Que faire quand on entend prêcher une doctrine douteuse à l'École du dimanche ?
Russell M. Nelson
La
nécessité d’enseigner la saine doctrine est et a
toujours été fondamentale dans l’Église.
La parole du Seigneur, rapportée à la section 88,
verset 77, des Doctrine et Alliances dit : « Et je vous donne le
commandement de vous enseigner les uns aux autres la doctrine du
royaume. » Et en outre (au verset 118) : « Enseignez-vous
les uns aux autres des paroles de sagesse ; oui, cherchez des paroles
de sagesse dans les meilleurs livres. » Entre-temps nous nous
souvenons que l’amour de notre prochain doit toujours nous
caractériser.
L’instructeur
a la responsabilité d’édifier la foi et de
diriger ses cours dans l’esprit de ces Écritures,
évitant ainsi les spéculations et les opinions
personnelles. Si ceci ne se produit pas, les membres de la classe
devraient être tenus d’éclaircir les points
douteux. Mais y arriver est une affaire de tact et il faut l’examiner
avec soin dans l’esprit de la prière.
Il
est préférable que la personne intéressée
évalue la doctrine mise en doute en étudiant les
Écritures qui en traitent. Elle devrait pouvoir défendre
ses divergences d’opinion en citant chapitre et verset. Preuve
en main, elle devrait demander à voir l’instructeur
intéressé en privé et, comme le Seigneur l'a
commandé, raisonner ensemble (voir D&A 50:10).
Il
serait approprié de demander d’avoir l’occasion de
reprendre le sujet lors de la prochaine leçon. Si
l’instructeur n’est pas d’accord et persévère
dans sa volonté d’exposer une doctrine incorrecte, on
portera le problème devant la présidence de l’École
du dimanche de la paroisse ou de la branche.
Les
instructeurs de l’École du dimanche qui ont suivi le
cours de formation des instructeurs sauront comment éviter ces
problèmes. On doit éviter à tout prix une
confrontation ouverte, particulièrement si celle-ci se fait
dans l’esprit d’une critique sévère ou est
chargée d’émotion. L’amour de Dieu et de
nos semblables doit caractériser toutes nos pensées et
tous nos actes.
Source
: L’Étoile, mars 1977, p. 21