Note
de la rédaction : Bien que ce livre soit écrit par
un membre de l’Église, son contenu ne doit pas être
considéré comme doctrine officielle de l’Église
et ne doit pas être utilisé pour l'enseignement dans
l'Église. Il
a été écrit pour édifier le lecteur par
des expériences vécues, même si elles semblent surnaturelles. D'autre part, nous n'avons pas encore vérifié le français de cette
traduction.
Nous remercions par avance les lecteurs qui nous signaleraient des corrections à apporter.
CHAPITRE
1 : Notre maison d’autrefois
CHAPITRE
2 : L’apparence de notre demeure céleste
CHAPITRE
3 : La vie dans la maison céleste
CHAPITRE
4 : Préparatifs pour la vie terrestre
CHAPITRE
5 : La mission commence
CHAPITRE
6 : Quitter la maison
CHAPITRE
7 : Le voyage vers la terre
CHAPITRE
8 : En arrivant sur terre
CHAPITRE
9 : Souvenirs d’enfance du foyer paradisiaque
CHAPITRE
10 : Des talents en dotation
CHAPITRE
11 : L’adversité
CHAPITRE
12 : Pourquoi les infirmités et les handicaps
CHAPITRE
13 : Le confort de notre maison
CHAPITRE
14 : Protection de la maison
CHAPITRE
15 : Indications qu’un enfant va naître
CHAPITRE
16 : Visites d'enfants à naître à leurs
futurs parents
CHAPITRE
17 : Visites ludiques à la maison
CHAPITRE
18 : L'adoption
CHAPITRE
19 : L’avortement
CHAPITRE
20 : Le retour à la maison
CHAPITRE
21 : Nos dernières récompenses
ÉPILOGUE
CHAPITRE
1
—
Notre
maison d’autrefois
Margaret
Fairbourn avait vécu deux guerres, la Grande Dépression,
de nombreux bouleversements nécessités par la mauvaise
santé de son premier mari, la mort de ses deux maris dans des
accidents d'automobile, et la mort de six de ses sept frères
et soeurs.
Au milieu de l'année 2007 elle
a commencé à avoir de nombreux problèmes
de santé, dont la
leucémie. Au début, Margaret a été
anéantie lorsque le médecin lui a dit qu'elle avait un
cancer. Dans son esprit, la leucémie signifiait une longue
agonie et une fin extrêmement douloureuse. De la mort même
elle n'avait pas peur mais elle craignait ce qu'elle aurait à
endurer avant de mourir. Peu de temps avant sa mort, Margaret a dit à
ses médecins qu'elle avait vécu une longue vie et était
maintenant prête à rentrer à la maison.
Son
utilisation du terme « maison » les a intrigués
parce qu'elle vivait déjà à la maison avec la
famille de sa fille. Voyant leur confusion, elle leur dit :
« Ici, c'est ma maison terrestre. Je veux aller à
ma vraie maison, ma maison au paradis. Je veux voir mes parents, mes
frères et soeurs, et surtout mon mari. Ils me manquent et je
veux rentrer chez moi. Alors ne me branchez à aucune machine
et n'utilisez pas de mesures sophistiquées pour me garder
ici. »
Alors
qu'elle approchait de la mort, Margaret a demandé à sa
fille d'acheter des vêtements neufs pour être enterrée.
Elle a dit : « Je veux être au mieux quand je
rentrerai chez moi. » Elle ne craignait absolument pas la
mort. Au contraire, elle attendait avec impatience son voyage de
retour.
Quand
finalement elle est morte après huit ans de lutte contre la
leucémie, son visage rayonnait de paix. Elle était
enfin de retour à la maison. Margaret est ma mère [la mère de l'auteur, ndlr].
Cambria
H. n'était pas en train de mourir, mais elle a vécu une
expérience où le voile de son esprit a été
ouvert et les souvenirs de sa maison prémortelle lui ont été
donnés.
Elle rapporte :
« J'étais
debout sur un balcon, en train de contempler l'une des dernières
vues pleine d'émotions de ce qui avait été ma
maison, aussi loin que je puisse m’en souvenir, a écrit
Cambria. Ma longue robe blanche délicatement ondulée
dans la brise et l'or de la balustrade de mon balcon luisait
magnifiquement à la lumière.
« La
rivière en contrebas, qui s'étendait à perte de
vue et le ciel au-dessus de moi étaient plus beaux et vibrants
de vie que qu'ils ne l'avaient jamais été. La ville
dans le lointain était d'une teinte nacrée, irradiant
énergie et lumière. »
Un
autre individu qui a rendu visite à sa famille dans la maison
céleste était Larry T. un électricien qui a été
grièvement blessé dans un accident du travail. Ses
blessures étaient si graves que tous les signes médicaux
indiquaient qu'il était mort. Dans cet état, son esprit
a quitté son corps et est entré dans un autre royaume
où il a fait l'expérience d'un examen approfondi de sa
vie.
Puis
il a été agréablement surpris de rencontrer un
vieil ami, également nommé Larry, qui était mort
des années auparavant. Cet autre Larry lui a servi d'escorte.
Ce qui suit est l'expérience rapportée de Larry T. :
« J'ai
dit à Larry : 'Je n'ai jamais ressenti cela auparavant.
J'ai l'impression d'avoir tous mes sens, même multipliés
par cent !' Il a souri et a dit : 'C'est ce que j'ai
ressenti, moi aussi, quand je suis arrivé ici.' Je sentais que
j'étais de nouveau en possession d'une connaissance et d'une
intelligence supérieures à ce que j'avais appris depuis
que j'étais allé sur terre.
« 'Oui,
dit-il encore, comme s'il lisait dans mes pensées, depuis que
tu es ici, le voile a été enlevé de ton esprit.
Tu regagneras bientôt tous tes pouvoirs et la connaissance.
Cela ne prend qu'un peu de temps pour que les mots et les souvenirs
te reviennent'. 'Il semble que j'ai déjà eu ma mémoire
rafraîchie', me dis-je en pensant à la vie que je venais
de vivre.
« 'Ah,
oui, a-t-il ajouté, ce n'était qu'un rappel de ta vie
terrestre. Je parle d'un rappel de ton ancienne vie, des
connaissances et des pouvoirs.'
« 'De
quels pouvoirs parles-tu ?' ai-je demandé.
« 'J'essaierai
de t'expliquer au fur et à mesure', a-t-il dit.
« J'ai
regardé autour de moi. Tout commençait à me
sembler familier. 'J'ai l'impression d'être rentré chez
moi', ai-je dit. »
Larry
T. m'a assuré que la mort du corps ne signifie pas la mort du
moi. Même quand tous les sens et les fonctions corporelles ont
cessé, il a continué d'exister. Pas le corps, mais sa
conscience et ses connaissances ont atteint un niveau supérieur
qu'il a reconnu avoir connu avant sa naissance. Alors qu'il passait à
travers cette réalité céleste, ses souvenirs lui
sont revenus et il a reconnu où il se trouvait : il était
de retour à la maison.
Claudia
E. a perdu tout désir de continuer à vivre quand sa
fille de vingt-quatre ans, Ruth, et son mari, Daniel M. ont été
tués dans un accident d'avion en septembre 1988. Claudia était
à l'aéroport en train de les regarder décoller
lorsque leur avion s'est mis à vaciller, puis a plongé
sur la piste. Totalement anéantie, Claudia est tombée
dans une profonde dépression et, à certains moments,
elle a sérieusement pensé à mettre fin à
sa vie.
Un
soir, alors qu'elle était assise près de la cheminée,
elle ne pouvait plus retenir son chagrin et a glissé dans une
profonde tristesse. Elle a attrapé une bouteille de rhum et
les somnifères prescrits par un médecin pour l'aider à
calmer ses nuits agitées. Elle raconte :
« J'avais
commencé à comprendre à quel point il serait
facile d'avaler le flacon de somnifères avec le rhum et de
m'évanouir dans l'oubli, lorsque j'ai ressenti une présence
physique derrière moi. Je me suis retournée pour voir
Ruth et Dan au centre de la pièce. Je les ai vus aussi
réellement que je les avait toujours vus. Ils souriaient et se
tenaient par la main. J'ai souri aussi.
« 'S'il
te plaît, s'il te plaît, ne continue pas à pleurer
pour nous, ma chérie, dit Ruth de sa voix familière,
douce et chantante. Dan et moi sommes plus heureux que jamais. Notre
amour est encore plus fort ici qu'il ne l'était sur terre'.
Dan
a mis son bras autour de Ruth et a ajouté : « C'est
tellement beau ici Claudia, et si rempli d'amour. Ne pleure pas pour
nous. Nous sommes vraiment dans un meilleur endroit ».
Claudia ne pouvait pas retenir ses larmes et leur dit :
« Pourquoi m'avoir quitté ainsi ? Ce n'est pas
juste ! »
« Tu
considères un tel concept comme injuste d'un point de vue
humain, répondit Ruth. Et bien qu'il soit difficile de
comprendre, toutes choses font partie d'un plan plus vaste de Dieu.
Et c'est ici notre vraie maison, nous étions seulement des
étrangers sur terre. »
Claudia
a découvert qu'elle et nous, sommes seulement des étrangers
dans un pays étranger, la terre, et que notre vraie maison est
dans un pays lointain de cette maison terrestre où l'amour,
l'acceptation inconditionnelle et la paix prévalent. Ce fut
une très brève visite, mais elle a permis à
Claudia de savoir qu'elle n'avait pas perdu Ruth et Dan et qu'ils
étaient toujours ensemble. Avant la fin de cette expérience,
Ruth a dit à Claudia :
« Un
jour, quand sera venue ton heure, tu nous rejoindras ici et nous trois,
nous serons de nouveau ensemble. Jusqu'à ce jour, ma chérie,
sois heureuse et vis une vie de joie et de bonheur. »
Rebecca
a vécu une expérience au cours de laquelle son médecin
l'a déclarée cliniquement morte. Cependant, à la
grande surprise de son médecin, elle est revenue à la
vie. Elle a rapporté que pendant le temps qu'on la croyait
morte, elle a rencontré son frère défunt qui lui
servait de guide.
Alors
qu'ils se promenaient dans les belles rues d'une céleste cité,
elle a demandé : « Frank, où
sommes-nous ? »
« À
la maison, petite soeur », répondit-il tendrement.
Cette
expression du terme « à la maison »
est-elle inhabituelle ? Pas pour le personnel expérimenté
en hospice et en soins terminaux.
Par
exemple, Maggie C. qui a été infirmière en soins
palliatifs pendant de nombreuses années et qui fournit une
aide quotidienne aux mourants, rapporte que les commentaires les plus
fréquents des proches de la mort concernaient le retour à
la maison. Ils disaient des choses comme « Je suis prêt
à rentrer à la maison maintenant » ou « Je
rentre bientôt à la maison ».
Ce
livre explore ce que de nombreuses personnes ont appris sur leur
maison d'origine, par des expériences de mort imminente, des
visions sur leur lit de mort ou des communications après la
mort. Quand de nombreuses personnes crédibles ont des
expériences similaires, un examen attentif de leurs récits
peut nous aider à comprendre la signification de ce qu'ils ont
vécu, et nous fournir des clés pour nous comprendre
nous-mêmes, nos origines, notre nature et notre destin. De
nombreuses personnes ont été interviewées et de
nombreux livres et revues ont été examinés pour
voir ce qu'il en était.
En
conséquence, nous avons pu reconstruire une grande partie du
puzzle sur les questions suivantes :
— La
terre est-elle notre seule maison ?
— Résidions-nous
dans une maison céleste avant notre naissance ?
— Est-ce
que nous retournons dans une maison céleste à notre
mort ?
— Quel
est notre but sur terre ?
— Comment
la connaissance d'une maison céleste change-t-elle le sens de
la vie et de la mort ?
Cette
recherche précise et objective nous fournit des clés
pour nous comprendre nous-mêmes, nos origines, notre nature,
notre destin, et notre univers.
Pour
comprendre les types de situations et d'expériences que sont
l'examen et l'évaluation, il est important d'identifier les
quatre types de données de base collectées et
analysées.
Types
de renseignements recueillis - Expériences proches de la mort
(NDES)
Le
témoin subit une mort clinique mais néanmoins, continue
à vivre, tandis que le corps physique est sans vie, le témoin
fait l'expérience d'une conscience continue et/ou élargie.
Le témoin peut voir des personnes et des lieux qui ne sont pas
de cette terre, mais qui lui sont familiers depuis une époque
antérieure à la naissance. La recherche a explosé
dans ce domaine depuis la publication en 1975 du livre
révolutionnaire de Raymond Moody sur les
NDE, « La Vie après la Vie ».
Souvenirs
prénataux (PBM) et Expériences prénatales (PBS)
Le
Témoin, à travers les rêves, les visions, l'ouïe,
la perception d'une présence, etc. découvre la vie dans
les cieux avant la naissance, ou a un contact avec les esprits qui
s'y trouvent. Certains ont vu des âmes, ou des esprits de
l'autre côté qui attendent de naître.
Les
témoins proches de la mort, dans les moments, les jours ou les
semaines qui précèdent la mort, commencent à
parler d'aller à l'hôpital et de la nécessité
de faire ses bagages pour un voyage. Ils signalent souvent
l'apparition d'êtres (souvent des proches décédés)
qui sont venus pour les ramener à la maison et rapportent avec
enthousiasme des aperçus d'un endroit fantastique de toute
beauté où ils entreront bientôt.
Communications
après la mort (ADCS)
Le
témoin, par les rêves, les visions, l'ouïe, la
perception d'une présence, etc. reçoit des
communications d'une ou de plusieurs personnes décédées,
qui non seulement apportent réconfort à la personne
endeuillée, mais aussi souvent des informations sur l'endroit
où se trouve la personne décédée et ce
qu'elle fait.
Les
rapports des adultes d'un foyer céleste
Frances
G. roulant à vive allure a été projetée
de sa moto par-dessus la rampe d'un pont dans la rivière en
contrebas. Cherchant désespérément à
respirer, elle s'enfonça dans les profondeurs troubles de la
rivière.
Soudain,
toute la douleur a cessé alors que son esprit glissait
silencieusement de son corps, mais pas dans l'oubli. Il raconte :
« Mon
corps flottant a été tiré par une voix disant :
'Allez, Frances, allons-y !'
« J'ai
commencé à descendre une sorte de tunnel… à
une vitesse vertigineuse… Il n'y avait pas de sentiment de
perte, ou de tristesse de quitter mon mari et les filles. Il n'y
avait qu'une aura de sérénité qui n'a cessé
d'augmenter, et la connaissance que tout était lié
d'une manière ou d'une autre. Je rentrais chez moi dans le
monde où j'avais déjà existé en tant
qu'être spirituel magnifique rempli de lumière. »
On
ne peut qu'imaginer le traumatisme de la chute libre d'une moto de
course vers des eaux mortelles. Pourtant, lorsque le souffle de vie
s'est épuisé, Frances n'a pas perdu conscience. Au
contraire, sa conscience a changé.
Quand
son esprit a quitté son corps, elle pouvait encore penser et
ressentir, mais elle a été libérée de la
douleur physique. La peur a été remplacée par la
sérénité parce qu'elle a été
restaurée dans son « interconnexion avec toutes les
choses de l'univers ».
Elle
a reconnu qu'elle retournait dans son ancienne maison, une maison
céleste où elle avait existé comme « un
magnifique être spirituel de lumière ».
Comme
c'est extraordinaire ! Est-il possible que nous soyons tous
« des êtres spirituels magnifiques de lumière ? »
Pendant
l'enfance, Angie F. a souffert d'abus insoutenables. Son corps
guérit, mais pendant des années les cicatrices sur son
âme furent si profondes qu'elle ne put échapper à
la dépression, à l'anxiété et aux
sentiments de trahison. Avec le mariage et deux jeunes fils, Angie a
trouvé des moments de joie, mais malgré tous ses
efforts, elle ne pouvait pas s'élever de façon
permanente au-dessus du tourbillon incessant du désespoir. Son
estime de soi était tellement endommagée qu'elle
a finalement perdu la volonté de vivre. Il y a eu des
tentatives de suicide, timides au début.
Puis
vint le jour où elle était déterminée à
mettre fin à sa souffrance émotionnelle et à le
faire correctement en avalant une grande quantité de drogues
avec de l'alcool et en se tranchant les veines. Les drogues ingérées,
les poignets ensanglantés enveloppé dans des serviettes
pour protéger le canapé, Angie s'est allongé
dans l'attente de la mort. Bientôt la pièce tournoyait,
s'estompant et disparaissant peu à peu.
