Quelle place a-t-il été prévu à la vie sexuelle dans le mariage ?


Brent A. McKay Barlow


Nous croyons au bonheur qu'apporte la vie sexuelle dans le mariage. Nous sommes conscients de la joie et de l'unité que peut connaître un couple marié lorsqu'il développe cette partie de ses liens. Et pourtant, alors que la sexualité dans le mariage peut offrir beaucoup de joie, pour de nombreux couples les relations sexuelles sont une source de frustrations et même de querelles.

En fait, l'incapacité du couple à avoir des relations intimes satisfaisantes est une des principales causes de divorce. Le président Spencer W. Kimball a remarqué que même dans notre Église, « si vous étudiez les divorces comme nous avons dû le faire pendant ces dernières années, vous découvrirez qu'ils ont, selon les cas, une, deux, trois ou quatre raisons. En général, la sexualité vient en premier. Les conjoints ne s'entendaient pas sexuellement. Ils ne le diront peut-être pas au tribunal. Ils ne le diront même peut-être pas à leur avocat, mais c'est la vraie raison. » (The Teachings of Spencer W. Kimball, éd. Edward L. Kimball, Salt Lake City, Bookcraft, 1982, p. 312)

Idées fausses

Comment quelque chose d'aussi beau peut-il devenir la source de tant de problèmes ? Une partie de la difficulté provient d'idées fausses. Certains croient que les rapports sexuels ne sont qu'un mal nécessaire qui nous permet d'avoir des enfants. Peut-être leurs parents étaient-ils trop embarrassés pour discuter de ce sujet avec eux. Peut-être craignaient-ils tant que leurs enfants enfreignent la loi de chasteté qu'ils ne leur ont enseigné que les conséquences négatives de la sexualité.

Certaines idées fausses proviennent d'une interprétation erronée de versets bibliques. Par exemple, dans Éphésiens 5:22, les femmes sont encouragées à être « soumises » à leur mari. Certains ont mal interprété cette Écriture en disant que la femme doit se plier, même à contre-cœur, à la volonté de son mari. Dans de telles conditions, les relations intimes ne favoriseraient pas l'union conjugale.

Un pouvoir magnifique

En réalité, la sexualité est un pouvoir magnifique que Dieu a accordé à l'humanité. Le président Kimball a cité Billy Graham, célèbre prédicateur évangélique : « La Bible fait l'éloge de la sexualité et de son utilisation légitime, la présentant comme une création, un décret et une bénédiction de Dieu. En d'autres termes, elle explique que Dieu lui-même implanta l'attirance physique entre les sexes pour deux raisons : pour la multiplication du genre humain et pour la manifestation de cette sorte d'amour entre mari et femme qui assure leur union véritable. Son commandement au premier homme et à la première femme d'être 'une seule chair' était aussi important que celui d'être féconds et de se multiplier. » (L'Étoile, août 1974, p. 338)

Il est intéressant de remarquer que les termes « sexe » et « sexualité » n'apparaissent pas dans les Écritures. À leur place, le mot « connaître » est employé pour évoquer les relations intimes entre l'homme et la femme. Cette « connaissance » est un aspect de l'amour conjugal qui apporte de profondes satisfactions. Un bon mariage peut survivre sans sexualité lorsque, par exemple, le mari ou la femme est malade ou handicapé physiquement. Mais l'intimité de cette « connaissance » mutuelle contribue à l'unité du couple.

Un bon sujet de discussion

Le fait de parler ensemble de la dimension physique de ces relations peut aider le mari et la femme à se connaître physiquement. Même des conjoints qui discutent librement des finances, de l'éducation des enfants, des loisirs, etc. se sentent souvent mal à l'aise pour parler de ce sujet intime. Et ils pensent parfois que leurs rapports sexuels s'épanouiront d'eux-mêmes et qu'en discuter peut signifier que quelque chose ne va pas. Ce n'est absolument pas vrai. Si, à cause de leur nature sacrée, il ne faut pas discuter des rapports sexuels avec des amis ou d'autres membres de la famille, il est, par contre, tout à fait légitime d'en parler avec son mari ou sa femme.

