LES DISCOURS DE BRIGHAM YOUNG
Président de l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours de 1847 à 1877
Propos de Brigham Young sélectionnés
et ordonnancés par John A. Widtsoe (1872-1952)
Première édition
anglaise : 1925
Édition
française : 1975 révisée
Note de la
Rédaction : Les chiffres
qui suivent chaque extrait indiquent le volume et la page du Journal
of Discourses. Certains
paragraphes très longs ont été scindés
par nos soins. Dans ce cas, la référence à
Journal of Discourses n'apparaît
qu'en fin du dernier paragraphe. Précisons que Journal
of Discourses n'est
pas une publication officielle de l'Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours, ce qui n'interdit pas l'Église
d'y puiser des citations et de les valider pour publication.
Préface
01
- Définition de l'Évangile
02
- La Divinité
03
- La communication entre Dieu et l'homme
04
- L’existence prémortelle, le plan de salut
05
- Le libre arbitre
06
- La puissance du mal
07
- La loi de la progression éternelle
08
- La destinée de l'homme
09
- Dispensations de l'Évangile
10
- Les derniers jours
11
- Les Écritures
12
- La prêtrise
13
- Les premiers principes de l'Évangile
14
- Le sabbat, les réunions, la Sainte-Cène
15
- La dîme et l'Ordre Uni
16
- La Parole de sagesse
17
- La famille
18
- Quelques devoirs de la femme
19
- L'obéissance
20
- Reconnaissance, humilité, dévouement, libéralité,
honnêteté
21
- Le bonheur et les activités récréatives
22
- L'instruction
23
- La maîtrise de soi
24
- Nos semblables
25
- L'unité et le soutien
26
- L'économie et l'industrie
27
- La richesse
28
- L'oeuvre missionnaire
29
- Visions, mystères, miracles
30
- Les épreuves et les persécutions
31
- Le gouvernement politique
32
- La mort et la résurrection
33
- Le monde des esprits
34
- Le jugement éternel
35
- Le salut
36
- Les temples et le salut pour les morts
37
- L'homme à la recherche de la vérité et du
salut
38
- Le témoignage de la vérité
39
- L'Église et le royaume de Dieu sur la terre
40
- Quelques effets de l'Évangile
41
- Joseph Smith
42
- La colonisation de l'Ouest
PRÉFACE
Brigham
Young,
deuxième
président
de l'Église de Jésus-Christ des saints
des derniers
jours
et premier
gouverneur de
l'Utah,
fut le fondateur
et principal
édificateur
du Grand Ouest
Intermonts
des États-Unis
d'Amérique.
Il est reconnu
comme un
des plus grands
colonisateurs
et bâtisseurs
d'empires
de tous
les temps. Ses méthodes insurpassées
pour conquérir le Grand
Désert américain à l'usage de l'homme
ont été adoptées
dans une
certaine
mesure par tous ceux
qui,
depuis son
temps,
travaillent
à faire
fructifier
et à
peupler les
terres
inoccupées,
surtout là où les pluies sont rares.
Des hommes
d'État, des
savants
et des hommes d'affaires
ont fait l'éloge
du gouvernement, du pouvoir
d'organisation
et de la philosophie
saine qui procurèrent le bonheur social et économique à
ceux que
Brigham
Young conduisit
dans le désert.
Non seulement
il apporta le
contentement à des gens
qui avaient été
rassemblés de divers pays, mais il guida l'Église
dont il était le
président
de telle sorte qu'au
moment de sa
mort,
elle était
numériquement plus grande
et plus
fermement établie que jamais
auparavant.
L'importance
mondiale
fantastique
des travaux de Brigham
Young
et
la
possibilité d'appliquer
universellement ses méthodes dans les conditions où
nous vivons
actuellement, prouvent bien que l'œuvre qu'il accomplit n'était
pas due avant tout à la personnalité
gigantesque
de cet homme. Le succès atteint a
plutôt
été dû à
ce
qu'il
possédait une philosophie de la vie d'une
profondeur et d'une
étendue suffisantes pour satisfaire des besoins humains
changeants.
Tout autre homme, ayant une personnalité moins forte,
mais
armé
des mêmes
principes,
aurait
acquis le succès. Comme il le dirait
lui-même,
c'est
la possession de l'Évangile de
vie
et de salut
qui lui permit, à lui
et
à ses collaborateurs de si bien accomplir l'œuvre.
En fait, Brigham Young fut tout d'abord un maître spirituel et
ensuite
un dirigeant temporel. C'est la religion qu'il professait qui fit de
lui l'homme qu'il
devint ; ce sont ses principes qu'il utilisa
pour guider les hommes dans
toutes
leurs affaires.
On
a écrit, sur l'histoire, la personnalité et les
réalisations
de Brigham Young, suffisamment
de livres pour remplir une bibliothèque.
Peu
de ces livres
essayent
d'analyser
le
système
de doctrines
et de
pratiques
qui
assura
un succès illimité aux
saints
des
derniers
jours.
Beaucoup
d'entre
eux
étalent
un
parti
pris religieux
tellement
extrême que
même le
lecteur
amical
ne
peut faire aucune
confiance
a ce qu'ils
disent.
On
pourrait
parler
un
peu
plus durement
du
grand
nombre
de livres
écrits
sur Brigham
Young et son époque
qui
ont manifestement
pour
but d'obtenir
du succès
en
faisant
appel
au
sensationnel
et
au
sinistre, aux
dépens
de
la
vérité.
Encore
récemment,
en
dépit
de
la perspective des années,
certains
écrivains
ont lancé des
hypothèses
concernant
Brigham
Young
et
se
sont mis à débattre du cas
- comme
si c'était cela l'histoire ! Il
est
stupéfiant que
des
gens
intelligents, connaissant le niveau élevé des
réalisations des saints des derniers jours, puissent
ajouter
foi
aux
histoires
ridicules et
grossières,
basées
sur les
émotions
les plus viles
de
l'humanité,
qui
remplissent
les pages
de la
littérature
anti-mormone.
Ce livre
laisse Brigham Young parler lui-même. Nous avons tiré
des extraits de ses nombreux discours et les avons présentés
de manière à faire ressortir le système cohérent
de foi qu'il enseignait constamment à son peuple et qui lui
permit d'assurer le succès à ses disciples. La
philosophie ainsi exposée a un objectif clair et ne laisse de
place à aucun doute. Elle révèle en Brigham
Young un homme qui appliquait aux affaires quotidiennes des hommes
les principes tout simples de l'Évangile de Jésus-Christ,
et qui prouvait l'efficacité dans la vie ordinaire, chez des
hommes ordinaires, de l'Évangile du Fils de Dieu.
Ce livre
doit son existence au fait que Brigham Young faisait sténographier
ses discours. Lorsqu'il voyageait parmi la population, des
journalistes l'accompagnaient. Tout ce qu'il disait était
enregistré par écrit. Pratiquement tous ses discours
(du 16 décembre 1851 au 19 août 1877) furent publiés
dans le Journal of Discourses, qui avait une large
diffusion.
Rares sont les grands personnages historiques dont les discours
publics ont été si fidèlement et si complètement
conservés. Il est évident que cette masse de textes,
représentant près de trente années de discours
publics incessants, ne pouvait être présentée,
avec un espoir quelconque de servir le lecteur en général,
si ce n'est sous la forme de pages choisies parmi les principes
essentiels de la doctrine.
Les
discours qui ont servi à la composition de ce recueil étaient
improvisés. Nous n'avons pas utilisé, dans cette
collection, les papiers d'État du gouverneur Brigham Young, ni
les épîtres signées de lui et de ses conseillers
à la présidence de l'Église. Les extraits que
nous présentons ici sont de sa bouche et ont été
prononcés sous l'inspiration que lui accordait, au moment
même, la Puissance qui guidait sa vie. Les corrections faites à
l'usage de l'imprimeur, que révèlent les manuscrits
existants, ont été peu nombreuses et de caractère
mineur. Les discours révèlent remarquablement la
personnalité et les mobiles d'un homme qui accomplit des
tâches gigantesques pour sa génération. Il est
étonnant qu'en ayant sous les yeux cette riche documentation,
les ennemis de Brigham Young aient trouvé si peu de choses à
utiliser contre lui.
Un homme
malhonnête ou hypocrite ne ferait pas écrire et diffuser
ses discours publics dans le monde entier. La constance que l'on
trouve dans les opinions présentées du premier au
dernier discours serait stupéfiante si l'on ne savait qu'il
s'attachait sans cesse pour son interprétation à
l'Évangile de Jésus-Christ tel que le prophète
Joseph Smith le lui avait enseigné. Le dévouement qu'il
manifeste envers son maître et prédécesseur, le
Prophète, est d'une beauté attendrissante.
La
formation scolaire de Brigham Young était très limitée,
mais ses discours montrent qu'il
a une profonde connaissance des hommes et des affaires et un
magnifique talent qui lui
permet d'utiliser la langue anglaise avec clarté et avec
puissance. Son éloquence toute simple
s'élève souvent à des sommets sublimes. Ceux qui
l'ont entendu parler ont dit qu'ils étaient
suspendus à ses lèvres, aussi long que fût le
discours. Son imagination fertile, sa puissance
dramatique et sa sincérité indubitable faisaient de lui
un orateur né. Dans ses discours, il se limitait rarement à
un seul sujet. Les besoins du moment étaient les thèmes
autour desquels gravitaient ses enseignements.
Nous
n'avons pris, dans ce livre, aucune liberté avec les paroles
de Brigham Young. Nous avons corrigé, dans un petit nombre de
cas, des fautes de langue ou d'orthographe que l'imprimeur a
remarquées. Tous les sentiments distincts, exprimés
dans les discours, sont représentés par une ou
plusieurs citations, sauf ceux qui ont trait à des états
de chose qui n'existent plus. Les extraits se limitent aux principes
de l'Évangile. Nous ne pouvions y ajouter la masse des détails
historiques et autobiographiques sans rendre ce volume trop abondant
pour être utilisé par le lecteur ordinaire. Déjà
ainsi, il a fallu élaguer et éliminer sévèrement
pour pouvoir inclure le message de chacune des trois cent
soixante-trois allocutions du Journal of Discourses, et des nombreux
autres exposés reproduits dans le Deseret News, le MillenniaI
Star et d'autres périodiques. Nous n'avons pas utilisé
les nombreux résumés des discours de Brigham Young qui
ont paru dans le Deseret News. Les extraits de ce volume sont tirés
de rapports directs. Les chiffres que l'on trouve à la fin de
chaque extrait indiquent le volume et la page du Journal of
Discourses.
Ces
discours sont le témoignage que rend Brigham Young de
l'existence de Dieu, de la mission divine de Jésus-Christ, du
rétablissement de l'Évangile dans sa plénitude
par Joseph Smith, le prophète, et de la possibilité
d'obtenir le bonheur ici-bas et dans l'au-delà en obéissant
aux lois de l'Évangile. Ce livre n'est qu'un nouveau
témoignage de ce que le Seigneur continue à parler par
l'intermédiaire de ses prophètes.
CHAPITRE 1 : DÉFINITION DE
L'ÉVANGILE
Constitué
de lois éternelles –
L'Évangile
révélé du Fils de Dieu est un plan, un système
de lois et d'ordonnances tel que s'ils s'y conforment strictement,
les habitants de cette terre ont l'assurance de pouvoir rentrer dans
la présence du Père et du Fils. 13:233.
Les lois de
l'Évangile ne sont ni plus ni moins que quelques-uns des
principes de l'éternité révélés
aux hommes pour leur permettre de retourner aux cieux d'où ils
viennent. Nous faisons notre joie de la loi céleste, de cette
loi qui nous conservera à toute éternité. 8:208.
Les lois et les
ordonnances que le Seigneur a révélées dans ces
derniers jours sont conçues pour sauver tous ceux des fils et
des filles d'Adam et d'Ève qui n'ont pas péché
contre le Saint-Esprit, car tous seront sauvés dans un royaume
de gloire mais pas tous dans le royaume céleste, car il y a
plusieurs demeures. 15:122.
Notre religion
n'est ni plus ni moins que l'ordre véritable des cieux - le
système de lois qui gouverne les
dieux et les anges. La loi les gouverne-t elle ? Certainement.
Il n'est pas, dans toutes les éternités,
d'être qui ne soit gouverné par la loi. Qui désire
avoir la liberté sans loi ?
Ceux qui sont d'en bas. 14:280.
Comme toutes les
choses dont Dieu est l'Auteur, notre religion est un système
de loi et d'ordre. Il a institué des lois et des ordonnances
pour le gouvernement et le profit des enfants
des hommes, pour voir s'ils y obéiraient et se montreraient
dignes de vivre éternellement selon
la loi des mondes célestes. Cette sainte prêtrise dont
nous parlons est un système de gouvernement parfait. C'est en
obéissant à ces lois que nous espérons entrer
dans le royaume céleste et être exaltés. 14:95.
Les principes de la
vérité et du bien, des vies éternelles et de la
puissance de Dieu sont d'éternité à éternité.
Ces deux puissances ont toujours existé et existeront à
jamais dans toutes les éternités
à venir. 11:234.
Embrasse
toute vérité –
Notre religion
mesure, soupèse et circonscrit toute la sagesse du monde -
tout ce que Dieu a jamais révélé à
l'homme. Toute la vérité que le monde possède
actuellement, qu'elle soit scientifique ou
religieuse, c'est Dieu qui l'a révélée. Le monde
entier lui doit ce qu'il sait et ce dont il
jouit ; il lui doit tout cela, et je le reconnais en toutes
choses. 8:161.
Je voudrais dire à
mes amis que nous croyons en tout ce qui est bien. Si vous pouvez
trouver une vérité au ciel, sur la terre ou en enfer,
elle appartient à notre doctrine. Nous la croyons, elle est
nôtre, nous la revendiquons. 13:335.
En un mot, si le
mormonisme n'est pas ma vie, je ne m'en connais aucune. Je ne
comprends rien d'autre, car il embrasse tout ce qui vient à la
portée de l'intelligence de l'homme. S'il n'englobe pas tout
ce qui est dans le ciel et sur la terre, il n'est pas ce qu'il
prétend être. 2:123.
Notre religion est
tout simplement la vérité. Elle s'exprime tout entière
dans cette formule. Elle embrasse toute vérité, où
qu'on la trouve, dans toutes les œuvres de Dieu et de l'homme
qui sont visibles ou invisibles à l'œil mortel. 10:251.
L'Évangile
est simple, il est clair. Il n'y a absolument aucun mystère
dans tout le plan de salut, si ce n'est pour ceux qui ne comprennent
pas. 3:367.
Le mormonisme
embrasse toute vérité, révélée ou
non, qu'elle soit religieuse, politique, scientifique ou
philosophique. 9:149.
Il englobe toute la
vraie science connue des hommes, des anges et des dieux. Il n'y a
qu'un seul vrai système, une seule vraie science de la vie ;
tout le reste tend vers la mort. Ce système émane de la
Source de la vie. 8:70.
La vraie science,
l'art véritable et la vraie connaissance englobent tout ce qui
est dans les cieux ou sur la terre, ou dans toutes les éternités.
C'est grâce à eux qu'existent tous les êtres,
qu'ils soient célestes, terrestres ou télestes, ou
qu'ils soient d'en bas et demeurent avec les démons parmi les
damnés. Toute vérité est nôtre. 14:281.
« Où
est votre code, votre credo distinctif ? » dira-t-on.
Il remplit l'éternité ; c'est toute la vérité
des cieux, de la terre ou de l'enfer. Voilà le mormonisme. Il
embrasse toutes les sciences vraies, toutes
les vraies philosophies. 14:280.
La philosophie des
cieux et de la terre, des mondes qui sont, qui ont été
et qui doivent encore naître, tout
cela, c'est là tout l'Évangile que nous avons embrassé.
Dans la mesure où tout vrai
philosophe comprend les principes de la vérité, dans
cette même mesure, il détient
l'Évangile et est un saint des derniers jours, qu'il le sache
ou non. Notre Père, le grand Dieu, est l'auteur des sciences,
il est le grand mécanicien, il est le législateur de
toutes choses, il projette et conçoit
toutes choses, et chaque particule de connaissance que l'homme
a en sa possession est le don de Dieu, qu'il la considère
comme divine ou comme étant la sagesse de l'homme ; elle
appartient à Dieu, et il nous l'a conférée, à
nous, ses enfants, qui demeurons ici-bas. 18:359.
On ne peut aller
contre les faits : Toute vérité émane de la
Source de la vérité, et les sciences
sont des faits dans la mesure où les hommes les ont prouvées.
14:117.
Ce qu'on appelle le
mormonisme embrasse tous les principes relatifs à la vie et au
salut, pour le temps et l'éternité. Peu importe qui
l'a. Si l'infidèle possède une vérité,
elle appartient au mormonisme. La vérité et la doctrine
saine que possède le monde religieux, et il en a beaucoup,
appartiennent toutes à l'Église. Pour ce qui est de
leur morale, beaucoup sont moralement aussi bonnes que nous. Tout ce
qui est bon, aimable et digne de louanges appartient à
l'Église et au royaume. Le mormonisme englobe toute vérité.
Il n'est pas de vérité qui n'appartienne à
l'Évangile. C'est la vie, la vie éternelle ; c'est
la béatitude ; c'est la plénitude de toutes choses
parmi les dieux et dans les éternités des dieux.
11:375.
Nous désirons
former, façonner et construire d'après le modèle
que Dieu a révélé ; ce faisant, nous
prenons toutes les lois, toutes les règles, toutes les
ordonnances et tous les règlements que contiennent les
Écritures et les pratiquons autant que possible, et puis, nous
continuons à apprendre et à progresser jusqu'à
ce que nous puissions vivre selon toute parole qui sort de la bouche
de Dieu. 13:238.
Le Seigneur révèle
« un peu ici, un peu là, règle sur règle »,
et il continuera à le faire jusqu'à ce que nous
puissions atteindre l'éternité et embrasser la
plénitude de sa gloire, de son excellence et de sa puissance.
13:241.
La vérité
durera pour toujours et à jamais, et tout homme qui prêche
l'Évangile du salut peut prendre le vieux texte que certains
d'entre nous ont pris au commencement de l'édification du
royaume de Dieu sur la terre dans les derniers jours. J'ai pris la
vérité pour texte, le salut pour sujet et le monde
entier pour circonscription, pour aller aussi loin que je le pouvais
et pour en parler autant que je pouvais. Elle inclut toutes les
vérités de toutes les confessions religieuses et de
tous les partis. Quoi ! dans le domaine civil aussi ? Oui.
Toutes les lois, toutes les puissances, tous les royaumes et tous les
trônes, bref tout est sous le gouvernement de Dieu. 7:148.
Quand il est
introduit parmi les enfants des hommes, l'Évangile du Fils de
Dieu vient avec de la lumière et de l'intelligence, avec des
principes purs et saints. Il embrasse toute moralité, toute
vertu, toute lumière, toute intelligence, toute grandeur et
toute bonté. Il introduit un système de lois et
d'ordonnances et un code de droiture morale qui ramèneront la
famille humaine dans la présence de Dieu, si elle y obéit.
11:235.
Pour moi, le plan
de salut doit être un système pur et saint en tous
points ; il doit révéler des choses qu'aucune
autre église ou royaume ne peut révéler ;
il doit englober la connaissance qui se
trouve sur la face de la terre, sinon il n'est pas de Dieu. Un tel
plan contient tous les systèmes de
vraie doctrine de la terre, qu'ils soient ecclésiastiques,
moraux, philosophiques ou civils, il
renferme toutes les bonnes lois qui ont été faites de
l'époque d'Adam jusqu'à
présent ; il absorbe les lois des nations, car il les
dépasse toutes en connaissance et en pureté ; il
englobe les doctrines du jour, prend à gauche et à
droite, réunit toutes les vérités en un seul
système, et laisse là la balle qui sera dispersée
çà et là. C'est pour
moi la preuve, et ce l'est depuis le commencement, que les principes
sont purs et saints ; et toute
personne qui les vit parviendra, grâce à eux, à
la sanctification. 7:148.
Je vais vous dire
qui sont les vrais fanatiques : ce sont ceux qui adoptent de
faux principes et de fausses idées
comme s'ils étaient des faits et essaient d'établir une
superstructure sur des fondations fausses. Ce sont eux, les
fanatiques ; et quelque ardents et zélés qu'ils
soient, ils pourront raisonner ou discuter sur des prémisses
fausses jusqu'au jugement dernier, le
résultat sera faux. 13:271.
Une
connaissance accrue de l'Évangile –
Je voudrais dire
que nous sommes pour la vérité, toute la vérité,
rien que la vérité ; nous suivons le chemin de la
vérité et nous espérons bientôt en
posséder beaucoup plus que
maintenant ; mais quand il s'agit de dire que nous posséderons
un jour toute la vérité, je
m'arrête ; je ne sais pas quand. 14:196.
Les lois que le
Seigneur a données ne sont pas pleinement parfaites, parce que
le peuple ne pourrait pas les accepter dans leur plénitude
parfaite ; mais il peut recevoir un peu ici et un peu là,
un peu aujourd'hui et un peu demain, un peu plus la semaine prochaine
et un peu plus que cela l'année prochaine, s'il s'améliore
avec sagesse sur la base de chaque petite part qu'il reçoit ;
sinon il reste dans l'ombre, et la lumière que le Seigneur
révèle lui semble être ténèbres, et
le royaume des cieux continuera à aller de l'avant et le
laissera tâtonner. Par conséquent, si nous voulons agir
selon la plénitude de la connaissance que le Seigneur a
l'intention de révéler peu à peu aux habitants
de la terre, nous devons nous améliorer sur la base de chaque
petite part à mesure qu'elle est révélée.
2:314.
Nous en savons
assez pour nous damner ; et quand nous en savons assez pour
cela, nous en savons assez pour nous sauver, si nous profitons de
cette connaissance pour nous améliorer. 6:198.
Détient
le pouvoir de la prêtrise –
L'Évangile
que nous prêchons est l'Évangile de vie et de salut.
L'Église que nous représentons est l'Église et
le royaume de Dieu et possède la seule religion qui puisse
ramener les enfants des hommes en la présence de notre Père
et Dieu. Le Seigneur s'est mis en devoir de rétablir toutes
choses comme au commencement et, par l'administration de sa sainte
prêtrise, de sauver tous ceux qui peuvent l'être, de
purifier le monde des conséquences de la Chute et de le mettre
entre les mains de ses saints. 12:205.
L'Évangile
de salut - la prêtrise du Fils de Dieu - est ordonné et
organisé de telle façon, de par sa nature même,
étant une partie de cette loi des cieux par laquelle
s'organisent les mondes, qu'il est conçu pour éclairer
les enfants des hommes et leur donner le pouvoir de se sauver. Il est
de la même nature que les principes supplémentaires de
l'existence éternelle par lesquels les mondes sont et ont été,
et par lesquels ils dureront ; et ces principes sont purs de
nature, du fait qu'ils sont de Dieu, qui est pur ; mais sans la
révélation de l'Esprit de
Dieu, nul ne peut les comprendre. Voilà ce que cette œuvre
mystérieuse a de si étrange.
7:54
Le pouvoir de toute
vérité demeure dans le sein de notre Père et
Dieu, et il le dispense à ses enfants selon sa volonté,
au moyen de sa prêtrise éternelle. Son trône est
dans la lumière, la gloire et la puissance de la vérité.
Il est demeuré dans la vérité et est exalté
par elle, et sa puissance, sa lumière et sa gloire sont
éternelles. L'Évangile et la prêtrise sont les
moyens qu'il emploie pour sauver et exalter ses enfants obéissants
pour qu'ils possèdent la même
gloire et la même puissance avec lui, pour recevoir des
couronnes de gloire, d'immortalité
et de vies éternelles. 9:330.
Et maintenant, nous
disons aux hommes du dix-neuvième siècle, et nous
disons la vérité et nous ne
mentons pas, que quiconque croit que Joseph Smith, fils, était
un prophète envoyé de Dieu et
qu'il a été ordonné par lui pour recevoir et
détenir les clefs de la sainte prêtrise, qui est selon
l'ordre du Fils de Dieu, et le pouvoir d'édifier le royaume de
Dieu sur la terre, de rassembler la maison
d'Israël, de guider vers la rédemption tous ceux qui
croient et obéissent, de rétablir ce qui a été
perdu par la transgression - quiconque croit cela, croyant au
Seigneur et obéissant à ses commandements jusqu'à
la fin de sa vie, son nom ne sera pas rayé du livre de vie de
l'Agneau et il recevra des couronnes de gloire,
d'immortalité et de vie éternelle. Ceci est pour le
dix-neuvième siècle, pour la génération
d'hommes actuellement en vie. 12:101.
L'Évangile
de vie et de salut –
Nous avons quelque
chose de plus à enseigner aux hommes que la morale. Qu'est-ce
que c'est ? C'est la manière de racheter la famille
humaine. 19:47.
Je dirai maintenant
à mes amis - et je vous appelle tous mes amis, vous et toute
l'humanité, jusqu'à ce que vous vous soyez révélés
être des ennemis - vous qui n'appartenez pas à cette
Église, que nous avons l'Évangile de vie et de salut.
Je ne dis pas que nous avons un Évangile, je dis que nous
avons le seul et unique Évangile qui ait jamais été
ou qui sera jamais, qui sauvera les enfants des hommes. 12:313.
Il faut bien
l'homme tout entier pour faire un saint –
Il n'y a pas
d'exceptions dans le mormonisme. Apprenez à penser et à
diriger vos actes dans toutes les affaires de la vie, de manière
à pouvoir vaincre le mal qui est semé en nous. Vainquez
l'ennemi intérieur ; alors nous pourrons vaincre le
royaume du diable.
Et tandis que
d'autres choisissent des principes mauvais et bâtissent sur des
fondations qui mènent à la destruction, nous bâtissons
sur les principes du salut éternel, comme nous nous sommes
efforcés de le faire tout le jour. 7:66.
Les principes
doctrinaux du salut sont les mêmes maintenant que du temps
d'Adam, d'Elie ou de Jésus quand il était sur la terre.
5:229.
Nous vous avons
apporté la doctrine de la vie et du salut, afin que vous
puissiez échanger vos dispositions basses, étroites,
myopes et égoïstes contre l'Esprit ennoblissant de Dieu,
contre l'Esprit de l'Évangile qui donne la joie et la paix. Si
vous en jouissez, votre nourriture vous sera douce, votre sommeil
sera rafraîchissant et vos jours se passeront utilement. 3:119.
Nous avons tout
autant le droit d'adopter des points de doctrine dans notre religion
que l'Église anglicane, ou les
méthodistes, ou les baptistes ou n'importe quelle autre
confession. Notre doctrine est une doctrine
biblique, une doctrine patriarcale et elle est la doctrine
des Dieux de l'éternité et des cieux, et elle a été
révélée à nos pères ici-bas et
finira par sauver le monde. 2:187.
Les révélations
du Seigneur Jésus sont plus douces que le miel ou que le rayon
de miel. Nous pouvons manger et continuer à manger ;
boire et continuer à boire. Y a t il une satisfaction
durable ? Oui. Je suis au paroxysme de la joie. Tout le plaisir
et toute la joie qui peuvent être
donnés à un être limité le sont dans
l'Évangile du salut, grâce à l'Esprit de
révélation, sur la création
- sur le saint de Dieu - jeune ou vieux, homme ou femme. Ce n'est pas
que cette comparaison rende complètement l'idée ;
car le langage des mortels est incapable de
décrire pleinement les joies de l'Évangile de vie
éternelle. 8:139.
Nous avons
l'Évangile de vie et de salut pour rendre bons les hommes
mauvais et meilleurs les hommes bons. Nous
devons prêcher, exhorter, interpréter, persévérer
dans notre devoir, être fervents d'esprit, patients et
endurants avec nos frères, étant remplis d'amour et de
bonté. 8:130.
Il n'y a pas de
liberté ailleurs que dans l'Évangile de salut. 5:52.
Offre
le salut à tous –
Quelques-uns ici et
quelques-uns là veulent recevoir la vérité, et
le Seigneur nettoiera la terre de la méchanceté qui y
demeure maintenant. 8:195.
L'Évangile
de Jésus-Christ est l'accès, la porte qui s'ouvre sur
la route ou le chemin qui va de la terre au ciel, par lequel la
révélation directe est donnée aux enfants des
hommes, selon leurs titres respectifs, en fonction de leurs appels et
de leur place dans la société dans laquelle ils vivent.
L'Évangile de salut est une partie de la loi gouvernant le
royaume où Dieu réside ; et les ordonnances qui
appartiennent à la sainte prêtrise sont le moyen par
lequel les enfants des hommes ont accès au mode de vie qui
leur permet de continuer leur voyage jusqu'à ce qu'ils
retournent en la présence de leur Père et Dieu. 8:159.
« Mais à
tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de
continuer à être les fils de Dieu. » Au lieu
de recevoir l'Évangile pour devenir les fils de Dieu, je
dirais : recevoir l'Évangile afin que nous continuions à
être les fils de Dieu. Ne sommes-nous pas tous fils de Dieu
quand nous venons au monde ? Le vieux Pharaon, roi d'Egypte,
était tout autant fils de Dieu que Moïse et Aaron, à
cette différence près : il rejetait la parole du
Seigneur, la vraie lumière, et eux l'avaient acceptée.
« Et ce jugement, c'est que, la lumière étant
venue dans le monde, les hommes ont préféré les
ténèbres à la lumière, parce que leurs
œuvres étaient mauvaises. » Ainsi donc, nous
ne recevons pas l'Évangile afin de devenir les fils de Dieu,
mais afin de rester les fils de Dieu sans réprimande. Comme
tous avaient apostasié, ils devaient devenir fils de Dieu par
adoption, et cependant, à l'origine, tous étaient fils
de Dieu. Nous recevons l'Évangile, non pas pour que notre nom
soit inscrit dans le livre de vie de l'Agneau, mais pour qu'il n'en
soit pas rayé. « Car, dit le Seigneur, celui qui
vainc sera vêtu de vêtements blancs, et je n'effacerai
pas son nom du livre de vie. » Pourquoi ? Parce qu'il
aura vaincu par sa fidélité. Ma doctrine est qu'il n'y
a jamais eu de fils ou de fille d'Adam et Ève nés
ici-bas dont le nom n'était pas déjà inscrit au
livre de vie de l'Agneau, et il y restera jusqu'à ce que sa
conduite soit telle que l'ange qui tient le livre soit autorisé
à le rayer et à l'inscrire ailleurs. 12:100-101.
Il n'y a pas
longtemps, au cours d'une conversation avec un visiteur qui
retournait dans les États de l'Est,
celui-ci dit : « Votre peuple se considère
comme parfait ? « « Oh ! non,
dis-je, certainement pas. Laissez-moi vous
expliquer. La doctrine que nous avons embrassée
est parfaite ; mais quand nous en arrivons aux gens, nous avons
toutes les imperfections que vous pouvez demander. Nous ne sommes pas
parfaits ; mais l'Évangile que nous prêchons est
conçu de manière à rendre les hommes parfaits,
afin qu'ils puissent obtenir une résurrection glorieuse et
entrer dans la présence du Père et du Fils. »
11:304.
Notre but est d'en
faire savoir autant que nous à chaque homme et à chaque
femme ; tel est le plan de l'Évangile, et c'est cela que
j'aimerais faire. Je voudrais que tous les saints des derniers
jours s'élèvent à ce niveau-là et en
sachent autant que moi, et puis encore davantage,
autant qu'ils peuvent en apprendre, et s'ils peuvent me dépasser,
tant mieux ! 19:96.
Nous le proclamons
à tous les habitants de la terre depuis les vallées au
sommet de ces montagnes que nous sommes l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours - non pas une
église mais l'Église - et que nous avons la doctrine de
la vie et du salut pour tous ceux qui, de par le monde, ont le cœur
honnête. 12:173.
Cet Évangile
sauvera la famille humaine tout entière ; le sang de
Jésus expiera nos péchés, si nous acceptons les
conditions qu'il fixe, mais nous devons accepter ces conditions,
sinon cela ne nous servira de rien.
Un
guide de la vie quotidienne –
Je ramène
l'Évangile à l'époque, à la situation et
à l'état actuels du peuple.10:1.
Le système
qui apporte la sécurité et la paix actuelles est le
meilleur à suivre, dans la vie et dans la mort ; c'est le
meilleur pour faire des affaires ; c'est le meilleur pour faire
des fermes, pour bâtir des villes et des temples, et ce système
est la loi de Dieu. Mais il exige une obéissance stricte. La
règle de la justice et la ligne que Dieu a tirée pour
guider les hommes assurent la paix, le confort et le bonheur
maintenant et la gloire et l'exaltation éternelles ; mais
il faut pour cela rien moins que l'obéissance stricte à
la loi de Dieu. 13:241.
Nous ne nous
permettons pas d'aller labourer un champ sans emmener notre
religion ; nous n'entrons pas dans un bureau, derrière le
comptoir pour distribuer des marchandises, dans un cabinet de
comptabilité avec les registres, ni nulle part pour vaquer à
des affaires sans emmener notre religion. Si nous sommes en chemin de
fer ou en voyage de plaisance, notre Dieu et notre religion doivent
être avec nous. Nous sommes les gens les plus religieux du
monde ; mais nous ne sommes pas aussi excités que
certains. Nous avons vu beaucoup de frénésie, mais cela
ne nous intéresse pas. Je l'ai dit : « Crier
et chanter pour arriver à la béatitude éternelle,
c'est peut-être très bien à sa place, mais cela
seul, pour moi, c'est de la sottise ; ma religion, c'est
connaître la volonté de Dieu et la faire. »
14:118.
Pour Dieu, comme
pour tous ceux qui comprennent les principes de la vie et du salut,
la prêtrise, les oracles de la vérité, les dons
et les appels de Dieu aux enfants des hommes, il n'y a pas de
différence entre les travaux spirituels et temporels - ils ne
font qu'un. Si je fais mon devoir, je fais la volonté de Dieu,
que je prêche, prie, travaille de mes mains pour m'entretenir
honorablement, que je sois aux champs, dans l'atelier du mécanicien
ou occupé à faire du commerce, ou partout où mon
devoir m'appelle, je sers Dieu autant en un
lieu qu'en un autre ; et il en va de même pour tous,
chacun à sa place, à son tour
et en son temps. 13:260.
Notre religion
affecte toute la vie de l'homme, bien qu'il en soit parfois qui
disent : il y a une loi divine et il y a une loi humaine ;
il y a des principes qui ont trait à notre religion et il y a
des principes qui ont trait à la philosophie du monde. Mais
permettez-moi de vous dire ici que la philosophie de la religion des
cieux incorpore toutes les vérités qui se trouvent au
ciel, sur la terre ou en enfer. 15:125.
Ma mission auprès
des hommes est de leur enseigner ce qui concerne leur vie
quotidienne. Je présume qu'il y en a beaucoup ici qui m'ont
entendu dire, il y a des années et des années, que je
ne me souciais guère de ce qui se passera après le
millénium. Les anciens peuvent faire
de longs discours sur ce qui s'est passé du temps d'Adam, ce
qui s'est passé avant la création
et ce qui se produira dans des milliers d'années, parlant de
choses qui ont eu
lieu ou doivent encore avoir lieu, qu'ils ignorent, repaissant les
gens de paroles en l'air ; mais ce n'est pas ma façon
d'enseigner. Mon désir est d'enseigner aux hommes ce qu'ils
doivent faire maintenant, et laisser le millénium tranquille.
Leur enseigner à servir Dieu et à
édifier son royaume, voilà ma mission. J'ai enseigné
la foi, le repentir, le baptême pour
la rémission des péchés et l'imposition des
mains pour la réception du
Saint-Esprit. On doit nous enseigner, sous un angle temporel, ce qui
a trait à notre vie quotidienne. 12:228.
Notre religion
englobe tous les actes et toutes les paroles de l'homme. Nul ne doit
faire du commerce s'il ne le fait en Dieu ; nul ne doit faire de
l'agriculture ni aucun autre travail s'il ne le fait dans le
Seigneur. Nul membre d'un conseil ne doit juger le peuple sans juger
dans le Seigneur, afin de discerner avec justice et impartialité
entre le bien et le mal, la vérité et l'erreur, la
lumière et les ténèbres, la justice et
l'injustice. Un gouvernement peut-il siéger sans le Seigneur ?
S'il le fait, il s'effondrera tôt ou tard. Jamais aucune nation
ne vivra si elle se consulte et règle ses affaires nationales
sans le Seigneur, mais elle s'effondrera et sera anéantie tôt
ou tard. Il en va de même pour toutes les nations qui vivent
actuellement ou vivront jamais. 13:60.
Cet Évangile
est plein de bon sens, de jugement, de discrétion et
d'intelligence. 14:17.
Quelque vraie que
soit la vérité, vous devez prendre les passions des
hommes et les façonner dans la loi de Dieu. 7:55.
Une
source de vérité –
L'Évangile
est une source de vérité, et c'est la vérité
que nous cherchons. Nous avons embrassé la vérité,
à savoir l'Évangile du Fils de Dieu. Ses premiers
principes sont de croire au Seigneur Jésus-Christ, nous
repentir de nos péchés, puis descendre dans les eaux du
baptême pour la rémission de nos péchés et
recevoir l'imposition des mains pour le don du Saint-Esprit qui nous
guidera dans toute la vérité. 12:68.
La vérité
demeurera alors que l'erreur disparaîtra. La vie restera quand
ceux qui ont rejeté les paroles de la vie éternelle
auront été engloutis dans la mort. J'aime la vérité
parce qu'elle est vraie, parce qu'elle est belle et délectable,
parce qu'elle est si merveilleuse de nature et si digne de
l'admiration, de la foi et de la considération de tous les
êtres intelligents du ciel ou de la terre. Dois-je être
haï, mon nom doit-il être rejeté comme mauvais
parce que j'aime la vérité ? Oui, sinon les
paroles de Jésus ne pourraient s'accomplir,
car il a dit : « Vous serez haïs de tous les
hommes à cause de mon nom. » Il dit
à ses disciples de se réjouir constamment et de prier
sans cesse quand leurs ennemis les
tourneraient en dérision, et de tenir la tête haute et
de se réjouir quand tous les hommes
diraient du mal d'eux, car « voici, votre rédemption
est proche ». 13:216.
Pour moi, il est
plus rationnel de la part d'un être intelligent d'embrasser la
vérité que de mélanger un peu de vrai avec
beaucoup de faux, ou d'embrasser une erreur totale et entreprendre de
suivre un fantôme. 13:235.
Certains qui se
disent chrétiens sont très tenaces en ce qui concerne
les universalistes ; pourtant ceux-ci possèdent beaucoup
d'excellentes idées et de bonnes vérités. Et les
catholiques ? Oui, beaucoup d'excellentes vérités.
Et les protestants ? Oui, tous autant qu'ils sont. Et
l'infidèle ? Oui, il a pas mal de vérité ;
et la vérité est partout sur la
terre. La terre ne pourrait demeurer sans la lumière et la
vérité qu'elle contient. Les hommes ne pourraient
demeurer si la vérité ne les retenait pas. C'est la
Source de vérité qui nourrit,
habille et donne la lumière et
l'intelligence aux habitants de la terre, qu'ils soient saints ou
pécheurs. Pensez-vous qu'il y ait de
la vérité en enfer ? Oui, beaucoup, et là
où se trouve la vérité nous pouvons estimer que
le Seigneur a le droit d'y être. Vous ne trouverez pas le
Seigneur là où il n'y a pas
de vérité. 12:70.
Si vous aimez la
vérité, vous pouvez vous en souvenir. 3:358.
Encore une fois,
pourquoi aimez-vous la vérité ? C'est parce que
vous pouvez y découvrir une beauté, parce qu'elle
répond à votre nature, ou parce que vous pensez qu'elle
fera de vous un gouverneur, un seigneur ? Si vous pensez que
c'est ainsi que vous parviendrez au pouvoir, vous faites profondément
erreur. C'est une ruse de la puissance invisible qui se manifeste
parmi les habitants de la terre, les détourne du chemin, leur
lie l'esprit et soumet leur intelligence.
Supposez que notre
Père céleste, notre Frère aîné, le
Rédempteur ressuscité, le Sauveur du monde, ou l'un
quelconque des dieux de l'éternité agisse selon ce
principe d'aimer la vérité, la connaissance et la
sagesse parce qu'elles sont toutes puissantes et que par l'aide de ce
pouvoir ils pourraient envoyer les démons en enfer, tourmenter
les hommes sur la terre, exercer la souveraineté sur eux et
les rendre malheureux selon leur bon plaisir ; ils cesseraient
d'être des dieux ; dès qu'ils adopteraient de tels
principes et agiraient en fonction d'eux, ils deviendraient des
démons et seraient précipités en un clin d'œil ;
l'extension de leur royaume cesserait et leur divinité
prendrait fin. 1:117.
Nul ne peut réfuter
une vérité. 8:132.
Qu'entendez-vous
par principes naturels ? Je ne parle pas de la philosophie
naturelle, car ma religion est de la philosophie naturelle. Vous ne
m'avez jamais entendu prêcher une doctrine qui n'ait un système
naturel et qui, quand on la comprend, ne soit aussi facile à
saisir que deux et deux font quatre. Toutes les révélations
que le Seigneur Tout-Puissant a faites aux enfants des hommes et tous
les points de la doctrine du salut qui ont été révélés
sont basés sur des principes naturels, sur la philosophie
naturelle. Quand j'utilise ce terme, je l'utilise comme synonyme du
plan de salut ; la philosophie naturelle est le plan de salut,
et le plan de salut est de la philosophie naturelle. 4:202.
Notre doctrine et
notre pratique sont, et je les ai adoptées toute ma vie,
d'accepter la vérité d'où qu'elle vienne.
14:160.
Quand nous
démontrons une vérité, nous démontrons
une partie de la foi, de la loi ou du
pouvoir par lesquels existent tous les êtres intelligents, que
ce soit dans les cieux ou sur la terre ;
par conséquent, quand nous avons de la vérité en
notre possession, c'est autant de
connaissance que nous avons de Dieu. Je m'en réjouis, parce
que la vérité est conçue de manière à
être indépendante ; elle est basée sur des
faits éternels et restera tandis que tout le reste périra
tôt ou tard. 14:115.
Toute vérité
vaut d'être possédée. 19:39.
Comme il est facile
de vivre selon la vérité ! Y avez-vous jamais
pensé, mes amis ? Y avez vous jamais pensé, mes
frères et sœurs ? Dans toutes les circonstances de
la vie, que ce soit chez les plus humbles ou les plus élevés,
la vérité est toujours le guide le plus sûr,
celui sur lequel il est le plus facile d'accorder notre vie. 14:76.
Soyez disposés
à recevoir la vérité, peu importe de qui elle
vient ; cela ne fait absolument aucune
différence. Autant recevoir l'Évangile de Joseph Smith
que de Pierre, qui a vécu du temps
de Jésus. Autant le recevoir d'un homme que d'un autre. Si
Dieu a appelé une personne et l'a
envoyée prêcher l'Évangile, c'est tout ce que
j'ai besoin de savoir. Peu importe qui c'est, tout ce que je veux,
c'est connaître la vérité. 14:136.
Toute vérité
est pour le salut des enfants des hommes, pour le profit et la
science, pour leur avancement dans les principes de la connaissance
divine ; et la connaissance divine est
tout fait quel qu'il soit : la vérité ; et
toute vérité se rapporte au divin. 7:284.
Nous
avons besoin d'une religion pragmatique –
Je vous prêche
une religion pragmatique. 13.155.
Je suis décidément
en faveur d'une religion pragmatique : d'une vie quotidienne
utile Et si je m'occupe aujourd'hui de faire ce qui m'incombe et puis
ce qui se présente demain, et ainsi de suite, quand l'éternité
viendra, je serai prêt à entreprendre les choses de
l'éternité. Mais je ne serais prêt pour cette
sphère d'action que si j'étais à même de
gérer ce qui est à ma portée. Vous devez tous
apprendre à le faire. 5:3.
Je me sens encore
poussé à insister auprès des saints sur la
nécessité d'appliquer soigneusement les principes de
l'Évangile dans notre vie, notre conduite, nos paroles et tout
ce que nous faisons, et il faut que l'homme tout entier, la vie tout
entière, soient consacrés au progrès pour
parvenir à la connaissance de la vérité telle
qu'elle est en Jésus-Christ. C'est en cela que réside
la plénitude de la perfection. Elle était inscrite dans
la personnalité de notre Sauveur, bien qu'une minime partie
seulement en ait été manifestée aux hommes parce
qu'ils ne sont pas capables de l'accepter. Tout ce qu'ils étaient
prêts à accepter, il le leur a donné. Tout ce que
nous sommes prêts à accepter, le Seigneur nous le
donne ; tout ce que les nations de la terre sont prêtes à
accepter, il le leur donne. 12:255-256.
En lisant
soigneusement l'Ancien et le Nouveau Testament, nous pouvons
découvrir que la majorité des révélations
données anciennement à l'humanité avaient trait
à leurs devoirs quotidiens ; nous suivons la même
voie. Les révélations de la Bible et du Livre de Mormon
sont des exemples pour nous, et le livre des Doctrine et Alliances
contient des révélations adressées directement à
notre Église ; elles sont un guide pour nous et nous ne
désirons pas les abroger ; nous ne voulons pas qu'elles
deviennent périmées et les mettre au rancart. Nous
désirons persévérer de jour en jour selon les
révélations du Seigneur
Jésus-Christ et avoir constamment son Esprit avec nous. Si
nous pouvons faire cela, nous ne marcherons
plus dans les ténèbres, nous marcherons dans la lumière
de la vie. 10:284.
Si nous voulons
jouir de l'Esprit de Sion, nous devons vivre pour l'avoir. Notre
religion n'est pas que de la théorie ; c'est une religion
pragmatique, qui doit donner un bonheur actuel à tous les
cœurs. 8:33.
Parfois, quand je
pense à vous adresser la parole, il me vient à l'esprit
que faire des sermons basés strictement sur des sujets
relatifs au futur lointain ou passer en revue l'histoire du passé
plaira certainement à une partie de mes auditeurs et les
intéressera profondément, mais ma raison et l'esprit
d'intelligence qui est en moi enseignent que si je faisais cela, je
ne pourrais instruire le peuple de ce qui a trait à ses
devoirs quotidiens. C'est pour cela que je
ne me sens pas poussé à vous instruire des devoirs qui
devront être accomplis dans cent ans mais plutôt de
donner des instructions relatives au présent, à
nos actions et à notre conduite quotidiennes, afin que nous
sachions profiter du temps qui passe et des bénédictions
actuelles et être à même de jeter les bases d'un
bonheur futur. 3:272.
L'édification
de Sion est une œuvre pragmatique à tous points de vue ;
ce n'est pas une simple théorie. Une
religion théorique n'apporte pas beaucoup de bien ou de profit
réel à personne. Ne posséder
un héritage en Sion ou à Jérusalem qu'en théorie
- seulement dans l'imagination
- cela revient à n'avoir pas d'héritage du tout. Il
faut aller jusqu'à l'acte pour qu'un héritage devienne
pragmatique, substantiel et profitable. Ne nous contentons donc pas
d'une religion simplement théorique, mais qu'elle soit
pragmatique, purificatrice, autonome, gardant l'amour de Dieu en
nous, vivant selon tous les préceptes, selon toutes les lois
et selon toutes les paroles qui nous sont données pour nous
diriger. 9:284.
La religion de
Jésus-Christ est une religion pragmatique qui s'empare des
devoirs et des réalités quotidiennes de cette vie.
11:133.
Je suis entre les
mains du Seigneur et ne me soucie absolument pas de mon salut ou de
ce que le Seigneur fera de moi plus tard. À moi de faire la
volonté de Dieu aujourd'hui et, quand demain viendra, de
demander quelle est sa volonté à mon sujet ;
ensuite faire la volonté de mon Père dans l'œuvre
qu'il m'a chargé de faire, et cela me suffit. Je sers un Dieu
qui me donnera tout ce que je mérite quand j'irai chercher ma
récompense. Voilà ce que j'ai toujours pensé ;
et si je pense encore ainsi, c'est tout ce qu'il me faut. 6:276.
Les
labeurs temporels sont nécessaires –
Dans l'esprit de
Dieu, il n'est pas question de séparer le spirituel du
temporel, ou le temporel du spirituel, car ils sont un dans le
Seigneur. 11:18.
Les frères
ont parlé de choses temporelles. Nous ne pouvons parler de
choses spirituelles sans les relier aux choses temporelles, et nous
ne pouvons pas non plus parler de choses temporelles sans y relier
les choses spirituelles. Elles sont inséparablement liées.
10:329.
Je ne peux
cependant pas faire de différence entre les labeurs temporels
et spirituels. J'appelle cela du spirituel que d'accommoder mon
langage aux idées du peuple. Tout ce qui se rapporte à
l'édification du royaume du Seigneur sur la terre, que ce soit
dans la prédication de l'Évangile
ou dans la construction de temples à son nom, on nous a appris
à le considérer comme une
œuvre spirituelle, même s'il faut de toute évidence
la force du corps naturel pour l'accomplir.
2:95.
Ayez de la sagesse.
Ayez-en autant que les générations de ce monde. Du
temps de Jésus, ceux qui recevaient le royaume et l'esprit du
royaume semblaient tout à fait perdre de vue le salut
temporel, et Jésus dit aux disciples : « Les
enfants de ce monde sont plus sages dans leurs générations
que les enfants de la lumière. » Les enfants de la
lumière ne savaient pas comment s'entretenir ; ils ne
savaient se préserver, eux et le royaume avec eux. 4:343.
Si vous ne pouvez
pourvoir à votre vie naturelle, comment pouvez-vous vous
attendre à avoir la sagesse nécessaire pour obtenir une
vie éternelle ? Dieu vous a donné votre existence,
votre corps et votre esprit, vous a bénis en vous donnant des
capacités et a ainsi jeté les bases de toute
connaissance, de toute sagesse, de toute intelligence, de toute
gloire et des vies éternelles. Si vous n'avez pas acquis la
capacité de pourvoir à vos besoins naturels, à
ceux d'une femme et de quelques enfants, qu'avez-vous à faire
des choses célestes ? 8:68.
Nous ne pouvons
même pas entrer dans le temple quand il sera construit et
accomplir les ordonnances qui conduisent
aux bénédictions spirituelles, sans accomplir un labeur
temporel. Il faut accomplir des ordonnances
temporelles pour obtenir les bénédictions spirituelles
que le Grand Être Suprême a en réserve pour ses
enfants fidèles. Tout acte est d'abord
un acte temporel. L'apôtre dit : la foi vient de ce qu'on
entend. Que doit-on entendre pour que cela
produise la foi ? La prédication de la Parole. Pour cela,
nous devons avoir un prédicateur ; et ce n'est pas un
esprit invisible, mais un homme temporel ordinaire comme nous,
assujetti aux mêmes règles de vie. Prêcher
l'Évangile est un labeur temporel et croire au Seigneur
Jésus-Christ est le résultat d'un labeur temporel. Être
baptisé est une œuvre temporelle, tant pour la personne
baptisée que pour le baptiseur. Je suis personnellement témoin
de la véracité de ce que je dis, car je me suis fait
maintes fois mal aux pieds et me suis épuisé à
voyager et à prêcher, afin qu'en entendant l'Évangile,
les hommes aient la foi. Les bénédictions que nous
désirons avec tant de ferveur nous parviendront lorsque nous
aurons accompli le travail manuel requis, préparant ainsi tout
ce qui est nécessaire pour recevoir les bénédictions
invisibles que Jéhovah a pour ses enfants. 9:240.
Il y a un corps
naturel et il y a un corps spirituel. Tout est naturel et tout est
spirituel. Tous les devoirs de la vie, quels qu'ils soient, toutes
les exigences nécessaires pour entretenir et exalter l'homme,
sont incorporés dans le royaume de Dieu et dans les
ordonnances de sa maison - dans les devoirs que Dieu requiert de ses
enfants. Tout cela se trouve dans l'Église et le royaume de
notre Dieu. « Quoi ! Notre travail ? »
Oui. Je prends parfois la liberté de prêcher ce peuple
sur l'économie. Certains pensent peut-être que ce
faisant je dépasse mes devoirs. Tel n'est pas le cas.
J'apprends à l'agriculteur comment cultiver ses champs, parce
que je connais et comprends mieux la nature des éléments
qui produisent le grain que lui. Je sais comment il doit préparer
les éléments pour que la semence produise
l'accroissement qu'il désire dans les choses qui doivent
l'entretenir, lui et sa famille. J'ai le devoir d'instruire mes
frères si je comprends une branche mieux qu'eux. Si je sais
comment me mettre à l'aise, si je comprends mieux que d'autres
l'organisation des éléments avec lesquels Dieu nous a
donné la capacité de travailler pour notre profit, j'ai
le devoir de les instruire. Voici les éléments. Ils ne
sont pas faits en vain, mais le sont pour le profit, le confort, la
convenance et le bonheur des enfants de Dieu. 8:340.
Les principes de
l'éternité et de l'exaltation éternelle ne nous
servent de rien s'ils ne sont ramenés
à notre niveau pour que nous les pratiquions dans notre vie.
4:28.
Nous
avons besoin d'une religion quotidienne moderne –
Ma religion doit
être avec moi d'un lundi matin au suivant, d'un bout à
l'autre de l'année, sinon elle ne répondra pas à
mes besoins. 1:338.
L'Évangile
de Jésus-Christ, tel qu'il est donné dans les Ancien et
Nouveau Testaments, le Livre de Mormon, le livre des Doctrine et
Alliances et l'expérience de tous les vrais chrétiens
qui ont vécu et vivent encore sur la terre, enseigne que
chaque saint a le droit de vivre et de marcher devant son Dieu de
manière à jouir de jour en jour, de semaine en semaine
et d'année en année, pendant toute sa vie, de la
lumière de l'esprit de vérité. Sans ce droit
dans l'Évangile, lié aux dons du Saint-Esprit, je
serais enclin à croire que la religion
qui est enseignée dans la Bible et dans le Livre de Mormon ne
serait pas grand-chose de plus qu'un simple fantôme, une chose
imaginaire. Elle serait incapable de satisfaire, si peu que ce soit,
l'esprit de l'homme, tel qu'il est organisé actuellement.
1:233.
S'il ne fallait pas
nourrir et vêtir notre corps, je proposerais que nous
demeurions ici quelques mois, pour donner à
tous l'occasion de parler, exhorter, prier, prophétiser,
chanter, parler en langues et faire tout ce que l'Esprit leur
manifesterait. Mais notre œuvre est
une œuvre du présent. Le salut que nous cherchons est de
maintenant et on peut l'obtenir et en jouir
continuellement, si on le cherche correctement. S'il continue
aujourd'hui, c'est selon le même principe qu'il continuera
demain, le lendemain, la semaine suivante
ou l'année d'après et, pourrions-nous dire, la
prochaine éternité. 1:131.
C'est du salut
présent et de l'influence présente du Saint-Esprit que
nous avons besoin tous les jours pour nous garder dans la voie du
salut. Quand quelqu'un refuse de se conformer aux autres
commandements du ciel, les péchés qu'il a commis
précédemment retombent sur sa tête ; sa
droiture précédente le quitte et ne lui est pas imputée
à justice ; mais s'il persévère dans la
justice et dans l'obéissance aux commandements des Cieux, il
est sauvé tout le temps, par le baptême, l'imposition
des mains et l'obéissance aux commandements du Seigneur et
tout ce qui est requis de lui par les cieux : les oracles
vivants. Il est sauvé maintenant, la semaine prochaine,
l'année d'après et continuellement, et est prêt
pour le royaume céleste de Dieu, quand viendra le moment où
il en héritera. 8:124.
Il n'est pas de vie
plus précieuse que la vie actuelle dont nous jouissons ;
il n'est pas de vie qui ait plus de valeur pour nous que celle-ci. On
pourra dire qu'une vie éternelle vaut plus. Nous sommes dans
l'éternité, et tout ce que nous avons à faire,
c'est de prendre la route qui mène aux vies éternelles.
La vie éternelle est une qualité inhérente de la
création et seul le péché peut y mettre fin. De
par leur nature, les éléments sont aussi éternels
que les dieux. Apprenons sous la direction des Cieux à
utiliser ces éléments éternels pour
l'édification, l'établissement et la proclamation du
royaume de Dieu, rassemblant pour commencer ceux qui sont pauvres de
cœur, et nous apprendrons le reste à mesure que nous
avançons. 10:22.
Je désire
faire sentir au peuple qu'il est nécessaire de savoir ce qu'il
faut faire de leur vie présente, qui appartient plus
particulièrement aux choses temporelles. L'objectif même
de notre existence ici bas est de manier les éléments
temporels de ce monde et de soumettre la terre, multipliant ces
organismes végétaux et animaux que Dieu veut y voir
résider. Quand nous aurons appris à
vivre selon la valeur complète de la vie que nous possédons
maintenant, nous serons prêts à l'avancement éternel
sur l'échelle du progrès sans
fin, vers une sphère plus glorieuse et plus exaltée.
9:168.
La tradition nous a
enseigné que le grand but de la religion est de préparer
les hommes à mourir ; que quand ils sont passés
par un changement de cœur et se convertissent, ils sont prêts
à tout instant pour la gloire et pour demeurer à toute
éternité dans les cieux avec le Père et le Fils.
C'est une erreur, car il faut qu'ils s'améliorent, changent
substantiellement de mal en bien, du péché à la
sainteté, ici ou ailleurs, avant d'être prêts pour
la société qu'ils espèrent connaître. Ils
seraient cent fois moins prêts à vivre dans la société
des sanctifiés au ciel que le serait une personne élevée
dans les classes les plus basses de la société pour se
présenter convenablement et circuler dans les niveaux les plus
élevés et les plus raffinés de l'humanité.
Ceux qui sont considérés dignes
de demeurer avec le Père et le Fils ont préalablement
reçu une éducation qui les a rendus aptes pour cette
société ; on leur a bien fait connaître tous
les mots de passe et tous les signes qui
leur ont permis de passer devant les portiers dans le royaume
céleste. 10:172.
Je veux le salut
présent. Je ne prêche que relativement peu sur les
éternités et les Dieux, et
leurs œuvres merveilleuses dans l'éternité ;
et je ne dis pas qui les a faits au départ,
ni comment ils ont été faits ; car je ne sais rien
là-dessus. La vie est pour nous, et c'est à nous de la
recevoir aujourd'hui sans attendre le millénium. Prenons nos
dispositions pour être sauvés
aujourd'hui, et, quand vient le soir, revoyons les actes de la
journée, repentons-nous de nos péchés, s'il en
est dont nous devons nous repentir, et disons nos prières ;
ensuite nous pouvons nous coucher et dormir en paix jusqu'au matin,
nous lever avec reconnaissance envers Dieu,
entreprendre les tâches d'une nouvelle journée et nous
efforcer de vivre toute la journée pour Dieu et pour personne
d'autre. 8:124.
Nous
devons apprendre à être matériellement
indépendants –
J'ai l'obligation
de faire en sorte d'entretenir la vie au-dedans de moi et des autres,
selon les principes nationaux, sans manifestation spéciale de
Dieu. 14:111.
J'ai constamment
essayé d'amener notre peuple à vivre de manière
à devenir indépendant, prenant soin de ses pauvres, des
impotents, des estropiés et des aveugles, sortant les
ignorants de l'endroit d'où ils n'ont pas l'occasion
d'observer les voies du monde et de comprendre les connaissances que
possèdent actuellement les enfants des hommes, les rassemblant
des quatre coins du monde et faisant d'eux un peuple intelligent,
économe et indépendant. 12:195.
Mon combat est,
depuis des années, d'amener les hommes à comprendre que
s'ils ne prennent pas soin d'eux-mêmes, on ne prendra pas soin
d'eux, que si nous ne faisons pas ce qu'il faut pour nous nourrir,
nous vêtir et nous abriter, nous périrons de faim et de
froid ; nous pourrions aussi souffrir en été des
rayons directs du soleil sur notre corps nu et sans protection.
10:200.
Je vois de plus en
plus qu'il n'y a que très peu d'hommes et de femmes qui soient
capables ne serait-ce que de prendre soin d'eux-mêmes
temporellement. 4:314.
CHAPITRE 2 : LA DIVINITÉ
Notre
Père céleste –
Que chacun soit
l'ami de Dieu. 4:372.
Il en est qui
croient ou qui entretiennent l'idée que connaître Dieu
le diminuerait à nos yeux ; mais je puis dire qu'en ce
qui me concerne, comprendre un principe ou un être, sur la
terre ou dans les cieux, n'en diminue pas la vraie valeur à
mes yeux, mais l'augmente au contraire ; et plus j'en sais sur
Dieu, plus il m'est cher et précieux, et plus mes sentiments à
son égard sont élevés. 13:57.
Il y a une
Puissance qui a organisé toutes choses à partir de la
matière brute en suspens dans
l'immensité de l'espace. Il a donné une forme, le
mouvement et la vie à ce monde matériel ; il a
fait les lumières, grandes et petites, qui constellent le
firmament en haut ; il leur a imparti
leur temps et leurs saisons et a délimité leurs
sphères. Il a fait que la vie foisonne dans le ciel et dans
les eaux, il a couvert les collines et les plaines d'insectes et a
fait dominer l'homme sur ses créations. Toutes ces merveilles
sont les œuvres du Gouverneur Tout-Puissant de l'univers, en
qui nous croyons et que nous adorons. 1:120.
Toutes les
créations sont son œuvre, et elles sont pour sa gloire
et pour le profit des enfants des hommes ; et tout est mis dans
la possession de l'homme, pour lui donner le confort,
l'améliorer et le consoler, et pour sa santé, sa
richesse, sa beauté et son excellence. 13:151.
C'est un Dieu de
système, d'ordre, de loi, de science et d'art ; un Dieu
de connaissance et de puissance. 13:309.
Il est le Père,
le Dieu, le Sauveur, le Créateur, le Conservateur et le
Rédempteur de l'homme. Il tient
entre les mains la destinée de toutes choses et jugera tous
les hommes selon leurs œuvres.
3:259-260.
Dieu est la source
de toute intelligence, peu importe qui la possède, que ce soit
l'homme sur la terre, les esprits dans le monde des esprits, les
anges qui demeurent dans les éternités des Dieux, ou
l'intelligence la plus inférieure parmi les démons de
l'enfer. C'est de Dieu que tous ont obtenu ce qu'ils ont en fait
d'intelligence, de lumière, de pouvoir et d'existence - cette
même source dont nous avons reçu les nôtres.
8:205.
Tout bon don, tout
don parfait vient de Dieu. Toute découverte dans les sciences
et les arts qui en est vraiment une et qui est utile à
l'humanité a été donnée par révélation
directe de la part de Dieu, bien que peu de personnes le
reconnaissent. Elle a été donnée pour préparer
le chemin au triomphe ultime de la vérité et pour
racheter la terre du pouvoir du péché et de Satan. Nous
devons profiter de toutes ces grandes découvertes, de la
sagesse accumulée des âges et faire profiter nos enfants
de toutes les branches des connaissances utiles, pour les préparer
à jouer efficacement leur rôle dans la grande œuvre.
9:369.
Il est notre Père
céleste, il est notre Dieu et le Créateur et le gardien
de tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Il prodigue ses
conseils et ses soins à tous les vivants. Il est le Maître
Suprême de l'univers. Quand il menace, la mer se dessèche
et les fleuves se réduisent en désert. Il mesure les
eaux dans le creux de sa main, prend les dimensions des cieux avec la
paume, ramasse la poussière de la terre dans un tiers de
mesure, pèse les montagnes au
crochet et les collines à la balance ; les nations, pour
lui, sont comme une goutte d'un seau, les
îles sont comme une fine poussière qui s'envole, les
cheveux de notre tête lui sont
comptés, et il ne tombe pas un seul passereau à terre
sans que notre Père le sache ;
et il connaît toutes les pensées et toutes les
intentions du cœur de tous les vivants, car il est présent
partout par le pouvoir de son Esprit - son ministre, le Saint-Esprit.
Il est le Père de tous, est au-dessus de tous, parmi tous et
en vous tous ; il connaît toutes les choses qui ont trait
à cette terre et il connaît toutes les choses qui ont
trait à des millions de terres semblables à celle-ci.
11:41.
Qu'on en fasse bon
ou mauvais usage, tout pouvoir est voulu de Dieu et est entre ses
mains. Il établit un royaume ici et en renverse un autre là
selon son plaisir. Il brise les nations comme le vase d'un potier ;
il forme un noyau et édifie autour de lui un royaume ou une
nation, laissant les hommes agir selon leur libre arbitre, afin
qu'ils agissent bien ou se corrompent,
comme le firent les Enfants d'Israël, et lorsqu'ils seront
devenus mûrs pour la destruction, ils seront dispersés
aux quatre vents. Si, dans les temps anciens, le peuple de
Dieu était resté saint, il aurait continué à
exister jusqu'à présent avec puissance et avec
autorité. 7:148.
Tout ce qu'il y a
de grand, de bon et de sage parmi les hommes vient de Dieu. S'il y a
des hommes qui possèdent de grandes
capacités comme hommes d'état ou comme philosophes,
ou qui possèdent des connaissances et des talents
scientifiques remarquables, tout le mérite en revient à
Dieu, car c'est lui qui les dispense à ses enfants, qu'ils
croient en lui ou non, ou qu'ils pèchent contre lui ou non,
peu importe ; mais tous devront lui rendre compte de la façon
dont ils ont utilisé les talents qui leur étaient
confiés. Si nous croyons les déclarations toutes
claires de la Bible, nous devons croire que Jésus-Christ est
la lumière qui éclaire tous les hommes qui viennent au
monde ; nul n'en est exempt. 11:123.
La plénitude
des cieux et de la terre appartient au Seigneur l'or et l'argent, le
blé, la belle farine et le bétail
qui couvre mille collines ; et lorsque nous comprendrons
pleinement ses œuvres, nous saurons
qu'il est dans toute la terre et qu'il accomplit, selon son plaisir,
sa volonté parmi les enfants des hommes, les exaltant et les
abaissant, car les systèmes, les
religions, les trônes et les gouvernements du monde sont tous
sous son contrôle. 1:49.
Nous croyons que
Dieu est autour de tout, au-dessus de tout, en tout et à
travers tout. Parler d'un espace vide, c'est parler d'un espace où
Dieu n'est pas, et où les méchants pourraient se mettre
en sécurité, cachés de sa présence. Un
espace vide, cela n'existe pas. 1:276.
Il a de la
compassion pour toutes les œuvres de ses mains, le plan de la
rédemption, du salut et de la miséricorde est étendu
au-dessus de tous ; et ses plans sont de rassembler, unir et
sauver tous les habitants de la terre, à l'exception de ceux
qui ont reçu le Saint-Esprit et qui ont péché
contre lui. À cette exception près, tout le reste du
monde sera sauvé. 3:92.
Quand le Seigneur
mène les batailles des saints, il le fait si efficacement que
personne ne devient nerveux, sauf l'ennemi. 8:325.
Nul ne trompe le
Seigneur. 16:163.
Il est écrit
que Dieu connaît et qu'il a tout pouvoir. Il gouverne et
commande cette terre et il est le Père de tous les êtres
humains qui y ont vécu, y vivent et y vivront. Ceux de ses
enfants qui deviendront héritiers de
toutes choses pourront bientôt dire, à leur tour, qu'ils
connaissent toutes choses, et on les
appellera Suprême, Tout-Puissant, Roi des rois, Seigneur
des seigneurs. Tout cela et bien d'autres choses que nous ne
pourrions imaginer sont promis aux fidèles
et ne sont qu'autant d'étapes dans cette progression
incessante de vies éternelles. Ceci n'enlèvera rien à
la gloire ni à la puissance de notre Père céleste.
Car il restera toujours notre Père, et nous lui serons
toujours soumis, et plus nous progressons en gloire et en puissance,
plus cela augmente la gloire et la puissance de notre Père
céleste. Ce principe est valable dans l'un ou l'autre des
états, le mortel ou l'immortel. 10:5.
Tout ce que le
Seigneur exige de nous, c'est que nous nous soumettions parfaitement
dans notre cœur à sa volonté. 18:238.
Le Seigneur nous
donne un peu à la fois et est toujours disposé à
nous donner de plus en plus, même la
plénitude, lorsque notre cœur est prêt à
recevoir toutes les vérités des cieux. C'est cela que
le Seigneur désire, ce qu'il adorerait faire pour ses enfants.
18:217.
Notre Père
céleste désire que nous préservions ce qu'il
nous donne. 9:169.
Il gouverne les
mondes innombrables qui illuminent notre petite planète, et
des millions et des millions de mondes que
nous ne pouvons voir ; et cependant il voit l'objet le plus
minuscule de ses créations ;
pas une de ces créations n'échappe à son
regard ; et il n'en est pas une que sa sagesse et sa puissance
n'aient produite. 1:39.
Je crois en un Dieu
qui a le pouvoir d'exalter et de glorifier tous ceux qui croient en
lui et qui le servent fidèlement jusqu'à la fin de leur
vie, car cela fait d'eux des Dieux, à savoir les fils de Dieu,
et dans ce sens également il y a de nombreux dieux, mais pour
nous il n'y en a qu'un seul, et un seul Seigneur Jésus-Christ,
un seul Sauveur qui est venu au midi des temps racheter la terre et
les enfants des hommes du péché originel qui fut commis
par nos premiers parents, et tout rétablir par sa mort et ses
souffrances, ouvrir toutes grandes à tous
les croyants les portes de la vie, du salut et de l'exaltation dans
la présence du Père et du
Fils pour demeurer éternellement avec eux. 11:122.
Comme je l'ai dit
une fois à mes frères à l'Ecole des Prophètes,
je ne vous ai pas demandé, je n'ose
pas vous demander de remplir ce qui est presque la première
condition requise du royaume des Cieux, presque le principe le plus
simple et une des premières choses que l'on doit observer. Je
n'ai pas demandé au peuple d'accomplir cette grande tâche,
je dirai que c'est une grande tâche, et si je vous la confiais,
vous diriez la même chose. Vous demanderez peut-être ce
que c'est ? C'est « aimer le Seigneur ton Dieu de
tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces,
et ton prochain comme toi-même ». N'est-ce pas là
pour ainsi dire une des toutes premières choses que Dieu a
exigées de son peuple ? Et je ne l'ai pas encore exigé
du peuple. Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et puis
dire du mal de ton prochain ? Non ! Non ! Aimer le
Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et dire ce qui n'est pas
vrai ? Non, oh non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton
cœur, et prendre ce qui ne t'appartient pas ? Non, non,
non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et
chercher les richesses du monde et abandonner ta religion ?
Non ! Aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et
prendre son nom en vain et jurer ? Non, jamais ! Si l'amour
de Dieu était vraiment dans le cœur de tous ceux qui se
disent saints des derniers jours, il n'y aurait plus de jurons, plus
de mensonges, plus de tromperies, plus de médisances, plus de
poursuite des choses impies ni de relations avec les ennemis de Sion,
plus de poursuite des mines d'or ; on ne rechercherait rien si
ce n'est pour édifier le royaume de Dieu. Cela nous ne l'avons
pas encore demandé. Mais il y a des choses que nous demandons.
Abandonnons ces péchés qui sont si graves, et essayons
de faire le bien devant les cieux et les uns avec les autres. 12:229.
Il n'a confié
à aucun homme ici-bas les clefs des résultats des actes
des nations de la terre ; ce pouvoir,
il le conserva pour lui-même. 8:31.
Ce que l'on appelle
communément l'idolâtrie est né de quelques hommes
sincères, pleins de foi et doués de peu de
connaissances, exhortant un peuple qui retombait dans le péché
à conserver quelques coutumes - s'attacher à certaines
formes, pour leur rappeler ce Dieu que connaissaient leurs pères,
sans vouloir ou désirer que le peuple adore une idole - adorer
des bâtons, des pierres, des animaux et des oiseaux. Les idoles
qu'on adore maintenant ont été introduites et le sont
encore depuis des centaines et des milliers d'années ;
mais elles n'ont pas été introduites immédiatement.
Elles l'ont été pour conserver parmi les hommes l'idée
du vrai Dieu. 6:194.
Nous ne sommes
rien, nous ne sommes que ce que le Seigneur fait de nous. 5:343.
Cessez de manquer
de respect envers le nom de Dieu le Père et son Fils
Jésus-Christ, et apprenez à avoir du respect pour ces
noms. 7:147.
Le Seigneur agit
selon des principes qui sont : continuer à organiser,
ajouter à quelque chose, rassembler,
faire paraître, accroître et répandre partout ;
alors que la force inverse ne le fait pas. Cela montre la nature de
son opposition à ce trait particulier du christianisme,
basé sur les principes de la durée, de l'accroissement,
de la puissance, de la gloire et de l'exaltation éternelle, et
fait ressortir la différence entre les deux puissances
adverses. 1:117.
Si Dieu ne bénit
pas nos efforts, nous n'aurons rien. C'est le Seigneur qui donne
l'accroissement 3:331.
Le Seigneur que je
sers progresse éternellement, et ses enfants aussi ; ils
progresseront à toute éternité,
s'ils sont fidèles. 11:286.
Il est écrit :
« Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. »
Refusez le mal, choisissez le bien, haïssez
l'iniquité, aimez la vérité. Tout cela, nos
pères l'ont fait avant nous ;
je n'entends pas particulièrement par là notre père
Adam, ou son Père ; je n'entends pas particulièrement
par là Abraham, Moïse, les prophètes ou les
apôtres, mais je veux dire nos pères qui ont été
exaltés pendant des millions d'années avant l'époque
d'Adam. Ils ont tous passé par les mêmes épreuves
que nous maintenant, et ils ont examiné toutes choses,
jusqu'aux profondeurs de l'enfer. 9:243.
Le grand
architecte, administrateur et superviseur, contrôleur et maître
absolu qui guide cette œuvre est hors de portée de vue
de nos yeux naturels. Il vit sur un autre monde ; il est dans un
autre état d'existence ; il a passé par les
épreuves que nous traversons maintenant ; il a reçu
une expérience, a souffert et a eu du plaisir, et sait tout ce
que nous savons concernant les travaux pénibles, les
souffrances, la vie et la mort de la condition mortelle, car il a
passé par tout cela, a reçu sa couronne et son
exaltation, et détient les clefs et le pouvoir de ce royaume ;
il manie son sceptre et fait sa volonté parmi les enfants des
hommes, parmi les saints et parmi les pécheurs et produit des
résultats qui favorisent ses desseins parmi les royaumes, les
nations et les empires, afin que tout rejaillisse sur sa gloire et
sur la perfection de son œuvre. 11:249.
Je ne sais pas
combien il y a de Dieux. Mais il n'y a jamais eu de temps où
il n'y avait pas de Dieux ni de mondes, et
où des hommes ne passaient pas par les mêmes épreuves
que nous maintenant. Ceci s'est produit de
toute éternité, se produit encore et se produira à
toute éternité. Vous ne pouvez comprendre cela, mais
lorsque vous le pourrez, ce sera une grande
consolation pour vous. 7:333.
Où que la
famille humaine demeure sur la face de la terre, qu'elle soit sauvage
ou civilisée, elle a, profondément implanté en
elle, le désir d'adorer un grand Gouverneur suprême, et,
ne le connaissant pas, elle pense qu'en adorant et en sacrifiant à
ses idoles, elle peut apaiser sa colère qu'elle croit voir se
manifester dans le tonnerre, l'éclair, la tempête, les
inondations, les revers de la guerre, la main de la mort, etc.,
etc. ; elle essaye ainsi de la câliner pour avoir sa
protection et sa bénédiction pour avoir la victoire sur
ses ennemis, et à la fin de cette vie avoir une place dans le
ciel que son imagination a créé, ou que la tradition
lui a transmis. J'ai beaucoup de charité pour cette partie de
la famille humaine que l'on appelle les
païens ou les idolâtres ; ils ont fait des images
pour représenter à leurs yeux une puissance qu'ils ne
peuvent voir, et désirent adorer un Être suprême
au travers de la statue qu'ils ont faite. 11:120.
Nous croyons en un
seul Dieu, un seul Médiateur et un seul Saint-Esprit. Nous ne
pouvons croire un seul instant que Dieu soit dépourvu de
corps, de parties, de passions ou
d'attributs. Les attributs ne peuvent se manifester qu'au travers
d'un personnage organisé. Tout
attribut est inscrit dans l'existence organisée et en est le
résultat. 10:192.
Le Seigneur est
parfaitement indépendant. Il a reçu sa gloire, il règne
suprême et omnipotent. Il ne dépend pas de vous et de
moi. Si nous apostasiions tous et descendions en enfer, cela
n'ajouterait rien à sa gloire et ne la diminuerait en rien. Il
souffrirait de voir que nous sommes assez fous pour nous détourner
des saints commandements et laisser s'abattre sur nous la colère
du Tout-Puissant ; les cieux pleureraient sur nous, mais malgré
tout le Seigneur a sa gloire, et vous et moi, nous ne travaillons pas
pour son profit. Pour le profit de qui travaillons-nous ? Pour
le nôtre. Toutes mes prédications, tous mes travaux et
tous mes efforts dans ce royaume ont été pour moi-même,
pour entrer dans le royaume céleste de Dieu. C'est pour cela
et pour rien d'autre que j'ai travaillé. 13:315.
Lisez l'histoire
d'un royaume ou d'une nation quelconque, et remontez tous les chemins
de l'histoire des nations et des royaumes et ceux des familles et des
individus qui n'ont pas connu Dieu ni
observé ses commandements, et vous verrez que la douleur et la
déception ont été
intimement mêlées à toute la gaieté, au
luxe et aux semblants de plaisir de leur vie mortelle. Ils ont trouvé
une piqûre cuisante dans leurs moments les plus heureux et un
poison mortel dans leurs coupes. 6:39.
II n'est pas
d'influence, de vérité ou de justice dans le monde qui
ne découle de Dieu, notre Père céleste. 5:78.
Personnalité
et paternité de Dieu –
II en est qui
voudraient nous faire croire que Dieu est présent partout. II
n'en est pas ainsi. II n'est pas plus omniprésent qu'il ne
fait une seule personne avec le Fils. 6:345.
On considère
que Dieu est présent partout au même instant ; et
le Psalmiste dit : « Où fuirai-je loin de ta
présence ? » II est présent auprès
de toutes ses créations par son influence, par son
gouvernement, son esprit et sa puissance, mais lui-même est un
personnage qui a un tabernacle, et nous sommes créés à
sa ressemblance. 10:319.
Notre Dieu et Père
céleste est un être, ou, en d'autres termes, il a un
corps, avec des parties comme vous et moi ;
il est capable de montrer ses œuvres à des êtres
organisés, comme par exemple, dans
le monde ou nous vivons, c'est le résultat de la connaissance
et de la sagesse in finie qui demeurent
dans son corps organisé. Son Fils, Jésus-Christ, est
devenu un personnage de chair et a un corps comme son Père. Le
Saint-Esprit est l'Esprit du Seigneur et jaillit de lui-même,
et on peut à bon droit l'appeler l'envoyé de Dieu qui
exécute sa volonté dans l'immensité, étant
appelé à gouverner par son influence et sa puissance ;
mais ce n'est pas une personne de chair comme nous, et comme notre
Père céleste et Jésus-Christ. 1:50.
Le royaume de Dieu
sur la terre est une institution vivante, dynamique, efficace ;
il est gouverné, dirigé, régi et mené par
le Dieu invisible que nous servons, qui est un être exalté
et vivant, possédant un corps, des parties et des passions,
qui écoute les prières de ses
saints, est un être raisonnable, miséricordieux et
intelligent, rempli de connaissance et de sagesse, plein de lumière
et de gloire et dont le trône est fondé sur la vérité
éternelle dont la forme personnelle
est parfaite en proportions et en beauté. II aime le bien et,
comme le disent les Écritures, il est irrité tous les
jours contre les méchants. II hait le mal que font les
transgresseurs, et est miséricordieux envers le pécheur
repentant. II est aimé de tous ceux qui le connaissent, à
cause de ses qualités inhérentes qu'il possède,
et qu'il a en commun avec tous les êtres
glorifiés, qui demeurent maintenant avec lui et qui doivent
encore être glorifiés et couronnés de couronnes
de gloire, d'immortalité et de vies éternelles. 11:251.
II faut que Dieu
s'y connaisse dans les choses temporelles, qu'il ait eu un corps et
ait été sur une terre. S'il n'en était pas
ainsi, il ne saurait comment juger les hommes en justice, selon les
tentations et les péchés contre lesquels ils ont dû
lutter. 4:271.
Notre Père
céleste a engendré tous les esprits qui ont jamais
existé, ou existeront jamais sur cette terre ; et ces
esprits sont nés dans le monde éternel. Ensuite, par sa
puissance et sa sagesse, le Seigneur a organisé le corps
mortel de l'homme. Nous avons été faits tout d'abord
spirituels, et ensuite temporels. 1:50.
II est notre Père ;
il est notre Dieu, le Père de notre esprit ; il est le
créateur de notre corps et a bien
fait fonctionner la machine pour produire ces êtres que je
contemple en ce moment dans ce bâtiment,
et tous ceux qui ont jamais vécu ou vivront jamais sur la face
de la terre. 13:250
Les apôtres
et les prophètes, lorsqu'ils parlent de nos rapports avec Dieu
disent que nous sommes chair de sa chair et os de ses os. Dieu est
notre Père, et Jésus-Christ est notre Frère
aîné, et tous deux sont nos amis éternels. 6:332.
Les royaumes qu'il
possède et gouverne sont ses propres enfants. Tout homme qui
est fidèle et obtient le salut et la gloire, et devient un Roi
des rois et Seigneur des seigneurs, ou un Père des pères,
le sera par accroissement de sa propre descendance. Notre Père
et Dieu gouverne ses propres enfants. Partout où il y a un
Dieu dans toutes les éternités, qui possède un
corps, une gloire et une puissance, c'est au moyen de ses propres
descendants. 11:262.
Beaucoup ont essayé
de remonter jusqu'à la Cause première de toutes
choses ; mais il serait aussi facile à une fourmi de
compter les grains de sable de la terre. II n'appartient pas à
l'homme, avec son intelligence limitée, de saisir l'éternité
dans sa compréhension. II y a une éternité de
vie, à partir de laquelle nous avons été
composés par la sagesse et l'adresse
d'Êtres supérieurs. II serait aussi facile à un
puceron de remonter à l'origine de l'histoire
de l'homme qu'à celui-ci de sonder la cause première de
toutes choses, de soulever le voile de
l'éternité et de révéler les mystères
que recherchent les philosophes depuis le
commencement. Quels doivent donc être l'appel et le devoir des
enfants des hommes ? Au lieu de s'enquérir de l'origine
des Dieux, au lieu d'essayer d'explorer les profondeurs des éternités
qui ont été, qui sont et qui seront, au lieu de
s'efforcer de découvrir des limites de l'espace illimité,
qu'ils cherchent à connaître le but de leur existence
actuelle, et la manière d'appliquer, de la façon la
plus profitable pour leur bien et leur salut mutuels, l'intelligence
qu'ils possèdent. Qu'ils cherchent à savoir et à
comprendre à fond les choses qui sont à leur portée,
et à bien connaître le but de leur existence ici-bas en
s'informant avec diligence auprès de la plus grande des
puissances et en étudiant soigneusement les meilleurs livres.
7:284-285.
Dieu a donné
cette grande diversité d'intelligences. Il a également
donné cette grande diversité de formes - cette
diversité éternelle que nous voyons sur cette terre,
non seulement parmi les êtres
humains, mais dans toutes les classes de toutes les créations
de Dieu ; et ils sont tous conçus pour être
conservés à toute éternité. Aucun d'eux
n'a été fait pour être détruit, si ce
n'est ceux qui ne respectent pas la loi qui leur a été
donnée. 8:8.
Je vois maintenant
devant moi des êtres à l'image de ces personnages
célestes qui ont des trônes de
gloire et sont couronnés de vies éternelles, à
l'image même de ces êtres qui ont organisé la
terre et sa plénitude et constituent la Divinité.
9:246.
Le
Fils de Dieu –
Notre foi se
concentre sur le Fils de Dieu et, à travers lui, sur le Père ;
et le Saint-Esprit est leur envoyé qui nous rappelle les
vérités, nous en révèle de nouvelles et
enseigne, guide et dirige notre voie à tous, jusqu'à ce
que nous soyons rendus parfaits et prêts à rentrer chez
nous, où nous pourrons voir notre Père céleste
et converser avec lui. 6:98.
Les saints des
derniers jours croient en Jésus-Christ, le Fils unique du
Père, qui est venu au midi des temps, a accompli son œuvre,
a subi le châtiment et payé la dette du péché
originel de l'homme en s'offrant lui-même, est ressuscité
d'entre les morts et est monté auprès de son Père ;
et de même que Jésus est descendu au-dessous de toutes
choses, de même il s'élèvera
au dessus de toutes choses. Nous croyons que Jésus-Christ
reviendra, car il est écrit de lui :
« Et comme ils avaient les regards fixés vers le
ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de
blanc leur apparurent, et dirent : Hommes
Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder
au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé
du milieu de vous, viendra de la même manière que vous
l'avez vu allant au ciel. » 11:123.
Jésus est
notre capitaine, notre chef ; Jésus, le Sauveur du monde,
le Christ en qui nous croyons. 14:118.
Je témoigne
que Jésus est le Christ, le Sauveur et Rédempteur du
monde ; j'ai obéi à ses paroles, et j'ai éprouvé
la réalisation de sa promesse, et la connaissance que j'ai de
lui, la sagesse de ce monde ne peut me la donner ni me l'enlever.
18:233.
Je mets ma foi au
Seigneur Jésus-Christ, et ma connaissance, je l'ai reçue
de lui. 3:155
Notre Seigneur
Jésus-Christ - le Sauveur qui a racheté le monde et
tout ce qui s'y rapporte, est le Fils
unique du Père selon la chair. II est notre Frère aîné
et l'Héritier de la famille et nous
l'adorons comme tel. II a goûté la mort pour tous les
hommes et a payé la dette contractée
par nos premiers parents. 12:69.
Aucun d'eux n'a le
pouvoir de se créer lui-même. Jésus-Christ est
l'Héritier de cette vaste famille. II a dit qu'il avait le
pouvoir de donner sa vie et de la reprendre ; mais, au
commencement de son existence, il n'avait pas plus de pouvoir de
créer sa vie que nous. Tout être humain est plus ou
moins doté d'intelligence éternelle, avec le germe de
la vie éternelle, de la gloire immortelle. 8:153.
II n'a rien fait de
lui-même. II a accompli des miracles et fait une bonne œuvre
sur la terre ; mais il n'a rien fait de lui-même. Il a
dit : « Je fais ce que j'ai vu mon Père
faire. » « Je suis venu non pour faire ma
volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. »
Nous devons en tirer la conclusion que le
Fils de Dieu n'a proposé, commandé, accompli ou créé
de manifestation de sa puissance et de sa gloire ou de sa mission sur
la terre que dans la mesure où elle
venait de l'Esprit et de la volonté de son Père. 6:96.
Le Seigneur nous a
révélé un plan grâce auquel nous pourrons
être sauvés tant ici-bas que dans l'au-delà. Dieu
a fait tout ce que nous pouvions demander, et plus que nous n'en
pouvions demander. La mission de Jésus
sur la terre était de ramener ses frères et ses sœurs
dans la présence du Père ; il a accompli sa part
de l'œuvre, et il nous appartient de faire la nôtre. II
n'est pas une seule chose que le Seigneur pouvait faire pour le salut
de la famille humaine qu'il ait négligé
de faire ; et il appartient aux enfants des hommes d'accepter la
vérité ou de la rejeter ; tout ce qui peut se
faire indépendamment d'eux pour leur salut, l'a été
dans le Sauveur et par lui. C'est à juste titre que l'on a dit
cet après-midi que « Jésus a payé la
dette ; il a expié le péché originel ;
il est venu, a souffert et est mort sur la croix ». II est
maintenant Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et le temps
viendra où tous les genoux fléchiront et où
toutes les langues confesseront, à la gloire de Dieu le Père,
que Jésus est le Christ. Ce personnage même que l'on
considérait, non pas comme le Sauveur, mais comme un paria,
qui fut crucifié entre deux brigands et traité avec
mépris et dérision, tous les hommes l'accueilleront
comme le seul Être par lequel ils puissent obtenir le salut.
13:59.
Dès le
début, Jésus a été désigné
pour mourir afin de nous racheter, et il a souffert une mort atroce
sur la croix. 8:115.
II est mort pour la
racheter, et il est l'Héritier légitime de cette terre.
Jésus continuera à régner
avec son Père, et son Père le commande dans tous ses
actes et il gouverne et régit l'édification et le
renversement des nations, pour que « l'homme le célèbre
même dans sa fureur »,
jusqu'à ce qu'il assujettisse tout le monde à sa
volonté et à son gouvernement. Et lorsqu'il
aura soumis tous ses ennemis, détruit la mort et celui qui a
le pouvoir de la mort, et qu'il aura son œuvre parfaite, il
remettra le royaume immaculé à son Père. 7:144.
La personne dont on
nous a parlé est notre Sauveur et notre Rédempteur,
Sauveur de toute l'humanité et de toutes les créations
de la terre, et de la terre elle-même, car tous seront rachetés
par le sang du Fils de Dieu. 14:130.
Si l'on supprime
l'expiation du Sauveur, on détruit en même temps d'un
seul coup les espoirs de salut qu'entretiennent les chrétiens,
on enlève la base de leur foi, et ils n'ont plus rien pour les
soutenir. Sans cela, toutes les révélations que Dieu a
jamais données à la nation juive, aux Gentils et à
nous-mêmes perdent toute leur valeur, et toute espérance
nous est enlevée d'un seul coup.
14:41.
La connaissance de
la personnalité du Fils unique du Père nous est donnée
grâce au témoignage, non pas
de témoins désintéressés, mais de ses
amis, de ceux qui s'intéressaient le plus spécialement
et le plus profondément à leur propre bonheur et au
bonheur de leurs frères. Nous n'avons d'autres témoignages
concernant la personnalité et les œuvres du Sauveur que
de ceux qui s'intéressaient ainsi à son bonheur, à
son succès et à l'édification de son royaume. On
a souvent dit que si un témoin désintéressé
attestait que Joseph Smith est prophète de Dieu, beaucoup
croiraient en son témoignage ; mais quelqu'un
d'intelligent ne pourrait croire en une personne qui attesterait une
chose aussi importante sans qu'elle l'intéresse. Ce sont ceux
qui s'intéressent, qui connaissent la valeur de cet homme et
comprennent l'esprit et la puissance de sa mission, et la
personnalité de l'Être qui l'a envoyé et qui l'a
ordonné, qui sont aptes à témoigner de la
véracité de sa mission, et
ils s'y intéressent le plus de tous les êtres qui vivent
sur la terre. Ainsi en était-il de ceux qui ont rendu
témoignage du Sauveur et de sa mission sur la terre. 11:41.
Les saints des
derniers jours et toute autre personne qui a droit au salut, et tous,
sauf ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit, doivent
savoir que Jésus est le Christ de la même
manière que Pierre le savait. Ce ne sont pas des miracles qui
donnent cette connaissance à
l'humanité, bien qu'ils puissent servir de preuves secondaires
pour fortifier le croyant. Les miracles de Jésus étaient
connus des Juifs, et cependant ils l'ont laissé mettre
à mort comme un homme qui trompait l'humanité et qui
était possédé d'un démon. 10:193.
Qui sont les
saints ? Tous ceux qui croient en Jésus-Christ et gardent
ses commandements. Et qui peut être saint ? Tous les
habitants de la terre, car Jésus a dit : « Venez
à moi, extrémités de la terre, et soyez
sauvés. » 10:305.
Ce que le Seigneur
nous a appelés à faire c'est à régénérer
notre cœur, puis notre famille, à étendre le
principe au voisinage, à la terre que nous occupons, et à
continuer ainsi jusqu'à ce que nous ayons chassé de la
terre la puissance de Satan et celui-ci à sa propre place.
Telle est l'œuvre qu'accomplit Jésus, et nous serons ses
collaborateurs. 10:173.
« Le
Père et moi sommes un », a dit Jésus ;
quoi, un seul corps ? Non, il n'est jamais venu à
l'esprit du Sauveur que pareille interprétation de cette
parole puisse se produire chez une personne ayant un minimum de
prétention au bon sens. Ils ne sont pas plus une personne
qu'un de mes fils et moi nous ne sommes une personne. Si mon fils
reçoit mon enseignement, suit le chemin que je lui trace, si
sa foi est la même que la mienne, son but le même,
et s'il accomplit l'œuvre de son père comme Jésus
accomplissait l'œuvre de son Père,
alors mon fils est un avec moi dans le sens scripturaire du terme.
10:192
Étant donné
que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont un, le désir
du Sauveur, qui se manifeste dans ses
paroles et ses enseignements, est que son peuple soit également
un, exactement comme son Père et lui sont un. 6:97.
Les œuvres de
l'humanité ne servent pas à grand-chose si elles ne
s'accomplissent pas au nom du Seigneur et sous la direction de son
Esprit. Que tous les hommes cherchent à apprendre les choses
de Dieu par les révélations que Jésus-Christ
leur fait. 10:1.
Jésus a
entrepris d'établir le royaume de Dieu sur la terre. Il a
introduit les lois et les ordonnances du
royaume. 15:125.
Jésus-Christ
attirera tous les hommes à lui, sauf ceux qui luttent contre
le pouvoir de Dieu et contre son royaume jusqu'à ce qu'ils
aient scellé leur propre damnation. 11:238.
Jésus s'est
acquitté des obligations qu'il avait contractées comme
héritier de toutes les choses qui ont trait à cette
terre. 8:115.
Nous, les saints
des derniers jours, nous croyons certainement que le Christ
accomplira tout ce qu'il a entrepris de faire, mais il n'a encore
jamais dit qu'il sauverait un pécheur dans ses péchés,
mais qu'il le sauverait de ses péchés. Il a institué
des lois et des ordonnances par lesquelles ceci peut se faire.
L'Ancien « mormon » dit qu'il sauvera tous
ceux qui viennent à lui, tous ceux qui écoutent sa
parole et gardent ses commandements, et Jésus a dit :
« Si vous m'aimez, gardez mes commandements. »
Le « mormon » dit :
« J'aime Jésus, et pour le prouver, je garde ses
commandements. » 13:237.
Jésus
rachètera le dernier et le moindre des fils d'Adam, sauf les
fils de perdition, qui seront tenus en
réserve pour une autre fois. Ils deviendront les anges du
diable. 8:154.
Le Christ ne
cessera ses œuvres concernant cette terre que lorsqu'elle sera
rachetée et sanctifiée, prête
à être présentée sans tache au Père.
10:18.
Nous croyons que
Jésus-Christ redescendra du ciel sur la terre de la même
façon qu'il est monté au ciel. « Voici, il
vient avec les nuées. Et tout œil le verra, et ceux qui
l'ont percé ; et toutes les tribus de la terre se
lamenteront à cause de lui. » Il viendra recevoir
les siens, gouverner et régner comme Roi des nations, de même
qu'il est Roi des saints. « Car il faut qu'il règne
jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le
dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. »
Il bannira le péché de la terre, ainsi que ses
conséquences terribles, les larmes seront essuyées de
tous les yeux et il ne se fera ni tort ni dommage sur toute la
montagne sainte de Dieu. 11:123.
Le Sauveur n'a pas
terminé son œuvre, et ne pourra recevoir la plénitude
de sa gloire que lorsque l'influence et la puissance des méchants
seront vaincues et assujetties. Lorsque les habitants corrompus de la
terre, les animaux des champs, les oiseaux des cieux, les poissons de
la mer, toutes les substances minérales et toutes les autres
choses qui appartiennent à cette terre auront été
soumis, alors il prendra le royaume pour le présenter au Père
et dira : « Voici l'œuvre que tu m'as donnée
- c'est toi qui en as donné l'ordre - j'ai travaillé
fidèlement, et voici mes frères et mes sœurs qui
ont travaillé avec moi. Nous avons travaillé fidèlement
ensemble, nous avons vaincu la chair, l'enfer et le diable. J'ai
vaincu, ils ont suivi mes traces, et voici tous ceux que tu m'as
donnés. Je n'en ai perdu aucun, si ce n'est les fils de
perdition. « 8:118.
Lorsqu'il visitera
de nouveau cette terre, il viendra purger à fond son royaume
de la méchanceté, et, comme gouverneur des nations, les
commander et les administrer en tant qu'héritier
du royaume ; et les Gentils se tromperont autant concernant son
second avènement que les Juifs
concernant le premier. 8:115.
Soyez fiers de
reconnaître le Sauveur. Formez-vous et éduquez-vous
jusqu'à ce que vous soyez fiers de reconnaître Dieu,
l'Auteur de tout. Soyez fiers de la religion qui vous rend purs et
sains, et qui produit dans le cœur de toute personne qui
l'embrasse le désir d'être
sincère dans toute parole qu'elle prononce, d'être
honnête dans tous les actes qu'elle
accomplit, dans toutes ses relations avec son prochain. Soyez fiers
de cela et ne craignez pas les méchants.
12:326.
Les saints des
derniers jours croient en l'Évangile du Fils de Dieu, tout
simplement parce qu'il est vrai. Ils croient au baptême pour la
rémission des péchés, pour soi-même et par
procuration ; ils croient que Jésus est le Sauveur du
monde ; ils croient que tous ceux qui parviennent à une
gloire quelconque, dans un royaume quelconque, le feront parce que
Jésus l'a acheté par son expiation. 13:323.
Le
Saint-Esprit –
Le Saint-Esprit,
croyons-nous, est une des personnalités qui forment la Trinité
ou la Divinité. Non pas une personne
en trois, ni trois personnes en une seule, mais le Père, le
Fils et le Saint-Esprit sont un en essence, comme le cœur de
trois hommes qui sont unis en toutes
choses. Il est un des trois personnages auxquels nous croyons, dont
la fonction est d'instruire ceux de la famille humaine qui aiment la
vérité. J'ai dit qu'ils sont un, comme le cœur de
trois hommes peut être un. De peur que vous ne vous mépreniez
sur le sens de mes paroles, je dirai que je ne veux pas que vous
pensiez que le Saint-Esprit est un personnage
possédant un corps physique comme le Père et le Fils ;
mais il est le messager de Dieu qui diffuse
son influence dans toutes les œuvres du Tout-Puissant. 6:95.
Il n'est pas un
désir, un acte, un souhait ou une pensée que se permet
le Saint-Esprit qui soit contraire à ce qui est dicté
par le Père. 6:95.
Maintenant
demandez-vous si vous croyez que le Saint-Esprit a jamais commencé
à produire une œuvre ou un effet avant qu'ils n'aient
été dans le cœur et l'esprit de cet Être
que nous appelons notre Père céleste. Pensez-vous que
le Saint-Esprit ait jamais pensé à donner un
commandement à cet Être que nous appelons notre Dieu ?
Ce peuple tout entier en a appris assez sur ce sujet pour répondre
immédiatement que nous ne croyons pas que le Saint-Esprit ait
jamais commandé, proposé, suggéré ou
prétendu offrir un plan autre que ce que le Père
éternel a dicté. 6:95.
Même si un
homme ne dit que quelques paroles, et que ses phrases et ses paroles
soient pleines de fautes de grammaire, s'il parle par le pouvoir du
Saint-Esprit, il fera du bien. 8:120.
J'ai prouvé
à ma propre satisfaction, selon la meilleure connaissance que
je peux acquérir, que le témoignage des yeux peut
tromper l'homme, que le témoignage de l'oreille peut le
tromper, ainsi que les attouchements de la main ; que tout ce
qu'on appelle les sens naturels peut le tromper. Mais il est une
chose dans laquelle on ne peut le tromper. Qu'est-ce que c'est ?
C'est l'action du Saint-Esprit, de l'Esprit et de la puissance de
Dieu sur la création. Elle lui enseigne les choses célestes ;
elle le dirige dans la façon dont il doit vivre ; elle
lui donne la clef qui lui permet de mettre à l'épreuve
les projets des hommes, et qui recommande
les choses de Dieu. Ce ne sont pas seulement les saints qui sont ici,
et qui se sont assemblés en Sion,
mais ceux de toutes les nations, des continents ou des îles,
qui vivent la religion enseignée par notre Sauveur et ses
apôtres et aussi par Joseph Smith, qui rendent
le même témoignage ; leurs yeux ont été
vivifiés par l'Esprit de Dieu, et tous voient de
la même façon, leur cœur a été
vivifié, et ils sentent et comprennent la même chose, et
il n'y a pas de dispute parmi eux en ce qui concerne les
enseignements du Sauveur. 18:230.
On demande encore :
« Le Saint-Esprit est-il donné à cette
époque du monde ? » Oui, mais
on ne pouvait envoyer des hommes à Joppé pour aller
chercher Pierre, car voici, il n'y avait ni
Pierre, ni hommes possédant la sainte prêtrise que l'on
pût faire venir, et il n'y en a pas eu entre le moment où
l'Église a perdu la sainte prêtrise, jusqu'à ce
qu'elle soit rétablie par l'intermédiaire de Joseph
Smith, le prophète. Corneille n'appartenait pas à la
maison d'Israël, cependant il reçut le Saint-Esprit.
Continuez cette histoire et que nous donne-t-elle ? Elle nous
donne la clef de la connaissance concernant la réception du
Saint-Esprit grâce aux ordonnances de l'Évangile, lequel
est donné libéralement à tous, au Juif et au
Gentil, comme le dit Pierre lorsque Corneille lui eut raconté
comment il reçut l'ordre d'envoyer des hommes à Joppé :
« En vérité, je reconnais que Dieu ne fait
point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le
craint et qui pratique la justice lui est agréable. »
10:322.
Sans le pouvoir du
Saint-Esprit, on risque de quitter le chemin droit du devoir pour
aller à gauche ou à droite ;
on risque de faire des choses que l'on regrettera. On est capable de
commettre des erreurs ; et quand on essaye de faire de son
mieux, voici, on fait ce qu'on n'aime pas. 10:289.
Je désire
voir les hommes et les femmes respirer le Saint-Esprit avec chaque
souffle de leur vie, vivant constamment
dans la lumière de la face de Dieu. 9:288-289.
CHAPITRE 3 :
LA COMMUNICATION ENTRE DIEU ET L'HOMME
L'Esprit
de Dieu –
Dieu est ici. Son
influence remplit l'immensité. Il a ses messagers dans toutes
les œuvres de ses mains. Il observe chacune de ses créations ;
leurs actes, leurs affections et leurs pensées lui sont tous
connus, car son intelligence et sa puissance remplissent l'immensité.
Non pas sa personne, mais son Esprit ; et il est ici, occupé
à enseigner, à guider et à diriger les nations
de la terre. 7:159.
L'Esprit du
Seigneur éclaire tous les hommes qui viennent au monde. Il
n'est pas une seule personne vivant sur la terre qui ne soit plus ou
moins éclairée par l'Esprit du Seigneur Jésus.
Il est dit de lui qu'il est la lumière du monde. Il éclaire
tous les hommes qui viennent au monde et toute personne a sur elle, à
certains moments, la lumière de l'Esprit de la vérité.
14:201.
Je ne crois pas un
instant qu'il y ait eu sur la face de la terre, depuis l'époque
d'Adam jusqu'à ce jour, un homme qui n'ait été
éclairé, instruit et enseigné par les
révélations de Jésus-Christ. « Quoi !
Les païens ignorants ? » Oui, tout être
humain qui a possédé un esprit sain. Je suis loin de
croire que les enfants des hommes ont été privés
de la bénédiction de recevoir l'Esprit du Seigneur pour
leur enseigner à distinguer le bien du mal. Quelles qu'aient
été les traditions de leurs pères, ceux qui
étaient honnêtes devant le Seigneur et ont agi avec
droiture, au mieux de leur connaissance, auront l'occasion d'aller
dans le royaume de Dieu. Je crois que ce
droit appartenait aux fils et aux filles d'Adam, et est
descendu de lui et de ses enfants qui étaient ses
contemporains, à travers toutes les générations.
2:139.
Tous ceux qui
veulent comprendre les choses de Dieu doivent les comprendre par
l'Esprit de Dieu. 8:115.
Je vais, au
commencement de mon discours, aborder un sujet dont on a beaucoup
parlé du haut de la chaire et au
coin du feu. C'est au sujet de l'Esprit du Seigneur qui manifeste sa
volonté à ses enfants. Si on vit selon les révélations
données au peuple de Dieu, il est hors de doute que nous
pouvons avoir l'Esprit du Seigneur pour nous faire connaître sa
volonté et nous aider à nous acquitter de nos devoirs,
dans nos obligations temporelles aussi bien que spirituelles. Je suis
cependant bien certain que, dans ce domaine, nous ne vivons pas à
la hauteur de nos bénédictions. Si cela est vrai, il
est nécessaire que nous devenions plus fervents au service de
Dieu - en vivant notre religion - plus sincères et plus
honnêtes les uns avec les autres, afin de n'être mous
dans l'accomplissement d'aucun devoir, mais de travailler avec bonne
volonté pour Dieu et la vérité. Si ce peuple,
qu'on appelle les saints des derniers jours, ne vit pas à la
hauteur de ses bénédictions
dans le saint Évangile du Fils de Dieu, est-il justifié
à tous les points de vue devant lui ? Non. Si nous ne
vivons pas en exerçant diligemment la foi au Seigneur Jésus,
en possédant toujours son esprit, comment pouvons-nous savoir
quand il nous parle par l'intermédiaire des serviteurs qu'il a
placés pour nous guider ? 12:104.
La lumière
de l'Esprit sur le cœur et l'intelligence de certains saints
des derniers jours est comme le coup d'œil
furtif des étoiles au travers des tuiles brisées du
toit qui se trouve au-dessus de notre tête,
lorsque nous passons les veilles silencieuses de la nuit à
contempler la lumière d'une étoile scintillante. 15:3.
On ne peut acquérir
de l'influence dans ce royaume, s'y maintenir et remplir
honorablement son appel sans avoir la puissance de Dieu avec soi. Les
hommes doivent vivre de manière à jouir de la lumière
du Saint-Esprit, sinon ils n'auront aucune confiance en eux-mêmes,
en leur religion ou en leur Dieu, et se détourneront tôt
ou tard de la foi. 8:65.
Vous avez besoin de
l'Esprit du Tout-Puissant pour regarder à l'intérieur
d'un homme et discerner ce qu'il y a dans son cœur, pendant que
son visage sourit et que ses paroles s'écoulent avec autant de
régularité que l'huile. 3:225
Jetez un homme en
prison et liez-le de chaînes, et puis qu'il soit rempli du
réconfort et de la gloire de l'éternité, et
cette prison sera pour lui un palais. D'autre part, asseyez un homme
sur un trône avec pouvoir et domination dans ce monde, pour
gouverner ses millions et ses millions et sans cette paix qui vient
du Seigneur des Armées - sans ce contentement et cette joie
qui viennent du ciel, son palais est une prison, sa vie lui est un
fardeau ; il vit dans la peur, dans la terreur et dans la peine.
Mais quand une personne est remplie de la paix et du pouvoir de Dieu,
tout va bien pour elle. 5:1-2
Il y a des hommes
de talent, de pensée, de réflexion et de connaissance
dans tous les mécanismes habilement agencés ; ils
sont experts en cela, mais ils ne savent pas d'où ils ont reçu
leur intelligence. L'Esprit du Seigneur n'a pas encore tout à
fait cessé de lutter avec les hommes, leur offrant la
connaissance et l'intelligence ; par conséquent, il leur
donne des révélations, les instruit, les enseigne et
les guide même dans la voie qu'ils aiment suivre. Les hommes
savent construire des chemins de fer et toutes sortes de machines ;
ils comprennent les ouvrages les plus adroits, etc. ; mais tout
cela leur est révélé par
l'Esprit du Seigneur, bien qu'ils ne le sachent pas. 5:124.
Je suis heureux
d'avoir la bénédiction de rencontrer les saints, de les
entendre parler et de jouir de l'influence
qui émane d'eux et qui rayonne autour d'eux. Cette influence
révèle à mon
intelligence la vraie position de ceux qui s'efforcent de servir leur
Dieu. Je n'ai pas besoin de les entendre
parler pour connaître leurs sentiments. N'avez-vous pas
également fait cette expérience
que quand vous rencontrez des gens dans la rue, chez vous,
au bureau ou à l'atelier, ils sont plus ou moins accompagnés
d'une influence qui en dit plus long que les mots ? C'est par là
que le Père connaît ses enfants, que Jésus
connaît ses frères et que les anges connaissent ceux qui
prennent plaisir à les fréquenter et ceux qui le
haïssent. Cette connaissance s'obtient grâce à
l'influence invisible qui accompagne les êtres intelligents et
trahit l'atmosphère dans laquelle ils prennent plaisir à
vivre. 8:s7
Sans la lumière
de l'Esprit du Christ, nul ne peut vraiment jouir de la vie. 8:66.
Or, donc, mes amis,
frères et sœurs, mesdames et messieurs, comment
connaissez-vous quelque chose ? L'œil
peut-il vous tromper ? Il le peut, vous l'avez prouvé ;
vous savez tous qu'il y a des hommes qui peuvent tromper l'œil,
si attentivement que vous observiez leurs
mouvements. L'oreille peut-elle vous tromper ? Oui, vous pouvez
entendre des sons mais n'en pas comprendre le sens ou l'origine. Le
toucher des doigts peut-il vous tromper ? Oui. Le système
nerveux ne détecte pas tout. Qu'est-ce qui découvre
tout ? Les révélations du Seigneur Jésus-Christ,
l'Esprit de vérité détecte tout, et donne à
tous ceux qui le possèdent la
possibilité de discerner la vérité de l'erreur,
la lumière des ténèbres, les choses
de Dieu des choses qui ne sont pas de Dieu. C'est la seule chose qui
nous permet de comprendre l'Évangile du Fils de Dieu, la
volonté de Dieu et la façon dont nous pouvons
être sauvés. Suivez-le et il vous conduira à
Dieu, Source de lumière, où la porte sera ouverte et
l'esprit éclairé de sorte que nous verrons, connaîtrons
et comprendrons les choses telles qu'elles sont. 13:336.
Il n'est pas un
seul homme sur la terre qui puisse remplir dignement ne serait-ce
qu'un office terrestre, sans la puissance et la sagesse de Dieu pour
l'aider. 10:42.
L'éloquence
des anges ne peut convaincre personne que Dieu vit et fait de la
vérité la demeure de son trône, si cette
éloquence n'est revêtue de la puissance du
Saint-Esprit ; en l'absence de celle-ci, ce serait un ensemble
de sons inutiles. Qu'est-ce qui convainc l'homme ? C'est
l'influence du Tout-Puissant, qui éclaire son esprit et donne
des instructions à l'intelligence ; lorsque ce qui habite
ce corps, qui vient des régions de Gloire, est éclairé
par l'influence, la puissance et l'Esprit du Père de la
lumière, il s'élève au-dessus de l'organisation
qui appartient à ce monde. 1:90.
Ceux qui aiment la
justice et possèdent l'Esprit de Dieu, ceux qui prennent
plaisir à faire le bien peuvent se souvenir du bien. Ils
peuvent se souvenir de tous les bons principes et de tous les bons
actes. 3:358.
Qu'est-ce qui fait
que notre peuple agit comme il le fait ? Il est écrit :
« Il y a un esprit dans l'homme, et l'inspiration du
Tout-Puissant lui donne l'intelligence. » C'est un esprit
qui fait que les nôtres agissent comme ils le font, quittent
leur pays natal, quittent leur père et leur mère, leurs
frères et leurs sœurs, se mettent en route et parcourent
des milliers de kilomètres pour arriver dans ce lointain
pays ; et puis, lorsqu'ils sont choisis pour aller en mission,
quittent de nouveau leurs père, mère et amis et
retournent dans leur pays natal, ou dans un autre endroit, là
où on les désigne. Nous ne pouvons voir cet esprit et
cette influence de nos yeux naturels. Nous n'en connaissons que les
résultats. 8:174.
Vous écoutez
ce murmure doux et léger qui chuchote des vérités
éternelles, qui vous ouvre les
visions de l'éternité de sorte que vous discernez,
comprenez et suivez ; et les esprits
impurs qui encombrent l'air et remplissent nos maisons si nous leur
permettons d'entrer, n'auront pas pouvoir
sur nous. 15:7.
Toute personne qui
vit selon les lois que le Seigneur a données à son
peuple et a reçu les bénédictions qu'il a en
réserve pour les fidèles, doit être à même
de discerner les choses de Dieu de celles qui ne sont pas de Dieu, la
lumière des ténèbres, ce qui vient du ciel de ce
qui vient d'ailleurs. Telle est la satisfaction et la consolation que
possèdent les saints des derniers Jours en vivant leur
religion. Telle est la connaissance que possède quiconque vit
de la sorte. 16:163.
Je le demande à
ceux qui sont sages, où avez-vous été chercher
votre sagesse ? Vous a-t-elle été enseignée ?
Oui, je dis qu'elle vous a été enseignée. Par
vos professeurs à l'université ? Non, elle vous a
été enseignée par l'influence de l'esprit qui
est en l'homme et à qui
l'inspiration de l'Esprit de Dieu donne l'intelligence ; et
c'est ainsi que toute créature peut ajouter l'intelligence à
l'intelligence. 13:172.
La
révélation –
Nul ne peut
connaître cette œuvre si ce n'est par le pouvoir de la
révélation. 8:315.
L'esprit de la
révélation, à savoir l'esprit de la vie
éternelle est au-dedans de la personne qui vit de manière
à porter convenablement le joug de Jésus. Les cieux
sont ouverts à de telles personnes,
et elles voient et comprennent les choses relatives à
l'éternité ainsi que celles qui ont trait à
cette terre. 8:206.
L'esprit de
révélation accompagne l'Évangile, et sans cet
esprit nul ne peut le comprendre. 8:130.
Un grand nombre des
premières révélations données à
Joseph étaient de nature temporelle, ayant trait au royaume
littéral sur la terre. Et la majeure partie des révélations
qu'il reçut au début de son ministère avait
trait à ce que les premières personnes qui
l'entouraient devaient faire dans tel ou tel cas - quand et comment
elles devaient accomplir leurs devoirs ; les invitant en même
temps à prêcher l'Évangile et à diffuser
l'esprit et les principes du royaume de Dieu, afin que leurs yeux
soient ouverts pour voir et rassembler le peuple, afin de commencer à
mettre sur pied une organisation temporelle proprement dite ici-bas.
6:171.
Comment pouvez-vous
savoir que l'œuvre des derniers jours est vraie ? Vous ne
pouvez le savoir que par l'esprit de révélation venu
directement des cieux.
Qu'est-ce qui vous
a prouvé, en Angleterre, en Irlande, en Ecosse, en Allemagne,
en France, aux États-Unis, etc. que cette œuvre était
vraie ? N'était-ce pas l'esprit de révélation
qui reposait sur vous ? Alors pourquoi perdriez-vous l'esprit ?
Vous devriez y ajouter de jour en jour ; vous devriez ajouter à
mesure que le Seigneur donne : un petit peu ici et un petit peu
là, et amasser la vérité dans votre foi et votre
intelligence jusqu'à devenir parfaits devant le Seigneur et
être prêts à recevoir les autres choses du royaume
de Dieu. 7:159-160.
Ce principe, nous
le possédons, et nous devons l'entretenir et le chérir ;
c'est le principe de la révélation, ou, si vous
préférez l'autre terme, de la prescience. II en est qui
possèdent la prescience, qui ne croient pas la même
chose que nous concernant l'établissement du royaume
de Dieu ici-bas. Prenez l'homme d'État, par exemple ; il
a une certaine mesure de connaissance
en ce qui concerne les résultats des mesures qu'il peut
recommander, mais sait-il d'où cette
connaissance lui est venue ? Non. Il peut dire : « Je
prévois que si nous agissons
de telle façon nous prolongerons notre gouvernement et le
fortifierons, mais si nous
prenons les mesures opposées, nous le détruirons. »
Mais peut-il dire d'où il a reçu cette sagesse et cette
prescience ? II ne le peut pas. Et cependant telle est la
situation de l'homme d'État dans les nations de la terre. Si
le philosophe peut contempler l'immensité de l'espace et
comprendre la façon de fabriquer et de façonner des
verres qui grossiront un million de fois, cette connaissance vient de
la source de la connaissance. Un profane peut dire : « Je
peux prévoir, je peux comprendre, je peux construire une
locomotive, faire une voie ferrée et faire rouler la
locomotive dessus, en traînant un train de voitures chargées,
à la vitesse de soixante, quatre-vingts ou cent kilomètres
à l'heure. » Un autre peut dire : « Je
peux prendre l'éclair, le faire passer sur des fils et parler
aux nations étrangères. » Mais où
ont-ils été chercher cette sagesse ? De cette
même source où nous obtenons, vous et moi, notre sagesse
et notre connaissance de Dieu et de ce qui est divin :
12:112-113.
Mais nous devons
tous vivre de telle manière que l'Esprit de révélation
puisse dicter et écrire sur le cœur et nous dire ce que
nous devons faire plutôt que de suivre les traditions de nos
parents et de nos maîtres. Mais pour cela nous devons devenir
comme de petits enfants ; et Jésus
dit que sinon nous ne pouvons entrer dans le royaume de Dieu. Comme
c'est simple ! Vivons sans envie, sans
malice, sans colère, sans lutte, sans sentiments de rancune et
sans médisance dans notre famille, et à l'endroit de
nos voisins, de nos amis et de tous les
habitants de la terre, partout où nous les rencontrons. Vivons
de manière que notre conscience soit tranquille, pure et
nette. 14:161.
Nul ne peut
connaître Jésus le Christ si cela ne lui est révélé
des cieux. 14:199.
Aucun argument
terrestre, aucun raisonnement terrestre ne peut ouvrir l'esprit des
êtres intelligents et leur montrer les choses célestes ;
seul l'Esprit de révélation peut le faire. 18:249.
Quand l'Esprit de
révélation venu de Dieu inspire un homme, son esprit
s'ouvre de sorte qu'il peut voir la beauté, l'ordre et la
gloire de la création de cette terre et de ses habitants,
l'objectif de sa création et le but poursuivi par son Créateur
lorsqu'il l'a peuplée de ses enfants. II peut alors comprendre
clairement que notre existence ici-bas a pour seul but l'exaltation
et le retour en la présence de notre Père et Dieu, où
nous pourrons progresser infiniment avec le pouvoir de la divinité.
Une fois l'esprit ainsi éclairé, l'ignorance et
l'aveuglement de la grande masse de l'humanité ressortent
davantage. Et cependant il n'est pas un seul fils ni une seule fille
d'Adam et Ève qui n'aient en eux le joyau sans prix de la vie
infinie, en vue de la durée éternelle et des vies sans
fin dont ils se rapprochent. 9:256.
Sans les
révélations de Dieu, nous ne savons pas qui nous
sommes, d'où nous sommes venus ni qui a formé la terre
sur laquelle « nous avons la vie, le mouvement et
l'être ». Est-ce moi qui ai rassemblé les
particules de matière pour former la terre ? Non. Est-ce
vous, monsieur le Philosophe ? Non. Est-ce vous monsieur
l'Infidèle ou vous monsieur le Chrétien, le Païen
ou le Juif ? Non, aucun de nous. Nous savons que nous sommes
ici, mais le point de savoir qui nous a amenés ici ou comment
nous sommes venus, ce sont là des questions dont la solution
dépend d'une puissance supérieure à la nôtre.
Les idées que se font les habitants de la terre de la destinée
de celle-ci sont très grossières et très vagues.
Mais nous devons tous reconnaître que c'est une personne, un
être, une puissance ou une influence supérieure à
nous qui nous a produits ainsi que la terre,
nous a fait naître et nous garde en vie et cause les
révolutions de la terre et du système
planétaire. Ce sont des faits que
nous ne pouvons contester, nous ou l'humanité, le
monde chrétien tout entier et même le
monde païen reconnaîtront tout cela ; mais que
connaissent-ils ? Qui comprend le mode
d'action qui a créé et poursuivi tout cela ? Qui
est à même de se lancer dans l'immensité de la
pensée, de l'espace, de la contemplation et de la recherche et
de découvrir les principes selon
lesquels nous sommes ici et par lesquels nous sommes maintenus en
vie ? Pour les habitants actuels de la terre, le phénomène
le plus étrange c'est que Dieu, le Créateur et
Conservateur de la terre et de tout ce qu'elle contient, puisse
parler du haut des cieux à sa création, à
l'œuvre de ses mains. Qu'y aurait-il d'étrange à
ce que le mécanicien, après avoir construit le
mécanisme le plus beau, le plus ingénieux qu'il soit
possible de concevoir, lui parle et admire la beauté, la
régularité et l'ordre de ses mouvements ?
Absolument rien. De même, pour moi il n'est pas du tout étrange
que celui qui a créé notre monde merveilleux et les
multitudes d'organisations diverses qu'il
contient, vienne leur rendre visite ; pour moi cela est
parfaitement naturel, et quand nous nous souvenons et comparons les
croyances de ce peuple à celles du
reste du monde, il n'est pas surprenant que l'on nous considère
comme « un peuple étrange ». 13:234.
Comment savons-nous
que les prophètes ont écrit la Parole du Seigneur ?
Par la révélation. Comment
savons-nous que Joseph Smith a été appelé par
Dieu pour établir son royaume sur la
terre ? Par la révélation. Comment savons-nous que
les dirigeants de ce peuple enseignent la vérité ?
Par la révélation. Comment savons-nous que la doctrine
du baptême pour la rémission
des péchés est vraie ? C'est écrit dans la
Bible ; mais le monde chrétien le nie, parce que cela ne
lui est pas manifesté par les révélations du
Seigneur Jésus. 14:209.
Sans la révélation
en provenance directe des cieux, il est impossible à qui que
ce soit de comprendre complètement le plan de salut. Nous
entendons souvent dire que les oracles vivants doivent être
dans l'Église pour que le royaume de Dieu s'établisse
et prospère sur la terre. Je vais vous donner une autre
version de ce sentiment. Je dis que les oracles vivants de Dieu, ou
l'Esprit de révélation, doivent se trouver dans chaque
individu pour que celui-ci connaisse le plan de salut et reste dans
le chemin qui le mènera dans la présence de Dieu.
9:279.
Notre peuple croit
en la révélation. Notre peuple a cru et croit encore
que le Seigneur a parlé du haut des cieux. Il a cru et croit
encore que Dieu a envoyé des anges proclamer l'Évangile
éternel, selon le témoignage de Jean. C'est cela qui a
donné naissance à la méchanceté, à
la haine et aux sentiments vindicatifs qui se sont si souvent
manifestés contre eux. 12:282.
Quand une
révélation est donnée à un peuple
quelconque, celui-ci doit marcher selon elle, sinon il subira le
châtiment de la désobéissance ; mais lorsque
la Parole dit : « Voulez-vous faire comme ceci et
comme cela ? » « Dieu désire que
vous accomplissiez tel et tel devoir », les conséquences
de la désobéissance ne sont pas aussi terribles
qu'elles le seraient si la Parole du Seigneur était écrite
sous la déclaration : « Ainsi dit le
Seigneur. » 12:127.
Au lieu de
considérer qu'il est impossible de connaître ou de
comprendre quelque chose autrement que de la manière
ordinaire, je retourne la question, et je crois véritablement
qu'on ne peut rien connaître que par la révélation
du Seigneur Jésus-Christ, que ce soit en théologie,
dans les sciences ou les arts. 12:207.
Je suis assez
content de penser que notre peuple est très anxieux de
recevoir de nouvelles révélations.
Je voudrais vous poser une question : Notre peuple sait-il s'il
a reçu une révélation
depuis la mort de Joseph ? Je vous le dis, vous les recevez
continuellement. 6:282.
Toutes les
révélations de Dieu enseignent simplement ceci :
Mon fils, ma fille, tu es l'œuvre de
mes mains ; marche et vis devant moi dans la justice, que tes
conversations soient chastes, que ta
conduite quotidienne soit conforme à ma loi, que tes relations
avec les autres soient conformes à la justice et à
l'équité, que ma réputation soit sacrée
dans ta bouche et ne profane pas mon saint nom ni ne piétine
mon autorité ; ne méprise aucune de mes paroles,
car je ne veux pas qu'on se moque de moi. 6:284-285
On a observé
que le peuple désire des révélations. Ceci est
une révélation ; et si elle était
écrite, ce serait une révélation écrite,
aussi véritablement que les révélations qui se
trouvent dans le livre des Doctrine et Alliances. Je pourrais vous
donner des révélations sur le
paiement de votre dîme et la construction d'un temple au nom du
Seigneur ; car la lumière est en moi. Je pourrais coucher
ces révélations par écrit d'une manière
aussi véridique que toutes les révélations que
vous ayez jamais lues. Je pourrais écrire la volonté du
Seigneur, et vous pourriez la mettre en poche. Mais avant de désirer
plus de révélations écrites,
accomplissons les révélations qui le sont déjà
et que nous avons à peine commencé
à accomplir. 6:319.
Dans tous les
aspects des révélations de Dieu qui ont été
données aux enfants des hommes, ou à un être
quelconque dans les cieux ou sur la terre, pour bien comprendre, il
faut l'Esprit par lequel elles ont été données -
l'Esprit qui révèle ces choses-là à
l'intelligence et les rend familières à l'esprit. 8-27.
Il y a encore des
révélations, de la sagesse, des connaissances et de
l'intelligence à proclamer. 8:59.
« Dites,
frère Brigham, avez-vous eu des visions ? »
Oui. « Avez-vous eu des révélations ? »
Oui, j'en ai tout le temps, je vis constamment selon les principes de
la révélation. Je n'ai jamais reçu un seul iota
d'intelligence, depuis la lettre A jusqu'à ce que je connais
maintenant ; je veux dire que, depuis le commencement de ma vie
jusqu'à présent, je n'ai jamais reçu une
particule d'intelligence, si ce n'est par révélation,
que ce soit mon père ou ma mère qui l'ait révélée,
ou ma sœur ou mon voisin.
Personne n'a jamais
reçu de connaissance autrement que par le principe de la
révélation, c'est-à-dire en s'entendant révéler
quelque chose. « Avez-vous les révélations
du Seigneur Jésus-Christ ? » Je laisse à
d'autres le soin d'en juger. Si le Seigneur exige quelque chose de
notre peuple, et parle par mon intermédiaire, je le lui
dirai : sinon, nous vivons quand même tous selon le tracé
de la révélation. Qui révèle ? Tout
le monde autour de nous. Nous apprenons les uns des autres. J'ai
quelque chose que vous n'avez pas, et vous avez quelque chose que je
n'ai pas ; je vous révèle ce que j'ai, et vous me
révélez ce que vous avez. Je crois que nous sommes des
révélateurs les uns pour les autres. Les cieux sont-ils
ouverts ? Oui, pour certains parfois, et cependant suivant des
principes naturels, selon le principe de la philosophie naturelle.
« Connaissez-vous la volonté du Seigneur ? »
Oui, concernant notre peuple et concernant moi-même. Chacun de
mes frères et de mes sœurs connaît-il la volonté
du Seigneur ? Qu'il me soit permis de dire aux saints des
derniers jours que s'ils veulent prendre leur croix et suivre le
Seigneur Jésus-Christ dans la régénération,
beaucoup d'entre eux recevront plus, connaîtront et auront
davantage l'Esprit de révélation qu'ils ne le pensent ;
mais les révélations que je reçois sont
toutes basées sur des principes naturels. 3:209.
Je suis tellement
loin de croire qu'un gouvernement ici-bas ait des constitutions et
des lois parfaites que je ne crois même
pas qu'il y ait une seule révélation, parmi les
nombreuses que Dieu a données à
l'Église, qui soit parfaite dans sa plénitude. Les
révélations de Dieu
contiennent des points de doctrine et des principes corrects, telles
qu'elles nous sont données ; mais il est impossible aux
pauvres habitants faibles, vils, rampants
et pécheurs de la terre de recevoir une révélation
du Tout-Puissant dans toutes ses
perfections. Il faut qu'il nous parle de manière à ne
pas dépasser l'étendue de nos capacités, comme
nous devons le faire avec ces Lamanites enténébrés ;
il ne serait pas profitable de leur parler comme je vous parle
maintenant. Pour entrer en conversation avec eux, leur donner vos
idées, vous êtes dans l'obligation de descendre à
leur niveau très bas, du moins en ce qui concerne les
communications, pour les exalter. 2:314.
La construction du
télégraphe électrique et la façon de
l'utiliser, permettant aux hommes d'envoyer
des messages d'une extrémité de la terre à
l'autre, est tout autant une révélation de Dieu que
n'importe quelle autre. Il en va de même de la fabrication des
machines, que ce soit un bateau à vapeur, une cardeuse, une
batteuse ou quelque chose d'autre, cela n'a pas d'importance - tout
cela existe de toute éternité et continuera à
exister de toute éternité, et
le Seigneur l'a révélé à ses enfants.
13:305.
Beaucoup implorent
des révélations ; pensez-vous que les saints
manquent de révélations ?
Ils en ont beaucoup, et elles sont conservées dans les
archives de ceux qui comprennent les principes de la prêtrise,
prêtes à la publication suivant les besoins du peuple.
3:337.
Les hommes qui ne
connaissent rien à la prêtrise reçoivent des
révélations et des prophéties, et cependant ces
dons appartiennent à l'Église, et ceux qui sont fidèles
dans le royaume de Dieu en héritent et ont le droit de les
avoir ; et tous doivent vivre de manière à jouir
continuellement de l'Esprit de ces dons et de ces appels. 11:325.
Si vous recevez du
Tout Puissant une vision ou une révélation, que le
Seigneur vous a donnée concernant vous-même, ou
concernant ce peuple, mais que vous ne devez pas révéler
parce que vous n'êtes pas la personne qui doit le faire, ou
parce que cela ne doit pas être connu actuellement du peuple,
vous devez l'enfermer et la sceller aussi soigneusement et la boucher
aussi hermétiquement que le ciel l'est pour vous, et la rendre
aussi secrète que la tombe. Le Seigneur n'a aucune confiance
en ceux qui révèlent les secrets, car il ne peut se
révéler en sécurité à ces
personnes. 4:288.
Vivez de manière
à créer et à conserver les communications avec
votre Frère aîné ou chef de file, notre Sauveur.
Si je devais faire la distinction dans tous les devoirs qui sont
requis des enfants des hommes, du premier jusqu'au dernier, je
mettrai en tout premier lieu le devoir de chercher le Seigneur notre
Dieu jusqu'à ce que nous ouvrions des voies de communication
du ciel à la terre, de Dieu à notre âme. Tenez
toutes les avenues de votre cœur propres et pures devant lui.
8:339.
L'homme qui ne peut
connaître des choses sans le dire à un autre être
vivant sur la terre, qui ne peut tenir ses secrets et ceux que Dieu
lui révèle, ne pourra jamais recevoir la voix de son
Seigneur pour le guider, lui et les hommes ici-bas. 4:287.
On m'a demandé
comment je guidais le peuple par la révélation. Je lui
enseigne à vivre de manière telle que l'Esprit de
révélation lui montre de jour en jour son devoir afin
qu'il soit capable de se guider lui-même.
Pour obtenir cette révélation, il faut que le peuple
vive de manière que son esprit soit
aussi pur qu'une feuille de papier vierge qui se trouve sur
le bureau devant l'écrivain, prête à recevoir les
signes que l'auteur y inscrira. 11:240.
Oui, mes frères
et sœurs qui sont ici, les femmes aussi bien que les hommes ont
des révélations, et je peux
dire avec le Moïse d'autrefois : « Puisse tout
le peuple de l'Eternel être composé
de prophètes. » 1:242.
Les
anges –
Il y a divergence
d'opinion quant à la manière d'obtenir la Parole du
Seigneur ; mais si vous lisez et cultivez l'Esprit de Dieu, vous
comprendrez comment elle s'obtient. Le Seigneur n'est pas partout en
personne ; mais il a ses agents qui parlent et agissent en son
nom. Ses anges, ses messagers, ses apôtres et ses serviteurs
sont attitrés et habilités à agir en son nom. Et
ses serviteurs sont habilités à donner leurs directives
dans les questions les plus importantes et
dans celles que l'on pourrait considérer comme les plus
minimes, pour instruire et guider ses saints. 12:245.
Le Seigneur est ici
avec nous, non pas en personne, mais ses anges sont autour de nous,
et il prend connaissance de tous les actes des enfants des hommes
tant individuels que collectifs. Il est
ici, tout près, par ses agents, les anges, et par le pouvoir
de son Saint-Esprit et de la prêtrise qu'il a rétablie
en ces derniers jours, pour apporter, lorsqu'ils seront prêts
à la recevoir, la délivrance la plus parfaite et la
plus absolue à tous ceux qui mettent leur confiance en lui.
11:14.
Quand un ange est
désigné pour accomplir un devoir, venir sur la terre,
prêcher l'Évangile ou faire quelque chose pour
l'avancement du royaume de son Père dans une partie quelconque
du grand domaine des cieux, la vision de cet ange est ouverte de
sorte qu'il voit et comprend la grandeur de l'œuvre qui est
attendue de lui, et les résultats grandioses qui en
découleront. Telle est la raison pour laquelle les anges sont
d'un seul cœur et d'un seul esprit, dans leur fidélité
et leur obéissance aux exigences de leur Père et Dieu.
Ils ne peuvent rien désirer et demander qui les rende heureux,
bons et grands qui leur soit refusé ; et la vie éternelle
leur appartient. Alors pourquoi ne seraient-ils pas d'un seul cœur
et d'un seul esprit ? Ils voient de la même manière,
comprennent de la même manière, et connaissent de la
même manière ; tout est devant eux et, autant que
leurs connaissances et leur expérience leur permettent de s'en
rendre compte, ils voient l'opportunité de toutes les œuvres
de Dieu, leur accord et leur beauté. 11:15.
Quelle est la
différence entre les saints de Dieu et un ange de Dieu ?
L'un est revêtu de mortalité, l'autre a passé par
la mortalité et a reçu la gloire céleste de
notre Père, est exempt des influences contaminatrices du péché
avec lequel nous devons lutter. 19:66.
II y a, dans ma
présence, beaucoup d'autres personnes que celles qui sont
assises ici, et nous le saurions si nous avions des yeux capables de
voir les êtres célestes qui nous entourent. 8:207.
Quand le Seigneur
commande ces êtres invisibles, dirai-je, ceux qui ont reçu
leur résurrection ? - Oui, des millions et des millions
de plus que les habitants de cette terre, ils peuvent combattre dans
vos batailles. 2:255.
La
prière –
Que tous soient
fervents dans la prière, jusqu'à ce qu'ils connaissent
les choses de Dieu par eux-mêmes et
soient certains de suivre le chemin qui conduit à la vie
éternelle ; alors l'envie,
enfant de l'ignorance, disparaîtra et nul ne ressentira en lui
le désir de s'élever
au-dessus d'un autre ; car pareil sentiment n'est pas approuvé
dans l'ordre des cieux. Jésus-Christ n'a jamais voulu être
différent de son Père. Ils étaient et sont un.
Si un peuple est dirigé par les révélations de
Jésus-Christ et qu'il est conscient de ce fait grâce à
sa fidélité, il n'a pas à
craindre d'être un en Jésus-Christ, et de voir de ses
propres yeux. 9:150.
Si nous nous
approchons de lui, il s'approchera de nous ; si nous le
cherchons de bonne heure, nous le
trouverons ; si tous les jours nous appliquons notre esprit,
fidèlement et avec diligence, à
connaître et à comprendre la volonté de Dieu,
c'est aussi facile, oui, je dirai même plus facile que de
connaître ce que les autres pensent, car, nous connaître
et nous comprendre nous-mêmes et
notre propre être, c'est connaître et comprendre Dieu et
son être. 13:312.
Pratiquez votre
religion aujourd'hui et dites fidèlement vos prières.
16:28.
Le devoir des
saints des derniers jours est de prier sans cesse et de rendre grâce
en toutes choses, de reconnaître la
main du Seigneur en toutes choses et de se soumettre à toutes
ses exigences. 15:63.
Que tous les hommes
invoquent le nom du Seigneur, et ce, d'un cœur pur, pendant
qu'ils sont au travail aussi bien que dans leurs lieux secrets ;
quand ils sont en public aussi bien que quand ils sont en privé,
demandant au Père au nom de Jésus de les bénir,
de les préserver et de les guider sur le chemin de la vie et
du salut et de le leur enseigner et de les rendre à même
de vivre de telle sorte qu'ils obtiendront ce salut éternel
que nous recherchons. 15:63.
Le Seigneur dit :
Je veux que mon peuple me demande les bénédictions dont
il a besoin. Et au lieu de classer la prière parmi les devoirs
qui nous incombent en tant que saints des derniers jours, nous devons
vivre de manière à considérer que c'est une des
plus grandes bénédictions qui nous soient accordées ;
car sans l'efficacité de la prière, que serait-il
advenu de nous tant personnellement qu'en général ?
19:222.
Vous savez qu'une
caractéristique de notre religion est de ne jamais demander au
Seigneur de faire quelque chose sans être disposés à
l'aider de toutes nos forces ; alors le Seigneur fera le reste.
5:293.
Je ne demanderai
pas au Seigneur de faire ce que je ne suis pas disposé à
faire. 8:143.
Ne demandez pas à
Dieu de vous donner de la connaissance, lorsque vous êtes
certains de ne pas respecter cette connaissance ni d'en profiter.
3:338.
Je prie pour mes
amis ainsi que pour mes ennemis, afin que, s'ils ne veulent pas se
repentir, la terre soit rapidement débarrassée des
impies. 4:346.
Si je lui demande
de me donner de la sagesse concernant une exigence de la vie, ou la
voie que je dois suivre, ou celle de mes amis, de ma famille, de mes
enfants ou de ceux que je gouverne, et n'obtiens de lui aucune
réponse, et puis fais ce qui me semble être le mieux, il
reconnaîtra et honorera forcément cette transaction, et
il le fera à coup sûr. 3:205.
Lorsque vous vous
approchez du trône de grâce et invoquez le Père,
au nom du Sauveur qui a racheté le
monde, utilisez-vous son nom comme celui d'un étranger ?
Si vous comprenez votre religion, vous vous
adresserez à ce Personnage comme vous vous adresseriez à
l'un de vos frères dans la chair. Cela vous paraît-il
étrange ? Cela devrait vous rapprocher de l'éternité,
donner à vos réflexions et à vos idées
une tournure plus exaltée, conférer à vos actes
quotidiens le cachet de la vérité et de l'honnêteté
et vous remplir de l'Esprit et de la puissance de Dieu. 7:274-275.
Vos prières
ne pourront être exaucées s'il y a de la désunion
parmi vous. 5:331.
Je ne sais pas
d'autre chose que les saints des derniers jours puissent faire que de
prier Dieu virtuellement avec chaque
souffle, de diriger son peuple et de ne pas nous permettre
de posséder ce qui nous fera du mal.
Je suis absolument certain que tel doit être le sentiment de
tous les saints des derniers jours du monde. Si vous faites des
affaires, si vous parlez dans la maison,
bavardez lors d'une soirée, dansez, vous devez prier
virtuellement avec chaque souffle que Dieu nous préserve du
péché et des effets du péché. 10:313.
Soyons humbles,
fervents, soumis, cédant à la volonté de Dieu,
et il n'y aura aucun danger que nous
n'ayons pas son Esprit pour nous guider. Si nous ouvrons les lèvres
et invoquons notre Père céleste, au nom de Jésus,
nous aurons l'esprit de la prière. J'ai prouvé
que c'était la meilleure façon d'agir. Si nous faisons
tout en sa saison, vaquant à nos prières et à
nos labeurs journaliers, chacun en son temps et selon son ordre, tout
ira bien. 13:55.
Quand vous vous
levez le matin, avant de vous permettre de prendre la moindre bouchée
de nourriture, réunissez votre femme et vos enfants,
inclinez-vous devant le Seigneur, demandez-lui de vous pardonner vos
péchés et de vous protéger pendant la journée,
de vous protéger de la tentation et du mal, de guider vos pas,
afin que vous fassiez en ce jour quelque chose qui sera profitable au
royaume de Dieu sur la terre. Avez-vous le temps de faire cela ?
Frères, sœurs, avez-vous le temps de prier ? 15:36.
Dites toujours vos
prières avant d'aller travailler. N'oubliez jamais cela. Un
père - le chef de la famille - ne doit jamais manquer de
réunir sa famille et de se consacrer, lui et elle, au Seigneur
des armées, demandant que son Saint-Esprit les guide pendant
la journée - ce jour même. Guide-nous aujourd'hui,
dirige-nous aujourd'hui, préserve-nous aujourd'hui,
empêche-nous aujourd'hui de pécher contre toi ou contre
un être quelconque dans les cieux ou sur la terre ! Si
nous faisons cela tous les jours, le dernier jour que nous vivrons,
nous serons prêts à jouir d'une gloire supérieure.
12:261.
Nous pouvons dire
que notre travail nous presse et que nous n'avons pas le temps de
prier, que nous avons à peine le temps de déjeuner.
Alors laissez tomber le petit déjeuner, et priez, mettez-vous
à genoux et priez jusqu'à ce que l'Esprit de paix vous
remplisse. 10:174.
Peu importe que
vous ou moi ayons envie de prier ; lorsque vient le moment de
prier, prions. Si nous n'en avons pas envie, nous devons prier
jusqu'à ce que l'envie nous vienne. Si un violent orage
s'approche et si notre foin risque d'être trempé, qu'il
vienne. Vous verrez que ceux qui attendent que l'Esprit leur commande
de prier ne prieront jamais beaucoup ici-bas. Ces personnes viennent
à la réunion et se regardent les unes les autres et
quand elles sont restées aussi longtemps qu'elles en avaient
envie, disent à leurs frères :
« Au revoir, je rentre à la maison », et
puis s'en vont. Mais quand vient le temps de prier,
qu'on le fasse, et il n'y aura pas de danger. 13:55.
II y a des moments
et des lieux où tous doivent répéter à
voix haute les paroles prononcées, mais dans nos réunions
de prières et nos cercles de famille que chaque cœur
soit uni à celui qui est porte-parole devant le Seigneur, que
chacun répète mentalement les prières et que
tous s'unissent dans ce que l'on demande, et le Seigneur ne refusera
pas, mais donnera à ces personnes ce qu'elles demandent et
dont elles ont à juste titre besoin- 3:53.
Certains frères
viennent me dire : « Frère Brigham, est-ce mon
devoir de prier quand je n'ai pas un atome
de l'esprit de prière en moi ? » Parfois, il
est vrai, les hommes sont dans la
perplexité et sont remplis de soucis et d'ennuis, leurs
charrues et leurs autres instruments ne
marchent plus, leurs animaux se sont perdus et mille choses les
tracassent ; cependant notre bon sens
nous enseigne que notre devoir est de prier, que nous
ayons l'esprit de prière ou non. Ma
doctrine est que vous avez pour devoir de prier ; et quand vient
le moment de prier, Jean doit dire : « Voici l'heure
et le lieu de prier ; pliez-vous sur le sol, mes genoux, et
faites-le immédiatement. » Mais Jean a dit :
« Je ne veux pas prier, je n'en ai pas l'envie. »
Pliez-vous, les genoux, dis-je ; et les genoux se plient, et il
commence à penser et à réfléchir.
Pouvez-vous dire quelque chose ? Ne pouvez-vous dire :
Seigneur, aie pitié de moi, qui suis pécheur ?
Oui, il peut faire cela, s'il peut se lever et maudire son prochain
pour quelque mauvaise action. Maintenant, Jean ouvre la bouche et
dit : Seigneur, aie pitié de moi. « Mais je ne
ressens pas l'esprit de prière. » Cela ne vous
excuse pas, car vous savez quel est votre devoir. Vous avez une
passion, une volonté, une humeur à vaincre. Vous êtes
sujets aux tentations comme les autres hommes ; et quand vous
êtes tentés, que le bon sens que Dieu a mis en vous et
l'intelligence qu'il vous a donnée par la lumière de
l'esprit soient les maîtres dans ce cas.
Si j'étais
incapable d'être maître de ma bouche, je le serais de mes
genoux, et les ferais plier jusqu'à ce que ma bouche parle.
« Mais le bétail est dans le blé ! »
Qu'il mange ; vous pourrez vous occuper de lui lorsque vous
aurez fini de prier. Que la volonté de l'homme s'assujettisse
à la loi du Christ, à toutes les ordonnances de la
maison de Dieu. Quoi, dans ses ténèbres et sa
dépression ? Oui ; car c'est alors que l'on prouve
si l'on est un ami de Dieu, que la confiance du Tout-Puissant en son
fils s'accroît. Nous devons vivre de telle sorte que notre
confiance et notre foi en lui croissent. Nous devons même aller
plus loin que cela. Vivons de telle manière que la foi et la
confiance de notre Père céleste s'accroissent vis-à-vis
de nous, jusqu'à ce qu'il sache que nous lui serons fidèles
dans toutes les circonstances et en tous temps. Lorsque, dans nos
ténèbres et notre tentation, nous restons fidèles
à notre devoir, cela accroît la confiance que notre Dieu
a en nous. Il voit que nous serons ses serviteurs. 7:164.
Si le diable dit
que vous ne pouvez pas prier lorsque vous êtes en colère,
dites-lui que cela ne le regarde pas, et priez jusqu'à ce que
cette espèce de folie se dissipe et que l'esprit retrouve sa
sérénité. 10:175.
Que tout saint,
lorsqu'il prie, demande à Dieu ce dont il a besoin pour lui
permettre de promouvoir la justice sur la terre. Si vous ne savez que
demander, laissez-moi vous dire comment il faut prier. Lorsque vous
priez en secret avec votre famille, si vous ne savez pas quoi
demander, soumettez-vous à votre Père céleste et
suppliez-le de vous guider par les inspirations du Saint-Esprit, de
guider notre peuple et de diriger les affaires de son royaume sur la
terre, et restez-en là. Demandez-lui de vous mettre là
où il vous veut et de vous dire ce qu'il veut que vous
fassiez, et mettez-vous à sa disposition pour le faire. 6:43.
Quand vous aurez
travaillé fidèlement pendant des années, vous
apprendrez ce fait tout simple : Que
si votre cœur est juste, et que vous continuez à être
obéissant, à servir Dieu, à
prier, l'esprit de révélation sera en vous comme une
source d'eau jaillissant jusque dans la vie éternelle. Que
personne n'abandonne la prière parce qu'il n'a pas l'esprit de
la prière, et qu'aucune circonstance terrestre ne vous fasse
vous dépêcher pendant que vous accomplissez ce devoir
important. En vous inclinant devant le Seigneur pour lui demander de
vous bénir, vous trouverez tout simplement ce résultat :
Dieu multipliera temporellement et spirituellement les bénédictions
sur vous. Qu'un marchand, un fermier, un mécanicien, une
personne quelconque qui est dans les affaires, vive fidèlement
sa religion, et elle n'aura pas besoin de perdre une minute de
sommeil en pensant à ses affaires ; elle n'aura pas
besoin de s'en faire le moins du monde, mais pourra faire confiance
à Dieu, aller dormir et se reposer. Je dis à ce
peuple : Priez, et si vous ne pouvez
rien faire d'autre, lisez une prière
à voix haute afin que votre famille l'entende, jusqu'à
ce que vous receviez un esprit de culte et soyez rempli des richesses
de l'éternité ; alors
vous serez prêt à n'importe
quel moment à imposer les mains aux malades ou à
accomplir n'importe laquelle des
ordonnances de cette religion. 12:103.
Si je n'avais pas
envie de prier, de demander à mon Père céleste
de me donner une bénédiction
matinale et de me préserver pendant la journée, moi, ma
famille et les hommes bons de la terre, je
dirais : « Brigham, mets-toi à genoux ici,
incline ton corps devant le trône de celui qui règne
dans les cieux, et reste là jusqu'à ce que tu aies
envie d'élever tes supplications
devant ce trône de grâce érigé pour les
pécheurs. » 16:28.
CHAPITRE 4 :
L’EXISTENCE PRÉMORTELLE, LE PLAN DE SALUT
Le
temps –
Quand y a-t-il eu
un commencement ? Il n'y en a jamais eu ; s'il y en a eu
un, il y aura une fin ; mais il n'y a jamais eu de commencement,
et par conséquent il n'y aura jamais de fin ; ça,
ça ressemble à l'éternité. Quand nous
parlons du commencement de l'éternité, nous simplifions
pour les besoins de la conversation, car l'éternité
dépasse de loin les capacités de l'homme. 2:307.
Voici le temps :
Où est l'éternité ? Elle est ici, tout
autant que n'importe où dans l'immensité de l'espace ;
un espace de temps mesuré n'est qu'une partie de l'éternité.
3:367.
Un esprit qui pense
profondément aux choses du temps et de l'éternité
voit que le temps, que nous mesurons pendant notre vie, est comme le
torrent des montagnes qui déferle, et pourtant nous ne pouvons
dire d'où il vient, pas plus que nous ne savons où il
va, seulement qu'il passe à nouveau dans les nuages ; de
même notre vie est ici, et cela, nous en sommes certains. Nous
savons que nous vivons et que nous avons la capacité de voir.
Nous savons et nous pouvons nous rendre compte que nous possédons
la faculté de l'ouïe. Nous pouvons discerner entre ce que
nous aimons et ce que nous nous n'aimons pas. Cette vie que nous
possédons, vous et moi, est pour l'éternité.
Considérez l'idée que des êtres dotés de
tous les pouvoirs et de toutes les facultés que nous possédons
puissent être annihilés, entrer dans le néant,
cesser d'être, et puis essayez d'accorder cela avec nos pensées
et notre vie actuelle. Aucune personne intelligente ne peut le faire.
Cependant ce n'est que par l'Esprit de la révélation
que nous pouvons comprendre cela. Grâce
aux révélations du Seigneur Jésus, nous
comprenons les choses telles qu'elles ont été,
qui nous ont été manifestées ; les choses
qui sont dans la vie dont nous jouissons maintenant,
et les choses telles qu'elles seront, non dans la plénitude,
mais tout ce que le Seigneur veut que nous
comprenions, pour que cela nous soit profitable, afin de nous donner
l'expérience nécessaire dans cette vie pour nous
préparer à jouir de la vie éternelle dans
l'au-delà. 12:111-112.
Le présent
est cette partie du temps dont nous nous soucions le plus, et le
travail le plus grand et le plus important que nous ayons à
accomplir, c'est de nous cultiver. Pour connaître ses
semblables, il faut que l'homme se connaisse tout d'abord lui-même.
Lorsqu'il se connaîtra à fond, il connaîtra Dieu
d'une manière appréciable, et le connaître, c'est
la vie éternelle. 10:2.
Nous pouvons
comprendre les choses éternelles dans la mesure où nous
pouvons les comparer aux choses terrestres
qui rentrent dans le cadre de notre intelligence. 10:1.
Pour ce qui est du
mot annihiler, tel que nous le comprenons, il n'existe pas de
principe qui permette d'enlever toute
existence à une chose qui existe, de telle manière
qu'elle n'existe plus sous aucune forme, ni en aucun lieu. II serait
tout aussi raisonnable de dire que
l'infini, qui est synonyme du mot éternité, a un
commencement et une fin. 1:352.
L'univers
organisé –
Les créations
de Dieu - les mondes qui sont et les mondes qui ont été
- qui peut saisir dans la perspective de son esprit la vérité
qu'il n'y a jamais eu de temps où il n'y a pas eu de mondes
comme celui-ci, et qu'il n'y aura jamais de temps où il n'y
aura pas de mondes organisés et préparés pour
servir de demeures à des êtres intelligents ? 8:81.
II y a une éternité
de matière. Les astronomes estiment qu'il y a, entre nous et
l'étoile fixe la plus proche, suffisamment de matière
pour organiser des millions de terres comme celle-ci. II y a une
éternité de matière, et elle est entièrement
animée et remplie d'une portion de divinité. La matière
est pour exister ; elle ne peut être annihilée.
L'éternité est sans limite, et elle est remplie de
matière ; l'espace vide, cela n'existe pas. Et la matière
a la capacité de recevoir de l'intelligence. 7:2.
Les mondes sont
faits de l'élément primitif qui flotte sans limite dans
les éternités - dans l'immensité de l'espace ;
une éternité de matière - qui ne connaît
pas de limite, dans son état primitif naturel, et le pouvoir
du Tout-Puissant a cette influence et cette sagesse - quand il parle
tout lui obéit, et la matière se rassemble et
s'organise. 13:248.
Selon tout ce que
le monde a jamais appris grâce aux recherches des philosophes
et des sages, selon toutes les vérités actuellement
révélées par la science, la philosophie et la
religion, les qualités et les attributs ne peuvent se
développer et se manifester visiblement que s'ils sont reliés
à la matière organisée. 11:121.
L'homme
et la matière sont éternels –
L'humanité
est organisée dans de la matière destinée à
durer à toute éternité ; elle n'a jamais eu
de commencement et ne pourra jamais avoir de fin. II n'y a jamais eu
de temps où cette matière, dont nous sommes composés,
vous et moi, n'existait pas, et il ne pourra jamais y avoir de temps
où elle cessera d'exister ; elle ne peut être
annihilée.
Elle est assemblée,
organisée et rendue capable de recevoir la connaissance et
l'intelligence, d'être placée
sur un trône de gloire, de devenir des anges, des dieux - des
êtres qui gouverneront les éléments
et auront le pouvoir de commander, par leur parole, la création
et la rédemption de mondes, ou d'éteindre, de leur
souffle, des soleils et de désorganiser des mondes, les
rejetant dans leur état chaotique. C'est pour cela que nous
sommes créés, vous et moi. 3:356.
Les éléments
dont nous sommes entourés sont aussi éternels que nous,
et sont chargés de matériaux de toutes sortes pour le
confort et le bonheur du genre humain. 10:3.
Les choses
terrestres se décomposeront, et leur réorganisation se
fera par le pouvoir de la résurrection ; alors nous
commencerons à comprendre l'usage correct de la matière.
7:65.
« La
substance immatérielle » : C'est comme le centre
d'un être qui serait partout et sa circonférence
nulle part ou comme être assis au sommet d'un trône sans
sommet. Ce sont des expressions contradictoires en elles-mêmes,
et elles n'ont pas de sens. 16:31.
Si nous pouvions
comprendre la vraie philosophie au point de comprendre notre propre
création, et son but - le dessein
qu'avait le Gouverneur suprême lorsqu'il organisa la matière
et la fit naître sous la forme dans laquelle je vous vois ici
aujourd'hui, nous pourrions comprendre que la matière est
indestructible - qu'elle est sujette à organisation et
à désorganisation ; et nous pourrions comprendre
que la matière peut être organisée et amenée
à l'intelligence, et à posséder plus
d'intelligence et à continuer à progresser dans cette
intelligence ; et nous pourrions apprendre les principes qui ont
organisé la matière sous forme d'animaux, de végétaux
et d'êtres intelligents ; et nous pourrions voir la
Divinité agir, opérer et diffuser des principes dans la
matière pour produire des êtres intelligents et les
exalter - à quoi ? Au bonheur. Quelque chose de moins que
cela satisfera-t-il pleinement l'esprit qui est implanté en
nous ? Non. 7:2-3.
L'or et l'argent
sont occupés à se composer, ainsi que n'importe quelle
autre espèce de métal, tout comme les cheveux de ma
tête ou le blé des champs ; ils ne se composent pas
aussi vite, mais ils sont constamment occupés à se
composer ou à se décomposer. 1:219.
II n'y a jamais eu
de temps où l'homme n'existait pas, et il n'y aura jamais de
temps où il cessera d'exister. L'éternité est
sans limite, et toutes les choses animées et inanimées
y ont leur existence. La prêtrise de Dieu, qui a été
donnée aux anciens et est donnée aux hommes dans les
derniers jours, est d'une durée égale à celle de
l'éternité - est sans commencement de jours ni fin de
vie. Elle est inchangeable dans son système de gouvernement et
dans son Évangile de salut. Elle donne aux Dieux et aux Anges
leur suprématie et leur pouvoir, et offre la richesse,
L'influence, une postérité, l'exaltation, la puissance,
la gloire, des royaumes et des trônes éternels à
tous ceux qui les acceptent aux conditions auxquelles ils sont
offerts. 10:5.
La vie qui est
au-dedans de nous fait partie d'une éternité de vie, et
est un esprit organisé, revêtu d'un corps de chair
constituant ainsi notre être actuel, lequel est conçu
pour nous permettre d'obtenir un accroissement d'intelligence. La
matière qui compose notre corps et notre esprit a été
organisée à partir de l'éternité de
matière qui remplit l'immensité. 7:285.
L'homme est
organisé et engendré pour être roi de la terre,
pour comprendre, critiquer, examiner, améliorer, manufacturer,
arranger et organiser la matière brute, et honorer et
glorifier l'œuvre des mains de Dieu.
C'est un vaste champ d'action pour l'homme, qui s'étend
jusque dans l'éternité ; et il est bon que les
mortels partent à la découverte des choses
de cette terre. 9:242.
L'homme,
enfant de Dieu –
Aucun être
humain n'a eu le pouvoir d'organiser sa propre existence. Il doit
donc y en avoir un qui est plus grand que nous. Nous appartenons-nous
dans notre corps ? Nous appartenons-nous dans notre esprit ?
Nous ne nous appartenons pas. Nous appartenons à nos parents -
à notre Père et notre Dieu. 8:67.
Les choses ont tout
d'abord été créées spirituellement ;
le Père a engendré littéralement les esprits,
ils sont nés et ont vécu avec lui. Puis il a commencé
à créer des corps terrestres,
tout comme il avait été créé lui-même
dans cette chair en participant de la matière brute qui fut
organisée et composa cette terre, jusqu'à ce que son
organisme en fût chargé, et
par conséquent les tabernacles de ses enfants ont été
organisés à partir de la matière brute de cette
terre.
Quand vint le temps
où son Premier-né, le Sauveur, devait venir au monde et
prendre un corps, le Père vint
lui-même faire à cet Esprit la faveur de lui en donner
un, au lieu de laisser un autre homme le
faire. Le Sauveur fut engendré par le Père et son
Esprit, par ce même Être qui est le Père de notre
esprit, et c'est là toute la différence organique qu'il
y a entre Jésus-Christ et vous et
moi. Et la différence qui existe entre notre Père et
nous consiste en ce qu'il a acquis son exaltation et a obtenu les
vies éternelles. Le principe des vies éternelles est
une existence éternelle, une durée éternelle,
une exaltation éternelle. Infinis sont ses royaumes, infinis
ses trônes et ses dominations et infinie est sa postérité ;
dorénavant ils ne cesseront jamais de se multiplier. 4:218.
Je veux vous dire,
à chacun, que vous connaissez bien Dieu, notre Père
céleste, ou le grand Elohim. Vous le connaissez tous bien, car
il n'est pas une âme parmi vous qui n'ait vécu dans sa
maison et n'ait demeuré avec lui d'année en année,
et cependant vous cherchez à le connaître, alors que le
fait est que vous avez tout simplement oublié ce que vous
saviez.
Il n'est pas une
personne ici aujourd'hui qui ne soit fils ou fille de cet Être.
Dans le monde des esprits, leur esprit fut engendré et naquit,
et ils y vécurent pendant des milliers d'années avec
leurs parents avant de venir ici. C'est une chose que beaucoup auront
peut-être du mal à croire, mais c'est la plus grande
sottise au monde que de ne pas le croire. Si vous ne le croyez pas,
cessez de l'appeler Père ; et lorsque vous priez, priez
quelqu'un d'autre. 4:216.
Nous sommes les
fils et les filles d'Êtres célestes, et le germe de la
Divinité demeure en nous. Lorsque notre esprit a pris
possession de notre tabernacle, il était aussi pur que les
anges de Dieu, par conséquent la dépravation totale ne
peut être une vraie doctrine. 10:192.
Notre esprit
demeurait jadis dans les cieux et était aussi pur et aussi
saint que les anges, mais les anges ont un tabernacle et les esprits
n'en ont pas ; et ils viennent chez les plus vils, les plus bas
et les humbles du genre humain pour en obtenir un plutôt que de
courir le risque de ne pas en avoir. J'ai appris que le célèbre
M. [Henry Ward] Beecher de Brooklyn a dit un jour que le plus grand
malheur qui ait jamais pu arriver à l'homme, c'était de
naître ; mais je dis que la plus grande chance qui ait
jamais été donnée ou puisse être donnée
à des êtres humains est de naître ici-bas, car
alors la vie et le salut se trouvent devant
eux ; alors ils ont la possibilité de vaincre la mort et
de fouler le péché et l'iniquité sous
leurs pieds, d'incorporer à leur vie quotidienne tous les
principes de la vie et du salut et de
demeurer éternellement avec les Dieux. 13:145.
Quand nous
contemplons le visage humain, nous regardons l'image de notre Père
et Dieu, il y a chez chacun, hommes et femmes, une divinité,
il y a le céleste, il y a le divin et à cela est
amalgamé l'humain, le terrestre, les parties faibles de notre
nature, et c'est l'humain qui recule en la présence du divin,
et cela explique que nous ayons un esprit qui a peur de l'homme,
c'est tout ce qu'il y a à dire là-dessus. 9:291.
L'origine de la
pensée a été implantée dans notre
organisme au commencement de notre être. Ceci ne vous dit pas
comment elle est venue ni qui l'y a mise. La pensée est née
avec notre être personnel, qui est organisé de manière
à être indépendant comme tous les autres êtres
de l'éternité. 2:135.
Nous avons été
créés droits, purs et saints, à l'image de notre
père et de notre mère, à l'image
de notre Dieu.
En quoi sommes-nous
différents ? Dans les talents qui nous sont donnés
et dans nos appels. Nous sommes faits des
mêmes matériaux ; notre esprit a été
engendré par les mêmes
parents ; dans la procréation de la chair nous sommes des
mêmes premiers parents et toutes les
tribus de la terre sont faites d'une seule chair ; mais nous
sommes différents en ce qui concerne notre appel. 3:365.
Nous n'avons de
véritables intérêts que conjointement avec notre
Père céleste. Nous sommes ses enfants, ses fils et ses
filles, et ceci ne doit pas être un mystère pour notre
peuple, même s'il y en a beaucoup qui ne se sont unis à
nous que depuis peu. Il est le Dieu et le Père de notre
esprit ; il a conçu le plan qui a produit notre
tabernacle, la demeure dans laquelle habite notre esprit. 4:27.
L'esprit
de l'homme –
Les esprits qui
vivent dans ces tabernacles étaient aussi purs que les cieux
lorsqu'ils y sont entrés. Ils sont entrés dans des
tabernacles qui sont contaminés, puisqu'ils appartiennent à
la chair, par la chute de l'homme. Le Psalmiste dit : « Voici,
je suis né dans l'iniquité, et ma mère m'a conçu
dans le péché. » Cette Écriture a
fait naître dans l'esprit de certains la doctrine de la
dépravation totale, cette doctrine qui dit qu'il leur est
impossible d'avoir la moindre bonne pensée, qu'ils sont tout à
fait pécheurs, qu'il n'y a pas de bien, pas de rectitude et
pas de santé spirituelle en eux. Ceci est incorrect, mais
cependant nous avons un combat à livrer au-dedans de nous.
Nous devons lutter contre les passions mauvaises, contre les germes
de l'iniquité qui sont semés dans la chair à
cause de la chute. Les esprits purs qui occupent ces tabernacles sont
influencés, et celui qui les a envoyés dans ces
tabernacles a le droit de conserver la prééminence, et
de toujours donner l'Esprit de vérité pour influencer
l'esprit des hommes, afin qu'il triomphe et règne d'une
manière prédominante dans notre tabernacle, le Dieu et
Seigneur de tout mouvement. Nous n'avons pas seulement cette guerre
quotidienne constante au-dedans de nous, nous devons également
résister à une influence ou à une pression
extérieure. Le monde religieux et le monde politique ont tous
deux à lutter contre les influences qui se ressemblent
beaucoup ; ils sont plus ou moins exercés, gouvernés
et contrôlés par les influences qui les entourent. Nous,
saints des derniers jours, devons lutter contre une influence de ce
genre. 10:105.
Nous voyons la vie
jaillir tout autour de nous. Où en est la source ? Et
comment naît-elle ? Elle existe
pendant un jour, une nuit, un an ou un siècle, puis elle
disparaît ; et qui peut dire
où ? Qui peut dire ce qu'il est advenu de la vie qui
demeurait dans ce tabernacle, le faisant penser, qui allumait l'œil
d'un feu vivace, et faisait prononcer à la bouche de la
sagesse ? L'homme mortel peut-il le dire ? Non, à
moins qu'il ne soit inspiré du Tout-Puissant et ne comprenne
les choses éternelles. Tout a son origine dans l'éternité.
Comme un nuage qui traverse un ciel bleu, comme un oiseau qui
traverse soudain notre chemin, comme un ruisseau pur qui jaillit
d'une source cachée, qui s'enfonce bientôt dans un ravin
de montagne, de même, apparemment, la vie entre comme un éclair
dans cette existence mortelle et passe. 7:173.
L'intelligence nous
est donnée pour que nous l'augmentions. 8:81.
L'origine de la
pensée et de la réflexion se trouve au-dedans de nous.
Nous pensons parce que nous sommes, et que
nous sommes susceptibles de subir des influences externes et de
sentir nos rapports avec les objets externes. C'est ainsi que des
pensées de vengeance et des pensées de bénédiction
naissent dans le même esprit, selon qu'il est influencé
par des circonstances externes. 2:135.
Il y a tout autant
de différence dans l'organisation spirituelle que vous en
voyez dans l'organisation temporelle. Vous pouvez voir cette
diversité éternelle dans les deux. 9:125.
Je vois un homme
passer du stade du tout petit enfant à celui du savant, et
bientôt il a un empire, et il peut donner au peuple des lois
qui lui donneront l'égalité et l'amèneront à
un état de bonheur et d'excellence, et lui donner tous les
avantages que l'homme peut posséder sur la terre, et rendre
chacun heureux et aisé. Telle est l'œuvre que nous avons
à accomplir. Enseigner aux hommes la foi de l'Évangile.
Leur enseigner ce qu'est Dieu, et ce qu'est son œuvre et qu'il
n'y a jamais eu de temps comme celui dont parlent beaucoup de nos
philosophes, qui remontent de plus en plus loin, et qui en arrivent à
telle ou telle théorie, et remontent de plus en plus loin
jusqu'à l'époque où nous étions tous des
reptiles. Quand y a-t-il eu un temps où il n'y avait pas de
Dieu ? Mais, disent-ils, il a dû y avoir un temps. Alors
vous prétendez, n'est-il pas vrai, qu'il y a eu un temps où
il n'y avait pas de temps ? Et c'est là la philosophie de
beaucoup de savants d'aujourd'hui. Ils voient les cieux s'étendre,
mais ils ne les comprennent pas. Et pourquoi ne disent-ils pas, s'il
y a eu un temps où il n'y avait pas de temps, qu'il y aura de
nouveau un temps où il n'y aura pas de temps ? Quelle
situation pour l'homme ! Pouvons-nous regarder vers l'avant et
vers le haut à travers l'immensité de l'espace, et
contempler les mondes infinis que nous appelons étoiles, et
nous imaginer qu'ils seront effacés à jamais ?
Quel idéal ! 19:49.
Tout, dans les
cieux, sur la terre et en enfer, est organisé pour le profit,
l'avantage et l'exaltation d'êtres intelligents ; par
conséquent, il n'y a rien qui soit en dehors de la perspective
de notre foi. Il n'est rien, pourrais-je dire, de bon ou de mauvais,
de lumière ou de ténèbres, de vérité
ou d'erreur, qui ne doive être gouverné par des êtres
intelligents, et nous devons apprendre la manière de prendre
possession de toutes les bénédictions et de toutes les
possibilités que Dieu a mises à notre portée, et
savoir comment utiliser notre temps, nos talents et tout ce que nous
faisons pour l'avancement de son royaume sur la terre. 6:145.
Nous sommes tous
ses enfants. Nous sommes frères et sœurs. Qu'est-ce qui
fait la distinction que nous voyons dans les classes des enfants des
hommes ? Nous voyons ceux qui sont bas et dégradés,
comme les aborigènes de notre pays ; pourquoi sont-ils
dans leur état actuel ? C'est
parce que leurs pères ont rejeté l'Évangile du
Fils de Dieu. L'Évangile apporte
l'intelligence, le bonheur et la gloire à tous ceux qui y
obéissent et vivent selon ses
préceptes. Il leur donnera une intelligence qui vient de Dieu.
Leur esprit s'ouvrira de manière à
comprendre les choses telles qu'elles sont ; ils se réjouiront
d'être bénis eux-mêmes, de bénir leurs
semblables et d'être prêts à rentrer dans la
présence du Père et du Fils. Ce seront là leurs
délices. 13:178.
Le
conseil des cieux -
Le conseil des
cieux dit : « Qu'il y ait une terre, qu'il y ait un
firmament au-dessus et en dessous », et il en fut ainsi.
Il dit : « Qu'il y ait du chaud et du froid »,
et il en fut ainsi. Il dit : « Qu'il y ait un
printemps et un été, un automne et un hiver »,
et il en fut ainsi. 9:254.
« Qui
rachètera la terre, qui ira faire le sacrifice pour la terre
et toutes les choses qu'elle contient ? » Le Fils
aîné dit : « Me voici », et
puis il ajouta : « Envoie moi ». Mais le
second, qui était « Lucifer, fils du matin »,
dit : « Seigneur, me voici, envoie-moi, je rachèterai
tous les fils et toutes les filles d'Adam et Ève qui vivent
sur la terre ou qui viendront jamais sur terre. » « Mais,
dit le Père, cela ne va pas du tout. Je donne à chaque
individu son libre arbitre ; tous doivent l'utiliser pour
obtenir l'exaltation dans mon royaume ; étant donné
qu'ils ont le pouvoir de choisir, ils doivent exercer ce pouvoir. Ce
sont mes enfants ; les attributs que
vous voyez en moi sont dans mes enfants et ils doivent utiliser leur
libre arbitre. Si tu entreprends de les
sauver tous, tu dois les sauver dans l'injustice et la corruption. Tu
seras l'homme qui dira au voleur sur la croix, à l'assassin
sur l'échafaud et à celui qui
a tué son père, sa mère, ses frères, ses
sœurs et ses enfants : « Si tu dis maintenant :
« Je me repens et je crois au Seigneur Jésus-Christ,
au Sauveur du monde, tu seras sauvé. » Voilà
ce que disent toutes les confessions religieuses de notre temps ;
mais Jésus n'a jamais rien dit de pareil 13:282.
Lorsqu'il y eut une
révolte dans le ciel, Dieu fit de la droiture une règle
et de la justice un niveau, et les méchants furent chassés.
Cependant une fraction de grâce fut impartie à ces
personnages rebelles.
Mais ils devaient
quitter les cieux et ne pouvaient y demeurer, ils devaient être
précipités sur la terre pour éprouver les fils
des hommes et pour accomplir leur tâche qui était de
créer de l'opposition en toutes choses, afin que les habitants
de la terre aient la possibilité de faire progresser
l'intelligence qui leur avait été donnée,
l'occasion de vaincre le mal et d'apprendre les principes qui
gouvernent l'éternité, afin d'y être exaltés.
3:256.
Le Seigneur
Tout-Puissant permit ce schisme dans les cieux pour voir ce que
feraient ses sujets avant de venir sur cette terre. 14:93.
Pour ce qui est de
la bataille dans les cieux, dont frère Truman O. Angell a
parlé, j'ai oublié dans quelle mesure ce fut une
bataille. Je ne puis en raconter les circonstances principales, il y
a si longtemps que c'est arrivé ; mais je ne pense pas
qu'elle ait duré très longtemps ; car lorsque
Lucifer, fils du matin, prétendit au droit de dominer cette
terre et de la racheter, une querelle se produisit ; je ne pense
pas qu'il fallut longtemps pour précipiter le tiers des armées
des cieux, comme le dit la Bible. Mais laissez-moi vous dire que
c'était le tiers des esprits qui étaient prêts à
prendre des tabernacles sur cette terre, et qui se révoltèrent
contre les deux autres tiers des armées célestes ;
et ils furent précipités sur ce monde. Il est écrit
qu'ils furent précipités sur la terre. Ils furent
précipités sur ce globe, sur cette terre ferme que nous
foulons, vous et moi, et dont nous respirons l'atmosphère. Le
tiers des esprits qui étaient prêts pour cette terre se
révoltèrent contre Jésus-Christ et furent
précipités sur la terre, et, depuis ce jour-là
jusqu'à présent, ils sont opposés à lui,
avec Lucifer à leur tête. Il
est leur général : Lucifer, fils du matin. C'était
autrefois un personnage brillant et
influent dans les cieux, et nous en saurons davantage sur lui, plus
tard. 5:54-55
D'après
l'esprit et la teneur des Écritures antiques et des
révélations que nous avons reçues, il est clair
que des hommes ont été désignés à
l'avance pour accomplir certaines œuvres de leur vivant et
réaliser certains desseins de l'économie des cieux.
11:253.
Pensez-vous que le
Seigneur ait les yeux sur une grande multitude ? Il y a un
passage des Écritures qui dit ceci : « Car
ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés
à être semblables à l'image de son Fils, afin que
son Fils fût le premier-né d'entre plusieurs frères »,
etc. Qui n'a-t-il pas connu d'avance ? Je ne pense pas qu'il y
ait quelqu'un aujourd'hui sur la terre, ou
qui ait vécu avant nous ou qui viendra après nous,
qu'il n'ait pas connu. Il savait qui seraient ses oints, il avait
constamment les yeux sur eux, comme il les
avait eus sur Moïse, Pharaon, Abraham, Melchisédek et
Noé, qui fut un vase choisi pour construire l'arche et sauver
un reste du déluge. 8:229.
C'est une fausse
idée que de croire que Dieu a décrété
toutes les choses qui se passent, car la
volonté de l'être créé est aussi libre que
l'air. Vous demanderez peut-être si nous
croyons en la pré-ordination ; oui, plus que tous les
autres hommes ici-bas. Nous croyons que
Jésus fut pré-ordonné avant que les fondations
du monde ne fussent posées, et qu'il
reçut dans l'éternité
la mission d'être le Sauveur du monde, et cependant lorsqu'il
vint dans la chair, il était libre d'accepter ou de refuser
d'obéir à son Père. S'il avait refusé
d'obéir à son Père, il
serait devenu un fils de perdition. Nous aussi, nous sommes libres
d'accepter ou de refuser les principes de
la vie éternelle. Dieu a décrété et
pré-ordonné beaucoup de choses qui se sont réalisées,
et il continuera à le faire ; mais lorsqu'il décrète
de grandes bénédictions sur une nation ou sur une
personne, il le fait à certaines conditions. Lorsqu'il
décrète, sur des nations ou des hommes, de grands
fléaux et d'effroyables destructions, ces décrets
s'exécutent parce que ces nations et ces hommes ne veulent pas
abandonner leur méchanceté et se tourner vers le
Seigneur. Il fut décrété que Ninive serait
détruite dans quarante jours, mais le décret fut levé
lorsque les habitants de Ninive se repentirent. Dieu gouverne et a
rendu tous ses enfants aussi libres que lui de choisir le bien ou le
mal, et nous serons donc jugés selon nos œuvres. 10:324.
Vous ne pouvez
donner à quelqu'un son exaltation s'il ne sait ce qu'est le
mal, ce que sont le péché, le chagrin et la douleur,
car nul ne pourrait, en vertu d'aucun autre principe, comprendre et
apprécier une exaltation et en jouir. Le démon et le
tiers des esprits du royaume de notre Père sont descendus ici
avant nous, et nous sommes demeurés là-bas avec nos
amis jusqu'à ce que le temps vînt pour nous de descendre
sur la terre et prendre des tabernacles ; mais ces esprits qui
se révoltèrent se virent interdire à tout jamais
un tabernacle à eux. Vous pouvez maintenant comprendre comment
il se fait qu'ils essayent constamment d'entrer en possession des
corps d'êtres humains ; vous lisez l'histoire d'un homme
possédé d'une légion de démons, et Marie
de Magdala en avait sept. 3:369.
La pré-ordination,
par exemple, et la grâce gratuite sont toutes deux de vrais
points de doctrine, mais elles doivent être convenablement
associées et correctement classifiées, pour qu'il y ait
une harmonie entre ces deux points de doctrine apparemment opposés.
6:291.
Le
plan de salut –
Le grand plan
appelé plan de salut, le système de principes
doctrinaux d'idées et de pratiques
qui a trait à toute l'intelligence qui existe dans l'éternité.
8:32.
L'élévation,
l'exaltation et la gloire sont les objectifs que poursuit le Père
en peuplant cette terre de ses descendants. 10:191.
Tel est le plan de
salut. Jésus ne cessera son œuvre que lorsque tous
auront été amenés à jouir d'un royaume
dans les demeures de son Père, où il y a de nombreux
royaumes et de nombreuses gloires, pour correspondre aux œuvres
et à la fidélité de tous les hommes qui ont vécu
sur la terre. Certains obéiront à la loi céleste
et recevront sa gloire, d'autres demeureront dans la terrestre, et
d'autres dans la téleste, et d'autres enfin ne recevront
aucune gloire. 13:76.
Quand vous
comprendrez le plan de l'Évangile, vous comprendrez que c'est
la manière la plus raisonnable de traiter la famille humaine.
Vous verrez que la pureté, la sainteté, la justice,
la perfection et tout ce qui orne la responsabilité de la
Divinité contribuent au salut des hommes. 8:115.
Notre existence
mortelle est l'école de l'expérience. 9:29.
Notre corps mortel
est d'importance capitale pour nous ; sans lui nous ne pouvons
être glorifiés dans les éternités futures.
Nous sommes dans cet état de l'existence dans le but exprès
d'obtenir une habitation pour notre esprit, afin qu'il devienne un
personnage doté d'un tabernacle.
9:286.
Notre corps est
d'importance capitale pour nous, même s'il est vieux et
desséché, émacié
par la fatigue, la douleur et la maladie, même si nos membres
sont déformés par les rhumatismes, tous ces facteurs
s'unissant pour hâter la dissolution, car la mort est semée
dans notre corps mortel. La nourriture et la boisson que nous prenons
sont contaminées des semences de la mort, et cependant nous en
prenons pour étendre notre vie jusqu'à ce que le
travail qui nous est imparti soit terminé, et à ce
moment notre tabernacle, devenu mûr, est semé dans la
terre pour produire un fruit immortel. Cependant, si nous vivons
notre sainte religion et laissons régner l'esprit, il ne
deviendra pas morne et bête, mais à mesure que le corps
approchera de la dissolution, l'esprit saisira plus fermement cette
substance durable qui se trouve au-delà du voile, tirant des
profondeurs de cette source éternelle de lumière des
germes étincelants d'intelligence qui entourent le corps frêle
et décrépit d'un halo de sagesse immortelle. 9:288.
La grande scène
finale ne pourra se produire que lorsque le dernier esprit prévu
pour venir prendre un tabernacle ici-bas sera venu sur la terre.
8:352.
Pouvez-vous sauver
tous les hommes ? Oui, vous pouvez sauver tous ceux qui veulent
l'être. Si les hommes ne sont pas sauvés, c'est parce
qu'ils ne sont pas disposés à l'être. Ils
agissent par eux-mêmes, et agissent selon leur libre choix.
9:125.
Le but de la
création de ce monde est d'exalter les intelligences qui y
sont placées, afin qu'elles vivent, persévèrent
et s'accroissent à tout jamais. Nous ne sommes pas ici pour
nous quereller et nous battre à propos des choses de ce monde,
nous sommes ici pour le soumettre et l'embellir. Que tous les hommes
adorent leur Dieu de tout leur cœur. Qu'ils lui fassent leurs
dévotions et leurs sacrifices, à lui, le Suprême,
l'auteur de leur existence. Faites tout le bien que vous pouvez à
vos semblables. Vous êtes la chair de ma chair et l'os de mes
os. Dieu a créé d'un seul sang toutes les nations et
tous les royaumes des hommes qui demeurent
sur la face de la terre : les noirs, les blancs, les cuivrés,
peu importe leur couleur, leurs coutumes ou
leur religion, tous viennent de la même source ; le sang
de tous est tiré du même élément. 7:290.
Le Seigneur nous a
créés, vous et moi, pour que nous devenions des dieux
comme lui, lorsque nous aurons été mis à
l'épreuve dans notre état actuel et que nous aurons été
fidèles dans toutes les choses qu'il aura mises en notre
possession.
Combien auront
cette bénédiction ? Ceux qui honorent le Père
et le Fils, ceux qui reçoivent le Saint-Esprit, magnifient
leur appel et se révèlent purs et saints ; ils
seront couronnés dans la présence du Père et du
fils. 3:93.
Le grand secret du
salut, que nous devons constamment chercher à comprendre par
notre fidélité, c'est la
continuation des vies. 18:260.
Nous sommes tous
les enfants de notre Père commun, qui nous a mis sur la terre
pour nous mettre à l'épreuve, nous gouverner, nous
diriger, nous éduquer et nous sanctifier de corps et d'esprit
en lui, selon sa volonté et son bon plaisir. Lorsque tous les
esprits qui doivent prendre un corps sur cette terre l'auront fait,
alors viendra la scène finale de cette section
des œuvres de Dieu ici-bas. Il veut que nous nous préparions
à édifier son royaume, à
rassembler la maison d'Israël, à racheter et à
édifier Sion et Jérusalem, à révolutionner
le monde et à ramener ce qui a été perdu à
cause de la chute. 10:2.
