Le
péché consiste à faire le mal alors que nous
savons et pouvons faire mieux, et il sera puni d'une juste
rétribution au temps fixé par le Seigneur. (Journal of
Discourses, vol. 2, p. 133)
Même
si nous agissons en ce moment au mieux de notre connaissance, ne
peut-il se produire d'amélioration dans notre vie ? Si.
Si nous faisons le mal sans le savoir, lorsque nous apprenons que
c'est mal, nous avons le devoir de nous en abstenir immédiatement
et définitivement, et le péché d'ignorance sera
balayé et oublié. (2:130)
Quand
les hommes se repentent vraiment de tout leur cœur, manifestent
aux cieux que leur repentir est sincère en obéissant
aux exigences qui leur ont été révélées
par les lois de l'Évangile, ils ont droit à ce que le
salut s'applique à eux, et aucun pouvoir ne peut les empêcher
d'avoir le bon esprit. (10:18)
Maintenant,
mes frères, vous qui avez péché, repentez-vous
de vos péchés. Je peux vous dire en ce qui concerne
Jésus et l'expiation (c'est écrit et je le crois
fermement) que le Christ est mort pour tous. Il a payé la
dette entière, que vous acceptiez le don ou pas. Mais si nous
continuons à pécher, à mentir, à voler, à
porter de faux témoignages, nous devons nous repentir de ce
péché et l'abandonner pour avoir l'efficacité
complète du sang du Christ. Sans cela, il n'aura aucun effet ;
il faut le repentir pour que l'expiation nous soit profitable. Que
tous ceux qui font le mal cessent de le faire ; ne vivez plus
dans la transgression, quelle qu'en soit la nature, mais vivez tous
les jours de votre vie selon les révélations données
et de telle sorte que votre exemple vaille qu'on l'imite.
Souvenons-nous que nous ne sortons jamais du ressort de notre
religion - jamais, jamais ! (11:375)
Certaines de
nos vieilles traditions nous enseignent qu'un homme coupable d'actes
atroces et meurtriers peut se repentir à salut lorsqu'il est
sur l'échafaud et entendra, au moment de son exécution,
l'expression : « Dieu soit béni ! Il est
allé au ciel, pour être couronné de gloire, grâce
aux mérites universellement rédempteurs du Christ, le
Seigneur. » C'est de la sottise. Un personnage pareil ne
verra jamais les cieux. Il en est qui prieront : « Que
n'ai-je traversé le voile le soir de ma conversion ! »
C'est là une preuve des idées fausses et des
conceptions vaines qu'entretient le monde chrétien. (8:61)
Au
début, lorsque je suis entré dans l'Église, j'ai beaucoup réfléchi
à la question de savoir pourquoi des gens [à l'extérieur de
l'Église] que je savais être aussi bons et moraux qu'ils pouvaient
l'être devaient se repentir. Mais j'ai pu voir par après que s'ils
n'avaient d'autres sujets de se repentir, ils pouvaient et devaient
se repentir de leur fausse religion, de leurs croyances étroites et
mesquines qui les liaient, des ordonnances des hommes et obtenir
quelque chose de mieux. (16:43)
Le
Sauveur nous a avertis que nous devons faire attention à la
manière dont nous jugeons, nous pardonnant les uns aux autres
soixante-dix fois sept fois par jour, si nous nous repentons et nous
confessons nos péchés les uns aux autres. Pouvons-nous
être plus miséricordieux que notre Père céleste ?
Non. C'est pourquoi, que les hommes fassent de leur mieux et ils
prépareront le chemin pour que la génération
montante marche dans la lumière, la sagesse et la connaissance
des anges et soit rachetée de cette terre, pour ne pas parler
des autres terres, et elle sera prête à jouir dans la
résurrection de toutes les bénédictions qui
seront pour les fidèles, et d'en jouir dans la chair. (2:132)
Nous
ne devons jamais cesser de nous réformer et d'invoquer le
Seigneur notre Dieu. (4:269)
Tout
ce que j'ai jamais demandé, tout ce pourquoi j'ai lutté,
c'est la réforme dans la vie de notre peuple ; que le
voleur cesse de voler, le profane de jurer, le menteur de mentir, le
trompeur de tromper et l'homme qui aime le monde plus que son Dieu et
sa religion sèvre ses affections de ces objets et les place là
où elles doivent être. Je ne désire pas que
quelqu'un chérisse cet enthousiasme échevelé, si
courant dans le monde, qui est produit par l'excitation des passions
animales et fait pleurer et hurler les gens comme des fous. Je désire
que les hommes fassent connaissance des faits relatifs à Dieu,
au ciel, à l'humanité sur la terre, à sa mission
ici-bas, au but de sa création, à la nature de son
organisation, qui a pouvoir sur elle, qui la gouverne, dans quelle
mesure elle peut se gouverner, etc., etc. ; et alors nous
verrons si nous pouvons être des hommes et nous conduire comme
des saints, ou vivre et agir comme les méchants. (9:103)
Gardez
pour vous vos folies qui ne concernent pas les autres, et tenez aussi
tranquille que possible votre méchanceté privée ;
cachez-la autant que vous le pouvez des regards publics. Je désire
dire ceci sur ce sujet particulier en ce qui concerne les
confessions. Je désire voir les gens confesser honnêtement
comme ils le doivent et ce qu'ils doivent. (8:362)
Si j'ai fait du
tort à quelqu'un, je dois le confesser à cette personne
et réparer le mal que j'ai fait. (8:361)
Mais si vous
avez volé le bétail de votre prochain, reconnaissez-le
et restituez le bien au quadruple, si on l'exige. Si vous avez pris
la bêche de votre voisin, reconnaissez-le et rendez-la au
quadruple, s'il l'exige. Je crois que nous devons dévoiler ce
qui doit être rendu public et être honnêtes et
francs, et que nous devons garder pour nous-mêmes ce qui doit
être tenu secret. Si vous avez vos faiblesses, cachez-les
autant que possible à vos frères. Vous ne m'entendez
jamais demander aux gens de dire leurs folies. Mais quand nous
demandons aux frères, comme nous le faisons souvent, de parler
aux réunions de Sainte-Cène, nous désirons que,
s'ils ont fait du tort à leurs voisins, ils confessent leurs
erreurs ; mais ne parlez pas de votre conduite ridicule que
personne d'autre que vous-mêmes ne connaît. Dites au
public ce qui appartient au public. Si vous avez péché
contre les gens, confessez-le leur. Si vous avez péché
contre une famille ou un voisinage, allez les trouver et
confessez-vous. Si vous avez péché contre votre
paroisse, confessez à votre paroisse. Si vous avez péché
contre une seule personne, prenez cette personne à part et
confessez-vous à elle. Et si vous avez péché
contre Dieu ou contre vous-même, confessez-vous à Dieu,
et tenez l'affaire pour vous, car je ne désire rien savoir de
cela. (8:362)
Source
: Brigham Young, Discours, chapitre 13