieu de naître dans les États, et je m'efforcerai de le faire en quelques mots.
 
      En 1830, il y a quarante-sept ans en mars dernier, le Livre de Mormon était imprimé et relié. Joseph Smith avait reçu une révélation, et les plaques sur lesquelles étaient gravés les caractères à partir desquels le livre fut traduit. Avant l'impression du livre, avant que Joseph ait eu l'occasion de témoigner de la véracité de l'œuvre des derniers jours, les persécutions ont commencé contre lui. Le 6avril de la même année, l'Église de Jésus-Christ était organisée. Les persécutions se sont accrues et ont continué à s'intensifier. Il a quitté l'État de New York et s'est rendu dans l'État d'Ohio. L'Évangile y a été prêché et beaucoup l'ont accepté. Une colonie a été formée, mais Joseph n'a pas eu la possibilité d'y demeurer longtemps, car il en a été chassé si férocement qu'il a été obligé de quitter Kirtland et l'État d'Ohio. Il s'est alors rendu au Missouri.
 
      En 1838, au mois de mars, en compagnie de quelques frères, dont moi, Joseph est arrivé à Far West, dans le comté de Caldwell, au Missouri. Nous n'y étions pas de plus de quelques mois que l'on s'est mis à accuser Joseph Smith d'être coupable de haute trahison. Ceci a soulevé le peuple et le gouvernement de l'État, et, en octobre, trois mille cinq cents membres de la milice de l'État du Missouri ont été envoyés contre la poignée que nous formions à Far West. Ils ont réussi à prendre Joseph et Hyrum et soixante-cinq autres et à les mettre en prison. Lorsque Joseph a été jugé, la grande accusation que l'on a portée contre lui, c'était qu'il croyait en l'accomplissement des prophéties - des prophéties qu'avaient faites les prophètes d'autrefois et qui se trouvaient dans les saintes Écritures. Lorsque le juge King a demandé à Joseph s'il croyait aux prédictions de Daniel, le prophète, qui disaient que dans les derniers jours le Dieu des cieux fonderait un royaume qui réussirait et finirait par gouverner et dominer tous les autres royaumes, Joseph a répondu qu'il croyait en cette Écriture aussi bien qu'au reste. Ceci a été considéré comme trahison ! L'avocat de Joseph s'est adressé au juge King et lui a dit : « Monsieur le juge, je pense que vous feriez bien d'écrire que la Bible est coupable de trahison », et c'est tout ce que l'on a trouvé contre lui.
 
      Les émeutiers ont continué jusqu'à ce qu'ils aient chassé les saints des derniers jours de l'État du Missouri. On nous a dit que si nous y restions, le peuple nous attaquerait. Nous ne savions pas de quoi nous étions coupables, si ce n'est que nous croyions en la Bible et en l'accomplissement des prophéties ou, en d'autres termes, en l'interprétation littérale de la parole de Dieu. Ils ont réussi, après avoir tué beaucoup de saints des derniers jours - hommes, femmes et enfants, les massacrant cruellement - à nous expulser de l'État dans l'État d'Illinois, où l'on nous a reçus à bras ouverts, surtout les habitants de Quincy ; pour ces bontés, le cœur de notre peuple qui venait de traverser cette épreuve s'est toujours élevé vers Dieu, demandant qu'il les bénisse. Et ils ont été bénis.
 
      Nous avons vécu quelques années dans l'État d'Illinois ; là, comme ailleurs, les persécutions nous ont rattrapés. Elles venaient du Missouri, centrées sur Joseph, et s'attachant à d'autres. Nous avons vécu en Illinois de 1839à 1844; entre-temps les ennemis de l'Église avaient de nouveau réussi à allumer l'esprit de persécution contre Joseph et les saints des derniers jours. Trahison ! Trahison ! Trahison ! Criait-on en nous traitant d'assassins, de voleurs, de menteurs, d'adultères et en disant que nous étions les gens les plus vils de la terre. Et ceci était fait par les prêtres, ces pieux distributeurs de la religion chrétienne, dont la charité était censée s'étendre à tous les hommes, chrétiens et païens ; des ivrognes, des joueurs, des voleurs, des menteurs se sont joints à eux pour crier haro sur les saints des derniers jours. Ils se sont emparés de Joseph et de Hyrum et, comme garantie de leur sécurité, le gouverneur Thomas Ford leur a donné la parole de l'État d'Illinois.
 
      On les a emprisonnés sous prétexte de les garder en lieu sûr, parce que les émeutiers étaient si enragés et si violents. Le gouverneur les a laissés entre leurs mains. Ils ont envahi la prison et les ont abattus. John Taylor, qui est avec nous aujourd'hui, était également dans la prison, et a également été atteint et a dû garder le lit pendant plusieurs mois. Lorsque les émeutiers ont eu commis ces meurtres, ils se sont jetés sur nous et ont brûlé nos maisons et notre grain. Lorsque les frères sortaient pour éteindre l'incendie, les émeutiers, cachés sous les clôtures, tiraient sur eux à la faveur de l'obscurité de la nuit. Ils ont finalement réussi à nous expulser de l'État d'Illinois.
 
      Trois membres du Congrès sont arrivés à l'automne de 1845et ont tenu une conférence avec les Douze et d'autres ; ils désiraient que nous quittions les États-Unis ; nous leur avons dit que nous le ferions, que nous étions restés assez longtemps avec eux ; nous avons accepté de quitter l'État d'Illinois en conséquence des préjugés religieux qui existaient contre nous et qui ne nous permettaient plus de rester en paix. Ces hommes ont dit que le peuple était monté contre nous. Stephen A. Douglas, l'un des trois, nous avait connus. Il a dit : « Je vous connais, je connais Joseph Smith ; c'était un brave homme », et ce peuple est un bon peuple ; mais les préjugés des prêtres et des impies sont tels que, a-t-il dit, « messieurs, vous ne pouvez rester ici et vivre en paix ». Nous avons accepté de partir. Nous avons quitté Nauvoo en février 1846.
 
