La famille

 

 

 

Joseph F. Smith :

 

      Nos relations familiales ne sont pas conçues exclusivement pour cette vie, pour le temps tel que nous le distinguons de l’éternité. Nous vivons pour le temps et toute l’éternité. Nous établissons des relations pour le temps et toute l’éternité. (Enseignement des présidents de l’Église, 1999, p. 388)

 

 

Harold B. Lee :


Sauvegardons le foyer. (Brochure, 1973)

 

      La partie la plus importante de l’oeuvre que vous pourrez accomplir sera celle que vous ferez dans votre foyer. (Enseignements des présidents de l’Église, 2000, p. 134)



Ezra Taft Benson :


    La soirée familiale constitue une barrière à l'œuvre de Satan. (Ensign, décembre 1971)


    En encourageant les parents à tenir des conseils de famille, nous imitons dans nos foyers un modèle céleste [Abraham 4:26]. (L'Étoile, octobre 1979, p. 147).



Howard W. Hunter :


    Les familles sont grandement bénies quand les pères et les mères pleins de sagesse réunissent leurs enfants autour d'eux, lisent ensemble dans les Écritures et puis discutent librement des belles histoires et des belles pensées selon la compréhension de tous. Souvent les jeunes et les petits ont une vision et une appréciation étonnantes de la littérature religieuse fondamentale. (L'Étoile, mai 1980, p. 104)



Spencer W. Kimball :


    La vie de famille et l’enseignement correct des parents contrôle bien souvent la direction que les enfants prendront en dépit des vagues, des vents et des nombreuses influences hostiles du monde de l’erreur.


    Si nous pouvons créer dans notre famille un courant puissant et ferme avec pour but une vie juste, nous pouvons, nous et nos enfants, être portés vers l’avant, malgré les vents contraires des vicissitudes, des déceptions, des tentations et de la mode.


    Le courant de notre vie doit être déterminé et rendu fort par notre vie parentale et familiale.


    Il m’est arrivé de voir des enfants de bonne famille se rebeller, résister, s’égarer, pécher et aller jusqu’à lutter contre Dieu. Ce faisant, ils causent du chagrin à leurs parents qui ont fait de leur mieux pour lancer un courant de justice, pour instruire et pour donner l'exemple. Mais j’ai vu maintes et maintes fois beaucoup de ces mêmes enfants, après des années d’errance, mûrir, prendre conscience de ce qu’ils ont manqué, se repentir et apporter beaucoup de choses à la vie spirituelle de leur communauté. Je crois que la raison pour laquelle ceci a pu se produire, c’est que, malgré tous les vents contraires auxquels ces personnes ont été soumises, elles ont été influencées plus encore — et bien plus qu’elles ne le croyaient — par le courant de vie créé dans le foyer où elles ont été élevées. Lorsque, plus tard dans la vie, elles aspirent à recréer dans leur famille cette même atmosphère qu’elles connaissaient lorsqu’elles étaient enfants, il y a beaucoup de chances pour qu’elles se tournent vers la foi qui a donné un sens à la vie de leurs parents.


    On ne peut pas garantir, certes, que des parents justes réussiront toujours à retenir leurs enfants, mais ils courent plus de risques de les perdre s’ils ne font pas tout ce qui est en leur pouvoir. Les enfants ont leur libre arbitre. Mais si nous, les parents, nous n’influençons pas nos enfants et ne les mettons pas sur « le chemin étroit et resserré », il est certain que les vagues, les vents de la tentation et du mal écarteront la postérité

du chemin.


    Nous savons que les parents justes qui s’efforcent de créer des influences saines pour leurs enfants, seront tenus pour irréprochables au dernier jour et qu’ils réussiront à sauver la plupart de leurs enfants sinon tous.


    Pour commencer à jouer sainement notre rôle de parents, il faut un mariage assuré où on s’est engagé à effectuer les adaptations nécessaires pour vivre ensemble à jamais. Sur cette base saine, nos enfants ont un sentiment de paix.


    Il est important que nous cultivions dans notre famille le sentiment que nous serons éternellement ensemble, que, quels que soient les changements extérieurs, il y a des aspects fondamentaux de notre relation qui ne changeront jamais.


    Depuis combien de temps n’avez-vous pas pris vos enfants, quelle que soit leur taille, dans vos bras pour leur dire que vous les aimez ?


    Tous les membres de la famille devraient se réunir régulièrement lors des soirées familiales, aux repas, au moment de la prière.


