Le grand Dieu blanc a bien existé

 

 

Mark E. Petersen (1900-1984)


Membre du collège des Douze de 1944 à 1984

 

 

     

      Les découvertes et les écrits des archéologues et des historiens permettent d'affirmer de façon irréfutable que le grand Dieu blanc de l’Amérique ancienne a bien existé. Le mystère qui a si longtemps habité les traditions des amérindiens disparaît à la lumière de la recherche moderne et de la découverte de documents vieux de plusieurs siècles qui ouvrent le voile sur la divinité de ce personnage et de son oeuvre pendant son séjour sur le continent américain.

 

      Il est venu en Amérique, longtemps avant l’époque de Colomb.

 

      Il a enseigné la vie spirituelle à ceux d'autrefois, ressuscité certains de leurs morts, guéri de nombreux malades, enseigné de nouvelles méthodes d'agriculture et établi un gouvernement d'égalité et de paix.

 

      Il vint soudainement et s'en alla soudainement d'une manière surnaturelle.

 

      Ceux d'autrefois le considéraient comme le créateur du monde, incarné sur terre.

 

      Qui peut douter des preuves qui se multiplient à son sujet ?

 

      Personne ne peut nier que ce personnage était une divinité chrétienne.

 

      Beaucoup reconnaissent sans peine que ses enseignements étaient apparentés à ceux de la Bible.

 

      Sa promesse de revenir en un second avènement est un fait reconnu et scriptural attesté par les récits historiques ultérieurs.

 

      La tradition d'un Dieu blanc dans l'Amérique ancienne a traversé les générations chez les indiens, depuis le Chili jusqu'en Alaska, et, chose significative, a été persistante aussi parmi les Polynésiens depuis Hawaï jusqu'en Nouvelle-Zélande.

 

      Dans l'essentiel, toutes ces traditions concordent. Les noms et les détails secondaires diffèrent d'une île à l’autre et d’un pays à l’autre, mais leur schéma général reste le même. Il y a eu un grand Dieu blanc. Il est venu parmi leurs ancêtres, les a enseignés pendant un certain temps, puis est reparti. Certains disent qu'il est monté au ciel.

 

      Tous les récits recueillis à son sujet permettent à Paul Hermann d'affirmer dans son livre The Conquest of Man :

 

      « Une étude sérieuse ne laisse aucun doute que le Dieu de la lumière, Quetzalcoatl, fut un personnage réel, qu'il ne fut ni une invention de la propagande espagnole, ni le fruit légendaire de l'imagination des indiens » (p. 72).

 

      Dans certaines parties du Mexique, on avait donné à ce personnage le nom de Quetzalcoatl, surtout dans la région de Cholula. On l'appelait Votan à Chapias et Wixepechocha à Oajaca, Gucumatz au Guatemala, Viracocha et Hyustus au Pérou, Sume au Brésil, et Bochica en Colombie.

 

      Les Péruviens l'appelaient aussi Con-tici ou Illa-Tici, ce qui signifie à la fois Créateur et Lumière. Chez les Mayas, son nom principal était Kukulcan.

 

      Dans les îles polynésiennes, on l’appelait Lono, Kana, Kane ou Kon, et parfois Kanaloa – la grande lumière ou le grand éclat. On l'appelait aussi Kane-Akea, le grand ancêtre ou Tanga-roa, le Dieu de l'océan et du soleil.

 

      À quoi ressemblait-il ? On le décrivait comme un grand homme blanc, barbu et aux yeux bleus. Il portait un vêtement ample sans ceinture. Il venait du ciel et retourna au ciel.

 

      Que fit-il ? Il guérit les malades, donna la vue aux aveugles, guérit les paralytiques et ressuscita des morts. Il enseigna une vie meilleure en exhortant les gens à faire aux autres ce qu'ils voulaient qu'on leur fit, à aimer leur prochain comme eux-mêmes et à toujours faire preuve de bonté et de charité.

