Dieu et la science


Opinion de grands scientifiques






Isaac Newton (1643-1727), fondateur de la physique moderne :


Ce que nous savons est une goutte d'eau comparé à l'océan de ce que nous ne savons pas. L'ordre merveilleux du soleil, des planètes et des comètes ne peut avoir d'autre origine que les plans et la direction d'un Être tout-puissant au savoir absolu. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)



Carl Friedrich Gauss (1777-1855), mathématicien, astronome et physicien allemand, considéré comme l'un des plus grands mathématiciens de tous les temps :


Il y a des problèmes à la solution desquels j'attacherais beaucoup plus d'importance qu'à ceux des mathématiques ; par exemple, ceux qui touchent à la morale, à nos relations avec Dieu, ou à notre destinée et à notre avenir. (L'Étoile, octobre 1950, p. 16-20)



John Ambrose Fleming (1849-1945), physicien et ingénieur électricien anglais, inventeur du kenotron, la première lampe à effet thermoionique ou tube électronique, qui est l'ancêtre des diodes à semiconducteurs :


Nous pouvons affirmer avec justesse que l’origine de l’homme doit être recherchée dans le pouvoir créateur d’un Être conscient de lui-même, d’une intelligence et d’une volonté suprêmes. 


Il n’y a rien d’invraisemblable dans l’idée que la suprême intelligence et volonté de la Divinité, laquelle est manifeste dans les phénomènes du monde inorganique, puisse créer non seulement des atomes et de l’énergie, mais aussi de la matière vivant dans des formes organiques. 


Il est déplorable que certains ministres en religion acceptent comme un fait démontré les spéculations non confirmées d’une anthropologie matérialiste, nient la possibilité du miracle ou d’une action exceptionnelle de la part de la Divinité, et affirment qu’aucun événement ne s’est produit ni pourra se produire, étranger ou différent de ceux de notre actuelle expérience limitée de la nature. En faisant cela, ils bâtissent sur le sable d’une science incertaine, perpétuellement changeante, au lieu de bâtir sur le roc des Écritures inspirées, vérifiées chaque jour davantage, et qui ne sont pas constituées des suppositions d’esprits faillibles, mais des paroles d’hommes bénis par Dieu qui parlent sous l’inspiration du Saint-Esprit. (Daily Telegraph, Londres, 1935 ; L'Étoile, juin 1935, p. 165-166)



Max Planck (1858-1947), physicien allemand, fondateur de la théorie des quanta, prix Nobel en 1918 :


Rien ne nous empêche et notre instinct scientifique réclame d'identifier l'ordre universel de la science et le Dieu de la religion. Pour le chrétien Dieu se situe au début, pour le physicien à la fin de la pensée. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)



Robert Millikan (1868-1953), physicien américain qui mesura la charge et calcula la masse de l'électron, prix Nobel en 1923 :


Je dois affirmer catégoriquement que l'incroyance est dépourvue de tout fondement scientifique. J'estime qu'il n'y a aucune opposition entre la foi et la science. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)



Frank Allen (1874-1965), physicien :


La probabilité que ces cinq éléments (carbone, hydrogène, nitrogène, oxygène, soufre) puissent se réunir pour former une molécule, la quantité de matière qui doit être continuellement agitée, et le temps nécessaire pour finir la tâche, peuvent tous être calculés. Un mathématicien suisse, Charles Eugène Guye, a fait le calcul et a découvert que les probabilités contre un tel fait sont de 10160 contre 1, ou seulement une chance pour 10160 ; c'est-à-dire 10 multiplié par lui-même 160 fois, un chiffre bien trop important pour être exprimé par des mots. La quantité de matière que l'on devrait agiter pour produire une seule molécule de protéine serait des millions de fois plus importante que celle de tout l'univers. Pour que cela se produise sur la terre uniquement exigerait de nombreux milliards d'années (10243), un nombre presque sans fin. (Frank Allen, « The Origin of the World by Chance or Design?, dans The Evidence of God in an Expanding Universe, de John Clover Monsma, p. 23)



Guglielmo Marconi (1874-1937), inventeur de télégraphie sans fil, la radio, prix Nobel en 1909 :


Je suis fier de me déclarer croyant. Je crois en la puissance de la prière. J'y crois non seulement comme catholique, mais aussi comme savant.