L'esprit
d'Angie est sorti de son corps et au départ est entré
dans un royaume sombre et effrayant. Elle a prié désespérément
à la recherche d'aide et a enfin été délivrée.
Un
puissant Être de lumière s'est présenté.
Elle rapporte :
« J'ai
été captivée par sa beauté. Pourtant,
bien que l'idée de Dieu me remplisse d'émerveillement
et de crainte, j'étais certaine que je ne rencontrais pas ce
personnage magnifique pour la première fois. Je ressentais une
grande familiarité envers lui.
« Alors
que je ne me souvenais pas de tous les détails d'une vie avant
ma naissance, je me réappropriais la vie que j'avais partagée
avec le Père, une vie spirituelle qui semblait s'étendre
jusqu'au début de l'univers. »
L'esprit
d'Angie n'est pas revenu directement à sa maison céleste,
peut-être à cause de la façon qu'elle a choisi de
mourir. Mais en implorant par la prière, elle fut finalement
sauvée des ténèbres par un être magnifique
dont elle se souvient, son Dieu et Père, avec qui elle s'était
associée avant de venir sur la terre. Les souvenirs de son
ancienne personnalité et de sa vie antérieure ont eu un
effet puissant sur elle quand elle est revenue sur la terre.
Elle
savait maintenant qu'elle existait depuis « le
commencement de l'univers » et avait un Père au
ciel qui l'aimait. Les abus qu'elle a subis sur la terre l'ont
presque détruite. Mais la découverte de son vrai moi
l'a complètement changée. Angie a trouvé le
bonheur, le vrai but de sa vie et une conscience qu'elle était
une fille chérie de Dieu.
Dans
le cas suivant, une femme, Mary a senti son esprit essayer de quitter
son corps. De toutes ses forces, elle s'est battue contre la mort.
Malgré ses efforts, son esprit quitta son corps et flotta
au-dessus de la terre. Une escorte angélique est apparue, lui
demandant de les suivre. Mary leur a dit qu'elle ne voulait pas les
accompagner mais elle a été emmenée de la terre
vers une lumière inhabituelle. En arrivant vers cette lumière,
ses sentiments ont subi un changement étonnant. Elle raconte :
« La
lumière rayonnait un sentiment d'amour extrême. Je
pouvais dire que j'y étais déjà allée.
J'étais si heureuse de rentrer chez moi. Plus je me
rapprochais, plus j'étais heureuse et plus je m'attendais à
être à la maison. Le sentiment était semblable à
celui d'arriver dans votre entrée ou en ville, lorsque vous
êtes parti depuis très longtemps, et que vous avez hâte
d'entrer chez vous et de voir votre famille et vos proches. Je
sentais mon coeur éclater de joie et de bonheur. »
Avant
que Mary ne comprenne sa destination, elle s'est battue en mourant.
Même l'apparition d'une escorte angélique n'a pas apaisé
ses craintes. Ce n'est que lorsqu'elle a rencontré l'Être
de lumière et qu'elle a été rassurée par
son amour que toute résistance a fondu. C'est alors qu'elle
l'a reconnu.
Elle
le connaissait, ainsi que l'endroit où ils étaient.
Elle était de retour à la maison.
Au
cours d'une opération majeure, Gary est mort. Son esprit a
quitté son corps et il a rencontré un être
angélique. Ensemble, ils ont traversé un tunnel.
Gary
a instinctivement reconnu que c'était par ce même tunnel
qu'il était venu sur terre de nombreuses années
auparavant. Il n'y avait aucun doute à ce sujet !
Gary
réfléchit : « C'est peut-être la
façon dont tous les êtres passent entre les mondes. »
Le sentiment de Gary de « reconnaître »
un endroit qu'il a déjà visité est typique de
nombreux individus qui ont voyagé dans ce royaume. D'après
son expérience et bien d'autres, il apparaît que des
escortes ou des guides accompagnent chacun d'entre nous pendant tout
ou partie du « voyage entre les mondes ».
Au
cours d'un arrêt cardiaque complet, les signes vitaux de Gloria
M. se sont éteints, mais pas sa conscience. Elle rapporte :
« J'ai
quitté mon corps et je suis montée très vite
vers le haut. Vers un ciel clair et vaste mais avec l'impression
d'être dans le noir. L'aube était imminente. J'ai senti
une paix merveilleuse et un immense amour m'envelopper.
« 'Bienvenue
à la maison !', ai-je entendu dans mon esprit. Je pensais
à ma vie. Vais-je être rejetée puisque je n'ai
pas mené une vie sans reproche ? Et comment pourrais-je
oublier cette existence familière ?
« Puis
j'ai entendu : 'Bon travail, tu as essayé très
fort et tu n'as jamais abandonné !' »
« Bienvenue
à la maison » est une belle salutation ici sur
terre, mais combien plus beau cela doit être d'entendre ces
paroles au pas de la porte de notre maison éternelle, surtout
quand on sait que nous sommes les bienvenus même si nous
n'avons pas été parfaits pendant notre vie terrestre.
Et quelle stupéfaction de savoir que nous avons pu oublier un
tel endroit, si particulier et plein d'amour !
L’histoire
suivante traite d'une NDA particulière. C'est une expérience
que beaucoup de personnes âgées qui luttent contre des
maladies en phase terminale, ou qui souffrent des effets débilitants
dus à l'âge connaissent.
Un
homme âgé était assis sur sa chaise favorite et
profitait de la vue depuis son porche lorsqu'il a eu cette vision
remarquable. Il rapporte :
« Le
ciel s'est soudainement ouvert. Il semblait se détacher comme
un accessoire en toile et le ciel m'a été révélé.
Quand je me suis levé et que je me suis retourné, j'ai
vu mon corps assis sur la chaise et il y avait une ecchymose bleue
sur mon oeil droit qui n'avait jamais été là
auparavant. Je me suis retourné et j'ai regardé vers le
haut où le ciel s'est ouvert et c'était si beau.
« Il
y avait de la lumière qui sortait de l'ouverture et c'était
une lumière vivante. Elle est venue vers moi et quand elle m'a
touché, j'ai senti une chaleur, une paix et une conscience
complète de tous mes souvenirs et de ce que j'avais vécu
tout au long de ma vie. Je me suis retrouvé flottant vers le
haut, vers la lumière et c'était comme si je rentrais
chez moi, dans un endroit que j'avais laissé il y bien des
années auparavant… ma vraie maison. J'ai fait un trou
dans le ciel et j'ai tout reconnu. C'était comme si je n'étais
jamais parti. »
« Ma
vraie maison » ! Bien qu'il ait pensé pendant
de nombreuses années qu'il a vécu sur terre, que la
terre était sa vraie maison, cette expérience lui a
révélé que la terre n'était qu'une
résidence temporaire.
Les
personnes qui ont partagé gracieusement les expériences
racontées ici, disent invariablement qu'elles n'ont pas
seulement découvert, mais redécouvert des choses
qu'elles savaient bien avant leur vie sur terre.
Ces
souvenirs sont normalement bloqués par un voile d'oubli. Mais
quand ce voile est enlevé, même brièvement,
certaines vérités sur notre existence antérieure
nous reviennent en mémoire, comme par exemple :
—
Nous avons existé
bien avant la création de la terre, peut-être même
au « commencement de l'univers ».
— Nous
avons un Créateur, ou Père, avec qui nous avons vécu
dans une maison céleste avant notre naissance.
— Nous
sommes de « magnifiques êtres de lumière »
avec le pouvoir de choisir la lumière ou les ténèbres.
— Nous
pouvons mériter le droit de retourner dans notre foyer céleste
en tant qu'êtres spirituels plus mûrs en nous efforçant
de remplir notre mission terrestre.
Peut-être
s'agit-il là de vérités qui ont frappé
l'âme du poète Wordsworth lorsqu'il a écrit :
Notre
naissance n'est qu'un sommeil et un oubli ;
L'âme
qui se lève avec nous,
Etoile
de notre vie,
A
pris ailleurs son départ
Et
vient de loin ;
Ce
n'est pas dans un oubli total,
Ni
entièrement nus,
Mais
en traînant des nuées de gloire
Que
nous venons de Dieu
Qui
est notre demeure.
Le
ciel n'est pas loin de nous
Dans
notre première enfance. »
Les
enfants nous parlent d'une maison céleste
La
phrase de conclusion de Wordsworth : « Le ciel n’est
pas loin de nous dans notre enfance », soulève une
question intéressante. Est-il possible que les enfants se
souviennent de leur maison céleste ? Après tout,
ils étaient là plus récemment que les adultes.
« Absolument ! »
répond le Dr Elisabeth Kubler-Ross, médecin de renommée
internationale. La chercheuse pionnière dans son livre
classique, « On Death and Dying », a joué
un rôle clé dans le lancement du mouvement qui a tant
fait pour aider les gens à mourir dans la dignité.
Dr
Kubler-Ross :
« Il
est vrai que je suis surtout connue pour mes recherches sur le
processus de la mort, mais je crois tout autant que nous avons vécu
avant la naissance, que nous vivons après la mort. J'ai
interviewé des milliers d'enfants au cours de ma carrière.
Beaucoup d'enfants avant l'âge de cinq ou six ans, alors que
leurs souvenirs sont encore purs avant qu'ils ne commencent l'école
et qu'ils deviennent terrestres ou souillés par des choses du
monde, peuvent vous dire des choses sur notre maison céleste,
sur le voyage vers la terre, sur les anges gardiens, sur le choix de
leurs parents, sur l'entrée dans le ventre de leur mère,
sur leur naissance, etc.
« Après
quelques années passées à l'école, les
souvenirs du paradis sont pour la plupart oubliés. Ces enfants
sont trop gênés pour les raconter parce qu'ils sont
maintenant 'sophistiqués', ils sont devenus terrestres. »
Nous
devenons tous liés à la terre quand nous oublions qui
nous sommes vraiment -de magnifiques êtres éternels avec
un héritage divin, venant d'une maison céleste,
séjournant ici, temporairement sur terre. Nous n'avons pas
besoin de regarder loin, souvent pas plus loin qu'à
l'intérieur de nous-mêmes, pour voir comment notre
bonheur, notre potentiel, notre estime de soi souffrent quand nous
oublions notre héritage éternel, que nous sommes tous
des enfants de lumière, et que notre lumière est
Dieu lui-même. C'est le cas d'Angie que nous avons rencontré
plus tôt. Les expériences des enfants peuvent être
très utiles ici.
Le
Dr Melvin Morse, le pédiatre qui a écrit « Closer
to the Light », n'a délibérément
choisi que des sujets jeunes pour ses recherches sur la mort
imminente. Il a observé que les enfants sont plus susceptibles
de donner des descriptions et des explications pures parce qu'ils ont
été peu exposés aux systèmes de croyances
du monde et sont par conséquent, moins susceptibles d'embellir
ou de déformer leurs récits.
Voici
quelques brefs exemples de souvenirs d'enfants et d'expériences
de leur « maison » :
Alors
qu'il se rendait à l'épicerie, Jonathan, dix-huit mois,
a dit à sa mère : « Maman, mon père
me manque vraiment ». Sa mère lui répondit :
« Ton papa sera rentré à la maison avant que
nous soyons revenus du magasin ».
Mais
Jonathan rectifia : « Non, pas mon papa. Je veux dire
mon Père dans le paradis. J'avais l'habitude de m'asseoir et
de parler avec lui. Il me manque vraiment. »
Le
commentaire de Jonathan a vraiment surpris sa mère, car elle
ne croyait pas à de telles choses et n'avait rien enseigné
de tel à son fils.
Une
autre jeune mère a raconté une expérience
qu'elle a vécue avec sa fille de quatre ans, Sachi.
Peu
après la naissance de son frère, la petite Sachi a
commencé à demander à ses parents de la laisser
seule avec le nouveau bébé. Ils craignaient que, comme
la plupart des enfants de quatre ans, elle puisse être jalouse
et ne frappe son frère ou le secoue, alors ils ont dit non.
Mais elle ne montrait aucun signe de jalousie. Elle traitait le bébé
avec gentillesse et ses supplications de rester seule avec lui sont
devenues pressantes. Ils ont décidé de l'autoriser.
Enchantée,
elle est entrée dans la chambre du bébé et a
fermé la porte, mais pas complètement, alors ses
parents, curieux ont jeté un coup d'oeil et écouté.
Ils
ont vu la petite Sachi marcher tranquillement jusqu'à son
petit frère, mettre son visage près du sien et dire
tranquillement : « Bébé, dis-moi ce que
Dieu ressens, je commence à oublier ».
Sachi
s'est rendu compte que les souvenirs de son ancienne maison et de sa
relation avec Dieu s'estompaient et elle a logiquement supposé
que son frère qui venait tout juste de venir du ciel, aurait
un souvenir clair de leur foyer céleste et de leur Père
céleste, et qu’il pourrait les partager avec elle.
Suzy
discutait avec son fils de trois ans, Devin, lorsqu'il a soudainement
dit : « Maman, rentrons à la maison. »
« Où est la maison ? » a demandé
sa maman.
« Très
loin », dit Devin en pointant son doigt vers le haut, il a
continué : « Dans le ciel. C'est l'endroit où
est notre maison là-haut ».
Les
souvenirs de Devin de l'emplacement de sa vraie maison et le désir
de la petite fille de parler à son petit frère
nouveau-né, attestent qu'ils conservent encore des souvenirs
de leur foyer d'origine et que leurs affirmations spontanées
ne sont pas le produit d'un conditionnement culturel. L'âge et
l'innocence de ces jeunes enfants qui sont venus si récemment
de leur maison céleste sont une preuve puissante de son
existence.
Pour
en revenir à Larry T. dont une partie de l'expérience
de NDE a été racontée plus tôt, il a
constaté, alors qu’il s’est retrouvé dans
une ville de lumière d'une beauté indescriptible, que
les sentiments qu'il ressentait étaient comme il ne les avait
jamais ressentis auparavant. Il pouvait sentir la divinité
totale dans la ville. Alors qu'il se tenait là essayant
de comprendre tout ce qui se passait autour de lui, il commença
à se souvenir de sa vie prémortelle. Il dit :
« D'autres
souvenirs me sont revenus d'une époque antérieure.
C'était une époque où nous faisions tous partie
du monde céleste de Dieu. C'était une époque
pendant laquelle nous avons tous participé à une grande
Assemblée au sujet des préparatifs pour notre existence
mortelle sur terre. La plupart d'entre nous sont restés loyaux
et fidèles au Père, gagnant ainsi le droit de venir sur
la terre et de prendre un corps. Nous avions gagné le droit de
quitter notre maison céleste. Nous pourrions dorénavant
être mis à l’épreuve et testés sur
la terre. »
Les
souvenirs de Larry au sujet de notre maison d'origine constituent un
pont entre ce chapitre et les chapitres suivants. Ce qui est
intriguant dans son récit, c'est son observation
selon laquelle nous avions gagné le droit de venir sur terre.
Nous n'avons pas été forcés de venir sur terre,
nous avons gagné le droit de venir ici.
Et
que devions-nous faire sur terre ? Ces questions et ce que le
droit de venir sur terre représente pour chacun d'entre nous
seront explorés dans les chapitres suivants.
En
résumé
C'est
une croyance généralement répandue dans la
plupart des cultures et tout au long de l'histoire, que nous sommes
plus qu'un accident d'évolution. Nous sommes venus de Dieu
« traînant des nuées de gloire »
comme l'a si éloquemment décrit le poète
Wordsworth.
Nous
sommes tous, en réalité, des enfants avec l'étincelle
divine de Dieu en nous. Nous ne sommes que des voyageurs temporaires
sur la terre et selon la façon dont nous agissons ici-bas,
nous allons obtenir le droit de revenir à cet Être
divin, celui quinous a donné la vie et à notre vraie
maison.
CHAPITRE
2
—
L’apparence
de notre demeure céleste
À
quoi ressemble notre maison prémortelle ? Que font ses
habitants ? Certaines des réponses à ces questions
seront abordées dans le présent chapitre, en examinant
les comptes rendus de personnes qui l’ont visité et qui
ont été autorisés à présenter des
aperçus de ce royaume.
