La
chasteté
La
Première Présidence :
Nous supplions les jeunes de mener
une vie pure, car une vie impure ne conduit qu’à la
souffrance, à la misère et au malheur physique, et, du
point de vue spirituel, c’est le chemin de la destruction.
Comme ils sont glorieux et proches
des anges les jeunes qui sont purs. Ils ont une joie inexprimable ici
et le bonheur éternel dans l’au-delà. La pureté
sexuelle est le bien le plus précieux de la jeunesse ; c’est
le fondement de toute justice. (Conference Report, avril 1942, p. 89)
Hugh
B. Brown (1883-1975) :
La
pureté c'est la puissance.
(Brochure tirée d'un discours donné le 30 septembre
1962 à l’Université Brigham Young)
La pureté implique
l'abnégation et préserve le respect de soi-même.
Chacun doit révérer et
honorer le caractère sacré de la vie et vivre sur le
haut plateau où le respect de soi-même est souverain.
C'est ce que l’on fera si on se rappelle que la vie vient de
Dieu. On sera alors loyal à ce qui est royal en sa personne.
Aucun plaisir fugitif ne peut compenser la perte du respect de
soi-même.
L'homme dont le coeur est pur est
invincible. Son intégrité est son bouclier et la vertu
son armure.
L'homme droit est un homme courageux
parce qu'il n'a rien à cacher. Il ne craint pas le soleil. Il
ne vit pas dans la crainte que la vérité apparaisse. Il
n'a rien fait dont il puisse avoir honte ; il est donc sans
crainte.
La pureté est le diadème
le plus magnifique du monde. C'est un bijou sans prix, un don du ciel
accordé à tous à la naissance.
Aucun trésor en ce monde n'est
aussi riche que la conscience de la pureté et, afin de la
conserver, il faut éviter non seulement les actions impures
mais aussi les pensées impures.
L'impudicité
de pensée, de parole ou d'action, attaque l'intégrité
dans son fondement ; l'intégrité est un rempart de
la vie.
Refusez
de descendre de votre piédestal, refusez d'être bon
marché, de vous souiller ou d'être impurs. Refusez de
vous solder. Ayez de vous une haute opinion.
Vous
aurez la force d'affronter n'importe quelle tentation qui peut vous
arriver pourvu que vous
y fassiez face avec fermeté lorsqu'elle se présentera.
Personne ne va en enfer en un seul bond. Méfiez-vous de la
première apparition du mal.
(La
pureté c'est la puissance,
brochure, discours donné le 30 septembre 1962 à
l’Université Brigham Young)
Spencer
W. Kimball :
L’une des caractéristiques
les plus tristes du péché, c’est qu’il fait
du tort à la vie de ceux qui aiment le pécheur :
les enfants, l’épouse, le mari et les parents. Tous
ceux-là subissent des châtiments. (Le
miracle du pardon,
1969, p. 135 de l’édition française de
1974 ; p. 133 de l’édition suivante)
Neal
A. Maxwell :
La désobéissance au
septième commandement chasse le Saint-Esprit de notre âme.
Nous perdons la grande valeur de sa compagnie, parce qu’il ne
peut pas demeurer dans une âme pécheresse. Et sans son
aide, nous devenons moins utiles, moins réceptifs, moins
fonctionnels et nous aimons moins nos semblables. D’une
certaine manière, nous ne pouvons alors plus accomplir l’œuvre
du Seigneur, au moment même où l’on a tant besoin
de nous.
L’immoralité sexuelle
est dangereuse aussi parce qu’elle insensibilise.
Une autre conséquence de
l’immoralité sexuelle grossière, outre la
désensibilisation, c’est qu’elle enlève
l’espoir à l’homme. L’immoralité
sexuelle grossière entraîne la disparition de toute foi,
de tout espoir et de toute charité.
L’impudicité diminue
l’estime que l’on se porte à soi-même, parce
qu’en vérité nous péchons contre notre
nature. À mon avis, nous ne tenons pas non plus les promesses
antérieures que nous avons faites dans le monde prémortel,
promesses qui sont gravées discrètement mais d’une
manière indélébile dans notre âme.