Dieu a donné
la terre aux enfants des hommes, afin que grâce à
l'union de l'esprit et de la matière,
inspirée et dirigée par le pouvoir de la prêtrise
éternelle, tous soient assujettis au grand Souverain suprême
de l'univers. 9:225.
Les lois mêmes
qui gouvernent l'éternité sont conçues de
manière à permettre la croissance, le rassemblement et
l'accroissement éternels ; de sorte que le vrai serviteur
de Dieu ne peut absolument pas subir de perte, mais récoltera
un gain éternel, même si, pour la cause de la vérité,
il est pauvre et nécessiteux pendant l'intégralité
de sa courte vie. Il a fait de la vérité son thème ;
et qu'est-ce que c'est ? J'ai dit que c'est ce qui dure ;
c'est l'éternité, et son pouvoir est de grandir, de
s'accroître et de s'étendre, ajoutant vie à vie
et puissance à puissance, à tout jamais. 2:129.
Vous demanderez
peut-être : « Qu'est-ce qui nous est donné ? »
Je réponds : les ordonnances, les sacrements que le
Seigneur Jésus-Christ a institués pour le salut des
Juifs, pour toute la maison d'Israël et puis pour les gentils.
Tel est l'Évangile, le plan de salut que le Seigneur nous a
donné. Tel est le royaume que le Seigneur nous a présenté ;
celui-là même qu'il a présenté aux apôtres
du temps de Jésus. 3:90.
Notre Père
désire ramener tous ses enfants en sa présence. Tous
les esprits de la famille humaine demeuraient avec lui avant de
prendre des tabernacles de chair et de devenir assujettis à la
chute et au péché. Il est leur Père spirituel et
les a envoyés ici pour être revêtus de chair et
assujettis, avec leurs tabernacles, aux maux qui affligent l'humanité
déchue. Lorsqu'ils se seront montrés fidèles en
toutes choses et dignes devant lui, ils pourront avoir la joie de
rentrer en sa présence avec leur corps pour vivre dans les
demeures des bienheureux. S'il avait été possible de
rendre un homme parfait en sa double qualité de corps et
d'esprit, sans passer par les épreuves pénibles de la
mortalité, nous n'aurions pas été obligés
de venir dans cet état d'épreuves et de souffrances. Si
le Seigneur avait pu glorifier ses enfants en esprits, sans corps
semblables au sien, il l'aurait certainement fait. 11:43.
Avant de venir au
monde, nous avons existé. Notre esprit est venu ici dans sa
pureté prendre ce tabernacle, il est
venu pour occuper cet habitat, étant bien entendu qu'il
oublierait tout ce qui s'était passé
avant sa venue ici-bas, de sorte qu'il n'en connaîtrait plus
rien. 3:367.
Le plan selon
lequel Dieu travaille est rationnel et répond aux capacités
de ses enfants. Cette terre est la demeure qu'il a préparée
pour nous, et nous devons nous préparer, nous et ce corps qui
est notre demeure, à la gloire céleste qui est réservée
aux fidèles. Nul ne sera détruit si ce n'est ceux qui
reçoivent les oracles de la vérité et les
rejettent. Nul n'est condamné si ce n'est ceux qui ont la
chance de recevoir les paroles de la vie éternelle et refusent
de les recevoir. 8:294.
Il gouverne par la
loi. Il a prévu les moyens et, en accord avec les attributs
qu'il a implantés en nous, a institué des ordonnances
qui nous permettront de rentrer en sa présence
si nous les acceptons et les utilisons pour notre amélioration.
13:171.
Une dette a-t-elle
été contractée entre le Père et ses
enfants ? Oui. Nos premiers parents ont transgressé la
loi qui leur avait été donnée dans le jardin ;
leurs yeux se sont ouverts. Ceci a créé
la dette. Quelle en est la nature ? C'est une dette divine.
Qu'est ce qui l'acquittera ? Je le
demande : Cette dette peut-elle être payée par rien
moins qu'un sacrifice divin ? Non. Les enfants ont contracté
une dette divine et le Père exige une compensation.
Il dit à ses enfants ici-bas, qui sont dans le péché
et la transgression : Il vous est impossible de payer cette
dette ; j'ai préparé un sacrifice ;
j'enverrai mon Fils unique payer cette dette divine.
Etait-il donc nécessaire que Jésus meure ?
Comprenons-nous pourquoi il devait sacrifier
sa vie ? L'idée que le Fils de Dieu, qui n'a jamais
commis de péché, sacrifie sa vie, est indubitablement
ridicule dans l'esprit d'un grand nombre de personnes dans le monde
chrétien. Mais le fait est que le
Père, le Père divin, que nous servons, le Dieu de
l'univers, Dieu et Père de notre
Seigneur Jésus-Christ, est le Père de notre esprit, a
prévu ce sacrifice et envoyé son Fils mourir pour
nous ; et c'est aussi un fait important que le Fils est venu
faire la volonté du Père et qu'il a payé la
dette en accomplissement de l'Écriture qui dit : « Il
était l'Agneau immolé depuis le commencement du
monde. » Est-ce facile à comprendre ? C'est
tout à fait facile pour moi ; et je conseille à
ceux qui ont des questions et des doutes à ce sujet :
Lorsqu'ils raisonnent et font de la philosophie là-dessus,
qu'ils ne basent pas leur position sur des erreurs ou des hypothèses,
mais sur les faits tels qu'ils existent, et ils en viendront à
la conclusion que si Dieu ne fournit un Sauveur pour payer cette
dette, elle ne pourra jamais l'être. La sagesse tout entière
du monde peut-elle trouver un moyen de nous racheter et de nous
permettre de rentrer en la présence de notre Père et
notre Frère aîné, et de demeurer avec les saints
anges et les êtres célestes ? Non. Les habitants de
la terre qui vivent maintenant, qui ont jamais vécu ou vivront
jamais n'ont pas le pouvoir et la sagesse de préparer ou de
créer un sacrifice qui payera cette dette divine. Mais Dieu
l'a fourni, et son Fils l'a payé, et chacun de nous peut
maintenant recevoir la vérité et être sauvé
dans le royaume de Dieu. Est-ce bien clair ? Ce l'est pour moi
et si vous avez l'esprit de Dieu, cela doit être clair pour
vous comme de l'eau de roche. 14:71.
Le Seigneur a-t-il
mis un obstacle sur le chemin d'un homme quelconque pour le priver du
droit d'être exalté ? Non, pas un. Tout ce qui
pouvait être fait l'a été, tout ce qui pouvait
être prévu l'a été, toutes les lois qui
pouvaient être instituées pour encourager et élever
les hommes, pour augmenter leur foi, leur connaissance, leur
intelligence et les mener à la vie et au salut, le Seigneur
l'a fait pour son peuple. 4:196.
Le monde est devant
nous, l'éternité est devant nous et une source
inépuisable d'intelligence à
obtenir. 8:8.
Il semble
absolument nécessaire dans la providence de celui qui nous a
créés et qui a organisé et façonné
toutes choses selon sa sagesse, que l'homme descende au-dessous de
toutes choses. Il est écrit du Sauveur dans la Bible qu'il est
descendu au-dessous de toutes choses afin de s'élever
par-dessus tout. N'en est-il pas de même de tous les hommes ?
Certainement. Il convient donc que nous descendions au-dessous de
toutes choses et nous élevions graduellement, et apprenions un
petit peu de temps en temps, recevions « ligne sur ligne,
précepte sur précepte, un peu ici et un peu là ».
15:3.
Nous connaissons
les desseins que poursuivait notre Père céleste
lorsqu'il a créé la terre et qu'il l'a peuplée,
et qu'il a produit des milliers d'organismes qui y demeurent. Nous
savons que tout cela est pour sa gloire,
pour peupler les éternités qui sont devant lui d'êtres
intelligents, capables de jouir au maximum de leur gloire. Mais avant
d'entrer en possession de cela, nous avons
besoin de beaucoup d'expérience, et on ne l'acquiert que très
lentement. Notre vie ici-bas a pour but de l'acquérir et plus
nous vivons, plus elle doit croître. 14:229.
Le Tout-Puissant a
également décrété que les esprits,
lorsqu'ils prennent un corps, oublieront
tout ce qu'ils savaient auparavant, sinon ils ne pourraient avoir un
temps d'épreuve, ne pourraient avoir l'occasion de faire leurs
preuves dans les ténèbres et la tentation,
dans l'incrédulité et la méchanceté, de
se montrer dignes d'une existence éternelle. 6:333.
Souvenez-vous de
cette parole d'un des apôtres qui, alors qu'il parlait de
l'entrée dans le royaume des cieux,
disait que « si les justes se sauvent avec peine, que
deviendront l'impie et le pécheur »
? Le meilleur homme qui ait jamais vécu sur terre a tout juste
réussi à se sauver par la grâce de Dieu. La
meilleure femme qui ait jamais vécu sur cette terre n'a réussi
qu'à échapper à ce monde pour entrer dans un
monde meilleur, pleinement assurée de
jouir de la première résurrection. Il faut que toute
l'expiation du Christ, la miséricorde du Père, la pitié
des anges et la grâce du Seigneur Jésus-Christ soient
toujours avec nous, et puis que nous fassions absolument tout ce que
nous pouvons pour nous débarrasser du péché qui
est au-dedans de nous, pour échapper à ce monde et
entrer dans le royaume céleste. 11:301.
Des millions
d'entre eux sont morts, tant dans le monde chrétien que dans
le monde païen, des gens aussi honnêtes, aussi vertueux et
aussi droits que ceux qui vivent maintenant. Le monde chrétien
dit qu'ils sont perdus ; mais le Seigneur les sauvera, du moins
tous ceux qui recevront l'Évangile. Le plan de salut que Jésus
a révélé et que nous prêchons touche les
plus bas et les plus déchus de la race perdue d'Adam.
Sauvera-t-il tous les hommes dans la même gloire et
donnera-t-il à tous le même état de félicité ?
Ceux qui refusent d'obéir à l'Évangile du Fils
de Dieu seront-ils sauvés et exaltés dans le même
royaume et dans la même gloire que ceux qui ont obéi ?
Non, jamais, jamais ! C'est impossible. 13:323.
Il a été
permis aux ténèbres et au péché de venir
sur cette terre. L'homme a pris du fruit défendu conformément
à un plan conçu de toute éternité, afin
que l'humanité entre en contact avec les principes et les
puissances des ténèbres, afin qu'elle connaisse l'amer
et le doux, le bien et le mal, et soit à même de
discerner entre la lumière et les ténèbres, afin
d'être capable de recevoir constamment la lumière.
7:158.
Le plus grand désir
qui soit dans le sein de notre père Adam ou de ses enfants
fidèles qui sont collaborateurs de
Dieu, notre Père céleste, c'est de sauver les habitants
de la terre. 8:174.
CHAPITRE 5 : LE LIBRE ARBITRE
Tous les êtres
rationnels ont leur libre arbitre ; et selon leur propre choix,
ils seront sauvés ou damnés. 6:97.
La volonté
de l'être créé est libre. C'est une loi de son
existence et Dieu ne peut violer sa propre loi ; s'il faisait
cela, il cesserait d'être Dieu Il a placé la vie et la
mort devant ses enfants, et c'est à
eux de choisir. S'ils choisissent la vie, ils recevront la
bénédiction de la vie ; s'ils choisissent la mort,
ils devront en supporter le châtiment. C'est une loi qui a
toujours existé, de toute éternité,
et continuera à exister dans toutes les éternités
à venir. Tout être intelligent doit avoir le pouvoir de
choisir, et Dieu produit les résultats des actes de ses
créations pour promouvoir son royaume et servir ses desseins
dans le salut et l'exaltation de ses enfants. 1:272.
Mon indépendance
m'est sacrée. C'est une parcelle de cette même Divinité
qui gouverne dans les cieux. Il n'est pas un être sur la face
de la terre, créé à l'image de Dieu, qui
se tient debout et est organisé comme Dieu, qui serait privé
du droit d'exercer son libre arbitre dans la mesure où il
n'empiète pas sur les droits des autres autrement que par les
conseils et le bon exemple. 10:191.
Quand le Seigneur a
fait l'homme, il l'a rendu libre et responsable devant son Dieu,
ayant la liberté d'agir et de faire
ce qu'il veut dans une certaine mesure pour faire ses preuves.
Il y a une loi qui gouverne l'homme jusque là ; mais la
loi du royaume céleste, comme je vous l'ai souvent dit, est,
et sera toujours, la même pour tous les enfants d'Adam. 2:139.
Il leur a donné
la possibilité de choisir par eux-mêmes, que ce soit le
bien ou le mal ; mais le résultat de notre choix reste
entre ses mains. Tous ses enfants ont le droit de se frayer un
chemin, d'aller à gauche ou à droite, de dire la vérité
ou ce qui n'est pas vrai. Ce droit, Dieu l'a donné à
tous les hommes qui demeurent sur la terre, et ils peuvent légiférer
et agir comme ils le veulent ; mais Dieu les tient entre ses
mains, et il produira les fruits de sa gloire pour le profit de ceux
qui l'aiment et le servent, et il fera en sorte que l'homme le
célèbre même dans sa fureur (cf. Ps. 76:11). Nous
sommes entre les mains de ce Dieu. 13:178.
Nous ne possédons
d'autres capacités que ce que Dieu nous donne. Il nous a dotés
de facultés merveilleuses, d'attributs divins semblables à
ceux qui se trouvent dans sa propre nature et il nous a mis sur cette
terre pour les honorer, nous sanctifier, nous et la terre, en vue
d'en jouir dans son état céleste. Nous ne sommes en
rien indépendants de Dieu. Nous héritons de lui ce que
nous possédons. Cependant il est prévu, dans la sagesse
insondable de Dieu, que nous devons être libres de choisir le
bien ou le mal et ainsi sauver et exalter notre existence ou la
perdre. 10:265.
Le Père
gouverne, selon son plaisir, les résultats de nos actes, et
nous ne pouvons l'en empêcher. L'homme peut produire et
gouverner ses propres actes, mais il n'a aucun pouvoir sur le
résultat. Dieu fait en sorte que l'homme le célèbre
même dans sa fureur, contribue à
sa gloire et au salut de ses enfants. 8:18.
Le Seigneur n'a pas
fixé de lois qui m'obligent à faire faire mes souliers
selon une certaine mode. Il n'a jamais
donné de loi pour décider si je dois avoir une botte
carrée ou une botte pointue ; si je dois avoir un veston
dont la taille sera juste en dessous de mes bras, et les pans jusqu'à
mes talons, ou si je dois avoir un veston comme celui que j'ai sur
moi. Dans une certaine mesure, l'intelligence a été
donnée tant au saint qu'au pécheur, pour qu'ils
l'utilisent d'une manière indépendante, qu'ils aient ou
non la loi de la prêtrise, qu'ils en aient entendu parler ou
non. 2:139.
Nous ne pouvons pas
tous faire ce que nous voulons, car bien souvent nous voulons et nous
ne pouvons pas, et c'est cela qui produit le malheur qu'on appelle
l'enfer. 13:3.
Jusqu'où
s'étend notre libre arbitre ? Il a certaines limites. Ce
à quoi nous avons assisté en trente ans d'expérience
nous enseigne que l'homme peut proposer, mais que Dieu
dispose. L'homme peut charger son fusil pour tuer son prochain, mais
il ne peut faire en sorte que la balle le touche, si le Seigneur
Tout-Puissant décide de la détourner. Il peut tirer
l'épée et abattre son semblable ; mais au lieu de
cela, il peut tomber dessus lui-même. 8:31.
Il y a des limites
au libre arbitre, et à toutes choses et à tous les
êtres, et notre libre arbitre ne doit pas empiéter sur
cette loi. L'homme doit choisir la vie ou la mort, et s'il choisit
la mort, il se trouvera limité et constatera que le libre
arbitre qui lui est donné est à ce point entravé
qu'il ne peut l'exercer en opposition à la loi sans encourir
la réprimande et le châtiment du Tout-Puissant.
L'homme peut
abandonner son libre arbitre ou son droit d'aînesse comme Esaü
autrefois, mais une fois qu'il l'a abandonné, il ne peut le
récupérer ; par conséquent, nous devons
être prudents et ne pas perdre ce libre arbitre qui nous a été
donné. La différence entre le
juste et le pécheur, entre la vie éternelle et la mort,
entre le bonheur et le malheur, est celle-ci : Pour ceux qui
sont exaltés, il n'y a pas de limites à leurs droits,
leurs bénédictions ont une
suite et il n'y a pas de fin à leurs royaumes, à leurs
trônes et à leurs dominations,
à leurs principautés et à leurs puissances, mais
ils augmentent à toute éternité, tandis que ceux
qui rejettent l'offre, qui méprisent les miséricordes
du Seigneur qui leur sont présentées et se préparent
à être bannis de sa présence et à devenir
les compagnons des démons, se voient immédiatement
restreindre leur libre arbitre et imposer des limites à leur
marge de manœuvre. 3:267.
Le Seigneur
n'oblige personne à embrasser l'Évangile, et je ne
crois pas qu'il obligera celui qui l'a embrassé à le
vivre. 10:282.
Notre religion ne
permet pas de commander à un homme ou à une femme
d'obéir à l'Évangile que nous avons embrassé
ou de les y forcer. Et nous n'avons aucune obligation de le faire,
car toute créature a tout autant le droit, selon sa tournure
d'esprit, de choisir elle-même comme les Dieux. 14:94.
Ce n'est pas que
les diverses religions soient justes, mais le libre arbitre de ceux
qui y croient exige la protection pour eux aussi bien que pour nous.
3:257.
Pensez-vous que le
Seigneur aurait jamais donné un roi à Israël s'il
ne lui en avait pas demandé un ? Non, il aurait été
son roi et son gouverneur, et il y aurait eu un prophète pour
le guider, s'il n'avait pas été rebelle. Il a choisi un
roi, et, dans sa colère, Dieu lui en a donné
un.
Sa révolte
contre la loi, le libre arbitre qui lui avait été
donné, lui permettant de choisir librement,
le poussa à demander un roi, et Dieu lui en donna un. 3:257.
Quand je considère
la variété infinie des dispositions, des intelligences,
des tempéraments, des apparences et des constitutions des
gens, cela ne m'étonne pas qu'il y en ait qui ne comprennent
pas les choses comme moi. Je m'attends à ce que les gens aient
leurs vues, leurs formes, leurs principes et leurs idées
particulières. En conséquence de cette grande
diversité, nous ne devons pas nous étonner si tous ne
croient pas en l'Évangile, si tous n'aiment pas la vérité.
8:131.
J'ai aussi bien le
droit de ne pas être d'accord avec les autres hommes qu'ils ont
le droit de ne pas être d'accord avec
moi sur les points de doctrine et de principe, lorsque notre esprit
ne peut arriver immédiatement à la même
conclusion. Il m'est parfois en effet très
difficile de formuler mes pensées telles qu'elles existent
dans mon esprit, ce qui, je suppose, est la cause majeure des
nombreuses différences apparentes de sentiments qui existent
parmi les saints. 2:123.
Je ne vais pas
pousser un homme ou une femme au ciel. Beaucoup pensent qu'ils
pourront amener les gens au ciel à
coups de fouet, mais ceci ne peut se faire, car l'intelligence qui
est en nous est aussi indépendante que les Dieux. Les gens ne
doivent pas être forcés et
vous pouvez mettre dans l'œil d'un pou toutes les âmes
des enfants des hommes que l'on force à aller au ciel en
prêchant les flammes de l'enfer. 9:124.
Lorsque l'abus du
pouvoir est parvenu à un certain stade, la divinité qui
se trouve au-dedans des hommes affirme son droit et ils se libèrent
de la puissance du despotisme. 10:101.
Lorsque les hommes
font tout ce qu'ils peuvent, le Seigneur est tenu de faire le reste.
3:154.
Beaucoup, dans leur
méchanceté, disent : « Que le diable
m'emporte si je ne fais pas ce qu'il me
plaît » et le diable les emporte.11:254.
Quand on présente
une vérité à une personne intelligente, celle-ci
doit la saisir et la recevoir dans sa foi. 8:59.
Vous pouvez savoir,
avec autant de certitude que vous savez comment rentrer chez vous, si
on vous dirige bien ou mal ; car tous les principes que Dieu a
révélés sont accompagnés de toutes les
preuves nécessaires pour convaincre l'esprit humain de leur
véracité, et il n'est pas d'appel que Dieu fait à
l'homme ici-bas qui ne soit accompagné de la preuve de son
authenticité. 9:149.
Vous ne pouvez
briser ni détruire la volonté. Elle est plus ou moins
influencée et gouvernée par le mal qui est semé
dans la chair, mais non dans l'esprit, jusqu'à ce que le corps
ait grandi au point d'arriver à l'âge de
responsabilité ; alors le mal, lorsqu'on l'écoute,
commence à gouverner et à dominer l'esprit que Dieu a
placé au-dedans de l'homme. 6:332.
On ne doit pas
permettre aux hommes de faire ce qu'ils veulent en toutes choses ;
car il y a des règles qui gouvernent toutes les bonnes
sociétés et les relations d'affaires que les
hommes ont entre eux, relations qui sont justes en elles-mêmes,
dont ni les usages civils, ni les usages
religieux ne peuvent tolérer la violation. Nul ne peut, sous
quelque prétexte que ce soit,
gaspiller le temps de son employeur ; ce genre de pratique
n'avance absolument pas la cause de la
religion, du bon gouvernement et de l'humanité, mais bien le
contraire. Les hommes doivent être arrêtés
lorsqu'ils font le mal ; ils ne doivent pas être libres de
pécher contre Dieu ou contre l'homme sans subir le châtiment
que méritent leurs péchés. 12:153
S'en suit-il qu'un
homme est privé de ses droits parce qu'il décide en son
cœur de faire la volonté de Dieu ? L'homme doit-il
jurer pour prouver qu'il a un libre arbitre ? Je prétends
que ce n'est pas nécessaire, pas plus que de voler ou de
commettre un mal quelconque. Je peux manifester aux cieux et aux
habitants de la terre que je suis né libre et que j'ai ma
liberté devant Dieu, les anges et les hommes, lorsque je
m'agenouille pour prier, en tout cas autant
que si je me mettais à jurer. J'ai le droit de rassembler ma
famille à certaines heures pour prier, et je crois que cette
façon de faire prouve tout autant que j'ai mon libre arbitre
que si je volais, jurais, mentais et me soûlais. 10:323.
Nous n'obligerions
pas tout le monde, si nous en avions le pouvoir, à se plier à
une religion, car ce ne serait pas divin. 14:94.
Les lois éternelles
par lesquelles lui et tous les autres existent dans les éternités
des Dieux décrètent que pour que le Créateur
puisse gouverner parfaitement, il faut le consentement
de la création. 15:134.
Le Seigneur a une
école sur la terre, et nous sommes ses étudiants, et le
diable a également une école où vont un grand
nombre d'étudiants. Pendant que nous apprenons la manière
de soutenir le royaume de Dieu sur la terre, le diable et ses élèves
apprennent comment soutenir le royaume des ténèbres. À
cause de la nature même des deux royaumes sur une seule
planète, la crise viendra où il y aura littéralement
une guerre ouverte, tout comme il y a maintenant une guerre au-dedans
de nous contre le mal, et si nous, individuellement et
collectivement, avons remporté la victoire sur nos passions au
point que notre Père sait que nous
sommes capables de soutenir véritablement le royaume de Dieu
sur la terre, il est aussi certain que nous serons un royaume par
nous-mêmes. Si nous ne sommes pas encore capables de maintenir
et d'administrer convenablement ce royaume,
il ne nous sera pas donné actuellement dans sa plénitude,
mais le temps viendra où il sera
donné et établi dans son organisation parfaite sur la
terre. 5328.
La loi de la
liberté est la loi de la justice dans tous les détails.
12:152.
Il n'y a pas, il
n'y a pas eu et il ne pourra jamais y avoir de méthode, de
système ou de plan, créé par un être
quelconque ici-bas, qui permette à l'intelligence d'exister
éternellement et d'obtenir une exaltation sans connaître
le bien et le mal, sans goûter à l'amer et au doux. Les
hommes peuvent-ils comprendre qu'il est véritablement
nécessaire que l'on place devant eux des principes opposés,
sinon cet état d'existence ne serait pas une épreuve et
nous n'aurions pas l'occasion d'exercer le libre arbitre qui nous est
donné ? Peuvent-ils comprendre que nous ne pourrons pas
obtenir la vie éternelle si nous ne connaissons pas et ne
comprenons pas véritablement par notre expérience le
principe du bien et celui du mal, la lumière et les ténèbres,
la vérité, la vertu et la sainteté, ainsi que le
vice, la méchanceté et la corruption ? Nous devons
discerner et reconnaître que le Seigneur a juridiction sur
toutes les œuvres de ses mains, que lorsqu'il produit des êtres
intelligents, il veille sur eux pour leur bien. Il a donné aux
êtres humains une intelligence conçue
pour devenir éternelle, indépendante, autonome et aussi
divine que n'importe quel être humain
dans les cieux.
Pour que ce dessein
s'accomplisse, nous recevons notre libre arbitre, nous choisissons ce
que nous croyons, et nous devons distinguer les ténèbres
de la lumière et la lumière des ténèbres,
et nous devons goûter à l'amer aussi bien qu'au doux.
7:237-238.
Que saurions-nous
du ciel ou du bonheur s'il n'y avait pas leur opposé ?
3:321.
Ne vous occupez pas
du royaume, le Seigneur redresse l'arche ; et si elle chancelle,
et qu'il semble qu'il faille la redresser, si le chemin est parfois
un peu incliné, et, selon toute apparence, menace de le
renverser, veillez à ne pas tendre la main pour l'affermir ;
ne soyons pas trop zélés à nous mêler de
ce qui ne nous regarde pas ; ne vous en occupez pas,
c'est l'œuvre du Seigneur. 11:252.
Quiconque veut
examiner sa propre expérience, veut observer soigneusement la
direction de ses propres désirs, apprendra que toute la grande
majorité préfère faire le bien plutôt que
le mal, et vivrait correctement s'il n'y avait la puissance mauvaise
qui l'assujettit à son gouvernement. Quand les gens font le
mal, leur propre conscience les condamne. 6:330-331.
Nierons-nous
l'existence de ce que nous ne comprenons pas ? Si oui, nous
voudrons garder un lit de fer pour mesurer
tous les hommes selon nos propres mesures ; et si des gens sont
trop longs nous les raccourcirons, et s'ils sont trop petits, nous
les étirerons. Mais nous devons abandonner ce principe, et
notre devise doit être : nous laissons chacun croire ce
qu'il veut et suivre les convictions de son esprit, car tous ont la
liberté de choisir ou de refuser ; ils sont libres de
servir Dieu ou de le nier. Nous avons les Écritures de la
vérité divine et nous sommes libres d'y croire ou de
les nier. Mais pour tout cela nous serons amenés en jugement
devant Dieu, et nous devrons rendre des comptes à celui qui a
le droit de nous en demander pour les actes commis dans le corps.
14:131.
Il n'est pas une
seule personne sur la terre qui n'ait en elle la capacité de
se sauver ou de se détruire ; et il en va de même
pour les nations. 5:53.
CHAPITRE 6 : LA PUISSANCE DU MAL
Lucifer
–
Il y avait un
diable au ciel et il a lutté pour posséder le droit
d'aînesse du Sauveur. Il a été menteur dès
le commencement, et aime ceux qui aiment et pratiquent le mensonge,
comme le font ses lutins et ses disciples ici-bas. 8:279-280.
Les esprits qui ont
été chassés des cieux, qui, vous le savez par
les Écritures, étaient le tiers, ont été
précipités sur cette terre, et ont tout le temps été
ici, avec Lucifer, le Fils du Matin, à leur tête. 4:133.
Les esprits des
démons ont été privés de corps, et cela
constitue leur malédiction, c'est-à-dire, pour parler à
la manière des hommes, qu'ils sont errants sur la terre,
qu'ils devront vivre au-dehors pendant toute la durée de leur
vie. Telle est la situation des esprits qui ont été
envoyés sur la terre, lorsque la révolte s'est produite
dans les cieux, quand Lucifer, le Fils du
Matin, a été chassé. Où est-il allé ?
Il est venu ici, et le tiers des esprits des
cieux l'ont accompagné. Pensez-vous que le tiers de tous les
êtres qui existaient dans l'éternité
sont venus avec lui ? Non, mais le tiers des esprits qui avaient
été engendrés, organisés
et créés pour entrer dans un corps de chair et demeurer
ici-bas. Ils ont abandonné Jésus-Christ, l'héritier
légal, se sont unis à Lucifer, le Fils du Matin, et
sont venus sur cette terre ; ils ont été les
premiers à arriver ici. Dès que notre mère Ève
a fait son apparition dans le jardin d'Eden, le démon était
sur place. 3:368-369.
Comme cela a
toujours été, et le sera encore pendant quelques temps,
les fils de Dieu s'assemblent, Satan est là pour accuser les
frères, pour critiquer ceux qui essayent de faire le bien.
11:141.
Le pouvoir du démon
est limité ; le pouvoir de Dieu est illimité.
3:267.
Qui possède
cette terre ? Le diable ? Non, il a prétendu la
posséder lorsque le Sauveur était
ici et la lui promit tout entière s'il se prosternait et
l'adorait ; mais il ne possédait pas un mètre de
terre, il n'en avait que la jouissance. C'était un intrus, et
il l'est encore ; cette terre appartient à celui qui l'a
formée et l'a organisée, et elle est expressément
pour sa gloire et la possession de ceux qui l'aiment et le servent et
gardent ses commandements, mais
l'adversaire en a la jouissance. 15:5.
Si des principes
vrais sont révélés des cieux aux hommes, et s'il
y a des anges, et qu'ils ont la possibilité
de communiquer avec la famille humaine, soyez toujours attentifs à
une puissance opposée, une puissance mauvaise qui se manifeste
aussi ; faites attention a la contrefaçon. 2:40.
Je pense souvent à
la différence qu'il y a entre la puissance de Dieu et la
puissance du diable. Par exemple, voici un bâtiment dans lequel
nous pouvons être confortablement assis, protégés
de la chaleur de l'été ou du froid de l'hiver. Or il a
fallu du travail, du talent et de l'ingéniosité
mécanique, de la fidélité et de la diligence
pour ériger ce bâtiment, mais le premier malheureux
idiot ou démon venu peut y mettre le feu et le détruire.
Voilà exactement ce que le diable peut faire, mais il ne peut
rien construire. La différence entre Dieu et le diable, c'est
que Dieu crée et organise, tandis que tout l'effort du diable,
c'est de détruire. Quiconque suit les mauvaises inclinations
de son cœur mauvais naturel va à la destruction,
et cessera tôt ou tard d'exister. Je prie que vous, les saints
des derniers jours, vous viviez votre
religion. 13:4.
Quelle est donc la
mission de Satan, cet ennemi commun de tous les enfants des hommes ?
C'est de détruire et de rendre désert. 11:240.
Le diable se
réjouit de l'œuvre de destruction, de brûler, de
dévaster et de détruire toute la terre. Il prend
plaisir à embrouiller et à jeter dans la confusion les
affaires des hommes, politiquement, religieusement et moralement,
introduisant la guerre avec sa longue théorie de conséquences
terribles. C'est le mal qui fait que toutes ces afflictions et toutes
les difformités s'abattent sur les habitants de la terre. Mais
ce qui est de Dieu est pur, aimable, saint et plein d'excellence et
de vérité, peu importe où on le trouve, en
enfer, au ciel, sur la terre ou sur les planètes. 11:240.
Toute providence et
dispensation de Dieu à ses enfants terrestres tend directement
à la vie et au salut, tandis que les influences et les
puissances exercées par l’adversaire sur l'humanité
et toutes les suggestions de notre nature corrompue tendent à
la mort. 10:221.
L'adversaire
présente ses principes et ses arguments dans le style le plus
approuvé et sur le ton le plus
engageant, accompagnés des attitudes les plus gracieuses ;
et il prend grand soin de s'insinuer dans
les faveurs de ceux qui sont puissants et influents dans l'humanité,
s'unissant aux partis populaires, se glissant dans les emplois de
confiance et bien rémunérés en flattant
abondamment le sentiment populaire, même si cela nuit gravement
aux innocents et les opprime. 11:238.
Montrez-moi un seul
principe qui ait été créé par la
puissance du diable. Vous ne pouvez le faire. J'appelle le mal,
l'inverse du bien, ou un principe correct mal utilisé. 3:157.
Les forces du
diable sont tout particulièrement liguées contre nous.
5:353.
Vous savez que
beaucoup pensent que le diable gouverne à la fois le corps et
l'esprit. Or, je veux vous dire qu'il n'a
de pouvoir sur l'homme que dans la mesure où le corps domine
l'esprit qui est en l'homme, en cédant à l'esprit du
mal. L'esprit que le Seigneur place dans un
tabernacle de chair est sous le gouvernement du Seigneur
Tout-Puissant ; mais l'esprit et le corps sont unis afin que
l'esprit ait un tabernacle et soit exalté ; et l'esprit
est influencé par le corps, et le corps par l'esprit.
Tout d'abord,
I'esprit est pur, et sous la direction et l'influence spéciales
du Seigneur, mais le corps est de la terre,
est sujet au pouvoir du diable et subit l'influence puissante de
cette nature déchue qui est de la terre. Si l'esprit cède
au corps, le diable a alors le pouvoir de
vaincre le corps et l'esprit de cet homme, et il prend les deux.
Souvenez-vous,
frères et sœurs, souvenez-vous tous, que quand le mal
vous est proposé, lorsqu'il naît dans votre cœur,
c'est à cause de l'organisme temporel. Lorsque vous êtes
tentés, tourmentés et que vous quittez par inadvertance
le chemin, lorsque vous êtes surpris en faute, ou commettez
involontairement un acte ouvert, lorsque vous êtes pleins de
passions mauvaises et désirez y céder, alors
arrêtez-vous et laissez l'esprit que Dieu a mis dans votre
tabernacle prendre la direction. Si vous faites cela, je vous promets
que vous surmonterez tout mal et obtiendrez des vies éternelles.
Mais il en est beaucoup, un très grand nombre, qui permettent
à l'esprit de céder au corps et se laissent vaincre et
détruire. 2:255.
Le mal est avec
nous ; c'est cette influence qui nous tente de pécher et
qui a reçu la permission de venir au
monde dans le but exprès de nous donner l'occasion de faire
nos preuves devant Dieu, devant
Jésus-Christ, notre Frère aîné, devant les
saints Anges et devant tous les hommes de bien et de montrer que nous
sommes décidés à vaincre le mal et
à nous attacher au bien, car le Seigneur nous en a donné
la capacité. Par conséquent, lorsque
le mal est présent en moi, il faut que je me batte, il faut
que je l'affronte et le combatte jusqu'à ce qu'il soit rayé
de mes sentiments aussi bien que de mes actes, afin que j'aie le
pouvoir de faire tout le bien que je désire accomplir. Tout le
monde en est capable, tous peuvent tenir leur langue et cesser
d'accomplir dorénavant et à jamais tout acte mauvais,
et faire au lieu de cela du bien. 1:91.
Il n'y a que deux
partis sur la terre, celui qui est pour Dieu et celui qui est pour le
monde ou le Malin. Si nombreux que soient les noms du monde chrétien
ou du monde païen, si nombreuses que soient les Églises
et les religions, il n'y a que deux partis, celui qui est pour le
ciel et pour Dieu, et I'autre qui ira dans un autre royaume que le
royaume céleste de Dieu. 14:73.
N'allez pas croire
que je critique le moins du monde le diable. Je ne voudrais pas
porter d'accusation formelle contre lui,
car il remplit courageusement son office et son appel ;
il est plus fidèle à son appel que beaucoup de gens.
Dieu n'est pas encore prêt à détruire
la méchanceté de la terre. Nous n'entendons que trop
fréquemment répéter du haut
de la chaire qu'il va détruire toute la méchanceté.
Il n'en est rien. Il détruira la puissance du péché.
L'œuvre que le Seigneur doit accomplir c'est réduire la
puissance du diable à une soumission parfaite ; et
lorsqu'il aura détruit la mort et celui qui en détient
le pouvoir, en ce qui concerne ce monde, alors il remettra le royaume
sans tache au Père. 9:108.
Cessez de vous
mêler aux méchants. Beaucoup de nos anciens semblent
croire que le Christ et Baal peuvent être réconciliés.
Combien de fois des anciens d'Israël n'essaient-ils pas de
m'amener à accueillir le diable, ses lutins ou ses
serviteurs ; combien de fois n'essaient-ils pas de vous amener à
accueillir vos ennemis, à amalgamer les sentiments des
saints à ceux des impies ! Cela ne peut se faire ;
cela ne s'est jamais fait et ne pourra jamais être. Le Christ
et Baal ne pourront jamais être amis. L'un ou l'autre doit
régner triomphalement sur la terre,
et je dis que Jésus-Christ régnera et que je
l'aiderai ; et Baal ne régnera plus longtemps ici, le
diable n'aura plus longtemps pouvoir sur la terre de Joseph.
8:325-326.
Qui est l'ennemi de
l'humanité ? Celui qui désire enlever la paix
d'une famille, d'une ville, d'un état
ou d'une nation et la remplacer par l'épée. C'est lui
qui est mon ennemi, qui est votre ennemi et l'ennemi de l'humanité.
Qui est l'ami de l'humanité ? Celui qui fait la paix
entre ceux qui sont dans l'inimitié, qui réunit ceux
qui, par quelque malentendu peut-être, sont entrés en
conflit et ont perdu leur amitié et leur camaraderie
mutuelles, et leur montre que leur mauvaise volonté n'est
basée sur rien et n'existe tout simplement que parce qu'ils ne
se comprennent pas. 16:24.
Qui est votre
ennemi et le mien ? Celui qui enseigne un langage inconvenant,
qui présente le mensonge comme si c'était la vérité,
qui fait bâtir sur des propositions fausses au lieu de
propositions vraies, ou qui est plein de colère et de
méchanceté envers ses semblables. Il n'en est pas
d'autres que j'appelle ennemis. 16:24.
L'erreur peut-elle
vivre ? Non, c'est la semence même de la destruction, elle
se détruit elle-même, elle se dessèche, fane,
tombe, se corrompt et retourne à son élément
natal. Tout mensonge, toute erreur, tout ce qui est impie, différent
de Dieu, périra en son temps. 14:93.
La seule crainte
que vous devez avoir est celle d'offenser Dieu. 4:369.
Qui sont les
malfaiteurs ? Ceux à qui la lumière a été
présentée et qui l'ont rejetée. 8:357.
Si nous vivons de
manière à jouir de l'esprit de la foi que nous avons
adoptée, nous ne risquons pas d'être trompés.
14:157.
Les méchants
ne peuvent rien faire contre la vérité. Chaque action
qu'ils entreprendront pour écraser le royaume de Dieu
s'accompagnera des bénédictions merveilleuses données
par le Tout-Puissant pour que le royaume s'étende et finisse
par triompher. Tous les efforts auront pour résultat le
renversement du péché et de l'iniquité et
l'accroissement de la justice et du royaume de Dieu sur la terre.
8:175.
Les
faux esprits –
Beaucoup d'esprits
se sont répandus dans le monde, et les faux esprits donnent
des révélations aussi bien
que l'Esprit du Seigneur. 3:44.
Il y a des myriades
d'esprits mauvais désincarnés, ceux qui ont abandonné,
il y a longtemps, leur corps ici et dans les régions voisines,
parmi nous et autour de nous ; et ils essaient de nous rendre
malades, nous et nos enfants, de nous détruire et de nous
tenter de faire le mal. Ils essaient tous les moyens possibles dont
ils disposent pour nous détourner du chemin de la justice.
6:734.
Les enfants des
hommes écoutent les esprits trompeurs que l'on trouve partout,
et c'est là la cause des trente-six mille erreurs, maux,
péchés et divisions qui existent dans le monde, et
c'est pour cette raison que les foules sont incapables de distinguer
entre la voix du Bon Berger et la voix de
l'étranger. 16:75.
Il m'a été
révélé au commencement de cette Église
que cette dernière s'étendrait, prospérerait,
grandirait et se répandrait et que la puissance de Satan
augmenterait en proportion de l'extension de l'Évangile parmi
les nations de la terre. Il vous a été dit ici que
frère Joseph a mis les anciens d'Israël en garde contre
les faux esprits. Il m'a été révélé
que si le peuple ne recevait pas l'esprit
de révélation que Dieu a envoyé pour le salut du
monde, il accueillerait de faux esprits et
obtiendrait des révélations. Les hommes auraient des
révélations, les femmes auraient des révélations,
les prêtres en chaire et le diacre sous
la chaire auraient des révélations et le peuple aurait
des révélations en suffisance pour damner toute la
nation, et des nations entières d'hommes, s'ils ne voulaient
écouter la voix de Dieu. Il n'a pas seulement été
révélé à Joseph, mais aussi à
votre humble serviteur, que les faux esprits seraient aussi courants
et aussi communs parmi les habitants de la terre que nous le voyons
maintenant. 13:280.
Nul n'obtient de
Dieu le pouvoir de créer des troubles dans une branche de
l'Église. Ce pouvoir ne s'obtient que d'une source mauvaise.
9:93.
Nous pouvons être
dans la zone d'influence du royaume de Dieu sur la terre, et
cependant nous sommes susceptibles de nous laisser vaincre par le
mal. Beaucoup d'esprits se sont répandus dans le monde, et les
hommes se laissent vaincre par de faux esprits et égarer loin
du chemin de la vérité. Ils commencent à faire
une chose mauvaise en cachette et disent : « Oh, ce
n'est rien, ce n'est qu'une vétille, et le Seigneur est
miséricordieux et pardonne le péché. »
Les péchés que l'on considère comme des vétilles
posent les fondements de maux plus grands et exposent les hommes à
être tentés et tourmentés
par Satan, et ils seront peu à peu vaincus jusqu'à ce
que bientôt ils se laissent surprendre
dans une faute qui est plus grave aux yeux de la justice, et qui
jette les bases d'un autre jugement plus sévère, et qui
les amène à être tourmentés davantage par
le diable, car ils se rendent plus
accessibles à son pouvoir. 2:121.
Supposons que je
vous enseigne une fausse doctrine, comment le saurez-vous si vous ne
possédez pas l'Esprit de Dieu ? Comme il est écrit :
« Nul ne connaît les choses de Dieu si ce n'est par
l'Esprit de Dieu. » 18:72.
Notre doctrine est
juste, il ne s'y trouve pas de tromperie. Elle n'a pas besoin
d'arguments, car c'est un fait évident. Et cependant, lorsque
nous nous mêlons de ce dont nous ne connaissons rien, nous
sommes capables de tomber dans l'erreur et d'être d'opinion
différente ; mais nous avons tant de choses que nous
savons, auxquelles nous pensons et dont nous parlons que nous n'avons
pas le temps de spéculer sur ce que nous ne
savons pas. Nous savons que Dieu vit. 10:327.
Ce que l'on appelle
les esprits gratteurs, les esprits frappeurs, etc., c'est ce que
produisent les esprits à qui le
Seigneur a permis de communiquer avec les hommes ici-bas pour les
faire croire en la révélation. 7:239.
Lorsque nous allons
dans le monde, nous trouvons pas mal de gens qui appartiennent à
une classe appelée les spirites. Ils voudraient que l'on pense
que le mormonisme n'est rien d'autre que du spiritisme. Il en est
beaucoup qui veulent connaître la différence entre les
deux. Je vais vous donner un des éléments de cette
différence, et puis je mettrai le monde scientifique tout
entier à l'œuvre pour voir s'il pourra jamais retrouver
les mêmes traits dans le spiritisme. Prenez tous ceux que l'on
appelle spirites et voyez s'ils peuvent produire l'ordre qui règne
au sein de ce peuple. On trouve ici le système, l'ordre,
l'organisation, la loi, le gouvernement et
les faits. Voyez un peu s'ils peuvent produire l'un quelconque de ces
traits. Ils ne le peuvent. Pourquoi ? Parce que leur système
vient d'en bas, alors que le nôtre
est parfait et vient d'en haut ; l'un est de Dieu, l'autre est
du diable, voilà toute la différence. 13:266.
Le spiritisme est
une masse de confusion, c'est un corps sans parties ni passions, ni
principes, ni pouvoirs. 13:266.
Il y a du mal dans
le monde, et il y a aussi du bien. Y a-t-il jamais eu de contrefaçon
sans pièce authentique ? Non. Y
a-t-il des communications de la part de Dieu ? Oui. De la part
des saints Anges ? Oui ; et voici près de trente ans
que nous proclamons ces faits. Y a-t-il des communications de la part
d'esprits mauvais ? Oui ; et le diable fait croire très
fortement le peuple à des révélations venues du
monde des esprits. C'est ce que l'on appelle le spiritisme, et on dit
que des milliers d'esprits déclarent que le mormonisme est
vrai ; mais qu'est-ce que cette classe d'esprits sait de plus
que les mortels ? Peut-être un peu plus en certains
détails que l'on n'en connaît ici, mais ce n'est guère
plus. Ils sont assujettis, dans le monde des esprits, à ces
mêmes pouvoirs auxquels ils étaient assujettis ici.
7:240.
Le mesmérisme
est une vérité renversée ; elle a eu pour
origine des principes saints, bons et justes qui ont été
renversés par la puissance du diable. 3:156
Le principe du
magnétisme animal est vrai, mais les hommes mauvais
l'utilisent dans un but corrompu. Parler est un vrai don, mais je
peux parler pour la gloire de Dieu, ou pour nuire à sa cause
et pour ma condamnation, comme je le veux ; et cependant le don
est de Dieu. Le don du magnétisme animal est un don de Dieu,
mais des hommes mauvais l'utilisent pour promouvoir la cause du
diable, et c'est justement là qu'est la différence.
3:370.
J'en connais
beaucoup que le mesmérisme a fait quitter l'Église. Ils
ont vu les malades guéris et l'ont
attribué à la puissance de Dieu ; ils sont tombés
sous son influence, l'ont embrassé
et pratiqué, et donnent ainsi au diable le pouvoir de les
écarter du royaume de Dieu. Ils ne pourraient pas dire si
c'était le pouvoir de Dieu ou le pouvoir du diable. Quelle en
est la raison ? Ils n'avaient pas avec eux la lumière de
la révélation ; ils n'avaient pas la connaissance
de Dieu. Ne vous rendez-vous pas compte de la facilité avec
laquelle nous pouvons nous laisser tromper ? 3:156.
Il y a, dans cette
salle, beaucoup d'anciens qui diraient, si j'avais le pouvoir de
mesmériser ce vase et de le faire danser sur cette table, que
cela s'est fait par le pouvoir de Dieu. Qui
pourrait dire si cela se serait fait par la puissance de Dieu ou par
la puissance du diable ? Uniquement
quelqu'un qui aurait des révélations de Jésus-Christ
au-dedans de lui. Je suppose que vous êtes
prêts à demander à frère Brigham s'il
pense que le pouvoir du diable pourrait
faire danser le vase. Oui, il pourrait le soulever et le porter au
dehors, tout aussi facilement que de renverser une table et la
déplacer çà et là, ou faire un
grattement, ou cuire et distribuer des omelettes, ou se saisir de la
main d'une personne et lui faire écrire dans tous les styles
possibles et imaginables, imitant l'orthographe de George Washington,
de Benjamin Franklin ou de Joseph Smith ou de quelqu'un d'autre.
Pouvez-vous dire si c'est par le pouvoir de Dieu ou par la puissance
du diable ? Non, à moins que vous n'ayez les révélations
de Jésus-Christ. 3:157.
J'ai vu maintes
fois dans ma jeunesse les effets du magnétisme animal, ou du
sommeil hypnotique, peu importe comme cela s'appelle. J'ai vu des
personnes se coucher pendant dix et trente
minutes et peut-être même une heure, qui sait, sur des
bancs, sur le plancher de la salle de réunions ou sur le sol
dans les réunions de plein air, sans qu'on ne puisse sentir
leur pouls. C'était l'effet de ce que j'appelle le magnétisme
animal, ils appelaient cela le pouvoir de Dieu, mais quoi qu'il en
soit, je pensais à l'époque que j'aurais beaucoup aimé
demander à ces personnes ce qu'elles avaient vu dans leurs
transes ou dans leurs visions. Et lorsque j'ai été
suffisamment âgé et que j'ai osé le leur
demander, je l'ai fait. J'ai dit à
ces personnes : « Frère, qu'avez-vous
ressenti ? » « Rien. » « Que
savez-vous de plus qu'avant que vous n'ayez
cela ; comment appelez-vous cela, une transe, un sommeil ou un
songe ? En savez-vous davantage maintenant qu'avant de tomber
par terre ? » « Rien
de plus. » « Avez-vous vu quelqu'un ? »
« Non. » « Alors à quoi cela
sert-il que vous soyez tombés ici sur la terre ? »
Je ne pouvais pas le comprendre, par conséquent j'étais
un infidèle vis-à-vis de cette doctrine. Mais j'ai dit
à ce moment-là comme je le dis maintenant :
Montrez-moi une Église que Dieu a organisée, et vous y
trouverez des apôtres pour diriger, gouverner, administrer,
gérer et conseiller. Vous trouverez des prophètes, des
évangélistes, des pasteurs, des docteurs, des
gouvernements, des aides et des diversités de langues. Quand
l'Église et le royaume de Dieu seront sur la terre, vous
trouverez tout cela et vous y entendrez également prophétiser.
14:113.
Beaucoup
d'habitants de cette ville ne savent pas si l'astrologie est vraie ou
non, si elle est de Dieu ou du diable ; par conséquent,
ils sont susceptibles de se laisser tromper, comme n'importe qui,
s'ils n'ont pas en eux le pouvoir de la révélation.
S'il y a ici des frères qui se sont livrés à
l'étude de l'astrologie, et qu'on les invite à parler,
ne diront-ils pas qu'ils croient que c'est une vraie science ?
Ils le diront ; ils attestent qu'ils savent que c'est vrai. Mais
qu'est-ce que cela leur rapporte ? Cela les conduit dans des
milliers d'erreurs. Dieu vous conduit-il jamais dans l'erreur ?
Se trompe-t-il lorsqu'il révèle ? Non ;
lorsqu'il vous charge de faire des calculs et des chiffres, je vous
assure que chaque total se révèle et tombe juste. Le
Seigneur ne trompe pas les gens, mais l'astrologie et le mesmérisme
les égarent. Combien de tromperies y a-t-il dans le monde ?
Des millions, car beaucoup d'esprits s'en sont
allés dans le monde pour tromper les hommes. Les esprits
frappeurs sont de la même classe.
3:156.
Les
supercheries de prêtres –
Les prêtres
sont en colère parce qu'ils craignent que leur religion ne
soit rien d'autre qu'une fondation de sable ; et toutes les fois
qu'ils méditent sur ce sujet et s'humilient, et que l'Esprit
du Seigneur se fraye un chemin jusqu'à leur cœur et les
accuse, la vérité se manifeste devant eux et ils
commencent à apprendre à quel point leurs systèmes
sont faux ; et lorsque cet Esprit les quitte, ils se mettent en
colère. Des armées de témoins attestent que le
mormonisme est vrai, et cela met les prêtres en colère ;
car cet esprit porte son propre poids et
son propre témoignage, et ils ne savent pas comment le
réfuter. J'ai cherché, il est
vrai, à mettre le doigt sur leurs erreurs ; mais ce n'est
pas à vous ou à moi qu'ils
sont opposés, même s'ils lancent leurs traits contre
nous ; mais c'est à l'esprit d'accusation
qui accompagne la nouvelle de notre œuvre ; car là
où elle se rend, elle frappe le cœur de culpabilité,
et c'est cela qui dérange les prêtres et les hommes.
5:45.
Allez aux
États-Unis, en Europe, partout où vous pouvez
rencontrer des hommes qui ont été parmi notre peuple,
et l'un vous dira que nous sommes de pauvres gens ignorants et
trompés ; le suivant vous dira que nous sommes les gens
les plus industrieux et les plus intelligents de la terre, et que
nous sommes destinés à devenir une nation puissante, à
nous étendre et à continuer à nous répandre
jusqu'à ce que nous révolutionnions la terre entière.
Si vous passez au troisième homme, et demandez ce qu'il pense
des mormons, il dira que ce sont des fous, dupés et entraînés
sur le mauvais chemin par Joseph Smith, qui
était un coquin, un faux prophète et un chercheur d'or.
Pourquoi tout cela ? Parce qu'il y a dans l'homme un esprit.
Quand l'Évangile de Jésus-Christ est prêché
sur la terre et que le royaume de Dieu
s'établit, il y a également un esprit là-dedans,
et un esprit tout-puissant d'ailleurs. Lorsque ces deux esprits
entrent en contact, l'esprit de l'Évangile jette de la lumière
sur l'esprit que Dieu a placé en l'homme et le rend conscient
de son véritable état, ce qui lui inspire la crainte
d'être condamné, car il se rend immédiatement
compte que le mormonisme est vrai. « Notre
profession est en danger », telle est la première
pensée qui frappe les méchants
et les malhonnêtes de l'humanité, lorsque la lumière
de la vérité brille sur eux. Ils disent : « Si
ces gens que l'on appelle les saints des derniers jours ont
raison dans leurs doctrines, le monde entier doit être en tort,
et qu'adviendra-t-il de nos institutions consacrées par le
temps et de l'influence que nous avons réussi à exercer
pendant des siècles sur l'esprit des hommes ? Ce
mormonisme doit être abattu. » C'est ainsi que les
intrigues de prêtres présentent un front hardi et tendu
contre la vérité. 1:188.
Ce n'est pas dans
le fait que l'on m'appelle quaker, méthodiste ou mormon que
réside la vraie source de querelles entre ces deux grandes
puissances, le Christ et Bélial ; mais c'est dans le fait
que Dieu a établi son royaume sur la terre et rétabli
la sainte prêtrise qui donne aux hommes l'autorité et le
pouvoir d'administrer en son nom. 11:238.
Au lieu de demander
au Seigneur la sagesse, ils ont consulté la vaine philosophie,
la tromperie et les traditions des hommes, qui sont selon les
rudiments du monde et non selon le Christ. Ils sont menés par
leur propre imagination et par les commandements de leur volonté
égoïste, qui les amènera à la fin à
manquer ce qu'ils recherchent. 10:209.
Le
péché et la méchanceté –
Dieu permet le
péché, sinon il ne pourrait être ici. 13:151.
La loi est pour le
transgresseur. 15:161.
Tout mal vient d'en
bas, tandis que tout ce qui est bien vient de Dieu. 13:267.
À part les
révélations de notre époque, il n'existe pas
suffisamment de connaissances pour vous
dire pourquoi Dieu a permis que le péché entre dans le
monde. On vous en a donné la raison : pour que toute
intelligence fasse l'épreuve des faits par leur opposé.
6:144.
Je désire
que vous compreniez que le péché n'est pas un attribut
de la nature humaine, mais que c'est un inverse des attributs que
Dieu a placés en lui. La justice tend à
donner une durée éternelle à l'intelligence
organisée, tandis que le péché provoque sa
dissolution. 10:251.
Le péché
est entré dans le monde, et la mort par le péché.
Je me pose souvent cette question : Etait-il nécessaire
que le péché entre dans le monde ? Selon mon
intelligence et mes pouvoirs de raisonnement, cela ne fait aucun
doute. Si je ne connaissais pas le mal, je ne pourrais jamais
connaître le bien ; si je n'avais pas vu la lumière,
je ne serais jamais à même de comprendre ce que sont les
ténèbres. Si je n'avais jamais essayé de voir
quelque chose dans le noir, je ne pourrais comprendre la beauté
et les merveilles de la lumière. Si je n'avais jamais goûté
à l'amer ou au sur, comment pourrais-je définir ou
décrire le doux ? 13:9
Les ennuis, les
difficultés, les erreurs, les perplexités, les chagrins
et les ennuis de cette vie sont, du premier
au dernier, la conséquence de la présence du péché
dans le monde. Si je disais qu'il n'est pas juste que le péché
soit dans le monde, ou si nous, êtres intelligents,
venions à la conclusion que le péché est entré
dans le monde par hasard, par quelque erreur, et que c'était
contraire aux desseins de celui qui nous a créés, ce
serait une erreur. 14:98.
Qu'un saint
s'écarte si peu que ce soit et en quoi que ce soit du chemin
de la vérité et de la
droiture, dans une affaire avec son prochain, en convoitant ce qui ne
lui appartient pas, en négligeant son devoir, en s'intéressant
exagérément à quelque chose dont il ne devrait
pas s'occuper, en étant un peu méfiant en ce qui
concerne les providences de Dieu, en entretenant un doute dans son
cœur et dans ses sentiments en ce qui concerne la main du
Seigneur vis-à-vis de lui, et son esprit commencera à
s'assombrir. 3:222.
La loi de Dieu est
dirigée contre le péché et l'iniquité, et
là où ils apparaissent, elle est inflexible de nature
et doit, tôt ou tard, exercer un règne souverain contre
eux, sinon la justice ne pourrait jamais l'emporter. 3:256.
Paul demande :
« Pécherons-nous pour que la justice abonde ? »
Non, il y a suffisamment de péchés sans que vous n'en
ajoutiez. Nous pouvons avoir toute l'expérience dont nous
avons besoin sans pécher nous-mêmes, par conséquent
nous ne pécherons pas pour qu'il puisse en résulter du
bien, nous ne transgresserons pas la loi de Dieu afin de connaître
l'opposé. Il n'est pas nécessaire d'agir ainsi, car le
monde est plein de transgression, et notre peuple n'a pas besoin de
s'en mêler. 3:224.
Il est aussi viril
et digne d'éloges de la part d'une personne de décider
de faire le bien, d'agir avec justice et d'aimer et de servir Dieu,
c'est plus noble que de choisir la descente. Chacun devrait choisir
entre l'un ou l'autre. Ne jouez pas avec le mal, ou il vous vaincra
avant que vous ne le sachiez. 12:231.
Beaucoup se
laissent imprégner par l'idée qu'ils sont capables de
prendre l'initiative d'enseigner des
principes qui n'ont jamais été enseignés. Ils ne
se rendent pas compte que dès
l'instant où ils cèdent à cette hallucination,
le diable a sur eux le pouvoir de les conduire sur un sol impie ;
bien que ce soit là une leçon qu'ils auraient dû
apprendre il y a longtemps, néanmoins
c'en est une que peu de gens seulement ont apprise du temps de
Joseph. 3:318.
Il vaut beaucoup
mieux mourir occupé à faire le bien que vivre occupé
à faire le mal. 11:134.
Le péché
est dans le monde, mais il n'est pas nécessaire que nous
péchions, parce que le péché
est dans le monde ; au contraire, il est nécessaire que
nous résistions au péché,
et c'est dans ce but que le péché est nécessaire.
Le péché existe dans toutes les éternités.
Le péché est co éternel avec la justice, car il
faut nécessairement qu'il y ait une opposition en toutes
choses. 10:2.
Regardons-nous,
passons en revue notre propre expérience, et nous découvrirons
que nous ne savons pas toujours, nous, nos voisins, nos amis, nos
connaissances et tous les hommes, quand nous sommes heureux. En
d'autres termes, si vous pouviez pousser une personne ou un groupe de
personnes dans les cieux sans qu'elles aient d'expérience,
elles n'en éprouveraient aucun plaisir. Elles doivent
connaître l'opposé ; elles doivent savoir établir
le contraste, pour apprécier et chérir le confort et le
bonheur, la joie et la béatitude qu'elles possèdent.
5:294.
Il y a une
distinction nette entre le pécheur et l'impie. Pour être
impie, une personne doit avoir connu le
divin et savoir ce que le Seigneur exige d'elle. Il en est beaucoup
parmi notre peuple qui croient de tout leur cœur en l'Évangile,
et cependant font le mal ; cela les rend impies.
Je ne voudrais pas
fréquenter ceux qui blasphèment le nom de Dieu et je ne
permettrai pas non plus à ma famille
de les fréquenter. Vous pourrez savoir par là si vous
êtes dans le chemin qui conduit à la vie et au salut. Si
vous pouvez entendre blasphémer ou traiter à la
légère le nom de la Divinité sans en être
choqué, vous saurez par là que vous n'êtes pas
dans le chemin. 12:219-220.
L'amélioration
appartient à l'esprit et au plan des cieux. Faire des progrès
spirituels, acquérir une plus grande sagesse, une plus grande
connaissance et une plus grande intelligence, réunir toute la
connaissance que nous pouvons dans la mécanique et dans toutes
les espèces de sciences concernant la terre, le but de
l'organisation de la terre, des cieux, des corps célestes,
tout cela est des cieux, c'est de Dieu ; et quand une personne
ou un peuple commencent à diminuer, à s'amoindrir et à
prendre le chemin qui descend, ils s'écartent du ciel et des
choses célestes. 16:65.
Beaucoup d'entre
nous ont enseigné la doctrine de la dépravation totale,
selon laquelle l'homme n'est pas naturellement enclin à faire
le bien. Je suis absolument certain qu'il est plus enclin à
faire le bien qu'à faire le mal. Il a en lui un plus grand
pouvoir d'éviter le mal et de faire le bien que l'inverse.
9:247.
C'est la méchanceté
des enfants des hommes qui les pousse à avoir peur. Ils n'ont
pas peur de leurs propres lois, parce qu'elles sont sorties d'eux ;
ils peuvent les arranger et les supprimer quand ils le désirent.
Mais quand ce que l'on dit être le royaume de Dieu ou la
théocratie des cieux est sur la terre, beaucoup de ses
habitants tremblent et craignent que ce ne soit pas juste. 7:148.
Que faut-il pour
préparer un homme, une femme ou un être quelconque à
devenir ange du diable, à souffrir
avec lui à toute éternité ? Autant que pour
préparer un homme à aller dans le royaume céleste,
dans la présence du Père et du Fils, à devenir
héritier de son royaume et de toute
sa gloire et à être couronnés de gloire,
d'immortalité et de vies éternelles.
3:93.
Que vos sentiments
ne s'affligent pas ni ne soient troublés par les paroles et
les actes des méchants, car ils sont entre les mains du
Tout-Puissant, et il traitera les individus et les
nations comme il lui semble bon. Il doit leur donner l'occasion de
recevoir la vérité et de se
préparer à demeurer éternellement avec lui ou de
la rejeter et de se préparer à être retranché
parce qu'ils encombrent le sol, à subir la colère du
Tout-Puissant et à périr et être
anéantis jusqu'à ce qu'on ne les connaisse plus.
Recherchez ce qui durera. 7:270.
Il n'est pas juste,
dirai-je, que les hommes connaissent la vérité et y
désobéissent ; il n'est pas juste qu'ils
comprennent les voies et les providences de Dieu telles qu'elles sont
données aux hommes ici-bas, alors qu'ils vivent et sont
décidés à vivre en enfreignant tous les
commandements et toutes les lois de Dieu ; et parce qu'ils
vivent de cette façon, l'ignorance les couvre comme d'un
manteau, leur supprime la lumière de la vérité
et maintient dans les ténèbres ; et si la lumière
devait briller sur eux, comme c'est maintenant le cas et comme ce
l'était du temps des apôtres, la recevraient-ils ?
Non. La lumière est venue dans le monde, mais les méchants
ont choisi les ténèbres plutôt que la lumière.
Pourquoi ? Il a été dit
dans les temps anciens que leurs actes étaient mauvais. Il en
est ainsi aujourd'hui : « Ils préfèrent
les ténèbres à la lumière parce que leurs
actes sont mauvais », et leur
cœur est pleinement décidé à faire le mal.
15:64.
Les méchants
peuvent dire ce qu'ils veulent, car leur souffle est dans les
narines, et toute leur gloire est comme l'herbe et la fleur de
l'herbe qui passent. Ils ne sont ici que pour
un temps, et bientôt ceux qui les connaissent maintenant ne les
connaîtront plus et ce à
jamais. Ils seront bientôt comme s'ils n'avaient pas été
sur la terre. 7:270.
La main du
Tout-Puissant est sur les méchants, et il les traite selon son
bon plaisir, comme il le fait pour les saints. Sa main est sur nous,
et sa main sur eux. Mais un brouillard épais est jeté
devant leurs yeux, de sorte qu'ils ne peuvent pas voir que le
mormonisme est vrai. Cela vous étonne-t-il qu'ils soient
furieux quand ils voient les progrès de la vérité ?
Moi pas. 4:38.
Je n'ai jamais cru
que les justes souffrent autant que les méchants. 11:274.
Les
méchants ne savent pas comment jouir de la vie, mais plus nous
vivons proches de Dieu, mieux nous connaissons et comprenons la
manière d'en jouir. Vivez de manière à jouir
constamment de l'Esprit du Seigneur. 10:336.
La
tentation –
Je suis heureux,
frères, d'avoir l'occasion d'être tenté. Beaucoup
de personnes pensent que dans ma vie je n'ai pas été
tenté comme les autres hommes. Je leur dirai que si je le suis
cela ne les regarde pas ; ce ne sont pas leurs affaires. Il en
est qui disent : « Frère Brigham, vous passez
en douce et le diable vous laisse la paix. » Si j'ai des
combats à livrer, je peux le vaincre plus rapidement à
moi tout seul qu'en demandant l'aide de mes voisins. Si j'ai la
tentation de dire une parole mauvaise, je fermerai hermétiquement
mes lèvres. Quelqu'un dira : « Je ne sais pas
si c'est bon, ce serait étouffer des mauvais sentiments ;
je suis terriblement tenté à cause de mon voisin :
il a fait du mal, il m'a maltraité et cela me met terriblement
hors de moi. Ne ferais-je pas mieux de laisser tout sortir que de
laisser tout cela me ronger ? « Non.
Je refoulerai les mauvais sentiments et en fait les étranglerai
jusqu'à ce que mort s'ensuive ;
alors ils seront partis. Mais aussi sûrement que je les laisse
sortir, ils vivront et m'affligeront. Si je les étouffe en
moi-même, si je les étrangle littéralement,
si j'en détruis la vie, le pouvoir et la vigueur, ils
passeront et me laisseront libre de tout
péché et pur dans ce domaine-là ; et
personne sur terre ne sait si j'ai été tenté de
me livrer à des sentiments pervers. Tenez-le pour vous. Si
vous sentez le mal, tenez-le pour vous jusqu'à ce que vous
ayez vaincu ce mauvais principe. C'est cela
que j'appelle résister au diable, et il fuit loin de moi. Je
ne le force pas à dire du mal, ni à
penser mal, et si oui, je fais tout en mon pouvoir pour le garder
pour moi jusqu'à ce qu'il se soit
éloigné de moi, et je ne lui permets pas de s'échapper
de mes lèvres. 3:195.
Nous sommes
assaillis de milliers de tentations, et vous pouvez faire un impair
ici et un lapsus là, et dire que vous ne vous êtes pas
montrés à la hauteur de toute la connaissance que vous
avez. C'est vrai ; mais je m'étonne souvent que vous vous
soyez montrés aussi forts que vous l'avez été,
étant donné le pouvoir de l’adversaire sur la
terre. Peu d'êtres vivants ont pleinement compris ce pouvoir.
Je ne comprends pas pleinement la terrible puissance et
l'épouvantable influence que Satan a sur la terre, mais j'en
comprends assez pour savoir qu'il est étonnant que les saints
des derniers jours soient aussi bons qu'ils le sont. 8:285.
Il est nécessaire,
par la nature même des choses, dans l'économie des
cieux, que nous soyons tentés en
toutes choses, afin de faire nos preuves et de nous préparer à
jouir de cette vie éternelle qui est prévue pour les
justes. Le temps viendra où les hommes ne seront pas tentés
comme ils le sont maintenant, où il n'y aura pas de tentateur
sur la terre. La connaissance et l'intelligence qui seront diffusées
parmi les hommes leur permettront de vivre
un certain temps sans le tentateur. Mais nous vivons à une
époque où la puissance de ce
principe mauvais est plus prépondérante sur la terre
que jamais auparavant. 7:268.
Quand nous
négligeons l'un quelconque de ces devoirs, l’adversaire
dit : « J'ai pris autant de terrain. » Si
le diable peut amener un ancien à boire un peu, il ne se
contentera pas de ce triomphe, mais lui dira : « Ta
femme et tes enfants le savent, ne prie pas ce soir. »
L'ancien dit à sa famille : « Je me sens
fatigué ce soir, nous ne prierons pas. L’adversaire
dit : « J'ai encore gagné un point. »
Vous vous laissez encore aller, et vous trouverez d'autres excuses.
Votre esprit n'est pas tranquille, votre cœur n'est pas
tranquille, votre conscience n'est pas tranquille et vous vous
couchez de nouveau sans prier. Bientôt vous commencez à
douter de quelque chose que le Seigneur nous a révélé,
et il ne faut pas longtemps pour que vous soyez emmené captif
du diable. 18:216.
Lorsque vous avez
la tentation de faire le mal, ne perdez pas une minute à
discuter, mais dites à M. le diable de sortir de vos
plates-bandes. 3:359.
Quand le diable ne
peut vaincre une personne en la tentant de commettre le mal, quand il
voit qu'une personne est décidée à suivre le bon
chemin et à se diriger tout droit vers le royaume des cieux,
il se met à la flatter, s'efforce d'exercer une influence
agréable et la suit en douceur, et quand il en voit
l'occasion, il essaye de la détourner du chemin, quand ce ne
serait que de l'épaisseur d'un cheveu. 3:318.
Ne croyez pas que
nous puissions jamais être libérés dans la chair
de la tentation de pécher. Il en est qui pensent qu'ils
peuvent être sanctifiés de corps et d'esprit dans la
chair et devenir si purs qu'ils ne sentiront plus jamais les effets
du pouvoir de l'adversaire de la vérité. S'il était
possible à quelqu'un d'atteindre ce degré de perfection
dans la chair, il ne pourrait mourir ni rester dans un monde où
le péché règne en maître. Le péché
est entré dans le monde, et la mort par le péché.
Je pense que nous sentirons plus ou moins les effets
du péché tant que nous vivrons et devrons finalement
passer par cette épreuve cruelle
qu'est la mort. Ne croyez pas que nous vaincrons jamais dans la chair
la puissance du péché au point que nous ne goûterons
jamais la mort. Je n'attends rien de pareil, bien que
ce que nous appelons la mort, ou l'abandon de ce corps, ne soit que
la porte d'un état de vie supérieur
pour les fidèles. Si nous vivons notre religion, elle nous
rendra à même de vaincre le
péché de sorte qu'il ne régnera pas dans notre
corps mortel, mais nous sera assujetti, et
que le monde et sa plénitude deviendront nos serviteurs au
lieu d'être nos maîtres.
10:173.
Dès qu'un
homme s'entend prêcher l'Évangile et obtient la
conviction de sa véracité, il est tenté par le
diable, qui profite de chaque occasion pour faire glisser le doute
dans ses réflexions. S'il entretient ces influences qui le
poussent à douter, il ne faudra pas longtemps pour que ce
qu'il croit vrai devienne sujet à controverse. Un autre peut
recevoir l'Évangile, voyager et le prêcher fidèlement,
ayant dans le cœur le désir de s'exclamer :
« Gloire à Dieu dans les lieux très hauts »,
n'ayant d'autres motifs que de faire le bien à ses semblables.
Peu à peu il se peut qu'il soit abandonné à
lui-même, à se dire : « Je me demande si
j'ai vraiment raison ? » Ce seul doute peut être
le début de son apostasie. 18:215.
Servez Dieu au
mieux de vos connaissances, couchez-vous et dormez tranquillement ;
et lorsque le diable vient et dit : « Tu n'es pas un
très bon saint, tu pourrais avoir de plus grandes bénédictions
et davantage du pouvoir de Dieu, voir s'ouvrir les perspectives de
ton esprit, si tu te montrais à la hauteur de tes
bénédictions », dites-lui de s'en aller ;
que vous avez abandonné ses rangs il
y a longtemps et que vous vous êtes enrôlé dans
l'armée de Jésus, qui est
votre capitaine, et que vous ne voulez plus rien savoir avec le
diable. 4:270.
Lorsqu'il vous
vient des tentations, soyez humbles et fidèles, et décidés
à vaincre, et vous recevrez la délivrance et
continuerez à être fidèles, ayant la promesse de
recevoir des bénédictions. 16:164.
Apostasie
–
Il est extrêmement
étonnant pour tout principe d'intelligence qu'un homme ou une
femme puisse, après les avoir connues, fermer les yeux sur les
choses éternelles et permettre aux choses... de ce monde, aux
convoitises des yeux et aux voluptés de la chair d'embrouiller
leur esprit et de les écarter ne serait-ce que de l'épaisseur
d'un cheveu des principes de la vie. 4:59.
Si la lumière
du Tout-Puissant ne brille pas ici, renoncez à chercher la
lumière ailleurs. 4:93. Pour connaître la vérité
de mon témoignage, il doit avoir lui-même les visions et
les révélations de Dieu. Et lorsqu'il les reçoit,
s'il se détourne, devenant traître à la cause de
la justice, la colère de Dieu s'abattra sur lui, et la
vengeance du Tout-Puissant sera lourde sur lui. 2:140.
On a dit ici ce
matin que personne n'a jamais apostasié sans avoir
transgressé. L'omission du devoir conduit au péché
de commission. Nous voulons vivre de manière à avoir
l'Esprit tous les jours, à toute heure du jour, à
chaque minute du jour, et tous les saints des derniers jours ont
droit à l'Esprit de Dieu, au pouvoir du Saint-Esprit pour les
guider dans leurs devoirs personnels. 10:296.
Il fait de fausses
prophéties, cependant il les fait par l'esprit de prophétie ;
il a le sentiment d'être prophète et de pouvoir
prophétiser, mais il le fait en vertu d'un autre esprit et
d'un autre pouvoir que ceux qui lui ont été donnés
par le Seigneur. Il utilise tout autant le
don que vous et moi le nôtre. 3:364.
Qu'un homme ou une
femme qui a reçu une grande quantité de la puissance de
Dieu, des visions et des révélations,
se détourne des saints commandements du Seigneur, il semble
que ses sens lui sont enlevés, que son intelligence et sa
capacité de juger avec justice lui
sont ôtés, qu'il ou elle va dans les ténèbres
et devient comme un aveugle qui tâtonne le long du mur. 2:301.
Celui qui abandonne
la foi de notre Seigneur Jésus-Christ se trouvera ruiné
pour le temps et l'éternité. Comment considère-t-on
ceux qui ont reçu l'Esprit de l'Évangile et qui l'ont
abandonné ? À peu d'exceptions près, ils
sont méprisés par ceux d'entre les hommes qui sont bons
et sages, par ceux qui sont nobles et ignobles ; tous les
méprisent, et ils sont dans un état extrêmement
malheureux. 7:146.
Toutes les fois que
se manifeste chez l'un quelconque des membres de l'Église la
tendance à mettre en doute le droit
du président de toute l'Église de diriger en toutes
choses, vous voyez se manifester des signes d'apostasie, d'un esprit
qui, entretenu, conduit la séparation
d'avec l'Église et à la destruction finale ; quand
il y a une tendance à agir contre un officier légalement
nommé de ce royaume, en quelque qualité que celui-ci
soit appelé à agir, si l'on s'obstine, les mêmes
résultats s'ensuivent ; ces gens-là vont « après
la chair dans un désir d'impureté et ... méprisent
l'autorité. Audacieux et arrogants, ils
ne craignent pas d'injurier les gloires ». 1:136.
Quand quelqu'un
commence à critiquer, posant des questions sur tout, disant :
« Le Seigneur n'a pas demandé
tout cela », vous saurez que cette personne a plus ou
moins l'esprit d'apostasie. Tous les hommes de ce royaume ou sur la
face de la terre qui cherchent de tout leur cœur à se
sauver en ont assez sur les bras sans mettre en doute ce qui ne les
concerne pas. S'ils réussissent à se sauver, cela leur
aura pris tout leur temps et toute leur attention. Veillez à
être justes vous-mêmes ; veillez à ce que le
péché et la sottise ne se manifestent pas avec le lever
du soleil. Je le répète, on n'a pas trop de temps pour
s'occuper de soi-même en accomplissant tous les devoirs
relatifs à notre bien-être temporel et éternel.
8:12.
Qu'est-ce qui
détourne les gens de l'Église ? En général,
ils commencent à s'écarter du bon chemin pour des
raisons très minimes. Si nous suivons un compas dont la pointe
ne donne pas la bonne direction, il suffit d'une très légère
déviation au commencement pour nous écarter, lorsque
nous avons parcouru une certaine distance, considérablement de
l'objectif véritable que nous cherchons à atteindre.
12:125.
Lorsque les hommes
perdent l'esprit de l'œuvre dans laquelle nous sommes engagés,
ils deviennent infidèles dans leurs sentiments. Ils disent
qu'ils ne savent pas si la Bible est vraie, si le Livre de Mormon est
vrai, ou les révélations, ou s'il y a un Dieu ou pas.
Quand ils perdent l'esprit de l'œuvre, ils perdent la
connaissance des choses de Dieu dans le temps et dans l'éternité ;
ils perdent tout. 8:316.
Ceux qui quittent
l'Église sont comme une plume poussée de-ci delà
dans les airs. Ils ne savent pas où ils vont ; ils ne
comprennent rien à leur existence ; leur foi, leur
jugement et le fonctionnement de leur esprit sont aussi instables que
les mouvements de la plume qui flotte en l'air. Nous ne pouvons nous
raccrocher à rien d'autre qu'à la foi en l'Évangile.
15:136.
Si les hommes
vivaient leur religion, il n'y aurait pas d'apostasie et nous
n'entendrions pas de plaintes ni de critiques. Si les hommes avaient
soif des paroles de la vie éternelle et si
leur âme tout entière était centrée sur
l'édification du royaume de Dieu, tous les cœurs
et toutes les mains seraient prêts et
bien disposés, l'œuvre avancerait avec puissance
et nous progresserions comme nous le devons. 13:153.
Les hommes
commencent à apostasier quand ils s'attribuent de la force,
quand ils écoutent les chuchotements de l’adversaire qui
les égare peu à peu, jusqu'à ce qu'ils
s'imprègnent de ce qu'ils appellent la sagesse de l'homme ;
alors ils commencent à s'écarter de Dieu, et leur
esprit s'enténèbre. 18:231.
Vous avez connu des
hommes qui, tandis qu'ils étaient dans l'Église,
étaient actifs, vifs et pleins d'intelligence ; mais
lorsqu'ils ont quitté l'Église, ils sont devenus
limités d'intelligence, leur esprit s'est enténébré
et tout leur est devenu un mystère, et pour ce qui est des
choses de Dieu, ils sont devenus comme le reste du monde qui pense,
espère et prie que telle et telle chose soit comme il le veut,
mais il n'y connaît absolument rien. Telle est
précisément la position de ceux qui quittent l'Église ;
ils vont dans les ténèbres, ils ne sont pas capables de
juger, de concevoir ou de comprendre les choses telles qu'elles sont.
Ils sont comme l'ivrogne, il pense que tout le monde sauf lui souffre
de l'alcool et qu'il est le seul homme sobre du quartier. Les
apostats pensent que tout le monde est dans l'erreur sauf eux. 16:65.
Vous en entendez
beaucoup dire : « Je suis un saint des derniers
jours, et je n'apostasierai jamais »
; « Je suis un saint des derniers jours, et le serai
jusqu'au jour de ma mort. » Je ne dis jamais pareilles
choses et ne les dirai jamais. Je pense que j'ai appris que
par moi-même je n'ai pas de pouvoir, mais mon organisme est
conçu de manière à progresser en sagesse, en
connaissance et en puissance, acquérant un peu ici et un peu
là. Mais lorsque je suis laissé à moi-même,
je n'ai pas de pouvoir, et ma sagesse est folie ; alors je
m'attache fermement au Seigneur, et j'ai pouvoir en son nom. Je pense
que j'ai appris l'Évangile de manière à savoir
que par moi-même, je ne suis rien. 1:337.
Si vous voulez voir
le principe du diabolique dans sa perfection, cherchez parmi ceux qui
ont autrefois connu la foi du saint Évangile et ont ensuite
abandonné leur religion. Nous avons ce qu'il y a de meilleur
et de pire. Pourquoi ce qu'il y a de pire ? Parce que le diable
pousse les hommes et les femmes du niveau le plus vil et le plus bas
à embrasser l'Évangile et à prendre pied dans le
royaume de Dieu pour le détruire. 7:145.
Cependant, il est
vrai que des gens quittent l'Église, mais ils la quittent
parce qu'ils entrent dans les ténèbres, et dès
le jour où ils décident qu'il doit y avoir un vote
démocratique, ou en d'autres termes que nous devrions avoir
deux candidats à la prêtrise présidente des
saints des derniers jours, ils décident de devenir apostats.
La confusion, la division, la lutte, l'animosité, la haine, la
méchanceté ou deux façons de voir les choses,
cela n'existe pas dans la maison de Dieu ; là, il n'y a
qu'une seule façon de voir les choses. 14:92.
Si les saints
négligent de prier et enfreignent le jour qui est mis à
part pour le culte de Dieu, ils perdent son Esprit. Si un homme se
laisse vaincre par la colère et jure, en prenant le nom de la
Divinité en vain, il ne peut garder le Saint-Esprit. Bref, si
un homme fait quelque chose qu'il sait être mal et ne se repent
pas, il ne peut jouir du Saint-Esprit, mais marche dans les ténèbres
et finira par renier la foi. 11:134.
Que possédons-nous,
nous les saints des derniers jours, dont nous puissions apostasier ?
Tout ce qu'il y a de bon, de pur, de saint, de divin, d'exaltant,
d'ennoblissant, d'épanouissant pour les idées, les
capacités des êtres intelligents que notre Père
céleste a fait venir sur la terre. Que recevront-ils en
échange ? Je peux le formuler en très peu de mots.
Voici les mots que j'utiliserais : la mort, l'enfer et le
tombeau. Voilà ce qu'ils auront en
échange. Nous pouvons entrer dans les détails de ce
qu'ils ressentent. Ils ressentent les
ténèbres, l'ignorance, le doute, la souffrance, le
chagrin, la tristesse, le deuil, le malheur ;
personne pour sympathiser lorsque viennent
les ennuis, pas de bras pour les soutenir lorsque
viennent les calamités, pas d'yeux pour s'apitoyer sur eux
lorsqu'ils sont malheureux et abattus ; tout cela, je le formule
en ces trois mots, la mort, l'enfer et le tombeau. Voilà ce
qu'ils auront pour avoir apostasié de l'Évangile du
Fils de Dieu. 16:160.
Pourquoi les gens
apostasient-ils ? Vous savez que nous sommes sur la « bonne
vieille barque de Sion ». Nous sommes au milieu de
l'océan. Une tempête arrive, et, comme le disent les
marins, elle souffre beaucoup. « Je ne reste pas ici, dit
quelqu'un ; je ne crois pas que je sois sur la 'barque de
Sion'« . « Mais nous sommes au milieu de
l'océan ! » « Je m'en moque, je ne
reste pas ici. » Et de tomber la veste et de sauter par
dessus bord. Ne va-t-il pas se noyer ?
Si. Ainsi en va-t-il de ceux qui quittent l'Église. C'est la
« bonne vieille barque de Sion », restons-y.
10:295.
Y aura-t-il encore
de l'apostasie ? Oui, frères et sœurs, vous pouvez
vous attendre à ce que des gens entrent dans l'Église
et ensuite apostasient. Vous pouvez vous attendre à ce que
certains marchent bien pendant un certain temps, puis quittent le
chemin. 2:250.
Beaucoup reçoivent
l'Évangile parce qu'ils savent qu'il est vrai ; ils sont
convaincus dans leur jugement que c'est vrai, ils s'inclinent devant
des arguments convaincants, et ils sont
rationnellement obligés de reconnaître, après
avoir soupesé le pour et le contre, que l'Évangile est
vrai. Ils s'y soumettent et obéissent à ses premiers
principes, mais ne cherchent jamais à être éclairés
par le pouvoir du Saint-Esprit ; ceux-là abandonnent
fréquemment en chemin. 2:250.
Qu'est-il déjà
advenu de ceux qui, au cours de notre courte existence en tant
qu'Église, se sont dressés, contre nous, politiquement,
juridiquement ou autrement, qui ont levé leurs faibles bras
pour annihiler le royaume de Dieu de la surface de la terre !
Ils sont devenus impuissants comme la rosée devant le soleil
levant ; ils se sont évanouis, leurs noms sont presque
oubliés ; et si tel n'est pas le cas de tous, ce le sera.
18:232.
Une des premières
étapes de l'apostasie, c'est de critiquer son évêque ;
cela fait, si on ne s'en repent pas, on arrive vite à une
deuxième étape, et bientôt on est retranché
de l'Église, et c'est la fin. Vous permettrez-vous de
critiquer votre évêque ? Non ; venez me
trouver, allez trouver le grand conseil, ou le président du
pieu et informez-vous pour savoir si votre évêque agit
mal avant de critiquer et de vous permettre de parler contre un
officier président :. 9:141.
Dieu est au
gouvernail de cette grande barque, et j'en suis heureux. Quand je
pense au monde et aux ennemis de la cause de Dieu, je ne me soucie
pas plus d'eux que d'une volée de moustiques. L'enfer tout
entier peut hurler, et ils peuvent parcourir la terre, cherchant qui
ils dévoreront, mais ils ne peuvent toucher ceux qui sont
fidèles et qui ont le cœur pur. Qu'apostasient ceux qui
le veulent, mais Dieu sauvera tous ceux qui sont décidés
à être sauvés. 4:111.
CHAPITRE 7 : LA LOI DE LA
PROGRESSION ÉTERNELLE
L'objectif
de la vie sur terre –
Cette vie est tout
aussi importante pour nous que toute autre vie dans les éternités
des Dieux. 9:170.
Le but de
l'existence présente est d'apprendre, ce que nous ne pouvons
faire qu'un peu à la fois. 9:167.
Pourquoi
sommes-nous ici ? Pour apprendre à avoir plus et à
accroître nos connaissances et notre expérience. 14:228.
L'existence
mortelle tout entière de l'homme n'est ni plus ni moins qu'un
état préparatoire donné à des êtres
limités, un espace où ils peuvent s'améliorer en
vue d'un état d'existence plus élevé. 1:334.
Nous sommes placés
sur cette terre pour voir si nous sommes dignes d'aller dans le monde
céleste, le terrestre ou le téleste ou en enfer et dans
un autre royaume ou endroit et on nous donne une vie suffisamment
longue pour le faire. 4:269.
Nous sommes dans un
monde dans lequel nous devons faire nos preuves. La vie de l'homme
est une épreuve dans laquelle nous montrons à Dieu,
dans nos ténèbres, dans nos
faiblesses, là où règne l’adversaire, que
nous sommes les amis de notre Père et que nous recevons de lui
la lumière et sommes dignes de diriger nos enfants, de devenir
seigneurs de seigneurs et rois de rois,
d'avoir la domination parfaite sur cette partie de notre famille qui
sera couronnée de gloire, d'immortalité et de vies
éternelles dans le royaume céleste. 8:61.
Le premier grand
principe qui doit retenir l'attention de l'humanité, que
doivent comprendre l'enfant et l'adulte et qui est le ressort
principal de toute action, qu'on le comprenne ou non, c'est le
principe de l'amélioration. Le principe de l'accroissement, de
l'exaltation, d'ajouter à ce que nous possédons déjà,
est le grand principe et la cause motrice suprême des actes des
enfants des hommes. Quels que soient leurs intérêts, en
quelque nation qu'ils soient nés, quelles que soient les
personnes qu'ils aient fréquentées, quelle que soit la
religion qu'ils professent ou la politique à laquelle ils
adhèrent, c'est là le ressort principal des actes des
hommes, embrassant tous les pouvoirs nécessaires pour
s'acquitter des devoirs de la vie. 2:91.
L'homme
durera éternellement –
Écoutez
cela, saints des derniers jours ! Allez -vous passer pour rien
le temps de votre épreuve et gaspiller stupidement votre
existence ? Vous avez été organisés et
créés dans le but de durer éternellement, si
vous remplissez la mesure de votre création, si vous suivez le
bon chemin, observez les exigences de la loi céleste et
obéissez aux commandements de notre Dieu. 1:113.
L'esprit nous
exhorte à nous abstenir de choses qui tendent à la
mort, à conserver cette vie, qui est la vie la plus précieuse
qui soit donnée aux êtres mortels en prévision
d'une vie immortelle. C'est à nous de nous préparer à
vivre ici pour faire le bien. Au lieu de crier au peuple :
« Préparez-vous à mourir », notre
cri est : Préparez-vous à vivre éternellement.
Nos maisons mortelles s'écrouleront un jour, et quand elles
auront été purifiées, sanctifiées et
glorifiées, nous en hériterons de nouveau à tout
jamais. Que tous les saints se mettent en devoir de vivre. 12:209.
En général,
l'homme ne prend pas le temps de réfléchir ; il se
jette tête baissée en avant
pour saisir le monde entier, s'il le peut ; c'est chacun pour
soi, et il ignore le dessein du
Tout-Puissant dans la création et l'existence dans cette vie.
Le devoir s'impose à tous les fils
et à toutes les filles d'Adam d'obtenir la connaissance de ce
dessein. 1:334.
La
tâche de la vie –
Notre tâche
actuelle, c'est d'édifier le royaume de Dieu et de préparer
la voie au Fils de l'homme. 5:230.
Nous sommes ici
pour vivre, pour répandre l'intelligence et la connaissance
parmi les hommes. Je suis ici pour former mes frères, pour
enseigner à ma famille comment vivre, pour propager mon espèce
et pour vivre, si cela est en mon pouvoir, jusqu'à ce que le
péché, l'iniquité, la
corruption, l'enfer, le diable et toutes les classes et tous les
degrés d'abomination soient chassés de la terre. Tels
sont ma religion et le but de mon existence. Nous ne sommes pas ici
uniquement pour nous préparer à mourir, et puis
mourir ; nous sommes ici pour vivre et édifier le royaume
de Dieu sur la terre, pour promouvoir la prêtrise, vaincre les
pouvoirs de Satan et enseigner aux enfants de l'homme dans quel but
ils sont créés, qu'en eux est enfouie la source de
toute intelligence. Tel est le point de départ - les
fondements posés dans l'organisation de l'homme pour qu'il
reçoive la plénitude de la connaissance et de la gloire
éternelles. Devons-nous aller dans l'au-delà pour
l'obtenir ? Non. Nous devons la promouvoir ici-bas. 8:282.
Notre Créateur
attend des êtres humains qu'ils s'occupent activement à
faire le bien tous les jours de leur vie, que ce soit pour améliorer
leur état mental et physique ou celui de leurs voisins. 9:190.
Le but de notre vie
doit être d'édifier la Sion de notre Dieu, de rassembler
la maison d'Israël, d'introduire la plénitude des
Gentils, de rétablir et de bénir la terre grâce à
nos capacités et de la rendre semblable au jardin d'Eden,
d'amasser des trésors de connaissance et de sagesse dans notre
intelligence, de purifier notre cœur et de préparer un
peuple à rencontrer le Seigneur quand il viendra. 10:222.
Il en est qui
disent que « notre monde est misérable, que
m'importe de le quitter ». Eh bien, allez vous tuer, si
vous voulez, vous avez toutes les possibilités que vous
voulez, il y a à votre portée suffisamment d'arsenic,
de calomel et d'autres moyens. Mais je ne donnerais pas un cent pour
des gens de cette sorte ; je ne trouve aucun plaisir dans ces
gens-là et je ne crois pas que le Seigneur trouve du plaisir
chez les gens qui veulent mourir avant d'avoir accompli l'œuvre
qu'il leur a destinée. 2:270-271.
Les saints des
derniers jours, partout dans les vallées de ces montagnes et
dans le monde entier doivent apprendre la raison pour laquelle ils
sont ici-bas. Ils sont ici pour croître et multiplier, pour se
répandre, pour rassembler la maison d'Israël, racheter
Sion, édifier la Sion de notre Dieu, promouvoir l'intelligence
éternelle qui demeure avec les Dieux, pour commencer à
la semer sur cette terre et lui faire prendre racine en bas et
produire des fruits en haut pour la gloire de Dieu, jusqu'à ce
que tous les principes nocifs soient détruits dans le cœur
des hommes, que la terre retrouve son état paradisiaque et que
le Seigneur vienne demeurer avec son peuple, marche et parle avec lui
comme il l'a fait avec notre père Adam. Voilà ce que
nous devons faire, et ne pas laisser notre énergie se
gaspiller à ne rien faire d'autre qu'à nous préparer
à mourir. 8:282
Cela peut paraître
étrange à certains d'entre vous, et ce l'est
certainement pour le monde que de dire
qu'il est possible à un être humain de devenir parfait
ici-bas. Il est écrit : « Soyez
donc parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Et encore : « Si quelqu'un
ne bronche point en paroles, c'est un homme parfait, capable de tenir
tout son corps en bride. » Ceci
est absolument logique pour une personne qui comprend ce qu'est
vraiment la perfection.
Si le premier
passage que j'ai cité est difficile à comprendre, nous
pouvons en altérer la terminologie
et dire : « Soyez aussi parfaits que vous le
pouvez », car c'est là tout ce que nous
pouvons faire, alors même qu'il est écrit : Soyez
parfaits comme votre Père céleste est parfait. Il ne
peut être plus parfait qu'il ne sait l'être, pas plus que
nous. Lorsque nous agissons au mieux de nos connaissances dans la
sphère que nous occupons ici, nous sommes justifiés
dans la justice, la miséricorde et le jugement qui précèdent
le Seigneur des cieux et de la terre. Nous sommes aussi justifiés
que les anges qui sont devant le trône
de Dieu. Le péché qui s'attache à toute la
postérité d'Adam et d'Ève, c'est qu'elle n'a pas
agi en fonction de ce qu'elle savait devoir faire. 2:129.
Quand nous
utilisons le terme perfection, il s'applique à l'homme dans
son état actuel aussi bien qu'aux êtres célestes.
Nous sommes ou pouvons être dès maintenant aussi
parfaits dans notre sphère que Dieu et les anges le sont dans
la leur, mais la plus grande intelligence
qui existe peut continuellement s'élever davantage en
perfection. 1:93.
Préparez-vous
à vivre –
Au lieu de vous
préparer à mourir, préparez-vous à vivre
au milieu de toutes les exaltations des Dieux. 9:291.
Nous sommes
organisés dans le but exprès de dominer les éléments,
d'organiser et de désorganiser, de gouverner les royaumes, les
principautés et les puissances, et cependant nos affections ne
s'attachent que trop souvent à des objets misérables et
périssables. Nous aimons les maisons, l'or, l'argent et
différentes sortes de biens et tous ceux qui accordent un prix
exagéré à un objet quelconque au-dessous du
monde céleste sont idolâtres. 3:257.
Tant que nous
fréquentons volontairement ce qui tend à la mort et à
la destruction, nous ne pouvons progresser comme nous le devrions
dans notre travail de perfectionnement privé ni dans
l'édification et l'embellissement de Sion. 9:284.
Nous avons la
possibilité de dire, chaque jour de notre vie : « C'est
le meilleur jour que j'aie jamais connu. » Ne laissez
jamais un jour passer de telle sorte que vous ayez des raisons de
dire : « Je vivrai mieux demain », et je
vous promets, au nom du Seigneur Jésus, que votre vie sera
comme une source d'eau jaillissant jusque dans la vie éternelle.
Son esprit demeurera constamment en vous et vos yeux seront ouverts
pour voir, vos oreilles pour entendre, et votre intelligence pour
comprendre. 8:140.
Il donne un petit
peu aujourd'hui à ses humbles disciples, et s'ils
l'exploitent, demain, il leur donnera un peu plus, et le jour suivant
un peu plus encore. Il n'ajoute pas à ce qu'ils n'exploitent
pas, mais ils sont tenus de constamment exploiter les connaissances
qu'ils possèdent déjà afin d'obtenir de la sorte
une réserve de sagesse. Il est donc clair que nous pouvons
recevoir la vérité et savoir, dans toutes les parties
de notre âme, que l'Évangile est la puissance de Dieu
pour le salut, qu'il est le chemin de la vie éternelle ;
et cependant on peut encore y ajouter de la puissance, de la sagesse,
de la connaissance et de l'intelligence. 2:2.
L'accroissement
éternel –
Ce peuple doit
aller de l'avant, sinon il reculera. 16:165
Cette œuvre
est une œuvre de progression, cette doctrine que l'on enseigne
aux saints des derniers jours est, de par
sa nature, quelque chose qui exalte, accroît, étend et
répand de plus en plus, jusqu'à
ce que nous connaissions comme nous sommes connus et voyions comme
nous sommes vus. 16:165.
Si cette œuvre
ne progresse pas dans son ensemble, elle n'est pas complète.
Nous nous révélons déficients et montrons que
nous ne sommes pas prêts à accomplir l'œuvre à
laquelle nous sommes appelés et que nous sommes envoyés
faire. 6:267.
Ignorants ?
Oui, nous sommes ignorants ; mais nous sommes sur la grande
route de cette connaissance éternelle
qui remplit, dans l'éternité, le sein des Dieux. 7:4.
Nous pouvons encore
nous améliorer, nous sommes faits pour cela, nos aptitudes
sont prévues pour s'accroître jusqu'à ce que
notre intelligence puisse assimiler la connaissance et
la sagesse célestes et continuer à l'infini. 1:92.
Apprendrons-nous
toujours sans jamais pouvoir arriver à la connaissance de la
vérité ? Je dis que
non ; nous parviendrons à la connaissance de la vérité.
Telles sont mon espérance et mon attente, telle est ma joie.
18:237.
Nous sommes à
l'école et nous continuons à apprendre, et nous ne nous
attendons pas à cesser d'apprendre tant que nous vivrons sur
la terre ; et nous nous attendons à ce que, lorsque nous
aurons passé le voile, nous continuions à apprendre et
à augmenter notre trésor d'informations. Cette idée
peut paraître étrange à certains, mais ce l'est
pour la bonne raison que nous ne sommes pas à même de
recevoir toute la connaissance en une fois. Nous devons par
conséquent recevoir un peu ici et un peu là. 6:286.
Comme tous les
êtres ici-bas, nous avons au-dedans de nous le principe qui
doit nous permettre de nous accroître et de continuer à
nous accroître, de nous agrandir, de recevoir et de garder
précieusement la vérité jusqu'à ce que
nous devenions parfaits. C'est de la sagesse que d'être amis de
Dieu ; et si nous ne sommes remplis d'intégrité et
ne la conservons devant notre Dieu, nous posons bel et bien les
fondements de notre destruction. 5:54.
Si nous sommes
sauvés, nous sommes heureux, nous sommes remplis de lumière,
de gloire, d'intelligence et nous sommes sur la bonne route pour
jouir des bénédictions que le Seigneur nous réserve.
Si nous continuons à suivre cette route, elle nous donnera ce
que nous cherchons, c'est-à-dire, le salut éternel.
1:131.
Les mortels
peuvent-ils vivre de manière à être dignes de la
société des anges ? Je peux répondre à
cette question par moi-même : Je crois que c'est possible,
je suis sûr que c'est possible. Mais, pour ce faire, ils
doivent soumettre le péché qui est au-dedans d'eux,
corriger toutes les influences qui surgissent dans leur cœur et
qui sont opposées aux influences sanctifiantes de la grâce
de Dieu et se purifier par leur foi et par leur conduite de manière
à être dignes. Alors ils sont prêts pour la
société des anges. En effet, pour être des
saints, il faut que toutes les influences mauvaises qui se trouvent
au-dedans d'eux soient soumises, jusqu'à ce que tous les
désirs mauvais soient supprimés et tous les sentiments
de leur cœur assujettis à la volonté du Christ.
19:66.
Nous ne devons pas
parler à la légère de la vie dont nous jouissons
maintenant ni la dénigrer, mais
arranger de telle sorte chaque jour qui s'écoule pour que les
heures et les minutes se passent à faire le bien ou du moins à
ne pas faire de mal, à nous rendre utiles, à améliorer
nos talents et nos capacités de faire plus de bien, à
cultiver le principe de la bonté vis-à-vis de tous les
êtres de notre sphère terrestre, à apprendre
leurs usages et la manière de les
utiliser pour produire la plus grande quantité de bien
possible, à apprendre à nous
conduire envers nos familles et nos amis de manière à
gagner l'amour et la confiance de ceux qui sont bons et à
vaincre toutes les passions déréglées en faisant
constamment preuve de sang-froid et de
circonspection. 9:291.
La nature humaine
étant faible, elle doit retourner à la poussière.
Mais dans toutes les révolutions et
tous les changements qui se produisent dans l'existence de l'homme,
dans le monde éternel qu'il habite et dans la connaissance
qu'il a obtenue sur la terre, il n'est rien
en fait de principe, de puissance, de sagesse, de connaissance, de
vie, de situations ou de tout ce que l'on peut imaginer, qui reste
stationnaire : tout doit augmenter ou diminuer. 1:350.
Prenez l'histoire
de cette Église depuis le commencement : Nous avons
prouvé que nous sommes incapables de
recevoir tout ce que le Seigneur a en réserve pour nous. Nous
avons prouvé aux cieux et les uns aux autres que nous ne
sommes pas encore capables de recevoir tout
ce que le Seigneur a pour nous et que nous ne sommes pas encore
disposés à recevoir tout ce qu'il a pour nous. Pouvez
-vous comprendre qu'il y a un moment où vous pouvez recevoir
et qu'il y a un moment où vous ne pouvez pas recevoir, un
moment où il n'y a pas de place dans le cœur pour
recevoir ? Le cœur de l'homme sera fermé, la
volonté se butera contre telle et telle chose que nous avons
l'occasion de recevoir. Le Seigneur a d'abondantes choses pour le
peuple s'il voulait les recevoir. 10:291.
Pour moi, la vie
c'est l'accroissement, la mort l'inverse. 1:350.
Pensez-vous que
nous resterons toujours de la même stature ? Je ne suis
pas un saint des derniers jours stéréotypé et je
ne crois pas en cette doctrine. Tous les ans les anciens d'Israël
s'améliorent et ont plus de pouvoir, plus d'influence auprès
des cieux, plus de pouvoir sur les éléments, sur les
maladies et sur la puissance de Satan qui gouverne cette terre depuis
le temps de la chute jusqu'à maintenant. Nous devons acquérir
du pouvoir jusqu'à ce que nous rompions les chaînes de
l’adversaire. Allons-nous rester sur place ? À bas
les « mormons stéréotypés ! »
J'ai plus de puissance que je n'en avais l'année dernière.
Je me sens plus fort que jamais auparavant, et ce, dans le pouvoir de
Dieu ; et il me semble que je pourrais prendre le peuple et
l'amener à la présence de Dieu, s'il veut simplement
écouter mes avis. Pensez-vous que je m'améliore ?
« Oui. » Allez-y alors ; gardez votre
place et suivez mes traces. 8:185
Nous avons, sous un
angle spirituel, exactement les mêmes possibilités que
du point de vue temporel. Nous avons la possibilité
d'apprendre et d'augmenter les connaissances que nous avons déjà
obtenues. Nous connaissons, par exemple, les rudiments de l'anglais.
Si nous continuons nos études, nos efforts pour acquérir
des renseignements, nous obtenons davantage de connaissances, et si
nous continuons encore à persévérer, nous en
ajoutons encore, jusqu'à ce que nous soyons parfaitement
maîtres de la langue.
De même, en
ce qui concerne la machine, ce principe vaut dans un certain sens.
Nous avons la possibilité
d'apprendre les arts et les sciences que comprennent ceux qui sont
savants parmi les gentils ; nous avons
la possibilité de devenir des savants, de commencer
avec les rudiments de toute connaissance, d'entrer dans les
académies, pourrions-nous dire, de
la perfection. Nous pourrions étudier et ajouter une
connaissance à l'autre, depuis le moment où nous sommes
capables de connaître quelque chose jusqu'au moment où
nous descendons au tombeau.
Si notre corps est
en bonne santé, de manière à ne pas nuire aux
fonctions de l'esprit, il n'y a pas de limites à ce qu'un
homme peut apprendre. Ceci correspond exactement à notre
situation en ce qui concerne les choses
célestes. 6:283-284.
En un mot, suivre
le chemin tracé dans l'Évangile par ceux qui nous ont
donné le plan de salut, c'est
prendre le chemin qui conduit à la vie, à
l'accroissement éternel ; c'est agir de
façon à ne jamais, jamais
perdre ce que nous obtenons, mais à continuer à
amasser, à rassembler, à accroître, à
répandre et à prolonger dans une durée
éternelle. Ceux qui s'efforcent
d'acquérir la vie éternelle acquièrent ce qui
produira l'accroissement dont leur cœur se satisfera. Ce n'est
rien moins que la possibilité de s'accroître
éternellement, dans tous les sens du terme, qui peut
satisfaire l'esprit immortel. Si les intelligences pouvaient absorber
entièrement le flot infini de connaissances depuis la source
éternelle, dès cet instant,
l'immortalité prendrait fin et toute l'éternité
serait jetée sur le chemin du recul. 1:350.
Il est un principe
que je voudrais que les hommes comprennent et respectent. Aussi vite
que vous prouvez devant votre Dieu que vous êtes dignes de
recevoir les mystères, si vous voulez appeler cela ainsi, du
royaume des cieux - que vous êtes pleins de confiance en Dieu -
que vous ne trahissez absolument rien de ce que Dieu vous dit, que
vous ne révélez jamais à votre prochain ce qui
ne doit pas être révélé, aussi vite que
vous vous préparez à recevoir en confiance les choses
de Dieu, il y en aura une quantité éternelle à
vous conférer. Au lieu de supplier le Seigneur de vous en
donner davantage, suppliez-vous vous-mêmes d'avoir confiance en
vous-mêmes, d'avoir de l'intégrité en vous-mêmes
et de savoir quand vous devez parler, ce que vous devez dire, ce que
vous devez révéler et comment vous devez vous tenir et
marcher devant le Seigneur. Et aussi vite que vous lui prouvez que
vous tiendrez secret tout ce qui doit l'être, que vous
communiquerez à votre prochain tout ce que vous devez, et pas
plus, et que vous apprendrez à dispenser vos connaissances à
votre famille, à vos amis, à vos voisins et à
vos frères, le Seigneur vous conférera, et vous
donnera, et vous conférera, jusqu'à ce qu'il vous dise
finalement : « Tu ne tomberas jamais, ton salut est
scellé sur toi, tu es scellé pour la vie éternelle
et le salut grâce à ton intégrité. »
4:371.
La vie est
l'accumulation de tous les biens et de tous les principes destinés
à enrichir, ennoblir, agrandir et accroître dans tous
les détails la domination de l'homme Pour moi, la vie est
synonyme d'extension. J'ai la possibilité de me répandre,
de reculer les limites, de progresser dans la connaissance, la
sagesse et la puissance infinie dans tous les dons de Dieu. Vivre tel
que je suis, sans progression, n'est pas vivre, en fait nous pouvons
dire que c'est impossible. Il n'y a pas de principe pareil dans
l'existence, et il ne peut y en avoir. Vous pouvez explorer toutes
les éternités qui ont été, si c'est
possible, et en arriver à ce que nous comprenons maintenant
selon les principes de la philosophie naturelle, où y a-t-il
un élément vivant, un corps organisé, quelle
qu'en soit la nature, qui reste tel qu'il est ? Pareille chose
est introuvable. Tout ce qui est entré dans le rayon de la
science limitée de l'homme, les choses qu'il comprend
naturellement, lui enseignent qu'il n'y a aucune période, dans
toutes les éternités, où l'existence organisée
deviendra stationnaire, ou elle ne pourra progresser en connaissance,
en sagesse, en puissance et en gloire.
Si un homme pouvait
jamais arriver à un point qui mettrait fin à
l'accumulation de vie, au point où
il ne pourrait plus progresser, plus avancer, il dirait naturellement
qu'il commence dès cet instant à
diminuer. De même lorsqu'il est parvenu au zénith de la
connaissance, de la sagesse et du pouvoir, il arrive au point où
il commence à reculer, ses capacités naturelles vont
commencer à se contracter et il continuera ainsi à
diminuer, jusqu'à ce que tout ce qu'il savait se perde dans le
camp de l'oubli. D'après nos observations, c'est la conclusion
à laquelle nous devons arriver, s'il y a une fin à
l'accroissement de vie et à l'acquisition de connaissance.
1:349.
La connaissance que
nous avons maintenant en notre possession suffit pour nous diriger
pas à pas, jour par jour, jusqu'à ce que nous soyons
rendus parfaits devant le Seigneur notre
Père. 8:167.
Vous ne pouvez le
vivre pendant une heure ? Commencez par un petit point ;
vous ne pouvez pas vivre avec le Seigneur
pendant une minute ? Si. Alors ne pouvons-nous pas multiplier
cela par soixante et en faire une heure, et vivre cette heure avec le
Seigneur ? Si. Et ensuite pendant un jour, une semaine, un mois,
une année ? Et puis, quand l'année est passée,
elle l'aura été d'une manière très
satisfaisante. 8:59-60.
Il y a encore des
merveilles à révéler. Nous ne sommes que des
bébés et des nourrissons dans la connaissance de Dieu
et du divin. En dépit de tout ce que nous connaissons
et comprenons ici au milieu de ce peuple, grâce à la
prêtrise, nous ne sommes que de tout petits enfants en
comparaison des anges des cieux. 8:203.
J'appliquerai mon
cœur à la sagesse et demanderai au Seigneur de me la
donner ; si je ne sais que peu de choses, j'en profiterai afin
que demain je puisse avoir davantage et ainsi progresser de jour en
jour dans la connaissance de la vérité, tout comme
Jésus-Christ croît en stature et en connaissance de
l'état de tout petit enfant à celui d'homme fait.
1:313.
Ce principe est
inhérent à l'organisation de tous les êtres
intelligents, de sorte que nous sommes capables de recevoir, à
l'infini, de la source inépuisable de connaissances et de
vérités. 3:354.
Il me suffit de
savoir que l'humanité est faite pour progresser. Toute la
création, visible et invisible, est l'œuvre de notre
Dieu, l'architecte et le gouverneur suprême de tout, qui a
organisé le monde et a créé tout ce qui y vit,
pour qu'il agisse dans sa sphère et son ordre. C'est dans ce
but qu'il a voulu que toutes choses s'accroissent et se multiplient.
Le Seigneur Dieu Tout-Puissant a décrété que ce
principe serait la grande loi qui régirait l'existence, et
c'est dans ce but que nous sommes formés. En outre, si les
hommes peuvent le comprendre et le recevoir, l'humanité est
organisée pour recevoir l'intelligence jusqu'à ce
qu'elle devienne parfaite dans la sphère qu'elle est chargée
de remplir, ce qui est actuellement loin devant nous. 1:92.
Un temps où
il n'y avait pas de Dieu, pas d'éternité ! Cela ne
peut être possible, et le philosophe qui essaye d'établir
pareille doctrine ne peut posséder d'idée correcte sur
sa propre existence. Y aura-t-il jamais pareil temps ? Non. Mais
toujours plus loin et toujours plus haut. 19:50.
La connaissance
augmente parmi ce peuple ; il en sait davantage aujourd'hui sur
les choses du royaume de Dieu que du temps de Joseph Smith. 10:222.
Si une personne
laisse ses sentiments s'exalter au-dessus du niveau naturel de ses
capacités, elle en retombera
d'autant plus. 8:32.
Les bénédictions
sont proportionnelles à nos capacités. Nous sommes
prêts pour certaines choses et nous les recevons aussi vite que
nous nous y préparons. 15:4.
Le cœur de
l'homme est incapable de comprendre pleinement les bénédictions
que Dieu a en réserve pour les fidèles, si celui-ci ne
les lui a pas communiquées par les révélations
de son esprit. L'homme naturel est refermé sur ses sentiments,
ses façons de voir, sa foi et ses désirs, et tel est le
cas des saints s'ils ne vivent leur religion. 8:188.
Certains pourraient
penser que ce serait une grande bénédiction que d'être
emmené directement au ciel et de s'y
établir, mais en réalité ce ne serait pas une
bénédiction pour eux ;
ils ne pourraient récolter une récompense complète,
jouir de la gloire du royaume, ni en
comprendre ni en supporter la lumière ; ce serait pour
eux un enfer intolérable qui, je pense,
les consumerait beaucoup plus vite que le feu de l'enfer. Ce ne
serait pas une bénédiction
pour vous que d'être emportés dans le royaume céleste
et d'être obligés d'y rester si vous n'êtes pas
prêts à y demeurer. 3:221.
Un homme dont
l'esprit est ouvert au fonctionnement de la prêtrise du Fils de
Dieu, qui comprend quelque chose au gouvernement des cieux doit se
rendre compte que les êtres limités
ne sont pas capables de recevoir ou de supporter la loi céleste
dans sa plénitude. Quand pourrez-vous supporter une loi
céleste ? Lorsque vous deviendrez un être céleste,
pas avant. 7:143.
CHAPITRE 8 : LA DESTINÉE
DE L'HOMME
Le
don de la vie éternelle –
C'est le plus grand
don qui puisse être conféré à des êtres
intelligents, que vivre éternellement et ne jamais être
détruit. 8:261.
Il est écrit
que le plus grand don que Dieu puisse conférer à
l'homme est le don de la vie éternelle. Le plus haut sommet
que nous puissions atteindre, c'est de conserver notre identité
à toute éternité au sein de l'armée
céleste. Les paroles de la vie éternelle nous sont
données dans l'Évangile, et si nous y obéissons,
elles nous procureront ce don précieux. 8:7.
Supposez qu'il vous
soit possible de vous assurer la vie éternelle, de vivre et de
jouir éternellement de ces bénédictions ;
vous diriez que c'est la plus grande bénédiction qui
puisse vous être donnée que de vivre éternellement
et de jouir de la société de votre femme, de vos
enfants et des enfants de vos enfants pendant mille générations
et à jamais, ainsi que de la société de frères,
de sœurs, de voisins et de fréquentations et de posséder
tout ce que pouvez désirer pour vous rendre heureux et vous
mettre à l'aise. Quelle bénédiction vaut
celle-là ? Quelle bénédiction vaut la
continuation de la vie, la continuation de notre être ?
8:63.
Que l'intelligence
qui est en moi puisse cesser d'exister est une pensée atroce ;
elle est insupportable. Cette intelligence doit exister, elle doit
demeurer quelque part. Si je vis comme je
le dois et la préserve, je me préserverai la vie
éternelle. 5:53.
Ne servez pas Dieu
parce que vous avez peur de l'enfer ; mais vivez votre religion
parce qu'elle est conçue de manière
à vous donner la vie éternelle. Elle tend vers cette
existence qui ne finit jamais, tandis que l'autre façon
conduit à la destruction. 5:340.
Je suis pour la vie
éternelle. J'ai une existence ici, et cette vie est très
précieuse ; c'est une vie absolument excellente !
J'ai un avenir en vue d'une autre existence qui se situe bien
au-dessus de ce monde pécheur, où je serai libéré
de ces ténèbres, du péché, de l'erreur,
de l'ignorance et de l'incrédulité. J'espère en
un monde rempli de lumière et d'intelligence, où les
hommes et les femmes vivront dans la connaissance et la lumière
de Dieu. 13:220.
Je vous dis que si
nous travaillons de toutes nos forces, le temps viendra bientôt
où nous serons vraiment des saints. Je n'ai pas dit que nous
sommes des saints. Nous essayons de l'être
et nous professons avoir les clefs qui nous mèneront sur le
chemin de la vie éternelle. 6:4.
Comprendre
l'éternité ? Il n'y a pas et il n'y a jamais eu
d'hommes dans la chair limitée qui
la comprennent. On a parlé d'Hénoc dans ce domaine. Peu
importe combien de Dieux et de royaumes il
a vus lorsque la vision de son esprit a été ouverte.
S'il en avait vu davantage qu'il ne pouvait en compter pendant toute
sa longue vie, et plus que tous les hommes
de la terre pouvaient en multiplier depuis le temps où sa
vision a eu lieu jusqu'à maintenant, il n'aurait pas atteint
la compréhension de l'éternité. Ce qu'Hénoc
a vu, le nombre de mondes qu'il a vus, n'a rien à voir dans
l'affaire. C'est une question à laquelle les sages n'entendent
rien. 8:17.
Nous aurons le
royaume de Dieu dans sa plénitude, et toutes les hauteurs et
toutes les profondeurs de la gloire, de la puissance et de la
connaissance ; et nous aurons pères, mères, femmes
et enfants. 8:178.
L'accroissement
éternel –
Lorsque nous
entrerons dans le royaume de Dieu, où demeurent Dieu et le
Christ, nous trouverons autre chose à faire que « rester
à chanter dans une béatitude éternelle ».
L'esprit de l'homme est actif et nous devons avoir de l'exercice et
de l'amusement pour l'esprit aussi bien que pour le corps. 12:313.
Comprenez-le donc,
choisir la vie, c'est choisir des principes qui nous mèneront
à un accroissement éternel, et rien moins que cela
produira la vie dans la résurrection pour les fidèles.
Ceux qui choisissent la mort, choisissent le sentier qui conduit à
la fin de leur organisation. L'un mène à
l'accroissement et à la progression infinie, l'autre à
la destruction. 1:352.
Si les hommes sont
fidèles, le temps viendra où ils posséderont le
pouvoir et la connaissance d'obtenir, d'organiser, de faire exister
et de posséder. « Quoi, par eux-mêmes,
indépendants de leur Créateur ? » Non.
Mais eux et leur Créateur seront toujours un, ils seront
toujours d'un seul cœur et d'un seul esprit, travaillant et
agissant ensemble ; car ce que fait le Père, le Fils le
fait, et ainsi ils continuent dans toutes leurs opérations à
toute éternité. 2:304.
Le Seigneur nous a
octroyé la capacité d'avoir une vie éternelle
avec les Dieux, et c'est ce qui est
considéré comme le plus grand don de Dieu. Le don de la
vie éternelle, sans postérité,
pour devenir un ange, est un des plus grands dons qui puissent être
conférés, cependant le
Seigneur nous a donné la possibilité de devenir pères
de vies. Qu'est-ce qu'un père de
vies comme le disent les Écritures ? Un homme qui a une
postérité à toute éternité. C'est
la bénédiction qu'Abraham a reçue et elle
satisfaisait parfaitement son âme. Il a obtenu la promesse
d'être père de vies. 8:63.
Tout comme vous,
j'espère que, si je suis fidèle, je verrai, avec vous,
le moment ou nous saurons comment nous préparer pour organiser
une terre semblable à celle-ci, nous saurons comment peupler
cette terre, comment la racheter, comment la sanctifier et comment la
glorifier avec ceux qui y vivent et qui suivent nos avis. 6:274-275.
Ceux qui sont
fidèles deviendront des Dieux, à savoir les fils de
Dieu, mais ceci n'exclut pas l'idée
que nous avons un Père. 6:275.
Lorsque les hommes
auront obtenu leur exaltation et leur couronne - seront devenus des
Dieux, à savoir les fils de Dieu - deviendront rois de rois et
seigneurs de seigneurs, ils auront le
pouvoir de propager leur espèce dans l'esprit. Le pouvoir leur
sera alors donné d'organiser les éléments et
ensuite de commencer à organiser les tabernacles. 6:275.
Le Père et
le Fils sont déjà parvenus à ce stade ; je
suis sur le chemin et vous aussi, ainsi que tous les serviteurs
fidèles de Dieu. 6:275.
Le
monde céleste –
Si nous gardons la
loi céleste lorsque notre esprit ira à ce Dieu qui l'a
donné, nous verrons que nous connaissons là-bas et nous
rendons distinctement compte que nous connaissons tout ce qui se
rapporte à ce monde-là. 4:218.
Lorsque vous serez
qualifiés et purifiés, de sorte que vous pourrez
supporter la gloire de l'éternité, de sorte que vous
pourrez voir votre Père et ceux de vos amis qui sont allés
de l'autre côté du voile, vous leur sauterez au cou et
les embrasserez, comme nous le faisons avec un ami terrestre qui est
resté longtemps éloigné et que nous avons
vivement désiré voir. 4:55.
Quand vous verrez
des êtres célestes, vous verrez des hommes et des
femmes, mais vous verrez ces êtres revêtus de robes d'une
pureté céleste. Nous ne pouvons supporter actuellement
la présence de notre Père et nous sommes placés
à une certaine distance pour voir si nous honorerons ces
tabernacles, si nous obéirons et nous préparerons à
vivre dans la gloire de la lumière, des privilèges et
des bénédictions des êtres célestes. Nous
ne pourrions avoir la gloire et la lumière sans connaître
tout d'abord le contraste. Comprenez-vous que nous ne pourrions avoir
d'exaltation sans apprendre tout d'abord par contraste. 4:54.
L'opposition
à la mort –
Nous cherchons à
atteindre la vie éternelle et nous opposons à ceux qui
aiment et ont le pouvoir de la mort Nous avons l'influence et le
pouvoir de la vie et cela nous met fatalement en opposition avec ceux
qui préfèrent les principes de la mort. 7:56.
Nous ne nous
opposons à rien d'autre, ici-bas ou en enfer, qu'au principe
de la mort. Dieu a introduit la vie et c'est le principe de la vie
que nous recherchons. Le pouvoir de l’adversaire
essaye constamment de détruire cette vie et je m'oppose à
ce pouvoir. 7:56.
Le principe qui
s'oppose à celui de l'accroissement éternel est que la
personne diminue, perd son savoir, sa
sensibilité, son talent et finalement, en peu de temps, se
perd ; mais, dites-moi, où est son esprit ? Je ne
vais pas prendre le temps maintenant de suivre sa destinée ;
mais nous pourrions utiliser ici des paroles très fortes, car
lorsque le Seigneur Jésus-Christ se révélera,
après la fin du repos de mille ans, il convoquera les armées
des cieux pour le conflit, il apparaîtra dans un feu
flamboyant, il descendra exécuter les mandats d'un Dieu
irrité, et, parmi les tonnerres de la colère de la
toute-puissance, roulera les cieux comme un parchemin et détruira
la mort et celui qui en a le pouvoir. 1:118.
L'humanité a
abandonné le droit qu'elle possédait autrefois d'avoir
l'amitié de son Père céleste
et, par le péché, s'est exposée à la
misère et au malheur. Qui va rapporter aux multitudes de la
terre entachées par le péché ce qu'elles ont
perdu par la désobéissance ? Qui
répandra la paix souriante et l'abondance là où
la guerre et la désolation règnent ? Qui va
enlever la malédiction et ses conséquences de la terre,
la demeure de l'humanité ? Qui va dire aux éléments
en fureur et en conflit : « Silence, tais toi ! »
extraire le poison de la dent du reptile et
la nature sauvage et destructrice de la bête et de ce qui
rampe ?
Qui a mis la tache
sombre du péché sur cette belle création ?
L'homme. Qui d'autre que l'homme enlèvera
la souillure et rendra à toutes les choses leur pureté
et leur innocence originelle ?
Mais peut-il le faire indépendamment de l'aide céleste ?
Non. La grâce céleste est ici pour l'aider dans cette
œuvre ; la sagesse, la puissance et l'aide céleste
sont ici, et les lois et les ordonnances de Dieu sont ici ; les
anges et les esprits des justes rendus parfaits sont ici ;
Jésus-Christ, notre souverain grand prêtre, avec les
prophètes, les apôtres et les saints anciens et modernes
sont ici pour aider l'homme dans cette grande œuvre de se
sanctifier et de sanctifier la terre en vue de sa glorification
finale dans son état paradisiaque. Et ceci s'accomplira par la
loi de la sainte prêtrise. 10:301.
CHAPITRE 9 : DISPENSATIONS DE
L'ÉVANGILE
La
terre –
Le monde et ses
divers degrés d'habitants organisés, depuis les formes
les plus inférieures de la vie végétale ou
animale jusqu'à l'homme, roi de la création, ont été
créés, sinon ils ne seraient ici. 14:41.
Ce livre (la Bible)
dit que Dieu a fait la terre en six jours. Ce n'est qu'un simple
terme, mais peu importe s'il a fallu six jours, six mois, six ans ou
six mille ans. La création a rempli certaines périodes
de temps. Nous n'avons pas autorité pour dire quelle était
la longueur de ces jours, si Moïse a écrit ces mots tels
que nous les avons ou si les traducteurs de la Bible ont donné
aux mots leur vrai sens. Mais Dieu a créé le monde.
Dieu a produit la matière à partir de laquelle il a
formé cette petite terre ferme sur laquelle nous errons.
Depuis combien de temps cette matière existait-elle ? De
toute éternité, sous une forme ou sous une autre, dans
un certain état. Nous n'avons pas besoin de parler de tous
ceux qui étaient avec Dieu et qui l'ont aidé dans son
œuvre. Les éléments se forment, se développent
et continuent à le faire jusqu'à ce qu'ils deviennent
mûrs, et ensuite ils commencent à se décomposer
et à se désorganiser. Les montagnes qui nous entourent
se sont formées de cette façon. Bientôt,
lorsqu'elles seront parvenues à leur maturité,
l'œuvre de désintégration et de décomposition
commencera. Il en a été ainsi de toute
éternité et cela continuera à être jusqu'à
ce qu'elles deviennent célestes. 18:231.
La terre est
constituée et organisée d'éléments
natifs, tels que nous les voyons, nos tabernacles compris. La matière
dont est formée toute existence, animée et inanimée,
existe depuis toute éternité, et restera à toute
éternité, sans commencement et sans fin. Certaines
parties de cet élément natif seront raffinées et
préparées à entrer dans le royaume céleste,
dans la famille du monde céleste. Si l'esprit honore le corps
et le corps honore l'esprit tandis qu'ils sont unis, les particules
de matière qui composent ce tabernacle mortel seront
ressuscitées et entreront dans l'immortalité et la vie
éternelle ; mais il ne peut être ressuscité
et immortalisé que s'il subit un changement, car « tu
es poussière, et tu retourneras dans la poussière ».
Pour quoi faire ? Pour préparer le corps à devenir
immortel et à être apte à demeurer dans la
présence de Dieu. 8:27.
Nous irons et
viendrons ; et lorsque nous serons dans l'éternité,
nous serons sur cette terre, qui sera
amenée dans la présence immédiate du Père
et du Fils. Nous habiterons dans des demeures différentes et
des mondes continueront à être créés,
formés et organisés, et des messagers de cette terre
seront envoyés à d'autres. Cette terre deviendra un
corps céleste, sera une mer de verre, ou comme un urim et un
thummim ; et lorsque vous
désirerez connaître quelque chose, vous pourrez regarder
dans cette terre et y voir toutes
les éternités de Dieu. Nous ferons ici notre demeure et
vaquerons à nos missions comme maintenant, mais à une
vitesse plus grande que celle du chemin de fer. 8:200.
Nous sommes pour le
royaume de Dieu, et ce n'est pas dans la lune que nous allons ni sur
aucune autre planète qui appartient à ce système
solaire ; mais nous sommes bien décidés à
avoir un ciel ici, et nous allons le faire nous-mêmes avec
l'aide de Dieu et de ses anges. On nous a traditionnellement inculqué
que lorsque nous sommes prêts à être sauvés,
nous devons quitter ce stade d'existence et qu'alors nous n'avons
plus rien à voir avec cette terre ; car toutes les
fréquentations et toutes les révélations que
nous avons avec elle, qui ont trait à cette vie, sont
également passées, et nous ne devons plus rien savoir
avec elle dans l'au-delà. Cela n'est pas conforme, selon nos
croyances, aux desseins de Dieu, à sa providence ni à
ses œuvres. Ce n'est pas l'œuvre de Dieu que d'organiser
une terre et de la détruire. Ce n'est pas le système
qu'il a créé. Son plan d'organiser une terre, de la
peupler d'êtres intelligents, doit présenter les
principes de la vie éternelle et leur en conférer les
clefs, afin qu'ils soient capables de se préparer à
demeurer à toute éternité et à produire
leur accroissement qui demeurera avec eux. Telle est notre croyance.
8:293.
Les royaumes
animal, végétal et minéral gardent la loi de
leur Créateur, la terre tout entière et tout ce qui y a
trait, excepté l'homme, respectent la loi de leur création.
9:246.
La terre est
organisée en vue d'une résurrection glorieuse. 1:274.
Mais la terre ne
sera pas totalement détruite ; les éléments
dont elle est composée ne seront pas annihilés, mais
ils seront changés. Et ceux qui peuvent supporter le jour du
Seigneur Tout-Puissant et se tiendront en sa présence ne
seront pas non plus consumés. La terre, en ce grand jour, sera
renouvelée, purifiée de la méchanceté,
nettoyée des rebuts, sanctifiée et préparée
pour être l'habitation des saints du Très-Haut. 2:124.
La terre est très
bonne en elle-même et a respecté une loi céleste,
par conséquent nous ne devons pas la mépriser, ni
désirer la quitter, mais plutôt désirer et nous
efforcer d'obéir à cette même
loi que respecte la terre et la respecter aussi honorablement que le
fait la terre. 2:302303.
La terre respectera
sa création, et sera considérée comme digne de
recevoir les bénédictions qui lui sont réservées
et retournera finalement en la présence de Dieu qui l'a formée
et en a institué les royaumes minéral, végétal
et animal. Tous ceux-ci resteront sur la terre, reviendront dans la
résurrection et demeureront éternellement. 8:8.
Cette terre, dans
son état actuel, n'est pas une demeure convenable pour les
sanctifiés ; mais elle respecte la loi de sa création,
a été baptisée d'eau, sera baptisée de
feu et du Saint-Esprit et sera bientôt prête à
servir de demeure aux fidèles. 8:83.
Adam
et Ève –
L'humanité
se compose de deux éléments distincts ; le premier
est une organisation spirituelle dans
l'éternité, le deuxième est une organisation
naturelle sur cette terre, formée à partir de la
matière dont cette terre se compose. L'homme est tout d'abord
spirituel, ensuite temporel.
Je vais laisser
tomber ces esprits pour le moment et parler de nos premiers parents.
Adam et Ève, qui se trouvaient au
jardin d'Eden, furent tentés et vaincus par le pouvoir du mal
et furent par conséquent assujettis au mal et au péché,
ce qui a été le châtiment de leur
transgression. Ils étaient
maintenant prêts, comme nous le sommes, à former des
corps ou des tabernacles pour recevoir des
esprits purs et saints. 18:257.
Lorsque Adam, notre
père, vint participer à l'organisation de la terre à
partir de la matière brute que l'on
avait trouvée, on créa une terre sur laquelle pouvaient
vivre les enfants des hommes. Lorsque la terre eut été
préparée, Adam, notre père, vint y demeurer, et
une femme lui fut amenée. On amena à notre père
une certaine femme dont le nom était Ève, parce qu'elle
était la première femme, et elle lui fut donnée
pour épouse. 16:167.
Quand Moïse
écrivit et dit que l'homme était formé
exactement à l'image de Dieu, il écrivait la vérité :
nous sommes les enfants de notre Père, ses descendants de la
même famille ; nous lui appartenons par droit de
naissance, et nous sommes ses enfants et Jésus est notre
frère. La Bible dit-elle tout cela ? Aussi clairement
qu'on puisse le dire. 14:280.
Au commencement,
lorsque cette terre eut été préparée pour
l'homme, le Seigneur commença son œuvre sur ce qu'on
appelle maintenant le continent américain, où le jardin
d'Eden fut créé. Du temps de Noé, à
l'époque de la navigation de l'arche, il emmena les hommes en
un autre endroit de la terre ; la terre fut divisée et
c'est là qu'il établit son royaume. 8:195.
La famille humaine
est formée à l'image de notre Père et Dieu.
Lorsque la terre eut été organisée, le Seigneur
y mit ses enfants, leur en donna la possession et leur dit que
c'était leur demeure, l'endroit où ils habiteraient
dorénavant ; il leur commanda de cultiver le sol et de le
soumettre ; il le leur donna comme héritage et pour
qu'ils y accomplissent leur volonté. C'est là que Satan
intervint et les vainquit à cause de la faiblesse qui existait
chez les enfants du Père, lorsqu'ils furent envoyés sur
la terre ; le péché fut introduit et c'est ainsi
que nous sommes assujettis au péché. 10:300.
Il en est qui
regrettent peut-être que nos premiers parents aient péché.
C'est de la sottise. Si nous avions été
là, et s'ils n'avaient pas péché, nous aurions
péché. Je ne blâme ni
Adam ni Ève. Pourquoi ? Parce qu'il était
nécessaire que le péché entre dans le monde ;
l'homme ne pourrait jamais comprendre le principe de l'exaltation
sans son opposé ; personne ne pourrait jamais recevoir
d'exaltation sans son opposé. Comment Adam et Ève
ont-ils péché ? Se sont-ils opposés
directement à Dieu et à son gouvernement ? Non.
Mais ils ont transgressé un commandement du Seigneur, et par
cette transgression le péché est entré dans le
monde. Le Seigneur savait qu'ils le feraient, et il l'avait ainsi
prévu. Ensuite vint la malédiction sur les fruits, sur
les légumes et sur notre mère la terre ; et elle
s'abattit sur ce qui rampe, sur le grain des champs, les poissons de
la mer et sur tout ce qui appartient à cette terre, à
cause de la transgression de l'homme. 10:312.
Ève, notre
mère, prit du fruit défendu. Nous ne serions pas ici si
elle ne l'avait fait ; nous n'aurions jamais pu posséder
de la sagesse et de l'intelligence, si elle ne l'avait pas fait.
Tout était conforme à l'économie des cieux, et
nous n'avons pas besoin d'en discuter ; tout est bien. Nous
n'avons absolument aucun reproche à faire à notre mère
Ève, pas le moindre. Je suis reconnaissant à Dieu de
pouvoir discerner le bien du mal, l'amer du doux, les choses de Dieu
des choses qui ne sont pas de Dieu. Lorsque je contemple l'économie
des cieux, mon cœur bondit de joie, et si j'avais la langue
d'un ange, ou les langues de toute la
famille humaine combinée, je louerais Dieu dans les lieux très
hauts pour la grande sagesse et la grande condescendance qu'il a eues
de permettre aux enfants des hommes de
tomber dans ce péché même où ils étaient
tombés, car il l'a fait afin qu'ils puissent, comme Jésus,
descendre en dessous de toutes choses et ensuite s'avancer et
s'élever au-dessus de tout. 13:145.
Le diable avait de
la vérité en bouche aussi bien que du mensonge
lorsqu'il alla trouver notre mère
Ève. Il dit : « Si tu manges du fruit de
l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu verras comme les
Dieux voient. » Jamais rien de plus vrai n'avait été
dit sur la surface de la terre. Elle
mangea, ses yeux furent ouverts, et elle vit le bien et le mal. Elle
donna du fruit à son mari, et il
mangea aussi. Qu'aurait été la conséquence s'il
ne l'avait pas fait ? Ils auraient été séparés
et où serions-nous ? Je suis content qu'il en ait mangé.
12:70.
Nous pouvons dire
en toute certitude que depuis le jour où Adam fut créé
et placé dans le jardin d'Eden jusqu'à présent,
le plan de salut et les révélations de la volonté
de Dieu à l'homme n'ont pas changé, même si, à
cause de l'apostasie et de la méchanceté, l'humanité
n'en a pas joui pendant de nombreux siècles. On ne trouve,
dans la Bible, aucune indication que l'Évangile doive être
une chose à l'époque des Israélites, et une
autre à l'époque du Christ et de ses apôtres et
une autre encore au dix-neuvième siècle, mais au
contraire, on nous enseigne que Dieu est le même à
toutes les époques et que son plan pour sauver ses enfants est
le même. Le plan de salut est un, depuis le commencement du
monde jusqu'à la fin de celui-ci. 10:324.
Je veux que vous
compreniez tous le mormonisme tel qu'il est. Nous l'avons embrassé
en différentes parties du monde, parce que nous le
considérions comme la meilleure religion que nous pouvions
trouver. Pouvons-nous dire à quel point le mormonisme est
meilleur que les autres religions et les autres ismes de notre
époque ? On peut trouver plus ou moins de vérités
dans toutes ces religions, tant chez les civilisés que chez
les barbares. Comment se fait-il que la vérité
théologique soit aussi universellement répandue ?
C'est parce que Dieu était autrefois connu parmi ses enfants
de l'humanité comme nous nous connaissons les uns les autres.
Adam connaissait aussi intimement son Père
qui l'avait mis sur cette terre que nous connaissons nos parents
terrestres. Le Père venait
fréquemment rendre visite à son fils Adam, et parlait
et marchait avec lui ; et les enfants
d'Adam le connaissaient plus ou moins, et les choses qui ont trait à
Dieu et au ciel étaient aussi
connues de l'humanité dans les premiers temps de son existence
sur la terre que ces montagnes le sont de nos montagnards, que nos
jardins le sont de nos femmes et de nos enfants, ou que la route de
l'océan occidental l'est du voyageur expérimenté.
C'est de cette source que l'humanité a reçu ses
traditions religieuses. 9:148.
L'Évangile a
existé parmi les enfants des hommes depuis le temps d'Adam
jusqu'à l'avènement du Messie ; l'Évangile
du Christ existe depuis le commencement jusqu'à la fin. Alors
pourquoi la loi de Moïse a-t-elle été donnée ?
À la suite de la désobéissance des enfants
d'Israël, des élus de Dieu ; cette postérité
même qu'il avait choisie pour être son peuple et sur
laquelle il avait dit qu'il mettrait son nom. Cette postérité
d'Abraham se rebella à ce point
contre lui et contre ses commandements que le Seigneur dit à
Moïse : « Je te donnerai une loi qui sera un
pédagogue pour les conduire au Christ. » Mais cette
loi est pénible ; c'est une loi
de commandements charnels. 13:269.
Caïn parlait
tous les jours avec son Dieu et était parfaitement au courant
du plan selon lequel cette terre fut créée, car son
père le lui avait dit. Mais, par manque d'humilité et
par jalousie, et par le vif désir de
posséder le royaume et pour en avoir toute la domination et ne
laisser à personne d'autre le droit de dire un seul mot, que
fit-il ? Il tua son frère. Alors le Seigneur mit un signe
sur lui. 2:142-143.
Qu'il me soit
permis de dire ici à tous les philosophes de toute espèce
sur la terre : Lorsque vous me dites que notre père Adam
a été fait comme nous faisons des briques avec la
terre, vous me dites ce que j'estime être des sottises. Lorsque
vous me dites que les animaux des champs ont été
produits de cette manière, vous dites des paroles vaines,
dépourvues de sens. Il n'y a rien de
pareil dans toutes les éternités où demeurent
les Dieux. L'humanité est ici parce
qu'elle descend de parents qui ont été amenés
ici d'une autre planète et qui ont reçu le pouvoir de
propager leur espèce, et ils ont reçu le commandement
de multiplier et de remplir la terre. 7:285-286.
Nous appartenons
tous aux races sorties de notre père Adam et de notre mère
Ève, et tous les fils et toutes les filles de ce Dieu que nous
servons, qui a organisé cette terre et des millions d'autres
et qui les maintient en existence par la loi. 4:111
Il n'y a personne
qui n'ait des passions mauvaises pour empoisonner sa vie. L'humanité
est vindicative, passionnée, pleine de haine et diabolique de
disposition. Nous héritons cela de la chute, et la grâce
de Dieu est conçue pour nous permettre de le vaincre. La grâce
de Dieu est conférée à tous, et le royaume de
Dieu est planté sur la terre expressément pour
permettre à l'humanité de surmonter le mal qui est en
elle et de sauver tout le monde. 8:160.
Il est vrai que
l'humanité a erré et est tombée de ce qu'elle
aurait pu atteindre par la rédemption effectuée par
Jésus-Christ ; mais il y a à ce propos un point
sur lequel je ne suis pas d'accord avec les théologiens
orthodoxes de notre époque. On dit que l'homme a naturellement
tendance à faire le mal. C'est vrai dans une certaine mesure,
lorsque cela s'est enraciné par la force de l'exemple et des
traditions mauvaises, mais si on avait toujours permis à
l'homme de suivre les instincts de sa nature, s'il avait toujours
suivi les grands principes sacrés de son organisme, ils
l'auraient conduit sur le chemin de la vie éternelle, que la
famille humaine tout entière essaye constamment de trouver.
10:189.
D'Hénoc
à Moïse –
Le Seigneur a
envoyé son Évangile au peuple ; il a dit : Je
le donnerai à mon fils Adam, de qui
Metuschélah l'a reçu, et Noé l'a reçu de
Metuschélah, et Melchisédek l'a remis à Abraham.
Hénoc
détenait de Dieu une intelligence et une sagesse que peu
d'hommes ont jamais connues, marchant et parlant de nombreuses années
avec Dieu ; cependant, selon l'histoire que Moïse a écrite,
il lui fallut beaucoup de temps pour établir son royaume parmi
les hommes. Les quelques-uns qui le suivirent jouirent de la
plénitude de l'Évangile et le reste du monde le rejeta.
Hénoc et ceux qui le suivirent furent enlevés de la
terre, et le monde continua à mûrir dans l'iniquité
jusqu'à ce qu'il fût balayé, du temps de Noé,
par le grand déluge ; et, « ce qui arriva du
temps de Noé arrivera de même à l'avènement
du Fils de l'homme ». 9:365.
Hénoc dut
parler à son peuple et l'instruire pendant trois cent soixante
ans avant que celui-ci ne fût prêt à entrer dans
son repos, et ensuite il obtint le pouvoir de s'enlever, lui-même
et son peuple, ainsi que la région qu'ils occupaient, leurs
maisons, leurs jardins, leurs champs, leur bétail et toutes
leurs possessions. 3:320.
Abraham fut fidèle
au vrai Dieu ; il renversa les idoles de son père et
obtint la prêtrise selon l'ordre de Melchisédek, qui est
selon l'ordre du Fils de Dieu, et la promesse qu'il n'y aurait
pas de fin à l'accroissement de sa postérité ;
quand vous obtenez que soit scellée sur vous la sainte
prêtrise, qui est selon l'ordre de Melchisédek, et la
promesse que votre postérité sera aussi nombreuse que
les étoiles du firmament ou que les grains de sable au bord de
la mer et que votre accroissement n'aura pas de fin, vous recevez la
promesse d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ainsi que toutes les
bénédictions qui leur ont été conférées.
11:118.
S'ils avaient été
sanctifiés et saints, les enfants d'Israël n'auraient
même pas voyagé un an avec Moïse avant de pouvoir
recevoir leurs dotations et la Prêtrise de Melchisédek.
6:100.
L'humanité a
dégénéré ; elle a perdu le pouvoir
physique et mental qu'elle possédait autrefois. Sur beaucoup
de points relatifs à la mécanique, les hommes ont été,
dans les temps modernes, instruits par les révélations
qui leur ont été données, et cette connaissance
mécanique les fait presque s'enorgueillir contre leur Créateur
et s'établir en concurrents du Dieu Tout-Puissant, en dépit
du fait qu'ils n'ont rien produit qui ne leur ait été
révélé. Dans la connaissance des vérités
astronomiques et autres vérités philosophiques que nos
grands hommes modernes recherchent et dont ils tirent de l'orgueil,
ils ne sont que des nourrissons comparés aux pères
d'autrefois. Les sages des temps modernes comprennent-ils les lois
gouvernant les mondes qui sont, ont été et seront ?
Ils ne peuvent sonder cette question. Ils se sont affaiblis alors
qu'ils auraient dû se fortifier et s'assagir. 8:61.
Ministère
de Jésus –
Il fallait que
Jésus-Christ ouvrît les yeux à certaines
personnes afin qu'elles fussent témoins de sa personnalité,
de sa mort, de ses souffrances et de sa résurrection ;
ces hommes furent témoins. Mais lorsque Jésus apparut
aux deux frères qui quittaient Jérusalem, il leur fut
révélé par la fraction du pain. Supposons
maintenant qu'il ait mangé ce pain et qu'il soit sorti sans
leur ouvrir les yeux, comment auraient-ils pu savoir qu'il était
le Sauveur qui avait été
crucifié sur le Calvaire ? Ils ne l'auraient pas pu ;
mais les yeux de leur esprit s'ouvrirent
lorsqu'ils le virent rompre le pain. C'était nécessaire
pour constituer des témoins sûrs,
et ils revinrent à Jérusalem et dirent aux frères
ce qu'ils avaient vu. 3:208.
Lorsque nous ferons
la distinction entre les saints des premiers jours et ceux des
derniers jours, nous verrons qu'il n'y a pas grande différence
dans leurs appels et leurs devoirs, et en de nombreux points que nous
pouvons dire appartenir à notre vie temporelle. Il n'y en a
pas plus dans la doctrine du baptême, l'imposition des mains
pour la réception du Saint-Esprit, ni dans les dons de
l'Évangile. Il n'y a pas de différence dans ces choses,
mais il y a une différence en ce qui concerne les devoirs
temporels qui nous incombent. 112:67.
L'apostasie
–
Il apparaît
que dans les premiers temps de l'Église chrétienne, ses
membres se livraient à pas mal de suppositions sur leurs
croyances et leurs pratiques, et la propagation de ces suppositions
provoqua des divisions et des schismes. Même du temps des
apôtres, il y eut de toute évidence d'importantes
divisions, car nous lisons que certains
étaient pour Paul, d'autres pour Apollos, d'autres encore pour
Céphas. À cette époque-là,
les gens avaient leur préféré, qui leur
inculquait des enseignements particuliers, qui n'étaient pas
généralement acceptés ni promulgués.
12:64.
Pourquoi se
sont-ils écartés à ce point du chemin de la
vérité et de la rectitude ? Parce qu'ils avaient
quitté la prêtrise et n'avaient ni guide, ni dirigeant,
ni aucun moyen de découvrir ce qui est vrai et ce qui ne l'est
pas. On dit que la prêtrise a été enlevée
de l'Église, mais cela n'est pas exact, c'est l'Église
qui a quitté la prêtrise et a continué à
voyager dans le désert, s'est détournée des
commandements du Seigneur et a institué d'autres ordonnances.
12:69.
Vous pouvez lire le
récit donné au sujet de nos premiers parents. Un
certain personnage apparut et dit à Ève - vous savez
que les femmes ont le cœur tendre - et il put agir sur ce cœur
tendre : « Le Seigneur sait que le jour où tu
en mangeras tu ne mourras pas, mais si tu
veux prendre de ce fruit et en manger, tes yeux s'ouvriront et tu
verras comme les Dieux voient » ; et il travailla sur le
cœur tendre de notre mère Ève jusqu'à ce
qu'elle prenne du fruit et que ses yeux s'ouvrent. Il disait la
vérité et on dit maintenant : « Faites
ceci afin que vos yeux s'ouvrent, afin que vous voyiez ; faites
ceci afin que vous sachiez ceci et cela. » Ce même
pouvoir agissait du temps de Jésus et de ses apôtres,
et, poussés par lui, les hommes les pourchassèrent
jusqu'à ce que les derniers eussent été chassés
de la société humaine et jusqu'à ce que la
religion chrétienne fût à ce point corrompue que
le peuple la reçut les mains, les bras la bouche et le cœur
ouverts. Elle fut déformée jusqu'à ce qu'elle
fût acceptable pour le cœur mauvais, et ils reçurent
ce qu'ils croyaient être l'Évangile. Mais c'était
le moment où ils commençaient peu à peu à
transgresser les lois, à changer les ordonnances et à
rompre l'alliance éternelle, et l'Évangile du royaume
que Jésus avait entrepris d'établir de son temps et la
prêtrise ont été enlevés de la terre.
15:126.
La terre de Judée
est tombée dans le discrédit, et elle est devenue un
désert, tout simplement à cause de l'apostasie de ceux
qui l'ont habitée autrefois, qui avaient chez eux les oracles
de Dieu. 16:66.
Le
Rétablissement –
Des générations
ont passé sans avoir la possibilité d'entendre le son
de l'Évangile, qui vous est parvenu
par l'intermédiaire de Joseph Smith, qui lui a été
révélé des cieux par des
anges et des visions. Nous avons l'Évangile et les clefs de la
sainte prêtrise. 7:173.
Nous sommes un
peuple dont la naissance et les progrès sont, depuis le
commencement, I'œuvre de Dieu, notre Père céleste,
que, dans sa sagesse, il a estimé bon de lancer pour le
rétablissement de son royaume sur la terre. 2:170.
Pensez-vous que le
Seigneur Tout-Puissant révèle les grands progrès
qui se manifestent constamment dans les arts et les sciences sans
faire revivre une religion pure ? Si un homme s'imagine qu'avec
les grands pas que les sciences ont faits au cours des quelques
dernières années, il n'y aura pas d'amélioration
dans la religion, cet homme est vain dans
son imagination. Dieu améliore la religion des nations de la
terre en proportion de l'amélioration des sciences. Ceci est
vrai que vous le croyiez ou non. Le Seigneur
a commencé l'œuvre, et c'est une œuvre
merveilleuse. 12:325.
Il a été
décrété dans les conseils de l'éternité,
longtemps avant que les fondations de la terre aient été
posées, qu'il serait, lui, Joseph Smith, l'homme qui, dans la
dernière dispensation de ce monde,
apporterait la parole de Dieu aux hommes, et recevrait la plénitude
des clefs et du pouvoir de la prêtrise du Fils de Dieu. Le
Seigneur avait les yeux sur lui et sur son père, et sur le
père de son père, et sur leurs ancêtres jusqu'à
Abraham, et d'Abraham au déluge, du
déluge à Hénoc et d'Hénoc à Adam.
Il a surveillé cette famille et ce sang pendant qu'il
circulait depuis sa source jusqu'à la naissance de cet homme.
Il a été pré-ordonné dans l'éternité
pour gouverner cette dernière dispensation. 7:289.
Mais ce qui s'est
passé à l'époque de notre Sauveur, s'est aussi
passé à l'avènement de notre nouvelle
dispensation. Elle n'était pas en accord avec les conceptions,
les traditions et les idées préconçues des
Américains. Le messager n'est pas allé trouver un grand
théologien d'une des églises traditionnelles, il n'a
pas adopté leur interprétation des saintes Écritures.
Le Seigneur n'est pas venu avec les armées des cieux avec
puissance et une grande gloire, il n'a pas
envoyé ses messagers munis d'autre chose que la vérité
du ciel, pour la communiquer à
quelqu'un d'obscur, d'humble, au jeune homme d'origine modeste, au
chercheur sincère de la vérité de Dieu. Mais il
a envoyé son ange à cette même personne obscure,
Joseph Smith, fils, qui est devenu plus tard prophète, voyant
et révélateur, et [le Seigneur]
lui a appris qu'il ne devait se joindre à aucune des
confessions religieuses de l'époque, car toutes avaient tort,
qu'elles suivaient les préceptes des hommes, au lieu du
Seigneur Jésus, qu'il avait une œuvre à lui faire
accomplir, s'il se révélait fidèle devant lui.
Ceci n'était pas plus tôt connu et répandu
partout, les hommes n'avaient pas plus tôt commencé à
écouter le commandement divin et à y obéir, que
l'opposition commença à faire rage et que le peuple,
même dans ce pays favorisé, se mit à persécuter
ses voisins et ses amis parce qu'ils entretenaient des opinions
religieuses qui différaient des siennes. 2:171.
Vous pouvez vous en
souvenir, l'inscrire dans votre cœur et, si vous le désirez,
l'écrire dans votre journal personnel, que certains des
meilleurs esprits qui aient jamais été envoyés
sur la terre viennent en ce moment. 11:117.
Le commencement de
cette dispensation de la plénitude des temps peut se comparer
au commencement d'un temple, dont les matériaux qui entreront
dans sa construction sont encore éparpillés, informes
et non travaillés dans un état naturel. Je suis
reconnaissant que le chemin soit en cours de préparation et
que nous ayons la bénédiction
d'ériger une superstructure spirituelle et morale, un temple
de Dieu. 12:161.
Le
Livre de Mormon –
Il n'est pas
d'autre nation sous les cieux chez laquelle le Livre de Mormon aurait
pu paraître. Le Seigneur travaille depuis des siècles à
préparer la voie pour que le contenu de ce livre sorte des
entrailles de la terre, pour qu'il soit publié, pour montrer
aux habitants du monde qu'il vit encore et que, dans les derniers
jours, il rassemblera ses élus des quatre coins de la terre.
C'est le Seigneur qui a amené les nations de l'ancien monde à
découvrir ce pays et à le coloniser, c'est lui qui a
voulu la guerre d'indépendance et la victoire finale des
colonies, ainsi que la prospérité sans précédent
de la nation américaine jusqu'à l'appel de Joseph, le
prophète. Le Seigneur a voulu et dirigé tout cela, pour
susciter et fonder son royaume dans les derniers jours. 11:17.
Voici le Livre de
Mormon. Nous croyons qu'il contient l'histoire des aborigènes
de notre continent, tout comme l'Ancien
Testament contient l'histoire de la nation juive. Dans ce livre, nous
apprenons que Jésus a rendu visite à ce continent,
qu'il a annoncé son Évangile et qu'il a ordonné
douze apôtres. Nous croyons tout cela, mais nous ne vous
demandons pas de le croire. Ce que nous demandons, c'est que vous
croyiez ce qui se trouve dans la Sainte
Bible concernant Dieu et ses révélations aux enfants
des hommes. Faites-le honnêtement et
sincèrement, et alors vous saurez que le Livre de Mormon est
vrai. Votre esprit sera ouvert et vous saurez par la vision de
l'Esprit de Dieu que nous enseignons la
vérité. 13:335
Je connaissais un
peu l'avènement du Livre de Mormon, non seulement par ce que
j'avais lu dans les journaux, mais du fait que j'avais entendu un
grand nombre d'histoires qui s'étaient répandues dès
que le Livre de Mormon fut imprimé et commença à
être diffusé. C'est alors que l'esprit de persécution,
I'esprit de mort, I'esprit de destruction sembla immédiatement
entrer dans les cœurs et plus particulièrement dans
celui des pieux prêtres que de n'importe quelle autre partie du
peuple ; mais ils ne pouvaient le supporter. 2:249.
Que dit Oliver
Cowdery (l'un des trois témoins du Livre de Mormon), après
avoir été éloigné
de l'Église pendant des années et des années ?
Il avait vu des anges et leur avait parlé, et ceux-ci lui
avaient montré les plaques, et il les avait manipulées.
Il avait quitté l'Église,
parce qu'il avait perdu I'amour de la vérité ; et
après qu'il eut cheminé seul pendant
des années, un homme entra dans son étude et lui dit :
« M. Cowdery, que pensez-vous maintenant du Livre de
Mormon ? Croyez-vous qu'il est vrai ? » Il
répondit : « Non, monsieur ! »
« Bon, dit l'homme, c'est bien ce que je pensais ; je
me disais bien que vous aviez vu la sottise de vos idées et
que vous aviez décidé de renoncer à ce que vous
aviez autrefois dit être vrai. » « Vous
me comprenez mal, monsieur ; je ne crois pas que le Livre de
Mormon est vrai ; j'en suis à un stade, dans ce domaine,
où je n'ai plus besoin de croire, car je sais qu'il est vrai,
comme je sais que vous êtes maintenant assis devant moi. »
« Témoignez-vous encore que vous avez vu un
ange ? » « Oui, comme je vous vois
maintenant, et je sais que le Livre de Mormon est vrai. »
Et cependant il l'abandonna. Toute personne qui l'a entendu
sincèrement sait que le mormonisme est vrai, si elle en a eu
le témoignage ; mais le pratiquer dans notre vie, ça,
c'est une autre histoire. 7:55.
CHAPITRE 10 : LES DERNIERS JOURS
Confusion
des derniers jours –
Le moment vient où
un homme de bien sera plus précieux que l'or fin. 10:295.
Le pécheur
tuera le pécheur, le méchant se jettera sur le méchant,
jusqu'à ce qu'il y ait un renversement et une consommation
totale sur la face de toute la terre, jusqu'à ce que règne
Dieu, qui en a le droit. 2:190.
Le monde est ivre,
mais non de vin ou de boissons fortes ; et notre pays est le
plus ivre de tous. Ils se séduisent eux-mêmes, ils sont
ivres de fanatisme partisan, ils sont orgueilleux, têtus et
insensés et courent à la destruction.
Les gens réfléchis,
les esprits inquisiteurs demandent s'il est vraiment nécessaire
que le Gouvernement de Dieu soit aujourd'hui sur terre ; je
réponds : Très certainement ; il n'y a
jamais eu de temps où il était plus nécessaire
que maintenant. Pourquoi ? Parce que les hommes ne savent pas se
gouverner sans lui. Tiendrait-on cela pour de la trahison de la part
d'un gouvernement chrétien de notre époque que de
professer croire au Seigneur Jésus-Christ et en l'efficacité
de sa mort et de sa résurrection pour le salut des hommes et
de professer qu'il a le droit et la
prérogative inaliénable et indiscutable de régner
sur les hommes, la terre et tout ce qui s'y
trouve ? 10:320
Si nous vivons,
nous verrons les nations de la terre rangées en bataille
contre notre peuple ; car ce temps viendra en accomplissement de
la prophétie. Parlez des débuts de la guerre ! Une
guerre violente et impitoyable menaçait contre Joseph Smith
avant qu'il ne reçoive les plaques du Livre de Mormon, et
depuis lors jusqu'à maintenant les méchants ne se sont
repliés à certains moments que pour reprendre des
forces et apprendre comment attaquer le royaume de Dieu. 5:339.
Tout ce que nous
avons déjà entendu et connu n'est qu'une préface
au sermon qui va être prêché. Quand le témoignage
des anciens cessera d'être donné et que le Seigneur leur
dira : « Rentrez ; je vais prêcher mes
propres sermons aux nations de la terre », tout ce que
vous connaissez maintenant peut à peine s'appeler une préface
au sermon qui sera prêché par le feu et l'épée,
les tempêtes, les tremblements de terre, la grêle, la
pluie, les tonnerres et les éclairs
et une destruction épouvantable. Qu'importe la destruction de
quelques wagons de chemin de fer ?
Vous apprendrez que des villes splendides, que les hommes idolâtrent
maintenant, s'engloutissent dans la terre, ensevelissant leurs
habitants. La mer sortira de son lit,
engouffrant de grandes villes. La famine se répandra sur les
nations, et une nation s'élèvera
contre l'autre, un royaume contre l'autre et les états les uns
contre les autres, dans notre propre pays et dans les pays étrangers,
et se détruiront les uns les autres sans se soucier du sang et
de la vie de leur prochain, de leur famille, ou de la leur propre.
8:123.
Il n'y a jamais eu,
depuis des siècles et des siècles, certainement pas
depuis que la vraie Église a été détruite
après le temps des apôtres, de jours qui aient demandé
la foi et l'énergie des hommes de Dieu comme notre peuple en a
actuellement besoin. Cela ne s'est jamais révélé
nécessaire ; il n'y a jamais eu de temps sur la face de
la terre, depuis l'époque où l'Église fut
détruite et où la prêtrise fut ôtée
de la terre, où les pouvoirs des ténèbres et
ceux de la terre et de l'enfer aient été aussi haineux,
enragés et enflammés contre Dieu et tout ce qui est
saint sur la terre que maintenant. Et quand l'esprit de persécution,
l'esprit de haine ou de colère et de méchanceté
cesseront dans le monde contre notre peuple, ce sera le moment où
celui-ci aura apostasié et donné la main aux méchants,
et seulement alors ; et je prie que cela n'arrive jamais. 4:326.
Le diable est aussi
opposé à Jésus maintenant qu'il l'était
lorsque la révolte s'est produite
dans les cieux. Et comme le diable accroît le nombre de ses
anges en amenant les hommes à être méchants, de
même Jésus-Christ augmente ses rangs et sa force en
amenant les hommes à être humbles et justes. La famille
humaine ira bientôt aux urnes, et elle désire savoir
quel est le parti qui l'emportera. 4:38.
Le
triomphe final de la justice –
Je suis absolument
certain que le temps viendra où toute langue confessera et où
tout genou fléchira devant le Sauveur, même si les
hommes croient ce qu'ils veulent au sujet de la religion. 2:189.
Le Sauveur
gouvernera son royaume par l'intermédiaire de ses apôtres
et de ses prophètes, jusqu'à
ce que toutes les nations païennes soient virtuellement
rachetées par les ordonnances qui produisent la rédemption,
afin d'hériter du royaume qui est préparé pour
elles. 8:83.
Nous sommes à
une époque sublime ; c'est la plénitude des temps
dans laquelle tout ce qui est en Christ
sera rassemblé en un. C'est une époque capitale.
10:308.
J'espère
voir le temps où les habitants de la terre mettront leur
orgueil à faire le bien. 8:363.
Le temps viendra où
tout genou fléchira et où toute langue le confessera et
le reconnaîtra, et quand ceux qui ont vécu sur la terre
et ont méprisé l'idée d'un Être suprême
et de révélations de sa part se prosterneront pleins de
honte et s'humilieront devant lui, en s'exclamant : « Il
y a un Dieu ! Ô Dieu, nous t'avons autrefois rejeté,
nous n'avons pas cru en ta parole et méprisé tes
conseils, mais maintenant nous nous prosternons avec honte et nous
reconnaissons qu'il y a un Dieu, et que Jésus est le Christ. »
Ce temps viendra, c'est tout à fait certain. Nous avons la foi
de l'Évangile du Seigneur Jésus. 13:306.
Que feront-ils ?
Ils entendront parler de la sagesse de Sion et les rois et les
potentats des nations viendront à Sion pour s'informer des
voies du Seigneur et rechercher la grande connaissance,
la sagesse et l'intelligence qui se manifeste à travers les
saints du Très-Haut. Ils apprendront
au peuple de Dieu qu'ils appartiennent à telle ou telle Église
et ne désirent pas changer de religion.
Ils seront attirés
à Sion par la grande sagesse qui s'y déploiera et
l'attribueront à la ruse et à l'habileté des
hommes. On demandera : « Que voulez-vous faire,
étrangers qui venez de loin ? » « Nous
voulons vivre notre propre religion. » « Voulez-vous
fléchir le genou devant Dieu avec nous ? »
« Oh oui, nous préférons le faire »,
et à ce moment-là tous les genoux fléchiront, et
toutes les langues confesseront ce Dieu qui est le Créateur de
toutes choses, le gouverneur de l'univers. Ils devront fléchir
les genoux et professer qu'il est Dieu et que Jésus-Christ,
qui a souffert pour les péchés du monde, en est
véritablement le Rédempteur ; que, par l'effusion
de son sang, il a racheté les hommes, les femmes, les enfants,
les animaux, les oiseaux, les poissons, la terre elle-même et
tout ce que Jean a vu et entendu louer dans les cieux. 2:316-317.
Bientôt le
monde sera renversé, selon les paroles du prophète,
nous verrons inaugurer le règne de
la justice, et le péché et l'iniquité devront
disparaître. Mais le pouvoir et les principes
du mal, si on peut les appeler principes, ne céderont pas un
seul pouce de terrain à l'avance en
justice du Sauveur que s'ils sont battus centimètre par
centimètre, et il faut que nous
prenions le terrain par la force. Oui, par la force mentale de la foi
et par les bonnes œuvres, l'avance de l'Évangile
augmentera, s'étendra, grandira et prospérera, jusqu'à
ce que les nations de la terre pensent que Jésus a le droit de
régner en roi des nations comme il est Roi des saints. 14:226.
Le
retour au comté de Jackson –
Quand allons-nous
retourner dans le comté de Jackson ? Pas avant que le
Seigneur ne le commande à son peuple. Et nous n'aurons, vous
et moi, que le temps de nous apprêter à partir quand il
nous le commandera. 6:269.
Si c'est quand nous
retournerons dans le comté de Jackson, n'ayez pas peur, car
aussi vrai que le Seigneur vit, notre
peuple y retournera et y construira un grand temple. Il retournera
certainement dans le comté de Jackson. Sera-ce bientôt ?
Quand sera-ce ? Peu importe ; mais pour le moment ce n'est
pas le lieu de rassemblement de son peuple. 3:278.
Où est le
pieu central de Sion ? Au comté de Jackson, dans le
Missouri. 8: 198.
On a dit beaucoup
de choses cet après-midi, concernant la rédemption et
l'édification de Sion, l'ordre d'Hénoc, etc. Je vois,
dans cette assemblée, des hommes et des femmes, quelques-uns
seulement, qui ont été expulsés du pieu central
de Sion. Demandez-leur s'ils ont eu des chagrins ou des ennuis ?
Puis qu'ils regardent le beau pays que le Seigneur leur aurait donné
si tous avaient été fidèles à garder ses
commandements et avaient marché devant lui comme ils
l'auraient dû, et puis interrogez-les sur les bénédictions
qu'ils auraient reçues. S'ils vous disent le sentiment de leur
cœur, ils vous diront que le joug de Jésus aurait été
facile et son fardeau léger, et que ç'aurait été
une tâche merveilleuse que de marcher dans l'obéissance
à ses commandements et d'être d'un seul cœur et
d'un seul esprit ; mais à cause de l'égoïsme
de certains, qui est de l'idolâtrie, par leur convoitise, qui
est la même chose, et les désirs voluptueux de leur
esprit, ils ont été retranchés et chassés
de chez eux. Nous avons été chassés de
nombreuses fois ; mais chaque fois, si ceux qui professaient
être les serviteurs de Dieu l'avaient servi d'un cœur
entier, ils auraient eu la possibilité de vivre dans leur
maison, de posséder leurs terres, d'assister à leurs
réunions et de se répandre à l'étranger à
gauche et à droite, prolongeant les cordes de Sion, et
fortifiant ses pieux jusqu'à ce que le pays soit consacré
à l'Évangile du Fils de Dieu. J'ai été
avec les autres et je suppose que j'ai été
cupide comme eux et que je le suis probablement maintenant,
mais si je le suis, je voudrais que quelqu'un me dise en quoi. 13:1
L'avènement
du Christ –
Savez-vous que nous
sommes à la onzième heure du règne de Satan sur
la terre ? Jésus vient régner et vous tous qui
craignez et qui tremblez à cause de vos ennemis cessez de les
craindre et apprenez à craindre d'offenser Dieu, craindre de
transgresser ses lois, craindre de faire du mal à votre frère
ou à un être quelconque sur la terre, et ne craignez pas
Satan et son pouvoir, ni ceux qui ont seulement le pouvoir de tuer le
corps, car Dieu préservera son peuple. 10:250.
Dans les progrès
de l'époque à laquelle nous vivons, nous discernons
l'accomplissement de la prophétie et
la préparation à la seconde venue de notre Seigneur et
Sauveur qui viendra demeurer sur la terre. Nous espérons que
le refuge du mensonge sera balayé,
et que la ville, la nation, le gouvernement ou le royaume qui ne
servent pas Dieu et n'écoutent pas
les principes de la vérité et de la religion seront
dévastés et détruits. 2:178.
Jésus a été
un bien plus grand nombre de fois sur la terre que vous ne le pensez.
Lorsque Jésus fera sa prochaine apparition sur la terré,
un petit nombre seulement de cette Église sera prêt à
le recevoir, à le voir face à face et à parler
avec lui ; mais il viendra dans son temple. Restera-t-il sur la
terre pendant mille ans sans retourner ? Si je comprends bien,
il viendra ici, puis retournera dans les demeures où il vit
avec son Père, puis reviendra sur la terre, puis retournera à
son Père. Ensuite des anges viendront et commenceront à
ressusciter les morts, le Sauveur ressuscitera également les
morts, et ils recevront les clefs de la
résurrection, et commenceront à aider dans le travail.
Les méchants seront-ils au courant ? Ils en sauront
autant qu'ils en savent maintenant sur le mormonisme,
pas plus. 7:142.
Lorsque vos yeux
s'ouvriront, vous verrez que cette terre est tombée de la
gloire et de la présence du Père, pour traverser
certaines épreuves, ainsi que les hommes qui se trouvent
à sa surface. Et bientôt, lorsque Jésus
gouvernera, en Roi des nations, il dira à son
Père : « Voici mon œuvre ! Voici
mes frères ! Voici ma rédemption, le fruit de mes
labeurs ! Je n'ai pas cessé de lutter contre l’adversaire
jusqu'à ce que je l'aie mis sous mes
pieds. J'ai détruit la mort et celui qui a le pouvoir de la
mort. » 8:297.
Parfois je peux
sembler sévère à beaucoup de frères. Il
m'arrive de les réprimander ; mais c'est parce que je
désire qu'ils vivent de telle manière que le pouvoir de
Dieu demeure en eux et les entoure comme une flamme de feu. Tels sont
mes sentiments et mes désirs. Je désire voir ce peuple
vivre de manière à ramener les jours, les années
et l'intelligence qui ont été perdus par la
transgression. Ceci ne peut se faire en un jour. Sion ne sera pas
rachetée et construite en un jour. Israël ne sera pas
ramené au troupeau du Christ et racheté en un jour.
8:62.
Le
Millénium –
Le Millénium
consiste en ceci : que tous les cœurs de l'Église
et du royaume de Dieu seront unis en un ; que le royaume
grandira jusqu'à vaincre tout ce qui s'oppose à
l'économie des cieux et que Satan sera lié et marqué
d'un sceau. Toutes les autres choses seront comme elles sont
maintenant : nous mangerons, nous boirons et nous porterons des
vêtements. 1:203.
Lorsque toutes les
nations seront à ce point soumises à Jésus que
tous les genoux fléchiront et que
toutes les langues confesseront, il y aura encore sur la terre des
millions de personnes qui ne croiront pas
en lui ; mais elles seront obligées de reconnaître
son gouvernement royal. 7:142.
Que le peuple soit
saint, et la terre qui est sous ses pieds sera sainte. Que le peuple
soit saint et rempli de paix, et le sol de la terre produira dans sa
force, et les fruits en seront la nourriture de l'homme. Plus il y
aura de pureté, moins il y aura de conflits, plus nous serons
bons envers nos animaux, plus la paix augmentera et plus la nature
sauvage de la création brute disparaîtra. Si les hommes
veulent ne pas servir un instant de plus le diable pendant qu'ils
vivent, si cette assemblée est possédée de cet
esprit et de cette résolution, le Millénium est dans
cette maison. Que les habitants de cette ville possèdent cet
esprit, que le peuple du territoire possède cet esprit et le
Millénium sera ici et c'est ainsi
qu'il se répandra sur le monde entier. 1:203
Dans le Millénium,
quand le royaume de Dieu sera établi sur la terre en
puissance, en gloire et en perfection et que le règne de la
méchanceté qui a tant duré sera brisé,
les saints de Dieu auront la possibilité de construire leurs
temples et d'y entrer, devenant, pour ainsi dire, des piliers des
temples de Dieu, et ils officieront pour leurs morts. Alors nous
verrons nos frères revenir, et peut-être certains que
nous avons connus ici. Si nous demandons qui se tiendra à la
tête de la résurrection dans la dernière
dispensation, la réponse est : Joseph Smith, fils, le
prophète de Dieu. Il est l'homme qui sera ressuscité et
recevra les clefs de la résurrection, et il scellera cette
autorité sur d'autres, et ils iront à la recherche de
leurs amis et les ressusciteront quand les ordonnances auront été
accomplies pour eux, et les ramèneront. Et nous aurons des
révélations pour connaître nos
ancêtres jusqu'à notre père Adam et notre mère
Ève, et nous entrerons dans les temples de Dieu et nous
officierons pour eux. Alors l'homme sera scellé à
l'homme jusqu'à ce que la chaîne
devienne parfaite jusqu'à Adam, de sorte qu'il y aura une
chaîne parfaite de prêtrise d'Adam à la scène
finale. Telle est l'œuvre des saints des derniers jours pendant
le Millénium. 15:138.
Quand Jésus
viendra régner, Roi des nations, comme il le fait maintenant
en tant que Roi des saints, le voile sera
enlevé à toutes les nations, et toute chair pourra voir
ensemble sa gloire ; mais cela ne fera pas de tous des saints.
Le fait de voir le Seigneur ne fait pas
d'un homme un saint ; le fait de voir un ange ne fait absolument
pas d'un homme un saint. Un homme peut voir le doigt de Dieu sans
devenir par là un saint ; le voile peut être enlevé
de devant les nations, et toute chair voir sa gloire ensemble, et en
même temps déclarer qu'elle ne veut pas le servir.
2:316.
Rapidité
dans les derniers jours –
Comprenez-vous que
ce que le Seigneur accomplira dans les derniers jours se fera plus
rapidement que dans les premiers jours ? Il a permis que Noé
prenne cent vingt ans pour construire l'arche. S'il devait nous
commander de construire une arche, il ne nous donnerait pas autant de
temps pour la mener à bien. 8:134.
Si je vis aussi
longtemps qu'Hénoc, lui qui a marché pendant trois cent
soixante-cinq ans avec le Seigneur, pourrais-je alors voir un peuple
prêt à entrer d'un coup dans le monde céleste ?
Non. Beaucoup peuvent penser qu'Hénoc et toute sa ville furent
enlevés de la terre pour aller directement dans la présence
de Dieu. C'est une erreur. Si, dans trois cent soixante-cinq ans, je
peux voir un peuple capable de vaincre tous les péchés,
de surmonter tous les maux et tous les effets du péché
au point d'être séparé dans la chair de la partie
pécheresse du monde et de tous les effets de la chute, un
grand peuple aussi pur et saint que le peuple d'Hénoc, je ne
me plaindrai pas et n'aurai peut-être aucune raison de le
faire. Cependant, dans les derniers jours, Dieu hâtera son
œuvre en justice. 8:134.
Selon ma définition
du terme, il n'y a actuellement pas de communauté strictement
et pleinement civilisée sur la terre. Trouve-t-on le meurtre
en série dans une communauté strictement
civilisée ? Une communauté de nations civilisées
se dressera-t-elle contre une autre, nation
contre nation et royaume contre royaume, utilisant les uns contre les
autres toutes les inventions destructrices que l'on peut faire
intervenir dans leurs guerres ? Quand seront-elles civilisées ?
Quand le Seigneur sera le juge des nations, l'arbitre d'un grand
nombre de peuples ; que de leurs glaives, ils forgeront des
hoyaux, et de leurs lances des serpes ; quand une nation ne
tirera plus l'épée contre une autre, et que l'on
n'apprendra plus la guerre. Quand le monde
sera dans un état de vraie civilisation, l'homme
aura cessé de lutter contre son semblable, que ce soit en
privé, entre partis, communautés,
Églises ou nations. Cet état de civilisation sera
réalisé par la sainte prêtrise du
Fils de Dieu, et les hommes, avec une intention réelle,
rechercheront celui qui est pur et saint, à savoir notre grand
Créateur, notre Père et Dieu ; et il donnera une
loi qui est pure, un gouvernement et un plan de société
que possèdent des êtres saints au ciel. Alors il n'y
aura plus de guerres et plus d'effusions de sang, plus de calomnies
et de mauvaises actions, mais tous se contenteront de suivre le
chemin de la vérité, qui seul est conçu pour
exalter et rendre digne l'homme entier, spirituellement et
physiquement, dans toutes ses activités, tous ses labeurs et
tous ses desseins. À moins de cela, l'humanité ne peut
pas être considérée comme vraiment civilisée.
8:67.
Et puis, ne soyez
pas trop pressés de voir le Seigneur hâter son œuvre.
Que notre hâte se centre sur une
seule chose, la sanctification de notre cœur, la purification
de nos affections, notre préparation à l'approche des
événements qui arrivent rapidement sur nous.
Voilà ce dont nous devons nous soucier, voilà ce que
nous devons étudier, voilà ce qui doit faire l'objet de
nos prières quotidiennes, et non pas être pressés
de voir le renversement des méchants. 9:3.
Que le monde doive
être consumé dans un an ou dans mille ans, cela n'a pas
la moindre importance pour vous ni pour
moi. Nous avons les paroles de la vie éternelle, nous avons la
possibilité d'obtenir la gloire, l'immortalité et les
vies éternelles : Comment obtiendrez-vous
ces bénédictions ? 4:53.
C'est aujourd'hui
que nous devons apprendre et progresser dans notre connaissance.
4:204.
Ce n'est pas à
moi de connaître le temps du Seigneur ; mais il est bon,
longanime et patient, et sa colère supporte silencieusement,
et continuera ainsi jusqu'à ce que la miséricorde soit
complètement épuisée, et puis le jugement
prendra les rênes. Je ne sans pas comment, et je ne désire
pas le savoir maintenant. Il nous suffit de savoir comment servir
notre Dieu et vivre notre religion, et ainsi nous progresserons dans
la faveur de Dieu. 4:371.
Le jour est trop
avancé pour que notre peuple soit rejeté et renié
par le Seigneur. L'œuvre que le Seigneur a promis de faire
approche trop de sa fin, et il a promis d'en finir avec la terre.
Cette œuvre a déjà commencé depuis quelque
temps, et s'il en est parmi nous qui ne veulent pas servir leur Dieu
ni faire l'œuvre qu'il leur a donnée, ils seront balayés
du chemin, et en vitesse. Le jour est trop avancé pour que
notre peuple apostasie et que la prêtrise soit de nouveau
enlevée de la terre ; il n'y a donc pas grande raison de
craindre même dans ce domaine. 6:267.
Sion
–
Où est
Sion ? Là où est l'organisation de l'Église
de Dieu. Puisse-t-elle demeurer spirituellement
dans tous les cœurs ; puissions-nous vivre de manière
à toujours jouir de l'esprit de Sion ! 8:205.
Nous rendons-nous
compte que si nous voulons jouir d'une Sion dans le temps ou dans
l'éternité, nous devons la créer nous-mêmes ?
Que tous ceux qui ont une Sion dans l'éternité des
Dieux l'ont organisée, formée, consolidée et
rendue parfaite eux-mêmes et ont par conséquent le droit
d'en jouir ? 9:282.
Nous avons
l'Évangile, nous avons le plan de salut, nous avons le royaume
de Dieu, nous avons la Sion dont tous les
prophètes parlent et sur laquelle ils écrivent depuis
le commencement du monde. Nous
accomplissons l'œuvre de Sion que le Seigneur a promis de faire
paraître. 12:172.
Lorsque nous
déciderons de faire une Sion, nous le ferons, et cette œuvre
commence dans le cœur de chaque personne. Quand le père
d'une famille désire créer une Sion dans sa maison, il
doit prendre la direction de cette bonne œuvre qu'il lui est
impossible de faire s'il ne possède lui-même l'esprit de
Sion. Pour réaliser l'œuvre de sanctification dans sa
famille, il doit se sanctifier lui-même, et ainsi Dieu pourra
l'aider à sanctifier sa famille. 9:283.
Il ne manque pas
une seule chose dans toutes les œuvres des mains de Dieu pour
créer une Sion sur la terre lorsque le peuple décidera
de la faire. Nous pouvons faire une Sion de
Dieu sur la terre quand nous le voulons, selon le même principe
que nous pouvons produire un champ de blé ou construire et
habiter. Il n'y a jamais eu de temps où les matériaux
n'étaient pas ici pour en tirer du blé, du maïs,
etc., et en administrant et en arrangeant judicieusement ces
matériaux toujours présents, on peut toujours bâtir
une Sion de Dieu sur la terre. 9:283.
Laissez-moi vous
dire quelques mots au sujet de Sion. Nous professons être Sion.
Si nous sommes ceux qui ont le cœur
pur, nous le sommes, car « Sion, ce sont ceux qui ont le
cœur pur ». Certains vont peut-être poser la
question de savoir si, lorsque Sion sera édifiée et
régnera, tous seront des saints des derniers jours ? Non.
Connaîtrons-nous cette diversité de classes et de
religions que nous voyons actuellement ? Je ne sais pas s'il y
en aura autant, ou s'il y en aura plus. Mais quoi qu'il en soit,
Jésus est allé préparer des demeures pour toutes
les créatures.
Qui sont ceux qui
descendront comme « fils de perdition »
recevoir la récompense des damnés ? Personne
d'autre que ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit.
Tous les autres seront rassemblés dans des royaumes où
il y aura une certaine quantité de paix et de gloire. Les
méthodistes auront-ils leur ciel ? Je me risquerai à
dire que John Wesley, s'il entend jamais prêcher l'Évangile
dans le monde des esprits, connaîtra plus de bonheur et de
gloire qu'il en ait jamais pu imaginer. Il en sera ainsi des autres ;
si je parle de lui, c'est seulement parce que c'est un personnage
célèbre. Dans tous ces royaumes, les hommes seront
aussi différents qu'ils le sont ici. Au Millénium les
hommes auront la possibilité de croire ce qu'ils veulent, mais
ils n'auront pas le droit de traiter le nom et la personne de la
Divinité comme ils l'ont fait jusqu'à présent.
Non, mais tout genou fléchira et toute langue confessera à
la gloire de Dieu le Père que Jésus est le Christ.
12:274.
C'est dans ma vie
que je dois obtenir mon plaisir spirituel, mais cela apporterait tant
au confort de la communauté et à mon bonheur, à
moi, qui en fais partie, si tous les hommes vivaient leur religion et
jouissaient eux-mêmes de la lumière et de la gloire de
l'Évangile, étaient passifs, humbles et fidèles,
se réjouissaient constamment devant le Seigneur, s'occupaient
des choses qu'ils sont appelés à accomplir et
veillaient à ne jamais rien faire de
mal.
Alors tout serait
paix, joie et tranquillité dans nos rues et dans nos maisons.
Les litiges cesseraient, il n'y aurait plus
de difficultés devant le grand conseil et les tribunaux des
évêques, et l'on ne connaîtrait pas les tribunaux,
l'agitation et les conflits. Alors nous aurions Sion, car tous
auraient le cœur pur ; 3:255.
Le
pays de Sion –
Nous sommes au pays
de Sion. À l'ouest de nous se trouve une étendue d'eau
que nous appelons le Pacifique, à l'est il y a une autre
grande étendue d'eau que nous appelons l'Atlantique, et au
nord se trouve l'endroit où l'on a essayé de découvrir
un passage vers le Nord-ouest ; ces eaux entourent le pays de
Sion. 4:301.
