Les études sur le Livre de Mormon



Stephen D. Ricks 



Depuis la publication du Livre de Mormon en 1830, on a publié un nombre considérable d’écrits qui l’analysent, le défendent et l'attaquent. Les études de ce document complexe ont abordé la question de diverses manières, parce que le livre lui-même invite à un approfondissement minutieux et récompense les recherches patientes et réfléchies.
 
Pour la plupart des saints des derniers jours le but premier de l'étude des Écritures n'est pas de se prouver à eux-mêmes la véracité des documents scripturaires – ils les acceptent déjà – mais d’acquérir de la sagesse et la compréhension des enseignements de ces Écritures sacrées et d’appliquer à la vie quotidienne les principes de l'Évangile qu’ils y ont appris. Cependant, à cause de l’origine du Livre de Mormon, beaucoup de gens ont également exploré les composants secondaires de ce document : son vocabulaire, son style, les faits qu’il avance, ses thèmes principaux et ses nuances subtiles.
 
Les recherches dans le Livre de Mormon ont généralement suivi les mêmes formes que la recherche biblique. Dans les deux domaines, les écrits vont des textes narratifs aux commentaires doctrinaux, historiques, géographiques, textuels, littéraires et comparatifs. Mais il y a également plusieurs différences marquées. Par exemple, à la différence des auteurs de la Bible, les prophètes, les compilateurs et les abréviateurs du Livre de Mormon donnent souvent de manière explicite les dates auxquelles ils ont travaillé, les buts de leurs écrits et les sources dans lesquelles ils ont puisé, clarifiant ainsi beaucoup de questions relatives à la rédaction et à l’interprétation ; en outre, les études scientifiques et archéologiques du Livre de Mormon sont plus limitées que dans la recherche biblique parce que le texte le plus ancien qui existe est la traduction anglaise de 1829 faite par Joseph Smith et que l’emplacement exact des concentrations de population du Livre de Mormon est inconnu. Néanmoins, un grand nombre d'analyses internes et comparatives a été fait. Les travaux les plus notables sont ceux des personnes suivantes.
 
ALEXANDER CAMPBELL. Fondateur des Disciples du Christ et collègue de Sidney Rigdon avant que celui-ci ne se convertisse au mormonisme, Alexander Campbell (1788-1866) a rédigé une réponse au Livre de Mormon qu'il a publiée le 7 février 1831 dans son périodique le Millennial Harbinger (réimprimé sous forme d’une brochure intitulée Delusions). Il y conteste l'idée que le Livre de Mormon ait été écrit par des prophètes antiques multiples et attaque la personnalité de Joseph Smith. Pour lui, le livre est l’œuvre du seul Joseph Smith, écrit uniquement par lui et « certainement conçu dans un seul crâne » (p. 13). Il affirme que le livre représente simplement les réflexions de Joseph Smith sur les polémiques sociales, politiques et religieuses de son temps : « le baptême des petits enfants, l’ordination, la Trinité, la régénération, le repentir, la justification, la chute de l'homme, l'Expiation, la transsubstantiation, le jeûne, le châtiment, le gouvernement de l'Église, l’expérience religieuse, l'appel au ministère, la résurrection générale, le châtiment éternel, qui peut baptiser et même la question de la franc-maçonnerie, le gouvernement républicain et les droits de l'homme » (p. 13). Il affirme aussi que le Livre de Mormon se méprend sur l’histoire israélite et juive (du fait qu’il décrit les Néphites comme étant chrétiens des centaines d'années avant la naissance du Christ) et qu’il est écrit dans une grammaire anglaise épouvantable. Il qualifie Joseph Smith de « filou ignorant et effronté » (p. 11). Delusions est important parmi les études du Livre de Mormon parce qu’à bien des égards il détermine le programme de la plupart des détracteurs ultérieurs du Livre de Mormon (par exemple, que le livre découle de, ou correspond à diverses tendances existant au début du dix-neuvième siècle dans le nord de l’État de New York). Plus tard, cependant, Campbell changera d’attitude et adoptera la théorie Spaulding-Rigdon, selon laquelle Sidney Rigdon aurait volé un exemplaire d'un manuscrit écrit par Solomon Spaulding, en aurait élaboré ce qui allait devenir le Livre de Mormon, qu'il transmit à Joseph Smith vers la fin des années 1820, prétendant plus tard avoir rencontré Joseph pour la première fois en 1830.
 
