L'intimité conjugale




Parley P. Pratt :

Nos affections naturelles sont implantées en nous par l’Esprit de Dieu dans un but sage. Elles sont la source même de la vie et du bonheur. Elles cimentent toute société vertueuse et céleste. Elles sont l’essence de la charité, c’est-à-dire de l’amour… Il n’existe pas de principe plus pur et plus saint… Dieu a implanté en nous ces affections qui sont calculées pour promouvoir notre bonheur et notre union. (Writings of Parley Parker Pratt, 1952, p. 52-53)


John Taylor :

L’exercice convenable de nos fonctions conduit à la vie, au bonheur et à l’exaltation dans ce monde et dans le monde à venir. (John Taylor, The Gospel Kingdom, sél. G. Homer Durham, 1943, p. 61)


Spencer W. Kimball :

C'est le destin de l'homme et de la femme de s'unir pour constituer une cellule familiale éternelle. Dans le cadre du mariage, les relations sexuelles sont légitimes et approuvées par
Dieu. Il n'y a rien de profane ni d'avilissant dans la sexualité elle-même entre deux conjoints, car c'est le moyen par lequel l'homme et la femme s'unissent dans un processus de création et une expression d'amour. (The Teachings of Spencer W. Kimball, ed. Edward L. Kimball, Salt Lake City, Bookcraft, 1982, p. 311)


David O. McKay :

Apprenons aux jeunes qui s'adressent à nous, en premier lieu aux jeunes hommes dans toute l'Église, que la femme doit être maîtresse de son corps. L'alliance du
mariage ne donne pas à l'homme le droit d'en faire son esclave, d'abuser d'elle, ni d'user d'elle uniquement pour assouvir ses passions. Votre cérémonie de mariage
ne vous confère pas ce droit. Deuxièmement, rappelons-leur que la gentillesse et la prévenance restent autant de mise, et sont aussi nécessaires et belles après la cérémonie du mariage qu'avant. Troisièmement, rendons-nous compte que la virilité n'est pas amoindrie par l'abstinence, en dépit de ce que prétendent certains psychiatres. Sachez que c'est la chasteté qui est la couronne de la féminité, et la maîtrise de soi, la source de la vraie virilité, et non l'abandon aux pulsions sexuelles. Celui-ci exacerbe les passions et crée
des désirs morbides. Enseignons à nos jeunes hommes qui se marient qu'ils doivent être aussi courtois et prévenants à l'égard de leur femme après la cérémonie que pendant leurs
fiançailles. (Conference Report, avril 1952, p. 86-87)


Wendy Watson Nelson, épouse du président Russell M. Nelson et professeur de thérapie conjugale et familiale pendant 25 ans, a comparé la sexualité selon le monde à l'intimité conjugale selon Dieu :

Dans la sexualité selon le monde, tout passe. Dans l’intimité conjugale, on prend un soin extrême à éviter tout ce qui offense l’Esprit, votre esprit ou celui de votre conjoint.

Alors que la sexualité selon le monde est lascive et tue l’amour, l’intimité conjugale engendre davantage d’amour.

La sexualité selon le monde dégrade l’homme, la femme et leurs corps, tandis que l’intimité conjugale honore les hommes et les femmes et rend hommage au corps comme étant l’une des grandes récompenses de la vie mortelle.

Dans la sexualité selon le monde, les gens se sentent parfois utilisés, trompés et encore plus seuls au bout du compte. Dans l’intimité conjugale les conjoints se sentent davantage unis et aimés, plus rassasiés et compris.

La sexualité selon le monde ravage et finit par détruire les relations. L’intimité conjugale renforce les mariages. Elle soutient, guérit et sanctifie la vie des conjoints et leur mariage.

