Signification et fonction des temples
Hugh W. Nibley
Le temple est le lieu
saint par excellence consacré au culte de Dieu et au
perfectionnement de son peuple de l’alliance. Dans le temple,
ses fidèles peuvent contracter des alliances avec le Seigneur
et invoquer son saint nom de la façon qu’il a désignée
et de la manière pure et originelle rétablie et mise à
part du monde. Le temple est construit de manière à
représenter les principes organisateurs de l’univers.
C’est l’école où les mortels s’instruisent
sur ce sujet. Le temple est un modèle, une présentation,
en termes figurés, du schéma et du voyage de la vie sur
terre. C’est un schéma stable, qui rend sa comparaison
avec d’autres formes et traditions, notamment les plus
antiques, valable et instructive.
LE PLAN COSMIQUE. Depuis
les temps les plus anciens, on construit des temples qui sont des
modèles réduits de l’univers. C’est chez
Varron (116-27 av. J.-C.) que l’on trouve la première
mention du mot latin templum. Il représentait pour lui un
bâtiment particulièrement conçu pour interpréter
les signes dans les cieux, une sorte d’observatoire où
l’on prend ses repères sur l’univers. La racine
« tem » dénote en grec et en latin
l’intersection de deux lignes à angle droit et par
conséquent l’endroit où les quatre régions
du monde se rencontrent, les temples antiques étant
soigneusement orientés pour exprimer « l’idée
de l’harmonie préétablie entre une image céleste
et une image terrestre » (Jeremias, cité dans CWHN
4:358). Selon Varron, il y a trois temples : un dans le ciel, un
sur terre et un sous la terre (De Lingua Latina 7.8). Dans le concept
du temple universel, ces trois sont identiques, l’un étant
bâti exactement par-dessus l’autre, le temple sur terre
étant au milieu de tout, représentant « le
Pôle des cieux, autour duquel tous les mouvements célestes
tournent, le nœud qui attache entre eux la terre et le ciel, le
siège de la domination universelle » (Jeremias,
cité dans CWHN 4:358). C’est ici que les quatre points
cardinaux se rejoignent et c’est ici que les trois mondes
entrent en contact. Que ce soit dans le Vieux Monde ou le Nouveau,
l’idée des trois niveaux verticaux et des quatre régions
horizontales dominait toute l’économie de tels temples
et des sociétés qu’ils formaient et guidaient.
Les éléments
essentiels du temple de Salomon n’étaient pas d’origine
païenne mais étaient un point de contact avec l’autre
monde, présentant « un symbolisme cosmique riche
qui a été en grande partie perdu dans la tradition
israélite et juive ultérieure » (Albright,
cité dans CWHN 4:361). Les douze bœufs (1 R. 7:23-26)
représentent le cercle de l’année et les trois
degrés du grand autel représentent les trois mondes.
Selon le Talmud, le temple de Jérusalem, comme le trône
de Dieu et la loi elle-même, existait avant la fondation du
monde (Pesahim 54a-b). Ses dimensions étaient toutes sacrées
et prescrites, avec des règles strictes concernant son
orientation vers l’est.
Sa nature en tant que
centre cosmique est rappelée de manière vive dans
beaucoup de passages de l’Ancien Testament et dans les
représentations médiévales de la ville de
Jérusalem et du Saint Sépulcre. Celles-ci montrent le
temple comme centre exact ou nombril de la terre. C’est dans
une imitation délibérée des idées juives
et chrétiennes que les musulmans ont conçu la Kaaba à
la Mecque comme « non seulement centre de la terre, [mais]
centre de l’univers… Tout ciel, toute terre a son centre
marqué par un sanctuaire qui est son nombril » (Von
Grunebaum, cité dans CWHN 4:359). Ce qui est lié sur
terre est lié dans le ciel. Du temple de Jérusalem sont
sorties des idées et des traditions que l’on trouve
partout dans les mondes juif, chrétien et musulman.