      Quelques personnes très pauvres, les malades, les âgés, sont restés en arrière et ils ont de nouveau subi les violences des émeutiers ; on les a fouettés et battus et on a brûlé leurs maisons. Nous nous sommes mis en route pour l'Ouest, nous arrêtant par endroits, fondant des colonies où nous laissions les pauvres qui ne pouvaient aller plus loin avec le convoi. Il y a exactement trente ans aujourd'hui, nous débouchions, moi et d'autres, de ce que nous avons appelé le canyon de l'Émigration ; nous avons traversé les Big et Little Mountains, et sommes descendus dans la vallée à environ un kilomètre au sud. Nous nous sommes arrêtés, nous avons regardé autour de nous, et finalement nous sommes arrivés et nous avons campé entre les deux bras du City Creek, dont l'un se dirigeait vers le sud-ouest et l'autre vers l'ouest. Nous avons planté notre étendard sur le terrain du temple et sur celui qui se trouve plus haut. Nous y avons dressé le camp et nous avons décidé que nous nous établirions et que nous nous arrêterions ici.
 
      Pendant ce temps-là, nos frères, qui étaient demeurés en route, se débattaient dans la pauvreté et la détresse. On m'a dit qu'à un moment donné ils seraient morts de faim, si le Seigneur n'avait envoyé des cailles parmi eux. Ces oiseaux ont volé contre leurs chariots et se sont tués ou assommés, et les frères et les sœurs les ont ramassés, ce qui leur a fourni de la nourriture pendant des jours, jusqu'à ce qu'ils se mettent en route dans le désert. Mes enfants, nous sommes les pionniers de ce pays, à une exception près, à l'ouest du Mississipi ; nous avons créé la première presse d'imprimerie de tous les États qui vont d'ici à l'océan Pacifique, et nous avons été les premiers à créer de bonnes écoles ; nous avons été les premiers à planter des vergers et à faire fructifier le désert pour en faire un jardin d'Éden. 19:60.
 
      Nous désirons que les étrangers comprennent que nous ne sommes pas venus ici de par notre propre choix, mais parce que nous étions obligés d'aller quelque part, et que c'était le meilleur endroit que nous pouvions trouver. Il était impossible de vivre ici sans travailler dur, batailler et lutter contre les éléments, mais c'était un endroit de premier choix pour élever des saints des derniers jours, et nous serons bénis en vivant ici, et nous en ferons un jour un endroit semblable au jardin d'Éden ; et le Seigneur Tout-Puissant dressera une haie autour de ses saints, les défendra et les protégera s'ils font sa volonté. Je ne crains qu'une chose, c'est que nous ne fassions pas le bien ; mais si nous le faisons, nous serons comme une ville placée sur une colline, notre lumière ne sera pas dissimulée. 14:121.
 
      En 1845, j'ai adressé une lettre à tous les gouverneurs des États et des territoires de l'Union, demandant asile chez eux pour les saints des derniers jours. Dans chaque cas, cette possibilité nous a été refusée, soit par un silence méprisant soit par un refus pur et simple. Tous affirmaient que nous ne pouvions franchir les limites de leur territoire ou de leur État. Trois membres du Congrès sont venus négocier avec nous pour nous demander de quitter les limites des États-Unis et le domaine public. Il était entendu que nous allions sur l'île de Vancouver ; mais nous avions les yeux sur le Mexique, et c'est ici que nous nous sommes installés au milieu de ce qui était alors le nord du Mexique. 11:18.
 
      Lorsque nous avons été chassés de Nauvoo, nos anciens se sont rendus dans l'Est pour soumettre notre cas aux juges, aux gouverneurs et aux dirigeants des divers États pour demander asile ; mais on ne nous en a offert aucun. Nous avons envoyé des hommes dans l'Est pour essayer de lever des fonds en faveur des femmes et des enfants dans le dénuement dont les maris, les pères et les frères étaient partis pour la guerre du Mexique sur l'appel du Gouvernement général, laissant leurs épouses, leurs enfants et leurs parents âgés sur les prairies à ciel ouvert sans refuge ni abri, et les frères qui se sont rendus dans l'Est ont reçu à peine assez pour supporter leurs frais. On a demandé aux grands hommes de la nation s'ils voulaient faire quelque chose pour le peuple du Seigneur. Non. Ils n'ont rien voulu faire, mais ont espéré qu'il périrait dans le désert. 11:17.
 
      Lorsque le président des États-Unis m'a écrit à Nauvoo, par l'intermédiaire d'une autre personne, pour demander : « Où allez-vous, M. Young ? », j'ai répondu que je ne savais pas où nous échouerions. Nous avions en Angleterre des hommes qui essayaient de négocier pour obtenir l'île de Vancouver, et nous avons envoyé un bateau de saints en Californie par le cap Horn. Des fonctionnaires gouvernementaux ont demandé : « Où allez vous ? » « Nous allons peut-être en Californie ou dans l'île de Vancouver. » Lorsque le convoi des pionniers est parvenu à la Green River, nous avons rencontré Samuel Brannan et quelques autres de Californie et ils voulaient que nous allions là-bas. J'ai déclaré : « Allons en Californie, et nous ne pourrons y rester plus de cinq ans ; mais demeurons dans les montagnes, et nous pourrons cultiver nos pommes de terre et les manger ; et j'ai l'intention d'y rester. » Nous sommes toujours sur l'épine dorsale de la bête, là où se trouvent l'os et le nerf, et nous avons l'intention d'y rester, et l'enfer tout entier n'y pourra rien. 5:230-231.
 
