Vers le mariage

 

 

 

Brigham Young, en 1856 :  

 

      Il y a des multitudes d'esprits purs et saints qui attendent de prendre un tabernacle ; quel est donc votre devoir ?

 

      Tout homme, toute femme juste a pour devoir de fournir un tabernacle à tous les esprits qu'il peut. (Journal of Discourses, vol. 4, p. 56)

 

 

Brigham Young, en 1860 :

 

      Et vous, sœurs ? Distinguez-vous entre l'homme de Dieu et un profane ? C'est une des choses les plus étranges qui se soient produites dans mon existence que de penser qu'un homme ou une femme puisse aimer un être qui refuse de recevoir la réalité céleste. L'amour que produit cet Évangile est bien au-delà de l'amour des femmes ; c'est l'amour de Dieu, l'amour de l'éternité, des vies éternelles. (Journal of Discourses, vol. 8, p. 199-200)

 

 

Brigham Young, en 1865 :

 

      Il n'est pas un jeune homme de notre communauté qui ne serait disposé à aller jusqu'en Angleterre pour bien se marier, s'il comprenait les choses telles qu'elles sont. Il n'est pas une jeune fille de notre communauté, qui aime l'Évangile et en désire les bénédictions, qui voudrait se marier d'une autre manière ; elles resteraient célibataires jusqu'à ce qu'elles puissent être mariées comme elles le doivent, dussent-elles vivre jusqu'à ce qu'elles soient aussi âgées que Sara avant qu’Isaac ne lui naisse. (Journal of Discourses, vol. 11, p. 118)

 

 

Brigham Young, en 1867 :

 

      Faites attention, ô mères d'Israël, à ne pas enseigner à l'avenir à vos filles, comme beaucoup l'ont fait, à se marier en dehors d'Israël. Malheur à celles d'entre vous qui le font ; aussi sûrement que Dieu vit, elles perdront leur couronne. (Journal of Discourses, vol. 12, p. 97)

 

 

Brigham Young, en 1868 :

 

      Que tous les hommes du pays qui ont plus de dix-huit ans prennent femme et se mettent au travail de leurs mains pour cultiver la terre, ou s'emploient à un métier mécanique, ou à quelque métier honnête pour s'entretenir eux-mêmes et ceux qui dépendent d'eux, observant la tempérance et aimant la vérité et la vertu. (Journal of Discourses, vol. 12, p. 194-195)

 

      Je donnerai à chacun des jeunes gens d'Israël, qui sont arrivés à l'âge de se marier, la mission d'aller directement épouser une brave sœur, de clôturer une parcelle de la ville, de créer un jardin et un verger et de fonder un foyer. Telle est la mission que je donne à tous les jeunes gens d'Israël. (Journal of Discourses, vol. 12, p. 200-201)

 

      Jeunes gens, construisez-vous une petite cabane de rondins, même si elle n'a pas plus de trois mètres carrés et puis trouvez-vous un oiseau à mettre dans votre petite cage. Vous pouvez alors travailler toute la journée avec de la satisfaction pour vous-mêmes, considérant que vous avez un foyer où vous pouvez retourner et un cœur aimant pour vous accueillir. Vous aurez alors quelque chose pour vous encourager à travailler et à vous acquérir les conforts de la vie et un lieu pour les rassembler. (Journal of Discourses, vol. 12, p. 204)

 

 

Parley P. Pratt :

 

      C’est de Joseph Smith que j’ai appris que je pouvais garder la femme de mon coeur pour le temps et pour toute l’éternité, et que les sympathies et les affections raffinées qui nous ont rendus chers les uns aux autres émanaient des sources de l’amour éternel divin.

 

      C’est lui qui m’a appris que nous pouvons cultiver ces affections et y croître et progresser à toute éternité ; alors que le résultat de notre union sans fin serait une postérité aussi nombreuse que les étoiles du ciel ou les grains de sable du rivage.

 

      J’avais aimé auparavant mais sans savoir pourquoi. Mais maintenant, j’aimais… avec la pureté… l’intensité d’un sentiment élevé et exalté. Je sentais que Dieu était véritablement mon Père céleste, que Jésus était mon frère et que la femme de mon coeur était une compagne immortelle et éternelle, un ange plein de bonté et serviable qui m’avait été donné pour me réconforter et une couronne de gloire à tout jamais. (Autobiography of Parley P. Pratt, édition Parley P. Pratt, fils, 1938, p. 259-260)

 

 

Orson Pratt, en 1869 :    

 

      L'amour vient de Dieu. L'amour que ressent l'homme envers le sexe opposé vient de Dieu. Ce même Dieu qui a créé les deux sexes a implanté dans le cœur de chacun de l'amour envers l'autre. Pourquoi a-t-il placé cette passion ou affection dans le cœur de l'homme et de la femme ? C'était pour atteindre, en ce qui concerne ce monde, ses buts grands et éternels touchant l'avenir. (Journal of Discourses, vol. 13, p. 185 ; Accomplir un mariage céleste, p. 273)

 

 

Brigham Young, en 1870 :    

 

      Nous voyons qu'il y a un nombre assez important de jeunes qui sont en âge de se marier et qui restent seuls.

