QUESTION : Y a-t-il des cas où l'avortement est toléré ?
Qu'en est-il des victimes de viol ou des adolescentes enceintes ?




RÉPONSE tirée du guide intitulé « Ancrés dans la foi » (2004)

Dans la société d’aujourd’hui, l’avortement est devenu une pratique courante, défendue par des arguments trompeurs. Les personnes qui ont des questions à ce sujet peuvent être sûres de pas se tromper si elles suivent la volonté révélée du Seigneur. Les prophètes des derniers jours ont dénoncé l’avortement, se référant à la déclaration suivante du Seigneur : « Tu ne… tueras, ni ne feras rien de semblable » (D&A 59:6).

Leur recommandation à ce sujet est claire : Les membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ne doivent pas se soumettre à l’avortement, ni l’accomplir, ni l’encourager, ni le payer, ni prendre des dispositions en ce sens. Si vous encouragez un avortement de quelque manière que ce soit, vous pouvez être passible d’une action disciplinaire de l’Église.

Les dirigeants de l’Église ont dit que certaines circonstances exceptionnelles peuvent justifier l’avortement, si par exemple la grossesse est le résultat d’un inceste ou d’un viol, si la vie ou la santé de la mère sont jugées gravement en danger par l’autorité médicale compétente, ou si un médecin spécialisé estime que le fœtus présente des malformations graves qui ne permettront pas au bébé de survivre après la naissance.

Néanmoins, même ces circonstances ne justifient pas automatiquement l’avortement. Les personnes se trouvant dans une situation de ce genre ne doivent envisager l’avortement qu’après avoir consulté leurs dirigeants locaux de l’Église et après avoir reçu une confirmation suite à une prière fervente.

Quand un enfant est conçu en dehors des liens du mariage, la meilleure solution est que la mère et le père de l’enfant se marient et s’efforcent de fonder une famille éternelle. Lorsque la réussite du mariage est improbable, les parents non mariés doivent faire adopter l’enfant [plutôt que d'avorter, ndlr], de préférence par l’intermédiaire des services sociaux de l’Église. S’il n’y a pas de services sociaux de l’Église dans une région, les parents cherchent, avec leurs dirigeants de la prêtrise, des organismes officiels qui protègent à la fois les enfants et les parents adoptifs.

En plaçant le bébé pour une adoption par l’intermédiaire des services sociaux de l’Église, les parents non mariés font ce qu’il y a de mieux pour l’enfant. Cela permet à l’enfant d’être scellé à une mère et à un père dans le temple, et donne une meilleure chance à toutes les personnes concernées de recevoir les bénédictions de l’Évangile. L’adoption est une décision altruiste ; c’est une bénédiction pour les parents géniteurs, l’enfant et la famille adoptive.

(« Ancrés dans la foi », 2004, p. 7, 16-17)