      Marquez nos colonies sur mille kilomètres dans ces montagnes puis marquez le chemin que nous avons tracé en venant ici en construisant les ponts et en traçant les routes dans les prairies, les montagnes et les canyons ! Nous sommes venus ici sans un sou, dans de vieux chariots, les amis que nous avions laissés en arrière nous disant : « Prenez toutes les provisions que vous pouvez ; car vous ne pourrez plus en avoir ! Prenez toutes les semences que vous pouvez, car vous ne pourrez en trouver là bas ! » Nous l'avons fait, et en plus de tout cela, nous avons rassemblé tous les pauvres que nous pouvions, et le Seigneur nous a installés dans ces vallées, en nous promettant qu'il nous dissimulerait pendant un petit temps jusqu'à ce que sa colère et son indignation soient passées sur les nations. Ferons-nous confiance au Seigneur ? Oui. 13:216.
 
      Les saints étaient pauvres lorsqu'ils sont venus, il y a vingt-cinq ans, dans cette vallée. Ils ont ramassé quelques peaux de daims, quelques peaux d'antilopes, quelques peaux de brebis, quelques peaux de bisons et en ont fait des jambières et des mocassins et se sont enveloppés de robes de bisons. Certains avaient des couvertures, d'autres pas, certains avaient des chemises, et je pense que d'autres n'en avaient pas. Un homme m'a dit qu'il n'avait pas la moindre chemise ni pour lui ni pour ses enfants. 15:158.
 
      Je ne crois pas me tromper en disant que pas une personne sur quatre dans ma famille n'avait des souliers aux pieds lorsque nous sommes arrivés dans cette vallée. 11:288.
 
      Nous avons imprimé les premiers journaux, à l'exception de deux, planté les premiers vergers, cultivé le premier blé, quasiment ouvert les premières écoles et fait dans une grande mesure, dans notre travail de pionniers, les premiers aménagements, depuis le Mississipi jusqu'à l'océan Pacifique ; et c'est ici que nous sommes enfin arrivés, de manière à être, si possible, hors du chemin de tout le monde. Nous pensions que nous nous éloignerions autant que possible de la face des hommes ; nous voulions nous rendre dans un pays étranger, comme Abraham, afin de nous trouver là où nous ne serions pas continuellement en conflit avec l'un ou l'autre, et où nous n'entendrions pas les gens crier : « Oh, vous autres, les mormons ! » et entendre les prêtres prêcher, la presse imprimer, l'ivrogne jurer, et tous, grands et petits, riches et pauvres, désirer que ces pauvres mormons débarrassent le chemin. Nous avons débarrassé le chemin autant que nous pouvions ; et si nous pouvons débarrasser encore davantage le chemin et que cela soit pour un bien, nous sommes prêts à débarrasser le chemin ; mais je pense que nous sommes aussi loin de la route qu'il le faille ; et nous sommes montés sur la grande route qui a été créée, et je pense que nous ferions mieux de rester ici. 14:208.
 
Le Bataillon mormon –
 
      Lorsque nous nous sommes trouvés en plein au milieu des Indiens, que l'on disait hostiles, cinq cents hommes ont été appelés pour aller au Mexique combattre les Mexicains et, dit M. Benton : « Si vous ne les envoyez pas, nous vous mettrons en joue, et il n'en restera pas un de vous. » Je ne veux pas penser à toutes ces choses, leurs auteurs appartiennent à la classe dont j'ai parlé hier, aux ennemis de l'humanité, à ceux qui veulent détruire l'innocence, la vérité, la justice et le royaume de Dieu. Nous envoyâmes ces cinq cents hommes combattre les Mexicains, et nous qui étions restés en arrière, nous avons travaillé et cultivé tout ce dont nous avions besoin pour nous nourrir dans le désert. Il nous fallait payer nous-mêmes nos maîtres d'école, cultiver nous-mêmes notre pain, et gagner nous-mêmes nos vêtements, sous peine de devoir nous en passer, nous n'avions pas le choix. Nous l'avons donc fait, et nous sommes capables de le faire aujourd'hui encore. 16:19.
 
