La progression personnelle

 

    

 

Joseph Smith :

 

Dieu a créé l'homme avec un esprit capable de s'instruire et des facultés qui peuvent être développées proportionnellement à l'attention et à la diligence accordées à la lumière que les cieux communiquent à son esprit. (The Evening and the Morning Star, février 1834).

 

Lorsque vous grimpez une échelle, vous devez commencer par le bas et monter échelon par échelon jusqu’à ce que vous arriviez au sommet ; il en va de même des principes de l’Évangile : vous devez commencer par le premier et continuer jusqu’à ce que vous appreniez tous les principes de l’exaltation. Mais il se passera beaucoup de temps lorsque vous aurez traversé le voile avant que vous ne les ayez appris. (The Teachings of Joseph Smith, publié par Larry E. Dahl et Donald Q. Cannon, 1997)

 

 

Boyd K. Packer :

 

Il se peut que nous ne voyions pas de transformation immédiate et miraculeuse, mais aussi sûrement que le Seigneur vit, la transformation se produira doucement. La puissance spirituelle se développera dans la vie de chaque membre de l’Église. Le Seigneur déversera plus abondamment son Esprit sur nous. Nous serons moins troublés et moins inquiets. Nous trouverons des réponses révélées aux problèmes personnels et familiaux. (L'Étoile, janvier 1992, p. 25)

 

 

Joseph B. Wirthlin :


Pour nous qualifier, nous devons faire un pas après l’autre et ne pas nous arrêter, pour atteindre les sommets spirituels auxquels nous aspirons.

 

Nous n’avons pas besoin d’aller vite ; tout ce que nous devons faire, c’est être constants et avancer dans la bonne direction. Nous devons faire de notre mieux, un pas après l’autre.

 

Puissions-nous avoir le courage d’entreprendre l’ascension de notre propre mont Everest, afin de progresser pas à pas dans le voyage de la vie jusqu’à atteindre ce qu’il y a de meilleur en nous.

 

Vous serez heureux si vous faites de votre mieux. (Le Liahona, janvier 2002, p. 28, 30)

 

 

Henry B. Eyring :

 

La promesse que nous pouvons être renouvelés, changés et améliorés, est réelle.

 

Nous pouvons devenir plus forts face aux épreuves de la vie. Nous utilisons alors la force du Seigneur, une force acquise à son service. Il nous accompagne. Et, avec le temps, nous devenons ses disciples fortifiés et éprouvés. (Le Liahona, mai 2004, p. 19)

 

 

Boyd K. Packer :

 

La véritable doctrine, lorsqu’elle est comprise, change les attitudes et les conduites. L’étude de la doctrine de l’Évangile améliorera plus rapidement le comportement que l’étude du comportement elle-même. (Le Liahona, mai 2004, p. 79)

 

 

Richard G. Scott :

 

Je sais que le plan du bonheur peut élever et bénir les personnes qui le suivent, où que ce soit.

 

Jeunes gens et jeunes filles, bien que la vie puisse sembler difficile maintenant, tenez-vous à la barre de fer de la vérité. Vous progressez davantage que vous ne vous en rendez compte. Si vous vous efforcez toujours de suivre les commandements, vos difficultés forgeront votre personnalité, votre maîtrise et votre confiance aux promesses de votre Père céleste et du Sauveur. (Le Liahona, mai 2004, p. 102)

 

 

Henry B. Eyring :

 

Nous sommes en sécurité sur le roc qu’est le Sauveur quand nous nous sommes rendus avec foi à lui, que nous avons répondu aux instructions du Saint-Esprit de respecter les commandements suffisamment longtemps et d’une manière suffisamment fidèle pour que le pouvoir de l’Expiation ait changé notre coeur. Quand, par cette expérience, nous sommes devenus comme un enfant dans notre capacité d’aimer et d’obéir, nous sommes sur la fondation sûre.