Avec l'aide Dieu, qui met à la disposition de l'humanité tant de forces mystérieuses, j'ai réussi à préparer cet instrument [la radio]. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)



Albert Einstein (1879-1955), physicien théoricien :


Tout homme de science doit éprouver une sorte de sentiment religieux, parce qu'il ne peut s'imaginer qu'il est le premier à concevoir les faits incroyablement délicats qu'il observe. Dans l'univers inimaginable se révèle une intelligence infiniment supérieure. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)

Je veux savoir comment Dieu a créé ce monde. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène… Je veux connaître ses pensées, le reste n'est que des détails. (cité dans Ronald W. Clark, Einstein, The Life and Times, World Publishing Company, 1971, p. 19)



Arthur Eddington (1882-1946), astrophysicien britannique :


Aucun des inventeurs de l'athéisme ne fut un homme de science. Tous ne furent que de très médiocres philosophes. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)



Howard Aiken (1900-1973), informaticien américain, père du premier ordinateur :


La physique moderne m'apprend que la nature est hors d'état de s'ordonner elle-même. L'univers présente un ordre immense. D'où la nécessité d'une grande Cause qui n'est pas soumise à la seconde loi de la transformation de l'énergie, et qui donc est surnaturelle. (https://www.youtube.com/watch?v=ig5rjCk_HWI&list=PLD601C40592362D13)



George Gaylord Simpson (1902-1984), paléontologue :


C'est un aspect de ce que l'on sait sur les fossiles : la plupart des taxa apparaissent soudainement. Ils ne sont pas, en général, amenés par une succession de prédécesseurs presque imperceptibles comme Darwin croyait que ce devait être courant dans l'évolution. (The Evolution of Life, p. 149)



Margherita Hack (1922-2013), astrophysicienne :


Ni le croyant ni le non-croyant ne peuvent démontrer par la science l'existence de Dieu. 


Le chercheur croyant adoptera la méthode scientifique pour ses recherches et il attribuera à Dieu la capacité du cerveau humain à déchiffrer l'Univers. Le non-croyant, de son côté, prendra acte du fait que la matière, dans ses formes les plus élémentaires, est capable de s'agréger pour former des atomes et des molécules, des étoiles et des planètes, et des êtres vivants. L'un croit dans la matière et ses forces intrinsèques, sans autre finalité. L'autre croit que ces forces intrinsèques de la matière obéissent à une volonté et un Bien supérieur. Les deux hypothèses sont parfaitement équivalentes même si elles restent diamétralement opposées. (L'infini et nous : Dieu, la vie et l'Univers vus par une scientifique athée, Robert Laffont, 2013)



Homer Jacobson (1922), professeur de chimie au Brooklyn College de New York :


L'ordonnancement de l'environnement actuel dans une seule molécule d'amino-acide serait totalement improbable dans tout le temps et l'espace disponible pour l'origine de la vie terrestre.


Il n'y a que la plus simple de ces protéines (salmine) qui pourrait se produire, même si la terre était recouverte d'une épaisseur de quatre cents mètres d'acides aminés pendant un milliard d'années. Et il est impossible d'imaginer que l'environnement actuel puisse produire une seule molécule d'acide aminé, sans parler d'ordonner accidentellement cette molécule pour en faire un ensemble protoplasmique comprenant des parties qui se métabolisent, et se reproduisent et qui conviennent à un organisme. (« Information, Reproduction and the Origin of Life », American Scientist, janvier 1955, p. 125)



Harold G. Coffin (1929-2015), professeur de paléontologie et de recherche au Geoscience Research Institute de l'Université de Andrews, Michigan, États-Unis :


Le moment est venu de revoir les preuves utilisées par Charles Darwin pour démontrer sa théorie sur l'évolution, en même temps qu'une grande quantité de nouvelles informations scientifiques. Ceux qui ont le courage de pénétrer le brouillard de suppositions qui entoure la question de l'origine de la vie découvriront que la science présente des preuves substantielles selon lesquelles la création explique le mieux l'origine de la vie. Quatre raisons mènent à cette conclusion :

 

1. La vie est unique.

2. Les animaux complexes sont apparus soudainement.

3. Dans le passé, le changement a été limité.

4. Dans le présent, le changement est limité.

 

Toute personne qui s'intéresse à la vérité doit examiner sérieusement ces points. La gageure que ces points lancent à la théorie de l'évolution a mené beaucoup d'hommes de sciences vivants, des hommes intelligents et honnêtes à réévaluer leurs croyances sur l'origine de la vie. 


D'après les seuls faits, d'après ce qu'on a vraiment découvert dans la terre, la théorie d'un acte créateur soudain grâce auquel les grandes formes de vie furent établies est la plus convaincante. 