 

      Nos jeunes gens et nos jeunes filles devraient réfléchir aux obligations qu'ils ont les uns envers les autres, envers Dieu, envers la terre, envers leurs parents et envers les générations futures pour leur salut et leur exaltation parmi les Dieux, et pour la gloire de Celui que nous servons. (Deseret News, Semi-Weekly, 25 oct. 1870, p. 2)

 

 

Brigham Young, en 1873 :

 

      Une des premières transgressions de la famille appelée Israël a été de se rendre auprès d'autres familles ou d'autres nations pour choisir des conjoints. Cela a été une des grandes erreurs qu'ont commises les enfants d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, car ils allaient se marier dans d'autres familles, alors que le Seigneur leur avait interdit de le faire et leur avait donné une loi extrêmement stricte et sévère à ce sujet. Il leur avait commandé de ne pas se marier avec les Gentils, mais c'est ce qu'ils ont voulu faire et c'est ce qu'ils ont fait. (Journal of Discourses, vol. 16, p. 11)

 

(Pour toutes les citations de Brigham Young précédentes, voir aussi Discours de Brigham Young, 1975, p. 195-198 ; Enseignements des présidents de l'Église, 1997, p. 163-164)    

 

 

Joseph F. Smith, en 1877 :  

 

      Il n'y a pas de principe qui ait une importance plus grande ou qui soit plus essentiel au bonheur de l'homme... que celui du mariage. (Journal of Discourses, vol. 19, p. 193 ; Doctrine de l'Évangile, 1919, 1982, p. 85)

 

Joseph F. Smith, en 1902 :   

 

      Je désire que les jeunes gens de Sion se rendent compte que cette institution du mariage n'est pas une institution d'homme. Elle est de Dieu. Elle est honorable, et quiconque est en âge d'être marié ne vit pas sa religion s'il reste célibataire.

 

      Quiconque détient la prêtrise qui est digne et majeur ne peut rester célibataire. (Doctrine de l'Évangile, 1919, 1982, p. 229-230)

 

      Beaucoup de personnes s'imaginent qu'il y a quelque chose de pécheur dans le mariage ; il y a une tradition apostate dans ce sens. C'est là une idée fausse et très nuisible. Au contraire, Dieu non seulement recommande, mais commande le mariage.

 

      La négligence du mariage, cette tendance à remettre à plus tard ses responsabilités jusqu'au milieu de la vie, qui affecte si pernicieusement le christianisme, se fait sentir parmi les saints.


      Nous croyons que quiconque détient la Sainte Prêtrise doit être marié, avec les exceptions très rares de ceux qui, par infirmité d'esprit ou de corps ne sont pas aptes au mariage. Nous affirmons que quiconque est apte à se marier ne vit pas sa religion s'il reste célibataire. Il se fait du mal à lui-même en retardant sa progression, en réduisant ses expériences, et à la société par l'exemple indésirable qu'il donne aux autres en plus du fait qu'il est lui-même un facteur dangereux dans la communauté.

 

      Nous disons à nos jeunes ; mariez-vous et mariez-vous bien. Mariez-vous dans la foi, et que la cérémonie s'accomplisse à l'endroit que Dieu a désigné. Vivez de manière à être dignes de cette bénédiction.

 

      N'épousez pas des gens qui ne sont pas de l'Église, car presque inévitablement ces unions conduisent à la misère, aux querelles et souvent, en fin de compte à la séparation. En outre, elles ne sont pas agréables aux yeux du ciel. Le croyant et l'incroyant ne doivent pas être placés sous le même joug [voir 2 Corinthiens 6:14], car tôt ou tard, dans le temps ou dans l'éternité, ils devront de nouveau être séparés. (Doctrine de l'Évangile, 1919, 1982, p. 230-232)

 

 

Joseph F. Smith, en 1905 : 

 

      Nos jeunes gens sont tentés de suivre l'exemple du monde qui les entoure. Il y a déjà une forte tendance à prendre à la légère l'obligation de se marier. On prend comme excuse les prétextes de l'ambition pour remettre à plus tard le mariage jusqu'à ce qu'on soit arrivé à un certain but. Certains de nos jeunes gens éminents désirent terminer d'abord leurs études au pays ou à l'étranger. Comme ils sont les dirigeants naturels de la société, leur exemple est dangereux et l'excuse est de valeur douteuse. Il vaudrait beaucoup mieux que beaucoup de ces jeunes gens n'allassent jamais à l'université que de donner l'excuse de la vie universitaire pour remettre le mariage au-delà de l'âge approprié. (Doctrine de l'Évangile, 1919, 1982, p. 237)

 

 

Joseph F. Smith, en 1909 :

 

      Je préférerais aller moi-même au tombeau que d'être lié à une femme en dehors des liens de la nouvelle alliance éternelle. Maintenant, je considère cela comme quelque chose de très sacré ; mais certains membres de l'Église ne le voient pas de cette façon-là. Il y en a qui estiment que cela n'importe pas beaucoup qu'une jeune fille épouse un homme dans l'Église, rempli de la foi de l'Évangile, ou un incroyant. Certains de nos jeunes se sont mariés en dehors de l'Église, mais très peu de ceux qui l'ont fait ont échappé à l'affliction. Je voudrais que les saints des derniers jours épousent des saintes des derniers jours, que les méthodistes épousent des méthodistes, les catholiques des catholiques et les presbytériens, des presbytériennes et ainsi de suite. Je ne puis rien imaginer dans le domaine religieux qui m'affligerait plus intensément que de voir un de mes fils épouser une fille incroyante ou une de mes filles épouser un homme incroyant. (Doctrine de l'Évangile, 1919, 1982, p. 235)

 

 

Joseph F. Smith, en 1917 :

 

      Les jeunes gens veulent des maisons comme des palais, belles dans tout leur équipement et les plus modernes possible avant de se marier. Je pense que c'est là une erreur. Je pense que jeunes gens et jeunes filles doivent également être disposés, même maintenant, et dans l'état actuel des choses, à contracter ensemble les liens sacrés du mariage et à lutter ensemble pour obtenir le succès, à affronter leurs obstacles et leurs difficultés, à s'attacher l'un et l'autre à obtenir le succès, et à collaborer dans leurs affaires temporelles afin de réussir. Alors ils apprendront à mieux s'aimer l'un l'autre et seront, leur vie durant, plus unis, et le Seigneur les bénira plus abondamment. (Doctrine de l'Évangile, 1919, 1982, p. 234) 

 

 

John Widtsoe, en 1937 :  

 

      L'amour est une force positive et active. Il aide l'être aimé. S'il y a un besoin, l'amour essaie d'y répondre. S'il y a une faiblesse, l'amour la supplante par la force.