 

Notre foi en Jésus-Christ nous mène au repentir et au respect de ses commandements. Nous obéissons et nous résistons à la tentation en suivant les chuchotements du Saint- Esprit. Avec le temps notre nature changera. Nous allons devenir comme un petit enfant, obéissant à Dieu et plus aimant. Ce changement, si nous faisons tout pour le conserver, nous qualifiera pour jouir des dons qui viennent du Saint-Esprit. Alors nous serons en sécurité sur le seul roc sûr.

 

L’appel au service est un appel à apprendre à aimer le Maître que nous servons. C’est un appel à la transformation de notre nature. Pour conserver la bénédiction de ce changement dans notre coeur... nous devons nourrir les gens qui ont faim, vêtir ceux qui sont nus, visiter les malades et aider les gens spirituellement et temporellement (voir Mosiah 4:26) ; nous devons même empêcher l’esprit de querelle d’entrer dans notre coeur (voir Mosiah 2:32).

 

Le grand changement qui se produit sous l’action de l’Expiation au-dedans de nous peut diminuer si nous ne sommes pas sur nos gardes contre le péché.

 

On peut perdre le don à cause du péché.

 

Le Sauveur vit. Il est notre fondation sûre. En mettant en action notre foi en lui, nous pouvons être purifiés et transformés pour devenir purs et forts, comme un petit enfant. (Le Liahona, mai 2006, p. 15, 16, 17)

 

 

Boyd K. Packer :

 

Les anges du diable convainquent certains hommes qu’ils ne peuvent pas échapper à la vie dans laquelle ils sont nés et qu’ils sont contraints de vivre dans le péché. Le mensonge le plus pernicieux est de dire qu’ils ne peuvent pas changer et se repentir et qu’il ne leur sera pas pardonné. Cela ne peut pas être vrai. Ils ont oublié l’expiation du Christ.

 

Le Christ est le Créateur, le Guérisseur. Ce qu’il a créé, il peut le guérir. L’Évangile de Jésus-Christ est l’Évangile de repentir et de pardon. (Le Liahona, mai 2006, p. 27-28)

 

Certaines personnes supposent que nos principes élevés sont un obstacle à la progression. C'est tout le contraire. Les principes élevés sont un aimant. Nous sommes tous enfants de Dieu, donc attirés par la vérité et le bien. (Le Liahona, novembre 2006, p. 87)

 

 

Jeffrey R. Holland :

 

L’âme qui va au Christ, qui connaît sa voix et qui s’efforce de faire comme lui trouvera une force qui dépasse la sienne. Le Sauveur nous rappelle : « Je t’ai gravé sur mes mains » (1 Néphi 21:16). Vu le coût incompréhensible de la Crucifixion et de l’Expiation, je peux vous promettre qu’il ne va pas se détourner de nous à présent. Quand il dit aux pauvres en esprit : « venez à moi », il veut dire qu’il sait quel chemin emprunter pour nous en sortir et nous améliorer. Il le connaît parce qu’il l’a parcouru. Il le connaît parce qu’il est le chemin. (Le Liahona, mai 2006, p. 70)

 

 

Henry B. Eyring :

 

Il est difficile de savoir quand nous avons suffisamment fait pour que l’Expiation change notre nature et nous qualifie pour la vie éternelle. Et nous ne savons pas combien il nous faudra de jours de service pour que ce grand changement intervienne. Mais nous savons que nous aurons suffisamment de jours si nous ne les gâchons pas. (Le Liahona, mai 2007, p. 90)

 

 

Joseph B. Wirthlin :

 

Il est merveilleux de savoir que notre Père céleste nous aime, même avec tous nos défauts ! Son amour est tel que, même si nous perdons l’espoir de nous améliorer, lui ne renonce jamais.

 

Nous nous voyons en termes d’hier et d’aujourd’hui. Notre Père céleste nous voit en termes d’éternité.

