Comment les cérémonies du temple nous préparent-elles à vaincre l'adversaire ?
La Rédaction
Le pouvoir des cérémonies du temple
Le
pouvoir des cérémonies du temple est d'ordre spirituel. Comme l'a écrit
John A. Widtsoe (1872-1952), des Douze : « Le temple est un lieu de
bénédiction… Le pouvoir de la prêtrise nous est donné dans une mesure
nouvelle et plus grande. » (Improvement Era, octobre 1962 ; Le Liahona,
février 2010) C'est investis de ce pouvoir que nos pionniers ont
traversé les plaines vers l'Ouest jusqu'à leur terre promise. C'est le
même pouvoir dont nous avons besoin aujourd'hui pour traverser la vie
et cheminer vers notre terre promise, à savoir : la vie éternelle.
En
janvier 2018, Russell M. Nelson, président de l'Église, a déclaré : «
Les ordonnances du temple et les alliances que vous y contractez sont
la clef pour renforcer votre mariage, votre famille et votre capacité à
résister aux attaques de l’adversaire. » (Le Liahona, avril 2018, p. 7)
Cette déclaration complète celle de John A. Widtsoe qui a écrit : « Le
temple est un lieu d’alliances qui nous aident à mener une vie juste. »
(op. cit.). Dès lors, se pose la question suivante : En quoi les
cérémonies du temple sont-elles la clé pour renforcer notre capacité à
résister aux attaques de l'adversaire et à mener une vie juste ? Voici quelques éléments de réponse :
D. Todd Christofferson, des Douze, a expliqué : « Dans toutes les ordonnances,
particulièrement celles du temple, nous sommes dotés du pouvoir d’en
haut. Ce « pouvoir de la divinité » (D&A 84:20) se manifeste en la
personne et par l’influence du Saint-Esprit. (Le Liahona, mai 2009, p.
20, 22)
À
propos du temple, Thomas S. Monson a déclaré : « Nous y puisons un
engagement renouvelé vis-à-vis de l’Évangile et une résolution
renforcée de respecter les commandements. » (Le Liahona, mai 2014, p. 5)
Avant
de poursuivre, voici un mot sur l'adversaire.
L'adversaire
Les
moments critiques de notre vie sont les attaques de l'adversaire, les «
traits enflammés du malin » (voir Éphésiens 6:16) selon le langage
imagé de Paul pour désigner les tentations ou les tentatives du diable
qui sait attendre parfois longtemps le moment propice et profiter de
l'occasion idéale pour nous éloigner du chemin de la justice.
L'adversaire
observe la nature humaine depuis plusieurs millénaires. Il est passé
maître dans l'art de tromper l'homme et la femme. Il a développé une
panoplie impressionnante d'astuces, de stratégies, de tactiques,
d'outils efficaces pour nous faire chuter.
L'une
de ses techniques favorites est la méthode de l'ancrage. Elle consiste
à nous faire dévier si peu que ce soit de la voie de la justice, de
nous faire céder quelques centimètres et de prendre appui sur cet
espace afin de gagner davantage de terrain sur nous et l'occuper pour
mieux nous faire céder encore et augmenter son emprise, jusqu'à ce que
nous soyons suffisamment affaiblis pour prendre le contrôle de notre
vie.
Cette
technique est décrite par les propos imagés de l'Éternel à Caïn : « Si
tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent
vers toi. » (Genèse 4:7)
Une
autre image illustre la technique de l'ancrage de l'adversaire. Elle
est décrite dans la fable suivante rapportée en 1969 par Spencer W.
Kimball dans son livre intitulé Le miracle du pardon. Il s'agit de la
fable du chameau et du chamelier.
Le
chameau et le chamelier traversent les dunes sablonneuses du désert
lorsque survient une tempête. Le voyageur dresse rapidement la tente et
s'y installe, fermant les cordons pour se protéger du sable cinglant de
la tempête qui fait rage. Le chameau reste bien entendu à l'extérieur
mais comme le vent violent lance le sable contre son corps et dans ses
yeux et ses naseaux, il trouve cela insupportable et demande finalement
à entrer dans la tente.
– Je n'ai de place que pour moi, dit le voyageur.
