EN S'APPROCHANT DU PRÉSIDENT
TANNER
À l'époque où
Ted E. Brewerton, avant son appel au premier collège des
soixante-dix (1978-1995), préside une mission d'Amérique
centrale, il reçoit un missionnaire qui est un peu plus âgé
que la moyenne. Il s'est converti à l'Église, a terminé
son service militaire et s'est ensuite préparé à
partir en mission. Il a reçu son appel et est entré au
siège de la mission à Salt Lake City. Une fois là,
il se dit : « J'avais un témoignage, mais où
est-il passé ? Si je dois vraiment dépenser mon argent
dans une mission, il faut que je sache si Joseph Smith était
vraiment un prophète de Dieu. »
Ce soir-là, il
s'agenouille dans sa chambre et expose ses pensées à
son Père au sujet du prophète Joseph Smith. À sa
grande déception, il ne reçoit aucune confirmation et
se rend aux réunions le lendemain. Ce jour-là, une
Autorité générale doit prendre la parole. Peu
intéressé, le missionnaire s'assoit au fond, derrière
les 305 autres missionnaires qui forment l'assistance. Lorsque N.
Eldon Tanner, de la Première Présidence, entre dans la
pièce, le missionnaire se dit : « Voilà un homme
d'affaires bien habillé. On ne dirait pas un prophète.
»
Quand le président
Tanner commence son discours, le missionnaire, encore sous l'effet de
sa déception, n'a pas une grande envie de l'écouter.
Mais au fur et à mesure que les minutes s'écoulent, il
écoute avec plus d'attention. Soudain, le président
Tanner demande : « Tous les missionnaires de 24 ans
voudraient-ils se lever, s'il vous plaît ? » Notre
missionnaire est le seul à correspondre à ce critère.
Le président Tanner lui demande de venir devant, ce qu'il fait
à contrecœur.
Mais en s'approchant du président
Tanner, il reçoit le témoignage de l'appel divin du
prophète de Dieu qu'il a demandé la veille au soir. Le
président Tanner lui demande s'il accepterait de rendre
témoignage de la nature divine de l'appel de Joseph le
prophète. Notre missionnaire rend alors témoignage,
déclarant savoir que Joseph a été appelé
divinement et est véritablement un prophète.
(
L'Étoile,
décembre 1982, p. 51-53)