Pourquoi
nous ne nous souvenons pas de notre maison céleste
Plusieurs
personnes ont découvert pourquoi elles ne se souvenaient pas
de cette maison paradisiaque. L'un de ces individus était
David G. qui avait treize ans au moment de son expérience. Il
a été renversé par un camion alors qu'il se
rendait à l'école à bicyclette. Il s'est
retrouvé ensuite assis sur un banc de marbre, admirant le beau
paysage qui l'entourait. À côté de lui, sur le
banc, était assis un vieil homme qui lui parlait :
« 'Eh
bien, vous avez eu une dure journée', dit le vieil homme,
comme s'il était au courant. Avec un soupir fatigué,
j’ai dit : 'Oui, j'en suis sûr'. Tous les deux nous
étions assis là. Puis, je me suis souvenu à quel
point j'étais vraiment dans le pétrin. J'espérais
qu'il aurait une réponse que je pourrais supporter d'entendre,
j'ai demandé : 'Suis-je mort ?' Il a souri pour me
rassurer et m'a dit : 'Non, tu n'es pas mort. Ton corps
est dans le pétrin, mais on s'en occupe bien et tu n’as
pas à t’inquiéter.'
« Je
lui ai demandé : 'Comment suis-je ici, en ce lieu, alors
que je sais que mon corps est là-bas à l'hôpital ?
Et où est cet endroit ? Comment puis-je voir cet endroit
et vous, si je ne suis pas dans mon corps ? Comment puis-je être
à deux endroits à la fois ?' J'ai commencé
à me sentir très contrarié.
« Il
répondit : 'Je suis ici au nom de ta famille, pour te
rappeler l'amour du Père céleste pour toi et pour te
rappeler d'où tu es venu'. Ma première pensée
fut 'de l'hôpital ?' Il sourit et dit : 'Non, je veux
dire la maison de ton Père'.
« C'est
à ce moment que j'ai réalisé que je savais que
tout ce qu'il me disait était vrai et que je le savais depuis
longtemps avant ma naissance. Je me souvenais qu'avant d'être
un être physique, j'étais un être spirituel, et
tout cela avait un sens parfait. J'étais vraiment surpris
que j'ai pu oublier de telles choses, quand il m'a rappelé que
pour vivre une vie physique, sur terre, il était nécessaire,
au moins pour un certain temps, d'oublier un peu nos connaissances
antérieures afin que nous puissions vivre plus pleinement les
choses physiques, faire des choix, relever des défis et oui,
même faire des erreurs, de sorte que nous pourrions apprendre
de manière que seule une vie physique pourrait nous le
permettre. Si nous gardions en mémoire toutes les données
de notre connaissance antérieure, nous pourrions ne pas nous
donner la peine de faire l'expérience de la vie physique, nous
pourrions décider de ne pas souffrir, et ainsi de perdre le
bénéfice de l’expérience.
« Je
me suis aussi souvenu de la promesse que j'avais faite à mon
Père céleste en acceptant l'opportunité, les
défis et la responsabilité d'une vie physique et de
tirer le meilleur parti de cette opportunité pour moi et pour
lui et de retourner à sa maison avec la connaissance et
l'expérience acquise. C'est pourquoi nous devons oublier notre
existence antérieure lorsque nous prenons un corps physique
pour que nous puissions apprécier, bénéficier et
apprendre tout ce que nous pouvons de notre vie physique. Nous devons
redécouvrir ce que nous savions avant de venir ici-bas, mais
maintenant de manière physique. De même, à
travers cette vie physique, nous devons aussi découvrir
comment retourner vers notre Père céleste.
« Par
le bien que nous faisons à d'autres dans la vie terrestre, par
les façons dont nous améliorons nos esprits, et par les
façons dont nous apprenons à surmonter les appétits
du corps physique et de la vie terrestre, par ces choses, nous
gagnons notre droit de retour à la Maison de notre Père.
« Ce
faisant, nous magnifions et glorifions notre Père. C'est
l'amour de notre Père qui nous envoie sur la terre et c'est
notre amour pour lui qui nous permettra de retourner à la
maison dans ses bras aimants.
« Nos
souvenirs du ciel sont bloqués, ce qui exige que nous
apprenions à vivre par la foi pendant que nous sommes sur
terre. Mais dans des moments tranquilles ou à certaines
occasions spécifiques, nous pouvons sentir que notre vrai moi
dépasse les limites du présent. »
Notre
maison céleste est comme les villes
De
nombreuses personnes, au cours de leur expérience de mort
imminente, ont déclaré avoir vu des villes de lumière
rayonnantes. Cecil L. avait sept ans lorsqu'il s'est noyé en
essayant de sauver son frère. Cecil a été
ramené à la vie plus tard, mais pas son frère.
Alors que Cecil était au fond de la rivière luttant
pour survivre, les événements suivants se sont
produits. Elle raconte :
« Un
sentiment de paix m'envahit. J'ai senti mon esprit sortir de mon
corps et je suis entré dans un vide noir. C'était un
peu effrayant. Au bout de la route, il y avait une porte de lumière.
J'ai avancé vers elle, lentement au début, puis de plus
en plus vite, comme si j'étais à l'avant d'un train qui
accélère. Puis je me suis arrêté et j'ai
marché complètement dans la lumière. J'ai
remarqué que le ciel, les bâtiments, l'herbe émettaient
leur propre lumière.
« Et
tout était beaucoup plus coloré que ce que nous voyons
ici. Une rivière serpentait devant
moi. De l'autre côté, il y avait une ville, et une route
qui la traversait jusqu'à une autre ville, et une autre ville,
et une autre ville, et une autre et une autre et une autre. Juste en
face de moi, mais de l'autre côté de la rivière,
il y avait trois hommes. Ils se sont avancés vers moi. Je ne
les ai pas reconnu tout de suite, mais j'en connaissais un, c'était
Lynn B. (il est mort quelques semaines avant que je sois né).
Je savais que ces trois hommes formaient en quelque sorte un comité
d'accueil pour m'escorter jusqu'à la première ville.
« La
première ville était comme une ville de premier niveau.
Les gens y restaient jusqu'à ce qu'ils soient prêts à
aller dans la ville suivante. Il y avait une progression constante,
de ville en ville. »
Cecil
a non seulement vu un certain nombre de villes mais a appris que
leurs résidents étaient préparés dans une
ville pour passer à l'autre. Bien que cela n'ait pas été
énoncé directement, l'impression était que la
progression continue mènerait finalement à la présence
de Dieu. Alors que chaque ville de lumière est impressionnante
et inspirante, la lumière émanant des différentes
villes n'est pas d'une intensité uniforme.
Ce
fait a aussi été montré à Lorenzo D.
Lorenzo
mourut et rencontra un messager céleste, son guide. Le guide a
dit : « Allons-y maintenant ».
« Nous
sommes montés, et presque instantanément nous étions
dans un autre monde. Il était d'une telle ampleur que je
n'avais aucune idée de sa taille. Il était rempli
d'innombrables personnes qui avaient la même apparence que les
hommes sur terre.
J'avais
fait connaissance avec certains d'entre eux dans le monde que je
venais de quitter.
Mon
guide m'a informé que ceux que j'ai vus n'étaient pas
encore arrivés à leur lieu de séjour final.
« Encore
une fois, mon guide m'a dit : 'Allons-y'. En un instant, nous
étions aux portes d'une belle ville. Un portier l'a ouvert et
nous sommes entrés. La ville était grande et belle
au-delà de tout ce que je peux décrire. Elle était
illuminée de la plus pure des lumières, brillante mais
pas éblouissante ou désagréable. Les gens,
hommes et femmes, dans leurs occupations et leur environnement,
semblaient satisfaits et heureux. J'ai reconnu ceux que j'ai
rencontrés sans qu'on me dise qui ils étaient.
« Mon
guide ne me permettait pas de m'attarder beaucoup, mais plutôt
de me dépêcher de nous rendre à un autre lieu
encore plus haut, mais qui était connecté. C'était
encore plus beau et glorieux que tout ce que j'avais vu auparavant.
Pour moi, son étendue et sa magnificience étaient
incompréhensibles. »
Le
guide de Lorenzo l'a emmené dans trois sites paradisiaques.
Dans le premier, les êtres arrivant de la terre attendaient
qu'on leur assigne leur place au ciel. Le deuxième site était
une belle ville de lumière et la troisième, une autre
ville de lumière encore plus grande et belle que la première.
Lorenzo
a supplié son guide de rester, mais on lui a dit qu'il était
seulement autorisé à visiter ces « villes
célestes », mais qu'il ne pouvait rester que
brièvement parce qu'il n'avait pas encore terminé sa
mission dans la mortalité.
Bien
que peu d'individus qui ont eu des expériences de mort
imminente ont rapporté avoir vu
plusieurs villes de lumière, la seule ville qu'ils ont vu ou
visité était extrêmement impressionnante et
inspirante. Invariablement, ils ont fait des commentaires sur la
lumière.
C'était
plus qu'éclairant. Ils ont rapporté que la lumière
n'était pas la lumière réfléchie d'une
source extérieure de la ville, comme un soleil, mais qu'elle
émanait de tous les aspects de la ville elle-même. Il
n'y a pas besoin d'un soleil parce que tout dans la ville produisait
la lumière qui diffuse un sentiment de paix, d'acceptation et
de compréhension, et qui est omniprésente.
Linda
A. a rapporté qu'on lui a montré une grande ville :
« Il
avait des couleurs dorées et il y avait ce qui ressemblait à
une grosse explosion lumineuse venant de la ville. Il y avait des
couleurs que nous n'avons pas sur terre. Ces couleurs étaient
si brillantes et intenses qu'elles blesseraient nos yeux si on les
regardait sur terre. Mais pas là ! C'était une
ville glorieuse et rayonnante, avec des bâtiments et des rues.
Les rues avaient des briques. Elles étaient comme des briques
d'or. Les bâtiments, et je sais que ça semble vraiment
étrange, étaient intelligents. C'étaient des
bâtiments de connaissance. »
Au
cours de son expérience de mort imminente, Larry T. a été
accueilli par une escorte qui l'accompagnait alors qu'ils se
dirigeaient vers une lumière brillante.
« Alors
que nous approchions de la lumière, on m'a dit : 'Nous ne
pouvons pas aller plus loin'. Juste devant nous, se trouvent les
limites de notre voyage qui se terminait au pied d'une montagne. Des
falaises roses disparaissaient dans un brouillard brumeux. De très
hautes montagnes émergeaient à travers le brouillard
alors que les nuages cotonneux dérivaient lentement à
travers leurs pics escarpés. Une splendeur royale couronnait
cette scène céleste.
« Au
pied des montagnes s'étendait une ville glorieuse. De hautes
flèches et des pinacles s'élevaient en haut d'une
colline splendide, défiant les nuages au-dessus.
« La
lumière rayonnait, se détachant des bâtiments de
grande taille. Un millier de nuances différentes de couleur
emplissaient le spectre. J'ai fait beaucoup d’efforts pour
apprécier l'immensité de la ville qui se trouvait en
dessous de moi. D'abord, je n'ai pas vu les détails délicats
des flèches bombées jusqu'à ce que j'étudie
la scène plus en détail.
« Le
dôme de chaque flèche était recouvert d'or pur.
Il y avait des pinacles de patine rose parmi les flèches.
« Mes
émotions me submergeaient alors que je m'enfonçais
jusqu'aux genoux dans l'herbe haute. À travers chaque porte
d'entrée et chaque fenêtre scintillait une légère
lumière bleue. »
Bâtiments
Larry
T. a vu de magnifiques bâtiments, mais à une certaine
distance. Cependant, il a pu visiter une ville céleste et
entrer dans un bâtiment. Il rapporte :
« C'est
magnifiquement beau qu'il n'existe pas de mots qui peuvent décrire
correctement ce que j'ai vu, mais je vais essayer.
« J'étais
dans ce bâtiment époustouflant. Il y avait des marches
menant à des portes massives.
De part et d'autre des portes se trouvaient de grandes colonnes
cannelées avec des pierres ornementales. En entrant par deux
portes gigantesques, je me suis retrouvé
dans un grande entrée menant à une grande salle,
de forme ronde, avec des escaliers qui montaient de l'autre côté.
Au centre de la salle ronde se trouvait une table ronde translucide
et cristalline. Au milieu il y avait une coupe magnifique avec des
fruits et des fleurs. Il y avait une colonne centrale qui soutenait
cette table et trois petites pattes qui rayonnaient de la base. Les
extrémités des pattes ressemblaient à ce qui me
semblait être les pieds d'un animal. Au-dessus de la table se
trouvait un lustre glorieux qui rayonnait de lumière.
« Le
sol de la pièce semblait être en marbre blanc. En
entrant dans la pièce, on voyait trois portes, une directement
en face de moi, une à ma gauche et une à ma droite.
L'escalier
en face de moi se terminait par un balcon de marbre. Sur les murs, il
y avait ce qui me semblait être des images de dirigeants
bien-aimés qui avaient vécu sur terre. Les portes
avaient des arcs et les fenêtres aussi. Autour des fenêtres
étaient accrochées de magnifiques tapisseries et
rideaux. La combinaison de couleurs, de textures et de matériaux
donnait une apparence de sérénité, de paix et de
beauté. »
Rebecca
a vu de nombreux bâtiments pendant sa visite au paradis et a
commenté leur beauté et leur grandeur :
« Pendant
que nous marchions, mes yeux buvaient littéralement la
splendeur de mon environnement. Les maisons, au fur et à
mesure que nous les approchions et les dépassions, me
semblaient merveilleusement belles. Elles étaient construites
en marbre fin, entourées de larges vérandas, de toits
ou de coupoles soutenues par des piliers ou des colonnes massives ou
délicates ; Des marches sinueuses conduisaient à
des sentiers de promenades perlés et dorés. Le style de
l'architecture était différent de tout ce que j'avais
vu et les fleurs et les vignes luxuriantes partout surpassaient en
beauté même ceux de mes rêves les plus fous.
« En
tournant vers la gauche, mon escorte m'a guidée à
travers les belles colonnes de marbre qui, partout, semblaient
remplacer les portes dans une grande pièce oblongue. Les murs
entiers et le sol de la salle étaient revêtus de ce
marbre gris clair exquis, poli du plus grand éclat ; les
murs et les sols étaient parsemés de roses à
longues tiges exquises de toutes les variétés et
couleurs, du cramoisi le plus profond aux nuances les plus délicates
de rose et de jaune. »
Roy
M., dont l'expérience de mort imminente sera racontée
plus tard, a parlé d'une grande colline avec un énorme
bâtiment lumineux au sommet. Ce bâtiment éblouissant
lui semblait aussi grand qu'une petite ville avec deux énormes
portes d'entrée lumineuses.
Sarah
a vu un bâtiment qui semblait être en marbre blanc et
rose et une teinte plus belle que tout ce qu'elle n’a jamais vu
sur terre. Alors qu'elle se concentrait, elle s'est rendu compte
qu'elle pouvait voir à travers les murs et observer l'activité
à l'intérieur.
Une
pièce qui a attiré son attention était une
grande salle d'étude ou bibliothèque qui avait des
rangées d'énormes livres anciens et de beaux bureaux
sculptés, tout en étant simpliste dans le décor.
Les gens se déplaçaient librement et joyeusement. Elle
a vu une autre pièce où les femmes préparaient
la nourriture. Elle a également vu un homme assis dans ce qui
ressemblait à un module, travaillant à un type de
machine, comme un ordinateur, plaçant des cristaux colorés
et pointus se terminant dans les espaces.
Végétation
En
plus du bâtiment au sommet d'une colline mentionnée
ci-dessus, Roy M. a dit qu'il a aussi vu des jardins d'une beauté
à couper le souffle et des collines verdoyantes à perte
de vue. Les couleurs étaient magnifiques, au-delà de
tout ce qu'il n’avait jamais vu sur terre. Becky se
souvient d'avoir marché à travers des collines
doucement vallonnées et couvertes d'herbe verte et de fleurs.
Elle raconte :
« Cette
scène, d'une beauté exquise, semblait s'étirer
devant moi pour toujours. Tout avait de l'esprit. Je pouvais sentir
non seulement la vie dans l'herbe et les fleurs mais cette scène
rayonnait aussi d’une connaissance, celle d’une
communication qui transmettait l'amour, la paix et la joie, tous
ensembles mélangés.
« Et
les couleurs ! Même les couleurs rayonnaient la vie, la
connaissance, la convivialité et la bonne volonté.
Elles étaient belles au-delà de la description de la
terre, brillantes, mais en même temps douces, scintillantes ;
des pastels précieux qui semblaient irradier leur beauté
dans mon âme. »
Frances
a été très impressionnée par les fleurs
qu'elle a vues. Elle rapporte :
« Il
y avait tant de fleurs et d'arbres. Ils étaient vivants. Les
fleurs étaient si brillantes et avaient des couleurs que je
n'avais jamais vues auparavant.