LE LIEU DE CONTACT. Comme
centre rituel de l’univers, le temple était considéré
anciennement comme le point par excellence sur terre où les
hommes et les femmes pouvaient établir le contact avec les
sphères supérieures. Les temples les plus anciens
n’étaient pas, comme on le croyait autrefois, la
résidence permanente de la divinité, mais étaient
des endroits dans lesquels les humains essayaient, à des
moments précis, d’entrer en contact avec les puissances
d’en haut. Le temple était un bâtiment « que
les dieux franchissaient pour passer de leur habitation céleste
à leur résidence terrestre… La ziggourat n’est
donc rien d’autre que le support de l’édifice qui
la surmonte et l’escalier qui mène entre les mondes
supérieur et inférieur » ; elle
ressemblait à une montagne parce que « la montagne
elle-même était à l’origine un lieu de
contact entre ce monde-ci et le monde d’en haut »
(Parrot, cité dans CWHN 4:360).
Les recherches sur les
temples les plus anciens représentés sur les sceaux
préhistoriques concluent que ces édifices étaient
également des « autels gigantesques »
construits à la fois pour attirer l’attention des
puissances d’en haut (l’holocauste étant une sorte
de signal de fumée) et pour fournir « les escaliers
que le dieu, en réponse aux prières, utilisait pour
descendre sur la terre… apportant un renouvellement de la vie
sous toutes ses formes » (Amiet, cité dans CWHN
4:360). Dès le début, semblerait-il, on a construit des
tours et des marches pour des autels dans l’espoir d’établir
le contact avec le ciel (Ge. 11:4).
En même temps, le
temple est le lieu de rencontre avec le monde inférieur et le
seul point où le passage entre les deux est possible. Dans les
documents chrétiens les plus anciens, les portes et les clefs
sont étroitement liées au temple. Certains savants ont
noté que les clefs de Pierre (Mt. 16:19) ne peuvent être
que les clefs du temple et beaucoup d’études ont
démontré l’identité du tombeau, du temple
et du palais comme endroit où les puissances de l’autre
monde sont exercées pour le profit éternel du genre
humain (cf. CWHN 4:361). Les portes de l’enfer ne l’emportent
pas contre celui qui détient ces clefs, quelles que soient les
souffrances que l’Église puisse endurer sur terre.
Invariablement les rites du temple sont ceux des ancêtres et
les personnages principaux sont les premiers parents de l’espèce
(voir, par exemple, Huth, cité dans CWHN 4:361, note 37).
LE DRAME RITUEL. Les
rites primitifs et originaux du temple sont des répétitions
théâtrales des événements qui ont marqué
le commencement du monde. Ce drame de la création n’était
pas simple, parce qu’une partie indispensable de l’histoire
est la mort et la résurrection rituelle du roi, qui représente
le fondateur et le premier père de l’espèce et
son triomphe final sur la mort comme prêtre et roi, suivi d’une
certaine forme de hieros gamos ou mariage rituel, afin d’engendrer
l’espèce. Ce « drame de l’année »,
maintenant bien connu, se retrouve en beaucoup d’endroits –
dans la théologie memphite d’Égypte, dans les
rites babyloniens du nouvel an, dans la grande célébration
profane des Romains, dans le panagyris et les débuts du
théâtre grec, dans les textes du temple de Ras Shamra,
et dans les cycles mythologiques celtiques. On accomplissait ces
rites « parce que la Divinité – le Premier
Père de l’espèce – le faisait au
commencement et nous a commandé de faire la même chose »
(Mowinckel, cité dans CWHN 4:362).
Le spectacle du temple
est essentiellement une pièce présentant un problème,
comportant un combat central, qui peut prendre diverses formes
mimétiques – jeux, courses, simulacres de batailles,
déguisements, danses ou scènes. Le héros est
temporairement battu par les puissances des ténèbres et
vaincu par la mort, mais invoquant Dieu des profondeurs, « il
se relève et met à mort le faux roi, le faux Messie »
(Weinsinck, cité dans CWHN 4:363). Ce motif de la résurrection
est essentiel à ces rites, dont le but est la victoire finale
sur la mort. Ces rites sont répétés annuellement
parce que le problème du mal et de la mort persiste pour le
genre humain.