 

      C’était un personnage d'une grande autorité et d'une bonté sans mesure. Il avait le pouvoir de niveler les montagnes pour en faire des plaines et de transformer les

plaines en montagnes. Il pouvait faire jaillir des sources d'eau en plein rocher.

     

      Non seulement il leur donna des règles pour vivre paisiblement ensemble, mais il les poussa à s'instruire et leur enseigna aussi de meilleures méthodes d'agriculture.

 

      Un détail marquant de son avènement fut qu'il apparut après une période de ténèbres dans tout le pays, ténèbres pendant lesquelles le peuple avait prié pour le retour du soleil. Tandis que les ténèbres régnaient encore, « ils souffrirent de grandes vicissitudes et firent de grandes prières et de grands voeux à ceux qu'ils considéraient comme étant leurs dieux, implorant auprès d'eux la lumière qui avait disparu ».

 

      Au retour de la lumière vint « cet homme blanc de grande taille dont l'apparence et la personne suscitèrent un grand respect et beaucoup de vénération… Et quand ils virent son pouvoir, ils l'appelèrent l'Auteur de toutes choses, leur Créateur, Père du soleil » (Pedro de Cieza de Leon, Les Incas). Ce personnage, tout en enseignant la vie spirituelle, exhorta également le peuple à édifier de grands temples pour le culte et ses disciples devinrent très dévots (Pierre Honoré, À la recherche du Dieu blanc). Lorsqu'il les quitta, il promit de revenir, ce qui poussa les indigènes à attendre son retour comme les Juifs attendent le Messie promis.

 

      Leur foi les conduisit cependant au désastre lorsque les Espagnols arrivèrent en Amérique et que le capitaine Cook alla aux îles Hawaï. Mais ces tragédies ne font que renforcer les preuves de sa réalité.

 

      Lorsque les conquistadores espagnols arrivèrent en Amérique du Sud, un des lieutenants de Pizarro aborda revêtu de son casque et de sa cuirasse, un mousquet étincelant à la main, ce qui lui donnait un aspect impressionnant et suscita la stupéfaction des indigènes qui étaient sur la plage. Un homme blanc ! Lorsque Pedro de Candia s'approcha d'eux, ils s'agenouillèrent et dirent « Viracocha, Viracocha », ce qui troubla le courageux Pedro. Alors que les indigènes s'approchèrent de lui en l'entourant, ce qui ne le rassura pas, il tira en l'air pour les effrayer. À sa surprise, ils ne bougèrent pas, mais murmurèrent : « Illa Tiki, Illa Tiki », ce qui voulait dire : « Le Dieu de l'éclair ».

 

      Les Indiens croyaient que Viracocha, le Dieu blanc, était de retour, et qu'au moyen de son fusil il dominait à la fois le tonnerre et l'éclair.

 

      De même, lorsque Hernando Cortez arriva au Mexique en 1520, les indigènes crurent au retour du Dieu blanc. Quand ceux de la côte virent qu'il était blanc, qu’il était obéi par ses hommes et qu'il venait dans un grand bateau aux voiles blanches, ils se précipitèrent vers le roi Montezuma et lui annoncèrent que le grand Dieu blanc était arrivé.

 

      Ceci eut un effet frappant sur Montezuma. Il se souvint que lorsqu'il avait été couronné empereur, les prêtres du culte aztèque lui avaient rappelé : « Ce n'est pas votre trône, il ne vous est que prêté et sera un jour rendu à Celui à qui il est dû » (Pierre Honoré). Montezuma prit immédiatement des dispositions pour accueillir Cortez avec tout le respect qu'il devait au Dieu blanc que la religion aztèque lui avait enseigné à attendre. Des dons précieux furent apportés à Cortez, les trésors du royaume lui furent ouverts. Il fut véritablement honoré comme une divinité. Mais sa traîtrise changea bientôt le cours des choses et engendra une guerre. Montezuma perdit le trône et la vie. Mais la tradition demeura.

 

      Lorsque le capitaine James Cook entra dans les eaux paisibles des îles hawaïennes, on le prit, lui aussi, pour le Dieu blanc. Les indigènes, comme leurs cousins d'Amérique, s'étaient attendus depuis longtemps au second avènement de leur grand Dieu blanc.