      Pour ce qui est de notre départ dans le désert, et de l'appel que nous y avons reçu de livrer cinq cents hommes valides pour aller au Mexique, nous avions vu à ce moment-là des démagogues piétiner tous les droits religieux et politiques ; il ne restait plus personne pour défendre nos droits ; nous étions exclus de tous les droits que des hommes libres doivent posséder. Pour former ce bataillon de cinq cents hommes, frère Kimball et moi-même avons voyagé jour et nuit à cheval jusqu'à ce que nous ayons levé le nombre total d'hommes que le Gouvernement demandait. Le capitaine Allen m'a dit, et j'utilise ses propres termes : « Je suis tombé amoureux de votre peuple. Je l'aime plus qu'aucun autre peuple que j'ai connu avant. » Il a été un ami à l'extrême. Lorsqu'il a eu conduit ce bataillon mormon jusqu'à Fort Leavenworth, il est tombé malade et a dû garder le lit où il a été, je l'ai cru alors, et je le crois encore maintenant, soigné, jusqu'au moment de sa mort, et le bataillon a continué avec Dieu pour ami. Ce bataillon s'est mis en route de Fort Leavenworth via Santa Fe, en suivant la route désertique et morne, et s'est installé dans la partie inférieure de la Californie, à la joie de tous les officiers et de tous les hommes qui étaient loyaux. Au moment de leur arrivée, le général [Stephen W.] Kearney était en difficulté, et le colonel P. St George Cooke a envoyé promptement le bataillon à son secours, et lui a dit : « Nous avons ici les garçons qui vont tout arranger. » Les garçons de ce bataillon se sont fidèlement acquittés de leur devoir. Je ne pense jamais à cette petite compagnie sans que ma pensée suivante soit : « Que Dieu les bénisse pour toujours et à jamais. » Tout cela, nous l'avons fait pour prouver au gouvernement que nous étions loyaux. Avant cela, lorsque nous avons quitté Nauvoo, nous savions qu'on allait faire appel à nous, mais nous y étions préparés dans notre foi et dans nos sentiments. Je savais alors, comme je le sais maintenant, que le Gouvernement réclamerait un bataillon dans cette partie d'Israël, pour mettre à l'épreuve notre loyauté au Gouvernement. Thomas H. Benton, si j'ai été bien informé, s'était procuré le droit d'appeler ce bataillon, et en cas de refus d'obéissance à cette mobilisation, d'appeler la milice du Missouri, de l'Iowa et d'autres États, si c'était nécessaire, et d'engager des volontaires de l'Illinois, État dont nous avions été chassés, pour détruire le camp d'Israël. Ce même M. Benton a dit au président des États-Unis, en présence de quelques autres personnes : « Monsieur, c'est une race abjecte qui devrait être exterminée. » 10:106.
 
      Notre peuple n'a-t-il pas invariablement montré ses sentiments amicaux et son patriotisme envers le gouvernement dans tous les actes et toutes les preuves que l'on puisse donner ? Permettez-moi d'attirer un instant votre attention sur quelques faits relatifs à la levée du bataillon pour la guerre mexicaine.
 
      Lorsque le nuage de la persécution éclatait de tous côtés sur nous, lorsque toutes les issues étaient fermées devant nous, nos dirigeants traîtreusement trahis et massacrés par les autorités du Gouvernement dans lequel nous vivions, et qu'aucun espoir de secours ne pouvait traverser les ténèbres épaisses qui nous entouraient de tous les côtés, aucune voix ne s'éleva en notre faveur et le Gouvernement général resta silencieux à nos appels. Lorsque nous eûmes été insultés et maltraités à longueur de journée par les dirigeants qui exigeaient de nous que nous rendions nos armes et par toutes les autres insultes et tous les autres mauvais traitements que l'imagination prolifique de nos ennemis pouvait inventer pour mettre, comme ils le disaient, à l'épreuve notre patriotisme, auquel nous avons toujours obéi, sachez-le, et lorsque nous fûmes finalement obligés de fuir pour préserver notre vie et la vie de nos femmes et de nos enfants dans le désert, je le demande : n'avions-nous pas des raisons de penser que nos ennemis étaient également en faveur de notre destruction ? N'avions-nous pas, je le demande, de bonnes raisons de les considérer tous, tant le peuple que le Gouvernement, comme nos ennemis ? Et lorsque, en plus de tout cela, et pendant que nous fuyions devant nos ennemis, ils inventèrent une autre épreuve de fidélité et de patriotisme pour nous détruire, avec l'approbation du gouvernement (grâce à l'influence d'un distingué politicien qui de toute évidence cherchait et pensait avoir trouvé le moyen de nous détruire totalement) qui consistait en une mobilisation de la part du ministère de la Guerre, nous obligeant à fournir un bataillon de cinq cents hommes pour nous battre sous la direction de leurs officiers, et pour eux, dans la guerre qui existait à ce moment-là avec le Mexique, je le demande encore : Pouvions-nous empêcher de considérer le peuple et le gouvernement comme nos ennemis les plus mortels ?
 
      Pensez un instant à notre Situation et aux circonstances dans lesquelles cette mobilisation fut faite. Nous étions occupés à émigrer, nous ne savions pas où, sauf que nous avions l'intention de nous mettre hors de portée de nos ennemis. Nous n'avions pas d'autre foyer que nos chariots et nos tentes, et pas de provisions ni de vêtements ; mais nous devions gagner notre pain quotidien en laissant nos familles en des endroits isolés, par mesure de sécurité, et en allant travailler parmi nos ennemis. Même avant qu'on nous eût imposé cette mobilisation cruelle, n'avions-nous pas été impitoyablement écrasés par une oppression et des persécutions que n'aurait pu supporter aucune autre communauté ? Et c'est dans cette situation éprouvante que l'on nous demandait de prélever dans nos camps itinérants cinq cents de nos hommes les plus capables, confiant les vieux, les jeunes et les femmes à ceux qui restaient, pour qu'ils prennent soin d'eux et les entretiennent ; et si nous refusions d'obéir à un ordre aussi déraisonnable, nous serions considérés comme ennemis du gouvernement et dignes d'être massacrés.
 
      Voyons aussi la proportion d'hommes que l'on exigea de nous par comparaison avec ce que l'on demanda aux autres parties de la République. Tout ce qu'il fallait, c'était mobiliser trente mille hommes seulement sur une population de plus de vingt millions d'habitants, et c'était plus que ce que l'on fournit, ce qui fait seulement une personne et demie par mille habitants. Si nous nous étions trouvés dans la même situation que les autres, si nous avions pu laisser nos familles dans la paix, la tranquillité et la sécurité dans les maisons dont nous avions été chassés, notre quote-part d'une mobilisation équitable n'aurait pas dépassé quatre personnes - Au lieu de cela, on exigea cinq cents hommes ; treize mille pour cent de plus que la proportion normale, même si nous nous étions trouvés dans la même situation que les autres ; mais dans la situation particulière dans laquelle cette mobilisation fut faite, la comparaison est incapable de montrer, et la raison elle-même chancelle devant son énormité.
 
