La
perfection
Russell
M. Nelson :
Nous pourrions mieux comprendre la
perfection si nous la classions en deux catégories. La
première ne se rapporterait qu'à cette vie : la
perfection terrestre. La seconde catégorie pourrait se
rapporter uniquement à l'au-delà : la perfection
immortelle ou éternelle.
Jacques a donné un critère
pratique pour mesurer la perfection terrestre. Il a dit : « Si
quelqu'un ne bronche point en paroles, c'est un homme parfait »
(Jacques 3:2). Les Écritures décrivent Noé, Seth
et Job comme des hommes parfaits (voir Genèse 6:9 ; D&A
107:43 ; Job 1:1). Il ne fait aucun doute que l'on pourrait en
dire autant d'un grand nombre de disciples fidèles de diverses
dispensations.
La perfection terrestre peut
s'atteindre quand nous essayons d'accomplir chaque devoir, de suivre
chaque loi et de nous efforcer d'être aussi parfait dans notre
domaine que notre Père céleste l'est dans le sien.
Cependant Jésus a demandé
plus que la perfection terrestre. Quand il a dit : « Comme
votre Père céleste est parfait », il a élevé
notre vision au-dessus des limites de la vie terrestre. La perfection
de notre Père céleste est éternelle.
Dans Matthieu 5:48, le terme « parfait » a été traduit du grec teleios, qui signifie « complet ».
La résurrection est requise
pour atteindre la perfection éternelle.
La perfection éternelle est
réservée à ceux qui ont surmonté toutes
choses et qui héritent de la plénitude du Père
dans ses demeures célestes. La perfection consiste à
acquérir la vie éternelle, le genre de vie que connaît
Dieu.
Le Seigneur a établi son
Église pour nous aider à nous préparer à
la perfection.
La perfection est à la clé.
Elle ne peut être complète qu'après la
résurrection et seulement par l'intermédiaire du
Seigneur. Elle est pour tous ceux qui l'aiment et qui gardent ses
commandements. Elle inclut des trônes, des royaumes, des
principautés, des pouvoirs et des dominations.
C'est la perfection éternelle
que Dieu a en réserve pour chacun d'entre nous. (L'Étoile,
janvier 1996, p. 98-101)
Dieter
F. Uchtdorf :
La patience est un processus qui mène
à la perfection.
Il nous est commandé en ces
derniers jours de persévérer avec patience, jusqu’à
ce que nous soyons rendus parfaits (D&A 67:13). (Le
Liahona, mai 2010,
p. 59)
Jeffrey R. Holland :
Notre seul
espoir d'une perfection parfaite est de la recevoir comme étant un
cadeau des cieux (voir Moroni 10:32), nous ne pouvons pas la « gagner
». (Le Liahona, novembre 2017)