L’impudicité a aussi de
graves effets sur les autres. Le père qui pense bizarrement
que son adultère est le seul à être justifié
n’évalue pas complètement les effets de cet acte
sur sa femme et ses enfants. Sa désobéissance à
ce commandement touche aussi les autres.
Si vous gardez le septième
commandement, il s’ensuivra que vous serez bénis en
étant en
harmonie avec Dieu et avec sa loi. L’obéissance nous
apportera également la bénédiction de connaître
et de réaliser notre potentiel.
Garder le septième
commandement apportera la bénédiction de l’estime
personnelle.
L’observance de ce commandement
nous accorde la liberté de la tyrannie la plus terrible de
toutes : la tyrannie de l’appétit. Nous sommes donc
plus libres. Nous accédons à la bénédiction
du libre arbitre au sens large en apprenant à agir avec
sagesse pour nous-mêmes plutôt que d’être
seulement poussés par l’appétit.
Il y a également la
bénédiction importante de progresser plus vite qui
vient toujours quand nous prenons la décision de rejeter le
mal et de choisir le bien.
De plus, nous avons la bénédiction
importante de l’intégrité de l’âme
qui aboutit à l’intégrité
personnelle et à la franchise dénuée de crainte.
Ce n’est qu’en restant
chastes avant le mariage et fidèles après le mariage
que nous pouvons garder notre joie complète. (L’Étoile,
mai 1981, p. 31-36)
Ezra
Taft Benson :
L’un des principes les plus
sûrs donnés par Dieu pour nous aider à avoir de
la joie est la loi de chasteté. (L’Étoile,
octobre 1988, p. 40)
Neal A. Maxwell :
Sans le respect du septieme commandement,
s'installe la vénération actuelle pour le sexe, culte séculaire qui a
ses rites lubriques et sa musique. Sa théologie est centrée sur le moi.
Son au-delà est l'instant présent. Sa liturgie est faite de «
sensations » bien que, paradoxalement, elle finisse par désensibiliser
ses adeptes obsédés qui perdent tout sentiment (voir Éphésiens 4:19 ;
Moroni 9:20). (L'Étoile, janvier 1991, p. 14)
Dallin
H. Oaks :
Comme les maladies physiques
extrêmement contagieuses, les maladies spirituelles que sont la
luxure, la cupidité et la corruption étendent leurs
effets maléfiques, et Satan se réjouit du malheur et de
la souffrance qu'elles causent dans les générations qui
suivent.
Il n'y a pas de bonheur dans les
rapports sexuels et les contacts physiques intimes en dehors des
liens du mariage, il n'y a que dégradation et accélération
vers la mort spirituelle. (L'Étoile, janvier 1992, p. 84)
Boyd
K. Packer :
Des civilisations telles que Sodome
et Gomorrhe se sont détruites en désobéissant
aux lois morales. « Car l’Esprit du Seigneur ne
luttera pas toujours avec l’homme. Et quand l’Esprit du
Seigneur cesse de lutter avec l’homme, alors vient une
destruction rapide » (2 Néphi 26:11). (L’Étoile,
juillet 1992, p. 77)
Neal
A. Maxwell :
Le péché engendre
l’uniformité. Le péché nous rétrécit,
nous réduit à une masse d’appétits qui
nous lient. Dans les derniers jours, et nous y sommes, la capacité
de l’homme d’aimer « se refroidira »
à cause de l’iniquité (Matthieu 24:12).
La chasteté est un état
d’esprit heureux, une paix de l’esprit, qui nous permet
de recevoir des
directives, de l’assurance et du réconfort pour notre
vie quotidienne actuelle, maintenant et pour l’avenir.
(L’Étoile,
août 1993, p. 20)
Richard
G. Scott :
L’immoralité sexuelle
crée une barrière à l’influence du
Saint-Esprit et à toutes ses facultés de nous édifier,
de nous éclairer et de nous donner de la puissance.