La sexualité selon le monde est devenue une obsession totale parce qu’elle ne tient jamais ses promesses. L’intimité conjugale ordonnée de Dieu est glorieuse et continuera éternellement pour les maris et les femmes qui respectent leurs alliances.
(Réunion spirituelle mondiale du 8 janvier 2017, Love and Marriage ; Manuel de 2020 de l'instructeur de l'École du dimanche, p. 91)


Spencer W. Kimball :

Le mariage ne rend pas convenables certains extrêmes dans la sexualité. Paul, s’adressant aux saints d’Éphèse, les supplia de se conduire convenablement dans le mariage : 'C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même' (Éphésiens 5:28). (Le Miracle du pardon,1969, p. 74)

Nous vous exhortons, avec Pierre : ‘à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme’ (1 Pierre 2:11)… Même dans le mariage il peut y avoir des excès et des déviations. (Conference Report, avril 1974, p. 8-9 ; Ensign, mai 1974, p. 7)

Nous ne connaissons aucune directive du Seigneur disant que la sexualité entre mari et femme doit se limiter totalement à la procréation, mais d’Adam à nos jours nous trouvons beaucoup d’indications montrant que le Seigneur n’a jamais prévu que les relations sexuelles débridées soient permises. (L’Étoile, mars 1976, p. 2-3)

Si c’est contre nature, ne le faites pas. C’est tout, et toute la vie conjugale doit rester pure et digne, et à un très haut niveau. Certaines personnes ont dit que derrière la porte de la chambre à coucher tout est permis. C’est faux et le Seigneur ne l’approuve pas. (Teachings of Spencer W. Kimball, p. 312)


Jeffrey R. Holland :

L’union sexuelle au sein du mariage est non seulement l’union d’un homme et d’une femme mais aussi absolument l’union de cet homme et de cette femme avec Dieu… À aucun autre moment de cette vie vous ne ressemblerez davantage à Dieu que lorsque vous exprimerez ce pouvoir particulier. (Veillée spirituelle du 12 janvier 1988 à l’université Brigham Young)


Richard G. Scott :

Dans le cadre de l’alliance du mariage, le Seigneur permet au mari et à la femme d’exprimer les pouvoirs sacrés de création dans toute leur beauté dans les limites fixées. L’une des raisons d’être de cette expérience privée, sacrée et intime est de donner un corps aux esprits à qui notre Père céleste veut faire connaître la condition mortelle. Une autre raison de ces puissants et beaux sentiments d’amour est de lier l’homme et la femme dans la fidélité, la loyauté, le respect l’un de l’autre et dans un but commun. (L’Étoile, janvier 1995, p. 45)


Howard W. Hunter :

C’est la tendresse et le respect – jamais l’égoïsme – qui doivent être les principes directeurs dans les relations intimes entre mari et femme. Chaque partenaire doit avoir de la considération et de la sensibilité pour les besoins et les désirs de l’autre. Tout comportement dominateur, indécent ou incontrôlé dans les relations intimes entre mari et femme est condamné par le Seigneur. (L’Etoile, janvier 1995, p. 64, 65)


Russell M. Nelson :

 
Maris, afin de préserver le romantisme de votre mariage, faites preuve de considération et de gentillesse dans l'intimité des liens tendres de votre mariage. Que vos pensées et vos actions inspirent confiance. Que vos paroles soient saines et que le temps que vous passez ensemble soit édifiant. (L'Étoile, juillet 1999, p. 46-47)

 
Boyd K. Packer :
 
Le pouvoir qui nous a été donné de créer la vie s’accompagne des joies les plus grandes et des tentations les plus dangereuses. Le don de la condition mortelle et la capacité de susciter la vie sont des bénédictions célestes. Quand nous exerçons ce pouvoir avec justice, nous pouvons nous rapprocher, plus que par toute autre chose, de notre Père céleste et goûter à une plénitude de joie. Ce pouvoir n’est pas une partie secondaire du plan du bonheur. Il en est la clé même. (Le Liahona, novembre 2010, p. 74)


David A. Bednar :