–
Mais est-ce que je ne peux pas simplement passer le nez de manière à
pouvoir respirer un air qui ne soit pas rempli de sable ? demande le
chameau.
–
Oui, cela tu pourrais peut-être le faire, répond le voyageur et il
ouvre juste un tout petit peu le pan, et le long museau du chameau
entre. Comme le chameau se sent bien maintenant ! Mais bientôt il se
lasse du sable qui lui fait mal aux oreilles et aux yeux et il demande :
– Le sable poussé par le vent est comme une lime sur ma tête. Est-ce que je pourrais simplement entrer la tête ?
Le
voyageur se dit que cela ne lui nuirait pas d'accepter, car la tête du
chameau peut occuper l'espace au sommet de la tente que lui-même
n'utilise pas. Le chameau entre donc la tête et l'animal est de nouveau
satisfait mais pour peu de temps seulement.
–
Rien que les pattes de devant, suggère-t-il, et le voyageur cède.
Bientôt les pattes de devant et les épaules du chameau sont dans la
tente. Finalement, à force de supplier et de céder, le torse du
chameau, ses pattes de derrière et tout le reste sont dans la tente.
Mais maintenant elle est trop petite pour les deux, et le chameau
chasse le voyageur dans le vent et la tempête.
Et
frère Kimball de conclure : « Comme le chameau, Lucifer devient très
vite le maître quand on succombe à ses premières flatteries. »
Être averti des méthodes de l'adversaire peut être utile pour s'en prémunir.
Revenons à notre question
: En quoi les cérémonies du temple sont-elles la clé pour renforcer
notre capacité à résister aux attaques de l'adversaire et à mener une
vie juste ?
Le
Sauveur Jésus-Christ est au centre de l'œuvre du temple
Le temple est
la demeure du Sauveur. Il s'y révèle. Tout ce qui se déroule dans le temple est
accompli par son autorité. Les alliances que nous y contractons nous lient à lui et à son pouvoir.
En avril 2019, David Bednar a déclaré : « Le
temple est la maison du Seigneur. Tout dans le temple nous oriente vers
notre Sauveur, Jésus-Christ. » Plus tôt, en 2014, il a déclaré : « Quand nous contractons et respectons des alliances sacrées, cela nous place sous le joug du Seigneur Jésus-Christ [Matthieu 11:29-30] et nous lie à lui » (Le Liahona, mai 2015).
En octobre 2021, il a ajouté : « Nous prenons le joug du Sauveur sur
nous quand nous découvrons ce que sont les
alliances et les ordonnances sacrées, les recevons dignement et les
honorons. Nous sommes fermement liés au Sauveur quand nous nous
souvenons fidèlement des obligations que nous avons acceptées et
faisons de notre mieux pour nous en acquitter. Le fait d’être liés à
lui est la source de notre force spirituelle à toutes les époques de
notre vie… Le fait d’honorer nos alliances nous arme de justice et du
pouvoir de Dieu, dans une grande gloire [1 Néphi 14:14]. » (Le Liahona, novembre 2021, p. 29, 30)
Russell Nelson a ajouté, à propos du Sauveur : « Ses ordonnances essentielles nous lient
à lui à travers les alliances sacrées de la prêtrise. Puis, si nous
gardons nos alliances, il nous dote de son pouvoir guérisseur et
fortifiant. Le temple est au cœur du renforcement
de notre foi et de notre résilience spirituelle parce que le Sauveur et
sa doctrine sont le cœur même du temple. » (Le Liahona, novembre 2021, p. 94)
D'autre part, dans le temple, nous nous associons au Christ en devenant des
sauveurs à notre humble niveau. En 1912, James Talmage a écrit dans son
livre intitulé La maison du Seigneur : « De même que [Jésus-Christ],
par ses efforts, ses sacrifices et ses souffrances, a fait pour les
hommes ce qu'ils n'auraient jamais pu accomplir pour eux-mêmes et est
devenu en vérité le seul et unique Sauveur et Rédempteur de l'humanité,
de même chacun d'entre nous, en ouvrant à ses disparus la voie par
laquelle ils peuvent arriver à la loi de salut de l'Évangile, devient
dans une mesure réduite, le sauveur de ces personnes qui, autrement,
seraient restées dans les ténèbres. »
La
place centrale du Christ dans l'œuvre du temple, son pouvoir qui
accompagne les alliances que nous y contractons et notre association à
lui dans l'œuvre à laquelle nous participons dans le temple sont de
nature à nous fortifier.