La transgression sexuelle profanerait
la prêtrise que vous détenez maintenant, vous priverait
de votre force spirituelle, saperait votre foi en Jésus-Christ,
et minerait votre capacité de le servir. L’obéissance
constante et volontaire accroît votre confiance et votre
capacité. Elle vous façonne une personnalité qui
vous permet d’affronter les situations difficiles et de les
surmonter. Elle vous qualifie pour recevoir de l’inspiration et
de la puissance de
Dieu.
Toute activité sexuelle en
dehors des liens du mariage, c’est à dire tout contact
intentionnel avec les parties intimes sacrées du corps de
quelqu’un d’autre, avec ou sans vêtements, est un
péché et est interdit par Dieu. C’est également
une transgression de stimuler intentionnellement ces émotions
dans votre corps à vous. Satan tente les gens à croire
qu’il y a des niveaux permis de contact physique entre
personnes consentantes qui recherchent la forte stimulation des
émotions qu’il produit, et que cela n’est pas
nocif si on le pratique dans certaines limites. En ma qualité
de témoin de Jésus-Christ, je vous affirme que c’est
entièrement faux.
Quand vous serez assez mûr pour
envisager sérieusement le mariage, restreignez l’expression
de vos sentiments à ce que vous n’auriez pas honte de
faire en présence de vos parents.
Toutes les transgressions sexuelles
dont nous avons parlé nécessitent un repentir sincère
avec la participation de l’évêque. (L’Étoile,
janvier 1995, p. 45, 46)
Howard
W. Hunter :
L'infidélité de l'homme
brise le coeur de sa femme et lui fait perdre sa confiance et la
confiance de ses enfants.
La pornographie, les flirts et les
fantasmes malsains affaiblissent la volonté et sapent les
bases d'un mariage heureux. Cela détruit l'unité et la
confiance dans le mariage. (L’Étoile,
janvier 1995, p. 64)
Gordon
B. Hinckley :
Un acte immoral, quel qu'il soit, ne
fera que diminuer votre respect de vous-mêmes.
Chaque fois que vous franchissez la
ligne en commettant un acte immoral ou une autre chose mauvaise,
l'Église est affaiblie d'autant, à cause de ce que vous
avez fait. (L’Étoile,
juillet 1996, p. 101, 103)
Jeffrey
R. Holland :
En exploitant le corps de quelqu’un
d’autre – ce qui signifie exploiter son âme –
on profane l’expiation du Christ, qui a sauvé cette âme
et qui rend possible le don de la vie éternelle. Et quand on
se moque du Fils de la Justice, on pénètre dans le
domaine de la chaleur, plus intense et plus sainte que le soleil de
midi. On ne peut pas faire cela sans se brûler.
Le fait de donner illicitement ce
dont vous ne disposez pas - rappelez-vous, « vous ne vous
appartenez pas » - et de ne donner qu’une partie de
ce qui ne peut être suivi du don de tout votre être c’est
jouer à la roulette russe émotionnelle. Si vous
persistez à rechercher la satisfaction physique sans
l’approbation des cieux, vous courez le risque terrible de
dommages spirituels et psychiques.
Craignez les cicatrices qui
défigurent spirituellement, qu’occasionnent les
activités que vous n’auriez pas dû entreprendre,
qui vous sont infligées dans les lieux où vous n’auriez
pas dû aller. (L’Étoile,
janvier 1999, p. 91, 92)
Richard
G. Scott :
Beaucoup de jeunes sont amenés
à croire que la fornication n’est pas si grave tant
qu’elle ne comporte pas l’acte qui pourrait entraîner
une grossesse. C’est faux. Sous toutes leurs formes, les
relations sexuelles en dehors de l’alliance du mariage sont un
péché grave. Le péché grave est
asservissant. Il crée de fortes habitudes qui sont difficiles
à abandonner. Si vous avez enfreint ces lois, demandez de
l’aide à votre évêque ou à votre
président de pieu car ce genre de péché exige
une confession au Seigneur et à ce juge pour que vous obteniez
le pardon. Vous pouvez éviter ces péchés en ne
laissant personne toucher les parties intimes et sacrées de
votre corps et en refusant de le faire avec quelqu’un d’autre.