 

      En voyant le capitaine Cook, homme blanc d'une haute autorité, arriver dans un grand bateau aux grandes voiles comme les indigènes n'en avaient encore jamais vu, les naïfs Hawaïens le reçurent et l'honorèrent comme leur Dieu Lono aux cheveux d'or qu'ils attendaient depuis si longtemps.

 

      Chose remarquable, le capitaine Cook arrivait justement pendant le festival Makahiki, la fête qui entretenait la tradition du Dieu blanc Lono. Le roi Kalaniopuu l'accueillit, lui et son groupe, et les prêtres indigènes le conduisirent en grande pompe à la grande pyramide tronquée qui servait de temple à Lono. Stupéfait, le redoutable explorateur britannique accepta leur soumission, tout prêt à recevoir les honneurs qu'ils étaient disposés à lui conférer.

 

      Mais ses hommes étaient loin d'être angéliques, et par leurs déprédations ils attirèrent sur toute l'expédition Cook la colère des indigènes. Dans la bataille qui s'ensuivit, Cook perdit la vie. Mais une fois de plus, la tradition demeura.

 

      Non seulement les récits du Dieu blanc ont persisté au cours des siècles, mais ses enseignements sont toujours chers au coeur des indigènes. Pendant des années, alors que beaucoup d’hommes perdaient la vie à la guerre, ce furent les femmes qui transmirent les traditions et les généalogies à leurs enfants et petits-enfants.

 

      Un des récits qui ont perduré est rapporté dans Incidents of Travel in Central America, de Stephen. L'auteur cite Fuentes, chroniqueur de l'antique royaume du Guatemala et des indiens toltèques, à propos de leur origine.

 

      C'étaient des Israélites, disait-il, libérés par Moïse de la tyrannie des pharaons. Après avoir traversé la mer Rouge, ils devinrent idolâtres sous l'influence des peuples locaux ; et pour échapper aux reproches de Moïse, ils partirent. Sous la direction d'un homme appelé Tanub, ils errèrent de continent en continent jusqu'à ce que finalement ils arrivèrent en un endroit qu'ils appelèrent les Sept Cavernes, une partie du royaume du Mexique où ils fondèrent la ville de Tula. L'histoire raconte que de Tanub, leur dirigeant, descendirent les familles des Tula et des Quiché.

 

      D'autres traditions parlent de quatre frères venus de pays lointains et qui conduisirent leurs familles vers l'est au travers des océans vers le Nouveau Monde où ils s'installèrent et bâtirent des villes.

 

      Le Popol Vuh (écrit au dix-septième siècle en caractères latins par des indigènes, l'original pré-colombien ayant été écrit en hiéroglyphes), livre sacré des anciens Quiché Maya, révèle que les Amérindiens d'autrefois croyaient en une trinité de divinités. Ils croyaient aussi en un Père céleste et une Mère céleste, croyaient que le Père éternel et son Fils bien-aimé étaient les créateurs du ciel et de la terre. Les trois membres de la Trinité sont Calculha Huracan, Chipi-Calculha et Rexa-Calculha et sont appelés le Coeur du Ciel.

 

      Le Popol Vuh dit aussi que la création a été accomplie par cette trinité, ces trois divinités créatrices et auteurs de tout. Ces anciens Amérindiens que l'on sait maintenant avoir été extrêmement cultivés à de nombreux égards et profondément religieux ne croyaient pas en un Dieu asexué, sans forme et fantomatique. Pour eux, la Trinité était composée de personnages réels, sexués et ayant une personnalité. Il y avait également une Mère au ciel.