« Les
bleus semblaient être polarisés. Les jaunes semblaient
comme si le soleil était à l'intérieur d'elles.
Leur luminosité était aussi intense que de regarder le
soleil dans ce monde, sauf que là, cela ne m'a pas fait mal
aux yeux. Elles étaient incroyablement belles et étaient
faites de lumière. »
Arlene
a décrit le beau jardin dans lequel elle s'est trouvée :
« L'herbe
était d'une si belle nuance de vert. Je n'ai reconnu aucune
des fleurs mais elles étaient exceptionnellement belles,
colorées et délicates. Elles étaient si belles,
que lorsque je suis revenue sur terre, je me suis mis en quête
d'en apprendre autant sur les fleurs que je le pouvais et cherchais
dans tous les livres de botanique ce que je pouvais trouver.
Mais
les fleurs que j'ai vues n'étaient pas de ce monde. Leurs
pétales étaient très diaphanes mais de couleur
brillante. Elles semblaient avoir la plus belle des parties de
beaucoup de différentes fleurs que j'ai vues sur terre
combinées. Il n'y a pas de mots pour décrire la beauté
des fleurs que j’ai vues. »
Au
cours de son expérience, Holly Draper s'est vue se préparer
à venir sur terre. Dans une scène, elle jouait avec
d'autres enfants près d'une fontaine située juste en
face d'un grand bâtiment. Il y avait un banc autour de la
fontaine où elle se souvient d'avoir traîné sa
main dans l'eau en s'émerveillant de sa couleur et de sa
composition. Sur le côté de la fontaine, loin du grand
bâtiment, il y avait un espace ouvert avec de l'herbe, des
arbres, des fleurs avec plein de papillons colorés et des
oiseaux. C'était un endroit chaleureux et paisible avec un
parfum délicat. Les fleurs étaient dans des jardins
sculptés mis en valeur par des arbres majestueux en pleine
floraison. Il y avait une grande variété d'arbres
majestueux. Holly n’a pas vraiment vu les oiseaux, mais elle
pouvait entendre leurs chants qui ajoutaient aux sentiments de paix,
d'harmonie, et de sérénité.
Habitants
Alors
que la beauté et la grandeur du royaume céleste ont
fortement impressionné tous ceux
qui avaient le privilège de le voir, ce sont les habitants de
ces royaumes qui les ont le plus impressionné. Comme nous le
verrons plus en détails dans les chapitres suivants, beaucoup
étaient des personnes qu'ils avaient connues sur terre. Ces
êtres émanaient de la lumière et étaient
parfaits dans leur forme, peu importe à quoi ils avaient
ressemblé la dernière fois sur terre. Ces êtres
étaient généralement là pour escorter et
informer ceux qui n’étaient que de passage, qu'ils
devaient retourner sur terre.
Certaines
personnes ont signalé la présence d'êtres
angéliques de qui émanaient de la lumière plus
grande et intense que ceux qui avaient déjà vécu
sur terre. Ces êtres rayonnaient aussi un sentiment
d'acceptation et d'amour inconditionnel qui était impossible à
décrire pour les visiteurs. Mais il y a un Être qui se
démarque de tous les autres. La lumière qui rayonne de
lui exhale non seulement de l'amour et de l'acceptation, mais aussi
une aura écrasante de puissance, de force et d'amour.
La
lumière rayonnant de cet être est si intense et si belle
que ceux qui l'ont vu sont absolument sûrs d'avoir été
en présence de l'Être Suprême. Beaucoup l'ont
reconnu intuitivement lorsqu'ils sont entrés en sa présence,
lorsque les souvenirs leur sont revenus sur qui Il est et de la
relation qu'ils avaient eu avec lui avant de venir sur terre.
Certains
se sont fait dire par une voix qui résonnait avec autorité
qu'ils étaient en présence de Dieu, mais la plupart le
savaient sans une telle déclaration.
Dans
d'autres endroits de ce livre, vous lirez des récits de
personnes qui ont rencontré cet Être et comment le fait
d'être en sa présence les a transformées.
L'Être
de lumière
Beaucoup
d'enfants, en partageant leur expérience de mort imminente
rapportent avoir vu un Être de lumière et utilisent des
termes masculins pour décrire ce qu'ils ont vu. Cet Être
les prend souvent dans ses bras où ils ont une vue rapprochée
de lui.
Ils
commentent l'amour qui émane de son visage, la beauté
perçante de ses yeux, la couleur de ses yeux et de ses
cheveux. Une femme, qui avait perdu la capacité de prier parce
qu'elle n'était plus capable de prier à cause de la
tradition religieuse qui enseignait que Dieu était une essence
qui ressemblait beaucoup à un gaz qui n'avait pas de forme, a
été très surprise et ravie de découvrir
qu'il a un corps visible, et qu'elle est sa fille. Elle a appris
qu'elle-même et les esprits de toute l'humanité ont été
créés par lui et à son Image.
Beaucoup
d'enfants ont fait l'expérience de rencontrer les habitants du
ciel. Melvin M. dans son livre fascinant « Closer to the
Light » croit que la raison pour laquelle beaucoup plus
d'enfants que d'adultes rencontrent l'Être de lumière,
c’est à cause de leur pureté et de leur
innocence. Leurs expériences, dont quelques-unes sont décrites
ci-dessous, sont très touchantes.
Kevin,
un enfant de trois ans, a été observé par sa
mère Linda debout et pensif près de la grande baie
vitrée du salon. Il est resté très longtemps
immobile, ce qui était étonnant pour un petit garçon
actif. Il est resté là à regarder par la fenêtre
sans bouger. Quand Kevin, finalement, s'est éloigné de
la fenêtre, elle lui a demandé ce qu'il faisait. Il
répondit : « Je parlais avec Dieu. »
Les
expériences des jeunes enfants diffèrent de celles des
adultes. Pour beaucoup, leurs souvenirs de la maison sont encore vifs
et ils se souviennent de qui est Dieu et de leur relation
particulière avec lui.
Par
exemple, un garçon de quatre ans du nom de Rocky s'appuyait
contre les battants de la
fenêtre de sa chambre quand elle a cédé, et il
est tombé de deux étages en s'écrasant sur la
tête. Il a été emmené d'urgence à
l'hôpital où les médecins ne lui ont pas donné
beaucoup de chance de survie. Mais il a survécu. Lorsqu'il est
sorti de l'hôpital deux semaines plus tard, il était
partiellement paralysé et a parlé avec beaucoup
d'hésitation, un mot à la fois. Avant que les mots ne
viennent, il montrait du doigt et faisait des gestes pour indiquer ce
qu'il voulait. Souvent, il attrapait du regard l'oeil de sa mère
et il montrait du doigt ce qu’il voulait. Pensant qu'il
essayait de communiquer au sujet de sa chute. « Oui,
Rocky, tu es tombé, tu es tombé de l'autre côté
de la fenêtre. »
Il
secouait la tête, ce qui indiquait que ce n'était pas ce
qu'il voulait dire. Un jour où ses paroles venaient un peu
plus facilement, il a dit à sa mère : « Moi,
le Ciel… » Surprise, elle l'a regardé et a
dit : « Quoi ? » Il répétait
en même temps « Moi, le Ciel » en
pointant vers le haut, puis vers lui-même. Elle a demandé
s'il était allé au ciel et il hochait la tête.
Après
un certain nombre de mois, ses capacités de communication se
sont améliorées, il a pu dire à sa mère
ce qu'il avait vécu :
« Quand
je suis tombé par la fenêtre, j'étais vraiment
blessé. Ils m'ont emmené à l'hôpital où
les médecins travaillaient sur moi. Je flottais près du
plafond et je pouvais les voir faire quelque chose sur le côté
de ma tête où j'ai été blessé.
C'est alors que Jésus est venu me prendre la main et m'a
emmené au ciel. J'ai vu des gens là-bas, il y avait des
familles et ils vivaient dans des maisons comme ici ». Et
il ajouta que notre Père céleste lui avait également
rendu visite.
Ce
ne sont pas tous les enfants qui déclarent avoir vu un être
de lumière, qu’ils identifient comme Dieu. Nombreux sont
les enfants qui rapportent que l'Être qu'ils ont rencontré
était Jésus. Ces déclarations ne proviennent pas
seulement de ceux qui sont élevés dans des familles
issues de la tradition chrétienne. Des enfants de foyers non
religieux, de foyers juifs et d'autres traditions non chrétiennes
ont rapporté à leurs parents étonnés
qu'ils ont rencontré Jésus.
Une
jeune mère a fait état d'une expérience qu'elle
a vécu avec sa fille de quatre ans :
« Ma
fille Ruth aimait se coucher avec moi et à l'occasion, je la
laissais venir. Un matin, elle m'a réveillé en me
serrant dans ses bras et en me secouant. Elle était très
excitée et quand elle m'a fait prendre conscience, elle m'a
dit : 'Maman, maman, Jésus m'a dit que j'allais au
paradis ! J'y suis allée et c'est magnifique : les
rues d'or et d'argent, et Jésus et Dieu sont là !'
Elle était tellement excitée que j'ai eu du mal à
suivre ce qu'elle disait.
Ma
fille n'était pas une enfant excitable. Normalement, c'était
une enfant calme, contemplative, intelligente, verbalement compétente
et précise dans son discours. Mais là elle est si
excitée qu'elle bégayait, recherchait les bons mots,
c'était très inhabituel. Elle n'avait jamais été
aussi excitée, même à Noël ou au cirque.
Jamais !
« J'ai
essayé de la calmer, mais elle a continué à
bavarder. Quand Ruth est née, j'étais ravie, mais ma
joie a été tempérée par le sentiment
qu'elle ne resterait pas longtemps avec moi. J'avais presque oublié
ce sentiment jusqu'à ce moment. Son discours sur la mort, ce
qu'elle n'avait jamais fait auparavant, a ramené ce sentiment
de malaise.
« J'ai
essayé de la calmer en la tenant sur mes genoux. Je lui ai
dit : Si tu allais au ciel, tu me manquerais tellement, en la
serrant fort, les yeux serrés mais j’étais
heureuse qu’elle ait eu un rêve si beau et l'idée
de la perdre était quelque chose à laquelle je ne
voulais même pas penser. Elle s'est retirée, m'a regardé
et a déclaré avec sérieux : 'Ce n'était
pas un rêve, c'était réel ! Mais tu n'as pas
à t'inquiéter maman, Jésus a dit que je pourrais
prendre soin de toi et que tu n'auras pas à t'inquiéter
de quoi que ce soit'.
« Je
ne suis pas une personne très religieuse, et quand Ruth a
soudainement commencé à parler de Jésus, du ciel
et de sa venue là-bas, c'était complètement hors
de ma compréhension. À ma connaissance, Ruth n'avait
jamais entendu parler des rues d'or du ciel, mais elle me les
décrivait maintenant avec excitation.
« Elle
a continué à parler sans s'arrêter sur la beauté
du paradis. Je lui ai de nouveau dit que j'étais contente
qu'elle ait fait un si beau rêve. Elle m'a arrêté
en me disant : 'Maman, ce n'était pas un rêve, mais
c'était vraiment, vraiment, vraiment réel'.
« Elle
est restée dans mes bras pendant un moment et m'a dit que je
ne devrais pas m'inquiéter ou me sentir triste, parce que
Jésus s'occuperait de moi. Finalement elle s'est assise, est
descendue de notre lit et a couru pour aller jouer.
« C'était
trop de penser à tout ça. Je suis restée là
un moment, à réfléchir à ce qu'elle
venait de dire, Jésus, le ciel, le fait qu'elle me quitte,
c'était trop dur d'y penser. Alors je me suis levée et
j'ai pris le petit-déjeuner. Le reste de la journée
était normal, sauf qu'entre 15h et 15h30 cet après-midi-là,
Ruth a été assassinée. Malgré toute la
douleur et l'angoisse que j'ai ressentie à sa mort, j'ai
également ressenti un sentiment de calme. Quand les choses
allaient vraiment mal, je me souvenais de ses paroles : 'Jésus
a dit que je pouvais prendre soin de toi'. Et elle l'a fait ! »
Dans
l'affaire suivante, une petite fille de cinq ans avait été
élevée dans un foyer violent et abusif par des parents
qui se considéraient comme athées.
Un
jour, au cours d'une dispute violente, son père a saisi son
arme, a tiré et a tué son fils, et puis s'est tué
lui-même. Les voisins ont entendu les coups de feu et sont
entrés dans la maison. Horrifiés, ils ont pris la
petite fille et ont appelé la police. Malgré tout ce
qu'elle avait vu, elle n'avait pas l'air d'être sévèrement
choquée. Certains pensaient qu'elle allait souffrir d'un
trouble de stress post-traumatique. Elle a été placée
dans une famille d'accueil avec un certain nombre d'autres enfants
dans l'attente d'un placement final.
Le
couple chez qui elle a été placée était
profondément religieux et a essayé d'aider leurs jeunes
enfants du foyer à comprendre les principes chrétiens.
Un jour, ils ont donné une leçon sur le Christ. La
femme a présenté une grande photo de Jésus et a
demandé à ses petits si quelqu'un savait qui c'était.
La petite fille qui venait juste d'être placée dans leur
foyer a levé la main. La femme, était un peu surprise à
cause du type d'éducation qu'elle avait reçue.
La
petite fille a dit : « Oui, c'est lui qui m'a tenu
quand mon père a tiré sur mon frère et sur
lui-même. Il a dit qu'il m'aimait et que je m'en sortirais
bien. »
Personne
ne peut prédire l'effet à long terme que cette
expérience aura sur cette petite fille. Elle sait qu'elle
n'est pas seule, que le Christ l'aime et qu'il sera là quand
elle aura besoin de lui.
Les
chercheurs aux États-Unis commencent tout juste à
recevoir des comptes rendus de NDE concernant des enfants élevés
en Chine et dans d'autres sociétés non chrétiennes.
L'un d'eux concerne un
garçon chinois de quatre ans, Go Hing, qui a été
déclaré mort après une noyade. Il a été
lavé et habillé pour l'enterrement, quand il s'est
assis de façon inattendue.
Inutile de dire que cela a grandement surpris et effrayé tous
les gens présents.
Quand
il s'est assis, il a dit à sa mère qu'il avait vu un
l'homme qui lui tendait la main et le tirait de l'eau. Sa mère
lui a demandé s'il connaissait le nom de l'homme qui l'avait
sauvé, en supposant qu'il s'agissait du directeur de l'école
où l'accident s’était produit. « Vous
ne le savez pas ? a répondu le garçon.
C'était Jésus. »
Cette
famille avait fui la Chine continentale et n'avait jamais eu de
contact avec des chrétiens. Sa mère n'avait jamais
entendu parler de Jésus. Après la déclaration de
son fils selon laquelle il s'agissait d'un Jésus qui l'a
sauvé, sa mère a cherché des livres qui
faisaient référence à Jésus pour savoir
qui il était.
En
résumé
D'après
ce qui précède et de nombreux autres comptes rendus, il
est évident que notre foyer prémortel est un endroit
d'une beauté indescriptible. En général
l'apparence qu'il rappelle aux observateurs, c'est que ce sont des
villes sans pollution ni désordre.
La
végétation à l'aspect d'un ordre plaisant,
agréable et semble conçue pour ajouter à la
beauté générale et la grandeur de la scène.
Des villes émettent de la lumière comme tout ce
qu'elles contiennent, y compris leurs habitants. Certaines personnes
ont vu plus d'une ville, qui ont manifestement des fonctions
différentes et émettent différentes intensités
de lumière.
Ces
villes de lumière sont une source d'inspiration impossible à
décrire. Jusqu'à un degré significatif,
l'apparence de notre maison terrestre semble être à
l'image de notre maison céleste. Peut-être que nos
tentatives d'embellir nos maisons terrestres sont un désir
inconscient de recréer notre maison céleste sur terre.
Quant
aux habitants du ciel, ils sont tout aussi impressionnants. Non
seulement ils émettent de la lumière, mais ils dégagent
une aura d'amour inconditionnel. Alors que tout le monde émet
de la lumière, il y a un Être qui émet de la
lumière comme aucun autre et laisse une telle impression sur
les observateurs que leur vie est changée à jamais.
Qui
est cet Être de lumière ? Enfants et adultes
rapportent que c'est Dieu ou Jésus, et beaucoup le désignent
comme leur Père céleste.
CHAPITRE
3
—
La
vie dans la maison céleste
Il
n'y a aucun moyen de savoir tout ce qui se passe dans notre foyer
prémortel/post-mortel, mais certaines conclusions peuvent être
tirées des récits de nombreuses personnes qui ont
effectué de brèves visites dans le royaume céleste.