(Le Liahona,
janvier 2001, p. 33)
Neal
A. Maxwell :
Le respect du septième
commandement est un bouclier vital ! En abaissant ou en perdant ce
bouclier, nous perdons les indispensables bénédictions
des cieux. Aucun individu, aucun pays ne peut prospérer
longtemps sans ces bénédictions.
Être un bon citoyen, c’est aussi être
moral, par exemple en comprenant clairement la différence
entre désirer son prochain et aimer son prochain !
Quels que soient son déguisement et son
maquillage, la concupiscence ne saurait remplacer l’amour ; en
fait, elle étouffe l’éclosion de l’amour
vrai, et refroidit l’amour du plus grand nombre (voir Matt.
24:12). Pas étonnant qu’on nous demande de « …
tenir toutes [nos] passions en bride, afin d’être remplis
d’amour » (Alma 38:12). Sans cela, les passions
débordantes remplissent tout l’espace disponible de
l’âme, qui ne peut recevoir deux occupants différents.
Il est possible que ceux qui enfreignent le
septième commandement apportent tout de même des
contributions utiles, mais ils paient un coût personnel caché
(voir Alma 28:13) (Le
Liahona, janvier
2002, p. 91, 93)
Russell
M. Nelson :
Nous ne pouvons avoir la paix de la pureté
personnelle que si nous vivons selon les lois de l’Évangile.
(Le
Liahona, mai 2004,
p. 29)
Neil
L. Andersen :
Certains demandent : « Est-ce
que je dois être si différent des autres ? » «
Ne puis-je être disciple du Christ sans penser tellement à
ma conduite ? » « Ne puis-je aimer le Christ sans garder
la loi de chasteté ? » Jésus a donné une
réponse simple : « Si vous m’aimez, gardez mes
commandements » (Jean 14:15).
Comme membres de l’Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, ayant le
témoignage de sa réalité, non seulement par la
Bible, mais aussi par le Livre de Mormon, sachant que sa prêtrise
a été rétablie sur la terre, après avoir
pris l’engagement sacré de le suivre et après
avoir reçu le don du Saint-Esprit, après avoir été
dotés de pouvoir dans son saint temple et faisant partie de la
préparation de son retour glorieux sur terre, nous ne pouvons
pas comparer ce que nous sommes censés être avec les
gens qui n’ont pas encore reçu ces vérités.
« On demandera beaucoup à qui l'on a beaucoup donné »
(Luc 12:48 ; D&A 82:3). (Le
Liahona, novembre
2010, p. 40)
Boyd
K. Packer :
Le pouvoir qui nous a été
donné de créer la vie s’accompagne des joies les
plus grandes et des tentations les plus dangereuses.
Le fait d’utiliser ce pouvoir
comme les lois éternelles l’exigent ou d’en
rejeter le but divin déterminera éternellement ce que
nous deviendrons.
L’adversaire est jaloux de tous
ceux qui ont le pouvoir d’engendrer la vie. Satan ne peut pas
procréer ; il est impuissant. « Il cherche à
rendre tous les hommes malheureux comme lui » (2 Néphi
2:27). » Il cherche à avilir l’utilisation juste
du pouvoir de donner la vie en vous poussant à avoir des
relations immorales. (Le
Liahona, novembre
2010, p. 74-75)
Russell
M. Nelson :
Le
plaisir dans le péché n'est que momentané,
tandis que les souvenirs obsédants du péché sont
remplis d'une culpabilité lancinante et écrasante. La
déformation scandaleuse de l'union conçue par Dieu
entre l'homme et la femme n'est qu'une contrefaçon creuse.
Chaque expérience illicite est dépourvue de
signification profonde et de doux souvenirs. (Le
Liahona, janvier
2015, p. 21)