 

      L'amour véritable se sacrifie pour l'être aimé. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 276-277) 

 

 

David O. McKay, en 1953 :  

 

      Dans le choix d'un conjoint, il est nécessaire d'étudier le caractère, les dispositions naturelles et l'acquis de l'être avec qui vous envisagez de faire le voyage de la vie. Vous voyez bien combien il est nécessaire qu'il ou elle possède honnêteté, loyauté, chasteté et respect. Mais, après vous en être assuré, 'comment', demanderez-vous, 'peut-on être certain qu'il existe une affinité, ce je ne sais quoi qui vous fait vous sentir bien ensemble ? Y a-t-il un moyen de le reconnaître ?' Bien que l'amour ne soit pas un moyen certain, surtout s'il n'est pas partagé, ou s'il est éprouvé pour une personne maussade ou une brute, il n'y a pourtant pas de bonheur sans amour. 'Alors', demanderez-vous, 'comment puis-je savoir si je suis amoureux ou amoureuse ?' C'est là une question très importante.

 

      Quand j'étais étudiant, un soir, au cours d'une promenade, j'en ai discuté avec un camarade. Comme c'est souvent le cas chez les garçons de cet âge, nous parlions de filles. Ni lui ni moi ne savions si nous étions amoureux. Bien entendu, à l'époque je n'avais pas encore rencontré celle qui est maintenant ma femme. Je demandai: 'comment savoir si l'on est amoureux ?' Il me répondit : 'Ma mère m'a dit que si l'on rencontre une jeune fille en présence de qui on a le désir de réaliser de grandes choses, pour qui on a envie de se surpasser, alors cette jeune fille est digne d'être aimée, et c'est de l'amour que l'on éprouve.'

 

      Je vous suggère de suivre ce conseil. En présence de la jeune fille que l'on aime vraiment, on n'a pas envie de se livrer à des bassesses ; on n'essaie pas de profiter d'elle ; en sa présence on ressent qu'on aspire à devenir tout ce qui fait un homme accompli, car c'est là l'idéal qu'elle inspire. Et vous, jeunes filles, je vous demande d'adopter le même critère. (Guide à l'usage des parents, 1985, 1987, p. 49)    

 

 

Hugh B. Brown, en 1960 :  

 

      La personne qui aime vraiment, homme ou femme, se dévouera à la tâche inspirante d'édifier un foyer et une famille. Elle préférera être avec la personne qui est sa partenaire pour cette tâche qu'avec n'importe quelle autre, que ce soit des parents, des parents éloignés ou des amis. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 276) 

 

 

David O. McKay, en 1965 :  

 

      Un des grands buts atteints par ceux qui viennent au temple, c'est le scellement d'un homme et de sa femme dans les liens sacrés du mariage. Ce dessein est basé sur le fait que cet homme et cette femme s'aiment vraiment. Cela veut dire qu'un couple qui vient à l'autel doit être sûr qu'il y a de l'amour dans chaque coeur. Ce serait terrible d'être lié pour l'éternité à quelqu'un que vous n'aimez pas, mais c'est une chose glorieuse que d'être scellé pour le temps et toute l'éternité à quelqu'un que vous aimez. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 274)    

 

 

Boyd K. Packer, en 1965 :  

 

      En général, on épouse quelqu'un avec qui on sort. Les sorties mènent au mariage. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 259)    

 

 

David O. McKay, en 1966 :  

 

      Les jeunes gens et les jeunes filles qui veulent mener une vie vraiment heureuse feraient bien de se préparer à être dignes de cette forme de mariage que Dieu a ordonnée - l'union d'un homme et d'une femme dignes de voir leur mariage célébré au temple du Très-Haut. Là, lorsque ces amoureux véritables s'agenouillent... chacun d'eux peut chérir l'assurance... que leur vie mariée a commencé dans la pureté. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 263)    

 

 

Richard L. Evans, en 1966 :  

 

      Le mariage est l'engagement le plus important de la vie et pour avoir quelques chances de réussir, il doit être basé sur un jugement mûr, sur l'honnêteté avant et après, et sur une compatibilité de conviction et de traits de caractère. L'amour est extrêmement important bien sûr. La vie ne vaudrait pas grand-chose sans l'amour. Mais l'amour doit accompagner la maturité, l'honnêteté et de solides traits de caractère avant et après le mariage en même temps qu'une acceptation des faits honnête et droite. Le caractère doit se trouver derrière tout et le soutenir... y compris le mariage et l'amour. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 261)    

 

 

Spencer W. Kimball, en 1969 :  

 

      Si vous épousez la personne qui convient, vous êtes certain de vous marier à l'endroit approprié et vous aurez infiniment plus de chances de bonheur ici et dans l'éternité.

 

      Se marier en dehors de sa religion a toujours été interdit.

 

      On épouse en général quelqu'un d'entre ceux que l'on fréquente, avec qui on va à l'école, avec qui on va à l'église, avec qui on sort. Par conséquent nous insistons sur cet avertissement. Ne courez pas le risque de sortir avec des non membres ou des membres qui ne sont pas formés ou qui n'ont pas de foi.