ORSON PRATT. Dans Divine Authenticity of the Book of Mormon (1850-1851), une série de six brochures, Orson Pratt (1811-1881), membre du Collège des douze apôtres, rassemble les idées des premiers saints des derniers jours sur le Livre de Mormon. Il argumente, pour des raisons logiques, en faveur de l'authenticité divine du Livre de Mormon, affronte les critiques qu’on en fait et présente les éléments en faveur de sa véracité en s’appuyant fortement sur les preuves bibliques et historiques. Il ne traite pas directement du contenu du Livre de Mormon, mais des idées des autres Églises qui les empêchent d’accepter ou même d’examiner sérieusement le Livre de Mormon.
 
Les trois premières brochures traitent de la nature de la révélation, avançant des arguments étayant l’affirmation de Pratt que la communication continue de la part de Dieu est nécessaire et scripturaire. Les trois dernières brochures signalent les nombreux témoins qui ont reçu des visions célestes confirmant les affirmations de Joseph Smith et déclarent que la divinité du Livre de Mormon est confirmée par les nombreux miracles, semblables à ceux que l’on trouve dans la Bible, vécus par les saints des derniers jours. Enfin, il fait appel aux éléments prophétiques en faveur du Livre de Mormon, tirés de Daniel et d'Ésaïe. Dans un discours prononcé en 1872, Pratt propose une géographie pour le Livre de Mormon qui a considérablement influencé la pensée des saints.
 
GEORGE REYNOLDS ET JANNE M. SJODAHL. Pendant le dix-neuvième siècle, la plupart des défenses du Livre de Mormon et des attaques contre lui ont été basées principalement sur la raison, sur l’examen de l’environnement contemporain du livre ou sur la Bible. Mais George Reynolds (1842-1909) et Janne M. Sjodahl (1853-1939), dans leur Commentary on the Book of Mormon en sept volumes (réédité 1955-1961), ont étudié la plausibilité des affirmations du Livre de Mormon en examinant des éléments de preuve externes à caractère historique, culturel, linguistique ou religieux du Vieux Monde et du Nouveau. Bien que leurs exemples et leurs explications soient souvent insuffisamment documentés et soient parfois erronés, cet ouvrage a été le premier grand effort fait pour étudier les contextes culturels et historiques du Livre de Mormon (c.-à-d., pour placer le livre dans un contexte historique en faisant intervenir la documentation correspondante en provenance du monde antique).
 
Alors que dans The Story of the Book of Mormon, un précédent ouvrage, Reynolds s’était montré d’accord avec Orson Pratt sur la géographie du Livre de Mormon, dans leur Commentary,Sjodahl et lui donnent peu de place à la géographie et s’intéressent surtout à élaborer une carte, ayant une cohérence interne, de tous les emplacements du Livre de Mormon, sans essayer de les faire correspondre à des emplacements modernes (Reynolds, p. 19, 49, 301-330 ; Reynolds et Sjodahl, vol. 1, p. Ix-xi). Reynolds sera par la suite l’auteur de près de trois cents articles et de plusieurs ouvrages de référence sur le Livre de Mormon. Sjodahl publiera An Introduction to the Study of the Book of Mormon comportant une grande variété de théories culturelles et linguistiques.
 
B. H. ROBERTS. Parmi les auteurs mormons les plus influents de son temps, B. H. Roberts (1857-1933) a beaucoup écrit sur toutes sortes de sujets relatifs à l’Église, dont le Livre de Mormon. Comme Reynolds et Sjodahl, il s’intéresse non seulement aux implications théologiques du Livre de Mormon mais également à son cadre historique, géographique et culturel (1909, vol. 2, p. 143-144, 162, 347-458 ; Vol. 3, p. 3-92). Roberts n'avait pas peur de poser des questions difficiles – et parfois sans réponse pour lui – au sujet du Livre de Mormon, mais il affirmera jusqu’à la fin de sa vie sa foi au livre (1985, p. 61-148 ; J. Welch, Ensign 16, mars 1986, p. 58-62).
 