Le premier et peut-être l'observation la plus importante est
que le ciel est organisé et bien défini.
De
plus, les observateurs ont senti une atmosphère d'urgence
associée à cette activité. Joe a déclaré
que la grande ville qu'il a vue était « un lieu de
lumière intense, un lieu d'activité intense, plus comme
une ville animée qu'une scène de campagne solitaire ».
Un
deuxième homme a dit : « Tout le monde était
occupé à faire quelque chose. Ils étaient
constamment occupés et semblaient très heureux. »
Une fille nommée Ella Jensen a dit : « Je n'ai
vu aucune scène d'oisiveté, quelle qu'elle soit. Tout
le monde, même les petits enfants, semblait activement impliqué
dans une occupation. »
George
R. alors qu'il était escorté par un guide de l'ordre
des hommes et des femmes justes dit : « Je les ai vu
organisés dans leurs diverses occupations, je pouvais voir
tous les hommes et toutes les femmes, leur position et leur ordre.
J'ai cherché à voir s'il n'y avait pas de désordre,
mais il n'y en avait pas, ni obscurité, ni désordre, ni
confusion. Tous étaient organisés et en parfaite
harmonie. »
Angie
F. a dit qu'elle pouvait voir l'intensité ressentie par les
esprits qu'elle voyait se mobiliser pour faire le travail de Dieu. On
lui a dit que le temps où le Sauveur retournerait sur la terre
était proche et tout le monde au Ciel était conscient
de ce fait et qu'ils travaillaient dans ce but.
Un
homme était décédé d'un cancer qui
l'avait gravement défiguré, mais quand sa femme,
Abigail l'a vu pendant son expérience de mort imminente, il
n'était plus défiguré et semblait être en
parfaite santé. Elle était excitée de le voir et
voulait lui parler, mais il a dit qu'il ne pourrait pas s'arrêter.
Quand elle a demandé ce qu'il avait à dire, il a dit :
« Je ne peux pas m'arrêter, il y a tant de choses à
faire. » Il n'avait pas l'air épuisé ni
éreinté ou surchargé, seulement très
préoccupé par une tâche très importante.
Avant
d'être renvoyée à son corps physique, elle l'a vu
une fois de plus. Cette fois, il était avec d'autres personnes
dans un bâtiment écoutant attentivement quelqu'un. Il a
jeté un coup d'oeil et l'a vu. Il était évident
qu'il savait ce qu'elle voulait quand il lui a fait signe qu'il ne
pouvait pas discuter avec elle parce qu'il y avait quelque chose de
très important à entendre. Dès que l'orateur a
fini, tout le monde, y compris elle et son mari, sont sortis
rapidement de l'immeuble et sont partis dans de nombreuses directions
comme s'ils avaient une tâche importante à accomplir.
Tous les gens que cette femme a vu étaient radieux, pleins de
vie, de vitalité et de bonheur, et pourtant leurs actions et
leurs attitudes ont révélé un profond sentiment
d'urgence.
Katie
était une fillette de huit ans dont la tête a heurté
violemment le côté d'une piscine publique et elle s'est
noyée. Après avoir été ramenée à
la vie, elle a hésité à partager avec ses
parents ce qui s'était passé. Elle a dit qu'une jolie
et rayonnante femme l'avait prise par la main dans un bel endroit.
Pendant qu'elle regardait autour d'elle, son grand-père,
décédé quelques années plus tôt est
venu lui rendre visite. Il lui a dit : « Que fais-tu
ici ? Ce n'est pas ton moment. J'ai besoin de te parler, mais je
ne peux pas maintenant. » En regardant ceux qui
l'accompagnaient, il a dit : « Dès que je le
pourrai, je reviendrai. » Il jeta un coup d'oeil à
Katie et répéta : « Ce n'est pas ton
heure, mais je vais te parler plus tard ». Il est ensuite
parti vite.
Ce
grand-père semblait surpris de voir sa petite-fille dans le
monde des esprits mais ses pressantes responsabilités ne lui
permettaient pas de s'arrêter et de discuter avec elle.
Types
d'activités
Enseignement
et apprentissage
L'existence
prémortelle est évidemment un lieu où un
individu grandit, se développe et apprend jusqu'à ce
qu'il soit prêt pour la vie sur terre. Apparemment, cette
préparation est dirigée par des êtres angéliques
et des personnes plus expérimentées, comme en
témoignent les éléments suivants.
Roy
M. raconte comment il a été préparé à
venir sur terre :
« Avant
de venir sur la terre, j'ai été emmené dans un
endroit où j'ai reçu des instructions sur ce que je
devais faire pendant que je serais sur terre. L'endroit où
j'ai reçu mon instruction était ce que j'ai appelé
l'école des anges. Cette école a de nombreuses salles
de classe pour la préparation et au fur et à mesure que
nous avançons, nous avons été emmenés
d'une pièce à la suivante. Dans ces salles, on nous a
enseigné les sujets concernant ce que nous aurions besoin de
savoir sur terre.
« Lorsque
les anges dans une salle avaient fini l'enseignement, je poursuivais
dans une nouvelle pièce. Chaque pièce communiquait avec
les autres pièces sur des thèmes spécifiques.
« À
l'école des anges, nous avions chacun un tuteur qui veillait
sur nous et nous aidait à nous préparer pour la vie sur
terre. Dans mon cas, on m'a assigné deux jeunes anges
masculins. Ils étaient serviables, dévoués
et amusants. J'ai découvert que nous avons tous des noms
spécifiques au paradis. Ils m'ont dit les leurs, mais après
que j'ai quitté la maison, je pourrais… ne pas me
souvenir d'eux. Ils m'ont emmené dans une pièce où
j'ai rencontré trois autres esprits en train d'être
préparés pour la vie sur terre. On m'a dit d'apprendre
à connaître ces trois personnes comme s'ils allaient
être mes meilleurs amis sur terre. »
Ce
qui est instructif ici, c'est le fait que non seulement ceux qui sont
sur le point de venir sur terre sont préparés, mais
aussi ceux qui suivent l'enseignement ont des personnalités et
des identités uniques. Dans le cas de Roy, il s'agissait
d'hommes avec des personnalités qui aiment s'amuser.
Cherie
L. a découvert que le tuteur de son fils à naître
était destiné à devenir le frère qu'il
n'avait pas encore. Un soir, alors que Cherie priait, elle a reçu
la visite de son fils à naître, Ryan. Elle a été
impressionnée par son excitation et son exubérance. Il
essayait d'être calme et digne mais ne pouvait pas cacher une
énergie palpitante. Il lui dit qu'il venait de terminer sa
formation et que Nathan (son frère, un peu plus âgé
que lui) avait été son tuteur jusqu'à ce qu'il
doive partir pour la terre. Ryan était très préoccupé
par le fait qu'il ne serait pas en mesure de compléter la
formation dont il avait besoin avant de venir sur terre, mais son
instruction et sa préparation avaient été prises
en charge par un autre être angélique. Avec ses
dernières instructions, Ryan était maintenant prêt
à venir. Il est évident pour ceux qui ont été
autorisés à entrevoir l'existence prémortelle
que l'accent est mis sur la préparation des esprits pour la
vie terrestre et qu'un nombre incalculable de personnes sont
évidemment impliqués dans cette entreprise.
Escorter
les esprits jusqu'à la terre
Venir
sur terre n'est pas une expérience solitaire. Discutée
en détail dans le chapitre six, les anges escortes sont
assignés à chaque esprit pour s'assurer que l'esprit
traversera indemne ce qui est apparemment une sombre région
occupée par des êtres malveillants.
Surveiller
ceux qui sont sur terre
Quand
les êtres sont escortés vers la terre, on leur donne
l'assurance que s'ils demandent de l'aide et des conseils, ils la
recevront dans la mesure du possible. Des anges gardiens veillent sur
ceux qui vivent sur terre, pour que le réconfort leur soit
donné quand on ils en ont
besoin, quand les épreuves et l'adversité semblent
accablantes. Cette aide dépend évidemment du fait que
ce qui est demandé soit en harmonie avec les objectifs
célestes et n'interfère
pas avec les missions terrestres des autres.
Escorter
les esprits à la maison
Le
Dr Kubler-Ross dit qu'il y a deux préoccupations majeures qui
hantent les parents dont les enfants ont été assassinés
ou qui sont morts par mésaventure. Leur première
préoccupation est la douleur que l'enfant a pu avoir à
souffrir et la seconde préoccupation est que personne n'était
avec l'enfant quand il est mort.
Le
Dr Kubler-Ross a travaillé avec des milliers de mourants, y
compris des enfants, et a découvert qu'au moment de
l'accident, la mort, la douleur n'est pas un problème
significatif et qu'il n'y a personne, en particulier un enfant, qui
soit seul lorsqu'il fait un pas à travers la porte que nous
appelons la mort.
Les
intervenants en soins palliatifs ont signalé qu'à
mesure que leurs patients approchent de la mort, ils commencent
souvent à bavarder avec des parents, des amis ou des êtres
angéliques invisibles qui semblent se rassembler pour
les escorter à la maison. Leurs visages s'illuminent
littéralement et beaucoup deviennent très animés.
Ils disent souvent des phrases telles que « J'arrive !
Je viens » ou « Oh ! comme c'est beau ! »
Souvent, ils se dirigent vers quelque chose ou quelqu'un avant de
mourir. Il est évident que nous ne partons pas, dans ce monde,
seuls et que nous ne sommes pas laissés seuls.
Tenue
de registres
Il
semblerait que des documents détaillés soient conservés
au ciel, comme en témoignent les récits suivants.
Au
cours de son expérience de mort imminente Janette W. a vu sa
fille mort-née debout près d'un grand groupe de
personnes. Dans ses mains, elle tenait ce qui semblait être un
bloc-notes sur lequel elle semblait garder la trace de ceux qui
allaient et venaient de la terre.
Au
cours de son expérience de mort imminente, George Ritchie a vu
de nombreuses personnes dans une grande salle travaillant sur des
machines à l'aspect étrange et Harriet a également
vu une grande salle remplie de personnes travaillant sur ce qu'on lui
a dit être des dossiers de sa famille.
Travailler
George
Ritchie, au cours de sa visite à la ville céleste, a
découvert qu'elle était divisée en plusieurs
lieux ayant chacun un but spécifique. Par exemple, il a
observé un endroit où l'on créait de la musique
raffinée, un deuxième lieu où étaient
stockés les grands livres et écrits de l'univers, et un
troisième lieu où les laboratoires étaient
remplis de personnes se concentrant sur les problèmes auxquels
sont confrontés ceux qui vivent sur terre.
Servir
au sein des conseils
Il
n'était pas inhabituel qu'au cours de leur expérience
de mort imminente, on leur dise que ce n'était pas le moment
de mourir ou qu'ils n'avaient pas encore terminé leur mission
sur terre et qu'ils ne pouvaient donc pas rester. Mais dans certains
cas, des personnes décédées
ne voulaient pas rester et ont demandé à être
autorisées à retourner sur terre.
Un
jeune père s'est présenté devant un conseil au
ciel et a supplié de pouvoir retourner aider sa femme à
élever leur jeune famille. Pendant que sa demande était
examinée, on lui a dit d'attendre à l'extérieur
de la salle. Il a été informé par la suite que
sa demande avait été acceptée.
Il
est évident que les décisions ne sont pas prises à
la légère, peut-être parce qu'elles ont des
implications pour ceux qui sont déjà sur la terre, pour
ceux qui doivent encore naître ou pour ceux qui sont retournés
au ciel. Elles ne sont pas non plus faites dans tous les cas par un
seul « juge » mais par des groupes d'individus
en conseils. C'est le cas de Kathleen, qui s'est retrouvée
devant un groupe de gens qu'elle a découvert être ses
ancêtres et qui délibéraient entre eux pour
savoir si elle devait continuer sa vie sur terre.
Relations
Il
n'y a aucun moyen de déterminer combien de temps nous avons
vécu dans notre maison céleste avant que nous venions
sur terre, mais d'après divers récits, c'était
probablement très long. Au cours de cette époque,
beaucoup d'entre nous ont noué des relations qui s'étendaient
au-delà du ciel jusqu'à la terre. Des plans ont été
faits pour devenir membre d'une famille spécifique ou pour se
marier.
Parfois,
les problèmes et les tensions associés à la vie
quotidienne peuvent être écrasants, de sorte que le fait
d'avoir d'autres enfants semble hors de question. C’est
pourquoi il faut parfois une intervention divine pour aider à
mettre les événements dans une perspective éternelle.
Ben
était un jeune homme qui avait trois fils très actifs,
très énergiques. Lui et sa femme étaient en
pleine crise financière et commençaient tout juste à
voir le bout du tunnel quand sa femme a découvert qu'elle
était enceinte. Ben était anéanti. Les dépenses
occasionnées par la venue d’un nouveau bébé
les détruiraient ! Au fur et à mesure que la
grossesse de sa femme progressait, Ben devenait de plus en plus
découragé et déprimé.
Un
jour, alors qu'il était allongé dans son lit, se
sentant totalement dépassé, il a commencé à
penser que tous leurs problèmes pourraient être dissipés
si seulement sa femme faisait une fausse couche. Au milieu de ces
sentiments sombres, il vit un jeune homme à l'air sévère,
debout devant la maison. Celui-ci a pointé son doigt vers Ben
et a dit : « Tu as promis ! » puis a
disparu. Ben a été choqué par cette sévère
réprimande. Mais il a commencé à se souvenir, il
s'est souvenu qu'il avait fait une promesse à ce jeune homme
comme il l'avait dit. Ben s'était engagé envers lui
alors qu'il était encore dans le monde prémortel pour
devenir son père. À ce moment-là, Ben s'est
rendu compte que même si cette promesse ne serait pas facile à
tenir, il devait le faire.
Quel
réveil ! Un jeune homme regardait Ben droit dans les yeux
et déclarait que Ben avait promis de lui fournir une maison
sur terre. Ce n'était pas une promesse en l'air, mais une
promesse sur laquelle ce jeune homme comptait.
Apparemment,
il ne s'agit pas d'une situation unique. Bonnie a été
également confrontée à l'esprit du bébé
qu'elle portait. C'était en 1975 et Bonnie en était à
son sixième mois de grossesse et a été
hospitalisée pour le traitement d'un important caillot de
sang. Pour attaquer le caillot de sang, ses médecins
injectaient de plus en plus grosses quantités d'un fluidifiant
sanguin, mais sans succès.
Un
matin, elle s'est réveillée en se sentant très
étourdie et léthargique. Puis, soudain, tout a changé.
Elle rapporte :
« Tous
les sentiments étranges et la douleur ont disparu. Pour mon
plus grand plaisir, j'ai découvert que je n'étais plus
dans mon corps, mais dans un coin de la pièce, regardant vers
le bas un corps couché dans le lit que j'ai reconnu comme
étant le mien. Pendant que je m'asseyais là-haut en
regardant ce corps, je devenais de plus en plus dégoûtée.
Je n'aimais pas son apparence ni toutes les restrictions qui
l'accompagnaient. Il n'était pas possible que je revienne dans
ce corps si j'avais mon mot à dire dans cette affaire.
« Pendant
que j’étais assise là-haut, une aide-soignante
est entrée dans la pièce avec mon déjeuner. Elle
a posé le plateau sur ma table de chevet et est partie sans
dire un mot. Je me souviens d'avoir pensé que je devrais
descendre et manger la nourriture, mais je ne l'ai pas fait. Une
trentaine de minutes plus tard, elle est revenue et a retiré
le plateau sans me regarder, sans me dire un mot.
« En
la regardant partir, j'ai entendu quelqu'un me dire, non pas en mots,
mais par télépathie : 'Es-tu prête à
partir ?'
« Sans
aucune hésitation, j'ai dit : 'Oui'. L'instant d'après,
j'ai découvert que j'avais été transportée
dans une lumière éblouissante. L'environnement dans
lequel je me suis retrouvée semblait être davantage un
environnement de connaissance que de lieu. J'ai été
ravie de découvrir que toute question que j'avais obtenait
immédiatement une réponse et que la profondeur
et l'étendue de la réponse était totale et
complète. Par exemple, si je pensais à une chemise,
j'ai appris la plante spécifique dont le tissu était
fait, la graine à partir de laquelle elle poussait, la souche
génétique qui constituait la graine et ainsi de suite.
Je savais aussi comment la teinture a été créée
et comment elle a été imprimée sur le tissu, y
compris chaque détail de la façon dont la machine
d'impression a été fabriquée et comment elle a
fonctionné. Je savais tout ce qu'il y avait à savoir au
sujet de la chemise. Ce fut une expérience étonnante.