    Le foyer devrait être un lieu où la confiance dans le Seigneur est une affaire d’expérience courante, et non pas réservée à des occasions spéciales. Une manière d’y parvenir est de prier régulièrement et avec ferveur. Il ne suffit pas simplement de prier. Il est essentiel que nous parlions réellement au Seigneur, avec la foi qu’il nous révélera, à nous, les parents, ce que nous avons besoin de savoir et de faire pour le bien-être de notre famille. (tiré d'un discours prononcé lors de la conférence générale d'octobre 1974 ; L'Étoile, juin 1984, p. 1-7)




Thomas S. Monson :


    La prière familiale est la meilleure protection contre le péché, et donc la plus grande source de joie et de bonheur. La vieille formule 'La famille qui prie reste unie' est toujours vraie. (L'Étoile, janvier 1989, p. 59 ; Le Liahona, octobre 2001, p. 4)



Ezra Taft Benson :


    Dans les familles fortes, on entretient une bonne communication. On exprime ses problèmes, on fait des projets ensemble et l'on coopère pour atteindre des objectifs communs. Les soirées familiales et les conseils de famille servent efficacement à ces fins. (L'Étoile, octobre 1984, p. 11 ; février 1994, p. 4)

 

 

Thomas S. Monson :

 

      Un foyer heureux est en fait le ciel avec un peu d'avance. (L'Étoile, janvier 1992, p. 75)



La Première Présidence :


    Tout autour de nous nous voyons les preuves des éléments destructeurs destinés à détruire nos jeunes...  Il en est qui tombent dans les filets de l'adversaire, qui cessent d'être pratiquants et qui s'attirent des ennuis… Nous recommandons aux parents et aux enfants d'accorder toute la priorité à la prière en famille, à la soirée familiale, à l'étude et à l'enseignement de l'Évangile et aux activités familiales saines. (Lettre de la Première Présidence, 11 février 1999).


    Au début de cette année nous avons demandé aux parents de consacrer tous leurs efforts à instruire et à élever leurs enfants selon les principes de l'Évangile, ce qui leur permettra de rester proches de l'Église. Nous avons aussi recommandé aux parents et aux enfants de donner la plus grande priorité à la prière en famille, à la soirée familiale, à l'étude et à l'enseignement de l'Évangile, et aux activités familiales saines. (Lettre de la Première Présidence, 4 octobre 1999 ; Le Liahona, mars 2003, p. 4)



Neal A. Maxwell (1926-2004) :


    Mari et femme peuvent 'raisonner ensemble' [D&A 50:10] à date régulière, et faire le point. Il peut être nécessaire d'apporter des corrections de détail, et ces entretiens peuvent être plus précieux que nous ne le pensons. Hélas, trop de couples sont trop occupés. (Le Liahona, janvier 2001, p. 45)



L. Tom Perry :


    La soirée familiale est l'occasion de tenir conseil, de lire les Écritures, de prier et de nous divertir ensemble. Notre plus grand but est de devenir une famille éternelle. (Le Liahona, juillet 2001, p. 43)



M. Russel Ballard :


    Vous, parents, instruisez-vous l'un l'autre et instruisez vos enfants lors des soirées familiales et des conseils de famille. (Le Liahona, juillet 2001, p. 81)



Dallin H. Oaks :


    Comparez l'effet du temps passé dans la même pièce simplement en spectateurs devant la télévision à celui consacré à communiquer l'un avec l'autre en famille… Combien de temps une famille consacre-t-elle à apprendre l'Évangile par l'étude des Écritures et par l'enseignement des parents en comparaison du temps que les membres de la famille passent à regarder les compétitions sportives, les débats ou les séries télévisées ? Je crois que beaucoup parmi nous sont suralimentés en spectacles de mauvaise qualité et sous-alimentés en ce qui concerne le pain de vie. (Le Liahona, juillet 2001, p. 101-102)

 

 

Russell M. Nelson :

 

      La famille est essentielle pour le Seigneur. Il a créé la terre pour que nous puissions obtenir un corps et fonder des familles. Il a établi son Église pour exalter les familles. Il a donné des temples pour que les familles puissent rester ensemble éternellement.

 

      La compréhension du grand plan du bonheur de Dieu renforce notre foi en l’avenir. Son plan répond aux questions éternelles : Est-ce que l’affection et l’amour que nous avons les uns pour les autres ne sont que temporaires ? Vont-ils se terminer à la mort ? Non ! La vie familiale peut-elle continuer après cette période d’état probatoire ? Oui ! Dieu a révélé que la nature éternelle du mariage céleste et de la famille est la source de notre plus grande joie.

 

      Les liens qui vous unissent à votre femme, à votre mari et à votre famille peuvent durer. Seule une dimension éternelle de la vie familiale peut satisfaire les plus hautes attentes de l’âme humaine.

