Équilibre entre la vie de famille et la vie de l'Église

 

 

 


J. Reuben Clark (1871-1961) :

 

      Le foyer est le fondement de la droiture ; nul autre moyen ne peut le remplacer ni remplir ses fonctions essentielles, et tout ce que les organisations auxiliaires de l'Église peuvent faire est d'aider le foyer dans ses problèmes, en lui apportant une aide particulière lorsqu'elle est nécessaire. (Memorandum of Suggestions, 29 mars 1940, Papers 1933-61, Département d'Histoire de l'Église, Salt Lake City, p. 3 ; Histoire de l'Église dans la plénitude des temps, Religion 341-343, 2002, p. 519 et 563 ; 1997, p. 521 et 566).

 

 

Harold B. Lee (1899-1973) :

 

      Aussi importants que soient nos nombreux programmes et efforts d’organisation, ils ne doivent pas prendre le pas sur le foyer mais le soutenir. (Ensign, mars 1971, p. 3)

 

 

Spencer W. Kimball (1895-1985) :

 

      Frères et sœurs, nous ne voulons pas que la « simplification » devienne un slogan ou un encouragement à la paresse. Ce que nous désirons, c'est que les programmes de l'Église servent les membres de l'Église, et non l'inverse. (L'Étoile, octobre 1978, p. 180).

 

      Les collèges de la prêtrise, les organisations auxiliaires, et même les paroisses et les pieux existent avant tout pour aider les membres à vivre l'Évangile au foyer.

 

      Les gens sont plus importants que les programmes.

 

      Les programmes de l'Église doivent toujours soutenir les activités de la famille centrées sur l'Évangile, et ne jamais leur porter atteinte.  » (L'Étoile, octobre 1978, p. 181 ; Le Liahona, janvier 2001, p. 72).

 

      Notre volonté de vivre l'Évangile en le centrant sur le foyer doit devenir le message clairement exprimé de chaque programme de la prêtrise et des auxiliaires, réduisant, lorsque c'est nécessaire, certaines des activités facultatives qui peuvent empêcher de se concentrer suffisamment sur la famille et le foyer. (L'Étoile, octobre 1978, p. 181).

 

 

Boyd K. Packer :

 

      Nous devons veiller à ce que les programmes et les activités de l'Église ne deviennent pas un fardeau pour les familles… Je voudrais que personne ne prenne ce que je dis comme excuse pour refuser un appel inspiré dans l'Église. Ce que je veux, c'est encourager les dirigeants à prendre en considération le foyer afin de ne pas donner d'appels ou de programmer des activités qui seront des fardeaux inutiles pour les parents et les enfants. (L'Étoile, janvier 1999, p. 26).

 

 

La Première Présidence :

 

      Le foyer est le fondement de la droiture, et nul autre moyen ne peut remplacer ni remplir ses fonctions essentielles… On ne doit pas permettre à d'autres impératifs ou activités, aussi légitimes et justifiés soient-ils, de prendre le pas sur les devoirs confiés par Dieu, dont seuls les parents et la famille peuvent s'acquitter correctement. Nous exhortons les évêques et les autres officiers de l'Église à faire tout leur possible pour aider les parents en s'assurant que ceux-ci disposent de temps et d'assistance, si besoin est, pour élever leurs enfants dans les voies du Seigneur… En fortifiant les familles, c'est toute l'Église que nous fortifierons. (Lettre de la Première Présidence, 11 février 1999)

 

 

Russell M. Nelson :

 

      Nous avons besoin de l’Église et de la famille. Elles agissent ensemble et se fortifient mutuellement. La raison d’être de l’Église est l’exaltation de la famille. La famille est la cellule de base de l’Église. (Le Liahona, janvier 2002, p. 81)

 

 

M. Russel Ballard :

 

      L'Église est organisée pour aider la famille. Les activités qui se déroulent dans les diverses branches, paroisses et pieux de l'Église sont très importantes, mais ne doivent ni remplacer celles de la famille ni occuper tout le temps dont disposent les parents pour instruire leurs enfants au sein de leur foyer. Les évêques et présidents de pieu doivent faire preuve de sagesse et de jugement pour veiller attentivement à l'équilibre entre les activités en famille et celles de l'Église. (Première réunion mondiale de formation des dirigeants, 11 janvier 2003, p. 16)