À cet égard, un apôtre du vingtième siècle, membre de la Première Présidence, Hugh B. Brown, a déclaré : « Beaucoup de mariages ont fait naufrage sur les écueils dangereux de l'ignorance et de la dépravation dans le domaine sexuel, avant et après le mariage lui-même. L'ignorance totale des jeunes mariés au sujet de la place véritable de la sexualité et du comportement sexuel normal a pour conséquences de grands malheurs et la ruine de nombreux foyers. Des milliers de jeunes arrivent à l'autel du mariage, ne sachant rien de cette fonction fondamentale… Si ceux qui envisagent cette relation humaine [le mariage], exaltante et intime entre toutes, cherchaient à se qualifier pour ses responsabilités… s'ils discutaient franchement des facettes délicates et saintes d'une vie sexuelle harmonieuse inhérentes au mariage… ils pourraient éviter de grands chagrins, de grandes souffrances et des tragédies. » (You and Your Mariage, Salt Lake City, Bookcraft, 1960, p. 22-23, 73)

Le fait de parler de ces relations intimes, y compris des émotions qui s'y rattachent, peut faire beaucoup pour renforcer un mariage.

La manifestation de l'amour, de l'engagement et de l'unité

Des problèmes se présentent dans cet aspect du mariage quand le mari ou la femme commet l'erreur d'en limiter l'usage, ou ne s'en sert pas bien. La sexualité doit faire partie intégrante de l'amour et du don de soi. Tout usage qui n'inclut pas ces sentiments est mauvais.

Dans mon travail de conseiller conjugal, j'ai constaté que des couples pensent que les rapports sexuels doivent être restreints à une seule dimension : la reproduction. Pourtant, le président Kimball a dit : « Nous ne connaissons aucune directive du Seigneur disant que l'activité sexuelle entre mari et femme doit se limiter exclusivement à la procréation. » (L'Étoile, mars 1986, p. 2)

La création d'enfants est un bel aspect de la vie sexuelle et en fait partie intégrante. Mais n'utiliser les rapports sexuels que dans ce but, c'est nier leur grand potentiel de manifestation de l'amour, d'engagement et d'unité.

Mauvais usage

Certains couples, par contre, pensent que les rapports sexuels ont pour unique raison d'être le plaisir physique. Ces gens sont si obsédés par le plaisir qu'ils en oublient complètement l'émotion de l'amour.

D'autres encore se servent de la sexualité comme d'une arme ou d'une monnaie d'échange. Non seulement il s'agit là d'un mauvais usage d'un bienfait accordé par Dieu, mais cela prouve aussi le grand égoïsme de l'un des partenaires, ou des deux, et fait de la sexualité un élément destructeur, et non unificateur, du mariage.

Un manque de connaissances au sujet de l'expression sexuelle de l'homme et de la femme et de leurs sentiments peut également être la cause de problèmes conjugaux.

De vieux stéréotypes

Certains restent attachés à de vieux stéréotypes et considèrent à tort que les femmes sont moins attirées par la vie sexuelle que les hommes. L'image que nous offrent la télévision, les magazines, les livres et les films peut influencer subtilement et faussement notre perception de la sexualité. Les médias présentent rarement des rapports conjugaux équilibrés, empreints de maturité et d'amour. Les hommes sont souvent représentés comme des héros forts et séduisants qui ne s'engagent que peu et qui n'ont qu'un désir : le sexe.

Les femmes sont dépeintes comme des êtres éperdument romantiques, des femmes d'affaires pragmatiques ou des idiotes qui, dans tous les cas, n'ont qu'une fonction à remplir, celle de satisfaire les désirs de l'homme. Ces vues étroites nient l'individualité des hommes et des femmes. Elles ignorent le fait que tous sont enfants de Dieu et qu'ils ont tous des espoirs, des désirs, des talents et des émotions. Quand un mari et sa femme oublient cette vérité et considèrent l'autre comme un objet, la sexualité ne peut rien, ou presque, pour favoriser leur union profonde.