FRANCIS KIRKHAM. Dans son étude en deux volumes A New Witness for Christ in America (1942), Francis Kirkham (1877-1972) examine les faits historiques des années 1820 concernant la parution du Livre de Mormon. Il montre que les témoignages de Joseph Smith et de ses amis sont cohérents et fidèles à eux-mêmes, alors que ceux de ses ennemis sont fréquemment contradictoires et incohérents. Il étaie soigneusement sa démonstration que les autres explications de l'origine du Livre de Mormon ont parfois changé ou ont été abandonnées. Tout en favorisant la conception traditionnelle de l’origine du Livre de Mormon, il permet à tout le monde de s’exprimer, avec peu de commentaires. Il présente généreusement les documents primaires, publiés ou non, provenant des bibliothèques et des archives de partout aux États-Unis. L’utilisation qu’il a faite du plus grand éventail de sources primaires existantes a créé une nouvelle façon de travailler dans l'étude des origines du Livre de Mormon.
 
Le deuxième tome de A New Witness for Christ in America de Kirkham (1951) examine les autres explications de l’origine du Livre de Mormon. Concernant l'affirmation que Joseph Smith a écrit le livre lui-même, il présente les déclarations de personnes qui connaissaient bien Joseph, avec des points de vue représentant les deux côtés de la question de savoir s'il était capable d'écrire un tel livre. Il avance aussi d’abondants arguments pour montrer que l'hypothèse Spaulding est bourrée de problèmes. La théorie ne fournit que les éléments les plus indirects et les plus douteux concernant le vol du manuscrit par Rigdon et son transfert à Joseph Smith à l’insu de tous. Bien que, ces quelques dernières décennies la théorie Spaulding ne soit plus retenue comme explication du Livre de Mormon, on la ressort encore de temps en temps.
 
HUGH W. NIBLEY. Dans son grand nombre d’écrits sur le Livre de Mormon, rédigés sur une période d’une quarantaine d’années, Hugh W. Nibley (1910-2005) a adopté plusieurs méthodes, principalement la mise en contexte historique sur la base des affirmations internes du Livre de Mormon considéré comme annales d’un peuple venu du Proche-Orient antique, mais examinant aussi l'authenticité du livre sur la base des données internes uniquement et voyant dans l'effondrement fatal de grandes civilisations un avertissement menaçant pour les hommes d’aujourd'hui.
 
Dans Léhi dans le Désert (1949-1952), après avoir passé en revue les critères du grand archéologue américain William F. Albright pour déterminer la plausibilité historique des récits antiques, Nibley pose ces questions sur l'histoire de Léhi : « Reflète-t-elle correctement ‘l’horizon culturel et les idées et les pratiques religieuses et sociales de l’époque’ ? A-t-elle un cadre historique et géographique authentique ? La mise en scène est-elle mythique, tout à fait imaginaire ou improbable par son extravagance ? Sa couleur locale est-elle correcte et ses noms propres sont-ils convaincants ? » (CWHN 5:4). La façon correcte d’aborder le Livre de Mormon, selon Nibley, est simplement de donner au livre le bénéfice du doute, lui accordant qu'il est ce qu’il prétend être (les annales antiques historiquement authentiques d'un peuple provenant de l'Israël ancien) et examinant ensuite les données internes du livre lui-même (les noms, les idées culturelles et religieuses) en les comparant à ce que l’on sait du Proche-Orient antique. Quand on fait ceci, il se dégage une image qui correspond de manière saisissante à ce qu’on peut savoir du Proche-Orient antique. La plupart des exemples de Nibley viennent des Arabes, des Égyptiens et des Israélites.
 
Avec beaucoup d'esprit et d'érudition, Nibley argumente contre les autres explications du Livre de Mormon. Par exemple, en traitant de la théorie environnementale de Thomas O'Dea que le livre est de toute évidence un ouvrage américain, Nibley considère que les sentiments américains qui sont censés imprégner l’œuvre devraient être plus précis et mieux ressortir (CWHN 8:185-86). À l’aide de parades habiles et dans un style vigoureux, Nibley va de l’avant dans ses études sur le Livre de Mormon, tantôt défendant certains points du livre, tantôt passant à l'offensive contre ceux qui l'attaquent, enrichissant toujours la compréhension qu’a le lecteur de son cadre. En tant qu'enseignant, conférencier et auteur, Nibley a exercé une très grande influence sur les études faites plus tard sur le Livre de Mormon.
 