Et qu'est-ce que
Sion ? Dans un sens, Sion, ce sont ceux qui ont le cœur
pur. Mais y a-t-il un pays que l'on appelle Sion ? Oui, frères.
Quel est ce pays ? C'est le pays que le Seigneur a donné
à Jacob, qu'il a légué à son fils Joseph
et à sa postérité, et ils l'habitent et ce pays,
c'est l'Amérique du Nord et du Sud. Voilà Sion, pour ce
qui est du pays, du territoire, de l'emplacement. Les enfants de Sion
n'en possèdent pas encore beaucoup, mais
leur territoire est, pour commencer, l'Amérique du Nord et du
Sud. Quant à l'esprit de Sion, il se trouve dans le cœur
des saints, de ceux qui aiment et servent le Seigneur de tout
leur cœur, de toute leur âme et de toutes leurs forces.
2:253.
Notre continent
américain sera Sion ; car c'est ce que disent les
prophètes. Jérusalem sera reconstruite et ce sera le
lieu de rassemblement, et la tribu de Juda s'y rassemblera ;
mais notre continent américain est
le pays de Sion. 5:4
Nous sommes au pays
de Sion, nous sommes sur le continent où le Seigneur a
commencé son œuvre pour la
dernière fois, et sur lequel Jésus fera son apparition
pour la seconde fois, lorsqu'il viendra rassembler et sauver la
maison d'Israël. 8:81-82.
Sion s'étendra
finalement sur toute la terre. Il n'y aura pas de recoin sur la terre
qui ne soit en Sion. Tout sera Sion. 9:138.
La
ville de Sion –
Nous espérons
le jour où le Seigneur préparera la construction de la
nouvelle Jérusalem, en prévision de l'union de la ville
d'Hénoc avec elle, quand elle sera construite sur cette terre.
Nous espérons connaître ce jour, que nous dormions avant
cela dans la mort ou non. Nous espérons, avec toute l'attente
et toute la confiance que peuvent posséder les enfants en leur
père, que nous serons là lorsque Jésus viendra,
et si nous ne sommes pas là, nous viendrons avec lui. Dans
l'un ou l'autre cas, nous serons là quand il viendra. 8:342.
Nous voulons que
tous les saints des derniers jours comprennent la façon
d'édifier Sion. En beauté et en splendeur, la ville de
Sion dépassera tout ce que l'on connaît actuellement sur
la terre. La malédiction sera enlevée de la terre et le
péché et la corruption seront balayés de sa
surface. Qui accomplira cette grande œuvre ? Le Seigneur
va-t-il convaincre les hommes qu'il rachètera le pieu central
de Sion, l'embellira et ensuite les y placera sans aucun effort de
leur part ? Non. Il ne viendra pas ici construire un temple ou
un tabernacle, ou planter des arbres fruitiers, faire des tabliers de
feuilles ou des vêtements de peau, ou travailler l'airain et le
fer, car nous savons déjà comment faire tout cela. Il
ne viendra pas ici nous enseigner à
cultiver et à manufacturer le coton, à faire des
cardeuses, à tanner, à faire
des machines à tisser, des rouets, etc. etc. Si nous faisons
notre devoir, nous devons bâtir Sion. 10:172.
J'ai souvent posé
les questions : « Où est l'homme qui sait
comment poser la première pierre du mur qui va entourer la
nouvelle Jérusalem ou la Sion de Dieu sur la terre ? Où
est l'homme qui sait comment construire la
première porte de la ville ? Où est l'homme qui
comprend comment bâtir le royaume de
Dieu dans sa pureté et se préparer à la venue de
Sion pour aller à sa rencontre ? »
« Ma foi, dira-t-on, je pensais que le Seigneur allait
faire tout cela. » C'est exact,
si nous le lui permettons. Voilà ce que nous voulons :
nous voulons que les hommes soient disposés à ce que le
Seigneur le fasse. Mais il se servira de certains moyens pour le
faire. Il n'enverra pas ses anges rassembler les pierres pour
construire la nouvelle Jérusalem. Il n'enverra pas ses anges
des cieux pour aller dans les montagnes couper le bois et en faire
des charpentes pour orner la ville de Sion. Il nous a invités
à accomplir cette œuvre ; et si nous voulons le
laisser travailler par nous, à travers nous et avec nous, il
l'accomplira ; sinon nous échouerons et n'aurons jamais
l'honneur d'édifier Sion sur la terre. 13:313.
But
du rassemblement –
Un reste du peuple
d'Israël sera sauvé, et il sera rassemblé. 16:109.
Éphraïm
s'est mêlé à toutes les nations de la terre et
c'est Éphraïm qui est occupé à se
rassembler. 2:268.
Nous rassemblons
les hommes aussi vite que nous le pouvons. Nous les rassemblons pour
faire d'eux et de nous-mêmes des saints. 9:137-138.
Nous avons été
rassemblés dans les vallées de ces montagnes dans le
but exprès de nous purifier, afin de devenir des pierres
polies dans le temple de Dieu. Nous sommes ici dans le but d'établir
le royaume de Dieu sur la terre. Pour être prêts dans
cette œuvre, il a fallu nous rassembler d'entre les nations et
les pays du monde, car si nous étions restés dans ces
pays, nous n'aurions pas pu recevoir les ordonnances de la sainte
Prêtrise du Fils de Dieu, qui sont nécessaires pour le
perfectionnement des saints en vue de sa venue. 12:161.
Les
Juifs et Jérusalem –
Ce n'est pas nous
qui allons racheter Jérusalem en y allant et en prêchant
aux habitants. Elle sera rachetée par la main du
Tout-Puissant. La puissance de Dieu et le déversement de ses
jugements remettront le pays en possession des anciens Israélites.
2:141.
Jérusalem ne
sera pas rachetée par le murmure doux et léger du
prédicateur de l'Évangile de paix. Pourquoi ?
Parce qu'ils ont été autrefois les bénis du
Seigneur, les élus du Seigneur, la postérité
promise. Ils ont été le peuple d'entre lequel devait
sortir le Messie, et ce n'est que dans ce peuple que l'on pouvait
trouver le salut. Le message est venu par eux, et ils l'ont tué
et ils seront les derniers de toute la postérité
d'Abraham à avoir la bénédiction de recevoir la
Nouvelle Alliance Éternelle. Vous pouvez leur donner de l'or,
vous pouvez les nourrir et les vêtir, mais il est impossible de
convertir les Juifs jusqu'à ce que le Seigneur Dieu
Tout-Puissant le fasse. 2:142.
Bientôt les
justes seront rassemblés dans le pays de leurs pères et
les dix tribus, qui ont erré dans le nord, seront rassemblées
chez elles, et le sang d'Éphraïm, le deuxième fils
de Joseph, qui fut vendu en Égypte,
que l'on trouve dans tous les royaumes et toutes les nations
sous les cieux, sera rassemblé d'entre les Gentils, et les
Gentils qui recevront et accepteront les principes de l'Évangile
seront adoptés et initiés dans la famille de notre père
Abraham, et Jésus régnera sur les siens et Satan
régnera sur les siens. 12:38.
Nous avons un grand
désir de les voir heureux, et attendons le temps proche où
ils se rassembleront à Jérusalem,
bâtiront la ville et le pays de Palestine et se prépareront
à la venue du Messie. Lorsqu'il
reviendra, il ne viendra pas comme il l'a fait lorsque les Juifs
l'ont rejeté ; il n'apparaîtra pas non plus tout
d'abord à Jérusalem, lorsqu'il fera sa seconde
apparition sur la terre ; il apparaîtra tout d'abord au
pays où il a commencé son œuvre au début,
et planté le jardin d'Éden, et cela s'est fait en
Amérique.
Lorsque le Sauveur
visitera Jérusalem, et que les Juifs regarderont et verront
les blessures de ses mains, de son côté et de ses pieds,
ils sauront qu'ils ont persécuté et mis à mort
le vrai Messie, et alors ils le reconnaîtront, mais pas avant
cela. Ils ont confondu son premier et son second avènement,
s'attendant à ce que son premier avènement soit en tant
que prince puissant au lieu de serviteur. Ils retourneront bientôt
à Jérusalem et reconnaîtront
le Seigneur et Maître. Nous n'avons aucun sentiment contre eux.
11:279.
Les
Indiens ou Lamanites –
Les Lamanites ou
Indiens sont autant les enfants de notre Père et Dieu que nous
le sommes. Il en va de même des Africains. Mais nous sommes
également des enfants d'adoption par
l'obéissance à l'Évangile de son Fils. 11:272.
J'ai parlé
durement hier contre un homme qui professe être saint des
derniers jours et s'est rendu coupable de
tuer un Indien innocent. Je dis aujourd'hui qu'il est autant un
meurtrier en tuant cet Indien qu'il l'aurait été s'il
avait abattu un Blanc. Selon la loi de Moïse, tuer un innocent,
c'est un meurtre. 11:263.
Nous pourrions
entourer leur camp et tuer les femmes et tous les enfants. C'est ce
que d'autres ont fait, et si nous devions le faire, en quoi
serions-nous meilleurs que les méchants et les impies ?
Nous avons le devoir d'être meilleurs qu'eux dans notre manière
d'administrer la justice et notre conduite générale
envers les Lamanites. Ce n'est pas notre devoir de les tuer ;
mais c'est notre devoir de leur sauver la vie et la vie de leurs
enfants. 11:264.
Il y a une
malédiction sur les aborigènes de notre pays qui
parcourent les plaines et sont si sauvages qu'on ne peut les dompter.
Ils sont de la maison d'Israël ; l'Évangile leur a
été prêché autrefois, ils ont eu des
oracles de la vérité ; Jésus est venu les
instruire après sa résurrection, et ils ont reçu
l'Évangile et ont trouvé leur joie jusqu'à la
quatrième génération, et à ce moment-là
ils se sont détournés et sont devenus si méchants
que Dieu les a maudits en leur infligeant cet état sombre,
enténébré et dégoûtant. 14:86.
Comme nous avons
ici un rassemblement des gens d'autres colonies, je désire
insister auprès d'eux sur le fait qu'il est nécessaire
de traiter les Indiens avec bonté et de s'abstenir
d'entretenir ce sentiment vindicatif que beaucoup nourrissent. Je
suis convaincu que tant que nous entretenons de tels sentiments à
leur égard, ils seront nos ennemis, et le Seigneur leur
permettra de nous affliger. Je crois certainement que l'affliction
actuelle qui nous vient des Indiens est la conséquence de la
méchanceté qui habite le cœur de certains de nos
frères. Si les anciens d'Israël avaient toujours traité
les Lamanites comme ils le devaient, je ne crois pas que nous aurions
eu la moindre difficulté avec eux. Telle est ma ferme
conviction et ma conclusion selon la lumière qui est en moi.
Je crois que le Seigneur leur permet de
nous châtier en ce moment pour nous convaincre que nous avons à
surmonter les sentiments vindicatifs que
nous avons entretenus à l'égard de cette pauvre branche
piétinée de la maison d'Israël. 11:263.
Désirons-nous
bien agir ? Oui. Alors laissez les Lamanites retourner chez eux,
là où ils sont nés et
ont été élevés. Nous sommes dans le pays
qu'ils ont, eux et leurs pères parcouru
et appelé le leur ; et ils ont tout autant le droit
aujourd'hui de dire qu'il est le leur que n'en a n'importe quel
peuple de dire que son pays est le sien. C'est ici qu'ils ont
enseveli leurs pères, leurs mères et leurs enfants ;
c'est ici qu'ils sont chez eux, et nous en avons pris possession, et
nous occupons le pays où ils chassaient le lapin ; et, il
n'y a pas si longtemps, le bison et l'antilope se trouvaient en
grands troupeaux dans ces vallées, lorsque nous sommes
arrivés.
Quand nous sommes
arrivés ici, ils pouvaient, en saison, prendre du poisson en
grande abondance dans le lac, et s'en nourrir pendant tout I'été.
Mais maintenant leur gibier est parti, et ils n'ont plus qu'à
mourir de faim. Notre devoir est de les nourrir. Le Seigneur
nous a donné la capacité de cultiver le sol et de faire
d'abondantes récoltes. Nous avons de la nourriture en
abondance pour nous-mêmes et pour l'étranger. Nous avons
le devoir de nourrir ces pauvres Indiens ignorants ; nous vivons
sur leurs possessions et dans leur patrie. 11:264.
CHAPITRE 11 : LES ÉCRITURES
La
Bible –
La Bible contient
les paroles de vie et de salut. 13:214.
Nous croyons en la
Bible, et c'est à notre foi inébranlable en ses
préceptes, sa doctrine et ses prophéties qu'on peut
attribuer « le caractère étrange de nos
voies » et la conduite injustifiable de beaucoup envers
notre peuple. 1:237.
Mais je désire
savoir si, dans nos croyances et nos pratiques, nous sommes d'accord
avec les enseignements de la Bible. Les saints des derniers jours
croient qu'ils doivent faire exactement ce que le Seigneur leur a dit
de faire dans ce livre. 1:239.
Nous croyons au
Nouveau Testament, et par conséquent, pour être
logiques, nous devons croire en la révélation nouvelle,
aux visions, aux anges, à tous les dons du Saint-Esprit et à
toutes les promesses contenues dans ces livres, et y croire
littéralement. 1:242.
Nous avons un saint
respect pour la Bible et nous y croyons. 14:113.
La Bible est vraie.
Elle n'a peut-être pas été traduite tout à
fait correctement, et beaucoup de choses précieuses peuvent
avoir été rejetées dans la compilation et la
traduction de la Bible ; mais nous apprenons, par les écrits
d'un des apôtres, que si toutes les paroles et tous les actes
du Sauveur avaient été inscrits, le monde ne pourrait
les contenir. Je dirai que le monde ne pourrait les comprendre. Il ne
comprend pas ce que nous avons d'écrit, ni la personnalité
du Sauveur décrite dans les Écritures ; et
cependant c'est une des choses les plus simples du monde, et la
Bible, quand on la comprend, est un des livres les plus simples du
monde, car, dans la mesure où elle est traduite correctement,
elle n'est rien d'autre que la vérité, et dans la
vérité il n'y a pas de mystère, si ce n'est pour
les ignorants. Les révélations du Seigneur à ses
créations sont adaptées aux capacités les plus
basses et elles apportent la vie et le salut à tous ceux qui
sont disposés à les recevoir. 14:135.
Prenez la Bible
telle qu'elle est ; et si elle est mal traduite et s'il y a un
savant sur la terre qui
professe être chrétien, et s'il pouvait traduire mieux
que les traducteurs du roi Jacques, il a
l'obligation de le faire. Si je comprenais le grec et l'hébreu
comme certains professent les connaître, et si je savais que la
Bible n'est pas traduite correctement, je me sentirais obligé
par la loi de la justice envers les habitants de la terre de traduire
ce qui est incorrect et de le rendre exactement comme il a été
dit autrefois. Est-ce juste ? Oui, j'aurais l'obligation de le
faire. Mais je pense qu'elle est traduite aussi correctement que les
savants pouvaient y arriver, bien qu'elle ne soit pas correcte dans
un grand nombre de cas. Mais cela n'est pas bien important. Lisez-la
et observez-la et cela ne fera de mal à personne au monde.
14:226.
En lisant la Bible,
nous voyons que l'Évangile se trouve non seulement dans le
Nouveau Testament, mais également
dans l'Ancien. Moïse et les prophètes ont vu et ont
prédit l'apostasie de l'Église. Ils ont vu que le
Seigneur lutterait de temps en temps avec les
enfants des hommes, qu'il leur donnerait la vérité et
la prêtrise ; ils ont également vu que les hommes,
dans leur méchanceté, changeraient ses ordonnances,
rompraient les alliances et transgresseraient ses lois jusqu'à
ce que la prêtrise soit ôtée de la terre et que
ses habitants restent dans l'apostasie et les ténèbres.
16:74.
J'ai entendu des
ministres de l'Évangile déclarer qu'ils croyaient que
chaque parole de la Bible est la parole de Dieu. Je leur ai dit :
« Vous êtes plus croyants que moi. » Je
crois que les paroles de Dieu y sont ;
je crois que les paroles du diable y sont ; je crois que les
paroles des hommes et les paroles des anges y sont : et ce n'est
pas tout. Je crois que les paroles d'un animal s'y trouvent. Je me
souviens d'un des prophètes qui chevauchait, prophétisait
contre Israël, et l'animal qu'il montait le réprimanda
pour sa folie. 14:280.
Je crois que les
paroles de la Bible sont ce qu'elles sont ; mais à part
cela, je crois que les enseignements concernant le salut qui se
trouvent dans ce livre sont vrais, et que leur observance élèvera
n'importe quel peuple, nation ou famille qui réside sur la
face de la terre. Les enseignements qui se trouvent dans la Bible
élèvent à un état supérieur tous
ceux qui les observent ; ils leur donnent la connaissance, la
sagesse, la charité, les remplissent de compassion et les
poussent à rechercher les besoins de ceux qui sont dans la
détresse ou dans un état pénible ou dégradé.
Ceux qui observent les préceptes qui se trouvent dans les
Écritures sont justes, fidèles, vertueux et paisibles
chez eux et à l'étranger. Suivez les enseignements de
la Bible, et les hommes feront des maris splendides, les femmes des
épouses excellentes et les enfants seront obéissants ;
ils rendront les familles heureuses et les nations riches et
heureuses, élevées au-dessus de cette vie. 13:175.
Nous prenons ce
livre, la Bible, que je m'attends à voir très bientôt
rejeté du monde dit chrétien (ils y arrivent aussi vite
que possible), je dis que nous prenons ce livre pour guide, pour
régler nos actes ; nous le prenons comme fondation de
notre religion. Il montre le chemin du salut comme un panneau
indicateur indique une ville, ou une carte qui donne l'emplacement
des montagnes, des rivières ou la latitude et la longitude
d'un endroit quelconque sur la face de la terre que nous désirons
trouver, et le mieux que nous ayons à faire, c'est de le
croire ; par conséquent, je dis que les saints des
derniers jours ont la religion la plus naturelle de tous les peuples
de la terre. 13:236.
Nous, les saints
des derniers jours, nous avons confessé devant les cieux,
devant les armées célestes et devant les habitants de
la terre que nous croyons véritablement aux Écritures
telles qu'elles nous sont données, au mieux de la
compréhension et de la connaissance
que nous avons de la traduction, de l'esprit et du sens de l'Ancien
et du Nouveau Testament. 12:227.
Prenez la Bible,
comparez-y la religion des saints des derniers jours et voyez si elle
résistera à l'épreuve.
17:46.
Ce livre, qui est
l'Ancien et le Nouveau Testament, ne prêche qu'un seul sermon,
de la Genèse à l'Apocalypse. 6:284.
La doctrine que
nous prêchons est la doctrine de la Bible, c'est la doctrine
que le Seigneur a révélée pour le salut des
enfants de Dieu, et quand des hommes, qui y ont autrefois obéi,
la nient, ils la nient les yeux grands ouverts, sachant qu'ils nient
la vérité et méprisent les conseils du
Tout-Puissant. 14:200.
Je vous le demande,
frère B, comment dois-je croire en la Bible, et comment y
croirez-vous, vous et tous les autres
disciples du Seigneur Jésus-Christ ? « Frère
mormon, comment la croyez vous ? » Je la crois telle
qu'elle est. Je ne crois pas qu'il faille y mettre une interprétation
quelconque de l'homme, à moins que le Seigneur lui-même
ne le commande d'une manière ou d'une autre. Je ne crois pas
que nous ayons besoin d'interprètes
et de commentateurs des Écritures, qui les arrachent à
leur sens littéral, clair et simple.
1:237.
Il y a une idée
qu'entretiennent les mormons, qui constitue un peu une pierre
d'achoppement pour les hommes, et les apostats s'en servent à
leur profit. C'est que nous considérons la Bible simplement
comme un guide ou un panneau indicateur, montrant une certaine
destination. C'est une doctrine vraie, que nous avançons
hardiment. Si vous suivez les enseignements et vous laissez guider
par les préceptes de ce livre, il vous dirigera là où
vous verrez comme vous êtes vus, où vous pourrez
converser avec Jésus-Christ, avoir la visite d'anges, avoir
des songes, des visions et des révélations, et
comprendre et connaître Dieu par vous-mêmes. N'est-ce pas
un appui et une ressource pour vous ? Oui ; cela vous
prouve que vous suivez la trace des anciens. Vous pouvez voir ce
qu'ils ont vu, comprendre ce dont ils ont joui. 1:243.
Les
ouvrages canoniques de l'Église –
Pour nous, la Bible
est le premier livre, ensuite vient le Livre de Mormon, puis les
révélations qui se trouvent dans le livre des Doctrine
et Alliances, et enfin les enseignements des oracles vivants, et
cependant, vous verrez, en dernière analyse, que les oracles
vivants de Dieu doivent prendre toutes les choses du ciel et de la
terre, en haut et en bas, les rassembler et les consacrer à
Dieu, les sanctifier, les purifier et les préparer à
entrer dans le royaume des cieux. 9:297.
Il n'y a pas de
conflit entre les principes révélés dans la
Bible, le Livre de Mormon et les Doctrine et Alliances ; et il
n'y aurait pas de conflit entre aucun des enseignements donnés
par Joseph, le prophète, et par les frères de
maintenant, si tous vivaient de manière à se laisser
gouverner par l'Esprit du Seigneur. Tous ne vivent pas de manière
à avoir tout le temps avec eux l'Esprit du Seigneur, et il en
résulte que certains quittent le chemin 5:329
Nous avons beaucoup
appris de la Bible, nous avons également beaucoup appris du
Livre de Mormon et du livre des Doctrine et Alliances ; mais
tout le salut que vous pouvez obtenir au moyen de ces livres seuls
est de relativement peu de valeur. Ils contiennent l'histoire
de ce que d'autres hommes ont fait, montrent le chemin qu'ils ont
suivi et la façon dont ils se sont
acquis les paroles de la vie éternelle ; mais toutes les
Écritures depuis le temps d'Adam
jusqu'à maintenant ne peuvent, à elles seules, sauver
une seule personne. Si on
les apprenait toutes par cœur d'une manière si parfaite
qu'on pourrait les réciter avec la plus grande facilité,
cela seul ne sauverait pas une seule des plus petites créatures
de Dieu, ni ne rapprocherait personne de la
porte du royaume céleste. Quand on visite un pays étranger,
il est très agréable et très profitable d'en
connaître la langue, la géographie, les manières,
les coutumes et les lois. De même la lecture de la Bible donne
du confort et du bonheur à celui qui voyage vers l'éternité,
et lui montre partiellement la personnalité et les attributs
de l'Être que l'on doit connaître pour avoir la vie
éternelle. Nous n'avons pas encore atteint cette connaissance,
et le simple fait de lire les Écritures ne pourra jamais nous
la donner. 7:332.
Nous avons le droit
et le devoir de vivre de manière à être capables
de comprendre les choses de Dieu. Il y a l'Ancien et le Nouveau
Testament, le Livre de Mormon et le livre des Doctrine
et Alliances, que Joseph nous a donnés, et ils ont une grande
valeur pour quelqu'un qui erre dans les ténèbres. Ils
sont comme un phare dans l'océan, ou un panneau indicateur
montrant le chemin à suivre. Dans quelle direction sont-ils
tournés ? Vers la Source de la lumière. 8:129.
Que dit de la Bible
le monde infidèle ? Il dit que la Bible ne vaut pas plus
que l'almanach de l'année dernière, que ce n'est rien
d'autre qu'une fable de supercheries de prêtres
et qu'elle n'est bonne à rien Cependant le Livre de Mormon dit
que la Bible est vraie, et il le prouve ; et les deux servent de
preuve l'un à l'autre. L'Ancien et le Nouveau Testament sont
le bois de Juda. Vous vous souvenez que la tribu de Juda est restée
à Jérusalem, et que le Seigneur a béni Juda, et
que cela a eu pour résultat les écrits de l'Ancien et
du Nouveau Testament. Mais où est le bois de Joseph ?
Pouvez-vous dire où il est ? Oui ; c'étaient
les enfants de Joseph qui ont traversé les eaux pour venir sur
notre continent, et ce pays a été rempli d'hommes, et
le Livre de Mormon, ou bois de Joseph, contient leurs écrits,
et ils sont entre les mains d'Éphraïm. Où sont les
Éphraïmites ? Ils sont mêlés à
toutes les nations de la terre. Dieu les appelle à en sortir
pour se rassembler, et il les unit, et ils donnent l'Évangile
au monde entier. Y a-t-il du mal ou une fausse doctrine là-dedans ?
Il y en a beaucoup qui disent que oui. Si oui, tout est dans la
Bible. 13:174.
Le monde chrétien
professe croire en l'Ancien et au Nouveau Testament ; les Juifs
disent qu'ils croient en l'Ancien Testament. Nous croyons aux deux,
et ce n'est pas tout, nous croyons au Livre de Mormon et aux Doctrine
et Alliances données par le Seigneur à Joseph Smith et
par lui à l'Église. Nous croyons aussi que si nous
n'avions pas l'Esprit de Dieu et si nos yeux étaient fermés
pour que nous ne puissions pas voir et comprendre les choses telles
qu'elles sont par l'esprit de la révélation, nous
pourrions dire adieu à tous ces livres, quelque nombreux
qu'ils soient. Si nous avions toute la révélation
donnée depuis le temps d'Adam, et si l'esprit de révélation
n'était pas et ne demeurait pas parmi le peuple, il nous
serait impossible d'être sauvés dans le royaume céleste
de Dieu. 12:259-260.
Le livre des
Doctrine et Alliances est donné aux saints des derniers jours
expressément pour leurs actes et leur mode de vie quotidiens.
16:188.
L'utilisation
des Écritures –
Lisez-vous les
Écritures, mes frères et sœurs, comme si vous les
écriviez il y a mille, deux mille ou
cinq mille ans ? Les lisez-vous comme si vous étiez à
la place des hommes qui les ont écrites ?
Si vous n'avez pas ce sentiment-là, vous avez la possibilité
de l'avoir, afin de connaître aussi
bien l'esprit et le sens de la parole de Dieu que votre comportement
quotidien, ou vos ouvriers, ou votre ménage. 7:333.
Les hommes
demandent partout : « Que signifie cette Écriture,
et comment devons-nous comprendre ce passage-ci ou celui là ? »
Je désire, mes frères et sœurs, que nous
comprenions les choses exactement telles
qu'elles sont, et non pas comme l'imagination volage
et changeante de l'esprit humain peut les former.
La Bible est aussi
claire et facile à comprendre que la révélation
que je viens de vous lire, si vous comprenez l'Esprit de Dieu,
l'Esprit de révélation, et savez comment l'Évangile
de salut est adapté à la capacité de l'homme
faible. 3:336.
Nous n'avons pas la
même attitude que les hommes d'il y a quelques milliers
d'années - ils dépendaient du
prophète ou des prophètes, ou de la réception de
révélations immédiates pour eux-mêmes pour
connaître la volonté du Seigneur, sans les documents
écrits de leurs prédécesseurs, alors que nous
avons les documents de ceux qui ont vécu avant nous, ainsi que
le témoignage du Saint-Esprit ; et, pour la satisfaction
de tous ceux qui désirent un
témoignage, nous pouvons prendre ce livre et lire ce que nous
croyons, apprendre le but de nos efforts,
l'objectif que nous espérons atteindre - la fin de la course
en ce qui concerne la condition mortelle - la plénitude de la
gloire qui se trouve au-delà de cette
vallée de larmes ; par conséquent nous avons un
avantage sur ceux qui ont vécu avant nous. Nous sommes à
la poursuite de la connaissance ; et lorsque vous vous
réunissez, ou si vous avez une parole de prophétie, un
songe, une vision ou une Parole de sagesse, faites-en part au peuple.
15:35.
Y a-t-il dans la
Bible quelque chose que l'on ne doit pas lire dans les écoles ?
S'il y en a, supprimez ces parties, ou plutôt remplacez le
langage qui y est utilisé par une phraséologie plus
conforme aux usages modernes, pour que l'on puisse enseigner les
principes contenus dans la Bible, dans vos catéchismes ou
autres livres. Je sais qu'il y a dans la Bible des passages qui
parlent platement, plus platement que ce que j'ai entendu ce matin ;
mais cette façon de parler platement était la coutume
des anciens. La phraséologie qui est utilisée n'a pas
beaucoup d'importance, c'est le principe véridique que ce
livre enseigne qui le rend si précieux. Si l'un de vous,
mesdames et messieurs, devait monter sur un bateau à vapeur et
traverser l'Atlantique jusqu'à Liverpool, il entendrait un
langage et verrait des coutumes qu'il n'avait jamais entendus ou vus
en pays yankee. Il en est de même pour la Bible, la
phraséologie est celle qui avait cours il y a des siècles ;
mais quel que soit le langage, ce n'est là que coutume. Mais
je dirai que la doctrine enseignée dans l'Ancien et le Nouveau
Testament concernant la volonté de Dieu vis-à-vis de
ses enfants ici-bas, l'histoire de ce qu'il a fait pour leur salut,
les ordonnances qu'il a instituées pour leur rédemption,
le don de son Fils et son expiation, tout cela, c'est vrai, et nous,
les saints des derniers jours, nous y croyons. 13:174.
Je suis témoin,
à ce propos-là, que les personnes dont les noms sont
cités, et beaucoup d'autres parmi les premiers anciens de
l'Église, étaient considérées comme
pratiquement des anges. Les jeunes membres considéraient
qu'elles étaient à ce point remplies de l'Esprit et du
pouvoir de Dieu que nous n'étions guère dignes de
converser avec elles. Vous entendez les noms de l'évêque
Partridge, de frère W. W. Phelps, qui se trouve maintenant sur
cette estrade, de Parley P. Pratt, de David Whitmer, d'Oliver Cowdery
et les noms de beaucoup d'autres parmi les premiers anciens qui sont
allés en Sion, et je vous déclare que des frères,
en d'autres endroits du pays, ceux qui n'avaient pas
vu les personnes citées, pensaient que s'ils devaient venir en
leur présence, ils devraient enlever
leurs souliers, car le sol qu'ils foulaient serait si saint.
Savez-vous ce que la distance et le temps
accomplissent ? Ils produisent chez les gens la crainte la plus
respectueuse que l'on puisse imaginer.
Quand nous réfléchissons et saisissons bien, nous nous
rendons compte à quel point l'Évangile est facile à
comprendre, clair dans son plan, parfaitement adapté, dans
toutes ses parties et tous ses principes,
aux capacités de l'humanité, au point que lorsqu'il est
introduit parmi ceux qui aiment la vérité, il semble
très facile et très clair, et ceux qui sont honnêtes
sont tout à fait prêts à le recevoir. Mais
envoyez-le et donnez-lui de l'antiquité,
et il se revêt immédiatement de mystère. Tel est
le cas de toutes les anciennes révélations.
Celles que les anciens recevaient et comprenaient sont enveloppées
de mystère et d'incertitude pour notre génération,
et on emploie des hommes à révéler le sens des
Écritures antiques. 3:335-336.
CHAPITRE 12 : LA PRÊTRISE
La
prêtrise –
Habitants de la
terre, écoutez ! Dieu a, de nos jours, parlé du
haut des cieux ; il a conféré
sa sainte prêtrise aux enfants des hommes ; il a invité
tous les hommes à se repentir. 8:136.
Soumettons-nous à
lui, afin de prendre part à ce pouvoir invisible,
tout-puissant, divin, qu'est la prêtrise éternelle.
3:259.
La prêtrise
du Fils de Dieu, que nous avons au milieu de nous, est un ordre et un
système de gouvernement parfait, et cela seul peut délivrer
la famille humaine de tous les maux qui en affligent maintenant les
membres, et leur assurer dans l'au-delà le bonheur et la
félicité. 13:242.
Si quelqu'un veut
savoir ce qu'est la prêtrise du Fils de Dieu, c'est la loi par
laquelle les mondes sont, ont été et continueront pour
toujours et à jamais. C'est le système qui donne
naissance aux mondes et les peuple, leur donne leurs révolutions,
leurs jours, leurs semaines, leurs mois, leurs années, leurs
saisons et leur temps et par lequel ils s'enroulent, pour ainsi dire,
comme un parchemin, et passent à un état d'existence
supérieur. 15:127.
Lorsque nous
parlons de la loi céleste qui est révélée
des cieux, c'est-à-dire de la prêtrise, nous parlons du
principe du salut, d'un système parfait de gouvernement, de
lois et d'ordonnances, par lequel nous pouvons être préparés
à passer d'une porte à l'autre, et d'une sentinelle à
l'autre, jusqu'à ce que nous arrivions dans la présence
de notre Père et Dieu. Cette loi n'a pas toujours été
sur la terre, et en son absence, les enfants des hommes ont reçu
d'autres lois pour leur amélioration, leur instruction, leur
gouvernement et pour montrer ce qu'ils feraient s'ils étaient
laissés à eux-mêmes ; et ce que nous
appelons maintenant la tradition est issu de ces circonstances.
2:139.
La prêtrise
du Fils de Dieu comprend dans son fonctionnement le royaume de Dieu.
1:249.
Quelques-uns des
esprits les plus brillants qui demeurent dans le sein du Père
se voient parmi notre peuple, et le Seigneur fera d'eux une Prêtrise
royale, une nation bien à lui qu'il
pourra reconnaître et bénir, avec qu'il pourra parler et
qu'il pourra fréquenter. 11:132.
Les hommes qui sont
les vases de la sainte prêtrise, qui sont chargés de
donner au monde les paroles de la vie éternelle, doivent
constamment s'efforcer, par leurs paroles, leurs actes et leur
comportement quotidien, de faire honneur à la grande dignité
de leur appel et de leur office de ministres et de représentants
du Très-Haut. 11:216.
L'Évangile
nous a apporté la sainte prêtrise, qui est rendue aux
enfants des hommes. Les clefs de cette
prêtrise sont ici ; nous les avons en notre possession ;
nous pouvons ouvrir et nous pouvons fermer. Nous pouvons obtenir le
salut et nous pouvons l'administrer. 4:299.
Cette prêtrise
a été à diverses époques sur la terre.
Adam l'avait, Seth l'avait, Hénoc l'avait, Noé l'avait,
Abraham et Lot l'avaient, et elle fut transmise jusqu'au temps des
prophètes, longtemps après
l'époque des anciens. Cette prêtrise supérieure
gouverne, dirige, administre et gère toutes les prêtrises,
parce que c'est la plus grande de toutes. 9:87.
Mais le Seigneur a
voulu que personne ne reçoive les avantages de la prêtrise
éternelle sans s'humilier devant lui
et lui donner toute la gloire de l'avoir enseigné, afin qu'il
puisse témoigner à tous les hommes la vérité,
et ne dépende pas des paroles d'une personne
quelconque sur la terre, mais sache par lui-même, vive « par
toute parole qui sort de la bouche de Dieu », aime le
Seigneur Jésus-Christ et les institutions de son royaume, et
entre finalement dans sa gloire. Tout homme, toute femme peut être
révélateur et avoir le témoignage de Jésus,
qui est l'esprit de prophétie, connaître la volonté
de Dieu à son sujet, éviter le mal et choisir ce qui
est bien. 2:189.
La prêtrise
est donnée aux hommes, ainsi que ses clefs, et, lorsqu'ils les
comprennent bien, elles peuvent véritablement ouvrir le trésor
du Seigneur, et eux, recevoir à leur satisfaction pleine et
entière. Mais nous ne sommes pas capables de le faire à
cause de nos faiblesses, à cause de la fragilité de la
nature humaine. 3:191-192.
La prêtrise
n'attend pas l'ignorance ; elle instruit ceux qui n'ont pas la
sagesse et ceux désireux d'apprendre des principes corrects.
7:64.
La prêtrise
éternelle a l'obligation, le devoir et le pouvoir de commencer
à poser les fondements pour ramener les jours, les années
et l'intelligence qui ont été perdus à cause de
la transgression. J'ai l'intention de continuer à agir comme
je le fais aussi longtemps que je le peux. J'espère bien ne
jamais commettre d'acte qui me donnera un sentiment de gêne
lorsque je rencontrerai mon Sauveur. Je prie pour cela tous les jours
et à chaque instant. 8:62.
Le Seigneur
Tout-Puissant ne permettra pas que sa prêtrise soit de nouveau
chassée de la terre. 2:183-184.
Mais faites-y bien
attention : si nous vivons selon la sainte prêtrise qui
nous est conférée, pendant que Dieu gouverne au sein de
nos montagnes, je vous promets, au nom du Dieu d'Israël, qu'il
nous donnera les semailles et la moisson. Nous devons abandonner
notre droit à la prêtrise pour que les bénédictions
des cieux cessent de se répandre sur nous. Vivons notre
religion et écoutons les avis qui nous sont donnés.
10:292.
On a beaucoup parlé
du pouvoir des saints des derniers jours. Est-ce le peuple que l'on
appelle les saints des derniers jours qui a ce pouvoir, ou est-ce la
prêtrise ? C'est la prêtrise ;
et s'il vit selon cette prêtrise, il pourra commencer son œuvre
ici, remporter beaucoup de victoires et être prêt à
recevoir la gloire, l'immortalité et la vie éternelle,
de sorte que lorsqu'il ira dans le monde des esprits, son œuvre
dépassera de loin celle d'un autre homme ou d'un autre être
qui n'a pas reçu la bénédiction des clefs de la
prêtrise ici-bas. 7:288289.
Il n'y a pas un
seul despote sur la terre dont la puissance ne soit née à
l'origine de la prêtrise, et il n'y a pas de loi dans la
prêtrise qui ne soit fondée sur les révélations
de Jésus-Christ. Ce sont les lois
sur lesquelles tous les gouvernements ont été basés
à l'origine. La vérité
durera éternellement, et quiconque ne peut supporter la vérité
n'obtiendra pas la vie éternelle.
C'est la vérité que nous avons. Vivons-la, et nous
durerons à jamais et aucun pouvoir
ne pourra l'empêcher. 7:149.
Quand les anciens
fidèles, qui détiennent cette prêtrise, vont dans
le monde des esprits, ils emportent le même pouvoir et la même
prêtrise qu'ils avaient tandis qu'ils étaient dans leur
tabernacle mortel. 3:371.
Quand la sainte
prêtrise est sur la terre et que la plénitude du royaume
de Dieu a été donnée au peuple, il faut obéir
strictement à tous les points de la loi et de la doctrine et à
toutes les ordonnances que le Seigneur
révèle. 10:286.
Si votre foi était
concentrée sur le bon objectif, si votre confiance était
inébranlable, votre vie pure et simple, chacun remplissant les
devoirs de son appel selon la prêtrise et les capacités
qui lui ont été confiées, vous seriez remplis du
Saint-Esprit et il serait aussi impossible à quiconque de vous
tromper et de vous conduire à la destruction qu'à une
plume de rester intacte au milieu d'une chaleur intense. 7:277.
Quelqu'un qui a une
part dans la prêtrise et reste fidèle à son
appel, qui prend constamment plaisir à faire ce que Dieu exige
de lui et continue, sa vie durant, à accomplir tous les
devoirs, s'assurera non seulement la possibilité de recevoir,
mais encore la connaissance quant à la manière de
recevoir les choses de Dieu, de sorte qu'il connaîtra
constamment la volonté de Dieu et sera à même de
discerner entre le bien et le mal, entre les choses de Dieu et les
choses qui ne sont pas de Dieu. Et la prêtrise - l'Esprit qui
est en lui - continuera à augmenter jusqu'à ce qu'elle
devienne comme une source d'eau vive, jusqu'à ce qu'elle soit
semblable à l'arbre de vie, jusqu'à ce qu'elle soit une
source ininterrompue d'intelligence et d'instruction pour cette
personne. 3:192.
Quiconque est
fidèle à la prêtrise, peut vaincre l’adversaire,
déjouer les desseins de la mort ou de celui qui en a le
pouvoir, a la possibilité de vivre sur la terre jusqu'au
moment qui lui est fixé ; et il pourra savoir, voir et
comprendre les choses de Dieu par révélation aussi
naturellement que nous comprenons les choses naturelles qui nous
entourent. 3:192193.
Tous les actes que
nous accomplissons doivent être gouvernés par les
directives de la prêtrise. 7:64.
Il n'y a pas
d'actes de la part d'un saint des derniers jours, pas de devoirs
requis, pas de temps donné, qui excluent la prêtrise ou
en soient indépendants. Tout y est soumis, que ce soit la
prédication, les affaires ou un autre acte relatif à la
bonne conduite de cette vie. 7:66.
Ce n'est que quand
nous aurons banni de notre esprit nos intérêts égoïstes
et personnels et que nous nous
intéresserons au bien-être général que
nous serons à même de magnifier notre sainte prêtrise
comme nous le devrions. 11:115.
Quiconque obtient
de l'influence dans ce royaume, l'obtient par l'influence et le
pouvoir du Saint-Esprit qui l'a appelé à la vérité,
à la sainteté et à la vertu. C'est là
toute l'influence que j'ai, et je prie Dieu de ne jamais avoir
d'influence différente. 7:140.
Qu'il me soit
permis de dire aux frères et aux sœurs : Lorsque
l'un de vos dirigeants vous réprimande, ne considérez
jamais que c'est là le fait de l’adversaire, mais
recevez-le toujours comme une bonté
de la part d'un ami et non d'un ennemi. Si vos présidents
étaient vos ennemis, ils vous
laisseraient vous débrouiller dans vos péchés.
Si vous êtes bien-aimés du Seigneur, vous serez
réprimandés ; recevez-le avec joie. 10:174.
Lorsque l'on juge
d'un point quelconque de doctrine, pour qu'une décision
devienne valable, il faut obtenir l'unanimité des voix,
l'unité de foi et de décision. En leur qualité
de collège, les trois Premiers Présidents doivent voter
unanimement ; les douze apôtres, comme
vous pouvez le lire dans les Doctrine et Alliances, doivent, pour
parvenir à une décision juste
sur un problème qu'on leur soumet, voter à l'unanimité.
Lorsque vous voyez ces collèges unanimes dans ce qu'ils
déclarent, vous pouvez considérer que c'est vrai. Que
les anciens se rassemblent, étant fidèles et sincères ;
et quand ils seront d'accord sur un point quelconque, vous saurez que
c'est vrai. 9:91-92.
Je voudrais voir le
grand conseil, les évêques et tous les juges remplis du
pouvoir du Saint-Esprit, pour que lorsqu'une personne comparaît
devant eux ils puissent l'analyser et la comprendre et être
capables de décider du cas rapidement et en justice. Lorsque
les hommes apprécient correctement le bien et le mal, ils
peuvent prendre leur décision aussi bien une minute après
qu'ils ont entendu l'énoncé du cas que de gaspiller des
heures et des jours pour la prendre. Je voudrais que les évêques
et les autres officiers aient suffisamment de pouvoir et de sagesse
de la part de Dieu pour être pleinement conscients de la vraie
nature de tous les cas qui peuvent leur être soumis. Mais il en
est parmi nos grands hommes qui sont si ignorants qu'un service
personnel rend leur esprit tellement partial qu'ils déforment
la vérité et soutiennent une personne dans le mal. Il
en est qui, par un rien, peuvent à ce point disposer en leur
faveur l'esprit d'un membre du grand conseil, d'un grand prêtre,
d'un évêque, d'un apôtre, que celui-ci penchera
pour eux plutôt que pour la vérité. Je méprise
un homme qui m'offrirait de l'argent pour acheter mes faveurs. 10:42.
Dans tous les
grands conseils, ou dans les tribunaux d'évêque, et dans
tous les autres départements où nous réglons nos
affaires, l'Église et le royaume de Dieu, avec le Seigneur
Tout-Puissant à sa tête, obligera tous les hommes à
montrer les sentiments de leur cœur, car vous vous souviendrez
qu'il est écrit que dans les derniers jours le Seigneur
révélera les secrets des cœurs des enfants des
hommes. 3:47
Lorsque l'on me
mettra à l'épreuve de combattre pour ma religion, ce
qui, je l'espère, ne sera jamais, j'appellerai, dans un tel
cas d'urgence, tous les hommes qui sont remplis du pouvoir de Dieu.
7:143.
Je vous rappelle
ces événements pour vous montrer qu'une personne qui
est ordonnée à l'office d'ancien dans ce royaume a la
même prêtrise que les grands prêtres, que
les douze apôtres, que les soixante-dix et que la Première
Présidence, mais tous ne sont pas
appelés à être l'un des douze apôtres, ni
l'un de la Première Présidence, ni à être
l'un des premiers présidents de tous
les soixante-dix, ni l'un des présidents d'un collège
de soixante-dix, ni à présider
le collège des grands prêtres ; mais tout homme a
sa place, possédant une partie de la même prêtrise,
selon les dons et les appels faits à chacun. Ceci éclaire-t-il
le sujet ? Ceci vous l'expliquera de sorte que vous pourrez le
comprendre. Lorsque nous découvrons où est notre appel
et notre poste au sein du peuple de Dieu, et que tout le monde est
disposé à s'acquitter de ses devoirs, il y a assez a
faire pour nous tous. Tous peuvent avoir ce qu'ils désirent
faire pour promouvoir le royaume de Dieu sur la terre ; ils
peuvent s'exercer dans tout ce que Dieu leur a accordé pour se
montrer dignes devant Dieu et le peuple. 9:89.
L'ont-ils détruit
lorsqu'ils ont ôté la vie à Joseph ? Non. Le
mormonisme est ici, la prêtrise est
ici, les clefs du royaume sont ici-bas ; et quand Joseph est
parti, elles ne sont pas parties. Et si les
méchants réussissaient à m'ôter la vie,
les clefs du royaume resteraient dans
l'Église. 5:76-77
Si je trouve un
homme, comme je le fais de temps en temps, qui pense qu'on devrait
lui donner un poste plus haut que celui
qu'il occupe, cela me prouve qu'il ne comprend pas son
vrai poste, et n'est pas capable de le magnifier. N'a-t-il pas déjà
la possibilité de montrer tous les
talents qu'il a de faire tout le bien dont il est capable dans son
royaume ? L'empêche-t-on le moins du monde d'exercer sa
sagesse et ses pouvoirs, de les étaler devant
la communauté et de montrer l'exemple ? Non, pas le moins
du monde. Prive-t-on ou restreint-on le moins du monde quelqu'un
d'entre vous ? Y a-t-il une sœur qui n'ait pas la
possibilité de montrer tous ses talents et tout le pouvoir
qu'elle veut ou dont elle est capable au profit de ses sœurs et
de ses enfants ? Les sœurs sont-elles privées de la
liberté de montrer leurs goûts et leurs talents pour
améliorer la communauté ? Quand j'entends des
personnes dire qu'elles devraient remplir un poste plus élevé
que celui qu'elles ont, et cachent les talents qu'elles possèdent,
elles n'ont pas la vraie sagesse qu'elles devraient avoir. Quelque
chose leur manque, sinon elles profiteraient des talents qui leur ont
été donnés. 7:161-162.
Ce que je crains,
c'est que notre peuple ait tellement confiance en ses dirigeants
qu'il ne demande pas à Dieu si c'est lui qui le guide. Je
crains qu'il ne s'installe dans un sentiment de sécurité
aveugle, confiant sa destinée éternelle entre les mains
de ses dirigeants avec une confiance imprudente qui en elle-même
déjouerait les desseins de Dieu au sujet de son salut et
affaiblirait l'influence qu'il pourrait exercer sur ses dirigeants,
s'il savait de lui-même, par les révélations de
Jésus, qu'il est guidé dans le bon chemin. Que tous
sachent, par l'inspiration que leur donne l'Esprit de Dieu, si leurs
dirigeants marchent ou non sur le chemin que Dieu impose. 9:150.
Vous pouvez prendre
les collèges de notre Église : la Première
Présidence, les Douze, les présidents des grands
prêtres, les membres des grands conseils et les présidents
des soixante-dix, et vous pouvez aller trouver chacun de ces collèges
pour leur demander conseil sur un sujet quelconque, et vous recevrez
invariablement le même avis. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce
qu'ils sont animés du même esprit. 5:328-329.
Adam, Seth, Hénoc,
Noé, tous les patriarches et tous les prophètes, Jésus
et les apôtres, et tous les hommes qui ont jamais écrit
la Parole du Seigneur, ont écrit la même doctrine sur le
même sujet ; et vous ne pourrez jamais trouver de cas où
les prophètes et les apôtres soient entrés en
conflit sur des points de doctrine dans les temps anciens ; et
maintenant non plus, si tous étaient constamment guidés
par l'Esprit de salut. 5:329.
Là où
il n'y a pas de prêtrise, il est attendu des hommes qu'ils
vivent selon ce qu'ils connaissent ;
mais même alors, ils ne peuvent commettre impunément de
nombreux péchés abominables.
Le Seigneur leur pardonne plus facilement parce qu'ils ne sont pas
éclairés, et un royaume est préparé pour
eux. 10:286.
Quand un homme s'en
va, par simple esprit de conviction, édifier le royaume de
Dieu, réformer les nations de la terre, il peut aller aussi
loin que la morale agit sur lui et l'éclaire ; mais il
n'a aucune autorité des cieux. Nous n'avons aucune obligation
d'obéir à un homme ou à un être quelconque
dans les questions relatives au salut, si ses paroles n'ont pas
l'autorité ni la sanction de la sainte prêtrise. 8:132.
Je ne suis jamais
passé devant l'église de John Wesley à Londres
sans m'arrêter pour la regarder.
Etait-ce un brave homme ? Oui ; je pense qu'il a
certainement été, selon ses connaissances, l'un des
meilleurs hommes qui aient marché sur la terre. A-t-il obtenu
son repos ? Oui, un repos plus grand
qu'il ne l'avait jamais pensé ; et il en est de même
pour des milliers d'autres personnes
appartenant aux diverses confession religieuses. Pourquoi ne
pouvait-il pas édifier le royaume de Dieu sur la terre ?
Il n'avait pas la prêtrise ; c'était là
toute la difficulté qu'il avait. Si
la prêtrise lui avait été conférée,
il aurait édifié le royaume de
Dieu de son temps tel qu'il est actuellement en cours de
construction. Il aurait introduit les
ordonnances, les puissances, les degrés et les collèges
de la prêtrise ; mais, ne détenant pas la prêtrise,
il ne pouvait le faire. L'Esprit de Dieu a-t-il reposé sur
lui ? Oui, et il repose parfois plus
ou moins sur tout le monde. 7:5
Beaucoup pensent,
s'ils voient un prophète, qu'ils voient quelqu'un qui possède
toutes les clefs du royaume de Dieu sur la terre. Ce n'est pas
exact ; beaucoup de personnes ont prophétisé sans
avoir de prêtrise du tout. Ce n'est pas une révélation
ou un don particulier que de prophétiser. Prenez par exemple
un homme d'État capable ; il vous dira par ce qui s'y
passe, ce qui va arriver à une nation. Il prévoit ceci
et cela, et connaît le résultat d'une politique que l'on
suit. Être prophète, c'est simplement prédire les
événements futurs ; mais un apôtre du
Seigneur Jésus-Christ a les clefs de la sainte prêtrise
et le pouvoir en est scellé sur sa tête, et c'est par là
qu'il est autorisé à proclamer la vérité
au peuple, et si celui-ci la reçoit, c'est bien, sinon, le
péché sera sur sa tête. 13:144.
Cherchez
diligemment à connaître la volonté de Dieu.
Comment pouvez-vous la connaître ? Vous pouvez l'obtenir
directement du Seigneur dans ce qui vous concerne personnellement ;
mais dans ce qui concerne les affaires publiques, sa volonté
se manifeste par le canal approprié, et vous pourrez la
connaître par l'information générale donnée
par la source appropriée. 1:78.
J'ai déjà
dit que le Christ a mis dans son Église des apôtres et
des prophètes ; il y a également mis des
évangélistes, des pasteurs et des docteurs, ainsi que
les dons de l'Esprit, comme les langues, la guérison des
malades, le discernement des esprits, et divers autres dons. Je le
demande au monde entier, qui a reçu la révélation
que le Seigneur a fait cesser ces offices et ces dons dans son
Église ? Pas moi. J'ai eu la révélation
qu'ils doivent être dans l'Église, et qu'il n'y a pas
d'Église sans eux. J'ai eu beaucoup de révélations
qui m'ont prouvé que l'Ancien et le Nouveau Testament sont
vrais. Leurs enseignements doctrinaux se trouvent dans l'Évangile
que nous enseignons, qui est le pouvoir de Dieu pour le salut de tous
ceux qui croient. 13:144.
Je supplie jour
après jour, quand j'en ai l'occasion, les anciens d'Israël
de vivre leur religion - de vivre de telle manière que le
Saint-Esprit soit leur compagnon constant ; alors ils
seront qualifiés pour être juges en Israël, pour
présider comme évêques, officiers présidents
et membres de grands conseils, et comme hommes de Dieu, pour prendre
leurs familles et leurs amis par la main et
les conduire sur le chemin de la vérité et de la vertu
et finalement dans le royaume de Dieu. 6:331.
La
Première Présidence –
Dans l'énoncé
de points de doctrine qui ont trait à la progression et à
la poursuite de l'édification du royaume de Dieu sur la terre,
et la révélation de sa volonté, il n'a qu'une
seule bouche pour révéler sa volonté à
son peuple. Quand le Seigneur désire donner une révélation
à son peuple, quand il désire lui révéler
de nouveaux points de doctrine ou le réprimander, il le fait
par l'intermédiaire de l'homme qu'il a nommé à
ce poste. Les autres postes de l'Église sont des auxiliaires
et des gouvernements pour l'édification du corps du Christ
et le perfectionnement des saints, etc., tous les présidents,
évêques, anciens, prêtres, instructeurs, diacres
et membres se tenant dans leur ordre et officiant dans leur appel
et leur degré de la prêtrise comme ministres des paroles
de vie, comme bergers pour surveiller les
départements et les sections du troupeau de Dieu dans le monde
entier, et comme auxiliaires pour fortifier
les mains de la Présidence de toute l'Église. 11:135.
C'est le Seigneur
Tout-Puissant qui dirige notre Église, et il ne permettra
jamais que l'on vous égare si vous
êtes occupés à faire votre devoir. Vous pouvez
rentrer chez vous et dormir aussi calmement qu'un bébé
dans les bras de sa mère : vous ne courez aucun risque
que vos dirigeants vous conduisent sur la mauvaise voie, car s'ils
essayaient de le faire, le Seigneur les balayerait rapidement de la
terre. Vos dirigeants essayent de vivre leur religion autant qu'ils
sont capables de le faire. 9:289.
La Première
Présidence a, à bon droit, une grande influence sur
notre peuple ; et si nous sortions du chemin et conduisions
notre peuple à la destruction, comme ce serait dommage !
Comment pouvez-vous savoir si nous vous guidons correctement ou non ?
Pouvez-vous le savoir par un autre pouvoir que celui du
Saint-Esprit ? J'ai exhorté uniformément le peuple
à obtenir ce témoignage vivant, chacun pour soi ;
alors personne au monde ne pourra le conduire sur le mauvais chemin.
6:100.
Faites attention,
vous, le monde entier, ne touchez pas les oints du Seigneur.
N'affligez pas le peuple qui a des oracles du salut pour la famille
humaine entière. 8:195.
Posséder et
conserver l'esprit de l'Évangile, rassembler Israël,
racheter Sion et sauver le monde, voilà ce dont il faut
s'occuper en tout premier lieu, voilà ce qui doit être
le désir primordial qui doit régner dans le cœur
de la Première Présidence, des anciens d'Israël et
de tous les officiers de l'Église et du royaume de Dieu.
7:174.
Cela ferait
peut-être trébucher certains d'entre vous si je devais
vous poser une question : Le fait qu'un homme est prophète
dans cette Église prouve-t-il qu'il en sera le président ?
Je réponds : Non ! Un homme peut être
Prophète, Voyant et Révélateur, et cela peut
n'avoir rien à voir avec le fait qu'il est président de
l'Église. Qu'il suffise de dire que Joseph était le
président de l'Église tant qu'il vécut. Il
remplit toujours ce poste lourd de responsabilités par la voix
du peuple. Pouvez-vous trouver une révélation qui l'ait
nommé président de l'Église ? Les clefs de
la prêtrise ont été confiées à
Joseph pour édifier le royaume de Dieu sur la terre et ne
devaient pas lui être enlevées dans le temps ni dans
l'éternité, mais quand il a été appelé
à présider l'Église, cela a été
par la voix du peuple ; et néanmoins il détenait
les clefs de la prêtrise indépendamment de sa voix.
1:133.
Je supplie et prie
le peuple de vivre de manière que si je ne magnifie pas mon
appel, vous me brûliez de votre foi
et de vos bonnes œuvres, et que je sois retranché.
7:281.
L'esprit de Joseph
qui est tombé sur moi est prêt à tomber sur
quelqu'un d'autre lorsque je serai enlevé. 5:57.
Le premier nom que
je vous présenterai est celui de Brigham Young, président
de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours. Si quelqu'un peut dire qu'il ne doit pas être soutenu
dans cet office, qu'il le dise. S'il n'y a pas d'objection, comme on
le dit dans la cérémonie de mariage de l'Église
anglicane : « Qu'il se taise dorénavant et à
jamais », et n'aille pas pleurnicher partout, en disant
qu'il aimerait mieux avoir quelqu'un de meilleur, quelqu'un qui
serait plus capable de diriger l'Église. 7:228.
Supposez que Sidney
Rigdon et Frederick G. Williams aient été enlevés
ou aient apostasié, comme l'un d'eux
le fit peu après que la révélation dont j'ai
parlé eut été donnée, et qu'il ne restât
que Joseph Smith de la Première Présidence, aurait-il
eu, à lui seul, I'autorité de mettre en ordre le
royaume de Dieu sur la terre ? Oui. Et encore : supposons
que onze des Douze aient été
enlevés par le pouvoir de l'Adversaire, cet unique
apôtre a le même pouvoir
qu'avait Joseph, et pourrait prêcher, baptiser et mettre en
ordre le royaume de Dieu tout entier sur la terre, autant que les
Douze s'ils étaient tous ensemble. Et encore : si,
dans sa providence, Dieu permettait à l’adversaire de
détruire ces deux premiers collèges
et ensuite détruire le collège des soixante-dix, sauf
un seul homme, quel pouvoir a-t-il ? Ce serait d'aller prêcher,
baptiser, confirmer, imposer les mains, ordonner, mettre en ordre,
édifier et établir le royaume de Dieu tout entier tel
qu'il est maintenant. Supposez que l’adversaire ait le pouvoir
de faire disparaître de la face de la terre tous les grands
prêtres sauf un seul, que posséderait cet unique grand
prêtre dans le pouvoir de sa prêtrise ? Il aurait le
pouvoir et l'autorité d'aller prêcher, baptiser,
confirmer, ordonner et mettre en ordre le royaume de Dieu dans toute
sa perfection de la terre. Pourrait-il le faire sans la révélation ?
Non. Et les soixante-dix ? Non Et les Douze ? Non. Et,
demanderons-nous, Joseph Smith ou la Première Présidence
pourraient-ils faire cela sans la révélation ?
Non. Aucun d'eux ne pourrait faire pareille œuvre sans
révélation directe de Dieu. Je peux aller plus loin
encore. Quiconque est ordonné à l'office d'ancien
possède dans une certaine mesure les clefs de la Prêtrise
de Melchisédek, et supposez qu'il ne reste qu'un seul ancien
sur la terre, pourrait-il aller mettre le royaume de Dieu en ordre ?
Oui, par la révélation. 9:88.
Bien que les frères
Willard Richards, Heber C. Kimball et moi-même soyons en dehors
du collège des Douze, notre apostolat ne nous a pas été
enlevé. J'ai considérablement prêché sur
ce sujet à Nauvoo, pour faire comprendre au peuple les
différents appels des hommes. 6:320.
Beaucoup peuvent
penser qu'un homme qui se trouve à mon poste devrait être
parfait ; il n'en est rien. Si vous y réfléchissiez
ne serait-ce qu'un instant, vous ne voudriez pas que je sois parfait,
car si je l'étais, le Seigneur m'enlèverait plus vite
au paradis que vous ne voudriez m'y voir aller. Je veux demeurer avec
vous ; et je désire être juste assez parfait pour
vous guider. 10:212.
J'ai eu la
promesse, il y a des années, que je n'apostasierais jamais et
n'apporterais jamais rien de mal à ce peuple. Dieu a révélé
cela par l'intermédiaire de Joseph, longtemps avant que
celui-ci ne meure, et si je n'agis pas bien, vous pouvez vous
attendre a ce que le Seigneur me reprenne. Il ne m'enverra pas en
enfer, mais il me reprendra auprès
de lui. « Je vais te faire remonter ici, Brigham, et te
donner quelques leçons. » 9:142.
(À propos de
son appel de « prophète, voyant et révélateur » ) :
Je dirai que je n'ai jamais dicté cette expression. Je dis
cela parce que, dans ce contexte, ces mots m'ont toujours inspiré
le sentiment que l'on me donne un titre plus grand que je ne mérite.
Je suis Brigham Young, apôtre de Joseph Smith et également
de Jésus-Christ. Si j'ai été utile à ce
peuple, j'en suis heureux. Les frères m'appellent ainsi ;
et s'il en est ainsi, je suis content. 5:296.
L'apôtre
et la Prêtrise de Melchisédek –
L'appel d'apôtre
est d'édifier le royaume de Dieu dans le monde entier ;
c'est l'apôtre qui détient les
clefs de ce pouvoir, et personne d'autre. Si un apôtre magnifie
son appel, il est constamment la parole du Seigneur à son
peuple. 6:282.
Les douze apôtres
ont le devoir et le droit d'avoir la compagnie constante du
Saint-Esprit et de toujours vivre dans l'esprit de révélation,
de connaître leur devoir et de comprendre leur appel ;
c'est aussi le devoir et le droit de la Première Présidence
de l'Église. 11:135.
Je peux vous dire
l'esprit des Douze, ce qui sera une consolation pour vous et aussi
pour les Douze. Si je pouvais voir chacun
des anciens, leurs femmes et leurs enfants aussi obéissants
à tout ce qui est requis d'eux - les enfants vis-à-vis
des parents, les épouses vis-à-vis
des époux et les époux vis-à-vis de la prêtrise
- que le sont les Douze, mon âme serait heureuse. Je dirai
encore : ceux des Douze qui voyagent le plus et servent Dieu
sont les plus obéissants. 10:310.
Dans le News de la
semaine dernière, j'ai publié une partie d'une
révélation, donnant l'autorité de la Première
Présidence de l'Église, composée à
l'origine de Joseph Smith, Sidney Rigdon et Frederick G. Williams
Quand cette révélation fut donnée, les deux
frères cités en dernier lieu étaient les
conseillers de Joseph Smith, et cette Première Présidence
possédait le pouvoir et l'autorité d'édifier le
royaume de Dieu sur toute la terre, et de mettre l'Église en
ordre dans sa perfection. Vous lisez dans la révélation
à laquelle il est fait allusion que quand les Douze ont été
appelés et ordonnés, ils possédaient le même
pouvoir et la même autorité que les trois Premiers
Présidents ; et en lisant plus loin, vous voyez que des
annexes et des auxiliaires doivent découler de cette prêtrise.
Les soixante-dix possèdent le même pouvoir et la même
autorité ; ils détiennent les clefs pour établir,
édifier, régler, ordonner et mettre en ordre le royaume
de Dieu sur la terre dans toutes ses perfections. Nous avons un
collège de grands prêtres, et il y en a beaucoup. Ils
sont un groupe local - ils restent sur place ; mais les
soixante-dix voyagent et prêchent ; de même que les
grands prêtres, lorsqu'on les y invite. Ils possèdent
exactement la même prêtrise que les soixante-dix, les
Douze et la Première Présidence ; mais sont-ils
ordonnés pour officier dans toute l'autorité, tous les
pouvoirs et toutes les clefs de cette prêtrise ? Non.
Néanmoins ils sont grands prêtres de Dieu ; et
s'ils magnifient leur prêtrise, ils recevront un jour toute
l'autorité et tous les pouvoirs qu'il est possible aux hommes
de recevoir. 9:87.
L'épiscopat
appartient de droit aux descendants littéraux d'Aaron, mais
nous devrons ordonner dans d'autres tribus des hommes qui détiennent
la prêtrise supérieure, pour qu'ils agissent dans la
Moindre, jusqu'à ce que nous trouvions un descendant littéral
d'Aaron qui soit prêt à la recevoir.
La moindre
prêtrise, vous le voyez donc, est du ressort de l'apostolat,
parce qu'un homme qui la détient a
le droit d'agir ou d'officier comme grand prêtre, comme membre
du grand conseil, comme patriarche, comme
évêque, ancien, prêtre, instructeur et diacre, et
dans tous les offices et tous les appels
qui sont dans l'Église, du premier au dernier, lorsque le
devoir l'exige. 1:136.
Cela étonnera-t-il
certains d'entre vous que je n'aie pas été ordonné
grand prêtre avant d'être ordonné apôtre ?
Frère Kimball et moi-même n'avons jamais été
ordonnés grands prêtres. Comme c'est étonnant !
J'allais dire comme certains des frères comprenaient peu la
prêtrise, lorsque les Douze eurent été appelés.
Au début de notre carrière dans cette Église,
nous parlions un jour dans un de nos conseils de certains des Douze
qui voulaient nous ordonner grands prêtres, et voici ce que je
dis à frère Patten quand il voulut m'ordonner dans
l'État de York : Frère Patten, attendez jusqu'à
ce que je puisse lever la main au ciel et
dire : J'ai magnifié l'office d'ancien. Lorsque notre
conversation eut été terminée au conseil,
quelques-uns des frères se mirent à poser des
questions, et dirent que nous devrions être
ordonnés grands prêtres ; tandis que moi, je ne
pensais pas qu'il était nécessaire qu'un apôtre
soit ordonné grand prêtre, ancien ou instructeur. Je
n'exprimai pas mon opinion à ce sujet à ce moment-là,
mais me promis d'entendre ce que frère Joseph aurait à
dire à ce sujet. Ce fut William E. McLellin qui dit à
Joseph que Heber et moi n'étions pas
ordonnés grands prêtres et voulut savoir si cela ne
devait pas se faire. Joseph dit :
« Insulteriez-vous la prêtrise ? Est-ce là
toute la connaissance que vous avez de l'office d'apôtre ?
Ne savez-vous pas que l'homme qui reçoit l'apostolat, reçoit
toutes les clefs qui ont
jamais été, ou qui peuvent être conférées
par l'homme mortel ? De quoi parlez-vous ? Vous
m'étonnez ! » On n'en parla plus.
J'ai essayé
de vous montrer, frères, aussi brièvement que possible,
l'ordre de la prêtrise. Quand un homme est ordonné
apôtre, sa prêtrise est sans commencement de jours, ni
fin de vie, comme la Prêtrise de Melchisédek ; car
c'est de sa prêtrise que l'on parle ainsi et non de l'homme.
1:136.
Il y a vingt-sept
ans, le 5 de ce mois, en 1834, une compagnie se mettait en route pour
Kirtland, afin de racheter le pays de Sion. Frère Heber C.
Kimball et mon frère Joseph étaient dans ce camp. On
n'avait pas encore ordonné aucun des douze apôtres, ni
de soixante-dix, quoiqu'il y eût une révélation
relative aux apôtres et aux soixante-dix. Il y avait des grands
prêtres, mais pas de collège de grands prêtres. Je
raconte ce petit fait historique qui intéressera certainement
ceux qui n'y étaient pas.
Après être
revenus du Missouri, mon frère Joseph Young et moi-même
nous avions chanté après avoir prêché dans
une réunion ; et lorsque la réunion a été
levée, Joseph Smith a dit : « Venez,
accompagnez-moi chez moi. » Nous sommes allés et
nous avons chanté longtemps pour lui et nous avons parlé
avec lui. Il a ensuite abordé le sujet des Douze et des
soixante-dix : c'était la première fois que j'y
aie jamais pensé. Il a dit : « Frères,
je vais appeler douze apôtres. Je pense que nous allons bientôt
nous réunir et choisir douze apôtres et choisir un
collège de soixante-dix parmi ceux qui sont allés à
Sion, d'entre les hommes du camp. » En 1835, à la
fin de janvier ou en février, ou vers cette époque,
nous avons tenu nos réunions tous les jours, et frère
Joseph a appelé douze apôtres à ce moment-là.
Il eut une révélation pendant que nous chantions. Ceux
qui le connaissaient savaient quand l'esprit de révélation
était sur lui, car son visage prenait une expression qui lui
était particulière pendant qu'il était sous
cette influence. Il prêchait par l'esprit de révélation
et enseignait son conseil de cette façon, et ceux qui le
connaissaient pouvaient découvrir immédiatement qu'à
ce moment-là il y avait une clarté et une transparence
toutes particulières sur son visage. Il exécuta cette
révélation jusqu'à ce
qu'il eût organisé l'Église, et ainsi de suite
jusqu'à ce que le baptême pour les morts eût été
révélé. 9:89.
Comment sont nés
ces apôtres, ces soixante-dix, ces grands prêtres et
toute cette organisation que nous connaissons maintenant ? Tout
cela est venu par les révélations. Frère Cahoon,
qui est mort récemment dans votre quartier, fut l'un des
premiers à être ordonnés à l'office de
grands prêtres dans son royaume. En 1831, le prophète
Joseph se rendit en Ohio. Il quitta l'État de New York à
la fin d'avril, si je me souviens bien, et arriva à Kirtland
un jour de mai. On tint une conférence générale,
qui fut la première conférence générale
jamais convoquée ou tenue en Ohio. Joseph reçut alors
une révélation et ordonna des grands prêtres.
Vous avez lu dans le livre des Doctrine et Alliances comment lui, le
tout premier, a reçu la prêtrise. Il est indiqué
comment Joseph reçut la Prêtrise d'Aaron. Jean-Baptiste
apparut à Joseph Smith et Oliver Cowdery.
Lorsqu'une personne
passe derrière le voile, elle ne peut officier que dans le
monde des esprits ; mais quand elle
est ressuscitée, elle officie comme être ressuscité,
et non comme être mortel. Vous lisez dans la révélation
que Joseph fut ordonné, comme cela est écrit. Lorsqu'il
reçut la Prêtrise de Melchisédek, il eut une
autre révélation. Pierre, Jacques et Jean vinrent à
lui. Vous pouvez lire la révélation à loisir.
Quand il reçut cette révélation à
Kirtland, le Seigneur lui apprit qu'il
devait commencer à ordonner des grands prêtres, et il en
ordonna alors tout un nombre ; je ne me souviens pas de tous les
noms ; mais Lyman Wight en fut un, les frères Cahoon et
Morley, John Murdock, Sidney Rigdon et d'autres furent
également ordonnés à ce moment-là. Ils
furent les premiers à être ordonnés à cet
office dans l'Église. Je vous
raconte cela pour vous montrer comment Joseph a organisé pas à
pas l'Église. À ce moment-là il n'y avait pas de
soixante-dix ni douze apôtres. 9:88-89.
Joseph Smith ne
permit jamais aux soixante-dix de se réunir et de se croire un
corps séparé du reste de l'Église. Je ne me suis
jamais beaucoup préoccupé de cela, car je n'avais pas
la moindre crainte qu'ils puissent obtenir un pouvoir qui ne leur
appartenait pas vraiment ; car s'il en était ainsi,
j'étais toujours certain qu'il serait éparpillé
aux quatre vents. Je veux informer les soixante-dix qui vivent dans
la paroisse de l'évêque Miller (et ce que je dis
maintenant s'applique à toutes les autres paroisses et à
tous les autres évêques) s'il les appelle à
remplir les fonctions d'instructeurs, ils ont pour devoir impérieux
d'agir comme instructeurs, cherchant à être profitables
au peuple et à le bénir en augmentant sa compréhension,
afin qu'il fasse ses preuves devant Dieu et les uns devant les
autres. Il y a un monde d'intelligence à donner, et la
prêtrise (dans ses divers appels, postes, auxiliaires et
gouvernements), est, par ses ministres, le moyen de le donner au
peuple. Un soixante-dix ou un grand prêtre, qui est nommé
instructeur ou évêque, n'a pas pour devoir de négliger
les devoirs de ces appels pour assister à une réunion
de soixante-dix ou de grands prêtres. Accédez aux désirs
de votre évêque, et ne demandez jamais qui a le plus de
pouvoir. L'homme qui a le plus de pouvoir auprès de Dieu
l'exercera, et la terre et l'enfer ne pourront l'en empêcher.
Quiconque a une influence véritable, l'a obtenue devant Dieu
par sa fidélité, et dans tous ces cas, il n'y a pas le
moindre risque qu'il ne l'ait pas devant les saints. C'est l'homme
qui parle avec les cieux, qui prend plaisir à le faire et sait
par lui-même que nous avons le royaume de Dieu, qui a une
influence véritable. 9:92.
Il n'y a pas de
mouvement de recul lorsque l'on ordonne un grand prêtre à
l'office d'évêque, car, à proprement parler, il
est mis à part pour agir dans cet office. 10:96.
Nous allons
dissoudre le grand conseil actuel de ce pieu. Beaucoup de ses membres
sont d'un âge avancé, et il en est qui vivent très
loin de cette ville. Ils ont travaillé au mieux de
leurs capacités. 7:337.
L'évêque
et la Prêtrise d'Aaron –
L'office d'évêque
appartient à la moindre prêtrise. Il est l'officier le
plus haut de la Prêtrise d'Aaron, et a le droit d'utiliser
l'urim et le thummim - il a le ministère d'anges s'il a la foi
et vit de manière à pouvoir recevoir les bénédictions
dont jouissait Aaron. En même temps, Aaron pourrait-il se lever
et dire : « J'ai autant de pouvoir et d'autorité
que toi, Moïse » ? Non. Car Moïse détenait
les clefs et l'autorité par dessus tout le reste sur la terre.
Il détient les clefs de la Prêtrise de Melchisédek,
qui est la prêtrise du Fils de Dieu, qui détient les
clefs de toutes ces prêtrises, dispensant les bénédictions
et les droits des deux prêtrises au peuple, comme il le fit du
temps des enfants d'Israël, lorsqu'il les fit sortir d'Égypte.
9:87.
Je veux dire
quelques mots sur l'évêque. Si nous ne trouvons pas un
descendant littéral d'Aaron, un
homme doit être ordonné à la Haute Prêtrise
pour administrer comme Aaron et ses fils. L'évêque
peut-il baptiser les hommes en vertu de son épiscopat ?
Oui. Quand les gens qu'il a baptisés se réunissent pour
la confirmation, peut-il les confirmer ? Non, pas en vertu du
pouvoir de son épiscopat, mais comme il a été
ordonné à l'office de grand
prêtre, selon l'ordre de Melchisédek, pour pouvoir agir
dans l'office d'évêque dans la Prêtrise
d'Aaron, quand il a baptisé les gens en vertu de l'autorité
de son épiscopat, il a le droit, en tant que grand prêtre,
de les confirmer dans l'Église par l'imposition des mains.
9:280.
L'évêque,
dans son appel et son devoir, est tout le temps avec l'Église ;
il n'est pas appelé à voyager
pour prêcher, mais reste sur place ; il ne va pas dans le
monde, mais il est avec les saints. 2:89.
Quelqu'un a-t-il en
qualité d'évêque le droit de diriger les affaires
spirituelles du royaume de Dieu ? Non. En cette qualité
son droit se limite aux affaires de nature temporelle et morale. Il a
le droit de punir le transgresseur. Quel que soit l'office que
détienne un transgresseur dans l'Église et le royaume
de Dieu, alors même qu'il serait un des douze apôtres,
s'il s'introduit dans le quartier d'un évêque et vole
les livres de son prochain, souille le lit de son prochain ou commet
une infraction à la morale, l'évêque a le droit
de convoquer cet homme devant lui et son conseil, de le faire
répondre du délit qu'il a commis et de le condamner.
9:91.
Qui donc a le plus
grand pouvoir ? Ceux qui accomplissent au mieux la volonté
de Dieu. Quand un évêque invite un homme à être
son assistant, il ne fait pas appel à lui en tant que
soixante-dix ou en tant que grand prêtre, mais en sa qualité
de membre de sa famille, de membre de sa paroisse. 9:93.
Au lieu de croire
un instant que Paul voulait signifier à Timothée qu'il
devait choisir un homme qui n'a qu'une seule femme pour remplir
l'office d'évêque, je crois directement l'inverse ;
mais son conseil à Timothée revient tout simplement à
ceci : il ne serait pas sage que vous ordonniez un homme à
l'office d'évêque s'il n'a une femme ; on ne doit
pas ordonner à cet appel un célibataire ou un homme
seul. 2:88.
Les évêques
doivent être en toutes choses un exemple parfait pour leur
paroisse. 16:44.
Que chaque évêque
s'occupe fidèlement de sa paroisse, et veille à ce que
tous les hommes et toutes les femmes aient
un emploi convenable et profitable ; que l'on s'occupe comme
il faut des malades et des personnes âgées afin que
personne ne souffre. Que chaque évêque
soit un père tendre et indulgent pour sa paroisse, distribuant
une consolation et un encouragement ici, un
conseil là, une réprimande ailleurs, lorsque c'est
nécessaire, et ce, sans partialité, jugeant avec
sagesse entre les hommes, se préoccupant avec zèle du
bien-être de tous, veillant sur le troupeau de Dieu avec les
yeux d'un vrai berger, afin que les loups et les chiens n'entrent pas
au milieu du troupeau pour le déchirer. 11:252.
Les évêques
doivent, par l'intermédiaire de leurs instructeurs, veiller à
ce que les familles de leur paroisse, qui en sont capables, donnent
aux pauvres ce qu'elles consommeraient ordinairement le jour du
jeûne. 12:116.
Si un évêque
remplit bien son office et l'honore, il n'y aura pas une seule
personne de sa paroisse qui ne soit pas employée au mieux. Il
veillera à ce que tous vivent comme ils le
doivent, marchant humblement avec leur Dieu. Il n'y aura pas une
seule personne de sa paroisse qu'il ne connaisse pas, et il connaîtra
sa situation, sa conduite et ses sentiments. 8:146.
Les évêques
doivent choisir, comme sentinelles sur la tour, ceux en qui ils ont
confiance, ceux qu'ils savent être
honnêtes, et leur faire découvrir qui souffre. 3:24.
Il y a beaucoup
d'évêques ici aujourd'hui, et je leur conseille d'être
honnêtes avec moi, d'être honnêtes avec leur Dieu,
de tenir sacrées leurs alliances et de vaquer honnêtement
à leurs affaires, afin que leur conscience soit libre
d'offense envers Dieu et envers l'homme. 8:316
Lorsque votre
évêque vous appelle ou vous conseille de faire quelque
chose qui sera pour votre bien, n'appelez pas cela de l'oppression.
Toutes les instructions qu'il donne visent
à vous faire du bien, à vous élever à
cette échelle d'intelligence qui fera de vous des sages.
Lorsqu'on nous recommande de faire ce qui apportera du bien, on ne
peut guère interpréter cela comme étant de
l'oppression. 10:313.
Si les membres
d'une paroisse accomplissent fidèlement leurs devoirs
respectifs, leur foi et leurs prières seront concentrées
devant le Seigneur, au nom de Jésus, en faveur de leur évêque,
afin qu'il connaisse son affaire et devienne pleinement capable de
remplir les devoirs de son appel pour la plus grande gloire de Dieu
et le salut du peuple. 11:135.
Vous m'avez souvent
entendu dire, moi et mes frères, que si les membres en tant
que paroisse, par exemple, faisaient en sorte que leur foi soit
parfaitement unie et que tous leurs désirs s'élèvent
vers le Père, par le nom de Jésus-Christ, et gardaient
leur évêque, dans son appel, entre Dieu et eux, il ne
serait pour ainsi dire pas possible à cet évêque
de faire du mal, car il serait rempli de sagesse. 6:98-99.
Nos évêques
travaillent-ils pour de l'argent ? Non ; s'ils ne sont pas
capables d'obtenir un emploi et de s'entretenir eux-mêmes et
leur famille et de remplir gratuitement l'office d'évêque,
ils ne sont guère dignes de l'épiscopat. Si un grand
prêtre est appelé à être président
ou à voyager et à prêcher l'Évangile aux
nations de la terre, il doit le faire gratuitement ; et nous
pensons que quelqu'un qui n'est pas capable de s'entretenir, lui et
sa famille, et de voyager et de prêcher la moitié ou les
deux tiers de son temps sans être payé, n'est pas aussi
bon financier qu'il devrait l'être. 14:108.
Je dis à
l'évêque qui vient de nous parler, ne ferez-vous pas ce
que je vous ai déjà dit, et
nommer des hommes bons, sages et judicieux pour parcourir votre
paroisse, découvrir ce qui s'y
trouve, et la situation de toutes les familles, si elles ont de
l'argent, de la farine ou des vêtements
précieux ou si elles sont dans le dénuement et
souffrent ? Voilà votre appel. Qu'il n'y ait pas un seul
endroit, dans les habitations des saints de vos paroisses, dont vous
ne sachiez rien. Frère Woolley nous a raconté comment
un évêque a trouvé une femme qui vivait de la
charité de ses voisins et qui, en même temps, avait de
grands biens, et de l'argent caché. Je peux vous donner des
dizaines de cas semblables, et bien plus, de certains anciens, ceux
qui sont censés être parmi les meilleurs de nos anciens.
3:244.
Les conseillers des
évêques doivent être des exemples pour l'Église :
ils doivent être comme les pères de l'Église.
S'ils sont véritablement les conseillers de l'évêque,
ils doivent pratiquer tout ce que lui-même
pratique de bon, et si l'évêque lui-même néglige
un devoir, ils doivent accomplir leur devoir en tant que conseillers,
et enseigner, guider, diriger et exhorter
l'évêque à améliorer sa vie. 13:275.
Les paroisses
seront organisées après ; des évêques
seront placés à leur tête, avec leurs deux
conseillers, et tous seront ordonnés grands prêtres,
s'ils ne l'ont pas déjà été, et
ensuite mis à part pour leurs diverses fonctions. Ils
formeront alors un tribunal ; et tous les
autres collèges de la prêtrise seront mis en ordre.
19:43.
Organisation
et gouvernement de l'Église –
Les oracles vivants
du Seigneur sont toujours au milieu de son peuple. 10:302.
Enseignez au peuple
la vraie connaissance, et il se gouvernera lui-même. 10:190.
Le gouvernement de
notre Église est basé sur des principes vrais, et la
raison pour laquelle les gens abandonnent,
c'est leur ignorance - parce qu'ils n'étudient pas à
fond leurs actes et ne réfléchissent pas avec sagesse
aux résultats probables. 7:65.
Les clefs de
l'autorité ne nous seront jamais confiées pour que nous
gouvernions tant que nous ne gouvernerons pas tout comme le ferait
Dieu s'il était ici lui-même. 14:97.
Mais le royaume des
cieux, lorsqu'il sera organisé sur la terre, aura tous les
officiers, toutes les lois et toutes les ordonnances nécessaires
pour traiter ceux qui sont rebelles, ou qui en transgressent les
lois, et pour gouverner ceux qui désirent faire le bien, mais
ne peuvent tout à fait marcher droit ; et tous ces
pouvoirs et ces autorités existent au sein de notre peuple.
15:161.
Je suis pour le
royaume de Dieu. J'aime un bon gouvernement, et puis j'aime le voir
administré avec sagesse et justice. Le gouvernement des cieux,
s'il est administré d'une manière perverse, deviendrait
un des pires gouvernements sur la face de la terre. Quelque bon que
soit un gouvernement, s'il n'est administré par des hommes
justes, il devient mauvais. 10:177.
« Mais
nous pensions que le gouvernement dont vous parlez était un
gouvernement théocratique ! » C'en est un ;
et c'est la seule vraie forme de gouvernement sur la terre - la seule
qui possède tous les vrais principes d'une République.
Il met chacun et chaque chose à sa place, et donne à
chacun son dû selon ses œuvres ; car c'est ainsi
qu'on sera jugé ce jour-là. 7:8.
On a raison de
craindre les fausses théocraties. Il n'y a que peu de gens sur
la terre qui ne reconnaissent pas dans leur
cœur un Être suprême, et ne croient pas en même
temps que cet Être est saint ;
et s'ils se laissaient gouverner par cet Être et veillaient à
se laisser guider par l'influence qui émane de lui, il n'y en
aurait guère qui s'opposeraient à cette influence et à
ce gouvernement. 7:147.
Je désire
que vous édifiiez tous les hommes qui ont la foi de
l'Évangile, qui ont la foi de Dieu, des anges et des hommes
bons ; et si vous vous efforcez d'enfoncer les hommes bons qui
vous entourent, vous êtes certains de tomber vous-mêmes.
8:71.
Il n'y a qu'une
manière d'obtenir du pouvoir et de l'influence dans le royaume
de Dieu, une seule manière d'obtenir la prescience, c'est de
vivre de telle sorte que cette influence vienne
de notre Créateur, éclairant l'esprit et révélant
les choses qui sont passées, présentes et futures
relatives à la terre et à ses habitants, et aux
relations de Dieu avec les enfants des
hommes ; bref, il n'y a pas de source de renseignements
véritable en dehors de l'esprit de révélation ;
il manifeste tout et révèle les dispositions des
collectivités et des individus. En possédant cet
esprit, l'humanité peut obtenir un pouvoir qui est durable,
profitable et qui aura pour résultat un état supérieur
de connaissance, d'honneur et de gloire.
Ceci ne s'obtient qu'en marquant strictement le chemin de la vérité
et en le suivant fidèlement. 10:104.
Tous les anciens
d'Israël ont le droit de jouir du Saint-Esprit et de sa lumière,
de savoir tout ce qui les concerne, eux et leurs devoirs, mais ils
n'ont pas le droit de commander à leurs supérieurs ni
de leur donner des avis, si on ne les invite à le faire, et
alors ils peuvent faire des suggestions. 11:135.
Maintenant,
demandez-vous, laissez-moi vous demander : Qui est venu vous
trouver, vous, personnellement, et vous a dit de voter comme vous
avez voté ici aujourd'hui ? Quelqu'un
est-il venu chez vous vous dire que lorsque vous viendrez dans cette
maison vous devrez tous voter exactement de
la même manière ? Je vais m'arrêter ici même
et demander que si l'on a exercé une pression de ce genre sur
une personne présente, qu'elle nous
mette au courant. Je ne vois personne se lever, et je n'ai pas besoin
de chercher à voir si quelqu'un va
le faire, pour la raison toute simple qu'on n'a pas dit un seul mot
là-dessus aux saints des derniers jours. Notre doctrine est
vraie et nous l'aimons ; notre religion est une, et nous sommes
un dedans, notre objectif est un et nous suivons en unité le
chemin droit et étroit qui y conduit. 14:91.
S'il arrivait qu'il
soit impossible de réprimander et de discipliner les anciens
d'Israël pour le mal qu'ils commettent, et s'il était
impossible de les remettre dans le droit chemin, vous sauriez qu'ils
se sont révélés renégats de la foi. Et si
ceux qui sont nommés pour diriger ce peuple n'osent pas se
lever et lui dire ses iniquités et le réprimander, et
lui enseigner le chemin de la vie et du salut, vous saurez que vos
dirigeants sont tombés de leur poste. 5:124.
Nous allons tout
d'abord présenter les Autorités de l'Église ;
et je demande sincèrement aux membres d'agir librement et
indépendamment dans leur vote - même en paroles, si
c'est nécessaire. Il n'y a jamais eu de cas dans cette Église
où on ait refusé le moins du monde à quelqu'un
le droit d'exprimer ses sentiments honnêtes. On ne peut pas
montrer dans l'histoire de notre peuple qu'on ait jamais fait du tort
à un homme, dans sa personne, dans ses biens ou dans sa
réputation pour avoir exprimé ouvertement, en temps ou
en lieu opportuns, ses objections à ce qu'un homme détienne
de l'autorité dans cette Église,
ou pour avoir donné les raisons qu'il avait d'élever de
telles objections. Des personnes ont
souvent détruit leur propre réputation en portant de
fausses accusations. 7:227-228.
Notre gouvernement
ecclésiastique est le gouvernement du ciel. Nul ne possède
le moindre degré d'intelligence qu'il n'ait reçu du
Dieu des cieux, ou en d'autres termes, de la Source de toute
intelligence, qu'il y reconnaisse son Dieu ou pas. Indépendamment
du Grand Gouverneur de l'Univers, nul n'est capable d'inventer ce que
nous voyons et connaissons bien. Tout mécanisme, tout bon
gouvernement, tout principe sain et toute philosophie vraie, quels
que soient leur nom et leur nature, découlent de Dieu vers
l'homme limité. Pourquoi ? Pour déterminer ce
qu'il va en faire. C'est pour son amélioration et ses progrès
dans les arts de la vie civilisée, de la condition mortelle et
de la vraie religion. Ceci vous est enseigné depuis le
commencement comme un des traits caractéristiques
de notre sainte religion. 7:141.
Que les présidents,
les apôtres et les anciens accomplissent l'œuvre que le
Seigneur leur a confiée et obéissent aux instructions
qui leur sont données, et le royaume continuera à se
déployer, à se fortifier, à acquérir de
l'importance, de la grandeur et de la puissance, de la sagesse, de
l'intelligence et de la gloire ; et nul ne doit se faire du
souci, car c'est le royaume que le Seigneur
notre Dieu a établi et soutient de sa sagesse et de son
pouvoir sans pareils depuis le commencement jusqu'à ce jour.
11:253.
C'est un adage
commun que celui qui dit : « Aux vieillards les
conseils, aux jeunes gens la guerre. » Jusqu'à ce
que des hommes nés dans la prêtrise y deviennent vieux
dans la fidélité, je dirai, à peu d'exceptions
près : « Aux jeunes gens les conseils, aux
jeunes gens la guerre. » Pour la connaissance et la
compréhension, je préférerais en général
choisir des jeunes gens à partir de dix-huit ans - les fils
d'hommes qui sont dans l'Église depuis le commencement, plutôt
que de choisir leurs pères. Leur esprit n'a été
que peu ou pas encombré de traditions et d'enseignements
erronés. Que le joug de l'Évangile soit sur ces jeunes
gens dont frère Joseph a parlé dans ses discours, qui
jettent leur gourme depuis des années ; ils sont
généralement meilleurs et plus corrects dans les
offices de la prêtrise que beaucoup
de pères aux cheveux gris. Ils en comprennent davantage sur
Dieu, sur Jésus-Christ et le
gouvernement de Dieu sur la terre, que beaucoup d'entre les pères
et les grands-pères. 7:335.
Il est vrai que,
dans certaines circonstances, il se peut que nous devions regarder
les autres. Par exemple, voici les membres du grand conseil, ils sont
appelés à prendre des décisions sur les cas qui
leur sont présentés. Leur devoir est donc naturellement
d'examiner la conduite de leurs frères et de leurs sœurs ;
et cela est requis d'eux. Et s'ils le font sans préjugés,
sans égoïsme, par le pouvoir du Saint-Esprit, exempts de
tout sentiment déplacé, exercent un jugement juste
entre les hommes, l'accomplissement de ce devoir les purifiera autant
que n'importe quel autre travail. 11:292.
On peut considérer
que nous sommes une assemblée mêlée, se composant
d'évêques, de soixante-dix, de grands prêtres,
d'anciens, des Douze et de la Première Présidence ;
mais je considère que nous sommes, à strictement
parler, une réunions des anciens d'Israël ; car si
on devait nous instruire des devoirs de l'un de ces collèges,
ces instructions seraient tout aussi bonnes pour tous. 6:314.
Membres des grands
conseils, avez-vous des cas à juger ? « Oui. »
Les frères se sont-ils plaints l'un de l'autre ? Un
esprit partisan se manifeste-t-il au conseil ? « Parfois. »
Les frères partent-ils satisfaits des décisions du
conseil ? Evêques, avez-vous des procès ? Les
sentiments des frères de votre paroisse sont-ils en conflit ?
« Oui. » Que doivent-ils faire
en pareil cas ? Ils doivent suivre les règles fixées
et se réconcilier immédiatement avec
leurs frères.
Je pense que l'on
peut montrer que la grande majorité des difficultés
entre les frères proviennent de malentendus plutôt que
de la méchanceté et d'un cœur mauvais, et au lieu
de discuter de la question ensemble dans un esprit de sainteté,
ils se querellent jusqu'à ce qu'une faute réelle
surgisse, et qu'ils s'attirent le péché sur eux-mêmes.
Lorsque nous avons fait le bien quatre-vingt-dix-neuf fois, et
ensuite faisons quelque chose de mal, comme il est courant, mes
frères et sœurs, de regarder toute la journée
cette seule chose mauvaise et ne jamais penser au bien ! Avant
de nous juger les uns les autres, nous devons regarder les desseins
du cœur, et s'ils sont mauvais, alors réprimander cette
personne et prendre des mesures pour la ramener à la justice.
12:173.
Lorsque vous êtes
réprimandés l'un par l'autre - quand des frères
vous rencontrent et disent : « Voici
ce qui ne va pas chez vous », vous devez Ie recevoir avec
gentillesse, exprimer votre reconnaissance pour la réprimande,
reconnaître franchement le mal que vous avez fait, admettre que
vous faites probablement souvent du mal sans le savoir, et dire :
« Je désire que vous m'éclaircissiez
l'esprit, que vous me preniez par la main, que nous
allions la main dans la main, que nous nous fortifiions et nous
soutenions l'un l'autre. » Quoi,
dans vos faiblesses ? Oui. Vous attendez-vous à voir un
homme parfait ? Non, pas tant que vous êtes ici. 8:367.
Vous pouvez,
figurativement parlant, donner un coup de bâton sur la tête
d'un ancien, et qu'il ait l'impression que vous lui avez donné
à sucer une paille trempée dans de la mélasse.
Il en est d'autres qui, si vous leur dites un seul mot, ou prenez une
paille et les réprimandez, ont le cœur brisé ;
ils sont aussi tendres dans leurs sentiments qu'un bébé,
et fondent comme cire devant la flamme. Vous ne devez pas les
réprimander sévèrement ; vous devez les
réprimander selon l'esprit qui se trouve en eux. Il en est à
qui vous pouvez parler toute la journée sans qu'ils sachent de
quoi vous parlez. Il y a une grande diversité. Traitez les
gens tels qu'ils sont. 8:367.
Quelques mots à
la présidence de ce pieu de Sion. Elle a maintenant le devoir
de veiller à ce que les officiers
qui se trouvent sous sa juridiction accomplissent leurs devoirs
respectifs ; cela suffit pour elle si elle s'en occupe. Le grand
conseil, je l'espère, n'aura pas beaucoup
à faire. On me dit qu'il n'y a eu que trois cas au cours des
vingt-trois dernières années
qui sont passés au tribunal devant le grand conseil de
Farmington. C'est très bien. Je dirai à ceux qui font
fonction d'évêques, qui vont être ordonnés
évêques dans le comté, qu'il sera maintenant
requis de vous que vous vous occupiez de vos paroisses respectives
plus assidûment que jusqu'à présent ;
veillez à ce que les instructeurs soient diligents dans
l'accomplissement de leurs devoirs, et que toutes les difficultés
qui peuvent surgir parmi les frères de la paroisse soient, si
possible, réglées par les instructeurs ; veillez
également a ce que tous ceux qui se disent membres de notre
Église observent la loi morale de notre religion. Nous
désirons ne pas entendre parler de gens qui enfreignent le
sabbat et mille autres choses qui sont incompatibles avec nos saints
appels et opposées à l'accomplissement de l'œuvre
que le Père nous a donnée à faire. Vous êtes
maintenant appelés à vous mettre au courant des
révélations et des commandements que le Seigneur nous a
donnés pour notre perfection, pour notre sanctification en vue
de notre exaltation et à vivre de telle sorte que vos actes et
vos conversations soient conformes à ces mêmes lois.
Vous êtes maintenant appelés à vous améliorer
dans votre conduite, à chercher avec ferveur à
accroître votre foi, afin de vivre selon les lois supérieures,
ce que vous avez le droit de faire, et qui est si nécessaire à
notre paix, à notre confort, au bon ordre de notre société
et au salut des saints des derniers jours. 19:43.
CHAPITRE 13 : LES PREMIERS
PRINCIPES DE L'ÉVANGILE
Importance
des principes de l'Évangile –
En observant
fidèlement les premiers principes de l'Évangile énoncés
dans le Nouveau Testament, vous vous lancez dans la connaissance des
œuvres de Dieu dans la dispensation de la plénitude des
temps. 1:244.
Pour comprendre les
premiers principes de l'Évangile, pour bien les comprendre, il
faut avoir la sagesse qui vient d'en haut ;
on doit être éclairé par le Saint-Esprit ;
on doit avoir un esprit ouvert aux visions, on doit jouir soi-même
des bénédictions du salut, afin de les communiquer
aux autres. 6:283.
La
nécessité des ordonnances –
Il n'est pas
d'ordonnance que Dieu a donnée de sa propre voix, par son Fils
Jésus-Christ, ou par la bouche d'un
de ses prophètes, apôtres ou évangélistes,
qui soit inutile. Toutes les ordonnances, tous les commandements et
toutes les exigences sont nécessaires
au salut de la famille humaine. 13:215.
Pour ce qui est des
ordonnances de Dieu, nous pouvons remarquer que nous y obéissons
parce qu'il le commande, et chaque iota de ses exigences s'accompagne
d'une philosophie rationnelle. Nous n'édifions pas les choses
sur une hypothèse. Cette philosophie s'étend à
toute éternité et est la philosophie à laquelle
les saints des derniers jours croient. Toute particule de vérité
que chaque personne a reçue est un don de Dieu. Nous recevons
ces vérités et allons de gloire en gloire, de vies
éternelles en vies éternelles, acquérant la
connaissance de toutes choses, et devenant des Dieux, des fils de
Dieu. Ce sont les célestes. Ce sont ceux que le Seigneur a
choisis à cause de leur obéissance. Ils n'ont pas
méprisé la vérité lorsqu'ils l'ont
entendue. Ce sont ceux qui n'ont pas méprisé
l'Évangile, mais ont accepté
Jésus et Dieu tels qu'ils sont, qui ont accepté les
anges tels qu'ils sont. Ce sont ceux qui
travaillent au salut de la famille humaine. 19:50.
Ce n'est pas parce
que nous croyons en l'ordonnance du baptême que nous devons
supprimer l'ordonnance de la Sainte-Cène.
Pour apprendre cela, si vous croyez en l'imposition des mains pour la
réception du Saint-Esprit, vous n'êtes pas obligés
de nier l'imposition des mains pour la guérison des malades.
Il n'appartient pas au peuple de ne prendre qu'une partie de la
religion du Christ et de dire : « Voilà tout
ce dont nous avons besoin ; prenez la vérité tout
entière, où que vous la trouviez. Elle est bonne,
réclamez-la, appropriez-vous-la et attachez vous-y, car elle
vous fera du bien. Cessez de séparer une vérité
de l'autre. » 8:260.
Aussi fort que nous
professions notre attachement à Dieu et à sa cause,
nous n'avons droit aux droits et aux bénédictions de
son royaume que lorsque nous en devenons les citoyens. Comment cela
se fait-il ? En nous repentant de nos péchés et en
obéissant aux exigences de l'Évangile du Fils de Dieu
qui nous a été donné. Des centaines et des
milliers de personnes ont cru au Seigneur Jésus-Christ, se
sont repenties de leurs péchés et ont eu le
Saint-Esprit pour leur témoigner que Dieu est amour, qu'elles
l'ont aimé et qu'il les a aimées, et cependant elles ne
sont pas dans son royaume. Elles ne se sont pas conformées
aux exigences nécessaires, elles ne sont pas passées
par la porte 13:57.
La
foi –
L'Évangile
que nous prêchons est la puissance de Dieu pour le salut ;
et le premier principe de cet Évangile est, comme je l'ai déjà
dit, la foi en Dieu et la foi en Jésus-Christ, son Fils, notre
Sauveur. Nous devons croire qu'il est le personnage que les saintes
Écritures le disent être. Nous devons croire qu'il a dit
la vérité quand il a déclaré a ses
disciples : « Allez et prêchez l'Évangile
à toute la création ; celui qui croira et sera
baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas
sera condamné. » Nous devons croire que ce même
Jésus a été crucifié pour les péchés
du monde, que c'est pour le péché originel, et non pas
pour les transgressions personnelles des hommes ; mais le sang
du Christ purifiera de tout péché tous ceux qui sont
disposés à faire leur part en se repentant, en ayant
foi en son nom. Mais la mort du Christ a expié le péché
originel, bien que nous en voyions toujours les effets dans les
maladies, les sautes d'humeur et toutes les sortes de méchanceté
dont la famille humaine est affligée. 13:143.
La foi est un
principe éternel ; la foi, c'est reconnaître le
fait. Pour nous, la foi est le don de Dieu ; la croyance est
inhérente aux enfants des hommes ; c'est la base qui
permet de recevoir la foi. La croyance et
I'incroyance sont indépendantes chez les hommes, de même
que les autres attributs. Les hommes peuvent reconnaître ou
rejeter, tourner a gauche ou a droite, se lever ou rester assis, vous
pouvez dire que le Seigneur et son Évangile
ne méritent pas qu'on y fasse attention ou vous pouvez vous
incliner devant eux. 8:16.
La croyance est
inhérente à la création - implantée en
elle pour qu'elle l'utilise et en profite - pour qu'elle croie ou
refuse de croire Votre propre expérience vous a peut-être
appris que la foi ne naît pas par la présentation de
faits ou de mensonges aux sens extérieurs ou aux perceptions
intérieures de l'esprit. Si nous parlons de la foi dans
l'abstrait, c'est le pouvoir de Dieu par lequel les mondes sont et
ont été faits, et c'est un don de Dieu à ceux
qui croient à ses commandements et y obéissent. D'autre
part, aucun être intelligent vivant, qu'il serve Dieu ou pas,
n'agit sans croire. Il pourrait aussi bien entreprendre de vivre sans
respirer que de vivre sans le principe de la croyance. Mais il doit
croire en la vérité, obéir à la vérité
et pratiquer la vérité pour obtenir ce pouvoir de Dieu
qui s'appelle la foi. 8:259-260.
Lorsque les hommes
ont l'habitude de philosopher sur tous les points, ne se reposant que
sur ce que nous appelons la raison humaine, ils sont constamment
susceptibles de commettre des erreurs. Mais
mettez un homme dans une situation où il est obligé,
pour s'entretenir, d'avoir la foi au nom de
Jésus-Christ, et que cela l'amène à un point où
il saura par lui-même ; et heureux sont ceux qui passent
par les épreuves, s'ils conservent leur intégrité
et leur foi en leur appel. 7:158.
Quand vous croyez
aux principes de l'Évangile et que vous parvenez à la
foi, qui est un don de Dieu, il ajoute davantage de foi, ajoutant la
foi à la foi. Il fait don de la foi à sa création ;
mais sa création possède la capacité innée
de croire que l'Évangile est vrai ou faux. Si le peuple veut
être plein de bonnes œuvres, je peux l'assurer qu'il aura
la foi lorsque le besoin s'en fera sentir. 3:154.
Il n'y a pas de foi
salvatrice si on se base sur la croyance en un fait ou l'acceptation
d'un fait. Agissez de sorte que l'Esprit de Dieu quitte votre cœur,
et vous apostasierez absolument tous. 7:55.
Croire en la vérité
est la chose la plus facile au monde. Il est beaucoup plus facile de
croire en la vérité qu'en
l'erreur. Il est plus facile de défendre la vérité
que de défendre l'erreur. 19:42.
Nous sommes tenus
d'avoir confiance en notre Dieu ; et c'est là le
fondement de tout ce que nous pouvons faire nous-mêmes. 4:356.
Le premier principe
de l'Évangile est la foi en Dieu, la foi en un Être
suprême. C'est là un point qui intéresse
l'infidèle, un point sur lequel j'ai pas mal réfléchi
et parlé, et je suis arrivé à cette conclusion :
que le gros bon sens m'enseigne de ne jamais juger d'une question
tant que je ne la comprends pas, et les infidèles ne doivent
jamais donner d'opinions concernant la personnalité d'un Être
suprême tant qu'ils ne savent pas s'il y en a
un ou pas. Si ce principe était un article dans le credo du
monde infidèle, je pense qu'il ne serait pas tout à
fait aussi sceptique qu'il l'est ; je pense que nous ne
rencontrerions personne qui nierait
l'existence d'une Divinité. L'infidèle regarde autour
de lui et voit les œuvres de la nature dans toute leur
diversité - la montagne qui perce les nuages de ses pics
enneigés, le fleuve puissant, fertilisant, dans sa course vers
la mer, les vallées et les plaines dans toutes les directions,
le soleil dans sa gloire de midi, la lune dans sa splendeur
argentée et les innombrables organismes, depuis l'homme
jusqu'à la forme la plus minuscule
des insectes, tous donnant la preuve la plus irréfutable d'un
Ingénieur et Créateur d'une sagesse, d'un talent et
d'une puissance infinis, et cependant il dit qu'il n'y a pas
de Divinité, pas de Gouverneur suprême, mais que tout
est le résultat d'un hasard aveugle. Comme c'est ridicule !
Or il y a un livre qui s'appelle la Bible. Elle se trouve à
l'intérieur de ce que nous appelons la couverture, composée
de cartons, de papier et de cuir. Dans cette couverture, nous voyons
une grosse quantité d'Écritures : des syllabes,
des mots et des phrases ; si nous disons maintenant qu'il n'y a
jamais eu personne pour composer, écrire, imprimer ou relier
ce livre, mais qu'il est ici entièrement par hasard, nous ne
ferons qu'exprimer la foi, si on peut appeler cela de la foi, de ceux
que l'on appelle les infidèles ; en fait, c'est de
l'infidélité. Je ne veux pas en parler beaucoup, tout
cela est trop vain ! 13:142.
Quand vous lisez
les révélations, ou quand vous apprenez la volonté
du Seigneur à votre sujet, dans votre propre intérêt,
ne recevez jamais cela d'un cœur indécis. 3:336.
Pour expliquer à
quel point nous devons avoir confiance en Dieu, si j'utilisais un
terme qui me convienne, je parlerais de
confiance implicite. J'ai foi en mon Dieu, et cette foi correspond
aux œuvres que je produis. Je n'ai pas confiance en la foi sans
les œuvres. 4:24.
Ma foi, c'est que,
quand nous avons fait tout ce que nous pouvons, le Seigneur est sous
obligation et ne décevra pas les
fidèles ; il fera le reste. 4:91.
Pas mal de braves
gens qui possèdent beaucoup de l'Esprit du Seigneur ont une
tendance naturelle à douter, ayant si peu confiance en
eux-mêmes qu'ils se demandent parfois s'ils sont véritablement
des saints ou non. Ceux-ci doutent souvent, alors qu'ils ne devraient
pas. Tant qu'ils marchent humblement devant Dieu, gardant ses
commandements et observant ses ordonnances, se sentant disposés
à tout donner pour le Christ et à faire tout ce qui
fera avancer son royaume, ils n'ont pas besoin de douter, car
l'Esprit leur témoignera s'ils sont de Dieu ou pas. Il y en a
qui ont toujours peur, qui tremblent, qui doutent, qui hésitent
et qui font en même temps tout ce qu'ils peuvent pour avancer
la justice. Cependant ils se demandent s'ils font le meilleur bien
possible, et ils craignent et échouent
ici et là et douteront de leur propre expérience et du
témoignage que l'Esprit leur donne.
12:169.
Quand une personne
est placée dans des circonstances où il lui est
absolument impossible d'obtenir la moindre chose pour se nourrir,
elle a alors le droit d'avoir la foi que Dieu la nourrira, lequel
peut faire en sorte qu'un corbeau ramasse un morceau de viande séchée
dans un endroit ou il y a l'abondance et le laisse tomber sur
l'affamé. Quand je ne puis me nourrir en utilisant les moyens
que Dieu a mis en mon pouvoir, c'est alors à lui d'exercer sa
providence d'une manière extraordinaire pour subvenir à
mes besoins. Mais tant que nous pouvons nous en sortir tout seuls,
nous avons le devoir de le faire. Si un saint de Dieu est mis en
prison par ses ennemis, pour mourir de faim, alors il sera temps que
Dieu s'interpose et le nourrisse. 1:108.
Êtes-vous
pleins de foi ? Vous pouvez dire si je le suis ou non en me
regardant. Vous pouvez dire si les frères qui vous ont parlé
sont pleins de foi en Évangile rien qu'à l'expression
de leur visage. Vous pouvez voir cela même si on ne dit pas un
seul mot ; nous pouvons dire d'après ce que nous
éprouvons lorsque nous regardons une assemblée si elle
a la foi ou non. Je vois qu'il y a beaucoup de foi parmi les saints
des derniers jours, et je voudrais qu'il y ait plus de patience et
d'obéissance. 15:37.
Si les saints des
derniers jours veulent être à la hauteur de leurs
bénédictions, exercer la foi au nom de Jésus-Christ
et vivre en jouissant constamment, chaque jour, de la plénitude
du Saint-Esprit, il n'est rien sur la face de la terre qu'ils
pourraient demander et qui ne leur serait accordé. Le Seigneur
attend d'être libéral envers notre peuple et de déverser
sur lui les richesses, les honneurs, la gloire et la puissance, afin
qu'il possède toutes choses selon les promesses qu'il a faites
par ses apôtres et ses prophètes. 11:114.
Lorsque la foi
jaillit dans le cœur, les bonnes œuvres suivent et les
bonnes œuvres augmentent cette foi pure en la personne. 3:155.
L'expression
« véritable croyant » a besoin d'être
nuancée, car il en est beaucoup qui croient mais n'obéissent
pas. Je la nuancerai en disant que quelqu'un qui croit en
Jésus-Christ manifeste sa foi à Dieu, aux anges et à
ses frères par son obéissance. Ce n'est pas qu'il y ait
des croyants qui n'obéissent pas, mais les seuls vrais
croyants sont ceux qui prouvent leur croyance par leur obéissance
aux exigences de l'Évangile. 1:234.
Notre Père
céleste ne révèle pas toujours à ses
enfants les mécanismes secrets de sa providence, et il ne leur
montre pas non plus la fin depuis le commencement ; car ils
doivent apprendre à avoir confiance
en celui qui a promis de mener nos batailles et de nous
couronner de victoire si nous sommes fidèles comme le fut
Abraham. 1:13.
Le
repentir –
Le péché
consiste à faire le mal alors que nous savons et pouvons faire
mieux, et il sera puni d'une juste rétribution au temps fixé
par le Seigneur. 2:133.
Même
si nous agissons en ce moment au mieux de notre connaissance, ne
peut-il se produire d'amélioration dans notre vie ? Si.
Si nous faisons le mal sans le savoir, lorsque nous apprenons que
c'est mal, nous avons le devoir de nous en abstenir immédiatement
et définitivement, et le péché d'ignorance sera
balayé et oublié. 2:130.
Quand les hommes se
repentent vraiment de tout leur cœur, manifestent aux cieux que
leur repentir est sincère en
obéissant aux exigences qui leur ont été
révélées par les lois de
l'Évangile, ils ont droit à ce que le salut s'applique
à eux, et aucun pouvoir ne peut les empêcher
d'avoir le bon esprit. 10:18.
Maintenant, mes
frères, vous qui avez péché, repentez-vous de
vos péchés. Je peux vous dire en ce qui concerne Jésus
et l'expiation (c'est écrit et je le crois fermement) que le
Christ est mort pour tous. Il a payé la dette entière,
que vous acceptiez le don ou pas. Mais si nous continuons à
pécher, à mentir, à voler, à porter de
faux témoignages, nous devons nous repentir de ce péché
et l'abandonner pour avoir l'efficacité complète du
sang du Christ. Sans cela, il n'aura aucun effet ; il faut le
repentir pour que l'expiation nous soit profitable. Que tous ceux qui
font le mal cessent de le faire ; ne vivez plus dans la
transgression, quelle qu'en soit la nature, mais vivez tous les jours
de votre vie selon les révélations données et de
telle sorte que votre exemple vaille qu'on l'imite. Souvenons-nous
que nous ne sortons jamais du ressort de notre religion - jamais,
jamais ! 11:375.
Certaines de nos
vieilles traditions nous enseignent qu'un homme coupable d'actes
atroces et meurtriers peut se repentir à salut lorsqu'il est
sur l'échafaud et entendra, au moment de son exécution,
l'expression : « Dieu soit béni ! Il est
allé au ciel, pour être couronné de gloire, grâce
aux mérites universellement rédempteurs du Christ, le
Seigneur. » C'est de la sottise.
Un personnage pareil ne verra jamais les cieux. Il en est qui
prieront : « Que n'ai-je traversé le voile le
soir de ma conversion ! » C'est là une preuve
des idées fausses et des conceptions vaines qu'entretient le
monde chrétien. 8:61.
Au début,
lorsque je suis entré dans l'Église, j'ai beaucoup
réfléchi à la question de savoir pourquoi des
gens que je savais être aussi bons et moraux qu'ils pouvaient
l'être devaient se repentir. Mais j'ai pu voir par après
que s'ils n'avaient d'autres sujets de se repentir que celui-là,
ils pouvaient et devaient se repentir de leur fausse religion, de
leurs croyances étroites et mesquines qui les liaient, des
ordonnances des hommes et obtenir quelque chose de mieux. Ces
religions étroites et mesquines ont répandu
l'infidélité dans le monde. Ils doivent s'en repentir,
se saisir des choses de Dieu et recevoir les vérités du
ciel. « Oui, diront les ministres, nous avons vécu
selon la lumière que nous avons reçue. »
Nous disons : Êtes-vous disposés à en
recevoir davantage ? Si oui, en voici davantage. Nous disons
Amen en ce qui concerne votre foi au Christ et en votre morale. Mais
voici quelque chose de plus. 16:43.
Le Sauveur nous a
avertis que nous devons faire attention à la manière
dont nous jugeons, nous pardonnant les uns aux autres soixante-dix
fois sept fois par jour, si nous nous repentons et nous confessons
nos péchés les uns aux autres. Pouvons-nous être
plus miséricordieux que notre Père céleste ?
Non. C'est pourquoi, que les hommes fassent de leur
mieux et ils prépareront le chemin pour que la génération
montante marche dans la lumière, la
sagesse et la connaissance des anges et soit rachetée de cette
terre, pour ne pas parler des autres terres, et elle sera prête
à jouir dans la résurrection de toutes les bénédictions
qui seront pour les fidèles, et d'en jouir dans la chair.
2:132.
Nous ne devons
jamais cesser de nous réformer et d'invoquer le Seigneur notre
Dieu. 4:269.
Tout ce que j'ai
jamais demandé, tout ce pourquoi j'ai lutté, c'est la
réforme dans la vie de notre peuple ; que le voleur cesse
de voler, le profane de jurer, le menteur de mentir, le trompeur de
tromper et l'homme qui aime le monde plus que son Dieu et sa religion
sèvre ses affections de ces objets et les place là où
elles doivent être. Je ne désire pas que quelqu'un
chérisse cet enthousiasme échevelé, si courant
dans le monde, qui est produit par
l'excitation des passions animales et fait pleurer et hurler les gens
comme des fous. Je désire que les
hommes fassent connaissance des faits relatifs à Dieu, au
ciel, à l'humanité sur la
terre, à sa mission ici-bas, au but de sa création, à
la nature de son organisation, qui a
pouvoir sur elle, qui la gouverne, dans quelle mesure elle peut se
gouverner, etc., etc. ; et alors nous verrons si nous pouvons
être des hommes et nous conduire comme des saints, ou vivre et
agir comme les méchants. 9:103.
Gardez pour vous
vos folies qui ne concernent pas les autres, et tenez aussi
tranquille que possible votre méchanceté privée ;
cachez-la autant que vous le pouvez des regards publics. Je désire
dire ceci sur ce sujet particulier en ce qui concerne les
confessions. Je désire voir les gens confesser honnêtement
comme ils le doivent et ce qu'ils doivent. 8:362.
Si j'ai fait du
tort à quelqu'un, je dois le confesser à cette personne
et réparer le mal que j'ai fait. 8:361.
Mais si vous avez
volé le bétail de votre prochain, reconnaissez-le et
restituez le bien au quadruple, si on l'exige. Si vous avez pris la
bêche de votre voisin, reconnaissez-le et rendez-la au
quadruple, s'il l'exige. Je crois que nous devons dévoiler ce
qui doit être rendu public et être
honnêtes et francs, et que nous devons garder pour nous-mêmes
ce qui doit être tenu secret. Si vous
avez vos faiblesses, cachez-les autant que possible à vos
frères. Vous ne m'entendez jamais demander aux gens de dire
leurs folies. Mais quand nous demandons aux
frères, comme nous le faisons souvent, de parler aux réunions
de Sainte-Cène, nous désirons que, s'ils ont fait du
tort à leurs voisins, ils confessent leurs erreurs ; mais
ne parlez pas de votre conduite ridicule que personne d'autre que
vous-mêmes ne connaît. Dites au public ce qui appartient
au public. Si vous avez péché contre les gens,
confessez-le leur. Si vous avez péché contre une
famille ou un voisinage, allez les trouver et confessez-vous. Si vous
avez péché contre votre paroisse, confessez à
votre paroisse. Si vous avez péché contre une seule
personne, prenez cette personne à part et confessez-vous à
elle. Et si vous avez péché contre Dieu ou contre
vous-même, confessez-vous à Dieu, et tenez l'affaire
pour vous, car je ne désire rien savoir de cela. 8:362.
Le
baptême –
Nous, les saints
des derniers jours, nous croyons que l'on doit être baptisé
par immersion pour la rémission des péchés,
selon le témoignage des disciples de Jésus et les
révélations que le Seigneur a données en ces
derniers jours. Les petits enfants sont purs, ils n'ont ni cœur
affligé, ni péché dont ils auraient à se
repentir et qu'ils devraient abandonner, et par conséquent,
ils sont incapables d'être baptisés pour la rémission
des péchés. Pour pécher, nous devons distinguer
le bien du mal ; un nourrisson ne sait pas cela, il ne peut pas
le savoir ; il n'est pas encore capable de concevoir l'idée
d'envisager le bien et le mal, il n'a pas
la capacité d'écouter son père, sa mère,
ou son instructeur, ou le prêtre
lorsqu'ils disent ce qui est bien ou mal ou ce qui fait du tort ;
ce n'est que lorsqu'elle comprend cela qu'une personne peut être
tenue pour responsable et par conséquent baptisée
pour la rémission des péchés. 13:237.
Le Seigneur a
institué des lois et des ordonnances et toutes ont leur
signification et leur dessein particuliers. Et même si nous ne
connaissons pas l'origine et la nécessité d'être
baptisé pour la rémission des péchés,
cela répond à cette partie de la loi sous laquelle nous
sommes maintenant, qui est d'enseigner le peuple dans son ignorance
que l'eau est prévue pour la purification et lui ordonner de
s'y faire baptiser pour la rémission de
ses péchés. Si les hommes pouvaient comprendre cela
complètement, ils verraient que c'est
parfaitement raisonnable et que cela a été la loi de
tous les mondes. 7:162-163.
Qu'est-ce qui est
requis de nous dès que nous arrivons à l'âge de
responsabilité ? Il est exigé de nous, car c'est
une institution du ciel, dont ni vous ni moi ne pouvons dire
l'origine, pour la bonne raison que cela n'a pas de commencement, que
c'est d'éternité en éternité - il est
exigé de nous que nous descendions dans les eaux du baptême.
Voilà une source ou un élément typique de la
pureté des éternités. Descendre dans les eaux, y
être baptisés pour la rémission des péchés
et ensuite recevoir l'imposition des mains pour nous confirmer
membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des
derniers jours. Puis recevoir l'Esprit de Vérité, ou le
Saint-Esprit. Ensuite vivre selon toute parole qui sort de la bouche
de Dieu, par l'intermédiaire des hommes qu'il a nommés
ici-bas, jusqu'à ce que nous soyons parfaits. 19:48.
Si vous avez été
justes depuis votre naissance et n'avez jamais commis de péchés
ni de transgressions connus, faites-vous
baptiser pour accomplir tout ce qui est juste, comme Jésus. Si
vous pouvez dire que vous n'avez pas de péchés dont
vous devez vous repentir, abandonnez vos fausses théories et
aimez et servez Dieu sans arrière-pensée. 14:281.
L'eau a-t elle en
elle-même la vertu de laver le péché ?
Certainement pas ; le Seigneur a dit : « Si le
pécheur veut se repentir de ses péchés et
descendre dans les eaux du baptême, y
être enseveli à l'image de l'enterrement et être
libéré de l'eau à l'image de la naissance - si,
dans la sincérité de son cœur il veut faire cela,
ses péchés seront lavés. » L'eau les
lavera-t elle d'elle-même ? Non ; mais le fait de
garder les commandements de Dieu nous purifiera de la tache du péché.
2:4.
Au commencement
Dieu a maudit la terre ; mais a-t-il maudit toutes les choses
qui y appartenaient ? Non, il n'a pas maudit l'eau, mais il l'a
bénie. L'eau pure lave, elle sert à purifier ; et
vous savez que les saints d'autrefois étaient très
tenaces pour ce qui est de leur purification par de l'eau. Dès
le début le Seigneur a institué l'eau dans ce but comme
dans d'autres buts aussi. Je ne veux pas seulement dire à
partir du début de cette terre ; et bien que nous n'ayons
pas de raisons immédiates de nous enquérir de
l'organisation d'autres terres qui ne sont pas à la portée
de notre étude, cependant je dirai que l'eau a été
le moyen de la purification dans tous les mondes qui ont été
organisés dans l'immensité de la matière. 7:162.
Tous les saints des
derniers jours contractent la nouvelle alliance éternelle
quand ils entrent dans l'Église. Ils font alliance de cesser
de soutenir, d'entretenir et de chérir le royaume du diable et
les royaumes de ce monde. Ils contractent la nouvelle alliance
éternelle de soutenir le royaume de Dieu et aucun autre. Ils
font le vœu le plus solennel devant les cieux et la terre - et
en cela la validité de leur salut est en jeu - qu'ils
soutiendront la vérité et la justice au lieu de
soutenir la méchanceté et l'erreur et édifieront
le royaume de Dieu au lieu d'édifier les royaumes de ce monde.
12:230.
Vous n'avez pas le
pouvoir de vous baptiser vous-mêmes, pas plus que vous n'avez
le pouvoir de vous ressusciter vous-mêmes ; et vous ne
pourriez baptiser légalement une autre
personne pour la rémission des péchés tant que
quelqu'un ne vous a pas baptisés et ne
vous a pas ordonnés à cette autorité. 6:275.
Le
don du Saint-Esprit –
Dans le Nouveau
Testament et dans le Livre de Mormon, nous apprenons que lorsque l'on
prêche l'Évangile, on enseigne aux hommes à
croire au Seigneur Jésus-Christ, à se repentir
de leurs péchés, à se faire baptiser pour la
rémission des péchés et à recevoir le
Saint-Esprit par l'imposition des mains ;
le Saint-Esprit est donc le don spécial de son Père ;
c'est son messager. Il donne également l'intelligence par les
anges, aussi bien que par l'inspiration du Saint-Esprit, et en
ouvrant l'esprit des saints pour qu'ils aient la vision des choses
telles qu'elles sont dans l'éternité. Lorsque l'on
enseigne une vraie doctrine, même si elle est nouvelle pour les
auditeurs, les principes qui s'y trouvent sont parfaitement naturels
et faciles à comprendre, à tel point que les auditeurs
pensent souvent qu'ils les ont toujours connus. Ceci provient de
l'influence de l'Esprit de Vérité sur l'esprit
d'intelligence qui se trouve au-dedans de chacun. L'influence qui
vient des cieux instruit constamment les enfants des hommes. 9:254.
Nous croyons que
nous avons droit au don du Saint-Esprit, à la discrétion
et selon la sagesse de Dieu et d'après notre fidélité,
don qui nous rappelle toutes les choses passées,
présentes et à venir qu'il est nécessaire que
nous connaissions, et dans la mesure ou notre esprit est prêt à
recevoir la connaissance de Dieu révélée par cet
Agent parfaitement sage. Le Saint-Esprit est le ministre de Dieu et
il est envoyé visiter les fils et les filles des hommes. Tous
les êtres intelligents qui appartiennent à cette terre
sont instruits par la même source.
9:254.
Le Saint-Esprit
vous révèle les choses passées, présentes
et à venir ; il vivifie votre esprit
pour qu'il comprenne les œuvres du Seigneur. Votre joie devient
complète en regardant les pas de notre Père aller parmi
les habitants de la terre ; cela est invisible pour le monde,
mais est rendu visible pour les saints et ils voient le Seigneur dans
ses providences, réalisant l'œuvre des derniers jours.
4:22.
Je sais que si vous
suivez les enseignements de Jésus-Christ et de ses apôtres,
tels que vous les trouvez dans le Nouveau Testament, tous les hommes,
toutes les femmes seront mis en possession du Saint-Esprit, tout le
monde deviendra prophète, voyant et révélateur,
et interprète de la vérité. Ils sauront les
choses qui sont, qui seront et qui ont été. Ils
comprendront les choses du ciel, les choses de la terre et les choses
qui sont sous la terre, les choses du temps et les choses de
l'éternité, selon leurs aptitudes et leurs appels
respectifs. 1:243.
Il y a toutes
sortes de bénédictions, une bénédiction
différente étant probablement donnée à
une, deux, trois ou quatre personnes de cette assemblée. C'est
ainsi que l'un aura la foi pour imposer les mains aux malades,
réprimander la maladie et la chasser de la personne affligée.
Beaucoup peuvent recevoir cette bénédiction de la foi,
le don de guérison. Certains peuvent recevoir la foi pour
discerner les esprits, ils peuvent discerner l'esprit d'une personne,
et voir s'il est bon ou mauvais. Ils ont un tel pouvoir que,
lorsqu'une personne entre dans cette assemblée, ils peuvent
dire quel est l'esprit de cette personne ; alors ils ont reçu
le don du discernement des esprits. D'autres peuvent recevoir le don
des langues, de sorte qu'ils se lèvent et parlent en langues,
et parlent en beaucoup d'autres langues que leur langue maternelle,
la langue dans laquelle ils ont été élevés,
la première qu'on leur a enseignée,
et sont capables de proclamer l'Évangile de vie et de salut de
sorte que tous les hommes puissent le comprendre. Telles sont les
bénédictions ; mais d'autres peuvent recevoir le
don de prophétie, se lever et prophétiser ce qui va
arriver à cette nation, ce qui
arrivera à telle ou telle personne, et ce qui arrivera aux
diverses nations de la terre, etc. 16:164.
Les dons de
l'Évangile sont accordés pour fortifier la foi du
croyant. 10:324.
Vous obéissez
aux ordonnances de l'Évangile et vous ne parlez pas en langues
aujourd'hui ? Ne vous en faites pas.
Vous n'avez pas l'esprit de prophétie ? Cela ne fait
rien. Vous ne recevez aucun don particulier
qui s'accompagne du déferlement d'un vent puissant, comme le
jour de la Pentecôte ? Cela n'est pas particulièrement
nécessaire. C'était spécialement nécessaire
le jour de la Pentecôte, c'était une époque
particulièrement difficile. Une manifestation spéciale
et puissante du pouvoir du Tout-Puissant était nécessaire
pour ouvrir les yeux au peuple et lui faire savoir que Jésus
avait payé la dette, et qu'il avait véritablement
crucifié celui qui, par sa mort, était devenu le
Sauveur du monde. Il fallait cela à cette époque-là
pour convaincre le peuple. 14:14.
Le don de voir avec
les yeux naturels est tout autant un don que celui des langues. Le
Seigneur a accordé ce don afin que nous puissions faire ce que
nous voulons en ce qui concerne la vue ;
nous pouvons utiliser la vue de l'œil pour la gloire de Dieu ou
pour notre propre destruction. 3:364.
Le don de
communiquer les uns avec les autres est le don de Dieu, tout autant
que le don de prophétie, du discernement des esprits, des
langues, de la guérison ou d'un autre don, bien que la vue, le
goût et la parole soient accordés d'une manière
si générale qu'on ne les
considère pas dans la même lumière miraculeuse
que les dons cités dans l'Évangile.
Nous pouvons utiliser ces dons et tous les autres que Dieu nous a
donnés pour louer et glorifier Dieu, le servir, ou nous
pouvons les utiliser pour le déshonorer, lui et sa cause ;
nous pouvons utiliser le don de la parole pour blasphémer son
nom. 3:364.
La
guérison des malades –
Nous imposons les
mains aux malades, nous désirons qu'ils soient guéris
et nous prions le Seigneur de les guérir, mais nous ne pouvons
pas toujours dire qu'il le fera. 4:284.
Je suis ici pour
témoigner de centaines de cas d'hommes, de femmes et d'enfants
qui ont été guéris par le pouvoir de Dieu, par
l'imposition des mains, et j'en ai vu relever beaucoup des portes de
la mort, et ramener des frontières de l'éternité ;
et certains, dont l'esprit avait déjà quitté
leurs corps, sont revenus. Je témoigne que j'ai vu les malades
guéris par l'imposition des mains, selon la promesse du
Sauveur. 1:240.
Lorsque j'impose
les mains aux malades, je m'attends à ce que le pouvoir et
l'influence guérisseurs de Dieu passent par moi jusque dans le
malade, et que la maladie s'en aille. Je ne dis pas que je guéris
toutes les personnes à qui j'impose les mains ; mais
beaucoup ont été guéries par mon ministère.
Jésus dit un jour : « Qui m'a touché ? »
Une femme s'était glissée derrière lui dans la
foule, avait touché le bord de son vêtement, et il le
savait parce qu'une vertu l'avait quitté. Voyez-vous la raison
et l'opportunité de s'imposer mutuellement les mains ?
Lorsque nous sommes prêts, lorsque nous sommes des vases saints
devant le Seigneur, un flot de puissance peut passer du Tout-Puissant
par le tabernacle de celui qui administre, dans l'organisme du
patient, et les malades sont guéris ; le mal de tête,
la fièvre ou autre maladie doivent partir. Mes frères
et sœurs, il y a une vertu en nous, si nous faisons le bien. Si
nous vivons notre religion, nous sommes les temples de Dieu
dans lesquels il demeurera ; si nous nous souillons, ces
temples, Dieu les détruira. 14:72.
Au lieu d'appeler
un docteur, vous devez les administrer par l'imposition des mains et
l'onction d'huile, et leur donner une
nourriture douce et des herbes et des médicaments que
vous comprenez, et si vous voulez avoir la volonté de Dieu à
ce moment-là, allez la chercher,
c'est aussi bien votre droit que celui de n'importe quel autre membre
de l'Église et du royaume de Dieu.
Vous avez le droit et le devoir de vivre de manière à
savoir quand le Seigneur vous parle et
quand la volonté du Seigneur vous est révélée.
Je dis que vous avez le devoir de vivre de manière à
connaître et à comprendre toutes ces choses 18:71.
Beaucoup de
personnes ne sont pas disposées à faire la moindre
chose pour elles-mêmes en cas de maladie, et demandent à
Dieu de tout faire. 4:25.
On me fait
constamment venir, bien que je n'aille qu'occasionnellement, parce
que tout père, qui est ancien d'Israël, a le droit
d'avoir une foi suffisante pour guérir sa famille, au même
titre que moi d'avoir la foi pour guérir ma famille ; et
s'il ne le fait pas, il ne mérite pas son droit sacré.
Autant me demander de lui couper son bois et d'entretenir sa famille,
car s'il avait la foi lui-même, il
m'épargnerait la peine de devoir abandonner d'autres devoirs
pour m'occuper de sa demande. 3:46.
Vous pouvez aller
trouver certaines personnes ici, et leur demander ce qui ne va pas
chez elles, et elles répondront : « Je ne sais
pas, mais avons terriblement mal à l'estomac et dans le dos ;
nous nous sentons tout dérangés, et nous désirons
que vous nous imposiez les mains. »
Avez-vous utilisé des remèdes ? Non. « Nous
désirons que les anciens nous
imposent les mains, et nous avons la foi que nous serons guéris. »
Selon ma foi, c'est là une chose tout à fait illogique.
Si nous sommes malades, et que nous demandons
au Seigneur de nous guérir et de faire pour nous tout ce qui
doit être fait, si je comprends bien l'Évangile de
salut, je pourrais aussi bien demander au Seigneur de faire en sorte
que mon blé et mon maïs poussent sans que je ne laboure
et sans que je ne sème. Il me semble logique d'appliquer tous
les remèdes dont je connais l'existence, et de demander à
mon Père céleste, au nom de Jésus-Christ, d'en
sanctifier l'application pour que cela guérisse mon corps ;
ceci peut paraître illogique pour d'autres.
Mais supposons que
nous voyagions dans les montagnes, et que tout ce que nous avions ou
pouvions nous procurer sous forme de nourriture soit un peu de
venaison, qu'une ou deux personnes tombent malades et que nous
n'ayons rien comme médicament sous la main, que ferions-nous ?
Selon ma foi, demander au Seigneur Tout-Puissant d'envoyer un ange
guérir les malades. C'est la possibilité que nous avons
lorsque nous sommes dans une situation telle que nous ne pouvons rien
nous procurer pour nous en tirer. Alors le Seigneur et ses serviteurs
peuvent tout faire. Mais mon devoir est d'agir, lorsque c'est en mon
pouvoir. 4:24.
CHAPITRE 14 : LE SABBAT, LES
RÉUNIONS, LA SAINTE-CÈNE
Comment
passer le jour du sabbat –
Passez le jour du
sabbat prudemment, dans l'amour et la crainte de Dieu. 19:65.
Ceux qui professent
être des saints doivent s'assembler le jour du Seigneur, sauf
ceux qui peuvent être obligés de rester chez eux pour
garder la maison, s'occuper des enfants ou accomplir
une œuvre nécessaire et miséricordieuse ;
les autres doivent s'assembler à l'endroit
prévu pour le culte et pour offrir nos sacrements. 10:284.
Vous prenez ce
livre (le livre des Doctrine et Alliances) et vous y lirez que les
saints doivent se réunir le jour du
sabbat. C'est ce que nous appelons le premier jour de la semaine.
Cela ne fait rien que ce soit le sabbat juif ou pas. Je ne pense pas
qu'il y ait quelqu'un qui puisse présenter
des faits prouvant quel est le jour qui est le septième, ou
quand Adam a été mis dans le
jardin, ou le jour dont le Seigneur a parlé à Moïse.
C'est une question que l'on ne connaît pas bien, c'est pourquoi
nous appelons le jour où nous nous reposons et adorons Dieu le
premier jour de la semaine. Ce peuple que l'on appelle les saints des
derniers jours est obligé, par les révélations
que le Seigneur a données, de s'assembler en ce jour. Dans ce
commandement, il est requis de nous que nous nous assemblions, nous
repentions de nos péchés, les confessions et prenions
le pain et le vin, ou l'eau, en commémoration de la mort et
des souffrances de notre Seigneur et Sauveur. 16:168.
Au lieu de laisser
nos labeurs remplir le sabbat - au lieu d'arranger nos affaires de
telle manière qu'elles empiètent
sur le premier jour de la semaine, nous devrions faire le moins
possible ; s'il est nécessaire de préparer votre
nourriture, faites-le ; mais même si vous pouviez
vous en dispenser, ce serait mieux. Il ne s'agit pas de garder le
sabbat selon la loi mosaïque, car ce serait presque au-delà
de mon pouvoir. Cependant, selon la nouvelle alliance, nous devons
nous souvenir de sanctifier un jour de la semaine comme jour de repos
- en souvenir du repos du Seigneur et du reste des saints, ainsi que
pour notre avantage temporel, car il est
institué dans le but exprès d'être profitable à
l'homme. Il est écrit dans ce livre
(la Bible) que le sabbat a été fait pour l'homme. C'est
une bénédiction pour lui. On doit faire le moins de
travail possible ce jour-là ; on doit le mettre à
part comme jour de repos, pour s'assembler
au lieu fixé, selon la révélation, confessant
ses péchés, apportant sa dîme et ses offrandes,
et se présentant devant le Seigneur, pour y commémorer
la mort et les souffrances de notre Seigneur Jésus-Christ.
6:277-278.
Souvenez-vous donc,
mes frères, que ceux qui vont patiner, faire des promenades en
cabriolet ou partent en excursion le jour du sabbat, et cela se fait
beaucoup, sont faibles dans la foi. Graduellement, peu à peu,
peu à peu, l'esprit de leur religion s'écoule de leur
cœur et de leurs affections, et bientôt ils commencent à
voir des défauts chez leurs frères, des défauts
dans les enseignements de l'Église, des défauts dans
l'organisation, et finalement ils quittent le royaume de Dieu et vont
à la destruction. Je voudrais vraiment que vous vous souveniez
de cela et le disiez à vos voisins. 15:83.
Le Seigneur a
commandé à son peuple de se reposer la septième
partie du temps et nous prenons le premier jour de la semaine, et
l'appelons notre sabbat. Ceci est conforme à l'ordre des
chrétiens. Nous devons l'observer pour notre bien temporel et
notre bien-être spirituel. Quand nous voyons qu'un fermier est
tellement pressé qu'il doit s'occuper de sa récolte, de
sa fenaison, de ses clôtures ou de rentrer son bétail le
jour du sabbat, en ce qui me concerne, je le considère comme
faible dans la foi. Il a plus ou moins perdu l'esprit de sa religion.
Six jours de travail nous suffisent et si nous désirons jouer,
jouons pendant les six jours ; si nous désirons partir en
excursion, prenons un de ces six jours, mais le septième jour,
venez au lieu du culte, prenez la Sainte-Cène, confessez-vous
vos fautes mutuellement et à notre Dieu et faites attention
aux ordonnances de la maison de Dieu. 15:81.
Je disais hier à
un évêque qui réparait une rupture du canal et
souhaitait pouvoir continuer son travail le sabbat suivant, car son
blé était occupé à brûler :
qu'il brûle ; quand vient le moment qui est mis à
part pour le culte, allez adorer le Seigneur. 3:331.
Le Seigneur a placé
une divinité en nous ; et cet esprit divin immortel
demande à être nourri. La nourriture terrestre
convient-elle pour cela ? Non ; tout ce qu'elle peut faire,
c'est maintenir
le corps en vie tant que l'esprit y reste, ce qui nous donne la
possibilité de faire le
bien. La divinité qui est en nous a besoin d'une nourriture
qui vient de la source dont elle émane.
Elle n'est pas de la terre, n'est pas terrestre, mais est du ciel.
Seuls les principes de la vie éternelle,
de Dieu et de la piété nourrissent la capacité
immortelle de l'homme et apportent une satisfaction véritable.
7:138.
Nous nous trouvons
dans la nécessité de nous assembler ici de sabbat en
sabbat, et dans les réunions de paroisse, et en outre nous
devons réunir nos assemblées solennelles, pour
enseigner, parler, prier, chanter et exhorter. Pourquoi ? Pour
garder le souvenir de notre Dieu et de notre sainte religion. Cette
coutume est-elle nécessaire ? Oui, parce que nous sommes
tellement susceptibles d'oublier, doués d'un si grand penchant
à errer, que nous avons besoin de nous entendre sonner
l'Évangile aux oreilles jusqu'à une fois, deux fois ou
trois fois par semaine, sinon, voici, nous retournons a nos idoles.
6:195.
Si vous pouvez
commencer aussi bien qu'une certaine vieille, vous vous en tirerez
bien. Elle se rendit à une école, et, à son
retour, rendit visite à une voisine qui lui demanda où
elle avait été. Elle répondit : « Je
suis allée à la réunion. » « Il
y a eu une réunion ? » « Oh oui,
une très belle même. ». « Ça
alors, nous n'en avons pas entendu parler. Y avait-il
beaucoup de personnes ? » « Non, il n'y en
avait pas beaucoup. » « Qui était là ? »
« Mais le Seigneur était
là, et j'étais là, et nous avons eu une
magnifique réunion. » Si vous ne pouvez amener
personne à se réunir avec vous, veillez à vous
réunir avec le Seigneur, et vous
obtiendrez bientôt confiance en vous-mêmes et aurez de
l'influence auprès de vos frères. 8:65.
Le
culte quotidien –
Lundi, mardi,
mercredi, jeudi, vendredi et samedi doivent être consacrés
à la gloire de Dieu aussi bien que dimanche, sinon nous
n'atteindrons pas le but que nous poursuivons. 13:261.
Le Seigneur connaît
les besoins de ses enfants mortels et leur a donné la septième
partie du temps pour se reposer ; bien que nous ne puissions
dire que c'est dans tous les sens du terme, un jour de repos pour les
saints des derniers jours ou pour les chrétiens pratiquants,
dont certains ont l'habitude de se lever au petit matin pour tenir
des réunions de prière ; ensuite ils déjeunent
et se dépêchent d'aller au service matinal jusqu'à
midi ; l'après-midi, ils ont de nouveau des réunions,
des réunions de cours, des réunions de prière,
des réunions de confession, etc., et continuent ainsi jusqu'à
neuf heures du soir. Pour ces personnes, je ne peux pas considérer
que c'est vraiment un jour de repos. 10:187.
C'est folie que de
venir à ce Tabernacle adorer et faire la volonté de
Dieu un jour par semaine et suivre ses propres inclinations et faire
sa propre volonté le reste du temps ; c'est inutile et
c'est une caricature du service de Dieu. Nous devons faire la volonté
de Dieu et passer tout notre temps à accomplir ses desseins,
que nous soyons dans ce Tabernacle ou ailleurs. 12:34.
Si je pouvais faire
ce que je voulais, je prendrais le temps de réunions comme
celle-ci dans le cadre des six jours, et le septième me
reposerais de tous mes labeurs, dans le but exprès de
renouveler les pouvoirs mentaux et physiques de l'homme. Ils en ont
besoin, et le Seigneur le savait bien ; c'est pourquoi il a créé
un jour de repos. La tendance naturelle des pouvoirs physiques de
l'homme, c'est de dégénérer ; et pour les
conserver aussi longtemps que
possible, ils ont besoin de ce chômage, de ce repos, de cette
aisance. 8:58.
Prêcher
et écouter dans les réunions –
Pendant que nous
avons la possibilité de nous parler les uns aux autres,
prononçons des paroles de réconfort et de consolation.
Lorsque vous êtes influencés par l'esprit de sainteté
et de pureté, que votre lumière luise ; mais si
vous êtes tentés, éprouvés et tourmentés
par Satan, gardez vos pensées pour vous-mêmes -
taisez-vous ; car a parole produit un fruit qui peut être
soit bon soit mauvais. 7:268.
Comme nous sommes
réunis pour une conférence générale, nous
nous attendons à recevoir des instructions des anciens sur
l'édification du royaume dé Dieu sur la terre. Tel est
notre appel, tel est le travail qui nous incombe, et il doit occuper
notre attention de jour en jour, du matin au soir et de semaine en
semaine ; en fait, nous n'avons d'autre appel que
celui-là. 13:260.
Aujourd'hui nous
sommes à même de nous réunir pour nous parler les
uns aux autres, pour nous fortifier et nous faire du bien les uns aux
autres ; et je peux vous assurer que si nous
abandonnons nos champs pendant un certain temps pour nous réunir
afin d'adorer notre Dieu, nos récoltes
iront mieux que si nous passions tout notre temps dans nos champs.
Nous pouvons arroser, planter et travailler, mais nous ne devons
jamais oublier que c'est Dieu qui donne
l'accroissement ; et grâce à nos réunions,
notre santé et notre courage seront meilleurs, nous irons
mieux, les choses de ce monde s'accroîtront davantage autour de
nous, et nous saurons mieux en jouir. 11:116.
Je prendrai la
liberté de conseiller à ceux de mes frères qui
parlent à l'assemblée que leurs sermons soient courts,
et s'ils ne sont pas remplis de vie et d'esprit, qu'ils soient plus
courts encore, car nous n'avons pas le temps à cette
conférence de laisser tous les anciens qui prennent la parole
faire un long sermon, mais nous avons le temps de dire quelques
paroles en rendant témoignage, de donner quelques conseils
pour encourager les saints, pour fortifier les faibles, pour essayer
d'affermir ceux qui chancellent et promouvoir ainsi le royaume de
Dieu. 12:27.
Frères et
sœurs, je vais vous demander une chose. Lorsque vous parlez,
parlez de telle sorte que nous puissions vous entendre et vous
comprendre, que ce soit beaucoup ou peu, bon ou mauvais. Si vous
n'avez rien à dire, suivez mon conseil, et restez sur votre
siège. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le ;
et lorsque vous avez fini, arrêtez. Que vos sentiments soient
inspirés et dominés par les principes de la vie
éternelle, comme cela doit être pour les enfants de
Dieu, vous réjouissant de la vérité et de la
justice. 7:270.
Beaucoup ont des
pressentiments dans leur cœur ; une crainte, un
tremblement les envahit lorsqu'ils se lèvent pour parler à
une assemblée. Ils pensent que cela n'ira pas s'ils disent aux
gens ce qu'ils comprennent, mais ils en parlent et en parlent. De
cette manière ils assombrissent leurs conseils. N'assombrissez
pas vos conseils par vos paroles. 4:368.
Lorsque l'on se
rassemble pour adorer, on doit abandonner ses soucis profanes là
où ils doivent être ; alors on aura l'esprit en
bonne condition pour adorer le Seigneur l'invoquer au nom de Jésus
et obtenir son Saint-Esprit, afin d'entendre et de comprendre les
choses telles qu'elles sont dans l'éternité et savoir
comprendre les providences de notre Dieu. C'est le moment où
l'esprit doit être ouvert, pour contempler les choses
invisibles de Dieu qu'il révèle par son Esprit. 3:53.
Tout le monde doit
être silencieux lorsque nous nous réunissons ici pour
adorer Dieu. Souvenez-vous d'essayer de
rester parfaitement silencieux, ne chuchotez pas, ne parlez pas,
ni ne frottez les pieds ; et ne
laissez pas pleurer vos enfants si vous pouvez les en empêcher.
14:44.
Le plus grand désir
que j'ai envers mon Père et Dieu est de pouvoir parler de
telle manière que mes réflexions soient acceptables
pour lui, et profitables pour ceux qui m'entendent. 7:131.
Je suis responsable
de la doctrine que j'enseigne ; mais je ne suis pas responsable
de l'obéissance du peuple à cette doctrine. 13:1.
J'ai en moi la même
faiblesse qui est commune à la plupart de mes frères
qui vous parlent du haut de ce pupitre, c'est-à-dire, une
certaine mesure de timidité, qui provient du sentiment
de l'importance de I'œuvre dans laquelle nous sommes engagés ;
mais ma résolution contrebalance cela 1:334
Je suis extrêmement
désireux de transmettre mes idées au peuple de telle
manière qu'il les comprenne comme
moi. Notre langue est faible, et je ne possède pas dans ce
domaine le don naturel que possèdent
certains. Je ne suis pas grand orateur et je suis ignorant de la
science de notre génération. 9:287.
Je
n'ai encore jamais vu le moment où j'avais suffisamment de
sagesse, de force et de capacités pour prêcher un
discours évangélique, pour le commencer et le finir,
exposant d'une manière suffisamment complète le plan de
salut au peuple pour qu'il puisse par là être sauvé.
Mais cela n'est donné qu'en petites parties, un peu ici et un
peu là, par l'homme faible. 6:283.
Quand j'ai essayé
de parler à une assemblée, j'ai presque toujours
éprouvé dans mon cœur une répugnance
contre la pratique de la préméditation ou de construire
à l'avance un discours à prononcer au peuple, mais il
me suffit de demander à Dieu, mon Père céleste,
au nom de Jésus-Christ, de me donner son Esprit, et de mettre
dans mon cœur les choses qu'il désire que je dise,
qu'elles soient pour le bien ou pour le mal. Tel a été
en général mon sentiment. 1:264.
J'ai besoin de
l'attention de l'assemblée et de la foi de ceux qui en ont ;
j'ai besoin de la sagesse de Dieu et de son Esprit en mon cœur
pour pouvoir parler afin d'édifier le peuple. Bien que je
parle en public depuis trente-sept ans, il est rare que je me lève
devant une assemblée sans éprouver une timidité
enfantine ; quand bien même je vivrais aussi vieux que
Mathusalem, je ne crois pas que je m'en guérirais. Il y a à
cela des raisons que je comprends. Quand je contemple le visage
d'êtres intelligents, je contemple l'image du Dieu que je sers.
Il n'en est pas qui n'aient au-dedans d'eux une certaine part de
divinité ; et bien que nous soyons revêtus de corps
qui sont à l'image de notre Dieu, cependant cette mortalité
recule d'effroi devant cette part de divinité que nous
héritons de notre Père. Telle est la cause de ma
timidité, et de celle de tous les autres qui éprouvent
cet embarras lorsqu'ils parlent à leurs semblables. 13:139.
Quand on parle à
une assemblée, même si l'orateur est incapable de dire
plus d'une demi-douzaine de phrases, mal construites de surcroît,
si son cœur est pur devant Dieu, ces quelques phrases mal
prononcées ont plus de valeur que la plus grande éloquence
dépourvue de l'Esprit du Seigneur et plus de valeur réelle
aux yeux de Dieu, des anges et de tous les
hommes bons. Dans la prière, même si les paroles de
l'intéressé sont peu nombreuses
et exprimées d'une manière gauche, si le cœur est
pur devant Dieu, cette prière vaudra
beaucoup plus que l'éloquence d'un Cicéron. Qu'importe
notre mode d'expression au Seigneur, notre
Père à tous. Le cœur simple et honnête a
plus d'importance pour le Seigneur que
toute la pompe, l'orgueil, la splendeur et l'éloquence
produits par les hommes. Lorsqu'il contemple un cœur plein de
sincérité, d'intégrité et de simplicité
enfantine, il voit un principe qui durera
éternellement : « Tel est l'esprit de mon
royaume, I'esprit que j'ai donné à
mes enfants ». 8:283-284.
Je crois, selon ce
que j'éprouve, que si j'avais toute la maîtrise de la
langue que les savants aient jamais obtenue, mon esprit se réjouirait
davantage d'une conversation enfantine, et ce, dans un langage
simple, que du style littéraire le plus savant que l'on
utilise. Ce qui m'est le plus agréable, c'est une méthode
claire pour exprimer les idées. 4:341.
Je crois que nous
avons le devoir d'imiter tout ce qui est bon, aimable, vertueux et
digne de louange. Nous devons imiter les meilleurs orateurs, et
étudier la manière de nous transmettre les uns aux
autres nos idées dans le langage le meilleur et le plus
raffiné, surtout lorsque nous exposons les grandes vérités
de l'Évangile de paix aux hommes. J'utilise
d'une manière générale le meilleur langage qu'il
m'est possible d'employer. 11:255.
Les
réunions de témoignage –
Vous savez que nous
faisons du premier jeudi de chaque mois un jour de jeûne.
Combien y en a-t-il ici qui connaissent l'origine de ce jour ?
Avant qu'on ne paie la dîme, on entretenait les pauvres par des
dons. Ils venaient trouver Joseph et demandaient de l'aide, à
Kirtland, et il a dit qu'il devait y avoir un jour de jeûne,
que l'on a pris la décision de respecter. Il devait avoir lieu
une fois par mois, comme maintenant, et tout ce qu'on aurait mangé
ce jour-là en fait de farine, de viande, de beurre, de fruits,
ou autre chose, devait être apporté à la réunion
de jeûne et mis entre les mains d'une personne choisie pour
s'en occuper et la distribuer aux pauvres. 12:115.
N'hésitez
pas à dire ce que vous pensez. 4:368.
Dans nos réunions
de jeûne, les saints se rencontrent pour exprimer leurs
sentiments et pour se fortifier mutuellement dans leur foi au saint
Évangile. 7:267.
Nous désirons
que les saints des derniers jours se réunissent dans leurs
maisons respectives, construites dans ce but, le jour fixé
pour le jeûne, et prennent avec eux de leur subsistance pour
nourrir les pauvres et ceux qui ont faim parmi nous, et, si c'est
nécessaire, pour vêtir ceux qui sont nus. Nous désirons
y voir les sœurs, car elles sont en général au
premier rang dans les actes de charité et de bonté. Que
le cœur des pauvres se réjouisse, et que leurs prières
et leurs actions de grâce montent à Dieu et reçoivent
une réponse sous forme de riches bénédictions
sur nos têtes. 12:126.
Ne recevez-vous pas
autant de l'esprit d'intelligence, de l'esprit de connaissance et les
influences consolatrices du Saint-Esprit, quand vous voyez les gens
se lever et témoigner des choses de Dieu qu'ils connaissent,
de ces choses dont ils ont fait eux-mêmes l'expérience ?
Cela ne donne-t-il pas à votre esprit le sentiment vif de la
bonté que le Seigneur a eue quand il nous a révélé
les vérités de l'Évangile ? Cela ne
fortifie-t-il pas votre foi, ne vous donne-t-il pas un supplément
de confiance et ne vous témoigne-t-il pas que
vous êtes enfants de Dieu ? Très certainement.
C'est pourquoi, lorsque quelqu'un témoigne
des choses de Dieu, cela fortifie ses frères, tout comme
c'était le cas dans les temps
anciens quand on observait le commandement « Parlez-vous
souvent les uns aux autres »,
« Fortifiez les frères », etc. 4:367.
Si quelqu'un de
vous pense qu'il n'y a pas de vie dans vos réunions, comme je
l'entends parfois dire par certains frères,
alors vous avez le devoir d'aller donner de la vie à cette
réunion et de faire votre part pour produire un accroissement
de l'Esprit et du pouvoir de Dieu dans les
réunions de votre localité. 10:309.
J'ai toujours envie
d'exhorter nos jeunes à assister aux réunions lorsque
des étrangers prêchent, afin qu'ils puissent comprendre
ce qui n'est pas de Dieu et apprendre la différence entre la
doctrine que nous enseignons et celle qu'enseignent les autres.
13:323.
Ainsi donc, si nos
frères presbytériens, méthodistes ou autres nous
rendent visite et veulent vous prêcher,
laissez-les prêcher, et que vos enfants les entendent. Ils vous
diront de garder le sabbat et d'aimer vos père et mère ;
ils vous diront d'être fidèles, honnêtes,
industrieux, d'être diligents dans vos études, de lire
la Bible et tous les bons livres, d'étudier les sciences,
etc., toutes choses qui sont bonnes, et en ce qui concerne cet
enseignement, aussi bon qu'on puisse
l'être. Je le dis, parents, n'ayez pas peur de faire apprendre
à vos enfants tout ce qui vaut la peine d'être appris.
Et si l'un de nos frères chrétiens veut aller dans nos
écoles du sabbat pour instruire nos enfants, qu'il le fasse.
Il ne leur enseignera rien d'immoral en
présence des responsables des écoles. 14:196.
Que nous soyons
pauvres ou riches, si nous négligeons nos prières et
nos réunions de Sainte-Cène, nous négligeons
l'Esprit du Seigneur et un esprit de ténèbres nous
envahit. 10:300.
Quand un homme
ouvre ou termine une réunion par la prière, tous les
hommes, femmes et enfants de l'assemblée qui professent être
des saints doivent n'avoir d'autre désir ou d'autres paroles
dans le cœur ou dans la bouche que celles que prononce la
personne qui est le porte-parole de toute l'assemblée. 6:42.
Le
sacrement du repas du Seigneur –
Les révélations
de Dieu à Joseph Smith commandent aux saints des derniers
jours de vivre quotidiennement leur religion et de se réunir
le premier jour de la semaine pour rompre le pain, se confesser
mutuellement leurs fautes et prier les uns avec les autres et les uns
pour les autres. J'aimerais que cette tradition s'attache non
seulement au peuple en général, mais en particulier aux
évêques et aux autres dirigeants de notre Église.
9:369.
Je dis aux frères
et aux sœurs, au nom du Seigneur, que nous avons le devoir, et
que cela est requis de nous par notre Père céleste, par
l'esprit de notre religion, par nos alliances avec Dieu et les uns
avec les autres, d'observer les ordonnances de la maison de Dieu, et
surtout le jour du sabbat, d'assister au sacrement du repas du
Seigneur. Assistez ensuite aux réunions de paroisse et aux
réunions de collège. 15:82.
Dans l'ordonnance
que nous pratiquons ici l'après-midi, nous montrons au Père
que nous nous souvenons de Jésus-Christ, notre Frère
aîné ; nous lui témoignons que nous sommes
disposés à prendre son nom sur nous. Je désire
que lorsque nous faisons cela l'esprit soit ici aussi bien que le
corps.
Je désire
que l'homme tout entier soit ici lorsque vous venez à la
réunion. 8:137.
C'est une
ordonnance très solennelle. Le monde chrétien l'accepte
de préférence à toutes les autres, comme une des
ordonnances de la maison de Dieu. Pour certains, cette ordonnance est
la première et la dernière ; pour d'autres cette
ordonnance n'est pas considérée comme suffisamment
importante pour qu'on la pratique. Je désire déclarer
aux saints des derniers jours et à
ceux qui ne croient pas en la plénitude de l'Évangile
que cette ordonnance, que nous pratiquons
cet après-midi, n'est en réalité pas plus sacrée
qu'une autre ordonnance de la maison de Dieu aux yeux de celui qui
l'a instituée. Pour notre Père et
Dieu, la validité d'une loi divine est la même que la
validité d'une autre. 1:39-40.
J'exhorte mes
frères et sœurs à recevoir cette ordonnance
chaque sabbat, lorsqu'ils se réunissent, comme le veut la
pratique ; ne suivant pas les coutumes des autres, car dans
certaines confessions on n'administre
qu'une fois par mois, chez d'autres une fois tous les trois mois,
chez d'autres jamais, du fait qu'ils ne croient pas aux ordonnances
extérieures. Nous avons l'habitude de prendre chaque sabbat,
lorsque nous nous réunissons, le contenu de la coupe, et je
vous en prie, mes frères et sœurs, réfléchissez
profondément à cette
ordonnance, et invoquez le Seigneur de tout votre cœur afin
d'obtenir les bénédictions
promises en cas d'obéissance. Enseignez à vos enfants à
l'observer ; faites-leur bien comprendre que c'est nécessaire.
Son observance est aussi nécessaire à votre salut
que toutes les autres ordonnances et tous les autres commandements
qui ont été institués pour que le peuple soit
sanctifié, pour que Jésus le bénisse, lui donne
son esprit et le guide, afin qu'il s'assure la vie éternelle.
Faites bien comprendre à vos enfants le caractère sacré
de cette ordonnance importante. 19:91.
Nous faisons ceci
en souvenir de la mort de notre Sauveur ; c'est requis de ses
disciples jusqu'à ce qu'il revienne, aussi longtemps que cela
prenne. Quel que soit le nombre de générations qui
passent, ceux qui croient en lui sont tenus de manger du pain et de
boire du vin en souvenir de sa mort et de ses souffrances, jusqu'à
ce qu'il revienne. Pourquoi y sont-ils tenus ? Pour témoigner
au Père, à Jésus et aux anges qu'ils croient en
lui et désirent le suivre dans la régénération,
garder ses commandements, édifier son royaume, révérer
son nom et le servir sans arrière-pensée, afin d'être
dignes de manger et de boire avec lui dans le royaume de son Père.
Voilà pourquoi les saints des derniers jours prennent
l'ordonnance du repas du Seigneur.
Je sais que dans le
monde chrétien on prêche de multiples sermons à
ce sujet ; cependant les hommes ne sont pas d'accord dans leurs
croyances concernant ces emblèmes. L'Église mère
du monde chrétien croit que le pain devient littéralement
le corps de Jésus ; et que le vin devient son sang ;
pour moi cela est ridicule. C'est du pain, et c'est du vin ;
mais les deux sont bénis pour l'âme de ceux qui en
prennent. Mais pour être disciple du Seigneur Jésus-Christ,
il est exigé plus que simplement de prendre le pain et le vin
- les emblèmes de sa mort et de ses souffrances - il est
nécessaire d'obéir strictement à ses
commandements. 13:139-140.
En quoi consiste le
profit que nous tirons de cette ordonnance ? C'est que nous
obéissons aux commandements du Seigneur. Et quand nous
obéissons aux commandements de notre Père céleste,
si nous comprenons correctement les ordonnances de la maison de Dieu,
nous recevons toutes les promesses qui se rattachent à
l'obéissance prêtée à ses commandements.
2:3.
C'est une des plus
grandes bénédictions que nous puissions avoir, que de
venir devant le Seigneur et devant les
anges, et les uns devant les autres pour témoigner que nous
nous souvenons que le Seigneur Jésus-Christ
est mort pour nous. Cela prouve au Père que
nous nous souvenons de nos alliances, que nous aimons son Évangile
et que nous aimons garder ses commandements et honorer le nom du
Seigneur Jésus sur la terre. 6:277.
À l'époque
de l'Israël d'autrefois, tandis qu'il était en Palestine,
il n'était pas béni aussi abondamment que nous le
sommes par les ruisseaux cristallins des montagnes. On avait
l'habitude de boire beaucoup de vin, et je crois que cette habitude
est restée jusqu'à présent chez
ceux qui ont continué à habiter ce pays. Le Seigneur
nous a dit que peu importait ce que nous
prenions ou quand nous donnions la coupe au peuple, du moment que
nous le faisons en n'ayant en vue que la gloire de Dieu ; alors
cela lui est acceptable. Par conséquent,
nous utilisons l'eau comme si c'était du vin, car il nous a
commandé de ne pas boire de vin dans
ce but sacré, s'il n'est fait de nos propres mains. 19:92.
Dans certaines de
nos paroisses et de nos colonies, on a introduit l'administration de
la Sainte-Cène dans les Écoles du Dimanche. Cela est
très agréable et très réjouissant pour
l'esprit que je possède, que les parents voient que leurs
enfants assistent à l'École du Dimanche
et reçoivent les instructions appropriées concernant
leur foi. Lorsque l'École du Dimanche
est terminée, que les parents prennent la peine d'amener leurs
enfants aux réunions. 19:92.
Je vais maintenant
exprimer un désir à propos de tous ceux qui vont
peut-être se lever ici pour demander la bénédiction
du pain et de l'eau de la Sainte-Cène, ou pour prêcher à
des assemblées aussi vastes que celles qui se réunissent
ici. Quand les anciens se lèvent ici pour parler, je voudrais
qu'ils élèvent la voix de sorte que l'on puisse les
entendre, que l'auditoire puisse dire « Amen »
à tout ce qui est bien, et, si c'est mal, le refuse. Quand
quelqu'un se lève pour prêcher, prier, chanter, exhorter
ou bénir les emblèmes sacramentels, qu'il le fasse en
parlant suffisamment haut pour que tous entendent. 8:183.
CHAPITRE 15 : LA DÎME,
L'ORDRE UNI
La
loi de la dîme –
Il est une chose
qui est exigée de notre peuple, et pour comprendre cette
chose, il n'est pas nécessaire de recevoir un commandement
chaque année, c'est-à-dire : payer sa dîme.
Je ne crois pas un seul instant qu'il y ait une personne dans notre
Église qui ignore son devoir de payer la dîme, et il
n'est pas non plus nécessaire d'avoir chaque année une
révélation à ce sujet. La loi est là,
payer un dixième. 1:278.
J'aime ce terme,
parce qu'il est scripturaire, et je préfère utiliser
celui-là que n'importe quel autre. Le Seigneur a institué
la dîme ; elle était pratiquée du temps
d'Abraham, et Hénoc, Adam et ses enfants n'oubliaient pas leur
dîme et leurs offrandes. Vous pouvez lire vous-mêmes ce
que le Seigneur exige. Je désire dire ceci à ceux qui
professent être saints des derniers jours : Si nous
négligeons notre dîme et nos offrandes, nous serons
châtiés par Dieu. Cela, nous pouvons compter dessus. Si
nous négligeons de payer notre dîmes et nos offrandes,
nous négligerons d'autres choses et cela s'accentuera jusqu'à
ce que l'esprit de l'Évangile nous quitte entièrement,
que nous soyons dans les ténèbres et ne sachions plus
où nous allons. 15:163.
Si le Seigneur
exige que le dixième de mes capacités soit consacré
à la construction de temples, de
chapelles, d'écoles, à éduquer les enfants, à
rassembler les pauvres d'entre les nations
de la terre, à ramener chez eux ceux qui sont âgés,
estropiés, paralytiques et aveugles et à construire des
maisons pour qu'ils y vivent, afin qu'ils soient à l'aise
quand ils arrivent en Sion, et à soutenir la prêtrise,
il ne m'appartient pas de mettre en doute l'autorité du
Tout-Puissant en cela, ni celle de ses serviteurs qui en sont
responsables. Si je suis tenu de payer ma dîme, mon devoir est
de la payer. Du temps de Joseph, lorsque j'étais très,
très serré, je n'avais jamais cinq cents dollars, mille
dollars, un dollar, cinquante cents ou vingt-cinq cents sans que, si
l'on en avait besoin, ils s'en aillent aussi gratuitement qu'un verre
d'eau d'un puits. Joseph pouvait les prendre sans se gêner.
Ai-je été mis à
l'épreuve en cela ? Oui, car bien souvent j'ai connu le
moment, dans ma pauvreté, où,
si je possédais un dollar ou cinquante cents, je pensais :
« Je peux acheter un demi-litre
ou un quart de litre de mélasse pour mes enfants pour qu'ils y
trempent leur pain », mais on en
avait besoin, et ils partaient aussi gratuitement que l'eau de la
rivière pour une personne
assoiffée. Quant à mon temps, dès le jour où
je suis entré dans l'Église jusqu'à maintenant,
je n'ai fait attention à rien d'autre qu'à édifier
ce royaume. On peut poser cette question : « Ne vous
occupez-vous pas de vos affaires privées ? »
Oui, quand je le peux, mais je ne sais pas si j'ai jamais passé
une seule minute à m'occuper des affaires
de Brigham Young, quand les affaires de l'Église et du royaume
de Dieu sur la terre réclamaient son
attention. Cependant je ne dirai pas que ceci est une excuse pour ne
pas payer strictement ma dîme. J'ai payé beaucoup de
dîme, davantage peut-être que n'importe
quel autre homme, ou même que dix hommes mis ensemble dans
l'Église, et cependant ma dîme n'est pas encore payée.
Je paye la dîme. Et lorsque le blé de ma ferme est mûr,
ou que le bétail a grandi, je dis à mes hommes :
« Veillez à payer la dîme sur tout ce que
nous avons produit. » Et dans certains cas, je me suis
aperçu qu'on le négligeait. 16:111.
Il est très
vrai que les pauvres paient mieux leur dîme que les riches. Si
les riches payaient leur dîme, nous aurions beaucoup. Les
pauvres sont fidèles et prompts à payer leur dîme,
mais les riches ne peuvent pas se permettre de payer la leur - ils en
ont trop S'il n'a que dix dollars, il peut en payer un ; s'il
n'a qu'un seul dollar il peut payer dix cents, cela ne lui fait aucun
mal. S'il a cent dollars il peut peut-être en payer dix. S'il a
mille dollars il hésite un peu et dit : « Je
crois que je vais la payer ; il faut quand même le faire »
; et il s'arrange pour payer ses dix dollars ou ses cent dollars.
Mais supposez qu'un homme soit suffisamment riche pour en payer dix
mille, il y regarde à plusieurs fois et dit : « Je
crois que je vais attendre jusqu'à ce que j'en aie un peu
plus, et alors je payerai beaucoup. » Et ils attendent et
attendent, comme ce vieux monsieur de l'Est ; il a attendu,
attendu, attendu pour payer sa dîme jusqu'à ce qu'il
quitte le monde, et il en va ainsi d'un grand nombre. Ils attendent
et continuent à attendre jusqu'à ce que finalement
arrive ce personnage qu'on appelle la Mort, il s'approche en douce,
leur ôte le souffle, et puis les voilà partis et ils ne
peuvent payer leur dîme, il est trop tard, et c'est ainsi que
cela va. 15:163-164
Les saints à
l'étranger ont l'obligation de payer leur dîme. 8:182.
Quand les hommes
sont des saints, ils apportent leurs milliers et les déposent
aux pieds des évêques, des apôtres et des
prophètes, en disant : « Voici mon argent ;
il est maintenant là où il doit être. »
6:175
Quand un homme
désire donner quelque chose, qu'il donne ce qu'il a de mieux.
Le Seigneur m'a donné tout ce que je possède ; en
réalité je n'ai rien, il n'y a pas un sou qui
m'appartienne. Vous pourriez demander :
« Pensez-vous ce que vous dites ? » Oui,
je le pense. Le veston que j'ai sur le dos
ne m'appartient pas, et ne m'a jamais appartenu ; le Seigneur
l'a mis honorablement en ma possession et je le porte ; mais
s'il le désire, et tout ce qui se
trouve dedans, qu'il prenne le tout. Je ne possède pas de
maison, ni une seule ferme, ni un cheval, ni une mule, ni une
charrette, ni un chariot, ni une fermière, ni un enfant que le
Seigneur ne m'ait donnés, et s'il les veut, il peut les
prendre selon son bon plaisir, qu'il parle pour les avoir, ou les
prenne sans parler. 2:307.
Quand mon évêque
est venu évaluer mes biens, il voulait savoir sur quoi il
devait prendre ma dîme. Je lui ai dit de prendre tout ce qu'il
voulait, car je n'affectionnais absolument rien ; mes chevaux,
mes vaches, mes pourceaux, il pouvait prendre n'importe quoi ;
ce à quoi je suis attaché, c'est à l'œuvre
de mon Dieu, au bien public de son grand royaume. 1:376.
Si nous vivons
notre religion, nous serons disposés à payer la dîme.
10:283.
Voici un
personnage, un homme, que Dieu a créé, organisé,
façonné et fait, chaque partie,
chaque particule de mon organisme, depuis le sommet de ma tête
jusqu'à la plante de mes pieds a été produite
par mon Père céleste ; et il exige la dixième
partie de mon cerveau, de mon cœur,
de mes nerfs, de mes muscles, de ma chair, de mes os et de tout mon
organisme, pour l'édification des temples, pour le ministère,
pour soutenir les missionnaires et les familles des missionnaires,
pour nourrir les pauvres, les vieux, les estropiés
et les aveugles, et pour les rassembler d'entre les nations et
prendre soin d'eux lorsqu'ils sont rassemblés. Il a dit :
« Mon fils, consacre le dixième de toi-même à
l'œuvre bonne et saine de t'occuper de tes semblables, de
prêcher l'Évangile, d'amener les hommes au royaume ;
fais tes plans pour t'occuper de ceux qui ne peuvent se suffire à
eux-mêmes ; dirige les travaux de ceux qui sont capables
de travailler, et la dixième partie est amplement suffisante
si elle est consacrée convenablement, soigneusement et
judicieusement pour l'avancement de mon royaume sur la terre. 16:69.
Le
Seigneur a tout donné –
Il ne m'appartient
pas de me lever et de dire que je peux donner au Seigneur, car en
réalité je n'ai rien à donner. Il semble que
j'aie quelque chose. Pourquoi ? Parce que le Seigneur a estimé
bon de me faire prospérer, et a béni les efforts que
j'ai faits pour rassembler les choses qui sont désirables, et
que l'on appelle les biens. 2:300.
Nous ne nous
appartenons pas à nous-mêmes, nous avons été
rachetés à grand prix, nous appartenons au Seigneur ;
notre temps, nos talents, notre or et notre argent, notre blé
et notre belle farine, notre vin, notre huile, notre bétail et
tout ce qui se trouve sur cette terre et que nous avons en notre
possession appartient au Seigneur, et il en exige le dixième
pour l'édification de son royaume. Que nous ayons beaucoup ou
peu, le dixième doit être payé pour la dîme.
14:88.
Quel est mon but en
disant aux saints des derniers jours : Faites ceci ou cela ?
C'est pour mon propre profit, c'est pour votre profit ; c'est
pour ma richesse et mon bonheur, pour votre richesse et votre bonheur
que nous payons la dîme et obéissons à n'importe
quelle exigence du ciel. Nous ne pouvons rien donner au Seigneur en
faisant tout cela. Parlez de faire des sacrifices pour le royaume des
cieux. Il n'est, à ma connaissance, pas d'homme ici-bas qui
ait jamais fait de sacrifice pour le royaume des cieux, à part
le Sauveur. Il a bu la coupe amère jusqu'à la lie et a
goûté pour tous les hommes, et a racheté la terre
et tout ce qui s'y trouve. Mais il était Dieu dans la chair,
sinon il n'aurait pas pu le supporter.
« Mais nous souffrons, nous sacrifions, nous donnons
quelque chose, nous avons prêché
si longtemps ! » Pourquoi ? « Mais,
pour le Seigneur ! » Je ne donnerais
pas les cendres d'une paille de seigle pour l'homme qui a le
sentiment de faire un sacrifice pour Dieu.
Nous faisons ceci pour notre propre bonheur, notre bien-être et
notre exaltation, et pour ceux de personne d'autre. C'est un fait, et
ce que nous faisons, nous le faisons pour le salut des habitants de
la terre, pas pour le salut des cieux, des anges ou des dieux.
16:114.
Je ne m'attends pas
à voir le jour où je serai parfaitement indépendant,
jusqu'à ce que je sois couronné dans le royaume céleste
de mon Père et rendu aussi indépendant que mon Père
céleste. Je n'ai pas encore reçu mon héritage
pour moi, et je m'attends a être dépendant jusqu'à
ce que je le reçoive, car tout ce que j'ai m'est prêté.
3:245.
Nous ne possédons
rien d'autre que les talents que Dieu nous a donnés pour en
profiter, pour lui montrer ce que nous ferons avec eux. 8:293.
Les
hommes ne sont pas obligés de payer la dîme –
Les hommes ne sont
pas forcés de payer leur dîme, ils font ce qu'ils
veulent dans ce domaine, cela ne leur est
recommandé que comme un devoir entre eux et leur Dieu. 12:36.
Nous ne demandons à
personne de payer la dîme s'il n'y est pas disposé ;
mais si vous prétendez payer la dîme, payez-la comme des
hommes honnêtes. 8:202.
Il en est qui se
plaignent et qui disent que la dîme les met à rude
épreuve. Nous ne demandons de dîme à personne. En
cela nous sommes aussi indépendants que le Seigneur. Je dis :
Ne payez pas un seul dollar de plus en dîme, si vous ne voulez
pas le faire. 8:345.
Payez votre dîme
seulement parce que vous aimez le faire, ou que vous le voulez. On
dit que nous retranchons des gens de l'Église parce qu'ils ne
paient pas leur dîme ; nous ne l'avons encore jamais fait,
mais on devrait le faire. Dieu ne les accepte pas. La loi de la dîme
est une loi éternelle. Le Seigneur Tout-Puissant n'a jamais eu
et n'aura jamais son royaume sur la terre sans que la loi de la dîme
ne soit parmi son peuple. C'est une loi éternelle que Dieu a
instituée au profit de la famille humaine, pour son salut et
son exaltation. Cette loi est dans la prêtrise, mais nous ne
voulons pas que quelqu'un l'observe s'il n'est pas disposé a
le faire. 14:89.
Utilisation
de la dîme –
Certains peuvent
croire que l'on utilise la dîme pour entretenir la Première
Présidence et les Douze ; c'est une fausse impression. Je
peux dire, sans me vanter, qu'il n'est pas un autre homme dans ce
royaume qui ait fait plus en dollars et en cents pour l'édifier
que moi, et cependant je n'ai pas fait la valeur d'un sou de
moi-même, car la fortune que j'ai manipulée, c'est Dieu
qui me l'a donnée ; elle ne m'appartient pas ; et si
elle est jamais à moi, elle le sera lorsque j'aurai vaincu et
obtenu mon exaltation et l'aurai reçue de celui qui possède
légalement toutes choses. 10:270.
La petite part que
l'on paie maintenant sur la dîme est utilisée pour
amener les pauvres ici, pour leur trouver des maisons, pour y vivre,
du pain à manger et du bois à brûler. Supposons
maintenant que nous ayons sous la main un peu de ce surplus, ne
pourrions-nous pas aider les frères
qui sont partis prêcher l'Évangile aux nations ?
Oui, nous le pourrions. Certains d'entre
eux quittent des familles qui seront probablement dans le dénuement,
et si nous en avions les moyens, nous pourrions leur accorder de
l'aide et les empêcher d'aller
constamment trouver les évêques. 12:36.
Le Seigneur exige
le dixième de ce qu'il m'a donné ; il m'incombe de
payer la dixième partie de l'accroissement de mes troupeaux et
de tout ce que j'ai et tout le peuple doit faire de même. On
peut soulever la question : « Que fait-on de la
dîme ? » C'est pour construire des temples à
Dieu, pour agrandir les frontières de Sion, pour envoyer des
anciens en mission prêcher l'Évangile et pour prendre
soin de leur famille. Nous aurons bientôt des temples et nous y
recevrons nos bénédictions, les bénédictions
du ciel, en obéissant au principe de la dîme. On va
construire des temples partout dans nos montagnes, dans les vallées
de notre Territoire et dans les vallées du Territoire voisin
et finalement partout dans les vallées
de ces montagnes. Nous avons l'intention de construire des temples
dans beaucoup de vallées. Nous allons à la maison des
Dotations et avant d'y aller, nous obtenons
une recommandation de notre évêque disant que nous avons
payé notre dîme. 16:168.
Pour ce qui est des
pleurnicheries du monde sur la façon dont Brigham manipule la
dîme, je peux dire qu'il a donné
dix dollars là où il en a enlevé un du trésor,
et il a payé plus de dîme que
n'importe quel homme dans l'Église. Tout le monde doit payer
sa dîme. Une femme pauvre doit payer
son dixième de poulet, même si l'on doit lui en donner
dix fois la valeur
pour qu'elle puisse subvenir à ses besoins. Tout appartient au
Seigneur et nous ne sommes que ses intendants. 16:45.
Ma responsabilité
est de contrôler les dépenses de la dîme payée
par les saints ; ce n'est pas l'affaire de tous les anciens du
royaume qui pensent que la dîme leur appartient. 8:170.
L'ordre
uni –
Le Seigneur a
déclaré que sa volonté est que son peuple fasse
alliance, comme l'ont fait Hénoc et son peuple, ce qui doit
nécessairement se faire avant que nous ayons la bénédiction
d'édifier le pieu central de Sion, car la puissance et la
gloire de Dieu seront là, et personne d'autre que ceux qui ont
le cœur pur ne pourra y vivre et en jouir. 18:263.
Quand le Seigneur a
donné la révélation nous instruisant de nos
devoirs relatifs à la consécration de ce que nous
avons, si le peuple avait alors pu comprendre les choses exactement
telles qu'elles sont et avait obéi a cette révélation,
cela aurait été ni plus ni moins qu'abandonner ce qui
ne leur appartient pas à celui à qui cela appartient.
Et il en est de même maintenant. 2:303.
Quand ils se
prosternent pour adorer le Seigneur, ils reconnaissent que la terre
lui appartient ainsi que le bétail sur mille collines et
disent au Seigneur qu'il n'est pas de sacrifice qu'ils ne soient
disposés à faire pour l'amour de la religion de
Jésus-Christ. C'est ce que Les hommes criaient constamment
dans les églises, quand le Livre de Mormon a paru, et le
Seigneur a parlé par l'intermédiaire de Joseph,
révélant la loi de la consécration, pour voir
s'ils étaient disposés a faire ce qu'ils disaient dans
leurs prières. 2:305.
Une autre
révélation encore antérieure disait que tous
ceux qui vont en Sion ont le devoir de consacrer tous leurs biens à
l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
C'est de cette révélation que l'on a parlé à
la conférence d'avril 1854. C'était un des premiers
commandements ou révélations donnés à ce
peuple après qu'il ait eu la possibilité
de s'organiser en Église, comme organisme, comme royaume de
Dieu sur la terre. J'ai observé à
ce moment-là, et je pense maintenant que ce sera l'une des
dernières révélations que le peuple recevra dans
son cœur et comprendra volontairement et librement, et dont il
estimera que ce sera un plaisir, un honneur et une bénédiction
que de l'observer et de la sanctifier. 2:299.
J'ai dit, et je dis
aujourd'hui, que selon l'âge du peuple nous avons progressé
aussi vite que l'Église d'Hénoc. J'espère que
nous progresserons plus rapidement, car nous n'avons pas autant de
temps qu'eux. Dans quelques-unes des premières révélations
qui ont été faites à l'Église, l'ordre
d'Hénoc a été donné comme modèle
pour notre peuple ; et Hénoc suivait le modèle des
cieux. Au commencement de l'Église, Les saints des derniers
jours ne pouvaient pas l'accepter, et ils
ont été chassés de ville en ville, comme le
Seigneur a dit, par la bouche de son serviteur Joseph, qu'ils le
seraient, jusqu'à ce qu'ils soient disposés
à accepter cet ordre. 12:210.
Le temps
viendra-t-il jamais où nous pourrons commencer à
organiser ce peuple comme une famille ? Oui. Savons-nous
comment ? Oui, ce qui manquait dans ces révélations
de Joseph pour nous rendre à même de le faire m'a été
révélé. Pensez-vous que
nous serons jamais unis ? Lorsque nous retournerons auprès
de notre Père et Dieu, ne désirerons-nous
pas être dans la famille ? Notre ambition et notre désir
les plus grands ne seront-ils
pas d'être considérés comme fils du Dieu vivant,
comme filles du Tout-Puissant, avec un droit sur la maison, et la foi
qui appartient à la maison, héritiers du Père,
de ses biens, de sa richesse, de sa
puissance, de son excellence, de sa connaissance et de sa sagesse ?
1:326.