 

L’Évangile de Jésus-Christ est un Évangile de transformation. Il nous prend, hommes et femmes de la terre, et nous raffine pour faire de nous des hommes et des femmes pour l’éternité. (Le Liahona, novembre 2007, p. 29)

 

 

Henry B. Eyring :

 

Nous promettons de toujours nous souvenir du Sauveur. Nous promettons de prendre son nom sur nous. Nous promettons de garder ses commandements. Et il nous est promis que, si nous le faisons, nous aurons son Esprit avec nous (D&A 20:77, 79). Ces promesses se réalisent ensemble merveilleusement bien pour fortifier notre témoignage et, avec le temps, par l’expiation, pour changer notre nature si nous respectons notre part de la promesse. (Le Liahona, novembre 2007, p. 68)

 

 

David A. Bednar :

 

Tous nos désirs justes et nos bonnes œuvres, aussi nécessaires qu’elles soient, ne peuvent en aucun  cas rendre nos mains propres et notre cœur pur. C’est le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ qui apporte le pouvoir purificateur et rédempteur qui nous aide à surmonter le péché et le pouvoir sanctificateur et réconfortant qui nous aide à devenir meilleur que si nous nous appuyons uniquement sur notre propre force. (Le Liahona, novembre 2007, p. 82) 

 

 

Dieter F. Uchtdorf :

 

Il en est qui ont négligé d’effectuer les bonnes corrections de trajectoire et qui croient être maintenant bien trop loin du chemin du Seigneur pour pouvoir revenir un jour. Nous leur proclamons la bonne nouvelle qu’est l’Évangile de rédemption et de salut. Quel que soit l’écart que vous avez fait, quelle que soit la distance que vous avez parcourue, le chemin du retour est certain et clair. Venez, apprenez du Père, offrez le sacrifice d’un coeur brisé et d’un esprit contrit. Ayez foi et croyez au pouvoir purificateur de l’expiation infinie de Jésus-Christ. Si nous confessons nos péchés et nous nous repentons, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité (voir 1 Jean 1:9).

 

Cette voie n’est peut-être pas facile et elle nécessite de la maîtrise de soi et de la détermination mais sa fin est glorieuse au-delà de toute description. Vous n’êtes pas condamnés à une fin tragique. Beaucoup de personnes désirent vous aider : votre famille, votre évêque et votre président de pieu, vos dirigeants de collège ainsi que vos instructeurs au foyer. Bien sûr, votre plus grand ami est le Créateur tout-puissant de l’univers. C’est sa prêtrise que vous détenez. Il comprend votre chagrin. Il connaît votre douleur. Notre Père céleste et lui vous béniront, vous réconforteront et vous fortifieront. Ils marcheront à vos côtés et vous porteront si vous vous efforcez de rectifier votre trajectoire. (Le Liahona, mai 2008, p. 60) 

 

 

Henry B. Eyring :

 

En s’élevant au niveau des possibilités qu’offrent le serment et l’alliance de la prêtrise, on reçoit le plus grand de tous les dons de Dieu : la vie éternelle. C’est l’un des buts de la Prêtrise de Melchisédek.

 

Le fait même qu’on vous a offert le serment et l’alliance est la preuve que Dieu vous a choisi en connaissant votre pouvoir et vos capacités. Il vous connaît depuis que vous étiez en sa présence dans le monde des esprits. Avec sa prescience de votre force, il vous a permis de trouver la véritable Église de Jésus-Christ et de recevoir la prêtrise. Vous pouvez être confiants parce que vous avez la preuve de sa confiance en vous.

 

Le Sauveur vous a promis de vous accorder son aide personnelle, si vous essayez de respecter vos alliances.

 

Le service de la prêtrise accompli avec foi a le pouvoir de changer notre coeur et nos sentiments.

 

Je vous témoigne que notre Église est la véritable Église de Jésus-Christ. Elle détient les clés de la prêtrise. C’est la prêtrise que Dieu vous fait l’honneur de vous conférer. Je vous promets qu’il connaît vos capacités et qu’elles sont suffisantes pour que vous puissiez, avec une foi totale, avoir l’espoir de la vie éternelle pour vous et votre famille, à jamais. (Le Liahona, mai 2008, p. 63, 64)

 

 

D. Todd Christofferson :

 

Jésus lui-même a dit que pour entrer dans le royaume de Dieu il faut qu’une personne naisse de nouveau, qu’elle naisse d’eau et d’Esprit (voir Jean 3:3-5). Ses enseignements sur le baptême physique et spirituel nous aident à comprendre qu’à la fois nos actions et l’intervention de la puissance divine sont nécessaires à cette métamorphose, cette renaissance, à ce changement d’un homme naturel en un saint (voir Mosiah 3:19).