 

      Notre famille est le point central de notre plus grande œuvre et de notre plus grande joie dans cette vie ; ce sera le cas pendant toute l’éternité. (Le Liahona, janvier 2002, p. 80, 82)



L. Tom Perry :


    Nous devons faire de notre foyer un lieu de refuge contre la tempête, dont l'intensité augmente tout autour de nous. Si l'on néglige ne serait-ce que les plus petits interstices, les influences négatives peuvent s'engouffrer dans les murs mêmes de notre maison. » (Le Liahona, mai 2003, p. 40-41)



James E. Faust :


    Si nous continuons à faire notre soirée familiale, nos foyers en seront bénis… et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre nous. (Le Liahona, juin 2003, p. 6)

 

 

Thomas S. Monson :

 

      La famille est l’endroit idéal pour enseigner. C’est aussi le laboratoire où l’on apprend. La soirée familiale peut aider chaque membre à progresser spirituellement.

 

      C’est au foyer que le père et la mère peuvent enseigner la prévoyance à leur enfants. Le partage des tâches et l’aide mutuelle servent de modèles aux familles futures des enfants quand ils grandissent, se marient et quittent leur foyer. Les leçons apprises au foyer sont celles que l’on retient le plus longtemps. (Le Liahona, mai 2004, p. 20)

 

 

Robert D. Hales :

 

      Occasionnellement, des conseils de famille peuvent impliquer tous les membres de la famille dans le cadre de la soirée familiale ou d’autres réunions particulières. (Le Liahona, mai 2004, p. 90)



Thomas S. Monson :


    La soirée familiale peut apporter la progression spirituelle à chaque membre de la famille en l'aidant à résister aux tentations qui sont partout. (Le Liahona, mai 2005, p. 19)


    Nous devons être inébranlables dans l'exemple que nous donnons aux membres de notre famille et être disponibles pour accorder du temps en tête à tête à chacun d'entre eux afin de conseiller et de guider. (Réunion mondiale de formation des dirigeants, 11 février 2006 ; voir Le Liahona, juin 2006, p. 68)



Russel M. Nelson :


    Bien communiquer avec votre conjoint est important. La bonne communication inclut de prendre le temps de planifier ensemble. Les conjoints ont besoin de moments en privé pour faire des observations, pour parler et pour s'écouter réellement. (Le Liahona, mai 2006, p. 37)

 

      Le foyer doit être le laboratoire d’amour et de service de Dieu.

 

      Partout dans le monde, la famille est de plus en plus attaquée. Si la famille échoue, beaucoup de nos systèmes politiques, économiques et sociaux échoueront aussi. (Le Liahona, mai 2008, p. 8)



David A. Bednar :


    Dans mon bureau j’ai un beau tableau représentant un champ de blé. Il est fait d’un très grand nombre de coups de pinceau ; chacun d’eux, à lui seul, n’est ni très intéressant, ni très frappant. En fait, si l’on se met près du tableau, on ne voit qu’une masse de traînées de peinture jaune, dorée et brune apparemment sans rapport avec le reste ni intérêt. Mais si l’on s’éloigne progressivement du tableau, tous les coups de pinceau se fondent en un magnifique paysage de champ de blé. Beaucoup de coups de pinceau ordinaires contribuent à produire un tableau captivant et beau.


    Chaque prière en famille, chaque occasion de lire les Écritures en famille et chaque soirée familiale est un coup de pinceau sur la toile de notre âme. Il se peut qu’aucun événement ne soit très marquant ni très mémorable. Mais, de même que les coups de pinceau de couleur jaune, dorée et brune se complètent et produisent un chef-d’œuvre impressionnant, de même notre persévérance à faire des choses apparemment petites peut produire des résultats spirituels importants. (Le Liahona, novembre 2009, p. 19)

 

 

Henry B. Eyring :

 

      C’est dans les relations familiales que nous avons les plus grandes joies et les plus grands chagrins. (Le Liahona, novembre 2009, p. 22)



M. Russel Ballard :


    Vous devriez avoir couramment des rencontres en tête à tête avec vos fils. Tout père a besoin d’au moins une conversation ciblée, de qualité, avec ses fils chaque mois, au cours de laquelle ils parlent de choses précises telles que les études, les amis, les sentiments, les jeux vidéo, les textos, la dignité, la foi et le témoignage. L’endroit ou le moment ne sont pas aussi importants que le fait qu’elle ait lieu... Dans vos discussions avec vos fils, utilisez le mot « penser » le plus souvent possible sans que cela devienne gênant. Demandez : « Qu’est-ce que tu penses de ce que tu apprends dans ce cours ? » « Que penses-tu de ce que ton ami a dit ? » « Que penses-tu de ta prêtrise et de l’Église ? » Ne vous croyez pas tenu de tout régler ou de tout résoudre pendant ces conversations. La plupart du temps, la meilleure chose que vous puissiez faire, c’est simplement écouter. Les pères qui écoutent plus qu’ils ne parlent constatent que leurs fils en disent davantage sur ce qui se passe vraiment dans leur vie. Pères, écoutez vos fils. (Le Liahona, novembre 2009, p. 48, 49)