Les relations sexuelles sont, en fait, dans la condition mortelle, l’une des expressions suprêmes de notre nature et de notre potentiel divins et un moyen de renforcer les liens émotionnels et spirituels entre mari et femme. (Le Liahona, mai 2013, p. 42)


Dale G. Renlund :

Dans le mariage, les relations sexuelles doivent unir le couple dans la confiance, le dévouement et la considération mutuels. (Le Liahona, août 2020, p. 13)


Guide à l'usage des parents (1985) :

Le mari et la femme ont tous deux des besoins physiques, émotionnels, psychologiques et spirituels liés à cet acte sacré. Ils parviendront à se compléter au sein du
mariage s'ils veillent avec tendresse et prévenance à ces besoins chez leur conjoint. Chacun doit s'efforcer de satisfaire les besoins de l'autre et non tirer profit de cette
relation capitale dans le seul but d'assouvir ses passions.

Les époux découvriront des différences dans leurs besoins et leurs aspirations dans leur relation. Cependant, si chacun s'efforce de répondre à l'attente de l'autre, ces différences ne doivent pas présenter de graves difficultés. Souvenez-vous que cette relation intime entre l'homme et la femme a été instituée pour leur apporter de la joie. S'ils font des efforts pour atteindre ce but louable, les époux pourront tirer parti de leur complémentarité pour être unis dans la joie.

La relation intime entre l'homme et la femme prend toute sa valeur quand elle est basée sur l'amour, la tendresse et la gentillesse entre les conjoints. Ce fait, confirmé par les résultats de recherches sérieuses, aide les jeunes mariés à se rendre compte qu'il est faux de dire que l'on ne peut résister à ses pulsions sexuelles. Les relations sexuelles ne sont pas un processus involontaire, strictement biologique, nécessaire à la survie, comme la respiration et l'alimentation. Un couple peut attendre longtemps avant d'avoir des relations sexuelles, ou cesser d'en avoir pendant longtemps, sans effet nuisible (par exemple quand la santé de l'un des conjoints l'exige). L'homme et la femme ne sont pas contraints de s'accoupler parce que leurs gènes ou leurs hormones leur ordonnent de le faire. Les pouvoirs sexuels sont volontaires et contrôlables ; ce sont la tête et le coeur qui les commandent. S'il est vrai que les pulsions sexuelles irrépressibles sont un mythe, l'homme et la femme n'en ont pas moins des besoins physiques et émotionnels qui trouvent leur satisfaction dans l'union sexuelle. Pour le mari et la femme qui perçoivent leur masculinité et leur féminité comme un aspect important, complémentaire, mais non dominant de la vie, devenir une seule chair
peut être l'une des expériences les plus enrichissantes qu'il soit donné de vivre.

ll y a des occasions dans la vie conjugale où l'abstinence totale s'impose pendant de longues périodes, par exemple, en cas d'ennuis de santé, de grossesse difficile, de séparation prolongée pour des raisons professionnelles, ou s'il est nécessaire de rétablir le respect et de bons rapports émotionnels et spirituels entre les conjoints. Il y a aussi des moments où les besoins émotionnels et physiques de l'un des époux nécessitent que l'autre soit plus particulièrement affectueux.

Il serait bon de nous souvenir de nos premiers parents mortels. Lorsqu'il les instruisit, notre Père céleste leur commanda de veiller à la juste expression de toutes leurs facultés et de leur sensibilité. Ils devaient assujettir la terre, mettre au monde et élever une postérité, devenir une seule chair, s'attacher l'un à l'autre socialement et émotionnellement, et apprendre à servir les desseins de Dieu. Comme nous, ils étaient dotés d'un corps, de parties et de passions, à l'image du Créateur. Cela signifie qu'en nous développant en menant une vie
conjugale vertueuse, nous qui sommes enfants de Dieu, nous trouverons de plus en plus de joie dans toutes ses créations, y compris nos propres émotions, notre corps et nos facultés spirituelles.