      Et pour qui devions-nous nous battre ? Comme je l'ai déjà montré, pour ceux que nous avions toutes les raisons de croire nos ennemis les plus mortels. Le gouvernement aurait-il pu s'attendre à ce que nous obéissions ? S'y attendait-il ? Nos ennemis ne croyaient-ils pas que nous mépriserions, avec une rancune et une indignation compréhensibles, une proposition aussi impie ? Et n'étaient-ils pas prêts à faire de notre refus un prétexte pour enflammer encore davantage le Gouvernement contre nous, et accomplir de cette manière leurs desseins infernaux contre un peuple innocent : le détruire totalement ?
 
      Et comment cette proportion a-t-elle été reçue, et comment notre peuple y a-t-il répondu ? Je suis allé moi-même, en compagnie d'un petit nombre de mes frères, parcourant de cent cinquante à trois cents kilomètres le long des divers itinéraires, m'arrêtant à chaque petit camp, usant de notre influence pour obtenir des volontaires ; et le jour fixé pour le rendez-vous, le complément qu'il fallait encore a été fourni ; et tout cela s'est fait dans les vingt jours de la publication de la mobilisation.
 
      Notre bataillon s'est rendu sur les lieux de l'action, non dans des cabines confortables sur des bateaux à vapeur, ni avec quelques mois d'absence, mais à pied sur trois mille kilomètres au travers de déserts sans pistes et de plaines arides, connaissant toutes sortes de privations, de vicissitudes et de souffrances, pendant une absence de deux ans avant de pouvoir rejoindre ses familles.
 
      C'est ainsi que nous avons de nouveau été délivrés par l'interposition de cet Être d'une sagesse parfaite qui peut discerner la fin depuis le commencement et détourner les intentions méchantes des hommes pour favoriser les progrès de sa cause sur la terre. C'est ainsi que nous avons été sauvés de nos ennemis en nous soumettant à leurs exactions injustes et sans pareilles, prouvant de nouveau notre loyauté au Gouvernement.
 
      Permettez-moi ici de faire un éloge respectueux à la mémoire du capitaine Allen, celui qui vint nous apporter la mobilisation du Gouvernement. C'était un gentleman plein de sentiments humains, et, s'il avait été épargné, il aurait dans la mesure de ses possibilités aplani le chemin et facilité l'accomplissement de ce devoir. Son cœur était plein de sympathie lorsqu'il vit notre situation et fut rempli d'étonnement lorsqu'il assista au patriotisme et à l'ardeur enthousiaste qui obéissaient aussi promptement à ses ordres ; prouvant encore une fois, comme nous l'avions prouvé par nos actes des centaines de fois auparavant, que nos ennemis mentaient à notre sujet et que nous étions aussi prêts, et plus encore que n'importe quel autre habitant de la République, à mettre le mousquet à l'épaule et à aller mener les batailles de notre pays commun ou prendre sa défense.
 
      L'histoire ne nous donne aucun parallèle, que ce soit de la sévérité ou de l'injustice de l'exigence ou que ce soit de la bonne humeur, de la fidélité et du patriotisme avec lesquels on y répondit et y obéit. Nous pouvons ainsi citer de multiples cas où des personnes qui détiennent l'autorité légale étaient poussées, par les mensonges et l'influence des ennemis, a insulter notre peuple, en exigeant que nous prouvions notre patriotisme. Combien de temps cet état de choses va-t-il continuer ? Tant que les gens décideront de rester dans une ignorance volontaire à notre égard, tant qu'ils décideront d'interpréter de travers nos opinions, de donner une fausse idée de nos sentiments et de mal comprendre notre politique. 2:173.
 
      C'est nous qui avons créé la route de Nauvoo à ici. Une partie du temps nous suivions les pistes indiennes, à d'autres moments nous marchions à la boussole ; lorsque nous avons quitté le fleuve Missouri, nous avons suivi la Platte. En certains endroits nous tuions les serpents à sonnettes par dizaines ; et nous avons construit des routes et lancé des ponts jusqu'à ce que nous en ayons mal au dos. Quand nous ne pouvions pas jeter de ponts sur les rivières, nous faisions passer nos gens à gué, jusqu'au moment où nous sommes arrivés ici, où nous avons trouvé quelques Indiens nus, quelques loups et des lapins, et autant de sauterelles que nous en voulions ; mais pour ce qui est de trouver un arbre vert, ou un arbre fruitier, ou un champ verdoyant, il n'en était pas question, à l'exception de quelques peupliers et de quelques saules au bord du City Creek. Nous avons transporté sur quelque dix-neuf cents ou deux mille kilomètres chaque particule de provisions que nous avions lorsque nous sommes arrivés ici. Lorsque nous sommes partis de chez nous, nous avons pris tout ce que les émeutiers n'avaient pas volé de nos chevaux, de nos bœufs et de nos veaux, et quelques femmes ont conduit leur attelage jusqu'ici. Des trois cent soixante-cinq livres de farines qu'il y avait au départ du fleuve Missouri, il n'y avait pas la moitié des gens à qui il en restait la moitié. Nous avons dû apporter nos semences, nos instruments agricoles, nos commodes, nos bureaux, nos buffets, nos divans, nos pianos, nos glaces, nos belles chaises, nos tapis, nos bonnes pelles et nos tenailles et notre beau mobilier, ainsi que tous le mobilier de salon, nos cuisinières, etc., et nous avons dû apporter tout cela empilé avec des femmes et des enfants, pêle-mêle, sens dessus-dessous, avec des chevaux épuisés, avec des formes sur les pâturons, des éparvins, le mal de timon, des fistules et déhanchés ; des bœufs avec trois pattes et des vaches avec une mamelle. C'était notre seul moyen de transport, et si nous n'avions pas apporté nos biens de cette façon nous ne les aurions pas eus, car il n'y avait rien ici. Vous pouvez dire que c'est burlesque. Je le considère en effet comme tel, car, par comparaison, nous sommes véritablement venus ici nus comme des vers. 12:286-287.
 