 

      On ne peut pas se permettre de courir le risque de tomber amoureux de quelqu'un qui peut ne jamais accepter l'Évangile. (Le Miracle du Pardon, 1969, p. 225, 228-229 de l'édition de 1974, p. 221,224-225 de l'édition de 1993)    

 

 

Delbert L. Stapley, en 1970 :  

 

      L'amour est la purification du cœur. Il fortifie le caractère et donne un motif élevé et un but positif à chaque action de la vie. Le pouvoir d'aimer vraiment et avec dévouement, c'est le don le plus noble que peut recevoir un être humain. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p.274)    

 

 

Spencer W. Kimball, en 1972 :  

 

      L'amour, c'est plus qu'une attirance physique, qui n'est que l'un des nombreux éléments. Il doit y avoir de la foi, de la confiance, de la compréhension et une association. Il doit y avoir des idéaux et des règles en commun. Il doit y avoir un grand dévouement et de la camaraderie. L'amour, c'est la pureté, le progrès, le sacrifice et l'oubli de soi. Ce genre d'amour ne se fatigue jamais ni ne s'attiédit, mais survit à la maladie et au chagrin, à la pauvreté et aux privations, aux accomplissements et aux déceptions, au temps et à l'éternité. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 274)    

 

 

Boyd K. Packer, en 1973 :  

 

      Lorsqu'un jeune homme et une jeune fille tombent amoureux, c'est le prélude de l'amour et lorsqu'ils restent amoureux c'est la vitalité, la respiration même et la vie du mariage. Chacun espère connaître un amour romantique. Non seulement il fait partie de la vie mais il a littéralement une influence dominatrice sur elle. Il est profondément religieux à juste titre. Il n'y a pas d'abondance de vie sans lui. Et, bien sûr, l'on ne peut atteindre le plus haut degré du royaume céleste sans lui. (Accomplir un mariage céleste, 1977, p. 274)  

 

      Si je suis sûr que certains jeunes couples se trouvent parce qu'ils ont été guidés l'un vers l'autre, je ne crois pas à l'amour prédestiné. Si vous désirez recevoir l'inspiration du Seigneur dans cette décision cruciale, vous devez vivre les principes de l'Eglise et vous devez constamment prier pour avoir la sagesse requise pour reconnaître les qualités sur lesquelles une union réussie peut être basée. Vous devez faire ce choix plutôt que de rechercher votre soi-disant âme sœur, choisie pour vous par quelqu'un d'autre et en train de vous attendre. C'est à vous de faire le choix. Vous devez faire preuve d'une sagesse au-delà de votre âge et prier humblement pour ne pas faire de mauvais choix. (Prêtrise d'Aaron, manuel 3, 1992, p. 128)    

 

 

Gordon B. Hinckley, en 1974 :  

 

      Tout homme qui aime vraiment une femme et toute femme qui aime vraiment un homme, espère et rêve que leur union durera éternellement.

Nous réaffirmons que l'amour et le mariage dans le plan révélé du Seigneur ne sont pas comme la rose qui fane avec le passage de l'été. Ils sont au contraire éternels, aussi sûrement que le Dieu du ciel est éternel.

 

      La vie est éternelle. Le Dieu du ciel a aussi permis l'amour éternel et l'union familiale éternelle. (L'Étoile, novembre 1974)    

 

 

Spencer W. Kimball, en 1976 :  

 

      Nous recommandons que d'une manière générale, on épouse des gens qui ont la même origine raciale et la même base économique, sociale et éducative (certains de ces éléments ne sont pas une nécessité absolue, mais sont préférables), et par-dessus tout, et sans l'ombre d'un doute, le même milieu religieux.

 

      Dans le mariage véritable, il doit exister une union des esprits aussi bien que des cœurs. Les émotions ne doivent pas entièrement déterminer les décisions, mais l'esprit et le cœur, fortifiés par le jeûne et la prière ainsi qu'une réflexion sérieuse, donneront un maximum de chances au bonheur conjugal.

 

      « L'âme sœur » est de l'invention et une illusion ; si tout jeune homme, toute jeune fille cherche diligemment dans la prière à trouver quelqu'un avec qui la vie peut être aussi compatible et belle que possible, il est néanmoins certain que presque n'importe quel homme ou femme intègre peut avoir le bonheur et un mariage réussi si l'un et l'autre sont disposés à faire ce qu'il faut. (Marriage and Divorce, p. 11 ; Prêtrise d'Aaron, manuel 3, 1992, p. 128 ; L'Étoile, juin 1999, p. 31)    

 

 

Bruce R. McConkie, en 1978 :  

 

      Je crois que la chose la plus importante qu'un saint des derniers jours puisse jamais faire en ce monde, c'est d'épouser la personne qui lui convient à l'endroit qui convient devant l'autorité qui convient ; et qu'ensuite - lorsqu'ils ont été ainsi scellés par le pouvoir et l'autorité rétablis par Elie le prophète - la chose la plus importante qu'il reste à faire pour tout saint des derniers jours c'est vivre de manière à ce que les termes et les conditions de l'alliance ainsi conclue restent d'application et soient efficaces maintenant et à jamais. 

 

      Comment choisit-on une femme ?

 

      Cela vous heurtera peut-être un peu, mais je n'ai jamais de ma vie demandé au Seigneur qui je devais épouser. La pensée ne m'en est jamais venue. Je suis allé trouver la jeune fille que je voulais, elle m'a convenu, j'ai évalué et soupesé la proposition, et elle m'a tout simplement paru correcte. Bien entendu, si j'avais fait les choses à la perfection, j'aurais consulté le Seigneur, chose que je n'ai pas faite ; mais tout ce que j'ai fait ç'a été prier le Seigneur et demander qu'il me guide à propos de la décision que j'avais prise. Une chose plus parfaite à faire aurait été de le consulter concernant la décision et d'obtenir la confirmation spirituelle que la conclusion à laquelle j'étais parvenu grâce à mon libre arbitre et à mes facultés était la bonne.