Je dirai tout
d'abord que le Seigneur Tout-Puissant ne voit pas le moindre
inconvénient à ce que nous entrions dans l'Ordre
d'Hénoc. En ceci il empêchera que tout mal en résulte
pour le peuple. Il n'a pas la moindre objection à ce qu'un
homme, à ce que tous les hommes, à ce que toute
l'humanité sur la surface de la terre se détourne du
mal, l'aime et le serve de tout son cœur. En ce qui concerne
tous ces ordres que le Seigneur a révélés, cela
dépend de la volonté des actes du peuple, et nous
sommes libres, en quittant cette conférence, d'aller édifier
une colonie, ou nous pouvons nous unir dans cette ville, de le faire
légalement - selon les lois du pays - et de faire alliance les
uns avec les autres, selon un accord ferme, que nous vivrons comme
une famille, que nous mettrons nos biens entre les mains d'un comité
de gestion, qui dirigera les affaires de cette société.
16:8.
Et quand notre
peuple deviendra un, il sera un dans le Seigneur. Les hommes ne se
ressembleront pas. Ils n'auront pas tous les yeux gris, bleus ou
bruns. Nos traits seront différents les uns des autres, et
dans nos actes, nos dispositions et nos efforts pour accumuler,
répartir et disposer de notre temps, de nos talents, de notre
richesse et de tout ce que le Seigneur nous donne, dans notre voyage
à travers la vie, nous serons aussi différents les uns
des autres que dans les traits du visage. Le point auquel le Seigneur
désire nous amener, c'est celui de l'obéissance à
ses commandements et de l'observation de sa parole. Alors tout le
monde sera dirigé, de sorte que nous pourrons agir comme une
famille. 12:57.
Revenons au texte.
Nous voulons voir organiser une communauté dans laquelle tout
le monde sera industrieux, fidèle et prudent. Que ferez-vous
des enfants ? Nous les élèverons jusqu'à ce
qu'ils aient l'âge légal, puis nous dirons :
« Allez où vous voulez. Nous vous avons donné
une instruction splendide, les avantages de toute la science de
l'époque, et si vous ne désirez
pas rester avec les saints, allez où vous voulez. »,
Que ferez-vous de ceux qui apostasient
après avoir fait alliance et conclu avec les autres l'accord
que leurs biens seront un, entre Les mains de gérants et
jamais retirés ? Si l'une de
ces parties apostasie, et dit : Nous désirons nous
retirer de cette communauté, que ferez-vous d'elle ? Nous
lui dirons : « Allez-vous-en, grand bien vous
fasse », et si nous sommes disposés à lui
donner quelque chose, c'est bon. 15:226.
Je sais comment
lancer pareille société, dans notre ville même,
et comment en rendre des membres riches. J'irais sur-le-champ acheter
la paroisse la plus pauvre de cette ville, et puis commencer avec des
hommes et des femmes qui n'ont pas un dollar au monde, Les amener ici
d'Angleterre ou d'une partie quelconque de la terre, les installer
dans cette paroisse et les mettre au travail, et en cinq ans nous
commencerions à entrer dans d'autres paroisses, et nous
achèterions cette maison-ci et cette maison-là, et la
maison d'à côté et nous
achèterions de paroisse en paroisse, jusqu'à ce que
nous possédions la ville entière, chaque dollar de bien
qui s'y trouve. Nous pourrions faire cela, et laisser les riches
aller en Californie chercher de l'or, et
nous achèterions leurs biens. Voudriez-vous savoir comment
faire cela ? Je peux vous le dire en un très petit nombre
de mots : Ne désirez jamais quelque chose que vous ne
pouvez obtenir, vivez selon vos moyens, fabriquez ce que vous portez
et élevez ce que vous mangez. Élevez chaque veau et
chaque agneau, élevez les poules, et
vos œufs, faites votre beurre et votre fromage et mettez
toujours un petit peu de côté.
Le première année nous récoltons, et nous en
avons plus qu'il ne nous en faut. Nous n'achetons rien, nous vendons
un peu. L'année suivante nous produisons peu ;
nous n'achetons rien et nous vendons plus.
De cette façon nous pourrions empiler l'or et l'argent et
en vingt ans cent familles travaillant comme cela pourraient acheter
tout ce qui appartient à leurs voisins. Je vois des hommes qui
gagnent quatre, cinq, dix ou quinze dollars
par jour et les dépensent jusqu'au dernier sou. Ces hommes
dépensent leurs moyens sottement,
ils les gaspillent au lieu d'en prendre soin. Ils ne savent qu'en
faire, et ils paraissent craindre qu'ils brûlent dans leur
poche et ils s'en débarrassent. Si vous gagnez un dollar, un
souverain, un demi-aigle ou un aigle et craignez qu'il ne vous brûle
les poches, mettez-le dans un coffre-fort. Il n'y brûlera rien
du tout et vous ne serez pas forcés de dépenser,
dépenser, dépenser comme vous le faites maintenant.
16:11.
J'ai contemplé
la communauté des saints des derniers jours en vision et l'ai
vue organisée comme une seule grande famille des cieux, chaque
personne accomplissant ses devoirs respectifs dans son domaine de
travail, agissant pour le bien de l'ensemble plus que pour sa gloire
personnelle ; et en ceci j'ai contemplé le plus bel ordre
que l'esprit de l'homme puisse concevoir, les résultats les
plus grandioses pour l'édification du royaume de Dieu et
l'expansion de la justice sur la terre. Ce peuple parviendra-t-il
jamais à cet ordre de choses ? Est-il préparé
maintenant à vivre selon cet ordre patriarcal qui sera
organisé parmi les fidèles avant que Dieu reçoive
les siens ? Nous sommes tous d'accord que lorsque nous nous
dépouillerons de notre condition mortelle, et avec elle, ses
soucis, ses angoisses, son amour de soi-même, l'amour de la
richesse et l'amour de la puissance et tous les intérêts
en conflit qui appartiennent à cette chair, qu'alors, lorsque
notre esprit sera retourné à Dieu qui l'a donné,
nous serons soumis à toutes les exigences qu'il pourra nous
imposer, que nous vivrons alors ensemble en une grande famille. Notre
intérêt sera un intérêt général,
un intérêt commun. Pourquoi ne pouvons-nous vivre ainsi
dans ce monde ? 12:153.
CHAPITRE 16 : LA PAROLE DE
SAGESSE
La
modération –
Par la tempérance
et la modération, posez les fondements du développement
de l'esprit. 19:68.
La faiblesse dans
les appétits ne mérite pas l'attention des hommes et
des femmes, bien que l'on doive entretenir le corps, car c'est un
devoir que Dieu nous a confié. 8:141.
Satisfaire
l'appétit met fin au plaisir de manger ; et quand on
prend de la nourriture surtout pour satisfaire la sensation agréable
qui découle du manger, on engendré la maladie, et le
vrai malheur découle de cette satisfaction imprudente. Il est
des personnes saines, à constitution forte, qui peuvent
absorber de grosses quantités de nourriture avec une impunité
apparente ; mais ce faisant l'effort qu'elles imposent à
leur organisme finira par apporter la
maladie et la mort. 8:139.
Comme je l'ai dit
l'autre jour aux frères dans l'école de la treizième
paroisse, en ce qui concerne les plaisirs, le confort et les
amusements profanes : vous pouvez prendre autant que vous voulez
de l'Esprit du Seigneur, cela ne vous causera aucun mal d'estomac ou
de tête. Vous pouvez boire neuf verres d'esprit, et cela ne
vous fera pas de mal ; mais si vous buvez
neuf tasses de thé fort, vous verrez ce que cela vous fera.
Qu'une personne qui a très soif et a
très chaud satisfasse son appétit avec de l'eau froide,
lorsqu'elle aura fini elle aura peut-être jeté les bases
de la mort, et mourra prématurément, ce qui arrive
souvent. Manger, boire ou faire de
l'exercice à l'excès, tout cela conduit au tombeau.
11:329.
Les bénédictions
de la nourriture, du sommeil et des plaisirs de société
sont voulues de Dieu pour sa gloire et notre profit, et c'est à
nous d'apprendre à les utiliser et à ne pas en abuser,
afin que son royaume progresse sur la terre et que nous y
progressions. 6:149.
La
Parole de sagesse –
Cette Parole de
sagesse interdit l'utilisation des boissons brûlantes et du
tabac. J'ai entendu prétendre que le thé et le café
n'y sont pas cités ; c'est bien vrai ; mais
qu'est-ce qu'on avait l'habitude de prendre comme boissons brûlantes
lorsque la révélation a été donnée ?
Le thé et le café. On n'avait pas l'habitude de boire
de l'eau très chaude, mais du thé et du café -
les boissons communément utilisées. Et le Seigneur a
dit que les boissons brûlantes ne sont pas bonnes pour le corps
ni pour le ventre, que l'alcool n'est pas bon pour le corps ni pour
le ventre, mais pour laver le corps, etc. Le tabac n'est pas bon, si
ce n'est pour le bétail malade, et pour les blessures et les
contusions, ses propriétés purificatrices étant
alors très utiles. 13:277.
Je sais que
certains disent que les révélations dans ce domaine ne
sont pas données à titre de commandement. Très
bien, mais il nous est commandé d'observer toute parole qui
sort de la bouche de Dieu. 13:3.
Je voudrais
maintenant que vous vous souveniez, évêques, anciens
d'Israël, grands prêtres, soixante-dix, les douze apôtres,
la Première Présidence et toute la maison d'Israël,
écoutez, ô mon peuple ! Gardez la parole du
Seigneur, observez la Parole de sagesse, soutenez-vous les uns les
autres, soutenez la maison de la foi, et ne vous occupez pas de vos
ennemis. 12:29.
Maintenant, anciens
d'Israël, si vous avez le droit de mâcher du tabac, vous
avez un droit que je n'ai pas ; si vous avez le droit de boire
du whisky, vous avez un droit que je n'ai
pas ; si vous avez le droit de transgresser la Parole de
sagesse, vous avez un droit que je n'ai
pas. 12:30.
J'ai dit aux
saints, lors de notre dernière conférence annuelle, que
l'Esprit me chuchote d'inviter les saints des derniers jours à
observer la Parole de sagesse, à laisser là le thé,
le café et le tabac et à nous abstenir de boire des
spiritueux. Voilà ce que l'Esprit signifie par mon
intermédiaire. Si l'Esprit de Dieu chuchote cela à son
peuple, par l'intermédiaire de son dirigeant, et s'il n'écoute
pas ni n'obéit, que seront les conséquences de sa
désobéissance ? Les ténèbres et
l'aveuglement d'esprit en ce qui concerne les choses de Dieu
s'abattront sur lui ; il cessera d'avoir l'esprit de prière,
et l'esprit du monde grandira en lui en proportion de sa
désobéissance, jusqu'à ce qu'il apostasie
entièrement de Dieu et de ses voies. 12:118.
Au nom du Seigneur
Jésus-Christ, je commande aux anciens d'Israël, à
ceux qui ont pris l'habitude de se saouler, de cesser dorénavant
de prendre des boissons fortes. Certains
penseront peut-être que dès qu'ils s'en iront d'ici ils
en auront besoin. Laissez-moi être votre médecin dans ce
domaine. Tant que vous êtes capables de marcher et de vous
occuper de vos affaires, c'est de la sottise que de dire que vous
avez besoin de spiritueux pour vous maintenir en vie. La constitution
que vous avez doit être nourrie et chérie ;
et lorsque nous introduisons dans l'organisme quelque chose qui le
force et le stimule au-delà de ses
capacités naturelles, cela raccourcit la vie. Je suis
suffisamment médecin pour savoir cela. Lorsque vous êtes
fatigués et que vous pensez que vous avez besoin
d'un peu de spiritueux, prenez du pain et du beurre ou du pain et du
lait, et couchez-vous et reposez-vous. Ne travaillez pas si dur que
vous croyiez nécessaire de vous saouler à moitié
pour conserver votre courage. Si vous
suivez cet avis, vous serez pleins de vie et de santé, et vous
augmenterez votre intelligence, votre joie
et votre confort. 7:337.
Je demande de
nouveau aux autorités de l'Église dans leurs diverses
localités de retrancher de notre
société ceux qui ne cessent pas de se saouler. 7:338.
Je commande
formellement que l'on cesse de boire de l'alcool. Si j'avais
l'influence que le monde m'attribue, je ne laisserais pas un seul
ivrogne, voleur ou menteur dans notre société. Je ne
professe pas avoir cette influence, mais je peux élever la
voix contre ces maux. 1:337.
Cette Parole de
sagesse, qui est censée être devenue périmée
et n'être plus en vigueur, est, comme tous les commandements de
Dieu, autant en vigueur aujourd'hui que dans le passé. Elle
contient la vie, la vie éternelle - la vie qui est maintenant
et la vie future. 12:209.
C'est un bon
conseil que le Seigneur désire que son peuple observe, afin
qu'il vive sur la terre jusqu'à ce que soit remplie la mesure
de sa création. Tel est le but que le Seigneur avait en vue
lorsqu'il a donné cette Parole de sagesse. Elle donnera
beaucoup de sagesse et d'intelligence à ceux qui l'observent,
améliorant leur santé, donnant de la force et de
l'endurance aux facultés de leur corps et de leur esprit
jusqu'à ce qu'ils soient remplis d'années sur la terre.
Ce sera leur bénédiction s'ils observent sa parole de
bon cœur et avec fidélité devant le Seigneur.
12:156.
L'humanité
ne s'attacherait pas à ces articles inutiles sans le poison
qu'ils contiennent. Les propriétés empoisonnées
ou narcotiques des spiritueux, du tabac et du thé sont la
raison pour laquelle ceux qui les utilisent les aiment tant. 13:276.
Je dis à
tous les anciens d'Israël, si cela vous rend malades et si
endormis que vous ne pouvez rester hors du
lit si vous n'avez pas du tabac, allez au lit et restez-y. Combien de
temps ? Jusqu'à ce que vous puissiez vous lever et vous
occuper de vos affaires comme des hommes raisonnables, comme des
hommes qui ont la tête sur les épaules et qui ne sont
pas dominés par leurs appétits ridicules. J'ai dit à
ma famille, je dis maintenant à toutes les sœurs de
l'Église, si vous ne pouvez vous lever et faire votre lessive
sans une tasse de thé le matin, allez au lit et restez-y.
Combien de temps ? Jusqu'à ce que l'influence du thé
ait quitté votre organisme. Cela prendra-t-il un mois ?
Cela ne fait rien ; si cela prend trois mois, six mois, ou un
an, il vaut mieux rester au lit jusqu'à ce que l'influence du
thé, du café et de l'alcool ait abandonné
l'organisme, afin que vous puissiez vaquer à vos affaires
comme des personnes raisonnables, plutôt que de céder à
ces habitudes ridicules. Elles détruisent l'organisme humain,
elles subtilisent l'argent de vos poches et
privent les pauvres des objets essentiels à la vie. 13:278.
Les sœurs
demanderont peut-être : « Que pouvons-nous
faire ? » Gouvernez vos passions, et faites preuve de
foi jusqu'à ce que vous soyez à même de gouverner
et de diriger vos appétits, au lieu de boire du thé, du
café et des boissons brûlantes. C'est là un des
plus petits devoirs que je puisse imaginer. Permettez à votre
corps d'avoir des formes naturelles, et
prenez également la peine de laisser le corps de vos filles
grandir naturellement, et enseignez-leur à
quoi il sert, et qu'elles doivent, par la foi, vaincre tous les
péchés qui les assaillent et toutes les passions et
tous les appétits impies. 8:283.
Et maintenant que
nous avons commencé à observer la Parole de sagesse,
n'offrez jamais à votre résolution une tasse de thé
ou de café, car aussi sûr que vous les offrirez une fois
à la résolution, elle suppliera pour en ravoir. Gardez
la Parole de sagesse - aidez les pauvres, nourrissez les affamés
et vêtez les nus. Qu'on ne puisse jamais dire du territoire
d'Utah qu'un pauvre a dû aller à
la maison suivante pour avoir un morceau à manger. 12:54-55.
Beaucoup de nos
sœurs pensent qu'elles ne peuvent vivre sans thé. Je
vous dirai ce que nous pouvons faire, je
l'ai souvent dit à mes frères et à mes sœurs
- s'ils ne peuvent vivre sans thé, sans café, sans
brandy, sans whisky, sans vin, sans bière, sans tabac, etc.,
ils peuvent mourir sans eux. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Si
nous avions la volonté que nous devrions avoir, nous vivrions
sans eux et mourrions sans eux. Que la mère s'imprègne
l'organisme de ces influences narcotiques, lorsqu'elle amène
des enfants sur la terre, que fait-elle ? Elle jette les bases
de la faiblesse, des palpitations de cœur, des affections
nerveuses et de beaucoup de maux et de maladies dans l'organisme de
ses enfants qui les affligeront du berceau au tombeau. Est-ce juste
ou injuste, bon ou mauvais ? Que mes sœurs se posent la
question à elles-mêmes et répondent, et la
conclusion à laquelle toutes arriveront est celle-ci :
« Si je fais du mal à mon enfant, je pèche..
« 13:276.
La semaine dernière
j'ai reçu un mot d'une sœur dans lequel étaient
inclus trois dollars ; je ne puis dire son nom, car elle ne l'a
pas donné. Elle dit qu'elle n'avait plus bu de thé
depuis la conférence, et elle avait épargné
trois dollars, qu'elle m'envoyait pour faire du bien. J'ai pensé :
Dieu la bénisse, et elle sera bénie aussi sûr
qu'elle vit. » 12:52.
Si vous observez
fidèlement la Parole de sagesse, vous aurez votre dollar, vos
cinq dollars, vos cent dollars, oui, vous aurez vos centaines de
dollars a dépenser à ce qui vous sera utile et
profitable. Pourquoi continuerons-nous a pratiquer dans notre vie ces
habitudes pernicieuses qui ont déjà sapé les
bases de la constitution humaine et raccourci la
vie de l'homme au point qu'une génération passe en une
courte période de vingt-sept à vingt-neuf
ans ? La force, la puissance, la beauté et la gloire qui
ornaient autrefois la forme et la
constitution de I'homme ont disparu devant les influences mortelles
des appétits désordonnés
et de l'amour de ce monde. La santé, la puissance et la beauté
qui ornaient autrefois la forme noble de l'homme doivent être
rendues à notre race ; Dieu désire que nous nous
livrions à cette grande œuvre de rétablissement.
Ne jouons donc pas avec notre mission en nous livrant à
l'usage de substances nocives. Elles jettent dans l'organisme des
hommes les bases de la maladie et de la mort, celles-ci sont
transférées à leurs enfants, et une nouvelle
génération d'êtres humains faibles entre dans le
monde. Ces enfants n'ont pas assez d'os, de nerfs, de muscles et de
constitution et sont peu utiles à eux-mêmes ou à
leurs semblables ; ils ne sont pas préparés pour
la vie. 12:118.
Un homme qui
s'abandonne à une habitude quelconque qui est pernicieuse pour
le bien général, dans son
exemple et son influence, n'est pas seulement son propre ennemi, mais
l'ennemi de la collectivité dans le domaine de l'influence que
cette habitude exerce. Un homme qui ne veut
pas sacrifier une habitude pernicieuse pour le bien que cela ferait à
la collectivité est, c'est le moins qu'on en puisse dire,
tiède dans ses désirs et ses souhaits vis-à-vis
du progrès public et général. Nous voyons que
les tout premiers enseignements, pour ainsi dire, que les premiers
anciens de l'Église ont reçus concernaient ce qu'il
fallait manger, ce qu'il fallait boire et
comment ordonner leur vie naturelle, afin d'être unis aussi
bien temporellement que spirituellement.
C'est le grand dessein que Dieu a en vue quand il envoie dans le
monde, par ses serviteurs, l'Évangile de vie et de salut.
12:158.
Il y a plus de
force et de nourriture dans un bol de gruau à l'eau que dans
le thé ; et il n'y a pas d'influence mauvaise dans le
gruau à l'eau, mais il y en a dans le thé et le café.
1:350.
Vivez
longtemps –
Prenez soin de
vous-mêmes, vivez aussi longtemps que vous pouvez, et faites
tout le bien que vous pouvez. 4:302.
Le premier principe
qui se rapporte à l'intelligence que Dieu nous a conférée,
c'est de savoir comment conserver
l'organisme dont nous sommes actuellement dotés. C'est le
premier devoir que l'homme a vis-à-vis
de son existence, dont la connaissance l'amènerait à
utiliser tous les efforts en vue de la conservation de sa vie sur la
terre jusqu'à ce que son œuvre ici-bas soit terminée.
8:281.
L'Église et
le royaume ne vous exhortent pas à vous préparer à
mourir, mais notre devise est de nous préparer à vivre
et de nous améliorer autant que nous le pouvons dans l'au-delà
afin de jouir d'un état d'intelligence, de sagesse, de
lumière, de connaissance, de puissance, de gloire et
d'exaltation plus grand. Cherchons donc à étendre au
maximum la vie actuelle, en observant toutes les lois de santé
et en équilibrant comme il le faut le travail, l'étude,
le repos et les distractions, et ainsi nous préparer à
une vie meilleure. Enseignons ces principes à nos enfants,
afin que, au matin de leur vie, ils apprennent à jeter les
bases de la santé, de la force, de la constitution et de la
puissance de la vie dans leur corps. 11:132.
Tel est le devoir
de la famille humaine, au lieu de gaspiller sa vie et la vie de ses
semblables, et le temps précieux que Dieu nous a donné
pour nous améliorer l'esprit et le corps en observant les lois
de la vie, pour que la longévité de la famille humaine
commence à revenir. Bientôt, selon les Écritures,
les jours de l'homme seront comme les jours
d'un arbre, mais ce jour-là les hommes ne mangeront ni ne
boiront comme ils le font maintenant ;
s'ils le font, leurs jours ne seront pas comme ceux d'un arbre, à
moins que ce ne soit un arbre dont la vie
est très courte. Voilà de quoi nous devons nous
occuper. 14:89.
Nous essayons de
devenir naturels dans nos habitudes, et nous efforçons
d'accomplir le but et le dessein de notre création. 13:233.
Les pères et
les mères ont jeté les bases de beaucoup de ces
maladies, de génération en génération,
jusqu'à ce que les hommes soient réduits à leur
état actuel. Il est vrai qu'il en est qui vivent de cinquante
à quatre-vingt-dix ans, mais, c'est quelque chose
d'extraordinaire que de voir un homme qui a cent ans, ou une femme
qui en a quatre-vingt dix. À cause de leur façon de
manger, de se reposer, de travailler et de faire ceci et cela de
travers, dans de mauvais buts, au mauvais moment, les hommes ont jeté
les fondements d'une vie courte. 2:269.
Mères et
filles d'Israël qui faites cela, comment pouvez-vous espérer
vivre pour accomplir œuvre que le Seigneur vous a confiée ?
Vous vous levez le matin et prenez votre tasse de thé, votre
jambon frit, votre bœuf froid et vos tartelettes, et tout ce
dont il vous est possible de vous bourrer
l'estomac, jusqu'à ce que vous saturiez votre organisme et
jetiez les bases de la maladie et de la mort. La mère dit :
« Mange donc, ma petite fille, tu es malade ; prends
un morceau de tarte, un toast, ou de la viande, ou un peu de thé
ou de café ; tu dois prendre
quelque chose. » Mères d'Israël, pareille
façon de faire provoque la maladie, et vous posez des
fondements qui retrancheront la moitié ou les deux tiers de la
vie de vos enfants. 12:37.
Manger
pour avoir la santé –
Au lieu de faire le
travail de deux jours en un, la sagesse recommande à nos sœurs
et à toutes les autres personnes que si elles désirent
une longue vie et une bonne santé, elles permettent au corps,
après suffisamment d'efforts, de se reposer avant d'être
entièrement épuisé. Lorsqu'ils sont épuisés,
certains prétendent qu'ils ont besoin de stimulants sous forme
de thé, de café, de spiritueux, de tabac ou de l'une de
ces drogues qu'on prend souvent pour donner
un coup de fouet aux forces défaillantes afin de faire des
efforts plus grands. Mais au lieu de ce genre de stimulants, ils
doivent récupérer par le repos. Travaillons
moins, usons moins, mangeons moins, et nous serons beaucoup plus
sages, plus sains et plus riches qu'en
agissant comme nous le faisons maintenant. Il est difficile de
trouver quelque chose de plus sain à boire qu'une bonne eau
froide, comme celle qui nous vient des sources et des neiges de nos
montagnes. Voilà ce que nous devons boire. Cela doit être
notre boisson en tous temps. Si nous buvons constamment même la
bière de malt que nous faisons de notre orge et de notre blé,
notre santé en sera plus ou moins affectée. On dira que
certains hommes qui utilisent des spiritueux et du tabac sont en
bonne santé, mais je prétends qu'ils seraient en bien
meilleure santé s'ils ne les utilisaient pas, car alors ils
auraient droit aux bénédictions promises à ceux
qui observent les conseils donnés dans la « Parole
de sagesse ». Un petit nombre de personnes qui se sont
adonnées à l'usage des boissons brûlantes, etc.,
sont parvenues à l'âge de quatre-vingts,
quatre-vingt-trois et quatre-vingt-quatre ans, mais si elles ne
s'étaient pas livrées à de pareilles habitudes,
elles auraient pu atteindre l'âge de cent ou cent et cinq ans.
12:122.
Je ne veux pas dire
qu'il faut se passer de nourriture et se mettre à jeûner.
Cela c'est l'autre extrême. Une quantité suffisante de
nourriture qui convienne à l'estomac, c'est quelque
chose de sain et c'est cela que l'on doit prendre. Les vieillards,
les gens mûrs, les jeunes et les
enfants ne doivent jamais se passer de nourriture jusqu'à ce
que leur estomac soit faible, exigeant
quelque chose pour soutenir leur organisme et continuer à
subir cela ; car cela jette les bases
de la faiblesse et cette faiblesse invitera la maladie. Mais gardez
l'estomac dans un état parfaitement sain. Je ne veux pas dire
qu'il faut jeûner, mais manger modérément ;
et si mes sœurs retournent chez elles et commencent à
adopter cette règle, vous verrez que vous commencerez à
aller mieux, que vos enfants et vos voisins iront mieux. Nous ne nous
attendons pas à ce que tous soient à l'abri des
maladies. J'ai eu beaucoup de maladies dans ma vie. Je ne m'attends
pas à être à l'abri des maux, de la faiblesse, de
la débilité et de la maladie qui se jettent sur la
famille humaine, mais nous pouvons amender notre façon d'agir
et amender notre vie en étant prudents ; je désire
que les sœurs comprennent cela et adoptent ces instructions.
19:68.
Les citoyens de
cette ville sont modérément aisés ;
beaucoup ont des fruits en abondance et en jouissent. Il est très
sain pour eux et pour leurs enfants d'en manger en leur
saison. 11:141.
Quand nous sommes
devenus plus riches et avons construit des maisons chaudes et avons
vécu plus luxueusement, absorbant des gâteaux sucrés,
du pudding aux prunes, du rosbif, etc.,
nous avons eu plus ou moins de maladies parmi nous. 13:142.
Allez dans leurs
maisons, et vous y trouverez du bœuf, du porc, des tartes aux
pommes, des tartes au flan, des tartes au
potiron, des mince-pies et tout le luxe, et ils vivent de manière
à raccourcir leurs jours et les jours de leurs enfants. Vous
pouvez penser que ces choses n'ont pas beaucoup d'importance ;
elles n'en ont plus si on ne les observe pas, mais qu'on les observe
et elles jettent les bases de la longévité, et ils
commenceront à vivre leurs jours jusqu'au bout, non seulement
cent ans, mais bientôt des centaines d'années sur la
terre. Pensez-vous qu'ils se bourreront alors de thé et de
café, peut-être d'un coup de blanc avant le petit
déjeuner et un peu avant d'aller au lit, et puis du beurre, du
porc, du mouton, des sucreries et de la pâtisserie, le matin, à
midi et le soir ? Non. Vous verrez qu'ils vivront comme nos
premiers parents, de fruits et d'un peu de nourriture simple et ils
ne surchargeront jamais l'estomac. 12:27.
Supposez qu'il
m'arrive de dire : « Viens, ma femme, faisons un bon
dîner aujourd'hui » ;
qu'est-ce qu'elle aura ? Du porc et du bœuf bouilli,
étuvé, rôti et des pommes frites, des oignons,
du chou et des navets, du flan, des œufs, des tartes de toutes
sortes, du fromage et des sucreries. 2:269.
Nous avons besoin
d'une réforme complète dans le domaine de ce que nous
mangeons et de ce que nous buvons, et sur ce point je m'exprimerai
sans ambages, et je serai content si le peuple écoute, croit
et obéit. Si le peuple était disposé à
recevoir la vraie connaissance des cieux en ce qui concerne ce qu'il
doit manger, il cesserait de manger de la viande de porc. Je sais
cela aussi bien que Moïse, et sans le mettre dans un code de
commandements. Le bœuf, qui se nourrit de notre herbe de
montagne, est la nourriture la plus saine dont nous ayons besoin
actuellement. Le bœuf ainsi engraissé est aussi bon que
la viande sauvage et est très différent de par sa
nature de la viande nourrie dans l'étable. Mais nous pouvons
manger du poisson ; je demande aux gens de cette communauté :
qui vous empêche d'élever de la volaille pour avoir les
œufs, qui vous empêche de cultiver des fruits de toutes
sortes qui fleuriront dans les différentes parties de ce
territoire ? Il n'y a pas eu un jour pendant tout l'hiver où
je n'ai pas eu des pêches fraîches et une grande quantité
de pommes et de fraises. Qui empêche quelqu'un de cette
communauté d'avoir ces différentes espèces de
nourriture dans sa famille ? Le poisson est
la nourriture la plus saine que nous puissions manger, à
l'exception des légumes et des
fruits, et deviendra avec eux un menu très sain. 12:192.
Quand nous faisons
un voyage dans les colonies et nous arrêtons chez les frères,
c'est : « Frère Brigham, permettez-nous de
manifester nos sentiments envers vous et vos compagnons. »
Je leur dis de le faire, mais de me donner une galette de maïs ;
j'aime encore mieux cela que leurs tartes et leurs sucreries.
Donnez-moi quelque chose qui entretient la nature et laisse mon
estomac et mon organisme tout entier prêts à recevoir
l'Esprit du Seigneur et être à l'abri des maux de tête
et des maux de toute espèce. La nation américaine tout
entière se tue avec ses vices et ses excès. Ils avalent
en trois minutes ce qu'un homme devrait manger en une demi -heure,
engloutissant leur nourriture comme le quadrupède canin sous
la table, qui, lorsqu'on lui jette un morceau de viande, l'avale
avant que vous puissiez dire ouf. Si vous voulez une réforme,
appliquez le conseil que je viens de vous
donner. Passez-vous de vos plats multiples et soyez-en sûrs,
vous ferez beaucoup pour préserver votre famille de la maladie
et de la mort. Si on adoptait cette méthode
dans votre communauté, je n'hésite pas à dire
que cela ajouterait dix ans à la vie de nos enfants. Cela en
vaut bien la peine. 13:153-154.
Si nous voulons que
les jours de l'homme reviennent, nous devons cesser de vivre d'une
manière extravagante. Quand les hommes vivront jusqu'à
l'âge d'un arbre, c'est qu'ils se
nourriront de fruits. Les mères, pour avoir des enfants pleins
de vie et de jours, doivent cesser de boire de l'alcool, du thé
et du café, afin que leur organisme soit exempt d'effets
mauvais. Si toutes les femmes de notre Église cessent
maintenant de boire du thé, du café, de l'alcool et
tous les autres stimulants puissants, et vivre de légumes,
etc., il ne se passera pas beaucoup de générations que
les jours de l'homme reviennent. Mais il faudra des générations
pour supprimer tout à fait les influences des substances
nocives. 8:63.
La
vie en plein air –
On ne doit pas
avoir peur de vivre en plein air, ni de dormir en plein air. Notre
pays est beaucoup plus sain que les plaines des États ou que
beaucoup d'endroits de l'ancien monde. 4:92.
Un bon air pur est
le plus grand soutien de la vie animale. Nous pouvons nous passer
pendant un certain temps des autres éléments de la vie,
mais ceci est essentiel à chaque instant ;
de là la nécessité de demeures bien aérées,
surtout les chambres occupées pour dormir
On peut vivre plus longtemps sans eau et sans nourriture que sans
air, et l'eau a plus d'importance que la viande et le pain. 8:168.
L'air extérieur
est ce dont on a besoin pour avoir la santé, il est bon que
l'on campe à l'extérieur. Les maisons fermées
font du tort à la santé ; si on rasait toutes nos
maisons et si nous étions obligés de vivre dans nos
chariots et dans nos tentes, nous serions d'année en année
en meilleure santé que nous ne le sommes maintenant. Une bonne
maison est confortable et très pratique, nous donne du plaisir
et est assez saine quand elle est bien aérée. 2:284.
Qu'est-ce qui donne
des rhumes et rend les gens malades ? On entend beaucoup de gens
dire : « Je n'ai pas eu de rhume cet automne jusqu'au
moment où je suis entré dans notre nouvelle maison. »
Des frères et des sœurs qui sont venus en ville après
avoir vécu dans les canyons et ceux qui sont arrivés
des États cette saison, sont arrivés dans des maisons
chaudes ; c'est cela qui leur donne des rhumes ; en privant
leurs poumons des avantages que leur
organisme est conçu pour recevoir de l'atmosphère.
4:91.
Nous devons avoir
beaucoup d'air frais et pur. Si on garde les enfants dans des
chambres fermées, ils deviennent
faibles et débiles. Qu'ils dorment là où ils
peuvent avoir beaucoup d'air pur, dans des pièces bien aérées,
ou à l'extérieur, en été, en un lieu
sûr ; ce sera extrêmement profitable pour leur
santé. 12:218.
L'exercice
et la vigueur mentale –
Savez-vous que vous
avez la possibilité de vivre de manière à être
en tout temps maîtres de votre esprit ? Veillez à
garder votre corps en vie et dans la santé, et vous serez à
même de dominer votre esprit. 8:13.
Mon esprit se
fatigue, et celui de certains d'entre vous peut-être aussi. Si
c'est le cas, allez donner de l'exercice à votre corps. 6:148.
Dans l'Est, il y
avait un homme qui devenait fou à certains moments, et puis
revenait à ses sens. Un de ses voisins lui demanda ce qui le
rendait fou, il répondit : « Je me mets à
penser et à penser, jusqu'à ce que finalement mes
pensées m'emportent si loin que je ne suis
pas toujours capable de revenir. » Pouvez-vous penser trop
pour l'esprit qui se trouve dans votre
corps ? Oui, et c'est un sujet sur lequel je désire que
les frères soient instruits et que le peuple comprenne.
L'esprit est la partie intelligente de l'homme, et il est intimement
lié au tabernacle. Faites travailler excessivement cette
partie intelligente, et elle finira par vaincre le tabernacle,
l'équilibre sera détruit et l'organisme tout entier
dérangé. Beaucoup de gens se sont dérangés
en pensant trop. La partie pensante est la partie immortelle ou
invisible, et c'est cela qui accomplit le travail mental ;
ensuite le tabernacle, qui est formé et organisé dans
ce but exprès, réalise ou exécute le résultat
de ce travail mental. Que le corps travaille avec l'esprit et qu'ils
agissent ensemble, et vous aurez, à peu d'exception près,
une personne forte spirituellement et physiquement, puissante
physiquement et mentalement. Quand vous trouvez la faculté
pensante parfaitement active dans une personne saine, elle doit
mettre l'organisme en action, et le résultat de la réflexion
est mis à exécution, et le but est atteint. Chez
pareille personne, vous voyez se combiner la santé et la force
mentale et physique, dans leur perfection. 3:247.
Quant à la
santé, il est beaucoup plus sain de marcher que d'aller à
cheval, et c'est mieux de toutes les manières. 4:103.
Beaucoup de
personnes sont constituées de telle façon que si vous
les mettez dans un salon, leur entretenez
un bon feu, leur donnez du thé, du gâteau, des
sucreries, etc., et les soignez tendrement, leur donnant des bains de
pieds et les mettant au lit, elles mourront en peu de temps ;
mais jetez-les sur des bancs de neige, elles vivront beaucoup
d'années. Frère Heywood
aurait été dans sa tombe il y a bien longtemps s'il
n'avait pas mené une vie en plein air, et il en va de même
d'autres ; mais il est de nouveau ici, et nous avons le plaisir
de le voir. 4:295.
Différences
physiologiques –
L'étude et
la pratique de l'anatomie et de la chirurgie sont très bien ;
elles sont mécaniques et on en a souvent besoin. Ne
pensez-vous pas qu'il soit nécessaire de donner parfois des
médicaments ? Oui, je peux voir les visages de cette
assemblée, mais je n'en vois pas deux qui soient les mêmes ;
et si je pouvais voir votre système nerveux et voir
le fonctionnement de la maladie, depuis le sommet de votre tête
jusqu'à la plante de vos pieds, je
verrais les mêmes différences que je vois dans votre
physionomie - il n'y en aura pas deux qui
soient exactement les mêmes. Les docteurs font des expériences,
et s'ils trouvent un médicament qui
aura l'effet désiré sur une personne, ils en concluent
qu'il est bon pour tout le monde ; mais il n'en est pas ainsi,
car à la deuxième personne à qui on administre
ce médicament, qui a apparemment la même maladie, cela
pourrait produire la mort. Si vous ne savez pas cela, vous n'avez pas
l'expérience que j'ai eue. Je dis que si un homme ou une femme
qui administre un médicament pour aider l'organisme humain à
vaincre la maladie ne comprend pas et n'a pas cette connaissance
intuitive par l'Esprit que tel article est bon pour telle personne à
ce moment précis, il ou elle ferait mieux de le laisser là.
Laissez les malades se passer de nourriture, prendre un petit quelque
chose pour leur nettoyer l'estomac, les entrailles et le sang et
attendre patiemment, et que la nature ait le temps de l'emporter sur
la maladie. 15:225.
Nourrir
les enfants –
Mères, si
vous voulez faire le bien, ne laissez pas vos fils et vos filles
prendre du thé ou du café, tandis qu'ils sont sous
votre protection. 11:352.
Il y a des mères
qui, lorsqu'elles attendent des enfants, aspirent à boire du
thé et du café ou du brandy
et d'autres boissons fortes ; si elles cèdent à
cette influence, la prochaine fois elles en voudront davantage et la
fois suivante encore, et jetteront ainsi les bases
de l'ivrognerie chez leurs enfants. Un appétit est engendré,
cultivé et créé chez l'enfant, et c'est un
miracle si celui-ci ne devient pas un ivrogne invétéré
quand il grandit. 2:270.
Les bébés,
les enfants, les jeunes gens et les jeunes filles, par milliers, par
dizaines de milliers, meurent prématurément à
cause des maladies introduites dans leur organisme par leurs parents.
13:276
Sœurs,
veillez à faire attention et instruire celles qui ne sont pas
ici aujourd'hui, à adopter cette règle : Empêchez
vos enfants de manger de la viande et surtout de la viande grasse ;
qu'ils boivent une composition au lieu d'eau malsaine ; qu'ils
mangent un peu plus de bouillie d'avoine ; qu'ils mangent
frugalement et ne surchargent pas l'estomac pour le rendre malade.
Qu'il s'agisse d'un enfant ou d'une personne d'âge mûr,
quand l'estomac est surchargé, cela donne une fièvre ;
cette fièvre crée une maladie, jusqu'à ce que la
mort soulage la personne qui souffre. 19:68.
Beaucoup de maris
deviennent malades et beaucoup d'enfants meurent prématurément
en mangeant de la nourriture mal préparée, par suite
d'ignorance ou d'insouciance. 10:28.
Les
enfants doivent avoir du lait, du pain, de l'eau et des pommes de
terre ; et tout ce qui pourrait jeter les fondements d'une
maladie doit être systématiquement refusé à
leur estomac, afin qu'ils n'acquièrent pas pour des substances
pernicieuses un appétit, qui, une fois contracté, ne
peut être facilement vaincu et peut-être pas du tout.
2:21
Je vais vous dire
comment vous pouvez avoir la santé. Donnez un peu de lait à
vos enfants le matin. Donnez-leur un peu de pain avec cela - pas du
pain mou, enseignez à vos enfants à manger la croûte,
le pain bien cuit, que les Américains appelleraient rassis,
mais pas les Anglais. Enseignez-leur à manger cela, et à
manger frugalement. Au lieu de boire de l'eau malsaine, faites-la
bouillir et laissez-la refroidir. Si les enfants ont le moindre
trouble en été, et ont les
intestins faibles, faites un thé léger de carottes,
sucrez-le avec du pain de sucre et mettez
un peu de bonne crème dedans ; et que les enfants
prennent l'habitude de boire une
composition au lieu d'eau froide. Mères, empêchez les
enfants de manger de la viande ;
qu'ils mangent des légumes qui sont bien mûrs, et du
pain bien cuit, pas mou. Ne mettez pas votre pain dans le four avec
un feu suffisamment fort pour le brûler avant qu'il soit
entièrement cuit, mais avec une chaleur lente, et qu'il reste
jusqu'à ce qu'il soit parfaitement cuit, et je préférerais,
pour moi-même, qu'un pain ne soit pas plus épais que mes
deux mains - voyez leur épaisseur - et je voudrais que la
croûte soit aussi épaisse que ma main. 19:67.
Faites attention à
votre corps, soyez prudents dans la dépense de votre énergie,
car lorsque vous serez vieux, vous aurez besoin de la force que vous
gaspillez maintenant. Préservez votre vie. Ce n'est que
lorsque vous connaîtrez et pratiquerez cela que vous serez
de bons soldats et des intendants sages. 8:136-137.
CHAPITRE 17 : LA FAMILLE
La
vertu –
La pureté
conserve, soutient et développe. 16:108.
Le principe de
l'affection pure est le don de Dieu, et c'est à nous
d'apprendre à le maîtriser et à le dominer.
6:149.
Apprenez la volonté
de Dieu, gardez ses commandements et faites sa volonté et vous
serez une personne vertueuse. 3:204.
Quiconque humilie
une fille d'Ève pour la dépouiller de sa vertu et la
rejeter une fois déshonorée et souillée, est son
destructeur et est responsable de cet acte devant Dieu. Si la société
chrétienne raffinée du dix-neuvième siècle
tolère pareil crime, Dieu ne l'admettra pas ; mais il
demandera des comptes au criminel. Il sera damné, il élèvera
les yeux en enfer, étant dans les tourments, jusqu'à ce
qu'il ait payé jusqu'au dernier quadrant, et ait pleinement
expié ses péchés. 1:268.
Celui qui souille
l'innocent est celui qui doit recevoir la marque de l'infamie et être
expulsé de la société respectable et évité
comme la peste comme on évite une maladie contagieuse. Les
portes des familles respectables devraient lui être fermées
et toutes les personnes nobles et vertueuses devraient le considérer
avec réprobation. La richesse, l'influence et la situation
sociale ne devraient pas le protéger de leur juste
indignation. Son péché est l'un des plus noirs du
calendrier du crime, et il devrait être précipité
du piédestal de la respectabilité
et de la considération, pour trouver sa place parmi les pires
des traîtres. 11:267.
Je préférerais
la suivre au tombeau et la renvoyer chez elle pure, que laisser ma
fille se prostituer. Je ne permettrai pas
qu'un membre féminin de ma famille soit souillé par les
corruptions d'hommes pervers. 2:322.
Dès
l'instant où j'ai su que ma mère était une
femme, j'ai aimé ce sexe et je me suis réjoui de sa
chasteté. L'homme qui abuse du sexe féminin, ou essaye
de le déshonorer, est un imbécile, et ne sait pas que
sa mère et ses sœurs sont des femmes. 12:194.
Le
mariage –
Que tous les hommes
du pays qui ont plus de dix-huit ans prennent femme et puis se
mettent au travail de leurs mains pour cultiver la terre, ou
s'emploient à un métier mécanique, ou à
quelque métier honnête pour s'entretenir eux-mêmes
et ceux qui dépendent d'eux, observant la tempérance et
aimant la vérité et la vertu ; alors la femme sera
soignée, nourrie, honorée et bénie, devenant la
mère honorable d'une race d'hommes et de femmes plus avancés
en perfection physique et mentale que leurs pères. Cela
créerait une révolution dans notre pays et produirait
des résultats qui seraient d'un bien incalculable. 12:194-195.
Jeunes gens,
construisez-vous une petite cabane de rondins, même si elle n'a
pas plus de trois mètres carrés
et puis trouvez-vous un oiseau à mettre dans votre petite
cage. Vous pouvez alors travailler toute la journée avec de la
satisfaction pour vous-mêmes, considérant
que vous avez un foyer où vous pouvez retourner et un cœur
aimant pour vous accueillir. Vous aurez alors quelque chose pour vous
encourager à travailler et à vous acquérir les
conforts de la vie et un lieu pour les rassembler. Efforcez-vous de
rendre votre petite demeure attrayante. Utilisez la chaux
libéralement et que votre maison se niche
en dessous de l'ombre fraîche des arbres et soit embaumée
du parfum des fleurs. 12:204.
Le Seigneur a dit :
Que mes serviteurs et mes servantes soient scellés et que
leurs enfants soient scellés. 12:164.
Nous savons que
nous allons devenir rois et prêtres de Dieu ; or, si je
deviens roi et législateur de ma famille, et si j'ai beaucoup
de fils, je deviendrai père de beaucoup de pères, car
ils auront des fils, et leurs fils auront des fils et ainsi de suite,
de génération en génération, et de cette
façon, je pourrai devenir le père de beaucoup de pères,
ou le roi de beaucoup de rois. Ceci fera de chaque homme un prince,
un roi, un seigneur ou tout ce que le Père estime devoir nous
conférer. De cette manière, nous pouvons devenir rois
de rois, seigneurs de seigneurs, pères de pères, ou
princes de princes, et c'est la seule manière d'y arriver, car
ce n'est pas un autre qui va vous susciter un royaume. 3:265-266.
Mais le sujet tout
entier des rapports maritaux n'est pas dans mon domaine, ni dans le
domaine d'aucun homme ici-bas. Il est sans commencement de jours ni
fin d'années ; c'est quelque chose de difficile à
concevoir. Nous pouvons dire un certain nombre de choses à ce
sujet ; il jette les bases des mondes, des anges et des Dieux,
pour que les êtres intelligents soient couronnés de
gloire, d'immortalité et de vies éternelles. En fait,
c'est le fil qui va du commencement à la fin du saint Évangile
de salut, de l'Évangile du Fils de Dieu ; il est
d'éternité en éternité. 2:90.
Lorsqu'un homme et
une femme ont reçu leurs dotations et leurs scellements [pour
l'éternité dans le temple] et que des enfants leur
naissent ensuite, ces enfants sont héritiers légitimes
du royaume, de toutes ses bénédictions et de toutes ses
promesses, et ils sont les seuls qui le
sont sur cette terre. Il n'est pas un jeune homme de notre communauté
qui ne serait disposé à aller jusqu'en Angleterre pour
bien se marier, s'il comprenait les choses telles qu'elles sont ;
il n'est pas une jeune fille de notre communauté, qui aime
l'Évangile et en désire les
bénédictions, qui voudrait se marier d'une autre
manière ; elles resteraient célibataires jusqu'à
ce qu'elles puissent être mariées comme elles le
doivent, dussent-elles vivre jusqu'à ce qu'elles soient aussi
âgées que Sara avant qu'Isaac ne lui naisse. Beaucoup de
nos frères ont marié leurs enfants sans
tenir compte de cela, et en pensant que cela n'avait pas grande
importance. Je voudrais que nous
comprenions tout cela dans la lumière dans laquelle le ciel le
comprend. 11:118.
Nos enfants qui
naissent dans la prêtrise sont héritiers légitimes
et ont droit aux révélations du Seigneur, et comme le
Seigneur vit, ses anges sont responsables d'eux, même s'ils
sont de temps en temps laissés à eux-mêmes.
12:174.
Il n'y a pas, à
notre connaissance, de loi ecclésiastique qui libère
une femme d'un homme à qui elle a été scellée,
s'il honore sa prêtrise. 8:345.
Je donnerai à
chacun des jeunes gens d'Israël, qui sont arrivés à
l'âge de se marier, la mission d'aller directement épouser
une brave sœur, de clôturer une parcelle de la ville, de
créer un jardin et un verger et de
fonder un foyer. Telle est la mission que je donne à tous les
jeunes gens d'Israël. Je vous dis, à vous, sœurs,
si vous ne savez pas traire une vache, vous
apprendrez vite. Si vous ne savez pas nourrir les vaches, vous pouvez
apprendre. Si vous ne savez pas comment nourrir les poules,
procurez-vous-en et apprenez, et si votre mari vous emmène
vivre dans une maisonnette si petite et humble qu'elle soit,
rendez-la propre et nette, et agréable, disposez des fleurs
autour des portes, et que le mari plante
des arbres fruitiers et des arbres ombrageux, et que les femmes
aident leurs maris pour qu'ils soient
encouragés à entreprendre des affaires plus importantes
qui amèneront des revenus suffisants pour entretenir leur
femme et, par l'économie et le soin,
devenir vite riches, et avoir leur voiture. Quelle satisfaction ce
sera pour vous de savoir que ce que vous possédez est le
résultat de votre industrie et de votre économie.
12:200-201.
N'épousez
pas des incroyants –
Faites attention, ô
mères d'Israël, à ne pas enseigner à
l'avenir à vos filles, comme beaucoup l'ont fait, à se
marier en dehors d'Israël. Malheur à celles d'entre vous
qui le font ; aussi sûrement que Dieu vit, elles perdront
leur couronne. 12:97
Quelle est la cause
de la première, des premières malédictions qui
se sont abattues sur Israël ? Je vais vous le dire. Une des
premières transgressions de la famille appelée Israël
a été de se rendre auprès d'autres familles ou
d'autres nations pour choisir des conjoints. Cela a été
une des grandes erreurs qu'ont commises les enfants d'Abraham,
d'Isaac et de Jacob, car il allaient se marier dans d'autres
familles, alors que le Seigneur leur avait interdit de le faire et
leur avait donné une loi extrêmement stricte et sévère
à ce sujet. Il leur avait commandé de ne pas se marier
avec les Gentils, mais c'est ce qu'ils ont fait. Comme ils ne
voulaient pas faire ce qu'il exigeait d'eux, il leur a donné
ce que j'appelle une partie de la loi des commandements charnels.
Cette loi leur disait ce qu'ils pouvaient faire et qui ils ne
pouvaient pas épouser. Le Sauveur et les apôtres en
disaient que c'était un joug écrasant à mettre
autour du cou d'un peuple quel qu'il soit ; mais comme les
enfants de cette famille couraient après Babylone, et après
l'orgueil, la vanité et les maux du monde, et cherchaient à
les introduire en Israël, le Seigneur jugea bon de mettre ce
fardeau sur eux. 16:111.
Et vous, sœurs ?
Distinguez-vous entre l'homme de Dieu et un profane ? C'est une
des choses les plus étranges qui se
soient produites dans mon existence que de penser qu'un homme ou une
femme puisse aimer un être qui refuse de recevoir la réalité
céleste. L'amour que produit l'Évangile est bien
au-delà de l'amour des femmes ; c'est l'amour de Dieu,
l'amour de l'éternité, des vies éternelles.
8:199-200.
La
limitation des naissances –
Il y a des
multitudes d'esprits purs et saints qui attendent de prendre un
tabernacle ; quel est donc votre devoir ? Leur donner des
tabernacles, vivre d'une manière qui n'aura pas tendance à
pousser ces esprits dans les familles des méchants où
ils seront formés à la méchanceté, à
la débauche et à toutes sortes de crimes. Tout homme,
toute femme juste a pour devoir de fournir un tabernacle à
tous les esprits qu'il peut. 4:56.
Voilà la
raison pour laquelle la doctrine de la pluralité des femmes a
été révélée, c'est afin que les
esprits nobles qui attendent pour avoir des tabernacles soient
engendrés. 4:56.
L'arrêt de
l'augmentation de notre race a ses partisans dans les cercles
influents de la société de notre nation et d'autres
nations. Cette même pratique existait il y a quarante-cinq
ans, et les gens mariés utilisaient divers moyens pour éviter
les frais et les responsabilités que l'on a lorsque l'on a des
enfants, et qu'ils auraient dû supporter s'ils avaient permis
aux lois de la nature de régner. Ce que l'on pratiquait alors
avec crainte et contre les reproches de la conscience est maintenant
hardiment proclamé comme un des meilleurs
moyens d'améliorer les misères et les chagrins de
l'humanité. L'infanticide est généralisé
dans notre nation. C'est un crime qui est du ressort de la loi et
n'est par conséquent pas pratiqué aussi hardiment que
cet autre crime tout aussi grand, qui empêche
sans aucun doute dans une grande mesure la nécessité de
l'infanticide. Le genre de vie contre nature, l'utilisation intensive
des narcotiques, les tentatives de détruire et de dessécher
les sources de la vie, détruisent rapidement l'élément
américain de notre nation ; il disparaît devant
l'accroissement de cette classe de gens plus sains, plus robustes,
plus honnêtes et moins pécheurs qui se déverse
quotidiennement dans le pays en provenance de l'ancien monde. La
femme du serviteur est la mère de huit ou dix enfants sains,
pendant que la femme de son maître est la mère d'un ou
deux pauvres enfants maladifs, privés de vitalité et de
constitution, et, si ce sont des filles, incapables de leur côté
d'être des mères, et la santé et la vitalité
que la nature leur a refusées à cause des irrégularités
de leurs parents ne sont pas réparées le moins du monde
par leur éducation. 12:120-121.
Le
mari –
Que le père
soit le chef de la famille, le maître de sa maison ; et
qu'il la traite comme un ange la traiterait ; et que les femmes
et les enfants disent amen à ce qu'il dit, se soumettent à
ses commandements au lieu de commander l'homme, au lieu d'essayer de
le gouverner. 4:55.
Laissez-moi
maintenant dire à la Première Présidence, aux
apôtres, à tous les évêques d'Israël
et à tous les collèges et surtout à ceux qui
sont officiers présidents : donnez l'exemple à
votre femme et à vos enfants, à vos voisins et à
notre peuple, afin de pouvoir dire : « Suivez-moi,
comme je suis le Christ. » Lorsque nous faisons cela, tout
est bien, et notre conscience est claire. 15:299.
Je vous exhorte,
maîtres, pères et maris d'avoir de l'affection et de la
bonté pour ceux que vous gouvernez. Qu'ils soient obéissants,
que la femme soit assujettie à son mari et les enfants à
leurs parents. Mères, que votre esprit soit sanctifié
devant le Seigneur, car c'est le commencement,
la vraie fondation d'une bonne éducation chez vos enfants, le
point de départ pour donner à
vos enfants une attitude qui vous apportera de l'honneur, de la
gloire, du réconfort et de la satisfaction pendant toute votre
vie. 1:69.
Que le mari et père
apprenne à plier sa volonté à celle de son Dieu
et puis apprenne, par son exemple aussi
bien que par le précepte, à sa femme et à ses
enfants, ainsi qu'à ses voisins, à se gouverner
eux-mêmes, en leur montrant comment être courageux et
constants, en réprimant les dispositions rebelles et
pécheresses. En procédant de cette façon, on
finira par soumettre l'influence impie qui agit sur le cœur
humain. 9:256.
C'est au mari à
apprendre à rassembler autour de sa famille le confort de la
vie, à dominer ses passions et son humeur et à gagner
le respect non seulement de ses enfants, mais également de
tous ses frères, sœurs et amis. L'épouse et mère
a pour appel de savoir ce qu'il faut faire de tout ce qui est
introduit dans la maison, travaillant pour rendre son foyer désirable
pour son mari et ses enfants, se transformant en Ève au sein
d'un petit paradis qu'elle aura créé
elle-même, s'assurant l'amour et la confiance de son mari et
s'attachant ses enfants d'un amour qui est plus fort que la mort,
pour un héritage éternel.
10:28.
Que le mari
améliore sa cuisine, son garde-manger et ses chambres à
coucher au profit de sa famille et entretienne ses jardins, ses
sentiers, etc., embellissant son habitation
et ses environs, faisant un trottoir et plantant des arbres
ombrageux. 10:177.
Je suis allé
dans des maisons qui n'avaient pas le moindre confort pour les
femmes, pas même un banc pour y mettre leurs seaux d'eau, et
elles doivent les mettre par terre ; cependant
leurs maris restent plantés là année après
année et n'apportent absolument aucun aménagement, même
pas un banc pour y poser le seau. Et pourtant, ils en ont la
capacité, mais il ne veulent pas l'utiliser. 18:75.
Le père doit
être plein de bonté et s'efforcer de rendre heureuse et
joyeuse la mère, afin que le cœur de celle-ci soit
consolé et que son affection pour son protecteur terrestre
reste constante, afin que son amour de Dieu et de la justice vibrent
dans tout son être, qu'elle donne le jour à des enfants
dotés des qualités nécessaires à un être
destiné à régner comme roi de rois et seigneur
de seigneurs. 8:62.
La
femme –
Vous ne pouvez pas
lire dans la Bible que les femmes prennent la direction, que la
responsabilité est sur les femmes, car il n'en est pas ainsi.
9:143.
Une chose est bien
vraie, et nous le croyons, c'est que la femme est la gloire de
l'homme, mais elle n'a pas été faite pour être
adorée par lui. Comme le disent les Écritures, dans le
Seigneur l'homme n'est pas sans la femme, ni la femme sans l'homme.
Cependant la femme n'a pas été faite pour être
adorée, pas plus que l'homme. La femme a son influence, et
elle doit l'utiliser pour former ses enfants dans le chemin qu'ils
doivent suivre ; car si elle ne le fait pas, elle assume une
terrible responsabilité. 14:106.
J'ai un mot à
dire à mes sœurs. Lorsque je réfléchis aux
devoirs et aux responsabilités qui incombent à nos
mères et à nos sœurs, et à l'influence
qu'elles exercent, je les considère comme la source et l'âme
de notre existence ici-bas. Il est vrai que l'homme est le premier.
Notre père Adam a été placé ici comme roi
de la terre, pour l'assujettir. Mais quand notre mère Ève
est venue, elle a eu une influence splendide sur lui. Beaucoup ont
cru qu'elle n'était pas très bonne ; je pense
qu'elle était excellente. Je dis que les femmes ont une grande
influence. Regardez les nations de la terre. Prenez la nation que
vous voulez, peu importe laquelle,
gagnez-vous les sympathies de la partie féminine et que ne
pouvez-vous faire ?
Si le gouvernement veut des soldats, ils sont là ; si
c'est des moyens, les voilà. Si vous
voulez de l'influence et de la puissance, et que vous avez les dames
de votre côté, elles vous les
donneront. 14:102.
Maintenant,
quelques paroles directement à mes sœurs de ce royaume
de Dieu. Nous voulons votre influence et votre pouvoir pour édifier
ce royaume, et ce que je désire vous dire est simplement
ceci : si vous vous gouvernez et vous dominez en toutes choses
conformément au gros bon sens et aux principes de la vérité
et de la justice, nous n'avons absolument pas à craindre que
père, oncle, grand-père, frères et fils ne
suivent pas votre sillage. 14:102.
Vous ne devez aimer
une femme que dans la mesure où elle orne la doctrine que vous
professez. 3:360.
Les mères
sont les instruments entre les mains de la Providence pour guider la
destinée des nations. Que les mères
d'une nation enseignent a leurs enfants à ne pas faire la
guerre, les enfants grandiront et ne la feront jamais. Que les mères
enseignent à leurs enfants : « Guerre, guerre
à vos ennemis, oui, guerre à outrance ! »,
et ils seront remplis de cet esprit. Par conséquent vous voyez
immédiatement que ce que je désire faire
comprendre, c'est que les mères sont la machine qui donne de
l'élan à l'homme entier, et
guide la destinée et la vie des hommes sur la terre. 19:72.
La mère qui
travaille dans la cuisine, entourée de ses petits enfants
gazouillants, a le droit de jouir de l'Esprit du Christ et de
connaître ses devoirs vis-à-vis de ses enfants ;
mais elle n'a pas le devoir ni le droit de diriger son mari dans ses
devoirs et ses affaires. Si cette mère ou cette femme a le don
et la puissance du Saint-Esprit, elle n'empiétera jamais sur
les droits de son mari. Le mari a le droit de connaître son
devoir vis-à-vis de ses femmes et de ses enfants, de ses
troupeaux, de ses champs et de ses biens ; bien que j'aie vu des
femmes qui, pensais-je, en savaient en fait beaucoup plus sur le but
de la vie que leurs maris eux-mêmes, et étaient en
réalité plus capables de diriger une ferme, la
construction d'une maison et l'administration de troupeaux, etc., que
les hommes ; mais si les hommes se mettaient à la hauteur
de leurs droits, cela ne serait pas le cas ; car ils ont le
droit de demander la lumière de la vérité,
I'intelligence et la connaissance nécessaires pour les rendre
capables de réussir dans toutes les branches de leurs
affaires. 11:13.
Étudiez
l'ordre et la propreté dans vos occupations respectives. Ornez
votre ville et votre quartier. Rendez votre maison jolie et ornez
votre cœur de la grâce de Dieu. 8:297.
Vous pouvez dire
qu'il est difficile de plaire à un homme ; oui, et à
une femme aussi. Mais quand un homme fait son devoir pour pourvoir
aux besoins d'une famille, une femme sensée ne peut
raisonnablement pas se plaindre beaucoup. 4:314.
Beaucoup de sœurs
sont affligées parce qu'elles n'ont pas la bénédiction
d'avoir des enfants. Vous verrez le temps où vous aurez autour
de vous des millions d'enfants. Si vous êtes fidèles à
vos alliances, vous serez les mères de nations. 8:208.
Épouses,
vous avez le droit de demander à vos maris de disposer de
beaux arbres ombrageux et fruitiers et de vous procurer des vignes et
des fleurs pour orner l'extérieur de votre demeure ; et
si vos maris n'en ont pas le temps, allez les chercher vous-mêmes
et plantez-les. Certaines diront peut-être : « Oh
mais, je n'ai qu'une maison de rondins, et cela n'en vaut pas la
peine. » Si, cela en vaut la peine. Chaulez-la et
plafonnez-la, procurez-vous du lierre pour pousser autour de la
porte, de sorte que tous ceux qui passeront
diront : « Quelle jolie
petite maison ! » Voilà ce que vous pouvez
faire, et je désire que vous vous
serviez des droits que vous avez. 14:105.
Il n'entre pas dans
mes habitudes de conseiller aux sœurs de désobéir
à leurs maris ; mes
instructions sont : Obéissez à vos maris, et elles
sont formelles dans ce domaine. Mais je n'ai jamais conseillé
à une femme de suivre son mari s'il va au diable. Si un homme
est disposé à exposer la vie de ses amis, que cet homme
aille seul au diable et à la destruction. 1:77.
Quelques mots aux
sœurs, à vous, les mères qui vous jouez des
ordonnances de la maison de Dieu et des bénédictions
qui vous sont offertes, je vous dirai que le moment viendra, si vous
continuez à le faire, ou vous vous lamenterez et serez
disposées à donner le monde entier, si vous le
possédiez, pour avoir la possibilité de recommencer
votre vie. Il en est parmi vous qui
traitent avec mépris les oracles du royaume de Dieu sur la
terre et, en commettant ce péché, vous jouez avec votre
propre salut aussi bien qu'avec le salut de vos
enfants. Repentez-vous, tournez-vous vers Dieu, enseignez à
vos enfants l'importance de faire de même et le caractère
sacré des ordonnances et des lois de Dieu. 18:263.
Le devoir de la
mère est de veiller sur ses enfants et de leur donner leur
première instruction, car les
impressions reçues dans l'enfance sont durables. Vous savez
vous-mêmes, par expérience, que les impressions que vous
avez reçues à l'aube de votre existence
mortelle ont pesé jusqu'à ce jour de tout leur poids
sur votre esprit. L'enfant a implicitement confiance en la mère ;
vous voyez en lui un attachement naturel, quel que soit le physique
maternel, qui lui fait penser que sa mère est la meilleure et
la plus belle du monde. Je parle pour moi-même. Les enfants ont
toute confiance en leur mère, et si les mères s'en
donnent la peine, elles peuvent mettre dans le cœur de leurs
enfants tout ce qu'elles veulent. Vous vous souviendrez certainement
avoir lu dans le Livre de Mormon l'histoire de deux mille jeunes gens
qui avaient été élevés dans la croyance
que s'ils mettaient toute leur confiance en Dieu et le servaient
aucune puissance ne pourrait les vaincre. Vous vous souvenez
également avoir lu qu'ils allèrent combattre et qu'ils
furent si hardis, et leur foi si puissante, qu'il fut impossible à
leurs ennemis de les abattre. Cette puissance et cette foi, ils les
avaient obtenues grâce aux enseignements de leurs mères.
Ces devoirs et ces responsabilités incombent beaucoup plus aux
mères qu'aux pères, car vous savez que ceux-ci sont
souvent dans les champs ou dans le canyon et souvent loin de chez
eux, parfois pendant plusieurs jours d'une traite, s'occupant à
des travaux qui les obligent à être loin de chez eux.
Mais la mère est constamment chez elle avec les enfants ;
et c'est d'elle que dépend que leur soient enseignées
des leçons utiles. 14:105.
Mères,
souvenez-vous que quand vos maris sont engagés au service de
l'Église et sont constamment occupés aux devoirs de la
prêtrise de sorte qu'ils n'ont pas le temps d'instruire leurs
enfants, ce devoir vous incombe. Alors élevez vos enfants sur
le chemin de la vérité et soyez pour eux à la
fois un père et une mère, jusqu'à ce qu'ils
soient suffisamment âgés pour accomplir leurs devoirs
aux côtés et sous la surveillance immédiate de
leur père. J'aime voir des mères amener leurs enfants à
la réunion, dès qu'on peut les amener sans leur faire
du tort, et quand ils peuvent dire ce qu'ils veulent et demander de
l'eau quand ils ont soif. Dès qu'ils sont suffisamment âgés
pour recevoir des instructions, amenez-les ici pour qu'on les
instruise. 2:21.
Si j'étais
une femme douée de grands pouvoirs mentaux, remplie de
sagesse, si j'étais magnanime par-dessus le marché, si
j'avais eu le droit de choisir et avais épousé un homme
et me voyais trompée, en ce sens qu'il ne répondrait
pas à mon attente, et si je regrettais
d'avoir fait pareil choix, je montrerais ma sagesse en ne m'en
plaignant pas. Une femme peut manquer de
sagesse et de jugement dans le choix d'un mari, et cela peut encore
se produire, si elle ne fait pas très attention. En cherchant
à quitter son mari, en lui refusant
sa confiance et sa bonne volonté, elle jette une ombre
profonde sur son chemin, alors qu'en agissant comme il le faut avec
amour, avec obéissance et en l'encourageant, elle pourrait
l'amener à cette perfection qu'elle attend de lui. 7:280.
Cela n'est-il pas
une bénédiction pour vous, mères, d'élever
des prophètes et des apôtres - des hommes remplis de la
gloire de Dieu, qui iront répandre l'œuvre de notre
Dieu ? 8:92.
Je peux dire aux
sœurs : si vous avez des talents supérieurs,
levez-vous et que votre lumière brille. Prouvez à vos
voisins et à la communauté que vous êtes capables
d'instruire ces sœurs que vous
considérez ignorantes ou négligentes 7:162.
Enfants
–
Je voudrais dire
aux enfants : Obéissez à vos parents, soyez bons,
ne vous permettez jamais de faire ce qui vous humiliera toute votre
vie et vous fera penser au passé avec regret.
Tandis que vous êtes purs et sans tache, conservez l'intégrité
de votre âme. Bien que vous soyez
jeunes, vous distinguez le bien du mal et vous vivez de manière
à pouvoir regarder en arrière dans votre vie et
remercier le Seigneur de ce qu'il vous ait protégés ou
vous ait donné la possibilité
de vous protéger vous-mêmes, de sorte que vous n'avez
pas de mauvaise conduite à regretter. Suivez cette voie et
vous vous assurerez un nom honorable sur la terre parmi ceux qui sont
bons et purs ; vous conserverez votre intégrité
devant les cieux et vous montrerez dignes d'un état de gloire
élevé, lorsque vous en aurez terminé avec ce
monde. 14:200.
Vous pouvez vous
dire : « Si je peux faire aussi bien que mes parents,
je pense que je m'en tirerai, et je serai aussi bon que je peux le
désirer, et je ne dois pas m'efforcer de les dépasser. »
Mais si vous faites votre devoir, vous les dépasserez de loin
en tout ce qui est bien, en sainteté, en force physique et
intellectuelle, car tel est votre droit, et cela devient votre
devoir. 2:18.
Nos jeunes gens qui
sont devenus mûrs doivent penser et agir d'eux-mêmes. Ils
sont citoyens de la terre ; ils ont une part ici et un rôle
à remplir - une personnalité à former, à
façonner et à présenter au monde, sinon ils
tomberont dans l'oubli. 13:263.
Les esprits qui
sont réservés doivent naître dans le monde ;
le Seigneur préparera une voie pour qu'ils aient des
tabernacles. 3:264.
Je peux vous
montrer des dizaines d'hommes de cette assemblée qui ont
chassé leurs enfants loin d'eux en utilisant la férule.
Là où il y a la sévérité, il n'y a
pas d'affection ni de sentiments filiaux dans le cœur de l'un
ou de l'autre ; les enfants préféreront être
loin de leur père qu'avec lui. 9:196.
Ceux que j'ai
autrefois connus tout petits garçons ont quitté mon
souvenir ; ces jeunes gens ne connaissent rien d'autre que le
mormonisme. Dans certains cas, on dit qu'ils sont sauvages et
indomptables ; mais ces garçons sauvages, bien guidés,
deviendront les hommes les plus grands qui aient jamais vécu
sur cette terre ; et je désire qu'ils mettent de côté
leur attitude de défi, viennent me serrer la main et disent :
« Bonjour, frère Brigham », car
j'éprouve de l'affection à leur égard. 11:118.
La
vie familiale –
Si tous ceux qui
professent être des saints des derniers jours étaient
véritablement des saints, notre
demeure serait un paradis, on n'y entendrait, n'y sentirait, n'y
percevrait que des louanges au nom de notre Dieu, l'accomplissement
de notre devoir, le respect de ses commandements. 3:254.
Acquérir un
ascendant spirituel sur nous-mêmes et sur les influences dont
nous sommes entourés, par une discipline personnelle sévère,
voilà notre premier devoir, notre premier travail, avant de
pouvoir paver le chemin à nos enfants pour qu'ils grandissent
sans péché au salut. 2:131
J'ai appris par
expérience que la plus grande difficulté qui existe
dans les petites prises de bec et les querelles d'homme à
homme, de femme à femme, d'enfants à enfants, de
parents à enfants, de frères
à sœurs et de sœurs à frères
provient d'un manque de compréhension mutuelle. 4:368.
Dans les activités
quotidiennes de notre vie, quelles qu'en soient la nature et
l'espèce, les saints des derniers
jours, et surtout ceux qui détiennent des postes importants
dans le royaume de Dieu, doivent rester
d'une humeur égale et constante, tant à la maison qu'au
dehors. Ils ne doivent pas permettre que les revers et les situations
déplaisantes les aigrissent et les
rendent chagrins et insociables chez eux, lançant des paroles
pleines de violence et d'aigreur mordante à leur femme et à
leurs enfants, jetant leur habitation dans l'affliction et le
chagrin, se faisant craindre plutôt qu'aimer de leur famille.
Nous ne devons jamais permettre à la colère de
s'allumer en nous, et nous ne devons jamais laisser des paroles
inspirées par la colère passer nos lèvres. « Une
réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la
colère. » « La fureur est cruelle et la
colère impétueuse », mais « l'homme
qui a de la sagesse est lent à la colère et il met sa
gloire à oublier les offenses. » 11:136.
Pères,
mères, frères et sœurs ne sont pas plus pour moi
que les autres, s'ils n'embrassent pas notre œuvre. C'est ici
que sont mes pères, mes mères, et mes sœurs et
mes frères du royaume, et je n'en ai pas en dehors, ni en
aucun endroit de la terre, ni dans toute l'éternité des
dieux. C'est dans son royaume que sont toutes mes connaissances, ma
parenté et mes amis - mon âme, mes affections, mon tout.
8:199.
Si un enfant ou un
parent à moi abandonne l'Évangile, la sainte prêtrise,
son Dieu et le royaume de Dieu, adieu à cet enfant ou à
ce parent, qu'il soit proche ou éloigné. Je ne
reconnais pour parents que ceux qui aiment et servent notre Seigneur
et Sauveur Jésus-Christ. Je reconnais tous ceux qui
appartiennent à la maison de mon Père. Je les aime et
me réjouis de leur société, qu'ils soient
pauvres ou riches, savants ou ignorants, du moment qu'ils observent
les lois du royaume de Dieu et vivent selon elles. 9:155.
Si des enfants ont
péché contre leurs parents ou des maris contre leurs
épouses ou des épouses contre leurs maris, qu'ils se
confessent mutuellement leurs fautes et se pardonnent mutuellement,
et que la confession s'arrête là ; et puis qu'ils
demandent le pardon de leur Dieu. Confessez vos péchés
à tous ceux contre qui vous avez péché et que
cela s'arrête là. Si vous avez commis un péché
contre la communauté, confessez-vous à elle. Si vous
avez péché dans votre famille, confessez-vous à
elle. Confessez vos péchés, vos iniquités et vos
folies aux personnes à qui vous devez le faire et apprenez à
classer vos actes. 4:78.
Vivons de telle
manière que l'esprit de notre religion vive au-dedans de
nous ; alors nous aurons la paix, la
joie, le bonheur et le contentement, ce qui produit des pères
si agréables, des mères si
agréables, des enfants si agréables, des foyers, des
voisins, des communautés et des
villes si agréables. Il vaut la peine de vivre pour avoir
cela, et je pense que les saints des
derniers jours doivent s'efforcer de l'obtenir. 15:135.
J'illustrerai la
méthode pour créer la confiance mutuelle en prenant par
exemple l'enfant de quatre ou cinq ans. La
mère permet à cet enfant de posséder un petit
coffret dans lequel il garde ses babioles, comme les petits insignes,
les rubans, les vêtements de poupée, etc. Toute la
famille considère cela comme le coffre de l'enfant. Que
personne n'ouvre ce coffre et n'en ôte quoi que ce soit sans le
consentement de l'enfant. C'est une très petite chose,
penseront certains ; mais commencez à créer la
confiance dans une toute petite chose comme
celle-ci, et qu'elle grandisse d'un peu à beaucoup. Femmes, ne
mettez pas votre nez dans les réserves de vos maris, s'ils ne
vous les ont pas confiées. Maris,
laissez à vos épouses ce qui leur appartient, et ne
fouillez jamais leurs boîtes sans leur consentement. C'est une
chose dont je peux me vanter. Voici près de trente ans que je
vis conjugalement, et je n'ai jamais été homme à
ouvrir le coffre de ma femme sans son consentement, sauf une fois, et
c'était pour en sortir une image dont j'avais besoin
immédiatement et elle n'était
pas à la maison pour aller me la chercher. C'est la première
fois de ma vie que j'ai jamais ouvert un
coffre qui appartenait à ma femme ou à mon enfant. Le
petit coffre de l'enfant, avec son contenu, lui est aussi sacré
que le mien l'est pour moi. Si tous les
hommes, femmes et enfants d'entre les saints appliquaient strictement
ce principe, il ferait d'eux un peuple béni. 1:315.
Je désire
que les filles d'Israël dépassent de loin leurs mères
en sagesse. Et je désire que ces jeunes gens et ces garçonnets
dépassent de loin leurs pères. Je désire que mes
fils me dépassent de loin en bonté et en vertu. 2:17.
Je dis à nos
jeunes gens : Soyez fidèles, car vous ne savez pas ce qui
vous attend, et abstenez-vous des mauvaises compagnies et des
mauvaises habitudes. Qu'il me soit permis de dire aux jeunes garçons
de seize ans et même plus jeunes : Décidez-vous à
vous tracer à vous-mêmes le chemin de la rectitude, et
lorsque le mal se présente à vous, qu'il passe à
côté de vous sans que vous y fassiez attention, et
gardez-vous dans la vérité, la droiture, la vertu et la
sainteté devant le Seigneur. Vous êtes nés dans
le royaume de Dieu ; il doit être édifié ;
la terre doit être renouvelée et le peuple sanctifié
lorsqu'il aura été rassemblé d'entre les
nations, et il faut beaucoup d'adresse et de capacités pour
faire cela ; que nos jeunes gens se préparent à
aider et à faire leur part dans cette œuvre. Je veux que
vous vous souveniez de cet enseignement à propos de notre
jeunesse. 11:118.
Importance de la
formation dans l'enfance - Nous voyons le bébé dans les
bras de sa mère. Pourquoi ce bébé est-il ici ?
Dans quel but ce petit bébé a-t-il été
créé ? Le voici couché dans les bras de sa
mère ; et il ne résisterait absolument pas si on
le laissait tomber dans un chaudron d'huile bouillante ; si on
le jetait au feu, il ne le saurait que lorsqu'il sentirait les
flammes ; on pourrait le laisser ici, et le loup pourrait venir
lui lécher le visage, et il ne saurait pas que ce n'est pas sa
mère qui le berce. Vous voyez cette base, le point de départ,
le germe d'intelligence incarné dans ce bébé,
conçu pour grandir et se développer pour devenir
adulte, puis pour atteindre la capacité d'un ange, et ainsi de
suite jusqu'à l'exaltation éternelle. Mais la base est
ici. Envoyé à l'école, l'enfant apprend à
lire et continue à progresser tant qu'il vit. Est-ce là
la fin de la connaissance de l'homme ? Non. C'est seulement le
commencement. C'est la première étape de toute
l'intelligence que le philosophe peut
imaginer dans ses réflexions, prenant le monde étoilé
devant lui et regardant dans l'immensité
des créations de Dieu. C'est ici qu'est le premier endroit où
nous apprenons, ceci est le pied de la
colline. 19:46.
Lorsque les enfants
sont suffisamment grands pour travailler dans les champs, le père
les prendra sous sa tutelle. Si les mères n'enseignent pas aux
enfants, au temps de leur jeunesse, à
révérer et à suivre les conseils de leurs pères,
ceux-ci auront beaucoup de mal à les
dominer. 1:68.
Parents, avez-vous
jamais remarqué que vos enfants faisaient preuve de foi pour
vous lorsque vous étiez malades ?
La petite fille, vous voyant malade, élèvera son cœur
en une prière pure et angélique vers les cieux ;
et la maladie est réprimandée lorsque l'on exerce ce
genre de foi. Dieu bénisse les enfants ! Je prie qu'ils
vivent et soient élevés dans la justice,
afin que Dieu ait un peuple qui se répandra, établira
un règne universel de paix et possédera les puissances
du monde à venir. 8:117.
L'influence
de la mère –
Que les mères
commencent à instruire leurs enfants lorsqu'ils sont sur leurs
genoux ; c'est là que vous leur
apprenez à aimer le Seigneur et à garder ses
commandements. Enseignez-leur à
garder vos commandements, et vous leur enseignerez à garder
les commandements de vos maris. L'enfant n'a pas la prérogative
de commander sa mère ou son père ;
et le père n'a pas la prérogative de se lever et de
commander à son Dieu qu'il sert. 1:68.
Si vous, les mères,
vous pratiquez votre religion, enseignez constamment et de manière
approfondie à vos enfants, dans l'amour et la crainte de Dieu,
à suivre le chemin de la vie et du salut, en les élevant
dans la voie qu'ils doivent suivre, quand ils seront vieux ils ne
s'en détourneront pas. Je vous le promets, c'est aussi vrai
que le soleil qui brille, c'est une vérité éternelle.
Nous manquons à ce devoir ; nous n'élevons pas nos
enfants dans le chemin qu'ils doivent suivre, sinon ils ne se
détourneraient pas, errant çà et là, loin
de la société des saints. Nous permettons beaucoup trop
à nos enfants de faire ce qu'ils veulent ; s'ils veulent
ceci ou cela, on ne peut s'empêcher de leur accorder ce qu'ils
veulent. 19:92.
Si une mère
désire gouverner son enfant, qu'elle apprenne tout d'abord à
se gouverner elle-même ; alors elle réussira à
assujettir parfaitement l'enfant à sa volonté. 14:277.
La première
chose que la mère enseigne à l'enfant doit être
vraie ; nous ne devons jamais nous permettre d'enseigner à
nos enfants une chose et d'en pratiquer une autre. 13:244.
J'ai souvent pensé
et dit : « Comme il est nécessaire que les
mères, qui sont les premières instructrices de leurs
enfants et qui introduisent les premières impressions dans
leur jeune esprit, soient strictes. » Comme elles doivent
prendre soin de ne jamais introduire une fausse idée dans
l'esprit d'un enfant ! Elles ne doivent jamais leur enseigner
quelque chose qu'elles ne savent pas être correct à tous
les points de vue. Elles ne doivent jamais dire une parole, surtout
quand un enfant peut l'entendre, qui soit inconvenante. Il est
tellement naturel chez les femmes d'employer des mots de bébé
en parlant à leurs enfants ; et il semble tout aussi
naturel aux hommes de faire la même chose. Cela est aussi
naturel pour moi que d'ouvrir la bouche pour dire des sottises à
un enfant qui est sur mes genoux, et cependant j'essaye de m'en
débarrasser depuis que j'ai commencé
à avoir une famille. 14:105.
Enseignez
l'Évangile aux enfants –
Si nous ne prenons
pas la peine de former nos enfants, de les éduquer et de les
instruire de ces vérités révélées,
la condamnation sera sur nous, les parents, du moins dans une
certaine mesure. 19:92.
Enseignez à
vos enfants, dès leur jeunesse, à ne jamais s'attacher
immodérément à un objet
de ce monde. 3:357.
Élevez vos
enfants dans l'amour et la crainte du Seigneur ; étudiez
leur caractère et leur tempérament
et traitez-les en conséquence, ne vous laissant jamais aller à
les discipliner sous l'emprise de la
colère ; apprenez-leur à vous aimer plutôt
qu'à vous craindre, et prenez constamment soin que les enfants
que Dieu, dans sa grande bonté, vous
a donnés, apprennent dès leur tendre enfance
l'importance des oracles de Dieu et la beauté des principes de
notre sainte religion, afin que, lorsqu'ils deviennent adultes, ils
éprouvent constamment pour eux une tendre considération
et n'abandonnent jamais la vérité. Je ne désire
pas que vous mettiez l'accent et l'importance sur les cérémonies
extérieures comme le font beaucoup.
Parents, enseignez à vos enfants, par le précepte et
par l'exemple, qu'il est important de
supplier le Trône de Grâce ; enseignez-leur à
vivre, à tirer des éléments ce qui est
nécessaire à la vie et enseignez-leur les lois de la
vie, afin qu'ils sachent comment rester en
bonne santé et être à même de servir les
autres. Et lorsque vous leur enseignez les principes de l'Évangile,
apprenez-leur qu'ils sont vrais, que c'est une vérité
envoyée des cieux pour notre salut, et que l'Évangile
englobe toutes les vérités, que ce soit dans les cieux,
sur la terre ou en enfer ; et enseignez-leur également
que nous détenons les clefs de la vie éternelle et
qu'ils doivent obéir aux ordonnances et aux lois relatives à
notre sainte prêtrise, que Dieu a révélées
et établies pour l'exaltation des enfants des hommes, et les
observer. 19:221.
Si la loi du Christ
devient la tradition de notre peuple, les enfants seront élevés
selon la loi du royaume céleste, sinon ils ne seront pas
élevés dans la voie qu'ils doivent suivre. 3:327.
Saints des derniers
jours, faites venir vos enfants aux réunions. Sœurs, que
vos petites filles aillent à l'École du Dimanche ou
viennent à la réunion ! Frères, que vos
enfants aillent à l'École du Dimanche ou à la
réunion, et conseillez à vos voisins de faire de même.
14:118.
Le matin, il est
vrai, il en est beaucoup qui sont à l'École du
Dimanche, et nous les en félicitons ; mais où sont
ces écoliers dans la seconde partie du jour ? Jouent-ils
dans les rues ou font-ils des visites ? En allant à
l'École du Dimanche, ils ont fait leur devoir jusque là ;
mais ils doivent être ici. Ils doivent apprendre dans leur
jeunesse les principes et les doctrines de leur religion, les
arguments de la vérité et les avantages de la vérité.
15:83.
Enseignez à
vos enfants l'honnêteté et la droiture, et apprenez-leur
à ne jamais faire du tort aux autres. Comme je le dis parfois
à mes sœurs : « Écoute, ma chère
sœur, si ton enfant se querelle avec l'enfant de ton voisin, ne
réprimande pas l'enfant de ton voisin. Va faire la paix, sois
pacifique. Enseigne à ton enfant à ne jamais rien faire
de mal ; et si l'enfant de ton voisin t'a fait du tort, à
toi ou aux tiens, ou t'a pris quelque chose, cela ne fait rien.
Prends le temps de découvrir ce qu'il en est. L'enfant n'avait
peut-être pas l'intention de faire du mal. Tu dois apprendre
les faits et agir dans un esprit doux, humble et
paisible, et la paix en résultera. » 13:252.
Les
parents doivent enseigner par l'exemple –
Si les parents
donnent constamment à leurs enfants un exemple digne d'être
imité et de recevoir l'approbation de notre Père
céleste, ils détourneront le courant et la marée
des sentiments de leurs enfants et ils désireront finalement
plus la droiture que le mal. 14:195.
Que le père
et la mère qui sont membres de l'Église et du royaume
vivent dans la droiture et s'efforcent
autant qu'ils le peuvent de ne jamais faire de mal, mais de faire du
bien pendant toute leur vie ; s'ils
ont un enfant ou cent enfants, s'ils se conduisent vis-à-vis
d'eux comme ils le doivent, en les attachant au Seigneur par leur foi
et leurs prières, où que ces enfants aillent, ils sont
unis à leurs parents par un lien éternel, et aucune
puissance de la
terre ou de l'enfer ne pourra les séparer de leurs parents
dans l'éternité ; ils retourneront à la
source dont ils sont issus. 11:215.
Nous ne devons
jamais nous permettre de faire quelque chose que nous ne sommes pas
disposés à voir nos enfants faire. Nous devons leur
donner un exemple que nous désirons les voir imiter. Nous
rendons-nous compte de cela ? Combien de fois ne voyons-nous
pas des parents exiger d'un ou de plusieurs enfants l'obéissance,
la bonne conduite, des paroles gentilles,
un aspect attrayant, une voix douce et un regard lumineux alors
qu'eux-mêmes sont pleins d'amertume et de réprimande !
Comme cela est illogique et déraisonnable !
14:192.
Les parents ne
doivent jamais pousser leurs enfants devant eux, mais les conduire,
en leur donnant la connaissance à mesure que leur esprit est
prêt à la recevoir. Il peut parfois être
nécessaire de châtier, mais les parents doivent
gouverner leurs enfants par la foi plutôt que par la férule,
en les guidant gentiment par le bon exemple vers la vérité
et la sainteté. 12:174.
Si nous vivons
notre religion, nos enfants auront l'amour de la vérité.
Les parents doivent vivre de telle façon que leurs enfants
puissent dire : « Je n'ai jamais vu mon père
tromper un voisin ou profiter de lui ; je n'ai jamais vu mon
père prendre ce qui ne lui appartenait pas, jamais, jamais !
Non, mais il disait : 'Mon fils, ou ma fille, sois honnête,
fidèle, vertueux, bon, industrieux, sage et plein de bonnes
œuvres. » Des enseignements comme ceux-là,
donnés par les parents à leurs enfants, demeureront
éternellement avec eux, à moins qu'ils ne pèchent
contre le Saint-Esprit, et il n'en est que peu qui le feront. 14:195.
Directives
pour l'éducation des enfants –
Nous pouvons
guider, diriger et tailler une pousse tendre, et elle va avoir
tendance à grandir dans la direction que nous lui indiquons,
si la taille est appliquée avec sagesse et adresse. De même,
si nous entourons un enfant d'influences saines et salutaires, si
nous lui donnons des instructions convenables et lui remplissons
l'esprit de traditions vraies, cela dirigera peut-être ses pas
sur le chemin de la vie. 9:248.
L'enfant aime les
sourires de sa mère, mais déteste ses yeux fâchés.
Je dis aux mères : Ne laissez pas les enfants
s'abandonner aux choses mauvaises, mais traitez-les en même
temps avec douceur. Si un enfant doit suivre une certaine direction
et ne semble pas disposé à le faire, mettez-le
gentiment sur le chemin désiré, et dites : « C'est
la, mon petit chéri, que tu dois aller lorsque je te parle. »
Les enfants ont besoin qu'on les dirige et leur
enseigne d'une manière gentille et affectueuse ce qui est
juste. 8:74.
On ne peut briser
la volonté indomptable de la famille humaine. J'ai connu des
enfants que l'on maltraitait et fouettait
au point de les rendre presque entièrement invalides et
cependant la volonté indomptable restait. 6:332.
Comprenez-le donc
bien ; lorsque des parents battent leurs enfants parce qu'ils
lisent des romans, et ne leur permettent jamais d'aller au théâtre
ou en aucun lieu de distraction et d'amusement, mais les fixent a la
loi morale jusqu'à ce que le devoir leur devienne quelque
chose de détestable, lorsque l'âge les libérera
de la formation rigoureuse de leurs parents,
ils seront plus prêts à être les compagnons des
démons qu'a être les enfants de parents
aussi religieux. 2:94.
Cela ne me blesse
jamais de voir se manifester une vie et une animation jeunes et
exubérantes. Les sottises des jeunes
ne doivent pas vous décourager. 7:336.
Vous voyez,
entendez et êtes témoins de beaucoup de querelles entre
enfants - certains d'entre vous, si pas tous - et je vais vous donner
quelques paroles concernant votre vie future, afin que vous ayez des
enfants qui ne soient pas batailleurs ni querelleurs.
Ayez toujours bon caractère vous-mêmes, c'est la
première étape. Ne vous permettez
jamais de vous mettre en colère et de devenir irritables.
Voilà maman qui dit : « Voici un méchant
petit garçon ou une méchante petite fille. »
Que voyez-vous ? Une si grande
vitalité chez ces petits enfants, qu'ils ne peuvent se tenir
tranquilles. S'ils ne peuvent rien faire d'autre, ils renverseront
les chaises, déchireront et arracheront tout ce qu'ils peuvent
pour provoquer de la bagarre. Ils sont si pleins de vie qu'ils ne
peuvent se contenir, et ils nous ressemblent, les garçons. Ils
ont une telle vitalité en eux que leur force les démange.
Ils ont tant de vitalité, de vie, de force et d'activité
que cela doit sortir ; c'est pour cela que les jeunes se
querellent. Ne soyez pas vous-mêmes en colère.
Sympathisez toujours avec eux et calmez-les. Soyez doux et agréables.
19:69.
Je crois qu'il faut
contenter raisonnablement les enfants. Si les petites filles veulent
des poupées, les auront-elles ? Oui. Mais faut-il les
porter chez la couturière pour qu'elle les habille ? Non.
Que les petites filles apprennent à couper et à coudre
les vêtements de leurs poupées, et dans quelques années
elles sauront faire une robe pour elles-mêmes et pour d'autres.
Que les petits garçons aient des outils, et qu'ils fassent
leurs traîneaux, leurs petits chariots, etc., et quand ils
grandiront, ils connaîtront l'utilisation des outils et
pourront construire une voiture, une maison ou n'importe quoi
d'autre. 9:173.
Faites attention
aux vêtements que vous avez. Ne laissez pas les vêtements
de vos enfants par terre lorsque vous les dévêtez la
nuit, mais enseignez à vos fils et à vos filles,
lorsqu'ils entrent dans la maison, à trouver une place pour
leur chapeau, leur manteau et leur bonnet, afin que lorsqu'ils en ont
besoin, ils les aient immédiatement sous la main. Lorsqu'ils
enlèvent leurs bottes et leurs souliers, qu'ils les déposent
là où ils pourront les trouver dans le noir, de sorte
que si les enfants sont obligés de se lever la nuit, disons en
cas d'incendie, ils puissent trouver leurs vêtements et ne pas
être dans la nécessité d'être expulsés
nus. Si on peut mettre la main sur ses vêtements, on peut
s'habiller dans le noir. 9:172-173.
Qu'avez-vous promis
à votre petite fille si elle faisait ceci ou cela ? Lui
avez-vous promis un cadeau pour avoir fait quelque chose de bien ?
« Oui. » Vous en êtes-vous souvenue ?
« Non, cela m'est sorti de l'esprit », dit la
maman. Si elle fait quelque chose de mal, lui avez-vous promis un
châtiment ? « Oui. » Avez-vous tenu
parole ? Non, et l'enfant en tire
directement la conclusion dans son esprit que sa mère dit ce
qui n'est pas vrai - elle dit qu'elle fera
ceci ou cela, et elle ne le fait pas. C'est une leçon facile à
apprendre pour les mères que de
passer leur temps avec leurs enfants sans jamais leur donner une
fausse impression. Réfléchissez
avant de parler, ne promettez rien à vos enfants. Si vous
désirez leur faire des cadeaux, faites-le ; si vous leur
promettez un châtiment, tenez parole, mais soyez prudentes !
13:244.
Mamans, voulez-vous
être missionnaires ? Nous vous chargerons de la mission
d'enseigner à vos enfants leurs devoirs, et au lieu de leur
donner des manchettes en dentelle et de belles robes pour orner le
corps, enseignez-leur ce qui leur ornera l'esprit. Que ce que vous
avez pour les vêtir soit propre, net et joli. Enseignez-leur la
propreté et la pureté du
corps et les principes du salut, et ils se réjouiront de venir
à nos réunions. 14:220.
Je me réjouis
de voir la mère enseigner à ses filles à être
des ménagères, à être soigneuses,
propres et nettes ; à coudre, filer, et tisser ; à
faire du beurre et du fromage ; et je ne vois aucune objection à
ce qu'elles apprennent à cultiver des fleurs, des plantes et
des arbustes utiles dans les jardins. Il est bon pour leur santé
qu'elles se lèvent tôt le matin et travaillent une heure
ou deux la terre avant le petit déjeuner ; cette pratique
est surtout profitable à celles qui
ont les poumons faibles. Et tout en prenant plaisir à cultiver
les fleurs, etc., ne négligez pas
d'apprendre à soigner la crème, à en faire du
bon beurre bien sain, et à faire avec le lait du bon fromage
sain et nourrissant ; et n'oubliez pas non plus
de coudre, de filer et de tisser ; et je ne voudrais pas
qu'elles négligent d'apprendre la musique et les encouragerais
à lire l'histoire et les Écritures, à prendre un
journal, une géographie et d'autres publications et à
faire connaissance des us et coutumes de royaumes et de nations
lointains, avec leurs lois, leurs religions, leurs emplacements
géographiques sur la face du monde, leurs climats, leurs
productions naturelles, l'étendue de leur commerce et la
nature de leur organisation politique ; enfin, que nos fils et
nos filles soient instruits à fond dans toutes les branches
utiles à l'éducation physique et mentale. Cette
éducation commence tôt. Enseignez aux petits enfants les
principes de l'ordre ; à la petite fille à mettre
la brosse à sa place, à arranger l'équipement du
poêle de la meilleure manière possible et à
mettre chaque chose à sa place. Enseignez-leur à mettre
soigneusement leurs vêtements de côté en un
endroit où on peut les trouver ; et quand elles déchirent
leurs robes ou leurs tabliers, enseignez-leur à réparer
si soigneusement la déchirure que l'on ne puisse voir
l'endroit de près ; et au lieu de demander à vos
maris de leur acheter des rubans et des volants, enseignez-leur à
les faire dans les tissus que nous pouvons produire. Enseignez aux
petits garçons à mettre de côté la houe,
la bêche, etc., à l'endroit où elles ne seront
pas détruites par la rouille, et qu'ils aient accès aux
outils afin d'en apprendre l'utilisation et de développer
leurs talents mécaniques pendant leur jeunesse ; et
veillez qu'ils récupèrent les outils lorsqu'ils en ont
fini, et les mettent en bonne place. Qu'hommes et femmes encouragent
en eux l'ingéniosité mécanique et cherchent
constamment à comprendre le monde dans lequel ils se trouvent
et l'usage à faire de leur existence. 9:188-189.
J'aimerais voir le
moment où nos sœurs se donneront plus de peine pour
embellir leurs enfants. Lorsque vos enfants se lèvent le
matin, au lieu de les envoyer dehors se laver dans l'eau froide et
rugueuse, avec un peu de savon mou, et de les essuyer comme si vous
vouliez leur arracher la peau, la leur rendant ainsi rugueuse et
noire, prenez un morceau de flanelle douce et essuyez le visage de
vos enfants pour qu'il soit lisse et beau, et séchez-les avec
un tissu ; et au lieu de leur donner du porc pour déjeuner,
donnez-leur du bon pain bien sain et du bon lait, des pommes de terre
cuites et du babeurre s'ils l'aiment, et quelques fruits, et je ne
verrais aucune objection à ce qu'ils mangent un peu de riz.
Le riz est une excellente nourriture pour les enfants, et je voudrais
que certains des frères en cultivent
dans nos vallées. Le riz de montagne réussira dans
notre pays. Formez vos enfants pour qu'ils
soient beaux et qu'ils aient le teint clair au lieu de les négliger
jusqu'à ce qu'ils soient basanés
et deviennent comme les natifs de nos montagnes. 12:201.
Nécessité
de la formation par les parents –
Vous devez vous
mettre au travail pour étudier et voir ce que vous pouvez
faire pour guérir vos enfants. Si un enfant est pris de
fièvre, donnez-lui quelque chose qui l'arrêtera ou
soulagera l'estomac et les entrailles pour que la gangrène ne
s'y mette pas. Traitez l'enfant avec prudence et soin, avec foi et
patience, et prenez soin de ne pas le bourrer de médicaments.
Si vous introduisez trop de médicaments dans l'organisme,
c'est pire que trop de nourriture. Mais
vous verrez toujours qu'il vaut mieux prévenir que guérir.
Étudiez et apprenez quelque chose
par vous-mêmes. La mère a le droit d'avoir la foi et de
soigner son enfant ; cela elle peut le
faire elle-même, aussi bien que de faire venir les anciens pour
profiter de leur foi. 13:15.
CHAPITRE 18 : QUELQUES DEVOIRS DE
LA FEMME
La
ménagère –
Je m'adresse aux
dames du royaume de Dieu, à celles qui savent comment garder
leur maison, leur mobilier et leurs lits purs et propres, qui peuvent
préparer pour leurs maris et leurs enfants des aliments de
telle sorte qu'ils seront propres, bons au goût et sains.
J'appelle une dame la femme qui peut faire cela. Je ne suis pas de
l'avis du monde en général dans ce domaine ; car
la dame, dans le monde, n'est pas censée connaître quoi
que ce soit à ce qui se passe dans la cuisine ; sa plus
haute ambition est de veiller à suivre la mode, quoi qu'il en
coûte à son mari ou à son père ; elle
considère qu'elle pourrait être aussi bien en dehors du
monde que d'être démodée. 11:138.
Une bonne ménagère,
qu'elle possède beaucoup ou peu, aura une place pour tout ce
qu'elle a dans la maison, et fera en sorte que sa maison soit rangée
et confortable et que l'on puisse trouver chaque chose à sa
place, quand on en a besoin. 9:157.
Si je n'avais rien
d'autre qu'un morceau de vieux journal pour support, je le mettrais
là où je pourrais l'avoir sous la main dans le noir si
j'en avais besoin. Il en est de même du torchon de vaisselle,
de la brosse, des chaises, des tables, des sofas et de tout ce qui se
trouve dans la maison, de sorte que si vous deviez vous lever pendant
la nuit vous pourriez mettre la main sur ce dont vous avez
immédiatement besoin. Ayez une place pour tout et tout à
sa place. 14:89.
Quand j'entre dans
une maison, je vois vite si la femme est une ménagère
économe ou non : et si je reste quelques jours, je peux
dire si le mari pourra devenir riche ou non. Si elle est décidée
à suivre sa façon de faire, et gaspille et gâte
la nourriture qui lui est confiée, cet homme sera toujours
pauvre. 4:313.
Un vieux dicton dit
qu'une femme peut en jeter aussi vite par la fenêtre avec une
cuiller qu'un homme peut en jeter à l'intérieur avec
une pelle, mais une bonne ménagère sera prudente et
économe et enseignera à ses enfants à bien tenir
le ménage et à prendre soin de
tout ce qui leur est confié. 12:195.
Mesdames, si ce
peuple tout entier plonge dans les dettes à cause de vous, de
telle sorte qu'il soit dans la détresse,
aurez-vous des comptes à rendre ? Je pense que oui, car
vous serez jugées selon vos œuvres. Les hommes ne
sont-ils pas aussi extravagants que les femmes ? Oui,
certainement, et tout aussi insensés. Je pourrais montrer des
cas par dizaines et par centaines d'hommes qui sont aussi imprudents,
myopes et insensés que peuvent l'être les femmes ;
mais la condamnation de la partie masculine de la collectivité
ne justifiera pas la partie féminine. 14:105.
Sœurs, si
vous réfléchissez à tout cela, vous verrez
rapidement que le temps constitue tous les capitaux que nous avons
sur la terre ; et vous devez considérer votre temps comme
de l'or ; il est véritablement de la richesse, et si vous
l'utilisez convenablement, il apporte ce
qui ajoutera à votre confort, à votre aisance et à
votre satisfaction. Réfléchissons à cela et ne
restons pas les bras croisés, à gaspiller du temps, car
tout le monde a le devoir de faire tout
ce qui est en son pouvoir pour promouvoir le royaume de Dieu sur la
terre. 18:77.
S'il y a des femmes
qui veulent faire du bien, qu'elles fassent leur propre travail et
économisent leurs sous pour la
construction de temples, de tabernacles, de chapelles, d'écoles
pour éduquer la jeunesse prêcher l'Évangile et
rassembler les pauvres. 11:351.
Ce que je dis des
ménagères s'applique entièrement aux fermiers et
aux mécaniciens. J'ai travaillé comme mécanicien
pendant de nombreuses années, et dans la nuit la plus noire,
je pouvais mettre la main sur n'importe lequel des outils que
j'utilisais. Vous pouvez dire que c'est de la vantardise, mais ce ne
l'est pas. C'est simplement parler de l'ordre que j'entretenais dans
mon atelier. 8:296.
Comptez les pas que
fait une femme lorsqu'elle fait son travail, mesurez-les, et vous
verrez que dans beaucoup de cas elle en a fait assez pour parcourir
de vingt à trente kilomètres par jour ; je
garantis que c'est le cas. 4:101.
Les
modes féminines –
On doit rechercher
la beauté dans l'expression du visage, combinée à
la propreté, au soin et à la grâce des gestes.
18:75.
Tout ce qui est
inconvenant est plus ou moins ridicule. 14:17.
Que les belles
choses dont vous vous ornez soient l'œuvre de vos mains. 19:75.
J'aime voir orner
la forme humaine et le visage humain, mais que les garnitures soient
l'œuvre de vos mains, qu'elles viennent des éléments
dont nous sommes constamment entourés. J'aime la beauté,
qu'elle soit ornée ou non. J'aime les manières chastes
et raffinées, surtout lorsqu'elles sont basées sur la
vertu. 10:6.
Dans les œuvres
de Dieu, vous voyez une diversité éternelle, par
conséquent nous ne demandons pas aux hommes de devenir
Quakers, et que tous les hommes portent des chapeaux à bords
larges et que les femmes portent des bonnets de soie sombre ou
couleur crème dépassant sur le devant de quinze ou
seize centimètres peut-être, arrondis aux coins, avec
une cape derrière. 14:17.
Les filles d'Israël
doivent comprendre les modes qu'elles doivent suivre, sans emprunter
à ceux qui sont impurs et impies. 12:220.
Créez vos
propres modes et faites vos vêtements pour qu'ils vous soient
plaisants, indépendamment des influences extérieures,
et faites vos chapeaux et vos bonnets de telle sorte qu'ils vous
donnent de l'ombre. Je désire, sœurs, que vous écoutiez
ces conseils et vous mettiez en état de servir les pauvres.
Demandez à vos maris de vous fournir un peu d'une chose et un
peu d'une autre qui puissent vous servir a faire quelque chose en y
ajoutant votre propre travail. Je ne veux pas dire que vous devez
leur demander cinq ou dix dollars à dépenser à
ce qui n'est pas profitable, mais de fabriquer quelque chose qui sera
utile aussi bien que beau et convenable. 12:202.
...sans se pavaner,
flirter et commérer, comme beaucoup le font et sans penser
continuellement à leurs vêtements
et à telle ou telle chose qui servira et satisfera leur
vanité. Ces femmes pensent rarement à leurs prières.
15:162.
J'ai honte de voir
les vêtements collants - de voir les formes des dames. 19:75.
Demandez donc à
vos mères de vous faire des vêtements appropriés
convenables ; entretenez vos cheveux
pour qu'ils soient lisses et beaux. Les cheveux sont donnés à
la femme pour l'embellir ; par
conséquent que les dames, jeunes et vieilles, s'embellissent
la tête de leurs cheveux. Les mères
et les enfants doivent faire attention pour empêcher que la
peau des enfants soit abîmée par la saleté et par
la chaleur d'un soleil brûlant et se garder propres et purs.
19:65.
Si j'étais
une dame et si j'avais un morceau de tissu pour me faire une robe, je
le couperais de manière à couvrir proprement et
élégamment ma personne ; et que la robe ait été
coupée selon la mode ou pas, la coutume la rendrait bientôt
belle. 15:38.
À mon avis
cela n'augmente pas la beauté d'une dame quand on l'orne de
belles plumes. Lorsque je regarde une femme, je regarde son visage,
qui se compose de son front, de ses joues, de son nez, de sa bouche
et de son menton, et j'aime le voir propre, les cheveux peignés
proprement et joliment, et les yeux brillants et étincelants ;
et s'il en est ainsi, que m'importe ce qu'elle a sur la tête,
ou comment sa robe est faite ou de quel tissu ? Pas le moins du
monde. 18:74.
Le Seigneur nous
commande dans une révélation de veiller à ce que
nos vêtements soient simples : « Que tous tes
vêtements soient simples, et que leur beauté soit la
beauté de l'œuvre de tes propres mains. » Il
ne nous a jamais dit : « Ne faites pas un ruban de
soie ou de satin ou de belle popeline », mais il nous a
dit : « Faites les vêtements que vous portez »
; si nous ne faisons pas cela, nous découvrirons bientôt
que nous ne serons pas capables de les obtenir. 10:311.
Que les sœurs
prennent soin d'elles-mêmes et se rendent belles, et s'il en
est parmi vous qui sont à ce point superstitieux et ignorants
qu'ils disent que c'est de l'orgueil, je peux leur dire qu'ils ne
sont pas au courant de l'orgueil qui est pécheur devant le
Seigneur et qu'ils sont également ignorants de l'excellence
des cieux et de la beauté qui demeure dans la société
des Dieux. Si vous deviez voir un ange, vous verriez une belle et
magnifique créature. Devenez semblables à des anges de
bonté et de beauté. Que les mères d'Israël
rendent leurs fils et leurs filles sains et beaux, par la propreté
et une nourriture appropriée. Que vous ayez beaucoup ou peu de
vêtements pour vos enfants, vous pouvez les garder propres et
sains et les faire pour qu'ils soient bien portés par eux.
Rendez vos enfants beaux afin de trouver de
la joie en eux. Cessez d'envoyer vos enfants garder
les moutons, la peau exposée au soleil brûlant jusqu'à
ce que leurs mains et leur visage donnent à
croire qu'ils ont vécu sur un tas de cendres. J'invite mes
sœurs à donner l'exemple dans
ces choses. 12:201.
C'est une disgrâce
pour une société que de laisser traîner les
vêtements dans la poussière. Combien de femmes y a-t-il
aujourd'hui qui sont entrées dans ce Tabernacle sans répandre
de la terre à chaque pas, non seulement sur elles-mêmes,
mais aussi sur ceux qui marchaient près d'elles ? Je les
évite quand je les vois arriver. J'essaye de me diriger vers
un autre endroit pour éviter leur poussière. J'en ai
déjà assez sans en recevoir d'elles. S'il y a une
crasse sur le chemin, elles ne manqueront pas d'en emporter une
partie avec leurs robes, puis de la traîner sur leur tapis ou
dans les chambres à coucher et de la répandre partout
dans la maison. D'autre part, je dirai, mesdames, si nous vous
demandons de faire vos robes un peu plus
courtes, ne soyez pas extravagantes et ne les recoupez pas à
tel point que l'on puisse voir le haut de vos bas. Laissez-les
descendre jusqu'au sommet de vos souliers
et arrangez-les de telle manière que vous puissiez marcher et
vous débarrasser de la poussière sans montrer votre
personne. Que vos robes soient propres et avenantes et conduisez-vous
avec chasteté, au sens strict du mot. 12:299.
Si ma mère
et sa grand-mère avaient une seule robe de soie, cela leur
suffisait, dussent-elles devenir centenaires. Je pense que la robe de
soie de ma grand-mère a été transmise
à ses enfants. Elle mettait sa robe de soie lorsque j'allais
la voir. C'était, je pense, sa robe de mariage,
et il y avait soixante-dix ans qu'elle était mariée.
19:74.
Ce qui est pratique
doit être beau. 15:38.
Pour ce qui est de
la mode, je ne m'en soucie pas ; ma mode, c'est le pratique et
le confort. 14:21.
Quelques
devoirs des Sociétés de secours –
Ces sociétés
sont pour améliorer nos manières, notre vêtement,
nos habitudes et notre façon de vivre. 19:68.
Les sœurs de
nos Sociétés de secours ont fait beaucoup de bien.
Pouvez-vous dire la quantité de bien que les mères et
les filles d'Israël sont capables de faire ? Non, c'est
impossible. Et le bien qu'elles font les suivra à toute
éternité. 13:34.
Comme je l'ai
souvent dit à mes sœurs des Sociétés de
secours des femmes, nous avons ici des sœurs qui, si elles
avaient la possibilité d'étudier, deviendraient aussi
bonnes mathématiciennes ou comptables que des hommes ; et
nous pensons qu'elles devraient avoir l'occasion d'étudier ces
branches des connaissances afin de développer les pouvoirs
dont elles sont dotées. Nous croyons que les femmes sont
utiles, non seulement pour balayer, faire la vaisselle, faire les
lits et élever les enfants, mais pour se tenir derrière
le comptoir, étudier le droit ou la médecine, ou
devenir de bonnes comptables et être capables de faire les
affaires de n'importe quel bureau de comptabilité et tout cela
pour augmenter le rayon de leur utilité au profit de la
société en général. En suivant ces
choses, elles ne répondent qu'au but de leur création.
13:61.
Maintenant,
mesdames, allez vous organiser en sociétés
industrielles, demandez à vos maris de produire pour vous de
la paille et commencez à faire des bonnets et des chapeaux.
Si toutes les paroisses commençaient et continuaient cela et
d'autres activités industrielles, il
ne faudrait pas beaucoup de temps pour que les femmes des paroisses
de notre territoire aient des magasins dans
leur paroisse et suffisamment de moyens pour envoyer
et obtenir les articles dont elles ont besoin, qu'on ne peut pas
encore manufacturer ici et qu'elles désirent distribuer.
12:195.
Quand les saints,
par exemple, se réunissent pour faire des couvertures ouatées
ou pour visiter, si tout le monde dit, croit et aime la vérité
et qu'il n'y a rien en elles qui soit trompeur, comme il est facile
de converser et de passer le temps ! Nous nous réjouissons
tous de la vérité ; et s'il se manifeste quelque
chose de mal ou de faux, cela doit être corrigé ou
banni, et la vérité doit être adoptée à
sa place. C'est la vie la plus facile à mener sur la face de
la terre. Comment le sais-je ? Par l'expérience ; je
n'ai pas beaucoup essayé de faire l'inverse. 14:76
Je dirai ici aux
saints des derniers jours : Si vous nourrissez les pauvres de
bon cœur et généreusement,
vous ne serez jamais amenés, ni vous ni vos enfants, à
mendier du pain. Le peuple a raison en cela ; il a raison de
créer des Sociétés de secours de femmes afin que
le cœur de la veuve et de l'orphelin se réjouisse grâce
aux bénédictions qui leur sont si abondamment et si
généreusement déversées. 12:171.
Sœurs,
voyez-vous des enfants de votre quartier qui sont pauvrement habillés
et sans souliers ? Si oui, je vous
dis : Sociétés de secours des femmes, recueillez
ces enfants, satisfaites leurs besoins et
envoyez-les à l'école. Et si vous voyez des femmes
jeunes, mûres ou âgées dans le besoin,
trouvez-leur quelque chose à faire qui leur donnera la
possibilité de s'entretenir ;
mais ne soulagez pas les paresseuses, car soulager ceux qui sont
capables mais qui refusent de travailler, c'est ruiner une
communauté. Le temps que nous passons ici, c'est notre vie,
notre substance, notre capital, notre fortune, et ce temps doit être
utilisé profitablement. Prenez ces vieilles dames, il y en a
beaucoup par ici qui sont assez pauvres, et donnez-leur quelque chose
à faire ; cela fera leur joie. Vous ne trouverez guère
de vieilles dames de la communauté qui n'aient pas été
élevées au travail ; et elles préféreraient
tricoter des bas ou faire un autre travail utile que de manger le
pain de la charité. Soulagez les besoins de chaque personne
nécessiteuse de votre quartier. Telles sont la capacité
et le pouvoir des Sociétés de secours des femmes
lorsque cela dépasse le pouvoir des évêques.
14:107.
Je désire
attirer l'attention de nos sœurs sur nos Sociétés
de secours. Nous sommes heureux de dire que beaucoup d'entre elles
ont énormément fait. Nous désirons qu'elles
continuent et progressent. Dans nos Sociétés de secours
nous désirons amener beaucoup d'améliorations. Nous
désirons que nos sœurs qui ont de l'expérience
enseignent aux jeunes filles à ne pas être si empressées
de satisfaire leurs besoins imaginaires, mais à se limiter
davantage à leurs besoins réels. L'imagination est sans
limites, je pense souvent qu'elle est sans forme et sans bienséance.
Nous sommes trop enclins à céder à l'imagination
de notre cœur, mais si nous nous laissons guider par la
sagesse, notre jugement sera corrigé, et nous verrons que nous
pouvons nous améliorer beaucoup. Nous pouvons améliorer
le langage que nous utilisons. 12:298.
Les dames peuvent
apprendre à tenir la comptabilité aussi bien que les
hommes ; nous en avons déjà quelques-unes qui sont
d'aussi bonnes comptables que n'importe lequel de nos frères.
Pourquoi ne pas enseigner à un plus grand nombre d'entre elles
à tenir les comptes et à vendre des marchandises, les
laisser faire ces affaires, et laisser les hommes s'occuper à
élever des moutons ou du bétail, à cultiver du
blé ou aller faire l'une ou l'autre chose pour embellir la
terre et contribuer à en faire un Jardin d'Eden au lieu de
passer leur temps à paresser et à
vagabonder ? 12:374-375.
J'ai un court
sermon à faire à mes sœurs. Je désire que,
sous la direction de vos évêques
et de vos hommes sages, vous établissiez vos Sociétés
de secours, vous organisiez sous la direction de vos frères et
vous établissiez pour faire des affaires, rassemblant vos
petites sommes et vos petits moyens, qui seraient autrement
gaspillés, les mettiez à intérêt, en
fassiez davantage et continuiez ainsi à récolter. Que
cela soit immédiatement entrepris. 12:207.
CHAPITRE 19 : L'OBÉISSANCE
Les
conseils –
Comme mon cœur
aspire à voir les frères et les sœurs dans un
état tel que lorsque les paroles de vérité et de
vertu, de bon conseil sont déversées sur eux, ils se
rencontreront comme des gouttes d'eau se rencontrent ! Comme
j'aspire à voir les frères, lorsqu'ils entendent
déverser sur eux les paroles de la vérité, prêts
à recevoir ces paroles parce qu'elles
s'accordent parfaitement à ce qu'ils pensent, et que chaque
âme s'exclame : « Ces
mots ont la même saveur que l'Esprit qui est en moi ;
elles font ma joie, ma nourriture et ma
boisson ; elles sont les fleuves de la vie éternelle.
Comme elles s'accordent bien, au lieu
d'être contraires à mes
sentiments. « 9:3.
Si nous écoutons
les conseils, nous serons le meilleur peuple du monde ; nous
serons comme une lumière brillante
placée sur une colline, que l'on ne peut cacher, ou comme une
chandelle sur le chandelier. 12:173.
Si moi ou un autre,
donne des conseils qui rencontrent de l'opposition, qui empiètent
sur les affections, les méditations et les sentiments du
peuple et sont durs à leurs oreilles, amers à leur âme,
ou bien ce ne sont pas des paroles de vérité, ou bien
ce sont eux qui n'ont pas la source de vie en eux, un des deux. Si le
Seigneur parle du haut des cieux, révèle sa volonté
et qu'il entre en contact avec nos sentiments et notre idée
des choses, ou avec nos jugements, c'est que nous sommes dépourvus
de cette source de vérité que nous devrions posséder.
Si notre cœur est rempli de l'Esprit de vérité,
avec l'Esprit du Seigneur, quelles que soient les vraies paroles du
ciel, lorsque Dieu parle, tous ses sujets doivent s'écrier :
« Alléluia ! Louanges à Dieu !
Nous sommes prêts à recevoir ces paroles, car elles sont
vraies. » 9:3-4.
Tous les hommes du
royaume de Dieu donneraient le même avis sur chaque sujet,
s'ils attendaient d'avoir l'opinion du Christ là-dessus. Alors
tous auraient une seule parole et une seule opinion, et tous les
hommes verraient du même œil. 5:100.
Si vous vouliez
toujours vous donner la peine de dire : Je n'ai pas d'avis pour
vous, je n'ai pas de réponse pour vous à ce sujet,
parce que je n'ai pas de manifestation de l'Esprit, et si vous étiez
disposés à faire savoir à tout le monde que vous
êtes ignorants lorsque vous l'êtes, vous deviendriez
sages beaucoup plus vite qu'en donnant des avis selon votre propre
jugement, sans l'Esprit de révélation. 5:100.
Les saints des
derniers jours qui écoutent les paroles que le Seigneur leur
donne au sujet de leurs intérêts politiques, sociaux et
financiers, je dis, et je le dis hardiment, qu'ils auront une sagesse
tout à fait supérieure à celle des enfants des
ténèbres ou des enfants de ce
monde. Je le sais par la révélation du Seigneur
Jésus-Christ et par les résultats de mes
propres actes. Ceux qui ont écouté les conseils qui
leur ont été donnés dans les affaires
temporelles, ont invariablement amélioré leur situation
temporellement et spirituellement. 12:118.
L'obéissance
–
Lorsque le Seigneur
commande le peuple, que celui-ci obéisse. 2:123.
Il est attendu de
tous les fils et de toutes les filles de Dieu qu'ils obéissent
de bon cœur à toutes les paroles que le Seigneur
prononce et qu'il nous donnera à l'avenir. Il est attendu de
nous que nous écoutions les révélations de sa
volonté, y adhérions, nous y attachions de toutes nos
forces ; car c'est le salut, et tout ce qui est moins que cela
sépare les saints du salut et de la
gloire. 2:2.
L'obéissance
est un des principes les plus clairs, les plus terre à terre
et les plus pratiques que vous ayez jamais imaginés ou connus.
Apprenez tout d'abord que vous avez un Père, et ensuite
apprenez l'obéissance stricte à ce Père.
N'est-ce pas là un principe clair, domestique, familier ?
6:173.
Je ne peux pas vous
sauver. Je peux vous dire comment vous sauver, mais vous devez faire
la volonté de Dieu. 10:317.
Comment
saurons-nous ce qu'il faut faire ? En obéissant à
tout ce que l'Évangile requiert. 8:148.
Rien que la théorie
ne représente pas grand-chose, tandis que la pratique et
l'obéissance représentent la réalité.
9:330.
Nous devons obéir
strictement à toute loi bonne et saine et l'appliquer de bon
cœur et avec honnêteté. 11:134.
Heureux ceux qui
obéissent lorsque le Seigneur donne un commandement direct,
mais plus heureux sont ceux qui obéissent sans commandement
direct. 12:128.
Pensez-vous que
l'on obéit à la vérité parce qu'elle est
vraie, si on ne l'aime pas ? Non. On obéit à la
vérité lorsqu'on l'aime. Seule l'obéissance
stricte à la vérité permettra aux hommes de
demeurer dans la présence du Tout-Puissant. 7:55.
Le Seigneur a
envoyé ses lois, ses commandements et ses ordonnances aux
enfants des hommes, et exige d'eux qu'ils y obéissent
strictement, et nous ne désirons pas transgresser ces lois,
mais les garder. Nous ne désirons pas changer ses ordonnances,
mais les observer ; nous ne désirons pas enfreindre
l'alliance éternelle, mais la garder avec nos pères,
avec Jésus, avec notre Père céleste, avec les
saints anges et vivre selon elle. 16:31.
Si un homme est
appelé à aller travailler pour les pauvres, si son
évêque l'invite à aller dans le canyon chercher
un chargement de bois pour les pauvres et s'il y va, le cœur
élevé vers Dieu, n'ayant en vue que l'édification
du royaume, et s'il va chercher le chargement de bois et le dépose
devant la porte de l'évoque pour les pauvres, pour la veuve ou
pour ceux qui ne peuvent se subvenir à eux-mêmes, il
fait tout autant son devoir de cette façon que s'il était
en train de prier à genoux. 11:293.
Notre peuple doit
devenir un de cœur et d'esprit. Il doit connaître la
volonté de Dieu et l'exécuter,
car connaître la volonté de Dieu est une chose,
assujettir notre volonté, notre mentalité
à ce que nous savons être la volonté de Dieu en
est une autre 3:54-55.
Nous croyons qu'il
faut obéir aux lois du pays, nous devons également
obéir aux lois de Dieu. 16:45.
Certains d'entre
vous demanderont peut-être : « Existe-t-il une
seule ordonnance dont on puisse se dispenser ? Est-il un des
commandements que Dieu a imposés au peuple dont il
l'exemptera ? Pas un, quelque minime qu'il soit à notre
avis. Peu importe que nous le considérions comme n'étant
pas essentiel, ou comme étant le moindre ou le dernier de tous
les commandements de la maison de Dieu, nous avons l'obligation de
l'observer. 8:339.
En ce qui concerne
l'obéissance des êtres célestes à laquelle
il a été fait allusion aujourd'hui, ils vivent purs et
saints et ils sont parvenus à ce pouvoir par la souffrance.
Beaucoup d'entre eux ont bu la coupe amère jusqu'à la
lie. Ils ont appris que la justice l'emportera, que la vente est la
base de leur existence même. 11:15.
La manière
la plus efficace d'établir la religion des cieux est de la
vivre plutôt que de mourir pour elle. Je pense que je peux dire
à bon droit qu'il y a beaucoup de saints des derniers
jours qui sont plus disposés à mourir pour leur
religion qu'à la vivre fidèlement. Il n'est pas d'autre
preuve que l'on puisse donner à Dieu, aux anges et aux hommes
qu'on vit fidèlement sa religion,
que de se repentir sincèrement de ses péchés,
d'obéir à la loi du baptême
pour la rémission des péchés et puis de
continuer à accomplir quotidiennement les œuvres de la
justice. 9:333.
Il y a beaucoup de
textes que l'on pourrait utiliser, très complets et pleins de
sens ; mais je n'en connais aucun, que ce soit dans l'Ancien ou
dans le Nouveau Testament, qui le soit plus que cette parole,
attribuée au Seigneur, et ce, à juste titre, je n'en
doute pas : « Si vous m'aimez, gardez mes
commandements. » Pendant combien de temps ? Un jour ?
Garder les commandements du Seigneur une semaine ? Observer et
faire sa volonté pendant un mois ou un an ? Personne, à
ma connaissance, n'a obtenu la promesse qu'il recevra la récompense
des justes s'il n'est fidèle jusqu'à la fin. Si nous
comprenons tout à fait et exécutons fidèlement
dans notre vie les paroles de Jésus : « Si
vous m'aimez, gardez mes commandements », nous serons
prêts à retourner demeurer en la présence du Père
et du Fils. Quels sont ses commandements ?
A-t-il jamais enseigné quelque
chose de mal aux hommes ? Si nous lisons les commandements de
Jésus, du Père ou d'un quelconque messager envoyé
des cieux aux enfants des hommes, nous ne verrons rien qui soit
susceptible de faire du tort à un être humain ou de
détruire l'âme d'un des fils ou de l'une des filles
d'Adam et d'Ève. Beaucoup pensent que les paroles et les actes
de certains prophètes et serviteurs de Dieu dans les temps
anciens et modernes, dits et faits pour obéir aux
commandements du Seigneur Tout-Puissant, tendent au mal ; mais
il n'en est pas ainsi. Tous les commandements de Dieu tendent au bien
de ses enfants. Toute idée contraire résulte de
l'ignorance. La famille humaine est enveloppée dans
l'ignorance en ce qui concerne l'origine et le but de son existence.
Son ignorance, sa superstition, ses ténèbres et son
aveuglement sont clairs pour tous ceux qui sont éclairés
si peu que ce soit par l'Esprit de vérité. Elle cherche
à se cacher dans l'ignorance et l'aveuglement plutôt que
d'apprendre qui elle est et le but de son existence ici.
Que
sait la famille humaine de Dieu ou de Jésus, ou des paroles
que j'ai citées : « Si vous
m'aimez, gardez mes commandements ? » « Cherchez
les Écritures, car vous pensez y
trouver la vie éternelle », dit Jésus, « ce
sont elles qui témoignent de moi. » Elles
témoignent du Sauveur, de ses doctrines et de ses
commandements, et des ordonnances de sa maison ; le plan de
salut y est décrit, et quiconque suit ses règles peut
se racheter de l'esclavage du péché et savoir par
l'Esprit que Jésus est le Christ. Quiconque suit cette voie
saura par révélation que Dieu est notre Père ;
il comprendra les rapports qu'il a avec lui et avec ses semblables.
Le monde peut poser en vain la question : « Qui
sommes-nous ? » mais l'Évangile nous dit que
nous sommes les fils et les filles de ce Dieu que nous servons.
Certains disent : « Nous sommes les enfants d'Adam et
d'Ève. » C'est vrai, et nous sommes les enfants de
notre Père céleste. Nous sommes tous les enfants d'Adam
et d'Ève, et ils sont les enfants de Celui qui demeure dans
les cieux, l'intelligence la plus élevée
qui soit, à notre connaissance.
Lorsque nous sommes ici, et lorsque
nous sommes de tout petits enfants, nous voyons que nous sommes les
plus impuissantes de toutes les créatures, celles qui ont le
plus besoin de soin et d'attention de tout ce qui naît sur la
face de la terre. Nous trouvons ici en nous le germe et la base,
l'embryon de l'exaltation, de la gloire, de l'immortalité et
des vies éternelles. En grandissant, nous recevons de la
force, des connaissances et de la sagesse, les uns plus, les autres
moins ; mais ce n'est qu'en gardant les commandements du
Seigneur Jésus que nous pouvons avoir la possibilité de
connaître les choses qui touchent à l'éternité
et à nos rapports avec les cieux. 13:310.
Les lois humaines
ou divines les plus excellentes ne sont d'aucune utilité pour
les êtres terrestres ou célestes
s'ils ne les observent pas fidèlement. La loi est pour
protéger celui qui la respecte ;
et le châtiment de la loi est pour le contrevenant. 9:332.
Les hommes ne
seront jamais pris et sacrifiés pour leur ignorance,
lorsqu'ils n'ont pas eu l'occasion de
connaître et de comprendre la vérité. Pareil
procédé serait contraire à l'économie des
cieux. Mais lorsque nous avons accepté et compris les choses
telles qu'elles sont, si nous désobéissons à ce
moment-là, nous pouvons nous attendre au châtiment du
Tout-Puissant. 3:246.
Montez, ô
saints des derniers jours, et éveillez-vous ! Venez au
Seigneur, abandonnez votre convoitise, vos rechutes dans le péché,
abandonnez l'esprit du monde et revenez bien décidés au
Seigneur jusqu'à ce que vous obteniez en vous l'Esprit du
Christ, de sorte que vous puissiez, comme les autres, vous écrier :
« Abba, Père, le Seigneur, il est Dieu, et je suis
son serviteur. » 15:6.
Nous n'avons rien
sacrifié. Tout ce que nous avons à faire, c'est aimer
et servir notre Dieu, et faire tout ce que nous pouvons pour nous
apporter la connaissance, à nous et au peuple. 6:196.
Lorsque l'Évangile
est prêché à ceux qui ont le cœur honnête,
ils l'acceptent par la foi, mais lorsqu'ils obéissent, il faut
du travail. Pratiquer l'Évangile demande du temps, de la foi,
les sentiments du cœur et beaucoup de travail. Beaucoup
s'arrêtent là. Ils entendent et croient, mais avant de
se mettre à pratiquer, ils commencent à penser qu'ils
se sont trompés et l'incrédulité entre dans leur
cœur. 16:40.
Lorsque nous
arriverons à comprendre toute la connaissance, toute la
sagesse qu'il nous est nécessaire de comprendre dans la chair,
nous serons comme de l'argile entre les mains
du potier, disposés à être façonnés
selon la volonté de celui qui nous a appelés, dans
cette œuvre grande et glorieuse, à nous purifier, nous
et nos semblables, et à préparer
les nations de la terre pour la gloire qui les attend par
l'obéissance. 19:93.
Je crois que c'est
un enfer insupportable pour un peuple, une famille ou une personne
seule, que d'essayer de saisir la vérité d'une main et
l'erreur de l'autre, que de professer marcher dans l'obéissance
aux commandements de Dieu et en même temps fraterniser avec les
méchants. 3:254.
L'effet
de l'obéissance - Ils ont une grande paix, ceux qui aiment la
loi du Seigneur et respectent ses commandements. 8:121.
Si vous désirez
recevoir la faveur de notre Père céleste et en jouir,
faites sa volonté. 8:33.
Quand notre peuple
deviendra-t-il saint ? Uniquement quand il observera tous les
conseils qui lui sont donnés, faisant de toutes ses forces ce
qui est requis de lui. 11:139.
Tous ceux qui
reçoivent la vie éternelle et le salut ne les recevront
qu'à la seule condition de croire au Fils de Dieu et d'obéir
aux principes qu'il a édictés. Pouvons-nous trouver
un autre moyen et un autre plan de salut ? Non. 13:213.
Les saints qui
vivent leur religion seront exaltés, car ils ne nieront jamais
aucune révélation que le Seigneur a donnée ou
peut donner, bien que, lorsqu'ils reçoivent une doctrine
qu'ils ne peuvent pas comprendre complètement, on puisse les
entendre dire : « Le
Seigneur m'envoie ceci, et je prie qu'il me sauve et m'empêche
de nier ce qui vient de lui et me donne la
patience d'attendre jusqu'à ce que je puisse le comprendre par
moi-même. » De telles
personnes ne nieront jamais, mais permettront que les sujets qu'ils
ne comprennent demeurent jusqu'à ce que la vision de leur
esprit s'ouvre. Telle est la façon de faire que j'ai
invariablement utilisée, et s'il arrivait quelque chose que je
ne pouvais comprendre, je priais jusqu'à
ce que j'en sois capable. Ne rejetez pas quelque chose parce que
c'est nouveau ou étrange et ne ricanez pas ni ne raillez
devant ce qui vient du Seigneur, car si nous faisons cela, nous
mettrons notre salut en danger. Étant donné que nous
avons notre libre arbitre, nous avons le pouvoir de choisir ou de
refuser, comme vous l'a exposé frère S. W. Richards,
mais notre libre arbitre a des limites ; s'il n'en était
pas ainsi, il n'y aurait pas de loi. 3:266.
En obéissant
aux ordonnances de Dieu, l'humanité le glorifie, mais si elle
ne lui obéit pas, elle ne lui enlève pas la moindre
particule de sa gloire ni de son pouvoir. Les commandements de Dieu
nous sont donnés expressément à notre profit, et
si nous y obéissons, nous vivrons de telle sorte que nous
comprendrons par nous-mêmes la volonté de Dieu, en
particulier en ce qui nous concerne personnellement.12:126.
Comment
saurons-nous que nous lui obéissons ? Il n'y a qu'une
méthode pour le savoir, c'est l'inspiration de l'Esprit du
Seigneur qui témoigne à notre esprit que nous lui
appartenons, que nous l'aimons et qu'il nous aime. C'est par l'esprit
de révélation que nous savons cela. Sans l'esprit de
révélation nous n'avons pas de témoignage
au--dedans de nous. Nous n'avons de témoignage en dehors de
nous qu'en obéissant aux ordonnances. 12:99.
La loi est faite
pour les impies. Que les saints vivent leur religion, et il n'y aura
pas une loi qui puisse empiéter sur eux à juste titre.
8:140.
Il n'y a pas de loi
contre la pratique du bien. Il n'y a pas de loi contre l'amour. Il
n'y a pas de loi contre le service de Dieu.
Il n'y a pas de loi contre la charité et la bienveillance. Il
n'y a pas de loi contre les principes de la vie éternelle.
Vivez-les et aucune loi juste de l'homme ne peut vous atteindre.
8:140.
Quand la loi de
Dieu est inscrite dans le cœur d'un peuple, tout le monde
connaît sa place. 8:296.
Quand les hommes
parlent de tout donner pour le salut qu'ils attendent et pour lequel
ils vivent, voici, ils n'ont rien à donner ; et ils n'ont
rien à faire, si ce n'est faire leur devoir. Et qu'est-ce que
c'est ? Tirer profit de ce qui a été confié
à leur possession, se montrer dignes devant leur Père
et Dieu, afin que sous peu ils soient dignes de recevoir des
couronnes de gloire, d'immortalité
et de vies éternelles. Alors nous échapperons au
pouvoir de Satan. 6:196.
Tant que les saints
des derniers jours vivront leur religion, ils ne seront en aucun
temps confondus. N'ayez pas peur ; vous avez le cœur
brave, les bras forts et Dieu est notre défense. 10:40.
Ceux qui vivent
leur religion jouiront de l'Esprit, et ce plaisir s'accroîtra ;
et si nous sommes fidèles, le Seigneur rendra nos pieds aussi
fermes dans ces vallées que le sont les richesses éternelles
de ces montagnes, et aucune puissance ne pourra nous déraciner.
Il nous donnera un endroit sûr dans ces montagnes jusqu'à
ce que nous allions racheter Sion. Faites
le bien, soyez fidèles et n'envisagez pas de partir avant que
vienne le temps. 8:285.
L'obéissance
et le libre arbitre –
Voici un frère
qui dit : « Bien sûr que oui, que vous pouvez
avoir une partie de mes biens ou même prendre le tout ;
mais je veux être indépendant ; je ne veux pas
qu'on me commande ; je veux garder ma liberté ; je
ne veux pas être esclave. » Quelle idée !
Cela vient de l’adversaire, et parce
qu'il n'a pas l'Esprit du Seigneur pour voir de quoi il retourne. Il
n'en est pas un parmi nous qui ne soit disposé à
reconnaître dès l'abord que Dieu exige que l'on obéisse
strictement à ses commandements. Mais lorsque nous nous
acquittons de cette obéissance stricte, devenons-nous des
esclaves ? Non, c'est le seul moyen sur la face de la terre pour
que nous devenions, vous et moi, libres, et nous deviendrons esclaves
de nos passions, du Malin et des serviteurs du Démon, si nous
agissons autrement, et nous serons finalement précipités
en enfer avec les démons. Dire que je ne jouis pas tout autant
de l'exercice de ma volonté quand je prie que si je jurais est
un faux principe, c'est une fausse position. Prenez l'homme qui
jure : il n'a pas plus de liberté et n'agit pas plus
selon sa volonté que celui qui prie ; celui qui obéit
strictement aux commandements des cieux agit selon sa volonté
et exerce tout autant sa liberté que lorsqu'il était
esclave des passions ; et je pense qu'il est beaucoup mieux et
plus honorable pour nous, que nous soyons enfants ou adultes, jeunes,
mûrs ou âgés, il vaut mieux vivre et mourir le
cœur pur et obéir strictement aux principes de vie que
le Seigneur a révélés, que d'être esclaves
du péché et de la méchanceté. Tout ce que
le Seigneur exige de nous, c'est que nous obéissions
strictement aux lois de la vie. Tout le sacrifice que le Seigneur
demande de son peuple, c'est d'obéir strictement aux alliances
que nous avons conclues avec notre Dieu, c'est-à-dire le
servir sans arrière-pensée. 18:246.
Une des choses les
plus simples qui soient au monde, c'est de gouverner un peuple. Y
a-t-il un art particulier qui permette de
rendre ce peuple obéissant ? Il n'y en a qu'un seul. Si
vous, les anciens d'Israël, pouvez acquérir l'art de
prêcher le Saint-Esprit de manière à le
faire entrer dans le cœur des hommes, vous aurez un peuple
obéissant. C'est le seul art requis.
Enseignez au peuple la vérité, enseignez-lui des
principes corrects ; montrez-lui ce qui est pour son bien ;
ne pensez-vous pas qu'il suivra ce chemin ? Il le suivra dans la
mesure où le permettent ses faiblesses, et la puissance des
ténèbres, qui couvre les habitants de la terre, chez
nous comme chez les autres. 12:257.
Pour être à
même de comprendre la loi et le gouvernement de Dieu, il faut
en voir et en comprendre l'opportunité et en voir les beautés.
Il en va de même du système de salut tout entier. Je ne
veux pas dire que nous sommes des machines, car nous avons notre
libre arbitre, mais Dieu nous a mis ici, et il exige que nous
obéissions strictement à ses lois avant que nous
retirions le profit et les bénédictions que leur
observance nous procurera. Vous pouvez
prendre une belle machine, peu importe laquelle, lorsque le
mécanicien a fini son travail et l'a mise en ordre parfait,
comment pourriez-vous attendre d'elle qu'elle marche d'une manière
satisfaisante si un crochet à gauche ou une fusée
d'essieu à droite disait : Je n'ai pas envie de rester
ici, ou bien : Je vais quitter ma place et je vais aller faire
un tour ; et puis si une autre pièce de la machine
quittait sa place pour se rendre dans une autre partie de la machine.
Quel serait l'état de pareille machine ? Il en
résulterait bientôt de la confusion et de la
désorganisation, et le mécanicien pourrait dire à
juste titre : Quel dommage que j'aie
consacré autant de travail à des membres aussi rebelles
de ma machine. 13:241.
Le monde ne veut
recevoir l'Évangile que s'il peut l'avoir aux conditions qu'il
a fixées lui-même, et
persécute le petit nombre de personnes qui l'acceptent
vraiment. 9:331.
Notre peuple tout
entier sera châtié jusqu'à ce que nous soyons
capables de nous soumettre entièrement
au Seigneur et d'être vraiment des saints. 5:354.
Effets
de la désobéissance –
Quand la lumière
viendra, si les hommes la rejettent, elle les condamnera et
augmentera leurs tourments et leurs afflictions. 6:288.
Si nous vivons
notre religion, nous serons prospères, et si nous vivons en
négligeant notre devoir, et continuons à le faire, il y
aura ici du malheur et de l'angoisse, et la main vengeresse du
Tout-Puissant sera sur ce peuple. 3:340.
J'éprouve
dans mon cœur le désir de vous bénir ; il
est plein de bénédictions et pas de malédictions.
C'est quelque chose qui n'occupe pas mes sentiments que de maudire
quelqu'un, mais je ferai une réserve en disant que ceci ne
s'applique qu'à ceux qui ne devraient pas être maudits.
Qui devrait l'être ? Ceux qui connaissent la volonté
de leur Maître et ne la font pas ; ils méritent de
recevoir de nombreux coups ; ce ne sont pas ceux qui ne savent
pas et ne font, mais ceux qui savent et ne font pas. Ce sont eux qui
doivent être châtiés. 1:248.
Dès que vous
êtes vaincus par l'esprit du monde, vous oubliez toutes les
bonnes actions et toute les gentillesses qu'on vous a faites et vous
ne vous souvenez que des choses qui vous ont été
infligées, qui vous paraissaient mauvaises et auraient eu pour
résultat du bien, si vous aviez bien agi. 3:358.
C'est
l'intelligence mal appliquée que Dieu nous a donnée qui
est la cause de tous les maux de la terre.
Cette intelligence, il l'a conçue pour qu'elle réalise
les desseins de sa volonté et l'a
douée de la capacité de grandir, de se répandre,
d'accumuler et de s'efforcer de connaître
un bonheur, une gloire et un honneur plus grands et de continuer à
s'étendre de plus en plus, jusqu'à
ce qu'elle soit capable d'embrasser l'éternité ;
si elle n'est pas appliquée à cet objectif, mais aux
choses rampantes de la terre, elle sera enlevée et donnée
à quelqu'un qui a fait meilleur usage de ce don de Dieu.
2:124-125.
Si nous pratiquons
ce que nous professons, je vous dis que nous pouvons défier
l'enfer. 2:186.
Une des tâches
les plus dures qu'un homme puisse entreprendre, c'est tenter de vivre
comme un saint, et marcher dans les ténèbres. Vous ne
pouvez imaginer de situation qui enfoncera plus profondément
une personne dans la perplexité et l'égarement que
d'essayer d'être un saint sans vivre
comme un saint le doit sans jouir de l'esprit de sa religion. Nous
avons la possibilité de vivre de manière à jouir
de l'esprit de notre religion. Ceci est conçu pour nous
renvoyer dans la présence des Dieux. Les Dieux existent, et
nous ferions bien de nous efforcer à nous préparer à
être l'un deux. 7:238.
Tout ce qui est
impur doit tôt ou tard périr ; que ce soit dans la
foi et la pratique d'une personne, d'une ville, d'une nation ou d'un
gouvernement. Le royaume, la principauté, la puissance
ou la personne qui ne sont pas gouvernés par des principes qui
sont purs et saints, finiront par passer et par périr. 14:75.
Je sais qu'il est
dur de recevoir un châtiment, car aucun châtiment n'est
gai, mais pénible au moment où
il est infligé ; mais si on l'accepte et prie pour avoir
le Saint-Esprit, afin d'avoir l'Esprit de
vérité en son cœur, et si on s'attache à
ce qui est agréable au Seigneur, celui-ci accordera à
l'intéressé la grâce de supporter le châtiment
et il s'y soumettra et l'acceptera, sachant
que c'est pour son bien. 3:47.
Les hommes doivent
cesser de jurer et de prendre le nom de Dieu en vain ; ils
doivent s'abstenir de mentir, voler,
tricher et faire ce qu'ils savent ne pas devoir faire, sinon ils
doivent être retranchés de
cette Église et de ce royaume. 4:307.
Les saints des
derniers jours, dans toutes leurs pérégrinations, n'ont
pas été aussi rebelles que
les enfants d'Israël. 11:279.
CHAPITRE 20 : RECONNAISSANCE,
HUMILITÉ, DÉVOUEMENT, LIBÉRALITÉ,
HONNÊTETÉ
La
reconnaissance –
Je ne connais pas
de péché plus grand, à l'exception du péché
impardonnable, que celui de l'ingratitude. 14:277.
Nous nous
réjouissons parce que le Seigneur est à nous, parce que
nous sommes semés dans la faiblesse, dans le but exprès
de parvenir à une puissance et à une perfection plus
grandes. Les saints peuvent se réjouir de tout : des
persécutions, parce qu'elles sont nécessaires pour les
purifier et pour préparer les méchants à leur
condamnation, de la maladie et de la souffrance, bien qu'elles soient
difficiles à supporter, parce que nous sommes ainsi mis en
contact avec la souffrance, avec le chagrin et avec toutes
les afflictions que les mortels peuvent subir, car c'est par le
contact que tout est démontré
à nos sens. Nous avons de bonnes raisons de nous réjouir
extrêmement de ce que la foi soit
dans le monde, de ce que le Seigneur règne et agisse comme bon
lui semble parmi les habitants de la terre.
Vous demandez-vous si je me réjouis parce que le diable
l'emporte sur les habitants de la terre et a affligé
l'humanité ? Je réponds absolument par
l'affirmative ; je me réjouis autant de cela que du
reste. Je me réjouis parce que je suis affligé. Je me
réjouis parce que je suis pauvre. Je me réjouis parce
que je suis abattu. Pourquoi ? Parce que je serai relevé.
Je me réjouis d'être pauvre parce que je deviendrai
riche d'être affligé parce que je serai consolé
et préparé à connaître la félicité
et le bonheur parfaits, car il est impossible d'apprécier
convenablement le bonheur sans en endurer le contraire. 1:359.
L'humilité
–
Je me réjouis
extrêmement de la simplicité. 4:341.
Les humbles
vivront, ils se sentiront légers et ils atteindront un âge
très avancé. 8:181.
Nous devons nous
humilier et devenir comme de petits enfants dans nos sentiments -
devenir humbles et enfantins d'esprit pour accepter les premières
illuminations de l'esprit de l'Évangile,
et alors nous aurons la possibilité de grandir, de progresser
en connaissance, en sagesse et en intelligence. 3:192.
Le cœur des
doux et des humbles est constamment plein de joie et de consolation.
4:22.
Quand une personne
voit les choses telles qu'elles sont, la flatterie et les reproches
lui sont parfaitement égaux, elle
n'y voit aucune différence. Si elle voit qu'elle est agréable
à Dieu et à ses frères, elle se réjouit
extrêmement et sent son humilité et sa soumission
augmenter. Lorsqu'un homme est orgueilleux et arrogant, la flatterie
le remplit de vanité et lui fait du tort ; mais il n'en
est pas ainsi lorsque sa foi en Dieu grandit. 12:50.
J'exhorte les
frères à ne pas se vanter de la chute de nos ennemis.
Ne vous vantez pas, frères. Dieu est
sorti de son lieu secret et a commencé à affliger les
nations qui nous ont rejetés, et il
les affligera cruellement. 8:324.
Le
dévouement à l'Évangile –
Aux saints des
derniers jours, je dis : Vivez votre religion, sanctifiez le
Seigneur Dieu dans votre cœur, vivez selon toute parole qui
sort de la bouche de Dieu, et nous de viendrons prospères.
13:318.
Un homme ou une
femme qui désire connaître la volonté de Dieu et
qui a l'occasion de la connaître, appliquera son cœur à
cette sagesse jusqu'à ce qu'elle lui devienne facile et
familière, et il ou elle aimera faire le bien au lieu du mal.
3:363.
Pour jouir de la
protection du Tout-Puissant, nous devons vivre notre religion - vivre
de manière à avoir l'esprit du Christ au-dedans de
nous. 4:358.
Tout ce que je vous
demande c'est d'appliquer votre cœur à l'Évangile
de Jésus-Christ et d'être des saints. Je ne demanderai
de vous rien d'autre au monde, seulement de vivre de manière à
connaître la volonté de Dieu lorsque vous la recevez, et
ensuite la respecter. Si vous faites cela,
vous serez prêts à faire beaucoup de choses, et vous
verrez qu'il y a beaucoup de bien à
faire. 3:375.
Lorsque vous savez
comment être un saint aujourd'hui, vous êtes sur la bonne
voie pour savoir comment être un saint demain. Et si vous
pouvez continuer à être un saint aujourd'hui, vous
pouvez le faire pendant la semaine et pendant l'année, et vous
pouvez remplir toute votre vie à accomplir le devoir et le
travail d'un saint. 2:53.
Si je suis organisé
et rendu à même de recevoir cette gloire et cette
exaltation, je dois être l'ami de celui qui m'a produit et qui
a institué cette exaltation pour moi ; je ne dois en
aucun temps être son ennemi. 4:198.
J'ai cherché
à vous enseigner comment vous enrichir, mais je ne vous ai
jamais enseigné à négliger
votre devoir, je ne vous ai jamais commandé ni enseigné
d'abandonner le Seigneur ; et aujourd'hui, je préférerais
être sans le sou, prendre ma valise, comme je l'ai fait à
la naissance de l'Église, voyager parmi les nations de la
terre et mendier mon pain de porte à porte, plutôt que
de négliger mon devoir et perdre l'esprit du Dieu
Tout-Puissant. Si j'ai la richesse et ne peux l'utiliser pour la
gloire de Dieu et l'éducation de son royaume, je demande au
Seigneur de me l'enlever. 13:280.
Il n'est pas un
homme mauvais sur la face de la terre qui ne révère un
serviteur pur de Dieu. Il ne le reconnaîtra peut-être pas
avec l'organe de la parole, mais dans son cœur, dans ses
sentiments, il révère pareille personne. Quand il voit
un homme ou une femme pur et saint il dit : « Je
voudrais être aussi bon que vous. » Soyons donc
fiers de reconnaître notre religion
et de la vivre, en étant vertueux, fidèles et bons en
toutes choses, et puis fixez-vous pour
règle de vous éduquer l'esprit jusqu'à ce que
vous puissiez vous vaincre et vous dominer en toutes choses. Donnez à
vos enfants toutes les connaissances que le
monde peut leur procurer. Dieu l'a donnée au monde, elle lui
appartient toute. Tous les principes vrais, toute science vraie, tous
les arts et toutes les connaissances que les hommes possèdent
ou qu'ils ont possédées ou posséderont jamais,
sont de Dieu. Nous devons prendre la peine, et le faire avec fierté,
d'inculquer ces connaissances à nos voisins et a nos frères,
et d'élever nos enfants de telle sorte que l'érudition
et l'éducation du monde soient à eux, et que la vertu,
la vérité et la sainteté couronnent leur vie
afin qu'ils soient sauvés dans le royaume de Dieu. 12:326.
Je dis à
notre communauté : Soyez humbles, soyez fidèles à
votre Dieu, fidèles à son Église, bienveillants
envers les étrangers qui traversent notre territoire et bons
pour tous les hommes, servant le Seigneur de toutes vos forces, ayant
confiance en lui ; mais ne craignez
pas les attaques d'un ennemi et ne vous laissez pas émouvoir
par les flatteries d'amis ou d'ennemis qui cherchent à vous
éloigner du chemin de la droiture. Servez votre Dieu, croyez
en lui, n'ayez jamais honte de lui, et gardez--vous purs devant lui.
Je dis aux
vieillards, aux gens mûrs et aux jeunes : Soyez tous
fidèles à votre Dieu, fidèles à vos
frères et bons envers tous, servant Dieu de tout votre cœur.
Puisse-t-il vous bénir pour l'amour de Jésus. Amen.
1:146.
L'autre jour, en
parlant au peuple, j'ai observé que « la course
n'était pas pour ceux qui sont rapides, ni la bataille pour
ceux qui sont forts », ni la richesse pour les hommes qui
ont de la sagesse. Tout à fait par hasard, j'ai jeté
les yeux sur Ira Ames, qui se trouvait dans l'assemblée. Je
savais qu'il était dans l'Église depuis très
longtemps, Je le connais personnellement depuis vingt ans. Au même
moment j'ai aperçu un grand nombre d'autres parmi les premiers
saints. Ces hommes savent que le mormonisme est vrai, ils ont
continué avec constance, mais, sans
qu'on puisse s'en apercevoir, ils ont constamment gardé
leur itinéraire dans le bon chemin. Je pourrais mettre la main
sur beaucoup de personnes de cette
assemblée, qui gagneront la course, en dépit du fait
que, selon toute apparence, elles ne sont
pas très rapides, et ne font pas grand étalage ;
on les trouve constamment occupées à leurs affaires.
Elles n'ont pas l'air d'être de grands guerriers, ni d'être
capables de gagner la bataille. Mais comment sont-elles en réalité ?
Elles ont la foi aujourd'hui, sont remplies de foi, elles ne parlent
pas beaucoup, mais ce qu'elles disent est plein d'intégrité.
Vous les trouverez demain comme elles étaient hier ou sont
aujourd'hui. Rendez-leur visite quand vous voulez, en quelque
circonstance que ce soit, et vous les trouverez invariablement les
mêmes ; et finalement, lorsque vous aurez passé
votre vie avec elles, vous verrez que d'un bout à l'autre leur
vie s'est bien passée, pleine de foi, d'espérance, de
charité et de bonnes œuvres, dans la mesure de leurs
capacités. Ce sont ceux-là qui gagneront la course,
remporteront le combat et obtiendront la paix et la
justice de l'éternité. 1:89.
Vous pouvez
examiner depuis le commencement jusqu'à ce jour, et continuer
à observer à l'avenir, et lorsque vous verrez un homme
qui désire redresser l'arche de Dieu, sans y être
appelé, vous verrez une tache sombre sur lui. Un homme qui est
plein de lumière et d'intelligence se rend compte que Dieu
redresse lui-même son arche, dirige ses propres affaires, guide
son peuple, administre son royaume, gouverne les nations, tient entre
ses mains le cœur de tous les vivants et les dirige çà
et là selon son plaisir, sans empiéter sur leur libre
arbitre. Il n'y a pas le moindre risque d'être en désaccord
avec des personnes qui ont le Saint-Esprit. 8:66.
Être grand,
c'est être bon devant les cieux et devant tous les hommes bons.
10:111.
Donnez
libéralement –
N'aimons pas les
choses de ce monde plus que les choses de Dieu, mais dépouillons-nous
pour la course et harnachons-nous pour le combat du plan de salut de
l'Évangile. 10:328.
Comme nous devons
être étroits d'esprit et myopes pour laisser les choses
périssables de ce monde nous détourner si peu que ce
soit de notre fidélité à la vérité !
Cela montre que nous n'avons pas la connaissance que nous devons
posséder. 11:283.
Supposons que vous
deviez accomplir dix travaux, mais que sur les dix il n'en faille
qu'un seul pour l'avancement du royaume de Dieu ; qu'est-ce qui
serait le mieux pour vous : accomplir les dix travaux pour être
sûr d'accomplir celui qu'il faut, ou négliger les dix
parce que vous ne savez pas quel est celui qu'il faut faire ? Ne
feriez-vous pas mieux de faire les dix travaux, afin d'être
certains d'accomplir celui que le Seigneur exige véritablement
de vous ? 8:12-13.
Je désire
que vous compreniez cependant qu'un homme qui donne de ses moyens
pour édifier le royaume de Dieu ne prouve pas à mes
yeux qu'il est fidèle de cœur. Il y a longtemps que j'ai
appris que l'on peut faire un don dans un dessein impur. 10:268.
Les hommes pensent
peut-être, et certains pensent vraiment, que nous avons le
droit de travailler pour nous-mêmes ; mais je dis que nous
n'avons pas le temps de faire cela dans le sens étroit et
égoïste qu'on lui prête généralement
lorsque l'on parle de travailler pour soi-même. Nous n'avons
pas le temps ici-bas de travailler pour nous-mêmes dans ce
sens-là ; et cependant, lorsque nous travaillons de la
manière la plus désintéressée et la plus
fervente pour la cause et le royaume de Dieu, c'est pour nous-mêmes.
Même si notre temps est entièrement
consacré à travailler pour l'avancement du royaume de
Dieu sur la terre, en réalité
c'est pour nous-mêmes que nous travaillons le plus
efficacement, car notre intérêt
et notre bien-être, tant dans le temps que dans l'éternité,
est englobé dans ce royaume. 14:101.
Soyez
honnêtes –
Malheur à
ceux qui professent être saints et ne sont pas honnêtes.
Soyez simplement honnêtes avec vous-mêmes, et vous serez
honnêtes avec les frères. 2:53
Les hommes doivent
être honnêtes ; ils doivent vivre fidèlement
devant leur Dieu et honorer leur appel et leur existence sur la
terre. Vous demandez si c'est possible ? Oui ; la doctrine
que nous avons embrassée enlève les cœurs de
pierre. 3:118-119.
Nous avons besoin
d'apprendre, de pratiquer, d'étudier, de connaître et de
comprendre comment les anges vivent les uns avec les autres. Lorsque
notre société en arrivera au point où elle sera
parfaitement honnête et droite, vous ne trouverez absolument
aucun pauvre ; personne ne manquera de rien, tous auront assez.
Tous les hommes, femmes et enfants auront tout ce dont ils auront
besoin dès qu'ils deviendront tous honnêtes. Lorsque la
majorité de la société est malhonnête,
elle appauvrit la partie honnête, car les malhonnêtes se
servent et s'enrichissent à leurs dépens. 6:76.
Il vaut mieux être
honnête, vivre dans la droiture et abandonner et éviter
le mal que d'être malhonnête.
Être honnête, être droit devant Dieu, est la
manière de vivre la plus facile qui
soit au monde ; et lorsque les hommes apprendront cela, ils le
pratiqueront. 5:295.
Les cœurs
honnêtes produisent des actes honnêtes ; les désirs
honnêtes produisent des œuvres extérieures
correspondantes.
Exécutez vos
contrats et tenez votre parole pour sacrée. 10:97.
Je n'ai aucune
considération pour quelqu'un qui fait une promesse et ne la
tient pas. 13:301.
La pure vérité,
la simplicité, l'honnêteté, la droiture, la
justice, la miséricorde, I'amour, la
bonté font du bien à tout le monde et du mal à
personne ; comme il est facile de pratiquer de tels principes !
Mille fois plus facile que de pratiquer la tromperie. 14:76.
L'honnêteté
dans le travail –
J'ai essayé
de supprimer la malhonnêteté chez les individus et par
là de les rendre honnêtes. Si j'engage un menuisier et
lui donne trois dollars par jour, et qu'il lui faille trois jours
pour faire une porte à six panneaux qu'un bon ouvrier peut
faire en un jour, ou même une porte et demie, je ne veux pas
lui donner trois dollars par jour pour ce travail. 6:73.
Nous voulons que
les saints progressent dans le bien, jusqu'à ce que nos
mécaniciens, par exemple, soient à ce point honnêtes
et dignes de foi que cette compagnie de chemin de fer dira :
« Donnez-nous un ancien d'entre les 'mormons' comme
ingénieur, pour que personne n'ait la moindre crainte de
prendre le train, car s'il sait qu'il y a du danger, il prendra
toutes les mesures nécessaires pour préserver la vie de
ceux qui sont confiés à ses
soins. » Je désire voir nos anciens tellement
pleins d'intégrité que cette compagnie
les préférera comme fabricants de locomotives, gardes,
ingénieurs, employés et
administrateurs. Si nous vivons notre religion et sommes dignes du
nom de saints des derniers jours, nous
serons les hommes à qui l'on peut confier ce genre de choses
en toute sécurité ; sinon cela prouvera que nous
ne pratiquons pas notre religion. 12:300.
Si vous voyez des
gens honnêtes, vous voyez ceux qui sont prêts à
s'y mettre et à travailler de toutes leurs forces, même
s'ils n'ont qu'une pomme de terre par jour ; ils souffriront
plutôt que d'appauvrir l'Église. 3:340.
Un seul menteur est
comme un mauvais roi. Un roi corrompu et méchant peut
corrompre une nation tout entière. Un seul menteur peut
séduire des milliers de personnes. 16:30.
Une personne toute
simple peut dire la vérité, mais il faut quelqu'un de
très intelligent pour dire un mensonge et lui donner
l'apparence de la vérité. 11:304.
La
constance et la sincérité –
Ô constance,
tu es un des plus beaux joyaux de la vie d'un saint. 11:136.
Si nous enseignons
la justice, pratiquons aussi la justice dans tous les sens du terme ;
si nous enseignons la moralité, soyons moraux, veillons à
nous garder dans les limites de toutes les bonnes choses que nous
enseignons aux autres. Je suis sûr que ce sera là une
bonne manière de vivre et de mourir,
et lorsque nous aurons terminé le voyage de la vie ici-bas,
quelle consolation ce sera de savoir que nous avons fait ce que nous
désirions à tous points de vue voir d'autres faire.
11:130.
Il n'est pas un
seul homme de cette ville, ni du Territoire, qui hait la vérité
et les saints des derniers jours, dont je craigne l'influence, non,
même pas la centième partie, autant qu'un hypocrite
doucereux qui professe être saint des derniers jours. Le
premier ne peut pas jeter les semences de l'infidélité
et de l'incrédulité dans le cœur du peuple ;
mais l'autre si. 18:359.
Quelqu'un qui est
voleur, menteur et assassin dans son cœur, mais professe être
un saint, est plus odieux aux yeux de Dieu, des anges et des hommes
bons que quelqu'un qui vient déclarer ouvertement qu'il est
notre ennemi. Je sais comment prendre pareille personne,
mais un démon revêtu du manteau d'un saint est un des
personnages les plus vils que vous puissiez
imaginer. Oui, que les bénédictions soient sur la tête
d'un Gentil corrompu qui est mon ennemi juré, plutôt que
sur un ennemi revêtu de la profession de foi d'un saint. 3:120.
Mais j'espère,
et je mets ma confiance au Seigneur mon Dieu, que je n'en arriverai
jamais à louer ce peuple, à dire du bien de lui, dans
le but de le réjouir et de le consoler par l'art de la
flatterie ; pour le mener de jour en jour, de semaine en
semaine, de mois en mois et d'année en année par de
beaux discours et le laisser savourer le péché comme un
morceau de choix et se rendre coupable de transgresser la loi de
Dieu. J'espère que je n'en arriverai jamais à flatter
ce peuple, ou n'importe quel peuple de la terre, dans son iniquité,
mais plutôt à le réprimander de sa méchanceté
et à le louer de sa bonté. 4:22.
La religion que
nous avons embrassée doit rester en nous du lundi matin au
lundi matin et du samedi soir au samedi soir, et d'un nouvel an à
l'autre ; elle doit être dans toutes
nos pensées et dans toutes nos paroles, dans tous nos actes et
dans toutes nos relations. Nous venons ici.
Nous venons ici pour dire aux hommes comment ils peuvent être
sauvés ; nous savons comment, par conséquent nous
pouvons le dire aux autres. Supposez que
nous soyons appelés demain à administrer un chemin de
fer, à nous lancer dans une affaire philosophique quelconque,
peu importe, notre esprit, notre foi ou notre religion, notre Dieu et
son Esprit sont avec nous ; et s'il arrive que nous nous
trouvions dans une pièce consacrée aux amusements et
qu'un accident se produise, et qu'un Ancien occupé à
danser soit appelé à faire l'imposition des mains au
malade, s'il n'est pas aussi prêt à exercer là-bas
son appel et sa foi en Dieu qu'à n'importe quel autre moment
et en n'importe quel autre lieu, il ne doit jamais s'y trouver, car
seuls ceux qui reconnaissent sa main en toutes choses et gardent ses
commandements ont légalement droit aux amusements que le
Seigneur a prévus. 14:117.
CHAPITRE 21 : LE BONHEUR ET LES
ACTIVITÉS RÉCRÉATIVES
Les
saints doivent être joyeux –
Alors apprenez à
être joyeux lorsque vous en avez l'occasion. 5:294.
Le monde entier est
à la recherche du bonheur. Il ne se trouve pas dans l'or ni
l'argent, mais dans la paix et l'amour. 12:314.
Qu'est-ce qui donne
de la joie à l'homme ? Ce qui lui donne la paix. 7:3.
Si le cœur
est joyeux, tout est lumière et gloire au-dedans ; il n'y
a pas de chagrin. 6:41.
Lorsqu'il est
industrieux et droit, l'homme est heureux. 9:244.
Celui qui a
l'avantage de connaître le royaume de Dieu sur la terre et a en
même temps en lui l'amour de Dieu, est le plus heureux de tous
les hommes sur cette terre. 18:236.
Quel est le but
principal que les êtres humains ont en vue ? Le bonheur.
Donnez-moi la gloire, donnez-moi la puissance, donnez-moi la
richesse, donnez-moi un bon renom, donnez-moi de l'influence auprès
de mes semblables ; donnez-moi tout cela, et il ne s'ensuivra
pas que cela me rendra heureux ; tout cela dépend du
principe sur lequel ces acquisitions ont été faites.
7:3.
Le seul ciel pour
vous est celui que vous faites vous-mêmes. Mon ciel est ici
(mettant la main sur son cœur). Je le porte sur moi. Quand
est-ce que je l'attends dans sa perfection ? Lorsque je
ressusciterai ; alors je l'aurai, pas avant. 4:57
On n'a jamais vu de
vrais saints dans le monde qui avaient du chagrin, et vous ne pouvez
pas en trouver. C'est lorsque l'on est privé de la source
d'eau vivifiante, ou des principes de la vie éternelle, que
l'on est dans l'affliction. Si les paroles de vie demeurent au-dedans
de nous, si nous avons l'espoir d'obtenir la vie et la gloire
éternelles et que nous laissons cette étincelle qui est
au-dedans de nous devenir une flamme, pour consumer les plus petits
et les derniers restes d'égoïsme, nous ne marcherons
jamais dans les ténèbres et nous ne connaîtrons
ni le doute ni la crainte. 6:41.
Si nous sommes dans
l'œuvre de Dieu, comprenons-en la beauté et la gloire.
Je ne dis pas que tous sont comme moi ;
mais dès le jour où j'ai commencé à
prêcher l'Évangile jusqu'à
présent, je n'ai jamais eu, en mon cœur, le désir
de consacrer beaucoup de temps à prêcher l'enfer aux
hommes ou à leur parler beaucoup de damnation. Il y a les
royaumes et les mondes que Dieu a préparés et qui
attendent les justes. Il y a plus de beauté, de gloire,
d'excellence, de connaissance, de puissance et de choses célestes
que je n'ai le temps d'en mentionner, pour passer mon temps à
parler des enfers préparés pour les damnés. Je
n'ai pas le temps de beaucoup parler d'eux. 8:42.
Cela met le diable
en colère. C'est vrai, cela le met en colère de ne
pouvoir affliger notre peuple de telle sorte qu'il ait le visage
triste. 4:299.
Nous rendre heureux
rentre dans le cadre du grand objectif de l'existence de l'homme.
J'ai appris à ne pas m'irriter des choses que je ne puis
empêcher. Si je peux faire le bien, je le ferai ; si je ne
peux pas obtenir une chose, je m'en passerai. Cela me rend heureux
tout le jour. 2:95.
Où est le
bonheur, le vrai bonheur ? Nulle part ailleurs qu'en Dieu. En
possédant l'esprit de notre sainte religion, nous sommes
heureux le matin, nous sommes heureux à midi,
nous sommes heureux le soir ; car l'esprit d'amour et d'union
est avec nous, et nous nous réjouissons de l'esprit parce
qu'il est de Dieu, et nous nous réjouissons de Dieu, car c'est
lui qui donne tout ce qui est bon. Tous les saints des derniers jours
qui ont connu l'amour de Dieu dans leur cœur, ayant reçu
la rémission de leurs péchés par le baptême
et par l'imposition des mains, se rendent
compte qu'ils sont remplis de joie, de bonheur et de
consolation. Ils peuvent être dans la douleur, l'erreur, la
pauvreté, ou en prison, si la nécessité l'exige,
néanmoins ils sont joyeux. Telle a été notre
expérience, et tous les saints des
derniers jours peuvent en rendre témoignage. 18:213.
L'homme ou la
femme, ou le peuple qui jouissent des bénédictions de
l'Évangile du Fils de Dieu et qui savent comment apprécier
ses bénédictions, sont vraiment heureux. 1:309.
Pour des vétilles,
des hommes et des femmes font naufrage dans la foi, perdent l'esprit
de l'Évangile, oublient le but dans lequel ils ont quitté
leur foyer et leurs amis. Nous cherchons tous le bonheur ; nous
espérons l'avoir ; nous pensons vivre pour l'avoir, c'est
notre but dans cette vie. Mais vivons-nous de manière à
jouir du bonheur que nous désirons tellement ? Il n'y a
qu'une seule façon pour les saints des derniers jours d'être
heureux, qui est tout simplement de vivre leur religion, ou, en
d'autres termes, croire en l'Évangile de Jésus-Christ
dans ses moindres détails, obéissant de bon cœur
à l'Évangile de liberté, qui en vérité
nous affranchit. Si notre communauté obéit à la
loi de Dieu et se conforme aux ordonnances du salut, nous pouvons
nous attendre à trouver le bonheur que nous
désirons tellement, mais si nous n'agissons pas ainsi, nous ne
pourrons jouir du bonheur sans mélange
que l'on trouve dans l'Évangile. Professer être un saint
et ne pas en avoir l'esprit, cela met à l'épreuve
toutes les fibres du cœur, et c'est une des expériences
les plus douloureuses que les hommes puissent subir. 12:168.
Les
activités récréatives –
Il n'y a pas de
vrai plaisir dans la vie - rien qui puisse être une bénédiction
pour une personne ou pour une communauté, qui ne soit voulu de
Dieu pour bénir son peuple. 6:143.
Nous voulons voir
tous les visages pleins de joie et tous les yeux briller de l'espoir
d'un bonheur futur. 12:314.
Nous sommes faits
pour jouir de tout ce dont Dieu jouit, pour hériter tout ce
qu'il hérite, pour posséder toute la puissance qu'il
possède, toute l'excellence dont il est doté - tout
doit lui être assujetti par ses enfants fidèles afin
qu'ils jouissent de tout avec lui ; ces considérations
apportent de la paix au cœur qui est ouvert à
l'intelligence. 10:171.
L'esprit de
rassemblement et de société semble être l'ordre
des cieux - l'esprit qui se trouve dans l'Évangile que nous
avons embrassé. Bien que l'on puisse considérer cela
comme une faute - comme la volonté injustifiée de nous
séparer de ceux qui ne croient pas comme nous croyons,
cependant telle est la nature d'une partie de notre religion relative
à l'accomplissement des devoirs extérieurs. Si les
saints des derniers jours peuvent se
fréquenter, à l'abri des influences contaminatrices qui
existent dans le monde, c'est une bénédiction et un
grand avantage. Qu'est-ce qui pousserait un enfant à grandir
dans la méchanceté du monde corrompu, s'il n'en voyait
ou n'en entendait jamais rien. 7:267.
Y a-t-il quelque
chose d'immoral dans les distractions ? Si je vois mes fils et
mes filles s'amuser, bavarder, se rendre visite, aller à
cheval, aller à une soirée ou à un bal, y a-t-il
quelque chose d'immoral à cela ?
Je regarde de très près, et si j'entends une parole,
vois un regard ou un ricanement contre les choses divines ou quelque
chose de contraire à une bonne réputation, je le sens
sur-le-champ, et je dis : « Si vous suivez cela, cela
n'amènera rien de bon, c'est mal ; cela ne conduira pas à
la source de la vie et de l'intelligence ;
ne suivez que le chemin qui mène à la vie éternelle. »
Les saints ont la possibilité de
jouir de tout ce qui est bon, car la terre et tout ce qu'elle
renferme appartiennent au Seigneur, et il a tout promis à ses
saints fidèles ; mais il faut en jouir sans
esprit de convoitise et d'égoïsme - sans l'esprit de
volupté, mais selon l'esprit de l'Évangile ; alors
le soleil brillera avec douceur sur nous, chaque jour sera rempli de
délices, et tout sera rempli de beauté, donnant de la
joie, du plaisir et du repos aux saints. 8:82.
Nous devons
apprendre à jouir des choses de la vie – apprendre la
façon de passer notre existence mortelle ici-bas. Il n'est pas
de plaisir, pas de consolation, rien que le cœur humain puisse
imaginer, avec tout l'esprit de révélation que nous
pouvons obtenir qui tende à embellir, rendre heureux, mettre à
l'aise, donner la paix et élever les sentiments des mortels,
que le Seigneur n'ait en réserve pour son peuple. Il ne s'est
jamais opposé à ce que son peuple acquière du
confort. Il n'a jamais révélé, à ma
connaissance, de doctrine, qui, dans sa nature, ne soit conçue
pour remplir de paix et de gloire et élever tous les
sentiments et toutes les impulsions du cœur au-dessus de tous
les sentiments bas, tristes, mortels, faux et rampants. Le Seigneur
désire que nous vivions de manière à jouir de la
plénitude de la gloire qui appartient au monde supérieur,
et à faire nos adieux à tous ces sentiments sombres,
ténébreux, mortels qui sont répandus sur les
habitants de la terre. 8:128-129.
Notre organisme
nous rend capables d'éprouver des jouissances exquises. Est-ce
que je n'aime pas ma femme, mon fils, ma fille, mon frère, ma
sœur, mon père, ma mère ? Est-ce que je
n'aime pas fréquenter mes amis ? Si, et j'aime réfléchir
et parler sur les principes éternels.
7:138.
Nous disons aux
évêques et à tout le monde : Exercez-vous,
donnez des amusements innocents à la jeunesse, attirez
l'esprit des enfants, emportez-le sur eux et montrez-leur le chemin.
Je vois parmi nous des mères qui agissent très
imprudemment avec leurs enfants. Vous
devriez toujours venir au premier rang des pensées et des
affections de vos enfants. Au lieu d'être
derrière eux avec le fouet, soyez toujours en avant, et alors
vous pourrez dire : « Viens
avec moi », et vous n'aurez pas besoin d'utiliser la
férule. Ils auront beaucoup de joie à vous suivre, et
aimeront vos paroles et vos façons d'agir, parce que vous
serez toujours occupées à les consoler et à leur
donner du plaisir et des distractions. S'ils deviennent un peu
méchants, arrêtez-les quand ils sont arrivés à
la limite. Nous disons aux frères : Autant que vous le
pouvez, complaisez à vos femmes et à vos enfants, mais
quand ils transgressent et dépassent certaines limites, nous
désirons qu'ils s'arrêtent. Si vous êtes les
meneurs, ils s'arrêteront, ils ne pourront passer au-dessus de
vos têtes ; et si vous êtes derrière, ils
fuiront devant vous. Maris, ayez toujours de l'avance sur vos femmes,
et alors si elles entreprennent de faire quelque chose qui vous est
très désagréable, elles se heurteront à
vous, s'arrêteront et s'assiéront parce qu'elles ne
pourront aller plus loin. Savez-vous
comment faire cela ? « Non, dira-t-on, je ne sais
pas. » Alors, apprenez en cherchant la vérité,
selon les révélations données dans ce livre.
Recherchez la vérité dans tous les bons livres, et
apprenez la sagesse du monde et la sagesse de Dieu, et mettez-les
ensemble, et vous pourrez en retirer du profit. 12:313.
Notre travail,
notre labeur de tous les jours, notre vie tout entière rentre
dans le cadre de notre religion. C'est ce que nous croyons et
essayons de pratiquer. Cependant le Seigneur
permet beaucoup de choses, qu'il n'a jamais commandées. J'ai
souvent entendu les vieux frères du monde chrétien
faire des réflexions sur l'inconvenance de se livrer à
des passe-temps et à des amusements. Le Seigneur ne m'a jamais
commandé de danser, et cependant j'ai dansé ; vous
le savez tous, car ma vie est devant le monde. Cependant, bien
que le Seigneur ne m'ait pas commandé de le faire, il l'a
permis. Je ne me souviens pas qu'il ait
jamais commandé aux garçons d'aller jouer au ballon, et
cependant il le permet. Il ne nous a jamais commandé, à
ma connaissance, de bâtir un théâtre, mais il l'a
permis, et je peux en donner la raison. Les
récréations et les distractions sont aussi nécessaires
à notre bien-être que les activités sérieuses
de la vie. Il n'est pas un homme au monde qui, si on le maintenait
dans une branche quelconque d'activités ou d'études, ne
deviendrait comme une machine. Nos activités doivent être
diversifiées de manière à développer tous
les traits de personnalité et les divers talents. Si vous
voulez développer tous les pouvoirs et toutes les facultés
que possèdent vos enfants, ils doivent avoir la possibilité
de se livrer à divers amusements et à diverses études,
mais pour parvenir à une grande excellence, on ne peut pas les
astreindre à une branche bien particulière. Je me
souviens avoir vu un jour, pendant que j'étais en Angleterre,
dans la région des « Poteries », un
homme passer dans la rue, la tête à quelque quarante ou
cinquante centimètres du sol. Je lui ai demandé son
métier, et il m'a appris qu'il n'avait jamais rien fait qui
réussisse dans sa vie et qu'il avait alors soixante-quatorze
ans. Qui sait s'il ne serait pas devenu un homme d'Etat ou un bon
médecin, un excellent mécanicien ou un bon juge s'il en
avait eu la possibilité ? Nous n'en savons rien. Ceci
montre la nécessité de garder l'esprit actif et d'avoir
l'occasion de se livrer à tous les exercices dont il peut
jouir pour parvenir au développement complet de ses pouvoirs.
13:612.
Les petits garçons
jouent avec leurs chariots, leurs toupies, leurs billes, etc., les
petites filles avec leurs poupées,
leurs berceaux et leurs cordes à danser. Ils s'amusent comme
des petits fous, pendant que la mère
est là dont l'esprit comprend tout le plaisir que peuvent
avoir les enfants, et alors elle peut voir du plaisir bien au-delà
de ce qu'ils sont à ce moment-là capables de connaître.
Sa vision est peut-être ouverte de sorte qu'elle peut voir dans
les éternités qui se trouvent devant elle, et se rendre
compte qu'elle sera capable de conserver son identité dans son
existence future. Ne voyez-vous pas comme il lui est facile de faire
le tour de tout ce dont ces petits enfants peuvent jouir ? Elle
pense : « Je suis heureuse.
C'est une grande satisfaction que de voir mes enfants s'amuser. »
Mais aimerait-elle se mêler à
leurs jeux ? « Ma joie est de les voir s'amuser. »
Aimez-vous vous réunir dans vos
fêtes ? Que pensent de vous les êtres qui sont dans
les mondes éternels ?
Exactement ce que pense une mère qui contemple ses enfants,
lorsqu'ils s'amusent et passent leur temps si gentiment ensemble. La
mère dit : « Je suis heureuse de voir que mes
enfants s'amusent. » Je suis également heureux de
m'amuser avec les frères et sœurs et de donner à
mon organisme naturel la nourriture que le corps naturel exige. Le
corps a besoin de nourriture, et l'esprit immortel a besoin de
nourriture ; l'organisme tout entier a besoin de quelque chose
pour festoyer, et nous organisons des amusements pour le satisfaire.
8:358-359.
Je répète
que vous n'avez légitimement le droit de céder à
quoi que ce soit qui ait la forme d'amusements que lorsque vous aurez
accompli tous les devoirs et obtenu de Dieu le
pouvoir qui vous permettra de résister à tous les
esprits mauvais qui pourraient vous attaquer et vous détourner
du chemin ; que lorsque vous les dominerez et que vous aurez
obtenu par votre foi, par la prière et les supplications, que
le Saint-Esprit vous bénisse, repose sur vous et demeure
constamment avec vous. 1:113.
Dans tous vos
rapports sociaux, ou autres, peu importe ce qu'ils sont, laissez tous
les sentiments sombres, mécontents, murmurants, malheureux,
misérables - tous les mauvais fruits
de l'esprit, tomber silencieusement de l'arbre sans qu'on s'en
aperçoive ; et qu'ainsi ils périssent, sans que
vous les ramassiez pour les présenter à vos voisins.
Mais lorsque vous avez de la joie et du bonheur, de la lumière
et de l'intelligence, de la vérité et de la vertu,
offrez abondamment ces fruits à vos voisins, et ils leur
feront du bien, et fortifieront ainsi les
mains de vos semblables, même si on vous considère comme
des parias, comme des gens vils, indignes
de la société de ce que l'on juge communément
être la partie intelligente du monde. 7:269.
J'ai souvent dit
aux gens dans nos lieux de récréation : S'ils ne
peuvent y aller avec l'Esprit du Seigneur, ils feraient mieux de
rester chez eux. 11:283.
En toutes ces
occasions, il est juste, raisonnable et nécessaire que tous
les cœurs se tournent vers le Seigneur. Lorsque nous avons eu
suffisamment de distractions pour notre bien, que cela suffise. C'est
bien, ensuite que notre esprit travaille au lieu de notre corps ;
et dans tous nos exercices de corps et d'esprit, il est bon de se
souvenir du Seigneur. 1:30.
Je suis
parfaitement heureux de fréquenter ceux dont le cœur est
rempli de paix, de louanges et d'adoration pour notre Dieu et dont la
vie est pleine de bonnes œuvres. Pour moi, leur voix est comme
de la musique douce, je n'ai pas le moindre désir de me mêler
avec ou de contempler le visage de ceux qui haïssent Dieu et sa
cause. 8:57.
Nous nous livrons maintenant à
nos passe-temps. Nous nous réunissons souvent et adorons le
Seigneur en chantant, en priant et en prêchant, en jeûnant
et en communiant mutuellement dans le sacrement du repas du Seigneur.
Maintenant nous nous réunissons en société...
dans quel but ? Afin que notre esprit se repose et que notre
corps reçoive la distraction qui convient et qui est
nécessaire pour maintenir l'équilibre, pour donner une
activité saine à l'organisme tout entier. Que notre
esprit chante de joie, et que la vie se répande dans toutes
les parties du corps, car le but de notre réunion est de lui
donner de l'exercice, pour son bien. Cette fête a été
montée par les membres de la Législature, pour leur
reposer l'esprit, pour se réunir en société et
jouir de la présence les uns des autres, avec leurs familles,
et pour donner une activité et une énergie renouvelées,
qui leur apporteront de la vigueur et les fortifieront dans
l'application des devoirs ardus qui leur incombent. 1:29.
Notre situation actuelle et les
plaisirs de ce soir deviendront d'agréables sujets de
réflexion, lorsque nous nous quitterons et irons à
gauche et à droite ; ensuite on se souviendra avec
plaisir de ces fêtes joyeuses, et on en conservera un souvenir
attendri dans les années futures. 1:30.
Y a-t-il du mal à
tenir des soirées de l'École du Dimanche ? Non !