JOHN L. SORENSON. John L. Sorenson (1924-) examine le texte du Livre de Mormon en consacrant son attention à la Méso-Amérique pour mieux comprendre le cadre géographique, anthropologique et culturel des peuples du livre. Il analyse soigneusement les données méso-américaines, en particulier la géographie, les conditions climatiques, le mode de vie et la guerre, ainsi que les restes archéologiques dans Un environnement pour le Livre de Mormon dans l’Amérique ancienne, afin de créer une matrice plausible et cohérente pour la compréhension du livre. En ce qui concerne la géographie du Livre de Mormon, Sorenson conclut que les événements rapportés dans le Livre de Mormon se sont produits dans une région assez restreinte du sud du Mexique et du Guatemala : L‘étroite bande de terre est l’isthme de Tehuantepec. La mer de l’est est le Golfe du Mexique ou son composant, le Golfe de Campeche. La mer de l’ouest est l’océan Pacifique à l’ouest du Mexique et du Guatemala. Le pays situé du côté du sud comprend la partie du Mexique située à l’est et au sud de l’isthme de Tehuantepec… Le pays situé du côté du nord consiste pour une partie du Mexique à l’ouest et au nord de l'isthme de Tehuantepec… Le champ de bataille final où les peuples jarédite et néphite ont péri se trouvait autour des monts Tuxtla dans la partie centrale et méridionale de Veracruz [p. 46-47].
 
Un environnement pour le Livre de Mormon dans l’Amérique ancienne a placé l'étude du cadre américain antique du Livre de Mormon sur un niveau scientifique comme aucun des ouvrages qui l’ont précédé.
 
ORIENTATIONS ACTUELLES DES ÉTUDES SUR LE LIVRE DE MORMON. Une grande partie du travail spécialisé sur le Livre de Mormon a été consacrée à une compréhension plus complète de sa richesse théologique ou s’est occupée de mettre en pratique le principe énoncé par le livre d’ « appliqu[er] toutes les Écritures à nous » (1 Né. 19:23). Certaines des publications récentes du Religious Studies Center à l’université Brigham Young se sont concentrées sur divers aspects théologiques du Livre de Mormon et sur la recherche d’applications du livre à la vie (par exemple, les essais de divers auteurs dans Cheesman, dans McConkie et Millet, et dans Nyman et Tate).

Sous l’impulsion de Nibley, de Sorenson et d'autres, plusieurs études récentes sur le livre se sont occupées d’améliorer la compréhension de ses racines dans le Vieux Monde et dans son cadre américain. Les recherches et les publications de la Fondation pour les Recherches dans l’Antiquité et les Études mormones (F.A.R.M.S.), de la Société pour l'archéologie historique ancienne (SEHA) et de l'Institut de Recherche archéologique se sont tout particulièrement concentrées sur le contexte historique et géographique du Livre de Mormon.
 
Dans certains cercles, l’un des grands points focaux de l’étude actuelle du Livre de Mormon est son historicité. Alors que, par le passé, les positions vis-à-vis du Livre de Mormon se répartissaient en gros entre ceux qui l'acceptaient comme un document antique historiquement authentique et inspiré et ceux qui le rejetaient à ces deux points de vue, plusieurs angles d’approche différents sont apparus.

Selon l’un des points de vue, une position qui existait déjà avant sa publication, le Livre de Mormon est une invention délibérée de Joseph Smith. Les tenants de cette thèse ne voient aucune inspiration dans le livre ni aucune valeur historique, tout en voulant bien lui accorder une certaine valeur religieuse en tant qu’énoncé des sentiments religieux de Joseph Smith. La philosophie qui sous-tend cette conception peut être le rejet doctrinaire de toute intervention divine dans les affaires des hommes ou le rejet spécifique des affirmations de Joseph Smith concernant ses expériences avec le divin. Ceux qui entretiennent ce point de vue peuvent accepter soit la théorie Spaulding, soit, plus communément, diverses explications environnementales du contenu du livre (voir View of the Hebrews). Une explication environnementaliste qui a suscité, il y a quelque temps, un certain intérêt tant parmi les croyants que les non-croyants est basée sur la soi-disant « conception magique du monde » qui aurait imprégné l'environnement dans lequel Joseph Smith a grandi. Cependant, ce point de vue a été fortement critiqué et n’a pas rencontré un grand succès.
 