« À
cette époque, j'avais deux petits garçons et l'une des
choses qu'on m'a montré, c’était toutes les
difficultés qu'ils connaîtraient sans moi. J'ai aussi
compris ce qui constitue la tragédie et l'adversité et
le fait qu’elles soient toujours accompagnées
d'opportunités de croissance spirituelle. Je pouvais voir
comment la vie de mes fils serait affectée par ma mort. Mais
j'ai aussi bien compris que quoi qu'il arrive, leur vie, qu'elle soit
bonne ou mauvaise, serait en fin de compte pour leur bien. J'ai
également réalisé que près de moi il y
avait mon père, qui avait vu quatre mois plus tôt,
d'autres membres de la famille, et un merveilleux Être de
lumière.
« L'Être
de lumière m'a dit que je devais retourner dans mon corps pour
compléter le travail qu'il me restait encore à faire
sur terre. Son désir a été soutenu par mon père
et tous les autres avec lui. L'atmosphère y était si
merveilleuse, chaleureuse, paisible et aimante que j'étais
déterminée à rester et je le lui ai dit. Je
savais que j'avais ma liberté de choix. Il ne m'obligerait pas
à y retourner si je ne le voulais pas.
« Dans
le cadre de mon expérience, j'ai eu un aperçu de ma
vie. J'ai vu en détail toutes les tragédies,
l'adversité, les difficultés et les bénédictions
que j'avais vécu et le rôle qu'elles avaient joué
dans ma vie. Mais j'ai aussi vu tout ce que j'allais encore vivre et
je savais avec une certitude absolue que je n'étais pas assez
forte pour les endurer. L'Être de lumière m'a alors
rappelé que j'avais en moi un bébé envers qui
j'avais des obligations, mais même cela n'a pas réussi à
surmonter ma résolution de rester.
« C'est
à ce moment-là qu'ils m'ont amené mon bébé,
sauf qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau-né, mais d'un
adolescent de sexe masculin. Quand nous nous sommes regardés,
il a dit (d'esprit à esprit) : 'Maman, tu as promis de
faire cela pour moi', et un souvenir complet m'est revenu et je
savais que je l'avais fait. Cela a affaibli ma détermination à
rester, car je savais que j'avais une obligation envers ce jeune
homme et que je lui avais donné ma parole. En le regardant
dans les yeux, j'ai accepté d'y retourner pour qu'il puisse
naître. Mais j'ai dit qu'une fois qu'il serait né, je
pourrais choisir de rester sur terre ou de retourner à cet
endroit. Ils ont tous accepté, mon fils, l'Être de
lumière, mon père et les autres êtres qui se
trouvaient là.
« L'aperçu
de ma vie, selon moi, pourrait me donner un avantage pour faire face
aux épreuves que j'ai vu, sachant ce qu'elles étaient
et quand elles se produiraient, je pensais que je pourrais éviter
la plupart d'entre elles, sinon toutes. Sachant à quoi je
pensais, l'Être de lumière m'a informé, Non, cela
ne se passe pas comme ça. Les souvenirs des choses que tu vois
ici seront bloqués lorsque tu retourneras sur la terre. Tu ne
pourras pas les éviter. Tu en feras l'expérience,
chacune d'entre elles, et je savais qu'il avait raison. Mais si je
choisissais de ne pas rester sur terre, je les éviterais
toutes, ainsi que la douleur et la souffrance qui leur sont
associées. Mais, en même temps, je perdrais tout le
potentiel de croissance que je pourrais obtenir d'eux. C'était
clair pour moi.
« Avec
cette assurance, je suis retournée dans ma chambre où
je me suis retrouvée perchée dans le coin de la chambre
à regarder mon corps. Ce corps avait l'air repoussant, il
était mort et avait l'air horrible. J'appréhendais
l'idée d'y revenir.
« Puis
une aide m'a apporté mon plateau à dîner et l'a
posé sur la table. Elle s'est retournée pour partir,
mais ma voisine de chambre lui a crié : 'Quelqu'un
devrait l'examiner. Elle n'a touché aucun de ses
aliments de toute la journée. J'ai essayé de lui parler
et je n'ai pas eu de réponse. Et je ne l'ai pas vue bouger
depuis des heures !'
« L'aide-soignante
est retournée vers le lit et a regardé mon corps. Ses
yeux se sont alors écarquillés. Elle a couru au poste
de l'infirmière et deux infirmières sont venues dans la
chambre. Quand ils ont regardé mon corps, elles ont paniqué.
Elles ont poussé mon lit hors de la chambre à coucher
et ont couru vers les ascenseurs, parce qu'il n'y avait pas
d'équipement de réanimation à ce niveau. Je
pouvais entendre ce qu'elles disaient et ce n'était pas à
propos de moi. Elles s'inquiétaient du fait qu'elles étaient
sur le point de perdre leur emploi !
« Je
savais où elles m'emmenaient et je pensais que les tentatives
de me réanimer pourraient blesser ou même tuer mon bébé
et je ne pouvais pas risquer cela. Je suis donc retournée dans
mon corps pour éviter que cela n'arrive. Une des infirmières
a remarqué des signes de mon retour et a dit : 'Elle est
de retour !' Avant que quelqu'un ne découvre leur
négligence, elles ont rapidement remis le lit dans ma chambre
et ont tout repositionné.
« Bien
avant la naissance de mon fils, j'avais décidé que
j'allais retourner au ciel et j'ai commencé à préparer
mon mari et mon médecin pour ma mort. J'ai dit à mon
médecin que ce qui allait se passer, ce n'était pas de
sa faute. J'ai dit à mon mari qu'il devait se remarier et
choisir une femme qui serait une bonne mère pour mes trois
enfants. J'ai même contacté divers amis et je leur ai
demandé de rechercher une femme qui ferait une bonne mère
pour mes trois jeunes garçons et une femme pour mon mari. Et
chaque fois que je rencontrais une femme, je l'évaluais comme
étant ou non une bonne mère. Mon mari, mon médecin
et tous mes amis pensaient que j'avais perdu la raison.
« Il
y a eu des complications majeures associées aux dernières
semaines de ma grossesse et j’ai dû accoucher par
césarienne. Mon médecin avait mis sur pied une équipe
d'urgence pour traiter les problèmes graves prévus
pendant la naissance de mon bébé. Mais dès que
le visage de mon fils est apparu, il a commencé à
crier. Toutes les personnes présentes ont poussé un
soupir de soulagement. Quand j'ai su qu'il était là et
qu'il allait bien, j'ai commencé à quitter mon corps. À
ce moment-là, mon fils m'est apparu comme je l'avais vu trois
mois plus tôt. Il m'a regardé et m'a dit : 'Maman,
s'il te plaît, ne pars pas. J'ai besoin de toi.' Le voir debout
devant moi et sachant à quel point il avait besoin de moi, m'a
arrêté. J'étais déchiré entre deux
options, retourner à la gloire du ciel ou rester sur la terre.
C'était la décision la plus difficile que j'ai jamais
prise. Mais je savais que je devais rester. »
Bonnie
a appris que les alliances que nous faisons avec les autres dans le
monde prémortel sont prises au sérieux. Elle s'était
engagée avec son fils non seulement de l'avoir, mais aussi
pour l'élever. Sa vie et la sienne étaient tellement
imbriquées qu'elle devait regarder au-delà de ses
propres désirs pour prendre en considération le besoin
de ses fils. Elle aurait pu retourner au paradis. C'était son
droit. Mais si elle l'avait fait, de nombreuses vies auraient été
affectées négativement. Elle a découvert qu'elle
avait conclu une alliance avec lui et elle a reconnu qu'elle avait
l’obligation de respecter cette alliance et elle l'a fait.
Linda
K. avait déjà quatre enfants et en voulait plus. Le
fait qu'elle aurait pu avoir en plus semblait être confirmé
quand elle sentait la présence près d’elle d'une
fille qu'elle aurait encore. L'esprit féminin qu'elle
ressentait près d'elle allait en effet devenir membre de sa
famille, mais pas de la façon dont elle l'avait prévu.
Elle raconte :
« J'attendais
mon cinquième enfant, j'ai donc été très
surprise lorsque j'ai donné naissance à un garçon,
car j’étais absolument certaine que mon bébé
serait une fille, parce que j'avais senti la présence
d'une petite fille et j’ai supposé qu'elle était
l'esprit de l'enfant que je portais. Mais même après la
naissance de mon fils, j'ai continué à sentir sa
présence.
« J'ai
senti qu'elle voulait rejoindre notre famille. Je savais qu'elle
s'appelait Shayna. Je voulais l'avoir, mais les complications
médicales ont mis fin à ma capacité d'avoir des
enfants.
« Des
années plus tard, j'étais dans la salle d'accouchement
lorsque ma fille aînée était sur le point
d'accoucher de son premier enfant. Alors qu'elle a donné
naissance à une petite fille, j'ai soudainement vu le visage
de mon père décédé derrière le
mari de ma fille. Il souriait de ce grand sourire asymétrique
que j'aimais tant. Il m'a dit : « Linda, voici ta
Shayna ! » Alors qu'ils posaient le bébé
sur le ventre de ma fille, mon gendre s'est tourné vers moi et
m'a dit : 'Maman, sais-tu comment nous allons l'appeler ?'
J'ai dit : 'Oui'. Il s'est alors tourné vers sa femme et
a dit, contrarié : 'Tu lui as dit ! Je pensais qu'on
allait l'annoncer ensemble !' Ma fille surprise a dit :
'Non, chéri. Je ne l'ai dit à personne'. Il s'est alors
tourné vers moi et m'a demandé avec scepticisme :
'Et comment allons-nous l'appeler ?'
« J'ai
dit : 'Tu vas l'appeler Shayna !' Il m'a regardé,
puis a regardé sa femme qui était aussi assommée
que lui, puis a dit en se tournant à nouveau vers moi :
'Comment le sais-tu ?'
« L’émotion
était si forte à ce moment-là que je ne pouvais
rien dire. Voir mon père, décédé il y a
25 ans, a été pour moi une expérience très
réconfortante et spirituelle. Quand j'ai retrouvé mes
esprits, je leur ai raconté comment j’ai vu mon père
et comment il a identifié le bébé et m'a dit
qu'elle s'appelait Shayna.
« Cet
esprit féminin a dû attendre une génération,
mais, avec l'aide de son grand-père décédé,
elle a rejoint la famille de son choix et a été appelée
par le nom qu'elle avait choisi. »
Janice
a également eu quatre enfants, mais elle pensait que ses
années de procréation étaient terminées.
Janice avait une soeur qui était trop soucieuse de la
poursuite de sa carrière et qui pensait que les enfants
constitueraient une lourde entrave pour elle. Alors elle a eu les
trompes liées pour éliminer toute chance d'avoir une
grossesse.
Peu
de temps après, Janice a vécu une expérience
particukière. Elle rapporte :
« Un
soir, alors que je m'apprêtais à m'endormir, deux
esprits adultes, un jeune homme et une jeune femme, me sont apparus
et m'ont dit qu'ils devaient venir dans ma famille. Ils m'ont dit
qu'ils avaient d'abord été assignés à ma
soeur mais, étant donné son attitude et la chirurgie
qui a suivi, cela n'était plus possible. Serais-je prête
à les avoir à sa place ? Je leur ai dit que je
serais très heureuse de les avoir, et je l'ai fait. »
Bien
qu'une visite chez le dentiste ne soit pas l'une des expériences
les plus agréables pour la grande majorité des gens,
peu ont eu une expérience comme celle de Steve. Steve se
faisait enlever quatre dents de sagesse sous anesthésie
générale lorsqu'il a eu une réaction grave. Il
raconte :
« Le
médecin m'avait donné quatre doses d'anesthésie,
deux au début de la chirurgie, et deux plus tard quand j'ai
semblé me réveiller. Je ne pesais que 60 kilos à
l'époque et j'avais des problèmes de foie. J'ai appris
plus tard que mon foie était lent à métaboliser
les médicaments.
« J'ai
senti une lumière chaude et brillante sur mon visage. C'était
comme si vous fermiez les yeux lorsque vous êtes allongé
sur la plage par une chaude journée d'août et que le
soleil brille sur votre visage.
« J'ai
senti une main sur mon épaule et je me suis tourné pour
voir une femme en blanc. Elle m'a aidé à m'asseoir. Au
début, je pensais qu'elle était infirmière, mais
en l’observant, je pouvais voir qu'elle n'était pas une
infirmière. Elle semblait être faite de lumière
blanche et elle était la source de la lumière chaude et
brillante que j'avais ressenti sur mon visage. J'ai regardé
autour de la salle de réanimation. Il n'y avait pas de
fenêtres et les lumières étaient éteintes.
La femme était pieds nus et portait une longue robe
blanche qui la couvrait du cou aux chevilles. Je pouvais voir les
détails de ses pieds et de ses chevilles.
« Elle
semblait avoir environ 27 ans, ses yeux étaient bleus et ses
cheveux semblaient être d'une lumière blonde qui
brillait intensément. Ses yeux bleus rayonnaient presque comme
du feu, puissamment. À part les yeux, toute la lumière
était blanche et dorée.
« Ses
pieds et ses mains étaient d'une couleur dorée
naturelle, mais sa peau n'avait pas exactement l'aspect de la peau.
Elle semblait être illuminée de l'intérieur comme
si elle avait un certain type d'énergie. Elle ne portait pas
de maquillage, ni d'ornements dans ses cheveux. Elle avait un air
très sérieux, et son expression montrait une certaine
urgence.
« Elle
m'a gentiment aidé à m'asseoir et ensuite m'a aidé
à me lever. J'ai regardé en bas, et j'ai vu mon corps
immobile allongé sur le lit. Cela m'a troublé, et j'ai
commencé à me demander ce qui m'était arrivé.
Elle a intercepté mes pensées et m'a dit : 'Ne
t’inquiètes pas, tu n'es pas mort. Tu es plutôt
vivant'. Notre conversation n'était pas faite de mots mais par
télépathie. Elle a poursuivi : 'Ta respiration
était devenue irrégulière. Il y avait trop
d'anesthésie et ton corps était incapable de la
métaboliser. Personne, là où je vis, n'est prêt
à prendre des risques avec ta vie, donc je suis venue
m'assurer que ta respiration est stabilisée'.
« Elle
m'a attiré vers mon corps, m'a montré ma poitrine et
m'a dit : 'Regarde, ton coeur bat toujours.'
« J'ai
regardé et j'ai pu voir mon coeur à travers ma
poitrine. J'ai regardé les différentes parties du coeur
et la circulation sanguine qui était lente et un peu
laborieuse. Je pouvais voir le sang se déplacer dans les
artères par transparence. Elle avait du travail à faire
donc elle a détourné mon attention. J'ai regardé
autour de la pièce.
« Je
voyais le passage par où elle était venue. Il m'est
apparu comme l'entrée d'une grotte ou d'un tunnel, c'était
comme si elle avait ouvert un trou dans un tunnel et l’avait
traversé. Ma curiosité m'a poussé à
vouloir explorer l'ouverture, mais elle m'a dit fermement : 'N'y
va pas. Si tu entres par ce passage, tu ne pourras jamais revenir ici
et finir ta vie, et il y a beaucoup de gens qui dépendent de
toi'. Elle m'a montré des images de quatre enfants qui
allaient naître de moi - ma future famille - et une image de ma
famille avant sa naissance.
« Cette
femme était très puissante, aux multiples facettes,
avec une forte présence et qui avait une très grande
enveloppe d'énergie autour d'elle. Elle s'est approchée
de mon corps et l'a remis en ordre, la main sur ma poitrine. Elle m’a
indiqué qu'elle avait travaillé dessus, pour changer le
produit chimique, l'équilibre dans le sang, pour stabiliser la
respiration et affaiblir l'effet de l'anesthésie. Peu de temps
après, elle a dit : 'Tu vas bien maintenant. C'est
l'heure pour que tu y retournes'. Elle m'a invité à
m'allonger là où se trouvait mon corps, et j'ai
commencé lentement en reculant vers l'arrière.
« Ma
femme était dans la pièce et m'a tenu le visage entre
ses mains en me voyant renaître. Elle a remarqué que je
regardais au-delà d'elle et que je semblais parler à
quelqu'un derrière elle.
« La
lumière s'est retirée, la femme a disparu, et j'étais
de retour dans mon corps, me demandant où elle allait. À
l'époque de cette l'expérience, ma femme était
enceinte d'environ trois mois, de notre fille aînée.