C'est une des espèces de plaisirs les plus innocentes quand on
les organise comme il le faut. Si on désire danser, qu'on
danse ; qu'on parle et qu'on joue ; mais qu'on ne fasse
rien de mal. On ne doit pas se fâcher les uns avec les autres ;
et s'il en est qui font le mal, apprenez-leur à bien agir. Si
vous enseignez ainsi vos enfants, ils seront des modèles de
piété et leur conduite sera
digne d'être imitée. 12:239.
Un des amusements
les plus utiles que nous puissions avoir, ce serait que les
soixante-dix et les grands prêtres se réunissent ici au
lieu de le faire dans leur petite salle, et donnent des exposés.
Qu'est-ce qui est le plus agréable, satisfaire les besoins du
corps naturel ou ceux de la partie intelligente qui se trouve
au-dedans de nous ? Lequel est le plus précieux ?
Les deux. 8:358.
Mes premières
réflexions concerneront les exercices que nous avons vus ici
ce matin. Les saints des derniers jours ont beaucoup de passe-temps,
et ils s'amusent ensemble en société. Cependant, je
trouve, dans mes réflexions, que nous devrions avoir un
accroissement, et nous avons en partie un
accroissement de distractions pour notre jeunesse.
Nous avons très peu de congés. Lorsque vient le
4juillet, nous avons nos amusements et nos exercices. Quand vient le
24juillet, nous l'accueillons comme l'anniversaire
d'un jour de délivrance. À la réflexion, je suis
arrivé à la conclusion qu'il vaudrait mieux que nous
fassions plus attention à ces fêtes publiques et
orientions l'esprit de nos enfants à les respecter, agissant
de manière qu'ils évitent de prendre l'habitude de
boire et de se livrer à toutes espèces de tapage et
d'autres choses qui sont inconvenantes ; et dans tous nos
amusements qu'il y ait des buts d'amélioration qui vaillent
d'être poursuivis. Il faut qu'un plus grand nombre d'entre eux
assistent à l'École du Dimanche, et les instructeurs
doivent constamment leur fixer des buts qui les amèneront à
chercher à améliorer leur éducation, leurs
paroles, leur apparence et leur conduite ; et cela guidera leur
esprit dans le bon chemin. Vous verrez que nous pouvons leur donner
des objectifs qui leur feront beaucoup de bien dans leurs réflexions,
qui amélioreront leur esprit jeune et tendre et auront une
influence bénéfique sur leur vie future ; et nous
pouvons ainsi les élever dans la loi du Seigneur en
entreprenant de leur guider l'esprit. 12:238-239.
Je prétends
que les personnes qui tapent du pied, battent des mains, sifflent et
se livrent dans les théâtres à d'autres
démonstrations bruyantes, si inopportunes et si inconvenantes,
n'ont pas beaucoup de bon sens et ne connaissent pas la différence
entre un sourire de satisfaction heureux pour réjouir le
visage d'un ami ou un ricanement méprisant qui jette les
malédictions d'un homme sur l'autre. 9:290.
Ne cédez
jamais au rire vain. Au cours des vingt ou trente dernières
années, j'ai rarement ri à haute voix sans le
regretter, et je rougis toujours pour ceux qui rient a haute voix
pour rien. 9:290.
La
danse –
Ceux qui ont gardé
les alliances et ont servi leur Dieu, s'ils désirent se donner
de l'exercice d'une manière
quelconque pour se reposer l'esprit et se fatiguer le corps, qu'ils
aillent s'amuser au bal, et que Dieu soit
dans toutes leurs pensées en cela comme dans le reste,
et il les bénira. 6:149.
Il y a beaucoup de
nos frères et sœurs âgés, qui, à
cause des traditions de leurs pères et des exigences d'une
fausse religion, ne sont jamais entrés dans une salle de bal
ou un théâtre avant de devenir saints des derniers
jours, et qui sont maintenant plus avides de ce genre de plaisir que
nos enfants. Cela vient de ce que, pendant de nombreuses années,
ils ont été privés de cet amusement qui est
destiné à les mettre de bonne humeur, à rendre
leur corps vigoureux et fort, et des dizaines de milliers de
personnes sont mortes prématurément parce qu'elles
n'avaient pas d'exercices de ce genre pour le corps et l'esprit.
Elles ont besoin de nourriture mutuelle pour être en bonne
santé. Toutes les facultés,
tous les pouvoirs du corps et de l'esprit sont des dons de Dieu. Ne
dites jamais que les moyens utilisés pour créer et
continuer l'activité saine du corps et de l'esprit viennent de
l'enfer. 9:244.
Je désire
qu'il soit bien entendu que les instruments et la danse ne font pas
partie de notre culte. On posera peut-être la question : À
quoi servent-ils alors ? Je réponds : À ce
que mon corps reste à la hauteur de mon esprit. Mon esprit
travaille comme un homme qui bûche,
tout le temps ; c'est la raison pour laquelle j'aime ces
passe-temps : ils me donnent l'occasion de laisser tout tomber
et de me secouer, afin que mon corps s'exerce et que mon esprit se
repose. Dans quel but ? Pour obtenir de la force, et être
renouvelé, vivifié, rendu plus alerte et plus animé,
de sorte que mon esprit ne s'use pas. L'expérience nous
apprend que la plupart des habitants de la
terre usent leur corps sans user du tout leur esprit,
à cause des souffrances qu'ils subissent sous le dur travail,
la détresse, la pauvreté et le besoin. Tandis que
d'autre part, une grande partie de l'humanité épuise
son corps sans travailler, uniquement dans
l'angoisse. Mais lorsque l'on amène les hommes à
travailler entièrement dans le domaine de l'intelligence, on
trouve peu d'esprits qui possèdent suffisamment de force pour
supporter toutes choses ; I'esprit se surcharge, et lorsque tel
est le cas, il commence à peser sur le corps, qui s'effondrera
par manque d'exercices appropriés. C'est la raison pour
laquelle Je crois en ce que je fais et le pratique. 1:30.
Il n'y a pas de
musique en enfer, car toute bonne musique appartient aux cieux. Les
sons doux et harmonieux donnent une joie exquise aux êtres
humains capables d'apprécier la musique. Je prends plaisir à
entendre les sons harmonieux rendus par la voix humaine, les
instruments musicaux et les deux combinés. Tout beau son
musical que l'on peut produire appartient aux saints et est pour les
saints. Toutes les fleurs, tous les buissons et tous les arbres qui
embellissent et satisfont le goût et l'odorat et toutes les
sensations qui donnent à un homme de la joie et de la félicité
sont pour les saints qui les reçoivent du Très-Haut.
9:244.
S'il vous arrive de
vous trouver dans une soirée où je suis et que vous
portiez des robes faites de vos propres mains, je préférerais
danser avec vous qu'avec la personne vêtue de soie et de satin.
9:100.
Je suis opposé
à l'idée de faire d'une salle de bal un lieu de culte.
9:194.
Je suis opposé
à ce que se tiennent des bals ou des représentations
théâtrales dans ce Tabernacle.
Je m'oppose à ce que cet endroit devienne un lieu d'amusement,
je ne veux pas dire pour la corruption, je
veux dire pour le renouvellement de notre esprit et de notre
corps. Je ne désire pas que l'on convertisse la maison qui a
été mise à part pour des réunions
religieuses en une salle de bal. 9:195.
Ceux qui ne peuvent
servir Dieu, le cœur pur, au bal ne doivent pas danser. 6:148.
Si vous voulez
danser, faire de la course à pied, jouer au palet ou au
ballon, faites-le, et donnez de l'exercice à votre corps, et
que votre esprit se repose. 6:149.
Si vous désirez
danser, dansez ; vous êtes tout aussi préparés
pour une réunion de prière après le bal qu'à
tout autre moment, si vous êtes des saints. Si vous désirez
demander quelque chose à Dieu, vous êtes aussi prêts
à le faire au bal qu'en n'importe quel autre endroit, si vous
êtes des saints. Vos yeux sont-ils ouverts de sorte que vous
savez que tout ce qui est sur la terre, en enfer ou dans les cieux
est prévu pour l'usage d'êtres
intelligents ? 6:148.
Le
théâtre –
Y a-t-il du mal
dans le théâtre, dans la salle de bal, dans le lieu de
culte, dans la demeure, dans le monde ? Oui, lorsque les hommes
sont enclins à faire le mal dans un de ces endroits. Il y a du
mal à ce que l'on se réunisse ne serait-ce que pour du
papotage, si on se laisse aller au mal en
ces occasions. 9:243.
J'ai construit ce
théâtre pour attirer les jeunes de notre communauté
et pour procurer des distractions aux jeunes gens et aux jeunes
filles, plutôt que de les voir faire le tour du monde
pour se distraire. Longtemps avant qu'il ne soit construit, j'ai dit
aux évêques : « Montez
des fêtes et créez des lieux d'amusement pour distraire
le peuple. » 12:312-313.
Sur la scène
d'un théâtre on peut représenter par les
personnages le mal et ses conséquences, le bien et ses
résultats heureux et ses récompenses, les faiblesses et
les folies de l'homme, la magnanimité de la vertu et la
grandeur de la vérité. On peut faire en sorte que la
scène aide la chaire à donner à une communauté
le sentiment éclairé d'une vie vertueuse et l'horreur
qu'il convient d'avoir de l'énormité du péché
et la juste crainte de ses conséquences. On peut révéler
le chemin du péché avec ses épines et ses
pièges, ses lacets et ses trébuchets, et comment
l'éviter. 9:243.
Le monde extérieur
est en faveur de la tragédie ; je ne suis pas pour. Je ne
veux pas voir décrire devant ma femme et mes enfants le
meurtre, toutes ses horreurs et les vilenies qui y conduisent ;
je ne veux pas que l'enfant ramène chez lui la peur du bûcher,
de l'épée, du pistolet ou du poignard et souffre
pendant la nuit de rêves terribles. Je veux que l'on représente
des pièces qui feront du bien aux spectateurs ; et je
désire que ceux qui jouent choisissent une catégorie de
pièces qui fait progresser l'esprit du public et raffine le
goût littéraire de la collectivité. 9:24.
Les
excursions –
Si le peuple
prenait la décision de faire de courtes excursions en famille
à l'exception des plus petits enfants, cela lui ferait
beaucoup de bien et le mettrait de bonne humeur. 2:283.
Je serais très
heureux si j'apprenais que votre évêque, frère
Miller, organisait un lieu de fête, avec un petit étang
pour y mettre des barques et d'autres jeux où l'on pourrait
s'assembler pour se donner de l'exercice.
Amenez les jeunes esprits à vous suivre en cela,
et ils vous suivront dans tous les
préceptes qui sont bons. Et j'aimerais apprendre que
d'autres évêques prennent des mesures pour créer
des lieux appropriés dans le même
but. 12:239.
CHAPITRE 22 : L'INSTRUCTION
La
connaissance et l'intelligence –
L'instruction est
une bonne chose ; heureux l'homme qui la possède, et est
capable de l'utiliser pour la diffusion de l'Évangile sans
s'enfler d'orgueil. 11:214.
Lorsque nous
parlons de l'instruction, il ne faut pas entendre par là
qu'elle consiste uniquement à apprendre les lettres de
l'alphabet, à recevoir une formation dans toutes les branches
scolaires, à connaître couramment les sciences et à
devenir un savant, mais également à apprendre à
se classifier soi-même et les autres. 1:66.
Trouvez un vrai
philosophe et vous trouverez quelqu'un qui a les vrais principes du
christianisme. Il se réjouit de les appliquer et voit et
comprend la main de la providence qui dirige
dans toutes les affaires de cette vie. 14:82.
Ce qui vous assure
la véritable intelligence, c'est une vie de droiture ferme et
immuable. 8:32.
Les êtres
intelligents sont conçus pour devenir des dieux et même
les fils de Dieu, pour demeurer dans la présence des Dieux et
se mettre à fréquenter les intelligences les plus
élevées qui demeurent dans
l'éternité. Nous sommes maintenant à l'école,
et nous devons pratiquer selon ce que nous recevons. 8:160.
Lorsque nous aurons
la foi pour comprendre qu'il doit commander et que nous devons lui
obéir parfaitement, nous commencerons à réunir
rapidement l'intelligence qui est donnée aux nations, car
toute cette intelligence appartient à Sion. Toute la
connaissance, toute la sagesse, toute la puissance et toute la gloire
qui ont été conférées aux nations de la
terre, depuis le temps d'Adam jusqu'à maintenant, doivent être
réunies en Sion. 8:278.
Notre peuple a
embrassé la philosophie des vies éternelles, et de ce
fait nous devons cesser d'être des enfants et devenir des
philosophes, comprenant notre propre existence, son but et son
dessein intimes ; alors notre vie ne deviendra pas un vide à
cause de l'ignorance, mais chaque jour s'accompagnera de son emploi
utile et profitable. Dieu nous a mis ici, nous a donné les
capacités que nous possédons et nous a fourni les
moyens que nous pouvons utiliser pour produire un bonheur social,
national et éternel. 9:100.
Lorsqu'un homme est
capable de vous remettre sur le bon chemin et de vous donner la
lumière et la vraie doctrine, ne créez pas une
altercation, mais soumettez-vous et laissez-vous instruire comme de
petits enfants, et essayez de comprendre de toutes vos forces. 1:47.
Le fait d'apprendre
a, b, c, d, ne m'empêche pas d'apprendre e, f, g. 16:27.
Une
religion de progrès –
Notre religion est
une religion de progrès ; elle n'est ni mesquine ni
limitée ; mais elle est conçue
pour étendre l'esprit des enfants des hommes et les amener
dans cet état d'intelligence qui
sera un honneur pour notre existence. 10:290.
Tous les arts et
toutes les sciences que connaissent et étudient les enfants
des hommes rentrent dans le cadre de l'Évangile. D'où
vient la connaissance qui a permis à l'homme d'accomplir des
réalisations aussi grandes dans les sciences et la mécanique
au cours des quelques dernières années ? Nous
savons que cette connaissance est de Dieu, mais pourquoi ne le
reconnaît-on pas ? Parce que les hommes sont aveugles à
leurs propres intérêts, ils ne voient ni ne comprennent
les choses telles qu'elles sont. Qui a enseigné aux hommes à
enchaîner l'éclair ? L'homme a-t-il découvert
cela sans aide ? Non, il a reçu la connaissance de l'Être
suprême. C'est de lui également que proviennent tous les
arts et toutes les sciences, bien que l'on en attribue le mérite
à telle ou telle personne. Mais où
ont-elles obtenu la connaissance, l'ont-elles en elles-mêmes ?
Non, elles doivent reconnaître que si elles ne peuvent faire
pousser le moindre brin d'herbe, ni rendre blanc ou noir un seul
cheveu sans aide artificielle, elles dépendent de l'Être
suprême au même titre que les pauvres et les ignorants.
D'où tenons-nous la connaissance pour construire les machines
économisant la main d'œuvre qui caractérisent
l'époque actuelle ? Du ciel. D'où tenons-nous
notre connaissance de l'astronomie, ou le pouvoir de faire des
lentilles capables de pénétrer l'immensité de
l'espace ? Nous avons reçu cela
de ce même Être dont Moïse et ceux qui l'ont précédé
ont reçu leur connaissance ; du même Être qui
a dit à Noé que le monde serait noyé et son
peuple détruit. C'est de lui que tous les astronomes, tous les
artistes et tous les mécaniciens qui ont jamais vécu
sur la terre ont obtenu leur connaissance. C'est lui également
qui a conféré le pouvoir de recevoir les uns des autres
et de sonder les choses profondes relatives
à cette terre et tous les principes qui s'y rattachent.
12:257.
Il est extrêmement
agréable au Seigneur, aux anges et à tous les hommes
bons, de voir des êtres intelligents organisés pour
recevoir une grande quantité d'intelligence - cherchant à
posséder la vie éternelle. 8:136.
Le Seigneur a
choisi les pauvres de ce monde - riches dans la foi - et le moment
viendra où il donnera la terre à ses pauvres pour
qu'ils en héritent éternellement. Je dis ceci pour
consoler ceux de mes frères et sœurs qui ont été
pauvres. Ils sont venus ici, et que voyons-nous ? Les jeunes,
les hommes mûrs et les vieillards progressent dans la
connaissance des lettres, de la mécanique, dans les arts et
dans les sciences. Nous les amenons ici pour les améliorer, et
si le Seigneur nous bénit suffisamment et si le peuple se
bénit lui-même, nous aurons une nation qui comprendra
tout ce qui se rapporte a la terre et qu'il est possible à
l'homme de saisir. Ce peuple sera-t-il digne d'éloges ?
Oui, et honoré et honorable. Sera-t-il considéré
comme un exemple ? Oui ; et les saints des derniers jours
ont le devoir de vivre leur religion de telle manière que le
monde entier puisse dire : Voici un modèle pour nous, non
seulement dans nos affaires et notre culte, mais dans notre
connaissance des choses qui sont, des choses qui ont été
et des choses qui doivent encore être, jusqu'à ce que la
connaissance de Sion parvienne aux endroits les plus éloignés
de la terre, et que les rois et les grands disent : « Allons
en Sion apprendre la sagesse. » 12:257.
La plus grande
difficulté que nous ayons à surmonter, c'est ce que
l'on peut appeler l'ignorance, ou le manque d'intelligence de la part
du peuple. 7:63.
La religion de
Jésus-Christ ne fait pas seulement connaître au peuple
les choses de Dieu et ne développe pas seulement en lui
l'excellence et la pureté morale, mais encore offre
tout l'encouragement et toutes les incitations possibles pour qu'il
progresse en connaissance et en
intelligence, dans toutes les branches de la mécanique, ou
dans les arts et les sciences, car
toute sagesse et tous les arts et sciences du monde sont de Dieu et
sont conçus pour le bien de son
peuple. 13:147.
Il
faut rechercher la connaissance –
La religion qu'ont
embrassée les saints des derniers jours, si peu qu'ils la
comprennent, les pousse à rechercher diligemment la
connaissance. Il n'existe pas d'autre peuple qui soit plus empressé
de voir, entendre, apprendre et comprendre la vérité.
8:6.
Qu'il y ait en
chacun le désir mutuel de diffuser la connaissance, afin que
tous connaissent. J'ai toujours eu pour règle de distribuer
aux autres ce que je connais, et en cela
j'ai été béni. 9:370.
Mettez en œuvre
aussi vite que possible vos capacités d'apprendre et
rassemblez toute la force d'esprit et tous les principes de foi que
vous pouvez, et puis distribuez vos connaissances au peuple. 8:146.
Nous qui croyons en
cet Évangile et y avons obéi, nous sommes remplis
d'espoir, dans l'attente d'obtenir une
grande quantité de connaissances et de sagesse. Lorsque nous
avons embrassé l'Évangile, L'esprit nous a révélé
le fait que la sagesse, la connaissance et le pouvoir de Dieu
augmenteraient chez les saints. Voilà notre expérience :
savoir par nous-mêmes ; témoigner aux autres de ce
que l'Esprit du Seigneur révèle à
l'intelligence. 18:236
Formons notre
esprit jusqu'à ce que nous nous réjouissions de ce qui
est bon, beau et saint, recherchant
constamment cette intelligence qui nous permettra d'édifier
efficacement Sion, ce qui consiste à bâtir des maisons,
des tabernacles, des temples, des rues et toutes les choses qui sont
pour le confort et qui sont nécessaires pour embellir,
cherchant à faire tous les jours de notre vie la volonté
du Seigneur, faisant progresser notre esprit dans toutes les
connaissances scientifiques et mécaniques, cherchant
diligemment à comprendre le grand dessein de la création,
afin de savoir quoi faire de notre vie et comment profiter des moyens
mis à notre disposition. 10:177.
Si nous désirons
que l'on nous enseigne, si nous voulons recevoir et comprendre, nous
devons nous former. 6:99.
Nous sommes à
une grande école, et nous devons apporter de la diligence à
apprendre, et continuer à emmagasiner la connaissance du ciel
et de la terre, et lire de bons livres, bien que je ne puisse dire
que je recommanderais la lecture de tous les livres, car ils ne sont
pas tous bons. Lisez les bons livres et retirez-en, autant que cela
vous est possible, avec l'aide de l'Esprit de Dieu, de la sagesse et
de l'intelligence. 12:124.
Tous les hommes qui
ont un talent et le cachent seront appelés des serviteurs
inutiles. Augmentez quotidiennement le capital que vous possédez.
Notre devoir est d'agir en proportion de ce que nous sommes capables
de recevoir. 7:7.
Nous avons le
devoir et l'appel, en tant que ministres du même salut et du
même Évangile, de récolter toute vérité
et de rejeter toute erreur. Que l'on trouve une vérité
chez ceux qui se disent infidèles, chez les universalistes,
dans l'Église de Rome, chez les méthodistes, dans
l'Église anglicane, chez les presbytériens, les
baptistes, les quakers, les shakers, ou
l'une quelconque des nombreuses confessions diverses qui ont toutes
plus ou moins de vérité, il
incombe aux anciens de notre Église (Jésus, leur Frère
aîné, étant à
leur tête) de rassembler toutes les vérités du
monde relatives à la vie et au salut, à l'Évangile
que nous prêchons, aux mécanismes de toute espèce,
aux sciences et à la philosophie, où qu'on
les trouve, dans tous les pays, tribus, langues et peuples et de les
amener en Sion. 7:283.
L'instruction
continue –
Tels sont notre
travail, notre obligation, notre appel : progresser de jour en
jour et d'année en année en grâce et en
connaissance. 6:268.
Je ne cesserai
d'apprendre tant que je vivrai, ni lorsque j'arriverai dans le monde
des esprits ; mais là
j'apprendrai avec une plus grande facilite ; et lorsque je
retrouverai mon corps, j'apprendrai mille fois plus en mille fois
moins de temps ; et je n'ai pas l'intention de cesser
d'apprendre à ce moment-là, mais je continuerai mes
recherches. 8:10.
Nous ne verrons
jamais le moment où nous n'aurons plus besoin d'apprendre, ni
le moment où il n'y aura plus d'objectif à atteindre.
Je ne m'attends pas à voir le moment où il n'y aura pas
de puissance supérieure et de connaissance supérieure,
et par conséquent, des mobiles pour
rechercher un progrès plus grand et des améliorations
plus grandes. 10:221.
Si je n'apprends
pas ce qu'il y a dans le monde, du début à la fin,
quelqu'un aura plus de sagesse que moi.
J'ai l'intention de tout connaître, le bien et le mal.
Pratiquerai-je le mal ? Non ; et
je ne vous ai pas dit non plus de le pratiquer, mais d'apprendre, à
la lumière de la vérité, tous les principes qui
existent dans le monde. Nous avons besoin d'instructions
constantes, et notre grand Maître céleste exige de nous
que nous soyons des élèves diligents dans son école,
afin que nous arrivions en temps voulu en sa présence
glorifiée. Si nous ne prenons pas à cœur les
règles d'éducation que notre Maître nous donne à
étudier et si nous ne continuons pas à progresser d'une
branche de l'érudition à l'autre, nous ne pourrons
jamais être des savants de première classe et être
dotés de la science, de la puissance, de l'excellence, de
l'éclat et de la gloire des armées célestes ;
et si nous ne sommes pas instruits comme elles, nous ne pourrons les
fréquenter. 10:266.
Étant donné
que le Seigneur Tout-Puissant veut que nous connaissions tout ce qui
est sur la terre, tant le mal que le bien, et apprenions non
seulement ce qui est dans les cieux, mais ce qui est en enfer, vous
ne devez pas vous attendre à avoir jamais fini d'apprendre. Et
cependant j'ai l'intention d'apprendre tout ce qui se trouve dans les
cieux, sur la terre et en enfer.
Dois-je commettre
l'iniquité pour cela ? Non. Si je devais tomber dans les
entrailles de l'enfer pour découvrir ce qui s'y trouve, cela
ne me mettrait pas dans la nécessité de commettre une
seule mauvaise action, ou de blasphémer d'une manière
quelconque le nom de mon Créateur. 2:94.
La mesure de
connaissance comprise dans le salut qui est donné aux enfants
des hommes dépassera de loin les recherches de la famille
humaine, et lorsqu'elle aura passé le voile, elle comprendra
qu'elle n'a fait que commencer à apprendre. Frère
Morley dit qu'il ne sera jamais trop vieux pour apprendre ; je
crois en cette doctrine.
Dussions-nous même
vivre jusqu'à l'âge de Mathusalem, manger des fruits que
la terre produirait de toute sa force comme
Adam et Ève avant la transgression, et passer notre vie
à rechercher les principes de la vie éternelle, nous
verrions, lorsqu'une éternité serait passée
pour nous, que jusqu'alors nous n'étions que des enfants, des
bébés qui commençaient seulement à
apprendre les choses relatives aux éternités des Dieux.
Nous pourrions nous
demander : Quand cesserons-nous d'apprendre ? Je vais vous
dire ce que j'en pense : Jamais,
jamais. 3:202.
Si nous continuons
à apprendre tout ce que nous pouvons au sujet du salut qui
nous est acheté et présenté
par l'intermédiaire du Fils de Dieu, y a-t-il un moment où
une personne cessera d'apprendre ? Oui, quand elle aura péché
contre Dieu le Père, Jésus-Christ, le Fils, et le
Saint-Esprit - le ministre de Dieu ; lorsqu'elle aura renié
le Seigneur, l'aura défié et
commis le péché que la Bible dit être le péché
impardonnable - le péché contre le Saint-Esprit. C'est
alors qu'elle cessera d'apprendre, et dorénavant sombrera dans
l'ignorance, oubliant ce qu'elle connaissait déjà. Elle
cessera de s'accroître, mais doit diminuer. Ce sont là
les seules personnes qui cesseront jamais d'apprendre, tant dans le
temps que dans l'éternité. 3:203.
Je le demande :
Les grands et les savants ont-ils terminé leur instruction ?
Non, ils apprennent constamment, et ne sont
jamais capables d'arriver à la connaissance de la vérité.
1:70.
Je ne dirai pas,
comme beaucoup, que plus j'apprends plus je suis certain de ne rien
connaître, car plus j'apprends, plus
je discerne une éternité de connaissances dont je puis
profiter. Dans une école, un savant
peut dépasser de loin les autres, mais donnez-leur
suffisamment de temps, et ils pourront apprendre ce que le savant
subtil et intelligent a appris si
facilement et si vite. Si nous sommes capables d'apprendre une chose
aujourd'hui, nous pouvons en apprendre une autre demain. C'est une
sottise suprême que de dire que l'on ne peut en apprendre
qu'autant et pas plus. Plus les hommes de lettres avancent dans leurs
études, plus ils voient qu'il y a à apprendre et plus
ils sont désireux d'apprendre Nous pouvons vivre ici d'année
en année et accumuler constamment de la connaissance, sans
avoir l'occasion de la montrer aux autres ; elle est là ;
elle doit être utilisée quand le moment vient. 6:274.
L'expérience
nous a appris qu'il faut du temps pour assimiler certaines branches
de la mécanique, ainsi que les principes et les idées
dont nous désirons être maîtres. Plus on
s'applique à un objectif correct, plus on progresse et plus on
évolue vite dans la connaissance de la vérité.
Lorsque l'on apprend à être maître de ses
sentiments, on ne tarde pas à apprendre à être
maître de ses pensées dans la mesure requise pour
parvenir aux objectifs que l'on cherche à atteindre. Mais tant
que l'on cède à un sentiment ou à un esprit qui
détourne l'attention du sujet que l'on désire étudier
et apprendre, on n'obtient pas la maîtrise de son esprit. 6:94.
Quelle que soit
votre situation, que vous soyez dans la prospérité ou
dans l'adversité, vous pouvez apprendre de toutes les
personnes, de toutes les transactions et de toutes les situations qui
vous entourent. 4:287.
Effets
de l'instruction –
Les résultats
de l'instruction et des traditions des habitants de la terre sont
intimement liés à leurs sentiments et sont comme un
vêtement qui les entoure sous forme de sociétés,
de quartiers, de gens, et suivent collectivement ou individuellement
le chemin qui leur paraît bon. 3:88.
Tous les principes
de la vraie philosophie convainquent quelqu'un qui comprend l'esprit
de l'Évangile et a reçu la bonne parole de la vie, que
les ténèbres sont en proportion de la lumière
que l'on a abandonnée. Élevez un enfant dans une
cellule qui ne reçoit qu'une petite lueur, et l'enfant passera
son temps avec un certain degré de satisfaction, alors qu'une
personne habituée à l'éclat du jour ne pourrait
rien voir au commencement. Plus grande est
la lumière qui est conférée à une
personne ou à un peuple, plus profondes sont les ténèbres
lorsque l'on abandonne cette lumière. 8:121.
L'instruction vous
nourrira-t-elle et vous vêtira-t-elle, vous tiendra-t-elle
chaud par temps froid ou vous permettra-t-elle de construire une
maison ? Pas du tout. Devons-nous dénigrer
pour cela l'instruction ? Non. À quoi sert-elle ? À
améliorer l'esprit, à nous instruire de tous les arts
et de toutes les sciences de l'histoire du monde, des lois des
nations ; à nous permettre de comprendre les lois et les
principes de la vie et la manière d'être utiles pendant
que nous vivons. 14:83.
Quelle est la
religion de notre époque ? Que sont toutes les lois
civiles et les gouvernements de notre temps ? Ils ne sont rien
de plus que des traditions, sans la moindre
exception. Les hommes s'en rendent-ils compte - que c'est la force de
leur instruction qui fait le bien et le mal chez eux ? Ce n'est
pas la ligne que le Seigneur a tracée ; ce n'est pas la
loi que le Seigneur leur a donnée ; ce n'est pas la
justice qui est selon la personnalité de Celui qui a tout
créé, et gouverne et domine tout par sa propre loi ;
mais les préjugés de l'éducation - le sentiment
qu'engendrent dans le cœur des enfants
des hommes les objets qui les entourent. 9:86.
Si j'entendais un
homme se faire avocat des principes erronés dont il a été
imbu par l'éducation et m'opposais à ses principes,
certains pourraient s'imaginer que je m'oppose à cet homme,
alors qu'en fait je ne m'oppose qu'à tous les principes
mauvais et erronés qu'il avance. 6:331.
Il n'y a pas une
loi de Dieu, ni aucune loi d'une nation quelconque qui exerce une
influence aussi forte sur nous que le font parfois nos traditions,
pour nous attacher à certaines coutumes, à certaines
habitudes et à certaines cérémonies. 8:58.
Éduquons
nos enfants –
Croyez au Seigneur
Jésus-Christ, obéissez à sa doctrine, cessez vos
guerres et vos querelles, forgez de vos glaives des hoyaux et de vos
lances des serpes, faites des chemins de fer, construisez des
universités, instruisez les enfants, donnez-leur l'érudition
du monde et des choses de Dieu, élevez leur esprit afin que
non seulement ils comprennent la terre sur laquelle nous marchons,
mais aussi l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons et tous
les éléments relatifs à la terre ; et puis
sondez d'autres mondes et faites la connaissance du système
planétaire, des demeures des anges et des êtres
célestes, afin qu'ils soient finalement prêts à
un état d'existence supérieur et se retrouvent enfin
avec eux. Je voudrais que nous le fassions ; je prie le Seigneur
de le faire, mais il ne le fera pas si nous ne l'aidons pas. 14:210.
L'éducation
de nos enfants mérite notre attention et les enseignements des
anciens. C'est un sujet que l'on doit bien faire entrer dans l'esprit
des parents et de la génération montante, et ceux qui
désirent prêcher à partir de ce texte le peuvent.
13:262.
Nous avons le
devoir d'enseigner à nos enfants tous les principes d'honneur
et de politesse, la connaissance de Dieu et
de ses voies et la matière scolaire habituelle. Je suis
heureux d'entendre les petits enfants
chanter et j'espère qu'ils apprennent également à
lire et à écrire et qu'ils progressent dans toutes les
branches utiles des connaissances. 11:111.
Veillez à ce
que vos enfants apprennent convenablement les rudiments de leur
langue maternelle, et puis, qu'ils s'attaquent aux branches
supérieures des connaissances ; qu'ils soient
plus au courant que leurs pères dans tous les domaines des
connaissances véritables et utiles.
Lorsqu'ils connaîtront bien leur langue, qu'ils en étudient
d'autres et connaissent bien les us et coutumes, les lois, les
gouvernements et la littérature des autres nations, peuples et
langues. Qu'ils apprennent également toute la vérité
relative aux arts et aux sciences, et la
manière de les appliquer à leurs besoins temporels.
Qu'ils étudient les choses qui sont
sur la terre, dans la terre et dans les cieux. 8:9.
Je désire
que notre peuple fasse tout particulièrement attention à
l'éducation de ses enfants. Si nous ne pouvons faire plus,
nous devons leur donner les facilités de l'éducation
ordinaire, de sorte que lorsque nous enverrons nos enfants dans le
monde comme ministres du salut et comme représentants du
royaume de Dieu dans les montagnes, ils puissent se mêler à
la meilleure société et présenter de manière
intelligible et sensée les principes
de la vérité à l'humanité, car toute
vérité descend du ciel et est incorporée à
la religion que nous avons embrassée. Toutes les réalisations,
toutes les grâces raffinées, toutes les réalisations
utiles dans les mathématiques, la musique et dans toutes les
sciences et tous les arts appartiennent aux saints, et ils doivent
profiter aussi vite que possible des
trésors de connaissances que les sciences offrent à
tous les étudiants diligents et
persévérants. 10:224.
L'éducation
de la jeunesse est un sujet de prédication important pour les
frères. Les saints doivent lui accorder une très grande
valeur. Nous avons la bénédiction de jouir du don de la
révélation et de la connaissance qui vient d'en haut,
et en plus de cela, nous devons acquérir et on doit enseigner
parmi nous toutes les branches d'enseignement connues au monde.
13:263.
Ma politique est
d'occuper tout le monde à édifier son royaume ; à
construire des maisons, à cultiver des terres, à
planter des arbres fruitiers et ornementaux, à créer de
beaux jardins, des promenades agréables et de jolis bosquets
et à construire des académies et d'autres lieux
d'érudition. Il y a ici des centaines de jeunes gens qui
peuvent aller à l'école, ce qui vaut beaucoup mieux que
de gaspiller leur temps. Étudiez les langues, acquérez
des connaissances et de l'intelligence ; et pendant que vous
faites cela, obtenez de Dieu la sagesse et ne l'oubliez pas et
apprenez comment l'appliquer, afin d'être bons en cela toute
votre vie. 2:145.
Établissez
des écoles –
N'est-ce pas une
bénédiction que d'avoir dans notre communauté
des écoles où nos maîtres peuvent enseigner des
principes corrects à nos enfants et leur donner l'instruction
qui sera utile ? 8:92.
Que ceux qui sont
capables d'enseigner les sciences ouvrent quelques écoles.
L'architecture, par exemple, est une science qui mérite
l'attention de tous les étudiants. Cela donne beaucoup de
plaisir réel que d'être capable de comprendre les plans
architecturaux grandioses des édifices splendides qui sont
dispersés partout en Europe et dans
notre pays. 9:173.
Mettez-vous au
travail et ouvrez quelques écoles, allez à l'école
et étudiez ; faites-y aller les
filles, et enseignez-leur la chimie, pour qu'elles puissent prendre
n'importe lesquelles de ces pierres et les analyser. On peut
apprendre les sciences sans beaucoup de difficulté. Je veux
des écoles pour occuper l'esprit du peuple et l'inciter à
apprendre les arts et les sciences. Envoyez les grands enfants à
l'école, et les petits aussi ; il n'est rien que
j'aimerais mieux que d'apprendre la chimie, la botanique, la géologie
et la minéralogie, de savoir sur quoi je marche, de connaître
les propriétés de l'air que je respire, ce que je bois,
etc. 16:170.
Que nos
instituteurs demandent au Père, au nom de Jésus, de
leur conférer, à eux et à leurs élèves,
au nom de Jésus, l'Esprit de sagesse et d'intelligence du haut
des cieux ; qu'ils demandent pour
l'instituteur l'art d'enseigner et, chez les élèves, la
volonté de se laisser guider et la
capacité d'adaptation pour se laisser enseigner. Que les
parents aident l'instituteur dans ses travaux en veillant à ce
que leurs enfants aillent ponctuellement à l'école,
munis de suffisamment de livres, d'ardoises, de crayons, etc., et ne
laissent pas un bon instituteur diligent et fidèle manquer de
choses essentielles de la vie, tandis qu'il travaille pour instruire
et bénir leurs enfants. 9:369.
Je donnerai
maintenant cette exhortation au peuple, aux jeunes gens et aux hommes
mûrs, d'ouvrir des écoles et d'étudier. S'ils
sont disposés à étudier la médecine ou la
chirurgie, tant mieux ; ils sauront ce qu'il faut faire si une
personne est malade ou se démet l'épaule, le poignet ou
le coude, ou si elle se casse un bras ou un os. Il est tout aussi
important d'apprendre cela que d'apprendre à planter les
pommes de terre. Faites plus attention à
l'arithmétique et aux autres choses qui sont utiles au lieu
d'acquérir un peu de français ou d'allemand et d'autres
études fantaisistes qui n'ont pas autant d'importance
pratique. Je ne sais pas combien de temps
il faudra pour que nous invitions les frères et les sœurs
à se mettre au travail d'une manière tout à fait
différente de ce qu'ils ont fait jusque maintenant. J'ai été
partisan que nos travaux d'impression soient faits par des femmes, et
pour ce qui est de mettre les hommes dans des magasins, vous pourriez
aussi bien les mettre à tricoter des chaussettes qu'à
vendre du ruban. Tout cela doit être fait par les sœurs.
Cela leur donnera la possibilité de subvenir à leurs
besoins et vaudrait beaucoup mieux que de les laisser passer leur
temps au salon ou à parcourir les rues. Un homme vigoureux n'a
rien à faire au comptoir ; ceux qui ne sont pas capables
de buter les pommes de terre, aller au canyon, couper les arbres,
scier le bois, etc., peuvent s'occuper de cela. Étudiez
l'arithmétique et la comptabilité. Introduisez la
sténographie dans toutes les écoles, c'est une chose
excellente à apprendre. Grâce à elle nous pouvons
confier facilement et rapidement nos pensées au papier, et
conserver ainsi ce qui nous sera profitable, à nous-mêmes
et à d'autres, et serait sinon éternellement perdu.
Introduisez dans nos écoles toutes les espèces d'études
utiles. Ouvrez des cours de droit. Les lois de notre territoire, des
États-Unis, des différents États, de
l'Angleterre et des pays étrangers. Faites cela au lieu de
courir les prairies à chasser et à gaspiller votre
temps, qui est un bien qui appartient au Seigneur notre Dieu, et si
nous ne l'utilisons pas bien, nous en serons tenus pour responsables.
12:31-32.
Que l'on crée
de bonnes écoles dans toutes les colonies des saints en Utah.
Que de bons instituteurs, qui sont saints des derniers jours de
principe et de cœur, soient employés à instruire
nos enfants. Le bon instituteur est un des membres les plus
essentiels de la société ; il soulage
partiellement les parents d'une grande responsabilité et d'un
grand travail ; nous devons par conséquent faire du
métier de l'enseignant une institution permanente et la
rémunération doit être en argent et en espèces
égale au salaire de nos meilleurs
mécaniciens ; elle doit être également payée
promptement et de bon cœur, et les
chefs d'école doivent veiller à ce que les instituteurs
soient qualifiés et méritent
leur salaire. Si je pouvais faire ce que je voulais, j'introduirais
dans notre système éducatif
toutes les améliorations réelles. 10:225.
Comprenez les
hommes et les femmes tels qu'ils sont, ne les comprenez pas tels que
vous êtes. 8:37.
Ce
qu'il faut étudier –
Nous avons la
possibilité et le devoir de sonder tout ce qui se trouve à
la surface de la terre et d'apprendre ce
qui est à la disposition de l'homme, ce que Dieu a voulu pour
le profit et le bonheur de l'humanité
et ensuite de l'utiliser sans péché contre lui. 9:243.
Apprenez tout ce
que les enfants des hommes savent et soyez prêts pour la
société la plus raffinée
sur la face de la terre, puis profitez-en jusqu'à ce que nous
soyons prêts et que nous recevions la permission d'entrer dans
la société des bienheureux, des saints anges qui
demeurent dans la présence de Dieu, car notre Dieu, à
cause de sa pureté, est un feu dévorant. 16:77.
Nous devons être
un peuple profondément érudit quant aux choses du
monde. Nous devons bien connaître les diverses langues, car
nous désirons envoyer des missionnaires aux différentes
nations et aux îles de la mer. Nous désirons que les
missionnaires qui peuvent aller en France soient capables de parler
couramment le français et que ceux qui pourront
aller en Allemagne, en Italie, en Espagne et ainsi de suite dans tous
les pays, en connaissent bien la langue.
Nous désirons également qu'ils comprennent la
géographie, les us et coutumes et les lois des nations et des
royaumes, qu'ils soient barbares ou civilisés.
Ceci est recommandé dans les révélations qui
nous sont données. On nous y enseigne à étudier
dans les meilleurs livres, afin que nous connaissions aussi bien la
géographie du monde que notre jardin et que nous connaissions
aussi bien les peuples - du moins dans la mesure où ils sont
décrits dans les livres - que notre famille et nos voisins.
8:40.
Comme nous serions
heureux de comprendre tous les principes relatifs à la science
et aux arts et de connaître à fond toutes les opérations
complexes de la nature et tous les changements chimiques qui se
produisent constamment autour de nous ! Comme ce serait
merveilleux, quel domaine illimité de vérité et
de pouvoir s'ouvre à notre exploration ! Nous ne faisons
qu'approcher des rivages de l'immense océan des connaissances
relatives à ce monde physique, pour ne pas parler de celles
qui se rattachent aux cieux, aux anges et aux êtres célestes,
à l'endroit de leur habitation, à leur façon de
vivre et à leurs progrès vers des degrés de
perfection encore plus élevés. 9:167.
Notre éducation
doit être de nature à améliorer notre esprit et à
nous rendre aptes à être encore plus utiles à la
famille humaine, à nous rendre capables d'abandonner nos
méthodes grossières de vie, de parler et de penser.
14:83.
Apprenez à
être bons à quelque chose. 11:298.
Si nous pouvions
seulement en apprendre assez pour nous rendre indépendants,
nous aurions alors appris ce que les Dieux ont appris avant nous et
ce que nous devons finalement apprendre avant d'être exaltés.
9:169.
Apprenez tout ce
que vous pouvez. Apprenez à élever les veaux, les
poules, les agneaux, et toutes les espèces
de volailles et d'animaux utiles ; apprenez à cultiver le
sol de manière à en tirer le
plus grand profit pour produire toutes les plantes utiles du sol et
apprenez à faire de la mélasse
et du sucre à partir de la canne à sucre. Maris,
cultivez le lin et que vos femmes apprennent à fabriquer les
beaux tissus. 9:173.
Que les garçons
de dix à vingt ans créent des écoles pour
apprendre le maniement de l'épée, du mousquet et du
fusil, bref, tous les arts de la guerre. Aurons-nous besoin de cette
connaissance ? Peu importe ; il est bon de connaître
ce genre d'exercice. 9:173.
Si je pouvais faire
ce que je veux, j'introduirais le droit dans nos livres scolaires et
je ferais étudier le droit à l'école par nos
jeunes. Puis amener leur esprit à étudier les décisions
et les avis des justes et des sages et ne pas étudier sans
cesse comment profiter de leur
prochain. Là est la sagesse. 16:9.
J'ai un certain
nombre de choses à proposer à la conférence, et
l'une d'elles est - et je crois que mes frères seront d'accord
avec moi que ceci est sage et réalisable - que de mille à
cinq mille de nos jeunes gens et de nos
hommes d'âge mûr accordent leur attention à
l'étude du droit. Je ne voudrais pas le moins du monde parler
légèrement de la loi, c'est elle qui nous soutient ;
mais ce que l'on appelle la pratique de la loi n'est pas toujours
l'administration de la justice, et ne serait pas considéré
comme tel dans beaucoup de tribunaux. 16:9.
Tous les anciens
doivent avoir au moins un métier, et si possible plus d'un.
10:77.
Je suis heureux de
voir nos enfants occupés à étudier et à
pratiquer la musique. Qu'on les instruise de toutes les branches
utiles des sciences, car notre peuple devra à l'avenir
dépasser les nations de la terre en
religion, en science et en philosophie. Les savants de ce monde ont
fait de grands progrès en connaissance, et cependant il y a
encore beaucoup de choses à apprendre. Les puissances cachées
de la nature qui donnent la vie, la croissance et l'existence à
toutes les choses n'ont pas encore été abordées
par la sagesse de ce monde. Il existe autour de nous, dans les œuvres
de Dieu, une diversité éternelle - il n'est pas deux
feuilles, pas deux brins d'herbe qui soient semblables. La
philosophie naturelle, autant que je sache, marque ces phénomènes
de la nature et en révèle les merveilles, mais est
incapable de révéler le mécanisme de leur
production. Que l'on enseigne aux enfants dans nos écoles tout
ce qui est nécessaire concernant la doctrine et les principes,
et ensuite la manière de vivre ; et que les mères
enseignent à leurs filles ce qui les concerne et la façon
dont elles doivent vivre dans leur sphère d'existence, afin
qu'elles soient de bonnes épouses et de bonnes mères.
Que les sœurs étudient l'économie dans le travail
et l'administration de leurs foyers. Je suis absolument certain que
l'on peut s'épargner plus de la moitié du travail que
l'on fait chez soi en utilisant judicieusement la réflexion et
le bon sens. Puis ayez de la sagesse en cela, et nous n'aurons pas
besoin de thé et de café, ni d'autres stimulants plus
forts que notre nourriture naturelle. 12:122-123.
Cherchez à
appliquer votre travail avec profit, et vous réaliserez
beaucoup plus, sans vous épuiser si vite. Si vous devez rouler
un rondin, couper un arbre, etc., cherchez à tirer le plus
grand avantage du travail. Arrangez-vous pour accomplir votre travail
avec une dépense minimale de forces. 8:297.
Je vous conseille
de lire des livres qui valent d'être lus ; lisez
l'histoire quand elle est digne de foi et cherchez la sagesse dans
les meilleurs livres que vous pouvez vous procurer.
9:173.
« Faut-il
que je lise tout le temps la Bible, le Livre de Mormon et le Livre
des Alliances ? »
dira-t-on. Oui, si vous voulez, et lorsque vous aurez fini, vous ne
serez peut-être après tout rien d'autre qu'un petit
personnage sectaire. Vous avez le devoir de chercher, en plus de la
lecture de ces livres, à connaître tout ce qui se trouve
sur la face de la terre. Nous devons non seulement étudier le
bien et ses effets sur notre race, mais aussi le mal et ses
conséquences. 2:93-94.
Tous les hommes
doivent étudier pour apprendre la nature de l'humanité
et pour discerner la divinité qui leur est inhérente.
Un esprit et une capacité de recherche sont implantés
au-dedans, cependant on ne les développe pas. 7:1.
Lire des romans,
est-ce profitable ? Je préférerais qu'on lise des
romans que ne rien lire. 9:173.
J'espère
voir le temps où nous aurons une réforme de
l'orthographe de l'anglais parmi notre peuple, car nous en avons
grand besoin. Pareille réforme serait très profitable
et rendrait les études beaucoup plus faciles qu'à
présent. 12:174.
J'aspire à
ce que vienne le moment où un geste du doigt ou un mouvement
de la main exprimeront toutes les idées sans dire un mot.
Lorsqu'un homme est rempli de la lumière de l'éternité,
son œil n'est pas le seul moyen qui lui permet de voir, son
oreille n'est pas le seul moyen qui lui permet d'entendre, ni son
cerveau le seul moyen qui lui permet de comprendre.
Quand le corps tout entier est rempli du Saint-Esprit, il peut voir
aussi facilement derrière lui, sans
tourner la tête, que devant. Si vous n'avez pas cette
expérience, vous devriez l'avoir. Ce n'est pas le nerf optique
à lui seul qui donne à l'esprit la
connaissance des objets qui l'entourent, mais c'est ce que Dieu a
placé en l'homme - un système d'intelligence qui attire
la connaissance, comme la lumière s'attache à la
lumière, L'intelligence à l'intelligence et la vérité
à la vérité. C'est ce qui jette chez l'homme les
bases de toute instruction. Je verrai un jour le moment où je
pourrai converser avec ce peuple sans lui parler, mais où
l'expression de mon visage dira à l'assemblée ce que je
désire lui communiquer sans que l'aie besoin d'ouvrir la
bouche.
L'instruction
religieuse –
Nous avons fondé,
à Salt Lake City, une école pour instruire les anciens
d'Israël des points de doctrine qui se trouvent dans la Bible,
le Livre de Mormon et le Livre des Doctrine et Alliances, etc., et
c'est également le lieu où l'on peut poser des
questions et donner des instructions concernant toutes la doctrine et
tous les principes qu'elle contient. C'est également le lieu
où l'on peut mettre les choses au point et donner des
explications sur tout ce qui a trait à la vie temporelle et
spirituelle des saints. Il y a environ deux mois que cette école
a été ouverte. 12:159.
Nous lançons
l'École des Prophètes. Nous avons été
tout le temps à cette école. Les révélations
du Seigneur Jésus-Christ à la famille humaine sont
toute la science que nous pourrons jamais posséder. Une grande
partie de cette connaissance vient de livres qu'ont écrit des
hommes qui ont médité profondément sur divers
sujets, et les révélations de Jésus leur ont
ouvert l'esprit, qu'ils l'aient su ou reconnu ou non. Nous lancerons
cette École des Prophètes pour augmenter notre
connaissance. 12:116.
Il y a beaucoup de
branches d'enseignement. Il en est qui vont à l'université
pour apprendre les langues, d'autres pour
étudier le droit, d'autres pour étudier la médecine
et d'autres encore pour étudier
l'astronomie et diverses autres branches des sciences. Nous désirons
que l'on enseigne en ce lieu toutes les branches des sciences que
l'on enseigne dans le monde. Mais notre
étude préférée est la branche qui se
rattache tout particulièrement aux anciens d'Israël, à
savoir la théologie. Tous les anciens doivent devenir
théologiens accomplis, doivent comprendre cette branche mieux
que le monde tout entier. 6:317.
Le monde chrétien
en arrive véritablement au point où il va balayer la
Bible de ses écoles ; et bientôt il la balayera de
la chaire et s'en fera une qui lui convienne ; il va se creuser
des citernes qui ne contiendront pas d'eau. 13:213.
La
science et la religion –
Je ne suis pas
étonné que l'infidélité règne dans
une grande mesure chez les habitants de la terre, car les maîtres
religieux du peuple avancent en guise de vérité
beaucoup d'idées qui sont en
opposition et en contradiction avec les faits prouvés par la
science et que l'on connaît d'une
manière générale. Prenez, par exemple, nos
géologues, ils nous disent que cette terre existe depuis des
milliers et des millions d'années. Ils pensent, et ils ont de
bonnes raisons de le croire, que leurs recherches leur permettent de
prouver que cette terre existe
depuis aussi longtemps qu'ils le disent ; et ils déclarent :
« Si le Seigneur, comme le disent les théologiens,
a créé la terre de rien en six jours, il y a six mille
ans, toutes nos études sont vaines ; mais de par ce que
la nature et les lois immuables du Créateur qui s'y révèlent
nous apprennent, nous savons que vos théories sont incorrectes
et par conséquent nous devons
rejeter vos religions comme fausses et vaines ; nous devons
être ce que vous appelez des infidèles, possédant
les vérités prouvées de la science ; ou,
rejetant ces vérités, devenir enthousiastes de ce que
vous appelez le christianisme. »
Nous différons
du monde chrétien dans ce domaine, car notre religion n'entre
pas en conflit avec les faits de la science ni ne les contredit en
quoi que ce soit. Prenez la géologie, par exemple, c'est une
science vraie ; je ne veux absolument pas dire que toutes les
conclusions et toutes les déductions de ses partisans sont
vraies, mais ses principes majeurs le sont ; ce sont des faits,
ils sont éternels ; et affirmer que le Seigneur a fait
notre terre à partir du néant est ridicule et
impossible. Dieu n'a jamais fait quelque chose de rien, cela ne fait
pas partie de l'économie ou de la loi par lesquelles les
mondes étaient, sont ou existeront. Il y a une éternité
devant nous, et elle est pleine de matière ; et pour
autant que nous en comprenions assez sur le Seigneur et ses voies,
nous dirons qu'il a pris de cette matière et à partir
d'elle a organisé cette terre. Il ne m'appartient pas de dire
depuis combien de temps elle est organisée, et cela ne
m'intéresse absolument pas. Pour ce qui est du récit
biblique de la création, nous pouvons dire que le Seigneur l'a
donné à Moïse. Si nous comprenions le processus de
la création, il n'y aurait pas de mystère là-dedans,
tout serait raisonnable et clair, car il n'y a de mystère que
pour les ignorants.
Nous savons cela d'après ce que
nous avons appris de manière naturelle depuis que nous
existons sur la terre. Nous pouvons maintenant prendre un livre de
cantiques et en lire le contenu, mais si nous n'avions jamais appris
à lire et ne savions rien de l'imprimerie ou du papier ou de
leur utilisation et si nous prenions un livre et le regardions, ce
serait un grand mystère ; et ce le serait encore plus que
de voir quelqu'un lire ligne après ligne et en retirer
l'expression des sentiments qu'il a, lui, ou que d'autres ont. Mais
ce n'est pas un mystère pour nous maintenant, parce que nous
avons appris notre alphabet et parce que nous avons appris à
tracer les lettres en syllabes, les syllabes en mots et les mots en
phrases.
Il
y a cinquante ou cent ans, si quelqu'un avait dit aux hommes des
Indes orientales que l'eau pouvait congeler
et former une glace si épaisse et dure que l'on pouvait
marcher dessus et rouler en chariot, ils auraient probablement dit :
« Nous n'en croyons pas un mot. » Pourquoi ?
Parce qu'ils ne savaient absolument rien de cela. La réponse
que toute l'humanité pourrait faire en des circonstances
semblables devrait être : « Nous ne connaissons
absolument rien de ce que vous dites, et nous ne savons pas si nous
devons avoir foi en cela ou non. Nous en aurions peut-être,
mais nous n'avons actuellement aucune preuve sur laquelle nous
puissions fonder pareille croyance. » Allez dans le sud
chez certaines de nos tribus indiennes, où l'on fabrique ce
qu'il y a de meilleur en fait de couvertures, et vous les verrez
tordre leur fil avec leurs doigts et de petits bâtonnets, et
leur métier fixé aux branches des arbres pour le
tissage. Montrez-leur un métier à tisser comme
ceux qu'utilisent les blancs, ce serait un parfait mystère. Il
y a soixante ou soixante-dix ans, un métier à tisser mû
par la puissance de l'eau aurait été un mystère
pour un Américain, mais il n'y a aujourd'hui aucun mystère
à cela, parce que l'on comprend le processus. Il en va de même
des Indiens orientaux et de la glace, car actuellement, le chimiste,
par un processus chimique, congèlera l'eau et en fera de la
glace devant leurs yeux, et c'est ainsi, par
le témoignage, la preuve et la démonstration, que l'on
supprime l'ignorance et les préjugés,
qu'on implante la foi et qu'on acquiert la connaissance. Il en va de
même concernant tous les faits qui existent que nous ne
comprenons pas. 14:115-117.
Il n'est pas
d'esprit ingénieux qui ait jamais inventé quelque chose
de profitable pour la famille humaine qui ne l'ait obtenu de la
Source unique, qu'il le sache ou y croie ou non. Il n'y a qu'une
Source à laquelle on peut aller puiser de la sagesse, c'est
Dieu, la Source de toute sagesse, et bien que les hommes prétendent
faire leurs découvertes grâce à leur propre
sagesse, par la méditation et la réflexion, ils doivent
tout à notre Père céleste. 13:148.
On a remarqué
ici, ce matin, que l'on nous appelle des fanatiques. Dieu me
pardonne ! Ce n'est rien. Qui est celui qui, ayant découvert
quelque chose de nouveau en philosophie ou en sciences n'a pas été
appelé fanatique ? Nous avons tous entendu parler de
Galilée, L'astronome, qui, à l'encontre du système
d'astronomie que l'on acceptait depuis des siècles avant son
temps, enseignait que le soleil, et non la terre, était le
centre de notre système planétaire ? À
cause de cela on a qualifié le savant astronome de
« fanatique », et on l'a persécuté
et emprisonné de la manière la plus rigoureuse. Il en a
été de même avec d'autres qui ont découvert
et expliqué de nouvelles vérités dans les
sciences et la philosophie, qui se sont opposés aux théories
enracinées depuis longtemps ; l'opposition qu'ils ont
rencontrée a duré jusqu'à ce que la véracité
de leurs découvertes ait été prouvée par
le temps. Le terme « fanatique » ne s'applique
pas uniquement à ceux qui professent une religion.
Souvenez-vous du Dr Morse, lorsque, enfermé pendant plus d'un
an dans le grenier d'un vieux bâtiment de Baltimore, avec un
petit fil de fer étendu tout autour de la pièce, et
faisant des expériences avec sa batterie, il dit à un
ami que grâce à cela il pouvait d'où il était
parler au Congrès de Washington. Ne l'a-t-on pas considéré
comme un fanatique, comme fou ? Certainement ; et il en a
été de même de Robert Fulton, lorsqu'il faisait
ses expériences avec la vapeur et essayait de l'appliquer de
manière à propulser un vaisseau sous l'eau. Et toutes
les grandes découvertes des arts, des sciences, de la
mécanique ont été dénoncées comme
fanatiques et folles ; et leurs contemporains ont dit qu'ils ne
savaient pas ce qu'ils disaient, et ce qu'ils pensaient était
aussi fantaisiste et incohérent que ce que la majorité
des gens de maintenant pensent de George Francis Train. 13:270
Comme il est
difficile d'instruire l'homme naturel, qui ne comprend rien de plus
que ce qu'il voit avec les yeux naturels !
Comme il a du mal à croire ! Comme elle serait difficile,
la tâche d'amener le philosophe qui,
pendant de nombreuses années, en est arrivé, à
force d'arguments, à croire que son esprit n'existe plus
lorsque son corps dort dans la tombe, de l'amener à croire que
son intelligence qui vient de l'éternité est aussi
éternelle, de nature, que les éléments ou que
les Dieux. Il considérerait pareille doctrine comme de la
vanité et de la sottise, elle dépasserait totalement sa
compréhension. Il est en effet difficile d'enlever à
l'esprit de l'homme naturel une opinion ou une croyance dont il s'est
convaincu par ses arguments. Parlez-lui des anges, des cieux, de
Dieu, de l'immortalité et des vies éternelles, c'est à
ses oreilles comme un airain qui résonne ou une cymbale qui
retentit ; cela n'a pour lui aucune musique ; il n'y a rien
là-dedans qui charme ses sens, calme ses sentiments, attire
son attention ou engage le moins du monde ses affections ; pour
lui, tout cela, c'est de la sottise. 1:2.
Les principes vrais
demeureront, tandis que tous les faux principes s'effondreront avec
ceux qui les adoptent et s'attachent à eux. 7:65.
Nous devons
chercher des renseignements substantiels et avoir peu confiance en ce
genre de prétendue érudition qui se base sur la
théorie. Nous devons cueillir les fruits de l'arbre
de la connaissance et en goûter, et alors nos yeux s'ouvriront
pour voir, nos oreilles pour entendre et
notre cœur pour comprendre. Je recommande le même procédé
à ceux qui n'ont pas embrassé et goûté des
fruits du mormonisme. Nous devons obtenir la sagesse
par la lecture et par étude. Nous devons introduire dans nos
écoles les meilleurs livres pour l'instruction
et l'amélioration de nos enfants. Que nos instituteurs
cherchent constamment à fixer dans les jeunes esprits des
connaissances utiles et à bannir de leurs écoles toute
étude qui ne tend qu'à embrouiller l'étudiant et
à gaspiller son temps précieux.
9:369.
Le
corps et l'esprit –
Il en est qui
parlent trop et qui doivent travailler plus, d'autres qui travaillent
trop et doivent penser davantage et ainsi garder l'équilibre
entre les membres mentaux et physiques de l'individu ; alors
vous aurez la santé et la vigueur, vous serez actifs et prêts
à discerner véritablement et à juger rapidement.
Les hommes qui pensent beaucoup, les philosophes par exemple, doivent
appliquer leurs corps à plus de travail manuel afin de le
rendre plus sain et leur esprit plus vigoureux et plus actif. 3:248.
Les
études dans les Écoles du Dimanche –
Nous désirons
dans nos Écoles du Dimanche et dans nos écoles de
semaine, que ceux qui ont de l'inclination pour une certaine branche
aient l'occasion de l'étudier. 13:61.
La
sagesse –
La personne qui
applique son cœur à la sagesse et cherche diligemment à
comprendre deviendra puissante en Israël. Que la sagesse soit
semée dans votre cœur et qu'elle produise une moisson
abondante. Elle vous est plus profitable que tout l'or et tout
l'argent et les autres richesses de la terre. Que la sagesse
jaillisse dans votre cœur et cultivez-la. 8:140.
Après toutes
nos tentatives de trouver la sagesse dans les meilleurs livres, etc.,
il reste encore une source accessible à
tous : « Si quelqu'un manque de sagesse, qu'il la
demande à Dieu. » Que
tous les saints des derniers jours s'exercent constamment à
accomplir toutes les bonnes paroles et
toutes les bonnes œuvres, reconnaissent que Dieu est
Dieu, gardent strictement ses lois et apprennent à aimer la
miséricorde, à éviter le mal et à prendre
plaisir à faire constamment ce qui est agréable à
Dieu. C'est le seul moyen sûr d'obtenir de l'influence auprès
de Dieu et de tous les hommes bons. 9:370.
De
même que nous préparons des matériaux pour
construire une maison ou un temple, de même l'homme peut se
préparer à recevoir la sagesse éternelle. Nous
allons là où se trouvent les matériaux d'une
maison et les utilisons en vue de notre dessein, de même nous
pouvons aller là où demeure la sagesse éternelle
et chercher diligemment à la posséder, car elle est
vaut plus que les perles. 9:250.
Qui est-ce qui
comprend la sagesse devant Dieu ? À certains points de
vue, nous devons la définir pour nous-mêmes - chacun
pour soi - selon notre façon de voir, notre jugement et notre
foi, et l'observance de la Parole de sagesse ou l'interprétation
des exigences de Dieu à ce sujet doit être laissée
en partie au peuple. 14:20.
Nous avons la
possibilité d'être aussi sages dans notre génération
que les enfants de ce monde ; et non seulement cela, mais nous
avons le devoir d'être aussi sages dans notre génération
que les enfants de ce monde. Nous avons la vraie lumière et la
vraie connaissance et nous devons en savoir autant que le monde
philosophique, ou que n'importe quel autre
peuple de la terre. Nous devrions au moins en connaître autant
en politique que le monde politique ou que
n'importe quel autre peuple. J'espère que c'est le cas ;
et si nous nous y mettons en temps voulu et dans le sens voulu, nous
en saurons autant sur le monde chrétien que n'importe qui
d'autre, et nous devrions en connaître autant
sur le monde entier que n'importe quel autre peuple. En fait, nous
devrions en savoir davantage sur tout cela
que n'importe quel autre peuple ; car nous avons des avantages
éminemment supérieurs, par la foi et l'obéissance
à l'Évangile. 4:356.
Nous prions pour
avoir la sagesse, mais Dieu mettrait aussi vite du pain et de la
viande dans nos armoires sans aucun effort de notre part, que de nous
donner de la sagesse sans que nous essayions de l'obtenir Si
quelqu'un veut une ferme, qu'il en fasse une ; s'il désire
un verger, qu'il le plante ; s'il désire une maison pour
sa famille, qu'il rassemble les matériaux et la construise. Il
nous donnera de la sagesse en ces choses, mais il ne viendra pas
faire le travail manuel. 9:250.
Notre peuple
progresse dans la sagesse qui vient de Dieu, et son pouvoir
d'organiser les éléments qui l'entourent pour en
retirer les choses nécessaires dans la vie est en proportion
de l'accroissement de son intelligence et de son application au
travail. C'est ainsi que nous devons comprendre ces grands principes.
Nous n'avons pas besoin de rechercher une révélation
pour savoir comment faire du tissu, lorsque la façon de faire
est clairement indiquée devant nos yeux. Les moutons
produisent une matière textile et on sait depuis des temps
immémoriaux la transformer en tissu ; nous pouvons élever
des moutons en abondance. Je ne recherche pas une puissance des cieux
qui produira pour nous la laine, les tissus, le fer, la nourriture ou
ce dont nous avons besoin sans que cela se fasse avec les mains. Nous
devons comprendre ce qui est requis de nous pour nous entretenir.
9:255.
L'homme a la
possibilité de sonder la sagesse de Dieu concernant la terre
et les cieux. 9:242.
La sagesse réelle
est un vrai plaisir ; la vraie sagesse, la vraie prudence et la
vraie intelligence sont une véritable
consolation. 19:96.
Je désire
que nos enfants aillent entendre tout ce qu'il y a à entendre,
car la somme totale de tout cela sera résumée comme je
l'ai entendu dire par un des meilleurs orateurs que l'Amérique
ait jamais donnés, lorsqu'il parlait de l'âme de
l'homme. Après avoir beaucoup travaillé le sujet, il se
redressa - c'était un bel homme - et il dit : « Mes
frères et sœurs, je dois en venir à la conclusion
que l'âme de l'homme est une substance immatérielle. »
J'ai dit : « Bah ! » 14:198.
CHAPITRE 23 : LA MAÎTRISE
DE SOI
La
volonté de l'homme –
On l'appelle la
volonté. C'est la divinité que Dieu a placée
dans ses créations intelligentes. 8:209.
Avons-nous une
volonté ? Oui, c'est un don, un trait de caractère
des Dieux, dont toute intelligence est dotée, dans les cieux
et sur la terre - le pouvoir d'accepter ou de rejeter. 9: 106.
Dieu a mis en nous
une volonté, et nous devons être heureux de la voir
gouvernée par la volonté du
Tout-Puissant. Que la volonté humaine soit indomptable dans le
bien. Il a été de coutume
chez les parents de briser la volonté jusqu'à ce
qu'elle soit affaiblie et que les pouvoirs nobles et divins de
l'enfant soient réduits plus ou moins à un état
d'imbécillité et de lâcheté.
Que l'on tempère comme il faut et dirige sagement cette
propriété d'origine divine
des êtres humains, au lieu de faire l'inverse, et elle vaincra
dans la cause de la justice. Ne brisez pas l'esprit de quelqu'un,
mais guidez-le pour qu'il ait le sentiment que c'est
sa plus grande joie et sa plus haute ambition que d'être
gouverné par les révélations de Jésus-Christ,
et alors la volonté de l'homme deviendra divine en ce qu'elle
vaincra le mal qui est semé dans la chair, jusqu'à ce
que Dieu règne au-dedans de nous pour vouloir et agir selon
son bon plaisir. 9:150.
Prenez les gens
dans n'importe quel domaine de la vie, leur volonté vient en
tout premier lieu. Vous pouvez vous gagner et diriger les affections
du peuple, mais vous n'arriverez pas à l'amener à faire
le bien contre sa volonté en le terrifiant, en le battant ou
en le brûlant. La famille humaine mourra, s'il le faut, pour
satisfaire sa volonté. Apprenez donc à diriger
convenablement ces volontés et vous pourrez diriger
l'influence et le pouvoir du peuple. 8:363.
Il n'est pas
d'homme ou de femme ici-bas qui, ayant l'habitude de voler, ne
puissent cesser cette pratique sur-le-champ, s'ils y sont disposés.
Il en va de même du menteur : il peut cesser de mentir, et
dire la vérité. Tout ce qu'il faut, c'est la volonté
de le faire, et que cette volonté soit mise en action pour
permettre au menteur de dire la vérité, au voleur
d'être honnête et à celui qui jure de cesser de
parler mal. 18:77.
Nous voulons que
l'esprit, la connaissance, le pouvoir et les principes qui sont
au-dedans de nous gouvernent notre humeur. Nous ne courons pas le
risque d'en avoir trop si nous la dominons par l'Esprit du
Tout-Puissant. Tous les êtres intelligents de la terre sont
conçus pour avoir la gloire, la beauté, l'excellence et
la connaissance ici, et l'immortalité
et les vies éternelles dans les mondes à venir. Mais
tous les êtres qui parviennent à
cela doivent être sanctifiés devant Dieu et être
complètement sous la domination de
son Esprit. Si je suis ainsi gouverné par l'Esprit du
Très-Haut, je suis roi. Je suis
suprême en ce qui concerne la maîtrise de soi ; et
cela me permet également de gouverner mes femmes et mes
enfants. Et quand ils verront ainsi que je suis sous le gouvernement
du bon Esprit, ils seront parfaitement soumis à mes
commandements. 13:272.
Je vous commande à
nouveau, et je me le commande à moi-même, ne nous
mettons pas en colère. Ne laissons jamais la colère
s'éveiller dans notre cœur. Non, Brigham, ne laisse
jamais la colère s'éveiller dans ton cœur,
jamais, jamais ! Tu peux être amené à
réprimander et à parler durement au peuple, ne laisse
pas la colère monter en toi, non, jamais ! 14:146.
La
maîtrise de soi est nécessaire –
Nous essayons de
nous gouverner, et si nous continuons à essayer et ne nous
décourageons pas, nous vaincrons certainement. 11:256.
Que les hommes
cherchent à s'assujettir leur faculté de penser. 6:94.
Apprenez à
vous dominer ; apprenez à être entre les mains de
Dieu comme de l'argile entre les mains du potier ; et s'il
détourne nos ennemis, louez son nom. Mais s'il devient de
notre devoir de prendre les armes, faisons-le virilement, avec la
force du Dieu d'Israël. 5:229.
Je réponds :
les anciens d'Israël ont le devoir absolu et impérieux
d'essayer de se dominer, eux, leurs
familles et leurs frères, jusqu'à ce qu'ils puissent
tout dominer en justice. 10:333.
J'ai souvent dit
que le plus grand don que Dieu ait jamais fait à l'homme est
un bon sens bien solide et bien sain pour savoir comment se
gouverner. 9:250.
Personne ne pourra
jamais devenir gouverneur dans le royaume de Dieu avant d'être
capable de se gouverner parfaitement ; alors il sera capable
d'élever des enfants qui se lèveront et le béniront.
9:334.
Personne n'a jamais
gouverné ni ne gouvernera jamais judicieusement sur cette
terre, avec de l'honneur pour lui-même et de la gloire pour son
Dieu, s'il n'apprend tout d'abord à se gouverner et à
se dominer. L'homme doit tout d'abord apprendre à se gouverner
correctement avant de pouvoir utiliser pleinement ses connaissances
pour diriger convenablement une famille, un quartier ou une nation
dont le gouvernement lui échoit. 3:256.
Dans cette épreuve,
nous devons lutter contre le mal et nous devons le vaincre en
nous-mêmes, sinon nous ne le vaincrons jamais nulle part
ailleurs. 6:99.
On vous a enseigné
les principes de la justice. Réprimez maintenant vos passions
rebelles, éliminez tout ce que vous savez ou considérez
être mal et embrassez ce qui est mieux. 6:74.
Que chacun soit
décidé, au nom du Seigneur Jésus-Christ, à
vaincre toutes les tentations - à
être maître de lui-même, afin que règne
l'Esprit que Dieu a mis dans votre tabernacle
de chair ; alors vous pourrez converser, vivre, travailler,
aller ici ou là, faire ceci ou cela,
converser avec vos frères et les traiter comme vous le
devriez. 8:139.
Vous ne pouvez
hériter la vie éternelle que si vos appétits
sont assujettis à l'esprit qui vit au-dedans de vous, cet
esprit que notre Père céleste a donné. Je veux
dire le Père de votre esprit, de l'esprit qu'il a mis dans ce
tabernacle. On doit assujettir à la perfection le tabernacle à
l'esprit, sinon le corps ne pourra pas être ressuscité
pour hériter la vie éternelle ; s'il ressuscite,
il devra demeurer dans un royaume inférieur. Cherchez
diligemment jusqu'à ce que vous assujettissiez tout à
la loi du Christ. 4:200.
Nous entendons
souvent des gens s'excuser de leurs manières grossières
et de leur langage offensant en faisant cette réflexion :
« Je ne suis pas hypocrite », se flattant ainsi
de ce qui en réalité n'est
pas flatteur pour eux. Lorsque le mal s'éveille en moi, il
faut que je jette un manteau dessus, que je le soumette au lieu de
l'extérioriser sur la base de l'idée fausse que je suis
honnête et pas hypocrite. Que ta langue n'exprime pas le mal
qui est en ton cœur, mais commande à ta langue de se
taire jusqu'à ce que le bien l'emporte sur le mal, jusqu'à
ce que ta colère soit passée et que le bon Esprit
pousse ta langue à prononcer des bénédictions et
des paroles de bonté. C'est dans cette mesure que je crois
qu'il faut être hypocrite. C'est là, pour moi, ce qu’il
faut pratiquer. Lorsque je suis poussé à la colère
par les mauvaises actions des autres, je me retiens comme je
retiendrais un cheval sauvage, et j'obtiens la victoire. Il en est
qui pensent et qui disent qu'ils se sentent mieux lorsqu'ils sont en
colère, lorsqu'ils laissent libre cours à leur colère
en employant un langage grossier et
inconvenant. C'est là une erreur. Au lieu de vous soulager,
cela ne fait qu'empirer les choses. Lorsque vous pensez et que vous
dites que cela vous soulage, vous approuvez quelque chose de faux.
Lorsque la colère et l'aigreur du cœur humain se
concrétisent en paroles et qu'on se les lance violemment l'un
contre l'autre, sans que rien ne les arrête
ou ne les freine, les flammes sont à
peine calmées qu'elles sont ravivées par quelque
vétille, jusqu'à ce que la
nature tout entière soit mise à feu ; « et
elle brûle d'un feu de l'enfer ». 11:255.
Soyez patients ;
ne murmurez pas contre la providence. Le Seigneur gouverne dans les
cieux et fait selon son bon plaisir sur la terre. Pouvez-vous
comprendre ce que voulait dire le prophète Amos lorsqu'il
posait la question : « Arrive-t-il un malheur dans
une ville, sans que l'Éternel en soit l'auteur ? »
Sa providence gouverne et l'emporte constamment, à un degré
plus ou moins grand, dans les affaires des enfants des hommes. 7:237.
Plus vite on
résiste à la tentation de faire, de dire ou de penser
mal, tant qu'on a la lumière pour corriger son jugement, plus
vite on acquiert la force et le pouvoir de surmonter toutes les
tentations du mal. 6:94.
J'essaie de me
civiliser. Essayez-vous de faire de même ? Si nous y
réussissons, nous serons maîtres de nos paroles et de
nos actes, et également, dans les limites de notre influence,
de ceux que nous fréquentons. Si nous sommes civilisés
nous-mêmes, nous sommes partiellement prêts à
recevoir les choses que notre Père et Dieu a en réserve
pour tous ceux qui se préparent à devenir les
bénéficiaires de ses meilleurs dons - de la lumière,
de l'intelligence, de la gloire, de la puissance et de toutes les
qualités qu'il désire conférer à ses
enfants ici-bas, pour les préparer à demeurer dans les
demeures de la lumière éternelle. 8:7.
Ce n'est que
lorsque nous pourrons soumettre nos passions et assujettir toutes les
aspirations et tous les sentiments humains à la volonté
de Dieu que nous serons vraiment capables
de guider et d'orienter les autres pour qu'ils possèdent
pleinement la victoire dans le royaume de
Dieu. Notre travail, c'est de nous vaincre, de nous soumettre et de
nous éduquer jusqu'à ce que
nous assujettissions tout à la loi du Christ. 11:13.
Les milliers et les
dizaines de milliers d'incidents qui constituent la somme d'une vie
humaine, que ce soit en bien ou en mal, dépendent de la
vigilance et du soin d'un instant. 8:52.
Une personne droite
n'est jamais découragée, mais lutte constamment contre
ses passions mauvaises et contre le mal dans sa famille et son
quartier ; et le Seigneur purifiera totalement son aire comme
avec le balai de la destruction. 8:151.
Beaucoup d'hommes
disent qu'ils ont un caractère violent et essayent de
s'excuser d'actes dont ils ont honte. Je
dis : Il n'est pas un homme dans cette salle qui ait un
caractère plus indomptable et inflexible que moi. Mais il
n'est pas un homme au monde qui ne puisse vaincre ses passions s'il
s'efforce de son mieux de le faire. Si vous vous sentez envahi par
une passion, allez-vous en en un lieu où l'on ne peut vous
entendre ; qu'aucun membre de votre famille ne vous voie ni ne
vous entende, tant qu'elle est en vous, mais luttez jusqu'à ce
qu'elle vous quitte ; et priez pour avoir la force de vaincre.
Comme je l'ai dit de nombreuses fois aux anciens, priez dans votre
famille, et si, quand vient le moment de la prière, vous
n'avez pas l'esprit de prière en vous, et que vos genoux ne
désirent pas fléchir, dites-leur : « Genoux,
pliez-vous là » ; faites-les se plier, et restez là
jusqu'à ce que vous receviez l'Esprit du Seigneur. Si l'esprit
cède au corps, il se corrompt ; si le corps cède
à l'esprit, il devient pur et saint. 11:290.
Trente ans
d'expérience m'ont enseigné que chaque instant de ma
vie doit être de la sainteté pour le Seigneur, résultat
de l'équité, de la justice, de la miséricorde et
de la droiture dans tous mes actes, ce qui
est le seul moyen par lequel je puisse me garder l'Esprit
du Tout-Puissant. 9:220.
Faites
attention à ce que vous dites –
Si vous arrivez à
faire attention à ce que vous dites, vous commencerez ensuite
à avoir le pouvoir de maîtriser votre jugement et
finalement vous serez même capables de maîtriser vos
pensées. 6:98.
Vous devez réussir
à assujettir votre langue, de sorte qu'elle ne dise jamais de
mal, de sorte qu'elle obéisse parfaitement à votre
jugement et au bon sens que Dieu vous a donnée, et qu'elle
obéisse parfaitement à la volonté du saint
Évangile. 3:195.
Il y a une vieille
maxime qui est, en de nombreux cas, excellente. C'est :
« Réfléchissez-y à deux fois avant de
parler et à trois fois avant d'agir. » Si nous nous
habituons à penser à ce que nous sommes sur le point de
faire avant de le faire, et avons l'intelligence de connaître
et le pouvoir de faire le bien, nous pourrons éviter le mal
qui est présent près de nous. 1:92.
C'est aussi un don
précieux, que semblent posséder certaines personnes,
que d'avoir suffisamment de connaissance pour ne parler que
lorsqu'elles peuvent dire quelque chose qui soit profitable à
elles-mêmes, aux autres ou aux deux. 9:86.
S'il en est qui ont
l'habitude de prendre le nom de Dieu en vain, qu'ils cessent de le
faire aujourd'hui, demain et au cours de la semaine qui vient, et
qu'ils continuent ainsi, et ils obtiendront
bientôt la force de vaincre totalement cette habitude ;
ils deviendront maîtres de leurs
paroles. Il en est qui ont l'habitude de parler de leurs voisins, de
faire commerce d'histoires dont ils ne
savent rien, si ce n'est que tante Sally a dit que la cousine
Fanny a dit à tante Betsy que la vieille tante Ruth disait
telle ou telle chose, ou que quelqu'un avait eu un songe ; et
lorsque l'histoire ou le songe arrive jusqu'à vous, c'est
devenu un fait réel, et vous passez sottement votre temps à
parler de choses qui ne ressemblent à rien, ou qui ne vous
regardent absolument pas. On lance le bruit qu'un tel a mal agi, et
lorsqu'il a fait tout son tour, il a été trempé
dans la bave du médisant et de la commère - il s'est
imprégné de leur esprit. On opine du bonnet et on dit :
« C'est vrai - votre cause est juste, vous avez tout à
fait raison, et l'autre a certainement tort », alors qu'on
ne connaît absolument rien de l'affaire, engendrant ainsi de
mauvais sentiments réciproques tout à fait injustifiés.
Avant de condamner, nous devons attendre que les cieux montrent
clairement que père, frère, sœur, épouse,
mari ou voisin est en défaut. Et si les cieux
proclament que faute il y a, attendez que le Saint-Esprit vous
manifeste qu'il en est ainsi. Que le Père vous révèle
que la personne à laquelle vous pensez ou dont vous parlez est
vraiment dans son tort. Ne diffamez personne. Lorsque vous saurez ce
qu'est le bien et que vous serez capables de remettre sur le droit
chemin une personne qui a tort, alors il sera encore temps de juger.
6:97-98.
Cessez
d'être en colère –
Quelqu'un qui
possède de la sagesse n'exprimera jamais la colère, car
son effet est d'affaiblir et de détruire, d'annihiler. 7:10.
Cessez de vous
mettre en colère et de bouder, et servez le Seigneur avec
bonne humeur et simplicité de cœur. Vous ne pouvez vous
attendre au salut si vous ne pouvez apporter le même salut aux
autres tant par le précepte que par l'exemple. Si vous
attendez de la compassion de moi,
accordez-la moi aussi. Si vous désirez que je vous parle
gentiment et que je vous traite avec bonté, donnez-moi cette
même bénédiction que vous désirez
vous-mêmes ; c'est ainsi que
vous serez sauvés. 1:245.
Ne vous mettez pas
à ce point en colère que vous ne puissiez pas prier ;
ne vous laissez pas vous mettre tellement en colère que vous
ne puissiez nourrir un ennemi, même votre pire
ennemi - si l'occasion s'en présentait. Il y a une colère
mauvaise et une colère juste. Le Seigneur ne permet pas qu'une
colère mauvaise se trouve dans son cœur ; mais il y
a de la colère en son sein, et il tiendra une controverse avec
les nations et les criblera, et aucune puissance ne pourra arrêter
sa main. 5:228.
Si vous cédez
à vos sentiments de colère, ils mettent en feu la
nature tout entière, et elle brûle d'un feu d'enfer ;
et vous risquez alors de mettre en feu ceux qui luttent contre vous.
Lorsque vous avez le sentiment que vous allez éclater,
dites-vous que cela c'est l'affaire des chaudières, et
moquez-vous de la tentation de dire ce qu'il ne faut pas. Si vous
continuez à faire cela, vous serez bientôt à ce
point maîtres de vous-mêmes que vous serez capables,
sinon de dompter, du moins de maîtriser votre langue, capables
de parler lorsqu'il le faut, et de vous taire lorsqu'il le faut.
6:75.
Apprenez
à vous connaître –
La plus grande
leçon que vous puissiez apprendre c'est de vous connaître
vous-mêmes. Lorsque nous nous connaissons, nous connaissons
notre prochain. Lorsque nous savons exactement comment agir avec
nous-mêmes, nous savons comment agir avec nos voisins. Vous
êtes venus ici pour apprendre cela. Vous ne pouvez l'apprendre
immédiatement, et toute la
philosophie de notre époque ne peut pas vous l'enseigner ;
vous devez venir ici chercher l'expérience
pratique et vous connaître vous-mêmes. Vous commencerez
alors à apprendre plus parfaitement les choses de Dieu. Nul ne
peut se connaître à fond sans
comprendre plus ou moins les choses de Dieu, et personne non plus ne
peut apprendre et comprendre les choses de Dieu sans se connaître ;
on doit se connaître, sinon, on ne pourra jamais connaître
Dieu. 8:334.
Mais les hommes ne
peuvent se juger eux-mêmes comme ils peuvent juger les autres,
ni considérer leur propre conduite comme ils considèrent
la conduite des autres. Nous devons apprendre à nous regarder,
à nous juger et à savoir comment agir avec nous-mêmes,
et cela nous rendra capables de nous assujettir parfaitement à
la loi du Christ. 6:73.
Il y a un trait
dans la personnalité de l'homme qui se manifeste souvent chez
les saints. C'est simplement celui-ci : voir les défauts
chez les autres, alors que nous n'examinons pas les nôtres.
Lorsque vous voyez des gens, qui professent être des saints des
derniers jours, examiner les défauts des autres, vous saurez
qu'ils ne marchent pas aussi strictement qu'ils le devraient dans le
chemin de l'obéissance. 11:292.
Occupons-nous
de nos affaires –
Je répéterai
une part du « credo mormon » à savoir :
« Que chacun s'occupe de ses affaires. » Si on
observe cela, tout le monde aura suffisamment à faire pour
n'avoir pas le temps de s'occuper des
affaires des autres. 2:92-93.
Si nous nous
occupons fidèlement de nos intérêts, vivons notre
religion, faisons du bien à tous les hommes, prêchons
l'Évangile aux nations de la terre, rassemblons ceux qui
ont le cœur honnête, édifions Sion sur la terre,
envoyons l'Évangile de la maison d'Israël
et vivons et servons Dieu en toutes choses, tout ira bien pour nous,
nous n'aurons pas le moindre sujet de crainte. 19:5.
On posera peut-être
la question : « Ne devons-nous jamais connaître
les actes des autres ? Ne devons-nous jamais regarder pour voir
comment les autres marchent et progressent dans cet Évangile ?
Devons-nous éternellement limiter notre esprit à penser
à nous-mêmes et nos yeux à
nous regarder nous-mêmes ? » Tout ce que je
peux dire, c'est que si les gens comprennent le chemin du devoir et
le suivent, s'occupant strictement de ce qui est requis d eux, ils
auront beaucoup à faire pour s'examiner et purifier leur
propre cœur ; et s'ils regardent leurs voisins et
examinent leur conduite, ils chercheront le bien et non le mal.
11:292.
Ma position en la
présence de Dieu, devant les anges et sur la face de la terre
est qu'il est plus facile et plus agréable de servir Dieu que
de nous servir, nous et le diable. 13:1.
CHAPITRE 24 : NOS SEMBLABLES
Aimez-vous
les uns les autres –
Continuons jusqu'à
ce que nous soyons parfaits, aimant notre prochain plus que
nous-mêmes. 19:49.
Rejetez tous les
sentiments méchants, et que toutes vos pensées soient
correctes. 8:72.
C'est le comble de
la sottise que de dire que l'on aime Dieu alors qu'on n'aime pas ses
frères ; et il est inutile de dire qu'on a confiance en
Dieu quand on n'en a aucune pour les hommes justes. 4:297.
Nous ne sommes pas
ici isolés et seuls, formés différemment et
composés de matériaux différents du reste du
genre humain. Nous appartenons à cette famille, par conséquent
nous avons des obligations les uns envers les autres, et les saints
des derniers jours de nos montagnes ont des obligations envers leurs
frères et sœurs dispersés dans les nations qui,
pour cause d'indigence, sont incapables de s'assurer les conforts de
la vie. 13:301.
Soyez aussi
indépendants que Dieu pour faire le bien. Aimez la
miséricorde, évitez le mal, soyez, autant que vous le
pouvez, un sauveur pour vous-mêmes, pour vos familles et pour
vos semblables, conservez votre indépendance et ne vous
laissez pas devenir des serviteurs pour obéir à un
principe mauvais ou à un être mauvais. 15:7.
Cela doit vous être
une preuve satisfaisante de ce que vous êtes sur le chemin de
la vérité, et si vous aimez de tout votre cœur
votre Dieu et vos frères. Vous pouvez voir, ou penser voir,
mille défauts chez vos frères, et pourtant ils sont
constitués de la même façon que vous ; ils
sont chair de votre chair, os de vos os ; ils sont de votre Père
qui est au ciel ; nous sommes tous ses
enfants, et nous devons être autant que possible satisfaits les
uns des autres. La difficulté principale dans le cœur de
ceux qui sont mécontents c'est qu'ils ne sont pas contents
d'eux-mêmes. 8:287.
Nous devons
commencer notre travail d'amour et de bonté dans la famille à
laquelle nous appartenons ; et puis
l'offrir aux autres. 11:288.
Un homme ou une
femme qui ont embrassé l'Église et jouissent maintenant
de ses principes, doivent vivre comme des anges. Ils ne doivent
jamais être en colère l'un contre l'autre, mais vivre
continuellement dans la lumière de la vérité, et
chacun doit être bon envers son
prochain. 1:245.
Les saints des
derniers jours doivent apprendre que l'intérêt de leurs
frères est leur propre intérêt, sinon ils ne
pourront jamais être sauvés dans le royaume céleste
de Dieu. 3:331.
Ayons de la
compassion les uns pour les autres, et que les forts soignent
tendrement les faibles pour qu'ils reçoivent de la force, et
que ceux qui peuvent voir guident les aveugles jusqu'à ce
qu'ils puissent voir eux-mêmes le chemin. 10:213.
Lorsque vous voyez
qu'un voisin commence à déraper, priez pour lui afin
qu'il ait l'esprit de l'Évangile qu'il avait autrefois. Et si
vous sentez cet Esprit en vous-mêmes, priez pour obtenir un
accroissement de cette lumière que vous avez reçue
lorsque vous avez accepté l'Évangile et vous vous
sauverez vous-même et votre maison. 8:164.
N'enviez pas ceux
qui font mieux que vous ; ne les pourchassez pas avec
méchanceté, mais essayez de façonner votre vie
sur la leur. 11:256.
Demandez-vous
comment il se fait que l'on se souvient mieux d'une insulte que d'une
gentillesse ; pourquoi on peut
conserver la haine plus longtemps que l'amour. Est-ce à cause
de votre nature déchue ? Est-ce parce que vous avez été
engendrés et que vous êtes nés
dans le péché ? Ou n'est-ce pas plutôt parce
que le pou voir du tentateur vous domine et
parce que le monde est plein de principes mauvais et que vous les
avez acceptés ? Oui telle est la cause, et vous devez le
reconnaître. Le monde tout entier est contaminé d'un
esprit qui se souvient du mal et oublie le bien. 3:356.
Je me suis examiné
très attentivement ; j'ai essayé de me connaître,
de me gouverner et de purifier mon cœur. Le pire mal que je
puisse imaginer ou souhaiter tomber sur les ennemis de la vérité,
c'est qu'ils soient obligés de vivre selon des principes
saints et de traiter leurs semblables comme ils voudraient qu'on les
traite. 8:13-14.
Soyez bons pour
tous comme notre Père céleste est bon. Il fait tomber
sa pluie sur les justes et les injustes et
fait briller le soleil sur les méchants et les bons. Que notre
bonté s'étende donc à toutes les œuvres de
ses mains, là où nous le pouvons ; mais ne cédez
pas à l'esprit ni à l'influence du mal. N'encouragez
pas la méchanceté parmi nous. 12:220.
Est-ce que je dis :
Aimez vos ennemis ? Oui, selon certains principes. Mais il ne
vous est pas commandé d'aimer leur méchanceté ;
il vous est seulement commandé de les aimer en ce sens que
vous aurez le désir et ferez l'effort de les détourner
de leurs voies mauvaises afin qu'ils soient sauvés en
obéissant à l'Évangile 8:71.
S'il n'y a rien
dans le cœur qui nous gouverne et dirige vers un effet mauvais,
la langue en elle-même ne produira
jamais le mal. 3:196.
Soyons
miséricordieux –
Le génie de
notre religion c'est d'avoir de la miséricorde pour tous, de
faire du bien à tous, dans la mesure
où ils nous laisseront leur faire du bien. 11:282.
Dieu bénisse
les humbles et les justes ; puisse-t-il avoir pitié de
nous à cause de la faiblesse qui est dans notre nature. Et
considérant la grande faiblesse et l'ignorance des mortels,
ayons pitié les uns des autres. 9:158.
Soyons justes,
miséricordieux, fidèles et sincères, et vivons
notre religion, et nous apprendrons tout ce
qui a trait à l'édification de Sion. 10:177.
Les miséricordieux
trouveront la miséricorde. Lorsqu'un homme fait mal à
dessein, il faut le réprimander pour
ce mal, et il doit recevoir selon ses œuvres. Si un homme fait
le mal par ignorance, et manifeste un regret sincère du mal
qu'il a fait, c'est lui que nous devons pardonner soixante-dix fois
par jour si c'est nécessaire, et non pas celui qui a fait le
mal à dessein et ne se repent pas. 7:244.
Les hommes doivent
agir selon les principes de la justice, parce que cela est juste et
que c'est un principe qu'ils aiment chérir et voir pratiquer
par tous les hommes. Ils doivent aimer la miséricorde, à
cause de sa bienveillance, de sa charité, de son amour, de sa
clémence et de tous ses beaux attributs et s'en laisser
inspirer pour agir avec justice, honnêteté, d'une
manière honorable, donnant aux autres selon leurs justes
mérites. 1:119.
Lorsque nous
fréquentons des personnes injustes ou impies, cela fait du
tort au corps du Christ tout entier, mais nous le faisons parce que
nous avons compassion d'eux. 10:284.
Soyez constants,
demeurant toujours dans la vérité. N'entretenez jamais
la méchanceté ou la haine
dans votre cœur ; cela ne convient pas à un saint.
Je puis dire en vérité, qu'en
dépit de toutes les persécutions que j'ai rencontrées,
étant chassé de ma maison, dépouillé de
mes biens, jamais, que je sache, un esprit de méchanceté
n'a demeuré dans mon cœur. J'ai demandé au
Seigneur de faire justice à ceux qui nous ont opprimés,
et le Seigneur le fera en son temps et de sa façon. C'est
entre ses mains et non entre les miennes, et j'en suis heureux, car
je ne pourrais traiter les méchants comme ils devraient
l'être. 10:297.
Montrez
de la charité –
Il n'y a que peu
d'hommes sur la terre qui comprennent la charité qui remplit
le cœur de notre Sauveur. Nous devons
avoir la charité ; nous devons faire tout notre possible
pour récupérer les fils et les filles perdus d'Adam et
d'Ève et les ramener pour qu'ils soient sauvés en la
présence de notre Père et Dieu. Si nous faisons cela,
notre charité s'étendra jusqu'aux limites extrêmes
qui sont accordées à la charité de Dieu au sein
de notre peuple. 8:175.
Que tous les saints
des derniers jours apprennent que les faiblesses de leurs frères
ne sont pas des péchés. Lorsque des hommes ou des
femmes commettent involontairement quelque chose de mal, ne le leur
imputez pas comme un péché. Apprenons à avoir de
la compassion les uns pour les autres ; que la miséricorde
et la bonté adoucissent toute humeur
colérique et irritée, afin que nous devenions
longanimes et utiles dans toutes nos relations les uns avec les
autres. 9:334.
Soyons patients les
uns avec les autres. Je ne vois pas tout à fait les choses
comme vous. Mon jugement n'est pas
semblable au vôtre en toutes choses, ni le vôtre au mien.
Lorsque vous jugez un homme ou une femme,
jugez les intentions du cœur. Ce n'est pas par les paroles, en
particulier, ni par les actes que les hommes seront jugés au
grand jour du Seigneur, mais dans le cadre
des paroles et des actes, on fera entrer en ligne de compte les
sentiments et les intentions du cœur et c'est par cela que les
hommes seront jugés. 8:10.
Hommes puissants de
Dieu, assurez le chemin pour que vos pieds aillent vers la vie
éternelle et emmenez avec vous autant de personnes que vous
pouvez. Prenez-les telles qu'elles sont, comprenez-les telles
qu'elles sont et traitez-les telles qu'elles sont ;
considérez-les comme Dieu les considère, et alors vous
pourrez les juger comme il les jugerait.
8:10.
Respectez-vous les
uns les autres ; ne parlez pas à la légère
les uns des autres. Il en est qui, s'ils ont une petite pique contre
quelqu'un, sont prêts à le précipiter en enfer
comme n'étant pas digne d'avoir sa
place sur la terre. Insensés ! Ne pas comprendre que ceux
que vous condamnez sont l'œuvre de Dieu aussi bien que vous !
Dieu ferme les yeux sur leurs faiblesses ; et dans la mesure où
ils font le bien, ils sont aussi acceptables que nous. Remerciez Dieu
d'être plus malins qu'eux et soyez pleins de miséricorde
et de bonté. 8:149.
Supposez que dans
notre collectivité il y ait dix mendiants qui aillent de porte
à porte pour avoir quelque chose à manger, et que neuf
d'entre eux soient des imposteurs qui mendient pour échapper
au travail et qui, avec un cœur mauvais, trompent ceux qui sont
généreux et qui sympathisent, et qu'un seul des dix qui
viennent à votre porte soit digne de
votre abondance ; qu'est-ce qui est le mieux, donner de la
nourriture aux dix pour être certain
d'aider celui qui est vraiment dans le besoin ou repousser les dix
parce que vous ne savez pas quel est celui
qui est digne ? Vous direz tous : faire des dons
charitables aux dix, plutôt que de
chasser la seule personne véritablement digne et véritablement
nécessiteuse parmi eux. Si vous faites cela, il n'y aura
aucune différence dans vos bénédictions, que
vous donniez aux gens dignes ou aux gens indignes dans la mesure où
vous faites l'aumône en n'ayant en vue que d'aider ceux qui
sont vraiment nécessiteux. 8:12.
Mon expérience
m'a enseigné, et c'est devenu chez moi principe, que ce n'est
jamais profitable de donner partout, aux hommes ou aux femmes, de
l'argent, de la nourriture, du vêtement ou quoi que ce soit
d'autre, s'ils sont valides et peuvent travailler et gagner ce dont
ils ont besoin, lorsqu'il y a sur la terre quelque chose à
faire pour eux. Tel est mon principe, et
j'essaye d'agir en fonction de cela. Agir autrement ruinerait
n'importe quelle communauté dans le monde et en ferait des
paresseux. Les gens habitués de cette façon n'ont aucun
intérêt pour le travail. « Mais, disent-ils,
nous pouvons mendier, ou nous pouvons nous procurer ceci ou cela. »
Non, mon plan et mon avis seraient : que tous ceux qui sont
capables de travailler, travaillent et gagnent ce dont ils ont
besoin ; et si les pauvres viennent autour de moi - des hommes
et des femmes valides - prenez-les et mettez-les dans la maison.
« Avez-vous besoin d'eux ? » Non, mais
j'enseignerai à cette fille à faire le ménage et
j'enseignerai à cette femme à coudre et à faire
d'autres genres de travaux afin que ces personnes deviennent
profitables lorsqu'elles se marient ou s'installent à leur
compte. « Leur donnerez-vous quelque chose à
porter ? » Oh oui, je les mettrai
à l'aise, je leur donnerai beaucoup à manger, je leur
enseignerai à travailler et à gagner ce dont ils ont
besoin ; car ce sont les os et les muscles des hommes et des
femmes qui sont les capitaux du monde. 11:297.
Donner aux
paresseux est une chose mauvaise au même titre que tout le
reste. Ne donnez jamais rien aux paresseux.
16:19.
Mettez
les pauvres au travail - planter des vergers, fendre du bois, creuser
des fossés, faire des clôtures, ou quelque chose d'utile
- et rendez-les ainsi à même d'acheter de la farine et
les choses nécessaires de la vie. 12:60-61.
Les pauvres ont-ils
les yeux avides ? Sont-ils pleins de convoitise et d'avarice ?
Si je n'y fais pas attention, j'irai un peu trop loin Je dois prendre
garde, parce que le Seigneur a choisi les pauvres dé ce monde.
Mais quel genre de pauvres ? On peut les répartir en
trois classes. Tout d'abord, il y a les pauvres du Seigneur, dont
vous pouvez trouver un ici et un autre là, un dans une ville
et deux dans une famille. Y en a-t-il une autre espèce ?
Oui, on rencontre certaines classes que l'on peut appeler les pauvres
du diable. Y a-t-il une autre classe ? Oui, il y a une autre
classe, qui, longtemps avant que je l'aie citée, était
appelée les pauvres diables. Nous
avons le diable et les pauvres diables. 12:57.
Créez
la confiance –
Conservez votre
honneur et votre intégrité et chérissez
constamment la confiance que les hommes mettent en vous. 11:256.
Le manque de
confiance est le père de l'imbécillité et de la
faiblesse intellectuelle. 10:20.
Mais si nous
manquons de confiance les uns envers les autres et sommes jaloux les
uns des autres, notre paix sera détruite.
Si nous cultivons les principes d'une confiance inébranlable
les uns envers les autres, notre joie sera pleine. 1:33.
Ne vous rendez-vous
pas compte que si nous pouvions obtenir une telle foi et une telle
confiance les uns dans les autres et en notre Dieu, que lorsque nous
demandons un service, nous puissions le faire avec la certitude et la
connaissance parfaite que nous recevrions, cela nous conduirait
directement à faire, dans toutes les transactions et toutes
les circonstances de la vie, ce que nous voudrions que l'on nous
fasse ? Cela nous pousserait à faire, non seulement ce
qui est requis mais plus. Si votre frère vous demandait de
faire un mille avec lui, vous en feriez deux ; s'il vous
intentait un procès pour avoir votre tunique, vous lui
donneriez également votre manteau. Ce principe nous pousse à
faire tout ce que nous pouvons pour favoriser les intérêts
les uns des autres, la cause de Dieu sur la terre et tout ce que Dieu
désire que nous fassions, nous rend prêts et disposés
à le faire immédiatement.
1:115
Si nous désirons
créer une confiance semblable à celle que connaissent
les Dieux, cessons d'accomplir tout acte mauvais et de caresser tous
desseins mauvais ; n'empiétons jamais sur les droits d'un
autre, mais que chacun soutienne son frère dans la jouissance
de ses droits, les considérant aussi sacrés que notre
propre salut. Si la confiance a été perdue, c'est là
la seule façon sûre et féconde de la rendre.
Ecoutez cela, prédicateurs, apôtres et prophètes,
anciens, grands prêtres et soixante-dix ; prêtres,
instructeurs, diacres et évêques ; tous les hommes
et toutes les femmes de l'Église de Dieu dans le monde
entier : commencez par prêcher ce discours chez vous,
commençant avec votre propre cœur ;
puis enseignez vos femmes et vos enfants ; puis qu'ils répandent
son avertissement et son influence réconfortante, comme
l'agréable rayon de soleil, de famille en famille, jusqu'à
ce que l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours tout entière soit unie comme le cœur d'un seul
homme. 1:315
Vivons dorénavant
de manière à obtenir la confiance de tous les hommes
avec qui nous traitons et avec qui nous entrons en contact, et à
conserver précieusement chaque particule
de confiance que nous acquérons, comme une des possessions les
plus précieuses que les mortels puissent avoir. Lorsque, par
mes bonnes actions, j'ai créé chez mon prochain de la
confiance envers moi, je prie de ne jamais rien faire qui la
détruise. 11:256.
L'œuvre dans
laquelle nous sommes engagés, vous et moi, c'est de rendre
confiance aux gens ; et lorsque j'entends parler de situations
où des frères ne tiennent pas parole, je considère
cela comme une tache sur la réputation de notre peuple. Nous
devons tenir parole les uns envers les autres. Et si nous avons des
difficultés ou des malentendus les uns avec les autres,
discutons-en, étudions le sujet à fond, sérieusement
et discrètement, et nous verrons que toutes les difficultés
se résoudront plus facilement de cette façon que de
n'importe quelle autre ; et nous verrons aussi que presque
toutes les difficultés qui surgissent parmi les habitants de
la terre sont le résultat de malentendus ; et s'il existe
véritablement quelque chose de mal
dans les intentions et les desseins, si l'on étudie à
fond la question, le délinquant est
généralement disposé à discuter. 14:278.
Évitez
les querelles –
Je considère
que c'est une disgrâce pour la communauté, aux yeux du
Seigneur et des anges, et aux yeux de tous les Prophètes et
Révélateurs qui ont jamais vécu sur la terre,
lorsqu'une communauté s'abaisse à un état vil et
dégradé de querelles intestines. 1:32.
Je voudrais que les
hommes considèrent l'éternité qui se trouve
devant eux. Au grand matin de la
résurrection, quelle serait la douleur qu'ils éprouveraient
en pensant aux petites vétilles
qu'ils appellent leurs affaires de cette épreuve ; ils
diraient : « Oh, n'en parlons
plus, car c'est une source d'humiliation pour moi de penser que j'ai
pu me rendre coupable de faire le mal ou de négliger de faire
le bien à mes semblables, même s'ils m'ont fait du
tort. » 1:32.
Quand il existe une
divergence d'opinion entre deux parties, qu'elles se réunissent
et s'exposent mutuellement leurs difficultés avec humilité,
et disent : « Frère (ou sœur), je veux
faire ce qu'il faut ; oui, je me ferai même du tort pour
vous rendre justice. » Ne pensez-vous pas qu'un homme ou
une femme qui agirait de cette façon vis-à-vis de son
prochain serait justifié par la loi de la justice ? Leurs
opinions se rejoignent, et ils sont d'accord : il ne sera par
conséquent pas nécessaire de faire venir une tierce
personne pour régler le différend.
Après avoir agi ainsi, si vous ne pouvez vous entendre, faites
appel à une tierce personne et réglez l'affaire. 6:319.
Les querelles
s'enveniment souvent à tel point que des frères n'ont
plus foi en l'honnêteté et en l'intégrité
l'un de l'autre alors que les deux parties ont peut-être
trébuché sur un petit malentendu égoïste,
ignorant, personnel, et le montent en épingle au point de
désirer s'exclure mutuellement de l'Église. On me
présente très souvent de pareils cas. Démêlez
le problème, vous vous apercevez qu'il a commencé par
un malentendu mineur dans une question tout à fait
secondaire ; tout le problème découle d'une cause
tout à fait frivole. Évitez d'entretenir les
malentendus jusqu'à ce qu'ils se transforment en problèmes.
Il en est qui parlent en appuyant
lourdement et fortement sur leurs mots sans avoir l'intention de dire
quelque chose de dur ou de méchant. 8:72.
Si vos voisins
parlent de vous et si vous pensez qu'ils font mal en médisant
de vous, veillez à ce qu'ils ne
sachent pas que vous avez entendu la moindre parole et conduisez-vous
comme s'ils avaient toujours bien agi, et cela les humiliera, et ils
diront : « Nous n'essayerons plus ce petit jeu-là. »
19:70.
Rendons-nous
capables de faire au moins un peu de bien, et cela occupera notre
esprit à quelque chose qui soit vraiment profitable aux autres
et détournera quelque peu notre attention de notre culte de
nous-mêmes et de l'habitude de blâmer tous ceux qui ne
font pas comme nous. 10:205.
Si vous ne voulez
pas vous quereller, prenez des mesures pour l'empêcher. 12:315.
Ne
jugez pas –
Cessez de regarder
les autres. Cessez de vous juger les uns les autres. 6:74.
La bonté,
l'amour et l'affection sont la meilleure verge à utiliser
contre les réfractaires. 9:195.
Mettez fin à
toutes les petites mesquineries ; faites preuve de bonté
envers tous. Réprimandez lorsque la réprimande est la
meilleure solution ; mais essayez la persuasion avant d'avoir
recours à la baguette. 8:63.
Ne rejetez pas un
homme ou une femme, jeune ou vieux. S'ils font quelque chose de mal
aujourd'hui, et encore demain, mais désirent être des
saints et être pardonnés, pardonnez-leur, non seulement
sept fois, mais septante fois sept fois par jour, si leur cœur
est pleinement décidé à
faire le bien. Donnons-nous pour règle de fermer les yeux sur
leurs faiblesses et disons : « Dieu
vous bénisse dans les efforts futurs que vous ferez pour vous
améliorer. » Et agissez comme de sages intendants
dans le royaume de Dieu. 8:368.
Vous n'êtes
pas comme vous devriez être si vous ne pouvez remettre sur le
droit chemin toutes les personnes que vous savez être dans leur
tort, sans avoir contre elles de mauvais sentiments personnels.
8:191.
Ne jugez pas afin
de ne pas être jugés. Que nul ne juge son semblable s'il
n'est pas certain d'avoir l'esprit du Christ en lui. Nous devons
réfléchir sérieusement à ce sujet ;
combien de fois ne dit-on pas : « Un tel a mal agi,
et il ne peut être un saint, sinon il ne le ferait pas. »
Qu'en savez-vous ? Nous en entendons qui jurent et qui mentent ;
ils piétinent les droits de leurs voisins, enfreignent le
sabbat en s'absentant des réunions, en parcourant
la ville, en chassant les chevaux et le bétail ou en
travaillant dans les canyons. Ne jugez pas ces personnes, car vous ne
connaissez pas les desseins que le Seigneur a à leur égard ;
par conséquent, ne dites pas qu'ils ne sont pas des saints.
Que ferons-nous d'eux ? Nous les supporterons. Les frères
et sœurs de l'Ancien Monde font souvent grande confiance aux
anciens qui ont été leurs pasteurs ; mais il se
produit une petite vétille qui ne leur paraît pas juste,
et ils disent en un instant : « Cet ancien n'est pas
un saint des derniers jours. » Ne jugez personne.
Quelqu'un qui, pour une vétille dans la vie humaine, dit qu'un
autre n'est pas un saint des derniers jours, prouve qu'il ne possède
pas l'Esprit de Dieu. Pensez-y, frères et sœurs ;
écrivez-le, afin de vous en rafraîchir la mémoire ;
emportez-le et regardez-le souvent. Si je juge mes frères et
mes sœurs, si je ne les juge par la
révélation de Jésus-Christ, je n'ai pas l'Esprit
du Christ ; si je l'avais, je ne jugerais personne. 1:339.
Je suis très
reconnaissant qu'il ne nous appartienne pas, dans notre état
actuel, de juger le monde ; si c'était
le cas, nous gâcherions tout. Nous n'avons pas assez de
sagesse, notre esprit n'est pas rempli de
la connaissance et du pouvoir de Dieu ; et l'esprit doit encore
lutter un peu contre la chair jusqu'à ce qu'il réussisse
à soumettre ses passions, jusqu'à
ce que l'âme tout entière soit amenée à
l'accord parfait avec la volonté de Dieu. Et nous devons
également acquérir le discernement que Dieu exerce,
nous devons pouvoir regarder dans l'avenir et déterminer et
connaître les résultats de nos actes bien loin dans le
futur, même dans l'éternité, avant d'être
capables de juger. 19:7.
Si vous devez
jamais en arriver à réprimander quelqu'un, ne
réprimandez jamais au-delà du baume que vous avez en
vous pour panser. 9:124-125.
Quand un homme a du
pouvoir sur son prochain, sur son semblable, et le met dans les
tourments, ce qui est comme les flammes du feu éternel, de
sorte qu'il n'ose pas dire ce qu'il pense ou traverser la rue, ou
s'occuper d'un domaine des affaires sans avoir constamment peur de
son oppresseur et des verges qui sont suspendues au-dessus de lui
pour le punir, c'est pire que le tuer et le manger. C'est comme les
tourments de l'enfer. 2:140
Le
respect du prochain –
Traitez avec bonté
et respect les étrangers qui passent ; traitez gentiment
et respectueusement tous ceux qui vous respectent, vous et vos droits
de citoyens américains. 10:249.
C'est ici qu'est la
vérité - c'est ici que sont la vie et le salut.
Voulez-vous les avoir ? Si vous
dites : « Non », c'est bon ; car vous
avez le droit de faire votre choix. Le fait qu'ils croient
comme moi ou pas n'a jamais changé mes sentiments vis-à-vis
des gens, qu'ils soient hommes ou femmes.
Pouvez-vous vivre en bon voisinage avec moi ? Je peux le faire
avec vous, et ce n'est pas particulièrement important pour moi
que vous croyiez ce que je crois ou non. 7:165.
Dans
nos relations avec les gens du dehors - ne les appelez pas Gentils -
que notre exemple soit de nature à être digne d'être
imité ; alors tous ceux d'entre eux qui sont honnêtes
diront : « Je crois que vous avez raison, je pense
que je vais aller demeurer avec vous. » 12:273.
Définition
du monsieur et de la dame –
Maintenant, mes
frères et sœurs des classes élevées et
basses de la vie, trouvez, si vous le pouvez, sur la face de la
terre, un monsieur ou une dame au sens strict du terme, et vous
trouverez un homme ou une femme qui ressemblerait très fort à
un ange. Tout ce qu'ils disent sera assaisonné de grâce ;
tous les actes de leur vie seront aussi proches de ceux des anges que
les mortels peuvent les rendre ; rien en eux ne sera bas,
dégradant ou répréhensible. Trouvez un monsieur,
et vous trouverez un homme qui possède un cœur plein de
charité, de foi et d'amour, plein de bonnes œuvres, dont
la main est toujours ouverte pour faire du bien à toute la
création. Trouvez une dame, ce sera une personne prête à
donner de la sagesse, de la connaissance, de la vérité
et tous les principes vertueux et saints à ses sœurs et
à ses semblables. Tels sont le vrai monsieur et la vraie
dame ; mais ils sont d'un rang
supérieur à ceux que nous appelons maintenant les
messieurs et les dames. 12:259.
Le
Noir –
La postérité
de Cham, qui est la postérité de Caïn, descendant
par Cham, servira, selon la malédiction qui lui a été
infligée, ses frères, et sera pour ses semblables
« l'esclave des esclaves »
jusqu'à ce que Dieu enlève la malédiction ;
et aucun pouvoir ne pourra l'empêcher. 2:184.
La
nature généreuse –
Cela me remplit le
cœur de chagrin de voir tant d'anciens d'Israël désirer
que tout le monde se conforme à leurs règles et se
laisse mesurer selon leur mesure. Tout le monde doit avoir la
longueur exacte pour convenir à leur lit de fer, sinon il
faudra les recouper à la longueur correcte ; s'ils sont
trop petits, il faudra les étirer pour remplir les conditions.
Les fidèles
feront preuve de foi et prieront toujours pour tous ceux qui sont à
la portée de la miséricorde. Ceux qui sont bons
désirent le bien pour tous. 11:273.
S'ils voient un
frère ou une sœur qui sont dans l'erreur, dont la
manière de vivre ne correspond pas à leur idée
particulière des choses, ils en concluent immédiatement
qu'ils ne peuvent pas être des saints, et leur retirent leur
amitié, considérant que, s'ils sont sur le chemin de la
vérité, les autres doivent avoir exactement leur poids
et leurs mesures.
L'ignorance que je
vois, à ce point de vue, parmi notre grand peuple est
lamentable. Ne fermons pas nos horizons ; car le monde, avec
toute la diversité de renseignements utiles et sa riche
abondance de trésors cachés, se trouve devant nous ;
et l'éternité, avec toute son intelligence
étincelante, ses aspirations élevées et ses
gloires indicibles, se trouve devant nous,
prête à nous aider sur l'échelle de la
progression et dans toutes les améliorations
utiles 8.9
Servez le Seigneur
et essayez de ne pas vous critiquer les uns les autres. Vivez de
manière à ne pas avoir à vous critiquer
vous-mêmes et ne vous occupez pas des défauts de vos
frères, car chacun en a bien assez des siens. 8:291.
Être bon et
gentil, modeste et sincère, être plein de foi et
d'intégrité, ne pas faire de mal, est de Dieu ; la
bonté déverse un halo de beauté autour de toute
personne qui la possède, faisant briller son visage de lumière
et rendant sa société désirable à cause
de son excellence. Elle est aimée de Dieu, des saints anges et
de tous ceux qui sont bons sur la terre, tandis qu'elle est haïe,
enviée, admirée et crainte par les méchants.
11:240
Nous devons être
nous-mêmes et pas quelqu'un d'autre. Nous ne désirons
pas être quelqu'un d'autre, et nous ne désirons pas non
plus être autre chose que des saints. 3:363.
Tous les instants
de la vie humaine doivent être consacrés à faire
le bien quelque part et d'une certaine façon. 9:296.
Si tous les membres
de la communauté corrigeaient leurs erreurs chaque jour de
leur vie, les erreurs du monde entier seraient continuellement et
efficacement corrigées. C'est une affaire personnelle que
chacun doit gérer, jusqu'à ce que tous les défauts
de notre vie soient corrigés et que
nous soyons sanctifiés devant le Seigneur. 6:316.
Il est bon de
s'attacher à un vieil ami ; et quelque nombreux que
soient les nouveaux amis que j'ai, je reste toujours attaché
aux anciens, et ne les laisse jamais partir, à moins que
leur conduite mauvaise ne brise le lien d'amitié qui nous
unissait. 10:42.
Quels sont les
résultats des litiges ? La pauvreté et la
dégradation pour toutes les communautés
qui les encouragent. Bâtiront-ils des villes, fonderont-ils des
fermes, construiront-ils des chemins de fer, érigeront-ils des
lignes télégraphiques et amélioreront-ils un
pays ? Non, ils ruineront n'importe quelle communauté.
11:259.
Il bénit
tout homme, toute famille, tout peuple qui est noble. Comme le dit le
bon livre : « Mais celui qui est noble forme de
nobles desseins », et s'il forme de nobles desseins grâce
à sa noblesse, il demeurera. Le Seigneur bénit le
peuple qui est plein de charité, de bonté et de bonnes
œuvres. 13:279.
Je dis également :
Cessez de dire du mal les uns des autres, et cessez d'être
malhonnêtes. Maîtres, traitez honnêtement et
justement ceux que vous engagez et qui sont appelés
serviteurs. Serviteurs, soyez honnêtes et droits envers ceux
qui vous emploient, que l'on appelle maîtres, afin que la
confiance et l'esprit de fraternité soient allumés, là
ou trop souvent en ce moment existe le désir de profiter.
18:233.
CHAPITRE 25 : L'UNITÉ ET
LE SOUTIEN
Soyez
d'un seul esprit et d'un seul cœur –
Je prie, mes
frères, les évêques, les anciens, les
soixante-dix, les apôtres, oui, tous les hommes,
femmes et enfants qui ont pris sur eux le nom du Christ, d'être
d'un seul cœur et d'un seul esprit,
car si nous ne devenons pas d'un seul cœur et d'un seul esprit,
nous périrons certainement en
chemin. 12:156.
Si nous étions
un, nous prouverions au ciel, à Dieu, notre Père, à
Jésus-Christ, notre Frère aîné, aux Anges,
à ceux qui sont bons sur la terre et à toute l'humanité
que nous sommes les disciples du Seigneur Jésus-Christ. Si
nous ne sommes pas un, nous ne sommes pas, au vrai sens du mot, les
disciples du Seigneur Jésus. 11:273.
Lorsque la vérité
vient, recevez-la comme étant du Seigneur, et que tout nous
soit simplifié comme pour les enfants, car le Seigneur a voulu
que nous progressions en grâce et en connaissance de la vérité
et que nous soyons capables de recevoir davantage de connaissance, de
sagesse et d'intelligence, et il ne nous est pas possible de la
recevoir autrement qu'en nous appliquant
strictement, dans notre cœur, à vaincre tout ce qui est
mal et à nous attacher à ce qui est agréable au
Seigneur - ce qui tend à la vie et au salut. C'est le seul
moyen pour nous de devenir d'un seul cœur et d'un seul esprit.
3:355.
Jésus a fait
une des prières les plus essentielles que pouvait faire un
être humain ou céleste - peu importe lequel - à
propos du salut du peuple et incarnant un principe sans lequel nul ne
peut être sauvé, lorsqu'il a supplié le Père
de faire en sorte que ses disciples soient un, comme lui et son Père
étaient un. Il savait que s'ils ne devenaient pas un, ils ne
pourraient être sauvés dans le royaume céleste de
Dieu. Si les hommes ne voient pas comme lui lorsqu'il était
dans la chair, n'entendent pas comme il entendait, ne comprennent
pas comme il comprenait et ne deviennent pas exactement comme lui
selon leurs capacités et leurs appels respectifs, ils ne
pourront jamais demeurer avec lui et son Père. 6:96.
L'Église de
Jésus-Christ ne pourra pas exister et être en même
temps divisée en parties. Là
où pareille désunion existe dans un gouvernement, cela
devient finalement la cause du renversement total de ce gouvernement
ou de ce peuple, si on n'applique pas un
remède opportun. L'esprit de parti a fait une fois son
apparition dans les cieux, mais a été promptement
réprimé. 9:332.
Cette union
parfaite, que finiront par connaître les saints des derniers
jours, ne peut se produire que si tous les hommes vivent de manière
a se garder l'esprit pur et sans tache comme un morceau de papier
propre et blanc, étant constamment à l'abri de l'amour
du monde, afin que l'esprit de révélation imprègne
facilement dans le cœur ce qui est dans la volonté du
Seigneur. Nous ne pouvons être véritablement membres du
corps mystique du Christ sans vivre de cette façon, afin que
l'Esprit imprègne aussi facilement sur le cœur les
choses de Dieu, que ces frères, nos rapporteurs, peuvent
écrire avec de l'encre sur du papier. 11:19.
L'unité
parfaite sauve un peuple –
Nous devons devenir
d'un seul cœur et d'un seul esprit pour jouir pleinement des
bénédictions que nous espérons. 6:41.
Si nous sommes
unis, nous sommes indépendants des puissances de l'enfer et du
monde. 5:257
L'unité
d'intention et d'action dans l'application de la volonté de
notre Père, a été mon thème
à longueur de journée. 18:356.
L'unité
parfaite sauve un peuple, parce que les êtres intelligents ne
peuvent devenir parfaitement un qu'en
agissant suivant des principes qui ont trait à la vie
éternelle. Les méchants
peuvent s'unir partiellement dans le mal ; mais, de par la
nature même des choses, pareille union est de courte durée.
Le principe même sur lequel ils sont partiellement unis
engendre lui-même les querelles et les désunions qui
détruiront le pacte temporaire. Seule la politique de vérité
et de justice pourra assurer à un royaume ou à un
peuple, qu'ils soient de nature terrestre ou céleste, la durée
éternelle d'une union parfaite ; car seule la vérité
et ceux qui y sont sanctifiés par elle peuvent demeurer dans
la gloire céleste. 7:277.
Le Sauveur
cherchait constamment à bien faire comprendre à ses
disciples qu'une unité parfaite régnait parmi tous les
êtres célestes - que le Père, le Fils et leur
Ministre, le Saint-Esprit, étaient
un dans leur administration du ciel et parmi les hommes appartenant à
cette terre. Entre eux et toutes les armées célestes il
ne peut y avoir de désunion, de discorde, d'hésitation
sur une suggestion, une pensée, un sentiment ou une
manifestation ; car pareil principe serait tout à fait en
contradiction avec la personnalité de celui qui les décrète,
qui fait de son trône la demeure de la justice, de la
miséricorde, de l'équité et de la vérité.
Si les armées célestes n'étaient pas une, elles
seraient tout à fait inaptes à demeurer dans les
embrasements éternels avec le Père et Gouverneur de
l'univers. 7:276.
Tous ceux qui
gardent la foi sont d'un seul cœur et d'un seul esprit, et ce
témoignage est tellement confirmé
à tous que nous ne pouvons nous tromper. 18:231.
Comment se fait-il
que les saints des derniers jours pensent et comprennent de la même
manière, soient d'un seul cœur et d'un seul esprit, où
qu'ils soient quand ils reçoivent
l'Évangile, que ce soit au nord, au sud à l'est ou à
l'ouest, même jusqu'aux extrémités
les plus éloignées de la terre ? Ils reçoivent
ce que le Sauveur a promis lorsqu'il était sur le point de
quitter la terre, à savoir, le Consolateur, cette sainte
fonction d'en haut qui reconnaît un
seul Dieu, une seule foi, un seul baptême, dont la volonté
est celle de Dieu le Père, en qui demeure l'unité de
foi et d'action et en qu'il ne peut y avoir de division ou de
confusion ; lorsqu'ils ont reçu cette lumière
supplémentaire, peu importe s'ils se sont déjà
vus, ils sont immédiatement devenus frères et sœurs,
ayant été adoptés dans la famille du Christ par
les liens de l'alliance éternelle, et tous peuvent alors
s'exclamer, selon les belles paroles de Ruth : « Ton
peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ! »
Et le fait que nous recevons ce Consolateur, le Saint-Esprit, prouve
que l'esprit a vaincu dans son combat avec la chair, et c'est en
persévérant dans cet état de victoire sur notre
corps pécheur que nous devenons les fils et les filles de
Dieu. Le Christ nous a affranchis, et quiconque le Fils affranchit
est véritablement libre. Ayant mené le bon combat, nous
serons prêts à abandonner notre corps pour qu'il se
repose en attendant le matin de la résurrection où il
se lèvera et sera réuni à l'esprit, les fidèles,
cela est dit, recevant des couronnes, la gloire, l'immortalité
et les vies éternelles, à savoir une plénitude
avec le Père, quand Jésus présentera son œuvre
au Père, disant : « Père, voici œuvre
que tu m'as donnée à faire. » Alors ils
deviendront des Dieux, à savoir les fils de Dieu, alors ils
deviendront pères éternels, mères éternelles,
fils éternels et filles éternelles ; étant
éternels de par leur organisation, ils vont de gloire en
gloire, de puissance en puissance ; ils ne cesseront jamais de
s'accroître et de multiplier à l'infini. Lorsqu'ils
recevront leurs couronnes, leurs dominations, ils seront prêts
à former des terres semblables aux nôtres et à
les peupler de la même manière que nous avons été
créés par nos parents, par notre Père et Dieu.
18:259.
Être saint,
c'est être tel que Jésus ; c'est être
assimilé à l'esprit et à la personnalité
qu'il a manifestés
lorsqu'il était ici-bas. 12:310.
L'unité dans
œuvre de Dieu, force de Sion - Qui peut résister au
pouvoir que possèdent les saints des derniers jours dans leur
union ? Et plus notre union est forte, plus les liens de notre
force sont puissants. 9:241.
Je désire
que le peuple comprenne qu'il n'a pas d'intérêt étranger
au Seigneur, notre Dieu. Dès l'instant où vous avez un
intérêt étranger, vous vous retranchez des
principes éternels. 4:31.
La foi de
l'Évangile de Jésus-Christ est conçue pour unir
parfaitement le peuple et pour le ramener à l'unité et
à la foi de ceux qui ont obéi autrefois à
l'Évangile, et finalement pour le
ramener à la gloire. 5:228.
Nous n'avons pas de
cercle aristocratique dans notre société. Qu'un frère
porte un bonnet en peau de raton laveur ou un beau chapeau de castor,
peu nous importe. Du moment que quelqu'un est un fidèle
serviteur de Dieu, nous ne voyons aucune objection à ce qu'il
vienne à la réunion, quand bien même il n'aurait
qu'un morceau de peau de bison pour s'en couvrir la tête. Nous
prenons la Sainte-Cène avec lui, le saluons dans la rue comme
frère et ami, conversons avec lui, le fréquentons lors
des soirées de société et le considérons
comme un égal. 9:188.
Nous avons été
rassemblés d'entre beaucoup de nations et nous parlons
beaucoup de langues ; nous avons été gouvernés
par diverses nationalités et instruits de diverses religions,
cependant nous demeurons ensemble en Utah sous un seul gouvernement,
croyons au même Dieu et l'adorons de la même manière,
et nous sommes tous un en Jésus-Christ.
Le monde s'en étonne et craint l'union qui règne parmi
notre peuple étrange, comme on
l'appelle. Pourquoi cela ? C'est parce que l'Esprit du Seigneur
Tout-Puissant est dans le peuple, et que celui-ci suit ses directives
et écoute la vérité et la vie ; cela l'unit
et fait qu'il demeure ensemble en paix.
11:124.
Je vais vous donner
un texte : si je ne suis un avec mes braves frères, ne
dites pas que je suis un saint des derniers jours. Nous devons être
un. Notre foi doit être concentrée dans une grande œuvre
- l'édification du royaume de Dieu sur la terre, et nos œuvres
doivent viser l'accomplissement de ce grand dessein. 7:280.
Nous sommes venus
ici pour édifier Sion. Comment allons-nous le faire ? Je
vous l'ai dit très souvent. Je ne dirai qu'une seule chose à
ce sujet. Nous devons être unis dans nos efforts. Nous devons
nous mettre au travail avec une foi unie comme le cœur d'un
seul homme ; et tout ce que nous faisons doit se faire au nom du
Seigneur, et alors nous serons bénis et rendus prospères
dans tout ce que nous faisons. Nous avons à accomplir une
œuvre d'une ampleur à peine concevable. 13:155.
Outre notre devoir
de prier, nous avons le devoir de vivre en paix les uns avec les
autres. Nous avons également le devoir d'aimer l'Évangile
et l'esprit de l'Évangile de manière à devenir
un dans le Seigneur, et non pas en dehors de lui, afin que notre foi,
nos affections pour la vérité, le royaume des Cieux,
nos actes, tout notre travail soient concentrés sur le salut
des enfants des hommes et l'établissement du royaume de Dieu
sur la terre. C'est de la collaboration sur une très grande
échelle. Telle est œuvre de rédemption dont
s'occupent les saints des derniers jours. Nous accomplissons ces
devoirs à l'unisson, nous supportons, nous endurons, nous
croissons et multiplions, nous nous fortifions
et nous répandons au dehors et continuerons à le faire
jusqu'à ce que les royaumes de ce
monde soient les royaumes de notre Dieu et de son Christ. 15:63.
Aux saints et aux
pécheurs, aux croyants et à l'incroyant, je désire
donner ici un conseil en révélant le mystère qui
demeure chez ce peuple appelé saints des derniers jours ;
c'est l'Esprit du Dieu vivant qui le guide. C'est l'Esprit du
Tout-Puissant qui l'unit, c'est l'influence
du Saint-Esprit qui fait que les hommes s'aiment comme de petits
enfants ; c'est l'esprit de Jésus-Christ qui les rend
disposés à donner leur vie pour la cause de la vérité ;
et c'est ce même esprit qui fit que Joseph, notre Prophète
martyrisé, donna sa vie pour le témoignage de ce que le
Seigneur lui avait révélé. Ce mystère, le
grand mystère du mormonisme est que l'Esprit du Seigneur unit
les cœurs du peuple. Que le monde le regarde. 1:145.
Si nous vivons de
telle sorte que le Christ puisse nous rendre un par notre obéissance,
où seront les guerres et les querelles ? Tout cela
cessera. Où sera l'esprit de dispute ? Il n'y en aura
plus. 14:209.
La
religion des cieux unit les cœurs du peuple et les rend un.
Vous pouvez rassembler un peuple : quelque grandes que soient
leurs divergences en matière de politique, l'Évangile
de Jésus-Christ les unira, même si l'on devait trouver
parmi eux des membres de tous les partis politiques du pays. Si les
membres de toutes ces organisations diverses devaient obéir à
l'Évangile et se rassembler, la religion des cieux leur
nettoierait le cœur de toutes les sornettes politiques et les
rendrait un pour qu'ils votent pour des principes et des mesures, au
lieu de voter pour des hommes, et je pense qu'une religion qui ne
peut faire cela est très faible dans ses effets. 14:159.
Avantages
de l'unité temporelle –
Aimeriez-vous vivre
à l'aise et vous enrichir ? Aimeriez-vous garder vos
demeures dans cette ville ? Je sais que oui. Vous pouvez le
faire en étant un en toutes choses. 11:278.
Je désire
que vous soyez unis. Si nous devions édifier et organiser une
communauté, nous devrions le faire selon le principe de
l'unité ; c'est une des choses les plus simples que je
connaisse. Une ville de cent mille ou un million d'habitants pourrait
être unie en une famille parfaite, et ces gens travailleraient
aussi magnifiquement ensemble que les différentes parties de
la cardeuse. Nous pourrions organiser des millions de personnes en
une famille sous l'ordre d'Hénoc. 16:170.
Je ne vois pas le
bien que peut se faire notre communauté en conservant des
intérêts divergents ; nos intérêts
doivent être parfaitement un, pour produire le bien que nous
désirons. Si nous travaillons dans l'unité, nous
pourrons, par notre travail, nous rendre riches, acquérir la
santé, la prospérité et la puissance, et cela
est requis de nous. Un saint de Dieu a le devoir d'acquérir
toute l'influence qu'il peut sur cette terre et d'utiliser la moindre
particule de cette influence pour faire le bien. Si cela n'est pas
son devoir, je ne comprends pas ce qu'est le devoir de l'homme.
12:376.
Si nous
travaillions ensemble dans nos occupations à la ferme, dans
nos travaux mécaniques, si nous étions obéissants
et travaillions en famille pour le bien de tous, il serait
pratiquement impossible de deviner le succès que nous aurions.
Mais nous devons le faire dans le Seigneur. Nous ne devons pas le
faire avec cupidité. Soyez toujours prêts et disposés
à tout donner au Seigneur, et à en faire ce qu'il lui
plaît. J'ai demandé au Seigneur
qu'il me fasse une faveur en ceci, et c'est de ne pas me mettre dans
des circonstances telles que ce qu'il m'a
donné tombe entre les mains de nos ennemis. Dieu nous
en préserve ! Mais que cela aille à la prédication
de l'Évangile, au soutien et au rassemblement
des pauvres, à la construction d'usines, à la création
de fermes, et à la mise au travail des pauvres,
car j'en ai des centaines et des milliers qui n'ont rien à
faire. Je les ai nourris et vêtus et
m'en suis occupé jusqu'à ce qu'ils soient devenus
relativement indépendants. Je n'ai rendu personne pauvre, mais
des milliers et des milliers riches, c'est-à-dire, c'est le
Seigneur qui l'a fait, par l'intermédiaire de votre humble
serviteur. 15:166.
Supposez qu'il y
ait une union d'efforts dans toutes les affaires politiques et
financières entreprises pour le profit du peuple tout entier,
qui ne peut voir le bien qui en résulterait ? Nous avons
essayé ceci dans une certaine mesure à propos de nos
marchés d'ici ; mais supposons
que nous soyons parfaitement d'accord là-dessus, nous
pourrions réclamer un prix honnête pour nos produits et
les marchands et les trafiquants n'auraient pas besoin de nous
exploiter. Si nous nous accordions, nous pourrions nous fournir à
des marchés éloignés, disons en vêtements,
pour un prix bien inférieur à celui de maintenant.
12:35.
Or le but est
d'améliorer l'esprit des habitants de la terre, jusqu'à
ce que nous apprenions ce pourquoi nous sommes ici, et devenions un
devant le Seigneur, afin que nous nous réjouissions ensemble
et soyons égaux. Non pas pour rendre tout le monde pauvre,
non. Le monde tout entier est devant nous. La terre est là, et
sa plénitude est là. Elle a été faite
pour l'homme ; et on n'a pas créé un homme pour
qu'il piétine ses semblables et
fasse tout ce que son cœur désire, pendant que des
milliers de personnes souffrent. Prenons un point de vue moral, un
point de vue politique, et nous voyons l'inégalité qui
existe dans la famille humaine. Prenons les habitants du monde
civilisé, combien d'ouvriers y a-t-il en proportion des
habitants ? Environ un sur cinq qui sont productifs,
et l'on pense que dix heures de travail effectué par cette
seule personne en vingt-quatre heures
entretiendra les cinq. C'est une situation inégale pour
l'humanité. Nous voyons des serviteurs qui travaillent depuis
tôt le matin jusque tard le soir, et qui n'ont pas la
possibilité de mesurer dix heures sur les vingt-quatre. Ils ne
peuvent aller à l'école, ils peuvent à peine
recevoir des vêtements pour aller aux réunions le jour
du sabbat. J'ai vu beaucoup de cas de ce genre en Europe, où
la jeune femme devait prendre ses vêtements le samedi soir et
les laver, pour aller à la réunion le dimanche avec une
robe propre. Pour qui travaille-t-elle ? Pour ceux qui, et ils
sont nombreux, vivent dans le luxe. Et, pour servir les classes qui
vivent d'eux, les pauvres travailleurs triment, s'épuisant à
gagner ce qui gardera un peu de vie en eux. Est-ce là de
l'égalité ? Non. Que va-t-on faire ? Les
saints des derniers jours n'auront accompli leur mission que lorsque
cette inégalité aura cessé sur la terre. 19:46.
Unité
ne veut pas dire uniformité –
Comment
pourriez-vous jamais arriver à rendre un peuple égal
dans ses possessions ? Cela ne se pourra jamais, pas plus que
les hommes ne pourront être égaux dans l'aspect du
visage. 4:29.
Nous ne deviendrons
jamais un au point que nous nous ressemblerons et posséderons
exactement les mêmes capacités et les mêmes
possibilités mentales ; ce n'est pas là le dessein
du ciel. Mais nous désirons devenir un dans toutes nos
activités pour réaliser la plénitude du royaume
de Dieu sur la terre, afin que Jésus vienne régner en
Roi des nations, comme il est Roi des saints. Appellerons-nous ceci
une union à but politique ? Je dis que c'est une bonne
politique de la part du peuple que d'être d'un seul cœur
et d'un seul esprit dans tout ce qu'il
fait. 12:35.
Le
mouvement coopératif –
Ce mouvement
coopératif n'est qu'une étape vers ce que l'on appelle
l'Ordre d'Hénoc, mais qui est en réalité l'ordre
des Cieux. Il fut révélé à Hénoc
lorsqu'il édifia sa ville et rassembla
le peuple et le sanctifia, de sorte qu'il devint à ce point
saint et pur qu'il ne pouvait plus vivre
parmi le reste du peuple, et que le Seigneur l'enleva. 13:2.
Je vais maintenant
vous donner les faits sur ce mouvement. Nous avons commencé le
système coopératif ici,
lorsque nous avons pensé que nous ne voulions plus attendre ;
nous avons ouvert le magasin coopératif en gros, et depuis ce
temps-là, des détaillants se sont établis,
quoique certains de ceux-ci fussent ouverts avant le magasin de gros.
Je sais que dès que ce mouvement a
été lancé, le prix des marchandises est tombé
de vingt à trente pour cent. Je me souviens très bien
qu'après notre vote à la conférence d'octobre
dernier, on a bientôt chuchoté partout : « Vous
savez quoi, on peut acheter un calicot au bout de la rue à
dix-huit et dix-sept cents le mètre » ; et le prix
est descendu à seize. Mais quand le prix est descendu à
seize cents, qui a eu l'occasion d'en acheter ? Absolument
personne, si ce n'est quelques mètres qu'on leur vendait pour
leur rendre service. Mais lorsqu'on a lancé le magasin
coopératif en gros, le prix a été fixé à
seize cents, et les détaillants les vendent aujourd'hui à
dix-sept cents et demi ou dix-huit cents le mètre. 12:373.
Voici ce que je
pense concernant cette question de coopération : il y a
très peu de personnes qui ne peuvent gagner vingt-cinq dollars
à placer dans un de ces magasins coopératifs. Il y a
des centaines et des milliers de femmes qui, par la prudence et
l'industrie, peuvent se procurer cette somme. Et nous vous disons :
placez vos capitaux dans un de ces
magasins. Dans quel but ? Pour que votre argent vous rapporte de
l'intérêt. Mettez votre temps
et vos talents à intérêt. Nous avons la parabole
devant nous. Si nous avons un, deux, trois ou cinq talents, à
quoi nous serviront-ils si nous les emballons
dans une serviette et les mettons de côté ?
Absolument à rien. Placez-les à intérêt.
Ces magasins coopératifs sont institués pour donner un
peu de profit aux pauvres aussi bien qu'aux riches. 12:375.
Frères, si
vous commencez ici et travaillez ensemble dans les travaux de la
ferme, à faire du fromage, à élever du petit et
du gros bétail et à faire toutes les autres sortes de
travaux, et installez ici une usine et un magasin coopératif -
on m'a dit qu'il n'y pas de magasin coopératif ici - installez
un bon magasin coopératif, et travaillez ensemble à
élever des moutons, à tenir un magasin, a fabriquer, et
tout le reste, peu importe quoi, et bientôt, lorsque nous
pourrons nous fixer sur des fondations telles que nous ne pourrons
être déracinés, nous nous mettrons alors en
devoir d'arranger une organisation familiale pour laquelle nous ne
sommes pas encore tout à fait prêts. Commencez, vous qui
êtes ici, dès maintenant à faire vos affaires sur
le plan coopératif. Dans tous les cas, je pourrais montrer à
chacun de vous les grands avantages que l'on aurait à
travailler ensemble ; je ne peux pas vous montrer ici par le
raisonnement ce qu'il y a exactement comme avantages à
coopérer dans vos exploitations forestières et vos
élevages. Vous avez des hommes ici, je suppose, à qui
un bras a été arraché ; ils ne peuvent
aller dans les canyons chercher du bois. Il se peut qu'un autre ait
eu la jambe coupée, et il ne peut courir çà et
là comme le font certains ; mais il peut faire quelque
chose ; il pourrait être un commerçant de première
catégorie, et il serait peut-être l'un des meilleurs en
comptabilité. Il ne peut prendre la faux et moissonner ;
il ne peut pas s'occuper d'une batteuse ; il ne peut aller
couper des arbres dans les bois ; il ne pourrait faire un bon
berger - mais il pourrait aller à l'usine,
et il peut faire beaucoup de choses. Eh bien, nous pouvons faire ceci
et entretenir la coopération. Je
peux prendre cinquante hommes qui n'ont pas un cent, et s'ils font ce
que je désire qu'ils fassent, ils
vaudront bientôt leur pesant d'or, chacun d'eux. 16:169.
Je suis prêt
à prouver à toute assemblée sensée, à
tout bon philosophe ou à toute personne ou personnes
réfléchies, qui ont un esprit et une constitution
fermes pour regarder les choses telles qu'elles sont, qui peuvent
discerner le blanc du noir et la lumière du jour des ténèbres
de minuit, que plus une communauté reste unie dans les
affaires, plus sa joie et sa richesse
seront grandes. Je suis prêt à prouver, à partir
des faits qui ont existé ou qui
existent maintenant dans toutes les branches des affaires humaines,
que l'union fait la force et que la division crée la faiblesse
et la confusion. 13:267.
Si le peuple qu'on
appelle saints des derniers jours ne devient pas un dans les choses
temporelles, comme il l'est dans les choses
spirituelles, il ne rachètera pas et n'édifiera pas la
Sion de Dieu sur la terre. Ce mouvement coopératif est une
étape. Nous disons au peuple : profitons-en, c'est votre
droit. Au lieu d'abandonner entre des mains de quelques personnes la
possibilité de gagner de l'argent par centaines et par
milliers, que le peuple dans son ensemble profite des bénéfices
acquis par la vente de marchandises. Je vous ai déjà
dit que ceci arrêtera le fonctionnement de beaucoup de petits
commerçants, mais cela fera d'eux des producteurs aussi bien
que des consommateurs. Vous verrez que si le peuple écoute à
l'unisson les conseils qui lui sont donnés, il ne faudra pas
beaucoup de temps pour que les chapeaux, les casquettes, les bonnets,
les bottes et les souliers, les pantalons, les vestons, les gilets et
les sous-vêtements de toute notre communauté soient
fabriqués parmi nous. 13:3.
CHAPITRE 26 : L'ÉCONOMIE
ET L'INDUSTRIE
La
foi les œuvres –
Ceux qui s'assurent
la vie éternelle sont ceux qui accomplissent la parole aussi
bien qu'ils l'écoutent. 14:37.
La grosse
difficulté chez les gens, c'est qu'ils n'agissent pas tout à
fait comme ils savent devoir le faire ; c'est cela qui nous
empêche d'accomplir l'œuvre qu'il nous est donné
de faire. 19:220.
Si vous n'en
profitez pas, tous les principes corrects avancés par
l'autorité de la sainte prêtrise deviendront lettre
morte pour vous. Mais si vous avez l'envie en vous, vous
progresserez, que vous restiez chez vous ou alliez à la
réunion ; et tous les vrais principes, pouvoirs et
manifestations que Dieu vous donne, vous en profiterez et les
chérirez dans votre cœur. 8:120.
Sachez si vous
devez faire une chose ou pas, et si vous ne le devez pas, laissez-la.
C'est comme cela qu'il faut vivre. 14:161.
On
doit passer son temps avec sagesse –
Qu'avons-nous ?
Notre temps. Passez-le comme vous voulez. Le temps vous est donné ;
et lorsque nous le passons le plus profitablement possible pour
promouvoir la vérité sur la terre, il nous est crédité,
et nous sommes bénis ; mais lorsque nous passons notre
temps dans l'oisiveté et la sottise, cela est mis à
notre débit. 19:75.
Nous devons rendre
compte des jours que nous passons dans la sottise. 19:75.
L'oisiveté
et le gaspillage ne sont pas conformes aux règles des cieux.
Conservez tout ce que vous pouvez, afin d'avoir de l'abondance pour
faire du bien à vos amis et à vos ennemis. 14:44.
Faites ce qu'il
faut faire et laissez là ce qui n'est pas nécessaire,
et nous en accomplirons plus que
maintenant. 3:160
Du temps qui est
imparti à l'homme ici-bas, il n'y a rien à perdre ou à
gaspiller. Après avoir joui d'un repos et d'une détente
suffisants, il n'est pas de jour, d'heure ou de minute que
nous devions passer dans l'oisiveté, mais chaque minute de
chaque jour de notre vie, nous devons nous efforcer de faire
progresser notre esprit et d'accroître la foi du saint
Évangile, en charité, en patience et dans les bonnes
œuvres, afin qu'augmente notre connaissance de la vérité
telle qu'elle est prononcée, prophétisée et
écrite. 13:310.
Je leur ai dit que
nous n'avons rien apporté d'autre que la connaissance pour les
diriger dans leurs travaux et leur enseigner comment employer leur
temps. C'est la plus grande richesse que nous possédions :
savoir orienter correctement nos travaux, en passant chaque heure
d'une manière qui soit profitable à nos femmes, à
nos enfants et à nos voisins. 12:172.
Le
travail est indispensable –
L'édification
du royaume de Dieu sur la terre n'est-elle pas à tous moments
un labeur temporel ? Il sera édifié
par la force et les moyens physiques, par le travail manuel plus que
par un effort mental particulier. 3:122.
Tout ce qui se
rapporte à l'édification de Sion exige un travail réel
et ardu. C'est de la sottise que de parler de bâtir un royaume
autrement que par le travail ; il faut le travail de toutes les
parties de notre organisme, qu'elles soient mentales, physiques ou
spirituelles, et c'est la seule manière d'édifier le
royaume de Dieu. 3:122.
Si nous voulons
édifier le royaume de Dieu ou établir Sion sur la
terre, nous devons travailler de nos mains, faire des plans avec
notre esprit et trouver des voies et moyens pour atteindre ce but.
3:51.
Énumérez-moi
cinquante, cent, cinq cents ou mille parmi les hommes et les femmes
les plus pauvres que vous puissiez trouver dans notre communauté ;
avec les moyens que j'ai en ma possession, je prendrai ces dix,
cinquante, cent, cinq cents ou mille personnes et les mettrai au
travail ; mais seulement assez longtemps pour que ce soit
profitable pour leur santé et pour leur rendre leur nourriture
et leur sommeil doux, et en dix ans je rendrai cette communauté
riche. En dix ans, je mettrai six, cent ou mille personnes, que nous
devons maintenant entretenir par des dons, en mesure non seulement de
s'entretenir elles-mêmes, mais elles seront riches, iront en
voiture, auront de belles maisons, des vergers, des troupeaux et tout
ce qu'il faut pour vivre à l'aise. 14:88.
Comme on l'a
observé ce matin, dans un excellent, sain et beau discours,
nous devrons nous mettre au travail et sortir l'or des montagnes pour
le poser, si nous voulons marcher dans des rues pavées d'or.
Les anges qui marchent maintenant dans les rues dorées,
et ils ont l'arbre de vie dans leur paradis, ont dû se procurer
cet or et le mettre là. Lorsque nous
aurons des rues pavées d'or, c'est que nous l'y aurons placé
nous-mêmes. Lorsque nous jouirons
d'une Sion dans sa beauté et sa gloire, ce sera quand nous
l'aurons construite. Si nous jouissons de
la Sion que nous attendons maintenant, ce sera après l'avoir
rachetée et préparée. Si nous vivons dans la
nouvelle Jérusalem, ce sera parce que nous en aurons posé
les fondations et l'aurons construite. Si nous ne terminons pas cette
œuvre nous-mêmes, nous jetterons les bases pour nos
enfants et les enfants de nos enfants, comme Adam l'a fait. Si nous
devons être sauvés dans une arche, comme Noé et
sa famille, ce sera parce que nous l'aurons construite. Si l'Évangile
est prêché aux nations, c'est parce que les anciens
d'Israël, dans la pauvreté, sans bourse ni sac, prêchent
l'Évangile jusqu'aux extrémités
de la terre. 8:354355.
Ma foi ne m'amène
pas à penser que le Seigneur nous pourvoira de porc rôti,
de pain déjà beurré,
etc. ; il nous donnera la capacité de produire le grain,
d'obtenir les fruits de la terre, de faire
des habitations, de nous procurer quelques planches pour faire une
boîte ; et lorsque viendra la moisson, nous donnant le
grain, ce sera à nous à le conserver - à garder
le blé jusqu'à ce que nous ayons sous la main des
provisions pour un, deux, cinq ou sept ans, jusqu'à ce que le
peuple ait mis de côté suffisamment du soutien de la vie
pour se nourrir, lui et ceux qui viendront ici chercher la sécurité
ici. 10:293.
Que
rien ne soit gaspillé –
Prenez les choses
tout à votre aise, ramassez tout, ne laissez rien se
gaspiller. 14:88.
Ne laissez jamais
rien se gaspiller. Soyez prudents, gardez tout, et s'il y a des
choses que vous avez en surcroît, demandez à vos voisins
de vous aider à les consommer. 1:250.
Ne considérez
jamais que vous avez suffisamment de pain autour de vous pour laisser
vos enfants en gaspiller une croûte
ou une mie. Si un homme vaut des millions de boisseaux de blé
et de maïs, il n'est pas suffisamment riche pour laisser sa
servante en jeter un seul grain au feu ;
qu'il soit mangé par quelque chose et repasse dans la terre,
et accomplisse ainsi le but dans lequel il a poussé.
Souvenez-vous en, ne gaspillez rien, mais prenez soin de tout. 1:253.
Il n'est pas une
famille de cette ville où il y a deux, trois, quatre ou cinq
personnes, qui ne puisse en conserver suffisamment avec ce qui reste
sur la table, avec ce que les enfants ont gaspillé et avec ce
que l'on doit balayer dans le feu et à la porte, pour faire
suffisamment de porc pour en avoir pour toute l'année, ou du
moins tout ce qu'ils devraient manger. 4:314.
Allez trouver la
famille la plus pauvre de cette communauté, et je me risquerai
à dire qu'elle gaspille assez de chiffons chaque année
pour acheter les livres de classes dont ses enfants ont besoin, et
fait plus encore. 16:16.
Si vous désirez
devenir riches, épargnez ce que vous gagnez. Le premier
imbécile venu peut gagner de l'argent, mais il faut avoir de
la sagesse pour l'épargner et l'utiliser d'une manière
qui lui soit profitable. 11:301.
Nous avons avantage
à prendre grand soin des bénédictions que Dieu
nous accorde ; si nous agissons autrement, nous supprimons la
puissance et la gloire dont Dieu veut que nous héritions.
C'est par notre soin, notre frugalité et le bon sens que Dieu
nous a donnés que nous sommes capables de conserver notre
grain, nos troupeaux, nos femmes et nos enfants,
nos maisons et nos terres, et de les accroître autour de nous,
nous assurant constamment du pouvoir et de
l'influence pour nous personnellement et pour tout le royaume
de Dieu. 9:171.
Vous pouvez voir
dans les rues des petites filles qui portent les jupes de leur mère,
ou leur bonnet, et dont les tabliers sont pleins de saleté.
Vos maris vous achètent du calicot, mais vous ne savez qu'en
faire. Il faut le porter soigneusement, jusqu'à ce que les
derniers fils en soient usés et puis le mettre dans le sac aux
chiffons pour en faire du papier. 4:319.
Il est de bonne
politique et économique de se soutenir mutuellement. 12:63.
Utilisez juste
assez de vos gains pour rendre heureux et mettre à l'aise
votre corps et votre famille, et épargnez
le reste. 9:295.
Nous devons être
indépendants - Nous voulons que vous soyez dorénavant
autonomes. Écoute, ô Israël !
Écoutez-le, voisins, amis et ennemis, voilà ce que le
Seigneur exige de ce peuple. 12:285.
Saints des derniers
jours, apprenez à vous entretenir, produisez tout ce dont vous
avez besoin pour manger, boire ou porter, et si vous ne pouvez
obtenir tout ce que vous désirez pour aujourd'hui, apprenez à
vous passer de ce que vous ne pouvez acheter et payer ;
assujettissez votre esprit au fait que vous devez et voulez vivre
selon vos moyens. 12:231.
Qui mérite
les éloges ? Les personnes qui prennent soin
d'elles-mêmes ou celles qui ont toujours confiance que la
grande miséricorde du Seigneur prendra soin d'elles ? Il
est tout aussi illogique d'attendre du Seigneur qu'il nous donne des
fruits lorsque nous ne plantons pas les arbres ; ou, lorsque
nous ne labourons pas et ne semons pas, et nous évitons
le travail de la moisson, d'invoquer le Seigneur pour lui demander de
nous protéger de la pauvreté,
que de lui demander nous sauver des conséquences de notre
sottise, de notre désobéissance et de notre gaspillage.
12:243-244.
La foi et la
confiance implicites en Dieu consistent à faire tout ce que
l'on peut pour se subvenir à soi-même ; et la
collectivité qui travaille ensemble, d'un commun accord, pour
accomplir cela, ses efforts seront semblables aux efforts d'un seul
homme. 4:25.
Frères,
apprenez. Vous en avez appris beaucoup, c'est vrai ; mais
apprenez encore, apprenez à subvenir à vous-mêmes ;
conservez du grain et de la farine, et gardez-les pour les jours de
pénurie. Sœurs, ne demandez pas à vos maris de
vendre le dernier boisseau de grain que vous avez pour acheter
quelque chose dans les magasins ; aidez votre mari à le
mettre de côté en prévision d'un temps de besoin,
et ayez toujours sous la main des provisions pour un ou deux ans.
12:204.
Au lieu de chercher
à savoir ce que le Seigneur va faire pour nous, demandons ce
que nous pouvons faire pour nous-mêmes. 19:172.
La première
révélation donnée à Adam a été
de nature temporelle. La plupart des révélations qu'il
a reçues avaient trait à sa vie ici-bas. Cela a
également été le cas des révélations
de Noé. Nous n'avons qu'un très petit nombre des
instructions que le Seigneur a données à Hénoc
concernant sa ville ; mais il ne fait aucun doute que la plupart
des révélations qu'il a reçues avaient trait à
un état temporel. Et il est certain que les révélations
que Noé a reçues, dans la mesure où nous les
possédons, avaient presque exclusivement trait à cette
vie. Le même principe a été suivi du temps de
Moise et à l'époque de ses
pères, Abraham, Isaac et Jacob. Nous pouvons dire que huit ou
neuf dixièmes des points de doctrine
et des principes exposés dans les révélations
données à ces hommes étaient
de nature temporelle. Dès que Moïse a été
appelé à aller délivrer Israël,
les révélations que le Seigneur lui a données
ont été de nature temporelle, relatives à la vie
temporelle des enfants d'Israël - apprenant à Moïse
comment les délivrer de l'esclavage et les faire sortir de
l'état de servitude où ils se trouvaient à ce
moment-là. Il les a instruits de la même manière
tandis qu'ils voyageaient dans le désert ; et cela a
continué ainsi jusqu'au temps des juges, et puis jusqu'à
Saül, que le Seigneur leur a permis de proclamer roi, et puis
par les enseignements des prophètes. 6:170.
Tout ce que les
saints des derniers jours ont gagné, ils l'ont obtenu de haute
lutte et grâce à une résolution indomptable.
13:93.
Par exemple, nous
avons des hommes qui vont chercher des pierres dans les carrières
de montagne ; et nous dirons à ces hommes :
Pouvez-vous aller tirer des pierres dans les carrières sans
les instruments convenables ? Et ils diront : « Je
dois avoir autant de pioches et de burins,
et je dois avoir autant de forets de différentes tailles, et
autant de masses et de marteaux. » Un autre dira :
« Je veux faire les outils ; je sais les faire, et je
ferai les instruments en utilisant les minerais de montagnes. »
Vous vous souvenez de ce que Néphi a fait. Lorsqu'il est
arrivé à la mer et s'est mis en devoir de construire sa
barque, le Seigneur lui a montré le minerai et Néphi a
fait les outils avec lesquels il a construit sa barque. Il n'a pas
été obligé de retourner à Jérusalem
pour se procurer des outils. J'aimerais voir se manifester ici un peu
plus de ce talent que je n'en vois actuellement.
J'utilise cette comparaison pour montrer que, dans notre pauvreté,
nous avons cette œuvre à faire. 8:354.
Les
éléments de la richesse sont autour de nous –
Je dis à mes
frères et sœurs : Venez, apprenons comment nous
entourer, à partir des éléments, d'une abondance
de tous les conforts de la vie et à les convertir à nos
besoins et à notre bonheur. Ne
restons pas ignorants avec les ignorants, mais montrons aux ignorants
comment être sages. 6:6.
Le Seigneur a fait
sa part du travail ; il nous a entourés d'éléments
contenant du blé, de la viande, du lin, de la laine, de la
soie, des fruits et tout ce qui est nécessaire pour édifier,
embellir et glorifier la Sion des derniers jours, et il nous incombe
de façonner ces éléments en vue de nos besoins,
selon la connaissance que nous avons maintenant et la sagesse que,
par notre fidélité, nous pouvons obtenir des cieux.
C'est de cette façon que le Seigneur ramènera Sion sur
la terre, et pas autrement. 9:283.
Tant que nous avons
un sol riche dans cette vallée, et des semences à
mettre dans le sol, nous n'avons pas à demander à Dieu
de nous nourrir, ni de nous suivre partout avec un pain en nous
suppliant de le manger. Il ne le fera pas, et je ne le ferais pas non
plus si j'étais le Seigneur. Nous pouvons nous alimenter ici ;
et si nous nous trouvons jamais dans des circonstances où nous
ne le pouvons pas, il sera encore temps que le Seigneur fasse un
miracle pour nous entretenir. 1:108.
Nous avons le
devoir d'être actifs et diligents à faire tout ce que
nous pouvons pour subvenir à nos besoins, pour édifier
son royaume, pour nous défendre contre nos ennemis, pour faire
sagement nos plans et pour employer toutes les méthodes que
l'on peut inventer pour établir le royaume de Dieu sur la
terre et pour nous sanctifier et nous préparer à
demeurer en sa présence. Cependant, si, après cela, le
Seigneur ne nous aidait pas - s'il ne
donnait pas son aide à nos efforts, tous nos labeurs se
révéleraient vains.
2:279-280.
Le monde se trouve
devant nous. L'or, l'argent et les pierres précieuses sont
dans les montagnes, dans les rivières, dans les plaines, dans
les sables et dans les eaux ; ils appartiennent tous à ce
monde, et nous appartenons, vous et moi, à ce monde. Y en
a-t-il assez pour nous faire à chacun une bague ?
Certainement. Y en a-t-il assez pour nous faire une broche ?
Certainement. Y en a-t-il assez pour faire de la bijouterie pour y
sertir les diamants et les pierres précieuses des dames ?
Certainement. Y en a-t-il assez pour faire la vaisselle d'argent, les
cuillers, les plats, les assiettes, les couteaux et les fourchettes ?
Il y en a beaucoup dans la terre pour tous ces buts. Alors pourquoi
diable se quereller là dessus ? Mettez-vous
systématiquement au travail, retirez-le des montagnes et
faites-en l'usage que nous désirons, sans vous quereller et
sans vous chiper mutuellement ce que vous
avez en poche. Le monde en est plein. S'il quitte ma poche, il est
encore dans le monde, il appartient encore
a cette petite sphère, à cette petite tache dans la
création de Dieu, si petite que je
crois que si vous étiez sur le soleil, il vous faudrait un
télescope qui l'agrandirait de nombreuses fois pour la voir ;
et je ne crois pas qu'on l'ait jamais vue d'aucune des étoiles
fixes, si ce n'est les célestes - les mortels ne pourraient
pas voir cette terre à cette
distance. Et ici les hommes se battent, se querellent, cherchent à
profiter les uns des autres et à s'assurer toute la richesse
que le monde contient, voulant condamner les nations, voulant être
présidents, rois ou gouverneurs. Que feraient-ils s'ils
l'étaient ? La plupart d'entre eux rendraient malheureux
tous ceux qui les entoureraient, voilà ce qu'ils feraient. Il
y a très peu d'hommes sur la terre qui essayent de rendre
les gens heureux. De temps en temps, il y a eu des empereurs et des
monarques qui ont rendu leur peuple heureux, mais il ont été
très rares. Mais supposons que nous nous mettions au travail
pour rassembler tout ce qui se trouve dans le sein et sur la surface
de notre mère la terre et l'utilisions, manquerait-il quelque
chose ? Non, il y aurait assez pour
tout le monde. Alors, saints des derniers jours, regardez ces choses
telles qu'elles sont, et vous qui n'êtes
pas saints des derniers jours, regardez les choses telles qu'elles
sont. Et j'espère et je prie pour vous, qui êtes du
dehors, et pour ceux qui professent être
des saints des derniers jours, que nous ayons ici une bonne paix
pendant un certain temps, pour construire nos fours, ouvrir nos
mines, faire nos chemins de fer, cultiver la terre, suivre sans être
interrompus nos affaires commerciales ; pour que nous puissions
nous occuper à embellir la terre. 15:19.
L'agriculture
–
L'accroissement de
nos enfants et leur accession a la maturité augmentent nos
responsabilités. Il faut cultiver davantage de terre pour
subvenir à leurs besoins. Ceci augmente la nécessité
de creuser des canaux pour guider les eaux de nos grands fleuves sur
les immenses terrains d'alluvions qui sont maintenant utilisés.
Nous voulons que demain nos enfants demeurent près de nous, où
il y a beaucoup de terre et d'eau, et ne cherchent pas a faire leur
demeure à des centaines de kilomètres de nous. Ces
grandes entreprises publiques, le peuple doit s'y donner de tout son
cœur et de toute son âme, et y investir librement tous
ses biens et tous ses moyens qu'il a en surplus, et se préparer
ainsi à donner un emplacement aux vastes multitudes d'enfants
que nous voyons grandir, se fortifier les mains et rendre encore plus
solides rendre encore plus compactes nos institutions spirituelles et
nationales actuellement organisées. 11:I16.
On peut vivre sur
soixante ares de terre. Une petite ferme de ce genre bien cultivée
et bien administrée, dont les produits sont économiquement
appliqués, fera merveille pour entretenir et élever une
petite famille. Que les petits enfants remplissent leur rôle,
lorsqu'ils ne sont pas occupés à
leurs études, tricotant leurs bas et leurs moufles, tressant
la paille pour leurs chapeaux ou filant
pour leurs robes et leurs sous-vêtements. Si notre peuple
observait strictement ces principes simples
d'économie, il deviendrait bientôt si riche qu'il
n'aurait pas assez de place pour garder son
abondance ; ses entrepôts déborderaient de
plénitude. 11:142.
Maintenant,
cultivez bien vos fermes et vos jardins, et dirigez vos troupeaux là
où ils peuvent vivre pendant l'hiver, si vous n'avez pas de
fourrage pour eux. Ne gardez pas tant de bétail, ou, en
d'autres termes, plus que vous n'en pouvez nourrir et rendre
profitable à vous-mêmes et au royaume de Dieu. Nous
avons des centaines et des milliers de têtes de bétail
engraissées dans les fermes, et cependant nous n'avons pas de
viande à manger, ou très peu. Tuez votre bétail
lorsqu'il est gras, salez la viande, afin d'en avoir pour manger
pendant l'hiver et un peu pour donner à vos voisins pour le
travail qu'ils font pour vous aider. Mettez
de côté votre viande, et ne la laissez pas périr
dans vos mains. Pareille chose n'est pas bien. Le bétail est
fait pour notre usage, prenons-en soin. 11:142.
J'ai l'intention de
planter et de semer non seulement en mai, mais en juin et en juillet,
et, tant que la saison durera, je
continuerai mes travaux pour produire ce qui est nécessaire
pour entretenir ma vie. 2:280.
Que l'on plante des
bosquets d'oliviers et des vignobles constitués par les
espèces de raisins les plus approuvées, et que l'on
cultive des patates douces en abondance et tous les arbres et racines
qui portent des fruits dans la terre et au-dessus de la terre, que
l'homme et la bête peuvent utiliser
pour se nourrir, afin que l'abondance coule dans la terre comme un
fleuve et que le contentement règne dans tous les ménages,
tandis que l'industrie, la frugalité et la paix dominent
partout. 10:227.
Au lieu que les
gens soient pauvres, nous avons déjà trop si nous n'y
faisons pas plus attention. J'ai entendu
dire un homme qui vit dans cette ville - qui a toujours été
aisé - qu'il avait douze vaches lorsqu'il est arrivé
ici, et que souvent il était presque dépourvu de lait
et de beurre. Au bout de quelques années,
le nombre de ses vaches était réduit à six, et
il dit que les six lui faisaient plus de bien que les douze. Deux ans
plus tard, elles étaient réduites à deux, et les
deux vaches lui ont fait beaucoup plus de bien que les douze ou les
six, car il pouvait mieux s'en occuper, et il l'a fait. 4:317.
Tout ce que nous
utilisons pour entretenir la vie de l'homme ou de la bête, nous
ne devons pas en laisser un seul grain se gaspiller, mais le faire
passer par l'estomac de quelque animal ; en outre, tout ce qui
fertilise nos jardins et nos champs doit être diligemment mis
de côté et sagement administré, afin que l'on ne
perde rien de ce qui contient les éléments de la
nourriture et du vêtement pour l'homme et du fourrage pour les
bêtes. 11:130.
Gardez votre foin,
gardez votre balle, gardez votre paille, gardez votre blé,
gardez votre avoine, gardez votre orge et tout ce qui peut être
conservé en prévision d'un jour de pénurie.
12:241.
Femmes, allez au
jardin et cultivez la salade et les nombreuses autres plantes qui
rentrent dans le cadre de votre jugement et de vos forces. Qui vous a
empêchées de faire un peu de vinaigre l'an dernier ?
Les gens courent souvent partout en demandant : « Où
peut-on trouver un peu de vinaigre ? » Lorsque je
dirigeais un ménage, alors même que mes voisins auraient
eu un million de barriques de vinaigre, je n'avais pas besoin d'en
acheter une cuillerée, car j'en faisais beaucoup pour
moi-même, et j'avais des œufs, du beurre
et du porc que j'avais produits moi-même, et je m'arrangeais
pour me procurer du bœuf et le saler
proprement, et nous avions tout ce qui était essentiel pour
nous alimenter confortablement. 4:318.
Qu'est ce qui vous
empêche de cultiver quelque chose pour nourrir une vache ?
Rien. Qu'est ce qui vous empêche de mettre du blé dans
votre jardin et d'avoir les rejetons et le fourrage ? Qui vous
empêche de cultiver des carottes, du panais, etc., pour nourrir
une vache pendant l'hiver ? Vous pouvez le faire sur plus de dix
ares, mais le ferez-vous ? 4:317.
Les richesses d'un
royaume ou d'une nation ne consistent pas tant dans l'ampleur de
leurs coffres que dans la fertilité de leur sol et l'industrie
de leur peuple. 10:266.
Les besoins sont
nombreux, mais nos nécessités réelles sont très
peu nombreuses. Gouvernons nos besoins selon nos nécessités,
et nous verrons que nous ne sommes pas obligés de dépenser
notre argent pour rien. Gardons notre argent pour payer nos terres,
pour acheter des troupeaux et les faire prospérer et pour nous
procurer des machines et lancer un plus grand nombre de fabriques de
laine. 12:289.
Nous ne sommes pas
avides d'obtenir de l'or ; si nous pouvons l'obtenir en
cultivant des pommes de terre et du blé, tant mieux. « Ne
pouvez-vous vous enrichir en spéculant ? »
Nous ne voulons pas. « Ne pouvez-vous vous enrichir en
allant dans les mines d'or ? » Nous
sommes en plein dedans. « Pourquoi n'essayez-vous pas l'or
du sol ? » Parce que cela
dépouille toute communauté ou nation de la terre de
leur morale quand on les gave d'or et d'argent ; cela détruit
n'importe quelle nation. Mais donnez-leur du fer et du charbon, un
bon travail bien dur, beaucoup à manger, de bonnes écoles
et une bonne doctrine, et cela les rendra saints, riches et heureux.
13:176.
Achetez des vaches,
car si nous ne vous avons pas encore fourni des vaches, nous en
sommes capables et disposés à le faire. La plupart,
sinon tous, en ont reçu. Que ferez-vous
des veaux ? « Nous les avons vendus pour une bouchée
de pain. » Pourquoi ne les avez-vous pas élevés ?
Ne savez-vous pas qu'ils seraient bientôt précieux ?
Non, mais vous gaspillez vos veaux, négligez d'acheter des
porcs et vivez sans lait, et sans grand nombre de conforts de la vie
qu'on se procure aisément. 4:315.
Le temps viendra où
la valeur de l'or ne pourra se comparer à celle d'un boisseau
de blé. 1:250.
Quand un fermier en
a fini de ses charrues, il devrait les mettre sous abri jusqu'à
ce qu'il en ait de nouveau besoin. Lorsque l'on enlève des
harnais, il faut les pendre de manière que vous puissiez les
trouver à n'importe quelle heure de la nuit, de même
pour une selle, une bride, une couverture de selle ou n'importe quel
accessoire, et être immédiatement prêt. 8:296.
La
fabrication –
Je prie que le
Seigneur nous barre la route et ferme la porte de sorte que nous
soyons obligés de dépendre de ce que nous fabriquons
pour avoir les conforts de la vie. 7:67.
Cultivez également
du lin et préparez-le pour que les femmes en fassent des
vêtements d'été. 4:316.
Épargnez
votre laine et envoyez-la à l'usine. Si nous voulons un peu de
tissu de coton, nous pouvons le cultiver
dans le pays du sud ; et nous pourrions en cultiver ici aussi
bien qu'ailleurs. Nous pouvons faire deux
récoltes à peu près. 19:73.
Je veux qu'ils
gardent leur laine et la conservent dans notre Territoire. Si nous
n'avons pas assez de filatures pour préparer toute la laine
qui pousse dans notre Territoire et dans nos montagnes, nous ferons
venir davantage de machines et construirons davantage d'usines, et
nous tisserons la laine pour le peuple. 15:159.
Construisez une
tannerie, afin que les peaux qui sont détachées de
notre bétail soient transformées en cuir. 19:73.
Nous voulons du
verre. Quelqu'un viendra sous peu prendre du quartz, monter un petit
four et faire du verre. 9:31.
Bientôt
quelqu'un viendra, n'ayant pas cinquante dollars, prendra le
feldspath qui est si abondant dans notre granit et en fera la
meilleure porcelaine. 9:31.
Les matières
colorantes ont ouvert une autre brèche par laquelle s'écoule
une grande partie de notre argent. Partout
où pousse le maïs, on peut produire de la garance en
grande quantité, et cependant nous
donnons notre argent à des étrangers pour avoir cet
article. Dans notre région, on peut cultiver avec succès
et profitablement l'indigo. 10:226.
Les importations de
sucre ont causé de grandes saignées dans notre
numéraire. Je suis absolument certain qu'il est tout à
fait inutile d'acheter du sucre sur un marché étranger.
Le sorgho est une plante profitable, dans le Grand Lac Salé et
les comtés voisins, pour la fabrication de la mélasse ;
dans cet endroit, on peut le cultiver avec profit pour
fabriquer le sucre. J'ai goûté des échantillons
de sucre produit à partir du sorgho cultivé
dans le sud de l'Utah, et je n'ai jamais vu de meilleure qualité
de sucre brut. Que quelques personnes entreprenantes se lancent dans
cette branche de la production à domicile,
et mettent un terme efficace à une autre échappée
de notre argent. Le sucre a une place importante dans notre
alimentation, et nous devons le produire en grande abondance. 10:226.
Mettez-vous au
travail et cultivez la soie. Vous pouvez le faire, et ceux qui ne
peuvent pas se mettre au travail, nous les mettrons a ramasser de la
paille et à faire des chapeaux de paille et des bonnets de
paille ; nous en chargerons d'autres de rassembler du jonc et
d'autres de faire des paniers ; nous en mettrons d'autres à
ramasser des roseaux et à faire des nattes, des fonds de
chaises et des tapis. 12:202.
Comme je l'ai dit
au peuple, lorsque nous sommes arrivés dans cette vallée
en 1847, il y a beaucoup de soie dans les éléments qui
se trouvent ici, autant que n'importe où sur la terre. 9:32.
Les capitalistes
diront peut-être : « Qu'allons-nous faire de
nos moyens ? » Construisez des filatures et faites
marcher un, deux ou trois mille fuseaux. Faites venir cinquante, cent
ou mille moutons et produisez de la laine. Certains d'entre vous
cultivent le lin et construisent une usine pour le transformer, et ne
profitent pas pleinement, et ne mettent pas en poche tous les dollars
qu'ils peuvent gagner. Vous êtes riches, et je veux détourner
le courant de manière a faire du bien a toute la communauté.
13:36.
Le
commerce –
On peut dire que
nous serons toujours pauvres sans commerce. Nous serons toujours
pauvres avec lui, à moins que nous
ne le dominions ; et si nous ne pouvons pas faire cela, il
vaut mieux ne pas en faire. 11:134.
Mais une fois de
plus, en ce qui concerne ce chemin de fer : lorsqu'il sera fini,
même en temps ordinaire, il nous ouvrira le marché et
nous serons à la porte de New York, juste sur le seuil du
marché des États-Unis. Nous pouvons envoyer notre
beurre, nos œufs, notre fromage et nos fruits et recevoir en
retour des huîtres, des peignes, du cabillaud, du maquereau,
des oranges et du citron. Je vous dirai encore plus : mettez vos
pêches en conserve dans le meilleur style, car on en voudra.
12:54
Tout ce qui
contribue à l'entretien, au confort et à la santé
de l'humanité forme la base du
commerce du monde. L'or et l'argent en numéraire ne sont
précieux que comme moyens pour faciliter les échanges.
Nous pouvons nous les rendre utiles et ils peuvent augmenter notre
confort lorsqu'ils sont transformés en tasses, en assiettes,
etc., dans l'économie de notre ménage. 10:227.
Souvenez-vous que
dans le commerce il y a de gros avantages à convertir
fréquemment votre capital. 13:35.
Nos marchands
sont-ils honnêtes ? Je ne pourrais pas être honnête
en faisant ce qu'il font ; ils
prennent cinq cents pour cent sur certains de leurs biens et ils font
cela à des gens innocents,
confiants, pauvres et industrieux. 11:114.
Le
capital et le travail –
Tous les capitaux
qu'il y a sur la terre sont les forces des travailleurs et des
travailleuses. Sans cela, l'or, l'argent et les pierres précieuses
resteraient dans les montagnes, sur les plaines et dans les vallées,
et ne seraient jamais extraits ni utilisés. Le bois
continuerait à croître, mais on ne s'en servirait pas,
et la terre resterait comme elle est ; mais c'est l'activité
et le travail des habitants de la terre qui produisent la richesse.
Le travail bâtit nos chapelles, nos temples, nos tribunaux, nos
belles salles de musique et nos excellentes écoles ;
c'est le travail qui instruit nos enfants et leur fait faire la
connaissance des diverses branches de l'instruction, qui les rend
experts dans leur langue et dans d'autres langues, et dans toutes les
branches des connaissances que comprennent les enfants des hommes ;
tout cela favorise la richesse, la gloire et le confort de n'importe
quel peuple de la terre. 16:66.
Nous disons aux
saints des derniers jours, travaillez pour ces capitalistes, et
travaillez honnêtement et fidèlement, et ils vous
paieront fidèlement. J'en connais pas mal et, autant que je
sache, tous sont honorables. Ils sont capitalistes et veulent gagner
de l'argent, et ils veulent le gagner honnêtement et selon les
principes de l'honnêteté. S'ils ont des moyens et sont
décidés à les risquer pour ouvrir des mines,
travaillez pour eux à la journée. Transportez leurs
minerais, construisez leurs fours, et faites-vous payer ; prenez
possession de vos terres, construisez vos maisons, améliorez
vos fermes, achetez votre bétail et devenez aisés.
14:85.
Il y en a beaucoup
à New York qui ne sont pas allés à l'école
un seul jour de leur vie ; ils se vautrent dans le ruisseau,
dépenaillés, sales et malpropres. Ils apprennent la vie
à la dure, c'est vrai ; mais où dorment-ils ?
Au bord du chemin, ou bien ils se glissent dans un vieux bâtiment
-garçons et filles, et y vivent par milliers. Ils n'ont pas le
moindre abri pour se mettre, mais lorsque
vient la nuit, leur seul refuge, ce sont les vieux bâtiments,
les taudis et les coins de rue abandonnés
par la police, et c'est là qu'ils doivent passer la nuit.
Pourquoi ne pas prendre ces individus et
les amener dans notre pays, ou en Californie, en Oregon
ou dans les plaines de l'Illinois, du Wisconsin, etc., pour qu'ils
créent une ville, colonisent le pays et que ces pauvres
malheureux deviennent plus aisés ? Vous vous montreriez
dignes d'exister sur la terre si vous le faisiez. 14:84.
Donner aux gens le
salaire qu'ils désirent ici nous empêcherait de cultiver
la soie avec profit. Nous espérons le moment où le prix
du travail ici sera ramené à un niveau raisonnable et
judicieux. 12:202.
Le temps et la
capacité de travailler sont les capitaux de l'humanité
tout entière, et nous sommes tous redevables à Dieu de
la capacité d'utiliser le temps d'une manière
profitable, et il exigera que nous rendions
des comptes précis de ce que nous faisons de cette capacité ;
et il n'exigera pas seulement que nous rendions compte de nos actes,
mais nos paroles et nos pensées seront également mises
en jugement. 18:73.
Une jeune fille,
obligée de travailler pour gagner son pain quotidien, demande
du travail à une dame aisée. La dame dit peut-être :
« Combien voulez vous ? » « Je
ne sais pas. Qu'allez vous me donner ? » La réponse
sera probablement : « Je vous donnerai cinquante
cents par semaine plus la pension, et vous ferez la lessive, le
repassage la traite des vaches, le nettoyage et la cuisine »,
le tout obligeant vraisemblablement la pauvre fille à
travailler de cinq heures du matin a six
heures du soir. Et pourtant sa pauvreté
ne lui laisse pas le choix ; elle est
obligée de devenir esclave pour obtenir quotidiennement son
déjeuner, son dîner et son souper. Il est probable que
si son père vit, il est trop pauvre pour l'aider, et s'il y a
une mère, elle est peut-être veuve et incapable de la
sortir d'une vie de labeur et d'esclavage.
Une femme que je connaissais dans ma jeunesse,
épouse du pasteur de la paroisse où j'allais aux
réunions, disait un jour à certaines de ses sœurs
à l'église : « Pensez-vous que nous
serons obligés de manger avec nos domestiques lorsque nous
irons au ciel ? Nous ne le faisons pas ici, et j'ai l'impression
qu'il y aura deux tables au ciel. » Et pourtant c'était
une personne raffinée et qui avait de l'éducation, et
cependant les traditions qui s'étaient glissées dans
son être révélaient la sottise qu'elle avait en
elle pour poser pareille question. 14:99.
Que les mécaniciens
et tous ceux qui ont des capitaux créent des affaires et
donnent de l'emploi et mettent des moyens entre les mains des
ouvriers ; bâtissez de bonnes maisons commodes, des
temples splendides, des tabernacles spacieux, de grandes salles et
toutes les autres espèces d'édifices qui donneront de
la personnalité et de la grandeur à nos villes et
imposeront le respect pour notre peuple. Faisons de nos garçons
des mécaniciens, et enseignons-leur toutes les branches utiles
des sciences et l'histoire et les lois des royaumes et des nations,
afin qu'ils soient prêts à remplir n'importe quel poste
dans la vie, de celui de laboureur à celui de philosophe.
10:270.
Celui qui ne
produit pas doit vivre des produits de ceux qui travaillent. Il n'y a
pas moyen de faire autrement. Si nous travaillions tous quelques
heures par jour, nous pourrions alors passer le reste de notre temps
à nous reposer et à faire progresser notre esprit. Ceci
donnerait aux enfants l'occasion d'apprendre la science du jour et de
posséder toute la sagesse de l'homme. 19:47.
N'opprimez pas les
pauvres, mais ayez confiance en Dieu, et vous n'aurez jamais faim,
vous ne serez jamais nus et vous n'aurez jamais soif. Si vous
opprimez les pauvres, le jour viendra où vous serez nus,
assoiffés et affamés, et ne serez pas capables de vous
procurer quelque chose pour subvenir à
vos besoins. 8:73.
Bâtissez
de bonnes maisons et de belles villes –
Que le peuple
construise de bonnes maisons, plante de bons vignobles et de bons
vergers, fasse de bonnes routes, construise de belles villes où
l'on pourra trouver des édifices splendides pour le profit du
public, de belles rues bordées d'arbres ombrageux, des
fontaines, des cours d'eau cristallins et tous les arbres, arbustes
et fleurs qui prospéreront sous notre climat pour faire de
notre demeure des montagnes un paradis et que notre cœur
déborde de gratitude envers le Dieu de Joseph, jouissant de
tout le cœur reconnaissant, disant constamment : « Non
pas ma volonté, mais ta volonté, ô Père. »
10:3.
Embellissez vos
jardins, vos maisons, vos fermes ; embellissez la ville. Cela
nous rendra heureux, et produira de l'abondance. La terre est une
bonne terre, les éléments sont bons, si nous les
utilisons pour notre profit, en vérité et en justice.
Soyons donc satisfaits et mettons-nous au travail de toutes nos
forces pour nous rendre sains, riches et beaux et nous conserver de
la meilleure manière possible, et vivre aussi longtemps que
nous pouvons et faire tout le bien que nous pouvons. 15:20.
Tous les
aménagements que nous faisons augmentent non seulement notre
confort, mais également notre richesse. 16:64.