La connaissance reçue dans le temple
John Widtsoe a déclaré : « Un temple
est un lieu dans lequel ceux que Dieu a choisis sont dotés du pouvoir
d'en haut. Et qu'est-ce que ce pouvoir ? Une connaissance vivante et
utile, ce qui est l'intelligence, et l'intelligence en action, ce qui
est le pouvoir. Nos temples nous donnent du pouvoir, un pouvoir basé
sur une connaissance et une intelligence élargies, un pouvoir de nature
divine » (Utah Genealogical and Historical Magazine, April, 1921). Il a ajouté : « Si nous entrons dans le temple en
ayant l’esprit bien disposé et en étant attentifs, nous en ressortons
avec une plus grande connaissance de l’Évangile et une plus grande
sagesse. » (Improvement Era, octobre 1962)
Robert
D. Hales, des Douze, a déclaré : « Le temple est la meilleure
université que l'homme ait jamais possédée pour acquérir la
connaissance et la sagesse au sujet de la création du monde. Les
ablutions et les onctions nous disent qui nous sommes, et la dotation
nous donne des instructions sur la manière dont nous devrions diriger
notre vie dans la condition mortelle. (Le Liahona, avril 2006,
Nouvelles de l'Église, p. 9)
Boyd
K. Packer, des Douze, a déclaré : « La véritable doctrine, lorsqu’elle
est comprise, change les attitudes et les conduites. L’étude de la
doctrine de l’Évangile améliorera plus rapidement le comportement que
l’étude du comportement elle-même. » (Le Liahona, mai 2004, p. 79)
S'agissant du temple, il a écrit : « L’une des grandes valeurs de
l’expérience du temple, c’est qu’elle présente le panorama complet des
desseins de Dieu concernant la terre. Quand nous sommes allés au
temple, les événements de la vie cadrent avec le plan des choses. Nous
pouvons voir en perspective le point où nous sommes et nous pouvons
voir rapidement quand nous nous égarons. » (Le temple sacré, 1980)
Russell Nelson a ajouté : « Tout ce qui est enseigné dans
le temple, par les instructions et l’Esprit, accroît notre
compréhension de Jésus-Christ. » (Le Liahona, novembre 2021, p. 94)
La connaissance éclaire nos choix. Lorsqu'elle est appliquée, elle augmente notre pouvoir d'obéir et de servir.
L'injonction de nous souvenir
Une
autre technique de l'adversaire, complémentaire à celle de l'ancrage,
est la technique de l'occupation de notre esprit pour nous faire
oublier nos alliances et nos engagements. Il est dans son intérêt que
nous relativisions, négligions, mettions de côté et oubliions nos
alliances.Le
commandement de nous souvenir est l'une des injonctions les plus
répétées dans les Saintes Écritures. On se souvient d'une chose de deux façons : en y pensant et en la pratiquant.
Selon
John Widtsoe : « En gardant la dotation fraîche à l’esprit, nous
serons mieux à même d’accomplir nos devoirs dans la vie sous
l’influence de bénédictions éternelles » (Improvement Era, octobre
1962). Boyd Packer a écrit à propos du temple : « Nous pouvons y retourner et nous rafraîchir la mémoire. » (Le temple sacré, 1980)
David A. Bednar a ajouté : « Le fait de contracter des alliances
et d'accomplir des ordonnances, de nous en souvenir et de les honorer
permet au pouvoir de la divinité d'entrer dans notre vie [voir D&A
84:20-21], nous fortifie pour marcher résolument et surmonter les
obstacles que nous rencontrons sur le chemin des alliances et augmente
notre capacité de tendre la main à d'autres personnes, de les servir et
de leur faire du bien. » (Réunion du dimanche 23 janvier 2022 à destination des saints d'Europe)
Éléments du souvenir
Comme déjà mentionné, le pouvoir des cérémonies du temple est
d'ordre spirituel. Elles nous lient spirituellement au Sauveur. Mais en
plus de cela, des éléments de ces cérémonies contribuent à nous en
souvenir. Parmi les éléments des cérémonies du temple susceptibles de
marquer notre mémoire et de nous aider à nous en souvenir, en voici
deux : le port de vêtements blancs et l'usage de la main droite.