 

      Ces anciens Amérindiens, comme le montre le Popol Vuh, croyaient en une vie pré-terrestre, en un démon qui vécut lui aussi dans cette existence pré-terrestre où il se vantait de son éclat et de sa puissance en disant : « Mes yeux sont d'argent, éclatants, resplendissants comme des pierres précieuses, comme des émeraudes, mes dents brillent comme des pierres parfaites, comme le visage du ciel… Je suis donc le soleil, je suis la lune pour l'humanité ». Cet être mauvais chercha à usurper la gloire de Dieu, mais échoua. « Sa seule ambition était de s’élever et de dominer ». Le manuscrit, qui provient de source indienne antique, explique qu'à ce moment-là «ni notre première mère, ni notre premier père n'avaient encore été créés».

 

      Le récit rapporte aussi l'histoire de femmes qui, alors qu’elles sont tentées de manger du fruit d'un arbre, demandent : « Vais-je mourir ? Serai-je perdue si je cueille un de ces fruits ? ». L'histoire du grand déluge (celui de Noé) est également racontée chez les anciens Amérindiens et les anciens Polynésiens. Les traditions du nord du Mexique, surtout chez les indiens Yaqui, rapportent la survie d'un conseil de douze hommes saints qui servirent spirituellement le peuple. Elles parlent aussi d'une espèce de Sainte-Cène où les indigènes mangent et boivent des emblèmes sacrés au milieu de signes de grande tristesse en souvenir de leur Divinité.

 

      La religion était manifestement un élément capital de la vie de ces Amérindiens anciens, de même que pour les Polynésiens qui, croit-on, amenèrent leur religion dans leur migration depuis l'Amérique. Des livres entiers ont été écrits a ce sujet.

 

      Qui était ce grand Dieu blanc ?

 

      Lors de son ministère parmi les Juifs, Jésus-Christ mentionna l’existence d’un autre groupe de croyants, ses autres brebis (voir Jean 10), qu’il devait visiter et instruire. C'est ce qu'il fit, en Amérique.

 

      Pendant qu’en Palestine les prophètes enseignaient le peuple, l’Amérique ancienne recevait aussi l’enseignement de prophètes. Ces prophètes mirent par écrit l’histoire sacrée du continent américain, tout comme leurs homologues palestiniens l’avaient fait dans l’ancien monde. C’est ainsi qu’un second recueil d'Écritures fut compilé. Appelé le Livre de Mormon, ce recueil raconte les relations de Dieu avec l'Amérique ancienne, comme la Bible rapporte l'histoire sacrée de l'ancien monde.

 

      Le Livre de Mormon rapporte l'avènement du Dieu blanc, événement qui se produisit en Amérique après sa résurrection en Palestine. Des millions de personnes vivaient à l'époque en Amérique. Certaines croyaient en l'avènement du Christ dans leur pays. D'autres se moquèrent de ceux qui y croyaient. Alors que les croyants servaient le Seigneur, les railleurs suivaient toutes les voies défendues. Lorsque se produisit la crucifixion et que les tremblements de terre secouèrent la Palestine, des tremblements de terre, des tempêtes et des conflagrations plus terribles encore balayèrent le continent américain.

 

      Le Livre de Mormon rapporte :

 

      « Et il arriva que dans la trente-quatrième année, le premier mois, le quatrième jour du mois, il s'éleva un grand orage, comme on n'en avait jamais connu de pareil dans tout le pays.

 

      « Et il y eut aussi une grande et terrible tempête, et il y eut un tonnerre terrible, de sorte qu'il fit trembler la terre tout entière, comme si elle était près de se fendre.

 

      « Et il y eut des éclairs extrêmement vifs, comme on n'en avait jamais connus dans tout le pays.

 

      « Et la ville de Zarahemla prit feu » (3 Néphi 8:5-8).

 

      Selon le récit, les dommages furent immenses. Les grandes routes furent détruites, les villes englouties, beaucoup de personnes tuées et la face tout entière du pays fut changée, tout ceci en l’espace de trois heures environ.

 

      Puis « … il y eut des ténèbres épaisses sur toute la surface du pays, de sorte que ceux de ses habitants qui n'étaient pas tombés pouvaient toucher la vapeur des ténèbres » (3 Néphi 8:20).