Bien entendu, des problèmes physiques ou psychologiques peuvent également compromettre la réussite de cet aspect du mariage. Le mari ou la femme qui, enfant, a subi des sévices sexuels, peut avoir de profonds problèmes émotionnels. Dans ce cas, il serait bon de consulter l 'évêque ou un conseiller qualifié pour recevoir de l'aide. Un médecin peut également aider à résoudre les problèmes physiques.

Le besoin d'amour chrétien

Dans cet aspect du mariage comme dans tous les autres, le grand problème, c'est l'égoïsme. Je doute qu'il existe de meilleures relations humaines que le mariage pour nous enseigner le besoin d'amour chrétien, cet amour sans réserve et inconditionnel qui nous persuade de penser à l'autre plus qu'à nous-même. Et pourtant peu, même parmi ceux qui ont apparemment réussi leur mariage, ont appris à y arriver aussi bien que nous le pourrions ou que nous le devrions.

Il n'est pas toujours facile d'oublier toutes les autres considérations et de nous occuper de notre mari ou de notre femme pour voir quels sont ses besoins, puis faire de notre mieux pour y répondre. Nous faisons souvent pour les autres ce qui nous rendrait heureux si quelqu'un le faisait pour nous. Et nous nous demandons ensuite pourquoi l'autre n'est pas heureux. Une grande clef du succès dans le mariage, c'est de découvrir ce qui pourrait rendre notre conjoint heureux et de trouver de la joie en lui offrant ce bonheur.

Une intendance

Perçue comme une partie vitale de l'harmonie et du bonheur conjugaux, la sexualité devient plus que quelque chose que l'on donne et que l'on reçoit. Je la considère volontiers comme quelque chose dont le mari et la femme sont tous deux responsables. On pourrait l'appeler l'intendance sexuelle.

Jésus a enseigné dans la parabole des talents que nous devons améliorer tout ce qui nous est confié (voir Matthieu 25:14-30). Dans le mariage, on nous confie souvent des intendances communes, comme les enfants, la fidélité et le bien-être quotidien des membres de la famille.

Nous trouvons dans les Écritures des exemples d'intendances communes dans le mariage. Le chapitre cinq de Moïse nous explique ce que firent Adam et Ève et ce dont ils étaient tous deux responsables. Nous lisons au verset 1 : « Adam commença à cultiver la terre, à dominer sur tous les animaux des champs… Et Ève, sa femme, travaillait également avec lui ». C'est ainsi qu'ils ont partagé la responsabilité du travail. Ils ont également connu ensemble les autres aspects de la vie : Ils ont eu des rapports sexuels et ils ont eu des enfants ensemble (v. 2) ; ils ont prié et reçu de l'inspiration ensemble (v. 4) ; ils ont reçu ensemble des commandements (v. 5) ; ils ont instruit leurs enfants ensemble et, ensemble également, ils ont été affligés (v. 27).

Les propos de Paul impliquent l'existence d'une responsabilité sexuelle partagée : « Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et de même la femme à son mari. La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est le mari ; et pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme. » (1 Corinthiens 7:3-4). Ceci signifie pour moi que ni le mari ni la femme n'exerce un contrôle exclusif sur les rapports physiques. Ils doivent tous deux, au contraire, être diligents dans leur engagement réciproque. Ils doivent tous deux faire preuve d'attentions à l'égard de leur conjoint.

En gardant cela à l'esprit, nous allons étudier plusieurs façons dont maris et femmes peuvent s'acquitter de la part de cette intendance qui leur revient et améliorer cette dimension de leur mariage.