L'établissement dans la vallée du Grand Lac Salé –
 
      Du temps de Joseph, nous avons conversé de ce pays même de nombreuses heures d'affilée. Joseph a souvent dit : «  Si seulement j'étais dans les montagnes Rocheuses avec cent hommes fidèles, je serais heureux et je ne demanderais aucune faveur aux voyoucrates. » 11:116.
 
      Je ne veux pas que l'on croie que j'ai eu quelque chose à voir avec notre installation ici [dans la vallée du lac Salé] ; c'est la providence du Tout-Puissant ; c'est le pouvoir de Dieu qui a réalisé le salut de notre peuple ; je n'aurais jamais pu élaborer pareil plan. 4:41.
 
      Ce n'est pas moi qui ai mis au point le grand plan par lequel le Seigneur a ouvert la voie pour envoyer notre peuple dans ces montagnes. Joseph a envisagé cet exode des années avant qu'il ne se produise, mais il n'a pu arriver ici, car il était constamment surveillé afin qu'il n'aît aucun rapport avec les Indiens. C'était la conséquence de ce qui est écrit dans le Livre de Mormon ; un des premiers reproches qu'on lui ait faits était qu'il allait faire alliance avec les Indiens. Mais a-t-il jamais fait quelque chose de ce genre ? Non, il s'efforçait toujours de favoriser les intérêts de tout le monde, rouge et blanc. Est-ce pour quelque chose que nous avions fait que notre peuple a été pousse au milieu d'eux ? Nous sommes maintenant leurs voisins, nous sommes sur leur territoire, car il leur appartient autant qu'une terre puisse appartenir à un homme ; nous buvons leur eau ; utilisons leur combustible et leur bois et cultivons notre nourriture sur leur terrain. 4:41.
 
      Nous avons la foi, nous vivons par la foi ; nous sommes venus dans ces montagnes par la foi. Nous sommes venus ici, je l'ai dit souvent, bien qu'aux oreilles de certains cette expression puisse paraître assez grossière, nus comme des vers, et c'est relativement vrai. 13:172.
 
      Il fallait que nous ayons la foi pour venir ici. Lorsque nous avons rencontré M. Bridger sur la Big Sandy River, il a dit : « M. Young, je donnerais mille dollars si je savais que l'on peut faire mûrir un épi de maïs dans le Grand Bassin. » J'ai dit : « Attendez dix-huit mois et je vous en montrerai beaucoup. » Est-ce d'après mes connaissances que j'ai dit cela ? Non, c'était ma foi ; mais nous n'avions pas le moindre encouragement - d'après le raisonnement naturel et tout ce que nous pouvions apprendre sur ce pays - sur sa stérilité, son froid et son gel, pour croire que nous pourrions jamais cultiver quelque chose. Mais nous avons continué à voyager, nous frayant la route au travers des montagnes et lançant des ponts jusqu'au moment où nous sommes arrivés ici, et alors nous avons fait tout ce que nous pouvions pour subvenir à nos besoins. Nous avions la foi que nous pourrions cultiver du grain ; y avait-il du mal à cela ? Pas du tout. Si nous n'avions pas eu la foi, que serait-il advenu de nous ? Nous serions tombés dans l'incrédulité, nous aurions fermé toutes les ressources que nous avions pour nous entretenir, et nous n'aurions jamais rien cultivé. 13:173.
 
      Je ne peux m'empêcher d'être ici. Nous aurions pu aller dans l'île de Vancouver ; et si nous y étions allés, on nous aurait probablement chassés ou décimés il y a longtemps. Mais nous voici dans les vallées des montagnes, où le Seigneur m'a commandé de conduire le peuple. Les frères qui se trouvent dans des pays étrangers désirent se réunir au lieu de rassemblement des saints ; et pour le moment ils doivent venir à Great Salt Lake City. Ils ne peuvent empêcher cela. Pourquoi ne sommes-nous pas allés à San Francisco ? Parce que le Seigneur m'a dit de ne pas y aller : « Car il y a des lions sur le chemin, et ils dévoreront les agneaux, si tu les y conduis. » Que pouvons-nous donc faire ? Eh bien, au lieu d'être commerçants, au lieu d'aller à St Louis acheter des marchandises ; nous pouvons aller dans notre Dixie Land, la partie sud de notre territoire, cultiver du coton et fabriquer nos propres marchandises. 9:105.
 
      Un très grand nombre voulaient aller à la Gila River ; c'est ce que l'on a proposé lorsque nous sommes arrivés dans cette vallée. On disait que c'était un beau pays et que l'on pouvait y vivre presque sans travail. Que serait-il arrivé si nous étions allés là-bas ? Vous voyez ce qui nous a suivis ici ; mais qu'aurait été le résultat, si nous étions allés là-bas ? Il y a longtemps que nous aurions été dépassés en nombre par nos ennemis ; il y en aurait eu plus contre nous que pour nous dans notre communauté. Supposons que nous soyons allés au Texas, où Lyman Wight est allé ; il a essayé de faire croire à tous les saints que Joseph voulait emmener toute l'Église là-bas. Il y a longtemps que nous aurions été tués ou obligés de quitter le pays. Nous n'aurions pas pu y vivre. 4:344.
 