« Aujourd'hui,
vingt-quatre ans plus tard, notre aînée, ressemble à
la femme que j'ai vu alors que j'étais en arrêt
respiratoire. Elle a le les mêmes traits du visage, les mêmes
mains, les mêmes pieds, et la même personnalité.
Je crois fermement qu'elle était la femme qui est venue me
sauver. »
Ce
qu'il y a d'unique dans l'expérience de Steve, c’est le
fait qu'il ait été autorisé à voir une
messagère céleste dans le processus de guérison
de son corps. Il n'a pas seulement vu la guérison s’opérer,
mais a entendu par sa propre fille à naître, la raison
de cette guérison.
Steve
est sûr que c’est sa future fille qui lui a rendu visite
pour le guérir afin qu'elle puisse naître, ainsi que ses
frères et soeurs. Ses paroles « Personne là
où je vis n'est prêt à prendre des risques avec
ta vie », révèlent que ceux qui sont au ciel
sont au courant de ce qui se passe sur terre, y compris ceux qui
attendent leur moment de venir sur terre.
Parfois,
une intervention active d'une sorte ou d'une autre est nécessaire
pour s'assurer qu'un esprit peut naître chez des parents
spécifiques à un moment donné. C'est le cas de
Charlène H.
Charlène
H. était une femme très peu conventionnelle et libre
d'esprit, qui n'hésitait pas à transgresser les
stéréotypes conventionnels. Elle aimait conduire des
motos, ce qui n'était pas quelque chose que les femmes
faisaient couramment en 1945. Alors qu’elle était sortie
avec des amis, elle a perdu le contrôle de sa moto, qui a
dérapé sur l'autoroute et est entrée en
collision avec une voiture à l'arrêt. Elle avait de
nombreuses fractures, un poumon perforé et elle perdait
beaucoup de sang. Elle a été transportée
d'urgence à l'hôpital le plus proche où ils ont
essayé de la soigner au mieux. Leur principale préoccupation
était son poumon et le risque d'infection et de pneumonie. Les
divers médicaments administrés pour son poumon et
d'autres blessures ont entraîné un arrêt
cardiaque. Charlène s'est alors retrouvée hors de son
corps. Elle raconte :
« Je
savais ce qui s'était passé. J'étais morte. J'ai
regardé mon corps. Le docteur était à droite et
l'infirmière à gauche et ils travaillaient
frénétiquement. À l'époque je n'étais
pas heureuse de ce qui se passait dans ma vie et j'étais donc
parfaitement prête à partir. Je pouvais me souvenir de
ma vie terrestre et de tout ce que j'avais fait, des gens que je
connaissais, de ma famille, mais j'étais en paix, et c'était
un sentiment incroyable. Je me suis détournée de la
scène devant moi et j'ai commencé à monter. Au
fur et à mesure que j'avançais, je pouvais entendre de
la belle musique, et je me suis retrouvée dans un endroit
d'une beauté glorieuse. Je pouvais voir toutes sortes de
fleurs avec des couleurs si vives qu'elles brillaient.
« Je
me réjouissais de la beauté du site magnifique quand
j'ai entendu quelqu'un m'appeler par mon nom. Je me suis retournée
et j'ai vu un jeune homme et je me suis instinctivement dirigée
vers lui. Je n'ai pas eu à marcher pour me rapprocher de lui.
Il a dit : 'Tu es arrivé trop tôt'.
« J'ai
répondu : 'C'est fini pour moi'.
« Il
a souri, et je sentais son amour rayonner vers moi. C'était un
homme très beau et habillé d'une robe blanche. La robe
avait un col en V et des manches qui descendaient aux trois quarts de
ses bras. Il a dit : 'Tu dois faire demi-tour'.
« J'ai
répondu : 'Je ne veux pas y retourner, je n'ai pas aimé
cet endroit'.
« Il
sourit de nouveau et répéta : 'Tu dois y
retourner !' J'ai dit : 'Non, je ne veux pas retourner sur
terre !'
« Il
dit alors : 'Ta mission sur terre n'est pas encore achevée
et tu dois y retourner pour la compléter'.
« Il
avait un si beau sourire plein d'amour quand je l'ai regardé
dans les yeux, je n'ai pas pu lui résister, alors j'ai accepté
d'y retourner. Je me suis retournée et j'ai été
surprise de découvrir que je pouvais voir mon corps très
clairement à travers le toit de l'hôpital. Je suis
descendue en passant par le toit jusqu'à ma chambre. Dès
que j'y suis entrée, j'ai ressenti une douleur atroce.
« Heureusement,
cela n'a duré que quelques instants. Mais le poids de mon
corps physique était
très pénible. Je me sentais si tendue, si pesante, si
restreinte. Je me suis retrouvée à désirer
ardemment la liberté que j'avais vécue quand j'étais
hors de mon corps.
« Cette
expérience m'a complètement changée. Je ne
ressentais plus le besoin de tordre le nez de la société.
Je me suis installée, je me suis mariée et j'avais une
famille. Bien des années plus tard, j'étais assise sur
mon canapé en train de lire quand j'ai levé les yeux.
Là, devant moi, se tenait l'homme que j'avais vu pendant mon
expérience de mort imminente tant d'années auparavant,
le même homme beau, souriant et aimant. J'étais
abasourdie ! Il avait été avec moi toutes ces
années et c'est seulement maintenant que je réalisais
qui il était. C'était mon fils qui m'avait renvoyé
sur terre pour que je puisse terminer ma mission. Je me rends compte
maintenant qu'une partie de cette mission était de devenir…
sa mère. »
L'expérience
de Charlène révèle des informations très
fascinantes sur l'interconnexion du ciel et de la terre :
Premièrement,
un esprit peut intervenir activement dans la vie de sa mère
pour qu'il/elle puisse naître au bon moment.
Deuxièmement,
les esprits peuvent apparaître à leurs parents
potentiels en tant qu'adultes, ce qui suggère que le corps
physique prend la forme du corps spirituel, étant donné
que rien n'empêche son développement physique. Et
troisièmement, les restrictions imposées à
l'esprit par un corps physique sont profondes et frustrantes, comme
l'a découvert Charlène une fois de retour dans son
corps. En outre, la maternité semble être un appel divin
dans le schéma éternel des choses, pas une corvée
ou une punition.
Dans
le prochain récit, nous rencontrons un jeune enfant, Andrew C.
âgé de quatre ans. Il racontait de temps en temps à
ses parents des événements auxquels il a participé
avant sa naissance.
Il
commençait habituellement ses différents souvenirs par
« Je me souviens quand… ». Sa mère,
Debra, a rapporté l’une de ces expériences :
« À
une occasion, un membre de la famille élargie nous a demandé
comment et où nous nous sommes rencontrés. Nous étions
sur le point de lui répondre quand Andrew tout sourire s'est
levé et a dit : 'Je me souviens… quand papa et
maman se sont rencontrés.
Je
les regardais. J'étais vraiment heureux. Je voulais qu'ils se
marient pour que je puisse naître'. Il a ensuite dit à
toutes les personnes présentes que je n'avais pas voulu aller
au bal sans rendez-vous, mais que mes colocataires avaient insisté
jusqu'à ce que j'accepte d'y aller. Andrew a décrit
avec précision ce que je portais, un chandail marron et un
pantalon marron clair, et comment je me tenais près de la
porte parce que je voulais partir rapidement. Il a décrit la
salle où nous étions, en détail, y compris
l'endroit où se trouvaient les lumières et la zone où
les gens dansaient.
« Il
a ensuite décrit ce que Mark portait : une chemise verte
et un pantalon brun clair. Il a dit que Mark regardait les filles
autour de lui, mais qu'il n'a pas regardé vers l'endroit où
j'étais. Andrew a dit que je ne regardais pas Mark parce que
j'étais trop occupée à essayer de parler à
mes amies pour que nous partions. Il a dit qu'il a fait briller un
des projecteurs sur moi et un deuxième sur Mark pour que nous
nous remarquions l'un l'autre. Puis, à l'aide d'expressions
exagérées, il nous a montré à quoi nous
ressemblions quand nous nous sommes vus et quand nous avons dansé,
y compris comment nous nous sommes regardés quand nous avons
fini de danser.
« Il
était très fier de nous avoir aidés à
nous rencontrer, nous assurant ainsi que nous tiendrions notre
promesse prémortelle envers lui et les uns envers les autres.
Après que tout le monde soit parti, Mark et moi avons sorti
nos journaux respectifs pour vérifier, et Andrew avait raison
dans tous les détails. »
Apparemment,
les circonstances dans lesquelles certains couples se rencontrent et
tombent amoureux ne sont pas accidentelles ou aléatoires.
Certains de ceux qui sont au paradis ont un intérêt si
grand à faire en sorte que des personnes spécifiques se
rencontrent, se marient et, en fin de compte, leur donnent naissance,
qu'ils s'activent à intervenir.
Amy
C. est très heureuse de savoir que ses deux enfants à
naître, William et Richard, vont être très actifs
pour déterminer qui elle allait épouser :
« Quand
j'ai besoin de temps pour réfléchir et me ressourcer,
je vais me promener sur la plage. Un jour, j'ai marché pendant
environ un mille, j'ai grimpé sur un poste de sauvetage pour
observer les vagues et réfléchir. J'ai levé les
yeux vers le ciel et j'ai pu sentir et voir deux garçons dont
j'étais certaine qu'un jour ils seraient miens, flottant dans
le ciel au loin, en se tenant la main. Je les considérais
comme William et Edward.
« Je
ne sais pas combien de temps s'est écoulé, mais ça
m'a semblé long. Ils m’ont parlé et, entre autres
choses, ils m'ont dit à quel point j'étais
merveilleuse, combien ils m’aimaient et qu'ils veillaient sur
moi.
« Ils
m'ont dit qu'ils allaient 'récupérer' mon homme, leur
papa, et que je devais être patiente et avoir la foi. C'était
si beau. J'étais si heureuse d'être avec eux. Ils
étaient si aimants et doux. Je leur ai demandé quand
nous serions ensemble. Ils m'ont dit que ce serait pour bientôt
et m’ont répété que je devais être
patiente et avoir la foi.
« J'ai
surtout senti la présence de mes garçons pendant les
six derniers mois, en particulier après que j'ai rompu avec
quelqu'un avec qui j'ai vécu pendant un an et demi. Quand je
me suis posé la question de savoir si la rupture était
la meilleure décision, j’ai senti fortement mes garçons
en particulier l'aîné, William, me dire spirituellement
que mon ancien petit ami n'était pas celui qu'ils voulaient
pour père. La nuit, pleurant parfois, je sentais William
presque comme s'il était là avec moi, caressant mon
front et mes cheveux, me réconfortant. Ces jolies petites
mains m'ont dit que tout irait bien, et que j’allais m’en
sortir.
« Sur
un côté plus léger, je suppose que je les écoute
comme des chercheurs de papa ! »
Nous
savons tous que divers facteurs peuvent influencer nos choix quant
aux personnes que nous épousons, mais nous n'avons peut-être
jamais imaginé que de petits cupidons pas encore nés
pourraient en faire partie ! Les circonstances peuvent être
conçues de manière à ce que nous puissions
rencontrer la « bonne personne » au « bon
moment ».
Un
homme a noté qu'avant de se marier, son fils à naître
communiquait régulièrement avec lui. Un soir, son fils
lui a dit : « Va chercher de la pizza ».
Il est donc allé à la pizzeria et y a rencontré
la femme qu'il a finalement épousée et qui, deux ans
plus tard, a donné naissance à leur fils.
Une
jeune femme a dit qu'elle avait le sentiment qu'elle devrait aller
dans une boîte de nuit spécifique un soir. Pendant
qu'elle regardait autour d'elle, elle a vu les images de deux garçons
debout de part et d'autre d'un homme qui était assis, lui
tournant le dos. Un des garçons semblait avoir environ treize
ans, l'autre environ dix. Elle a su instantanément qu’elle
voyait ses futurs fils et qu'elle épouserait l'homme assis
entre les deux. Bien sûr, elle est maintenant la femme de cet
homme, et ils ont deux fils d'environ trois ans d'écart alors
que la plupart des gens seront d'accord pour dire qu'une boîte
de nuit n'est pas le meilleur endroit pour trouver un conjoint.
Comme
nous l'avons vu dans les chapitres précédents, nous
devons tous vivre des épreuves et de l'adversité dans
une certaine mesure afin d'apprendre, de grandir et de développer
des dons spirituels. Beaucoup de gens croient que s'ils vivent
dans l'adversité, ils sont punis. Et s'ils sont punis, ils
doivent avoir fait quelque chose de mal et sont donc mauvais.
C'était
l'attitude d'Angie F. Elle a vécu une vie de violence physique
et émotionnelle et croyait qu'elle était mauvaise et
que le monde serait meilleur si elle était morte. Elle est
devenue de plus en plus déprimée. La mort était
sa seule option, elle a donc tenté de se suicider.
La
première chose dont elle a pris conscience est d'être en
présence de son Père céleste. Elle était
stupéfaite et surprise de l'amour qu'elle sentait émaner
de lui étant donné qu'elle pensait qu'elle ne valait
rien et qu'elle était mauvaise. C'était l'amour total,
inconditionnel, et cela venait de lui. Toute sa vie, elle avait pensé
qu'elle n'était pas digne d'amour, qu'elle ne méritait
pas d'amour, mais ici elle était en présence de Dieu et
Il l'aimait. Elle a découvert qu'elle était une fille
de Dieu et qu'elle avait une mission importante à accomplir
sur terre. Elle a aussi appris que toute la vie est importante et
interconnectée. Elle raconte :
« J'ai
appris que tout comme il y a des lois de la nature, de la physique et
de la probabilité, il y a les lois de l'esprit. L'une de ces
lois spirituelles est qu'il faut payer le prix de la souffrance pour
tout acte de mal. On m'a montré ma vie jusqu'au jour où
je me suis suicidée. Je me suis douloureusement rendu compte
des souffrances que j'avais causé à ma famille et à
d'autres personnes à cause de mes propres faiblesses. Et j'ai
vu qu'en mettant fin à ma vie, je détruisais un réseau
de liens entre les gens sur terre, peut-être en modifiant
radicalement la vie de milliers de personnes. Nous sommes tous
inséparablement liés et l'impact négatif d'une
décision a la capacité d'être ressenti dans le
monde entier.
« Mes
enfants, certainement, seraient gravement blessés par mon
suicide. On m'a donné un aperçu de leur avenir, non pas
les événements de leur vie, mais plutôt l'énergie
et le caractère que leur vie aurait dans ce cas. En
abandonnant mes responsabilités terrestres, j'influencerais
mes enfants, mon fils aîné en particulier, à
faire des choix qui l'éloigneraient de son dessein divin. Sans
moi, il pourrait bien être rendu incapable d'accomplir sa
mission sur terre. La vie de mon autre fils, Jacob, était
différente parce qu'il faisait déjà une mission
sacrée pour Dieu. On m'a montré que je le connaissais
et que je l'aimais avant ma naissance et qu'il avait choisi de venir
sur terre comme mon fils. Il avait sciemment pris un risque énorme
en venant me voir.
« On
m'a dit que mes enfants étaient de grands et puissants esprits
et que jusqu'à ce stade de ma vie, je ne les méritais
pas. J'ai entrevu à quel point Dieu aime profondément
mes garçons et comment j'ai contrarié la volonté
sacrée de Dieu en faisant fi de leur bien-être. »
Angie
a appris une leçon très importante qui s'applique à
tout le monde. Nous faisons tous partie de la grande famille
éternelle de Dieu. En tant que membres de la famille, nous
avons de nombreuses responsabilités spécifiques qui ont
été définies dans le ciel. Nous pouvons
contribuer de manière positive à ce grand projet de
famille éternelle ou nous pouvons nous en détourner.
Comme
dans un étang, nos actions peuvent être ressenties sur
de longues distances dans le temps et dans l'espace.
Angie
a aussi appris que nous avons tous de la valeur, que Dieu nous aime
et prend soin de nous, et que nous sommes les vrais architectes de
notre vie.
L'apparition
d'êtres prémortels
Ceux
qui ont eu le privilège de voir des êtres prémortels
ont noté qu'il n'y a pas de distinctions raciales entre eux,
comme les Blancs, les Asiatiques ou les Noirs.
Évidemment,
ces distinctions sont venues à cause des familles dans
lesquelles les esprits naissent. Les ressemblances qui se produisent
entre les membres de la famille, semblent donc aussi être une
question de génétique plutôt que par la vertu de
choix de relations prémortelles, ou d'alliances.