L'usage
du blanc et l'usage de la droite sont caractéristiques de trois
sacrements : le baptême, la Sainte-Cène et les ordonnances du temple.
Mais ces caractéristiques visibles ne font qu'accompagner les liens
puissants qui relient ces sacrements. Ces liens sont les suivants :
En
prenant la Sainte-Cène, non seulement nous renouvelons nos alliances du
baptême mais, en nous engageant à prendre le nom du Christ sur nous,
nous nous engageons à quelque chose dont la concrétisation se situe
dans le futur. Cet engagement fait référence aux cérémonies du temple,
comme l'a expliqué Dallin H. Oaks, alors membre des Douze, qui a
déclaré :
«
Il est significatif que lorsque nous prenons la Sainte-Cène, nous ne
témoignons pas que nous prenons sur nous le nom de Jésus-Christ. Nous
témoignons que nous sommes disposés à le faire. Le fait que nous
témoignons seulement de notre disposition à le faire suggère que
quelque chose d'autre doit se passer avant que nous prenions
véritablement son nom sur nous dans le sens le plus important…
«
Être disposé à prendre sur nous le nom de Jésus peut se comprendre
comme être disposé à nous revêtir de l'autorité de Jésus-Christ. Dans
ce sens, lorsque nous prenons la Sainte-Cène, nous témoignons de notre
disposition à participer aux ordonnances sacrées du temple et de
recevoir les bénédictions les plus grandes mises à notre portée par le
nom et l'autorité du Sauveur… » (L'Étoile, octobre 1985, p. 74-75).
David
Bednar a ajouté : « Ainsi, dans les ordonnances du saint temple, nous
prenons plus complètement sur nous le nom de Jésus-Christ. » (Le
Liahona, mai 2009, p. 98).
Les
cérémonies du baptême, de la Sainte-Cène et du temple sont ainsi
profondément reliées entre elles. Elles le sont aussi par des
caractéristiques visibles. Parmi ces caractéristiques, citons l'usage du blanc et l'usage de la droite.
L'usage du blanc
John
Widtsoe a écrit : « Dans le temple, nous portons tous les mêmes
vêtements blancs. Le blanc est le symbole de la pureté. » (Improvement
Era, octobre 1962)
En
1980, dans son ouvrage intitulé Le temple sacré, Boyd K. Packer, a
écrit : « Quand nous accomplissons des ordonnances dans le temple, nous
portons des vêtements blancs. Ces vêtements sont le symbole de la
pureté et de la dignité. »
Lors
d'un baptême, la personne baptisée et la personne qui baptise portent
toutes les deux des vêtements blancs qui, comme expliqué, symbolisent
la pureté et la dignité. Or, cette caractéristique vestimentaire
contribue à notre capacité de nous souvenir de notre baptême. En
général, on n'oublie pas son baptême.
Lors
de la Sainte-Cène, on fait usage d'une nappe blanche. Cette nappe
représente le linceul du Christ (voir Le Liahona, avril 2020, version
numérique). D'autre part, les personnes qui officient à la table de
Sainte-Cène portent généralement une chemise blanche, comme l'ont
suggéré David O. McKay en octobre 1956 et Jeffrey Holland en octobre
1995.
Après
1995 et jusqu'en 2020, le Manuel d'instructions de l'Église contenait
la recommandation suivante : « Il est recommandé de porter une cravate
et une chemise blanche car cela contribue à la dignité de l’ordonnance.
» Depuis 2020, les instructions du Manuel ne mentionnent plus le port
d'une chemise blanche, mais elles ne l'excluent pas. Dès lors, la
suggestion exprimée en 1956 par David O. McKay et en 1995 par Jeffrey
Holland conserve son caractère de recommandation et peut tout autant
inspirer les jeunes aujourd'hui qu'aux époques où elle a été exprimée.
