L'Esprit de Dieu m'a sauvé la vie
Wilford Woodruff (1807-1898)
Quatrième président de l'Église
Cette expérience de Wilford Woodruff s’est produite pendant que sa famille et lui voyageaient dans l’Est des États-Unis, où il avait été était appelé pour faire une mission
Un soir, j’ai conduit mon chariot dans la cour de frère Williams [un membre local de l’Église]. Orson Hyde [du Collège des Douze] a amené un chariot à côté du mien. J’avais mon épouse et mes enfants dans le chariot. Après avoir mis mes chevaux à la pâture et avoir mangé, je me suis mis au lit dans le chariot. Je n’y étais que depuis quelques minutes que l’Esprit me disait : ‘Lève-toi et déplace ce chariot.’ J’ai dit à mon épouse que je devais me lever et déplacer le chariot. Elle a dit : ‘Pour quoi faire ?’ J’ai dit : ‘Je ne sais pas.’ Elle ne me demandait rien de plus en de telles occasions ; quand je lui disais que je ne savais pas, cela suffisait.
Je me suis levé et j’ai déplacé mon chariot... J’ai alors regardé autour de moi et je me suis mis au lit. Le même Esprit m’a dit : ‘Éloigne tes animaux de ce chêne.’... Je suis allé déplacer mes chevaux et je les ai mis dans un petit bosquet de noyers blancs. Je me suis de nouveau mis au lit.
Au bout de trente minutes, une tempête s’est élevée et a cassé le chêne à moins de soixante centimètres du sol. Il est passé au-dessus de trois ou quatre clôtures et est tombé en plein dans cette cour près du chariot d’Orson Hyde et à l’endroit où le mien s’était trouvé.
Quelles auraient été les conséquences si je n’avais pas écouté l’Esprit ? Eh bien, ma femme et moi, et les enfants, nous aurions sans aucun doute été tués. C’était le murmure doux et léger qui m’avait parlé – pas un tremblement de terre, pas le tonnerre, pas la foudre, mais le murmure doux et léger de l’Esprit de Dieu. Il m’a sauvé ma vie. C’était l’esprit de révélation qui s’était adressé à moi.
Source : Deseret Weekly, 5 septembre 1891, p. 323