 

      Voulez-vous une épouse ? Vous voulez quelque chose qui est bien, qui est convenable ? Mettez-vous au travail, utilisez votre libre arbitre, votre pouvoir, la capacité que Dieu vous a donnée. Utilisez toutes vos facultés, tout le bon sens que vous pouvez apporter au problème, prenez votre décision et ensuite, pour être sûr que vous ne vous trompez pas, consultez le Seigneur. Discutez-en avec lui. Dites : « Voilà ce que je pense, et toi, qu'est-ce que tu en penses ? » Et si vous recevez la certitude calme et douce qui ne peut venir que du Saint-Esprit, vous saurez que vous avez atteint la bonne conclusion ; mais s'il y a de l'anxiété et de l'incertitude dans votre cœur, vous feriez bien de recommencer, parce que la main du Seigneur n'y est pas et que vous n'obtenez pas la ratification qu'en tant que membre de l'Église qui a le don du Saint-Esprit vous avez le droit de recevoir. (L'Étoile, mai 1978, p. 17, 19-20, 22-23)    

 

 

Spencer W. Kimball, en 1982 :  

 

      Le facteur le plus important qui influera sur la personne que vous serez demain, sur votre activité, sur votre comportement et sur votre destinée finale… est la décision que vous prendrez… lorsque vous demanderez à cette personne d’être votre compagne pour toujours. C’est la décision la plus importante de toute votre vie ! Ce n’est pas où vous irez à l’école, ou les cours que vous prendrez, ou quel sujet vous choisirez ou comment vous allez gagner votre vie. Bien qu’elles soient importantes, ces décisions sont secondaires et rien ne peut égaler l’importante décision que vous prendrez en demandant à une personne d’être votre compagne pour l’éternité. (The Teachings of Spencer W. Kimball, Edward L. Kimball, ed., 1982, p. 301)    

 

 

Ezra Taft Benson, en 1988 :  

 

      Je puis vous assurer que la responsabilité et les joies les plus grandes au monde sont centrées sur la famille, un mariage respectable et l'éducation d'une postérité juste.

 

      Un mariage honorable est plus précieux que la richesse, la réussite professionnelle et le niveau social.

 

      Attention, mes frères, ne recherchez pas la perfection quand vous choisissez votre épouse. Ne soyez pas si regardants que vous négligiez ses principales qualités ; un témoignage solide, le respect des principes de l'Évangile, un foyer où règne l'amour, la volonté d'être une mère en Sion, et son soutien dans vos responsabilités de la prêtrise. Bien sûr, elle doit vous plaire, mais ne fréquentez pas une jeune fille après l'autre pour le seul plaisir de sortir ensemble sans chercher la confirmation du Seigneur dans votre choix de votre épouse éternelle. Voici un bon critère pour déterminer si une jeune fille est l'épouse qu'il vous faut : en sa présence, êtes-vous animés des pensées les plus pures, aspirez-vous aux actes les plus nobles, vous souhaitez-vous meilleur que vous ne l'êtes ? (L'Étoile, juillet 1988)    

 

 

Gordon B. Hinckley, en 1991 :  

 

      À nos jeunes adultes qui sont en âge de se marier, j'exprime mon espoir qu'ils ne tarderont pas trop à le faire. Je ne m'adresse pas tant aux femmes qu'aux hommes, dont c'est la prérogative et la responsabilité de prendre l'initiative en ce domaine. Ne vous livrez pas sans fin au jeu frivole des sorties. Recherchez un conjoint de choix, que vous puissiez aimer, honorer et respecter, et prenez une décision.

 

      Pour chacun de nous, le jour de notre mariage devrait être le plus important de notre vie. J'espère que chacun d'entre nous y est parvenu ou y parviendra sans tache et heureux. (L'Étoile, février 1991, p. 8)    

 

 

Richard G. Scott, en 1994 :  

 

      Quand vous aurez l'âge et la maturité de penser sérieusement au mariage, souvenez-vous que le véritable amour élève, protège, respecte et enrichit les deux personnes. Il vous incite à faire des sacrifices pour la jeune fille que vous aimez. (L'Étoile, janvier 1995, p. 46)    

 

 

Russel M. Nelson, en 1995 :  

 

      La probabilité de réussite conjugale est, on le sait, plus forte si le mari et la femme sont de la même religion, parlent la même langue, ont la même culture et sont de la même race. Il faut donc faire preuve de sagesse dans le choix de son conjoint éternel. Il vaut mieux ne pas aller au-devant des difficultés. Elles viendront assez toutes seules. (L'Étoile, juillet 1995, p.42)    

 

 

Gordon B. Hinckley, en 1995 :  

 

      J'exprime mes remerciements à ma femme à qui je suis marié depuis 57 ans. Comme notre vie serait vide sans notre épouse merveilleuse. Comme je suis reconnaissant d'avoir une femme remarquable, qui a marché à mes côtés dans la pluie et dans le beau temps. Nous ne sommes plus aussi grands que nous l'étions, mais notre amour l'un pour l'autre n'a jamais diminué, lui. (L'Étoile, juillet 1995, p. 83)    

 

 

Boyd K. Packer, en 1996 :  

 

      Vos rêves de jeunesse peuvent se réaliser ! Toutes vos aspirations naturelles physiques et émotionnelles légitimes peuvent être satisfaites. Vous pourrez trouver un conjoint.