 

 

Boyd K. Packer :

 

      L'objectif ultime de toute activité dans l'Église se concentre sur le foyer et la famille. (Le Liahona, novembre 2007, p. 9)

 

 

Dallin H. Oaks :

 

      Les dirigeants de l’Église doivent se rendre compte que les réunions et les activités de l’Église peuvent devenir trop compliquées et trop encombrantes si la paroisse ou le pieu essaient d’amener les membres à faire tout ce qui est bon et possible dans nos nombreux programmes religieux. Là aussi, les priorités sont nécessaires.

 

      Les présidences de pieu et les épiscopats doivent exercer leur autorité pour éliminer les activités excessives et inefficaces qui sont parfois exigées des membres de leurs pieux ou paroisses. Les programmes de l’Église doivent se concentrer sur ce qu’il y a de plus efficace pour atteindre les objectifs qui leur sont assignés, sans empiéter indûment sur le temps dont les familles ont besoin pour les devoirs qui leur ont été divinement confiés.

 

      Mais voici une mise en garde pour la famille : Supposez que les dirigeants de l'Église réduisent le temps requis par les réunions et les activités de l'Église afin d'augmenter le temps disponible pour permettre à la famille d'être ensemble. Le but recherché ne sera pas atteint si chacun des membres de la famille, particulièrement les parents, ne prend pas énergiquement les dispositions nécessaires pour augmenter le temps passé ensemble en famille et celui passé en tête-à-tête. (Le Liahona, novembre 2007, p. 106, 107)

 

 

Boyd K. Packer :

 

      J'ai toujours pensé que le but ultime de toutes les activités de l'Église était le bonheur au foyer d'un homme, d'une femme et de leurs enfants.

 

      Toutes les activités de l'Église sont destinées à renforcer la famille.

 

      Parfois, il se peut que nous nous écartions un peu de notre rôle visant à soutenir les familles, vers celui consistant à ce que les familles soient responsables de soutenir l'Église. Les dirigeants locaux doivent être attentifs lorsqu'ils organisent des activités et des programmes de l'Église pour motiver les jeunes gens et les jeunes filles, les préparer à la vie conjugale et ensuite les aider dans les premières années de leur mariage jusque dans leurs vieux jours.

 

      Protéger les familles, voilà la raison d'être de l'Église. Nous faisons tout ce que nous pouvons dans l'Église pour protéger la famille. (Réunion mondiale de formation des dirigeants, février 2008, p. 7, 8, 9)

 

 

Dallin H. Oaks :

 

      Je vais m'adresser aux évêques et présidents de pieu, qui président les conseils de paroisse et de pieu : Pensez au temps des parents quand vous faites votre calendrier plutôt que de le bourrer de toutes les réunions et activités imaginables sans tenir compte de l'effet que cela a sur la famille.

 

      Le mieux est que les calendriers de l'Église tiennent compte de la famille, pour que le fardeau, en soirée et le week-end, ne soit pas excessif et ne balaye pas les moments où la famille peut être réunie.

 

      À cela, il convient d'ajouter une mise en garde : Si nous libérons du temps pour la famille, les parents doivent veiller davantage à ce que cela ne fasse pas augmenter le temps passé devant la télévision, à faire du sport ou à participer aux nombreuses et excellentes activités de la localité. (Réunion mondiale de formation des dirigeants, février 2008, p. 24)

 

 

Russell M. Nelson :

 

      L’Église doit aider et non remplacer les parents dans leur responsabilité d’instruire leurs enfants. (Le Liahona, mai 2008, p. 9)

 

 

Boyd K. Packer :

 

      La finalité même de tout ce qui se fait dans l’Église est qu’un homme, sa femme et leurs enfants soient heureux dans leur foyer. (Le Liahona, novembre 2010, p. 77)