Comment retirer le maximum de la réunion de Sainte-Cène ?


Darrin Lythgoe


Pour pouvoir retirer le maximum de la réunion de Sainte-Cène, il faut y investir quelque chose.

Avant la réunion

Commençons à nous préparer avant d’arriver à la porte de l'église. Pour cela, nous pourrions

Planifier de sanctifier le jour de sabbat avant que le dimanche arrive. Donnons un ton spirituel pour la journée.

Dormir suffisamment la veille. Si nous somnolons pendant les réunions, il est évident que nous n’apprendrons pas grand-chose.

Nous lever suffisamment tôt pour ne pas avoir à nous presser. Arrivons à l’église à temps pour trouver une bonne place et pouvoir profiter de la réunion dès le début.

Mettre nos vêtements du dimanche. Cela nous aidera à éprouver du respect. Les dirigeants de l'Église ont recommandé à ceux qui officient à la Sainte-Cène de porter une chemise blanche partout où cela est possible (Jeffrey R. Holland, L'Étoile, janvier 1996, p. 76-77 ; Dallin H. Oaks, Le Liahona, novembre 2008, p. 20).

Pénétrer avec respect dans l'église. Si nous voyons des amis, saluons-les chaleureusement avant d'entrer dans la salle de culte, mais n’oublions pas où nous sommes.

Une fois entrés dans la salle de culte, considérons le prélude musical comme étant un moment de méditation et de révélation personnelle, respectons le recueillement de ceux qui nous entourent et recueillons-nous nous-mêmes. Le recueillement est plus que la révérence. La révérence est une attitude permanente de respect qui convient à toute la durée de notre présence dans l'église. Le recueillement est un acte ponctuel consistant à s'isoler mentalement, comme le temps de la prière. La révérence prépare au recueillement, mais il n'est pas nécessaire de se recueillir pour être révérencieux.

Prier pour être attentif, comprendre les orateurs, ressentir l’Esprit et nous rappeler ce que nous apprenons et pouvoir l'appliquer.

Pendant la réunion

À présent que notre esprit et notre cœur sont préparés, nous sommes prêts à apprendre. Pour cela, nous devrions

Ranger tout ce qui pourrait nous distraire. Ne dessinons pas (laissons cela aux enfants). Ne jouons pas avec nos affaires. Mettons nos téléphones en mode avion.

Rester concentré sur le sujet. Résistons à la tentation de rêvasser.

Ne pas trop prêter attention aux bébés qui pleurent ou aux autres bruits. Si nous ne pouvons pas aider, ignorons les petits dérangements.

Faire preuve de respect pour la Sainte-Cène. Nous prenons la Sainte-Cène pour renouveler nos alliances et pour nous aider à nous souvenir du sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Écoutons les prières. Pendant la distribution du pain et de l’eau, pensons à ce qu’ils représentent et à ce que Jésus a fait pour nous.

Écouter attentivement les orateurs. Faisons comme s’ils s’adressaient directement à nous. Demandons-nous si le Seigneur nous adresse un message par leur intermédiaire.

Ne pas prendre la position classique de quelqu’un qui s’ennuie (coudes sur les genoux et tête dans les mains ou sur le banc devant soi). Cela peut être gênant pour l’orateur, et c’est plus propice au sommeil qu’à l’apprentissage.

En écoutant, essayer de discerner le Saint-Esprit qui témoigne de la vérité. Écoutons avec les oreilles et le cœur. Soyons attentifs à nos sentiments et à nos impressions.

Prendre des notes de ce qui nous semble valoir la peine d’être relu. Nous pouvons même apporter un carnet ou un journal des réunions de l’Église. On se souvient mieux de ce que l'on apprend quand on l’écrit.

Si c’est la réunion de jeûne et de témoignage, ou si l’orateur rend son témoignage, penser à notre propre témoignage et à la manière dont nous l’avons obtenu.

Ne pas regarder pas la pendule. Compter les minutes ne fera que faire paraître plus longue la réunion. Cela peut aussi gêner l’orateur.

Après la réunion

Mettre en application ce que nous avons appris. Les discours faits pendant la réunion de Sainte-Cène ne sont pas destinés uniquement au dimanche. Gardons-les à l’esprit pendant la semaine en lisant nos notes et en faisant un effort sincère pour intégrer les messages à notre vie.

(Source : L'Étoile, juin 1996, p. 31, augmentée par la rédaction)