INITIATION. Les pèlerins
qui peinaient pour atteindre les eaux de la vie qui sortaient du
temple n’étaient pas des spectateurs passifs. Ils
venaient pour obtenir connaissance et régénération,
l’accession personnelle à la vie éternelle et à
la gloire. Ce but, ils s’efforçaient de l’atteindre
par la purification (ablutions), l’initiation et le
rajeunissement, qui symbolisent la mort, la renaissance et la
résurrection.
Dans le temple de
Salomon, on se servait d’une vaste cuve de bronze pour les
ablutions rituelles et, à l’époque du Second
Temple, les gens à Jérusalem passaient beaucoup de leur
temps à des immersions et à des ablutions. Le baptême
est une ordonnance spécifique toujours mentionnée en
liaison avec le temple. « Quand on est baptisé, on
devient chrétien, écrit Cyrille, exactement comme en
Égypte par le même rite on devient un Osiris »
(Patrologiae Latinae 12:1031), c’est-à-dire, par
initiation dans l’immortalité. Le baptême en
question est une ablution plutôt qu’un baptême,
puisqu’il n’est pas par immersion. Selon Cyrille, ceci
est suivi d’une onction, faisant en quelque sorte de chaque
candidat un messie. L’onction du front, du visage, des
oreilles, du nez, de la poitrine, etc., représente « le
revêtement par le candidat de la panoplie protectrice du
Saint-Esprit » ce qui n’empêche cependant pas
l’initié de recevoir un vrai vêtement à
cette occasion (CWHN 4:364). En outre, selon Cyrille, on rappelait au
candidat que l’ordonnance entière était « à
l’imitation des souffrances du Christ » dans
lesquelles « nous souffrons sans douleur par la seule
imitation sa réception des clous dans ses mains et ses pieds :
l’antitype des souffrances du Christ » (Patrologiae
Graecae 33:1081). Les Juifs enseignaient autrefois que Michel et
Gabriel feront remonter tous les pécheurs du monde inférieur :
« Ils les laveront et les oindront, les guérissant
de leurs blessures de l’enfer et les revêtiront de beaux
vêtements purs et les introduiront dans la présence de
Dieu » (R. Akiba, cité dans CWHN 4:364).
PERTE DES ORDONNANCES DU
TEMPLE. La compréhension du temple et de ses rites antiques
finit par être corrompue et perdue pour plusieurs raisons.
Les Juifs et les
chrétiens souffrirent considérablement, les uns et les
autres, de la part de leurs ennemis à cause du secret de leurs
rites qu’ils refusaient fermement de mentionner ou de divulguer
à cause de leur sainteté. Cela causa des malentendus et
ouvrit la porte à des falsifications effrénées :
des sectes gnostiques prétendirent avoir les rites et les
ordonnances perdus des apôtres et des patriarches du passé.
Des dissidences et des factions apparurent. Une cause courante de
schisme, tant parmi les Juifs que parmi les chrétiens, étaient
les prétentions d’un groupe particulier qu’il
était encore le seul à posséder les mystères
de Dieu.
Les rites devinrent
l’objet de diverses écoles d’interprétation.
En effet, la mythologie est en grande partie une tentative
d’expliquer l’origine et la signification des rituels que
les gens ne comprennent plus. Par exemple, le Talmud parle d’un
Juif pieux qui quitta Jérusalem dégoûté,
se demandant : « Que répondront les Israélites
à Élie quand il viendra ? » puisque les
savants n’étaient pas d’accord sur les rites du
temple (Pesahim 70b ; sur le rôle d’Élie,
voir A. Wiener, The Prophet Elijah in the Development of Judaism,
Londres, 1978, p. 68-69).
Des éléments
rituels étaient largement copiés et usurpés. Les
premiers pères chrétiens prétendaient que des
équivalents païens avaient été volés
dans des sources légitimes plus anciennes et pratiquement
toutes les grandes mythologies parlent d’un grand usurpateur
qui gouverne le monde.
Les études
comparatives ont découvert un schéma commun à
toutes les religions antiques et ont remonté les processus de
diffusion qui ont répandu les idées dans le monde
entier. La tâche de reconstruire le prototype original à
partir des fragments dispersés a été longue et
laborieuse, et elle est loin d’être achevée, mais
un processus indubitable s’en dégage (CWHN 4:367).