      Nous sommes venus dans ces montagnes parce que nous n'avions pas d'autre lieu où aller. Il fallait que nous quittions nos maisons et nos possessions dans les terres fertiles de l'Illinois pour bâtir nos demeures dans ces lieux déserts, sur des plaines stériles au milieu de montagnes immenses et escarpées. Nul n'avait osé venir vivre ici avant nous, et nous voyons maintenant que c'est un des meilleurs endroits du monde pour nous. 10:223.
 
      Il y a cinq ans, les persécutions cruelles de nos ennemis invétérés nous menaçaient de toutes parts, des centaines de familles, qu'on avait obligées à partir de chez elles, et forcées de laisser derrière elles tout ce qu'elles avaient, erraient en exilées dans un état de dénuement complet ; mais, grâce à la faveur de ciel, nous avons été rendus capables de surmonter toutes ces difficultés et nous pouvons nous assembler aujourd'hui ici dans le refuge de ces montagnes, où il n'y a personne pour nous inspirer de la crainte, loin de nos persécuteurs, loin de l'agitation et de la confusion du monde. 1:376.
 
      Il y aura demain sept ans, vers onze heures, je traversais le Mississipi avec mes frères, en direction de ce lieu-ci, ne sachant pas à l'époque où nous allions, mais croyant fermement que le Seigneur avait en réserve pour nous un bon endroit dans les montagnes et qu'il nous y conduirait directement. Il n'y a que sept ans que nous avons quitté Nauvoo, et nous sommes maintenant prêts à construire un nouveau temple. C'est avec plaisir que je jette un coup d'œil en arrière sur nos travaux. Nous avons ici des centaines et des milliers de personnes qui n'ont pas eu les avantages que certains d'entre nous ont eus. Vous allez demander : quels avantages ? Mais ceux de passer l'épreuve du feu, de passer de mauvais quarts d'heure. Ils n'ont pas eu l'avantage d'être dépouillés de leurs biens, d'être au milieu des émeutiers et de la mort, comme beaucoup d'entre nous. 1:279.
 
      Quand les pionniers sont venus dans cette vallée, nous connaissions presque toutes les familles qui composaient les colonies de la Californie du nord et de la Californie du sud. 10:189.
 
      La plupart des gens qu'on appelle saints des derniers jours ont été pris dans les régions rurales et industrielles de notre pays et de l'Ancien Monde, et ils appartiennent aux plus pauvres d'entre les pauvres. Beaucoup d'entre eux, je peux dire la grande majorité, n'ont jamais rien eu autour d'eux qui leur rende la vie désirable ; ils ont connu la pauvreté et la misère, et par conséquent, on ne peut pas attendre d'eux qu'ils manifestent le raffinement et la culture que l'on trouve chez les riches. Beaucoup d'hommes ici, qui sont capables de conduire leur chariot et peut-être leur voiture, n'avaient jamais vu la lumière du jour pendant des années avant leur départ pour Sion. Ils passaient leurs journées dans des mines de charbon, et leur labeur quotidien commençait avant le lever du jour et continuait après la tombée de la nuit. Que pouvons-nous donc attendre d'une communauté dont tant de membres ont été élevés comme cela ; ou si ce n'est tout à fait comme cela, en tout cas dans la pauvreté et les privations ? Certainement pas ce que nous pourrions attendre de gens élevés dans des circonstances plus favorables. Mais je vous dirai ce que nous avons à l'esprit pour ces gens mêmes, et ce que nous essayons de faire d'eux. Nous prenons les gens les plus pauvres que nous puissions trouver sur la terre qui veulent accepter la vérité, et nous essayons d'en faire des dames et des messieurs. Nous essayons de les éduquer, d'instruire leurs enfants et le les former de manière telle qu'ils soient capables de s'entourer du confort, afin qu'ils passent leur vie comme le doit la famille humaine - afin que leurs jours, leurs semaines et leurs mois leur soient agréables. Nous prouvons que tel est notre dessein, car le résultat est déjà dans une certaine mesure devant nous. 14:103.
 
      Parlez de ces riches vallées, pourquoi n'y a-t-il pas un autre peuple sur la terre qui aurait pu venir vivre ici ? Nous avons prié au sujet de ce pays, nous l'avons consacré, et l'eau, l'air et tout ce qui s'y rattache, au Seigneur, et le ciel a souri sur le pays, il est devenu productif, et nous donne aujourd'hui ce qu'il y a de meilleur en grain, en fruits et en légumes. 12:288.
 
      Depuis le temps d'Adam jusqu'à présent, il n'y a jamais eu de pays qui ait été plus béni que celui-ci par notre Père céleste ; et il sera encore béni de plus en plus, si nous sommes fidèles, humbles et reconnaissants à Dieu pour le blé et le maïs, le froment, les fruits, les légumes, le bétail et tout ce qu'il nous accorde, et essayons de les utiliser pour l'édification de son royaume sur la terre. 10:35.
 
      Vous demandez si nous allons rester dans ces montagnes. Je réponds que oui, tant que nous voulons faire la volonté de Dieu, notre Père céleste. Si nous voulons nous détourner des saints commandements du Seigneur Jésus-Christ, comme l'a fait l'Israël d'autrefois, chacun suivant son chemin, nous serons dispersés et dépouillés, chassés devant nos ennemis et persécutés, jusqu'à ce que nous apprenions à nous souvenir du Seigneur, notre Dieu, et que nous soyons disposés à suivre ses sentiers. 11:274.
 