Au mari

Un mari doit consacrer du temps à sa femme. Ils ont tous deux besoin de passer du temps ensemble pour échanger des idées, progresser, apprendre et connaître de la joie ensemble. Une femme ne sera pas très intéressée par un mari qui passe tout son temps au travail, dans les réunions de l'Église, à des distractions qui l'excluent, devant la télévision ou un journal. Un mari qui consacre toujours son temps à des activités qui excluent sa femme lui donne à penser qu'elle n'est pas très importante. Sa femme devrait pourtant être la personne la plus importante de sa vie.

Le président Spencer W. Kimball a dit en se référant aux Doctrine et Alliances 42:22 (« Tu aimeras ta femme de tout ton cœur, et tu t'attacheras à elle et à personne d'autre ») : « Les mots 'personne d'autre' éliminent absolument tout le reste. Le conjoint devient alors prééminent dans la vie du mari ou de la femme et, ni la vie sociale, ni la vie professionnelle, ni la vie politique, ni aucun autre intérêt, ni aucune autre personne ou chose ne prendra jamais la préséance sur le conjoint. » (Le miracle du pardon, p. 237)

Si le mari accorde la première place à d'autres choses et ne peut trouver le temps de développer une certaine intimité dans les autres domaines de ses relations conjugales, il est probable que la femme ne sera pas très intéressée par les rapports sexuels. De même, une femme peut ne pas être intéressée, si elle a l'impression que son mari n'est pas conscient des luttes apparemment minimes de sa vie ou qu'il ne s'en soucie pas.

Une femme m'a déclaré un jour qu'elle aimerait qu'en revenant du travail, son mari lui demande, en la regardant droit dans les yeux, comment elle va, comment s'est passée sa journée et puis qu'il la prenne dans ses bras pour l'embrasser. La plupart des femmes apprécient profondément ces petites choses qui manifestent que leur mari est sensible à leurs besoins.

Beaucoup m'ont parlé de leur gratitude lorsque leur mari les aide à la maison ou s'occupe des enfants après une journée longue et difficile. D'autres femmes apprécient l'aide de leur mari quand elles sont malades, enceintes ou submergées par les tâches ménagères. Les petits mots, les « merci », les compliments et les « Je t'aime » sont importants.

Quand on ajoute ces « petits » éléments à un mariage, la sexualité devient plus constructive et l'expression d'un amour profond. Sans ces suppléments, les rapports

sexuels peuvent finir par ne satisfaire ni le mari ni la femme.

Les épouses aiment aussi le romantisme. Le problème, c'est que quelquefois le mari et la femme le définissent différemment. Beaucoup de femmes entendent aussi par romantisme le temps que leur mari passe avec elle à des activités qui les intéressent tous les deux. Elles y incluent les manifestations d'amour, verbales et écrites, ou les petits cadeaux qui n'ont de sens que pour le couple.

Si dans le mariage, le romantisme se limite à la sexualité, la femme se sentira plus exploitée qu'aimée. J'ai souvent entendu des épouses se plaindre du manque d'affection dans leur mariage. Grâce à une étude que j'ai faite il y a quelque temps sur ce qu'elles attendent du mariage, j'ai découvert que la plupart des épouses situent la satisfaction sexuelle en assez bonne place sur la liste de ce qu'elles attendent du mariage. Mais la plupart donnent une place encore plus élevée à la satisfaction non-sexuelle. Beaucoup m'ont parlé de la joie qu'elles ressentent à tenir la main de leur mari ou à être assises à côté de lui pendant qu'ils lisent ou regardent la télévision. Les femmes apprécient aussi les attentions du mari dans les rapports sexuels eux-mêmes.

Il est probable que, lorsque le mari apprendra à découvrir et à satisfaire les divers besoins de sa femme, l'amour et toutes ses manifestations s'amélioreront dans leur mariage.

À la femme

La chose la plus importante qu'une femme puisse faire pour améliorer les relations sexuelles dans le mariage, c'est de comprendre que son mari est aussi un être humain qui a des besoins, des espoirs et des aspirations. Malheureusement, les médias transmettent sans nuance l'idée que l'homme ne veut qu'une chose dans ses relations avec une femme. C 'est faire preuve d'injustice que d'adopter cette vision étroite des hommes. Les hommes, y compris ceux qui ont une idée fausse des relations conjugales, restent des enfants de Dieu ; les traiter comme tels ne peut qu'améliorer ces relations.