Les reconstructions des
grands rassemblements de population dans des complexes cérémoniels
imposants pour des rites consacrés au renouvellement de la vie
sur terre sont étonnamment uniformes. D’abord, il y a
les preuves tangibles, la scène, les accessoires de la pièce :
les mégalithes, les tertres géants artificiels ou
pyramides semblables à des montagnes artificielles, les
alignements de pierres et de fossés d’une complexité
mathématique coordonnant le temps et l’espace, les
tombes à couloir et les grands tholoï ou tombeaux voûtés,
les routes sacrées, les restes de cabanes, de tribunes, de
chemins processionnels et de portails, tout cela survit dans une
combinaison impressionnante, avec tout son symbolisme cosmique.
En second lieu, il y a
les preuves moins tangibles des coutumes, des légendes, des
fêtes populaires et des écrits antiques, qui, pris
ensemble, évoquent le souvenir de célébrations
théâtrales et chorales de la Création, trouvant
leur point culminant dans le grand Cantique de la Création,
les combats rituels entre la vie et la mort, le bien et le mal, la
lumière et les ténèbres, suivis du couronnement
triomphal du roi devant régner pendant la nouvelle ère,
le géniteur de l’espèce par un mariage sacré,
les alliances, les initiations (comprenant des ablutions et des
onctions), les sacrifices et les boucs émissaires pour
débarrasser le peuple d’une année de culpabilité
et de souillures, et divers types de divination et de consultation
d’oracles pour le nouveau cycle de vie.
AUTRES FONCTIONS DU
TEMPLE. Beaucoup de choses entourant le temple n’étaient
pas essentielles à sa forme ni à son fonctionnement,
mais étaient les produits inévitables de son existence.
Les mots « hôtel », « hôpital »
et « Templier » remontent à ces
organisations charitables qui s’occupaient des pèlerins
malades et las voyageant vers les lieux saints. Les opérations
bancaires apparurent au temple puisque les pèlerins
apportaient des offrandes et avaient besoin d’échanger
leur argent contre des animaux à sacrifier, et le mot
« monnaie » vient donc du temple de Junon
Moneta, le centre sacré du monde romain. En plus de cela, le
troc et l’échange animés des marchandises lors
des grands rites d’année donna naissance à la
foire annuelle où tous les contrats devaient être
renouvelés et où les marchands, les artisans, les
interprètes et les charlatans étalaient leurs articles.
Les acteurs, les poètes,
les chanteurs, les danseurs et les athlètes faisaient
également partie de la vie du temple, l’élément
de concurrence (l’agonal) étant essentiel à la
lutte contre le mal et fournissant les aspects les plus populaires et
les plus excitants des fêtes. Le spectacle principal du temple,
l’actio, était joué par les acteurs sacerdotaux
du temple et les membres de la famille royale. La Création
était célébrée par un cantique de la
création ¬– ou poema, le mot poème signifiant
« création » – chanté par
un chœur qui, comme le mot grec le montre, formait un cercle et
dansait tout en chantant (CWHN 4:380).
Le temple était
également le centre de la connaissance, en commençant
par les instructions célestes qu’on y recevait. C’était
le Museon ou demeure des muses, représentant toutes les
branches que l’on étudiait : l’astronomie,
les mathématiques, l’architecture et les beaux-arts. Les
gens voyageaient d’un sanctuaire à l’autre,
échangeant la sagesse avec les sages, comme Abraham le fit en
Égypte. Étant donné que le jardin d’Éden
ou le motif de « l’âge d’or »,
était essentiel à ce paradis rituel, les terrains des
temples contenaient des arbres et des animaux, souvent amenés
de loin. L’élément central de l’école
du temple était la bibliothèque contenant des documents
sacrés, notamment les « Livres de Vie »,
les noms de tous les vivants et de tous les morts, aussi bien que les
ouvrages liturgiques et scientifiques.
Les rites du temple
reconnaissaient le règne de Dieu sur terre par son agent et
descendant, le roi, qui représentait à la fois le
premier homme et tous les hommes quand il siégeait en
jugement, faisant du temple le siège et la sanction finale de
la loi et du gouvernement. Le peuple se réunissait au lieu
saint pour faire les contrats et les alliances et pour régler
les conflits.
