Y
a-t-il des cas où l'avortement est toléré ?
Qu'en
est-il des victimes de viol ou des adolescentes enceintes ?
Ancrés
dans la foi, 2004, p. 7, 16-17
Dans
la société d’aujourd’hui, l’avortement
est devenu une pratique courante, défendue par des arguments
trompeurs. Les personnes qui ont des questions à ce sujet
peuvent être sûres de pas se tromper si elles suivent la
volonté révélée du Seigneur. Les
prophètes des derniers jours ont dénoncé
l’avortement, se référant à la déclaration
suivante du Seigneur : « Tu ne… tueras, ni ne feras rien
de semblable » (D&A 59:6).
Leur
recommandation à ce sujet est claire : Les membres de l’Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours ne doivent pas
se soumettre à l’avortement, ni l’accomplir, ni
l’encourager, ni le payer, ni prendre des dispositions en ce
sens. Si vous encouragez un avortement de quelque manière que
ce soit, vous pouvez être passible d’une action
disciplinaire de l’Église.
Les
dirigeants de l’Église ont dit que certaines
circonstances exceptionnelles peuvent justifier l’avortement,
si par exemple la grossesse est le résultat d’un inceste
ou d’un viol, si la vie ou la santé de la mère
sont jugées gravement en danger par l’autorité
médicale compétente, ou si un médecin spécialisé
estime que le fœtus présente des malformations graves
qui ne permettront pas au bébé de survivre après
la naissance.
Néanmoins,
même ces circonstances ne justifient pas automatiquement
l’avortement. Les personnes se trouvant dans une situation de
ce genre ne doivent envisager l’avortement qu’après
avoir consulté leurs dirigeants locaux de l’Église
et après avoir reçu une confirmation suite à une
prière fervente.
Quand
un enfant est conçu en dehors des liens du mariage, la
meilleure solution est que la mère et le père de
l’enfant se marient et s’efforcent de fonder une famille
éternelle. Lorsque la réussite du mariage est
improbable, les parents non mariés doivent faire adopter
l’enfant [plutôt que d'avorter, ndlr], de préférence
par l’intermédiaire des services sociaux de l’Église.
S’il n’y a pas de services sociaux de l’Église
dans une région, les parents cherchent, avec leurs dirigeants
de la prêtrise, des organismes officiels qui protègent à
la fois les enfants et les parents adoptifs.
En
plaçant le bébé pour une adoption par
l’intermédiaire des services sociaux de l’Église,
les parents non mariés font ce qu’il y a de mieux pour
l’enfant. Cela permet à l’enfant d’être
scellé à une mère et à un père
dans le temple, et donne une meilleure chance à toutes les
personnes concernées de recevoir les bénédictions
de l’Évangile. L’adoption est une décision
altruiste ; c’est une bénédiction pour les
parents géniteurs, l’enfant et la famille adoptive.