Faites de bonnes
maisons ; apprenez à construire ; devenez de bons
mécaniciens et de bons hommes
d'affaires, afin de savoir construire une maison, une grange ou un
entrepôt, exploiter une ferme ou
élever du bétail et en prendre tout le soin possible en
fournissant un abri suffisant et tout le confort approprié
pour l'entretenir pendant l'hiver ; et montrez-vous
dignes de cette richesse qui vous sera accordée, qui sera plus
grande que cette vallée et ce
qu'elle peut produire. 8:289.
Accroissez
vos biens –
Les efforts pour
accumuler les biens dans un sens correct sont loin de faire du tort à
une communauté ; au contraire, ils sont hautement
profitables, à condition que les hommes, avec tout ce qu'ils
ont, se tiennent toujours prêts à promouvoir les
intérêts du royaume de Dieu sur la terre. Que tous les
hommes soient industrieux, prudents et économes dans leurs
actes et leurs sentiments, et tout en amassant, que chacun s'efforce
de faire fusionner ses intérêts avec ceux de cette
communauté, avec ceux de ses voisins et de son quartier, qu'il
cherche son bonheur et son bien-être dans celui de tous, et
nous serons bénis et deviendrons prospères. 3:330.
On peut, en
quelques mots, réduire l'idée du bien agir à une
simplicité parfaite, à savoir : que dorénavant
personne ne travaille ni ne fasse aucune affaire quelle qu'elle soit
qu'il ne puisse faire au nom du Seigneur. 1:337.
Cette vie vaut plus
que tout ce que l'on peut posséder dans le temps et dans
l'éternité. Il n'est pas de vie qui nous soit plus
précieuse aux yeux de la sagesse et de la justice éternelle
que la vie que nous possédons maintenant. Notre premier devoir
est de prendre soin de cette vie. 11:113.
Être prudent
et économe et utiliser les éléments que nous
possédons pour notre profit et le profit de nos semblables,
c'est quelque chose de sage et de juste ; mais être
fainéants, gaspilleurs, paresseux et
indolents, passer notre temps et nos moyens à rien est
injuste. 16:16.
Nous croyons tous
que le Seigneur livrera nos batailles ; mais comment ? Le
fera-t-il pendant que nous ne nous faisons aucun souci et ne faisons
aucun effort en vue de notre sécurité, lorsqu'un ennemi
est sur nous ? Si nous ne faisons pas d'efforts pour garder nos
villes, nos maisons, nos cités, nos femmes et nos enfants, le
Seigneur les protégera-t-il pour nous ? Non. Mais si nous
agissons de la manière inverse et nous efforçons de
l'aider à réaliser ses desseins, alors il mènera
nos batailles. Nous sommes baptisés pour la rémission
des péchés ; et il serait tout aussi raisonnable
d'attendre la rémission des péchés sans le
baptême que d'attendre que le Seigneur mène nos
batailles sans que nous prenions toutes les précautions pour
être prêts à nous défendre. Le Seigneur
exige que nous soyons aussi disposés à mener nos
propres batailles qu'à le voir les mener pour nous.
Si nous ne sommes pas prêts pour un ennemi lorsqu'il nous
attaque, nous n'avons pas satisfait aux exigences de celui qui dirige
le bateau de Sion, ou qui dicte les affaires de son royaume. 11:131.
Les
dettes –
Payez vos dettes,
nous vous aiderons à le faire, mais ne contractez plus de
dettes. 14:105.
Soyez prompts en
tout, et surtout à payer vos dettes. 14:279.
Celui qui contracte
des dettes alors qu'il sait qu'il ne pourra les rembourser, ne
comprend pas les principes qui doivent
régner dans une communauté bien réglée,
ou bien alors il est volontairement
malhonnête. 11:258.
Celui qui ne paie
pas ses dettes honnêtement n'est pas un saint des derniers
jours s'il a le moyen de les payer. 11:258.
C'est déjà
assez triste, bien assez triste, d'emprunter à un ennemi et ne
pas le rembourser ; faire cela est en dessous d'un être
humain ; mais tous ceux qui empruntent à un ami et
surtout aux pauvres, ne méritent pas l'amitié des
saints, s'ils ne remboursent pas. 14:276.
CHAPITRE 27 : LA RICHESSE
La
richesse appartient au Seigneur –
Les richesses
terrestres sont cachées dans les éléments que
Dieu a donnés à l'homme, et l'essence de la richesse
est le pouvoir d'organiser à partir de ces éléments
tous les conforts de la vie pour subvenir à nos besoins ici et
pour l'existence éternelle dans l'au-delà. La
possession de tout l'or et de tout l'argent du monde ne satisferait
pas les aspirations de l'âme immortelle de l'homme. Seul le don
du Saint-Esprit du Seigneur peut donner à l'esprit la santé
et la satisfaction. Au lieu de chercher l'or et l'argent, cherchez
les cieux et essayez d'apprendre la sagesse jusqu'à ce que
vous puissiez organiser les éléments natifs pour votre
profit ; c'est alors, et alors seulement, que vous commencerez à
posséder la vraie richesse. 10:35.
Il y a de grandes
quantités de biens, d'or et d'argent dans la terre et sur la
terre, et le Seigneur donne à
celui-ci et à celui-là - aux méchants comme aux
justes - pour voir ce qu'ils en feront,
mais le tout lui appartient. Il a donné une bonne portion à
ce peuple, et par notre foi, notre patience
et notre industrie, nous nous sommes construit ici de bonnes maisons
confortables, et il y en a beaucoup qui sont assez aisés, et
il est de nombreuses parties du monde où on les dirait riches
s'ils s'y trouvaient. Mais cela ne nous appartient pas, et tout ce
que nous avons à faire, c'est d'essayer de découvrir ce
que le Seigneur veut que nous fassions de ce que nous possédons,
et puis le faire. Si nous allons au-delà de cela, ou si nous
allons à droite ou à gauche, nous entrons dans un mode
de vie illégitime. Notre obligation légitime est de
faire ce que le Seigneur veut que nous fassions de ce qu'il nous
accorde, et d'en disposer comme il le commande, qu'il s'agisse de
donner le tout, le dixième ou le surplus. 16:10.
Personne au monde
ne peut véritablement dire que quelque chose lui appartient,
et ne le pourra que lorsqu'il aura traversé les épreuves
que nous traversons maintenant tous et aura retrouvé son corps
dans une résurrection glorieuse, pour être couronné
par celui qui sera ordonné et mis à part pour mettre
une couronne sur notre tête. Alors nous sera donné ce
que nous semblons seulement posséder maintenant, et nous
serons éternellement un avec le Père et le Fils, et pas
avant. 9:106.
Les éléments
doivent être mis en forme et en action pour le profit, le
bonheur, la beauté, l'excellence, la gloire et l'exaltation
des enfants des hommes qui demeurent sur la terre. 9:242.
L'incertitude
des biens temporels –
Ne savez-vous pas
que la possession de vos biens est comme une ombre, ou comme la
rosée du matin avant le soleil de
midi, qu'à aucun moment vous ne pouvez avoir la certitude de
bien la tenir ! C'est la main invisible de la Providence qui la
tient. 1:114.
Nous ne pouvons
avoir confiance en la certitude des biens mortels ; ils sont
transitoires, et ceux qui leur font confiance et comptent dessus
seront plongés dans une irrémédiable déception.
2:122.
Nous devrions voir
que le choses de ce monde que l'on appelle les richesses, ne sont en
réalité pas des richesses. Nous devrions voir qu'elles
sont comme des mirages pour les ignorants, de simples phénomènes
pour les habitants de la terre ; elles sont aujourd'hui, mais
demain elles ne sont pas ; elles ont été, mais
maintenant elles sont parties, on ne sait pas où. Le roi
terrestre sur son trône, qui règne triomphalement sur
ses sujets, est anéanti, avec tout son royaume, et annihilé
sur un souhait de celui qui possède la vraie richesse. Que
celui qui possède la vraie richesse dise aux éléments
de ce royaume : « Ne produisez ni blé, ni
huile, ni vin, mais qu'il y ait une famine sur ce peuple »,
en pareil cas où est la richesse de ce roi, sa puissance, sa
grandeur et sa couronne ? Il n'y a pas de pain, pas d'huile, il
n'y a pas de troupeaux, car ils ont péri sur les plaines, son
blé est détruit et toutes ses récoltes sont
rongées par la vermine. À quoi ses richesses lui
servent-elles ? Ses sujets tout autour de lui sont étendus
morts par manque de pain ; il peut crier après eux, en
vain ; ses richesses, sa puissance et son influence ont disparu,
elles sont balayées comme le tissu sans consistance d'une
toile d'araignée. 1:266.
Le
péché de convoitise –
Comme le diable
joue avec l'homme qui adore autant le gain ! 10:174.
J'ai plus peur de
la convoitise chez nos anciens que des hordes de l'enfer. 5:353.
Ceux qui sont
pleins de convoitise et de cupidité, pressés de
s'emparer du monde entier, sont constamment mal à l'aise et
font sans cesse des plans et des inventions pour obtenir telle ou
telle chose. 3:119.
Les hommes sont
avides des choses vaines de ce monde. Dans leur cœur ils sont
pleins de convoitise. Il est vrai que les choses de ce monde sont
conçues pour nous donner du confort et qu'elles rendent
certaines personnes aussi heureuses qu'elles peuvent l'être ;
mais les richesses ne rendront jamais les saints des derniers jours
heureux. En elles-mêmes, les richesses ne peuvent pas produire
le bonheur permanent ; seul l'Esprit
qui vient d'en haut peut faire cela. 7:135.
Lorsque je jette
les yeux sur les habitants de la terre et vois la faiblesse et,
puis-je le dire, la folie suprême qui se trouvent dans le cœur
des rois, des gouverneurs, des grands et de ceux qui devraient être
sages, bons et nobles ; lorsque je les vois ramper dans la
poussière, aspirer, soupirer, désirer, se battre pour
les choses de cette vie, je pense : Ô insensés que
vous êtes de désirer les choses de cette vie !
Aujourd'hui ils cherchent les honneurs et les gloires du monde, et
lorsque le soleil sera caché par les montagnes de l'occident,
le souffle aura quitte leurs narines, et ils s'enfonceront dans leur
mère la terre. Où seront alors leurs richesses ?
Éternellement parties. Comme le dit Job : « Je
suis sorti nu du sein de ma mère. » Dénués
de tout et abandonnés, ils doivent suivre le chemin qu'ils
n'ont pas essaye et qui leur est inconnu, et entrer dans le monde des
esprits. Ils ne savent pas où ils vont, ni pourquoi. Les
desseins du Créateur sont cachés à leurs yeux ;
les ténèbres, l'ignorance, les chagrins et les
gémissements s'emparent d'eux et ils entrent dans l'éternité.
Et c'est, à leur connaissance, leur fin concernant cette vie.
L'homme qui met les richesses de ce
monde et les choses du temps dans la balance contre les choses de
Dieu et la sagesse de l'éternité, n'a pas d'yeux pour
voir, ni d'oreilles pour entendre, ni de cœur pour comprendre.
À quoi servent les richesses ? À faire des
largesses, à faire du bien. Faisons le meilleur usage possible
de ce que le Seigneur nous donne, pour l'édification de son
royaume, pour la propagation de la vérité sur la terre,
afin de voir et de connaître les bénédictions de
la Sion de Dieu ici-bas.
Je regarde autour de moi dans le monde
de l'humanité et je les vois saisir, se bousculer, se
quereller, chacun cherchant à s'agrandir et à réaliser
ses desseins personnels, ne s'occupant pas de la collectivité,
marchant sur la tête de ses voisins - tous cherchent, font des
plans, des projets dans leurs heures de veille, et quand ils dorment,
rêvent : « Comment profiter de mon voisin ?
Comment le dépouiller pour grimper les échelons de la
célébrité ? » C'est une idée
tout à fait erronée.
Vous voyez tel noble, qui cherche le
bien de ceux qui l'entourent, essayant d'amener, dirons-nous ses
serviteurs, si vous voulez : ses locataires, à sa
connaissance, a des bénédictions analogues à
celles qu'il connaît, a dispenser sa sagesse et ses talents
parmi eux et à les rendre égaux a lui. À mesure
qu'ils montent et augmentent, il monte et augmente, lui aussi, et il
est avant eux. Tous les yeux sont sur ce roi ou sur ce noble, et les
sentiments de ceux qui l'entourent sont : « Dieu le
bénisse ! Comme je l'aime ! Comme je suis content de
l'avoir ! Il cherche à me bénir et à me
remplir de joie, à couronner mes travaux de succès, à
me donner du confort afin que je jouisse du monde aussi bien que
lui. » Mais l'homme qui cherche les honneurs et la gloire
aux dépens de ses semblables n'est pas digne de la société
de ceux qui sont intelligents. 15:18.
J'espère
voir le jour où on ne verra plus un homme pratiquer l'usure
sur un autre. 13:92.
La
vraie richesse –
Il n'y pas d'homme
riche tant qu'il n'a pas le pouvoir sur la mort, l'enfer, la tombe,
et celui qui a le pouvoir de la mort, qui est le diable. À
quoi servent les richesses que possèdent les habitants de la
terre ? Ce sont des fantômes, de simples ombres, des
bulles sur la vague, qui éclatent au moindre souffle.
Supposons que je possède des millions et des millions de
richesses de toutes les espèces que je puisse imaginer ou
demander, et que tout d'un coup, je sois pris d'une douleur dans la
tête qui me rende tout à fait fou, et défie
l'adresse des médecins les plus éminents, quel bien me
ferait tout cet argent en l'absence de la capacité de dire à
la douleur : « Va-t'en » ? Supposons que
je possède le pouvoir de dire à la douleur :
« Va-t'en au pays d'où tu viens » ; et
que je dise « Viens, santé, et donne de la force à
mon corps » ; et lorsque je veux la mort, je dise :
« Viens, car j'ai des droits sur toi, une autorité,
car ce corps doit être dissous » ; que la mort
dise : « Je veux en faire ma proie », mais
que je puisse dire à la mort : « Va-t'en, tu
ne peux pas me toucher » ; ne serais-je pas riche ?
Qu'en est-il ? Que le moindre accident arrive à un membre
de la famille humaine, il n'existe plus. Possédons-nous donc
la vraie richesse dans l'état où nous sommes ?
Non. 1:271.
Posséder les
biens de ce monde n'est pas véritablement la richesse, ce
n'est rien de plus ou de moins que ce qui est commun à tous
les hommes, aux justes et aux injustes, au saint et au pécheur.
Le soleil se lève sur les méchants et sur les bons ;
le Seigneur envoie sa pluie sur les justes et les injustes ;
cela se manifeste à nos yeux et dans notre expérience
quotidienne. Le vieux roi Salomon, le sage, a dit : « La
course n'est point aux agiles, ni la guerre aux vaillants, ni la
richesse aux intelligents ». La véracité de
cette parole peut s'observer dans les
événements quotidiens. Ceux que nous considérons
comme agiles ne sont pas toujours ceux qui
acquièrent la maîtrise dans la course, mais ceux
qui ne sont pas considérés aussi agiles ou pas agiles
du tout sont ceux qui souvent gagnent les prix. C'est, pourrais-je
dire, la main invisible de la Providence, cette puissance souveraine
qui gouverne les destinées des
hommes et des nations qui veut cela ainsi. Ceux
qui sont faibles et tremblants sont souvent ceux qui gagnent la
bataille ; et les ignorants, les insensés et ceux qui
n'ont pas de sagesse obtiennent la richesse par un heureux concours
de circonstances. Tout cela, nous pouvons le voir, c'est le sort
commun de l'homme : bref, on peut dire que c'est la providence
philosophique d'un monde philosophique. 1:267.
L'or
n'est pas la richesse –
À quoi sert
l'or lorsque vous avez assez à manger, à boire et à
porter sans lui ? 1:250
Il n'y a pas de
bonheur dans l'or, pas le moins du monde. Il est très pratique
comme article d'échange, pour acheter ce dont nous avons
besoin ; au lieu de trouver le confort et le bonheur dans l'or
vous l'échangez pour obtenir le bonheur ou ce qui peut y
conduire Il n'y a pas de richesse réelle dans l'or. On parle
de richesse ; mettez la compagnie bancaire la plus riche au
monde sur un rocher désert, avec tout son or empilé
autour d'elle, sans aucune possibilité de l'échanger,
et qu'elle soit démunie des conforts de la création,
elle serait vraiment pauvre. Où donc est sa joie, son confort,
sa grande richesse ? Elle n'en a pas. 8:168.
La vraie richesse
consiste à avoir le talent de produire, à partir des
éléments, le pratique et le
confort. Tout le pouvoir et la dignité que la richesse peut
conférer ne sont que des ombres ;
on trouve la substance dans les muscles des millions de travailleurs.
Un travail bien dirigé est la vraie puissance qui subvient à
nos besoins. Il donne une grandeur réelle au potentat, de
l'instruction et du matériel aux ministres religieux et
politiques et subvient aux besoins des milliers de millions de fils
et de filles de la terre. Il y a dans la société, des
situations et des paniques que la puissance des richesses terrestres
ne peut détourner. 10:189.
On a pensé
que la richesse donnait la puissance. C'est vrai dans un certain
sens, dans un état dépravé de la société,
si on appelle puissance le fait d'ouvrir un vaste champ aux monopoles
injustes qui dépouillent et oppriment les pauvres et
enrichissent les riches. Dans un état
dépravé de la société, l'argent peut
acheter des postes et des titres, peut couvrir une multitude
d'incapacités, ouvrir toutes grandes les portes de la société
à la mode aux êtres les plus bas, les plus dépravés
de l'humanité : il divise la société en
classes, sans aucun critère de bonté, de vertu ou de
vérité. On l'utilise pour satisfaire les passions les
plus brutales de l'âme humaine : on s'en sert pour
contourner toutes les lois saines de Dieu et de l'homme et pour
piétiner tous les liens sacrés qui doivent unir la
société dans des rapports nationaux, municipaux,
domestiques et autres. La richesse ainsi utilisée l'est en
dehors de ses limites légitimes. 10:3.
Comment devenir
riches ? Lorsque les hommes agissent en fonction des principes
qui leur assureront le salut éternel, ils sont certains
d'obtenir tôt ou tard tout ce que leur cœur désire ;
si cela ne vient pas aujourd'hui, cela pourra venir demain ; si
cela ne vient dans cette vie-ci, ce sera pour la prochaine. 2:122.
Je ne suis pas
partisan d'empiler l'or et les autres biens de sorte qu'ils restent
inutiles, je désire tout mettre à bon usage. Je ne
garde jamais sur moi un dollar inutilisé, car je désire
mettre tous les moyens en action. 3:160.
Je peux, et
d'autres aussi, être témoin d'un fait, que n'ayant en
vue que l'édification du royaume de
Dieu, nous sommes devenus riches des choses de ce monde ; et si
quelqu'un peut me dire comment nous pouvons devenir riches d'une
autre façon, il peut en faire plus que
moi. Nous abandonnons nos affaires et nos familles, et allons prêcher
la paix du royaume, et faisons attention à
cela, ne pensant jamais à nos affaires ou à nos
familles, si ce n'est lorsque nous demandons au Seigneur de bénir
nos familles en même temps que toutes les familles des saints
de partout. 11:116.
Voulez-vous la
richesse ? Si oui, ne soyez pas pressés. Voulez-vous les
richesses de ce monde ? Oui, nous le reconnaissons. Alors soyez
calmes, satisfaits, sereins ; que votre pouls reste normal,
qu'il ne monte pas à du cent vingt, mais maintenez-le aussi
haut que vous pouvez, entre soixante-dix et soixante-seize ; et
lorsqu'une réunion est fixée, veillez à y
assister. S'il doit y avoir une réunion de deux jours,
venez-y ; passez-y le temps et apprenez ce qui se passe.
Observez soigneusement, écoutez chaque parole qui est dite,
que tout cœur s'élève à Dieu pour avoir de
la sagesse, et sachez et comprenez toute parole de prophétie,
toute révélation qui peut être donnée,
tout conseil qui peut être présenté au peuple,
afin que vous soyez à même de peser, mesurer, comprendre
et décider entre ce qui est de Dieu et ce qui n'est pas de
Dieu. Refusez le mal, apprenez la sagesse et progressez en grâce
et en connaissance de la vérité. 15:3.
La méthode
employée par les hommes d'affaires du monde a tendance à
rendre quelques-uns riches et à
enfoncer les masses populaires dans la pauvreté et la
dégradation. 11:348.
Voici le conseil
que je donne aux saints des derniers jours d'aujourd'hui.
Arrêtez-vous, ne vous pressez pas. Je ne crois pas que je
pourrais trouver un homme dans notre communauté qui ne désire
la richesse, qui n'aimerait posséder tout ce qui serait
susceptible de lui procurer le confort. Savez-vous comment
l'obtenir ?
Quelqu'un
répondra : « Si je ne le sais pas, je voudrais
le savoir ; mais je ne peux pas dire que je sois vraiment
fortuné - la fortune est un peu contre moi. » Je
vais vous en donner la raison : vous êtes trop pressés ;
vous n'allez pas suffisamment aux réunions, vous ne priez pas
assez, vous ne lisez pas assez les Écritures, vous ne méditez
pas assez, vous êtes tout le temps en route, et si pressés
que vous ne savez par ou commencer. Ce
n'est pas comme cela qu'on devient riche. J'utilise simplement le
terme « riche » pour guider I'esprit, jusqu'à
ce que nous obtenions la richesse éternelle dans le royaume
céleste de Dieu. Ici nous désirons la richesse dans un
sens relatif, nous désirons le confort dans la vie. Si nous le
désirons, agissons de manière à l'obtenir.
Laissez-moi ramener ceci à un dicton tout simple - un des plus
simples et des plus communs que l'on puisse utiliser : « Gardez
le sac bien ouvert », afin qu'il se remplisse lorsque la
corne d'abondance se renversera. 15:36.
Ce sont quelques
paroles de consolation pour les frères qui désirent
conserver leurs richesses, et avec elles, je vous promets la maigreur
dans l'âme, les ténèbres dans l'esprit, un cœur
étroit et contracte, et les entrailles de votre compassion
seront fermées et bientôt vous serez vaincus par
l'esprit d'apostasie et vous abandonnerez votre Dieu et vos frères.
12:127.
Ma politique est de
devenir riche ; je suis avare pour les choses éternelles.
Est-ce que je veux devenir riche de choses de cette terre ? Oui,
si le Seigneur désire que j'aie de telles richesses, et si je
peux les utiliser profitablement. Ma politique est d'utiliser
activement tous les hommes, femmes et enfants, afin qu'ils n'aient
pas de temps vide pour faire le mal pendant
la nuit et pour établir des plans qui réaliseront leur
propre ruine. 2:144.
Je vous ai dit,
l'autre jour, ce qui me rend riche, c'est le travail de ceux que je
nourris et que j'habille ; et
pourtant, je n'ai pas l'impression d avoir un dollar au monde qui
m'appartienne, c'est au Seigneur et il m'en a rendu intendant ;
et si je peux savoir à quoi le Seigneur aime le voir consacré,
c'est à cela qu'il ira. 3:118.
Le tiers ou le
quart du temps que l'on passe à gagner sa vie suffirait, si
vous dirigiez convenablement votre travail. Les gens pensent qu'ils
s'enrichiront en travaillant dur - en travaillant seize heures sur
vingt-quatre ; mais il n'en est pas ainsi. Beaucoup de nos
frères n'ont pas le temps d'aller aux réunions. Six
jours, c'est bien plus de temps qu'il n'en faut pour travailler.
8:355.
La grande majorité
des hommes et des femmes ne savent pas comment se subvenir à
eux-mêmes. Permettez-moi de vous reporter tous à un
événement de Winter Quarters. Nous avons quitté
Nauvoo en février 1846, tracé nos routes pour traverser
l'Iowa, à l'exception soixante ou soixante-dix kilomètres,
construit des ponts, coupé du bois, envoyé cinq cents
hommes au Mexique, traversé de ce côté du
Missouri, et nous y avons passé l'hiver Comment y avez-vous
vécu ? Savez-vous comment vous avez obtenu quelque chose
à manger ? Des frères sont venus me trouver,
disant : « Nous devons aller au Missouri.
Ne pouvons-nous emmener nos familles, aller au Missouri et y trouver
du travail ? » Savez-vous,
aujourd'hui encore, comment vous auriez vécu ? Je vous le
dirai et alors vous vous en souviendrez. Je
n'avais pas cinq dollars d'argent pour commencer ; mais
je me suis mis au travail et j'ai construit un moulin, dont je savais
que nous n'en aurions besoin que pendant quelques mois, et qui a
coûté trois mille six cents dollars. J'ai annoncé
que j'emploierais tous les hommes et les payerais pour leur travail.
Si j'avais une pièce de six pence, je la transformais en
vingt-cinq cents ; et un demi-boisseau de pommes de terre, je le
transformais en un demi-boisseau de blé. Comment ai-je fait
cela ? Par la foi. Je suis allé trouver frère
Neff, qui venait d'arriver, lui ai demandé deux mille six
cents dollars et je les ai reçus, sans qu'il sache où
l'argent allait. Il a conservé le moulin un an encore, et
celui-ci lui est resté sur les bras. Je dis : Que Dieu le
bénisse à jamais ! Car c'est l'argent qu'il avait
amené de Pennsylvanie qui a empêché des milliers
d'hommes, de femmes et d'enfants de mourir de faim. Je l'ai manipulé
et je l'ai géré, et tout a marché comme
sur des roulettes et dans la prospérité. 6:173.
Donnerai-je
brièvement mes idées sur le commerce et les
transactions commerciales ? Par exemple, un marchand vient dans
notre quartier avec un stock de marchandises ; il les vend de
deux cents à mille pour cent de plus qu'elles n'ont coûté.
Il devient naturellement bientôt riche, et au bout d'un certain
temps on l'appellera millionnaire, alors qu'il n'avait peut-être
pas un dollar quand il a commencé son commerce. Vous entendrez
beaucoup de gens dire de pareille personne, quel brave homme c'est,
et quel bon financier ! Mon opinion de pareil individu, c'est
que c'est un escroc, un tricheur, un menteur ! Il trompe les
gens, il prend ce qui ne lui appartient pas et est l'incarnation
vivante du mensonge. Ce n'est pas un financier ! Le financier
est celui qui va chercher le bois dans le canyon et lui donne une
forme à l'usage de ses semblables, employant des mécaniciens
et des travailleurs pour retirer des éléments et de la
matière brute tout ce qui est nécessaire pour
l'entretien et le confort de l'homme ; quelqu'un qui construit
des tanneries pour travailler les peaux au
lieu de les laisser pourrir, se gaspiller ou être envoyées
hors du pays pour être transformées en cuir et puis
ramenées sous forme de bottes et de souliers ; qui peut
prendre la laine, les fourrures et la paille pour les transformer en
toile, en chapeaux et en bonnets, et qui plante des mûriers et
cultive la soie, et donne ainsi du travail
aux hommes, aux femmes et aux enfants, comme vous avez commencé
à le faire ici, utilisant les éléments au profit
de l'homme, et fertilisant un désert stérile, le
transformant en un champ fécond, le faisant fleurir comme le
narcisse ; voilà le genre
d'homme que j'appellerais un financier, un bienfaiteur de ses
semblables. Mais la grande majorité des hommes qui ont amassé
de grandes fortunes l'ont fait aux dépens
de leurs semblables. 19:97.
Comment
utiliser la richesse –
Peu d'hommes savent
ce qu'il faut faire de la richesse lorsqu'ils la possèdent.
1:250.
Vous savez très
bien qu'il est contre ma doctrine et mes sentiments de voir des
hommes gratter pour avoir la richesse du monde et puis la laisser
inutilisée et ne pas faire de bien. 9:186.
Ne thésaurisez
donc pas votre or ; si vous le faites, il se gangrènera ;
mais mettez chaque dollar à intérêt. Au lieu
d'attacher votre âme à votre bétail et à
vos autres biens, mettez-la toute où elle doit être mise
pour le profit du royaume de Dieu sur la terre et pour sa gloire.
9:191.
L'homme n'a pas le
droit aux propriétés, qui, selon les lois du pays, lui
appartiennent légalement, s'il ne
veut pas les utiliser ; il ne devrait pas posséder plus
qu'il ne peut en mettre à intérêt,
et utiliser pour faire du bien à lui-même et à
ses semblables. Quand un homme
accumulera-t-il suffisamment d'argent pour l'autoriser à le
mettre de côté dans un coffre,
et l'enfermer pour qu'il y reste, ne faisant aucun bien ni à
lui-même ni à son prochain ? Il est impossible de
faire une chose pareille. Nul ne doit garder chez lui de 1argent ou
des biens qu'il ne peut mettre à intérêt pour
l'avancement de ces biens en valeur ou en quantité et pour le
bien de la communauté où il vit ; s'il le fait, il
devient un poids mort qu'il traîne derrière lui.
Quiconque a du bétail, de l'argent ou de la richesse sous
quelque forme que ce soit, de l'énergie et du muscle, doit le
mettre à intérêt. Si un homme a le bras, le
corps, la tête, les parties constitutives d'un organisme
susceptible de faire de lui un travailleur, et ne doit dépendre
de rien au monde que ses mains, qu'il les mette à intérêt.
Ne cachez jamais rien dans une serviette, mais mettez-le à
l'œuvre pour qu'il apporte un accroissement. Si vous avez des
biens, quels qu'ils soient, dont vous ne savez
que faire, investissez-les pour exploiter une ferme, construire une
scierie ou une filature, et faites tous vos efforts pour mettre tous
vos biens à intérêts. Si vous avez plus de bœufs
et d'autre bétail que vous n'en avez besoin, mettez-les entre
les mains d'autres hommes ; obtenez en retour leur travail et
mettez ce travail là où il augmentera la valeur de vos
biens. 1:252.
Si un homme vient
parmi notre peuple avec de l'argent, qu'il l'utilise pour embellir
son héritage en Sion et pour augmenter son capital en mettant
ainsi son argent à intérêt. Qu'il aille exploiter
une grande ferme, la remplir de bétail et la fortifier tout
autour d'une bonne clôture efficace. Pourquoi ? Mais pour
dépenser son argent. Alors qu'il divise cette terre en fermes,
les orne d'arbres et y construise une belle maison. Pourquoi ?
Mais pour dépenser son argent. Que fera-t-il lorsque son
argent sera parti ? L'argent ainsi dépensé d'une
main sage et prudente est en mesure d'accumuler et de s'accroître
au centuple. Lorsqu'il a fini d'organiser sa ferme, et que ses moyens
augmentent encore parce qu'il les utilise diligemment,
il peut commencer à construire une filature, par exemple ;
il peut faire acheter des moutons, les faire amener ici, les parquer
ici, les tondre ici et prendre soin d'eux, puis mettre les garçons
et les filles au travail pour lever, carder, filer et tisser la
laine, et employer ainsi des centaines et des milliers de frères
et de sœurs qui sont venus des
régions industrielles du vieux monde et ne sont pas habitués
à cultiver la terre pour vivre, qui n'ont rien appris d'autre
qu'à travailler à l'usine. Ceci les nourrirait et les
vêtirait, et mettrait à leur portée les conforts
de la vie ; cela créerait également chez nous un
marché constant pour les produits de
l'agriculteur et le travail du mécanicien. 1:253.
La
richesse n'apporte le bonheur que lorsqu'on l'utilise pour l'Évangile
–
Notre véritable
obligation n'est rien d'autre que de promouvoir notre religion.
4:355.
Si vous venez nus
(peu m'importe si vous n'avez rien d'autre qu'une peau de daim autour
de vous lorsque vous arrivez ici), et que vous amenez votre Dieu et
votre religion, cela vaut mille fois mieux que de venir avec des
chariots d'argent et d'or et laisser votre Dieu derrière.
4:204.
Si, par des
habitudes industrieuses et des transactions honorables, vous obtenez
des milliers ou des millions, peu ou beaucoup, vous avez le devoir
d'utiliser, aussi judicieusement que vous le pouvez, tout ce qui est
mis entre vos mains pour l'édification du royaume de Dieu sur
la terre. 4:29.
Si nous sommes
détruits à cause de la possession de richesses, ce sera
parce que nous nous serons détruits nous-mêmes. Si nous
possédions des centaines de millions en argent
et consacrions ces moyens à édifier le royaume de Dieu,
à faire du bien à ses créations,
n'ayant en vue que sa gloire, nous serions aussi bénis et
aussi éligibles pour le salut que le
pauvre mendiant qui va de porte à porte ; le riche fidèle
a autant droit aux révélations
de Jésus-Christ que le pauvre fidèle. 11:300.
Nous devons veiller
et prier, faire attention à ce que nous disons et faisons et
vivre près de notre Dieu, afin que l'amour de ce monde
n'étouffe pas la semence précieuse de la vérité,
et être prêts, si nécessaire, à tout
abandonner, même la vie, pour l'amour du royaume des cieux.
11:111.
Faites attention,
hommes d'Israël, prenez garde à ne pas aimer le monde ou
les choses du monde dans leur état actuel, et, dans votre
orgueil, oublier le Seigneur, votre Dieu. Nous ne devrions pas plus
nous soucier de l'argent, de l'or et des biens que recherche
tellement le monde corrompu, que de la terre ou du gravier sur lequel
nous marchons. 11:118.
Peu m'importe ce
qui advient des choses de ce monde, ou de l'or, de l'argent, des
maisons et des terres, tant que nous avons le pouvoir de rassembler
la maison d'Israël, de racheter Sion et d'établir le
royaume de Dieu sur la terre. Je ne donnerais pas un cent pour tout
le reste. Les choses que le Seigneur nous confère sont, il est
vrai, pour notre confort, notre bonheur et notre utilisation, mais
tout doit être consacré à l'édification du
royaume de Dieu sur la terre. 3:361.
Beaucoup pensent
que la possession de l'or et de l'argent leur donnera le bonheur, et
par conséquent des milliers de personnes fouillent les
montagnes pour trouver ces métaux précieux ; c'est
une erreur de leur part. La possession des richesses, à elle
seule, ne produit pas le bonheur, bien qu'elle apporte le confort,
lorsque l'on peut l'échanger contre les
choses essentielles et le luxe de la vie. Lorsque l'on obtient la
richesse en volant ou d'une autre manière injuste et
déshonorante, la crainte d'être découvert et de
subir le châtiment dépouille le possesseur de tout
bonheur humain. Lorsque l'homme obtient honorablement la richesse, sa
possession en est cependant gâchée par la pensée
que la mort l'en dépouillera et que
d'autres la posséderont. Quel espoir a-t-il pour l'avenir,
lorsqu'il en aura fini de ce monde d'affliction ? Il ne sait
rien de l'avenir, il ne voit rien que la mort et l'enfer. Le confort
solide et la joie sans mélange lui sont inconnus. 11:15.
Les hommes et les
femmes qui essayent de se rendre heureux par la possession des
richesses ou de la puissance manqueront le bonheur, car seul
l'Évangile du Fils de Dieu peut rendre les habitants de la
terre heureux et les préparer à jouir du ciel ici-bas
et dans l'au-delà. 11:329.
Cela a peu
d'importance, bien que nous ayons de nombreuses fois quitté
nos maisons et nos autres biens, en ayant été chassés
par nos ennemis ; car la terre et la plénitude
appartiennent au Seigneur ; l'or et
l'argent que l'on extrait de la terre sont entre ses mains, et il en
dispose selon son bon plaisir. Il suscite des royaumes et les
précipite selon son plaisir. La plénitude de la terre
est entre ses mains, mais on ne peut en jouir, dans le sens plein du
terme, sans en jouir dans le cadre de son royaume. 8:161-162.
Quand bien même
je posséderais des millions en argent et en biens, cela ne
m'exempte pas d'accomplir le travail que je suis appelé à
faire, dans la mesure où j'en ai la force et les capacités,
pas plus que n'en est exempté l'homme le plus pauvre de la
communauté. Plus nous avons de moyens en bénédiction,
plus nous avons de responsabilités en bénédiction ;
plus nous avons de sagesse et de capacités en bénédiction,
plus nous sommes dans l'obligation d'utiliser cette sagesse et ces
capacités pour la diffusion de la
justice, l'assujettissement du péché et du malheur et
l'amélioration de la situation de
l'humanité. L'homme qui n'a qu'un seul talent et l'homme qui
en a cinq ont des responsabilités en
conséquence. Si nous avons d'immenses moyens, nous avons
d'immenses responsabilités. Si nous avons des connaissances
fantastiques, nous aurons une quantité fantastique d'affaires
à gérer et nous devrons occuper chaque particule de la
connaissance qui nous a été conférée.
9:172.
Les
dangers de la richesse –
La question ne se
posera pas pour le Seigneur ni pour les messagers du Tout-Puissant de
savoir combien possède un homme, mais comment il s'est procuré
ces richesses et ce qu'il en fera. 11:294.
Si le Seigneur m'a
jamais révélé quelque chose, c'est pour montrer
que les anciens d'Israël doivent abandonner les spéculations
et s'occuper des devoirs de leur appel, sinon ils n'auront que peu ou
pas de pouvoirs dans leurs missions ou à leur retour. 8:179
Les saints des
derniers jours qui tournent leur attention vers l'acquisition
d'argent ne tardent pas à se refroidir dans leurs sentiments
vis-à-vis des ordonnances de la maison de Dieu. Ils négligent
leurs prières, deviennent réticents à faire le
moindre don ; la loi de la dîme devient une trop lourde
tâche pour eux, et ils finissent par abandonner leur Dieu et
les bénédictions du ciel semblent leur être
fermées - tout cela en conséquence de cette désir
des choses de ce monde, qui périront à coup sûr
en cours de manipulation, se dissiperont et disparaîtront en
cours d'utilisation. 18:213.
Si j'avais
seulement vu dans mon jeune âge ceux qui avaient de la
richesse, de la puissance et de l'influence
manifester de l'intérêt pour tendre la main et prendre
ceux qui souffrent, les ignorants, les pauvres, les élever au
niveau qu'ils occupaient et les mettre en possession de tous les
conforts, ce m'aurait été une grande joie. Mais il n'en
a pas été ainsi à ce moment-là, et il
n'en est pas ainsi maintenant. En général, les hommes
utilisent leur richesse dans des buts
égoïstes et ne cherchent pas à les consacrer à
Dieu et à la gloire de son nom. 13:147.
Ne soyez pas
anxieux de voir ce peuple devenir riche et posséder
l'affection du monde. J'ai craint que nous n'en venions à nous
acoquiner avec le monde. 10:298.
Il en est qui
disent : « Si nous avions une mine d'or, nous nous en
tirerions bien. » Si je savais où il y a une mine
d'or, je ne vous le dirais pas. Je ne désire pas que vous en
trouviez une, et je n'ai pas l'intention
que vous en trouviez une ; ou si cela vous arrive, ce sera en
dépit de ma foi. Nous avons assez
d'or dans le monde et il appartient au Seigneur, et nous n'en
méritons pas plus que nous n'en recevons. Faisons-en bon
usage, et envoyons les anciens en mission. 8:204.
J'aimerais autant
voir quelqu'un adorer un petit dieu fait d'airain ou de bois que de
le voir adorer ses biens. 6:196.
Ne priez jamais
pour avoir les richesses ; n'entretenez pas une pensée
aussi insensée. Dans ma profonde pauvreté, lorsque je
ne savais pas où je pouvais me procurer la prochaine bouchée
de nourriture pour ma famille et moi-même, j'ai prié
Dieu d'ouvrir la voie pour que je puisse obtenir quelque chose pour
nous empêcher, ma famille et moi, de mourir. Ceux qui font plus
que cela ont plus ou moins quitté le chemin qui mène à
la vie éternelle. 7:138.
Nous sommes les
plus gros spéculateurs du monde. Nous possédons la plus
grande spéculation que l'on puisse
trouver sur toute la terre. Je n'ai jamais nié être
spéculateur. Je n'ai jamais nié être avare ou
avide de richesses ; mais il y a des hommes qui pourchasseraient
une pièce de cinq cents pendant cinq mille milles alors que je
ne ferais pas demi-tour pour l'avoir, et cependant nous prêchons
le même Évangile et sommes frères du même
royaume de Dieu. Vous pouvez considérer que c'est un peu
fort ; mais la spéculation que je poursuis, c'est de
changer ce monde qui, dans son état actuel, périt,
contre un monde qui est éternel et immuable, contre un monde
glorieux rempli de richesses éternelles, contre le monde qui
devient un héritage pour les Dieux de l'éternité.
1:326.
Les
pauvres –
Les pauvres sont le
peuple de Dieu et ils hériteront la terre. 8:186.
L'Évangile
de vie et de salut ne réduit pas à la mendicité
ceux qui y obéissent ; mais il prend les pauvres et les
ignorants, les rend sages et heureux et les entoure du confort de la
vie et de tout ce qui est désirable, et leur enseigne à
servir Dieu de tout leur cœur. 14:121.
Si un homme vient
me trouver et dit qu'il manque de nourriture, qu'est-ce que cela
fait ? Il manque de nourriture ; c'est tout. Si un homme
vient me dire : « Ma famille est démunie de
nourriture et de vêtements », qu'est-ce que cela
fait ? Simplement qu'ils sont démunis de nourriture et de
vêtements, et cependant ils sont peut-être des messieurs
et des dames, malgré tout cela, et honorent leurs habitacles
de chair et leur existence sur la terre.
Les coutumes du monde veulent qu'il est dégradant de demander
de la nourriture, mais ce n'est pas vrai, lorsqu'une personne est
incapable de se la procurer honnêtement d'une autre façon.
L'homme qui a faim et qui est dans le dénuement a autant droit
à ma nourriture que quelqu'un d'autre, et je serais aussi
heureux de le fréquenter, s'il avait bon cœur,
que ceux qui ont de l'abondance ou les princes de la terre. Je les
estime tous, non selon la richesse et le rang qu'ils détiennent,
mais selon leur personnalité. 3:245.
Les pauvres du
Seigneur n'oublient pas leurs alliances, tandis que les pauvres du
diable ne font pas attention à leurs promesses. 3:2.
Qu'est-ce qui cause
la pauvreté parmi notre peuple ? C'est le manque de
sagesse, de calcul et de bon sens. Je paye des hommes plus ou moins à
la journée, et où voyez-vous ceux qui obtiennent le
plus petit salaire ? Bien calés dans le fauteuil du
coiffeur, trois ou quatre fois par semaine. Ensuite dans un magasin
pour aller chercher une boîte de cirage à étendre
sur des bottes de quinze dollars, s'ils peuvent se les procurer. Ils
doivent avoir quatre ou cinq dollars de
mouchoirs, comme belles choses pour leurs femmes et leurs enfants et
autant en quantité que tous les autres. À la fin de
l'année, il y a deux ou trois cents dollars de solde débiteur
dans leurs comptes. 9:297.
Que les pauvres,
ceux qui doivent dépendre de leurs frères pour avoir du
pain, lorsqu'ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour l'obtenir
eux-mêmes soient reconnaissants et ne prennent pas plus qu'il
ne leur en faut d'une manière frugale. 3:375.
Les pauvres sont
remplis d'idolâtrie aussi bien que les riches et convoitent les
moyens de ceux qui les ont aidés. Les riches ont également
le même esprit d'idolâtrie et s'attachent
à ce qu'ils ont. Que les pauvres soient honnêtes, que
les riches soient généreux et
fassent des plans pour aider les pauvres, pour édifier le
royaume de Dieu et en même temps
s'enrichir, car telle est la manière d'édifier le
royaume de Dieu. 3:6.
Les pauvres qui
n'ont rien et convoitent ce qui ne leur appartient pas sont tous
aussi méchants dans leur cœur que l'avare qui entasse
son or et son argent et ne le met pas à usage. Je désire
que les pauvres comprennent et agissent comme ils voudraient voir les
autres agir envers eux en pareille circonstance. 2:52.
Si les pauvres
avaient tous les biens en trop des riches, beaucoup les
gaspilleraient pour satisfaire les convoitises de la chair et se
détruiraient en les utilisant. C'est pour cette raison que le
Seigneur n'exige pas que les riches donnent tous leurs biens aux
pauvres. Il est vrai que lorsque le jeune homme est allé
trouver Jésus pour savoir ce qu'il devait faire pour
être sauvé, il lui a dit finalement : « Vends
ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un
trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. » Il
en est beaucoup qui pensent qu'il a dit au jeune homme de donner tout
ce qu'il avait, mais Jésus n'exigeait rien de pareil, et ce
n'est pas non plus ce qu'il a dit, mais simplement : « Donne-le
aux pauvres. » Si les pauvres savaient ce qu'il faut faire
de ce qu'ils ont, il en est beaucoup, oui, un très grand
nombre, dans ce pays, qui auraient tout ce qui est nécessaire
pour les mettre à l'aise. 13:302.
S'ils avaient la
possibilité de diriger les affaires de notre peuple, ou d'un
autre, ils distribueraient les biens des riches entre les pauvres, et
rendraient tous ce qu'ils appellent égaux. Mais je poserais
immédiatement la question : Combien de temps
resteraient-ils égaux ? Rendez les riches et les pauvres
de cette communauté ou d'une autre égaux en distribuant
leurs biens terrestres, combien de temps faudrait-il pour qu'un
certaine partie d'entre eux fasse appel à l'autre pour qu'elle
leur donne de quoi subvenir à ses besoins ? On
s'écrierait bientôt : « Je n'ai pas de
pain, pas de maison, pas d'attelage, pas de ferme ; je n'ai
rien. » Et en quelques années, tout au plus, de
grands biens passeraient ainsi des mains de ces personnes et seraient
distribués entre ceux qui savent accumuler les richesses et
les conserver lorsqu'elles sont accumulées. 12:56.
C'est une honte
pour un homme ou pour une femme qui a suffisamment de bon sens pour
vivre, que de ne pas prendre soin de ses parents, de ses pauvres et
d'envisager de leur faire faire quelque
chose qu'ils sont capables de faire. 8:145.
CHAPITRE 28 : L'ŒUVRE
MISSIONNAIRE
L'Évangile
doit être prêché à tous les hommes –
L'Évangile
doit être prêché au monde, afin que les méchants
restent sans excuse. 4:58.
Il est nécessaire
que tous aient la possibilité de recevoir ou de rejeter la
vérité éternelle et qu'ils soient prêts à
être sauvés ou à être damnés. 7:139.
Notre Père
céleste, Jésus, notre Frère aîné et
Sauveur du monde, et les cieux tout entiers, invitent notre peuple à
se préparer à sauver les nations de la terre, ainsi que
les millions de personnes qui ont dormi sans l'Évangile.
18:77.
Le Seigneur m'a
appelé à cette œuvre, et j'ai envie de
l'accomplir. Nous enverrons l'Évangile
aux nations ; et lorsqu'une nation nous chassera, nous irons en
trouver une autre et nous rassemblerons
ceux qui ont le cœur honnête, et nous ne nous soucierons
pas du reste, jusqu'à ce que nous
arrivions sur la montagne de Sion comme sauveurs pour nous occuper
des ordonnances de la maison de Dieu pour eux. 8:230-231.
Le Seigneur a
rétabli de nos jours la prêtrise pour le salut d'Israël.
A-t-il l'intention de sauver quelqu'un d'autre ? Oui, il sauvera
la maison d'Ésaü, et j'espère vivre jusqu'à
ce que je voie établie la montagne de Sion et y voie monter
des sauveurs pour sauver ces pauvres malheureux qui nous persécutent
constamment - tous ceux qui n'ont pas péché contre le
Saint-Esprit. Notre obligation est de nous sauver nous-mêmes,
de sauver la maison d'Israël, de sauver la maison d'Ésaü
et toutes les nations gentiles - toutes celles qui peuvent être
sauvées. 7:281.
Ce royaume ou œuvre
est offert à toute la famille humaine, à savoir à
tous ceux qui l'accepteront sous condition de stricte obéissance
à toutes ses ordonnances et à toutes ses exigences, à
son organisation de prophètes et d'apôtres, de dons, de
bénédictions et de grâces. 11:249.
Il y a
indubitablement, parmi les diverses confessions religieuses, des
millions de personnes tout aussi honnêtes qu'il y en a parmi
ceux qui se disent saints des derniers jours. Mais elles n'ont pas
l'Évangile, elles sont dans les ténèbres en ce
qui concerne le plan de salut, et leurs instructeurs sont des guides
aveugles, tout à fait incapables de donner aux hommes la
parole vivante, le chemin de la vie. Si elles vivent selon la
meilleure lumière et la plus grande connaissance qu'elles ont
et qu'elles peuvent se procurer, elles sont en sécurité
et dans un état sauvé. Quel est le péché
du ministère et des gens des confessions chrétiennes
actuelles ? C'est que la lumière leur est parvenue et
qu'ils l'ont rejetée. La condamnation de la nation juive,
c'est que la lumière était venue dans le monde, mais
qu'elle avait préféré les ténèbres
à la lumière, parce que ses actes étaient
mauvais ; c'est ce que dit le Sauveur. Le même Évangile
que Jésus-Christ a enseigné à ceux qui l'ont
rejette nous est confié pour que nous le prêchions au
monde entier avec les mêmes
conséquences qui doivent les toucher un jour, dans un certain
état. 17:262.
Je serai très
heureux lorsque je pourrai savoir que le peuple de l'archipel indien
oriental et les hommes de toutes les îles et de tous les
continents, les grands et les petits, les ignorants et les
intelligents, auront reçu les paroles de la vie éternelle
et se seront vus conférer le pouvoir de la prêtrise
éternelle du Fils de Dieu, par lequel ils pourront devenir
véritablement civilisés. 8:7.
Le jour viendra où
l'Évangile sera présenté aux rois, aux reines et
aux grands de la terre ; il leur sera présenté
avec une influence différente de celle avec laquelle il a été
présenté aux pauvres, mais ce sera le même
Évangile. Nous ne présenterons pas d'autre Évangile ;
c'est le même d'éternité en éternité.
13:150.
Les anciens ont
également prêché dans les diverses nations
d'Europe, dans la mesure où on le
leur permettait. Dans certains pays, la loi ne le leur permettait
pas, mais le Seigneur révolutionnera un jour ces nations
jusqu'à ce que les portes soient ouvertes et que l'Évangile
soit prêché à tous. 12:256.
Si j'avais le choix
entre aller dans les États et rassembler les saints, ou aller
là où l'Évangile a été prêché
par les anciens apôtres du Seigneur Jésus-Christ, parmi
les enfants du peuple à qui
l'Évangile avait été autrefois prêché,
je choisirais de me rendre dans les États
et de rassembler cent saints pour un que l'on pourrait rassembler d
entre les enfants de ceux qui ont entendu
Pierre, Paul et les autres des anciens apôtres prêcher
l'Évangile. 4:306.
Bien que les gens
des États s'endurcissent quotidiennement davantage contre la
vérité, cependant si j'étais aujourd'hui a New
York et que je doive m'y trouver, je n'y serais pas longtemps que je
ferais prêcher beaucoup d'anciens dans les différentes
parties de cette ville. Je les ferais prêcher en anglais, en
danois, en français, en allemand et en d'autres langues. Et
bientôt, je ferais disperser des anciens partout dans l'État
et susciterais suffisamment de nouveaux amis pour me soutenir,
c'est-à-dire, si le Seigneur m'aidait, et sinon je partirais.
4:37.
Contribuez
au salut de tout le monde –
Qu'est-ce que
Babylone ? C'est le monde dans sa confusion : sortez-en
donc et cessez de prendre part à ses péchés, car
si vous ne le faites pas, vous subirez ses fléaux. 12:282.
Si vous pouviez
louer Dieu à toute éternité, en étant le
moyen de sauver une seule âme, je peux dire : la plus
petite intelligence ou l'intelligence la plus inférieure de la
terre, qui se rattache à la famille humaine - si vous pouviez
être le moyen de sauver une seule personne comme cela, comme
votre joie serait grande dans les cieux ! Sauvons-en donc
beaucoup, et notre joie sera grande en proportion du nombre d'âmes
que nous sauverons. N'en détruisons aucune. 9:124.
Un vrai serviteur
de Dieu a plus de plaisir à sauver la capacité la plus
vile organisée sous une forme
humaine sur la face de la terre qu'une personne mauvaise en séduisant
des armées. Qu'un prophète de Dieu, un apôtre ou
un serviteur quelconque du Seigneur Jésus ait la possibilité
d'élever de plus en plus le plus petit degré
d'intelligence organisée jusqu'à ce qu'elle soit
capable de recevoir l'intelligence des anges, cela donnera plus de
consolation et de bonheur que de mener
toute la postérité d'Adam sur le mauvais chemin. 8:59.
Nous ferions mieux
d'en réunir neuf qui sont indignes que de négliger le
dixième s'il est digne. 15:18.
Nous rassemblons
les plus pauvres du peuple, les gens sans instruction, et
quelques-uns des savants ; mais en général, nous
rassemblons ceux qui sont pauvres, qui désirent être
rachetés, qui sentent l'oppression que les grands, les
orgueilleux, leur ont fait supporter ; ils ont éprouvé
le désir d'être délivrés, et par
conséquent ils avaient les oreilles ouvertes pour recevoir la
vérité. Prenez ceux qui jouissent de tout le luxe de
cette vie, ils ont les oreilles bouchées ; ils ne peuvent
entendre. 12:256.
Et lorsque vous
êtes appelés à prêcher l'Évangile en
mission à l'étranger, arrangez-vous pour sauver tout le
monde. Il n'est pas d'homme ou de femme à portée de la
grâce salvatrice, qui ne veuille être sauvé. Il
n'est pas d'être intelligent, si ce n'est ceux qui ont péché
contre le Saint-Esprit, qui ne vaille, pourrais-je dire, qu'un ancien
consacre toute sa vie à le sauver
dans le royaume de Dieu. 9:124.
Notre peuple est
rassemblé pour la plus grande partie d'entre ce que l'on peut
appeler les classes laborieuses et moyennes. Nous n'avons pas
rassemblé dans notre Église des hommes
que le monde considère comme profonds dans leurs principes,
leurs idées et leurs jugements. Nous
n'en avons pas dans cette Église qu'ils appellent des hommes
d'État experts. Comme on reproche
souvent aux anciens, lorsqu'ils sont occupés à prêcher
à l'étranger, que Joseph Smith, le fondateur de leur
Église et de leur religion, n'était qu'un pauvre garçon
illettré. C'est ce que les sages et les savants de ce monde
avançaient jadis comme un des arguments les plus puissants que
l'on pût trouver contre la doctrine du salut, quoique cela ne
soit pas un argument du tout. Le Seigneur aurait dû se révéler
à un des prêtres savants ou des hommes talentueux de
l'époque, disent-ils, qui aurait pu faire du bien et imposer
l'Évangile par son influence et son érudition, et non à
un garçon pauvre, ignorant, sans instruction. Il n'en est pas
beaucoup de sages, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles
- pour parler à la manière des hommes - qui soient
appelés, mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour
confondre les sages, les choses faibles du monde pour confondre les
choses qui sont puissantes, et les choses
viles du monde - les choses qui sont méprisées par le
monde, que Dieu a choisies dans sa sagesse ; oui, et les choses
qui ne sont pas, pour anéantir les choses qui sont, afin
qu'aucune chair ne se glorifie en sa présence. 6:70.
C'est la maison
d'Israël que nous cherchons, et nous ne nous soucions pas
qu'elle vienne de l'est, de l'ouest, du nord ou du sud de la Chine,
de la Russie, de l'Angleterre, de la Californie, dé l'Amérique
du Nord ou du Sud, ou d'une autre localité ; et c'est ce
gamin même, à qui notre père Jacob a imposé
les mains, qui sauvera la maison d'Israël. Le Livre de Mormon a
été donné à Éphraïm, car
Joseph Smith était un Éphraïmite pur. 2:268.
Si ce filet ne
rassemble pas les bons et les mauvais, nous n'aurons aucune idée
que c'est le filet dont Jésus parlait lorsqu'il dit qu'il
rassemblerait les êtres de toutes espèces. 14:78.
Je peux dire que
cet Évangile doit se répandre aux nations de la terre,
qu'Israël doit être rassemblé, Sion rachetée
et que le pays de Joseph, qui est le pays de Sion, doit être en
la possession des saints, si le Seigneur Tout-Puissant me laisse
vivre ; et si je vais derrière le voile, quelqu'un
d'autre doit y veiller. Mes frères doivent l'emporter épaule
contre épaule. 3:361.
Paroles
pour missionnaires sur le point de partir –
Nous désirons
que les frères comprennent les faits tels qu'ils sont,
c'est-à-dire qu'il n'est pas d'homme ni de femme dans l'Église
qui ne soit en mission. Cette mission durera tant qu'ils vivent, et
c'est pour faire le bien, pour promouvoir la justice, pour enseigner
les principes de la vérité et se convaincre eux-mêmes
et tous ceux qui les entourent de pratiquer ces principes afin
d'obtenir la vie éternelle. 12:19.
Lorsque je suis
entré dans l'Église, j'ai commencé directement
comme missionnaire ; j'ai pris un texte et j'ai commencé
à parcourir un circuit. Mon texte, c'est la vérité,
mon sujet, c'est l'Évangile de salut et le circuit, c'est le
monde. 9:137.
Nous ne désirons
pas qu'un homme entreprenne une mission, s'il n'y met pas son âme.
2:267.
Nous attendons des
frères qui ont été appelés en mission à
l'étranger qu'ils acceptent joyeusement l'appel. 4:264.
Allez prêcher
l'Évangile, acquérez de l'expérience ;
apprenez la sagesse et marchez humblement
devant votre Dieu, afin de recevoir le Saint-Esprit pour vous diriger
et vous enseigner toutes les choses
passées, présentes et à venir. 8:176.
Allez en faisant
confiance à Dieu, et continuez à lui faire confiance,
et il vous ouvrira le chemin et multipliera les bénédictions
sur vous, et votre âme sera satisfaite de sa bonté. Je
ne peux rien vous promettre de bon si vous vivez injustement ;
votre vie doit être un exemple de bonnes œuvres. 8:73.
Je pense que les
frères avaient le commandement d'aller prêcher « sans
bourse, ni sac », et c'est ce que j'essaye maintenant de
leur faire faire - aller, « sans bourse, ni sac »
et ne pas mendier auprès des pauvres saints jusqu'à ce
qu'ils donnent leur dernier sou. Entretenons les anciens, au lieu de
le faire faire par les pauvres. Nous sommes capables d'envoyer ces
hommes prêcher l'Évangile, et ils peuvent aller sans
bourse ni sac ». 8:169.
Je désire
que les anciens aillent de l'avant, comme je le leur ai enseigné.
Si vous avez une chemise propre et une à laver, que cela vous
suffise. Si vous êtes vêtus de manière être
à l'aise, que cela suffise, et que votre esprit ne cherche pas
à avoir quelque chose, si ce n'est à prêcher
l'Évangile et à rassembler les âmes des hommes.
C'est tout ce que vous avez à faire - c'est toute votre
mission ; faites confiance à Dieu pour qu'il vous ramène
- faites confiance au Seigneur pour aller de lieu en lieu, et le
chemin vous sera ouvert. 8:185.
Ceux qui vont
maintenant en mission sentiront davantage de la puissance de Dieu
qu'ils n'en ont jamais senti, et parleront comme des hommes ayant de
l'autorité, ne demandant pas de faveurs aux méchants.
8:172.
J'aimerais faire
entrer dans la tête des frères que celui qui va au nom
du Seigneur, ayant confiance en lui de tout
son cœur, ne manquera jamais de sagesse pour répondre à
toute question qu'on lui posera ou pour donner un conseil qui peut
être nécessaire pour conduire les hommes sur le chemin
de la vie et du salut, et il ne sera jamais, jamais confondu. Allez
au nom du Seigneur, ayez confiance au nom du Seigneur, appuyez-vous
sur le Seigneur et invoquez le Seigneur
avec ferveur et sans cesse, et ne faites pas attention au monde. Vous
en verrez beaucoup du monde - il sera constamment devant vous - mais
si vous vivez de manière à posséder le
Saint-Esprit, vous serez capables d'en comprendre
davantage à son sujet, en un jour, que vous ne le pourriez,
sans lui, en une douzaine de jours, et vous verrez immédiatement
la différence entre la sagesse des hommes et la sagesse de
Dieu, et vous pourrez peser les choses dans la balance et les estimer
à leur juste valeur. 1234
Si les anciens ne
peuvent pas aller les mains innocentes et le cœur pur, ils
feraient mieux de rester ici. Ne vous mettez pas à penser que
vous vous purifierez lorsque vous arriverez au Missouri, au
Mississipi, à l'Ohio ou devant l'océan Atlantique ;
mais partez d'ici les mains innocentes et le cœur pur, et soyez
purs de la tête aux pieds ; vivez ensuite chaque heure de
cette manière. Allez ainsi et travaillez ainsi, et revenez
aussi propres qu'un morceau de papier blanc pur. C'est ainsi qu'il
faut faire ; et si vous ne le faites pas, votre cœur
souffrira.
Serez-vous
susceptibles de tomber en tentation et d'être surpris par le
péché ? Oui, si vous ne vivez pas de manière
à avoir constamment les révélations de
Jésus-Christ, non seulement pour y vivre aujourd'hui ou
pendant que vous prêchez, dans une réunion de prière
ou a une conférence ; et si, lorsque vous êtes en
dehors de ces réunions, lorsque vous êtes plus
particulièrement gardés par l'Esprit, dites que vous
pouvez vous débrouiller sans lui.
Vous devez l'avoir tout le temps - dimanche, lundi, mardi et tous les
jours de la semaine, et d'année en
année, depuis le moment où vous quittez votre maison
jusqu'à votre retour ;
de sorte que lorsque vous reviendrez, vous n'aurez pas peur si le
Seigneur Tout-Puissant venait au milieu des
saints et révélait tous les actes et desseins de votre
cœur dans votre mission ; mais on vous trouverait aussi
pur qu'un morceau de papier blanc. C'est comme
cela que les anciens doivent vivre dans leur ministère chez
eux et à l'étranger. 6:273-274
Je veux dire, pour
la consolation des anciens d'Israël et de ceux qui vont
présider, vous n'avez pas à vous soucier de
l'édification de ce royaume ; faites seulement votre
devoir dans la sphère a laquelle vous êtes affectés.
14:79.
Les anciens qui
vont proclamer l'Évangile, s'ils font quelque chose qui
retranche leur foi, ou les fait apostasier
de leur religion, de sorte qu'ils sont laissés dans les
ténèbres, s'améliorent généralement,
croissent en grâce et en connaissance. Ils progressent dans les
principes de la vérité, tandis que le monde est occupé
à s'éloigner de la vérité qu'il avait
autrefois ; par conséquent, il apparaît aux
anciens, et à ceux qui quittent les saints pour aller dans le
monde, qu'il devient plus vite corrompu qu'il l'est réellement,
et les anciens ne se rendent pas toujours compte que ce sont leurs
progrès dans la vérité qui font ressortir en
grande partie la grande distance qui existe entre eux et le monde.
3:221-222.
Si ceux qui vont
prêcher ne vont pas avec la foi qui se rattache à la vie
éternelle et avec cet esprit qui est comme une source d'eau,
jaillissant dans la vie éternelle, leurs labeurs seront vains.
Ils peuvent être les meilleurs théoriciens de la
théologie au monde - ils peuvent être capables de
prêcher une Bible et demie dans un sermon, de lire l'histoire
sans livre et de comprendre tous les rapports avec les hommes depuis
les temps d'Adam jusqu'à présent ;
sans l'esprit de Dieu vivant pour les guider, ils ne seront capables
de rien accomplir à leur crédit dans le sens de
l'édification de son royaume. Ils doivent se rendre compte que
le succès de la prédication de l'Évangile ne
provient pas de la sagesse de ce monde. Ils doivent vivre de manière
à jouir de la puissance de Dieu. 870:71.
N'emmenez pas de
cinq mètres vos femmes ou vos enfants dans votre cœur ou
dans vos affections. Consacrez-les au Seigneur Dieu d'Israël, et
laissez-les chez vous ; et lorsque
vous serez en Angleterre ou dans d'autres pays, peu importe, lorsque
vous prierez pour vos familles, priez pour elles comme étant
dans la vallée du Grand Lac Salé et ne les rapprochez
pas de vous comme si elles étaient dans votre valise. Priez
pour elles là où elles sont. Vous devez penser :
si elles vivent, c'est bien ; si elles meurent, c'est bien ;
si je meurs, c'est bien ; si je vis, c'est bien ; car nous
appartenons au Seigneur, et nous nous retrouverons bientôt.
6:276.
Je désire
vous dire, à vous qui restez ici, dont les maris et les pères
partent pour un certain temps - ne vous accrochez absolument pas à
eux, mais laissez-les aller aussi joyeusement que si vous donniez un
verre d'eau froide à un voyageur fatigué. Si vous
vivez, c'est bien ; si vous tombez endormis avant leur retour,
c'est bien. N'envoyez pas d'un seul pas votre cœur après
eux, ni ne laissez votre esprit, s'accrocher un seul instant à
eux. Alors vous, les épouses, vous serez véritablement
bénies et serez des aides pour vos maris. 6:276.
Beaucoup pensent
que ceux qui sont dans le monde occupés à prêcher
l'Évangile sont plus grands que ceux qui restent ici. C'est
une profonde erreur. 6:274.
Revoyez l'histoire
de l'Église du Dieu vivant sur la terre depuis le temps d'Adam
jusqu'à maintenant, et je vous
assure que vous ne pourrez trouver l'équivalent du travail
extrême qu'accomplissent les anciens
d'Israël de notre époque pour répandre la Vérité
dans le monde, pour sauver l'humanité.
Je n'ai aucune idée de ce que l'on a fait du temps d'Hénoc ;
car la famille humaine ne s'était
pas beaucoup répandue sur la terre à cette époque-là,
et les anciens n'avaient pas besoin de
parcourir des milliers de kilomètres, sans bourse ni sac,
parmi les méchants. Il en était de même du temps
de Noé : ils n'avaient qu'une courte distance à
parcourir. Du temps des Israélites, des prophètes, de
Jésus-Christ et des apôtres,
quel était leur travail au point de vue de l'étendue
géographique, comparé à celui de notre peuple ?
Très petit. Vous pouvez retracer leur itinéraire, et
vous verrez qu'il était beaucoup moindre que celui des anciens
d'Israël. 5:351.
Si vous allez en
mission prêcher l'Évangile avec de la légèreté
et de la frivolité dans votre cœur,
recherchant ceci et cela, et pour apprendre ce qu'il y a dans le
monde, sans avoir l'esprit rivé - oui, je peux dire rivé
- à la croix du Christ, vous irez et reviendrez en vain. Allez
en pleurant, portant une semence précieuse, remplis de la
puissance de Dieu, et pleins de foi pour guérir les malades,
ne serait-ce que par le contact de la main, réprimandant et
chassant les esprits mauvais, et amenant les pauvres d'entre les
hommes à se réjouir, et vous reviendrez en portant des
gerbes. Que votre esprit soit centré sur votre mission et
travaillez avec ardeur à amener les âmes au Christ.
12:33-34.
Conseils
aux missionnaires en service –
Les voyages et les
travaux des anciens sur le point d'aller en mission les mettront dans
des situations qui les feront invoquer le Seigneur. Ils doivent
pratiquer leur religion, aller le cœur pur et les mains
innocentes, et puis prêcher l'Évangile par la puissance
de Dieu envoyée du ciel Ils ne doivent ni toucher ni goûter
le péché, et lorsqu'ils reviendront, ils devront
être purs et propres, prêts à rencontrer les
saints le visage ouvert. 8:178.
Lorsque vous
parvenez à vos champs de travail respectifs dans les États,
en Angleterre ou ailleurs, ne commencez pas par dénigrer vos
prédécesseurs. Dans la mesure
où leur conduite le permet, parlez d'eux comme étant
vos frères et comme des hommes qui ont fait du mieux qu'ils
ont pu. Témoignez que vous savez que ce sont de braves gens,
lorsque vous savez qu'ils ont agi selon leur meilleur jugement et
leur compréhension ; et ne
dites pas des paroles dures sur vos prédécesseurs dans
la vigne. Il n'est pas une personne qui, faisant cela, en profite. Ne
découragez pas, ne raillez pas, ni n'accusez aucun de vos
prédécesseurs pour diminuer quelqu'un qui a fait de son
mieux. 8:181.
Réunissez
les saints, mais ne flattez pas ; invitez, mais ne pressez pas,
et surtout n'obligez personne. 8:72.
Si vous avez une
bonne influence sur vos frères et sœurs, conservez-la,
car elle est préférable à l'or fin. Combien de
fois n'ai-je pas dit aux anciens : « Lorsque vous
allez en mission, prenez soin de conserver votre dignité et
votre intégrité divines. » 8:346.
Les anciens qui
vont à l'étranger doivent donner de la bonté à
ceux qu'ils sont envoyés surveiller, et vos sourires vaudront
beaucoup mieux que vos malédictions. 8:74.
Vous savez que j'ai
dit que, si j'étais maintenant appelé à aller
prêcher l'Évangile, je pourrais faire plus de convertis
que jamais ; car j'irais de manière que ceux qui ont des
préjugés hostiles devraient travailler dur pour
découvrir que je suis « mormon », avant
que je ne les aie amenés à
aimer la vérité. Ils diraient alors : « Si
c'est cela, le 'mormonisme', je le veux. »
5:5.
Je désire
que les anciens d'Israël comprennent l'humanité telle
qu'elle est - et qu'ils aillent auprès des gens et les
prennent comme ils sont. 9:11.
Je désire
que vous compreniez tous qu'aucun Ancien ne va quelque part dans le
monde sans que les méchants ne
critiquent le peuple de Dieu. 4:78.
Qu'il me soit
maintenant permis de dire à mes frères, les anciens
d'Israël, qu'il est toujours bon de
demander gentiment et affectueusement aux gens d'accomplir ce que
vous désirez voir accomplir, au lieu de leur commander de le
faire. C'est là un bon principe à observer de la part
des parents et des instructeurs. 10:289.
Anciens d'Israël,
apprenez à être des médecins de l'âme.
Emmenez les médicaments à distribuer à tous les
patients selon leurs besoins. Si un patient a un rhume et de la
fièvre dans l'esprit, vous devez porter le médicament
pour le guérir. 9:125.
Ne vous permettez
jamais de vous mêler à aucune des distractions qui
tendent au péché et à l'iniquité, pendant
que vous êtes loin du corps de l'Église, où vous
ne pouvez pas vous maîtriser aussi pleinement. 1:48.
Je me souviens
avoir, en Angleterre, envoyé un Ancien à Bristol, pour
y ouvrir une porte et voir si quelqu'un croirait. Il y avait un peu
plus de quarante-huit kilomètres à faire ; il se
mit en route un matin, et arriva à Bristol ; il leur
prêcha l'Évangile, les scella tous pour la damnation, et
était de retour le lendemain. Et c'était un de nos
meilleurs hommes. C'était le manque de connaissance qui
l'avait amené à agir ainsi. Je vais prêcher les
hommes, et je leur dis à la fin de
chaque sermon : celui qui croira et sera baptisé, sera
sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné. Je
continue à y prêcher de jour en jour, de semaine en
semaine, et de mois en mois, et cependant personne, à ma
connaissance ne croit à mon témoignage, et je n'en vois
aucun signe. « Que ferais-je dans ce cas, si je suis
envoyé prêcher là
bas ? » demanderez-vous. Vous devez continuer à
prêcher, jusqu'à ce que ceux qui vous ont envoyés
vous disent de quitter cet endroit ; et si les hommes ne
manifestent pas par leurs œuvres qu'ils croient, tant qu'ils
viennent m'écouter, je continuerai à
plaider avec eux jusqu'à ce qu'ils orientent leur attitude
vers l'Évangile. Pourquoi ? Parce que je dois être
patient avec eux, comme le Seigneur est patient avec moi ; comme
le Seigneur est miséricordieux envers moi, de même, je
serai miséricordieux envers les autres ; comme il
continue à être miséricordieux envers moi, par
conséquent je dois continuer, avec longanimité, à
être miséricordieux envers les autres - attendant,
patiemment, en toute diligence, que les hommes croient et qu'ils
soient prêts à devenir héritiers du royaume
céleste ou anges du diable. 3:91.
Tout d'abord, je
désire dire aux anciens qui vont prêcher l'Évangile :
Qui que ce soit qui vous demande le baptême, même si vous
avez de bonnes raisons de croire qu'il est indigne, s'il le demande,
ne le lui interdisez pas, mais accomplissez ce devoir et administrez
l'ordonnance pour lui ; cela purifiera vos vêtements, et
la responsabilité repose sur lui. 14:78.
L'humble et doux
Jésus envoya ses disciples sans bourse ni sac ; et
lorsque ceux qui ont le cœur honnête verront nos anciens
aller de la même manière que les disciples de Jésus,
avec la doctrine qu'il donna à ses disciples, et prêcher
sans bourse ni sac, nos anciens trouveront beaucoup de personnes
honnêtes pour accepter leur témoignage. Mais quand
les anciens vont dans les grandes villes, louent de grandes salles et
des voitures pour se rendre à leur
chaire les gens disent que ce sont des théories, et ces
anciens n'ont pas beaucoup de l'Esprit du
Seigneur pour prêcher aux hommes. 13:90.
Lorsque vous
arrivez à votre champ de travail, faites de votre mieux ;
et lorsque l’adversaire vient vous dire que vous êtes
quelqu'un, répondez : « M. le diable, cela ne
vous regarde pas. » Ce que j'ai dit, c'est ce que le
Seigneur m'a donné. Je l'ai présenté aux hommes,
et c'est tout ce que j'ai à voir avec cela. Si vous ne pouvez
pas prêcher aussi bien que vous le
désirez, et que vous êtes envahis par le sentiment que
vous ne pouvez pas prêcher du tout - que vous ferez mieux de
rentrer chez vous, dites à Satan de s'éloigner de vous
- qu'il n'a pas le pouvoir de commander que vous prêchiez un
mot ou pas, car vous êtes au service
du Seigneur. Vivez de telle manière que l'Esprit du Seigneur
puisse en tout temps instruire votre esprit, et vous pourrez alors
défier le diable et tous ses émissaires.
Si vous n'avez rien a présenter aux hommes de la part du
Seigneur, soyez aussi disposés à être silencieux
que vous le seriez à prêcher ce qu'on pourrait appeler
un discours splendide. 8:55.
Je ne pense pas
qu'on a dit des choses pires du Sauveur et de ses disciples dans les
temps anciens qu'on en a dit du peuple d'Utah dans les temps
modernes. N'y faites pas attention, mais occupez-vous des affaires
pour lesquelles vous avez été envoyés. Dites la
vérité a cette génération et passez votre
chemin. Ne disputez et ne discutez pas beaucoup mais passez
paisiblement votre chemin et prêchez les premiers principes de
l'Évangile. 8:56.
Si vous avez ici
des visites de ceux qui professent être chrétiens, et
s'ils manifestent le désir de vous prêcher, invitez-les
à le faire. Accordez à toute personne de bonne
réputation qui vous rend visite et qui désire occuper
le pupitre de votre chapelle pour vous prêcher,
le droit de le faire, qu'elle soit catholique, presbytérienne,
congrégationaliste, baptiste, baptiste libre, méthodiste
ou autre ; et si elle désire parler à vos enfants,
qu'elle le fasse. Vous avez naturellement le pouvoir de corriger tous
les enseignements faux et les impressions fausses, s'il en est que
vos enfants peuvent entendre ou recevoir. 14:195.
Lorsque les hommes
ont l'esprit de leur mission et se rendent compte de leur appel et de
leur situation devant le Seigneur et devant les gens, elle devient la
période la plus heureuse de leur
vie. 8:53.
Il en est qui
demandent : « Pourquoi ne pouvons-nous servir Dieu en
d'autres pays aussi bien qu'ici ? » Vous pouvez le
faire aussi bien en Angleterre, en France, en Allemagne, en Italie,
dans les îles de la mer, aux États-Unis, en Californie
ou n'importe où ailleurs, qu'ici. 2:253.
Le
missionnaire de retour –
Revenez la tête
haute. Restez purs, du sommet de la tête à la plante des
pieds ; soyez purs de cœur, sinon vous reviendrez courbés
en esprit et la tête basse, et vous aurez le sentiment de ne
plus jamais pouvoir vous relever. 8:55.
Je désire
faire cette demande : Que les anciens qui rentrent de mission se
considèrent autant en mission ici qu'en Angleterre ou qu'en
aucune autre partie du monde. 14:220.
Nous appelons
souvent les frères à aller en mission prêcher
l'Évangile, et ils vont travailler aussi fidèlement que
le peuvent les hommes, fervents en esprit, fervents à prier, à
faire l'imposition des mains, à prêcher et à
enseigner aux hommes la manière d'être sauvés
Au bout de quelques années, ils rentrent chez eux, et jetant
au loin leur manteau et leur chapeau, ils
disent : « Religion, ôte-toi de là, je
vais maintenant travailler pour acquérir
quelque chose pour ma famille et moi-même. » C'est
tout à fait insensé. Lorsqu'un homme revient d'une
mission où il a prêché l'Évangile, il doit
être tout aussi prêt à venir à ce pupitre
prêcher, comme s'il était en Angleterre, en France, en
Allemagne ou dans les îles de la mer. Et lorsqu'il est rentré
chez lui d'une semaine, d'un mois, d'un an ou de dix ans, I'esprit de
prédication et l'esprit de l'Évangile doivent être
avec lui comme une rivière coulant
vers le peuple en bonnes paroles, bons enseignements, bons préceptes
et bons exemples. Si tel n'est pas le cas,
il ne remplit pas sa mission. 14:100.
Ne revenez pas de
mission laissant derrière vous des gens que vous avez
opprimés, dont vous avez mendié
l'argent. Je travaillerais pour arriver là-bas et pour
revenir, ou mendierais auprès des
étrangers, plutôt que de prendre un sou aux saints, à
moins qu'ils ne désirent spontanément, d'eux-mêmes,
me faire des cadeaux, et soient capables de le faire, sans se mettre
dans la misère. J'ai vu le temps, il est vrai, et beaucoup de
mes frères aussi, où avais mal au cœur de voir
des hommes et des femmes se passer jour après jour de
nourriture pour me nourrir, alors que je pouvais le faire moi-même ;
mais ils n'auraient jamais accepté d'agir autrement. En de
tels cas, vous devez contenter les gens et céder à
leurs désirs. 8:5.
Les anciens fidèles
qui ont témoigné de cette œuvre à des
milliers de personnes sur les continents et les îles des mers
verront les fruits de leurs labeurs, qu'ils aient dit cinq mots ou
des milliers. Ils ne verront peut-être pas immédiatement
ces fruits, et peut-être, dans de nombreux cas, pas avant le
millénium ; mais la saveur de leur témoignage
passera de père à fils. 8:142.
Prêcher
avec autorité –
Lorsqu'un homme,
qu'est appelé et ordonné de Dieu s'en va, il prêche
les ordonnances, la foi au Christ et l'obéissance à
celui-ci comme étant notre Sauveur. Il déclare
que la première mesure à prendre, lorsque l'on croit au
Père et au Fils, c'est l'obéissance à celui-ci,
comme étant notre Sauveur. Il déclare que la première
mesure à prendre, lorsque l'on croit au Père et au Fils
c'est de descendre dans les eaux du baptême et
d'y être immergé dans l'eau, et de sortir de l'eau,
comme Jésus-Christ l'a fait. Certains demanderont peut-être
pourquoi les saints des derniers jours sont si tatillons dans ce
domaine ? Nous le faisons pour la rémission des péchés ;
Jésus l'a fait pour accomplir tout ce qui est juste. 14:96.
Certains diront
peut-être que j'ai trop de foi dans les prophéties de
Dieu, en œuvre des Derniers Jours et au ministère de
personnes qui vivent maintenant et ont vécu sur la terre à
notre époque. Qu'il en soit ainsi, cela n'a aucune importance
pour moi. Je suis ici pour témoigner, au nom du Dieu d'Israël,
qu'il y a de nombreuses années que des hommes parcourent la
terre en long et en large, qui possèdent le même pouvoir
et la même autorité que celle dont Jésus dota ses
apôtres, lorsqu'il leur dit d'aller dans le monde et de
« prêcher la bonne nouvelle à toute la
création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera
sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : En
mon nom, ils chasseront les démons, guériront les
malades, parleront de nouvelles langues », etc. 14:131.
C'est
l'Esprit, et non pas la logique ni les débats qui fait les
convertis –
Que quelqu'un
travaille en prenant soin de prouver logiquement tout ce qu'il dit
par de nombreuses citations des
révélations, et qu'un autre l'accompagne qui puisse
dire par le pouvoir du Saint-Esprit :
Ainsi dit le Seigneur, et dise ce que les hommes doivent croire - ce
qu'ils doivent faire - comment ils doivent vivre, et leur enseigne à
obéir aux principes du salut - même s'il n'est pas
capable d'avancer un seul argument logique, même s'il tremble
parce qu'il a le sentiment de sa faiblesse, s'appuyant sur le
Seigneur pour avoir de la force, comme ces hommes le font
généralement, vous verrez invariablement que l'homme
qui témoigne par le pouvoir du Saint-Esprit convaincra et
rassemblera beaucoup plus de gens honnêtes et droits que celui
qui ne fait que raisonner logiquement. 8:53.
Quelque bonne et
utile que soit l'instruction classique entre les mains d'un homme bon
et sage, néanmoins il n'est pas essentiellement nécessaire
qu'il l'ait pour dire la vérité toute simple qui est
donnée à l'homme par les révélations de
Dieu, parce qu'elle peut être enseignée
par les gens simples et sans instruction. 11:215.
Les débats
et l'argumentation n'ont pas l'effet sauveur que le témoignage
de la vérité telle que le Seigneur la révèle
à l'ancien par l'Esprit. Je pense que vous serez d'accord avec
moi là-dessus ; du moins, telle est mon expérience.
Je ne désire pas que l'on pense que je mets le moindre bâton
dans les roues des anciens pour les empêcher de se remplir
l'esprit de tous les arguments qu'ils peuvent réunir pour les
avancer afin de défendre leur religion, et je ne désire
pas non plus les empêcher le moins du monde d'apprendre tout ce
qu'ils peuvent concernant les religions et les gouvernements. Plus
les anciens ont de connaissance, mieux cela vaut. 8:53.
Il ne m'a pas fallu
voyager beaucoup, dans le but de témoigner aux hommes, pour
apprendre ce grand fait, que vous pourriez prouver la doctrine à
l'aide de la Bible jusqu'au jugement dernier, cela ne ferait que
convaincre les gens, mais ne les convertirait pas. Vous
pourriez lire la Bible de la Genèse à l'Apocalypse, et
prouver chaque iota de ce que vous avancez, cela seul n'aurait aucun
pouvoir de conversion sur les hommes. Rien moins qu'un témoignage
par le pouvoir du Saint-Esprit ne leur apportera la lumière et
la connaissance - ne les amènera dans leur cœur au
repentir. Rien moins que cela ne fera l'affaire.
Vous m'avez souvent entendu dire que je préférerais
entendre un ancien, soit ici, soit dans le monde, ne dire que cinq
paroles accompagnées de la puissance de Dieu, elles feraient
plus de bien que d'entendre de longs sermons sans l'Esprit. C'est
vrai, et nous le savons. 5:327.
Lorsque l'on doit
soutenir une théorie fausse, il faut l'exposer avec beaucoup
de soin, il faut de l'étude et de l'érudition, et des
sophismes rusés pour dorer un mensonge, lui donner l'apparence
de la vérité et le rendre plausible et acceptable aux
sentiments des hommes ; mais la personne la plus simple et la
moins instruite peut vous dire la vérité. Un enfant
peut vous dire la vérité, dans un langage enfantin,
tandis que le mensonge a besoin d'être dit par l'homme de loi
et le prêtre pour être tant soit peu plausible ; il
faut une instruction universitaire pour faire passer le mensonge pour
la vérité. 11:214.
Les serviteurs de
Dieu ont la vérité, et rien que la vérité
a présenter au monde, afin que le monde soit sanctifié
par la vérité La vérité n'a pas besoin de
vernis pour la rendre belle et désirable a ceux qui l'aiment.
11:234.
Ils doivent
finalement soit reconnaître qu'il est Fils de Dieu et que son
Évangile est le seul Évangile, ou ils doivent accepter
l'infidélité. Tôt ou tard, les confessions
religieuses, l'une après l'autre, nieront le sauveur et
chacune des ordonnances de son Évangile, jusqu'à ce
qu'elles soient toutes enveloppées dans l'infidélité,
ou bien elles doivent accepter le tout.
Aussi étrange que cela puisse paraître, elles suivent
maintenant des ombres, des fantômes
de l'esprit et des manifestations mauvaises. 14:74.
Que doivent
entendre les méchants ? Ils doivent entendre un homme
témoigner que Joseph Smith était et est prophète
de Dieu, qu'il était un brave homme, et qu'il a planté
et établi le royaume sur la terre, et nous le savons.
« Comment le saurai je ? » dira quelqu'un.
En obéissant aux commandements qui vous sont donnés. Le
Seigneur a dit : Entrez dans les eaux du baptême et soyez
baptisés pour la rémission de vos péchés,
et vous recevrez le témoignage que je vous dis la vérité.
Comment ? Par le baptême et l'imposition des mains seuls ?
Non. En voyant les malades guéris ? Non, mais par
l'esprit qui vous sera donné par l'obéissance, qui vous
fera penser comme les petits enfants et vous poussera à
trouver du plaisir à faire le bien,
à aimer votre Père céleste et la société
des justes. Aurez-vous alors de la
méchanceté et de la colère ? Non, elle vous
est enlevée, et vous êtes
comme l'enfant sur les genoux de sa mère. Vous vous sentirez
bons pour vos enfants, pour vos frères et sœurs, pour
vos parents et vos voisins, et tous ceux qui vous entourent ;
vous sentirez un embrasement, comme de feu,
brûler au-dedans de vous ; et si vous ouvrez la bouche
pour parler, vous proclamerez des idées que vous n'aviez
jamais envisagées ; elles s'écouleront dans votre
esprit, des pensées comme vous n'en aviez jamais eues depuis
des années. Les Écritures vous seront ouvertes, et vous
verrez comme tout ce que tel ou tel Ancien vous enseigne est clair et
raisonnable. Votre cœur sera réconforté, vous
pourrez vous coucher et dormir en paix, et vous éveiller avec
des sentiments aussi agréables que la brise de l'été.
Tel est le témoignage qui vous est donné. 3:211.
CHAPITRE 29 : VISIONS, MYSTÈRES
ET MIRACLES
Visions
de nature personnelle –
Je le demande, y
a-t-il une raison pour que des hommes et des femmes soient plus
constamment et plus puissamment exposés
aux pouvoirs de l’adversaire en ayant des visions qu'en n'en
ayant pas ? Il y en a une, et c'est tout simplement celle-ci :
Dieu ne confère jamais à son peuple, ou à une
personne, des bénédictions supérieures sans une
épreuve sévère pour
les mettre à l'essai, pour mettre à l'essai cette
personne ou ce peuple, afin de voir s'ils garderont leurs alliances
avec lui et se souviendront de ce qu'il leur a montré. Alors
plus grande est la vision, plus grande sera la manifestation du
pouvoir de l’adversaire.
Ainsi donc, lorsque
vous êtes bénis au point d'obtenir des visions, des
révélations et de grandes manifestations, faites
attention, car à ce moment-là le diable est près
de vous et vous serez tentés en proportion des visions, des
révélations et des manifestations que vous avez reçues.
3:205-206.
Si le Seigneur
Tout-Puissant devait révéler à un grand prêtre
ou à une autre personne qu'au président des choses qui
sont vraies, ou qui ont été et seront, et lui montrait
la destinée de notre peuple d'ici vingt-cinq ans, ou une
nouvelle doctrine qui, dans cinq, dix, ou vingt ans, deviendra la
doctrine de l'Église et du royaume, mais qui n'a pas encore
été révélée à notre peuple,
et la révélait par le même Esprit, le même
messager, la même loi, le même pouvoir qui a donné
des révélations à Joseph lorsqu'il était
en vie, ce serait une bénédiction pour ce grand prêtre
ou pour cette personne ; mais il est rare qu'il puisse le
divulguer à une autre personne sur la face de la terre, tant
que Dieu ne le révèle pas par l'intermédiaire
de la source appropriée pour que cela devienne la propriété
du grand public. Par conséquent
lorsque vous entendez des anciens dire que Dieu ne révèle
pas par l'intermédiaire du président
de l'Église ce qu'ils savent, et racontent des choses
étonnantes, vous pourrez, d'une
manière générale, décréter comme
vérité divine que la révélation qu'ils
ont eue vient du diable, et non de Dieu. S'ils avaient reçu de
la source appropriée, cette même puissance qui leur
avait donné la révélation leur aurait montré
qu'ils devaient garder pour eux les choses révélées,
et ils auraient rarement le désir de les révéler
à quelqu'un d'autre. 3:318.
Laissez
les mystères tranquilles –
Maintenant, frères,
prêchons les choses que nous croyons vraiment, et lorsque nous
en arrivons à des points de doctrine que nous ne connaissons
pas, même si nous avons de bonnes
raisons d'y croire, si notre philosophie nous enseigne qu'ils sont
vrais, passons-les sous silence et
n'enseignons au peuple que ce que nous savons. 13:265.
Qu'est-ce qu'un
mystère ? Nous ne le savons pas, cela dépasse
notre compréhension. Lorsque nous
parlons de mystères, nous parlons de ténèbres
éternelles ; car ce qui est connu cesse d'être un
mystère ; et tout ce qui est connu, nous pouvons le
connaître à mesure que nous progressons dans notre
niveau d'intelligence. Ce qui est éternellement au-delà
de la compréhension de toute notre intelligence est un
mystère. 1:274.
Ce sont les
mystères du royaume de Dieu sur la terre que de savoir comment
purifier et sanctifier nos affections, la terre sur laquelle nous
nous tenons, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les
maisons dans lesquelles nous demeurons et les villes que nous
construisons, de sorte que lorsque des étrangers viennent dans
notre pays ils sentent une sainte influence et reconnaissent un
pouvoir qui leur est étranger. 10:176.
Jésus a dit
à ses disciples qu'il leur était donné de
connaître les mystères du royaume des cieux, mais qu'à
ceux qui étaient au-dehors, cela n'était pas donné.
Si nous devions examiner ce sujet de près, nous apprendrions
qu'il n'y a qu'une très minime partie des choses
du royaume qui aient jamais été révélées,
même aux disciples. Si nous étions prêts à
contempler les mystères du royaume, tels qu'ils sont auprès
de Dieu, nous saurions alors qu'une très petite partie d'entre
eux a été donnée çà et là.
Dieu, par son Esprit, a révélé
beaucoup de choses à son peuple, mais, dans presque tous les
cas, il a immédiatement refermé la vision de l'esprit.
Il permet à ses serviteurs de contempler un instant les choses
éternelles, mais la vision est immédiatement fermée,
et ils restent tels qu'ils étaient, afin d'apprendre à
agir par la foi, ou, comme le dit l'apôtre, marcher par la foi
et non par la vue. 1:264.
Vous serez
peut-être maintenant enclins à dire : « Nous
désirons apprendre les mystères et les royaumes des
Dieux qui ont existé de toute éternité et tous
les royaumes dans lesquels ils demeureront ; nous désirons
que cela soit décrit à notre intelligence. »
Permettez-moi de vous apprendre que vous êtes en plein dedans
en ce moment, que vous êtes le meilleur royaume que vous
puissiez jamais atteindre, dès à présent et à
toute éternité, à moins que vous le fassiez
vous-mêmes par la grâce de Dieu, par la volonté de
Dieu, qui est un code de lois parfaitement conçu pour
gouverner et dominer la matière éternelle. 3:336.
S'ils veulent se
montrer à la hauteur, suffisamment de choses ont déjà
été enseignées aux frères qui vivent ici
depuis des années pour les préparer à entrer par
la porte étroite et dans la nouvelle Jérusalem et pour
être prêts à jouir de la société des
saints anges. 8:177.
La
providence de Dieu n'est que miracle –
La providence de
Dieu n'est que miracle pour la famille humaine jusqu'à ce
qu'elle la comprenne. Il n'y a de miracles que pour les ignorants. Un
miracle est censé être un résultat sans cause,
mais pareille chose n'existe pas. II y a une cause à tous les
résultats que nous voyons ; et si nous voyons un résultat
sans en comprendre la cause, nous le qualifions de miracle. 14:79.
Le plan de
l'Évangile est conçu de telle manière qu'un
miracle pour faire croire les hommes ne serait qu'une condamnation
pour eux. Lorsque vous entendez des gens dire ce qu'ils ont vu -
qu'ils ont vu s'accomplir de grands et puissants miracles, et qu'ils
n'ont pu s'empêcher de croire, souvenez-vous que « les
démons croient, et ils tremblent », parce qu'ils
ne peuvent s'en empêcher. Lorsque l'on entend la voix du Bon
Berger, ceux qui ont le cœur honnête
croient et la reçoivent. Il est bon d'utiliser le sens interne
du goût, de regarder avec les yeux
intérieurs et d'éprouver les sensations de l'esprit
éternel. Personne d'autre que les adultères, les
fornicateurs, les cupides ou les idolâtres ne demandera jamais
de miracles, en d'autres termes, personne de bon et d'honnête
ne fera jamais cela. 8.42.
Vous avez appris de
moi l'idée que ce ne sont pas les miracles que l'on accomplit
sous les yeux de quelqu'un qui le convainquent que l'on est de Dieu
ou du diable ; cependant, si le Seigneur désire que
quelqu'un guérisse les malades, cette personne peut le faire ;
mais cela a-t-il pour but de convaincre les méchants qu'elle
est envoyée de Dieu ? Non, c'est une bénédiction
pour les saints, et les méchants n'ont rien à voir avec
cela, ils n'ont pas à en entendre parler ; c'est pour les
saints, c'est tout spécialement pour leur profit, et leur
profit seul. 3:211.
À mon avis,
ceci est parfaitement démontré, selon les principes
naturels. Je trouve naturel de croire que si je laboure le sol et que
je sème du blé, je ferai, en sa saison, une récolte
de blé ; c'en est le résultat naturel. Il en a été
exactement de même des miracles que Jésus a accomplis
sur la terre. Lors des noces de Cana, en Galilée, lorsqu'on a
eu bu tout le vin, on est allé trouver le Sauveur pour lui
demander ce qu'il fallait faire. Il a donné l'ordre de remplir
d'eau les vases, et lorsque cela a été fait, on a puisé
dans cette eau et on s'est aperçu que c'était du vin.
Je crois que c'était du vin véritable ; je ne
crois pas que cela s'est fait de la façon dont s'y prennent
actuellement les hommes dans leur méchanceté, qui, en
se servant de ce qu'ils appellent la psychologie, l'électrobiologie,
le mesmérisme, etc, influencent les hommes et leur font croire
que l'eau est du vin et d'autres choses du même genre. Le
Sauveur a transformé l'eau en vin. Il savait comment réunir
les éléments nécessaires pour remplir l'eau des
propriétés du vin. Les éléments sont tout
autour de nous ; nous les mangeons, les buvons et les respirons,
et Jésus, sachant comment les rassembler, n'a accompli de
miracle que pour ceux qui ignoraient ce procédé.
Il en a été de même
de la femme qui a été guérie en touchant le bord
de son vêtement ; elle a été guérie
par la foi, mais, pour Jésus, ce n'était pas un
miracle. Il comprenait le processus, et tout en étant pressé
par la foule, derrière et devant et de chaque côté,
de sorte qu'il avait peine à passer, dès qu'elle l'a
touché, il a senti une force le quitter et a demandé
qui l'avait touché. Ce n'était pas un miracle pour lui.
Il avait en son pouvoir les forces de la vie et de la mort ; il
avait le pouvoir de donner sa vie et le pouvoir de la reprendre.
C'est ce qu'il dit et nous devons le croire si nous croyons
l'histoire du Sauveur et les paroles des apôtres que l'on
trouve dans le Nouveau Testament. Jésus avait ce pouvoir en
lui-même ; le Père le lui avait légué ;
c'était son héritage, et il avait le pouvoir de donner
sa vie et de la reprendre. Il avait en lui les sources et les forces
de la vie et lorsqu'il disait à des gens : « Vis ! »,
ils vivaient. Les maladies qui règnent et qui ont toujours
régné dans la famille humaine sont d'en bas et lui sont
imposées par la chute, par la désobéissance de
nos premiers parents, mais Jésus, ayant sous sa domination les
tenants et les aboutissants de la vie, pouvait, selon son bon
plaisir, contrecarrer ces maladies. Le cas du serviteur du centenier
en est un exemple frappant. Le centenier fit appeler Jésus et
le supplia de guérir son serviteur. « Dis un mot,
dit-il, et mon serviteur sera guéri. » Jésus,
voyant la ferveur et la sollicitude de cet homme, dit : « Même
en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
Et on dit que ceux qui furent envoyés retournèrent à
la maison du centenier et trouvèrent le serviteur guéri.
Jésus contrecarra la maladie qui rongeait l'organisme de cet
homme, mais pour lui, connaissant le principe par lequel la maladie
était réprimandée, ce n'était pas un
miracle. 13:140-141.
Dès que je
reconnais que l'histoire que Moïse donne de lui-même est
vraie, je ne peux pas douter le moins du monde que dans les temps
anciens on savait dans une certaine mesure diriger les éléments.
Les magiciens d'Égypte étaient instruits des choses
relatives aux vraies richesses, et avaient
obtenu suffisamment de clefs et de pouvoirs pour produire une
imitation, pour ainsi dire, de la vraie monnaie, et c'est ainsi
qu'ils trompèrent le roi et le peuple. Aussi bien que Moïse,
ils pouvaient faire envahir le pays par des grenouilles. Ils
pouvaient transformer les eaux d'Égypte en sang, et entrer en
compétition avec Moïse en beaucoup
de choses encore. Mais il y avait une chose qu'ils ne pouvaient
faire ? quoiqu'ils produisissent une très bonne
imitation, mais ce n'était pas tout à fait
l'authentique. Lorsqu'ils lancèrent leurs bâtons sur le
sol devant le roi, ceux-ci ne purent avaler celui de Moïse, mais
celui de Moïse avala ceux des magiciens. Je ne doute pas que les
hommes puissent accomplir beaucoup de miracles de ce genre en suivant
les principes de la philosophie naturelle. 1:270.
Les
miracles sont pour les croyants –
Les miracles, ces
manifestations extraordinaires de la puissance de Dieu, ne sont pas
pour l'incroyant ; ils sont là pour consoler les saints
et pour fortifier et confirmer la foi de ceux qui aiment, craignent
et servent Dieu, et non pour ceux du dehors. 12:97.
« Pourquoi
le peuple ne parle-t-il pas en langues ? » Nous le
faisons, et nous parlons en des langues que vous pouvez comprendre,
et Paul a dit qu'il préférerait dire cinq ou six mots
en une langue que l'on peut comprendre, qu'un grand nombre en une
langue indéchiffrable. Voilà ce qu'on peut essayer de
faire comprendre. 15:133.
La
foi ne dépend pas des miracles –
Je ne veux pas voir
un miracle confirmer la véracité d'une doctrine ou
d'une parole qui m'est révélée. Si je peux voir
qu'il est conçu pour purifier le cœur du peuple et
sanctifier ses affections et pour le ramener à Dieu, à
sa loi et à son gouvernement, elle me satisfait ; et à
ce point de vue, je pourrais dire que je suis comme le monde
chrétien, croyant que l'on n'a plus besoin de miracles. Mais
je crois que les miracles sont plus nécessaires que jamais.
13:140
Prenez le cas des
enfants d'Israël et des miracles qui ont été
accomplis pour les libérer d'Égypte. La question se
pose : Était-ce à cause de leur foi ou à
cause des promesses que Dieu avait faites à leurs pères ?...
Ce n'était pas à cause de la droiture des enfants
d'Israël, mais à cause des promesses du Seigneur à
Abraham, à Isaac et à Jacob, car il doit
accomplir les promesses faites à ses serviteurs. Il voulait à
un certain moment détruire le peuple
tout entier et dit à Moïse de le laisser tranquille afin
qu'il les détruise à cause de leur
méchanceté et de leur révolte, et il ferait de
lui (Moïse) une grande nation ; mais Moïse
plaida leur cause et supplia le Seigneur de se souvenir de ses
promesses, et ils furent protégés. 12:242-243.
Pensez-vous que
Jésus-Christ ait guéri toutes les personnes qui étaient
malades ou que tous les démons étaient chassés
du pays où il séjournait ? Moi pas. Faire des
miracles, guérir les malades, ressusciter les morts et les
choses de ce genre était presque aussi rare a son époque
que maintenant. De temps en temps seulement les hommes avaient foi en
son pouvoir, et c'est alors que s'accomplissait ce qu'on appelle un
miracle ; mais les malades, les aveugles, les sourds et les
muets, les fous et ceux qui étaient possédés de
diverses espèces de démons étaient autour de
lui, et ce n'est que de temps en temps que
sa foi avait le pouvoir de faire de l'effet, étant donné
le manque de foi de la part des intéressés. 3:45-46.
Si nous avons la
foi pour sentir que les forces de la vie et de la mort sont en notre
pouvoir, nous pouvons dire à la maladie : « Je
te réprimande au nom de Jésus, et que la vie et
la santé entrent, de la part de Dieu, dans l'organisme de
cette personne, pour contrecarrer cette
maladie » ; et notre foi réalisera ceci par
l'imposition des mains en administrant l'ordonnance du saint
Évangile. 13:141.
Les hommes qui ont
professé avoir vu le plus, connu et compris le plus dans cette
Église, et qui ont témoigné en la présence
de vastes auditoires, au nom du Dieu d'Israël, qu'ils ont vu
Jésus, etc., ont été ces hommes mêmes qui
ont quitté ce royaume, avant les autres qui devaient vivre par
la foi. Les saints des derniers jours se rendent compte qu'il n'y a
pas de période dans l'existence de l'homme qui ne soit pas
incorporée dans le plan de salut et qui ne soit pas orientée
directement vers une existence future. Par conséquent, lorsque
nous nous tenons ici pour parler au peuple, que chacun dise ce qui
est dans son cœur. Si un de nos
anciens est capable de nous donner un discours sur l'une des
sciences, qu'il le fasse dans l'esprit d'humilité - dans
l'esprit du saint Évangile. Si, le jour du sabbat, lorsque
nous sommes assemblés ici pour adorer le Seigneur, un des
anciens se sent poussé à nous donner un discours sur
une branche de l'instruction qu'il connaît bien,
sort-il du cadre de notre religion ? Je ne le pense pas. Si l'un
des anciens est disposé à faire aux parents et aux
enfants un discours sur les lettres, sur les rudiments de l'anglais,
c'est dans ma religion, cela fait partie de ma foi. Ou si un Ancien
nous fait un discours sur l'astronomie, la
chimie ou la géologie, notre religion embrasse tout cela. Peu
importe le sujet, du moment qu'il tend à améliorer
l'esprit, à élever les sentiments et à agrandir
les capacités. La vérité qui se trouve dans tous
les arts et toutes les sciences fait partie de notre religion. La foi
n'en fait pas plus partie qu'un autre principe vrai de la
philosophie. Si je devais vous faire aujourd'hui un discours sur
l'agriculture, est-ce que je parlerais d'une question qui dépasse
les limites de notre religion ? L'agriculture en fait partie
comme toutes les autres vérités. Si je devais faire un
discours sur les principes commerciaux quelconques, notre religion
embrasse cela ; et ce qu'elle n'englobe pas, il vaut mieux pour
nous que nous nous en dispensions dorénavant et à
jamais. 1:334.
L'humilité
et le dévouement, principes essentiels –
Le royaume de notre
Dieu, qui est établi sur la terre, ne demande pas des hommes
loquaces et possesseurs de talents oratoires enflammés pour
établir la vérité et la justice. Ce ne sont pas
les longs discours qui réalisent les desseins de notre Père
céleste ; pour lui ce sont les actes du peuple plus que
leurs paroles ; cela, j'en étais convaincu avant d'avoir
embrassé l'Évangile. Si je n'avais vu et compris
clairement que le Seigneur Tout-Puissant se
servirait des choses faibles de ce monde pour confondre les
puissantes, les sages et les talentueuses,
jamais rien n'aurait pu me tenter ou me persuader de jamais devenir
orateur. 4:20.
D'autre part, je ne
désire pas qu'un frère se décourage, car si vous
avez le sentiment que vous ne pouvez pas dire un seul mot, peu
importe, du moment que vous êtes fidèle à Dieu et
à votre religion, et que vous êtes humbles, vous
attachez à la justice et abandonnez l'iniquité et le
péché ; le Seigneur vous guidera et vous donnera
les mots en son temps. 2:268.
J'ai vu des anciens
qui, pensant qu'on allait les inviter à prêcher,
s'absentaient des réunions de peur d'être appelés,
car ils sentaient leur petitesse, leur néant, leur incapacité
de se lever et de prêcher le peuple.
Ils n'ont pas le sentiment d'être quelqu'un, et pourquoi
exposeraient-ils leurs faiblesses ? J'ai remarqué une
chose à ce propos : pas mal de ces hommes sont devenus
des géants dans la course de la vérité, au même
titre que les hommes d'une autre classe ; car lorsqu'ils s'en
vont, ils commencent à s'appuyer sur le Seigneur et à
l'invoquer et, sentant leurs faiblesses, ils lui demandent de leur
donner la sagesse pour parler aux hommes selon que les événements
l'exigent. D'autres peuvent se lever ici et
faire un discours enflammé, de sorte que vous avez
l'impression qu'ils vont démolir les
nations ; mais quand ils vont dans le monde, ils ne réalisent
souvent que peu de choses. 2:267.
Ne
prêchez que ce qui est connu –
Pour ce qui est des
points doctrinaux, on ne doit pas parler à ce pupitre des
choses qu'on ne connaît pas, et les anciens d'Israël ne
doivent jamais se quereller sur un point de doctrine qui n'appartient
pas au salut présent. 7:47.
Je vais donner un
avertissement à mes frères, les anciens :
n'entreprenez jamais d'enseigner des choses que vous ne comprenez
pas. Elles vous viendront à l'esprit, mais on peut poser des
questions et y répondre sans se lancer dans de pareils sujets,
et nous acquérons de la connaissance les uns des autres. Il y
a, à la portée de notre esprit, beaucoup
de choses qui, avec l'aide de l'Esprit du Seigneur, nous rendront à
même d'en dire beaucoup - plus que le monde, ou même plus
que les saints ne peuvent en accepter 3:327.
Si vous ne
comprenez pas une doctrine ou une partie des Écritures,
lorsque l'on vous interroge à ce sujet, dites que le Seigneur
ne vous l'a pas révélée, ou qu'il n'a pas ouvert
votre intelligence pour que vous la compreniez, et que vous ne vous
sentez pas autorisé à en donner une interprétation
avant qu'il le fasse. 8:56.
Les
bons sermons –
Les sermons courts
et bien dits valent mieux que des longs mal dits. 3:249.
L'Esprit de vérité
fera plus pour amener les gens à la lumière et à
la connaissance que les belles paroles. 4:21.
Je désire
voir les anciens se lever ici, manifester leur esprit et dire ce
qu'ils pensent lorsqu'ils sont seuls dans leurs méditations.
3:237
Peu m'importe la
langue de quelqu'un si son esprit me prouve qu'il a au-dedans de lui
l'amour de Dieu. 9:290.
Le prédicateur
a besoin que le pouvoir du Saint-Esprit distribue à chaque
cœur une parole en temps voulu, et les auditeurs ont besoin que
le Saint-Esprit montre les fruits de la parole de Dieu prêchée
pour sa gloire. 8:167
Nul n'a jamais
prononcé de sermon évangélique sans que le don
et le pouvoir du Saint-Esprit ne soient envoyés du ciel. Sans
ce pouvoir, il n'y pas de lumière dans la prédication.
8:138.
Les anciens de
notre Église - des hommes qui sont membres depuis des années
- parlent souvent des principes dans l'abstrait, alors qu'on les
comprendrait mieux s'ils en parlaient dans
le cadre d'autres principes apparentés. 8:259.
Il n'est pas encore
donné aux hommes de transmettre leurs idées à la
perfection. Notre langue est tout à fait insuffisante pour
transmettre en tous temps nos idées avec une précision
infaillible, et différentes personnes avancent généralement
les mêmes idées en différents termes. 8:259.
Lorsque quelqu'un
ouvre la bouche, peu importe sur quel sujet il parle, à
quelqu'un dont le discernement est rapide,
il révélera plus ou moins ses vrais sentiments. Vous ne
pouvez cacher le cœur lorsque la bouche est ouverte. Si vous
voulez garder votre cœur secret, taisez-vous. 6:74.
Il y a deux mille
personnes dans cette assemblée, et si une demi-douzaine
d'entre elles seulement ont mal agi, je ne pourrais les réprimander
sans avoir l'air de réprimander toute l'assemblée, ce
qui en réalité n'est pas le cas. Mais en réprimandant
les coupables, il est impossible d'entacher la conscience des gens
qui sont bons, dont le cœur est aussi pur
qu'une feuille de papier blanc.
Nous pouvons nous
faire une idée de ce qu'éprouve un homme lorsque nous
le regardons, mais si nous désirons qu'un homme se décrive
fidèlement, nous devons le faire
parler, et je peux vous assurer que les organes de la parole
montreront tôt ou tard le véritable état de son
esprit et révéleront les fruits de son cœur. Nul
ne peut le cacher si on le laisse parler ; il manifestera
assurément ses vrais sentiments. 3:237.
Si vous désirez
faire entrer dans l'esprit de quelqu'un ou d'un auditoire une chose
dont vous désirez qu'ils se souviennent, vous devrez utiliser
un langage approprié. 14:193.
Lorsque nous
entendons un homme qui peut parler de choses célestes et les
présenter au peuple de manière a ce qu'on les
comprenne, vous saurez que la voie est ouverte à cet homme et
qu'il a, par un certain pouvoir, communication avec des êtres
célestes, et lorsque se manifeste la plus haute intelligence,
il a peut-être communication avec la plus grande Intelligence
qui soit. 8:206
Je n'aime pas
entendre des hommes faire des excuses, bien que ce soit naturel, et
je m'en contente. Je voudrais qu'ils puissent voir et comprendre
qu'ils ont des avantages bien supérieurs a beaucoup de leurs
frères - qu'ils ont été grandement bénis,
et ne devraient jamais se plaindre, mais devraient se lever ici, agir
selon le maximum de leurs capacités et faire tout le bien
qu'il leur est possible de faire. 5:97.
Il est facile de
comprendre la vérité et aussi facile de la dire.
L'agriculteur et le mécanicien
peuvent dire la vérité et en devenir les ministres
efficaces, en vivant fidèlement
conformément à ce qu'ils savent de l'Évangile,
car c'est ainsi qu'ils obtiennent le
Saint-Esprit, qui donne le parole. 11:214.
Lorsque les hommes
ont faim, ils ont besoin d'une nourriture substantielle ;
lorsqu'ils ont soif ils ont besoin d'une boisson substantielle. Le
coup de bâton de Moïse sur le rocher n'aurait fait aucun
bien au peuple, s'il n'en était sorti de l'eau. Le véritable
ministre du Christ a le devoir d'instruire le peuple de Dieu sur la
manière d'obtenir sa nourriture aujourd'hui et de lui
enseigner par le précepte et par l'exemple comment on devient
une nation indépendante. 11:133.
J'ai la
responsabilité d'enseigner à l'humanité a vivre,
à honorer son existence présente,
à bien traiter son corps de manière à arriver à
un âge avancé sur la terre, avoir le pouvoir de faire,
tout au long de sa vie, le bien et non le mal et être prêt
à entrer dans le repos préparé pour les saints.
10:27.
Cela donne une
satisfaction profonde que d'entendre des hommes témoigner de
la véracité de l'Évangile. Je trouve toujours
particulièrement intéressant d'entendre les saints
parler de leurs expériences. C'est un des meilleurs sermons
pour moi que d'entendre des hommes et des femmes se raconter
mutuellement comment le Seigneur a agi sur leur intelligence
et les a amenés dans le chemin de la vérité, de
la vie et du salut. Je préférerais entendre
deux hommes parler de leurs expériences et témoigner
que Joseph était prophète du Seigneur et que le Livre
de Mormon, la Bible et les autres révélations de Dieu
sont vraies, qu'ils le savent par le don et le pouvoir du
Saint-Esprit, qu'ils ont conversé avec des anges,
ont eu le pouvoir du Saint-Esprit sur eux, leur donnant des visions
et des révélations, que d'entendre n'importe laquelle
des prédications qui me soient jamais parvenues à
l'oreille.
Un homme qui désire
recevoir la lumière et la connaissance, progresser dans la foi
du saint Évangile et augmenter ses connaissances de la vérité
telle qu'elle est en Jésus-Christ, verra qu'en communiquant
des connaissances aux autres il progressera et s'accroîtra
aussi. Ne soyez pas avares de vos sentiments, mais acquérez la
connaissance et l'intelligence en les
communiquant libéralement aux autres ; et ne soyez pas
comme un homme qui thésaurise égoïstement son or ;
car cet homme ne profitera pas des sommes qu'il a, mais deviendra
étroit dans ses vues et ses sentiments De même l'homme
qui ne donne pas libéralement des
connaissances qu'il a reçues, deviendra a ce point étroit
d'esprit qu'il ne pourra recevoir la vérité lorsqu'elle
lui sera présentée. Toutes les fois que vous voyez
l'occasion de faire le bien, faites-le, car c'est ainsi que l'on
progresse et qu'on augmente ses connaissances de l'Évangile.
2:267.
Si une assemblée
désire être instruite de manière à
comprendre de la même façon et recevoir de la même
façon un accroissement de sagesse et de connaissance, son
esprit doit être attentif au sujet qui lui est présenté.
Elle ne doit pas laisser ses pensées battre la campagne, elle
ne doit pas laisser ses pensées se promener parmi ses devoirs
quotidiens et ses occupations. 6:93-94.
Anciens d'Israël,
évêques, soyez pères, et agissez de manière
à vous acquérir l'affection du peuple. Comment ?
Par des paroles mielleuses ? Non, non, mais avec la crainte du
Tout-Puissant. Savez-vous que les hommes de Dieu aiment la vérité ?
Ils n'aiment pas les sophismes, ils sont une abomination pour eux.
4:283.
Quelques mots
maintenant au sujet de la prédication. Le sermon le plus grand
et le plus fort que l'on puisse prêcher,
ou qui ait jamais été prêché sur la face
de la terre, est la pratique. Il n'en est
pas d'autres qui le vaillent. 12:271-272
Si vous
réfléchissez pour déterminer la catégorie
d'orateurs qui vous a le plus édifiés, qu'ils soient
initiés ou non à l'éducation des écoles,
vous découvrirez rapidement que c'étaient ceux dont
l'esprit était plein de bonnes idées et qui parlaient
de manière telle que vous pouviez les comprendre rapidement et
facilement, que leur langage fût formulé dans le style
le plus approuvé ou pas. Lorsque vous entendez parler des gens
dont l'esprit est plein d'idées riches, ne sont-ce pas ceux-là
qui vous apportent le plus ? Peu m'importe votre langage, donnez
les idées et faites-nous savoir ce que vous avez emmagasiné
dans votre esprit. 3:243
J'éprouve en
moi-même la même timidité que la plupart des
orateurs publics, et je me laisse aller à penser que d'autres
peuvent parler mieux et d'une manière plus édifiante
que moi. Il n'est que peu d'orateurs publics qui ne se sentent plus
ou moins timides. Ce n'est probablement pas tant la peur des hommes
qu'une délicatesse ou une timidité naturelle. Vous avez
certainement tous éprouve dans une certaine mesure ce même
sentiment, que ce soit dans de grandes assemblées ou des
petites, et aussi dans les conversations en société.
Les gens sont généralement plus ou moins troublés
et perdent les pédales lorsqu'ils entendent le son de leur
voix, surtout lorsqu'ils parlent à un auditoire, même
lorsqu'ils y sont très habitués. Certains de nos
orateurs les plus éloquents et les plus intéressants
préféreraient faire presque
n'importe quoi que parler aux assemblées qui se réunissent
ici. Nous devons nous dispenser de cette
timidité ; Lorsque nous avons le devoir de parler, nous
devons être disposés à parler. Si nous ne
montrons jamais la connaissance que nous avons au-dedans de nous, les
hommes ne sauront jamais si nous en avons. Si un ancien, en prêchant
l'Évangile, a le sentiment de ne pas avoir le pouvoir de
prêcher la vie et le salut et d'administrer légalement
les ordonnances, et ce, par le pouvoir de Dieu, il ne remplira pas sa
mission à son honneur, ni pour le bien des hommes, ni
pour l'avancement et l'honneur du royaume de Dieu. D'après
tout ce que je peux lire, d'après tout ce que j'apprends,
d'après les révélations données de Dieu à
l'homme, et celles que l'Esprit m'a faites, nul ne peut prêcher
convenablement l'Évangile et être reconnu, béni
et admis par les cieux s'il ne prêche par le pouvoir de Dieu
grâce à la révélation
directe. Ce n'est pas que, dans beaucoup de cas, un homme ne puisse
pas ne pas être manifestement sous l'influence immédiate
et puissante de la révélation qui le dirige tout le
temps dans ses méditations et ses raisonnements, et cependant
avancer beaucoup de bonnes idées
qu'il a acquises grâce à son raisonnement naturel. Mais
pour magnifier et honorer l'appel d'Ancien dans l'Église, je
ne puis concevoir, selon ma compréhension, d'autre principe
par lequel cela pourrait se faire que sous le gouvernement parfait de
l'Esprit du Seigneur. 8:52-53
Quand un Ancien
« mormon » donne des preuves de notre grande
œuvre à des incrédules, ils lui disent qu'il a un
intérêt dans l'affaire et que les preuves qu'il donne de
la mission de Joseph Smith ne peuvent être prises en
considération. Je demande au monde chrétien : où
sont vos témoins que Jésus est le Christ ? Qui
sont ceux qui ont témoigné de sa mission, et combien y
en a-t-il ? Huit personnes ont témoigné de lui, et
leur témoignage est inscrit, et ils étaient ses
disciples et intéressés à l'affaire ;
cependant aujourd'hui encore le monde chrétien tout entier est
prêt à accepter leur témoignage. Je témoigne
que cette œuvre de Dieu dans laquelle nous sommes engagés
a été commencée pour rassembler la maison
d'Israël et établir Sion dans les derniers jours, et a
plus de preuves externes et de poids pour prouver qu'elle est de Dieu
qu'il n'y en avait du temps de Jésus pour prouver qu'il était
le Christ. Lorsque le Livre de Mormon parut, douze témoins en
attestèrent, et qui peut contester
leur témoignage ? Personne au monde ne le peut, et outre
les témoignages de ces douze témoins, des centaines et
des milliers de personnes ont reçu
pour elles-mêmes le témoignage des cieux ; et qui
peut mettre leur témoignage en
doute ? Personne au monde ne peut le faire. Notre monde infidèle
demande : « Où allez-vous chercher votre
témoignage ? » Nous répondons :
« Nous l'obtenons des cieux. Si nous devions leur demander
d'où ils tiennent les connaissances qu'ils possèdent,
ils répondraient : « Nous ne savons pas ;
elles nous ont été données, nous n'en
connaissons pas la source. » Nous avons le témoignage
que la Bible est vraie, que les prophéties qui s'y trouvent
sont vraies, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu et est venu
racheter le monde. Le monde dit chrétien a-t-il ce genre de
témoignage ? Non. Le seul témoignage dont il
puisse se vanter est celui de huit hommes qui ont vécu il y a
près de deux mille ans. Le monde infidèle ne peut
accepter leur témoignage, parce qu'ils étalent
intéressés à l'affaire. 12:208
Frère
Whiting dit qu'il n'est pas bavard. Je prétends qu'il y a plus
de sagesse chez un grand nombre de personnes qui ne disent pas
grand-chose, qu'il n'y en a chez ceux qui parlent tant ; pour ce
qui est de la multitude des mots, elle est sans grande conséquence,
ce sont les idées qui sont de loin les plus importantes. 4:20.
Vous vous
souviendrez m'avoir souvent entendu vous dire que les miracles ne
sauvent personne, et je dis que cela ne devrait jamais arriver. Si je
devais voir entrer aujourd'hui quelqu'un qui dirait : « Je
suis ce grand homme que le Seigneur a envoyé », et
s'il faisait tomber du feu sous nos yeux, au travers du plafond qui
se trouve au-dessus de notre tête, je n'en croirais pas plus
pour autant. Peu importe ce qu'il fait, je ne pourrais pas croire
davantage pour cela. Qu'est-ce qui me fera croire ? Qu'est-ce
qui faisait que les douze apôtres de
Jésus-Christ étaient des témoins ?
Qu'est-ce qui faisait d'eux des apôtres - des témoins
spéciaux pour le monde ? Était-ce le fait de voir
des miracles ? Non. Qu'était-ce ? La vision de leur
esprit s'ouvrait, et il fallait qu'un petit nombre reçoive une
lumière, une connaissance et une intelligence que tous les
pouvoirs de la terre et de l'enfer ne pourraient
réfuter ou contester. Ce témoignage
était au-dedans d'eux et cependant, lorsque tout eut été
fait pour eux, après tout ce que Jésus leur avait
montré, après tout le pouvoir de l'esprit de révélation
qu'ils possédaient, vous voyez que l'un d'eux a apostasié,
s'est détourné et a vendu son Seigneur et Maître
pour trente pièces d'argent, parce qu'il n'était
pas ferme à son alliance à l'heure des ténèbres
et des tentations. Un autre d'entre eux était prêt à
dire : « Je ne connais rien du Seigneur Jésus
Christ », et l'a renié. Certains diront peut-être :
« Je ne connais rien du mormonisme, je ne connais rien de
la prêtrise. » Avez-vous
déjà eu cette connaissance ? « Je
pensais que oui, mais maintenant je vois que j'ai été
trompé. » Quelle en est la raison ? C'est
qu'ils cèdent à la tentation ; ils ont peut-être
eu beaucoup de lumière, de connaissance et d'intelligence, et
la vision de leur esprit a pu s'ouvrir et l'éternité se
révéler à leurs yeux, mais lorsqu'elle se
referme, les ténèbres qui s'abattent sur eux pour les
mettre à l'épreuve sont en proportion de la lumière
qui leur été donnée. 3:206-207.
Une sœur qui
a reçu le don des langues n'a pas pour cela le pouvoir de
commander à son président ni à l'Église.
Tous les dons et toutes les dotations que le Seigneur donne aux
membres de son Église ne sont pas accordés pour
gouverner l'Église ; mais ils sont sous le gouvernement
de la prêtrise et c'est elle qui les juge. Certains se sont
trompés dans ce domaine et ont été emmenés
en captivité par le diable. 11:136.
Si vous dites que
vous voulez des mystères, des commandements et des
révélations, je réponds qu'il ne se passe pas de
sabbat, pour ceux d'entre vous qui viennent ici, sans que les
révélations de Jésus-Christ se déversent
sur eux comme l'eau sur le sol. 3:336-337.
Certains désirent
vivement que j'aie des visions. J'ai tout ce que le Seigneur me
donne ; et tout ce qu'il refuse, il
peut le faire ; car cela ne me regarde pas. Nous sommes sur la
bonne barque de Sion ; et si Dieu n'est pas au gouvernail, la
barque fera naufrage et ira au diable. Pour ce qui est de prendre en
main le royaume de Dieu sur la terre, exclusivement et indépendamment
des directives des cieux, ne comptez pas sur moi pour faire une
pareille chose. Si le Seigneur ne dirige pas la barque et n'en est
pas le capitaine et le pilote, il ira à sa destruction. Il est
au gouvernail, et il y restera. Si nous voulons, vous et moi, amener
nos sentiments au point dont j'ai parlé, il continuera à
guider le bien-être de Sion et tous ses droits. 5:352.
CHAPITRE 30 : LES ÉPREUVES
ET LES PERSÉCUTIONS
Les
épreuves sont nécessaires –
Nous connaissons
actuellement un temps d'épreuve pour nous montrer dignes ou
indignes de la vie à venir. 12:167.
Si nous avons des
principes doctrinaux corrects et modelons notre vie sur eux, nous
pouvons nous sanctifier sans besoin d'être châtiés.
12:310.
Le peuple du Dieu
Très-Haut doit être mis à l'épreuve. Il
est écrit qu'il sera mis à l'épreuve en toutes
choses, comme le fut Abraham. Si nous sommes appelés à
monter sur le mont Morija sacrifier quelques-uns de nos Isaac, peu
importe ; nous pourrions aussi bien faire
cela qu'autre chose. Je pense que les saints ont la perspective de
recevoir toutes les épreuves qu'ils
souhaitent ou peuvent désirer. 4:369.
Tous les êtres
intelligents qui sont revêtus de couronnes de gloire,
d'immortalité et de vies éternelles
doivent passer par toutes les épreuves fixées pour les
êtres intelligents, afin d'obtenir leur gloire et leur
exaltation. Il sera permis que toutes les calamités qui
peuvent s'abattre sur les mortels tombent
sur le petit nombre, pour le préparer à jouir de la
présence du Seigneur. Si nous voulons obtenir la même
gloire qu'Abraham, nous devons le faire de la même manière
que lui. Si nous voulons être un jour prêts à
jouir de la société d'Hénoc,
de Noé, de Melchisédek, d'Isaac et de Jacob, ou de
leurs enfants fidèles et des prophètes et apôtres
fidèles, nous devons passer par la même expérience
et acquérir la connaissance, l'intelligence et les dotations
qui nous prépareront à entrer dans le royaume céleste
de notre Père et Dieu. Combien de saints des derniers jours
supporteront tout cela et seront prêts à jouir de la
présence du Père et du Fils ? Vous pourrez
répondre à cette question à votre convenance ;
Toutes les épreuves et toutes les expériences que vous
avez traversées sont nécessaires à votre salut.
8:150.
Même si notre
vie s'étendait à mille ans, nous pourrions encore vivre
et apprendre. Toutes les vicissitudes que nous traversons sont
nécessaires à titre d'expérience et d'exemple,
et pour nous préparer à jouir de la récompense
qui est réservée aux fidèles. 9:292.
Si Adam n'avait pas
péché et si sa postérité était
demeurée sur la terre, elle n'aurait pas pu connaître le
péché et elle n'aurait pas pu distinguer l'amer du
doux, elle n'aurait pas non plus connu la justice, pour la raison
toute simple qu'un effet ne peut être pleinement
manifesté que par son opposé. Si les saints pouvaient
voir les choses telles qu'elles sont,
lorsqu'ils sont appelés à passer par des épreuves
et à consentir ce qu'ils appellent
des sacrifices, ils les reconnaîtraient comme les plus grandes
bénédictions qui puissent
leur être accordées. Mais mettez-les en possession de
vrais principes et de vraies jouissances sans l'opposé, ils ne
pourront connaître la jouissance, ils ne pourront se rendre
compte du bonheur. Ils ne pourraient distinguer la lumière des
ténèbres, parce qu'ils n'ont pas la connaissance des
ténèbres et par conséquent sont dépourvus
du moyen de prendre conscience de la lumière. S'ils ne
goûtaient pas à l'amer, comment pourraient-ils être
conscients du doux ? Ils ne le pourraient pas 2:301-302.
Vous apprendrez
cela dans la Bible, le Livre de Mormon et les révélations
données à Joseph Smith. Nous devons connaître et
comprendre l'opposition qui se trouve en toutes choses, pour
discerner, choisir et recevoir tout ce que nous ne connaissons pas et
être exaltés dans la présence
de Dieu. On ne peut connaître l'un sans connaître
l'autre. C'est un principe vrai. 4:373.
Maintenant, si vous
possédez la lumière du Saint-Esprit, vous pouvez voir
clairement que les épreuves dans la chair sont vraiment
nécessaires. 2:8.
Le
but des persécutions –
Qu'un peuple
jouisse de la paix et de la tranquillité, et ne soit ni
molesté, ni dérangé - qu'il ne soit jamais
persécuté pour sa religion, il est très
vraisemblable qu'il négligera son devoir, se refroidira,
deviendra indifférent et perdra la foi. 7:42.
Il a conduit son
peuple dans diverses parties des États-Unis et on l'a montré
du doigt avec mépris. Les officiers du gouvernement des
États-Unis ont levé le talon contre eux et notre peuple
'a été chassé de ville en ville, de comté
en comté et d'État en État. Le Seigneur a
son dessein là-dedans. Vous allez peut-être demander ce
que c'est. Vous savez tous que les
saints doivent être purifiés pour entrer dans le royaume
céleste. Il est écrit que Jésus a été
rendu parfait par la souffrance. S'il a été rendu
parfait par la souffrance, pourquoi irions-nous imaginer un seul
instant que nous pouvons être préparés à
entrer avec lui et le Père dans le
royaume du repos, sans traverser des épreuves semblables ?
8:66.
Nous sommes
infiniment plus bénis par les persécutions et les
injustices que nous avons subies que nous
aurions pu l'être si nous étions restés dans les
demeures d'où nous avons été chassés -
que si l'on nous avait permis d'occuper nos fermes, nos jardins, nos
magasins, nos moulins, nos machines et tout ce que nous possédions
autrefois. 10:38.
On
peut s'attendre aux persécutions –
Je désire
vous informer, frères et sœurs, qui venez d'arriver dans
cette vallée, que toutes les épreuves que vous avez
subies jusqu'à présent ne sont que des vétilles
en comparaison de celles que vous allez maintenant être appelés
à rencontrer et à traverser. 8:163.
Voilà
vingt-sept ans que la guerre est déclarée aux saints,
et nos ennemis ne se sont repliés que pour reprendre des
forces et trouver des prétextes pour lancer d'autres attaques.
Cet esprit s'accroîtra-t-il ? Si oui, et si nous aimons
notre religion, laissez-moi vous dire que nous nous accroîtrons
plus rapidement que nos ennemis. 5:340
Soyez fidèles,
frères et sœurs, et je vous promets que vous aurez
toutes les possibilités qui seront
pour votre bien. Vous n'avez pas besoin de vous laisser décourager
ou de vous affliger parce que vous n'étiez
pas dans les persécutions du comté de Jackson ou que
vous n'avez pas été chassés d'Ohio, du Missouri
et de l'Illinois et dépouillés de tous vos biens. Ne
vous affligez pas et n'ayez pas de regrets, parce que vous n'étiez
pas à Nauvoo ; n'ayez pas peur, car la parole du Seigneur
est vraie : vous serez éprouvés en toutes choses ;
réjouissez-vous donc et priez sans cesse, et rendez grâces
en tout, même si c'est dans la destruction de vos biens, car
c'est la main de Dieu qui nous conduit et continuera à le
faire. Que tous les hommes se sanctifient devant le Seigneur et
toutes les providences du Tout-Puissant leur seront sanctifiées
pour le bien. 1:279.
Les saints
d'autrefois et les saints de maintenant ont été chassés
de lieu en lieu, leur nom est devenu un
objet de sarcasme et de raillerie, et leur réputation a été
traînée dans la boue. Je m'adresse aux hommes de chaque
assemblée qui vivent depuis des années dans la société
du monde, qui sont juges, magistrats, shérifs, marchands,
mécaniciens et fermiers, et leur demande si on a jamais porté
la moindre accusation contre leur réputation avant qu'ils ne
deviennent des saints des derniers jours. Mais où est
maintenant votre réputation dans le monde ? Vos anciens
amis ont maintenant découvert que vous avez toujours été
des misérables, et proclament qu'ils n'ont jamais eu la
moindre confiance en vous, car vous avez toujours été
fanatiques et ne saviez pas ce que vous faisiez. Ils ont toujours cru
que vous vous révéleriez malhonnêtes, etc. Telle
est la réputation que le monde a faite aux saints à
toutes les époques. 1:236.
Affrontez
joyeusement les épreuves –
C'est lorsque nous
avons ce que l'on appelle des épreuves que nous sommes le plus
heureux ; car alors, l'Esprit du Seigneur est accordé
d'une manière plus abondante aux fidèles. Si le
Seigneur l'exige, je préférerais consumer tout ce que
j'ai et aller dans les montagnes avec ma
famille que de faire beaucoup d'autres choses. 5:332.
Je dis aux saints
des derniers jours : Tout ce que nous avons à faire,
c'est nous instruire sur Dieu. Que les
menteurs continuent à mentir et les jureurs à jurer, et
ils iront à leur perte.
Tout ce que nous avons à faire, c'est de continuer vers
l'avant et vers le haut et garder les commandements de notre Père
et Dieu, et il confondra nos ennemis. 19:50.
Il n'est pas de
vicissitude, pas de déception, pas d'épreuve, pas de
moment difficile qui s'abattent sur notre peuple en ce lieu, dont je
ne sois plus reconnaissant que de greniers pleins. 4:51.
Nous avons
traversé, nous pouvons le dire, de nombreuses épreuves,
mais je voudrais que tous mes frères comprennent que je ne
prends pas ceci pour moi, car tout ce par quoi j'ai passé m'a
apporté de la joie ; mais nous avons apparemment sacrifié
beaucoup et nous sommes passés par de nombreuses épreuves
et de nombreuses tentations, cela ne fait aucun doute. Nous avons dû
plus ou moins subir les tentations et nous avons pris, le cœur
joyeux, la destruction de nos biens. Moi-même, à cinq
reprises, avant de venir dans cette vallée, j'ai laissé
tout ce que le Seigneur m'avait donné en bénédiction
dans le domaine des biens de ce monde, ce qui, pour le pays où
je vivais, n'était pas peu. 18:237.
Pour ce qui est des
épreuves, ma foi, l'homme ou la femme qui jouit de l'esprit de
notre religion n'a pas d'épreuves ; mais l'homme ou la
femme qui essaie de vivre selon l'Évangile du Fils de Dieu et
reste en même temps attaché à l'esprit du monde,
a des épreuves et des chagrins
profonds et vifs et ce, constamment. Libérez-vous du joug de
l’adversaire et prenez sur vous celui
du Christ, et vous direz que son joug est doux et son fardeau
léger. Cela, je le sais par expérience. 16:123.
J'ai entendu
beaucoup de personnes parler de ce qu'elles avaient souffert pour
l'amour du Christ. Je suis heureux de dire que je n'en ai jamais eu
l'occasion. J'ai eu beaucoup de plaisir, mais pour ce qui est des
souffrances, je les ai comparées très souvent, dans mes
réflexions et devant les assemblées, à un homme
qui porte un vieux manteau usé, sale et en guenilles, quand
quelqu'un passe et lui en donne un qui est neuf, entier et beau.
Telle est la comparaison que je fais lorsque je pense à ce que
j'ai souffert pour l'Évangile. J'ai jeté un vieux
manteau et j'en ai mis un nouveau. Personne ne m'a jamais entendu
parler de souffrances. « N'avez-vous pas laissé une
belle propriété en Ohio, au Missouri et en Illinois ? »
Oui. « Et cela ne vous a-t-il pas fait souffrir ? »
Non, je me suis constamment amélioré
et notre peuple aussi. Vous pouvez prendre l'histoire du monde depuis
le temps d'Adam : je défie n'importe quel historien de
prouver que les saints ont jamais souffert autant que les pécheurs.
Voilà ce que je crois de la religion de Jésus-Christ.
Certains diront peut-être : « Les enfants
d'Israël n'ont pas souffert ? » Oui.
« Pourquoi ? » À cause de leur
iniquité. Ils ont transgressé les lois que Dieu leur
avait données, changé les ordonnances et rompu
l'alliance éternelle, et c'est à cause de leurs péchés
et de la désobéissance qu'ils ont été
menés en captivité. S'ils avaient été
obéissants, je crois qu'ils auraient été
conduits directement en Terre Sainte et y seraient restés.
Certains diront peut-être : « Hé là,
monsieur l'orateur, vous avez été chassé de chez
vous. Était-ce à cause de votre justice ? »
Non, je ne pense pas. Je pense que c'était pour me châtier
et m'améliorer. 13:147.
Causes
des persécutions –
La haine et la
persécution ont été le lot de tous les hommes
qui ont jamais vécu sur la terre détenant les oracles
du royaume des cieux pour les remettre aux enfants des hommes.
Les méchants, Satan et tous les pouvoirs de l'enfer et de la
haine sont en guerre contre tous les principes sains que Dieu désire
mettre en la possession de ses enfants. Telle est la vraie raison de
la haine et des persécutions qui nous sont infligées.
8:13.
Savez-vous que
c'est ce même principe qui a causé la mort de tous les
prophètes depuis le temps d'Adam
jusqu'à maintenant ? Qu'un prophète se lève
sur la terre et ne révèle jamais
les méchancetés des hommes, croyez-vous que les
méchants désireront le tuer ?
Non, car il cesserait d'être prophète du Seigneur, et
ils l'inviteraient à leurs fêtes et le considéreraient
comme ami et frère. Pourquoi ? Parce qu'il lui serait
impossible d'être autre chose que
l'un d'eux. Il est impossible à un prophète du Christ
de vivre dans une génération adultère sans
parler des méchancetés du peuple, sans révéler
ses fautes et ses manquements et rien moins que la mort ne pourra
l'en empêcher, car un prophète de Dieu fait ce que Dieu
veut. 3:48.
La fausse religion
qui existe dans le monde est ce qui pousse ce tollé, séduit
le peuple et s'oppose au royaume de Dieu sur la terre. Il nous
suffirait d'emboîter le pas aux méchants, et tout irait
bien, et alors personne ne désirerait nous persécuter.
2:181.
Pourquoi
aurions-nous des ennemis ? « Comment se fait-il,
disent nos contradicteurs, que vous ne pouvez vous mêler à
la société comme les autres prophètes
religieux ? » Nous avons vu que les hommes ne nous
permettaient pas de demeurer en paix parmi eux. Partout nous avons
été chassés par la force illégale, par
des populaces, des assassins et des meurtriers, sous prétexte
que nous étions indignes d'avoir place dans les demeures
de l'homme civilisé, jusqu'à ce que, en dernier
ressort, nous ayons trouvé la paix
dans nos vallées lointaines. C'est parce que notre religion
est la seule vraie. C'est parce que nous
avons la seule vraie autorité sur toute la surface de la terre
d'administrer les ordonnances de
l'Évangile. C'est parce que les clefs de notre dispensation
ont été confiées à Joseph Smith par des
messagers envoyés du monde céleste et sont actuellement
tenues sur la terre par son peuple. C'est parce que le Christ et
Lucifer sont ennemis et ne peuvent devenir amis ; et Lucifer,
sachant que nous avons cette prêtrise, ce pouvoir, cette
autorité, cherche à nous renverser. 2:177.
L'enfer tout entier
est en branle contre notre peuple, parce que nous sommes d'un seul
cœur et d'un seul esprit. 5:228.
C'est la lumière,
l'intelligence et la puissance de Dieu qui font trembler les méchants
et leur font désirer être
débarrassés du mormonisme. Si c'était une fausse
doctrine ou une fausse théorie, le diable ne s'efforcerait pas
de la troubler, les méchants ne la craindraient pas, le ciel
ne l'agréerait pas et ne donnerait à personne la
révélation d'y croire, et nous n'aurions pas beaucoup
de succès ; puisse le ciel ne jamais permettre que nous
ayons du succès ou que nous gagnions de l'influence en vertu
d'un autre principe que la révélation de Jésus-Christ.
7:160.
Nous n'avons pas
été persécutés parce que nous croyons à
la pluralité des épouses, car ce principe était
inconnu de nos persécuteurs avant que nous n'arrivions dans
ces montagnes, bien que Joseph Smith en ait reçu la révélation
et l'ait écrite un an avant sa mort. 14:119.
Nous sommes
chrétiens de profession, selon notre religion. Des hommes se
sont appropriés certaines idées et les ont constituées
en systèmes, les appelant religion, tous professant croire et
obéir aux Écritures. Leurs religions leur sont
particulières. Notre religion est particulière à
Dieu, aux anges et aux justes du temps et de l'éternité.
Pourquoi sommes-nous persécutés
à cause de notre religion ? Pourquoi Joseph Smith a-t-il
été persécuté ? Pourquoi l'a-t-on
chassé de quartier en quartier, de ville en ville, d'État
en État et l'a-t-on finalement tué ? Parce qu'il
recevait des révélations du Père, du Fils et du
ministère des saints anges, et qu'il publia au monde la
volonté directe du Seigneur concernant
ses enfants sur la terre. Encore une fois, pourquoi a-t-il été
persécuté ? Parce qu'il a révélé
à toute l'humanité une religion si claire et si facile
à comprendre, en accord avec la
Bible, et si vraie. Il en va maintenant comme il en allait du temps
du Sauveur ; que les hommes croient et
pratiquent ces vérités simples et divines, et il en
sera comme il en a été dans l'ancien monde, ils
diront : si on laisse cet homme tranquille, il viendra nous
enlever notre paix et notre nation. 18:231
La
désobéissance cause les persécutions –
Lorsque nous
regardons les saints des derniers jours, nous nous demandons :
Est- il nécessaire qu'ils soient persécutés ?
Oui, s'ils sont désobéissants. Est-il nécessaire
de châtier un fils ou une fille ? Oui, s'ils sont
désobéissants. Mais supposez qu'ils soient parfaitement
obéissants à tout ce que leurs parents exigent d'eux,
est-il nécessaire alors de les châtier ? Si oui, je
n'en comprends pas le principe. Je ne vois pas pourquoi on châtierait
un enfant obéissant ni pourquoi le Seigneur châtierait
un peuple qui est parfaitement obéissant. Notre peuple a-t-il
été châtié ? Oui. 12:308.
Nous avons été
persécutés, chassés, frappés, expulsés,
dépouillés et haïs ; et je peux dire que
c'était à cause de notre froideur et de notre
négligence dans le devoir ; et si nous ne
l'avons pas vraiment mérité, il y a eu des moments où
nous le méritions. Si nous ne le méritions
pas à ce moment-là, cela a été bon pour
nous et nous a donné une expérience, quoique
je doive dire qu'une des leçons les plus dures qu'il me soit
donné d'apprendre sur la terre c'est
d'aimer un homme qui me hait et me mettrait à mort s'il en
avait le pouvoir. Je ne pense pas avoir saisi cette leçon en
mon cœur et je ne sais pas combien de temps il me faudra vivre
pour l'apprendre. J'essaye. 14:97.
Ceux qui se
détournent des saints commandements devront subir des épreuves
qui en sont de véritables. Ils sentiront sur eux la colère
du Tout-Puissant. Ceux qui se tiennent tranquilles et sont de bons
enfants recevront les riches bénédictions de leur Père
et Dieu. Tenez-vous tranquilles et que notre foi repose sur le
Seigneur Tout-Puissant. 7:136.
Les
résultats de la persécution –
Toutes les fois que
vous donnez un coup de pied au mormonisme, vous lui donnez un coup de
pied qui le fait monter ; vous ne lui donnez jamais de coup de
pied qui le fasse descendre. C'est le Seigneur Tout-Puissant qui le
veut ainsi. 7:145.
Pouvez-vous
détruire une vraie religion en la persécutant ?
Non. 7:145.
Joseph n'aurait pas
pu être rendu parfait, quand bien même il aurait vécu
mille ans, s'il n'avait subi des persécutions. S'il avait vécu
mille ans, conduit notre peuple et prêché l'Évangile
sans persécutions, il n'aurait pas été rendu
aussi parfait qu'il l'était à l'âge de
trente-neuf ans. Vous pouvez calculer que lorsque notre peuple est
appelé à traverser des périodes d'affliction et
de souffrances, et à être chassé de chez lui,
abattu, dispersé, frappé et écrasé, le
Tout-Puissant fait avancer son œuvre plus rapidement. 2:7.
Pensez-vous que les
persécutions nous ont fait du bien ? Oui. Je ris et je me
réjouis profondément lorsque je vois les persécutions.
Je ne m'en soucie pas plus que du sifflement
du vent du nord, du croassement de la grue qui vole au-dessus de ma
tête, ou du craquement des épines en dessous du pot. Le
Seigneur a tout entre ses mains ; qu'elles viennent donc, car
elles me donneront de l'expérience. 2:8.
Toutes les fois
qu'on persécute et qu'on essaie de vaincre notre peuple, on
nous élève, on s'affaiblit et on nous fortifie. Toutes
les fois qu'on entreprend de diminuer notre nombre, on l'accroît.
Et quand on essaie de détruire la foi et la vertu de notre
peuple, le Seigneur fortifie les genoux
affaiblis et confirme ceux qui chancellent dans la foi et dans la
force en Dieu, dans la lumière et
dans l'intelligence. La justice et la force auprès de Dieu
s'accroissent chez notre peuple en fonction de la lutte que mène
le diable pour le détruire. 8:225-226.
Si nous ne devions
pas supporter la main de fer de la persécution, les principes
auxquels nous croyons, qui attirent l'attention des bons et des
méchants sur la terre, font tellement parler d'eux et
englobent leur philosophie, seraient adoptés par des milliers
de personnes qui y sont maintenant indifférentes. Les
malfaiteurs se bousculeraient sur notre territoire, et nous en avons
déjà bien assez maintenant sans en recevoir davantage.
Ils se bousculeraient pour entrer dans notre Église. 18:309
Je dis la même
chose maintenant. Qu'on nous laisse tranquilles, et nous enverrons
les anciens dans les coins les plus reculés de la terre, en
rassembler Israël, où qu'il soit ; et si vous nous
persécutez, nous le ferons d'autant plus vite, parce que nous
sommes amorphes de nature lorsqu'on nous laisse la paix et nous
sommes disposés à nous offrir un
petit somme, une petite sieste et un petit repos. Si vous nous
laissez tranquilles, nous le ferons un peu
plus à l'aise ; mais si vous nous persécutez, nous
veillerons des nuits entières pour
prêcher l'Évangile. 2:320
Ce n'était
pas la faute de Moïse si le cœur de Pharaon s'endurcissait
de plus en plus. Ce n'était pas sa faute si une formidable
destruction s'abattit sur cette armée condamnée. Et ce
n'est pas non plus la faute de Dieu, de Jésus-Christ, de
Joseph Smith, de moi-même ou des apôtres et des prophètes
de cette dernière dispensation si cette nation est incroyante
et si une tempête effroyable menace de la renverser en une
destruction terrible. Et cependant, de même que le cœur
du pharaon s'endurcit, de même en sera-t-il des persécuteurs
du peuple et des desseins de Dieu dans les derniers temps, jusqu'à
ce qu'ils soient complètement détruits. 10:4.
On
ne peut rattraper le mensonge –
On nous a demandé
bien souvent : « Pourquoi ne publiez-vous pas la
vérité concernant ces mensonges que l'on fait circuler
sur vous ? » Nous pourrions le faire si nous
possédions tous les journaux publiés dans le
christianisme. Qui voudrait publier une lettre de moi ou de mes
frères ? Qui voudrait publier la vérité
venant de nous ? Si elle parvient à un journal, on la
glisse sous le comptoir ou quelque part ailleurs ; mais elle ne
parvient jamais dans un deuxième. On publiera volontiers des
mensonges à notre sujet. Le vieil adage dit qu'un mensonge se
glisse par le trou de la serrure et parcourt mille kilomètres
pendant que la vérité sort par la porte ; et notre
expérience en a fourni la preuve. Nous n'avons pas
suffisamment d'influence et de pouvoir pour réfuter les
mensonges que l'on diffuse sur nous. Nous devons nous reposer sur
Dieu, qui règne dans les cieux. Notre confiance repose en lui,
qui a créé les cieux, formé la terre, suscité
ses enfants sur la terre et donné l'intelligence qu'ils
possèdent. 13:177.
Si je possédais
cent millions de dollars d'argent liquide, je pourrais acheter la
faveur des éditeurs de journaux et
dominer leur presse ; avec une somme pareille je pourrais rendre
notre peuple populaire, mais je pense bien que la popularité
nous enverrait en enfer. 3:160.
Le
danger de persécuter les saints –
Lorsque les hommes
lèvent la main contre les saints des derniers jours, ils la
lèvent contre le Tout-Puissant.
11:119.
Celui qui lève
le talon contre le Seigneur et ses oints se découvrira être
un instrument pauvre, pusillanime et faible
entre les mains du diable pour accomplir ses desseins. 8:33.
Lorsque les hommes
agissent contre notre peuple, ils peuvent dépenser tout ce
qu'ils possèdent et toutes leurs
capacités, cela passera comme un son creux, et ils seront
oubliés. Ces gens-là ont toujours été
anéantis, et tous ceux qui luttent contre le peuple du
Très-Haut continueront à être anéantis.
3:259.
Dites au monde -
annoncez-le au son de la trompette aux oreilles des rois et des
gouverneurs, qu'ils persécutent un peuple au Dieu duquel ils
devront payer toutes les dettes qu'ils contractent, qu'ils passeront
en jugement pour tous les actes qu'ils commettent contre ce royaume.
Nous sommes le royaume de Dieu ; nous sommes le peuple de Dieu,
comme le sont tous ceux qui acceptent la vérité et en
suivent les principes. Pour ce qui est de la parenté, nous ne
sommes pas plus les enfants de Dieu que le
reste des habitants de la terre. À l'origine, en ce qui
concerne nos parents, en ce qui concerne
notre organisation et ce qui a trait a notre vie, nous sommes tous
les enfants d'un seul Père, que nous
soyons juifs ou gentils, esclaves ou libres, noirs ou blancs, nobles
ou ignobles. Les différences que nous constatons sont la
conséquence des usages divers faits par l'homme du libre
arbitre qui lui est donne. 8:194-195.
Les souffrances
qui, à cause des persécutions, se sont abattues sur les
saints des derniers jours, ne pourront se comparer en violence aux
souffrances qu'ont subies les méchants de notre époque.
11:274.
Les
persécutions viennent des efforts d'une petite minorité
–
Or, à vrai
dire, il n'y a qu'une petite minorité, par comparaison avec le
nombre de personnes qui vivent, qui est
acharnée contre le royaume de Dieu et cherche à le
détruire. Une grande partie de la famille humaine est composée
de gens honorables, qui aimeraient autant voir vivre le mormonisme
qu'un autre isme. La minorité qui cherche à détruire
le royaume de Dieu se compose de prêtres, de politiciens et de
chercheurs de portefeuilles, et encore ils ne se soucieraient pas de
nous s'ils ne craignaient que nous leur prenions leur place. 11:323.
CHAPITRE 31 : LE GOUVERNEMENT
POLITIQUE
Le
gouvernement théocratique –
Je crois en une
vraie théocratie-république ainsi qu'en une théocratie
démocratique, tel que le terme démocratique est utilisé
actuellement ; car, dans leur utilisation actuelle, ce sont pour
moi des termes que l'on peut convertir. 6:346.
Qu'est-ce que
j'entends par gouvernement théocratique ? C'est un
gouvernement dans lequel toutes les lois sont décrétées
et exécutées en justice et dont les officiers possèdent
le pouvoir qui vient du Tout-Puissant. Tel est le genre de
gouvernement que j'ai à l'esprit lorsque
je parle d'un gouvernement théocratique ou du royaume de Dieu
sur la terre. En bref, c'est le pouvoir éternel des Dieux.
6:346-347.
Si le royaume de
Dieu ou un gouvernement théocratique était établi
sur la terre, beaucoup de pratiques, qui sont actuellement d'usage
courant, seraient abolies. On ne permettrait pas à une
collectivité de se soulever contre une autre pour l'obliger à
suivre ses principes ; on ne
permettrait pas à une confession d'en persécuter une
autre parce qu'elles ne sont pas d'accord
dans leurs croyances religieuses et leur culte. Tout le monde serait
parfaitement protégé dans la jouissance de tous les
droits religieux et sociaux, et aucun État, aucun
gouvernement, aucune collectivité, aucune personne n'aurait la
possibilité d'empiéter sur
les droits d'une autre, une communauté chrétienne ne se
soulèverait pas contre une autre pour la persécuter.
6:343.
Mais il en est peu,
s'il en est, qui comprennent ce qu'est un gouvernement théocratique.
Dans tous les sens du terme, c'est une République qui ne
diffère guère, dans sa forme, de nos gouvernements
nationaux, d'État et territoriaux ; mais ses sujets
reconnaissent la volonté du Tout-Puissant. Le royaume de Dieu
englobe et comprend les lois municipales du peuple dans son
gouvernement extérieur, auquel se rapportent les alliances de
l'Évangile par lesquelles le peuple peut être sauvé ;
et ces alliances appartiennent à
l'union et à la fidélité. Les alliances de
l'Évangile sont pour ceux qui croient
et obéissent ; les lois municipales sont pour le saint et
pour le pécheur. La Constitution et
les lois des États-Unis ressemblent plus à une
théocratie que n'importe quel
gouvernement actuellement sur la terre, ou qui ait jamais été,
autant que nous le sachions, sauf le gouvernement des enfants
d'Israël jusqu'au moment où ils ont élu un roi.
Tous les gouvernements sont plus ou moins sous la gestion du
Tout-Puissant, et, dans leurs formes, sont issus des lois qu'il a de
temps en temps données à l'homme. Ces lois, en passant
de génération en génération, ont été
plus ou moins déformées, et il en a résulté
les diverses formes de gouvernement qui existent actuellement parmi
les nations ; car, comme le Prophète le dit à
propos d'Israël : « Ils ont transgressé
les lois, changé les ordonnances et rompu l'alliance
éternelle. » Celui qui verra établir
complètement le royaume de Dieu sur la terre verra un
gouvernement qui protégera tout le monde dans ses droits. Si
ce gouvernement régnait maintenant sur ce pays de Joseph, vous
verriez le catholique romain, le catholique
orthodoxe, l'épiscopalien, le presbytérien, le
méthodiste, le baptiste, le quaker, le shaker, l'hindou, le
mahométan et toutes les catégories d'adorateurs
protégés d'une manière très stricte dans
tous leurs droits municipaux et dans le droit sacré d'adorer
qui ils veulent, ce qu'ils veulent et quand ils le veulent, sans
empiéter sur les droits des autres. Quelqu'un de sincère,
qui est en possession de toutes ses facultés, peut-il désirer
une liberté plus grande ? 6:342-343.
C'est dans
l'observance sincère des principes de la vraie religion et de
la vertu que nous reconnaissons la base, les seuls fondements sûrs
d'une société éclairée et d'un
gouvernement bien établi. 2:278.
Il y a des gens qui
sont venus me demander comment je dirige le peuple. Je le fais en lui
disant la vérité et en le laissant faire ce qui lui
plaît. 14:162.
Le
gouvernement –
Il n'est pas
d'autre campagne qu'une République puisse mener à bien,
que celle de la vérité et de la vertu. 10:108.
Comment un
gouvernement peut-il demeurer ? Il n'y a qu'un moyen. Il peut
durer, mais comment ? Il peut durer,
comme dure le gouvernement des cieux, sur le roc éternel de la
vérité et de la vertu ; c'est la seule base sur
laquelle un gouvernement peut durer. 9:4.
Il est facile de
répondre à la question de savoir ce qu'est une vraie
République. C'est un gouvernement ou une institution de nature
parfaite - parfaite dans ses lois et ses ordonnances, ayant pour
objet le perfectionnement en justice de l'humanité. Telle est
la vraie démocratie. 7:10.
Le gouvernement
personnel est à la racine de tout gouvernement vrai et
efficace, que ce soit dans les cieux ou sur
la terre. Ceux qui gouvernent doivent être plus sages et
meilleurs que ceux qui sont gouvernés, pour que ceux qui sont
moindres soient bénis par ceux qui sont plus. S'il en était
ainsi, le peuple serait disposé à confier ses intérêts
les plus chers à ses dirigeants, et
s'inclinerait avec plaisir pour exécuter à la lettre
leurs instructions et leurs décisions sur tout ce qui concerne
le bien général. Ceci s'applique aux grands royaumes et
aux nations puissantes, aux petites compagnies d'émigrants qui
traversent les plaines ou au cercle familial. Le système de
République entre les mains d'un peuple mauvais fera le malheur
de ce peuple, mais entre les mains des justes, il est éternel,
tandis que son pouvoir monte jusqu'au ciel. 10:19.
Supposez que notre
peuple, qui habite dans ces montagnes, soit entièrement séparé
des nations du monde, n'obéissant à
aucun pouvoir terrestre combiné ou isolé ; libre
de faire des lois, d'y obéir ou de
les enfreindre ; libre d'agir, de choisir et de refuser et, dans
tous les sens du terme, faire ce qui lui
plaît, sans aucun ordre fixe du gouvernement et qu'il crée
une constitution, un système de gouvernement pour se protéger
et se faire progresser mutuellement dans les principes de la
droiture, constitution établie selon la plus grande sagesse
que l'on puisse trouver dans notre communauté. Je dis :
qu'il se gouverne par le système d’une République,
choisissant un homme en son sein pour le gouverner. 7:11.
Un vrai système
de civilisation n'encourage pas l'existence de toutes les
abominations et de tous les délits dans une communauté,
mais l'amène à observer les lois que le ciel a données
pour régler la vie des hommes. Il n'est pas d'autre
civilisation. Une personne vraiment
civilisée est quelqu'un qui est un vrai monsieur ou une vraie
dame ; sa langue et sa politesse sont vraiment raffinées,
et elle ne se laisse aller à aucune pratique impie ou
inconvenante. Voilà ce que nous recherchons, voilà ce
que nous essayons d'atteindre. 12:287.
Je crois en une
vraie République ; mais où est l'homme qui est
capable de manifester sous leur véritable aspect les principes
de pareil gouvernement ? 7:10.
Celui qui combat
froidement et avec calcul dans les réformes morales et
intérieures gagnera chaque fois. 10:205.
Dieu
et les gouvernements –
Tous les
gouvernements qui ne sont pas voulus de Dieu, comme nous venons d'en
entendre parler, tomberont en poussière en leur temps et
seront perdus dans les brumes de l'oubli. 14:93.
Si vos yeux étaient
ouverts, vous verriez sa main parmi les nations de la terre, dans
l'établissement des gouvernements et la chute des royaumes -
dans les révolutions, les guerres, la famine, la détresse
et la misère des habitants de la terre. Dans ces
manifestations vous discerneriez les pas du
Tout-Puissant aussi clairement que vous pouvez voir les pas de vos
enfants sur la terre molle. 7:144.
Pourquoi sont-ils
ainsi amenés à jeter les semences de leur propre
destruction ? Parce que les royaumes de ce monde ne sont pas
conçus pour demeurer. Lorsque l'on place à la tête
du gouvernement des hommes qui sont véritablement dirigés
par le pouvoir de Dieu - par le Saint-Esprit - ils peuvent faire des
plans, ils peuvent former des constitutions, ils peuvent instaurer
des gouvernements et des lois qui ne portent pas en eux les germes de
la mort, et personne d'autre ne peut le faire. 4:267.
Dans les lois de
tous les gouvernements qui sont actuellement sur la terre, il existe
dans leur constitution des principes qui,
sous peu, saperont les bases de leur existence ; et il en sera
ainsi tant que les hommes continueront à vouloir gouverner et
à faire des lois, à réglementer et à
gouverner par la seule sagesse humaine et à lancer leurs
décrets et envoyer leurs officiers
administrer des lois faites par la sagesse de l'homme. 4:267.
Si une nation
transgresse des lois saines et opprime certains de ses citoyens ou
une autre nation, jusqu'à ce que la coupe de l'iniquité
soit pleine, et ce par des actes qui sont parfaitement sous son
contrôle, Dieu précipitera de leur poste de pouvoir ceux
qui ont l'autorité, et ils seront
oubliés ; et il prendra un autre peuple, si pauvre et
méprisé soit-il, qui est un
sujet de sarcasme et de raillerie parmi les nations qui ont de la
popularité, et lui donnera le
pouvoir et la sagesse ; et il grandira et prospérera,
jusqu'à ce qu'il devienne à son
tour une grande nation sur la terre. 6:146.
Il suscite au
sommet de la grandeur humaine de vastes et puissants empires, pour
réaliser ses desseins impénétrables, et, selon
son plaisir, il les balaie et ils disparaissent dans l'oubli du
passé. Tous ces changements profonds s'orientent vers
l'introduction de son royaume dans les derniers jours et en préparent
la voie, un royaume qui demeurera à jamais et progressera en
grandeur et en pouvoir jusqu'à ce qu'une paix sainte et
durable, religieuse et politique, fasse que le cœur des pauvres
d'entre les hommes soit plein de joie à cause du Saint
d'Israël, et que son royaume triomphe partout. 9:368.
L'aptitude
des dirigeants –
On n'est apte à
diriger, à gouverner et à gérer que lorsqu'on
l'a été soi-même, qu'on a obéi à la
loi et qu'on s'est montré digne en honorant la loi à
laquelle on était assujetti, pour devenir maître de
cette loi. 8:324.
Qu'est-ce que le
règne d'un roi qui ne peut maîtriser ses passions ?
Ses sujets ne seront-ils pas dans l'affliction ? Oui, ils
sentiront le poids de sa colère, leur dos souffrira, leur tête
souffrira et ils recevront des coups de fouet d'une main lourde.
8:324.
Le
travail et la politique –
Mettez une
collectivité en possession des connaissances qui lui
permettront d'obtenir ce dont elle a besoin par le travail de son
corps et de son cerveau, et alors, au lieu d'être nécessiteuse,
elle sera libre, indépendante et heureuse, les distinctions de
classe cesseront et il n'y aura qu'une seule classe qu'un seul degré,
qu'une grande famille. 16:20.
Désirez-vous
posséder une plus grande influence au point de vue politique ?
Entourez-vous des pauvres et des gens honnêtes et faites-les
profiter de votre charité, non en leur donnant ce qu'on entend
presque universellement par charité, mais en leur fournissant
un travail qui portera de l'intérêt
sur les moyens financiers mis en œuvre et, en même temps,
en donnant de la nourriture, du vêtement et un abri à
l'ouvrier ; de cette manière le riche devient un
bienfaiteur de sa race. 10:193.
Si vous désirez
acquérir du pouvoir dans l'esprit d'un peuple donnez-lui cette
même possibilité que vous avez de devenir indépendant,
dotez-le de toute la sagesse et de toutes les connaissances qu'il est
capable de recevoir ; qu'il progresse avec vous et qu'unis, vous
progressiez et vous fortifiiez. 10:190.
Les
saints et la politique –
Je suis partisan de
la loi constitutionnelle, et si quelqu'un transgresse, qu'elle le
juge et, s'il est reconnu coupable, qu'il
subisse le châtiment qu'elle lui infligera. 10:109.
Je dis : que
Dieu favorise tous ceux qui sont pour la liberté et l'égalité
des droits ! Je suis avec vous. Qui
voulons-nous pour remplir nos postes publics ? Nous voulons
comme gouverneur, président et hommes d'État et pour
tous les autres postes de confiance les meilleurs hommes que nous
puissions trouver ; et lorsque nous les aurons obtenus, nous
prierons pour eux et nous donnerons notre foi et notre influence pour
faire la volonté de Dieu et les
conserver, eux et le peuple, dans la vérité et la
justice. 13:274.
Si nous vivons
notre religion, honorons notre Dieu et sa prêtrise, nous
respecterons toutes les lois et tous les
gouvernements sains qui existent sur la terre et nous nous
éloignerons de tous les administrateurs injustes et illégaux,
où qu'ils soient. Dans les diverses nations, royaumes et
gouvernements du monde on peut trouver ce qui se fait de meilleur en
matière de lois, d'ordonnances et de statuts pour les mortels.
10:41.
Sommes-nous un
peuple politique ? Oui, très politique. Mais à
quel parti appartenez-vous, ou pour quel parti voteriez-vous ?
Je vous dirai pour qui nous voterons : nous voterons pour celui
qui soutient les principes de la liberté civile et religieuse,
pour celui qui sait le plus et qui a le cœur et l'esprit le
mieux constitués pour un homme d'État ; et nous ne
nous moquons pas mal qu'il soit whig, démocrate, républicain
ou autre chose. Voilà notre
politique. 13:149.
Si personne ne
parle pour nous, parlons par nous-mêmes ; si personne
d'autre ne veut faire quelque chose pour nous, faisons quelque chose
pour nous-mêmes. Cela est juste, c'est politiquement juste,
religieusement juste, nationalement juste, socialement et moralement
juste et il est juste, dans tous les sens du terme, que nous nous
soutenions nous-mêmes. 11:140.
Que ceux qui sont
appelés saints des derniers jours apprennent la sagesse au
point d'appliquer les vrais principes de gouvernement pour être
à même de tout gouverner avec sagesse. 7:64.
La
Constitution des États-Unis, document inspiré –
Nous avons
l'intention de soutenir la Constitution des États-Unis et
toutes les lois justes. 9:157.
Nous resterons
attachés à la Constitution de notre pays et au
gouvernement qui respecte cette charte sacrée des droits des
hommes libres ; et, si c'est nécessaire, nous déverserons
le meilleur de notre sang pour la défense de tous les
principes bons et justes. 10:41.
On a fait ce matin
la réflexion que le gouvernement des États-Unis était
le meilleur ou le plus sain qui soit sur la
terre, et celui qui était le mieux adapté à
notre situation. C'est bien vrai. 2:310.
Nous accuser d'être
hostiles au gouvernement, c'est nous accuser d'être hostiles à
notre religion, car il n'est pas de sujet inspiré que nous
considérions comme plus sacré que la Constitution sous
laquelle elle agit. En notre qualité de société
religieuse, nous réclamons sa protection, comme toutes les
autres confessions. 2:175.
Les signataires de
la Déclaration d'Indépendance et les formateurs de la
Constitution étaient inspirés
d'en haut pour accomplir cette œuvre. Mais ce qui leur fut
donné était-il parfait, ne
tolérant aucune ajoute ? Non, car si les hommes font
quelque chose, ils doivent savoir que le Tout-Puissant n'a encore
jamais trouvé un mortel qui soit capable, dès la
première suggestion, dès la première impulsion,
de recevoir quelque chose à la perfection. Ils
ont jeté les bases, et il appartenait aux générations
futures d'y ajouter la superstructure. C'est un travail progressif,
graduel. 7:14.
La Constitution
générale de notre pays est bonne, et on pourrait baser
dessus un gouvernement sain, car elle a été
créée par l'opération invisible du
Tout-Puissant ; c'est lui qui a poussé
Colomb à se lancer sur les eaux pour découvrir le
continent américain ; c'est lui
qui a poussé les signataires de la Déclaration
d'Indépendance, c'est lui qui a poussé Washington à
lutter et à vaincre tout comme il a poussé les
prophètes anciens et modernes, chacun étant inspiré
d'accomplir œuvre qu'il était appelé à
réaliser en temps voulu et dans les dispensations du
Tout-Puissant. Lorsqu'il a suscité ces hommes et leur a
insufflé suffisamment d'audace pour surmonter tout ce qui
s'opposait à eux, Dieu avait pour dessein de préparer
le chemin à la formation d'une vraie République. Ils en
ont jeté la base ; mais lorsque d'autres sont venus
construire dessus, ils ont élevé une superstructure de
loin inférieure à ce qu'ils auraient pu réaliser
s'ils avaient marché en droiture comme ils auraient dû
le faire. 7:13.
Nous croyons que le
Seigneur a fait des préparatifs pour que, lorsqu'il ferait
paraître son œuvre, lorsque le temps fixé serait
pleinement arrivé, il y ait sur son marchepied un endroit où
existerait suffisamment de liberté de conscience pour que ses
saints y demeurent en paix sous le vaste dais de la loi
constitutionnelle et de l'égalité des droits. C'est
pour cela que nous considérons que les hommes de la Révolution
furent inspirés par le Tout-Puissant à se débarrasser
des entraves du gouvernement métropolitain et de sa religion
d'État. C'est pour cela qu'Adams, Jefferson, Franklin,
Washington et une multitude d'autres ont été inspirés
à résister aux actions du roi d'Angleterre, lequel,
sait-on jamais, a peut-être été, lui aussi, amené
à ces actes agressifs pour que se réalisent les
desseins de Dieu, c'est-à-dire l'établissement d'un
nouveau gouvernement sur les principes d'une plus grande liberté,
sur une base de gouvernement par le peuple permettant l'exercice
libre du culte religieux. C'est la voix du Seigneur, inspirant tous
ces hommes de valeur, qui fait peser son influence en ces temps
d'épreuve, non seulement pour aller au combat, mais pour
manifester de la sagesse dans les conseils, de la force d'âme,
du courage et de l'endurance sous les tentes du camp aussi bien que
plus tard pour former et adopter les mesures sages et efficaces qui
leur assurèrent, à eux et aux générations
suivantes, les bénédictions
d'un gouvernement libre et indépendant. Ce gouvernement, ainsi
formé, a été béni par le Tout-Puissant au
point qu'il porte ses voiles dans toutes les mers et que son pouvoir
se fait sentir dans tous les pays. 2:170.
Telle est donc
notre position vis-à-vis du gouvernement des États-Unis
et vis-à-vis du monde, pour abattre l'iniquité et
élever la vertu, pour proclamer la parole que Dieu nous a
révélée et édifier son royaume sur la
terre. Et que tous les hommes, gouvernements, nations,
tribus, langues et peuples sachent que tel est notre appel, notre
intention et notre dessein. Nous visons à vivre notre religion
et à être en communion avec notre Dieu. Nous avons
l'intention de purifier, par notre fidélité à
prêcher, en toute simplicité, la vérité
céleste, nos vêtements du sang de cette génération ;
j'ai souvent dit, et je le répète maintenant, que,
toutes les autres considérations, quel que soit leur nom ou
leur nature, sont, par comparaison, réduites à néant.
Servir Dieu et garder ses commandements, voilà ce qui vient en
premier lieu pour moi. Si c'est là la loi supérieure,
qu'il en soit ainsi. Et qu'il en aille de tous les secteurs du
Gouvernement comme il en va de moi, car cette doctrine est basée
sur les principes de la vertu et de l'intégrité ;
avec elle, le gouvernement, sa constitution et ses institutions
libres sont en sécurité ; sans elle, aucun pouvoir
ne peut éloigner leur destruction
rapide. C'est la puissance créatrice de vie du gouvernement ;
c'est l'élément capital grâce
auquel il existe et prospère ; en son absence, il
s'effondre pour ne plus se relever. 2:176.
Les
saints sauveront un jour la Constitution –
Lorsque viendra le
jour où le royaume de Dieu régnera, le drapeau des
États-Unis flottera fièrement
et sans souillure sur la hampe de la liberté et de l'égalité
des droits, sans une seule tache pour
souiller sa surface radieuse ; le drapeau glorieux que nos pères
nous ont légué sera alors
déployé à la brise par ceux qui ont le pouvoir
de le hisser et d'en défendre la sainteté. 2:317.
Combien
de temps faudra-t-il pour que les paroles du prophète Joseph
s'accomplissent ? Il a dit que si la Constitution des États-Unis
était sauvée un jour, elle le serait par notre peuple.
Il ne faudra pas beaucoup d'années pour que ces paroles se
réalisent. 12:204.
Lorsque la
Constitution des États-Unis tiendra pour ainsi dire à
un fil, il faudra que l'on fasse appel aux mormons pour la sauver
d'une destruction totale ; et ils s'avanceront et le feront.
2:182.
La Constitution
actuelle, avec quelques changements de caractère mineur, est
tout ce qu'il nous faut ; et si elle est soutenue en ce pays de
Joseph, elle le sera par nous et par notre postérité.
8:324.
J'espère
voir le jour où les anciens d'Israël protégeront
et soutiendront la liberté civile et religieuse et tous les
droits constitutionnels qui nous ont été légués
par nos pères et répandront ces droits à
l'étranger en même temps que l'Évangile pour le
salut de toutes les nations. Je verrai cela, que je vive ou meure.
11:262.
La
liberté religieuse doit être respectée –
Le Gouvernement et
le président des États-Unis doivent traiter les saints
des derniers jours comme le méthodisme, le presbytérianisme,
le quakerisme, le shakerisme et les nombreux autres ismes, et dire :
« Écoutez bien vous autres, je veux que vous
laissiez les 'mormons' tranquilles, car ils ont aussi bien droit à
leur religion que vous à la vôtre. » Et
lorsque le peuple demandera telle ou telle
chose (car le droit de pétition ne doit jamais être
refusé), ceux à qui l'on s'adresse auront le devoir
d'écouter les pétitions du peuple. 2:186.
Nos sentiments
religieux ne sont-ils pas aussi sacrés pour nous que pour les
autres secteurs de la communauté ?
Et cela ne devrait il pas être le devoir aussi bien que
l'orgueil de tous les citoyens américains de nous accorder
cette disposition de la Constitution qu'ils réclament pour
eux-mêmes ? Et cet instrument sacré n'est-il pas
tout autant envahi et brisé
lorsqu'on refuse d'accorder à notre peuple ce qui lui revient,
ses droits et ses bénédictions que si vos droits
étaient envahis de la sorte ? Non messieurs, nous n'avons
enfreint aucune loi, notre merveilleuse Constitution nous garantit
tout ce que nous réclamons. Sous ses vastes replis, dans sa
signification et son intention évidentes, nous sommes en
sécurité et pouvons toujours nous réjouir en
paix. Tout ce que nous avons jamais réclamé ou désiré
de la part du Gouvernement, c'est qu'il administre de manière
juste les pouvoirs et les droits du Concordat national. 2:172.
Je prendrai
maintenant le temps de demander : Joseph Smith n'avait-il pas le
droit de promulguer une religion nouvelle dans ce Gouvernement ?
Tout le monde doit reconnaître que si. Ce droit a toujours été
considéré comme sacré, car c'est sur lui qu'a
été basée la liberté
religieuse de tous les citoyens de la République. C'était
un droit sacré pour toutes les
classes de gens ; aucun juge n'oserait en envahir l'enceinte
sacrée. Aucun législateur et aucun gouverneur ne
s'aventurerait à en empêcher le libre exercice. Toutes
les fois que la main de fer de l'oppression et de la persécution
s'est abattue sur notre peuple, nos adversaires
ont enfreint leurs propres lois, défié et piétiné
tous les principes de l'égalité des
droits, de la justice et de la liberté inscrits dans ce riche
héritage de nos pères, la Constitution
des États-Unis. 2:171.
Que l'on croie ou
non à notre religion, nous, nous y croyons, et aucun pouvoir,
aucune autorité dans le Gouvernement ne peut, à juste
titre, nous molester lorsque nous en jouissons paisiblement. Cela ne
peut se faire sans la loi, et il est certain que le Gouvernement n'a
pas le droit de créer de lois à ce sujet ou d'en
empêcher le libre exercice. 2:177.
Le Gouvernement des
États-Unis ne s'est jamais engagé dans une croisade
contre notre peuple, quoiqu'il soit resté silencieux, ou nous
ait refusé, lorsque nous faisions appel à lui pour
obtenir réparation. Il a permis que nous soyons chassés
des terres que nous lui avions achetées, alors même que
nous avions ces documents entre nos mains, nous en garantissant
la possession en paix. Il est resté calmement là à
regarder et a permis que l'on enfreigne une des dispositions les plus
fondamentales et les plus chères de la Constitution ; il
a permis que nous soyons chassés et piétinés
impunément. En de telles circonstances, que nous reste-t-il à
faire ? Je réponds qu'au lieu de chercher à
détruire le meilleur Gouvernement du monde, comme certains
semblent le croire, nous devons, comme tous les autres concitoyens,
chercher à mettre au pouvoir les hommes qui sentiront les
obligations et les responsabilités qu'ils ont envers un peuple
puissant ; qui seront conscients des intérêts
importants que leur confie la voix du peuple qui les appelle à
administrer la loi sous la sanction solennelle d'un serment de
fidélité à cet instrument inspiré des
cieux, dont nous espérons qu'il restera inviolé pour
que durent nos institutions libres. 2:175.
Opposé
aux administrateurs corrompus de la loi –
Je n'élève
pas la voix contre le grand et splendide Gouvernement que la
Constitution garantit à tous les citoyens, mais contre les
administrateurs corrompus qui piétinent la Constitution
et les lois justes. 5:232.
C'est une position
très hardie que prend notre peuple en disant qu'il ne veut pas
de la domination des administrateurs corrompus de notre Gouvernement
général. Nous ne voulons pas
de leur direction, s'ils ne sont pas dirigés par la
Constitution et les lois ; mais ils ne le sont pas. Beaucoup
d'entre eux se moquent autant de la Constitution et des lois qu'ils
font, que des lois d'une autre nation. Cette classe de gens piétine
les droits des gens, alors qu'il y en a
beaucoup qui voudraient les honorer. Nous n'avons jamais rien désiré
de plus que nos droits constitutionnels. Nous désirons que les
lois de notre Gouvernement soient honorées ; mais les
administrateurs les piétinent. 5:231.
Je répète
que la Constitution, les lois et les institutions de notre
Gouvernement sont les meilleures qui soient, selon l'intelligence que
le peuple possède maintenant. Mais, de même que les lois
d'un autre pays, elles sont souvent administrées d'une manière
injuste ; et nous n'aimons ni ne pouvons aimer et respecter les
actes des administrateurs de nos lois, s'ils ne remplissent leurs
offices avec justice. 63-44
Le
président des États-Unis –
Comme je l'ai déjà
dit, le président des États-Unis doit être un
modèle parfait pour le peuple ;
il doit en être de même du vice-président, des
membres du Cabinet et du Congrès, des gouverneurs des États
et des Territoires, et, enfin de tous les officiers du Gouvernement.
2:183.
Et le peuple doit
concentrer ses sentiments, son influence et sa foi pour choisir le
meilleur homme qu'il puisse trouver comme
président, quand bien même il n'aurait rien d'autre
à manger que des pommes de terre et du sel - un homme qui
n'aspirera pas à devenir plus grand que ceux qui le nomment,
mais qui se contentera de vivre comme eux, de se vêtir comme
eux et d'être un avec eux dans tout ce qui est bon. 7:12-13.
Lorsque le meilleur
homme aura été élu président, qu'il
choisisse pour conseiller ou comme Cabinet les meilleurs hommes qu'il
puisse trouver ; et que tous les officiers qu'il incombe au
Premier Magistrat de nommer soient choisis selon le même
principe, afin qu'ils officient avec sagesse dans les diverses
parties de la nation. 6:345
Le Gouvernement des
États-Unis est une République et doit l'être dans
son administration ; il exige comme
président un homme qui est capable de transmettre à
l'intelligence du peuple, selon la capacité de celui-ci, les
informations relatives à tout ce qui se rapporte à
l'administration en justice du Gouvernement. Il doit comprendre
quelle est la politique administrative la plus profitable à la
nation. Il doit également avoir les connaissances et les
dispositions nécessaires pour exercer avec sagesse le pouvoir
de nomination, dans la mesure où celui-ci est
constitutionnellement sous sa juridiction et ne choisir que des
hommes bons et capables. Il ne doit pas seulement réaliser les
désirs légaux et justes de ses électeurs, il
doit encore être à même de leur éclairer
l'intelligence et de corriger leur jugement. Et tous les bons
officiers d'une vraie République travaillent constamment à
la sécurité des droits de tout le monde, quel que soit
la religion ou le parti. 7:63.
Dans le
Gouvernement libre et indépendant des États-Unis, quel
est celui qui, aux yeux du Tout-Puissant, devrait avoir le droit de
s'asseoir dans le fauteuil présidentiel, pour être
reconnu, adoré, aimé et respecté comme tel et
justifié dans son office par les armées célestes ?
C'est celui qui est sanctifié devant Dieu et qui aime le
Seigneur Jésus de tout son cœur,
ou en d'autres termes, celui qui est doté de la sagesse d'en
haut et a des révélations, des visions et des songes,
lui donnant l'intelligence nécessaire pour pourvoir au
bien-être de toutes les parties de la nation et la volonté
de conserver à chacun les droits religieux qui lui reviennent
à juste titre, aussi bien que les droits politiques, pour le
bien et le profit de tous. Aux yeux de la
justice éternelle, seul un homme de ce genre a droit à
cet office. On a peur d'y mettre un homme qui est à la fois un
ministre d'une religion, de crainte qu'il ne favorise son propre
parti. Quelqu'un qui ferait cela serait un idiot,
alors qu'il a des lois à respecter vis-à-vis de toutes
les confessions religieuses. 2:188-189.
Dans notre
Gouvernement, un président est élu pour quatre ans, et
la coutume veut qu'il ne soit réélu qu'une seule fois,
limitant ainsi le temps de présidence d'une personne donnée
à huit ans maximum. Ne vaudrait-il pas mieux étendre
cette période à toute sa vie ou pendant tout le temps
qu'elle se conduit bien, et lorsque le peuple a élu l'homme
qui convient le mieux à cet office, l'y laisser tant qu'il le
sert ? Ne vaudrait-il pas mieux que les États élisent
leurs gouverneurs sur le même principe ; et s'ils sont
injustes, les expulser de leur office ? Si on élit ainsi
un brave homme et s'il continue à faire son devoir, il restera
constamment en tête du peuple ; et s'il ne fait pas cela,
il n'est pas digne de son office. Tel est, par comparaison, le
royaume de Dieu. 6:345.
Un homme qui se
plie et succombe aux caprices du peuple est-il capable d'être
président des États-Unis ?
Non. Un président doit apprendre la situation véritable
de ses électeurs et rendre à
tous justice égale, sans s'occuper le moins du monde des
clameurs des partis. 5:126.
Nous voulons, pour
gouverner la nation, des hommes qui se soucient davantage du
bien-être de la nation que de l'or,
de l'argent, de la célébrité ou de la
popularité. 7:12.
Quel est le
meilleur juge entre deux hommes ? Celui qui est le plus capable
de juger entre le bien et le mal ; qu'il siège au
tribunal, et ne lui demandez pas s'il est démocrate, whig,
tory, ou républicain. Est-ce un juste, rendra-t-il des
jugements impartiaux ? Si oui, peu m'importe à quel parti
politique il appartient ; il me suffit qu'il tranche entre moi
et mon voisin. 10:193.