LE TEMPLE ET LA
CIVILISATION. Tout ceci indique que le temple est la source et pas un
dérivé du processus de civilisation. S’il n’y
a pas de temple, il n’y a pas de véritable Israël ;
et là où il n’y a pas de vrai temple, la
civilisation elle-même n’est qu’une coquille vide –
une structure matérielle de convenance et de tradition
uniquement, privée, à son centre, de l’organe
qui, par le passé, lui avait donné la vie et l’avait
fait s’épanouir.
Beaucoup d’institutions
profanes occupent aujourd’hui des édifices fidèlement
copiés des temples antiques. L’économie du temple
a été pervertie avec tout le reste : les fêtes
de la joie et de l’abondance sont devenues des orgies, les
rites sacrés du mariage ont été pervertis, les
maîtres de sagesse sont devenus hautains et pharisaïques,
démontrant que tout peut être corrompu en ce monde, et
comme le remarque Aristote, plus l’original est meilleur, plus
la version corrompue est plus méchante.
LE RÉTABLISSEMENT
ET LE TEMPLE. Les temples des saints des derniers jours incarnent
entièrement les fonctions et les significations non corrompues
du temple. Le prophète Joseph Smith a-t-il réinventé
tout ceci en rassemblant les fragments – juifs, orthodoxes,
maçonniques, gnostiques, hindous, égyptiens et ainsi de
suite ? En fait, peu de ces fragments étaient accessibles
de son temps et ces fragments pauvres ne s’assemblent pas
d’eux-mêmes pour faire un tout. Les saints des derniers
jours voient dans le caractère complet et la perfection des
enseignements de Joseph Smith concernant le temple une indication
sûre de révélation divine. Cela se voit aussi
dans la conception du temple de Salt Lake City. On peut noter ses
trois niveaux, son orientation à l’est, son emplacement
en Sion, la mer de bronze sur le dos de douze bœufs contenant
les eaux par lesquelles les morts, par procuration, passent à
la vie éternelle, les salles désignées pour des
cérémonies répétant la création du
monde et beaucoup d’autres éléments symboliques.
L’œuvre
proprement dite que l’on accomplit dans le temple, est un
exemple de l’idée de temple, avec des milliers d’hommes
et de femmes qui œuvrent sans arrière-pensée. Ici
le temps et l’espace se retrouvent, les barrières
disparaissent entre ce monde et l’autre, entre le passé,
le présent et le futur. Des prières solennelles sont
offertes au nom de Jésus-Christ au Tout-Puissant. Ce qui est
lié ici est lié là-bas, et ce n’est qu’ici
que l’on peut ouvrir les portes pour libérer les morts
qui attendent les ordonnances salvatrices. C’est ici que toute
la famille humaine se réunit pour une entreprise commune ;
les archives du genre humain sont assemblées aussi loin dans
le temps que les recherches peuvent les trouver, pour une œuvre
accomplie par la génération actuelle pour s’assurer
qu’elle et ses ancêtres décédés
passeront les éternités ensemble dans le futur. C’est
ici que, pour la première fois depuis bien des siècles,
on peut voir un temple véritable, fonctionnant comme temple
dans le sens le plus plein et le plus pur du mot.
Bibliographie
Nibley,
Hugh W. “Christian Envy of the Temple”. Dans CWHN
4:391-434.
Id.
« What Is a Temple ? » Dans CWHN
4:355-387.
Id.
« The Hierocentric State », Western Political
Quarterly 4, juin 1951, p. 226-253.
Id.
Message of the Joseph Smith Papyri. Salt Lake City, 1975.
Packer,
Boyd K. Le temple sacré.
Talmage,
James E. La Maison du Seigneur.
On
trouvera une longue bibliographie sur les temples dans Donald W.
Parry, Stephen D. Ricks et John W. Welch, Temple Bibliography,
Lewiston, N. Y., 1991.
Article tiré de l'Encyclopédie du mormonisme, Macmillan Publishing Company, 1992, traduction Marcel Kahne, source www.idumea.org, avec autorisation