La
révérence
Spencer
W. Kimball :
Nous
devrions être le peuple le plus heureux de la terre. Nous
devrions également faire preuve de plus de révérence.
Pour cela, chaque personne et chaque famille devrait s’évaluer.
Faisons-nous preuve de révérence ? Chez nous et à
l’église, montrons-nous de la révérence
envers notre Créateur ?
Nous
nous posons parfois la question. Nous assistons à des réunions
de Sainte-Cène et à des conférences où
les enfants se promènent à leur gré, dans les
allées. Au cours du service, nous pouvons voir des adultes qui
parlent entre eux, des gens qui sommeillent et des jeunes dans les
couloirs. Nous voyons des familles arriver en retard et s’asseoir
bruyamment, des groupes parler à haute voix, dans l'église,
après la réunion.
Nous
nous demandons ce que peuvent penser de cela les amis de l’Église,
ceux dont le témoignage est fragile et en train de grandir.
Nos réunions sont-elles le puissant outil missionnaire
qu’elles pourraient être ? Sont-elles des réunions
où règne l’Esprit du Seigneur et où il
pénètre dans les coeurs ? Pour sentir cet Esprit,
nous devons commencer par faire abstraction des distractions
inutiles.
C’est
au foyer que se trouve la clé de la révérence,
comme celle de toute autre vertu divine.
La
conduite que les enfants apprennent au foyer détermine celle
qu’ils adopteront pendant les réunions de l’Église.
(L'Étoile, février
1977, p. 43-44)
Marion
G. Romney :
Les
enfants ne naissent pas avec les idées qui produisent la
révérence, et ces idées ne se développent
pas immédiatement en eux. Quelques enfants exceptionnels
acquièrent la révérence quelle que soit leur
éducation, mais la plupart ont la révérence que
nous leur inculquons.
Il
faut enseigner aux enfants des habitudes bien précises de
propreté, de courtoisie, de considération et de respect
l’un pour l’autre et pour les lieux sacrés. Une
fois qu’ils ont les habitudes et le comportement appropriés,
la vraie révérence se développera parallèlement
à l’accroissement de leur compréhension. (L'Étoile,
février 1978, p. 2)