Les
partis politiques –
Depuis ma jeunesse,
on m'enseigne que l'opposition est ce qui fait la vie dans le monde
des affaires, surtout dans l'arène politique. C'est
l'opposition qui a détruit notre nation, a été,
est et sera la ruine de toutes les nations. 10:190.
Lorsque les
affections du peuple sont mêlées à un
gouvernement administré dans toute sa pureté, si les
administrateurs n'agissent pas dans la vertu et la vérité,
il n'est que naturel que le peuple se détourne d'une mauvaise
administration, et se divise et se subdivise en partis, jusqu'à
ce que le corps politique soit démembré. 10:108.
L'idée la
plus géniale que les partis de notre Gouvernement ont pu
trouver c'est que la République est affermie grâce à
l'opposition ; mais je dis que ce n'est pas vrai. Une République
consiste à laisser le peuple gouverner à l'unisson,
sans dissension - à apprendre ce qui est pour le mieux, et le
faire à l'unisson. Voilà une véritable
République. 5:228.
Les
droits des États –
Supposez qu'il y
ait une division entre le Nord et le Sud, et que les quinze États
esclavagistes essayent de former un gouvernement permanent,
peuvent-ils le faire ? Je vous dis que non. Combien de temps
faudra-t-il pour que d'autres États, peut-être même
New York, forment un gouvernement séparé ?
Et si un État a le droit de faire sécession, il en ira
de même d'un territoire, et de la même manière un
comté aura le droit de se séparer d'un État ou
d'un territoire, et une ville d'un comté, une famille d'un
quartier, et vous aurez l'anarchie
parfaite. 8:322.
Si nous sommes ce
que nous professons être – une République -
il n'est pas d'État de l'union qui ne soit assujetti au
Gouvernement général attaché aux vieux droits
anglais à Rhode Island. Alors le Congrès, avec le
président à sa tête, pourrait si c'était
nécessaire, se réunir et opposer son veto à tous
les actes décrétés par un département du
gouvernement. Que le Congrès se réunisse donc lorsqu'un
des États outrepasse les limites de la justice et le juge de
ses actes. Le Gouvernement général ne doit jamais
donner à un secteur de la nation la permission de dire qu'il
est libre et indépendant. Ceci ne doit s'appliquer qu'à
l'ensemble de la nation. 7:13.
Il en va de même
des États et des territoires. Que le Gouvernement général
les gâte et les soutienne indûment, et il les conduira à
l'oisiveté, à l'inactivité et à la
corruption ; ils ne seront pas aussi enthousiastes et actifs
lorsqu'ils seront obligés de se débrouiller tout seuls.
2:321.
Pressentiments
de la guerre de Sécession –
La nation qui nous
a donné le jour, à moi et à un grand nombre
d'entre vous, est très proche d'une
période d'affliction. Sa coupe est près de déborder.
Elle rejette les serviteurs de Dieu, elle rejette l'Évangile
de salut, elle se détourne des principes de la vérité
et de la justice et elle s'enfonce dans ses péchés et
ses corruptions. Je voudrais qu'elle ait pitié d'elle-même.
Je prierai le Seigneur qu'il ait pitié d'elle, mais je la prie
d'avoir pitié d'elle-même et de revenir au Seigneur,
d'abandonner sa méchanceté et d'apprendre la justice,
et alors Dieu aura pitié d'elle, lui donnera ses bénédictions,
si elle veut bien les accepter. 4:371.
Dans quel état
se trouveront-ils lorsque l'esprit du Seigneur leur aura été
retiré ? Ils aiguiseront le couteau pour se couper
mutuellement la gorge et, comme l'a dit frère Hooper,
essayeront de prendre pour frontière la ligne de Mason et
Dixon ; mais elle ne demeurera pas, car ils la passeront pour
se détruire les uns les autres, et l'épée et le
feu régneront dans le pays. 8:147-148.
Oui, sa miséricorde
aspire à aider la nation qui s'est efforcée pendant une
vingtaine d'années de débarrasser la terre de la
prêtrise du Fils de Dieu et à détruire les saints
jusqu'au dernier. Il a pitié d'elle, il la supporte, il la
supplie par son Esprit, et envoie de temps en temps ses anges
l'instruire. Ne vous étonnez donc pas si je prie pour toutes
les âmes que l'on peut sauver. 8:124.
La
guerre –
Si je pouvais faire
ce que je veux, je cesserais entièrement l'effusion du sang
humain. 10:108.
Il y a un esprit
qui pousse les nations à se préparer à la
guerre, à la désolation et à l'effusion
du sang, à se dévaster mutuellement. 8:174.
L'expérience
de l'histoire humaine prouve que les armes de mort que l'on fabrique
et entrepose actuellement seront utilisées jusqu'à ce
que le peuple soit décimé, et il n'y a rien à
y faire. L'esprit de révolution envahit les nations : il
ne revient jamais sur ses pas. 8:157.
Ne soyez pas
découragés lorsque vous entendez parler de guerres et
de bruits de guerre, de tumultes, de
querelles, de combats et d'effusions de sang ; car voici, ils
sont à notre porte. 4:369.
Une nation se
met-elle en guerre contre une autre sans avoir des raisons et sans
prouver qu'elles sont bonnes et suffisantes ? Un peuple se
mettra-t-il en guerre contre un autre, si le mobile qui l'y pousse
n'est pas de nature à le convaincre qu'il a raison d'agir
ainsi ? Non. Il n'est pas un peuple sur la face de la terre qui
le ferait ; tous veulent faire ce qui leur paraît bon.
3:88.
Le problème
du monde avec ses divisions et ses subdivisions, c'est qu'il n'a pas
plus de confiance en lui-même qu'en son Dieu, et cela veut dire
qu'il n'en a pas du tout, pas un atome. Cela jette les nations dans
la confusion et les démembre, cela les affaiblit, et elles
s'effondrent. Cela trouble les villes et les comtés, et en
vérité les germes de la destruction sont dans ces
royaumes dont les peuples n'ont pas confiance l'un en l'autre. 4:296.
Les guerres, les
confusions, les tumultes, les querelles, les nations qui luttent
contre les nations,
et les peuples contre les peuples, tout cela est dirigé par
celui qui a le droit d'administrer ce genre
d'affaires. Dans les nations corrompues, parmi les saints, parmi les
Israélites, les Philistins et les
Romains d'autrefois, se fait sentir la main du Seigneur ; bref
tous les pouvoirs qui ont jamais été
sur la terre, ont été dirigés, gouvernés,
administrés et le point final de
leur existence fixé selon la sagesse du Tout-Puissant. Mon
témoignage est donc : tout cela est bien. 1:163.
Il est donc une
chose dont je suis certain : Dieu n'institue jamais la guerre,
Dieu n'est pas l'auteur de la confusion ou de la guerre ; elles
sont le résultat des actes des enfants des hommes. La
confusion et la guerre sont les résultats nécessaires
des actes insensés et de la politique des hommes ; mais
elles ne viennent pas parce que Dieu désire qu'elles viennent.
Si le peuple, dans son ensemble, se tournait vers le Seigneur, il n'y
aurait jamais de guerre. Que les hommes se détournent de leurs
iniquités et de leurs péchés, et, au lieu d'être
pleins de convoitise et de méchanceté, se tournent vers
Dieu et cherchent à promouvoir la paix et le bonheur dans le
pays, et les guerres cesseront. Nous espérons voir le jour où
les glaives seront forgés en hoyaux et les lances en serpes et
où on n'apprendra plus la guerre. Voilà ce que nous
voulons. Nous sommes pour la paix, l'abondance et le bonheur pour la
famille humaine tout entière 13:149.
Nos traditions ont
été telles que nous n'avons pas tendance à
considérer la guerre entre deux nations comme un meurtre ;
mais supposez qu'une famille se dresse contre une autre et se mette à
se massacrer, ne l'arrêterait-on pas et ne la condamnerait-on
pas pour meurtre ? Alors pourquoi les nations qui se dressent
les unes contre les autres et se massacrent d'une manière
scientifique ne sont-elles pas également coupables de
meurtre ? « Voyez le déploiement martial,
comme il est splendide ! Voyez les chevaux de guerre furieux
avec leurs ornements étincelants. L'honneur, la gloire et
l'orgueil du roi régnant doivent être soutenus, et la
force, la puissance et la richesse de la nation doivent se déployer
d'une manière ou d'une autre ; et quelle meilleure
manière y a-t-il que de faire la guerre aux nations voisines
sous un minime prétexte ? » Cela justifie-t-il
les massacres d'hommes, de femmes et
d'enfants qui sans cela seraient restés en paix chez eux,
parce qu'une grande armée fait le travail ? Non :
les coupables seront damnés à cause de cela. 7:137
Les Indiens qui
massacrent les hommes, les femmes et les enfants sur les plaines ont
leurs cérémonies religieuses et prient leur Dieu pour
avoir le succès dans leur massacre d'hommes, de femmes et
d'enfants. Les Français et les Autrichiens se réunissent
et se massacrent par centaines et par
milliers ; et des milliers de femmes et d'enfants qui n'étaient
pas engagés au combat sont également sacrifies par la
folie de ces guerres chrétiennes. Les instigateurs de ces
guerres sont tout aussi coupables de meurtres devant Dieu que les
Indiens qui tuent les hommes, les femmes et les enfants qui
traversent leur pays. Quelle est la différence aux yeux de
notre Père et Dieu ? C'est tout autant un meurtre de
tuer, sans raison valable, un million de personnes d'un seul coup que
d'en tuer une seule, bien que le Dr Young ait déclaré :
« Un meurtre fait de l'homme un bandit ; des millions
font de lui un héros. » Si je devais faire la
guerre à un peuple innocent, parce que j'en ai le pouvoir,
afin de m'approprier son territoire, son argent, son or et ses autres
biens, et être la cause du massacre, disons de cinquante mille
hommes forts, sains et robustes, et des souffrances qui en
résulteraient pour cent mille femmes et enfants, qui
souffriraient de privations et de misère, je serais beaucoup
plus coupable de meurtre que celui qui ne tue qu'une seule personne
pour se procurer son portefeuille. 7:137
Le
suffrage des femmes –
Sœurs, je
désire que vous votiez aussi, parce que ce sont les femmes qui
régissent l'urne électorale.
1:218.
CHAPITRE 32 : LA MORT ET LA
RÉSURRECTION
Le
corps doit retourner à la terre qui l'a donné –
Quelqu'un qui
possède le principe de la vie éternelle doit considérer
son corps comme quelque chose de terrestre. Notre corps doit
retourner à la terre qui l'a donné. Pour la plupart des
gens, il est vrai, il est affligeant de penser que notre esprit
doive, pendant un temps plus ou moins long, être séparé
de notre corps, et que des milliers et des millions de
personnes ont été, leur vie durant, affligées
par cette idée. S'ils comprenaient le but de notre épreuve
et les vrais principes de la vie éternelle, les souffrances et
la mort du corps ne seraient que peu de chose. 7:240.
Il a plu au
Seigneur d'organiser des tabernacles ici-bas, d'y mettre des esprits
et ils deviennent alors des êtres intelligents. Bientôt,
tôt ou tard, le corps, ce qui est tangible pour vous, que vous
pouvez sentir, voir, manipuler, etc., retourne a la poussière
d'ou il vient. L'esprit est-il mort ? Non. Vous croyez que
l'esprit existe encore, alors que notre corps s'est décomposé
dans la terre, et l'esprit que Dieu met dans le tabernacle va dans le
monde des esprits. Dans quel état est-il ? Existe-t-il
pour lui des possibilités quelconques ? Oui. 2:138.
« Si
vous avez ce grand pouvoir, dit M. B., si vous pouvez guérir
les malades par l'imposition des mains, accompagnez-moi et guérissez
les malades de notre quartier ; et d'ailleurs comment se fait-il
qu'il vous arrive, à vous, les 'mormons' de mourir ? »
Pas si vite, M. B. ! La Bible m'enseigne que je suis poussière,
et que je dois retourner à la poussière.
Il ne m'appartient pas de contrecarrer les plans de Jéhovah ou
de supprimer un point de doctrine que le Seigneur m'a enseigné.
Car je suis poussière, et je dois retourner à la
poussière. Il en va de même de tous, nous mourrons tous
et serons ensevelis dans le tombeau silencieux. 1:240.
Nous ne souffrirons
pas plus, lorsque nous abandonnerons notre chair et laisserons
l'esprit sans demeure que l'enfant, dans son domaine, lorsqu'il fait
ses premiers efforts pour aspirer le
souffle de cette vie mortelle. 8:28.
Notre corps, comme
vous le savez tous, est composé de matières visibles et
tangibles ; vous savez aussi qu'il vient au monde. Il commence
alors à absorber les éléments adaptés à
son organisme et à sa croissance, devient adulte, vieillit, se
décompose et retourne à la poussière. Tout
d'abord, et ceci je l'ai expliqué de nombreuses fois, ce que
nous appelons la mort est une fonction de la vie, inhérente à
la matière dont le corps est composé, et qui provoque
la décomposition lorsque l'esprit a quitté le corps.
S'il n'en était ainsi, le corps dont l'esprit est parti
resterait à toute éternité tel qu'il était
lorsque l'esprit l'a quitté et ne se décomposerait pas.
Ce que l'on appelle
ordinairement la mort ne détruit pas le corps, elle ne
provoque qu'une séparation de l'esprit et du corps, mais le
principe de vie, inhérent aux éléments natifs
dont le corps est compose, demeure dans les particules de ce corps et
le fait se décomposer, se dissoudre dans les éléments
dont il a été constitué, et ceux-ci continuent à
avoir la vie. Lorsque l'esprit donné à l'homme quitte
le corps, le tabernacle commence à se
décomposer. Est-ce une mort ? Non, la mort ne fait que
séparer l'esprit du corps, et un principe
de vie fonctionne toujours dans le tabernacle déserté,
mais d'une manière différente,
et produit des effets différents de ceux que l'on pouvait
constater lorsqu'il était habité
par l'Esprit. Il n'est pas une particule d'élément qui
ne soit remplie de vie, et l'espace tout entier est rempli
d'élément ; l'espace vide n'existe pas, en dépit
de ce que prétendent certains philosophes. Dans des
proportions, des combinaisons, des situations, etc. diverses,
la vie remplit toute la matière. Y a-t-il de la vie dans un
arbre lorsqu'il cesse de donner des feuilles ? Vous le voyez se
tenir droit, et lorsqu'il cesse de porter des feuilles et des fruits
vous dites qu'il est mort, mais c'est une erreur. Il a toujours la
vie, mais cette vie agit autrement sur l'arbre et continue à
agir jusqu'à ce qu'il se décompose en ses parties
constituantes. C'est une vie dans une autre situation qui commence à
agir sur l'homme, l'animal, la végétation et les
animaux lorsque nous voyons le changement appelé la
dissolution. Il y a de la vie dans la matière du tabernacle de
chair, indépendant de l'esprit donné
de Dieu pour subir cette épreuve. Il y a de la vie dans toute
la matière, dans l'immensité des éternités ;
elle se trouve dans le roc, le sable, la poussière, l'eau,
l'air, les gaz bref dans toutes les formes et toutes les
organisations de la matière, qui elle soit solide, liquide ou
gazeuse, une particule opérant sur l'autre. J'ai entendu
certains philosophes dire que du fait qu'un corps ne pouvait bouger
sans déplacer de la matière, il devait y avoir de
l'espace vide. Ce raisonnement est insensé à mon avis
parce que l'éternité est, a été et
continuera à être pleine de matière et de vie.
Nous mettons un bateau en mouvement sur l'eau : Avons-nous créé
un espace vide ? Non, nous n'avons fait que changer la position
de la matière. Les hommes et les animaux bougent sur la terre,
les oiseaux et les poissons fendent les éléments pour
lesquels ils sont conçus, mais laissent-ils un sillage
d'espace vide ? Non, car l'éternité tout entière
est remplie de matière et de vie. L'élément, il
est vrai, est capable de se contracter et de s'étendre, mais
cela ne veut absolument pas dire qu'il y ait de l'espace vide. Vous
voyez la vie dans les êtres humains et dans la végétation
qui pousse, et lorsque cet esprit de vie s'en va, immédiatement
un autre état de vie commence à agir sur l'organisme
qui reste. Je citerai en guise d'exemple un passage du livre de Job,
qui, dans ses afflictions, reçut la visite de plusieurs
amis, et lorsqu'il fut parvenu à la conclusion qu'ils étaient
de pauvres consolateurs, il s'exclama : « Même
si les vers détruisent mon corps, néanmoins dans ma
chair je verrai Dieu. » Pour vous permettre de mieux
comprendre ce passage, je vais en donner la paraphrase : même
si mon esprit quitte mon corps, et même si les vers en
détruisent l'organisation actuelle,
néanmoins, le matin de la résurrection, je verrai le
visage de mon Sauveur, et ce, dans ce même tabernacle ;
voilà comment je comprends l'idée que Job a si
brièvement exprimée.
L'homme
doit vivre le nombre de jours qui lui est imparti –
Le Père ne
désire pas que la carrière terrestre des hommes se
termine avant qu'ils aient vécu le nombre de jours qui leur a
été imparti, et la raison pour laquelle un si petit
nombre de gens vivent leur vie, réside dans la force du péché
qui règne dans le monde et le pouvoir de la mort sur la
famille humaine. C'est à ces causes, et non au dessein du
Créateur, que l'on peut attribuer le fait que la maladie est à
l'affût dans le monde, abattant par millions les vieillards,
les gens mûrs, les jeunes et les bébés ; et
la famille humaine en général. 14:230.
Vivez de telle
manière que lorsque vous vous éveillerez dans le monde
des esprits vous puissiez dire en vérité : « Je
ne pourrais rendre meilleure ma vie mortelle, même si je devais
la revivre. » Je vous exhorte, pour l'amour de la
maison d'Israël, pour l'amour de Sion que nous devons édifier,
à vivre dorénavant et à tout jamais, de telle
manière que les êtres saints pourront examiner votre
personnalité avec plaisir. Menez une vie sainte, ce que
vous ne pourrez faire sans vivre moralement. 8:164.
Nous
ne devons pas être affligés pour les justes qui sont
morts –
Ceux qui ont honoré
leur appel et leur prêtrise jusqu'à la fin meurent dans
le Seigneur, et leurs œuvres les
suivent. 13:75.
C'est une grande
cause de joie, de réjouissance et de consolation pour ses amis
que de savoir que quelqu'un a quitté
cette vie en paix et s'est assuré une glorieuse résurrection.
La terre, sa plénitude et tout ce qui s'y rapporte dans le
domaine terrestre ne supportent pas la comparaison avec la gloire, la
joie, la paix et le bonheur de l'âme qui meurt en paix. 12:186.
L'affliction à
cause de la mort des justes est le résultat de l'ignorance et
de la faiblesse qui sont semées dans le tabernacle mortel, la
maison organisée comme demeure pour l'esprit. Quelle que soit
la souffrance que nous éprouvions, quoi que nous devions
subir, nous sommes attachés à la terre d'où nous
venons et n'aimons pas voir un de ses enfants nous quitter. Nous
aimons conserver les rapports familiaux de société que
nous avons entre nous et n'aimons pas nous séparer les uns des
autres ; mais si nous avions la connaissance et si nous voyions
dans l'éternité, si nous étions parfaitement
libérés de la faiblesse, de l'aveuglement et de la
léthargie, dont nous sommes revêtus dans la chair, nous
ne serions pas tentés de pleurer ou de nous affliger. 4:131.
Il ne nous reste
rien d'autre à faire ici que de rendre notre dernier hommage à
ce qui est venu de la terre. Il a été formé et
façonné et esprit y a été mis, il a
grandi et est devenu ce qu'il est, et l'esprit étant parti, le
corps est prêt à retourner dans le sein de sa mère,
pour y reposer jusqu'au matin de la résurrection. Mais la vie
et l'intelligence qui ont autrefois demeuré dans ce corps
continuent à vivre et sœur Aurelia se meut, parle,
marche, connaît et voit ce que nous ne pouvons connaître
et voir pendant que nous sommes dans nos
tabernacles de chair. Elle est dans la gloire : elle a traversé
les épreuves et est parvenue à une situation dans
laquelle le pouvoir de Satan n'a pas d'influence sur elle. L'avantage
de cette prêtrise est que lorsqu'on y obéit, on s'assure
la sanction de celui qui en est l'auteur et qui l'a conférée
aux enfants des hommes. Son pouvoir les
entoure et les défend, et lorsqu'ils passent dans le monde des
esprits, ils sont hors de portée de la puissance de Satan. Là
où sont ceux qui ont le cœur pur, les méchants ne
peuvent aller. Tel est l'état du monde des esprits. 14:229.
Lorsque la mort est
passée, le pouvoir de Satan n'a plus d'influence sur quelqu'un
qui est fidèle ; cet esprit est libre et peut dominer la
puissance de Satan. Le châtiment exigé par la chute est
tout à fait payé ; tout est accompli dans ce
domaine, lorsque le tabernacle d'une personne fidèle retourne
à la terre. Tout ce qui a été perdu est passé,
et cette personne retrouvera son corps. Lorsqu'elle est dans le monde
des esprits, elle est à l'abri des influences contaminatrices
et condamnatoires de Satan auxquelles nous sommes actuellement
assujettis. Ici notre corps peut être tué par nos
ennemis - notre nom peut être retranché comme étant
mauvais. Nous sommes persécutés, haïs, et non
aimes, quoique je suppose que nous sommes aussi aimés ici que
les esprits des saints dans l'autre monde par les esprits qui
haïssent la justice. C'est la même guerre, mais nous
aurons pouvoir sur eux. Ceux qui ont passé le voile ont le
pouvoir de commander aux esprits mauvais, et ceux-ci doivent obéir.
7:240-241.
Nous
réjouirons-nous d'avoir l'occasion de rendre les derniers
honneurs dus à cette argile sans vie, qui, il y a quelques
jours, était vivante et active, pleine d'esprit, assistant aux
réunions du grand conseil, rendant des décisions
pleines de connaissance ? Oui, nous
nous réjouirons. C'est une occasion de nous réjouir
davantage que le jour de sa naissance. Il
est vrai qu'il est affligeant de quitter nos amis. Nous sommes des
créatures pleines de sentiments, de
sympathie, d'amour, et il nous est douloureux de nous séparer
de nos amis. Nous voudrions les garder dans la demeure mortelle, même
s'ils souffrent. Ne sommes-nous pas égoïstes en cela ?
Ne devrions-nous pas plutôt nous réjouir du départ
de ceux dont la vie a été
consacrée à faire le bien jusqu'à un âge
avancé ? Frère Spencer a dépassé de
quatre ou cinq ans ce que l'on considère être l'âge
ordinaire d'un homme ; sa raison était aussi active qu'il
y a vingt-cinq ans. Il a été fidèle dans cette
guerre sainte. Il a appris à vivre a tous ceux qu'il
rencontrait. Il n'a jamais donné de conseils qui ne montraient
le chemin de la vie éternelle.
13:75.
Notre
identité sera conservée –
Et la pensée
d'être anéantis, d'être annihilés, est
atroce, même pour cette classe que l'on appelle les infidèles.
1:13
Notre intelligence
doit durer. Nous devons consacrer notre identité devant le
Seigneur qui a envoyé son Fils et ses anges et envoie le
Saint-Esprit, ses messagers et des révélations pour
consoler, réconforter et administrer les affaires de son
royaume sur la terre. 8:155.
Je suis à la
recherche de la vie ; je veux conserver mon identité pour
que vous puissiez voir Brigham dans les mondes éternels comme
vous le voyez maintenant. Je veux voir demeurer en nous ce principe
éternel de vie qui nous exaltera à tout jamais en la
présence de notre Père et Dieu. 7:57.
L'Évangile
de vie et de salut révèle à tous ceux qui
l'acceptent que notre monde n'est qu'un lieu dont la durée,
l'existence, les épreuves, etc. sont temporaires. Sa forme et
son usage actuels ne sont que pour quelques
jours, alors que nous avons été créés
pour exister éternellement. Les méchants ne peuvent
voir au-delà des limites de ce monde. Nous savons que lorsque
nous sommes dévêtus dans notre état actuel, nous
sommes prêts à être revêtus d'immortalité
- que lorsque nous abandonnons notre corps, nous revêtons
l'immortalité. Notre corps retournera à la poussière,
mais nous espérons et nous avons la foi que les éléments
nous rendront notre corps, qu'ils nous rendront cet organisme même
que nous avons ici, et que, si nous sommes fidèles aux
principes de la liberté, nous serons
prêts à durer éternellement. 5:53.
Notre
corps sera ressuscité –
Lorsque l'esprit
quitte le corps, il reste sans tabernacle dans le monde des esprits
jusqu'à ce que le Seigneur, par la loi qu'il a décrétée,
réalise la résurrection des morts. Lorsque l'ange qui
détient les clefs de la résurrection sonnera de sa
trompette, alors, si nous y faisons honneur, les particules
fondamentales spéciales qui ont organisé notre corps
ici-bas, alors même qu'elles seraient cachées dans les
profondeurs de la mer, alors même qu'une particule se
trouverait au nord, une autre au sud, une autre à l'est et une
autre à l'ouest, seront réunies en un clin d'œil
et notre esprit en prendra possession. Nous serons alors prêts
à demeurer avec le Père et le Fils, pas avant. Les
esprits, quand ils quittent leurs corps, ne demeurent pas avec le
Père et le Fils mais vivent dans le monde des esprits où
des places leur sont préparées. Ceux qui font honneur à
leur tabernacle, aiment le Seigneur Jésus-Christ et croient en
lui, doivent abandonner cette mortalité, sinon ils ne pourront
revêtir l'immortalité. Notre corps doit être
changé, sinon il ne pourra être préparé
à demeurer dans la gloire du Père. 8:28.
La seule vraie
richesse pour vous et moi consiste à nous assurer une sainte
résurrection. 1:272.
Lorsque le corps et
l'esprit auront été séparés par la mort,
quelle est la chose qui se rapporte à cette terre que nous
allons recevoir en premier lieu ? Le corps ; c'est le
premier objet d'attribution divine au-delà du tombeau. Nous
entrons tout d'abord en possession du corps.
L'esprit a vaincu le corps et le corps est assujetti à tous
les points de vue a ce principe divin que
Dieu a implanté en l'homme. Le principe qui se trouve
au-dedans est pur et saint et retourne pur et saint à Dieu.
Dieu demeure pur et saint et bientôt aura la possibilité
de venir reprendre le corps. Quelqu'un qui détient les clefs
de la résurrection, ayant déjà
passé par cette épreuve, sera chargé de
ressusciter notre corps, et notre esprit sera
là, prêt à entrer dans son corps. Alors, lorsque
nous serons prêts à recevoir notre corps, ils seront les
premiers objets terrestres qui porteront la divinité
personnifiée dans l'homme. Seul le corps meurt, l'esprit
continue. 9:139.
Mais notre demeure
actuelle n'est que temporaire ; nous sommes en voyage ;
nous n'avons pour ainsi dire qu'à hiverner et à estiver
Frère Grant a passé par ici et est allé, pour un
certain temps, dans sa résidence spirituelle. Ce n'est pas
qu'il soit parvenu à la fin de son voyage, il n'y arrivera que
lorsqu'il aura retrouvé ce corps qui se trouve maintenant
devant moi. Tous les éléments matériels qui
appartiennent à son corps, à l'organisme temporel qui
constitue l'homme, revêtiront à nouveau son esprit,
avant qu'il soit prêt à recevoir la demeure qui lui est
préparée ; cependant il est allé pendant un
certain temps dans sa résidence spirituelle. 4:129.
Oui, nous
laisserons notre corps au tombeau. Pourquoi ? Pour que la
poussière, notre terre, qui compose la maison de l'esprit,
soit purifiée en passant par cette épreuve et soit
préparée à être appelée et unie au
corps intelligent que Dieu a préparé. Ce n'est rien
d'autre qu'un changement. Ce n'est pas la
dissolution de la créature ; c'est simplement l'abandon
de la chair qui appartient à ce monde. Les particules de cette
terre qui composent maintenant ce corps seront réarrangées,
et l'esprit sera revêtu d'un tabernacle immortel. Que l'esprit
domine sur la chair et assujettisse l'homme tout entier, tous les
sentiments et tous les désirs de son
cœur, et qu'il soit entièrement dévoué,
corps et esprit, au but dans lequel il a été créé.
Lorsque la chair est assujettie, elle est rendue digne de cette
façon. 8:43
Nous sommes ici
pour ensevelir nos morts selon l'ordre de la prêtrise. Mais
certains de nos frères meurent sur l'océan ; on ne
peut les enterrer dans un cimetière, mais on les coud dans une
toile et on les jette à la mer, et il se peut que deux minutes
plus tard ils soient dans les entrailles du requin, et cependant ces
personnes reviendront dans la résurrection, recevront toute la
gloire dont elles sont dignes, et seront revêtues de toute la
beauté des saints ressuscités, tout autant que si elles
avaient été ensevelies dans un cercueil d'or ou
d'argent et dans un lieu consacré à l'enterrement des
morts. 9:193.
La résurrection
des morts peut également, à bon droit, s'appeler une
naissance. 8:260.
Le sang qu'il versa
sur le calvaire ne revint pas dans ses veines. Ce sang-là
avait été versé, et lorsqu'il ressuscita, un
autre élément prit la place du sang. Il en sera ainsi
de tous ceux qui ressusciteront ; le sang ne ressuscitera pas
avec le corps, n'étant destiné qu'à assurer la
vie de l'organisme actuel. Lorsque celui-ci aura été
dissous et que nous aurons retrouvé notre corps par le pouvoir
de la résurrection, ce que nous appelons maintenant la vie
du corps et qui est formé à partir de la nourriture que
nous mangeons et de l'eau que nous buvons
sera remplacé par un autre élément, car la chair
et le sang ne peuvent hériter du
royaume de Dieu. 7:163.
Jésus,
prémices de la résurrection –
Jésus est,
comme vous le savez, le premier-né d'entre les morts. Ni
Hénoc, ni Élie, ni Moïse, ni aucun autre homme qui
ait jamais vécu sur la terre, quelque strictement qu'il ait
vécu, n'a jamais obtenu de résurrection avant que le
corps de Jésus-Christ ait été appelé du
tombeau par l'ange. Il a été le premier-né
d'entre les morts. Il est le Maître de la résurrection
- la première chair qui ait vécu ici après avoir
reçu la gloire de la résurrection. 8:260.
Vous avez lu qu'il
était question d'une première résurrection. S'il
y en a une première, il y en a une
deuxième. S'il y en a une deuxième, ne peut-il y en
avoir une troisième, une quatrième et ainsi de suite ?
Oui ; et heureux sont ceux qui ont part à la première
résurrection. Oui, ils sont plus bénis que les autres.
Mais ils sont également bénis, ceux qui auront part à
la deuxième résurrection, car ils seront ressuscités
pour jouir d'un royaume qui est plus glorieux que ce que le monde
religieux ait jamais imaginé. 7:287.
Le
corps ressuscité –
Nous portons
l'image de nos parents terrestres dans leur état déchu,
mais en obéissant à l'Évangile de salut, aux
influences rénovatrices du Saint-Esprit et à la sainte
résurrection, nous revêtirons l'image du céleste,
en beauté, en gloire, en puissance et en bonté.
Jésus-Christ était à ce point semblable au Père,
qu'un jour qu'on lui demandait « Montre-nous le Père »,
il dit : « Celui qui m'a vu a vu le Père. »
11:123.
Dans la
résurrection, tout ce qui est nécessaire sera tiré
des éléments pour vêtir et embellir
les saints ressuscités qui recevront leur récompense.
Je ne me soucie pas des morts. S'ils sont dépouillés de
leurs vêtements, je ne veux pas le savoir. 9:192.
Lorsque le corps
ressuscitera, il sera divin, selon la volonté du Seigneur. Les
uns sont pré-ordonnés à
un état, les autres à un autre. Nous voulons une
maison, et lorsque nous l'obtenons et que notre esprit y entre, nous
pouvons commencer à rechercher… quoi ? Nos amis.
Nous voulons les voir ressuscités. Il y aura cet ami-ci et
ami-là, jusqu'à ce que bientôt
tous soient sur la terre qui a respecté la loi par laquelle
elle a été faite. Alors ce que nous respectons, ce que
nous aimons d'un amour terrestre, vous et moi, deviendra divin, et
nous pourrons alors l'aimer de cette affection dont il n'est pas
digne maintenant. 9:140.
Notre corps est
actuellement mortel. Dans la résurrection, esprit et corps
seront réunis et ils marcheront, parleront, mangeront, boiront
et se réjouiront. Ceux qui ont traversé ces épreuves
pourront fréquenter les anges - les Dieux, et seront ceux qui
viendront dans le temple du Seigneur, lequel sera construit dans les
derniers jours, lorsque des sauveurs viendront sur le mont de Sion et
diront : « Voilà, mes enfants, je désire
que l'on fasse telle et telle chose. Voici les noms d'un tel et d'un
tel, de nos pères et mères - de nos ancêtres ;
nous les ramènerons. Allez, vous qui n'avez pas traversé
l'épreuve de la mort et de la résurrection - vous qui
vivez dans la chair, occupez-vous des ordonnances de ceux qui sont
morts sans la loi. » Ceux qui sont ressuscités
gouverneront ainsi au temple. Lorsque les saints passent par la mort,
ils ne peuvent officier dans ce monde pécheur, mais ils
dirigeront ceux qui s'y trouvent. « Allez donc et soyez
baptisés pour ceux qui sont honorables - pour ceux qui
auraient accepté la loi de Dieu et la vraie religion s'ils
avaient vécu ; soyez baptisés
pour les païens - pour tous ceux qui ont été
honnêtes ; officiez pour eux,
sauvez-les et ressuscitez-les. Soyez baptisés pour eux, oints
pour eux, laves et scellés pour eux
et accomplissez toutes les ordonnances dont on ne peut se
dispenser. » Elles seront toutes
accomplies pour les vivants et pour les morts sur le mont de Sion.
8:225.
La
résurrection nécessaire au salut complet –
Nul ne peut entrer
dans le royaume céleste et être couronné de
gloire céleste avant d'obtenir son corps ressuscité ;
mais Joseph et les fidèles qui sont morts ont obtenu la
victoire sur la puissance du diable, chose que nous n'avons pas
encore obtenue, vous et moi. Tant que nous vivrons dans notre
tabernacle, nous serons assujettis aux tentations et au
pouvoir du diable ; mais lorsque nous le déposerons, si
nous avons été fidèles, nous aurons
remporté la victoire jusque là ; mais même
alors nous ne pourrons être avancés d'un coup au point
d'être au-delà du voisinage des esprits mauvais. 3:371.
CHAPITRE 33 : LE MONDE DES
ESPRITS
Tous
iront dans le monde des esprits –
Lorsque nous en
aurons fini avec cet état de notre existence, pour aller dans
ce que je pourrais appeler la chambre suivante, nous ne nous y
arrêterons pas. Nous continuerons toujours, faisant tout le
bien que nous pouvons, administrant et officiant pour ceux pour qui
cela nous est permis, et ensuite nous irons dans la suivante, et puis
dans la suivante, jusqu'à ce que le Seigneur couronne tous
ceux qui ont été fidèles sur cette terre et que
l'œuvre relative a la terre sera terminée, et que le
Sauveur, que nous aurons aidé, aura terminé sa tâche
et que la terre, avec tout ce qu'elle contient, sera présentée
au Père. C'est alors que ces fidèles
recevront leurs bénédictions et leurs couronnes, et
leurs héritages leur seront présentés et donnés,
et ils continueront alors, de monde en monde, croissant pour toujours
et à jamais. 16:70.
Aucun esprit de
saint ou de pécheur, du prophète ou de celui qui tue le
prophète, n'est prêt pour son état final ;
tous traversent le voile en quittant cet état et vont dans le
monde des esprits ; et ils y demeurent en attendant leur
destinée finale 6:294.
Où
est le monde des esprits ? –
Le monde des
esprits est-il ici ? Il n'est pas au-delà du soleil, mais
il est sur la terre qui a été organisée pour les
gens qui y ont vécu, y vivent et y vivront. Personne d'autre
ne peut l'avoir et nous ne pouvons avoir d'autres royaumes avant
d'être prêts à habiter éternellement dans
celui-ci. 3:372.
Lorsque vous
déposez ce tabernacle, où allez-vous ? Dans le
monde spirituel Allez-vous dans le sein d'Abraham ? Non, ni dans
les environs, mais dans le monde des esprits. Où est le monde
des esprits ? Il est ici. Les esprits bons et mauvais vont-ils
ensemble ? Oui. Habitent-ils les uns et les autres dans un seul
royaume ? Oui. Vont-ils dans le soleil' Non. Vont-ils au-delà
des limites de la terre organisée ? Non. Ils sont amenés
sur cette terre dans le but exprès de l'habiter à toute
éternité. Ou irez-vous encore ? Nulle part
ailleurs, sauf selon ce qu'il vous sera permis. 3:369.
Vous êtes
dans la présence de Dieu, et lorsque vos yeux seront ouverts
vous le comprendrez. L'esprit de frère
Grant est dans la présence de Dieu ; et il est avec
Joseph, lorsqu'il ne lui est pas commandé
de se trouver ailleurs. Il travaille au profit de Sion, car c'est
là tout ce que Joseph et les anciens de cette Église
ont à faire. 4:133.
Il est écrit
que l'esprit va à Dieu qui l'a donné. Je vais vous
formuler cette Écriture un peu plus clairement ; lorsque
les esprits quittent leur corps, ils sont dans la présence de
notre Père et Dieu, ils sont alors prêts à voir,
à entendre et à comprendre les choses spirituelles.
Mais où est le monde des esprits ? Il est incorporé
à notre système céleste. Pouvez-vous le voir de
vos yeux naturels ? Non. Pouvez-vous voir les esprits qui se
trouvent dans cette pièce ? Non. Supposez que le Seigneur
vous touche les yeux pour que vous voyiez, pourriez-vous alors voir
les esprits ? Oui, aussi clairement que vous voyez maintenant
les corps, comme le serviteur d'Élisée a pu le faire.
Si le Seigneur le permettait, et
s'il était de sa volonté que cela se fasse, vous
pourriez, aussi clairement que vous voyez maintenant
les corps avec vos yeux naturels, voir les esprits qui ont quitté
ce monde. 3:368.
Le prophète
donne son corps, donne sa vie et son esprit va dans le monde des
esprits ; le persécuteur du prophète meurt et il
va dans l'Hadès ; ils vont tous les deux dans un seul
endroit, et ils ne seront pas encore séparés.
Maintenant comprenez que ceci fait partie du grand sermon que le
Seigneur prêche dans sa providence : les justes et les
méchants sont ensemble dans l'Hadès. Si nous revenons à
notre patrie, les États-Unis, nous y trouvons les justes, et
nous y trouvons les méchants ; si nous allons en
Californie, nous y trouvons les justes et les méchants ;
tous demeurent ensemble ; et lorsque nous allons au-delà
du voile et quittons notre corps qui a été pris de la
terre et qui doit y retourner, notre esprit passe au-delà du
voile ; nous allons là où vont les saints et les
pécheurs ; ils vont tous au même endroit. 3:94.
Si les méchants
désirent échapper à sa présence, ils
doivent aller là où il n'est pas, où il
ne vit pas, où son influence ne dirige pas. Il est impossible
de trouver pareil lieu, à moins qu'ils n'aillent au-delà
des limites du temps et de l'espace. 2:94.
Activité
dans le monde des esprits –
Ils doivent aller
en prison, les saints comme les pécheurs. Les bons et les
mauvais, les justes et les injustes doivent aller dans la prison, ou
paradis, et Jésus est allé leur ouvrir les
portes du salut. Et à moins qu'ils n'aient perdu les clefs du
salut pour cause de transgression, comme cela a été le
cas sur cette terre, les esprits revêtus de la prêtrise
les ont instruits depuis ce jour-là jusqu'à maintenant.
Et s'ils ont perdu les clefs par transgression, quelqu'un qui a été
dans la chair, Joseph par exemple, a dû leur porter ces clefs.
Et il les appelle à son aide, l'un après l'autre, selon
que le Seigneur estime qu'il a besoin d'aide. 4:285.
Comparez ces
habitants de la terre qui ont entendu l'Évangile de nos jours
aux millions qui n'en ont jamais entendu parler et à qui on
n'a pas présenté les clefs du salut, et vous en
conclurez immédiatement comme moi qu'il y a une œuvre
fantastique à accomplir dans le monde des esprits. Joseph n'en
a pas encore fini là-bas. Lorsqu'il aura fini sa mission dans
le monde des esprits, il sera ressuscité, mais il n'en a pas
encore fini là-bas. Réfléchissez aux millions et
aux millions et aux millions de gens qui ont vécu et sont
morts sans entendre l'Évangile sur la terre, sans les clefs du
royaume. Ils n'étaient pas prêts pour la gloire céleste,
et il n'y avait pas de pouvoir qui pût les préparer sans
les clefs de cette prêtrise. 4:285.
Jésus a été
le premier homme qui soit jamais allé prêcher aux
esprits en prison, détenant les
clefs de l'Évangile de salut à leur intention. Ces
clefs lui ont été remises le jour
et à l'heure où il est allé dans le monde des
esprits, et il s'en est servi pour ouvrir la porte du salut aux
esprits de la prison. 3:370.
Frère Smith,
père, Carlos, frère Partridge, oui, et tous les autres
bons saints sont tout aussi occupés dans le monde des esprits
que nous le sommes ici, vous et moi. Ils peuvent nous voir, mais nous
ne pouvons les voir que si nos yeux sont ouverts. Que font-ils là ?
Ils prêchent, prêchent tout le temps et préparent
le chemin pour nous pour hâter notre œuvre de
construction de temples ici et ailleurs, retourner au comté de
Jackson et construire le grand temple du Seigneur. Ils se dépêchent
pour être prêts lorsque nous le serons, et nous nous
dépêchons tous pour être prêts pour quand
notre Frère Aîné le sera. 3:369-370.
Lorsque les hommes
seront vainqueurs, comme cela a été le cas pour nos
frères fidèles, et iront là
où ils verront Joseph, qui les commandera et sera tout le
temps leur chef et leur prophète, ils auront pouvoir sur tous
les esprits mauvais désincarnés, car ils les auront
vaincus. Ces esprits mauvais sont sous la domination et le
gouvernement de tous les hommes qui ont
reçu la prêtrise et l'ont honorée dans la chair,
tout autant que ma main est sous ma domination. 4:132.
Le travail de
chaque fidèle continuera aussi longtemps que celui de Jésus,
jusqu'à ce que tout ce qui peut être racheté le
soit, et soit présenté au Père. Nous avons une
grande œuvre devant nous. 13:77.
Les esprits qui
demeurent dans ces tabernacles et sur cette terre, lorsqu'ils les
quittent, vont directement dans ce monde des esprits. Quoi ? Une
multitude d'habitants dans l'esprit se mêlant les uns aux
autres comme ils le font ici ? Oui, frères, ils y sont
ensemble, et s'ils se fréquentent,
se rassemblent en clans et en sociétés comme ils le
font ici, c'est leur droit. Il ne fait aucun doute qu'ils voient,
entendent, conversent et traitent plus ou moins les uns avec les
autres, les bons et les mauvais. Si les anciens d'Israël en ces
derniers temps vont prêcher aux esprits en prison, ils les
fréquentent, tout comme nos anciens
fréquentent les méchants dans la chair, lorsqu'ils vont
leur prêcher. 2:137.
Si quelqu'un est
baptisé pour la rémission des péchés et
meurt peu de temps après, il n'est
pas immédiatement prêt à jouir d'une plénitude
de la gloire promise aux fidèles dans l'Évangile ;
car, pendant qu'il est dans l'esprit, on doit l'instruire des autres
départements de la maison de Dieu, passant de vérité
en vérité, d'intelligence en intelligence, jusqu'à
ce qu'il soit prêt à retrouver son corps et à
entrer dans la présence du Père et du Fils. Nous ne
pouvons entrer dans la gloire céleste dans notre état
actuel d'ignorance et de ténèbres mentales. 7:332.
Supposez donc qu'un
homme soit mauvais dans son cœur, entièrement adonné
à la méchanceté et meure dans cette situation,
son esprit entrera dans le monde des esprits avec l'intention de
faire le mal. D'autre part, si nous nous efforcions avec tous les
pouvoirs et toutes les facultés que Dieu nous a donnés
d'améliorer nos talents, de nous préparer à
demeurer dans la vie éternelle, et que la tombe reçoive
notre corps tandis que nous faisons cela, dans quelles dispositions
d'esprit entrerons-nous dans l'état suivant ? Nous nous
efforcerons de faire les choses de Dieu, mais seulement à un
plus grand degré - apprenant, progressant, croissant en grâce
et dans la connaissance de la vérité. 7:333.
Si nous sommes
fidèles à notre religion, lorsque nous allons dans le
monde des esprits, les esprits déchus,
Lucifer et le tiers des armées célestes qui l'ont
accompagné, et les esprits des
hommes méchants qui ont demeuré sur cette terre, toute
la bande ensemble n'aura aucune influence
sur notre esprit. N'est-ce pas un avantage ? Oui. Tout le reste
des enfants des hommes leur sont plus ou moins assujettis, et ils
leur sont assujettis comme ils l'étaient pendant qu'ils
étaient ici dans la chair. 7:240.
Les esprits
connaissent aussi bien les esprits que les corps connaissent les
corps, bien que les esprits soient composés d'une matière
tellement raffinée qu'elle n'est pas tangible pour notre
organisme brut. Ils marchent, conversent et ont leurs réunions ;
et les esprits des bons, comme Joseph et les anciens, qui ont quitté
un certain temps l'Église sur la terre pour travailler dans
une autre sphère, rassemblent tous leurs pouvoirs et vont de
lieu en lieu, prêchant l'Évangile, et Joseph les dirige,
disant : Allez, mes frères, et s'ils vous barrent
le chemin, avancez et commandez-leur de se disperser. Vous avez la
prêtrise et vous pouvez les disperser, mais si quelqu'un
d'entre eux désire entendre l'Évangile, prêchez-le
lui. Peuvent-ils les baptiser ? Non. Que peuvent-ils faire ?
Ils peuvent prêcher l'Évangile, et lorsque
nous aurons la bénédiction d'édifier Sion, le
temps viendra où des sauveurs monteront
sur le mont de Sion. Certains de ceux qui ne sont pas dans la
mortalité viendront dire : « Voici mille noms
dont je voudrais que vous vous occupiez dans ce temple, et lorsque
vous aurez fini avec ceux-ci je vous en donnerai encore mille »
; et les anciens d'Israël et leurs
femmes iront officier pour leurs ancêtres, les hommes pour les
hommes et les femmes pour les femmes. 3:371-372
La
vie dans le monde des esprits –
Nous avons plus
d'amis derrière le voile que de ce côté-ci, et
ils nous accueilleront plus joyeusement que vous ne l'avez jamais été
par vos parents et par vos amis dans ce monde ; et vous vous
réjouirez davantage lorsque vous les rencontrerez que vous
vous êtes jamais réjouis de voir un ami dans cette vie ;
et alors nous irons d'étape en étape, de réjouissance
en réjouissance et d'une intelligence et d'une puissance à
une autre, notre bonheur devenant de plus en plus raffiné et
sensible à mesure que nous avançons dans les paroles et
les puissances de vie. 6:349.
Lorsque le souffle
quitte le corps, votre vie ne s'éteint pas ; votre vie
existe encore. Et lorsque vous êtes dans le monde des esprits,
tout ce qui s'y trouve vous apparaîtra aussi naturel que les
choses de maintenant. Les esprits se connaîtront mutuellement
dans l'autre monde, converseront, verront
et utiliseront aussi familièrement et aussi naturellement les
uns avec les autres toutes les espèces de communications que
lorsqu'ils étaient ici dans des tabernacles. Là, comme
ici, tout sera naturel, et vous le comprendrez comme vous comprenez
maintenant les choses naturelles. Vous y verrez que les esprits dont
nous parlons sont actifs ; ils ne dorment pas. Et vous
apprendrez qu'ils font tous leurs efforts - travaillant et œuvrant
avec diligence de la même façon qu'on le ferait dans ce
monde - pour détruire les enfants des hommes. 7:239.
Je peux dire au
sujet de la séparation d'avec nos amis et de notre propre
départ, que j'ai été suffisamment près de
comprendre l'éternité pour être obligé de
faire preuve d'une foi beaucoup plus grande pour désirer vivre
que je n'en ai jamais utilisée dans ma vie entière pour
vivre. L'éclat et la gloire de la demeure qui nous attend sont
inexprimables. Elle n'est pas encombrée de sorte que, lorsque
nous avançons en âge, nous devions marcher en trébuchant
et faire attention de ne pas tomber. Nous voyons même nos
jeunes souvent trébucher et tomber. Mais là, comme tout
sera différent ! Ils se déplacent avec facilité
et comme l'éclair. Si nous voulons visiter Jérusalem,
tel, tel ou tel lieu-et je suppose que cela
nous sera permis si nous le désirons - nous y sommes, et nous
en regardons les rues. Si nous voulons voir
Jérusalem telle qu'elle était du temps du Sauveur ou si
nous voulons voir le jardin d'Éden
tel qu'il était lorsqu'il fut créé, nous y
voilà, et nous le voyons tel qu'il a
existé spirituellement, car il a tout d'abord été
créé spirituellement et ensuite temporellement, et il
reste encore spirituellement et lorsque nous y sommes, nous pouvons
voir la terre comme au début de la création, nous
pouvons visiter toutes les villes qui existent à sa surface.
Si nous désirons comprendre comment on vit ici dans nos îles
occidentales ou en Chine, nous y sommes ; en fait, nous sommes
comme la lumière du matin, ou, je ne dirai pas comme le fluide
électrique, mais comme son action sur les fils. Dieu a révélé
un petit nombre de choses concernant ses mouvements et sa puissance,
et le fonctionnement et le mouvement de l'éclair donnent une
belle illustration des capacités du Tout-Puissant.
Lorsque nous
passerons dans le monde des esprits, nous posséderons une
certaine mesure de sa puissance, Ici, nous sommes constamment ennuyés
par des maladies et des maux divers. Dans le monde des esprits, nous
sommes libres de tout cela et nous jouissons de la vie, de la gloire
et de l'intelligence ; et nous avons le Père qui nous
parle, Jésus qui nous parle et les
anges qui nous parlent, et nous jouirons de la société
des justes et des purs qui sont dans le
monde des esprits jusqu'à la résurrection. 14:231.
CHAPITRE 34 : LE JUGEMENT ÉTERNEL
Le
jugement selon les œuvres –
C'est un sujet sur
lequel j'ai beaucoup réfléchi, et je suis arrivé
à la conclusion que nous serons jugés selon les actes
accomplis dans le corps et selon les pensées et les intentions
du cœur. 14:99
Personne n'est
étiqueté pour la fosse, à moins qu'il ne
remplisse lui-même cette étiquette par son inconduite.
4:268.
Je ne doute pas que
le jour d'épreuve vienne bientôt pour vous et pour moi ;
et sous peu nous devrons abandonner notre corps et aller dans le
monde des esprits. Et je sais que le jugement nous trouvera tels que
nous sommes lorsque nous nous coucherons, c'est
scripturaire ; « si un arbre tombe, il reste à
la place où il est tombé », ou, en d'autres
termes, le jugement nous trouvera là où la mort nous
aura laissés. 4:52.
La doctrine des
Églises sur les récompenses et les châtiments est
aussi étrange que leur Dieu sans corps, sans parties et sans
passions. Tous les hommes recevront selon les actes accomplis dans le
corps, qu'ils soient bons ou mauvais. Tous les hommes ; sauf
ceux qui pèchent contre le Saint-Esprit, qui versent le sang
innocent ou y consentent, seront sauvés dans un royaume ;
car dans la maison de mon Père, dit Jésus, il y a
plusieurs demeures. 11:125.
Combien de royaumes
il y a, on ne nous le dit pas ; ils sont innombrables. Les
disciples de Jésus devaient demeurer avec lui. Où ira
le reste ? Dans les royaumes qui leur sont préparés,
où ils vivront. Jésus ramènera, par sa
rédemption, tous les fils et toutes les filles d'Adam, sauf
les fils de perdition, qui seront précipités en enfer.
D'autres subiront la colère de Dieu - subiront tout ce que le
Seigneur peut exiger d'eux ou que la justice peut leur réclamer ;
et lorsqu'ils auront subi la colère de Dieu jusqu'à ce
que le dernier quadrant soit payé,
ils seront sortis de prison. Est-ce une doctrine dangereuse à
prêcher ? Certains pensent que
oui ; mais il est vrai que quiconque ne s'exclut pas du jour de
grâce par ses péchés et
ne devient pas un ange du diable sera ressuscité pour hériter
d'un royaume de gloire. 8:154
Combien de gloires
et de royaumes y aura-t-il dans l'éternité ? Vous
verrez la même diversité dans l'éternité
que vous en voyez dans le monde. 6:293.
Nous lisons dans la
Bible qu'il y a une gloire du soleil, une autre gloire de la lune et
une autre gloire des étoiles. Dans le Livre des Doctrine et
Alliances, ces gloires sont appelées téleste, terrestre
et céleste, laquelle est la plus haute. Ce sont des mondes,
des secteurs différents, ou demeures de la maison de notre
Père. Les hommes ou les femmes qui en savent si peu de la
puissance de Dieu et des influences du Saint-Esprit qu'ils se
laissent conduire entièrement par
quelqu'un d'autre, mettant en veilleuse leur intelligence et
affichant leur foi sur la poitrine d'un autre ne seront jamais
capables d'entrer dans la gloire céleste, pour être
couronnés comme ils l'espèrent ; ils ne seront
jamais capables de devenir des Dieux. Ils ne peuvent se gouverner,
sans parler de gouverner les autres, mais on doit les commander dans
la moindre vétille, comme des enfants. Ils ne peuvent pas se
gouverner le moins du monde, mais c'est
Pierre ou Paul qui doit le faire. Ils ne pourront jamais
devenir des Dieux ni être couronnés de gloire,
d'immortalité et de vies éternelles comme gouverneurs.
Ils ne pourront jamais tenir des sceptres de gloire, de majesté
et de puissance dans le royaume céleste. Qui alors ? Ceux
qui sont vaillants et inspirés de la véritable
indépendance des cieux, qui serviront hardiment leur Dieu,
laissant les autres faire ce qui leur plaît, décidés
à faire le bien, quand bien même toute l'humanité
ferait l'inverse. 1:312.
Il y en aura plus
qui se montreront fidèles qu'il n'y en aura qui apostasieront.
Une certaine catégorie de ce peuple ira dans le royaume
céleste, tandis que d'autres ne pourront y entrer, parce
qu'ils ne pourront supporter une loi céleste ; mais ils
parviendront au royaume qu'ils désirent
et pour lequel ils vivent. 8:39.
Le châtiment
de Dieu est divin. Il dure éternellement, parce qu'il n'y aura
jamais de temps où les hommes ne devront pas être
damnés, et il devra toujours y avoir un enfer pour
les y envoyer. Combien de temps les damnés restent en enfer,
je ne sais, pas plus que l'intensité des souffrances qu'ils
subissent. Si nous avions le moyen de calculer la méchanceté
dont ils se sont rendus coupables, nous pourrions peut-être
définir l'intensité de la
souffrance qu'ils recevront. Ils recevront selon les actes qu'ils ont
commis dans le corps. Le châtiment de Dieu est éternel,
mais cela ne prouve pas qu'une personne méchante restera
éternellement dans un état de punition. 9:147.
Vous en entendez
certains prier et enseigner ce que je n'ai jamais enseigné ;
vous les entendez prêcher que tout le monde ira en enfer.
Pareille doctrine n'est jamais entrée dans mon cœur ;
et vous entendez les autres prêcher que l'on ira y demeurer
pendant toutes les époques sans fin de l'éternité.
Ces gens-là n'en savent pas plus sur l'éternité
et ne sont pas plus capables d'enseigner les autres à ce sujet
qu'un petit enfant. 1:352.
Mais lorsque la
lumière de la connaissance de Dieu est apportée à
un homme et qu'il la rejette, c'est là sa condamnation. 2:140.
Tous ceux qui
croient, ont le cœur honnête et produisent les fruits de
la justice sont les élus de Dieu et héritiers de toutes
choses. Tous ceux qui refusent d'obéir aux saints
commandements du Seigneur et aux ordonnances de sa maison seront
jugés par leur propre bouche, se
condamneront eux-mêmes comme ils le font maintenant, seront
considérés indignes et
n'auront ni part ni lot avec les justes. 8:83
Quelqu'un dira :
« Si je suis à peu près certain d'avoir un
état de gloire meilleur que celui-ci, je n'ai pas besoin de
m'en faire pour avoir plus. » Courez-en le risque, tout le
monde en a le droit. On prêche l'Évangile, certains
revivent, d'autres meurent, d'autres encore luttent contre lui,
certains l'acceptent, d'autres pas ; voilà le péché
des hommes ; la vérité leur est enseignée
et ils la rejettent. Tel est le péché du monde. « La
lumière est venue dans le monde, mais les hommes préfèrent
les ténèbres à la lumière, parce que
leurs actes sont mauvais. » C'est ce que Jésus
disait de son temps. Nous disons : Voici l'Évangile de
vie et de salut, et tous ceux qui l'accepteront auront la gloire,
l'honneur, l'immortalité et la vie éternelle ;
s'ils le rejettent, c'est à leurs risques et périls.
15:128.
L'honnêteté
dans les actes tempérera le jugement –
On doit connaître
les voies de Dieu pour devenir impie. On peut être pécheur,
on peut être injuste, on peut être méchant sans
avoir jamais entendu le plan de salut, sans même connaître
l'histoire du Fils de l'Homme, sans avoir entendu prononcer le nom du
Sauveur ou même l'histoire de sa vie terrestre, mais avoir
appris l'incrédulité par tradition et par éducation ;
mais pour être impie, dans le sens strict du terme, on doit
comprendre la piété d'une
manière appréciable. 4:58.
Ne les précipitez
pas en enfer à cause de leur croyance honnête. 2:140.
Si vous faites le
mal dans l'ignorance et de bonne foi, je vous promets qu'il en
résultera du bien. 7:139.
Depuis mon enfance
jusqu'à ce jour, il m'a toujours paru ridicule de dire que les
habitants de la terre sont irrémédiablement perdus - de
parler ainsi de mon père et de ma mère,
et des vôtres ou de vos ancêtres, qui ont vécu
fidèlement selon la lumière qu'ils avaient ; mais
parce qu'ils n'avaient pas l'alliance éternelle et la sainte
prêtrise parmi eux, ils devaient aller en enfer et rôtir
à toute éternité. Pour moi c'est de la sottise ;
ce l'a toujours été et ce l'est encore maintenant.
6:291.
Pour ce qui est de
la mortalité, des millions d'habitants de la terre vivent au
mieux de la lumière qu'ils ont - des connaissances qu'ils
possèdent. Je vous ai souvent dit qu'ils recevront
selon leurs œuvres ; et tous ceux qui vivent selon les
principes qu'ils possèdent ou qu'ils peuvent comprendre
recevront la paix, la gloire, le réconfort, la joie et une
couronne qui sera de loin plus grande que ce qu'ils espèrent.
Ils ne seront pas perdus. 6:332.
Je dis à
tous les prêtres de la terre, qu'ils soient chrétiens,
païens ou mahométans, vous devez vivre au mieux de la
lumière que vous possédez ; et si vous faites
cela, vous recevrez toute la gloire que vous espérez. Nous ne
devons pas avoir le moindre préjugé contre vous ;
si vous êtes contre nous et proclamez des mensonges a notre
sujet, nous ne devons pas user de représailles. Mais que nous
sommes enclins à réprimander si on nous réprimande,
ou, si on nous parle durement, à faire de même !
Les saints des derniers jours doivent vaincre cela ; et le monde
peut pousser des hauts cris et dire toutes sortes de méchancetés
contre nous, mais, mes frères et sœurs, vivons de telle
sorte qu'on le dise sans justification. 14:151.
Les païens
mêmes dont nous parlions, s'ils ont une loi, peu importe qui
l'a faite, et font de leur mieux, ils
auront une gloire qui dépasse ce que vous imaginez ou tout ce
que je pourrais vous décrire :
vous ne pouvez concevoir la moindre partie de la gloire de Dieu
préparée pour ses êtres,
œuvre de ses mains. 3:93.
Ne deviendront
anges du diable que ceux qui ont péché contre le
Saint-Esprit. 11:271.
La
définition de l'enfer –
Quelqu'un qui
connaît et comprend les Écritures telles qu'elles sont,
ainsi que la volonté de Dieu, se rendra immédiatement
compte que lorsqu'il est exclu de la présence du Seigneur,
lorsqu'il n'entend pas sa voix, ne voit pas son visage, ne reçoit
pas le ministère de ses anges ou de ses esprits serviteurs, ni
la visite d'un messager des cieux, il ira certainement en enfer.
2:137.
Si, dans leurs
péchés, les méchants étaient dans
l'obligation de marcher dans la présence du Père et du
Fils, la main dans la main avec ceux qui croient que tous seront
sauvés - que Jésus n'abandonnera personne, leur état
serait plus atroce et plus insupportable que de demeurer dans le lac
brûlant de feu et de soufre. La doctrine du fataliste envoie en
enfer le bébé minuscule, tandis que l'adultère,
l'impudique, le voleur, le menteur, le parjure, le meurtrier et tous
les autres personnages abominables, du moment qu'ils
se repentent sur l'échafaud ou leur lit de mort, sont, par la
même doctrine, obligés d'entrer
dans la présence du Père et du Fils, ce qui leur serait
un enfer s'ils le pouvaient. 8:153-154.
Il n'est pas un
homme ni une femme qui viole les alliances faites avec leur Dieu, qui
ne devront payer la dette. Le sang du Christ n'effacera jamais cela,
votre propre sang doit l'expier, et les jugements du Tout-Puissant
viendront tôt ou tard, et tous les hommes devront expier la
violation de leurs alliances. À quel point ? Devront-ils
aller en enfer ? Ils y sont déjà bien assez
maintenant. Je ne désire pas les voir dans un enfer plus
grand, alors que leur conscience les
condamne tout le temps. Que la compassion règne dans notre
sein. Essayons de comprendre combien nous sommes faibles, comment
nous sommes organisés, comment l'esprit et la chair sont
continuellement en guerre. 3:247.
Prophétiserai-je
le mal ? Non. Prophétisons le bien. Mais la justice et la
miséricorde de Dieu doivent exiger leur dû. 8:195.
La
seconde mort –
Qu'est-ce que nous
appelons la mort, par comparaison avec les souffrances de la seconde
mort ? Si les gens pouvaient la voir comme Joseph et Sidney
l'ont vue, ils prieraient pour que la vision se referme ; car
ils ne pourraient en supporter la vue. Ils ne pourraient non plus
supporter la vue du Père et du Fils dans leur gloire, car elle
les consumerait. 18:217.
C'est une idée
curieuse mais en faveur de laquelle il y a beaucoup de témoignages
que lorsque les gens prennent la route qui mène vers le bas,
une route qui les conduira à leur perte, ils seront
véritablement détruits dans tous les sens du terme.
Seront-ils annihilés ? Non, pareille chose n'existe pas,
car on ne peut détruire les éléments dont les
choses sont faites. 2:302.
Seuls seront perdus
ou chassés ceux qui pèchent contre le Saint-Esprit.
16:32.
La
mesure du jugement humain –
Tous les hommes
doivent avoir les mains propres et le cœur pur pour passer
jugement, sinon ils feraient mieux de
laisser tomber l'affaire. 3:247.
J'ai en moi la
connaissance certaine que les anciens d'Israël n'auront jamais
la permission de faire de la droiture une règle et de la
justice un niveau, en ce qui concerne les méchants et les
impies, tant qu'ils n'auront pas compris les principes justes et ne
les vivent. 7:46.
Vous pouvez juger
de la vérité que vous entendez aujourd'hui et de celle
que vous entendez dans les temps à venir ; car nous
serons nos propres juges aussi bien que ceux de nos ennemis et nous
jugerons également les anges. 5:258.
Lorsque le jugement
sera donné aux saints, ce sera à cause de leur justice,
parce qu'ils jugeront comme les anges et comme les Dieux, et non
comme les méchants. 19:7.
CHAPITRE 35 : LE SALUT
Le
salut universel –
Le salut est
l'existence totale de l'homme, des anges et des Dieux ; c'est la
vie éternelle - la vie qui a été, qui est et qui
est à venir. Et nous, les humains, nous sommes héritiers
de toute cette vie, si nous nous appliquons
strictement à obéir aux exigences de la loi de Dieu et
si nous persévérons fidèlement. 12:111.
L'économie
du ciel est de rassembler tout le monde et de sauver tous ceux que
l'on peut sauver. 11:262.
On doit comprendre
qu'il n'est aucun homme sur cette terre qui ne puisse être
sauvé dans le royaume de Dieu, s'il y est disposé.
8:160.
J'ai entendu
beaucoup de sermons et de prières d'exhortation demandant que
les hommes prennent une religion et fassent écrire leur nom
dans « le Livre de Vie de l'Agneau ».
Je désire apprendre au monde entier, à tous les fils et
à toutes les filles d'Adam que leurs noms y sont écrits
et qu'ils y resteront à toute éternité s'ils ne
les en rayent pas par leurs actes mauvais. 13:149.
Il n'y a jamais eu
personne qui ait été trop sauvé ; tous ceux
qui ont été sauvés, et qui le seront jamais à
l'avenir, ne sont rien de plus que sauvés, non sans avoir
mené, pour vaincre, une lutte qui mobilise toute énergie
de l'âme. 2:132.
Tous ceux qui ont
vécu ou qui vivront sur cette terre auront l'occasion
d'accepter l'Évangile. Ils auront là-bas des apôtres,
des prophètes et des ministres comme nous en avons ici pour
les guider sur le chemin de la vérité et de la justice
et les ramener à Dieu. Tous auront la possibilité
d'obtenir le salut et la vie éternelle. 6:149.
Si notre foi est
une, et si nous sommes unis pour atteindre le grand but, et si moi,
personnellement, il m'est possible d'entrer dans le royaume céleste,
vous pourrez, vous et n'importe qui d'autre, y entrer selon la même
loi. 2:132.
Combien seront
préservés ? Tous ceux qui ne nient pas et ne
défient pas la puissance et la
personnalité du Fils de Dieu - tous ceux qui ne pèchent
pas contre le Saint-Esprit. 6:292.
Les nations
païennes qui existent maintenant et qui ont existé sur la
terre seront toutes bénies, verront le temps où elles
auront la possibilité de recevoir les bénédictions
de l'alliance établie sur la terre par le Fils de Dieu et
seront par elle amenées dans la gloire et le repos. 8:83.
Le nom de tous les
fils et de toutes les filles d'Adam est déjà écrit
dans le livre de vie de l'Agneau. Y aura-t-il jamais un moment où
il en sera ôté ? Oui, lorsqu'ils deviennent fils de
perdition, pas avant. Tous ont le droit d'y conserver le leur à
toute éternité. S'ils négligent
ce droit, leur nom en sera effacé, pas avant. Tous les noms de
la famille humaine y sont écrits, et le Seigneur les y
laissera jusqu'à ce qu'ils connaissent la vérité,
qu'ils puissent se révolter contre lui et pécher contre
le Saint-Esprit ; alors ils seront précipités en
enfer, et leur nom sera effacé du livre de vie de l'Agneau.
6:297.
La question qui se
pose à notre esprit, c'est : est-ce que le monde entier
va participer à ces bénédictions ? Oui, le
monde entier. N'y aura-t-il personne de perdu ? Personne ne
subira-t-il la colère du Tout-Puissant ? Je peux dire
tout d'abord, comme je l'ai dit toute ma vie, toutes les fois que
j'ai prêché, je n'ai jamais eu l'esprit de prêcher
l'enfer et la damnation au peuple. J'ai essayé un très
grand nombre de fois - je l'ai essayé le sabbat dernier,
et j'ai essayé aujourd'hui d'en arriver à ce point - de
décrire les souffrances des méchants.
Ils souffriront, c'est clair ; mais je ne peux m'intéresser
à autre chose qu'au salut du peuple. Toutes les nations
prendront part à ces bénédictions ; toutes
sont incluses dans la rédemption du Sauveur. Il a goûté
la mort pour tous les hommes ; ils sont tous en son pouvoir
et il les sauve tous, comme il le dit, sauf les fils de perdition ;
et le Père a mis en son pouvoir toutes les créations
qui sont sur cette terre. La terre elle-même et l'humanité
qui s'y trouve, les bêtes, les poissons de la mer et les
oiseaux du ciel, les insectes et tout ce qui rampe, ainsi que tout ce
qui appartient à notre globe, tout cela est entre les mains du
Sauveur, et il a tout racheté. 6:296-297.
Le lieu où
Dieu et le Christ demeurent est un royaume en soi : le royaume
céleste. 7:288.
Il ne m'appartient
pas de dire combien il y a de Dieux et combien il y a de places dans
le royaume ; mais ce que je peux dire, et c'est, pour moi, une
source de grand réconfort, de consolation et de satisfaction,
c'est ceci : voyez la bonté, la longanimité, la
gentillesse et le puissant sentiment paternel de notre Père et
Dieu qui a préparé le chemin et fourni le moyen de
sauver les enfants des hommes - pas seulement les saints des derniers
jours - pas seulement ceux qui jouissent des premiers principes de la
loi céleste, mais de sauver tout le monde. C'est un salut
universel - une rédemption universelle. 8:35.
Ce sera un plaisir
de savoir que nous avons sauvé tous ceux que le Père a
mis en notre pouvoir. Jésus a dit qu'il ne perdrait que les
fils de perdition. Il ne perdra aucun de ses frères, si ce
n'est les fils de perdition. Sauvons tous ceux que le Père met
en notre pouvoir. 9:124.
Le ciel tout entier
désire vivement que les hommes soient sauvés. Les cieux
pleurent sur les hommes à cause de la dureté de leur
cœur, de leur incrédulité et de leur lenteur à
croire et à agir. 4:196.
Notre
religion est adaptée aux capacités de toute la famille
humaine. Elle n'envoie pas une partie des hommes hurler éternellement
dans les tourments, mais va rechercher le dernier fils et la dernière
fille d'Adam et Ève, et elle les sortira de la prison, ouvrira
les portes, détachera les liens et ramènera toutes les
âmes qui acceptent le salut. 12:309.
Le salut que Jésus
a acheté touchera la famille humaine entière et
sauvera, dans un royaume ou dans un lieu où ils seront heureux
dans la mesure de leurs capacités, ceux qui ne rejettent pas
l'Évangile et ne méprisent pas le Sauveur. 14:133.
Il y a une chance
pour ceux qui ont vécu et pour ceux qui vivent maintenant.
L'Évangile est venu. La vérité, la lumière
et la justice sont envoyées dans le monde et ceux qui les
accepteront seront sauvés dans le royaume céleste de
Dieu. Et beaucoup de ceux qui, par ignorance,
par tradition, par superstition et à cause des préceptes
erronés des pères, ne les accepteront pas hériteront
cependant un royaume bon et merveilleux et auront et recevront plus
que le cœur de l'homme ne peut en imaginer, s'il n'a pas reçu
de révélations. 8:36.
Le
chemin du salut –
Vous ne serez pas
plus parfaits dans votre sphère, lorsque vous serez élevés
à des trônes, à des principautés et à
des puissances, que vous ne devez l'être et êtes capables
d'être aujourd'hui dans votre sphère. 6:99.
Les hommes ne
seront sauvés et ne viendront en la présence du Père
que par l'Évangile de Jésus-Christ
- c'est la loi pour tout le monde. Le Seigneur a ses raisons, ses
voies, son œuvre ; il la terminera. Jésus travaille
de toutes ses forces pour sanctifier et racheter la terre et ramener
ses frères et sœurs en la présence du Père.
Nous travaillons avec lui pour purifier la
famille humaine tout entière, pour qu'elle et nous soyons
prêts à demeurer avec Dieu
dans son royaume. 13:150.
Quel que soit
l'aspect extérieur, si je peux savoir avec certitude que les
hommes ont dans leur cœur la ferme intention de faire la
volonté de leur Père céleste, même s'ils
chancellent et font beaucoup de choses à
cause de la faiblesse de la nature humaine, néanmoins ils
seront sauvés. 5:256.
Et si nous
acceptons le salut aux conditions auxquelles il nous est offert, nous
devons être honnêtes dans toutes nos pensées, dans
nos réflexions, dans nos méditations, nos cercles
privés, dans nos transactions, dans nos déclarations et
dans tous les actes de notre vie, sans crainte, et insouciants de
tous les principes d'erreur, de tous les principes de mensonge que
l'on peut présenter. 5:124
Il est ridicule
d'attendre le salut dans cinquante ans et ne rien faire maintenant
pour l'avoir. Dieu a mis les moyens du salut à notre portée
et la création dispose de sa propre volonté. Lorsque
ses fils et ses filles profitent des moyens qu'il a fournis pour leur
salut, faisant du bien par eux-mêmes, cela lui est agréable.
10:221.
Le
salut est une affaire personnelle –
Bien que nos
intérêts soient communs en tant que peuple,
souvenez-vous cependant que le salut est une œuvre
personnelle ; c'est chacun pour soi. Je veux dire par là
plus que je n'ai le temps de vous en expliquer par le menu mais je
vais vous en donner une idée. Il en
est dans l'Église qui pensent être sauvés par la
justice des autres. Ils passeront à
côté. Ce sont ceux qui arriveront juste au moment où
on a fermé la porte, de sorte que dans
ce cas ils peuvent se voir interdire l'accès ; alors ils
feront appel à quelqu'un qui, par sa
fidélité, grâce à la miséricorde de
Jésus-Christ, est passé par la porte céleste,
pour qu'il vienne la leur ouvrir ; mais il n'aura pas le droit
de faire pareille chose. Tel sera le sort des personnes qui espèrent
en vain être sauvées grâce à la justice et
à l'influence de frère Untel. Je vous avertis donc que
vous devez cultiver en vous la justice et la fidélité,
seul passeport pour le bonheur céleste. 2:132.
Si frère
Brigham prend la mauvaise route et est exclu du royaume des cieux, il
ne devra s'en prendre qu'à lui-même. Je suis le seul
être dans les cieux, sur la terre ou en enfer qui puisse en
être tenu pour responsable. Cela s'appliquera tout autant à
tous les saints des derniers jours. Le salut est une affaire privée.
Je suis la seule personne qui ait la
possibilité de me sauver. Lorsque le salut m'est envoyé,
je peux le rejeter ou l'accepter. En l'acceptant, j'obéis et
me soumets implicitement pendant toute ma vie à son Auteur et
à ceux qu'il nommera pour m'instruire ; en le rejetant,
je suis l'inspiration de ma volonté plutôt que celle de
la volonté de mon Créateur. Il en est parmi notre
peuple qui sont influencés, dirigés et déformés
dans leurs pensées, leurs actions et leurs sentiments par une
autre personne ou une famille a qui ils confient leur instruction
spirituelle et temporelle et sur qui ils comptent pour leur donner
finalement le salut. Ces personnes ne comptent pas sur elles-mêmes
pour obtenir le salut, mais sur un autre de leurs pauvres semblables
faibles et mortels. 1:312.
De
nombreux degrés de salut –
Lorsque Dieu a
révélé à Joseph Smith et à Sidney
Rigdon qu'une place était préparée pour
tous, selon la lumière qu'ils avaient reçue et à
condition qu'ils aient rejeté le mal et pratiqué le
bien, cela a été une grande épreuve pour
beaucoup, et certains ont apostasié parce que Dieu n'avait pas
envoyé au châtiment éternel les païens et
les petits bébés, mais qu'en
temps voulu il aurait un lieu de salut pour tous et bénirait
ceux qui étaient honnêtes, vertueux et sincères,
qu'ils aient jamais appartenu à une Église ou pas.
C'était là une doctrine nouvelle pour cette génération,
et beaucoup ont trébuché dessus. 16:42.
Ces paroles
expriment le fait dont a parlé Jésus lorsqu'il a dit :
« Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. »
Combien il y en a, je ne puis le dire ; mais il y en a trois
bien distinctes qui sont mentionnées : la céleste,
la plus haute, la terrestre, la seconde en
importance, et la téleste, la troisième. Si nous
prenions la peine de lire ce que le Seigneur a dit à son
peuple dans les derniers jours, nous verrions qu'il a prévu
quelque chose pour tous les habitants de la terre ; toutes les
créatures qui désirent et qui font le moindre effort
pour vaincre le mal, soumettre l'iniquité en eux-mêmes
et pour être dignes d'une gloire en posséderont une.
Nous qui avons reçu la plénitude de l'Évangile
du Fils de Dieu, ou le royaume des cieux qui est venu sur la terre,
nous possédons les lois, les ordonnances, les commandements et
les révélations qui nous prépareront, par
l'obéissance stricte, à hériter le royaume
céleste, à aller dans la présence du Père
et du Fils. 14:148.
Il y a des millions
et des millions de royaumes dont on n'a aucune idée Les
chrétiens de notre époque ne connaissent pas Dieu, la
piété, l'éternité, les mondes qui sont,
qui ont été et qui naissent. Il y a des milliers de
personnes de cette terre qui se lèveront pour recevoir une
gloire selon leurs capacités. 6:347.
N'est-ce pas une
pensée merveilleuse qu'il y a des royaumes, des demeures de
gloire et des habitations confortables
préparés pour tous les fils et toutes les filles d'Adam
à l'exception des fils de
perdition ? Tous ne participeront pas à la première
résurrection et il y en aura
peut-être beaucoup qui n'apparaîtront pas dans la
seconde ; mais tous seront ressuscités
et, à l'exception des fils de perdition, entreront dans les
royaumes, dont le moindre est, je pense plus merveilleux que tout ce
dont John Wesley a jamais pu avoir la vision. 8:196-197.
L'exaltation
est en proportion des capacités –
L'homme qui vit
dignement est dès maintenant dans un état de salut.
1:6.
Tous les hommes
sont-ils capables de recevoir la plus grande gloire de Dieu ?
Non. 9:104.
Tous les esprits
ont-ils les mêmes dons ? Non, certainement pas. Seront-ils
tous égaux dans le royaume céleste ? Non. Il est
des esprits qui sont plus nobles que d'autres, il en est qui sont
capables d'en recevoir plus que d'autres. On trouve, dans le monde
des esprits, cette même diversité que vous voyez ici, et
cependant ils ont la même origine, un seul Père, un seul
Dieu. 4:268.
Il en est qui ne
sont pas capables d'avoir la même exaltation que d'autres ce
qui provient des différences de conduite et de capacité
des hommes. Il y a également une différence dans le
monde des esprits. Il est du dessein, du désir et de la
volonté du Seigneur que les habitants de la terre soient
élevés à des trônes, des royaumes, des
principautés et des puissances, selon leurs capacités.
Dans leur exaltation, l'un pourra être capable de gouverner dix
villes, tandis qu'un autre ne pourra pas être capable d'en
gouverner plus de cinq, un autre seulement deux, un autre une. Ils
doivent tout d'abord tous être
assujettis au péché et aux calamités de la chair
mortelle, pour se montrer dignes ; alors
l'Évangile est prêt à s'emparer d'eux et à
les élever, à les unir, à éclairer leur
intelligence et à les rendre un dans
le Seigneur Jésus, pour que leur foi, leurs prières,
leurs espérances, leurs affections et tous leurs désirs
soient toujours concentrés en un. 6:97.
Le
royaume céleste –
Le céleste
est le plus élevé de tous. Il est également
question du téleste et du terrestre ;
et il m'est impossible de dire combien d'autres royaumes de gloire il
y a. Cela ne m'étonnerait pas qu'ils soient innombrables. Cela
m'est une source de grande joie. 8:35.
Le royaume où
se trouve notre peuple appartient au royaume céleste ;
c'est un royaume où nous pouvons nous préparer à
aller dans la présence du Père et du Fils. 8:197.
Les hommes et les
femmes qui désirent obtenir une place dans le royaume céleste
verront qu'ils devront se battre tous les jours. 11:14.
Il est absurde et
ridicule de croire que l'on sera sauvé dans le royaume céleste
de Dieu sans être préparé à demeurer en un
lieu pur et saint ; et s'il en est qui pensent pouvoir obtenir
la présence du Père et du Fils en se battant pour leur
religion au lieu de la mettre en pratique, ils se trompent, et par
conséquent plus vite nous nous décidons à
pratiquer notre religion mieux cela vaudra pour nous. 14:157.
Qui peut définir
la divinité de l'homme ? Seuls ceux qui comprennent les
vrais principes de l'éternité
- les principes qui ont trait à la vie et au salut. L'homme,
en étant exalté, ne perd pas
les pouvoirs qui lui sont naturellement donnés ; au
contraire, en prenant la route qui conduit
à la vie, il acquiert plus de pouvoir, plus d'influence et
plus de capacités dans toutes les étapes qu'il y
traverse. 7:274.
Notre esprit a été
engendré il y a des milliers d'années ; et à
la consommation finale, lorsque le Sauveur aura fini son œuvre
et l'aura présentée au Père, il sera couronné.
Aucun de vous ne recevra sa couronne de gloire, d'immortalité
et de vies éternelles avant qu'il ait reçu la sienne.
C'est lui qui sera couronné le premier, et ensuite ce sera
notre tour, chacun selon son ordre, car œuvre est terminée
et l'esprit est complet dans son organisation avec le tabernacle. Le
monde sera le premier à être acheté, et les
hommes seront les derniers à y être couronnés.
6:282.
CHAPITRE 36 : LES TEMPLES ET LE
SALUT POUR LES MORTS
Il a toujours été
commandé aux saints de construire des temples - Nous allons
construire des temples. Cette loi est donnée aux enfants des
hommes. 14:95.
Concernant les
révélations relatives à la construction des
temples, je vais vous donner les paroles de notre Prophète
bien-aimé tandis qu'il vivait encore parmi nous. Il en est
beaucoup qui sont ici aujourd'hui, qui étaient également
avec lui dès le début de l'Église. Il a souvent
parlé de la construction de temples à Kirtland, dans le
Missouri et en Illinois. Lorsque le peuple refusa de construire un
temple à Kirtland autrement que sur révélation
spéciale, cela l'affligea de voir qu'il était à
ce point mesquin qu'il exigeait que le Seigneur leur commande de
construire une maison en son nom. Non seulement cela l'affligea, mais
cela affligea également le Saint-Esprit. Il disait souvent
que, s'il n'y avait la cupidité du peuple,
le Seigneur ne donnerait pas de révélations concernant
la construction de temples, car nous
savions déjà tout ce qu'il y avait à connaître
à ce sujet, les révélations nous donnant
l'ordre de la prêtrise nous avaient révélé
ce qui était exigé de nous dans ce domaine. 1:277.
Nous qui sommes ici
jouissons d'une bénédiction que n'a possédé,
à notre connaissance, aucun autre peuple depuis le temps
d'Adam, c'est-à-dire, d'avoir un temple terminé
où toutes les ordonnances de la maison de Dieu peuvent être
conférées à son peuple. Frères et sœurs,
comprenez-vous cela ? Apparemment beaucoup ne s'en rendent
absolument pas compte. Il est vrai que Salomon a construit un temple
pour donner des dotations, mais d'après ce que nous
connaissons de l'histoire de cette époque, on n'a donné
que très peu ou pas de dotations, et un des souverains
sacrificateurs fut assassiné par des hommes méchants et
corrompus qui avaient déjà commencé à
apostasier, et cela parce qu'il ne voulait pas révéler
les choses relatives à la prêtrise qu'il lui était
interdit de révéler avant d'être arrivé au
lieu convenable. Il est possible qu'Hénoc ait eu des temples
et y ait officié, mais rien ne nous le dit. Nous savons qu'il
a suscité un peuple si pur et si saint qu'il ne lui a pas été
permis de demeurer avec les habitants méchants de la terre,
mais qu'il a été emmené en un autre lieu.
18:303.
La terre, a dit le
Seigneur, respecte sa création ; elle a été
baptisée d'eau et sera, un jour, baptisée de feu et du
Saint-Esprit, pour être préparée à rentrer
dans la présence céleste de Dieu avec tout ce qui y
demeure et qui a, comme la terre, respecté la loi de sa
création. Si l'on regarde les choses sous cet angle, on
pourrait se demander pourquoi nous
construisons des temples. Nous construisons des temples parce qu'il
n'est pas une maison sur la face de la
terre qui ait été élevée au nom de Dieu
qui pourrait se comparer avec sa
personnalité et que nous puissions à bon droit appeler
sa maison. Il y a sur la terre des endroits
où le Seigneur peut venir demeurer s'il le désire. On
peut les trouver au sommet de hautes montagnes, dans certaines
cavernes ou en des lieux dont l'homme pécheur n'a jamais foulé
le sol de ses pieds souillés. Il exige que ses serviteurs lui
bâtissent une maison où il puisse venir et où il
puisse révéler sa volonté. 10:252.
Nous avons la
possibilité d'entrer dans un temple, bâti au nom de
Dieu, et de recevoir les ordonnances de sa maison, avec toutes les
clefs et toutes les bénédictions préparatoires
pour entrer dans les « vies » ; nous avons
également le droit d'exercer le ministère pour nos
pères et nos mères, nos grands-pères et nos
grands-mères, pour ceux qui sont morts sans l'Évangile.
19:22.
Dans le monde des
esprits, ceux qui ont obtenu la victoire continuent a préparer
le chemin pour ceux qui vivent dans la chair, accomplissant une œuvre
de sauveurs sur le mont de Sion. Pour accomplir cette œuvre, il
faudra non seulement un temple mais des milliers, et des milliers et
des dizaines de milliers d'hommes et de femmes entreront dans ces
temples et officieront pour des gens qui ont vécu en des temps
aussi reculés que le leur révélera le Seigneur.
Si nous sommes suffisamment fidèles pour retourner construire
ce grand temple sur lequel Joseph a écrit et si le Seigneur
reconnaît l'œuvre de ses serviteurs, faites bien
attention alors, car vous verrez quelqu'un que vous avez vu
auparavant, et beaucoup d'entre vous verront celui qu'ils n'ont pas
encore vu, mais vous le reconnaîtrez dès que vous le
verrez. 3:372.
Les
temples sont indispensables pour les ordonnances supérieures –
Du fait que vous
avez été chassés de chez vous, et à cause
de notre dénuement, le Seigneur nous a permis de faire ce que
nous avons fait, c'est-à-dire d'utiliser comme temple
cette maison des Dotations. Mais depuis que, grâce à la
miséricorde et aux bénédictions de Dieu, nous
sommes capables de construire des temples, Dieu nous commande
de le faire. 18:263.
Avons-nous besoin
d'un temple ? Oui, pour nous préparer à passer la
porte pour entrer dans la ville où les saints se reposent. Les
ordonnances nécessaires pour cela n'ont pas encore
été accomplies et ne peuvent l'être en l'absence
d'un lieu convenable. Nous désirons
un temple, non pour que le public s'y assemble, mais pour la
prêtrise, pour y arranger et y organiser pleinement la prêtrise
selon son ordre et ses degrés, pour administrer aux saints les
ordonnances de la prêtrise, pour leur exaltation. 9:240.
Nous ne pourrons
administrer maintenant au peuple, d'une manière légale,
les autres ordonnances de Dieu, au sens plein du terme, et nous ne
pourrons le faire que lorsque nous aurons construit un temple dans ce
but. Certains peuvent considérer que j'en avertis notre ennemi
commun lorsque je dis cela, mais c'est néanmoins vrai, et
notre ennemi commun le sait. Nous devons nous trouver dans une
situation où nous pouvons administrer efficacement ces
ordonnances de la maison de Dieu, que l'on ne peut administrer à
un peuple pendant qu'il est dispersé parmi les nations des
méchants. 12:162.
Certaines des
ordonnances de scellement ne peuvent être administrées
dans la maison que nous utilisons maintenant ; nous ne pouvons y
administrer que quelques-unes des premières ordonnances de la
prêtrise relatives à la dotation. Il y a des ordonnances
plus avancées que l'on ne peut
administrer ici ; nous aimerions donc un temple, mais je suis
disposé à attendre quelques années pour l'avoir.
Je désire voir le temple bâti de manière
qu'il durera pendant tout le millénium. Ce n'est pas le seul
temple que nous construisons ; on en
construira et on en consacrera des centaines au Seigneur. Ce temple
sera connu comme le premier temple bâti par les saints des
derniers jours dans les montagnes. Et lorsque le millénium
sera terminé, et que tous les fils et toutes les filles d'Adam
et Ève, jusqu'au dernier de leur postérité, qui
viennent à la portée de la clémence de
l'Évangile, auront été rachetés dans les
centaines de temples grâce au ministère par procuration
de leurs enfants, je désire que ce temple demeure comme un
fier monument de la foi, de la persévérance et de
l'industrie des saints de Dieu dans les montagnes au dix-neuvième
siècle. 10:254
Nous vous avons
souvent dit que nous voulons construire un temple, mais pas pour y
assembler les gens de toute espèce.
Je vous apprends longtemps avant que vous voyiez les murs s'élever
et le bâtiment terminé, qu'il sera pour la prêtrise
et non pour des réunions du peuple ; nous n'y tiendrons
pas de réunions publiques. J'aimerais voir construire le
temple où vous verrez la prêtrise dans son ordre et sa
véritable organisation, chaque collège étant à
sa place. 8:202-203.
Les
dotations données dans les temples –
Les commandements
contenus dans le Nouveau Testament concernant les ordonnances de la
maison de Dieu ont force de loi sur nous. 13:314.
Quiconque est prêt
pour le royaume céleste doit passer par les mêmes
choses. 3:195.
Il est absolument
nécessaire que les saints reçoivent les ordonnances
supplémentaires de la maison de Dieu avant que cette courte
existence prenne fin, afin d'être prêts et tout à
fait capables de passer devant toutes les sentinelles qui conduisent
au royaume céleste et dans la
présence de Dieu. 12:163-164.
Continuez donc et
construisez les temples du Seigneur, afin de recevoir les dotations
qui sont en réserve pour vous et de posséder les clefs
de la prêtrise éternelle, afin que vous
receviez tous les mots et tous les signes
et que vous appreniez les lois des anges et du royaume
de notre Père et Dieu, et que vous sachiez comment passer d'un
degré à un autre et entrer pleinement dans la joie de
notre Seigneur. 2:315.
Certains d'entre
nous n'ont pas besoin du temple pour avoir leurs dotations, car ils
les ont reçues des mains de Joseph le Prophète et
savent ou aller pour les conférer à d'autres. Vous
pouvez me demander si les dirigeants de cette Église ont reçu
toutes leurs dotations. Je pense que nous avons reçu tout ce
que vous pouvez recevoir dans votre épreuve, dussiez-vous
vivre autant que Mathusalem, et nous pouvons donner ce que nous
possédons à ceux qui sont dignes. 10:254.
Un grand nombre
d'entre vous ont eu leurs dotations et savent ce que signifie un vote
à main levée. C'est un geste que vous faites en signe
de votre alliance avec Dieu et les uns avec les autres ; il sert
à vous faire accomplir ce à quoi vous vous êtes
engages. Lorsque vous levez la main au ciel et la laissez tomber,
puis mourez sans que vos alliances aient été
accomplies, vous serez maudits. J'ai parfois envie de sermonner
vertement ceux qui contractent des alliances sans se rendre compte de
leur nature, et qui ne font guère d'efforts pour les
respecter.
Certains
anciens vont parmi les nations prêcher l'Évangile de vie
et de salut et reviennent sans comprendre à fond la nature de
l'alliance. Il est écrit dans la Bible que tous les hommes
doivent s'acquitter de leurs vœux, même si cela leur fait
du tort ; c'est ainsi que vous montrerez à toute la
création et à Dieu que vous êtes pleins
d'intégrité. 3:332.
La plupart d'entre
vous, mes frères, êtes anciens, soixante-dix ou grands
prêtres, peut-être n'y a-t-il pas de prêtre ou
d'instructeur présent. La raison en est que lorsque nous
donnons aux frères leurs dotations, nous sommes obligés
de leur conférer la Prêtrise de Melchisédek ;
mais j'espère voir le jour où nous serons situés
de telle manière que nous pourrons dire à un groupe de
frères : Vous pouvez aller recevoir les ordonnances qui
appartiennent à l'ordre aaronique de la prêtrise, et
puis vous pourrez aller dans le monde prêcher l'Évangile
ou faire quelque chose qui prouvera si vous honorez cette prêtrise,
avant d'en recevoir davantage. Maintenant nous leur faisons passer en
un jour les ordonnances des deux prêtrises, mais cela n'est pas
comme cela devrait être et comme cela
serait si nous avions un temple pour y administrer ces ordonnances.
Mais c'est bon pour maintenant ; nous ne serions pas satisfaits
autrement, par conséquent nous agissons selon les
circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. 10:309
Les ordonnances de
la maison de Dieu sont pour le salut de la famille humaine. Nous
sommes actuellement les seuls sur la terre, à notre
connaissance, à détenir les clefs du salut conférées
depuis les cieux aux enfants des hommes par le Seigneur
Tout-Puissant ; et étant donné qu'il y en a qui
détiennent ces clefs, il est important qu'elles soient
utilisées pour le salut de la famille humaine. La construction
de temples, de lieux où l'on administre les ordonnances du
salut, est nécessaire pour exécuter le plan de
rédemption, et c'est un merveilleux sujet de discours aux
saints. 13:262.
Pour un grand
nombre de personnes, les dotations signifient la chute, parce qu'on
révèle des choses qu'ils ne peuvent garder. Ils ne sont
pas dignes de les recevoir. 4:372.
Sans les
révélations relatives aux ordonnances de scellement,
les enfants nés hors de l'alliance
ne pourraient être scellés à leurs parents.
18:249.
Les ordonnances de
la maison de Dieu sont expressément pour l'Église du
Premier-Né. 8:154.
Je préférerais
voir ce peuple purifié et donner aux justes leurs dotations
lorsqu'ils ont attendu quelque peu. Que les
pauvres et ceux qui sont humbles devant le Seigneur aient les
premiers l'occasion. 2:144.
L'œuvre
par procuration pour les morts dans les temples –
Nous prêchons
aux morts l'Évangile de salut grâce à ceux qui
ont vécu dans notre dispensation. 3:90.
Les hommes qui sont
dans l'esprit ont l'occasion d'accepter l'Évangile. Tandis que
son corps était au tombeau pendant deux nuits et un jour,
Jésus s'est rendu dans le monde des esprits pour montrer aux
frères comment ils devaient édifier le royaume et faire
connaître dans l'au-delà la vérité aux
esprits ; il est allé leur montrer le modèle,
comme il l'avait fait sur la terre. Vous voyez donc que les esprits
ont l'occasion d'accepter la vérité là-bas. Vous
demanderez peut-être s'ils y seront baptisés ? Non.
Peut-on leur imposer les mains pour le don du Saint-Esprit ?
Non. Aucune des ordonnances externes qui appartiennent à la
chair n'y sont administrées, mais la lumière, la gloire
et la puissance du Saint-Esprit y sont aussi connues que sur la
terre. Et il y a des lois qui gouvernent le monde
des esprits, et auxquelles ils sont assujettis. 2:138.
Quelques mots aux
frères et aux sœurs sur la doctrine et les ordonnances
de la maison de Dieu. Tous ceux qui ont
vécu sur la terre au mieux de la lumière qu'ils avaient
et qui auraient accepté la plénitude de l'Évangile
si celui-ci leur avait été prêché sont
dignes d une résurrection glorieuse, et ils y parviendront
grâce au ministère effectue dans la chair par ceux qui
en ont l'autorité. Tous les autres auront la résurrection
et recevront une gloire, sauf ceux qui ont péché contre
le Saint-Esprit. Nous croyons avoir en notre possession et
administrer toutes les ordonnances de la vie, du salut et de
l'exaltation. Tel n'est pas le cas. Nous possédons toutes les
ordonnances qui peuvent être administrées dans la
chair ; mais il y a d'autres ordonnances qui devront être
administrées dans l'au-delà. Je sais que vous
demanderez ce qu'elles sont. Je vous en citerai une. Nous n'avons
pas, et nous ne pouvons recevoir ici l'ordonnance et les clefs de la
résurrection. Elles seront données
à ceux qui ont quitté cette vie et ont retrouvé
leur corps, comme cela a été le cas pour beaucoup et le
sera encore pour beaucoup. Ils seront ordonnés parce qu'ils
détiennent les clefs de la résurrection, pour aller
ressusciter les saints, comme nous recevons l'ordonnance du baptême,
puis les clefs de l'autorité pour baptiser les autres pour la
rémission de leurs péchés. C'est là une
des ordonnances que nous pouvons recevoir ici, et il y en a beaucoup
d'autres. Nous détenons l'autorité de disposer des
éléments, de les altérer et de les changer, mais
nous n'avons pas reçu l'autorité d'organiser les
éléments originels ni même de faire pousser un
brin d'herbe. Nous n'avons pas d'ordonnances de ce genre ici. Nous
organisons selon les hommes dans la chair. En combinant les éléments
et en plantant les semences, nous produisons des légumes, des
arbres, du grain, etc. Nous organisons ici un royaume selon le modèle
que le Seigneur a donne aux hommes dans la chair, mais pas pour ceux
qui ont reçu la résurrection, bien que ce soit une
similitude. Un autre point : Nous n'avons pas, dans la chair, le
pouvoir de créer et de produire un esprit ; mais nous
avons le pouvoir de créer un corps temporel ; Dieu a
placé en nous le germe de celui-ci. Et lorsque notre esprit
aura récupéré notre corps, et que par notre
fidélité nous aurons été dignes d'être
couronnés, alors nous recevrons
l'autorité de produire des esprits et des corps. Mais ces
clefs, nous ne pouvons les recevoir dans la chair. Vous voyez par là,
frères, que nous n'avons pas fini et ne pouvons finir notre
œuvre, pendant que nous vivons ici, pas plus que Jésus
ne l'a finie lorsqu'il était dans la chair. Nous ne pouvons
recevoir, pendant que nous sommes dans la chair,
les clefs pour façonner les royaumes et pour organiser la
matière, car elles sont au-delà de nos capacités
et de notre appel, au-delà de ce monde. Dans la résurrection,
les hommes qui ont été fidèles et diligents en
toutes choses dans la chair, qui ont gardé
leur premier et leur deuxième état
et sont dignes d'être couronnés Dieux à savoir
les fils de Dieu, seront ordonnés
pour organiser la matière. Combien de matière
croyez-vous qu'il y a entre cette terre et les étoiles fixes
que nous pouvons voir ? Assez pour former des millions et des
millions de terres semblables à celle-ci, et cependant elle
est si diffuse, si claire et si pure, que
nous voyons à travers et contemplons les étoiles.
Cependant la matière est là. Pouvez-vous concevoir
cela ? Pouvez-vous vous faire une idée de la petitesse de
la matière ? 15:136.
Vous souvenez-vous
que vers l'année 1840-41, Joseph a eu une révélation
concernant les morts ? On lui avait posé de nombreuses
fois la question : « Quel est l'état des
morts, ceux qui ont vécu et sont morts sans l'Évangile ? »
C'était quelque chose qu'il devait demander. Il a étudié
la question pour lui-même et pour les frères et
l'Église : « Quelle est la situation des
morts ? Que sera leur sort ? N'existe-t-il pas aujourd'hui
de moyen de leur faire recevoir leurs bénédictions
comme il y en avait du temps des apôtres et lorsque l'on
prêchait l'Évangile sur la terre dans les temps
anciens ? » Lorsque Joseph a reçu la
révélation que nous avons en notre possession
concernant les morts, le sujet a été expliqué,
non pas entièrement, mais en partie, et il a continué à
recevoir. Lorsqu'il a reçu pour la
première fois, par l'Esprit de la révélation, la
connaissance de la façon dont on pouvait
officier pour les morts, il y a ici des frères et des sœurs,
je peux en voir ici pas mal qui étaient
à Nauvoo, et vous vous souvenez que lorsque cette doctrine a
été révélée et que l'on s'est
dépêché d'administrer le baptême pour les
morts, des sœurs ont été baptisées pour
leurs amis masculins, ont été baptisées pour
leurs pères, leurs grands-pères, leurs mères et
leurs grands-mères, etc. Je cite ceci pour que vous compreniez
que, comme nous ne connaissions rien à la question au début,
comme les vieux saints s'en souviendront, nous avons reçu
petit à petit et le sujet a été expliqué
clairement, mais nous n'avons reçu que peu à la fois.
Par conséquent, au début, des gens se sont fait
baptiser pour leur amis et on n'en tenait pas note. Plus tard, Joseph
a tenu un registre. Ensuite on a baptisé des femmes pour des
hommes et des hommes pour des femmes, etc. Ce serait bien étrange,
vous savez, aux yeux des anges et de ceux qui comprennent les choses
de l'éternité, si nous étions
invités à entreprendre une œuvre que nous ne
pouvions finir. Tout a donc été réglé et
mis en ordre ; car il a été révélé
que si une femme était baptisée pour un homme, elle ne
pouvait être ordonnée pour lui et qu'elle ne pouvait pas
non plus être faite apôtre ou patriarche pour l'homme,
par conséquent les sœurs ne devaient être
baptisées que pour leur sexe. Cette doctrine du baptême
pour les morts est une doctrine splendide, une des doctrines les plus
merveilleuses qui aient été révélées
à la famille humaine ; et il s'y trouve de la lumière,
de la puissance, de la gloire, de l'honneur et de l'immortalité.
16:165.
Il y a un grand
nombre d'ordonnances de la maison de Dieu que l'on doit accomplir
dans un temple érigé expressément dans ce but.
Il y a d'autres ordonnances que l'on peut administrer sans temple.
Vous savez qu'il y en a que vous avez reçues : le
baptême, l'imposition des mains pour le don du Saint-Esprit,
comme la capacité de parler en langues et de les interpréter,
de prophétiser, de guérir, de discerner les esprits,
etc., et beaucoup de bénédictions accordées au
peuple, nous avons la possibilité de les recevoir sans temple.
Il y a d'autres bénédictions que nous ne pouvons
recevoir et des ordonnances qui ne seront accomplies, selon la loi
que le Seigneur a révélée, que si elles se font
dans un temple érigé dans ce but. Nous pouvons
actuellement aller à la maison des Dotations et être
baptisés pour les morts, lavés et oints, etc., car nous
y avons des fonts qui ont été érigés,
consacrés expressément au baptême des gens pour
la rémission des péchés, pour leur santé
et pour leurs amis décédés ; en cela les
saints ont la possibilité de se faire baptiser pour leurs
aînés. Nous avons également la possibilité
de sceller les femmes aux hommes en dehors d'un temple. Ceci nous
pouvons le faire dans la maison des Dotations.
Mais lorsque nous arrivons à
d'autres ordonnances de scellement, aux ordonnances relatives à
la sainte prêtrise, pour constituer la chaîne de la
prêtrise de notre père Adam jusqu'à maintenant,
en scellant les enfants à leurs parents, en étant
scellés pour nos ancêtres, etc., elles ne peuvent se
faire sans temple. Lorsque les ordonnances seront faites dans les
temples qui seront érigés, des hommes seront scellés
à leurs pères et à ceux qui sont morts, jusqu'à
notre père Adam. Il faudra que cela se fasse, parce que la
chaîne de la prêtrise a été brisée
sur la terre. La prêtrise a quitté les hommes, mais
c'est tout d'abord les hommes qui ont quitté la prêtrise.
Ils ont transgressé les lois, changé l'ordonnance et
brisé l'alliance éternelle, et la prêtrise les a
quittés ; mais pas avant qu'ils aient quitté la
prêtrise. Cette prêtrise a été rétablie,
et c'est par son autorité que nous serons rattachés à
nos pères, par l'ordonnance du scellement, jusqu'à ce
que nous formions une chaîne parfaite de notre père Adam
jusqu'à la scène finale. Cette ordonnance ne
s'accomplira que dans un temple ; et les enfants ne seront
scellés à leurs parents vivants que dans un temple.
Par exemple, un homme et sa femme
entrent dans l'Église, et ils ont des enfants. Ces enfants ont
été engendrés en dehors de l'alliance, parce que
le mariage de leurs parents n'est pas reconnu par le Seigneur comme
ayant été accompli par son autorité ; ils
doivent par conséquent être scellés à
leurs parents, sinon ils ne pourront se réclamer d'eux dans
l'éternité ; ils seront répartis selon la
sagesse du Seigneur qui fait tout bien.
Lorsque nous avions
un temple à Nauvoo, un grand nombre de frères se sont
fait sceller leurs enfants qui n'étaient pas dans l'alliance,
et des dotations ont été données. Ensuite, les
parents, ayant reçu leur dotation et ayant été
scellés pour le temps et l'éternité, ont
d'autres enfants ; ceux-ci sont engendrés et naissent
sous l'alliance, et ils sont héritiers légitimes du
royaume ; ils possèdent les clefs du royaume. Les enfants
nés de parents avant que ceux-ci ne contractent la plénitude
des alliances, doivent leur être scellés
dans un temple pour devenir héritiers légaux de la
prêtrise. Il est vrai qu'ils peuvent recevoir les ordonnances,
ils peuvent recevoir leur dotation et être bénis en même
temps que leurs parents ; mais néanmoins les parents ne
peuvent les réclamer légalement et légitimement
dans l'éternité s'ils ne leur sont scellés.
Cependant la chaîne ne serait pas complète si cette
ordonnance de scellement n'était accomplie.
Pour en donner un exemple, je citerai
la famille de mon père. Mon père est mort avant que les
dotations ne soient données. Aucun de ses enfants ne lui a été
scellé. Si vous vous en souvenez, vous qui étiez à
Nauvoo, nous avons été très pressés au
cours de la brève période que nous y avons passée
après la construction du temple. Les émeutiers étaient
là, prêts à nous détruire, ils étaient
prêts à brûler nos maisons, il y avait longtemps
qu'ils le faisaient ; mais nous avons fini le temple selon le
commandement qui avait été donné à
Joseph, et puis nous sommes partis. Notre temps était donc
court, et nous n'avons pu nous occuper de cela. Par conséquent,
les enfants de mon père ne lui ont pas été
scellés. Tous ses fils iront peut-être dans l'éternité,
dans le monde des esprits, avant que l'on ne puisse s'en occuper ;
mais cela n'a aucune importance ; les héritiers de la
famille s'en occuperont quand ce ne serait que dans cent ans. Il
faudra que cela se fasse un jour. Mais si nous avons un temple prêt
avant que les fils de mon père soient tous allés dans
le monde des esprits, s'il en est qui restent, ils s'en occuperont,
et en tant qu'héritiers auront la permission de recevoir les
ordonnances pour notre père et notre mère. Ce n'est là
qu'un seul cas, et, pour illustrer ce sujet à la perfection,
je devrais citer des centaines d'exemples pour chaque cas. 16:186.
Nous avons
confiance en Dieu. Je pense qu'il combattra pour nous et que, pendant
mille ans, nous serons baptisés en faveur de la famille
humaine ; et nous aurons des centaines de temples et des
milliers d'hommes et de femmes qui y officieront pour ceux qui
se sont assoupis sans avoir eu l'occasion d'entendre l'Évangile
et d'y obéir, afin qu'ils soient ramenés, aient une
résurrection glorieuse et jouissent du royaume que Dieu a
préparé pour eux. Le diable
combattra de toutes ses forces pour nous barrer le chemin, et chaque
pouce de terrain que nous prendrons, nous
le prendrons par l'obéissance et la foi aux pouvoirs de
l'Évangile du Fils de Dieu. Le monde entier est opposé
à cette doctrine. Mais s'y trouve-t-il quelque chose de mal ?
Si seulement il pouvait la voir telle qu'elle est dans le Seigneur,
il s'en réjouirait au lieu de lutter
contre elle et louerait Dieu d'avoir révélé une
doctrine aussi merveilleuse. Supposez que soit vraie l'idée
qu'entretiennent certaines personnes, qu'après la mort de
notre corps notre esprit dort éternellement, et que je sois
baptisé pour mon père, mon grand-père, etc., en
haut, en bas ou autour de la terre. Tous reconnaîtront qu'on ne
ferait pas de mal en pratiquant ces ordonnances. Alors laissez-nous
tranquilles si nos pratiques ne font pas de mal : pourquoi
s'opposer à ce que nous les observions ? Le résultat
pourrait être profitable à nos ancêtres, et alors
vous qui vous opposez seriez occupés
à lutter contre Dieu. Il vaut mieux laisser l'Évangile
suivre son cours. 13:330.
Laissez-moi vous
dire que s'il est vrai que personne ne peut entrer dans le royaume de
Dieu s'il ne naît d'eau et de l'Esprit, Dieu doit prévoir
un plan grâce auquel ceux qui sont morts dans l'ignorance de
l'Évangile pourront avoir l'occasion de le faire, sinon il se
révélerait partial. A-t-il prévu ce moyen ?
Oui. Le monde chrétien a enseigné, prêché,
contemplé, médité, chanté et prié
pour avoir le millénium. Chrétiens, qu'allez-vous faire
pendant cette période ? Savez-vous à quoi sert le
millénium, et quelle œuvre il faudra accomplir, pendant
cette période ? Supposez que le monde chrétien
soit maintenant uni de cœur, en foi, en sentiment et en œuvres
de sorte que le Seigneur puisse lancer le millénium avec
puissance et gloire, savez-vous ce que l'on ferait ?
Passeriez-vous votre temps en une béatitude éternelle à
rester assis et à chanter ? Non, je ne crois pas. Je
pense qu'il y a une œuvre à
accomplir à ce moment-là que le monde entier semble
décidé à ne pas nous laisser faire. Qu'est-ce
que c'est ? Construire des temples. Nous n'avons encore jamais
commencé à poser les fondations d'un temple sans que
l'enfer tout entier prenne les armes contre nous. C'est la difficulté
actuelle. Nous avons commencé les fondations de ce temple.
Qu'allons-nous faire dans ces temples ? Doit-on y faire quelque
chose ? Oui, et nous n'attendrons pas le millénium et la
plénitude de la gloire de Dieu sur la terre ; nous
commencerons des que nous aurons un temple et nous travaillerons au
salut de nos ancêtres ; nous ferons leur généalogie
aussi loin que nous pouvons. Bientôt nous les rendrons
parfaits. Dans ces temples nous accomplirons les ordonnances de
l'Évangile de Jésus-Christ pour nos amis, car nul ne
peut entrer dans le royaume de Dieu sans naître d'eau et de
l'Esprit. Nous officierons pour ceux qui sont dans le monde des
esprits ou Jésus alla prêcher, comme Pierre l'a écrit
au troisième chapitre, versets 18, 19, 20 de sa première
épître. Nous recevrons également l'imposition des
mains pour la rédemption du Saint-Esprit ; et alors nous
recevrons les ablutions et les onctions à leur place, chose
qui doit se faire pour qu'ils deviennent héritiers de Dieu et
cohéritiers du Christ. Ferez-vous cela, saints des derniers
jours ? Oui. Que fera le monde chrétien de ses morts ?
Les laisser dormir d'un sommeil éternel, car rien n'est prévu
pour eux dans l'Évangile auquel ils croient et qu'on leur a
enseigné. 13:329.
Nous élèverons
tous les habitants de la terre, sauf ceux qui ont péché
contre le Saint-Esprit, et les sauverons dans un royaume où
ils recevront plus de gloire et d'honneur que les méthodistes
n'en ont jamais envisagé. Ceci doit être une consolation
pour tous les habitants de la terre. Ils ne
se sauveront pas eux-mêmes, des millions de personnes n'en ont
pas eu l'occasion, et des millions de personnes qui vivent maintenant
ne le feront pas à cause de la force de leurs traditions ;
leurs consciences et leurs sentiments sont attachés à
leurs systèmes et à leurs credo, alors que s'ils se
sentaient aussi indépendants qu'ils
le devraient, ils se détacheraient et recevraient la vérité ;
mais ils vivent et meurent dans l'esclavage, et nous avons
l'intention d'officier pour eux. Nous avons été
baptisés pour beaucoup d'hommes que je connais, qui se sont
assoupis depuis que l'Église est organisée,
des hommes bons, honnêtes, honorables, charitables pour tous,
menant une vie bonne et vertueuse. Nous ne
les laisserons pas aller en enfer ; Dieu ne le permettra pas. Le
plan de salut est suffisamment grand pour
les élever tous et les mettre là où ils pourront
jouir de tout ce à quoi ils pouvaient s'attendre. 14:97.
Pouvons-nous faire
quelque chose pour eux ? Oui. Pourquoi essayons-nous de
construire un temple ? Et nous ne construirons pas seulement un
temple ici, si nous réussissons et si nous sommes bénis
et préservés, mais nous en commencerons probablement
encore deux ou trois, et ainsi de suite aussi vite que l'œuvre
l'exige, dans le but exprès de racheter nos morts. Lorsque
j'obtiens la révélation que certains de mes ancêtres
ont vécu et sont morts sans les bénédictions de
l'Évangile, ou même sans l'avoir entendu
prêcher, mais étaient aussi honnêtes que moi,
aussi droits que moi, ou qu'on puisse
l'être sur la terre, aussi justes qu'ils savaient l'être,
autant que n'importe quel apôtre ou
prophète qui ait jamais vécu, je veux me faire
baptiser, confirmer, laver et oindre et accomplir toutes les
ordonnances et toutes les dotations pour eux, afin que le chemin du
royaume céleste leur soit ouvert. Comme je vous l'ai souvent
dit, telle est l'œuvre du millénium. C'est l'œuvre
qui doit être accomplie par la postérité
d'Abraham, la postérité élue, la postérité
royale, les bénis du Seigneur, ceux avec qui le Seigneur a
fait alliance. Ils s'avanceront et sauveront tous les fils et toutes
les filles d'Adam qui accepteront le salut ici-bas ; et on
prêchera à tous les esprits de l'au-delà, on
conversera avec eux, et les principes du salut leur seront apportés
pour qu'ils aient l'occasion d'accepter l'Évangile ; et
ils auront ici-bas beaucoup d'enfants qui officieront pour eux dans
les ordonnances de l'Évangile relatives à la chair.
2:138.
Que diraient les
pères, pensez-vous, s'ils pouvaient parler d'entre les morts ?
Ne diraient-ils pas : « Voilà des milliers
d'années que nous sommes dans cette prison à attendre
que cette dispensation arrive. Nous voici enchaînés avec
ceux qui sont impurs » ? Que nous chuchoteraient-ils à
l'oreille ? S'ils en avaient le pouvoir, les tonnerres mêmes
du ciel nous résonneraient aux oreilles, si seulement nous
nous rendions compte de l'importance de l'œuvre dans laquelle
nous sommes engagés. Tous les anges du ciel ont les yeux sur
cette petite poignée de gens et les poussent à sauver
la famille humaine. Les démons de l'enfer regardent, eux
aussi, notre peuple, et essayent de nous renverser, et le peuple est
toujours occupé à serrer la main aux serviteurs du
diable au lieu de se sanctifier, d'invoquer le Seigneur et de faire
l'œuvre qu'il nous a commandé de faire et qu'il a mise
entre nos mains. Quand je pense à cela, je voudrais avoir les
langues de sept tonnerres pour éveiller le peuple. 18:304.
Nous essayons de
sauver les vivants et les morts. Les vivants peuvent faire leur
choix, les morts pas. Des millions d'entre eux sont morts sans
l'Évangile, sans la prêtrise ni les possibilités
que nous connaissons. Nous irons au nom du Dieu d'Israël nous
occuper des ordonnances pour eux. Et pendant tout le millénium,
les mille ans pendant lesquels les hommes aimeront et serviront Dieu,
nous construirons des temples et nous y officierons pour ceux qui ont
dormi pendant des centaines et des milliers d'années - ceux
qui auraient reçu la vérité s'ils en avaient eu
l'occasion - et nous les amènerons, et nous constituerons
toute la chaîne jusqu'à Adam. 14:97.
Si nous nous
préservons dans la vérité et vivons de manière
à être dignes du royaume céleste, nous pourrons
bientôt officier pour ceux qui sont morts sans l'Évangile
- les honnêtes, les honorables, les fidèles, les
vertueux et les purs. Bientôt on nous dira : allez vous
faire baptiser et recevoir les ordonnances pour eux, et le cœur
des enfants se tournera vers les pères qui ont dormi dans
leurs tombeaux, et ils leur assureront la vie éternelle. Ceci
doit être de peur que le Seigneur ne vienne frapper la terre de
malédiction. Les enfants iront
raviver cette loi pour ceux qui ont dormi pendant des milliers
d'années et qui sont morts sans l'Évangile. Jésus
prépara le chemin pour les ramener en sa présence. Mais
sans le petit nombre de gens qui seront
préparés ici-bas pour officier lorsque le Seigneur
viendra régner en roi des nations,
quel serait l'état du monde ? Il dormirait et
continuerait à dormir ; mais le chemin de sa rédemption
est préparé. 14:151.
Des centaines de
millions d'êtres humains sont nés, ont vécu leur
courte vie et sont morts, s'ignorant aussi bien eux-mêmes que
le plan de salut prévu pour eux. C'est néanmoins une
grande consolation que de savoir que ce plan merveilleux conçu
par les Cieux les suit dans l'au-delà, leur offrant d'accepter
la vie éternelle et l'exaltation à des trônes,
des dominations, des principautés et des puissances dans la
présence de leur Père et
Dieu, grâce à Jésus-Christ, son Fils. 9:148.
Si nous obéissons
à cette loi, la gardons pure et la vivons, nous serons prêts
à jouir des bénédictions d'un royaume céleste.
Y en aura-t-il d'autres ? Oui, des milliers et des millions
d'habitants de la terre qui auraient accepté la loi que nous
prêchons et y auraient obéi, s'ils en avaient eu
l'occasion. Lorsque le Seigneur ramènera Sion, que les
sentinelles verront de leurs yeux et que Sion sera rétablie,
des sauveurs viendront sur le mont de Sion et sauveront tous les fils
et toutes les filles d'Adam que l'on peut sauver, en administrant
pour eux. 8:35.
Nos ennemis seront
un jour contents de venir nous trouver pour obtenir la sécurité
et le salut ; et nous ferons ce que frère Kimball a dit :
nous sauverons les vieux pères vétérans, et
le temps viendra où nous serons baptisés pour eux,
tandis que ceux qui piétinent les droits de leurs semblables
se vautreront en enfer. Oui, nous ramènerons ces vieux
ancêtres révolutionnaires et les sauverons ; car
Dieu aime les hommes qui sont fidèles les uns aux autres et à
lui. 5:212.
Qui
doit représenter les morts –
Un homme est
ordonné et reçoit ses ablutions, ses onctions et ses
dotations pour la partie masculine de ses ancêtres et de ceux
de sa femme, et sa femme pour la partie féminine. 3:372.
Par exemple, un
homme et sa femme entrent dans l'Église, il dit : « Mon
père et ma mère étaient de braves gens ; je
voudrais officier pour eux. » « Avez-vous
d'autres amis dans l'Église ? » « Personne
d'autres que ma femme et moi. » Or la femme n'est pas une
parente par le sang, par conséquent elle n'est pas
véritablement la personne qui convient, mais elle peut être
nommée héritière s'il ne peut y avoir d'autres
parents - s'il n'y a pas de sœurs, sa femme peut officier pour
sa mère ; mais si l'homme a une sœur dans l'Église,
il incombera à la sœur de cet homme, fille de ses
parents qui sont morts, d'officier - d'être baptisée, de
se faire sceller avec son frère pour son père et sa
mère. Si cet homme et cette femme ont une fille suffisamment
âgée pour officier pour leur grand-mère, elle est
une parente par le sang, elle est l'héritière et peut
agir, mais s'il n'y a pas de fille, l'épouse de l'homme peut
être désignée comme héritière.
16:188.
Il y a des frères
ici qui désirent vivement savoir s'ils peuvent recevoir les
dotations pour leurs fils ou pour leurs filles. Non, ils ne le
peuvent tant que nous n'avons pas de temple ; mais ils peuvent
accomplir les ordonnances en ce qui concerne le baptême et le
scellement. Un homme peut être
baptisé pour un fils qui est mort avant d'avoir entendu
l'Évangile. Une femme peut être baptisée pour sa
fille qui est morte sans l'Évangile. Supposez que le père
d'un fils mort désire voir une épouse scellée à
son fils ; si la jeune fille désirée
comme épouse est morte et a une mère ou une autre
parente dans l'Église, cette mère est l'héritière
et elle peut agir à la place de sa fille dans les ordonnances
de scellement. Mais si la jeune fille désirée pour
épouse n'a pas de parente dans l'Église pour agir en
son nom, la mère du jeune homme peut
être baptisée pour elle et agir par procuration pour
elle dans les ordonnances de scellement.
Nous pouvons nous occuper dès maintenant de ces ordonnances
avant que le temple ne soit construit ici ; mais on ne pourra
recevoir de dotations pour un autre avant qu'un temple soit construit
à cet effet. Nous administrons dans
la mesure où la loi nous le permet. En réalité
il y a longtemps que nous aurions dû accomplir toutes ces
ordonnances si nous avions été obéissants ;
nous aurions dû avoir des temples où nous aurions pu
vaquer a toutes ces ordonnances. Maintenant
les frères auront la responsabilité d'être
baptisés pour leurs amis décédés -
lorsque je dis les frères, je veux
dire les frères et les sœurs - et ces amis peuvent être
scellés. 16:187.
Nous exécuterons
ici toutes les ordonnances de la maison de Dieu qui ont trait à
ce côté du voile, et ceux qui passent dans l'au-delà
et s'assurent une résurrection qui appartient aux vies
continueront et recevront de plus en plus, de plus en plus, et
recevront une chose après l'autre jusqu'à ce qu'ils
soient couronnés Dieux à savoir les Fils de Dieu. Cette
idée est très consolante. Nous nous faisons
actuellement baptiser pour les morts et nous scellons pour les morts,
et si nous avions un temple, nous donnerions les dotations pour les
morts - pour nos pères, nos mères, nos grands-pères,
nos grands-mères, nos oncles, nos tantes, nos parents, nos
amis et nos vieilles connaissances, dont nous obtenons actuellement
l'histoire grâce à nos amis de l'Est. Le Seigneur émeut
là bas le cœur d'un grand
nombre de personnes, et certains sont pris d'une véritable
folie pour faire leur généalogie et établir des
registres imprimés de leurs ancêtres. Ils ne savent pas
pourquoi ils font cela, mais le Seigneur les y pousse ; et cela
continuera et ira de père en père, de père en
père, jusqu'à ce qu'ils obtiennent la généalogie
de leurs ancêtres aussi loin qu'ils le peuvent. 15:138.
Nous désirons
sacrifier suffisamment pour faire la volonté de Dieu en
faisant les préparatifs pour ramener ceux qui n'ont pas eu
l'occasion d'entendre l'Évangile tandis qu'ils étaient
dans la chair, pour la raison toute simple que, dans le monde des
esprits, ils ne peuvent accomplir les ordonnances de la maison de
Dieu. Ils ont passé les épreuves et n'ont pas la
possibilité d'officier personnellement pour la rémission
de leurs péchés et pour leur exaltation ; par
conséquent il ne leur reste plus qu'à espérer
que leurs amis, leurs enfants et les enfants de leurs enfants
officieront pour eux pour qu'ils soient amenés dans le royaume
céleste de Dieu. 18:238.
Sauveurs
sur le mont de Sion –
Nous avons une
œuvre à faire qui est aussi importante dans sa sphère
que l'œuvre du Sauveur était dans la sienne. Nos pères
ne peuvent être rendus parfaits sans nous ; nous ne
pouvons être rendus parfaits sans eux. Ils ont accompli leur
œuvre et dorment maintenant. Nous sommes maintenant appelés
à faire la nôtre, qui sera la plus grande œuvre
que l'homme ait jamais accomplie sur la terre. Il faut officier pour
les millions de nos semblables qui ont vécu
sur la terre et sont morts sans connaître l'Évangile,
afin qu'ils héritent la vie éternelle (c'est-à-dire
tous ceux qui auraient accepté l'Évangile). Et nous
sommes appelés a nous engager dans ce travail. 18:213.
Nous sommes
appelés, comme cela vous a été dit, à
racheter les nations de la terre. Les pères ne peuvent être
rendus parfaits sans nous ; nous ne pouvons être rendus
parfaits sans les pères. Cette chaîne doit exister dans
la sainte prêtrise ; elle doit être soudée
de la dernière génération qui vit sur la terre
jusqu'à notre père Adam, pour ramener tous ceux qui
peuvent être sauvés et placés là où
ils peuvent recevoir le salut et une gloire dans un royaume. Notre
prêtrise doit le faire ; c'est dans ce but qu'elle existe.
13:280.
Les pères
peuvent-ils être sauvés sans nous ? Non.
Pouvons-nous être sauvés sans eux ? Non,
et si nous ne nous éveillons pas et ne cessons pas d'aspirer
aux choses de la terre, nous verrons que
nous irons en enfer, mais le Seigneur se conservera un peuple.
Maintenant, nous sommes prêts à donner des dotations :
avez-vous des sentiments pour ceux qui sont morts sans avoir
l'Évangile ? 18:304.
L'ordonnance du
scellement doit se faire ici d'homme à homme et de femme à
femme, d'enfant à parent, etc.,
jusqu'à ce que la chaîne des générations
soit rendue parfaite dans les ordonnances
de scellement jusqu'à notre père Adam ; par
conséquent nous avons reçu le commandement de nous
rassembler pour sortir de Babylone et de nous sanctifier, et
d'édifier la Sion de notre Dieu, en bâtissant des villes
et des temples, en arrachant des contrées à la solitude
de la nature, jusqu'à ce que la terre soit sanctifiée
et préparée pour que Dieu et les anges puissent y
résider. 12:165.
Les enseignements
du Sauveur révèlent et mettent les croyants en
possession de principes grâce auxquels des sauveurs viendront
sur la montagne de Sion pour sauver du péché et de la
mort la maison d'Ésaü, qui se compose des Gentils - tous
sauf ceux qui ont péché contre le Saint-Esprit. Des
hommes et des femmes entreront dans les temples de Dieu,
y seront, par comparaison, des colonnes et officieront d'année
en année pour ceux qui ont dormi pendant des millénaires.
6:344.
Lorsque son royaume
sera établi sur la terre et que Sion sera édifiée,
le Seigneur enverra ses serviteurs comme sauveurs sur la montagne de
Sion. Les serviteurs de Dieu qui ont vécu sur la terre dans le
passé révéleront où diverses personnes
ont vécu, qui sont mortes sans l'Évangile, donneront
leurs noms et diront : « Allez donc, serviteurs de
Dieu, utilisez vos droits ; allez accomplir les ordonnances de
la maison de Dieu pour ceux qui ont passé leur épreuve
sans l'Évangile, et pour tous ceux qui accepteront une espèce
de salut quelconque ; amenez-les pour qu'ils héritent les
royaumes céleste, terrestre et téleste », et
probablement beaucoup d'autres royaumes dont il n'est pas question
dans les Écritures ; car tout le monde recevra selon ses
capacités et selon les actes accomplis dans le corps, qu'ils
soient bons ou mauvais, nombreux ou peu nombreux. 6:347.
Qui possédera
la terre et toute sa plénitude ? Ne sera-ce pas ceux que
le Seigneur a réservés pour cet honneur ? Et ils
monteront sur la montagne de Sion comme sauveurs pour travailler
pendant tout le millénium au salut des autres. 8:191.
Supposez que nous
soyons prêts à entrer dans les temples de Dieu pour
officier pour nos pères et nos grands-pères - pour nos
ancêtres depuis des centaines d'années, qui regardent
tous pour voir ce que leurs enfants font sur la terre. Le Seigneur
dit : J'ai envoyé les clefs d'Élie le prophète
- j'ai communiqué cette doctrine pour tourner le cœur
des pères vers les enfants et le
cœur des enfants vers les pères. Maintenant, vous tous,
les enfants, vous occupez-vous du salut de vos pères ?
Cherchez-vous diligemment à racheter ceux qui sont morts sans
l'Évangile, étant donné qu'ils ont invoqué
le Seigneur Tout-Puissant pour vous obtenir des promesses ? Car
nos pères ont obtenu la promesse que leur postérité
ne serait pas oubliée. Ô enfants des pères,
réfléchissez à cela. Vous devez entrer dans les
temples du Seigneur et officier pour vos ancêtres. Supposez que
nous soyons prêts à entrer dans le temple pour être
baptisés et nous occuper des ordonnances pour
cent de nos meilleurs ancêtres, et que Thomas dise à
Jean : « Jean, occupe-toi de cette affaire ; je
vais m'occuper du bac sur la rivière pour gagner un peu
d'argent » ; ou : « Joseph, tu connais les
noms de nos ancêtres mieux que moi, veux-tu t'occuper de leur
salut ? Moi, je n'ai pas le temps ; je désire
construire un pont. » « Jacques, es-tu prêt
à accomplir tes devoirs pour les morts ? »
« Non, je veux tenir une épicerie. » Et
vous connaissez le langage qui est courant dans ces endroits ;
on blasphème le nom du Seigneur et on maudit ses serviteurs
avec la dernière violence. Qu'est-ce que vous en pensez,
messieurs, anciens d'Israël ? Qu'est-ce
que l'argent aurait à voir avec vous si vous étiez
maintenant sur le seuil de l'éternité,
et que l'éternité s'ouvrait à vous ?
Auriez-vous l'apostasie, comme vous l'avez maintenant ? Un peu
d'argent représente plus pour ces
personnes que le salut de tous les fils et de toutes les filles
d'Adam. Je voudrais avoir la voix de dix
mille tremblements de terre pour que le
monde entier entende et connaisse la bonté
aimante du Seigneur. 6:296.
Que va-t-on faire
d'eux ? Bientôt Sion sera bâtie ; des temples
seront édifiés et la sainte prêtrise prendra
effet et gouvernera ; on obéira à toutes les lois
du Christ, et celui-ci gouvernera et régnera en Roi des
nations comme il est maintenant Roi des saints. Bientôt vous
verrez construire des temples, et les fils de Jacob entreront dans
les temples du Seigneur. Qu'y feront-ils ? Ils feront beaucoup
de choses. Lorsque vous verrez Sion rachetée et bâtie -
lorsque vous verrez les hommes accomplir les ordonnances du salut
pour eux-mêmes et pour les autres (et ils le feront à
l'avenir) vous verrez tout simplement ceci (mais ce matin je n'ai le
temps de vous en raconter qu'une petite partie) : à
l'époque où les temples du Seigneur seront construits
et que Sion sera établie, et ce temps est très proche,
vous verrez (ceux qui sont suffisamment fidèles) que tout à
coup il y aura des étrangers parmi vous, marchant avec vous,
parlant avec vous ; ils entreront dans vos maisons et mangeront
et boiront avec vous, iront aux réunions avec vous et
commenceront à vous ouvrir l'esprit, comme le Seigneur le fit
aux deux disciples qui marchaient autrefois dans la campagne. Lorsque
les temples seront prêts et que les étrangers seront la
et converseront avec vous, ils vous demanderont probablement si vous
comprenez la résurrection des morts. Vous direz peut-être
que vous en avez beaucoup entendu parler et que vous avez beaucoup lu
a ce sujet, mais que vous ne la comprenez pas vraiment ; alors
ils vous ouvriront l'esprit et vous exposeront les principes de la
résurrection des morts et la façon de sauver vos amis ;
ils vous montreront des Écritures de l'Ancien et du Nouveau
Testament, du Livre de Mormon et d'autres révélations
de Dieu, disant : « Ne vous souvenez-vous pas avoir
lu ceci et cela, que des sauveurs viendraient sur le mont de Sion ? »
etc., et ils vous exposeront les Écritures. Vos temples sont
prêts, allez maintenant vous faire baptiser pour ces braves
gens. Voilà votre père et votre mère - vos
ancêtres pendant de nombreuses générations - les
gens qui ont vécu sur la face de la terre depuis que la
prêtrise a été enlevée, des milliers et
des millions d'entre eux, qui ont vécu au mieux de la lumière
de la connaissance qu'ils possédaient. Ils vous expliqueront
les Écritures, vous ouvriront l'esprit et vous enseigneront ce
qui concerne la résurrection des justes et des injustes et la
doctrine du salut, ils utiliseront les clefs de la sainte prêtrise
et ouvriront la porte de la connaissance pour vous laisser regarder
dans le palais de la vérité. Vous vous exclamerez :
Tout cela est clair, comment se fait-il que je ne l'aie pas compris
avant ? Et vous commencerez à sentir votre cœur
brûler au-dedans de vous tandis
qu'ils marcheront et parleront avec vous. Vous entrerez dans le
temple du Seigneur et commencerez à offrir pour vos morts des
ordonnances devant le Seigneur. Tel ou tel homme dira : Je veux
sauver telle personne - je veux sauver mon père ; et il
s'occupe directement de l'ordonnance du baptême, est confirmé,
lavé, oint et ordonné aux bénédictions
de la sainte prêtrise pour ses ancêtres. Avant que son
œuvre ne soit finie beaucoup d'anciens d'Israël dans le
mont de Sion deviendront des piliers du temple de Dieu et n'en
sortiront plus. Ils y mangeront, y boiront et y dormiront ; et
ils auront souvent l'occasion de dire :
« Quelqu'un est venu hier soir au temple ; nous ne
savions pas qui c'était, mais c'était indubitablement
un frère, et il nous a dit beaucoup de choses que nous ne
comprenions pas auparavant. Il nous a donné les noms d'un
grand nombre de nos ancêtres qui ne sont pas inscrits aux
registres, et il m'a donné mon vrai lignage et les noms de mes
ancêtres sur des centaines d'années. Il m'a dit :
Vous et moi sommes unis en une seule famille. Voici les noms de vos
ancêtres : prenez-les et écrivez-les, soyez baptisé
et confirmé, sauvez un tel et un tel, et recevez les
bénédictions de la prêtrise éternelle pour
un tel, comme vous le faites pour vous-même. » Voilà
ce que nous ferons pour les habitants de la terre. Lorsque je pense à
cela je ne veux pas me reposer beaucoup, mais travailler toute la
journée ; car lorsque nous y
réfléchissons, nous n'avons pas
de temps à perdre, car c'est un fameux travail. 6:294-295.
Alors ils diront
dans le monde des esprits : « Ne voyez-vous pas
quelqu'un qui travaille pour vous ? Le
Seigneur se souvient de vous et a révélé à
ses serviteurs sur la terre ce qu'ils doivent
faire pour vous. » 3:372
Lorsque le Seigneur
inaugurera le matin du repos, nous pourrons entreprendre notre
travail pour officier pour nos amis décédés en
remontant jusqu'à Adam. 6:149.
Les
puissances du mal sont opposées à la construction des
temples –
Il en est qui
disent : « Je n'aime pas faire cela, car nous n'avons
jamais commencé à construire de temple sans que les
cloches de l'enfer ne commencent à sonner. » Eh
bien, je veux les entendre sonner de
nouveau. Toutes les tribus de l'enfer seront en mouvement, si nous
découvrons les murs de ce temple. Mais à quoi cela
reviendra-t-il pense- vous ? Vous avez vu tout le temps à
quoi cela est revenu. 8:355-356.
Je peux dire, pour
ma consolation et pour la vôtre aussi, que nous avons construit
deux temples et que nous en avons commencé un autre. Nous
avons terminé un temple à Kirtland et à Nauvoo ;
les cloches de l'enfer n'ont-elles pas sonné pendant tout le
temps que nous les construisions ? Si, toutes les semaines et
tous les jours. 8:356.
Le
temple de Salt Lake City –
Il y a une chose
que je sais : c'est qu'un temple doit être construit ici.
Je sais que notre peuple a le devoir de commencer la construction
d'un temple. Certains désireront savoir quel genre de bâtiment
ce sera. Attendez patiemment, frères, jusqu'à ce qu'il
soit fait, et prêtez généreusement vos mains pour
le terminer. Je sais comment il sera. Il est rare que je parle de
révélations ou de visions, mais qu'il me suffise de
dire que j'étais ici il y a cinq ans en juillet dernier, que
j'ai vu le temple en esprit à moins de trois mètres de
l'endroit où nous avons posé la pierre principale de
l'angle. Je n'ai pas demandé quel genre de temple nous
construirions. Pourquoi ? Parce qu'il m'a été
montré. Je n'ai jamais jeté les yeux sur cet
emplacement sans que la vision du temple n'y soit. Je le vois aussi
clairement que s'il était en réalité devant moi.
Attendez qu'il soit fini. Je dirai cependant que, pour commencer, il
y aura six tours au lieu d'une. Maintenant que personne de vous
n'apostasie parce qu'il aura six tours et
que Joseph n'en a construit qu'une. Il nous est plus facile d'en
construire seize qu'à lui d'en construire une. Le temps
viendra où il y en aura une au centre de certains temples que
nous construirons et au sommet il y aura des bosquets et des étangs
avec des poissons. Mais nous ne les verrons pas ici maintenant.
1:132.
Je suis, avec
l'aide du Seigneur et de notre peuple, décidé à
lui construire une maison. Vous demanderez peut-être : « Y
demeurera--t-il ? » Il fera ce qu'il lui plaît ;
je n'ai pas le droit de commander au
Seigneur. Mais nous lui construirons une maison de sorte que s'il lui
plaît de nous rendre visite, il aura un endroit où il
pourra demeurer, ou s'il envoyait un de ses serviteurs, nous aurons
un logement convenable pour lui. Je me suis construit une maison, et
la plupart d'entre vous ont fait de même, et maintenant, ne
construirons-nous pas une maison au Seigneur ? 1:376.
« Le
Seigneur exige-t-il de nous que nous construisions un temple ? »
Je peux dire qu'il l'exige autant qu'il a jamais exigé qu'on
en construise ailleurs. Si vous demandez : « Frère
Brigham, avez-vous des connaissances à ce sujet, avez-vous
jamais eu une révélation du ciel à ce sujet ? »,
je peux répondre en vérité, qu'elle est tout le
temps devant moi, pas seulement
aujourd'hui, mais c'était il y a presque cinq ans, lorsque
nous étions sur ce terrain
occupés à chercher des emplacements, envoyant des
groupes d'éclaireurs dans la région,
à gauche et à droite, au nord et au sud, à l'est
et à l'ouest ; avant qu'aucun
d'eux ne soit revenu, je savais, aussi bien que je le sais
maintenant, que ceci était l'endroit où il fallait
ériger un temple il était devant moi. 1:277.
Nous essayerons de
construire un temple au nom de notre Dieu. On a essayé
plusieurs fois, mais nous n'avons encore jamais eu l'occasion d'en
terminer un et d'en jouir. Nous le pourrons peut-être ici, mais
si, selon la providence de Dieu, cela ne nous était pas donné,
c'est la même chose. Il nous appartient de faire ce que le
Seigneur exige de nous et de nous en remettre à lui pour le
résultat. Il nous appartient de travailler avec bonne volonté
et bonne humeur ; et si nous construisons un temple qui vaut un
million en argent, et que cela exige tout notre temps et tous nos
moyens, nous devons le quitter, le cœur
joyeux, si le Seigneur, dans sa providence, nous dit de le faire. Si
le Seigneur permet à nos ennemis de nous en chasser, nous
devons l'abandonner le cœur aussi léger que quand nous
avons une bénédiction. Peu nous importe ce que fait le
Seigneur, ou comment il dispose du travail de ses serviteurs. Mais
quand il commande, il incombe à son peuple d'obéir.
Nous devrions mettre autant de bonne humeur à construire ce
temple, si nous savions à l'avance que nous n'y entrerions
jamais lorsqu'il serait terminé que si nous savions que nous
vivrions mille ans ici pour en jouir. 1:277.
Je veux que ce
temple que nous construisons maintenant au nom de notre Dieu demeure
à tout jamais pour être un monument à
l'industrie, à la fidélité, à la foi et à
l'intégrité des saints des derniers jours qui ont été
chassés dans les montagnes. Je veux voir le temple fini
aussitôt que c'est raisonnable et réalisable. Que nous y
allions pour travailler ou pas, cela ne fait aucune différence ;
je suis parfaitement disposé à le terminer jusqu'à
la dernière feuille d or qui sera posée et jusqu'à
la dernière serrure qui doit être mise sur les portes,
et puis fermer toutes les portes, et le laisser là jusqu'à
ce que la terre puisse reposer avant que les saints ne commencent a y
travailler. Ils reçoivent en ce moment plus dans la maison du
Seigneur qu'il ne leur en est dû. Nos frères et sœurs,
baptisés il y a trois, quatre ou six mois, vont obtenir leurs
dotations, les bénédictions du scellement pour toute
l'éternité, les plus élevées qui puissent
leur être conférées, et cependant comme on les
traite avec légèreté ! Beaucoup ne
réfléchissent pas, ils ne se rendent pas comte de cela
Ils n'ont pas l'esprit de révélation, ils ne vivent pas
pour l'avoir, et par conséquent, ils ne voient pas ces choses
sous l'angle correct, et nous ne sommes pas
aussi pressés que nous devrions l'être dans l'estime de
beaucoup. 11:372.
Le temple sera pour
les dotations - pour organiser et instruire la prêtrise. Si
vous voulez construire un temple à ces conditions, vous en
avez le droit. Mais je ne veux plus jamais
en voir construire un qui ira entre les mains des méchants. Je
demande à mon Père de me donner le pouvoir de
construire ici un temple, mais seulement lorsque je pourrai y imposer
éternellement mes droits. Je préférerais le voir
brûler que de tomber entre les mains
des démons. J'ai été heureux de voir en flammes
le temple de Nauvoo. Avant de traverser le Mississipi nous nous
étions réunis dans ce temple et l'avions remis entre
les mains du Seigneur Dieu d'Israël, et lorsque j'ai vu les
flammes, j'ai dit : « Bien, Père, si tu veux
qu'il soit brûlé. » J'espérais le voir
entièrement brûlé avant mon départ, mais
je n'en ai pas eu l'occasion. J'ai été heureux lorsque
j'ai appris qu'il avait été détruit par le feu
et que les murs s'étaient écroulés à
l'intérieur, et j'ai dit : « Maintenant, toi,
l'enfer, tu ne pourras pas l'occuper. » Lorsque le temple
sera construit ici, je veux le conserver à l'usage de la
prêtrise ; Si cela ne se peut, je préférerais
ne pas le voir construit, mais aller dans les montagnes et y
administrer les ordonnances de la sainte prêtrise, ce qui est
notre droit. Je préférerais faire cela que de
construire un temple que les méchants
piétineront. 8:203.
Discours
lors de la pose de la pierre angulaire du temple de Salt Lake City –
Nous sommes
rassemblés ce matin pour une des manifestations les plus
solennelles, les plus intéressantes, les plus joyeuses et les
plus merveilleuses qui se soient jamais produites ou se produiront
jamais parmi les enfants des hommes, tant que la terre continuera
dans son organisation actuelle et sera
occupée dans le but actuel. Et je félicite mes frères
et mes sœurs de ce que nous ayons la bénédiction
indicible de nous trouver ici aujourd'hui et de servir devant le
Seigneur en une occasion qui a fait parler la langue et écrire
la plume des prophètes pendant des siècles et des
siècles.
Lorsque le Seigneur
Jésus-Christ a pris un corps de chair - lorsqu'il a quitté
les régions les plus élevées
de la gloire de son Père, pour souffrir et verser son sang
pour des créatures pécheresses et déchues comme
nous, et que le peuple s'est attroupé autour de lui, un homme
lui a dit : « Maître, je te suivrai partout où
tu iras. » Jésus lui a dit : « Les
renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids ;
mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. »
Et nous ne voyons nulle part que cet homme ait continué à
le suivre. Pourquoi le Fils de l'homme n'avait-il pas où poser
la tête ? Parce que son Père n'avait pas de maison
sur la terre - pas de maison qui lui fût consacrée et
conservée à son usage exclusif et au profit de ses
enfants obéissants.
L'arche contenant
l'alliance - ou l'arche d'alliance du temps de Moïse, contenant
les documents sacrés était transportée de lieu
en lieu en charrette. Et cette arche était si sacrée
que si quelqu'un tendait la main pour l'affermir, lorsque la
charrette tanguait, il était frappé et mourait. Et
plaise à Dieu que tous ceux qui essayent de faire de même
aujourd'hui, figurativement parlant, partagent le même sort. Et
ils le partageront tôt ou tard s'ils ne gardent pas leurs mains
et leur langue à leur place, et s'ils ne cessent d'imposer
leur ordre aux Dieux des mondes éternels.
Le Seigneur, par
l'intermédiaire de Moïse, a commandé la
construction d'un tabernacle où reposerait et demeurerait
l'arche d'alliance, lorsque les enfants d'Israël auraient
l'occasion de se reposer (car ils étaient poursuivis par la
populace et harassés un peu comme les saints des derniers
jours). Et Moïse a reçu par révélation des
instructions très précises sur la manière de
construire toutes les parties dudit tabernacle, jusqu'aux tentures
- leur nombre et les matières dont elles devaient être
faites, leur recouvrement, le bois des planches, les barreaux, la
cour, les épingles, les vases, le mobilier et tout ce qui
avait trait au tabernacle. Pourquoi Moise avait-il besoin d'une
révélation aussi précise pour construire un
tabernacle ? Parce qu'il n'en avait jamais vu un et ne savait
pas comment le construire sans révélation,
sans modèle.
C'est ainsi que
l'arche d'alliance a continué jusqu'à l'époque
de David, roi d'Israël, occupant un
tabernacle ou une tente. Mais à David, Dieu a donné le
commandement de faire les préparatifs d'une maison où
il pourrait demeurer lui-même, ou qu'il pourrait visiter et
dans laquelle il pourrait communiquer avec ses serviteurs quand cela
lui plaisait.
Du jour où
les enfants d'Israël ont été emmenés
d'Égypte jusqu'au temps de Salomon, Jéhovah n'a pas eu
de lieu de repos sur la terre (et l'histoire ne dit pas combien de
temps avant ce jour-là), mais a marché dans une tente
ou un tabernacle, devant l'arche, comme cela lui semblait bon,
n'ayant pas de lieu où poser la tête. Il ne fut pas
permis à David de construire la maison que le Seigneur lui
avait commandée, parce qu'il était « un
homme de sang », c'est-à-dire qu'il était
assiégé de toutes parts par les ennemis, et dut passer
ses jours dans la guerre et l'effusion du
sang pour sauver Israël (ce que les saints des derniers
jours ont fait ; seulement, il avait le droit de se défendre,
lui et le peuple, des chefs de populace et
des assassins, alors que ce droit nous a été refusé
jusqu'à présent), et par
conséquent, il n'avait pas le temps de construire une maison
au Seigneur, mais commanda à son
fils Salomon, qui lui succéda au trône, d'ériger
le temple de Jérusalem, que Dieu avait
exigé de lui.
Le modèle de
ce temple, sa longueur et sa largeur, et la hauteur des cours
intérieures et extérieures,
avec tous leurs accessoires, furent donnés par révélation
à Salomon, par la source appropriée. Et pourquoi ce
modèle de révélation était-il
nécessaire ? Parce que Salomon n'avait jamais construit
de temple et ne savait pas ce qu'il fallait pour arranger les
diverses salles, pas plus que Moïse ne savait ce qu'il fallait
dans le tabernacle. Ce temple, appelé temple de Salomon, parce
que celui-ci en fut l'entrepreneur, fut terminé un peu avant
l'apparition du Fils de l'homme sur la terre, sous la forme du bébé
de Bethléhem, et fut consacré comme la maison du
Seigneur et accepté comme fini par le Père, qui avait
commandé qu'on le construise, pour que son Fils ait un lieu de
repos sur la terre lorsqu'il entreprendrait sa mission.
Pourquoi alors
Jésus a-t-il déclaré à l'homme qui
s'était porté volontaire pour le suivre partout où
il allait que « le Fils de l'homme n'a pas où poser
la tête » ? Jésus savait que le prétendu
saint et disciple était un hypocrite, et que s'il lui disait
clairement qu'il ne s'en tirerait pas aussi bien que les oiseaux et
les renards, il le quitterait immédiatement et que cela lui
éviterait pas mal d'ennuis. Mais comment cette parole de Jésus
qu'il n'avait « pas où poser la tête »,
pouvait-elle être vraie ? Parce que la maison dont le Père
avait commandé la construction pour le recevoir, quoique
terminée, était devenue souillée ; de là
la parole : « Ma maison sera appelée une
maison de prière ; mais vous vous en faites une caverne
de voleurs », et il fit un fouet de cordes et chassa de sa
maison les changeurs d'argent, les vendeurs de pigeons et les joueurs
de cartes, et renversa leurs tables ; mais cela ne purifia pas
la maison, de sorte qu'il ne pouvait y dormir car une chose sainte ne
demeure pas dans un temple impie.
Si Jésus ne
pouvait poser la tête dans un temple impie et souillé,
comment les saints des derniers jours peuvent-ils s'attendre à
ce que le Saint-Esprit prenne résidence chez eux et demeure
dans leurs tabernacles et leurs temples d'argile, s'ils ne se gardent
pas purs et sans tache ? Il n'est pas étonnant que le
Fils de l'homme, peu après sa résurrection,
monta vers son Père, car il n'avait pas de place sur terre où
poser la tête, sa maison restant encore dans la possession de
ses ennemis, de sorte que personne n'avait le droit de la purifier,
même s'ils en avaient le désir et le pouvoir de le
faire, même si les occupants en étaient des gens qui
avaient le nom, mais qui étaient des hypocrites et des
apostats dont on ne pouvait attendre aucun
bien.
Peu après
l'ascension de Jésus, par suite du règne de la
populace, des martyrs et de l'apostasie,
s'éteignait l'Église du Christ, le fils de l'homme ;
la sainte prêtrise fut reprise dans les cieux d'où elle
était venue, et nous n'en entendons plus parler sur la terre
avant que les anges ne la rendent à Joseph Smith, par le
ministère duquel l'Église de Jésus-Christ a été
rétablie, réorganisée sur la terre, il y a
aujourd'hui vingt-trois ans, avec le titre de saints des derniers
jours par distinction d'avec les saints des premiers jours.
Peu après,
l'Église, par l'intermédiaire de notre prophète
Joseph bien aimé, a reçu le commandement de construire
à Kirtland, un temple au Très-Haut. Joseph n'a pas
seulement reçu la révélation et le commandement
de construire un temple, mais également un modèle,
comme Moïse pour le tabernacle et Salomon pour son temple ;
car, sans modèle, il ne pouvait
savoir ce qu'il fallait, n'en ayant jamais vu un et n'en ayant jamais
connu l'usage. Sans révélation, Joseph ne pouvait
savoir ce qu'il fallait, pas plus que
n'importe qui d'autre, et, sans commandement, l'Église était
trop faible numériquement, trop
faible dans la foi et trop pauvre financièrement pour tenter
une entreprise aussi colossale.
Mais grâce à
tous ces stimulants, une simple poignée d'humains, qui
vivaient de l'air du temps, d'un peu de bouillie de farine de maïs
et de lait, et souvent avec ou sans sel, lorsque l'on ne pouvait se
procurer du lait ; le grand prophète Joseph, dans la
carrière, découpant le roc de
ses propres mains, le petit nombre de membres qui se trouvaient alors
dans l'Église suivant son exemple d'obéissance et de
diligence où l'on avait le plus besoin d'eux ; avec des
travailleurs sur les murs, tenant l'épée dans une main
pour se protéger des émeutiers, tandis qu'ils plaçaient
la pierre et maniaient la truelle de l'autre, le temple
de Kirtland - la deuxième maison du Seigneur dont l'existence
ait été publiée par écrit sur la terre, a
été suffisamment terminée pour être
consacrée.
Et ces premiers
anciens qui ont construit, ont reçu une partie de leurs
premières dotations, nous pouvons dire plus clairement
quelques-unes des premières ordonnances ou des ordonnances
introductrices ou préalables, préparatoires à
leur dotations. Les ordonnances préparatoires qui furent ont
été administrées là-bas, quoique
accompagnées du ministère d'anges et de la présence
du Seigneur Jésus, ne ressemblaient que vaguement aux
ordonnances de la maison du Seigneur dans leur plénitude ;
et cependant beaucoup, à l'instigation du diable, ont pensé
qu'ils avaient tout reçu et en connaissaient autant que Dieu ;
ils ont apostasié et sont allés en enfer.
Soyez assurés,
frères, qu'il n'y a que peu, très peu des anciens
d'Israël qui sont maintenant sur la terre qui connaissent la
signification du mot dotation. Pour le savoir, ils doivent en faire
l'expérience, et pour en faire l'expérience, il faut
construire un temple. Laissez-moi vous donner une brève
définition. Votre dotation consiste à recevoir dans la
maison du Seigneur toutes les ordonnances qui vous sont nécessaires,
lorsque vous aurez quitté cette vie, pour vous permettre de
rentrer dans la présence du Père, en passant devant les
anges qui se tiennent en sentinelles, étant capables de leur
donner les mots-clefs et les signes qui appartiennent à la
sainte prêtrise et d'acquérir votre exaltation éternelle
en dépit de la terre et de l'enfer.
Qui a reçu
et comprend pareille dotation dans cette assemblée ? Vous
n'avez pas besoin de répondre. Vos voix seraient peu
nombreuses et espacées et cependant les clefs de ces dotations
existent parmi vous, et des milliers de personnes les ont reçues,
de sorte que le diable, avec tous ses auxiliaires, n'a pas à
se faire d'illusions ; il ne pourra balayer de
nouveau de la terre la sainte prêtrise en tuant un petit nombre
d'hommes. Pour la dernière fois, Dieu s'est mis en devoir de
racheter son peuple, ceux qui ont le cœur honnête, et
Lucifer ne peut I'en empêcher.
Avant que ces
dotations n'aient pu être données à Kirtland, les
saints ont dû fuir devant les émeutiers. Et par le
travail pénible de tous les jours, ils ont trouvé, au
Missouri, des endroits où ils ont posé la pierre
angulaire de temples, en Sion et dans ses pieux, et ont dû
ensuite se retirer en Illinois pour sauver la vie de ceux qui
pouvaient quitter vivants le Missouri, là où est tombé
l'apôtre David W. Patten ainsi que beaucoup de ses compagnons,
et où ont été emprisonnés dans des
cachots répugnants Joseph et Hyrum, et beaucoup d'autres. Mais
avant que tout ceci n'arrive, le temple de Kirtland était
tombé entre les mains des méchants et avait été
souillé par eux comme le temple de Jérusalem, et par
conséquent le Père et le Fils l'ont renié.
À Nauvoo,
Joseph a consacré un autre temple, le troisième
mentionné par les documents. Il
savait ce qu'il fallait, car il avait déjà donné
leurs dotations à la plupart des personnes
importantes qui étaient alors devant lui. Il n'avait pas
besoin de révélations à ce moment-là, sur
une chose qu'il connaissait depuis longtemps, pas plus que ceux de
maintenant qui ont connu les mêmes choses. Ce n'est que lorsque
l'expérience manque que la
révélation est nécessaire.
Avant que le temple
de Nauvoo ne soit terminé, Joseph a été
assassiné - assassiné en plein jour sous la protection
du gouvernement le plus noble qui existait à ce moment-là
et qui existe maintenant sur notre terre.
Son sang a-t-il été expié ? Non ! Et
pourquoi ? Jamais on n'a expié sur notre terre le sang de
quelqu'un qui était martyr de la vraie religion. Aucun homme,
aucune nation ne peut, sans la prêtrise, expier de tels péchés.
Les âmes de tous ceux-là sont,
depuis le temps de Jésus « sous l'autel »,
et invoquent Dieu nuit et jour pour qu'il les venge. Crieront-ils en
vain ? À Dieu ne plaise ! Il a promis qu'il les
entendra en son temps, et les châtiera selon la justice.
Et le temple de
Nauvoo ? Tenant l'épée d'une main et la truelle et
le marteau de l'autre, avec des armes à feu à portée
de la main, et une forte protection de police, et les bénédictions
du ciel, les saints, malgré la faim, la soif, la lassitude,
les veilles et grâce aux prières, ont terminé le
temple, en dépit des ruses des émeutiers, suffisamment
pour qu'un grand nombre reçoivent une petite partie de leur
dotation, mais nous n'en connaissons aucun qui l'ait reçue
dans sa plénitude.
Et alors, pour
empêcher les saints d'être cruellement assassinés,
nous sommes partis vers l'Ouest, et, guidés par l'œil du
grand Jéhovah qui sonde tout, nous sommes arrivés en ce
lieu. Nous n'avons pas besoin de parler du voyage jusqu'ici, il nous
suffit de dire que Dieu nous a conduits.
Nous n'avons pas
besoin de parler des souffrances de ceux qui ont été
obligés de quitter Nauvoo au cours de l'hiver de 1846. Ceux
qui ont connu cette épreuve savent ce que c'est ; et ceux
qui ne l'ont pas connue, leur en parler équivaudrait à
montrer un beau tableau à un aveugle. Nous ne prendrons pas le
temps de vous parler des souffrances des veuves et des orphelins sur
les terres des Omahas, pendant que leurs maris et leurs pères
traversaient les plaines brûlantes du sud pour mener les
batailles d'un pays qui les avait bannis de
la civilisation, car ils enlevèrent à l'ennemi de notre
nation le pays où nous demeurons, découvrirent l'or de
Californie et mirent le monde sens dessus dessous. Tout cela est
devant vous, vous le savez, et nous n'avons pas besoin de le répéter.
Pendant que tout
cela arrivait aux saints dans le désert, le temple de Nauvoo
passait entre les mains de l'ennemi, qui le souilla au point que le
Seigneur non seulement cessa de l'occuper, mais ne voulut pas qu'il
porte son nom, et permit à la colère de ceux qui le
possédaient de le purifier par le
feu, en signe de ce qui s'abattra rapidement sur eux et leurs
habitations s'ils ne se repentent pas.
Pourquoi
sommes-nous ici aujourd'hui ? Pour célébrer
l'anniversaire de notre religion ! Pour poser les fondations
d'un temple au Dieu Très-Haut, de sorte que lorsque son Fils,
notre Frère aîné, apparaîtra de nouveau, il
aura un lieu où il pourra poser la tête, et non
seulement passer une nuit ou un jour, mais trouver un lieu de paix,
de sorte qu'il restera jusqu'à ce qu'il puisse dire :
« Je suis satisfait. »
Frères, le
Fils de l'homme sera-t-il heureux de ce que nous aurons fait
aujourd'hui ? Aurons-nous sur la terre
une maison qu'il pourra appeler sienne ? Aurons-nous un lieu où
il pourra poser la tête, passer la
nuit et demeurer autant qu'il le veut, heureux et satisfait de
son logement ? C'est à vous de répondre à
ces questions. Si vous dites oui, vous devrez
accomplir l'œuvre, sinon elle ne se fera pas.
Nous ne voulons pas
de pleurnicheurs auprès de ce temple. Si vous ne pouvez
commencer de bonne humeur et faire de bonne humeur le travail de tout
ce bâtiment, partez pour la
Californie, et plus vite vous le ferez mieux cela vaudra. Faites-vous
un veau d'or et adorez-le. Si votre souci
des ordonnances du salut pour vous, vos vivants et vos morts, n'est
pas au premier rang dans votre cœur, dans vos actes et dans
tout ce que vous possédez, partez ! Payez vos dettes, si
vous en avez, et allez en paix et prouvez, par vos actes,
à Dieu et à tous ses saints que vous êtes ce que
vous professez être.
Mais si vous êtes
ce que vous professez être, faites votre devoir - restez avec
les saints, payez votre dîme et soyez prompts à payer
comme vous l'êtes à nourrir votre famille ; et le
temple, dont nous venons de poser la pierre angulaire du sud-est, se
dressera en beauté et en grandeur, d'une manière et à
un moment que vous n'avez pas encore envisagés jusqu'à
présent. Les saints de nos vallées ont acquis des
richesses et l'abondance des conforts de la vie, d'une manière
qui ne connaît jusqu'à présent pas d'égale
dans l'histoire, et s'ils traitent leur Père céleste
comme il les a traités, le mur d'enceinte de ce temple sera
bientôt terminé.
Mais si vous êtes
partisans de spéculer avec des passants, comme beaucoup l'ont
fait jusque maintenant, vous ne verrez pas poser la pierre de voûte
de ce temple ; et tout ce que vous aurez fait pour vous et pour
vos amis, morts ou vivants, sera pire que si vous n'aviez pas existé.
Nous consacrons
cette pierre angulaire sud-est du temple au Dieu Très-Haut.
Puisse-t-elle rester en paix jusqu'à ce qu'elle ait accompli
son œuvre et jusqu'à ce que celui qui a inspiré
notre cœur à accomplir les prophéties de ses
saints prophètes, qui disaient que la maison du Seigneur
serait bâtie au « sommet des montagnes »
soit satisfait et dise : « C'est assez. »
Et puissent toutes
les langues, toutes les plumes et toutes les armes qui s'élèveront
contre cette pierre angulaire ou n'importe quelle autre pierre
angulaire de ce bâtiment sentir la
colère et la main d'un Dieu irrité ! Que les
pécheurs en Sion soient effrayés, et que la peur
surprenne dorénavant l'hypocrite. Et que tous ceux qui ne
veulent pas dire Amen s'en aillent rapidement dans cette longue nuit
de repos dont aucun dormeur ne se réveillera avant qu'il ne
soit appelé par la trompette de la deuxième
résurrection. 2:29-33.
Le
temple de St George –
Nous avons
maintenant un temple qui sera fini dans quelques jours et qui est
suffisamment terminé pour commencer à y travailler, ce
qu'à notre connaissance on n'a plus fait depuis le temps
d'Adam. 18:304.
Nous avons consacré
cet emplacement sur lequel nous espérons ériger un
temple dans lequel nous administrerons les ordonnances de la maison
de Dieu. Nous espérons entrer dans cette maison, lorsqu'elle
sera terminée, pour jouir des bénédictions de la
prêtrise, recevoir nos ablutions, nos onctions, nos dotations
et nos scellements ; et les frères seront scellés
pour unir les chaînons et rendre parfaite la chaîne qui
va de nous à notre père Adam. Tel est le but du temple
que nous sommes sur le point de commencer à construire
ici. 19:33.
Je n'ai encore
jamais vu à un tel point ce désir de travailler pour la
cause de la justice que j'ai constaté
l'hiver dernier, au temple de St George. L'Esprit du Seigneur
emplissait le cœur des frères et des sœurs, et
comme ils étaient disposés à travailler !
Cette œuvre se poursuivra, et les frères et les sœurs
entreront dans les temples du Seigneur, pour officier pour ceux qui,
depuis le temps de notre père Adam jusqu'à la scène
finale, sont morts sans l'Évangile jusqu'à ce que les
ordonnances soient faites pour tout le monde ; pour tous ceux
qui peuvent ou veulent recevoir l'Évangile de sorte que tous
aient l'occasion de connaître la vie
et le salut. Ne pensez-vous pas que nous avons une œuvre à
accomplir ? Oui, et il faudra mille
ans pour l'accomplir. L'hiver dernier, au temple, les frères
et les sœurs ont connu le plus grand plaisir qu'ils aient
jamais connu dans leur vie. C'est ce qu'ils ont dit. Et nos enfants,
qui sont juste assez âgés pour travailler, comme ils
étaient heureux ! Ils
s'exclamaient : « Je ne
savais rien du 'mormonisme' avant ! » Si vous étiez
dans le temple de Dieu occupés à travailler pour les
vivants et les morts, vos yeux et votre cœur ne poursuivraient
pas la mode du monde, ni ses richesses. Cependant toutes les
richesses de ce monde appartiennent au Seigneur, et il peut donner à
qui cela lui plaît. 19:45.
Je sais que vous
désirez entendre parler de ce que nous avons fait dans le sud.
Je dirai que nous avons connu des moments merveilleux, des moments
comme aucun autre peuple de la terre, à notre connaissance,
n'en a connu pendant de nombreux siècles. Il nous a été
permis de jouir de bénédictions pour la possession
desquelles nous luttons et travaillons depuis des années.
Voilà près d'un demi-siècle que nous nous
exténuons pour avoir le droit d'entrer dans un temple de Dieu
afin d'y officier et d'y recevoir les ordonnances de sa sainte
maison, tant pour nous que pour ceux de nos amis qui ont dormi sans
l'Évangile. Nous ne connaissons cette bénédiction
que depuis un petit nombre de mois. Le sentiment qu'ont connu ceux
qui ont pris part aux bénédictions administrées
au temple est quelque chose que l'on ne peut vous décrire.
Seuls ceux qui ont pris part avec nous aux ordonnances du temple
connaissent la satisfaction que l'on a à se rendre compte que
nous sommes véritablement les collaborateurs de notre Seigneur
et Sauveur, que nous prenons une humble part à la grande œuvre
du salut, que nous avons la possibilité de recevoir la vérité
et d'y obéir, et de nous assurer le bonheur que seul
l'Évangile peut donner ; et non seulement d'accomplir ces
ordonnances pour nous, mais d'accomplir l'œuvre nécessaire
pour nos parents et nos ancêtres qui ont dormi sans l'Évangile,
afin qu'ils prennent, eux aussi, les eaux de la vie, et soient jugés
comme les hommes quant à la chair. C'est une bénédiction
que l'on ne peut connaître que quand on la possède. Nous
sommes heureux de savoir par notre foi et par les sentiments que nous
donne l'Esprit de révélation qui est au-dedans de nous
que nos labeurs ont été acceptés par
le Seigneur. Nous nous sommes extrêmement plus dans la
compagnie les uns des autres ; les vieillards, les gens mûrs
et les jeunes se sont réjouis de cette œuvre
merveilleuse. 19:1.
Nous sommes
maintenant prêts à nous occuper des baptêmes et
des dotations, et nous désignerons le mardi et le mercredi
pour les baptêmes, et le jeudi et le vendredi pour les
dotations et les scellements, et ce sera l'horaire que nous suivrons
pour le moment. 18:305.
Je suis si heureux
que nous ayons terminé notre temple, c'est la plus grande
bénédiction qui pouvait nous être conférée.
Je ne connais rien qui s'y compare. Mais nous ne nous satisfaisons
pas de celui-ci, nous devons nous dépêcher d'en
construire un autre, et puis un autre et encore et ainsi de suite, et
y accomplir la grande œuvre qui est requise de
nous. 19:222.
Nous jouissons de
bénédictions que ne peut connaître personne
d'autre sur la face de la terre. Supposez
que nous soyons attentifs à ce sujet, à savoir, le
salut de la famille humaine, cette maison serait bondée comme
nous espérons qu'elle le sera, du lundi matin au samedi soir.
Cette maison (St George) a été bâtie exprès
en cet endroit, où il fait chaud et agréable en hiver,
et où il est confortable de travailler, également pour
les Lamanites, et pour ceux qui viennent du sud et d'ailleurs pour
recevoir leurs dotations et leurs autres bénédictions.
18:304.
CHAPITRE 37 : L'HOMME À LA
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ ET DU SALUT
L'homme
désire le salut –
Dans le monde
entier, les cœurs honnêtes désirent connaître
le bon chemin. Ils l'ont cherché et
continuent à le faire. Il y a tout le temps eu des gens sur la
terre qui ont cherché diligemment et de tout leur cœur à
connaître les voies du Seigneur. Ces personnes ont fait du bien
dans la mesure de leurs capacités. Et il est erroné de
croire qu'il n'y a pas eu de vertu, ni de vérité, ni de
bien sur la terre pendant des siècles jusqu'à ce que le
Seigneur ait révélé la prêtrise par
l'intermédiaire de Joseph le prophète. Il y a eu plus
ou moins de vertu et de justice sur la terre à toutes les
époques depuis le temps d'Adam jusque maintenant. Cela nous le
croyons tous. 6:170.
Tant qu'ils ne
s'excluent pas du jour de grâce par leurs péchés,
il y a chez tous les hommes quelque chose qui serait ravi de
s'élever, de rejeter le mal et d'embrasser la vérité.
Il n'est pas une personne sur la terre qui, lorsqu'elle regarde dans
son cœur, soit vile au point de ne pas honorer l'homme de Dieu
et la femme de Dieu - ceux qui sont vertueux et saints - et de ne pas
mépriser ses compagnons d'iniquité qui sont comme elle.
Il n'est pas un homme sur la terre, de ce côté-ci de la
grâce salvatrice, à moins qu'il n'ait péché
au point que l'Esprit du Seigneur ait cessé de lutter avec lui
et de lui éclairer l'esprit, qui ne trouve du plaisir dans le
bien, dans la vérité et dans la vertu. 8:326.
Réfléchissez
un instant aux facultés des sens qui ont été
implantées au-dedans de nous. Nous
savons quand nous touchons quelque chose de nos mains. Lorsque nous
discernons un objet de nos yeux, nous savons que nous voyons. Comment
le savons-nous ? En vertu d'un principe commun à tous les
êtres intelligents - par les sensations que Dieu a placées
au-dedans de nous. Sans cela, l'œil ne pourrait voir et les
sensations ne pourraient être
communiquées par le toucher. Sans le principe intelligent que
Dieu a mis au-dedans de nous, nous ne pourrions ni sentir, ni voir,
ni entendre, ni écouter, ni toucher. Il est écrit qu'il
en est qui ont des yeux pour voir et ils ne voient point ; des
oreilles pour entendre et ils n'entendent
point ; ils ont un cœur, mais ne comprennent point. Vous
qui êtes tournés vers les choses de l'esprit, vous dont
l'esprit est ouvert, qui vous êtes étudiés, vous,
votre organisme, le pouvoir par lequel vous avez été
organisés, les influences qui agissent sur vous, vous pouvez
comprendre que le pouvoir qui vous a donné les sensations
physiques est le pouvoir du même Dieu qui vous donne la
compréhension de la vérité. Ce dernier pouvoir
est intérieur. Mes yeux intérieurs voient, mes mains
intérieures manipulent, mon goût intérieur goûte
la parole de Dieu. L'apôtre a utilisé ce langage. Il
parlait de goûter la bonne parole de Dieu et les puissances du
monde à venir. Goûtez-vous ? Oui, par les
sensations que Dieu a mises en vous. Des milliers et des milliers de
personnes connaissent, par leurs sensations intérieures et
invisibles, les choses qui ont été,
celles qui sont et celles qui seront dans l'avenir, aussi bien
qu'elles connaissent par leur vision
extérieure ou physique la couleur d'un tissu. Lorsque cette
lumière intérieure leur est
enlevée, elles deviennent plus enténébrées
qu'avant, elles ne peuvent pas comprendre
et se détournent des choses de Dieu. 8:41.
Descendez de la
bourgeoisie affairée à la recherche des richesses,
rendez-vous dans les degrés humbles de la société
et suivez-les dans leurs diverses occupations : chacun d'eux
recherche avec ardeur ce qu'il imagine être le salut. Le pauvre
mendiant dépenaillé et tremblant, que la faim et le
froid obligent à traîner son faible corps hors de
quelque abri temporaire pour chercher un morceau de pain ou une pièce
de monnaie auprès de ses semblables plus fortunés, s'il
ne peut obtenir que quelques croûtes de pain pour satisfaire le
ver de la faim qui ronge ses entrailles et quelques pièces de
cuivre pour payer son logement, est parvenu au sommet de son attente,
de ce qu'il cherchait : le salut, et il est relativement
heureux ; mais son bonheur s'évanouit avec les ombres de
la nuit, et sa misère revient avec
la lumière du matin. Depuis le faiseur d'allumettes jusqu'au
marchand, tous ont un but à
l'esprit, qu'ils croient devoir leur apporter le salut. Le roi, le
courtisan, les commandants, les officiers, et les simples soldats,
l'amiral et le marin devant le mât, le chrétien à
peau blanche et le sauvage à peau noire, tous, dans leurs
cadres respectifs, ont un certain but en
vue qu'ils croient devoir les mettre en possession du salut, s'ils
peuvent l'obtenir. 1:1.
L'humanité
aime la vérité et la justice –
Qu'est-ce qui
satisferait les enfants des hommes s'ils le possédaient ?
Seuls la vérité et les vrais, et la vraie conduite qui
en découle. Il est vrai que certaines classes d'habitants de
la terre sont passablement contents d'eux-mêmes, grâce
aux recherches qu'ils ont faites dans les philosophies de l'époque ;
et cependant ils ne sont pas tout à fait satisfaits. Qu'est-ce
qui nous satisfera ? Si nous comprenions tous les principes et
tous les pouvoirs qui sont, qui ont été et qui sont à
venir, et si nous avions suffisamment de sagesse pour dominer les
puissances et les éléments auxquels nous nous mêlons,
peut-être alors serions-nous satisfaits. Si ceci ne satisfait
pas l'esprit humain, rien d'autre n'y parviendra. 7:2.
L'esprit qui habite
notre corps de chair aime tout naturellement la vérité,
il aime tout naturellement la lumière et l'intelligence, il
aime naturellement la vertu, Dieu et tout ce qui se
rapporte à Dieu ; mais étant si étroitement
uni à la chair, les sympathies des deux se fondent, et leur
union étant nécessaire à la possession d'une
plénitude de joie pour l'un et pour l'autre, l'esprit est
effectivement sujet à être influencé par le péché
qui se trouve dans le corps mortel et vaincu par lui et par la
puissance du diable, s'il n'est constamment éclairé
par cet esprit qui illumine tous les hommes qui viennent au monde, et
par le pouvoir du Saint-Esprit conféré grâce à
l'Évangile. C'est en cela, et cela seulement, que consiste la
guerre entre le Christ et le diable. 11:237.
La majeure partie
des habitants de la terre sont enclins à faire le bien C'est
vrai. Il y a chez chacun un moniteur qui y régnerait
triomphalement, si on le lui permettait, et conduirait les hommes à
la vérité et à la vertu. 8:320.
Pour ce qui est des
mortels du monde, je l'ai dit de nombreuses fois et je le dis
encore : il y a d'aussi braves gens sur la terre dans d'autres
sociétés et d'autres communautés qu'ici, et ce
dans la mesure de leur compréhension ; c'est cela que
nous recherchons. 12:326.
Il y a des gens
aussi honnêtes dans les autres Églises que dans la
nôtre. 8:357.
Les
membres de la famille humaine resentent les mêmes choses –
En réalité,
les habitants de la terre ne diffèrent pas autant en
sentiments qu'ils le croient ; lorsque l'on explique les
sentiments et les idées, les hommes diffèrent plus en
langues qu'en sentiments, mais cependant les sentiments, les us et
coutumes et le mode de vie diffèrent profondément.
1:74.
Lorsque nous voyons
et comprenons les choses dans l'esprit, nous nous rendons souvent
compte que nous sommes tout à fait incapables de les
simplifier et de les dire à d'autres dans notre langue, bien
que nous puissions recevoir les principes, et les communiquer dans
une certaine mesure à d'autres. Ce serait une grande
consolation pour moi, étant donné
que la foi vient de ce que l'on entend la parole de Dieu, si j'avais
une langue capable d'exprimer mes sentiments. Nul ne peut dire tout
ce qu'il peut voir dans l'esprit, lorsque la perspective de celui-ci
est sur lui. Il ne peut voir et comprendre dans l'esprit. Il ne peut
pas le dire, et cependant beaucoup de choses peuvent être
partiellement données aux autres.
1:115.
Une
diversité de dons humains –
Je me rends compte
que les hommes n'ont pas les mêmes dons ni les mêmes
capacités. Certains n'ont pas la profondeur de compréhension
ni l'intensité de pensée qu'ont d'autres, et la portée
de perception n'est pas la même. Certains sont rapides à
saisir, tandis que d'autres sont lents. 6:93.
Nous avons tous la
vue, mais comme nous regardons et comprenons les choses
différemment ! Et nous ressemblons beaucoup à ceux
qui ont vécu avant nous. Nous sommes une composition étrange
et curieuse - il n'y en a pas deux qui soient les mêmes. Dans
tous les visages qui se trouvent cet après-midi devant moi, il
n'en est pas deux qui soient les mêmes. Nous pourrions
probablement en trouver dont le jugement serait à peu près
pareil sur divers sujets, et cependant il n'en est pas deux dont les
jugements soient exactement les mêmes. La vie humaine est un
vaste théâtre qui contient une très grande
variété de scènes et de décors, de
pensées et d'actions. 16:23.
Il y a, chez les
hommes, toute une diversité dans leurs capacités
d'apprendre et de retenir ce qu'ils apprennent. Il en est qui
comprennent rapidement leurs leçons tandis que d'autres ne
sont pas aussi doués. J'ai également remarqué
que certains enfants retiennent leurs leçons rapidement et
bien ; mais demandez-leur la signification de ce qu'ils ont
retenu, ils ne pourront vous répondre,
tandis que d'autres font davantage attention à la
signification de ce qu'ils apprennent. Tel est le cas de tous les
hommes quel que soit leur âge ; certains sont capables de
recevoir plus et plus rapidement que d'autres. 8:158.
Que le peuple fasse
ressortir ses talents, et que la diversité qui se trouve
au-dedans de lui s'extériorise pour que nous puissions la
voir, comme la variété qui existe dans les œuvres
de la nature Voyez la diversité que Dieu a créée :
pas deux arbres les mêmes ; pas deux feuilles, pas deux
brins d'herbe les mêmes. Cette même diversité que
nous voyons dans toutes les œuvres de Dieu, que nous voyons
dans les traits, les visages et les formes existe dans l'esprit des
hommes. Développons donc la diversité qui se trouve
au-dedans de nous, montrons au monde que nous avons du talent et du
goût et prouvons aux cieux que notre esprit vise la beauté
et la véritable excellence pour que nous puissions devenir
dignes de jouir de la société des anges, de nous élever
au-dessus du niveau du monde corrompu et de
commencer à augmenter notre foi et la puissance que Dieu
nous a donnée et montrer au monde un exemple digne
d'émulation. 11:305.
Les
pouvoirs de l'homme sont limités –
Les habitants de la
terre ont le plaisir d'accomplir les œuvres qu'ils désirent
faire, mais ils n'ont jamais connu la joie d'être maîtres
des résultats de leurs efforts, et ils ne le seront que
lorsqu'ils seront couronnés de gloire, d'immortalité et
de vies éternelles. Il nous est loisible d'aller dans les
mines d'or ou de rester chez nous, de servir Dieu ou de ne pas le
servir, mais le résultat de nos actes n'est pas entre nos
mains, il est entre les mains de notre Père et Dieu. Il en va
de même des individus, des quartiers, des communautés et
des nations de la terre. 10:331.
Si les saints des
derniers jours et le monde entier comprenaient la philosophie de leur
existence, ils se prosterneraient avec un humble respect devant celui
qui est l'Auteur de notre être et de toute la sagesse et de
toute la connaissance que possèdent les enfants des hommes.
Nous ne connaissons, par comparaison, que très peu de choses,
et il n'est que très peu de choses que nous puissions saisir.
On croit que nos savants et nos philosophes sont très
avancés, et que des progrès merveilleux ont été
faits au dix-neuvième siècle ; mais en dépit
de toute la connaissance et de toute la puissance de la philosophie
qui distinguent tellement notre époque, quel est celui d'entre
nos plus savants qui peut créer une chose aussi simple qu'un
brin d'herbe ou une feuille d'arbre ? Pas un, ceci ne se peut
qu'en vertu des processus naturels ;
personne ne peut organiser la particule la plus simple d'élément
indépendamment des lois de la nature. Lorsque la philosophie
de notre époque parviendra à une telle perfection qu'on
pourra se transporter sur le soleil ou l'étoile polaire ou une
des étoiles fixes, et s'y trouver en un instant, de la même
manière que Jésus lorsqu'il monta au Père dans
les cieux et revint sur la terre, alors nous pourrons commencer à
penser que nous savons un peu. Lorsque nous posséderons la
puissance et la connaissance nécessaires pour faire que les
planètes célestes aillent occuper leur place, leur
donnant leurs lois et leurs limites auxquelles elles doivent obéir
et qu'elles ne peuvent franchir, alors nous pourrons commencer à
avoir le sentiment que nous possédons un peu de sagesse et de
puissance. 18:259.
Si je regarde dans
mon télescope et si mes amis me demandent jusqu'où je
peux voir, je leur dis que je peux voir tout ce qui est visible,
quelque éloigné que soit de moi l'objet ; mais
je ne puis voir quelque chose qui n'est pas visible ou qui est
au-delà du pouvoir de l'instrument. Il en va de même des
facultés intellectuelles de l'humanité ; il lui
est facile de voir ce qui se trouve devant ses yeux, mais lorsque
l'objet est hors de vue, il lui est difficile de le voir ; et
elle ne sait absolument pas comment s'en faire une idée, ni
quelle position elle doit prendre, de
manière à voir l'objet qu'elle désire voir.
1:351.
Il n'y a que
l'épaisseur d'un cheveu entre le vulgaire et le sublime. Il
n'y a que l'épaisseur d'un cheveu
entre les profondeurs de l'infidélité et les sommets de
la foi des Dieux. L'homme est ici comme une plume qui tremble entre
les deux, constamment susceptible de subir les effets de la puissance
de l’adversaire ; et c'est par ce pouvoir que les enfants
des hommes sont amenés à douter du témoignage de
leurs sens, alors que s'ils réfléchissaient un instant
et écoutaient l'intelligence que Dieu a placée
au-dedans d'eux, ils connaîtraient le pouvoir par lequel il
s'accomplit ; ils sauraient quand ils auraient vu de leurs yeux
et senti de leurs mains, ou lorsqu'ils auraient eu une vision
céleste. 7:163-164.