      Beaucoup demanderont : «  Combien de temps allons-nous rester ici ? » Nous resterons ici le temps qu'il faudra. « Serons-nous chassés lorsque nous partirons ? » Si nous vivons de manière à être satisfaits de ce que nous sommes et ne nous expulsons pas nous-mêmes de nos foyers, nous n'en serons jamais expulsés. Recherchez le plus de sagesse que vous pouvez, apprenez à appliquer votre travail, bâtissez de bonnes maisons, créez de belles fermes, plantez des pommiers, des poiriers, et d'autres arbres fruitiers qui peuvent pousser ici, ainsi que les groseilles de montagne et les framboisiers, plantez des fraises, et bâtissez et ornez une belle ville. La question se pose maintenant : « Pensez-vous qu'il est bon que nous vivions dans des villes ? » Fondez vos villes, mais qu'elles ne soient pas à ce point grandes que vous ne pouvez rapidement alerter toute la ville si l'ennemi vous attaquait. 8:288.
 
      Je ne me souviens pas avoir prié pour avoir de la pluie depuis que je suis dans ces vallées jusqu'à cette année, au cours de laquelle je crois avoir prié deux ou trois fois pour avoir de la pluie, et ce, sans beaucoup de conviction, car beaucoup d'eau coule dans ces canyons dans des cours d'eau de cristal aussi purs que les brises de Sion, et nous avons l'obligation de les utiliser. 3:331.
 
      Lorsque l'on amène l'eau à la fin du canal, ce que nous pouvons faire en quelques jours, je pense que les réservoir qui se trouvent sur la ligne du travail et les parties qui sont creusées en plein air contiennent suffisamment d'eau pour permettre au peuple d'irriguer quand c'est nécessaire, et ainsi abandonner l'habitude de n'arroser que deux heures par semaine un emplacement de la ville, et le faire en majeure partie pendant la nuit. Et ce n'est pas tout, car lorsque l'eau est assez bien arrivée sur un emplacement, elle est enlevée par la personne suivante qui a le droit de l'utiliser. Et des emplacements sur lesquels on a dépensé des milliers de dollars, et qui donneraient plus de mille dollars de fruits et de végétaux, s'ils pouvaient être convenablement irrigués, ne reçoivent qu'un petit cours d'eau pendant deux heures une fois par semaine, et en même temps un emplacement voisin où on a planté du maïs, dont les buttes sont séparées d'un mètre quatre-vingts et où se trouve une tige par butte, comparativement parlant, le reste du sol étant couvert de mauvaises herbes, bénéficie de la même quantité de temps et d'eau que celui sur lequel les arbres fruitiers et d'autres bonnes végétations valent des milliers de dollars. Il faut une réforme dans la distribution d'eau. Celui qui ne veut pas produire pour cinq dollars de récolte sur son emplacement, reçoit autant d'eau que celui qui pourrait cultiver pour mille dollars. Par exemple, frère Staines reçoit l'eau pendant deux heures par semaine, et que valent ses arbres fruitiers ? Il pourrait en retirer ses mille dollars, s'il était disposé à vendre les fruits au lieu de les donner, s'il avait suffisamment d'eau. J'ai, juste en dessous de lui, un emplacement bien cultivé, plein d'arbres fruitiers, une pépinière et des légumes de premier choix et moi aussi, je ne peux avoir l'eau sur mon emplacement que pendant deux heures par semaine, alors que des emplacements qui sont tout près mais sur lesquels il n'a a pas grand-chose d'autre que de mauvaises herbes, reçoivent autant d'eau, et ce durant le jour, tandis que nous devons utiliser la nôtre la nuit. Les responsables de l'eau doivent étudier la question jusqu'à ce qu'ils parviennent à une répartition plus juste. 3:329.
 
      On détournera la Jordan River et on la fera couler dans un grand canal jusqu'à Great Salt Lake City. Cela fait, il servira non seulement comme moyen d'irrigation, mais sera un moyen de transport de l'extrémité sud de Utah Lake à Great Salt Lake City. 11:116.
 
      Dès que cela sera terminé de Big Cottonwood à notre ville, nous ferons un canal sur le côté ouest de la Jordan River, et nous en amènerons l'eau le long de la base orientale des montagnes de l'ouest, car il y a plus de terre arable du côté ouest de cette rivière que du côté est. Lorsque ce travail sera accompli nous continuerons nos efforts, jusqu'à ce que la Provo River coule jusque dans notre ville. Nous avons l'intention de lui faire contourner la pointe de la montagne vers Little Cottonwood, de là à Big Cottonwood et d'en conduire les eaux sur toute la terre de Provo Canyon à notre ville, car il y a plus d'eau rien que dans cette rivière qu'il n'en faut pour cela. 3:329.
 
      Avant que les saints des derniers jours ne viennent ici, personne parmi tous les montagnards et tous ceux qui étaient passés par ici, autant que nous avons pu l'apprendre, ne croyait que l'on puisse faire mûrir le moindre épi de maïs dans nos vallées. Nous savons que le maïs et le blé poussent ici en abondance, et nous savons que nous avons une excellente région pour y élever le bétail, les chevaux et toutes les autres espèces d'animaux domestiques qu'il nous faut. Nous savions également cela lorsque nous sommes arrivés ici il a treize ans cet été. Bridger m'a dit : « M. Young, je donnerais mille dollars, si je savais que l'on peut faire mûrir un épi de maïs dans ces montagnes. Voilà vingt ans que je suis ici, et j'ai essayé maintes fois en vain. » Je lui ai dit que s'il attendait un an ou deux nous lui montrerions ce qu'on pouvait faire. Un homme du nom de Wells, qui vivait avec Miles Goodyear, là où se trouve maintenant Oge City, avait fait pousser quelques haricots, et allait chercher l'eau de la rivière dans un seau pour les irriguer. 8:288.