 

      Après trois jours dans cette situation, une voix se fit entendre « … et tout le peuple l'entendit et en fut témoin. Elle dit :

 

      « Ô peuples de ces grandes villes qui sont tombées, qui êtes descendants de Jacob, oui, qui êtes de la maison d'Israël, combien de fois vous ai-je rassemblés, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ai-je nourris !

 

      « … combien de fois ai-je voulu vous rassembler, comme une poule rassemble ses poussins, et vous ne l'avez pas voulu ! » (3 Néphi 10:3-5).

 

      Quelques jours plus tard, une grande multitude se rassembla autour du temple du pays d'Abondance, et une voix se fit entendre à trois reprises.

 

      « Et voici, la troisième fois, ils comprirent la voix qu'ils entendaient ; et elle leur disait :

 

      « Voici mon Fils bien-aimé, en qui je me complais, en qui j'ai glorifié mon nom : écoutez-le.

 

      « Et il arriva que lorsqu’ils comprirent, ils levèrent de nouveau les yeux vers le ciel ; et voici, ils virent un Homme descendre du ciel ; et il était vêtu d'une robe blanche ; et il descendit et se tint au milieu d'eux ; et les yeux de toute la multitude étaient tournés vers lui, et ils n'osaient pas ouvrir la bouche pour se parler, et ne savaient pas ce que cela voulait dire, car ils pensaient que c'était un ange qui leur était apparu.

 

      « Et il arriva qu'il étendit la main et parla au peuple, disant :

 

      « Voici, je suis Jésus-Christ, dont les prophètes ont témoigné qu'il viendrait au monde.

 

      « Et voici, je suis la lumière et la vie du monde ; et j'ai bu à cette coupe amère que le Père m'a donnée, et j'ai glorifié le Père en prenant sur moi les péchés du monde, en quoi j'ai souffert la volonté du Père en tout depuis le commencement.

 

      « Et il arriva que lorsque Jésus eut dit ces paroles, toute la multitude tomba à terre ; car ils se souvenaient qu'il avait été prophétisé parmi eux que le Christ se montrerait à eux après son ascension au ciel.

 

      « Et il arriva que le Seigneur leur parla, disant :

 

      « Levez-vous et venez à moi, afin de mettre la main dans mon côté, et aussi afin de toucher la marque des clous dans mes mains et dans mes pieds, afin que vous sachiez que je suis le Dieu d'Israël et le Dieu de toute la terre, et que j'ai été mis à mort pour les péchés du monde.

 

      « Et il arriva que la multitude s’avança et mit la main dans son côté, et toucha la marque des clous dans ses mains et dans ses pieds ; et cela, ils le firent, s'avançant un à un jusqu'à ce qu'ils se fussent tous avancés, et eussent vu de leurs yeux, et touché de leurs mains, et connussent avec certitude et eussent témoigné qu'il était celui à propos duquel les prophètes avaient écrit qu'il viendrait.

 

      « Et lorsqu’ils se furent tous avancés et eurent été eux-mêmes témoins, ils s'écrièrent d'un commun accord :

 

      « Hosanna ! Béni soit le nom du Dieu Très-Haut ! Et ils tombèrent aux pieds de Jésus et l'adorèrent » (3 Néphi 11:6-17).

 

      Les jours qui suivirent, ce même visiteur divin leur montra comment accomplir le sacrement de la bénédiction du pain et du vin ; il fit venir à lui tous les malades, les affligés, les paralytiques, les aveugles et les muets et les guérit ; il organisa une Église pour enseigner et baptiser en son nom et enseigna sa doctrine à ses disciples choisis et à la multitude.

 

      Après quelques jours « …une nuée vint et recouvrit la multitude, de sorte qu'elle ne put voir Jésus.

 

      « Et tandis qu’elle était recouverte, il la quitta et monta au ciel. Et les disciples virent et témoignèrent qu'il était remonté au ciel » (3 Néphi 18:38-39).

 

      Telle est la véritable histoire du grand Dieu blanc, qui n’est autre que Jésus-Christ, le Sauveur de l'humanité. 

 

 

Source : Christ in America, 1970