Une autre conception du Livre de Mormon accepte son inspiration mais rejette son authenticité historique, le considérant comme inspiré dans un certain sens mais pas comme un produit de l'Antiquité et venant plutôt de la plume de Joseph Smith.
 
Une troisième vision des choses accepte des parties du Livre de Mormon comme antiques, mais voit dans d'autres parties du livre des expansions inspirées sur le texte. Cette conception a souffert du fait que concéder qu’une partie quelconque du livre est authentiquement antique (et au-delà de la capacité de Joseph Smith d’y parvenir par la recherche), c’est reconnaître que le Livre de Mormon est ce qu’il prétend être et ce qui est traditionnellement affirmé à son sujet, à savoir qu'il est antique.

S’il est vrai que ces idées ont été formulées par certains membres de la communauté mormone, la majorité des saints des derniers jours qui étudient le Livre de Mormon acceptent la conception traditionnelle de son authenticité divine et l'étudient à la fois comme document antique et comme un traité pour l’époque moderne, ce qui fortifie leur appréciation pour le livre et le profit qu’ils en retirent.

 
Bibliographie

On trouvera des bibliographies dans les numéros annuels de la Review of Books on the Book of Mormon et John W. Welch, Gary P. Gillum et DeeAnn Hofer, Comprehensive Bibliography of the Book of Mormon, F.A.R.M.S. Report, Provo, Utah, 1982. Pour les essais sur Pratt, Reynolds, Roberts, Kirkham, Sperry et Nibley, voir les articles dans l’Ensign, 1984-1986.

Bush, Lester E., Jr. "The Spalding Theory Then and Now", Dialogue 10, Automne 1977, p. 40-69.

Cheesman, Paul R. , dir. De publ. The Book of Mormon : The Keystone Scripture. Provo, Utah, 1988.

Clark, John. "A Key for Evaluating Nephite Geographies" (critique de F. Richard Hauck, Deciphering the Geography of the Book of Mormon). Review of Books on the Book of Mormon, 1 1989, p. 20-70.

Kirkham, Francis W. A New Witness for Christ in America, éd. rév., 2 vols. Salt Lake City, 1959-1960.

McConkie, Joseph Fielding et Robert L. Millet. Doctrinal Commentary on the Book of Mormon, 2 vols. Salt Lake City.

Nibley, Hugh. Lehi in the Desert/The World of the Jaredites/There Were Jaredites ; An Approach to the Book of Mormon ;Since Cumorah ; et The Prophetic Book of Mormon. Dans CWHN 5-8.

Nyman, Monte S. et Charles D. Tate, dir. de publ. The Book of Mormon : First Nephi, The Doctrinal Foundation ; Second Nephi, The Doctrinal Structure ; Jacob Through Words of Mormon, to Learn with Joy. Provo, Utah, 1988-1990.

Reynolds, George. The Story of the Book of Mormon. Salt Lake City, 1888.
Id. et Janne M. Sjodahl. Commentary on the Book of lonnon, 5e éd., 7 vols. Salt Lake City, 1972.

Reynolds, Noel B., dir. de pub. Book of Mormon Authorship : New Light on Ancient Origins. Provo, Utah, 1982.

Ricks, Stephen D., et William J. Hamblin, dir. de pub. Warfare in the Book of Mormon. Salt Lake City, 1990.

Roberts, B. H. New Witnesses for God, Vols. 2-3. Salt Lake City, 1909.

Id., Studies of the Book of Mormon, dir. de pub. B. Madsen, Urbana, Ill., 1985.

Sjodahl, Janne M. An Introduction to the Study of the Book of Mormon. Salt Lake City, 1927.

Sorenson, John L. An Ancient American Setting for the Book of Mormon. Salt Lake City, 1985.

Sperry, Sidney B. Book of Mormon Compendium. Salt Lake City, 1968.


Article tiré de l'Encyclopédie du mormonisme, Macmillan Publishing Company, 1992, traduction Marcel Kahne, source www.idumea.org, avec autorisation