 

      Vous pourrez être scellés l'un à l'autre pour le temps et l'éternité dans l'alliance du mariage et exprimer librement l'amour dont le but suprême est d'engendrer la vie, de faire naître des enfants, de fonder une famille, d'être heureux. (L'Étoile, juillet 1996, p. 20)    

 

 

Gordon B. Hinckley, en 1996 :  

 

      Jeunes gens, tombez amoureux d'une jeune sainte des derniers jours. Et vous, jeunes filles, tombez amoureuses d'un jeune saint des derniers jours. Vos serez plus heureux si vous le faites. Vous serez plus heureux parce que vous comprendrez et que vous apprécierez vos valeurs communes, et vous serez reconnaissants toute votre vie si vous le faites. (L'Étoile, juin 1997, p. 33)  

 

      Quand vous aurez l'âge de vous marier, recherchez un autre membre de l'Église. Vous serez plus heureux si vous vous mariez dans l'Eglise parce que vous aurez les mêmes croyances, les mêmes principes que votre conjoint, et la même foi ancrée dans l'Évangile rétabli de Jésus-Christ ». (L'Étoile, septembre 1997, p. 26)    

 

 

Richard G. Scott, en 1996 :  

 

      Je ne sais évidemment pas ce que ressent une femme, mais je sais ce que c’est qu’en aimer une de tout mon cœur et de toute mon âme. Je remercie toujours le Seigneur des bénédictions infinies que reçoivent nos enfants et que je reçois en si grande abondance grâce à la vie qu’a menée l’une de ses filles de valeur. Je vous souhaite le bonheur que nous avons connu ensemble. (l’Étoile, janvier 1997, p. 86, 87)    

 

 

Joseph B. Wirthlin, en 1997 :  

 

      La douce association que constitue le mariage éternel est l'une des plus grandes bénédictions que Dieu ait accordées à ses enfants. Il ne fait aucun doute que les années que j'ai vécues avec ma femme bien-aimée m'ont apporté les plus grandes joies de ma vie. Depuis le début des temps, l'association conjugale est essentielle au grand plan du bonheur de notre Père céleste. (L'Étoile, janvier 1998, p. 37)    

 

 

James E. Faust, en 1998 :  

 

      De nombreuses alliances sont indispensables au bonheur dans cette vie et dans la vie à venir. L'une des plus importantes est l'alliance du mariage contractée entre un mari et sa femme. C'est de cette alliance que découlent les plus grandes joies de la vie. (L'Étoile, juillet 1998, p. 18)    

 

 

Gordon B. Hinckley, en 1998 :  

 

      La jeune fille que vous épouserez va parier gros sur vous. Elle va se donner entièrement au jeune homme qu'elle va épouser. Il déterminera en grande partie ce que sera le reste de sa vie à elle. Elle va même abandonner son nom pour le nom de son mari.

 

      C'est maintenant qu'il faut vous préparer pour ce jour des plus importants où vous prendrez une femme, une compagne qui soit votre égale devant le Seigneur.

 

      Cette obligation commence par une loyauté absolue.

 

      Elle sera vôtre et seulement vôtre, quelles que soient les circonstances de votre vie. Vous serez à elle et à elle seulement. Il n'y aura d'yeux pour personne d'autre. Il doit y avoir une loyauté absolue, une loyauté sans faille l'un envers l'autre. Il est à espérer que vous l'épouserez pour l'éternité, dans la maison du Seigneur, sous l'autorité de la prêtrise éternelle. Tous les jours de votre vie vous devez être aussi fidèles l'un envers l'autre que l'étoile Polaire est stable et constante.

 

      La jeune fille qui se mariera avec vous ne voudra pas épouser quelqu'un de pingre, ni quelqu'un qui jette l'argent par les fenêtres. Elle a le droit de savoir où en sont les finances familiales. Elle sera votre partenaire. A moins qu'il n'y ait une compréhension pleine et entière entre vous et votre femme à ce sujet, il risquera d'y avoir des malentendus et de la suspicion qui provoqueront des difficultés pouvant mener à des problèmes plus graves.

 

      Elle souhaitera épouser quelqu'un qui l'aime, qui lui fait confiance, qui marche à ses côtés, qui est son meilleur ami et compagnon. Elle souhaitera épouser quelqu'un qui l'encourage à aller à l'église et à servir dans la collectivité, ce qui l'aidera à développer ses talents et à apporter une plus grande contribution à la société. Elle voudra épouser quelqu'un qui a le sens du service, qui est disposé à contribuer à l'Eglise et à d'autres bonnes causes. Elle souhaitera épouser quelqu'un qui aime le Seigneur et cherche à faire sa volonté.

 

      Comme je l'ai dit, il faut vous marier à un endroit, et à cet endroit seulement. Dans la maison du Seigneur. Vous ne pouvez faire à votre conjoint de plus grand cadeau que celui d'un mariage dans la sainte maison de Dieu, sous l'égide de l'alliance de scellement du mariage éternel. Rien ne peut remplacer cela. Vous ne devez pas avoir d'autre objectif.

 

      Choisissez avec soin et avec sagesse. La jeune fille que vous épouserez sera vôtre pour l'éternité. Vous l'aimerez et elle vous aimera pour le meilleur et pour le pire. Elle deviendra la mère de vos enfants. Que peut-il y avoir de plus beau dans ce monde que de devenir le père d'un enfant de valeur, fils ou fille de notre Père céleste. Nous recevons les droits et les responsabilités de son intendance dans la condition mortelle.

 

      C'est si précieux un bébé ! C'est si merveilleux un enfant ! C'est si admirable une famille ! Vivez de manière à être digne de devenir un père dont la femme et les enfants seront fiers.