L'usage de la droite
Les
Écritures mettent en relation la justice personnelle, les engagements
pris et la bénédiction divine avec le côté droit et la main droite
(voir notamment Genèse 48:13-18 ; Matthieu 25:34 ; 26:64 ; Apocalypse
10:5-6).
En
1956 était publié le 3e tome de Doctrine du salut qui, au chapitre 6,
rapporte les propos suivants de Joseph Fielding Smith : « Il a été de
coutume, dès les tout premiers temps, manifestement sur ordre divin,
d'associer la main droite aux prestations de serment et quand il faut
être témoin d'obligations ou les reconnaître. On a utilisé la main
droite de préférence à la main gauche pour officier dans les
ordonnances sacrées où l'on n'utilise qu'une seule main. »
L'usage de la droite dans l'ordonnance du baptême
Lors
d'un baptême, la personne qui baptise prononce la prière de baptême en
levant le bras droit à angle droit (Manuel général d'instructions,
paragraphe 18.7.7 ; voir aussi Guide de la famille, p. 19).
L'usage de la droite dans l'ordonnance de la Sainte-Cène
Dans
le 3e tome de Doctrine du salut, au chapitre 6, Joseph Fielding Smith
affirme : « Nous prenons la Sainte-Cène de la main droite. »
En
juillet 1983, le magazine de l'Église publiait un article de Russell M.
Nelson, alors représentant des Douze. Cet article expliquait le
symbolisme de la main droite et son usage lors d'engagements solennels.
Frère Nelson ajoutait : « La main qui sert à prendre la Sainte-Cène
devra logiquement être la même que celle qui sert à faire tout autre
serment sacré… J'ai une main droite et je m'en sers pour prendre la
Sainte-Cène… Tel est l'honneur sacré qui se présente à tous les saints
fidèles chaque jour de sabbat. »
En
1984 frère Nelson était appelé au Collège des Douze et en 2018 il
devenait président de l'Église. En 2020, la nouvelle mouture du Manuel
général d'instructions de l'Église était publiée. Pour la première
fois, ce manuel comporte la mention suivante : « Autant que possible,
les membres prennent la Sainte-Cène de la main droite. » (paragraphe
18.9.4)
L'usage de la droite dans les ordonnances du temple
S'agissant
de l'usage de la droite dans les alliances du temple, nous n'entrerons
pas dans les détails, mais il est évident que lorsqu'une main ou un
bras est utilisé pour prendre un engagement, c'est le bras droit ou la
main droite.
Le
souvenir du baptême, de la Sainte-Cène et des alliances du temple est
facilité par des caractéristiques dont le souvenir est propice à nous
aider, dans les moments critiques de notre vie, à vaincre l'adversaire.
En ajoutant à ce souvenir celui de notre partenariat avec le Sauveur
dans l'œuvre du temple en particulier et dans l'œuvre du Seigneur en
général, nous sommes plus forts pour surmonter les tentations de
l'adversaire et mener une vie juste et dédiée au service du Seigneur.
Être engagé et occupé
Précisons
que la meilleure façon d'éloigner l'adversaire et ses tentatives
maléfiques sur notre âme est d'être engagé et occupé à servir Dieu et
nos semblables. L'exercice de la foi dans l'œuvre du Seigneur
représente la meilleure protection contre les assauts de l'adversaire
et affaiblit son pouvoir sur nous. L'exercice de la foi est le signe
d'une vie juste car, comme Paul l'a écrit : « Tout ce qui n'est pas le
produit de la foi est péché » (Romains 14:23).
Un autre rempart contre le mal est de s'appliquer à chercher l'Éternel, comme
l'enseigne l'Ancien Testament à propos du roi Roboam : « Il fit le mal,
parce que qu'il n'appliqua pas son coeur à chercher l'Éternel. » (2
Chroniques 12:14)
L'amour pur du Christ fait aussi écran au péché. Dans sa traduction de
1 Pierre 4:8, Joseph Smith a écrit que la charité empêche une multitude
de péchés. Ce verset de Pierre reprenait celui des Proverbes (10:12)
selon lequel l'amour empêche toutes les fautes, selon l'interprétation de Joseph Smith.
Enfin, la dotation du temple
nous apprend que c'est dans l'exercice de la prêtrise au nom du
Seigneur que notre pouvoir sur l'adversaire est le plus évident.