L'homme
doit avoir confiance en lui –
Nous devons être
nous-mêmes. 3:365.
Il y a beaucoup
d'hommes qui ne savent pas grand-chose de ce qu'ils peuvent faire, et
il y a beaucoup de femmes qui ne réfléchissent jamais à
ce qu'elles pourraient accomplir ; les hommes ne réfléchissent
pas tout a fait à leurs actes, ni à leurs capacités,
et par conséquent ils ne comprennent pas ce qu'ils sont
capables de faire. 4:101.
Il n'appartient pas
à l'homme de penser qu'il est un numéro - que ce qu'il
peut faire ne compte pas et dire : « Ils se
débrouilleront bien sans moi. » 1:53.
Quand une personne
pense tout le temps qu'elle ne vaut guère plus qu'une machine,
elle détourne le but pour lequel elle a été
organisée, et fait du tort à la fois à son
esprit et à son corps. Pourquoi ?
Parce que le travail mental ne trouve pas d'exutoire dans l'organisme
et n'y pas le champ d'action qu'il désire et que selon la
sagesse divine il est censé avoir. Pensez selon votre travail,
travaillez selon vos pensées. 3:248.
L'homme
est toujours dépendant –
Verrons-nous jamais
le temps où nous serons parfaitement indépendants de
tous les autres dans toutes les éternités ?
Non ; nous ne verrons jamais ce temps-là. Beaucoup seront
tombés pour une raison aussi simple que celle-ci, et si je
devais utiliser un terme de l'Ouest, je dirais : « C'est
leur grosse tête qui les alourdit. » Ces gens-là
pensent qu'ils ont le pouvoir de faire telle ou telle chose, mais ils
sont abandonnés à eux-mêmes, et le Seigneur aime
leur montrer qu'ils n'ont pas de puissance. 1:338.
Nous
devons mener nos batailles –
Quelqu'un dira :
« J'ai la foi que le Seigneur les détournera. »
Quelle raison avons-nous d'espérer cela ? Ai-je une bonne
raison de dire à mon Père céleste : « Mène
mes batailles », alors qu'il m'a donné l'épée
à manier, le bras et le cerveau pour que je puisse me battre
par moi-même ? Puis-je lui demander de mener mes batailles
et de me laisser rester tranquillement dans mon fauteuil à
attendre qu'il le fasse ? Non. Je peux prier le peuple qu'il
écoute la sagesse, qu'il suive les conseils ; mais
demander à Dieu de faire pour moi ce que je peux faire par
moi-même est a mon avis ridicule. 12:240-241.
Comment
se connaître –
On ne peut se
connaître que si l'on connaît Dieu, et l'on ne peut
connaître Dieu que si on se connaît.
16:75.
Nous
devons chérir notre réputation –
Lorsqu'un homme
s'est acquis, par sa façon de vivre, une réputation qui
est sans tache, c'est un joyau sans prix, et rien ne doit l'amener à
le troquer contre autre chose. Si les méchants essayent de lui
infliger une tare ou une tache, ils ne réussiront pas dans
leurs efforts. Ils peuvent jeter leur boue, mais elle ne tachera pas
les vêtements de ceux qui sont purs et saints. 13:218.
« Notre
réputation nous appartient elle ? » Nous
pouvons dire : « Oui, nous formons cette
réputation. » Supposez que nous ayons la chance de
nous créer une réputation d'honnêteté dans
l'esprit et dans la foi de ceux qui nous connaissent, cette
réputation n'appartient-elle pas à
nos voisins, même si c'est nous qui l'avons créée ?
Et je voudrais poser cette question :
Avons-nous le droit de la détruire ? C'est pour moi une
question grave. Si nous avons confiance
l'un dans l'autre, et si notre conduite a été telle que
nous nous sommes acquis la confiance de nos
voisins, avons-nous le droit de détruire cette confiance ?
N'est-ce pas un sacrilège ? Je répondrai
simplement en donnant mes idées en ce qui me concerne. Selon
la connaissance que je possède, il est beaucoup plus facile à
un homme de conserver une bonne réputation que d'en retrouver
une quand il l'a perdue. Il est beaucoup plus facile de conserver un
fort lorsqu'il est bien armé et bien défendu que de le
laisser tomber entre les mains de l'ennemi et de le reconquérir
ensuite. Par conséquent, nous ferions mieux de veiller à
notre réputation, si elle est bonne, que de laisser
l’adversaire nous en dépouiller. 14:277.
Le
besoin de dirigeants –
Le monde entier a
grand besoin de ce qu'il appelle un maître spirituel. 6:44.
Lorsque je parle de
gouverner, je ne veux pas dire le faire avec une main de fer, mais
simplement prendre la direction - les diriger dans le chemin que je
les désire voir suivre. Ils peuvent être décidés
à ne pas répondre à ma volonté, mais ils
la feront tout le temps sans le savoir. 9:195.
Tous les hommes ne
sont pas capables de remplir tous les postes, bien qu'il n'y ait pas
d'homme qui ne soit capable de remplir la
place qui lui convient, et ce, avec dignité et avec honneur.
Lorsque vous trouvez quelqu'un qui est capable d'accepter la lumière
et la sagesse, quelqu'un qui peut s'abaisser aux capacités les
plus faibles d'entre les faibles, et comprendre
l'intelligence la plus élevée et la plus noble que
l'homme puisse obtenir, l'accepter avec facilité, la saisir,
l'embrasser, la comprendre du début à la fin, vous
aurez trouvé celui qui peut mûrir en quelques années
pour l'éternité, c'est celui qui est capable d'occuper
des places que beaucoup ne peuvent remplir. 4:130.
Que le peuple
veille à obtenir des justes pour chefs, des gens qui
travailleront de leurs mains et pourvoiront à leurs besoins,
jugeront, légiféreront et gouverneront en justice, et
des officiers qui soient remplis de paix, et qu'ils veillent à
ce que tous les hommes qui vont comme officiers voyageurs parmi le
peuple soient remplis de la crainte du Seigneur, et préfèrent
faire le bien en y perdant que le mal pour une récompense.
7:12.
Le
devoir et la responsabilité de l’homme –
Occupez vous de vos
affaires : Voilà tout le devoir de l'homme. 10:295.
Quel est le devoir
d'un saint des derniers jours ? Faire tout le bien qu'il peut
sur la terre, s'acquittant de tous les devoirs qui lui incombent.
10:295
Son travail est
d'édifier, pas de détruire, de rassembler, pas
d'éparpiller, de prendre les ignorants et les conduire à
la sagesse, de ramasser les pauvres et de leur donner le confort. Tel
est notre travail - voilà ce que nous avons à faire.
10:316.
Un saint des
derniers jours qui passe dans la rue, s'il voit qu'un piquet de
clôture est tombé, il a le devoir de le redresser ;
s'il voit un animal dans la boue, de s'arrêter et de l'aider à
en sortir. 10.296.
Plus les
bénédictions qui nous ont été conférées
sont grandes, plus nous avons l'obligation
d'être fidèles et diligeants dans notre ministère
pour sauver les enfants des hommes. 7:274.
Il y a des hommes à
qui Dieu a conféré des dons et des grâces, et des
hommes qui sont dotés de puissantes capacités mentales,
et cependant ils ne peuvent accepter la vérité, et
alors la vérité les condamne ; elle les laisse
dans les ténèbres. Lorsqu'ils ne peuvent pas accepter
toutes les vérités, quelque importantes ou peu
importantes qu'elles soient pour eux, leur refus de saisir ce que
Dieu révèle à leur profit les affaiblit du
sommet de la tête à la plante des pieds, et l’adversaire
peut prendre l'avantage sur eux au moment où ils n'y pensent
pas. 8:59.
Efforcez-vous
d'être justes, pas pour voir ce que cela donne, mais parce que
la justice est belle, pure, sainte, aimable et exaltante ; elle
a pour but de rendre l'âme heureuse et pleine
de joie, autant que l'homme peut en supporter, le remplissant de
lumière, de gloire et d'intelligence. 8:172.
Si nous faisons de
notre mieux, et cependant commettons de nombreux actes qui sont
mauvais et contraires aux avis qui nous sont donnés, il y a de
l'espoir pour nous. 2:132.
CHAPITRE 38 : LE TÉMOIGNAGE
DE LA VÉRITÉ
Tous
les saints des derniers jours peuvent savoir que l'Évangile
est vrai –
Le saint Évangile
accorde une bénédiction spéciale à tous
ceux qui croient vraiment : celle de
connaître la vérité par eux-mêmes. 1:234.
Les saints des
derniers jours ont le devoir et la bénédiction de
savoir que leur religion est vraie. 8:148.
Nous sommes les
témoins de cette grande œuvre que le Seigneur a
commencée dans les derniers jours. 11:213.
Que tout le monde
apprenne par lui-même que cette œuvre est vraie. Nous ne
voulons pas que vous disiez qu'elle est
vraie tant que vous ne savez pas qu'elle l'est ; et si vous le
savez, cette connaissance est aussi bonne pour vous que si le
Seigneur était descendu vous le dire. 8:142.
Il n'est pas un
homme sur la terre qui reçoit l'esprit de Dieu qui ne puisse
témoigner de sa véracité. 11:213.
Nous devons avoir
le témoignage du Seigneur Jésus pour être
capables de discerner entre la vérité et l'erreur, la
lumière et les ténèbres, celui qui est de Dieu
et celui qui n'est pas de Dieu, et pour savoir mettre chaque chose à
sa place. C'est le seul moyen d'être scientifiquement
chrétien ; il n'est pas d'autre méthode ni d'autre
procédé qui formera une personne de telle sorte qu'elle
devienne un saint de Dieu, et la préparera à la gloire
céleste ; elle doit avoir en elle le témoignage de
l'esprit de l'Évangile. 3:155.
Si vous avez la
certitude, par vos pouvoirs et vos facultés de perception, que
Dieu a révélé la sainte prêtrise, établi
son royaume sur la terre, rétabli la plénitude de
l'Évangile et s'est mis en devoir de rassembler la maison
d'Israël, cela vous suffira autant que si vous étiez
allés au ciel pour y jeter vous-mêmes un coup d'œil.
8:261.
Si je parviens à
connaître tous les principes vrais qui ont jamais existé,
et si je ne les suis pas, ils me damneront
plus profondément en enfer que si je n'avais rien su d'eux.
1:244.
Comment
on acquiert le témoignage de la vérité –
Je ne veux pas
qu'on vienne nous trouver, moi ou mes frères, pour avoir le
témoignage de la véracité de notre œuvre ;
mais qu'on prenne les Écritures de la vérité
divine, où le chemin leur est montré aussi clairement
qu'un panneau indicateur puisse indiquer le bon chemin au voyageur
las. C'est là qu'on doit aller, et non chez mes frères
Brigham, Heber ou Daniel, ou un apôtre ou un ancien d'Israël,
mais au Père au nom de Jésus, et demander
l'information dont on a besoin. Ceux qui agissent ainsi honnêtement
et sincèrement peuvent-ils recevoir des informations ? Le
Seigneur se détournera-t-il du cœur honnête qui
cherche la vérité ? Non ; il lui prouvera par
les révélations de son Esprit, les faits en cause. Et
lorsque l'esprit est ouvert aux révélations du
Seigneur, il les comprend plus vite et mieux que tout ce que l'on
peut voir avec l'œil naturel. Ce n'est pas ce que nous voyons
de nos yeux - ils peuvent se tromper - mais ce qui est révélé
des cieux par le Seigneur qui est sûr et certain et demeure à
tout jamais. Nous ne voulons pas que le peuple se repose sur le
témoignage humain, bien qu'on ne puisse le confondre et le
détruire ; néanmoins il est une parole prophétique
plus certaine que tous peuvent acquérir s'ils la cherchent
avec ferveur devant le Seigneur. 12:96.
Nous devons avoir,
vous et moi, le témoignage de Jésus au-dedans de nous,
sinon il ne nous sert pas à grand-chose de prétendre
que nous sommes serviteurs de Dieu. Nous devons avoir ce témoignage
vivant en nous. 4:368.
Je dirai maintenant
quelques mots sur le témoignage. J'ai entendu beaucoup
d'anciens de l'Église et des gens qui professaient être
chrétiens avant que cette œuvre ne soit révélée
témoigner des choses de Dieu. Des hommes se lèvent ici
et disent qu'ils savent que ce que nous faisons est l'œuvre de
Dieu, que Joseph était un prophète, que le Livre de
Mormon est vrai, que les révélations données par
l'intermédiaire de Joseph Smith sont vraies, et que nous
sommes dans la dernière dispensation et la plénitude
des temps où Dieu s'est mis en devoir de rassembler Israël
pour la dernière fois et de racheter et édifier Sion
sur cette terre. Comment savent-ils cela ? On connaît et
on continuera à connaître et à comprendre
beaucoup de choses par les manifestations de l'Esprit, qu'il est
impossible de communiquer autrement à cause de l'organisation
du corps de chair. On n'acquiert une grande partie des connaissances
les plus importantes que par la puissance et le témoignage
du Saint-Esprit qui se trouve chez l'orateur, se révélant
à l'intelligence et à l'esprit de l'auditeur. C'est la
seule façon dont vous pouvez communiquer la connaissance des
choses invisibles de Dieu. 8:41.
Quelqu'un qui
désire connaître la vérité doit, lorsqu'il
entend proclamer l'Évangile du Fils de Dieu en vérité
et avec simplicité, demander au Père, au nom de Jésus,
si c'est vrai. S'il ne fait pas cela, il essaie de se faire croire, à
coups d'arguments, qu'il est l'être le plus honnête de la
terre ; mais c'est faux, il ne se soucie pas de ses propres
intérêts. 12:95.
D'autre part, rien
moins que la puissance du Tout-Puissant, rien, de Jésus-Christ
ne peut vous prouver que ceci est l'œuvre de Dieu. Les hommes
qui ne sont pas inspirés de Dieu ne peuvent le réfuter
par leur sagesse profane ou l'emporter sur elle ; ils ne peuvent
pas non plus, par la sagesse seule, prouver qu'elle est vraie, que ce
soit à eux-mêmes ou aux
autres. Le fait qu'ils ne peuvent pas l'emporter sur elle ne prouve
pas qu'elle est le royaume de Dieu, car il
existe sur la terre beaucoup de théories et de systèmes
que la sagesse du monde ne peut réfuter,
mais qui sont néanmoins faux. Rien moins que la puissance
du Tout-Puissant, éclairant l'intelligence des hommes, ne peut
démontrer cette vérité merveilleuse à
l'esprit humain. 1:310.
Comment
pouvons-nous distinguer la voix du bon berger de la voix de
l'étranger ? Quelqu'un peut-il répondre à
cette question ? Moi si. C'est très facile. Je dis à
tous les philosophes de la terre : Vos yeux peuvent être
abusés et les miens aussi ; vos oreilles peuvent être
abusées et les miennes aussi ; le toucher de votre main
peut être abusé et le mien aussi ; mais l'Esprit de
Dieu, qui remplit la créature de révélations et
de la lumière de l'éternité, ne peut se tromper
- la révélation qui vient de Dieu ne se trompe jamais.
Quand une personne, remplie de l'Esprit de Dieu, proclame la vérité
céleste, les brebis l'entendent.
Comment pouvons-nous distinguer la voix du bon berger de la voix de
l'étranger ? Quelqu'un peut-il répondre à
cette question ? Moi si. C'est très facile. Je dis à
tous les philosophes de la terre : Vos yeux peuvent être
abusés et les miens aussi ; vos oreilles peuvent être
abusées et les miennes aussi ; le toucher de votre main
peut être abusé et le mien aussi ; mais l'Esprit de
Dieu, qui remplit la créature de révélations et
de la lumière de l'éternité, ne peut se tromper
- la révélation qui vient de Dieu ne se trompe jamais.
Quand une personne, remplie de l'Esprit de Dieu, proclame la vérité
céleste, les brebis l'entendent, l'Esprit du Seigneur va
fouiller jusqu'au plus profond de leur âme et pénètre
profondément dans leur cœur ; par le témoignage
du Saint-Esprit, la lumière jaillit en elles, et elles voient
et comprennent par elles-mêmes. C'est ainsi que tous les
anciens d'Israël doivent prêcher l'Évangile, et
c'est par ce pouvoir que tous les auditeurs doivent entendre ;
et si nous voulons connaître la voix
du bon berger, nous devons vivre de manière que l'Esprit du
Seigneur trouve le moyen d'entrer dans
notre cœur. 16:74.
Pierre fut béni,
parce qu'il avait des yeux pour voir ; et lorsqu'il vit de ses
yeux spirituels, il le reconnut. Il n'était
pas fier et orgueilleux au point de tourner casaque et nier. Si la
conviction de leur esprit se donnait libre cours et n'était
pas entravée par leurs traditions erronées, des
millions et des millions d'hommes accueilleraient notre époque
avec actions de grâces. 7:8.
S'il y a chez les
saints des derniers jours une personne, une personne qui a prononcé
le nom du Christ comme sainte des derniers jours, qui veuille
demander un témoignage plus littéral
que ce que nous avons, je ne sais pas ce qu'elle pourrait demander.
Elle pourrait vouloir voir quelqu'un qui aurait le pouvoir de faire
tomber le feu du ciel. Si pareille personne apparaissait,
l'utilisation de cette puissance ne prouverait pas qu'elle est
messagère du salut. Ou supposez que je voie un homme capable
de ressusciter les morts à n'importe
quelle heure du jour, cela me suffirait-il pour croire qu'il a été
envoyé de Dieu ? Non. Certains penseront peut-être
que c'est étrange, mais si je voyais arriver un homme qui
jette sa canne par terre et qu'elle devienne un serpent et s'enfuie,
croirais-je davantage que cet homme est
envoyé de Dieu ? Non. Si je voyais quelqu'un remplir
l'air de créatures vivantes, transformer la poussière
en vie ou la Jordan River en sang, croyez-vous que je considérerais
cet homme comme envoyé de Dieu pour autant ? Pas le moins
du monde. Il n'y a qu'un seul témoignage, pour ce qui est des
preuves de l'Évangile du Fils de Dieu, et c'est l'esprit qui
se diffuse parmi ses disciples. Faites sa volonté, et nous
saurons s'il parle avec l'autorité du Père ou de
lui-même. Faites ce qu'il commande de faire, et nous saurons si
la doctrine est de Dieu ou pas. Ce n'est que par la révélation
de l'Esprit que nous pouvons connaître les choses de Dieu. 9:2.
Beaucoup d'hommes
qui ont obéi à l'Évangile et n'ont pas reçu
du Seigneur ces témoignages
frappants diront : « Je ne pense vraiment pas pouvoir
dire si l'Évangile est vrai ou
pas. » À tous ceux-là je dis : alors
vous n'êtes pas du tout philosophes, car vous pouvez
voir, en utilisant les principes rationnels de la philosophie
courante, sil est vrai ou pas. Contient-il
les semences de la vie, Fait-il pousser les plantes et produit-il des
fruits de la vie ou fait-il pousser les plantes et donne-t-il les
fruits de la mort ? Ce n'est pas que je désire faire un
simple converti historique ou un peuple qui croit historiquement,
mathématiquement ou philosophiquement, mais je sais que le
Seigneur ne laisse jamais ses enfants sans témoin. 14:112.
La vieille
génération de notre communauté a embrassé
la vérité lorsqu'elle a été convaincue et
a prié que le Seigneur lui en donne la lumière, et elle
a reçu le témoignage de l'esprit de Dieu ; mais
nos enfants ne connaissent pas la grandeur de leurs bénédictions.
Dès le sein de leur mère, ils ont droit à
l'esprit de l'Évangile ; ils l'ont tout le temps
avec eux, ils y naissent. 11:215.
Il en est beaucoup
qui viennent me dire : « Je désire faire
exactement ce que le Seigneur commandera par votre intermédiaire,
frère Brigham. » Si j'avais la parole du Seigneur,
je n'oserais pas la leur donner si je ne savais que c'était un
devoir absolu. Ils n'y obéiraient jamais, parce qu'on leur
enseigne ici constamment la parole du Seigneur, mais l'écoutent-ils ?
Ceux qui ont la sagesse en eux, qui possèdent l'esprit de
l'Évangile, savent ce qu'ils entendent a ce pupitre. Ils
distinguent la vérité de l'erreur, ils sont satisfaits
et ne demandent jamais au Seigneur de leur donner davantage de
révélations, mais de leur donner la grâce
d'observer et de garder ce qu'ils ont reçu. 3:338.
La vérité
se recommande à tous ceux qui sont honnêtes, quelque
simplement qu'elle soit racontée, et
lorsqu'on l'accepte on a l'impression de l'avoir connue toute sa vie.
La majorité des saints des derniers
jours ont le témoignage que dès qu'ils ont entendu
prêcher l'Évangile qui se trouve dans la Bible et les
Doctrine et Alliances, il leur a semblé que, quoiqu'il leur
tout à fait nouveau pour eux, ils le comprenaient déjà
et qu'ils avaient dû être «
mormons » depuis le début. 19:42.
Je pense souvent
que la seule manière pour un homme de prouver quelque chose,
c'est l'expérience. Nous allons, par exemple, dans un verger
et quelqu'un dit qu'il y a un pommier à fruits sucrés
et il peut dire la même chose des autres arbres, mais sans
goûter, comment saurai-je qu'ils sont sucrés ? Je
ne puis le savoir que si je les goûte. Je peux accepter
le témoignage d'autres personnes qui les ont goûtés
quant au point de savoir s'ils sont sucrés, mûrs ou
sûrs, mais sans les goûter je ne puis prouver à
mes sens qu'ils le sont. À mon avis, il en va de même de
tous les faits qui sont parvenus à la connaissance de tous les
êtres dans les cieux ou sur la terre - tous les faits sont
prouvés et manifestés par
leur opposé. 13:59.
Mon témoignage
est basé sur l'expérience, sur ma propre expérience,
parallèlement à celle que
j'ai obtenue en observant les autres. Pour moi il est devenu
positivement vrai - il ne reste pas le moindre doute dans mon esprit
quant au pouvoir de la volonté révélée
des cieux à l'homme sur l'esprit du peuple, lorsque les
délégués autorisés des cieux leur
exposent les principes du salut. La vérité céleste
se recommande à la raison et à la foi de tous les
hommes et plus spécialement au bon sens de ceux qui désirent
être honnêtes avec eux-mêmes, avec leur Dieu et
avec leur prochain. Cependant je dois reconnaître que l'on
n'influence pas tous les hommes de la même manière ;
la preuve de la vérité s'impose davantage à
l'intelligence des uns qu'à celle des autres. Ceci est dû
à de nombreux facteurs. On peut prêcher l'Évangile
à quelqu'un, et la vérité peut se recommander à
la conscience de cette personne, ne créant chez elle qu'une
petite parcelle de foi, à laquelle on
peut ajouter. Si quelqu'un peut accepter un peu, cela prouve qu'il
peut en accepter davantage. S'il peut
accepter honnêtement le premier et le deuxième principe,
il peut en accepter davantage, et les
paroles du Prophète peuvent s'accomplir. 2:12.
Mon témoignage
est positif. Je sais qu'il y a des villes telles que Londres, Paris
et New York soit par expérience personnelle ou par celle des
autres ; je sais que le soleil brille, je sais que j'existe et
que j'ai mon être, et je témoigne qu'il y a un Dieu, que
Jésus-Christ vit et qu'il est le Sauveur du monde. Êtes-vous
allés au ciel et avez-vous appris le contraire ? Je sais
que Joseph Smith était prophète de Dieu et qu'il a eu
beaucoup de révélations. Qui peut réfuter ce
témoignage ? N'importe qui peut le contester, mais il
n'est personne au monde qui puisse le réfuter. J'ai eu
beaucoup de révélations ; j'ai vu et entendu par
moi-même et je sais que c'est vrai, et personne sur la terre ne
peut le réfuter. L'œil, l'oreille, la main, tous les
sens peuvent être abusés, mais l'Esprit de Dieu ne peut
se tromper ; et lorsqu'il est inspiré
par cet Esprit, l'homme tout entier est rempli de connaissance, il
peut voir d'un œil spirituel et sait ce que l'homme est
incapable de contester. Ce que je sais concernant Dieu, concernant la
terre, concernant le gouvernement, je l'ai reçu des cieux et
pas seulement grâce à mes capacités naturelles,
et j'en rends gloire et louange à Dieu. Les hommes parlent de
ce qui s'est fait sous ma direction et l'attribuent à ma
sagesse et à mes capacités ; mais tout se fait par
le pouvoir de Dieu et par l'intelligence reçue de lui. Je dis
au monde entier : Acceptez la vérité peu importe
qui vous la présente. 16:46.
Pourquoi
certains rejettent l'Évangile –
J'ai souvent
entendu des gens dire qu'ils étaient convaincus que le
mormonisme était vrai, et qu'ils s'y attacheraient ; mais
pour ce qui est de la conversion de leur cœur, c'est une toute
autre chose. 6:321.
Partout où
l'on a prêché l'Évangile de Jésus-Christ,
que ce soit aujourd'hui ou dans le passé, il a rencontré
une catégorie d'hommes à qui la vérité
paraissait belle et divine, et dont l'esprit au-dedans les poussait à
l'embrasser ; mais ils ont tant de bonnes relations dans
le monde et tant d'intérêts en jeu s'ils embrassaient
l'Évangile, qu'ils en tirent la conclusion que cela ne fera
pas l'affaire, et la guerre recommence. Un petit nombre surmontent
les raisonnements de la chair et suivent les commandements de
l'Esprit, tandis que la grande majorité de cette catégorie
de gens se laissent gagner par des considérations sordides et
s'attache à leurs idoles. 11:217.
Ils viendraient
maintenant par milliers et par milliers, si les saints des derniers
jours étaient populaires. « Quoi, ces gens
honorables ? » Oui, diraient-ils : « Je
veux être baptisé. J'admire votre industrie et votre art
du gouvernement. Vous avez un système de gouvernement
que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Vous savez gouverner les
villes, les territoires ou le monde, et j'aimerais me joindre à
vous. » Faites attention que si vous vous initiez à
ce peuple sans avoir dans votre âme l'amour de Dieu, cela ne
vous fera pas de bien. S'ils faisaient
cela, ils introduiraient leurs sophismes et ce qui empoisonnerait les
innocents et les honnêtes et les conduirait sur le mauvais
chemin. Je considère cela, et je suis absolument certain qu'il
ne conviendra pas au Seigneur de rendre notre peuple populaire.
Pourquoi ? Parce que l'enfer tout entier voudrait être
dans l'Église. Notre peuple doit rester là où on
peut le montrer du doigt avec mépris. On reconnaît que
nous sommes honnêtes, industrieux, francs, vertueux, pleins
d'abnégation et que notre communauté possède
l'excellence morale, et cependant on doit nous considérer
comme ignorants et indignes, comme des déchets de la société,
et il faut que le monde nous haïsse. Quelle en est la raison ?
Le Christ et Baal ne peuvent devenir amis. Lorsque je vois notre
peuple grandir, se répandre et prospérer, j'ai le
sentiment que le danger est plus grand que lorsqu'il
est dans la pauvreté. Être chassé de ville en
ville ou dans les montagnes n'est rien par
comparaison avec le danger de devenir riches et d'être reconnus
par les gens du dehors comme une communauté
de tout premier ordre. Il n'y a qu'une chose que je crains. Qu'est-ce
que c'est ? Que nous ne vivions pas notre religion, et que nous
nous écartions partiellement du chemin de la rectitude et
fassions un bout de chemin pour aller à la rencontre de nos
amis. 12:272.
Le
témoignage n'est pas édifié sur un homme –
Certains proclament
qu'ils désirent avoir en leurs dirigeants une confiance telle
qu'ils n'aient pas à demander si telle ou telle chose est
juste, mais faire ce qui leur est commandé. Nul n'aura
confiance à ce point, si elle n'est basée sur la
vérité. 4:296.
Joseph
Smith, témoin de la vérité –
Le diable et ses
émissaires pensaient que s'ils pouvaient liquider Joseph
Smith, le système dont il avait jeté les bases
s'effondrerait définitivement ; mais il est clair pour
tous que, depuis la mort de Joseph, le système a fleuri avec
une vigueur plus grande qu'auparavant, car là où il y a
un testament en pleine vigueur, il doit également y avoir mort
du testateur, car le testament est en vigueur lorsque les hommes sont
morts. 10:304.
Quiconque confesse
que Joseph Smith était envoyé de Dieu pour révéler
le saint Évangile aux enfants des hommes et jeter les bases du
rassemblement d'Israël et de l'édification du royaume de
Dieu sur la terre, cet esprit est de Dieu, et tout esprit qui ne
confesse pas que Dieu a envoyé Joseph Smith et révélé
l'Évangile éternel à lui et par lui, est de
l'Antéchrist, qu'il se tienne derrière une chaire ou
sur un trône. 8:176.
Notre peuple tout
entier a été expulsé parce qu'il croit que Dieu
a parlé à Joseph Smith et l'a
choisi pour être son messager son apôtre - auprès
de cette génération. Je vous témoigne que nous
ne sommes pas expulsés parce que nous enseignons et pratiquons
la doctrine patriarcale, comme le proclament maintenant nos ennemis,
car à ce moment-là elle
n'avait pas été publiée au monde, mais c'est
parce que nous croyons, prêchons et pratiquons les doctrines du
Nouveau Testament, parce que nous croyons aux événements
qui doivent se produire dans les derniers jours et qui ont été
prédits par les prophètes d'autrefois, et parce que
nous croyons aux déclarations de Joseph Smith, selon
lesquelles Jésus est véritablement
le Christ et le Sauveur de tous les hommes, mais surtout de ceux qui
croient, et s'est mis pour la seconde fois en devoir de rassembler
son peuple, d'établir son royaume, de bâtir Sion, de
racheter Jérusalem, de vider la terre de la méchanceté
et d'introduire la justice éternelle. 9:366.
Le
devoir d'écouter la vérité –
Ne dites pas :
« Vous êtes mormons, et nous ne voulons rien savoir
de vous. » Attendez d'avoir cherché et recherché
et d'avoir obtenu la sagesse pour comprendre ce que nous prêchons
ou prouver que c'est faux. Si vous ne pouvez prouver que c'est faux
et n'êtes pas disposés à le recevoir, laissez-le
là. Si c'est l'œuvre de Dieu, elle demeurera. Que
dites-vous, gens du dehors ? Que dites-vous, monde chrétien
et monde païen ? Si nous avons la vérité à
vous donner, qui vous fera du bien ici et dans l'au-delà, qui
vous sauvera aujourd'hui et demain et tous les jours, jusqu'à
ce qu'elle vous sauve dans le royaume de Dieu et vous amène à
un état de félicité et de bonheur parfaits dans
la présence du Père, le voulez-vous ? 12:313-314.
Dans le monde
chrétien, des milliers et des millions de personnes sont aussi
proches que l'on puisse l'être de la
vérité en ce qui concerne le comportement moral et
chrétien. Je peux en trouver un
grand nombre dans notre communauté qui mènent la vie la
plus morale que l'on puisse mener. Y a-t-il
quelque chose d'autre qui soit nécessaire et important ?
Oui - vivre de manière à avoir tous les jours avec vous
l'Esprit de la vérité, de sorte que lorsque vous
entendrez la vérité, vous la connaîtrez aussi
bien que vous connaissez les visages des membres de la famille de
votre père, et vous comprendrez également toutes les
manifestations produites par des principes erronés. 6:331.
CHAPITRE 39 : L'ÉGLISE ET
LE ROYAUME DE DIEU SUR LA TERRE
Israël
–
Qui est Israël ?
Ce sont ceux qui sont de la postérité d'Abraham, qui
ont reçu la promesse par l'intermédiaire de leurs
ancêtres, et tout le reste des enfants des hommes qui reçoivent
la vérité sont également Israël. Ils sont
toujours dans mon cœur, toutes les fois que je m'adresse au
trône de grâce. 1:107.
Israël est
dispersé parmi toutes les nations de la terre ; le sang
d'Éphraïm est mêlé au sang de la terre
entière. La postérité d'Abraham est mêlée
à la postérité rebelle dans le monde entier.
16:75.
Les anciens qui se
sont levés dans notre Église et royaume sont
véritablement d'Israël. 2:269.
Ces insulaires et
les natifs de notre pays sont de la maison d'Israël - de la
postérité d'Abraham, et la
promesse s'adresse à eux ; et tôt ou tard, ils
seront tous, soit sauvés dans le
royaume de Dieu, soit détruits, racine et rameau. 6:199.
Et encore, si un
Gentil pur croit fermement en l'Évangile de Jésus-Christ
et y obéit, dans ce cas je vous
donne les paroles du prophète Joseph : « L'effet
du Saint-Esprit sur le Gentil est de purger le vieux sang, et de
faire de lui quelqu'un de la postérité d'Abraham. »
2:269.
Nous devons édifier
et établir Sion, rassembler la maison d'Israël et
racheter les nations de la terre. Notre peuple a cette œuvre à
accomplir, qu'il nous soit donné un jour de la voir ou non.
Tout cela est entre nos mains. 8:68.
Nous avons
l'obligation de veiller à ce que la maison d'Israël
s'entende prêcher l'Évangile, de faire tout ce qui est
en notre pouvoir pour la rassembler au pays de ses pères
et de rassembler la plénitude des Gentils pour que l'Évangile
puisse être porté avec succès aux Juifs. 12:113.
Nous rassemblons
maintenant ceux des enfants d'Abraham qui descendent des reins de
Joseph et de ses fils, plus spécialement par Éphraïm,
dont les enfants sont mêlés à toutes les nations
de la terre. Les fils d'Éphraïm sont sauvages et
incultes, rebelles et ingouvernables. Leur esprit est turbulent et
résolu ; c'est la race anglo-saxonne, et ils sont sur
toute la face de la terre, portant l'esprit de gouvernement et de
commandement, allant de conquête en conquête. Ils sont de
toute la création et explorent tous les coins de cette terre
pour découvrir ce qui s'y trouve. J'en vois une assemblée
aujourd'hui devant moi. Aucune vicissitude
ne découragera ces hommes ; ils pénétreront
dans les lieux les plus sauvages et
vaincront des difficultés presque insurmontables pour faire
fructifier les trésors de la terre,
pour promouvoir leur indomptable esprit d'aventure. 10:188.
L'Église
et le royaume –
C'est de notre
Église que sortira le royaume que Daniel a vu. Nous sommes le
peuple dont Daniel a vu qu'il continuerait à grandir, à
se répandre et à prospérer ; et si nous ne
sommes pas fidèles, d'autres prendront notre place, car nous
sommes l'Église et le peuple qui posséderons le royaume
à tout jamais. 8:143.
Nous continuerons à
prêcher, nous continuerons à lutter jusqu'à ce
que les royaumes de ce monde deviennent les royaumes de notre Dieu et
de son Christ. 11:240.
Nous sommes le
royaume de Dieu sur la terre. Les gens qui sont assis devant moi, de
même que les milliers de personnes qui se trouvent sur la
terre, sont le peuple de Dieu. Si on nous a enseigné de telle
manière que le Seigneur voit que nous sommes capables
d'administrer, de gouverner et de diriger le royaume de Dieu sur la
terre d'une manière plus parfaite que jusqu'à présent,
vous pouvez être certains que notre peuple aura la victoire
assurée. C'est à l'allure à laquelle nous serons
capables de dispenser en justice les principes de la puissance, de la
lumière, de la connaissance, de l'intelligence, de la
richesse, des cieux et de la terre, qu'ils seront conférés
à notre peuple. 5:327.
Si l'Évangile
va dans les coins les plus reculés de la terre et accomplit la
destinée que lui ont prédite les prophètes,
Jésus et les apôtres, il finira par embrasser tous les
hommes bons qui sont sur la terre ; il prendra tous les gens
honnêtes, sincères et vertueux et tous les braves gens
et les rassemblera dans le troupeau de notre royaume, et notre
société s'accroîtra, se répandra à
l'étranger et se multipliera, et ses connaissances
augmenteront jusqu'à ce que les membres qui la composent en
sachent assez pour prolonger leurs jours et
que revienne la longévité de l'homme, et qu'il commence
à vivre comme les hommes le faisaient
autrefois. 11:303.
Quel sera le
résultat final du rétablissement de l'Évangile
et la destinée des saints des derniers
jours ? S'ils sont fidèles à la prêtrise que
Dieu nous a conférée, l'Évangile révolutionnera
le monde entier ; la terre sera sanctifiée et Dieu la
glorifiera, et les saints y demeureront
dans la présence du Père et du Fils. 12:113.
Un
but de l'Église –
Nous sommes
exhortés à créer notre propre ciel, notre propre
paradis, notre propre Sion. 9:170.
Nous avons un but
en vue, c'est d'acquérir de l'influence parmi tous les
habitants de la terre en vue d'établir le royaume de Dieu dans
sa justice, sa puissance et sa gloire, d'exalter le nom de la
Divinité et de faire révérer partout ce nom par
lequel nous vivons, afin qu'il soit honoré, que ses œuvres
soient honorées, et que nous soyons honorés nous-mêmes
et nous conduisions de manière à être dignes
d'être appelés ses enfants. 11:274.
Si les saints des
derniers jours pensent que, lorsque le royaume de Dieu sera établi
sur la terre, tous les habitants de la terre deviendront membres de
l'Église et seront appelés saints des derniers jours,
ils se trompent. Je pense qu'il y aura autant d'Églises et de
partis à ce moment-là que maintenant. Et cependant,
lorsque le royaume de Dieu triomphera, tous
les genoux fléchiront et toutes les langues confesseront que
Jésus est le Christ, à la
gloire du Père. Même les Juifs le feront alors. Mais les
Juifs et les Gentils seront-ils obligés
d'appartenir à l'Église de Jésus-Christ des
saints des derniers jours ? Non,
absolument pas. Jésus dit à ses disciples : « Il
y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela
n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer
une place, afin que là où je suis vous y soyez aussi »,
etc. Il y a suffisamment de demeures pour contenir les différentes
classes de l'humanité, et il existera toujours une diversité
à toute éternité, exigeant une classification et
un arrangement en sociétés et en communautés
dans les nombreuses demeures qui existent dans la maison du Seigneur,
et ceci sera pour toujours et à jamais. Ne vous imaginez donc
pas que si le royaume de Dieu est établi sur toute la terre,
tous les hommes deviendront saints des derniers jours. Ils cesseront
de persécuter l'Église de Jésus-Christ et seront
disposés à reconnaître le Seigneur et Dieu, et
que Jésus est le Sauveur du monde. 11:275.
Le
royaume de Dieu se développera graduellement –
Le royaume dont
nous parlons, que nous prêchons et que nous essayons d'édifier
est le royaume de Dieu sur la terre, non dans les cieux étoilés,
ni dans le soleil. Nous essayons d'établir sur la terre le
royaume de Dieu auquel appartient en réalité et à
juste titre tout ce qui se rapporte aux hommes - leurs sentiments,
leur foi, leurs affections, leurs désirs et tous les actes de
leur vie, afin que le royaume gouverne les hommes spirituellement et
temporellement. 10:328.
Dans cet enfant
impuissant sur le sein de sa mère, nous voyons un homme, un
apôtre, un saint - oui, des générations d'hommes
avec des royaumes, des trônes et des dominations. Ainsi la vie
de ce petit être mortel fragile recèle un potentiel
grandiose et sa valeur est inestimable. Si cela est vrai d'un petit
bébé, quel résultat pouvons-nous attendre de ce
royaume encore dans sa prime enfance ? Nous pouvons espérer
tout ce qui appartient à la grandeur et à la bonté,
à la puissance et au pouvoir, à la domination et à
la gloire. Avec quelle jalousie ne devons-nous pas protéger
les droits de cette puissance en devenir ?
Comme nous devons être zélés et constants à
défendre ses intérêts et à en soutenir
les lois et les institutions sacrées ! 9:170-171.
Nous sommes appelés
à établir le royaume de Dieu aussi bien littéralement
que spirituellement. Si nous ne l'édifions
pas du point de vue temporel, nous n'accomplirons pas
ce que nous sommes appelés à faire ; nous ne
ferons pas notre devoir et serons balayés du chemin, et
d'autres seront appelés à nous succéder,
d'autres qui accompliront le travail que nous sommes appelés à
faire. 10:332.
Je ne crois pas que
la Ville d'Hénoc ait progressé plus, dans le même
laps de temps, que notre peuple au cours des vingt-six années
de sa carrière, ce qui n'est pas peu dire en sa faveur. 3:374.
L'effet
du royaume de Dieu –
Qu'est-ce que le
royaume de Dieu va accomplir sur la terre ? Il révolutionnera
non seulement les États-Unis, mais le monde entier, et s'en
ira du matin au soir, du lever du soleil à son coucher. Ainsi
sera l'inauguration du royaume jusqu'à ce que la terre entière
en soit couverte, comme du déluge, et que les justes soient
rassemblés. 2:190.
Quelqu'un qui est
injuste, quelqu'un qui est impur dans ses sentiments n'entrera jamais
dans le royaume de Dieu. 3:275.
En grandissant, se
répandant, s'accroissant et prospérant, le royaume de
Dieu purifiera, purgera à fond et
nettoiera le monde de la méchanceté. Celui qui croit
que sa maison est construite sur le roc et
conçue pour résister à toutes les épreuves
qui lui seront appliquées s'apercevra, lorsqu'elle sera mise à
l'épreuve par l'Évangile du royaume, que ses fondations
se révèlent être du sable et que sa texture tout
entière ne permet pas que l'homme lui confie son salut. 1:190.
Lorsque le royaume
de Dieu sera tout à fait établi sur la face de la terre
et l'emportera sur toutes les autres nations et tous les autres
royaumes, il protégera les hommes dans la jouissance de tous
leurs droits, quels que soient leurs croyances, la foi qu'ils
professent, ou leur culte. S'ils désirent adorer un Dieu
qu'ils ont fabriqué, au lieu du Dieu vrai et vivant, c'est
bon, il s'occuperont de leurs affaires et laisseront les autres
tranquilles. 2:310.
Si nous désirons
que notre Église et le royaume de Dieu sur la terre soient
comme un bel arbre sain qui pousse, nous devons prendre soin de ne
pas laisser les branches mortes y rester trop longtemps.
Le
gouvernement du royaume de Dieu –
Tous les royaumes
seront balayés à l'exception de celui dont l'esprit
régnant est le Saint-Esprit et dont le roi est le Seigneur.
2:124.
On demandera
peut-être ce que j'entends par royaume de Dieu. L'Église
de Jésus-Christ est maintenant établie depuis de
nombreuses années, et le royaume de Dieu doit être
établi, à savoir ce royaume qui embrassera tous les
royaumes du monde. Il donnera des lois à toutes les nations
qui existent sur la terre. C'est le royaume que Daniel le prophète
vit fonder dans les derniers jours. Presque toutes les sociétés
religieuses du christianisme croient ce que Daniel vit se réaliser
dans les derniers temps. La seule grande différence entre nous
et elles est la façon dont il sera établi. 11:275.
Lorsque ce royaume
est organisé à une époque quelconque [sur la
terre], son esprit demeure dans le cœur
des fidèles, tandis que sa partie visible existe parmi les
hommes, dans les lois, les ordonnances, les organisations
auxiliaires, les gouvernements, les officiers, les administrateurs et
toutes les annexes nécessaires à son fonctionnement
complet pour parvenir au but envisagé.
10:18.
Le Seigneur a
l'intention d'édifier un royaume qui sera à la fois un
royaume spirituel et un royaume temporel sur la terre. La terre et
ses royaumes seront donnés aux saints du Dieu
Très-Haut. Seront-ils riches alors ? Ne pensez-vous pas
qu'ils posséderont les mines et les trésors de la
terre ? Oui. Mais certains s'écrient : « Ce
n'est pas encore pour maintenant ». C'est vrai. Combien de
temps faudra-t-il pour que cela arrive ? Le temps que
nous soyons prêts à les accepter. 10:332.
Si nous acquérons
jamais assez de foi pour obtenir le royaume de Dieu, comme nous nous
y attendons, nous obtiendrons toute la richesse qu'il y a, dans le
temps et l'éternité, pour ce royaume. Nous ne
dépouillerons pas les autres, mais nous posséderons
l'éternité de matière qui se trouve sur le
chemin de sa progression, et l'éternité et sa plénitude
continueront toujours à s'étendre devant nous. Les
grands pouvoirs de la sagesse éternelle seront exercés
pour augmenter la richesse, la beauté, l'excellence et la
gloire de ce royaume avant qu'il soit introduit dans la présence
du Père et du Fils. Nous devons contribuer à
l'accomplissement de cette œuvre. 10:301.
J'ai appris, il y a
des années, que le Seigneur se tient au gouvernail du vaisseau
de Sion. Il en est le Maître, et si
nous n'accomplissons pas exactement le travail qu'il nous indique,
notre œuvre sera vaine. Telle a été mon
expérience depuis le début. Dans toutes les branches et
tous les domaines de notre vie, nous devons apprendre à
travailler dans le sens de la vérité. Il nous
appartient de savoir ce qu'il faut faire et puis de le faire. Même
si nous n'avons pas la perspective de l'accomplir sur la terre, nous
pouvons certainement essayer ; et si nous essayons de toutes nos
forces, cet acte prouvera au moins que nous avons l'esprit résolu
et déterminé, orné de patience et de
persévérance. Et si, en dépit de nos efforts
résolus, nous sommes toujours incapables de réaliser
notre but, le Seigneur tendra très vraisemblablement la main
pour nous donner la victoire. 6:315
Si notre peuple vit
selon les principes qu'il a embrassés, il sera capable de
conseiller les nations, car nous édifions
sur des fondations justes, et nos principes sont la vérité,
la justice et la sainteté. Suivons ces principes jusqu'à
ce qu'ils éliminent la folie dans nos vallées, et que
nous devenions des maîtres de sagesse pour les nations. 7:66.
Il
continuera –
Tout est bien. Dieu
peut poursuivre son œuvre. Ce royaume demeurera éternellement.
8:69.
Le Seigneur ne
permettra jamais que notre peuple dégénère et
soit dissimulé dans un coin ; cela ne se peut ; et
il ne veut pas non plus que quelqu'un d'autre que lui l'aide. 1:364.
Dieu a commencé
à établir son royaume sur la terre, et l'enfer tout
entier et ses démons s'avancent contre lui. L'enfer est béant
et envoie ses démons et ses gnomes. Dans quel but ? Pour
extirper le royaume de Dieu de la terre. Mais ils ne peuvent le
faire. 5:75.
Les soldats du
Seigneur sont dans les montagnes, dans les canyons, sur les plaines,
sur les collines, le long des grands fleuves et au bord des
ruisseaux. Il y en a des milliers et des milliers de plus qui sont
pour nous qu'il y en a contre nous, et vous n'avez pas besoin d'avoir
peur. 5:57.
Mon cœur est
réconforté. Je contemple le peuple de Dieu, je vois
qu'il a été chassé, expulsé, rejeté
de devant la face des hommes. Les puissances de la terre et de
l'enfer se sont efforcées d'extirper
de la terre ce royaume. Les méchants ont réussi à
le faire dans les temps passés ;
mais ils ne pourront détruire ce royaume-ci, parce que c'est
la dernière dispensation - parce que c'est la plénitude
des temps. C'est la dispensation de toutes les dispensations, et elle
dépassera en splendeur et en gloire toutes les dispensations
qui aient jamais été confiées
aux enfants des hommes sur la terre. Le Seigneur ramènera
Sion, rachètera son Israël, plantera son étendard
sur la terre et établira les lois de son royaume, et ces lois
l'emporteront. 8:36.
S'il y a dans cette
ville, ou ailleurs, des cœurs ou des esprits qui se demandent
avec crainte si nous serons ou non détruits ou si notre Église
durera et deviendra la grande puissance de la terre, selon les
prédictions des serviteurs de Dieu, je dirai à toutes
les âmes tremblantes de ce genre : Vous n'avez aucune
crainte de ce genre à avoir. Il n'y a qu'une crainte que vous
deviez avoir, c'est en ce qui vous concerne, que vous ne quittiez la
lumière que le Seigneur vous a donnée et que vous
n'erriez dans les ténèbres, retournant
aux éléments misérables du monde, aspirant de
nouveau aux choses du monde dans leur état
pécheur. 19:3.
Nous ne pouvons
nous empêcher d'être des saints ; nous ne pouvons
empêcher que l'œuvre de Dieu s'accomplisse ; nous
n'avons pas en nous-mêmes le pouvoir de dominer notre esprit et
nos passions ; mais la grâce de Dieu suffit pour nous
donner la victoire parfaite. Le pouvoir du Seigneur notre Dieu nous
aide, et le diable et ses émissaires nous aident, l'un d'un
côté, l'autre de l'autre. Nous avons le pouvoir
d'accepter la vérité et de la rejeter, nous avons le
pouvoir de rejeter le mal ou de l'accepter. 8:226.
Lorsque les
méchants auront le pouvoir d'éteindre le soleil, de
sorte qu'il ne brillera plus, lorsqu'ils auront le pouvoir de mettre
fin au fonctionnement des éléments, de suspendre le
système tout entier de la nature et de faire du trône du
Tout-Puissant un marchepied, ils pourront
alors envisager d'arrêter le mormonisme dans sa course et de
contrecarrer les desseins inaltérables du ciel. Les hommes
persécutent ceux qui croient en sa doctrine, rapportent et
publient des mensonges pour leur infliger des difficultés, la
terre et l'enfer peuvent s'unir en une grande ligue contre lui et
utiliser au maximum leurs pouvoirs maléfiques, il restera
aussi ferme et aussi immuable au milieu de tout cela que les piliers
de l'éternité. Les hommes peuvent persécuter le
prophète et ceux qui croient en lui et le soutiennent, ils
peuvent chasser les saints et les tuer, cela n'affecte pas d'un iota
les vérités du mormonisme, car elles demeureront
lorsque les éléments fondront dans une chaleur ardente,
que les cieux s'enrouleront comme un parchemin et que la terre ferme
sera dissoute. Le mormonisme repose sur la base éternelle de
la toute puissance. Jéhovah est le mormonisme de ce peuple, sa
prêtrise et sa puissance ; et tous ceux qui l'acceptent
viendront au jour fixé en la présence du Roi éternel
recevoir une couronne de vie. 1:88.
La
tâche des saints des derniers jours –
Notre oeuvre est de
susciter Sion et de faire naître le royaume de Dieu dans sa
perfection et sa beauté sur la terre. 9:293.
Nous n'avons rien
d'autre à faire ici qu'édifier et établir la
Sion de Dieu. Cela doit se faire selon la volonté et la loi de
Dieu, sur le modèle et l'ordre d'après lesquels Hénoc
a édifié et a rendu parfaite la Sion des temps anciens,
qui a été enlevée aux cieux, et c'est à
la suite de cela que le bruit s'est répandu
que Sion s'était enfuie. Bientôt elle reviendra, et de
même qu'Hénoc a préparé
son peuple à être digne d'être enlevé, de
même nous devons, par notre fidélité,
nous préparer à rencontrer la Sion venant d'en haut
lorsqu'elle reviendra sur la terre, et à supporter l'éclat
et la gloire de sa venue. 18:356.
J'ai constamment
Sion sous les yeux. Nous n'allons pas attendre que des anges, ou
qu'Hénoc et les siens viennent bâtir Sion, c'est nous
qui allons la construire. Nous ferons pousser
notre blé, bâtirons nos maisons, clôturerons nos
fermes, planterons nos vignes et nos vergers, et nous produirons tout
ce qui mettra notre corps à l'aise et le rendra heureux ;
c'est ainsi que nous avons l'intention d'édifier Sion sur la
terre et de la purifier de toute souillure. Qu'une influence sacrée
émane de nous et imprègne toutes les choses sur
lesquelles nous avons pouvoir : sur le sol que nous cultivons,
les maisons que nous construisons et tout ce que nous possédons ;
et si nous cessons de tenir compagnie à ce qui est corrompu et
établissons la Sion de Dieu dans notre cœur, dans nos
maisons, dans nos villes et dans tout notre pays, nous finirons par
vaincre la terre, car nous sommes les seigneurs de la terre ; et
au lieu de ronces et d'épines, toutes les plantes utiles qui
sont bonnes pour la nourriture de l'homme et pour embellir et orner
jailliront de son sein. 9:284.
Le Seigneur veut un
peuple qui a été mis à l'épreuve. 16:28.
Être un saint
dans le sens plein du terme, c'est être quelque chose de
presque parfait. Mais si nous nous efforçons, au maximum des
capacités que Dieu nous a données, de prouver que nous
sommes disposés à le servir et à remplir notre
devoir, nous serons justifiés. Nous avons le royaume de Dieu à
édifier, Sion à racheter ; nous devons nous
sanctifier de manière à être prêts à
être enlevés avec l'Église du Premier-Né,
et si nous profitons de chaque jour et de chaque heure, lorsque nous
mourrons, nous serons justifiés. Mais si nous continuons à
vivre, nous devons devenir de véritables saints, sinon nous ne
posséderons pas la plénitude de la gloire de Dieu qui
sera révélée. 16:41
Beaucoup de saints
des derniers jours pensent que lorsqu'ils auront obéi à
l'Évangile, fait le sacrifice
d'abandonner leur foyer, peut-être même leurs parents,
leurs maris, leurs épouses, leurs enfants, leurs fermes, leur
pays natal ou d'autres choses qui leur sont chères, l'œuvre
sera terminée ; mais elle ne fait que commencer. L'œuvre
qui consiste à nous purifier et à nous préparer
à édifier la Sion de Dieu sur ce continent aura tout
juste commencé lorsque nous en serons arrivés là.
13:313.
Il en est beaucoup
qui pensent que le royaume de Dieu les bénira et les exaltera
sans aucun effort de leur part. Il n'en est pas ainsi. Il est attendu
de tous qu'ils coopèrent à l'œuvre avec toutes
les capacités que Dieu leur a données. Tous ceux qui
appartiennent à la famille humaine doivent accomplir une
partie de l'œuvre dont le but est de lever la malédiction
sur la terre et sur tous les êtres qui y vivent. Lorsque cette
œuvre aura été accomplie, alors ils posséderont
tout. 10:301.
Nous ne possédons
aucun intérêt personnel correct qui soit séparé
de ce royaume ; si nous avons des intérêts
véritables, ils se trouvent nécessairement dans le
royaume de Dieu. 3:154.
Le
royaume de Dieu ou rien –
Lorsque le royaume
de Dieu sera établi, si tous les membres indistinctement font
leur devoir, il ira tout seul, car c'est une institution vivante,
dynamique, indépendante, voulue des cieux. 11:249.
Le royaume de Dieu
est tout ce qui a réellement de la valeur. Tout le reste ne
vaut pas qu'on le possède, que ce
soit ici ou dans l'au-delà. Sans lui, tout le reste serait
comme un arbre desséché, prêt à être
brûlé - il serait entièrement consumé et
les cendres en seraient jetées aux
quatre vents. 8:185.
Pour moi c'est le
royaume de Dieu sur la terre ou rien d'autre. Sans lui je ne
donnerais pas un sou pour la richesse, la
gloire, le prestige et la puissance du monde réunis ;
car, comme la rosée sur l'herbe, tout cela passe et est
oublié, et, comme la fleur de l'herbe, cela se dessèche
et n'est plus. La mort met à égalité le monarque
le plus puissant avec le mendiant le plus pauvre qui meurt de faim,
et tous deux devront se tenir devant la barre du Christ pour répondre
des actes accomplis dans le corps. 11:126.
Pour nous, c'est le
royaume de Dieu ou rien ; et nous le maintiendrons, ou mourrons
en essayant de le faire - et nous ne mourrons pas en essayant. Il est
réconfortant pour un grand nombre de personnes d'être
assurées que nous ne mourrons pas en essayant ; mais nous
vivrons en essayant. Nous maintiendrons le royaume de Dieu en
vivant ; et si nous ne le maintenons
pas, nous mourrons non seulement d'une mort temporelle, mais
également d'une mort éternelle.
Prenez donc vos dispositions pour vivre. 5:342.
Si vous donnez
quelque chose pour l'édification du royaume de Dieu, donnez ce
que vous avez de mieux. Qu'avez-vous de mieux à consacrer au
royaume de Dieu ? Ce sont les talents que Dieu vous a donnés.
Combien ? Tous. Quels beaux talents ! Quel beau don !
C'est une chose plus précieuse que l'or fin que le fait de
pouvoir me trouver ici et vous donner mes idées, et que vous
puissiez vous lever et me dire ce que vous pensez, et ainsi échanger
nos idées. C'est un des dons précieux qui sont conférés
aux êtres humains. Consacrons toutes les qualités que
nous possédons à l'édification du royaume de
Dieu, et vous l'accomplirez entièrement. 8:346.
CHAPITRE 40 : QUELQUES EFFETS DE
L'ÉVANGILE
La
nature de l'Évangile –
Nous avons en vue
Sion dans sa perfection. 4:270.
Toute la
connaissance, toute la sagesse et tout le bien que le cœur de
l'homme puisse désirer se trouvent sur le territoire de la foi
que nous avons embrassée. 13:150.
Le but de
l'Évangile est de révéler les secrets du cœur
des enfants des hommes. 3:4748.
Y a-t-il de la
guerre dans notre religion ? Non ; ni la guerre, ni
l'effusion de sang. Et pourtant nos ennemis crient « À
l'effusion de sang », et « Quels hommes
terribles, ces mormons, et ces Danites ! Comme ils tuent !. »
C'est le comble de la sottise. Les méchants tuent les
méchants, et ils l'attribuent aux saints. 12:30
Nous offrons la vie
et le salut à la famille humaine tout entière dans
l'Évangile du Fils de Dieu, et si elle n'est pas disposée
à le recevoir, elle souffrira en conséquence. Il
appartient aux saints des derniers jours de vivre leur religion.
12:315.
Savez-vous que nous
avons ici l'étalon, le noyau, la source, l'origine de tous les
exercices du royaume de Dieu sur la terre entière ? Que
les saints de cette assemblée baissent dans leur foi, et cet
esprit se répandra avant demain matin dans tout le vaste
domaine de cette création. Tous les
anciens qui vont à l'étranger peuvent en témoigner.
Cet esprit se répand par
une influence télégraphique ou une force qui est
indépendante des fils. Que notre peuple qui se trouve au lieu
de rassemblement, s'éveille de son sommeil, se revête de
ses armes et parte en campagne, comme des hommes de guerre, contre
la méchanceté et toutes les
branches de l'Église en sentiront très rapidement
l'influence - elle se communique rapidement à toute la
création. Les fils sont pour ainsi dire placés, comme
l'éclair, le courant les parcourt, tous sentent l'influence,
lorsque nous faisons notre devoir ici. Tout cela dépend de
nous ici. 8:184.
L'Évangile
de vie et de salut est la meilleure institution à laquelle
nous, mortels, puissions confier nos investissements. Allez dans les
cercles financiers du monde, et vous verrez des hommes concevoir et
protéger leurs plans pour des affaires, des chemins de fer,
des compagnies de navigation, du mercantilisme et diverses autres
activités. Vous verrez les partenaires de ces compagnies se
fréquenter, conférer ensemble, s'exposer mutuellement
leurs plans, les étudier, sonder toutes les branches et tous
les secteurs de leurs affaires. Nous sommes
engagés dans une affaire de niveau plus élevé
que ceux de tous les marchands ou de tous
les dirigeants de chemin de fer, ou de toutes les institutions de
nature terrestre, et il est agréable de voir les saints des
derniers jours se réunir et discuter de la question, et
d'apprendre la voie qu'ils doivent suivre pour parvenir au but de
leurs efforts. Si une question se pose à votre esprit à
ce sujet, j'y répondrai en disant que nous sommes à la
recherche de tout ce qui se trouve devant nous : la vie, la
lumière, la richesse, l'intelligence, tout ce que l'homme
mortel peut posséder sur la terre, puis dans un état
plus élevé, où il y aura un développement
plus parfait de la connaissance superficielle que nous avons reçue
ici et de tout ce dont des êtres intelligents peuvent jouir
dans les royaumes célestes de notre Dieu. 15:34.
Les saints des
derniers jours sont un peuple très étrange et on les
conduit d'une manière étrange.
Nous sommes amenés à des circonstances telles que nous
sommes une pierre d'achoppement pour les nations, à cause des
manquements et des faiblesses des saints des derniers jours. Jésus
fut une pierre d'achoppement pour les Juifs, pour la génération
dans laquelle il vécut et pour tous ceux qui le connurent, et
il est bien étrange que Jésus-Christ, à notre
époque tardive, et à une distance aussi grande du
théâtre de ses opérations, soit parvenu à
une célébrité pareille, même ses disciples
sont non seulement canonisés, mais presque considérés
comme s'ils étaient des dieux descendus demeurer avec les
hommes. Tout événement de la vie du Sauveur est
considéré comme divin. Le christianisme reconnaît
maintenant que Jésus était le Fils de Dieu ; il le
considère comme Dieu manifesté dans la chair selon le
Nouveau Testament ; cependant la génération dans
laquelle il vécut ne vit pas ces signes de divinité que
notre génération reconnaît. Pour eux il était
« un rejeton qui sort d'une terre desséchée »,
« une pierre d'achoppement », « un
rocher de scandale ». Il en va de même des saints
des derniers jours. Ils sont une pierre d'achoppement pour cette
génération. Le monde voit toutes leurs faiblesses et
tous leurs défauts et ne voit pas la divinité de
l'œuvre dans laquelle ils sont engagés. Cependant cela
n'est pas étonnant, puisque le monde n'a pu le voir en Jésus
lorsqu'il demeurait dans la mortalité. On nous considère
comme un groupe de fanatiques bas, dégénérés
et ignorants. Telle est l'opinion de la grande majorité du
monde savant et raffiné.. D'autres disent que notre peuple est
la dupe d'un petit nombre. Nous ne prétendons pas avoir
beaucoup de sagesse, mais nous savons que cette partie de l'humanité
que l'on appelle actuellement les chrétiens, qui professent
être les disciples de l'humble et doux Jésus, sont dans
une ignorance grossière de sa personnalité et du mode
de salut qu'il offre au monde. Le peuple
des saints des derniers jours n'est peut-être pas aussi avancé
dans la connaissance des nombreuses sciences que leurs voisins ;
mais ils apprennent à prendre soin d'eux-mêmes, ce qui
est un des arts les plus grands qui soient connus de l'homme. Lorsque
les plus savants et les plus scientifiques des hommes sondent
leur vie et leur expérience, ils se trouvent
dans la nécessité de reconnaître qu'ils sont
défectueux, faibles et ignorants ; ils sont
« étrangers aux alliances de la promesse, sans
espérance et sans Dieu dans le monde ». 12:206-207.
Il y a parmi nous
des gens qui professent être chrétiens, qui sont si
stricts dans leurs idées religieuses qu'ils se lèveraient
le matin à cinq heures et parcourraient, si nécessaire,
des kilomètres plutôt que de rater leurs services
religieux ; et ce sont ceux qui sont à ce point zélés
qu'ils mesureraient la terre de leurs corps, d'ici à la
vieille Jérusalem, s'ils le pouvaient, pour faire pénitence,
comme ils appellent cela. Dieu n'exige pas des sacrifices de ce
genre ; il n'exige pas non plus aucun de ces sacrifices qui
entraînent l'effusion du sang ou la perte de vies. De telles
choses n'appartiennent pas à la religion de Dieu, elles sont
le résultat du péché et de la transgression.
Ceux qui manifestent de cette façon leur foi la fortifient
peut-être et se font peut-être du bien. Tout ce qui est
requis de nous, c'est que nous sacrifiions
nos sentiments et vainquions l'adversaire en soumettant les désirs
qui sont au-dedans de nous pour toute autre
chose que le royaume de Dieu sur la terre, la loi de
Dieu et le salut de nos amis et de nos familles et de la famille
humaine du premier au dernier ; pour
que notre âme tout entière soit consacrée à
l'édification du royaume de Dieu sur la terre et au salut de
ceux qui dorment, qui sont morts sans l'Évangile. 18:238.
Notre religion est
appelée mormonisme parce que les antiques documents révélés
à Joseph Smith étaient intitulés le Livre de
Mormon, selon les instructions que le Seigneur lui avait données ;
mais je l'appellerai le plan de salut élaboré dans les
cieux pour racheter l'humanité du péché et la
ramener en la présence de Dieu.
Elle embrasse tous
les faits qui sont dans les cieux et dans les cieux des cieux - tous
les faits qui se trouvent sur la surface de la terre, dans les
entrailles de la terre et dans les cieux
étoilés ; finalement, elle embrasse toute la
vérité qui existe dans toutes les éternités
des Dieux. 9:149.
Quelques
effets de l'Évangile –
La religion que
nous avons embrassée nous enseigne à nous préparer
à vivre. 5:257.
Le mormonisme a
ouvert la lumière. Écartant le rideau de devant la
lumière du soleil, il a éclairé l'âme de
centaines de milliers de personnes, et elles ont été
amenées à se réjouir de la lumière et de
la vérité. 8:129.
Avec tout le reste
du bien que vous pouvez confier à votre mémoire, ne
manquez pas de vous souvenir que l'Évangile de salut est
expressément conçu pour rendre saints les pécheurs,
pour remplacer le mal par le bien, pour sanctifier, pour rendre bons
les méchants, et meilleurs les hommes de bien. L'Évangile
nous aidera à vaincre le mal là où nous sommes
méchants, là où nous avons des passions
mauvaises. Il nous donne l'influence, le pouvoir, la connaissance, la
sagesse et l'intelligence nécessaires pour vaincre nos
faiblesses et nous purifier devant le Seigneur, notre Dieu. 8:160.
Lorsque les hommes
reçoivent l'Évangile, leur esprit s'ouvre ; ils
voient Sion dans sa gloire, mais ils ne voient pas les difficultés
sur les plaines ou les difficultés avec les faux frères.
8:71.
Quels sont les
fruits de cet Évangile lorsque quelqu'un l'accepte dans son
cœur ? Il rend bon un homme mauvais, et meilleur un homme
bon ; il accroît leur lumière, leur connaissance et
leur intelligence et leur permet de progresser en grâce et dans
la connaissance de la vérité,
comme le Sauveur, jusqu'à ce qu'ils comprennent les hommes et
les choses, le monde et ses doctrines,
qu'elles soient chrétiennes ou païennes, et leur fera
finalement connaître les choses du
ciel, de la terre et sous la terre. 13:144.
Notre religion nous
enseigne la vérité, la vertu, la sainteté, la
foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ.
Elle révèle les mystères, elle ramène à
l'esprit les choses passées et présentes - dévoilant
clairement les choses à venir. C'est la base de la mécanique ;
c'est l'esprit qui donne l'intelligence à tous les êtres
vivants sur la terre. Toute la philosophie vraie sort de cette source
d'où nous tirons la sagesse, la connaissance, la vérité
et la puissance. Que nous enseigne-t-elle ? À aimer Dieu
et nos semblables - à être compatissants, pleins de
miséricorde, longanimes et patients envers ceux qui sont
avancés et envers ceux qui sont ignorants. Il y a dans notre
religion une gloire que n'a jamais possédée aucune
autre religion qui ait jamais été établie sur la
terre en l'absence de la vraie prêtrise.
Elle est la source de toute intelligence, elle ramènera le
ciel sur la terre et exaltera la terre au
ciel, pour préparer toutes les intelligences que Dieu a
placées dans le cœur des
enfants des hommes à se mêler à l'intelligence
qui demeure dans l'éternité et à
élever l'esprit au-dessus des objets frivoles du temps qui
tendent vers la destruction. Elle libère l'esprit de l'homme
des ténèbres de l'ignorance, lui donne cette
intelligence qui coule des cieux et le rend capable de comprendre
toutes choses. Telle est la caractéristique de la religion à
laquelle nous croyons. 7:140-141.
Notre religion
apporte la paix à tous les hommes et la bonne volonté à
tous les habitants de la terre. Elle pousse tous ceux qui en suivent
les règles à cultiver la justice et la paix, à
vivre paisiblement dans leur famille, à louer le Seigneur
matin et soir, à prier avec leur famille, et les remplit à
ce point de l'esprit de paix qu'ils ne condamnent ni ne châtient
que ceux qui le méritent bien. Ils se lèvent le matin
l'esprit aussi calme et serein que le
soleil qui se lève et donne la vie et la chaleur au monde ;
aussi calme et aussi égal que la brise d'un soir d'été.
Pas de colère, pas de fureur, pas de méchanceté,
pas de querelles. Si un tort se produit, la partie lésée
ira trouver son voisin et s'informera tranquillement si le tort était
voulu ; et si le transgresseur apparent vit selon l'esprit de sa
religion, on s'apercevra qu'il n'avait pas pensé à mal,
qu'il fera amende honorable ; le pardon lui sera accordé,
et l'incident sera clos. Tel est l'esprit et l'enseignement de
l'Évangile. Comment obtient-on la perfection ? Elle sera
donnée à tous ceux du royaume de Dieu qui vivront de
manière à être pour eux-mêmes et pour tous
ceux qu'ils dirigent des révélateurs venus des cieux
pour que tout ce qu'ils doivent accomplir dans cette vie, tous les
devoirs de ce monde, tous leurs actes et toutes leurs paroles entre
eux et devant le Seigneur, soient marquées de l'esprit de
révélation. Est-ce là le chemin de la
perfection ? Oui. Tel est l'Évangile de notre Seigneur
Jésus-Christ, tel est l'Évangile de vie et de salut
13:215.
Nous devons
comprendre que lorsque notre vie a été remplie de
toutes sortes de méchancetés, le fait de changer et de
nous repentir de nos péchés, d'être baptisés
pour qu'ils nous soient remis et faire inscrire notre nom sur les
registres de l'Église ne nous prépare pas à
entrer dans la présence de notre Père et de notre Frère
aîné. Que faut-il pour cela ? Demeurer fidèle
aux doctrines du Christ, il ne faut rien moins que cela. 3:193-194.
C'est une chance
pour ceux qui acceptent dans leur cœur cet Évangile et
son esprit, car il éveille bien plus
en eux le désir de connaître et de comprendre les choses
de Dieu que jamais auparavant dans leur vie, et ils commencent à
questionner, à lire et à chercher, et lorsqu'ils
s'adressent au Père au nom de Jésus, il ne les laissera
pas sans témoignage. 14:135.
Lorsque les hommes
reçoivent l'Évangile, que sacrifient-ils ? La mort
pour avoir la vie. Voilà ce qu'ils donnent : les ténèbres
pour la lumière, l'erreur pour la vérité, le
doute et l'incrédulité pour
la connaissance et la certitude des choses de Dieu. 16:161.
Les saints de
toutes les époques ont été protégés
et soutenus dans leurs souffrances par une Force Toute-Puissante, et
le pouvoir de la religion de Jésus-Christ les a toujours
soutenus. Les Juifs ont dit autrefois : Que son sang soit sur
nous et sur nos enfants, et Dieu les a pris
au mot. 10:287.
Vous pourriez aussi
bien entreprendre de terrifier le Tout-Puissant sur son trône
que de terrifier un saint des derniers jours de la vraie veine - qui
a le vrai sang en lui. 2:313.
Le son que fait
l'Évangile de vie et de salut pour rassembler la maison
d'Israël et racheter les enfants des
hommes sème la terreur dans toutes les nations. 8:13.
Une bénédiction
que l'on scelle sur nous ne nous fera du bien que si nous vivons pour
la vérité. 11:117.
La
joie que l'on éprouve dans l'Évangile –
Pour moi, le «
mormonisme » est : « Publions la vérité. »
3:25.
Le grand but de ma
vie est d'établir le royaume de Dieu sur la terre. 11:275.
On demandera si
j'ai des idoles ? Oui j'ai des idoles qui me sont très
chères : mon Dieu et ma
religion, et ce sont là toutes les idoles que je désire
avoir. 9:106.
Je me sens heureux.
Le mormonisme a fait de moi tout ce que je suis, et la grâce,
la puissance et la sagesse de Dieu feront de moi tout ce que je serai
jamais, que ce soit dans le temps ou dans l'éternité.
8:162.
Vous entendez
beaucoup de personnes dire qu'elles ont fait des sacrifices ; si
j'avais ce mot-là dans mon vocabulaire, je l'en rayerais. Je
n'ai encore jamais fait ce que j'appelle des sacrifices ; ils
sont étrangers à mon expérience. 3:223.
Je le dis encore,
si le mormonisme n'est pas tout ce que j'espérais qu'il soit,
cela ne fait rien. S'il n'est pas en moi, et moi en lui, s'il n'est
pas tout et en tout pour moi, je me laisse tromper en moi-même.
Il est tout dans les cieux et sur la terre pour ceux qui le possèdent
vraiment. 2:128.
Notre religion a
été une fête continuelle pour moi. Pour moi elle
est Gloire ! Alléluia ! Louez Dieu ! au lieu
d'être du chagrin et de la souffrance. Donnez-moi la
connaissance, la puissance et les bénédictions que j'ai
la capacité de recevoir, et je me moquerai pas mal de savoir
d'où vient le diable, ni de ce qui le concerne ; je veux
la sagesse, la connaissance et la puissance de Dieu. Donnez-moi la
religion qui m'élève davantage dans l'échelle de
l'intelligence - qui me donne le pouvoir de durer - de sorte que
lorsque je parviendrai à l'état de paix et de repos
préparé pour les justes, je pourrai jouir à
toute éternité de la société
des sanctifiés. 8:119.
La dernière
fois que je vous ai parlé ici, je vous ai dit que j'ai trouvé
que ma religion m'était aussi douce en privé, dans mes
·méditations secrètes sur mon lit et dans mon
cabinet, dans mon bureau ou avec ma famille
que lorsque je suis à ce pupitre. Je l'aime autant - je
l'estime aussi hautement ; elle est aussi précieuse à
mon intelligence, vivifie, élève, fortifie et remplit
autant tous mes pouvoirs d'une joie indicible quand je suis à
la maison que quand je suis ici. J'espère
que c'est votre cas à tous. Si vous vivez votre religion, elle
vous est aussi chère lorsque vous êtes hors de ce
Tabernacle que lorsque vous y êtes. 8:8.
Je suis heureux ;
je suis plein de joie, de consolation et de paix ; tout en moi
est lumière, car je ne désire rien d'autre que faire la
volonté de mon Père céleste. Je ne prends pas
plaisir à l'injustice, mais à
la justice et à la vérité. Je cherche à
promouvoir mon bien et mon bonheur ainsi que ceux des personnes que
je fréquente. 6:40.
Ma tâche est
de sauver le peuple, et non de l'opprimer, de le piller et de le
détruire. Il est également du
devoir de tous les anciens de travailler à sauver le peuple.
7:229.
Je suis si
reconnaissant, que la langue ne peut exprimer ce que j'éprouve,
de pouvoir fréquenter les saints,
d'être membre du royaume de Dieu et d'avoir des amis dans
l'Église du Dieu vivant. 10:314.
Je peux dire que je
ne considère pas que j'aie jamais souffert pour ce royaume -
pas le moins du monde. Je n'ai jamais rien sacrifié d'autre
que les tendances mauvaises qui sont semées dans notre nature,
jaillissant de la semence qui fut plantée lors de la chute.
8:67.
Le Seigneur m'a
béni ; il m'a toujours béni ; dès le
moment où j'ai commencé à édifier Sion,
j'ai été extrêmement béni. Je pourrais
raconter des exemples si extraordinaires de la providence de Dieu à
mon égard que mes frères et sœurs se diraient :
« On ne me fera jamais croire
cela. » Mais mon cœur est décidé à
faire la volonté de Dieu, à édifier son royaume
sur la terre, à établir Sion et ses lois, et à
sauver le peuple ; et je peux dire, en vérité et
avec honnêteté, que la pensée ne m'est jamais
venue à l'esprit, dans tous mes labeurs, de savoir ce que sera
ma récompense ou si ma couronne sera grande ou petite, ou si
j'aurai une couronne quelconque, une petite possession, une grande
possession ou pas de possession du tout. Je n'ai jamais réfléchi
à la question ni ne m'en suis jamais soucié. Tout ce
que j'ai eu à l'esprit c'est que j'avais le devoir de faire la
volonté de Dieu et de travailler à établir son
royaume sur la terre. Je n'aime, ne sers, ne crains pas le Seigneur
pour ne pas être damné, ni pour obtenir un grand don ou
une grande bénédiction dans l'éternité,
mais tout simplement parce que les principes que Dieu a révélés
pour le salut des habitants de la terre sont purs, saints et
édifiants de nature. Il y a en eux de l'honneur et de
l'accroissement éternel, ils conduisent d'une lumière à
l'autre, d'une force à l'autre, d'une gloire à l'autre,
d'une connaissance à l'autre et d'un pouvoir à l'autre.
16:70.
Le mormonisme a
fait pour moi tout ce qui a jamais été fait pour moi
sur la terre ; il m'a rendu heureux, il m'a rendu riche et aisé,
il m'a rempli de bons sentiments, de joie et de réjouissance.
Alors que, avant de posséder l'esprit de l'Évangile,
j'étais troublé par les choses dont j'entends d'autres
se plaindre, c'est-à-dire me sentir a certains moments abattu,
sombre et mélancolique, tout ayant pour moi, à certains
moments, un aspect triste. Mais les arbres, les cours d'eau, les
rochers ou une partie quelconque de la création ont-ils jamais
revêtu pour moi un aspect sombre, ne serait-ce qu'une
demi-minute, depuis que je suis entré en possession de
l'esprit de cet Évangile ? Non, même si avant ce
temps-là je pouvais voir les
plantations, les villes, les bâtiments et les jardins les plus
beaux ou autre chose encore dans la nature, cependant il arrivait
qu'ils portent tous pour moi une ombre de mort. Il me semblait
parfois qu'ils étaient couverts d'un voile qui jetait une
ombre profonde sur tout, comme l'ombre de la vallée de la
mort, et je me sentais solitaire et mal à l'aise.
Mais depuis que j'ai embrassé l'Évangile, jamais un
seul instant rien, à ma souvenance, ne m'a jamais paru
sombre ; en toutes circonstances je me suis senti joyeux. Autant
que je me souvienne, lorsque j'étais entouré par les
émeutiers, menacé de toutes parts
de mort et de destruction, je me sentais aussi joyeux et d'aussi
bonne humeur que maintenant. Les perspectives n'étaient sans
doute pas brillantes, et peut-être même très
sombres, mais je n'ai jamais connu le temps, dans cet Évangile,
où je n'ai pas su que le résultat
serait profitable à la cause de la vérité et de
ceux qui aiment la justice, et je me suis toujours
senti prêt à reconnaître joyeusement la main du
Seigneur en toutes choses. 3:320.
Je me présente
devant cette assemblée comme quelqu'un qui enseigne le chemin
de la vie et du salut. 10:138.
Permettez-moi de
dire que je suis fier de ma religion. C'est la seule chose dont je
tire de l'orgueil sur la terre. Je peux
amasser des montagnes d'or et d'argent, je peux m'entourer
de propriétés, de biens et de mobiliers, mais je ne
pourrais en tirer de la gloire, par
comparaison avec ma religion ; elle est la fondation de la
lumière et de l'intelligence ; elle engloutit la vérité
que contient toute la philosophie du monde, aussi bien païenne
que chrétienne ; elle embrasse la sagesse de l'homme,
toute la sagesse et toute la puissance du monde, elle confine à
celle qui se trouve dans le voile. Ses limites, sa circonférence,
sa fin, sa hauteur et sa profondeur dépassent la compréhension
des mortels, car elle n'en a pas. 1:39.
Je me sens poussé
au-dedans de moi à prêcher l'Évangile de salut.
4:43.
Avec l'aide de
Dieu, des anges et des hommes de bien, je ne cesserai jamais de
lutter, pouce par pouce, jusqu'à ce
que nous remportions la victoire et possédions le royaume. Tel
est mon sentiment, telle est ma foi, et nous y parviendrons. Je
prophétise, au nom du Seigneur Jésus-Christ, que nous
posséderons le royaume de Dieu sur toute la terre, et que nous
posséderons la terre. 8:166.
J'en sais assez
pour laisser le royaume tranquille et faire mon devoir. C'est lui qui
me porte, et ce n'est pas moi qui porte le royaume. Je me trouve sur
le bon bateau de Sion, et il me porte en sécurité sur
des éléments en fureur ; j'ai ma sphère
d'actions et de devoirs à accomplir à bord de cette
barque ; mes efforts constants et incessants doivent être
de les accomplir fidèlement. 11:252.
Voilà près
de trente ans que je cherche à connaître la vérité
et à comprendre correctement les principes de la sainte
prêtrise qui ont été révélés
depuis les cieux par l'intermédiaire du prophète
Joseph ; et je n'ai jamais cessé, lorsque j'en avais
l'occasion, en son temps et en son lieu, de présenter ces
principes à mes semblables. 7:131
J'aime combattre
les démons, mais j'aime les vaincre. 3:224.
Nous avons
abandonné le royaume des ténèbres, avons
déclenché une rébellion ouverte contre la
puissance du diable sur cette terre et je le combattrai, en ce qui me
concerne, ainsi m'aide Dieu, aussi longtemps qu'il y aura un souffle
dans mon corps, et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour
renverser son gouvernement. Et s'il se plaint que j'empiète
sur son territoire, je lui demanderai très poliment d'aller en
son lieu, là où il doit se trouver. S'il en est dans
notre communauté qui veulent soutenir le gouvernement du
diable plutôt que le royaume de Dieu, je désire qu'ils
aillent là où ils doivent être. Je veux soutenir
le gouvernement des cieux, et m'y attacherai avec l'aide de Dieu. Si
nous le soutenons, il nous édifiera
et nous couronnera de victoire et de vie éternelle. 10:41.
Je suis fier de
dire de ma religion que je l'ai étudiée fidèlement
pendant vingt-deux ans, jour et nuit, chez
moi et à l'étranger, sur les rivières et sur les
lacs, lorsque je voyageais par mer et par terre ; e l'ai étudiée
en chaire, du matin au soir, quoi que je fusse occupé a faire.
Je l'ai étudiée avec la plus grande application qu'un
élève puisse apporter à une matière qu'il
désire apprendre par cœur, et je peux dire que je n'en
connais que l'ABC ; elle conduit la perspective de mon esprit
dans l'éternité. 1:139.
Les
bénédictions reposent sur les bonnes œuvres –
Toutes les
bénédictions que le Seigneur offre à son peuple
sont conditionnelles. Ces conditions sont :
« Obéissez à ma loi, gardez mes
commandements, marchez selon mes ordonnances,
observez mes statuts, aimez la miséricorde, respectez la loi
que je vous ai donnée, restez purs
dans la loi, et alors seulement, vous aurez droit à ces
bénédictions. » 16:162.
Les
bonnes actions sont toujours suivies de bénédictions –
L'histoire du
peuple de Dieu à toutes les époques atteste que toutes
les fois qu'il a écoute les commandements des cieux, il a
toujours été béni. Notre peuple tout entier ne
doute pas un seul instant qu'il sera plus béni en écoutant
les bons conseils qu'en ne les écoutant pas. 12:122.
Frères et
sœurs, si nous désirons que les bénédictions
des cieux soient sur nous, soyons fidèles à nos
alliances et à nos appels, fidèles à payer la
dîme, à garder la Parole de
sagesse et à construire des temples. 16:69.
Si les frères
se mettent au travail et accomplissent les labeurs qui leur
incombent, ils seront bénis en le faisant. Leur santé
s'améliorera et leur richesse augmentera. Le Seigneur bénira
le peuple dans la proportion où il s'est béni lui-même.
16:168.
Je voudrais que le
peuple se rende compte qu'il marche, vit et demeure en la présence
du Tout-Puissant. Les fidèles auront des yeux pour voir comme
ils sont vus, et vous verrez que vous êtes au sein de
l'éternité et en la présence d'êtres
saints et que vous serez rendus capables, sous peu, de jouir de leur
société et de leur présence. Vous êtes
grandement bénis. 8:200.
Faites de votre
mieux en toutes choses, ne vous laissant jamais aller à
commettre un acte sans que l'Esprit de Dieu qui est au-dedans de vous
ne vous justifie. Et si vous vivez chaque jour de votre vie au mieux
de la lumière et de l'intelligence que vous possédez,
glorifiant Dieu, notre Père céleste, dans toute
l'étendue de votre connaissance, je vous promets la vie
éternelle dans le royaume de Dieu. 19:220.
L'homme qui cherche
avant tout le fruit, le luxe de la vie, la bonne chère, les
bons vêtements et en même temps professe être saint
des derniers jours, s'il n'extirpe pas cet esprit de son cœur,
l'esprit en question remportera une victoire totale sur lui. Alors
que c'est de lui qu'il est requis qu'il remporte la victoire sur ses
passions et ses sentiments insensés.
4:52.
Augmenter
les bénédictions –
Au lieu d'être
serrés dans des liens de plus en plus étroits, les
justes continueront à avoir de plus en plus de liberté
à mesure qu'ils seront de plus en plus fidèles et
obtiendront plus de pouvoir auprès des cieux et davantage de
la puissance de Dieu sur eux. Invoquons
diligemment le Seigneur jusqu'à ce que nous obtenions la foi
de Jésus dans sa plénitude, car ceux qui la possèdent
sont vraiment libres. 10:288.
Si le Seigneur
avait sur la terre un peuple en qui il avait parfaite confiance, il
n'est pas une bénédiction dans les éternités
de notre Dieu qu'il pourrait supporter dans la chair, que le Seigneur
ne déverserait sur lui. La langue ne peut décrire les
bénédictions que le Seigneur
a pour un peuple qui a fait ses preuves devant lui. 4:79.
La plus grande
bénédiction qui puisse être donnée aux
enfants des hommes, c'est le pouvoir de se civiliser selon l'ordre de
la civilisation des cieux - c'est se préparer à
demeurer avec des êtres célestes
capables de supporter la présence de Dieu. 8:7.
Le mormonisme garde
les hommes jeunes et beaux ; et lorsqu'ils sont pleins de
l'Esprit de Dieu, il n'en est pas un dont
le visage ne brille, et c'est cela qui nous rend jeunes, vous et
moi ; car l'Esprit de Dieu est avec nous et en nous. 5:210
Les
bénédictions personnelles sur le peuple –
Frères et
sœurs, que Dieu vous bénisse ! Je vous bénis
tout le temps, alléluia ! Louez le nom du Dieu d'Israël,
car mon âme se réjouit de son nom. 6:100.
Je vous dirai mes
frères et sœurs : Je vous bénis selon la
prêtrise que je détiens et ses clefs. Je vous bénis
au nom de Jésus-Christ. 16:170.
Dieu vous bénisse !
La paix soit avec vous, et que l'amour se multiplie sur le peuple. Je
prie pour le bien de toute la terre. Mon désir est de voir
prospérer le royaume de Dieu. 15:134.
Que Dieu vous
bénisse ! Que la paix soit sur vous ! Soyez fervents
en esprit, humbles, ouverts et pieux, prenant soin de vous-mêmes
et vous efforçant de vous sauver, vous et tous ceux sur qui
vous avez de l'influence, telle est ma prière constante pour
vous, au nom de Jésus-Christ. Amen. 1:111.
Frères et
sœurs, étant donné que j'en ai le droit, par la
prêtrise, je vous bénis au nom du Seigneur, et je dis :
Soyez bénis. Voilà ce que j'éprouve pour les
saints des derniers jours, et voilà ce que j'éprouverais
pour la famille humaine tout entière, si elle voulait recevoir
mes bénédictions, au nom de Jésus-Christ. Amen.
2:10.
Que le Dieu
Tout-Puissant bénisse les saints et tous ceux qui permettent
que ses bénédictions leur soient données. J'ai
la même obligation de bénir les pécheurs que de
bénir les saints s'ils veulent accepter mes bénédictions.
Je prie que les bénédictions du ciel soient sur l'œuvre
de ses mains, car nous sommes tous ses enfants - les fils et les
filles de notre Père qui demeure dans les cieux. 8:261.
Que Dieu bénisse
tous ceux qui sont bons. Que Dieu bénisse les œuvres de
la nature, que Dieu bénisse sa
propre œuvre, renverse les méchants, et les impies, et
ceux qui veulent détruire leurs semblables, pour que la guerre
et les querelles cessent sur la terre. Ô Seigneur, enlève
ceux-ci de leur place et mets de braves gens à la tête
des nations, afin qu'elles n'apprennent plus la guerre, mais se
mettent, comme des êtres rationnels et civilisés,
à soutenir la paix sur la terre et se fassent du bien les unes
aux autres. 12:289.
Dieu vous bénisse,
et je prie que vous soyez bénis ; mais je prie pour que
vous vous bénissiez vous-mêmes.
Frères et sœurs, bénissons-nous nous-mêmes,
en faisant la volonté de Dieu, et alors nous serons dans le
bon. 16:71.
J'ai fait beaucoup
d'expériences dans ma vie, et je ne vous demanderai pas de
faire mieux les uns que les autres, ni que moi, et je vous bénirai
tout le temps. J'ai le désir de vous bénir
constamment ; ma vie est ici, mon intérêt, ma
gloire, mon orgueil, mon confort, mon tout sont ici, et tout ce que
je m'attends à avoir à toute éternité est
concentré au sein de notre Église.
Si je ne l'obtiens pas ici, je ne l'aurai pas du tout. Qu'est-ce que
j'éprouve pensez -vous ?
J'éprouve ce qu'un père doit ressentir pour ses
enfants. Je l'ai éprouvé pendant de nombreuses années,
même lorsque je n'osais pas le dire ; j'ai éprouvé
la même chose qu'une mère pour
son tendre enfant sans oser exprimer mes sentiments ; mais
j'ai essayé de les exprimer dans ma
vie. Que Dieu vous bénisse. Amen. 3:333.
Je ne hais
personne, ni sur terre, ni en enfer. Le pire désir que j'aie
pour les méchants, c'est qu'ils soient obligés de vivre
selon des lois bonnes et saines. 8:43.
Il n'est pas un
homme sur la terre que je haïsse ; mais je hais de tout
cœur leurs actes mauvais. Je suis en guerre contre les faux
principes - contre la méchanceté, le péché
et l'abomination ; et je désire continuer ma guerre
jusqu'à ce que je sois vainqueur. 7:6
Je me sens
heureux ; je me sens en paix avec tous les habitants de la
terre ; j'aime mes amis, et pour ce qui est de mes ennemis, je
prie quotidiennement pour eux ; et s'ils ne croient pas que je
leur ferais du bien, qu'ils viennent me voir chez moi lorsqu'ils ont
faim, et je les nourrirai ; oui, je
ferai du bien à ceux qui me maltraitent et me persécutent.
Je prie tout le temps pour eux et je bénis constamment mes
amis. 11:111.
Si j'en avais le
pouvoir, je bénirais certainement le peuple pour qu'il ait
tout ce que son cœur peut désirer s'il ne pèche
pas. Je ferais ce que j'ai entendu dire par les mères de
quelques-uns de mes enfants qui m'ont accompagné cet hiver à
St George, que je leur ai donné tout ce qu'ils voulaient.
Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont jamais manifesté le désir
d'avoir quelque chose de mal. Et si c'était en mon pouvoir, je
bénirais tous les habitants de la terre en leur donnant toutes
les choses dans lesquelles ils pourraient glorifier Dieu et se
purifier le cœur. 18:362.
Dieu vous bénisse,
mes enfants, mes petits. Je vous aime, j'aime beaucoup les enfants,
l'innocence et la pureté, et je hais l'iniquité. Quand
je contemple les actes des hommes, je pense très souvent que
je n'ai pas assez de compassion ; mais quand je vois les loups
au milieu des agneaux, je les pourchasse pour qu'ils ne les
détruisent pas. J'aurais donné des mondes pour savoir
dans mon enfance la vérité, telle que je l'entends
maintenant. J'avais le grand désir de la connaître, et
j'ai eu les prêtres à dos dès l'âge de huit
ans. J'étais rebelle à leurs croyances, mais pas à
la Bible, pas à Dieu, pas à la sainteté, mais
j'ai été infidèle, et le suis encore à ce
jour, aux croyances des enfants des hommes. Je dis : Que Dieu
vous bénisse, mes enfants. 19:65.
CHAPITRE 41 : JOSEPH SMITH
Un
prophète de Dieu –
J'honore et je
révère de nom le Joseph Smith. Je me réjouis de
l'entendre, je l'aime. J'aime sa doctrine. 13:216.
Ce que j'ai reçu
du Seigneur, je l'ai reçu par Joseph Smith, il a été
l'instrument utilisé. Si je le laisse tomber, je dois laisser
tomber ces principes ; ils n'ont pas été révélés,
proclamés ou expliqués par quelqu'un d'autre depuis le
temps des apôtres. Si je laisse tomber le Livre de Mormon, je
devrai nier que Joseph est prophète ; et si je laisse
tomber la doctrine et que je cesse de prêcher le rassemblement
d'Israël et l'édification de Sion, je dois laisser tomber
la Bible ; et par conséquent, je pourrais aussi bien
rentrer chez moi qu'entreprendre de prêcher sans ces trois
choses-là. 6:279-280.
J'ai envie de crier
alléluia tout le temps lorsque je pense que j'ai connu un jour
Joseph Smith, le prophète que Dieu a
suscité et ordonné, et à qui il a donné
les clefs et le pouvoir d'édifier le
royaume de Dieu sur la terre et de le soutenir. Ces clefs sont
confiées à notre peuple, et
nous avons le pouvoir de poursuivre l'œuvre que Joseph a
commencée, jusqu'à ce que
tout soit prêt pour l'avènement du Fils de l'Homme.
Telle est la tâche des saints des derniers jours, et c'est la
seule que nous ayons à remplir. 3:51.
Ce n'est pas que
Joseph ait été le Sauveur, mais c'était un
prophète. Comme il l'a dit une fois, lorsque quelqu'un lui
demanda : « Êtes-vous le Sauveur ? »
« Non, mais je peux vous dire ce que je suis : je
suis son frère. » Nous pouvons dire la même
chose. 14:202.
Joseph Smith a posé
les bases du royaume de Dieu dans les derniers jours ; d'autres
élèveront la superstructure. 9:364.
Avant de rencontrer
Joseph Smith, je n'avais jamais vu quelqu'un qui pouvait me parler de
la personnalité et de la demeure de Dieu, ni rien me dire de
satisfaisant sur les anges ou les rapports de l'homme avec son
Créateur. Pourtant, j'étais aussi diligent qu'on puisse
l'être pour le découvrir. 16:46.
Qu'est-ce qui fait
la nature et la beauté de la mission de Joseph ? Vous
savez que je suis un de ses apôtres. Lorsque je l'ai entendu
prêcher pour la première fois, il a réuni le ciel
et la terre ; et tous les prêtres de l'époque ne
pouvaient rien me dire de correct sur le ciel, l'enfer, Dieu, les
anges ou les démons ; ils étaient aussi aveugles
que les ténèbres égyptiennes. Quand j'ai vu
Joseph Smith, il prenait les cieux, au sens figuré, et les
ramenait sur la terre ; et il prenait la terre, l'élevait
et dévoilait, clairement et simplement, les choses de Dieu ;
telle est la beauté de sa mission. J'avais eu, longtemps
auparavant, le témoignage qu'il était un prophète
du Seigneur, et c'était consolant. Joseph n'a-t-il pas eu le
même effet sur votre intelligence ? Ne prenait-il pas les
Écritures, et ne les rendait-il pas si claires et si simples
que tout le monde pouvait comprendre ? Tout le monde dit :
« Oui, c'est admirable ; cela unit les cieux et la
terre », et pour ce qui est du temps, ce n'est rien, il ne
sert qu'à nous enseigner à vivre dans l'éternité.
5:332.
Lorsque vous
entendez un homme déverser des choses éternelles, comme
vous vous sentez heureux, comme vous avez l'impression d'être
proches de Dieu. Quel délice c'était d'entendre frère
Joseph parler des grands principes de l'éternité ;
il les amenait au niveau de compréhension d'un enfant, et il
prenait les cieux et les ramenait sur la terre, et c'est là la
beauté de notre religion. 4:54.
Il n'est pas un
seul être qui, ayant eu l'occasion de s'entendre exposer le
chemin de la vie et du salut tel qu'il est écrit dans le
Nouveau Testament, dans le Livre de Mormon et dans
les Doctrine et Alliances, par un saint des derniers jours, puisse
dire que Jésus vit, que son Évangile est vrai et en
même temps que Joseph Smith n'était pas prophète
de Dieu. C'est un témoignage puissant, mais il est vrai. Nul
ne peut dire que ce livre (posant la main
sur la Bible) est vrai, est la parole du Seigneur, est le chemin, le
panneau indicateur sur le chemin et la carte qui nous permet
d'apprendre la volonté de Dieu, et dire en même temps
que le Livre de Mormon est faux ; s'il a eu l'occasion de le
lire ou de l'entendre lire et d'en apprendre les enseignements. Il
n'est pas une personne sur la face de la terre qui, ayant eu la
possibilité d'apprendre l'Évangile de Jésus-Christ
dans ces deux livres, puisse dire que l'un est vrai et l'autre faux.
Aucun saint des derniers jours, homme ou femme, ne peut dire que le
Livre de Mormon est vrai et en même temps que la Bible est
fausse. Si l'un est vrai, les deux le sont ; et si l'un est
faux, les deux le sont. Si Jésus vit et est le Sauveur du
monde, Joseph Smith est un prophète de Dieu et vit dans le
sein de son père Abraham. Bien qu'on
ait tué son corps, cependant il vit et il contemple la face
de son Père dans les cieux ; et
ses vêtements sont aussi purs que les anges qui entourent
le trône de Dieu ; et nul sur la terre ne peut dire que
Jésus vit et nier en même temps
ce que j'affirme au sujet du prophète Joseph. Tel est mon
témoignage, et il est puissant.
1:38.
Qui peut, à
juste titre, dire quelque chose contre Joseph Smith ? Je l'ai
mieux connu que personne. Je ne crois pas que son père et sa
mère l'aient mieux connu que moi. Je ne pense pas qu'il y ait
aujourd'hui un homme sur la terre qui l'ait connu mieux que moi ;
et j'ose dire que, à l'exception de Jésus-Christ, il
n'est pas d'homme meilleur qui ait jamais vécu ou qui vive sur
cette terre. Je suis son témoin. Il a été
persécuté pour la même raison que tous les autres
justes ont été persécutés ou le sont
actuellement. 9:332.
Je n'ai jamais
professé être frère Joseph, mais frère
Brigham, essayant de faire du bien a notre
peuple. Je ne suis pas meilleur, ni plus important qu'un autre qui
essaye de faire du bien. Si je le suis, ce n'est pas à ma
connaissance. Si je fais fructifier ce que le Seigneur m'a donné
et continue à le faire, je deviendrai comme ceux qui m'ont
précédé ; je serai exalté dans le
royaume céleste et rempli à en déborder de toute
la puissance que je puis exercer ; et toutes les clefs de la
connaissance que je puis administrer me seront confiées. Que
voulons-nous de plus ? Je serai juste comme tous les autres :
j'aurai tout ce que je peux, selon mes capacités, comprendre
et administrer. 6:275-276.
Appelé
et dirigé par Dieu –
Il a appelé
son serviteur Joseph Smith, fils, lorsque celui-ci n'était
qu'un jeune garçon, à jeter, pour la dernière
fois, les bases de son royaume. Pourquoi a-t-il chargé Joseph
Smith de faire cela ? Parce qu'il était disposé à
le faire. Joseph Smith était-il la seule personne sur la terre
qui pouvait accomplir cette œuvre ? Il y en avait
indubitablement beaucoup d'autres qui, sous la direction du Seigneur,
auraient pu le faire, mais le Seigneur a choisi celui qui lui
plaisait, et cela suffit. 11:253.
À notre
connaissance, à toutes les époques du monde où
il y a eu un peuple que Dieu a reconnu comme le sien, il l'a
invariablement dirigé dans les choses spirituelles et
temporelles. On a remué cette question d'année en
année, du temps de Joseph. Les deux premiers évêques
de l'Église, Edward Partridge fut le premier, je le
connaissais bien, et Newel K. Whitney était le second,
doutaient que Joseph eût le droit d'avoir quelque chose à
voir avec les choses temporelles. Joseph discutait un peu du cas avec
eux, et leur disait ce qu'il en était, et citait des Écritures
pour leur montrer qu'il ne pouvait en être autrement - qu'il
était impossible au Seigneur de diriger son peuple sans le
diriger dans les affaires temporelles. Le premier acte que l'on fait
après avoir cru est un acte temporel. Lorsque j'entends
prêcher l'Évangile et que j'y crois, je descends dans
les eaux du baptême, ce qui est un acte temporel ; c'est
un acte qui dépend de ma volonté et de mon corps ;
je veux que mon corps descende dans l'eau et soit immergé pour
la rémission de mes péchés ; par
conséquent, je dois aller trouver l'Ancien qui m'a enseigné
l'Évangile, la partie spirituelle du royaume, et lui demander
de m'administrer cette ordonnance temporelle, et il faut qu'il le
fasse ; ayant enseigné la doctrine, il accomplit l'acte
et vous verrez que dans la vie, dans toutes les circonstances, dans
tous les cas, celui qui dirige le royaume spirituel de Dieu, doit
diriger les affaires temporelles ; il ne peut en être
autrement. Je vous dis cela, parce qu'un petit nombre, dans le
peuple, entretiennent cette idée : « Brigham
ne devrait pas se mêler des affaires temporelles. »
On a dit cela à Joseph, et on en a tellement parlé que
je suis allé au temple de Kirtland et j'ai lancé aux
hommes qui élevaient leurs doutes à ce sujet, le défi
de prouver ou de montrer un cas où Dieu n'a pas manifesté
sa volonté concernant les choses temporelles toutes les fois
qu'il a révélé sa volonté
aux enfants des hommes pour établir son royaume sur la terre.
Ils ont toujours touché le
plancher ; il le fallait, il n'y avait
pas d'autre possibilité pour eux, cela acculait tout le
monde. Il y avait William E. McLellin, John
F. Boynton et Lyman Johnson qui appartenaient
aux Douze, Frederick G. Williams, deuxième conseiller de
Joseph, et deux-tiers des membres du Grand Conseil, qui parlaient
tous de cela, et je suis allé au temple et leur ai simplement
lancé le défi de montrer en
quoi le Seigneur avait jamais conféré à un homme
quelconque au monde le pouvoir de diriger les affaires spirituelles
sans lui donner celui de diriger dans les affaires temporelles. Ils
n'ont pas pu le faire. Je leur ai dit qu'ils ne pouvaient pas tirer
la ligne entre le spirituel et le temporel. Tout a été
créé tout d'abord spirituellement et ensuite
temporellement. Tout ce qui est dans le monde des esprits a été
présenté comme nous le voyons maintenant, et notre
terre temporelle a été présentée là-bas.
Nous étions dans le monde des esprits, et nous sommes venus
ici dans cette période de temps, qui se trouve dans
l'éternité, qui n'est absolument rien d'autre qu'un
changement de temps et de saison imparti
pour un changement d'être qui le transforme en temps pour nous.
Il est dans l'éternité, et nous sommes tout autant dans
l'éternité en ce moment que nous le serons dans des
millions d'années. Mais il est mesuré pour les êtres
limités, et il est changeant, et nous l'appelons temporel,
alors qu'en fait il est avant tout spirituel, puis temporel, puis
spirituel et rendu immortel, par conséquent vous ne pouvez
établir de séparation. Je soumets cela aux réflexions
de ceux qui pensent qu'il y a une différence entre les choses
temporelles et spirituelles. Je ne le dis pas, car il n'y a rien de
pareil ici à ma connaissance. 18:243.
Le
développement du prophète –
Le Seigneur a
dirigé Joseph dès le jour où Joseph a obtenu les
plaques, et déjà avant ce temps-là. Il l'a
dirigé de jour en jour et d'heure en heure. 8:66.
Joseph a continué
à recevoir révélation sur révélation,
ordonnance sur ordonnance, vérité sur vérité,
jusqu'à ce qu'il ait obtenu tout ce qui était
nécessaire pour le salut de la famille humaine. Tous les
habitants de la terre sont appelés de Dieu ; ils sont
appelés à se repentir et à être baptisés
pour la rémission des péchés. 16:42.
Nous sommes passés
d'une chose à l'autre, et je peux dire d'un degré de
connaissance à l'autre. Lorsque Joseph a appris l'existence
des plaques qui se trouvaient dans la colline de Cumorah, il n'a pas
reçu à ce moment-là les clefs de la Prêtrise
d'Aaron, il a tout simplement appris que
les plaques étaient là, que le Seigneur les ferait
paraître et qu'elles contenaient l'histoire des aborigènes
de ce pays (l'Amérique). Il a appris que ceux-ci possédaient
autrefois l'Évangile, et à partir de ce moment-là
il a continué, pas à pas, jusqu'à ce qu'il
obtienne les plaques et l'urim et le thummim et qu'il ait le pouvoir
de les traduire. Cela n'a pas fait de lui
un apôtre, cela ne lui a pas donné les clefs du royaume
ni n'a fait de lui un ancien d'Israël. Il était prophète,
avait l'esprit de prophétie et avait reçu tout cela
avant que le Seigneur ne l'ordonne. Et lorsque le Seigneur lui a dit,
par révélation, d'aller en
Pennsylvanie, il l'a fait et a terminé la traduction du Livre
de Mormon ; et lorsque le Seigneur, dans une autre révélation,
lui a dit de retourner dans l'État de New York et de se rendre
chez le vieux Whitmer, qui vivait en un lieu situé en face de
Waterloo, et de s'y arrêter, il l'a fait, il a tenu des
réunions et a rassemblé un petit nombre de personnes
qui ont cru en son témoignage. Il a reçu la Prêtrise
d'Aaron, puis les clefs de la Prêtrise de Melchisédek et
a organisé l'Église. Il a tout d'abord reçu le
pouvoir de baptiser, mais il ne savait pas encore à ce
moment-là qu'il allait en recevoir davantage, jusqu'au moment
où le Seigneur lui a dit qu'il y en avait encore davantage
pour lui. Alors il a reçu les clefs de la Prêtrise de
Melchisédek et le pouvoir de confirmer après avoir
baptisé, ce qu'il n'avait pas auparavant. Il en aurait été
exactement au même point que Jean-Baptiste, si
le Seigneur n'avait pas envoyé ses autres messagers, Pierre,
Jacques et Jean, ordonner Joseph à
la Prêtrise de Melchisédek. Puis, lorsque quelques-uns
des frères s'en sont allés
prêcher, il a reçu une
révélation dans laquelle il leur était commandé
de se rendre dans l'État d'Ohio.
J'avais entendu parler d'eux, sans
toutefois les connaître avant qu'ils ne s'y rendent. Certains
membres de ma famille les ont vus, mon père les a vus et a
conversé avec eux. Puis le chemin a été ouvert
pour tenir une vaste assemblée dans l'État d'Ohio.
Parley P. Pratt, Oliver Cowdery, Ziba
Peterson, David Whitmer, John Whitmer et quelques autres s'y sont
rendus et ont prêché l'Évangile, et ils sont
allés chez les membres de cette société qu'on
appelait les campbellites, autrefois membres des baptistes de la
Communion étroite, dont le dirigeant était Alexander
Campbell. Cet homme prêchait la doctrine que le baptême
était pour la rémission des péchés, et
cela divisa l'Église ; mais lorsque les frères se
rendirent auprès de ces sociétés et leur
enseignèrent non seulement le baptême pour la rémission
des péchés, mais aussi l'imposition des mains,
pour la réception du Saint-Esprit, ils le crurent, furent
baptisés pour la rémission de leurs péchés,
et reçurent l'imposition des mains pour le Saint-Esprit, et
puis ils reçurent d'autres ordonnances. A cette époque
(1840) fut donnée une révélation disant que nous
pouvions être baptisés pour nos amis décédés,
mais tout d'abord il ne fut pas révélé qu'il
fallait tenir un registre de ceux qui étaient baptisés ;
mais lorsqu'il reçut une révélation
supplémentaire qui disait cela, un registre fut tenu. Des
centaines et des milliers de personnes, je crois, furent baptisées
avant qu'on tienne le moindre registre, et elles furent rebaptisées,
et on prit note des baptêmes, des noms de ceux qui les
administraient, de ceux qui agissaient pour les morts et des morts,
ainsi que des témoins. Vous pouvez lire dans le livre des
Doctrine et Alliances la lettre que Joseph écrivit, lorsqu'il
était loin de chez lui, concernant les témoins qui
devaient assister à ces baptêmes. Je raconte cela pour
vous montrer que le Seigneur ne révéla pas tout d'une
fois. Mais il n'est pas nécessaire que je m'étende
davantage là-dessus. 18:239-240.
Ce
que Joseph enseignait –
Tout ce que Joseph
Smith a fait, cela a été de prêcher la vérité
- l'Évangile tel que le Seigneur le lui avait révélé
- et de dire aux hommes comment ils pouvaient être sauvés,
et ceux qui avaient le cœur honnête ont accouru, se sont
assemblés autour de lui et l'ont aimé autant que leur
propre vie. Il ne pouvait rien faire de plus que prêcher de
vrais principes, et c'est cela qui rassemblera les saints dans les
derniers jours, ceux qui ont le cœur honnête. Tous ceux
qui croient en l'Évangile de Jésus-Christ et y
obéissent sont ses témoins de
la véracité de ce que je dis. 10:326.
Ce qu'il y avait
d'éminemment remarquable chez frère Joseph Smith, c'est
qu'il pouvait ramener les choses célestes à la
compréhension du fini. Lorsqu'il prêchait au peuple,
qu'il révélait les choses de
Dieu, la volonté de Dieu, le plan de salut, les desseins de
Jéhovah, les rapports que vous avons avec lui et tous les
êtres célestes, il ramenait ses enseignements à
la capacité de tous les hommes, femmes et enfants, les rendant
aussi clairs qu'un chemin bien tracé.
Ceci aurait dû convaincre de son autorité divine et de
sa puissance tous ceux qui ont jamais entendu parler de lui, car nul
n'a jamais pu enseigner comme lui, et nul ne peut révéler
les choses de Dieu autrement que par les révélations de
Jésus-Christ. 8:206.
On ne pouvait
trouver personne qui puisse enseigner le repentir et le baptême
pour la rémission des péchés, avec l'autorité
d'administrer les ordonnances, jusqu'au moment où Dieu a
chargé d'autorité Joseph Smith, et l'a envoyé
avec son commandement vers les hommes Avant cela, j'avais étudié
tout ce qui se rapportait aux Églises ; j'avais cherché
de tous côtés s'il y avait sur la terre quelque chose
que l'on puisse appeler religion pure ; j'avais cherché
un homme qui aurait pu me parler de Dieu, du ciel, des anges et de la
vie éternelle. Je croyais en Dieu le
Père et en Jésus-Christ, mais je ne pouvais croire que
l'Église du Christ était sur
la terre. On posait souvent la question. « L'Église
méthodiste, les quakers ou l'Église
mère ont-elles raison ? » Non répondais-je,
il n'est pas une église biblique qui
soit sur la terre. J'aurais pu continuer à étudier la
Bible et tous les livres qui ont été
écrits, mais sans la révélation de Dieu j'aurais
été comme l'airain qui résonne ou la cymbale qui
retentit, ne connaissant pas Dieu, la vraie religion, la rédemption
des vivants ou des morts ; j'aurais vécu et je serais
mort dans l'ignorance ; tel était l'état de tous
les habitants de la terre. 10:311.
De son vivant,
Joseph Smith ne donna aucun conseil de nature temporelle ou
spirituelle, pour la conduite des saints des derniers jours, qui ne
leur aurait été profitable s'ils avaient accompli, à
l'unisson, tout ce qu'il voulait qu'il fassent. 11:18.
Résultats
des labeurs du prophète –
Quoiqu'il ait passé
quatorze ans à gouverner notre peuple, à organiser
l'Église, à proclamer l'Évangile et à
recevoir des révélations, néanmoins Joseph Smith
avait des centaines et des milliers d'hommes et de femmes qui étaient
prêts à l'accompagner dans la mort. 14:149.
Maintenant, aussi
mauvais que nous soyons, moi et mes frères, et aussi éloignés
que nous soyons du but et des bénédictions dont nous
devrions jouir, si Joseph Smith, fils, le prophète, avait pu
voir les gens de son temps aussi disposés à obéir
à sa voix qu'ils sont disposés aujourd'hui à
obéir à la voix de leur président, il aurait été
un homme heureux. Il a vécu, œuvré, peiné
et travaillé ; son courage était comme celui d'un
ange, et sa volonté était comme celle du Tout-Puissant,
et il a œuvré jusqu'au moment où on l'a tué.
11:322.
Persécutions
du prophète –
N'est-il pas des
dizaines de personnes qui connaissent bien la mort de notre
Prophète ? Pourquoi le haïssait-on ? À
cause de son influence. A-t-il obtenu ou exercé une influence
injuste ? Absolument pas. Il possédait une influence
juste sur les esprits, les sentiments, les passions, et les
dispositions de tous ceux qui se réjouissaient de la vérité
et de la bonté, dans la mesure où il les fréquentait
et pouvait les guider selon son plaisir. Me
hait-on pour la même cause ? Oui. On me hait parce que
j'enseigne le chemin de la vie et du salut aux gens - parce que je
leur enseigne des principes qui appartiennent à l'éternité,
par lesquels les Dieux étaient et sont, et par lesquels ils
acquièrent de l'influence et du pouvoir. Obtenez cette
influence, et vous serez haï, méprisé et
pourchassé comme la biche dans les
montagnes. Le chemin pour obtenir cette influence est tracé -
par qui ? Par celui qui a créé les mondes et qui a
racheté cette terre et tout ce qui s'y trouve. 7:3.
Notre situation
actuelle est assez étrange. N'est-elle pas étrange
depuis que Joseph a trouvé les plaques ? Ses
circonstances lorsqu'il les a trouvées étaient
singulières et étranges. Il a connu une courte vie de
chagrin et de peine, entouré d'ennemis qui cherchaient jour et
nuit à le massacrer. Si on avait sur ce square du temple mille
chiens de chasse et qu'on les lâche sur un lapin, ce ne serait
pas une mauvaise illustration de la situation qui existait du temps
du prophète Joseph. On le pourchassait sans relâche.
Nous avons la bénédiction de croire à ce même
Évangile que Joseph a enseigné, et, avec lui, d'être
au nombre de ceux dont le nom est jeté au dehors comme
mauvais. 10:315.
Le 27juin 1844, un
peu plus de quatorze ans après l'organisation de l'Église,
Joseph Smith était mis à
mort. De son temps, les saints n'ont connu que très peu
d'années de repos. Ils ont occupé
Nauvoo plus longtemps que n'importe quel autre endroit : ils y
ont vécu quelque sept années.
Nous avons quitté Nauvoo en 1846, et depuis ce moment-là
jusqu'à maintenant notre Église
n'a plus été obligée d'abandonner ses biens et
ses foyers. Nous sommes venus ici de la manière la meilleure
et la plus rapide dont nous disposions, et
avons construit, fait des clôtures, planté, semé
et nous sommes mis à l'aise. Voilà maintenant
plus de dix ans que nous sommes arrivés ici, et nous n'avons
été ni molestés, ni dérangés.
7:42.
Je vivais tout près
de l'endroit où ces plaques ont été trouvées.
Je savais, par des événements extérieurs qui
avaient été révélés à
l'époque, que Joseph les avait trouvées. Je ne parlerai
que très peu des sentiments délicats, bons,
bienveillants, chrétiens, je dirai même impies des
prêtres et des gens qui se prétendaient chrétiens
à l'époque où Joseph a
organisé notre Église. Le premier que l'on a rencontré
a été celui-ci : « Saviez-vous que Joe
Smith et ses disciples se sont rassemblés hier soir, ont
éteint la lumière, se sont mis tout nus et se sont
livrés au saint roulement ? » La plupart
d'entre vous ne connaissent pas ce terme. Il vient des Shaking
Quakers. Je n'essayerai pas de raconter ici la conduite qu'on leur
attribue, mais c'est de là que vient cette expression étrange
que j'ai utilisée cet après-midi. Au bout de très
peu de temps, nous étions tous des voleurs dans l'estime de
nos voisins soi-disant chrétiens Un prêtre a dit à
une sœur bien-aimée : « Sœur,
avez-vous entendu dire qu'un tel, qui était membre de notre
Église, il y a quelques jours, vient de s'acoquiner avec Joe
Smith ? » La sœur : « Comment
est-ce possible ? » « On le dit »,
dit le prêtre, et il avait inventé lui-même toute
l'histoire. La sœur le raconte à une autre, et cela fait
le tour du quartier qu'un tel, que l'on considérait, il y a
quelques jours encore, comme un de leurs meilleurs frères dans
l'Église, est devenu un voleur de poules. Vous ne pouvez citer
aucun délit dont notre peuple, appelé saints des
derniers jours, n'ait été accusé par ses voisins
soi-disant chrétiens ; et ces histoires commençaient
généralement par les prêtres qui chuchotaient à
une sœur : « Avez-vous appris telle et telle
chose ? » Cela suffisait, c'était tout ce
qu'il fallait ; lorsque c'était arrivé à la
troisième bouche, c'était devenu un fait solennel.
16:67.
Si Joseph Smith
avait été un imposteur et s'il avait été
du monde, le monde ne l'aurait pas haï, mais aurait aimé
les siens. Si Joseph Smith avait fait de la politique avec sa
religion et son appel, et s'il avait cité un parti politique,
il serait indubitablement devenu célèbre dans le monde
comme un grand homme et un grand chef. 9:332.
Harcelé
par les procès –
Il fut pauvre,
harcelé, affligé et tourmenté de procès,
de persécution sur persécution, et il
fallut des milliers et des centaines de milliers de dollars pour le
garder en vie, sommes qu'un petit nombre devait fournir. Est-ce
maintenant de l'affliction pour eux ? Non. La scène a
changé. Et de même qu'on pensait autrefois qu'un seul
homme pouvait en rendre beaucoup pauvres,
on croit maintenant qu'un seul homme peut en rendre beaucoup riches.
Je ne sais pas actuellement où se trouve l'occasion de mettre
le peuple à l'épreuve. 1:75.
Joseph Smith fut
traîné devant le juge Austin A. King pour trahison. Le
juge demanda à M. Smith : « Croyez-vous et
enseignez-vous la doctrine qu'un jour les saints posséderont
la terre ? » Joseph répondit que oui.
« Croyez-vous que le Seigneur suscitera un royaume qui
remplira la terre tout entière et gouvernera tous les autres
royaumes comme l'a dit le prophète Daniel ? »
« Oui, monsieur, je crois que Jésus-Christ régnera
en Roi des nations comme il est Roi des saints. »
« Greffier, écrivez cela ; nous allons
confirmer sur lui l'accusation de trahison,
car s'il croit cela, il doit croire que l'État de Missouri
s'effondrera et tombera pour ne plus se
relever. » L'avocat Doniphan dit au juge : « Monsieur
le juge, vous feriez mieux de condamner la
Bible pour trahison et qu'on n'en parle plus. » 9:331.
Joseph, notre
prophète, fut chassé, arrêté et persécuté,
et bien qu'on n'ait jamais fait aux États-Unis de loi qui pût
porter contre lui, car il n'enfreignit jamais aucune loi, néanmoins,
je sais avec certitude qu'il comparut comme accusé dans
quarante-six procès, et toutes les
fois monsieur le prêtre était à la tête de
la bande ou des émeutiers qui le chassaient
et le persécutaient. Et quand Joseph et Hyrum furent massacrés
dans la prison de Carthage, les émeutiers, peints à la
façon des Indiens, étaient conduits par un prédicateur.
14:199.
Au cours de
quarante-six procès on ne put jamais prouver que Joseph Smith
fut coupable d'une seule infraction aux
lois de son pays. On l'accusa de trahison, parce qu'il n'acceptait
pas la méchanceté des autres. 10:111
De
bonne réputation –
Nous ne pouvons
trouver personne qui, lorsque l'on connaît les faits, ait une
meilleure réputation à offrir au monde que Joseph
Smith, fils, le prophète, et son frère Hyrum Smith, qui
fut assassiné avec lui. 14:203.
L'histoire de
Joseph et de Marie nous est donnée par leurs meilleurs amis,
et exactement de la même façon que nous donnerons
l'histoire du prophète Joseph. Nous savons qu'il a été
un brave homme, nous savons qu'il a accompli sa mission, nous savons
que c'était un homme honorable et juste, nous connaissons sa
vraie personnalité. Mais que ses ennemis décrivent sa
personnalité, ils feront de lui l'un des hommes les plus vils
qui aient jamais vécu. Que les ennemis de Joseph et de Marie
nous décrivent leur personnalité, et vous serez
fortement tentés de croire la même chose que les Juifs.
3:366.
Pourquoi
le prophète fut tué –
S'il est de la
volonté du Seigneur que les hommes vivent, ils vivront. Si le
Seigneur avait voulu que Joseph et Hyrum vivent, ils auraient vécu.
Il fallait que Joseph scelle son témoignage de son sang. S'il
avait été destiné à vivre, il aurait
vécu. Le Seigneur a permis sa mort,
pour exercer sa justice envers la nation. La dette est contractée,
elle doit la payer. 13:95.
Beaucoup de
prophètes ont scellé leur témoignage de leur
sang, pour que leur testament se répande
avec force et ne revienne pas nul. Il en va de même aujourd'hui
que dans les temps anciens. Dès que Joseph Smith a scellé
son témoignage de son sang, son testament est entré en
vigueur pour le monde entier ; et malheur à ceux qui s'y
opposent. Joseph Smith le savait, et
lorsqu'il s'est rendu à Carthage, il a dit : « Je
vais à la mort : je vais comme un agneau à
l'abattoir ; je vais vers mon destin. » 10:194.
Si frère
Joseph Smith avait pris un groupe avec lui et était venu dans
ce pays, comme il avait l'intention de le faire, il vivrait ici
maintenant, en dépit de la terre et de l'enfer. 5:342.
Il y a
quarante-cinq ans on était décidé à tuer
le prophète Joseph. Des dizaines de nuits durant je suis resté
couché par terre, prêt à recevoir les émeutiers
qui cherchaient à lui ôter la vie. Cette persécution
commença par un petit quartier, puis une ville, puis un comté,
puis un État et puis le peuple des États-Unis, et
bientôt d'autres nations seront tout aussi
violemment opposées à nous et aux doctrines que nous
prêchons, que le sont beaucoup des
hommes de notre nation. Elles lutteront et combattront, feront des
plans et des projets, disant :
« Faisons ceci et cela » ; et elles lutteront
jusqu'à ce qu'elles parviennent à
un arrêt comme si elles se heurtaient à une montagne de
roc massif. Elles feront tout ce qu'elles peuvent pour nous briser,
et même nous détruire ; tel est le cas maintenant
depuis les quarante-cinq dernières années. Joseph Smith
a subi quarante-six procès, je l'ai accompagné dans la
plupart d'entre eux, et on n'a jamais rien pu prouver contre lui ;
jamais il ne s'est rendu coupable de la moindre infraction à
la loi ou au bon ordre. Et lorsqu'il lui
demanda d'aller en prison, et que les émeutiers étaient
si enragés qu'il ne pouvait lui
assurer la vie, pour qu'il soit en sécurité jusqu'à
son retour de Nauvoo, le gouverneur Ford dit : « Je
vous donne la parole de l'État d'Illinois que vous serez en
sécurité. » Mais il était à
peine parti que les émeutiers assassinaient Joseph et son
frère Hyrum dans la prison. Il
devait en être ainsi. J'ai entendu Joseph dire maintes fois :
« Je n'atteindrai pas quarante
ans. » Le printemps qui précéda son
assassinat - sa mort se produisit le 27juin 1844- il fit partir en
toute hâte les premiers anciens de l'Église. Bon, ai-je
pensé à ce moment-là, et je le pense aussi
maintenant. Tout est entre les mains de Dieu. On a tué Joseph,
et pourquoi ? Pour l'Évangile. Ce n'était pas
parce qu'il avait fait du mal, car je le connaissais bien. Il
témoignait de la vérité, il a scellé son
témoignage de son sang. Que nous croyions en l'expiation par
le sang ou non, le Seigneur l'a ainsi voulu que Joseph, ainsi que les
autres prophètes, scellent leur témoignage de leur
sang. 18:361.
L'œuvre
de Joseph dans le monde des esprits –
Jésus avait
une œuvre à faire sur la terre. Il a accompli sa
mission, et puis il a été mis à mort pour son
témoignage. Il en a été de même de tous
les hommes qui ont été pré-ordonnés pour
accomplir certaines missions importantes. Joseph a dit en vérité :
« Aucun pouvoir ne peut m'ôter la vie tant que mon
œuvre n'est pas faite. » Tous les pouvoirs de la
terre et de l'enfer ne pouvaient lui ôter la vie tant qu'il
n'aurait pas terminé l'œuvre que le Père lui
avait donnée à faire ; il devait vivre jusqu'à
ce que cela fût fait. Lorsqu'il mourut, il avait une mission
dans le monde des esprits, tout autant que Jésus. 4:285.
Joseph est-il
glorifié ? Non, il prêche aux esprits en prison. Il
obtiendra sa résurrection avant n'importe qui d'autre dans ce
royaume, car il a été le premier que Dieu a choisi pour
produire l'œuvre des derniers jours. Son office ne lui est pas
ôté, il est seulement allé travailler dans un
autre secteur des œuvres du Tout-Puissant. Il est toujours
apôtre, toujours prophète, et
accomplit l'œuvre d'un apôtre et d'un prophète ;
il est allé une étape plus loin que nous et a remporté
une victoire que nous n'avons pas encore gagnée, vous et moi,
et cependant il n'est pas encore allé dans le royaume céleste,
ou, s'il y est allé, cela a été sur commandement
direct du Tout-Puissant, et ce, pour revenir dès que le but en
aurait été accompli. 3:371.
Nature
du prophète et de sa famille –
Et la famille de
Joseph Smith ? Et ses fils ? Depuis le début, je
prie pour sœur Emma et toute la famille. Il n'est pas un homme
dans cette Église qui n'ait eu plus d'affection pour eux ;
Joseph m'a dit : « Dieu prendra soin de mes enfants
lorsque j'aurai été enlevé. » Ils
seront entre les mains de Dieu, et lorsqu'ils apparaîtront
devant notre peuple, pleins de son pouvoir, il n'en est aucun qui ne
dira : « Amen ! Nous sommes prêts à
vous accepter. » 8:69.
Les
Douze, successeurs du prophète –
À la mort de
Joseph, lorsque les Douze sont revenus à Nauvoo, les chevaux,
pour utiliser une comparaison, étaient
tous harnachés et le peuple était dans la grande
voiture et que faisait-il ? Il ne le
savait pas. Qui allait prendre les rênes et guider l'attelage ?
Nul ne s'est avancé, jusqu'à
ce que je le fasse. Pas un seul des Douze n'était avec moi
lorsque je suis allé rencontrer Sidney Rigdon au lieu de
réunion. Je suis allé seul, et j'étais prêt
à affronter et à chasser seul les chiens loin du
troupeau. 8:317.
Je n'ai pas plus le
devoir de vivre de manière à connaître la volonté
du Seigneur que mes frères, le reste des Douze. Je dis le
reste des Douze, parce que je suis le président du Collège
des douze apôtres sur la terre, et le seul que le Seigneur ait
reconnu. Il est vrai que Thomas B. Marsh a
été autrefois président, mais le Seigneur n'a
jamais reconnu la révélation à quelqu'un d'autre
que moi comme président de ce collège. À la mort
de Joseph, je suis passé de ce poste à celui qui lui
était supérieur, selon l'organisation de l'Église,
afin de protéger le troupeau de Dieu, mais pas selon mes
souhaits, ni le désir de mon cœur, mais c'était
mon devoir. Lorsque j'ai appris la mort du Prophète, j'ai
dit : « Qu'adviendra-t-il du peuple ? Que feront
les saints, maintenant que le Prophète est parti ? »
Mon désir tout entier était de protéger les
brebis du troupeau de Dieu, et il en est de même aujourd'hui.
Frère Kimball est également entré dans la
Première Présidence, et nous en avons appelé
d'autres et les avons ordonnés pour prendre notre place pour
le moment, afin que l'Église soit complètement
organisée, et nous espérons en ordonner davantage
lorsque nous le jugerons opportun. 18:70.
Quelques
paroles du prophète –
Joseph disait :
“Lorsque vous amenez les saints des derniers jours à se
mettre d’accord sur un point, vous saurez que c'est la voix de
Dieu. » 12:301.
La Constitution
sera-t-elle détruite ? Non, notre peuple la respectera ;
et, comme Joseph Smith l'a dit : « Le temps viendra
où la destinée de la nation tiendra à un fil. À
ce moment critique, notre peuple s'avancera et la sauvera de la
destruction qui la menace. » Il en sera ainsi. 7:15.
Des centaines de
personnes ici sont mes témoins, qui ont entendu Joseph dire,
lorsqu'on lui a demandé si nous oserions jamais quitter
Nauvoo : « Les saints quitteront Nauvoo. Je ne dis
pas qu'ils seront chassés, comme ils l'ont été
du comté de Jackson, dans le
Missouri, et dudit État ; mais ils partiront d'ici et
iront dans les montagnes. Et la prochaine fois que les saints s'en
iront, ou seront obligés de s'en aller, ils seront enlevés
de la poêle, non pour tomber dans le feu, mais au milieu du
parquet. » Si nous ne sommes pas au milieu du parquet, je
ne sais pas où vous le trouverez. 8:356.
Je me souviens de
nombreuses occasions où frère Joseph, réfléchissant
au nombre de personnes qui entreraient dans le royaume de Dieu et en
repartiraient, disait : « Frères, je
n'ai pas encore apostasié, et je n'en ai pas envie. »
Beaucoup d'entre vous pourront certainement se souvenir de ses
paroles. Joseph devait prier tout le temps, faire preuve de foi,
pratiquer sa religion et accomplir dignement son appel pour obtenir
les manifestations du Seigneur et rester ferme dans la foi. 2:257.
Qui a délivré
Joseph Smith des mains de ses ennemis jusqu'au jour de sa mort ?
C'est Dieu ; quoiqu'il ait été amené à
de multiples reprises au bord de la mort, et, selon toutes les
apparences humaines, ne pouvait être délivré, et,
selon toute probabilité, ne pourrait être sauvé.
Lorsqu'il était en prison au Missouri, et que personne ne
s'attendait à ce qu'il échappe jamais de leurs mains,
j'avais la foi d'Abraham, et je disais aux frères :
« Comme le Seigneur Dieu vit, il
leur échappera. » Il avait prophétisé
qu'il n'arriverait pas à la quarantaine,
mais nous avions tous l'espoir que ce serait une fausse prophétie,
et que nous le garderions éternellement
avec nous ; nous pensions que notre foi l'emporterait, mais
nous nous trompions : il est finalement tombé martyr pour
sa religion. J'ai dit : « C'est bon ; maintenant
le témoignage est en vigueur ; il l'a scellé de
son sang et cela le rendra libre. » 1:364.
Les gens qui
venaient voir Joseph Smith et son peuple lui ont très souvent
demandé : « Comment se fait-il que vous teniez
si facilement votre peuple en main ? On dirait qu'ils ne font
rien d'autre que ce que vous dites ; comment se fait-il que vous
puissiez les gouverner si facilement ? »
Il dit : « Je ne les gouverne pas du tout. Le
Seigneur a révélé des
cieux certains principes que nous devons vivre en ces derniers jours.
Le temps approche où le Seigneur rassemblera son peuple
d'entre les méchants, et il va hâter son œuvre
en justice, et les principes qu'il a révélés, je
les ai enseignés au peuple, et il essaie de les
vivre et il se prend lui-même en main. » Messieurs,
c'est là le grand secret qui gouverne ce peuple. On croit que
je le tiens, mais il n'en est pas ainsi. J'ai déjà bien
assez à faire pour me dominer moi-même, me garder dans
le droit chemin et enseigner au peuple les principes qu'il doit
pratiquer. 13:176.
Je me souviens
d'une réflexion que frère Joseph faisait souvent
lorsqu'il parlait aux anciens. Quoi qu'il leur fasse faire, qu'il
veuille qu'ils aillent en mission dans un pays étranger ou
entreprennent une affaire, il disait : « Lorsque vous
commencez, entrez par le petit bout de la corne ; car si vous ne
faites pas cela, mais si vous entrez par le gros bout, il faudra ou
bien que vous fassiez demi-tour pour sortir par l'extrémité
par laquelle vous êtes entrés ou sortir par le petit
bout où vous serez comprimés presque à mort. »
Qu'un Ancien loue les plus belles salles des grandes villes pour
commencer et fasse de grands discours, il lui faudra longtemps pour
créer une branche de notre Église. Mais qu'il commence
avec les pauvres de la terre avec ceux qui vivent dans les caves et
les mansardes et les rues mal fréquentées ; car
« dit le Tout-Puissant, je prendrai les choses faibles de
la terre, et avec elles je confondrai la sagesse des sages ».
Vous verrez cette caractéristique dans toutes les étapes
du mormonisme. Dieu a choisi les obscurs et les faibles pour les
élever et les exalter. N'est-ce pas là l'œuvre
d'un Dieu, accomplir cette œuvre sans argent et sans prix ?
L'Évangile est envoyé à tous les habitants de la
terre - aux grands et aux petits, aux nobles et aux roturiers, aux
jeunes et aux vieux. « Voici l'Évangile ; vous
serez le bienvenu si vous l'acceptez. » Vous ne demandez
rien pour cela ? « Pas un
centime. Il doit aller dans le monde, sans argent et sans prix. »
Comparez maintenant ceci avec la diffusion de l'Évangile les
poches pleines d'argent ; dans ce dernier cas, où sont
votre gloire et votre honneur ? 8:354.
Je me souviens qu'à
Far West, Joseph, parlant de ce sujet, a dit : « Les
hommes ne peuvent supporter les révélations que le
Seigneur a pour eux. Il y aurait un grand nombre de révélations
si les hommes pouvaient les supporter. » Je pense que
c'est le 8juillet 1831que Joseph a eu une
révélation disant que le peuple devait consacrer le
surplus de ses biens à la construction d'un temple à
Far West, pour soutenir la prêtrise, pour payer les dettes de
la présidence, etc., révélation que je pourrais
vous raconter, car j'étais là lorsqu'elle a été
donnée. Joseph faisait des affaires à Kirtland, et on
aurait dit que la création tout entière s'était
abattue sur lui pour le contrecarrer de toutes parts, et on l'a
chassé de son commerce, et l'affaire a été si
grave qu'il a fallu régler plus tard certaines de ses dettes ;
et je suis heureux de dire qu'elles l'ont été ; en
outre, j'ai envoyé des messagers dans l'Est, à New
York, en Ohio, et partout où je pensais que Joseph avait fait
des affaires, et me suis informé s'il restait quelqu'un à
qui Joseph Smith, fils, le prophète, devait un dollar ou une
pièce de six pence. Si oui, nous payerions. Mais je n'ai pas
pu en trouver un seul. J'ai fait publier
ceci dans tous les quartiers, dans tous les endroits où il a
vécu autrefois, et par conséquent
j'ai le droit d'en conclure que toutes ses dettes ont été
réglées. 18:242.
Frère
Kimball a cité une parole de Joseph, le prophète,
disant qu'il ne voulait pas adorer un Dieu qui n'avait pas de père ;
je ne crois pas qu'il l'aurait fait s'il n'avait pas eu de mère ;
l'un serait aussi absurde que l'autre. S'il avait un père, il
était à son image. Et s'il est notre Père, nous
sommes créés à son image et à sa
ressemblance. Il a possédé autrefois un corps, comme
nous maintenant ; et notre corps est autant pour nous que son
corps pour lui. Chaque particule de notre organisme est nécessaire
pour nous assurer une exaltation auprès des Dieux. 9:286.
Mon nom est connu
en bien et en mal sur la terre entière, comme cela m'a été
promis. Il y a trente ans, frère
Joseph, dans un discours aux Douze, me disait : « Votre
nom sera connu en bien et en mal dans le monde entier »,
et il en est ainsi. Ceux qui sont bons m'aiment,
aussi faible et aussi humble que je suis, et les méchants me
haïssent, mais il n'est pas une personne sur la terre que je
n'amènerais au salut si elle me le permettait ; et je la
prendrais par la main, comme un enfant, et la conduirais comme un
père sur le chemin qui l'amènerait au salut. 10:297.
CHAPITRE 42 : LA COLONISATION DE
L'OUEST
Le
voyage sur les plaines –
Je peux vous faire
un bref récit des raisons pour lesquelles les enfants qui sont
devant moi sont nés ici au lieu de naître dans les
États, et je m'efforcerai de le faire en quelques mots.
En 1830, il y a
quarante-sept ans en mars dernier, le Livre de Mormon était
imprimé et relié. Joseph Smith avait reçu une
révélation, et les plaques sur lesquelles étaient
gravés les caractères à partir desquels le livre
fut traduit. Avant l'impression du livre, avant que Joseph ait eu
l'occasion de témoigner de la véracité de
l'œuvre des derniers jours, les persécutions ont
commencé contre lui. Le 6avril de la même année,
l'Église de Jésus-Christ
était organisée. Les persécutions se sont
accrues et ont continué à s'intensifier. Il a quitté
l'État de New York et s'est rendu dans l'État d'Ohio.
L'Évangile y a été prêché et
beaucoup l'ont accepté. Une colonie a été
formée, mais Joseph n'a pas eu la possibilité d'y
demeurer longtemps, car il en a été chassé si
férocement qu'il a été obligé de quitter
Kirtland et l'État d'Ohio. Il s'est
alors rendu au Missouri.
En 1838, au mois de
mars, en compagnie de quelques frères, dont moi, Joseph est
arrivé à Far West, dans le
comté de Caldwell, au Missouri. Nous n'y étions pas de
plus de quelques mois que l'on s'est mis à accuser Joseph
Smith d'être coupable de haute trahison. Ceci a soulevé
le peuple et le gouvernement de l'État, et, en octobre, trois
mille cinq cents membres de la milice de l'État du Missouri
ont été envoyés contre la poignée que
nous formions à Far West. Ils ont réussi à
prendre Joseph et Hyrum et soixante-cinq autres et à les
mettre en prison. Lorsque Joseph a été jugé, la
grande accusation que l'on a portée contre lui, c'était
qu'il croyait en l'accomplissement des prophéties - des
prophéties qu'avaient faites les prophètes d'autrefois
et qui se trouvaient dans les saintes Écritures. Lorsque le
juge King a demandé à Joseph s'il croyait aux
prédictions de Daniel, le prophète, qui disaient que
dans les derniers jours le Dieu des cieux fonderait un royaume
qui réussirait et finirait par gouverner et dominer tous les
autres royaumes, Joseph a répondu
qu'il croyait en cette Écriture aussi bien qu'au reste. Ceci a
été considéré
comme trahison ! L'avocat de Joseph s'est adressé au juge
King et lui a dit : « Monsieur
le juge, je pense que vous feriez bien d'écrire que la Bible
est coupable de trahison », et c'est tout ce que l'on a
trouvé contre lui.
Les émeutiers
ont continué jusqu'à ce qu'ils aient chassé les
saints des derniers jours de l'État du Missouri. On nous a dit
que si nous y restions, le peuple nous attaquerait. Nous ne savions
pas de quoi nous étions coupables, si ce n'est que nous
croyions en la Bible et en l'accomplissement des prophéties
ou, en d'autres termes, en l'interprétation littérale
de la parole de Dieu. Ils ont réussi, après avoir tué
beaucoup de saints des derniers jours - hommes, femmes et enfants,
les massacrant cruellement - à nous expulser de l'État
dans l'État d'Illinois, où
l'on nous a reçus à bras ouverts, surtout les habitants
de Quincy ; pour ces bontés, le
cœur de notre peuple qui venait de traverser cette épreuve
s'est toujours élevé vers Dieu, demandant qu'il les
bénisse. Et ils ont été bénis.
Nous avons vécu
quelques années dans l'État d'Illinois ; là,
comme ailleurs, les persécutions nous ont rattrapés.
Elles venaient du Missouri, centrées sur Joseph, et
s'attachant à d'autres. Nous avons vécu en Illinois de
1839à 1844; entre-temps les ennemis de l'Église avaient
de nouveau réussi à allumer l'esprit de persécution
contre Joseph et les saints des derniers jours. Trahison !
Trahison ! Trahison ! Criait-on en nous traitant
d'assassins, de voleurs, de menteurs, d'adultères et en disant
que nous étions les gens les plus vils de la terre. Et ceci
était fait par les prêtres, ces pieux distributeurs de
la religion chrétienne, dont la charité était
censée s'étendre à tous les hommes, chrétiens
et païens ; des ivrognes, des joueurs, des voleurs, des
menteurs se sont joints à eux pour crier haro sur les saints
des derniers jours. Ils se sont emparés de Joseph et de Hyrum
et, comme garantie de leur sécurité, le gouverneur
Thomas Ford leur a donné la parole de l'État
d'Illinois.
On les a
emprisonnés sous prétexte de les garder en lieu sûr,
parce que les émeutiers étaient si enragés et si
violents. Le gouverneur les a laissés entre leurs mains. Ils
ont envahi la prison et les ont abattus. John Taylor, qui est avec
nous aujourd'hui, était également dans la prison, et a
également été atteint et a dû garder le
lit pendant plusieurs mois. Lorsque les émeutiers ont eu
commis ces meurtres, ils se sont jetés sur nous et ont brûlé
nos maisons et notre grain. Lorsque les frères sortaient pour
éteindre l'incendie, les émeutiers, cachés sous
les clôtures, tiraient sur eux à la faveur de
l'obscurité de la nuit. Ils ont finalement réussi à
nous expulser de l'État d'Illinois.
Trois membres du
Congrès sont arrivés à l'automne de 1845et ont
tenu une conférence avec les Douze et d'autres ; ils
désiraient que nous quittions les États-Unis ;
nous leur avons dit que nous le ferions, que nous étions
restés assez longtemps avec eux ;
nous avons accepté de quitter l'État d'Illinois en
conséquence des préjugés religieux qui
existaient contre nous et qui ne nous permettaient plus de rester en
paix. Ces hommes ont dit que le peuple était monté
contre nous. Stephen A. Douglas, l'un des trois, nous avait connus.
Il a dit : « Je vous connais, je connais Joseph
Smith ; c'était un brave homme », et ce peuple
est un bon peuple ; mais les préjugés des prêtres
et des impies sont tels que, a-t-il dit, « messieurs, vous
ne pouvez rester ici et vivre en paix ». Nous avons
accepté de partir. Nous avons quitté Nauvoo en février
1846.
Quelques personnes
très pauvres, les malades, les âgés, sont restés
en arrière et ils ont de nouveau subi les violences des
émeutiers ; on les a fouettés et battus et on a
brûlé leurs maisons. Nous nous
sommes mis en route pour l'Ouest, nous arrêtant par endroits,
fondant des colonies où nous
laissions les pauvres qui ne pouvaient aller plus loin avec le
convoi. Il y a exactement trente ans
aujourd'hui, nous débouchions, moi et d'autres, de ce que
nous avons appelé le canyon de l'Émigration ; nous
avons traversé les Big et Little Mountains, et sommes
descendus dans la vallée à environ un kilomètre
au sud. Nous nous sommes arrêtés, nous avons regardé
autour de nous, et finalement nous sommes arrivés et nous
avons campé entre les deux bras du City Creek, dont l'un se
dirigeait vers le sud-ouest et l'autre vers l'ouest. Nous avons
planté notre étendard sur le terrain du temple et sur
celui qui se trouve plus haut. Nous y avons dressé le camp et
nous avons décidé que nous nous établirions et
que nous nous arrêterions ici.
Pendant ce
temps-là, nos frères, qui étaient demeurés
en route, se débattaient dans la pauvreté et la
détresse. On m'a dit qu'à un moment donné ils
seraient morts de faim, si le Seigneur
n'avait envoyé des cailles parmi eux. Ces oiseaux ont volé
contre leurs chariots et se sont tués
ou assommés, et les frères et les sœurs les ont
ramassés, ce qui leur a fourni de la
nourriture pendant des jours, jusqu'à ce qu'ils se mettent en
route dans le désert. Mes enfants, nous sommes les pionniers
de ce pays, à une exception près, à l'ouest du
Mississipi ; nous avons créé la première
presse d'imprimerie de tous les États qui vont d'ici à
l'océan Pacifique, et nous avons été les
premiers à créer de bonnes écoles ; nous
avons été les premiers à planter des vergers et
à faire fructifier le désert pour en faire un jardin
d'Éden. 19:60.
Nous désirons
que les étrangers comprennent que nous ne sommes pas venus ici
de par notre propre choix, mais parce que nous étions obligés
d'aller quelque part, et que c'était le meilleur endroit que
nous pouvions trouver. Il était impossible de vivre ici sans
travailler dur, batailler et lutter contre les éléments,
mais c'était un endroit de premier choix pour élever
des saints des derniers jours, et nous serons bénis en vivant
ici, et nous en ferons un jour un endroit semblable au jardin
d'Éden ; et le Seigneur Tout-Puissant dressera une haie
autour de ses saints, les défendra et les protégera
s'ils font sa volonté. Je ne crains qu'une chose, c'est que
nous ne fassions pas le bien ; mais si nous le faisons, nous
serons comme une ville placée sur une colline, notre lumière
ne sera pas dissimulée. 14:121.
En 1845, j'ai
adressé une lettre à tous les gouverneurs des États
et des territoires de l'Union, demandant asile chez eux pour les
saints des derniers jours. Dans chaque cas, cette
possibilité nous a été refusée, soit par
un silence méprisant soit par un refus pur et simple. Tous
affirmaient que nous ne pouvions franchir les limites de leur
territoire ou de leur État. Trois membres du Congrès
sont venus négocier avec nous pour nous demander de quitter
les limites des États-Unis et le domaine public. Il était
entendu que nous allions sur l'île de
Vancouver ; mais nous avions les yeux sur le Mexique, et c'est
ici que nous nous sommes installés au milieu de ce qui était
alors le nord du Mexique. 11:18.
Lorsque nous avons
été chassés de Nauvoo, nos anciens se sont
rendus dans l'Est pour soumettre notre cas aux juges, aux gouverneurs
et aux dirigeants des divers États pour demander asile ;
mais on ne nous en a offert aucun. Nous avons envoyé des
hommes dans l'Est pour essayer de lever des fonds en faveur des
femmes et des enfants dans le dénuement dont les maris, les
pères et les frères étaient partis pour la
guerre du Mexique sur l'appel du Gouvernement général,
laissant leurs épouses, leurs enfants et leurs parents âgés
sur les prairies à ciel ouvert sans refuge ni abri, et les
frères qui se sont rendus dans l'Est ont reçu à
peine assez pour supporter leurs frais. On a demandé aux
grands hommes de la nation s'ils voulaient faire quelque chose pour
le peuple du Seigneur. Non. Ils n'ont rien voulu faire, mais ont
espéré qu'il périrait dans le désert.
11:17.
Lorsque le
président des États-Unis m'a écrit à
Nauvoo, par l'intermédiaire d'une autre personne,
pour demander : « Où allez-vous, M. Young ? »,
j'ai répondu que je ne savais pas où
nous échouerions. Nous avions en Angleterre des hommes qui
essayaient de négocier pour obtenir l'île de Vancouver,
et nous avons envoyé un bateau de saints en Californie par le
cap Horn. Des fonctionnaires gouvernementaux ont demandé :
« Où allez vous ? » « Nous
allons peut-être en Californie ou dans l'île de
Vancouver. » Lorsque le convoi des pionniers est parvenu à
la Green River, nous avons rencontré Samuel Brannan et
quelques autres de Californie et ils voulaient que nous allions
là-bas. J'ai déclaré : « Allons
en Californie, et nous ne pourrons y rester plus de cinq ans ;
mais demeurons dans les montagnes, et nous pourrons cultiver nos
pommes de terre et les manger ; et j'ai l'intention d'y
rester. » Nous sommes toujours sur l'épine dorsale
de la bête, là où se trouvent l'os et le nerf, et
nous avons l'intention d'y rester, et l'enfer tout entier n'y pourra
rien. 5:230-231.
Marquez nos
colonies sur mille kilomètres dans ces montagnes puis marquez
le chemin que nous avons tracé en venant ici en construisant
les ponts et en traçant les routes dans les
prairies, les montagnes et les canyons ! Nous sommes venus ici
sans un sou, dans de vieux chariots, les
amis que nous avions laissés en arrière nous disant :
« Prenez toutes les provisions que vous pouvez ; car
vous ne pourrez plus en avoir ! Prenez toutes les semences que
vous pouvez, car vous ne pourrez en trouver là bas ! »
Nous l'avons fait, et en plus de tout cela,
nous avons rassemblé tous les pauvres que nous pouvions, et le
Seigneur nous a installés dans ces vallées, en nous
promettant qu'il nous dissimulerait pendant un petit temps jusqu'à
ce que sa colère et son indignation soient passées sur
les nations. Ferons-nous confiance au Seigneur ? Oui. 13:216.
Les saints étaient
pauvres lorsqu'ils sont venus, il y a vingt-cinq ans, dans cette
vallée. Ils ont ramassé quelques peaux de daims,
quelques peaux d'antilopes, quelques peaux de brebis, quelques peaux
de bisons et en ont fait des jambières et des mocassins et se
sont enveloppés de robes de bisons. Certains avaient des
couvertures, d'autres pas, certains avaient des chemises, et je pense
que d'autres n'en avaient pas. Un homme m'a dit qu'il n'avait pas la
moindre chemise ni pour lui ni pour ses enfants. 15:158.
Je ne crois pas me
tromper en disant que pas une personne sur quatre dans ma famille
n'avait des souliers aux pieds lorsque nous sommes arrivés
dans cette vallée. 11:288.
Nous avons imprimé
les premiers journaux, à l'exception de deux, planté
les premiers vergers, cultivé le premier blé, quasiment
ouvert les premières écoles et fait dans une grande
mesure, dans notre travail de pionniers, les premiers aménagements,
depuis le Mississipi jusqu'à l'océan Pacifique ;
et c'est ici que nous sommes enfin arrivés, de manière
à être, si possible, hors du chemin de tout le monde.
Nous pensions que nous nous éloignerions
autant que possible de la face des hommes ; nous voulions nous
rendre dans un pays étranger, comme Abraham, afin de nous
trouver là où nous ne serions pas continuellement en
conflit avec l'un ou l'autre, et où nous n'entendrions pas les
gens crier : « Oh, vous autres, les mormons ! »
et entendre les prêtres prêcher, la presse imprimer,
l'ivrogne jurer, et tous, grands et petits, riches et pauvres,
désirer que ces pauvres mormons débarrassent le chemin.
Nous avons débarrassé le chemin autant que nous
pouvions ; et si nous pouvons débarrasser encore
davantage le chemin et que cela soit pour un bien, nous sommes prêts
à débarrasser le chemin ; mais je pense que nous
sommes aussi loin de la route qu'il le faille ; et nous sommes
montés sur la grande route qui a été créée,
et je pense que nous ferions mieux de rester ici. 14:208.
Le
Bataillon mormon –
Lorsque nous nous
sommes trouvés en plein au milieu des Indiens, que l'on disait
hostiles, cinq cents hommes ont été appelés pour
aller au Mexique combattre les Mexicains et, dit M. Benton :
« Si vous ne les envoyez pas, nous vous mettrons en joue,
et il n'en restera pas un de vous. » Je ne veux pas penser
à toutes ces choses, leurs auteurs appartiennent à la
classe dont j'ai parlé hier, aux ennemis de l'humanité,
à ceux qui veulent détruire l'innocence, la vérité,
la justice et le royaume de Dieu. Nous envoyâmes ces cinq cents
hommes combattre les Mexicains, et nous qui étions restés
en arrière, nous avons travaillé et cultivé tout
ce dont nous avions besoin pour nous nourrir dans le désert.
Il nous fallait payer nous-mêmes nos maîtres d'école,
cultiver nous-mêmes notre pain, et gagner nous-mêmes nos
vêtements, sous peine de devoir nous en passer, nous n'avions
pas le choix. Nous l'avons donc fait, et
nous sommes capables de le faire aujourd'hui encore. 16:19.
Pour ce qui est de
notre départ dans le désert, et de l'appel que nous y
avons reçu de livrer cinq cents hommes valides pour aller au
Mexique, nous avions vu à ce moment-là des démagogues
piétiner tous les droits religieux et politiques ; il ne
restait plus personne pour défendre
nos droits ; nous étions exclus de tous les droits que
des hommes libres doivent posséder.
Pour former ce bataillon de cinq cents hommes, frère Kimball
et moi-même avons voyagé jour et nuit à cheval
jusqu'à ce que nous ayons levé le nombre total d'hommes
que le Gouvernement demandait. Le capitaine Allen m'a dit, et
j'utilise ses propres termes : « Je
suis tombé amoureux de votre peuple. Je l'aime plus qu'aucun
autre peuple que j'ai connu avant. » Il a été
un ami à l'extrême. Lorsqu'il a eu conduit ce bataillon
mormon jusqu'à Fort Leavenworth, il est tombé malade et
a dû garder le lit où il a été, je l'ai
cru alors, et je le crois encore maintenant, soigné, jusqu'au
moment de sa mort, et le bataillon a continué avec Dieu pour
ami. Ce bataillon s'est mis en route de Fort Leavenworth via Santa
Fe, en suivant la route désertique et morne, et s'est installé
dans la partie inférieure de la Californie, à la joie
de tous les officiers et de tous les hommes qui étaient
loyaux. Au moment de leur arrivée, le général
[Stephen W.] Kearney était en difficulté, et le colonel
P. St George Cooke a envoyé promptement le bataillon à
son secours, et lui a dit : « Nous avons ici les
garçons qui vont tout arranger. » Les garçons
de ce bataillon se sont fidèlement acquittés de leur
devoir. Je ne pense jamais à cette petite compagnie sans que
ma pensée suivante soit : « Que Dieu les
bénisse pour toujours et à jamais. »
Tout cela, nous l'avons fait pour prouver au gouvernement que nous
étions loyaux. Avant cela, lorsque nous avons quitté
Nauvoo, nous savions qu'on allait faire appel à nous, mais
nous y étions préparés dans notre foi et dans
nos sentiments. Je savais alors, comme je le sais maintenant, que le
Gouvernement réclamerait un bataillon dans cette
partie d'Israël, pour mettre à l'épreuve notre
loyauté au Gouvernement. Thomas H. Benton, si j'ai été
bien informé, s'était procuré le droit d'appeler
ce bataillon, et en cas de refus d'obéissance à cette
mobilisation, d'appeler la milice du Missouri, de l'Iowa et d'autres
États, si c'était nécessaire, et d'engager des
volontaires de l'Illinois, État dont nous avions été
chassés, pour détruire le camp d'Israël. Ce même
M. Benton a dit au président des États-Unis, en
présence de quelques autres personnes : « Monsieur,
c'est une race abjecte qui devrait être exterminée. »
10:106.
Notre peuple
n'a-t-il pas invariablement montré ses sentiments amicaux et
son patriotisme envers le gouvernement dans tous les actes et toutes
les preuves que l'on puisse donner ? Permettez-moi d'attirer un
instant votre attention sur quelques faits relatifs à la levée
du bataillon pour la guerre mexicaine.
Lorsque le nuage de
la persécution éclatait de tous côtés sur
nous, lorsque toutes les issues étaient
fermées devant nous, nos dirigeants traîtreusement
trahis et massacrés par les
autorités du Gouvernement dans lequel nous vivions, et
qu'aucun espoir de secours ne pouvait
traverser les ténèbres épaisses qui nous
entouraient de tous les côtés, aucune voix ne s'éleva
en notre faveur et le Gouvernement général resta
silencieux à nos appels. Lorsque nous eûmes été
insultés et maltraités à longueur de journée
par les dirigeants qui exigeaient de nous que nous rendions nos armes
et par toutes les autres insultes et tous les autres mauvais
traitements que l'imagination prolifique de nos ennemis pouvait
inventer pour mettre, comme ils le disaient, à l'épreuve
notre patriotisme, auquel nous avons toujours obéi, sachez-le,
et lorsque nous fûmes finalement obligés de fuir pour
préserver notre vie et la vie de nos femmes et de nos enfants
dans le désert, je le demande : n'avions-nous pas des
raisons de penser que nos ennemis étaient également en
faveur de notre destruction ? N'avions-nous pas, je le demande,
de bonnes raisons de les considérer
tous, tant le peuple que le Gouvernement, comme nos ennemis ? Et
lorsque, en plus de tout cela, et pendant que nous fuyions devant nos
ennemis, ils inventèrent une autre épreuve de fidélité
et de patriotisme pour nous détruire, avec l'approbation du
gouvernement (grâce à l'influence d'un distingué
politicien qui de toute évidence cherchait et pensait avoir
trouvé le moyen de nous détruire totalement) qui
consistait en une mobilisation de la part du ministère de la
Guerre, nous obligeant à fournir un bataillon de cinq cents
hommes pour nous battre sous la direction de leurs officiers, et pour
eux, dans la guerre qui existait à ce moment-là
avec le Mexique, je le demande encore : Pouvions-nous empêcher
de considérer le peuple et le
gouvernement comme nos ennemis les plus mortels ?
Pensez un instant à
notre Situation et aux circonstances dans lesquelles cette
mobilisation fut faite. Nous étions
occupés à émigrer, nous ne savions pas où,
sauf que nous avions l'intention de nous mettre hors de portée
de nos ennemis. Nous n'avions pas d'autre foyer que nos chariots et
nos tentes, et pas de provisions ni de vêtements ; mais
nous devions gagner notre pain quotidien en laissant nos familles en
des endroits isolés, par mesure de sécurité, et
en allant travailler parmi nos ennemis. Même avant qu'on nous
eût imposé cette mobilisation cruelle, n'avions-nous pas
été impitoyablement écrasés par une
oppression et des persécutions que n'aurait pu supporter
aucune autre communauté ? Et c'est dans cette situation
éprouvante que l'on nous demandait de prélever dans nos
camps itinérants cinq cents de nos hommes les plus capables,
confiant les vieux, les jeunes et les femmes à ceux qui
restaient, pour qu'ils prennent soin d'eux et les
entretiennent ; et si nous refusions d'obéir à un
ordre aussi déraisonnable, nous serions considérés
comme ennemis du gouvernement et dignes d'être massacrés.
Voyons aussi la
proportion d'hommes que l'on exigea de nous par comparaison avec ce
que l'on demanda aux autres parties de la République. Tout ce
qu'il fallait, c'était mobiliser trente mille hommes seulement
sur une population de plus de vingt millions d'habitants, et c'était
plus que ce que l'on fournit, ce qui fait seulement une personne et
demie par mille habitants. Si nous nous
étions trouvés dans la même situation que les
autres, si nous avions pu laisser nos familles dans la paix, la
tranquillité et la sécurité dans les maisons
dont nous avions été chassés, notre quote-part
d'une mobilisation équitable n'aurait pas dépassé
quatre personnes - Au lieu de cela, on exigea cinq cents hommes ;
treize mille pour cent de plus que la proportion normale, même
si nous nous étions trouvés dans la même
situation que les autres ; mais dans la situation particulière
dans laquelle cette mobilisation fut faite, la comparaison est
incapable de montrer, et la raison elle-même chancelle devant
son énormité.
Et pour qui
devions-nous nous battre ? Comme je l'ai déjà
montré, pour ceux que nous avions
toutes les raisons de croire nos ennemis les plus mortels. Le
gouvernement aurait-il pu s'attendre à
ce que nous obéissions ? S'y attendait-il ? Nos
ennemis ne croyaient-ils pas que nous
mépriserions, avec une rancune et une indignation
compréhensibles, une proposition
aussi impie ? Et n'étaient-ils pas prêts à
faire de notre refus un prétexte pour enflammer encore
davantage le Gouvernement contre nous, et accomplir de cette manière
leurs desseins infernaux contre un peuple innocent : le détruire
totalement ?
Et comment cette
proportion a-t-elle été reçue, et comment notre
peuple y a-t-il répondu ? Je suis allé moi-même,
en compagnie d'un petit nombre de mes frères, parcourant de
cent cinquante à trois cents kilomètres le long des
divers itinéraires, m'arrêtant à chaque petit
camp, usant de notre influence pour obtenir des volontaires ; et
le jour fixé pour le rendez-vous, le complément qu'il
fallait encore a été fourni ; et tout cela s'est
fait dans les vingt jours de la publication de la mobilisation.
Notre bataillon
s'est rendu sur les lieux de l'action, non dans des cabines
confortables sur des bateaux à vapeur, ni avec quelques mois
d'absence, mais à pied sur trois mille kilomètres au
travers de déserts sans pistes et de plaines arides,
connaissant toutes sortes de privations, de vicissitudes et de
souffrances, pendant une absence de deux ans avant de pouvoir
rejoindre ses familles.
C'est ainsi que
nous avons de nouveau été délivrés par
l'interposition de cet Être d'une sagesse parfaite qui peut
discerner la fin depuis le commencement et détourner les
intentions méchantes des hommes pour
favoriser les progrès de sa cause sur la terre. C'est ainsi
que nous avons été sauvés de nos ennemis en nous
soumettant à leurs exactions injustes et sans pareilles,
prouvant de nouveau notre loyauté au Gouvernement.
Permettez-moi ici
de faire un éloge respectueux à la mémoire du
capitaine Allen, celui qui vint nous apporter la mobilisation du
Gouvernement. C'était un gentleman plein de sentiments
humains, et, s'il avait été épargné, il
aurait dans la mesure de ses possibilités aplani le chemin et
facilité l'accomplissement de ce devoir. Son cœur était
plein de sympathie lorsqu'il vit notre situation et fut rempli
d'étonnement lorsqu'il assista au patriotisme et à
l'ardeur enthousiaste qui obéissaient aussi promptement à
ses ordres ; prouvant encore une fois, comme nous l'avions
prouvé par nos actes des centaines de fois auparavant, que nos
ennemis mentaient à notre sujet et que nous étions
aussi prêts, et plus encore que n'importe quel autre habitant
de la République, à mettre le mousquet à
l'épaule et à aller mener les
batailles de notre pays commun ou prendre sa défense.
L'histoire ne nous
donne aucun parallèle, que ce soit de la sévérité
ou de l'injustice de l'exigence ou que ce soit de la bonne humeur, de
la fidélité et du patriotisme avec lesquels on
y répondit et y obéit. Nous pouvons ainsi citer de
multiples cas où des personnes qui détiennent
l'autorité légale étaient poussées, par
les mensonges et l'influence des ennemis, a insulter notre peuple, en
exigeant que nous prouvions notre patriotisme. Combien
de temps cet état de choses va-t-il continuer ? Tant que
les gens décideront de rester dans une ignorance volontaire à
notre égard, tant qu'ils décideront d'interpréter
de travers nos opinions, de donner une fausse idée de nos
sentiments et de mal comprendre notre politique. 2:173.
C'est nous qui
avons créé la route de Nauvoo à ici. Une partie
du temps nous suivions les pistes indiennes, à d'autres
moments nous marchions à la boussole ; lorsque nous avons
quitté le fleuve Missouri, nous avons suivi la Platte. En
certains endroits nous tuions les serpents à sonnettes par
dizaines ; et nous avons construit des routes et lancé
des ponts jusqu'à ce que nous en ayons mal au dos. Quand nous
ne pouvions pas jeter de ponts sur les
rivières, nous faisions passer nos gens à gué,
jusqu'au moment où nous sommes
arrivés ici, où nous avons trouvé quelques
Indiens nus, quelques loups et des lapins,
et autant de sauterelles que nous en voulions ; mais pour ce qui
est de trouver un arbre vert, ou un arbre
fruitier, ou un champ verdoyant, il n'en était pas question, à
l'exception de quelques peupliers et de quelques saules au bord du
City Creek. Nous avons transporté sur quelque dix-neuf cents
ou deux mille kilomètres chaque particule de provisions que
nous avions lorsque nous sommes arrivés ici. Lorsque nous
sommes partis de chez nous, nous avons pris tout ce que les émeutiers
n'avaient pas volé de nos chevaux, de nos bœufs et de
nos veaux, et quelques femmes ont conduit leur attelage jusqu'ici.
Des trois cent soixante-cinq livres de farines qu'il y avait au
départ du fleuve Missouri, il n'y avait pas la moitié
des gens à qui il en restait la moitié. Nous avons dû
apporter nos semences, nos instruments agricoles, nos commodes, nos
bureaux, nos buffets, nos divans, nos pianos, nos glaces, nos belles
chaises, nos tapis, nos bonnes pelles et
nos tenailles et notre beau mobilier, ainsi que tous le mobilier de
salon, nos cuisinières, etc., et nous avons dû apporter
tout cela empilé avec des femmes et des enfants, pêle-mêle,
sens dessus-dessous, avec des chevaux épuisés, avec des
formes sur les pâturons, des éparvins, le mal de timon,
des fistules et déhanchés ; des bœufs avec
trois pattes et des vaches avec une mamelle. C'était notre
seul moyen de transport, et si nous n'avions pas apporté nos
biens de cette façon nous ne les aurions pas eus, car il n'y
avait rien ici. Vous pouvez dire que c'est burlesque. Je le considère
en effet comme tel, car, par comparaison, nous sommes véritablement
venus ici nus comme des vers. 12:286-287.
L'établissement
dans la vallée du Grand Lac Salé –
Du temps de Joseph,
nous avons conversé de ce pays même de nombreuses heures
d'affilée. Joseph a souvent dit : « Si
seulement j'étais dans les montagnes Rocheuses avec cent
hommes fidèles, je serais heureux et je ne demanderais aucune
faveur aux voyoucrates. »
11:116.
Je ne veux pas que
l'on croie que j'ai eu quelque chose à voir avec notre
installation ici [dans la vallée du lac Salé] ;
c'est la providence du Tout-Puissant ; c'est le pouvoir de Dieu
qui a réalisé le salut de notre peuple ; je
n'aurais jamais pu élaborer pareil plan. 4:41.
Ce n'est pas moi
qui ai mis au point le grand plan par lequel le Seigneur a ouvert la
voie pour envoyer notre peuple dans ces
montagnes. Joseph a envisagé cet exode des années avant
qu'il ne se produise, mais il n'a pu arriver ici, car il était
constamment surveillé afin qu'il n'aît aucun rapport
avec les Indiens. C'était la conséquence de ce qui est
écrit dans le Livre de Mormon ; un des premiers reproches
qu'on lui ait faits était qu'il allait
faire alliance avec les Indiens. Mais a-t-il jamais fait quelque
chose de ce genre ? Non, il s'efforçait toujours de
favoriser les intérêts de tout le monde, rouge et blanc.
Est-ce pour quelque chose que nous avions fait que notre peuple a été
pousse au milieu d'eux ? Nous sommes
maintenant leurs voisins, nous sommes sur leur territoire, car il
leur appartient autant qu'une terre puisse appartenir à un
homme ; nous buvons leur eau ; utilisons leur combustible
et leur bois et cultivons notre nourriture sur leur terrain. 4:41.
Nous avons la foi,
nous vivons par la foi ; nous sommes venus dans ces montagnes
par la foi. Nous sommes venus ici, je l'ai dit souvent, bien qu'aux
oreilles de certains cette expression puisse paraître assez
grossière, nus comme des vers, et c'est relativement vrai.
13:172.
Il fallait que nous
ayons la foi pour venir ici. Lorsque nous avons rencontré M.
Bridger sur la Big Sandy River, il a dit :
« M. Young, je donnerais mille dollars si je savais que
l'on peut faire mûrir un épi
de maïs dans le Grand Bassin. » J'ai dit :
« Attendez dix-huit mois et je
vous en montrerai beaucoup. » Est-ce d'après mes
connaissances que j'ai dit cela ? Non,
c'était ma foi ; mais nous n'avions pas le moindre
encouragement - d'après le raisonnement naturel et tout ce que
nous pouvions apprendre sur ce pays - sur sa stérilité,
son froid et son gel, pour croire que nous pourrions jamais cultiver
quelque chose. Mais nous avons continué à voyager, nous
frayant la route au travers des montagnes et lançant des ponts
jusqu'au moment où nous sommes arrivés ici, et alors
nous avons fait tout ce que nous pouvions pour subvenir à nos
besoins. Nous avions la foi que nous pourrions cultiver du grain ;
y avait-il du mal à cela ? Pas du tout. Si nous n'avions
pas eu la foi, que serait-il advenu de nous ? Nous serions
tombés dans l'incrédulité, nous aurions fermé
toutes les ressources que nous avions pour nous entretenir, et nous
n'aurions jamais rien cultivé. 13:173.
Je ne peux
m'empêcher d'être ici. Nous aurions pu aller dans l'île
de Vancouver ; et si nous y étions allés, on nous
aurait probablement chassés ou décimés il y a
longtemps. Mais nous voici dans les vallées des montagnes, où
le Seigneur m'a commandé de conduire le peuple. Les frères
qui se trouvent dans des pays étrangers désirent se
réunir au lieu de rassemblement des saints ; et pour le
moment ils doivent venir à Great Salt Lake City. Ils ne
peuvent empêcher cela. Pourquoi ne sommes-nous pas allés
à San Francisco ? Parce que le Seigneur m'a dit de ne pas
y aller : « Car il y a des lions sur le chemin, et
ils dévoreront les agneaux, si tu les y conduis. »
Que pouvons-nous donc faire ? Eh bien, au lieu d'être
commerçants, au lieu d'aller à St Louis acheter des
marchandises ; nous pouvons aller dans notre Dixie Land, la
partie sud de notre territoire, cultiver du coton et fabriquer nos
propres marchandises. 9:105.
Un très
grand nombre voulaient aller à la Gila River ; c'est ce
que l'on a proposé lorsque nous sommes arrivés dans
cette vallée. On disait que c'était un beau pays et que
l'on pouvait y vivre presque sans travail. Que serait-il arrivé
si nous étions allés là-bas ? Vous voyez
ce qui nous a suivis ici ; mais qu'aurait été le
résultat, si nous étions allés là-bas ?
Il y a longtemps que nous aurions été dépassés
en nombre par nos ennemis ; il y en aurait eu plus contre nous
que pour nous dans notre communauté. Supposons que nous soyons
allés au Texas, où Lyman Wight est allé ;
il a essayé de faire croire à tous les saints que
Joseph voulait emmener toute l'Église là-bas. Il y a
longtemps que nous aurions été tués ou obligés
de quitter le pays. Nous n'aurions pas pu y vivre. 4:344.
Nous sommes venus
dans ces montagnes parce que nous n'avions pas d'autre lieu où
aller. Il fallait que nous quittions nos maisons et nos possessions
dans les terres fertiles de l'Illinois pour bâtir nos demeures
dans ces lieux déserts, sur des plaines stériles au
milieu de montagnes immenses et escarpées.
Nul n'avait osé venir vivre ici avant nous, et nous voyons
maintenant que c'est un des meilleurs endroits du monde pour nous.
10:223.
Il y a cinq ans,
les persécutions cruelles de nos ennemis invétérés
nous menaçaient de toutes parts, des centaines de familles,
qu'on avait obligées à partir de chez elles, et forcées
de laisser derrière elles tout ce qu'elles avaient, erraient
en exilées dans un état de dénuement complet ;
mais, grâce à la faveur de ciel, nous avons été
rendus capables de surmonter toutes ces difficultés et nous
pouvons nous assembler aujourd'hui ici dans le refuge de ces
montagnes, où il n'y a personne pour nous inspirer de la
crainte, loin de nos persécuteurs, loin de l'agitation et de
la confusion du monde. 1:376.
Il y aura demain
sept ans, vers onze heures, je traversais le Mississipi avec mes
frères, en direction de ce lieu-ci, ne sachant pas à
l'époque où nous allions, mais croyant fermement
que le Seigneur avait en réserve pour nous un bon endroit dans
les montagnes et qu'il nous y conduirait
directement. Il n'y a que sept ans que nous avons quitté
Nauvoo, et nous sommes maintenant prêts
à construire un nouveau temple. C'est avec plaisir que je
jette un coup d'œil en arrière sur nos travaux. Nous
avons ici des centaines et des milliers de personnes qui n'ont pas eu
les avantages que certains d'entre nous ont eus. Vous allez
demander : quels avantages ? Mais ceux de passer l'épreuve
du feu, de passer de mauvais quarts d'heure. Ils n'ont pas eu
l'avantage d'être dépouillés de leurs biens,
d'être au milieu des émeutiers et de la mort, comme
beaucoup d'entre nous. 1:279.
Quand les pionniers
sont venus dans cette vallée, nous connaissions presque toutes
les familles qui composaient les colonies de la Californie du nord et
de la Californie du sud. 10:189.
La plupart des gens
qu'on appelle saints des derniers jours ont été pris
dans les régions rurales et industrielles de notre pays et de
l'Ancien Monde, et ils appartiennent aux plus pauvres d'entre les
pauvres. Beaucoup d'entre eux, je peux dire la grande majorité,
n'ont jamais rien eu autour d'eux qui leur rende la vie désirable ;
ils ont connu la pauvreté et la misère, et par
conséquent, on ne peut pas attendre d'eux qu'ils manifestent
le raffinement et la culture que l'on trouve chez les riches.
Beaucoup d'hommes ici, qui sont capables de conduire leur chariot et
peut-être leur voiture, n'avaient jamais vu la lumière
du jour pendant des années avant leur départ pour Sion.
Ils passaient leurs journées dans des mines de charbon, et
leur labeur quotidien commençait avant le lever du jour et
continuait après la tombée de la nuit. Que pouvons-nous
donc attendre d'une communauté dont tant de membres ont été
élevés comme cela ; ou si ce n'est tout à
fait comme cela, en tout cas dans la pauvreté et les
privations ? Certainement pas ce que nous pourrions attendre de
gens élevés dans des circonstances plus favorables.
Mais je vous dirai ce que nous avons à l'esprit
pour ces gens mêmes, et ce que nous essayons de faire d'eux.
Nous prenons les gens les plus pauvres que
nous puissions trouver sur la terre qui veulent accepter la vérité,
et nous essayons d'en faire des dames et des messieurs. Nous essayons
de les éduquer, d'instruire leurs enfants et le les former de
manière telle qu'ils soient capables de s'entourer
du confort, afin qu'ils passent leur vie comme le doit la famille
humaine - afin que leurs jours, leurs semaines et leurs mois leur
soient agréables. Nous prouvons que tel est notre dessein, car
le résultat est déjà dans une certaine mesure
devant nous. 14:103.
Parlez de ces
riches vallées, pourquoi n'y a-t-il pas un autre peuple sur la
terre qui aurait pu venir vivre ici ? Nous avons prié au
sujet de ce pays, nous l'avons consacré, et l'eau, l'air et
tout ce qui s'y rattache, au Seigneur, et le ciel a souri sur le
pays, il est devenu productif, et nous donne aujourd'hui ce qu'il y a
de meilleur en grain, en fruits et en légumes.
12:288.
Depuis le temps
d'Adam jusqu'à présent, il n'y a jamais eu de pays qui
ait été plus béni que
celui-ci par notre Père céleste ; et il sera
encore béni de plus en plus, si nous sommes fidèles,
humbles et reconnaissants à Dieu pour le blé et le
maïs, le froment, les fruits, les légumes, le bétail
et tout ce qu'il nous accorde, et essayons de les utiliser pour
l'édification de son royaume sur la terre. 10:35.
Vous demandez si
nous allons rester dans ces montagnes. Je réponds que oui,
tant que nous voulons faire la volonté de Dieu, notre Père
céleste. Si nous voulons nous détourner des saints
commandements du Seigneur Jésus-Christ, comme l'a fait
l'Israël d'autrefois, chacun suivant son chemin, nous serons
dispersés et dépouillés, chassés devant
nos ennemis et persécutés, jusqu'à ce que nous
apprenions à nous souvenir du Seigneur,
notre Dieu, et que nous soyons disposés à suivre ses
sentiers. 11:274.
Beaucoup
demanderont : « Combien de temps allons-nous rester
ici ? » Nous resterons ici
le temps qu'il faudra. « Serons-nous chassés
lorsque nous partirons ? » Si nous vivons de manière
à être satisfaits de ce que nous sommes et ne nous
expulsons pas nous-mêmes de nos foyers, nous n'en serons jamais
expulsés. Recherchez le plus de sagesse que vous pouvez,
apprenez à appliquer votre travail, bâtissez de bonnes
maisons, créez de belles fermes, plantez des pommiers, des
poiriers, et d'autres arbres fruitiers qui peuvent pousser ici, ainsi
que les groseilles de montagne et les framboisiers, plantez des
fraises, et bâtissez et ornez une belle ville. La question se
pose maintenant : « Pensez-vous qu'il est bon que
nous vivions dans des villes ? » Fondez vos villes,
mais qu'elles ne soient pas à ce point grandes que vous ne
pouvez rapidement alerter toute la ville si l'ennemi vous attaquait.
8:288.
Je ne me souviens
pas avoir prié pour avoir de la pluie depuis que je suis dans
ces vallées jusqu'à cette année, au cours de
laquelle je crois avoir prié deux ou trois fois pour avoir de
la pluie, et ce, sans beaucoup de conviction, car beaucoup d'eau
coule dans ces canyons dans des cours d'eau de cristal aussi purs que
les brises de Sion, et nous avons l'obligation de les utiliser.
3:331.
Lorsque l'on amène
l'eau à la fin du canal, ce que nous pouvons faire en quelques
jours, je pense que les réservoir qui se trouvent sur la ligne
du travail et les parties qui sont creusées en plein air
contiennent suffisamment d'eau pour permettre au peuple d'irriguer
quand c'est nécessaire, et ainsi abandonner l'habitude de
n'arroser que deux heures par semaine un emplacement de la ville, et
le faire en majeure partie pendant la nuit. Et ce n'est pas tout, car
lorsque l'eau est assez bien arrivée sur un emplacement, elle
est enlevée par la personne suivante qui a le droit de
l'utiliser. Et des emplacements sur lesquels on a dépensé
des milliers de dollars, et qui donneraient plus de mille dollars de
fruits et de végétaux, s'ils
pouvaient être convenablement irrigués, ne reçoivent
qu'un petit cours d'eau pendant deux heures
une fois par semaine, et en même temps un emplacement voisin où
on a planté du maïs, dont les buttes sont séparées
d'un mètre quatre-vingts et où se trouve une tige par
butte, comparativement parlant, le reste du sol étant couvert
de mauvaises herbes, bénéficie
de la même quantité de temps et d'eau que celui sur
lequel les arbres fruitiers et d'autres bonnes végétations
valent des milliers de dollars. Il faut une réforme dans la
distribution d'eau. Celui qui ne veut pas produire pour cinq
dollars de récolte sur son emplacement, reçoit autant
d'eau que celui qui pourrait cultiver pour mille dollars. Par
exemple, frère Staines reçoit l'eau pendant deux heures
par semaine, et que valent ses arbres fruitiers ? Il pourrait en
retirer ses mille dollars, s'il était disposé à
vendre les fruits au lieu de les donner, s'il avait suffisamment
d'eau. J'ai, juste en dessous de lui, un
emplacement bien cultivé, plein d'arbres fruitiers, une
pépinière et des légumes de premier choix et moi
aussi, je ne peux avoir l'eau sur mon emplacement que pendant deux
heures par semaine, alors que des emplacements qui sont tout près
mais sur lesquels il n'a a pas grand-chose
d'autre que de mauvaises herbes, reçoivent autant d'eau, et ce
durant le jour, tandis que nous devons utiliser la nôtre la
nuit. Les responsables de l'eau doivent étudier la question
jusqu'à ce qu'ils parviennent à une répartition
plus juste. 3:329.
On détournera
la Jordan River et on la fera couler dans un grand canal jusqu'à
Great Salt Lake City. Cela fait, il servira non seulement comme moyen
d'irrigation, mais sera un moyen de transport de l'extrémité
sud de Utah Lake à Great Salt Lake City. 11:116.
Dès que cela
sera terminé de Big Cottonwood à notre ville, nous
ferons un canal sur le côté
ouest de la Jordan River, et nous en amènerons l'eau le long
de la base orientale des montagnes de
l'ouest, car il y a plus de terre arable du côté ouest
de cette rivière que du côté
est. Lorsque ce travail sera accompli nous continuerons nos efforts,
jusqu'à ce que la Provo River coule
jusque dans notre ville. Nous avons l'intention de lui faire
contourner la pointe de la montagne vers Little Cottonwood, de là
à Big Cottonwood et d'en conduire les eaux sur toute la terre
de Provo Canyon à notre ville, car il y a plus d'eau rien que
dans cette rivière qu'il n'en faut pour cela. 3:329.
Avant que les
saints des derniers jours ne viennent ici, personne parmi tous les
montagnards et tous ceux qui étaient passés par ici,
autant que nous avons pu l'apprendre, ne croyait que l'on puisse
faire mûrir le moindre épi de maïs dans nos
vallées. Nous savons que le maïs et le blé
poussent ici en abondance, et nous savons que nous avons une
excellente région pour y élever le bétail, les
chevaux et toutes les autres espèces
d'animaux domestiques qu'il nous faut. Nous savions également
cela lorsque nous sommes arrivés ici il a treize ans cet été.
Bridger m'a dit : « M. Young, je donnerais mille
dollars, si je savais que l'on peut faire mûrir un épi
de maïs dans ces montagnes. Voilà vingt ans que je suis
ici, et j'ai essayé maintes fois en vain. » Je lui
ai dit que s'il attendait un an ou deux nous lui montrerions ce qu'on
pouvait faire. Un homme du nom de Wells, qui vivait avec Miles
Goodyear, là où se trouve maintenant Oge City, avait
fait pousser quelques haricots, et allait chercher l'eau de la
rivière dans un seau pour les irriguer. 8:288.