 

      Jeunes gens biens aimés, vous ne pensez peut-être pas sérieusement à cela maintenant, mais viendra le temps où vous tomberez amoureux. Cela occupera toutes vos pensées et tous vos rêves. Rendez-vous dignes de la plus charmante jeune fille du monde. Restez dignes tous les jours de votre vie. Soyez bons, fidèles et gentils les uns envers les autres... Il peut y avoir tant de bonheur si l'on fait l'effort de faire plaisir et si l'on déborde du désir de rendre son conjoint heureux et de lui apporter du confort.

 

      Jeunes gens, c'est maintenant qu'il faut vous préparer pour l'avenir. Et pour la plupart d'entre vous, dans cet avenir il y a une belle jeune fille dont le plus grand désir est d'être liée à vous dans une relation éternelle.

 

      Vous ne connaîtrez pas de plus grand bonheur que celui que vous trouverez dans votre foyer. La véritable marque de votre réussite dans la vie sera la qualité de votre couple.

 

      Que Dieu vous bénisse, jeunes gens bien aimés. Je ne pourrais rien vous souhaiter de plus merveilleux que l'amour, l'amour total et absolu, d'un conjoint dont vous êtes fiers et dignes à tous égards. Ce choix sera le plus important de tous ceux que vous ferez ici-bas. Je prie pour que les cieux se réjouissent de votre choix, pour que vous soyez guidés et que vous viviez sans regret. (L'Étoile, juillet 1998, p. 55-58)    

 

 

Boyd K. Packer, en 1998 :  

 

      Mais la plus grande partie de ce que je sais sur ce que ressent notre Père céleste pour nous, ses enfants, je l'ai appris des sentiments que j'éprouve pour ma femme, mes enfants et leurs enfants. Cela, je l'ai appris dans mon foyer. Je l'ai appris de mes parents, des parents de ma femme, de ma femme bien-aimée, et de mes enfants. Je peux donc rendre témoignage que nous avons un Père céleste aimant et que le Seigneur nous a rachetés. (L'Étoile, janvier 1999, p. 27)    

 

 

Richard G. Scott, en 1998 :  

 

      Les décisions correctes que vous prenez maintenant vous aideront à vous préparer à être scellés dans le temple à un conjoint digne, à fonder votre famille éternelle et à éduquer vos enfants. Tous ceux qui se qualifient pour ces bénédictions les auront ici-bas ou dans l'au-delà, au moment voulu par le Seigneur. C'est dans ce domaine que Satan essaie le plus de vous tenter de prendre de mauvaises décisions. Fonder votre famille est la raison même pour laquelle vous êtes sur la terre. Assurez-vous, dans votre recherche d'un conjoint éternel, de ne rien faire qui pourrait offenser l'Esprit. (L'Étoile, janvier 1999, p. 81)    

 

 

Richard G. Scott, en 1999 :  

 

      L’un des principes doctrinaux du Seigneur les plus beaux et les plus réconfortants, un principe qui apporte une immense paix, un bonheur et une joie sans limite, est celui qui est appelé le mariage éternel. Il signifie qu'un homme et une femme qui s'aiment profondément, qui ont progressé ensemble en traversant les épreuves, les joies et le bonheur tout au long d'une vie commune, peuvent vivre au-delà du voile ensemble à jamais avec ceux de leur famille qui ont mérité cette bénédiction. Ce n'est pas simplement un rêve extrêmement agréable, c'est une réalité. Tous les époux qui ont partagé les joies du mariage ici sur la terre désireraient cette bénédiction. Mais seuls ceux qui répondent aux conditions établies par le Seigneur recevront ce don divin. Je témoigne que tout ce qui m'a apporté et m'apportera le plus grand bonheur dans la vie découle des ordonnances du temple.

 

      Je vais maintenant m'adresser à ceux qui se préparent à cet agréable moment de découverte que l'on appelle la cour et qui mène au mariage éternel. Cela peut-être une période magnifique de progression et de partage. Une période où vous devez centrer vos pensées, vos actions et vos projets sur deux personnes: les parents de vos futurs enfants. Préparez-vous à réussir en tant que parents en étant totalement fidèles en pensée et en action durant cette période de cour.

 

      Le mariage éternel ne doit pas reposer uniquement sur un joli visage ou une silhouette attirante. Il ne faut pas penser uniquement à la popularité et au charisme. Cherchez pour conjoint éternel quelqu'un qui cultive les qualités essentielles qui apportent le bonheur : un amour profond du Seigneur et de ses commandements, une détermination à les vivre, la gentillesse, la compréhension, le pardon, le désir de donner de soi-même, le désir d'avoir une famille avec pour couronnement des enfants, et l'engagement de leur enseigner les principes de vérité au foyer. La priorité essentielle d'une future épouse doit être d'être une épouse et une mère. Elle doit être en train de cultiver les qualités sacrées que Dieu a données à ses filles pour exceller dans les rôles de femme et de mère ; la patience, la gentillesse, l'amour des enfants et le désir de s'occuper d'eux plutôt que d'atteindre des objectifs professionnels. Elle doit être en train de faire de bonnes études pour se préparer aux exigences de la maternité. Un futur mari doit aussi honorer sa prêtrise et l'utiliser au service des autres.

 

      Cherchez un homme qui accepte son rôle qui consiste à pourvoir aux besoins de sa famille, qui a les capacités de le faire et qui s'efforce réellement de se préparer à remplir ces responsabilités. Je vous suggère de ne pas ignorer toutes les personnes possibles qui sont en train de cultiver ces qualités, pour rechercher celle qui a atteint la perfection. Vous ne trouverez probablement pas de personne parfaite, et si vous la trouviez elle ne s’intéresserait certainement pas à vous. C'est ensemble, en tant que mari et femme, que l'on affine au mieux ces qualités.