Un grand nombre d'idées qui s'appliquent aux hommes concernent aussi les femmes. Tout comme un mari doit consacrer du temps à sa femme, la femme doit trouver du temps pour son mari. Certaines femmes passent la plus grande partie de leur temps au travail, à s'occuper des enfants ou à faire le ménage. Quand les enfants sont enfin au lit et que les parents peuvent être un peu seuls, la femme préfère souvent « se détendre » en regardant la télévision, en brodant, en lisant ou au téléphone plutôt qu'en passant du temps avec son mari. Si son mari veut être avec elle, elle est souvent fatiguée et émotionnellement indisponible.

Il y a peu de chance que l'homme apprécie ou comprenne cette façon d'agir. Si les activités de la journée d'une femme sont vraiment tellement fatigantes qu'elle n'a que peu de temps et d'énergie pour développer ses relations avec son mari, elle doit alors étudier sa vie attentivement, seule ou en couple, et décider de ce à quoi elle peut renoncer au bénéfice des relations les plus importantes qu'elle aura dans la vie.

Les hommes aussi apprécient l'affection. D'une certaine manière, pour ce qui est de l'affection, les hommes peuvent se montrer aussi romantiques que les femmes. Le mari aime prendre sa femme dans ses bras ou l'embrasser avant de partir, le matin. Ces actes n'ont pas nécessairement de signification sexuelle ; ils expriment au contraire l'amour romantique qu'il ressent pour elle. Si ces manifestations de son affection se heurtent toujours à un « pas maintenant », il pourra avoir l'impression que sa femme est indifférente à leur amour.

Ces manifestations ont autant d'importance pour l'homme que les actes de gentillesse et les remerciements pour la femme. Celle qui les rejette dit à son mari qu'elle ne se soucie pas vraiment de lui. D'un autre côté, s'arrêter pour un petit geste câlin ou, même mieux, prendre l'initiative de cet acte affectueux fait beaucoup pour renforcer l'amour conjugal.

En ce qui concerne la sexualité, certaines épouses font grand cas de leurs « droits » et parlent souvent de leur « droit » d'accepter et de refuser. Mais le mariage est aussi une relation faite de responsabilités et d'occasions. Au sein du mariage, l'homme et la femme peuvent donner.

Je crois que peu de femmes comprennent le pouvoir qu'elles ont de garder leur mari proche d'elles physiquement, émotionnellement et même spirituellement. D'un autre côté, je crois que peu de femmes perçoivent à quel point leur mari se sent frustré et éloigné lorsqu'elles ignorent ses besoins et ce qui l'intéresse.

Je crois que notre Père céleste, dans sa sagesse et son amour, a donné à la femme la capacité de ne faire qu'un avec son mari (voir Genèse 2:24). La clef, c'est le désintéressement. Le mariage s'améliore lorsqu'elle cherche à satisfaire les besoins de son mari.

Comprendre les besoins et désirs de l'autre

Parley P. Pratt a dit un jour que « nos affections naturelles sont implantées en nous par l'Esprit de Dieu dans un but sage et qu'elles sont la source même de la vie et du bonheur ; elles cimentent toute société vertueuse et céleste. Le fait est que Dieu a créé l'homme, homme et femme ; il a implanté en leur cœur ces affections destinées à favoriser leur bonheur et leur union. » (Writings of Parley Parker Pratt, Parker Pratt Robison Editions ; Salt Lake City, Deseret News Press, 1952, p. 52-53)

Ces affections naturelles grandiront au point de favoriser vraiment leur bonheur et leur union lorsque mari et femme auront appris à donner généreusement d'eux-mêmes et à comprendre les vrais besoins et désirs de l'autre.

(L'Étoile, juin 1987)