Non seulement l'apparition soudaine d'animaux complets et complexes est un problème pour l'évolution, mais l'absence de changement d'un grand type en un autre type est tout aussi grave. Nous pouvons répéter que ce problème n'est pas nouveau. Peu de temps après que les collectionneurs aient commencé à accumuler des fossiles, il devint évident que ceux-ci appartenaient aux mêmes grandes catégories que les animaux et les plantes modernes. De nombreux hommes de science ont parlé ces dernières années du manque de changement et de l'absence de chaînons qui relieraient des genres d'animaux spécifiques. 


Même le lycéen a vu dans un livre de biologie des images de l'homme de Néanderthal peu habillé, chevelu, la nuque basse, voûté, les jambes arquées et l'air bestial. De telles images proviennent de la description originelle de l'homme de Néanderthal faite par le français Boule en 1911-13 (Marcellin Boule, 1861-1942, ndlr). Cette image est passée sans subir de changement, d'un livre à l'autre, d'une année à l'autre, pendant presque soixante ans. Toutefois, Boule a basé sa description sur un squelette dont les os viennent récemment de révéler qu'ils étaient très déformés par une forte arthrite. William Straus et A. J. E. Cave, les deux scientifiques qui ont découvert cette situation, ont déclaré : 'Il n'y a aucune raison valable de supposer que la posture de l'homme de Néanderthal de la quatrième période glaciaire diffère de façon significative de celle des hommes de notre époque... Quoiqu'il en soit, s'il pouvait être réincarné et mis dans le métro de New-York, s'il était lavé, rasé et habillé avec des vêtements actuels, on doute qu'il attirerait plus d'attention que d'autres étrangers' (William L. Straus et A. J. E. Cave, 'Pathology and the Posture of Neanderthal Man', Quartely Review of Biology, décembre 1957, p. 358-59). 


L'étude de l'hérédité révèle des principes et des faits qui peuvent prouver l'évolution si nous prenons le mot évolution dans le sens de changement. Toutefois, les petits changements évidents qui arrivent aux choses vivantes aujourd'hui ne permettent pas de conclure que des changements illimités se sont produits dans le passé... Oui, de nouvelles espèces d'animaux et de plantes sont en formation actuellement. La gradation presque illimitée des animaux et des plantes dans le monde, la dégénérescence extraordinaire des parasites, les adaptations de l'offensive et de la défensive, amènent à la conclusion inévitable que des changements se sont produits. Néanmoins, le problème de grands changements d'un genre fondamental en un autre est la question la plus pressante demeurant sans réponse à laquelle l'évolutionniste doit faire face. Les animaux et les plantes modernes peuvent changer, mais la capacité de changement est limitée. Les laboratoires scientifiques n'ont pas pu démontrer qu'il y a eu des changements d'un grand genre en un autre, et de tels changements ne se sont pas produits dans l'histoire de la terre, si nous prenons en compte ce que nous savons des fossiles. 


La connaissance d'une seule théorie des origines a convaincu beaucoup de gens qu'il n'y a pas d'alternative et que l'évolution doit être la réponse complète. Quel dommage que les millions de gens qui vont à l'école n'aient pas l'occasion de comparer les preuves des deux côtés ! L'examen des fossiles, récits de pierre du passé, nous indique que des organismes complexes et vivants ont soudainement existé sur terre (sans prévenir, si l'on peut dire). En outre, le temps ne les a pas modifiés suffisamment pour changer ce qui les reliait les uns aux autres, pour l'essentiel. Les organismes vivants modernes nous indiquent que le changement est un aspect de la vie et du temps, mais ils nous indiquent également qu'il y a des limites au-delà desquelles ils ne passent pas naturellement et où l'homme n'a pas pu les forcer à aller. En réfléchissant aux organismes vivants présents et passés, l'homme ne doit jamais oublier qu'il est confronté à la vie, force sans égale qu'il n'a pas pu créer et qu'il tente désespérement de comprendre. Voilà les faits. Voilà les preuves. Voilà donc de bonnes raisons pour croire que la vie a commencé par un acte de création. (Coffin, Creation: The Evidence from Science, p. 1, 5-6, 10, 13, 15)



Hubert Reeves (1932), astrophysicien :


La science est incapable d'affirmer que Dieu existe ou n'existe pas. (Propos recueillis par Dominique Leglu, Sciences et Avenir, août 2014)



Nathalie Cabrol (1963), astrobiologiste :


La science essaie de comprendre la nature en la mesurant, alors que la spiritualité essaie d'expliquer ce qu'on ne peut mesurer. Il n'y a pas de contradiction entre les deux. Il y a simplement deux perspectives différentes d'un même monde. (France Culture, 29 septembre 2021, 12h56, émission La Grande Table Idées)



Mise à jour du 03/10/2021