 

La renaissance spirituelle tire son origine de la foi en Jésus-Christ par la grâce duquel nous sommes transformés. Plus précisément, c’est la foi au Christ, le Rédempteur, qui peut nous purifier du péché et nous rendre saints (voir Mosiah 4:2-3). Lorsque cette foi véritable s’enracine dans une personne, elle la mène inévitablement au repentir.

 

Pour être total, le repentir nécessite une alliance d’obéissance.

 

C’est l’alliance dont témoigne le baptême d’eau (voir Mosiah 18:10).

 

Puis, comme promis, le Seigneur nous baptise de feu et du Saint-Esprit (voir 3 Néphi 9:20).

 

Nous étant ainsi reposés « sur les mérites de celui qui est puissant à sauver » (2 Néphi 31:19), nous sommes vivifiés dans l’homme intérieur (voir Moïse 6:65), et, si nous ne sommes pas encore entièrement nés de nouveau, nous sommes certainement bien avancés sur le chemin de la renaissance spirituelle.

 

Pour la plupart d’entre nous, les changements sont progressifs, et se produisent avec le temps. Contrairement à notre naissance physique, naître de nouveau est davantage un processus qu’un événement. Et le but essentiel de la condition mortelle est de s’engager dans ce processus.

 

Ne nous satisfaisons pas de garder quelque disposition à faire le mal. Prenons dignement la Sainte-Cène chaque semaine et continuons à faire appel au Saint-Esprit pour arracher les derniers vestiges d’impureté en nous.

 

Je témoigne que, si vous continuez sur le chemin de la re-naissance spirituelle, la grâce rédemptrice de Jésus-Christ éliminera vos péchés et les traces de ces péchés en vous, les tentations perdront leur attrait et, par le Christ vous deviendrez saint, tout comme le Père et lui sont saints. (Le Liahona, mai 2008, p. 77, 78) 

 

 

Thomas S. Monson :

 

Dans le sanctuaire privé de notre conscience se trouve l’esprit, la volonté de nous débarrasser du vieil homme et de nous montrer à la hauteur de notre vrai potentiel. (Le Liahona, mai 2008, p. 89-90) 

 

Aucun de nous ne traverse la vie sans problèmes et sans difficultés, et parfois sans tragédies et sans malheurs. Après tout, nous sommes en grande partie ici pour apprendre et progresser par cela. (Le Liahona, mai 2009, p. 89)

 

 

Dieter F. Uchtdorf :

     

Ne vous découragez pas s’il vous arrive de trébucher. Ne soyez pas abattus et ne désespérez pas si vous ne vous sentez pas toujours dignes d’être disciples du Christ. La première étape pour marcher en justice est de simplement essayer. Nous devons essayer de croire. Essayer d’apprendre auprès de Dieu : en lisant les Écritures, en étudiant les paroles de ses prophètes et en choisissant d’écouter le Père et de faire ce que Dieu nous demande de faire. Essayer et continuer d’essayer jusqu’à ce que ce qui semble difficile devienne possible et que ce qui ne semble que possible devienne une seconde nature.

 

En nous rapprochant de notre Père céleste, nous devenons plus saints. Et, quand nous devenons plus saints, nous surmontons l’incrédulité et notre âme est illuminée de sa lumière bénie. Si nous mettons notre vie sous cette lumière divine, elle nous mène hors des ténèbres et nous conduit vers une lumière plus grande. Cette lumière plus grande mène aux révélations indicibles de l’Esprit et le voile entre les cieux et la terre s’amincit. (Le Liahona, novembre 2009, p. 23-24)