 

      Soyez digne. Avoir, pendant la période de la cour, des relations intimes qui ne devraient avoir lieu que dans les liens du mariage, est une transgression. Cela offense le Saint-Esprit, prépare des chagrins et des déceptions et peut masquer des traits ou des caractéristiques qui pourraient être en conflit ou incompatibles dans l'alliance du mariage. Les graines de la méfiance qui aboutit au divorce et à la perte des bénédictions du temple ont souvent été semées par la violation des lois de la pureté personnelle. Ne faites pas cette erreur.

 

      Je connais la joie sublime que procure un mariage éternel scellé à l'autel d'un temple par le saint pouvoir de scellement. Lorsqu'il y a, en commun, la droiture, l'engagement à donner de soi-même, l'obéissance aux commandements de Dieu et la résolution à rechercher sa volonté en toutes choses, cette joie est indicible. Je n'ai pas de mots pour exprimer le sentiment d'accomplissement et de paix que procure une telle expérience divine, même lorsqu'il y a une interruption temporaire de la gloire de la vie commune sur la terre. C'est cette joie et ce bonheur que je désire tant pour chacun de vous. (L’Étoile, juillet 1999, p. 29-31)    

 

 

Russel M. Nelson, en 1999 :  

 

      Quand j'y repense, je m'aperçois que le jour le plus important de ma vie a été celui où la femme que j'aime, Dantzel, et moi nous sommes mariés au temple. Sans elle, je ne pouvais pas avoir les bénédictions les plus élevées et les plus durables de la prêtrise. Sans elle, je ne serais pas le père de nos enfants ou le grand-père de nos chers petits-enfants. (L'Étoile, juillet 1999, p. 46-47)    

 

 

Gordon B. Hinckley, en 1999 :  

 

      Tout jeune homme normal, toute jeune fille normale désire se marier. Soyez digne du conjoint que vous choisirez. Respectez-le. Encouragez-le. Aimez-le de tout votre cœur. Le choix de la personne que vous épouserez sera la décision la plus importante de votre vie. Rien ne peut remplacer le mariage au temple. C'est le seul endroit sous les cieux où le mariage peut être célébré pour l'éternité. Ne vous trompez pas. Ne trompez pas votre conjoint. Ne vous contentez pas de moins que ce que vous pouvez obtenir. Épousez la bonne personne au bon endroit et au bon moment. Choisissez quelqu'un de votre religion. Vous aurez plus de chances d'être heureux. Choisissez un conjoint que vous pourrez toujours honorer, que vous pourrez toujours respecter, quelqu'un qui vous complétera, quelqu'un à qui vous pourrez donner tout votre cœur, tout votre amour et toute votre loyauté. Décidez qu'il n'y aura rien qui se mettra jamais entre vous, qui détruira votre mariage. Faites en sorte qu'il réussisse. Décidez qu'il réussira. Il y a beaucoup trop de divorces où des cœurs sont brisés et parfois des vies détruites. Soyez farouchement loyaux l'un à l'autre. Je ne pourrais pas vous souhaiter plus que j'ai retiré de ma vie commune avec ma femme si belle.

 

      Tout cela peut se réaliser si vous prenez cette décision des plus importantes, en vous laissant guider par la prière aussi bien que par votre instinct, si vous choisissez un conjoint qui sera avec vous pour le meilleur et pour le pire à tout jamais, à toute éternité. (L'Étoile, mai 1999, p. 3)    Ceux d'entre vous qui ne sont pas mariés espèrent, entre autres choses, trouver un conjoint. Dans les choses agréables et satisfaisantes de la vie, je ne pourrais rien vous souhaiter de mieux qu'un bon mariage, un mariage heureux, un mariage fructueux dans les choses agréables et satisfaisantes de la vie. (L'Étoile, septembre 1999, p. 7)

 

 

Russell M. Nelson, en 2008 :

 

      Nul homme de l’Église ne peut obtenir le plus haut degré de la gloire céleste sans une femme digne scellée à lui. Cette ordonnance du temple permet l’exaltation finale des deux personnes. (Le Liahona, mai 2008, p. 8)

 

 

Henry B. Eyring, en 2008 :

 

      Je témoigne personnellement que le service de la prêtrise accompli avec foi a ce pouvoir de changer notre coeur et nos sentiments. Tout jeune homme qui entend mes paroles aujourd’hui peut être assuré qu’en honorant sa prêtrise, il sera protégé contre la tentation du péché sexuel si répandu dans le monde où nous vivons. Il sera possible au détenteur de la Prêtrise d’Aaron qui m’entend ce soir, si sa foi augmente en la récompense certaine de la vie éternelle par la prêtrise éternelle, d’avoir la faculté de voir leur vraie valeur chez les filles de Dieu et, en la promesse d’une postérité, la raison d’être pur et de le rester. (Le Liahona, mai 2008, p. 63)

 

 

Richard G. Scott :

 

      Je connais la joie et le bonheur immenses d’aimer, de chérir et de respecter de tout mon coeur et de toute mon âme ma chère épouse. (Le Liahona, novembre 2008, p. 47)

 

 

Jeffrey R. Holland, en 2010 :

 

      L’amour véritable dure.

 

      L’amour véritable nous fait vraiment tourner la tête, c’est ce que je ressens pour soeur Holland ; nous le crions sur les toits.

 

      L’amour nous pousse instinctivement à nous tourner vers Dieu et vers les autres.

 

      L’amour va de pair avec des mains tendues et un coeur ouvert. (Le Liahona, mai 2010, p. 45)