Roy
M. a observé ce fait au cours de sa grande expérience
de mort imminente. Il a rapporté :
« Quand
j'étais au ciel, je n'ai jamais vu différentes races de
personnes, seulement des êtres spirituels qui étaient
remplis d'amour les uns pour les autres. Nous sommes tous de la même
« race » dans le ciel. Avant que nous venions
sur terre, Dieu choisit ce que sera notre race terrestre. Il prend
cette décision pour notre croissance spirituelle et selon Son
plan parfait.
« Sur
terre, beaucoup de gens ont des préjugés et parfois
même de la violence envers d'autres personnes de couleur, les
pauvres, les alcooliques et les toxicomanes, ou ceux qui ont un
handicap physique ou mental. Mais au ciel, c'est un grand honneur
pour un esprit d'accepter une telle vie de difficultés. »
Alors,
à quoi ressemble l'esprit ? La réponse est :
à son Créateur – notre Père céleste –
dans sa forme générale et sa ressemblance. De nombreux
récits cités ici rapportent que les mères, les
pères, les grands-parents, les autres membres de la famille,
les frères et soeurs, les professionnels de la santé et
les amis ont déclaré avoir vu l'esprit d'un enfant à
naître ou celui d'un enfant qui n'a vécu que quelques
secondes.
L'esprit
qu'ils ont vu était celui d'un jeune adulte mature, ce à
quoi le nourrisson aurait ressemblé en tant qu'adulte s'il
avait vécu. D'autres, cependant, ont vu leurs enfants décédés
encore enfants et sous la garde d'un être angélique ou
d'un parent décédé.
Apparemment,
l'esprit peut apparaître comme il le ferait à n'importe
quel moment de son développement terrestre, selon les besoins
de l'observateur.
Au
cours du séjour de Ranelle Wallace dans l'existence prémortelle, elle a observé que les vêtements
portés dans cette sphère étaient généralement
blancs :
« Les
vêtements que j'ai observé comprenaient de longues robes
flottantes qui couvraient jusqu'aux chevilles. Les robes étaient
faites d'un magnifique matériau lumineux, léger et
parfois avec des paillettes d'or dans le tissage. Certains tissus
avaient des reflets dorés, d'autres violets, d'autres encore
une teinte rose. Il y avait la possibilité de choisir le type
et la couleur des vêtements qu'on porterait. Mais le choix
préféré semblait être le matériau
qui rayonnait le plus de lumière. Le désir des
résidents n'était pas tant de choisir des vêtements
pour leur couleur en tant que telle, mais plutôt de choisir
celui qui diffusait la lumière la plus pure. L'habillement
était l'une des choses les moins importantes qui existaient de
l'autre côté et n'était pas choisi parce qu'elle
rendait une personne attrayante mais pour refléter la
ressemblance à Dieu. Ni les hommes ni les femmes ne portaient
de chaussures. J'ai réalisé que je ne portais pas de
chaussures non plus. Je n'avais pas l'impression d'être pieds
nus et je ne ressentais pas la nécessité de couvrir mes
pieds. »
La
plupart des témoignages sur les vêtements portés
au ciel sont généralement en accord avec la description
de Ranelle.
Cependant,
à l'occasion, des parents décédés ont été
vus portant le type de vêtements qu'ils ont porté dans
leur vie terrestre, ce qui peut avoir été à des
fins d'identification.
En
résumé
Le
monde des esprits est un lieu actif, organisé et utile où
l'un des buts les plus importants semble être de préparer
les esprits à venir sur terre pour y accomplir les missions
assignées ou choisies. Pendant ces éternités de
temps où nous étions là, nous avons formé
des liens qui s'étendent au-delà du ciel et jusqu'à
la mortalité. Ces liens ne s'arrêteront pas à
notre mort physique, mais persisteront dans l'éternité.
La naissance et la mort sont des étapes nécessaires à
notre croissance éternelle et ce que nous faisons dans
l'intervalle détermine la qualité de notre relation
avec Dieu, l'humanité et surtout notre famille immédiate.
Étant
donné le sentiment d'urgence et la préoccupation totale
à l'égard des tâches importantes qui ont été
observées dans le royaume céleste, on est forcé
de s'interroger sur la capacité des médiums à
accéder au défunt à volonté.
CHAPITRE
4
—
Préparatifs
pour la vie terrestre
Il
n'y a aucun moyen de savoir combien de temps nous avons vécu
dans notre maison céleste avant de venir sur terre.
Cependant,
il y a des indications que cela peut avoir été très,
très long. Notre objectif était de nous préparer
à venir sur terre quand nous aurions accompli tout ce que nous
pouvions. Nous devions alors venir sur terre pour continuer nos
progrès. C'est un peu comme aller à l'université
après avoir obtenu son diplôme d'études
secondaires. Pour la plupart d'entre nous, le voile de l'oubli masque
le souvenir de notre vie prémortelle, ce qui nous permet
d'agir et d'apprendre selon notre capacité et notre
motivation, sans être influencés par notre vie
précédente.
Aussi
choquant que cela puisse paraître au vu des épreuves
redoutables que nous subissons sur terre, nous avons compris au ciel
l'importance de ces tests et non seulement nous les avons accepté,
mais nous les avons probablement choisis.
Affectations
et missions
Alors
que la grande majorité des gens sur terre ne se rappelleront
jamais comment leurs missions terrestres ont été
déterminées ou ce qu'elles impliquent, quelques
individus le savent.
Quelques
aperçus de ce qui se produit avant notre arrivée sur
terre nous sont fournis par quelques personnes privilégiées
qui les ont reçues.
Roy
M. se souvient non seulement de sa vie avant sa naissance, mais aussi
de la façon dont lui et beaucoup d'autres ont reçu
leurs missions et affectations terrestres. Les souvenirs de Roy sur
la façon dont il a reçu la sienne ont été
déclenchés par son expérience de mort imminente.
Il raconte :
« J'ai
été escorté jusqu'à un bâtiment où
beaucoup d'êtres angéliques enseignaient à
d'autres comme moi. Mes escortes m'ont emmené vers un homme et
m'ont laissé à sa bienveillante attention.
« J'ai
regardé autour de la pièce et j'ai découvert
qu'elle était couverte d'un immense dôme lumineux. Mon
instructeur nous a enseigné que nous avons tous une mission
importante à accomplir sur terre et que cette mission est
assignée par Dieu, qui est le père de nos esprits.
« J'ai
ensuite été emmené dans une vaste pièce.
Les esprits ont été escortés dans cette immense
salle jusqu'à ce qu’elle soit pleine. Tout le monde
avait un endroit désigné pour se reposer et attendre.
J'ai été extrêmement impressionné par
l'atmosphère de paix, l'ordre et l'harmonie des lieux. Je n'ai
pas vu d'agitation, pas de confusion, pas d'erreurs d'orientation, ni
de protestation ni de conflits d'aucune sorte.
« Nous
avons fait face à un trône magnifique d'où
émanait une lumière plus brillante que le soleil mais
qui ne faisait pas mal aux yeux. Je savais instinctivement que
c'était le trône de Dieu. Alors, plus brillante encore,
une lumière est apparue devant ce trône. Un sentiment
d'amour absolu émanait de cette lumière et a imprégné
toute mon âme. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que
j'ai ressenti. Je savais que la lumière émanait de
notre Père éternel dans les cieux. La lumière
était si brillante que je ne pouvais pas le voir clairement.
« Tout
ce que je pouvais voir, c'était son contour et la lumière
qui émanait de lui. J'étais émerveillé en
réalisant que j'étais un enfant de cet être
éternel et si glorieux. Je regardais chaque mouvement qu'il
faisait.
« Il
a levé sa main droite qui s'étendait au-delà de
l'éclat aveuglant et pointait vers quelqu'un dans la foule des
esprits. Il n'avait pas à préciser qui il désignait.
Nous savions tous qui était désigné. Quand Il
prononça le nom de la personne, une lumière brillante a
submergé le jeune homme choisi.
« Notre
Père céleste a alors expliqué ce que la mission
de ce jeune homme allait être sur terre.
« Quand
il a fini de parler, la multitude s'est réjouie. Nous étions
heureux pour notre frère. Un ange a glissé vers lui et
l'a escorté hors de la pièce.
« Puis
la foule est devenue très calme lorsque notre Père
céleste a montré du doigt une autre personne, cette
fois une jeune femme, et a prononcé son nom. Il a expliqué
sa mission sur terre et, encore une fois, tout le monde s'est réjoui.
C'était très clair pour toutes les personnes présentes
qu'il n'y avait pas d'âmes de seconde classe et qu'il n'y avait
pas de missions de seconde classe. Nous avons tous une vie divine.
« J'étais
plein d'impatience et j'avais hâte de recevoir une mission
assignée et le libre arbitre. Le libre arbitre est respecté
dans le ciel et nous avons tous eu le droit d'accepter ou de rejeter
les missions terrestres qui nous ont été assignées.
Nous avons accepté nos missions parce que nous avions
l'assurance divine que nous pouvions les accomplir, que nos missions
correspondaient à notre capacité.
« Le
talent faciliterait notre croissance éternelle et aiderait nos
frères et soeurs à accomplir leurs missions. Il n'y
avait pas de jalousie, seulement de la joie et de l'excitation. Il
était clair pour tous que chaque esprit était un enfant
de Dieu, un esprit puissant. Peu importe si la mission d'une personne
semble grande ou petite par rapport aux normes de la terre. Selon les
normes du ciel, toutes les missions sont importantes et grandes. Les
personnes obscures, pauvres ou handicapées, ou celles qui
souffrent beaucoup, peuvent être parmi les esprits les plus
puissants de l'éternité et c'est pourquoi elles se
qualifient pour de telles missions. L'important, c'est que chacun
fasse de son mieux pour mener à bien la mission qui lui a été
assignée pour sa vie terrestre, en exerçant son libre
arbitre.
« Puis
il me désigna et prononça mon nom et je fus englouti
dans une lumière glorieuse. J'ai senti un élan de joie
imprégner tout mon être quand Il a décrit ma
mission pour que tous l'entendent. On m'a dit que j'avais une
mission spéciale et unique à accomplir. Comme pour les
deux premiers esprits, toutes les personnes présentes dans
l'auditorium ont exprimé de l'excitation et de la joie pour
moi.
« Puis,
deux êtres angéliques sont venus et m'ont escorté
jusqu'à une pièce où j'attendais d'être
instruit. Pendant que j'étais assis là, d'autres âmes
passaient dans la pièce, chacune avec une escorte. Je pouvais
dire par leurs réactions quand ils entraient dans cette grande
pièce et voyaient les êtres qui s'y trouvaient, que ces
âmes revenaient tout juste de leur vie sur terre. L'expression
de leurs visages exprimait la stupeur, l'émerveillement, le
respect, le plaisir et la joie. Je me souviens très bien de
deux personnes qui ont manifesté une joie exceptionnelle, et
un grand étonnement, devant les beautés du ciel. Il
était clair pour moi qu'ils avaient eu une vie terrestre
inhabituelle et qu'ils étaient vraiment heureux d'être
de retour à la maison. Ces rapatriés ont été
conduits par des anges jusqu'à une salle à ma gauche.
D'autres êtres angéliques sont venus escorter des âmes
non encore nées. Ils sont sortis par un couloir à ma
droite. L'endroit ressemblait à une immense gare ferroviaire,
certains individus revenant de la terre et d'autres étant sur
le chemin de la terre.
« J'ai
également été autorisé à regarder
le livre de vie qui contenait toute ma vie, y compris les choses que
je ferais, les problèmes que je rencontrerais, et le rôle
que l'adversité et les épreuves joueraient dans ma vie.
On m'a dit que je pouvais choisir mes tests et mes épreuves
sur la terre. On m'a aussi montré comment chaque épreuve
et chaque test pouvait m'affecter, moi et ma vie éternelle.
Dans mon enthousiasme à accomplir autant de bien et à
apprendre autant que possible tandis que je serais sur la terre, j'ai
choisi cinq tests majeurs. J'ai remarqué en faisant mes
sélections que mes escortes semblaient préoccupés.
Peu après, l'un d'entre eux m'a pris à part et m'a dit
que les défis de la vie que j'avais choisi avaient été
examinés et leur conclusion était que les cinq tests
que j'avais sélectionné seraient trop difficiles pour
moi. Individuellement, ils étaient bons et je pouvais les
gérer, mais la combinaison des cinq m'empêcherait
d'accomplir la mission que le Père céleste m'avait
assignée.
« Ils
m'ont dit que mes motivations étaient admirables, mais que je
devais être plus réaliste. On m'a gentiment conseillé
d'éliminer deux des tests. J'étais bien conscient des
bénédictions qui accompagnaient chacun des tests, mais
tenant compte de leur conseil, j'ai limité ma sélection
à trois.
« L'une
des questions les plus importantes que je me souviens avoir posé
à mes instructeurs était de savoir si je pourrais
retourner au ciel une fois que j'aurai fini ma vie terrestre. On m'a
dit que cela dépendait entièrement de moi et de la
façon dont j'exercerais mon libre arbitre. Puis j'ai demandé
ce qu'implique le libre arbitre. On m'a dit que le libre arbitre est
le droit que Dieu donne à tous ses enfants de choisir, de
faire le bien ou le mal quand ils sont sur terre : aimer ou ne
pas aimer ; aider les autres ou ne pas aider les autres, croire
ou ne pas croire, vivre dans la lumière ou dans les
ténèbres. »
Roy
a appris que les missions terrestres sont assignées par Dieu
et que nous avons le droit d'accepter ou de rejeter toute partie ou
la totalité de la mission. Mais nous savons aussi parfaitement
ce que nous avons à gagner ou à perdre par nos choix.
En plus de la mission terrestre qui nous est assignée, nous
avons également le droit de choisir la vie que nous vivrons et
les défis auxquels nous serons confrontés. Ainsi, en
collaboration avec Dieu, nous sommes conjointement auteurs de notre
vie.
Elaine
D. a également découvert à quel point elle a
participé activement à la conception de sa vie sur
terre. Son expérience de mort imminente s'est produite
lorsqu'elle a souffert d'une hémorragie cérébrale
massive et s'est effondrée sur un trottoir public. Elle s'est
ensuite rendu compte qu'elle était escortée par des
êtres angéliques :
« L'ange
qui m'escortait m'a demandé : 'Aimeriez-vous vous voir
avant votre naissance ?' J'ai été étonnée
de la question, puisque l'idée d'une existence prémortelle
ne faisait pas partie de ma philosophie religieuse, mais j'ai
accepté.
« Je
me suis vue assise devant ce qui ressemblait à un miroir, avec
cinq anges/personnes autour de moi pour m'aider. Je prenais des
décisions au sujet de ma vie, y compris le choix de mes
parents et quelles épreuves émotionnelles et physiques,
je vivrais. Lorsque j'ai fait mes choix, trois des anges ont exprimé
un sentiment d'anxiété en disant : 'Vous
choisissez une vie trop difficile'.
« Je
leur ai dit : J'ai besoin de ces expériences à
cause de toute la croissance qu'elles peuvent me donner. Je savais
que ma vie serait remplie de beaucoup de douleur et d'adversité,
mais l'apprentissage accru et la profondeur que ces épreuves
donnent à l'âme sont une grande puissance protectrice.
Je savais aussi combien ces expériences me prépareraient
à l'éternité. »
Malgré
l'enthousiasme d'Elaine à maximiser sa croissance spirituelle
sur terre, ses escortes angéliques l'ont convaincue de
modifier ses désirs pour ceux qu'elle pouvait gérer.
Ainsi, comme les conseillers universitaires sur terre, nos
conseillers spirituels nous aident à choisir les expériences
qui maximiseront notre croissance spirituelle tout en ne dépassant
pas nos capacités.
L'expérience
de Frances G. a été déclenchée par un
accident de moto. Son expérience l'a aidé à
comprendre le tableau d'ensemble que comprenait son « épisode
terrestre » :
« Je
me suis souvenue que j'avais toujours fait partie du plan de Dieu. En
présence de mon Créateur, je savais que j'étais
acceptée inconditionnellement et que tout ce qu'on me
demandais, c'était de faire du mieux que je pouvais pour
maîtriser ce corps physique et compléter ma part du
plan.
« J'ai
découvert qu'avant d'en arriver là, nous avons existé
comme de magnifiques êtres de lumière. Nous vivions dans
un vaste univers sans restrictions. Puis, un jour, lors d'une
assemblée, nous avons été informés qu'il
y avait un plan pour nous permettre de grandir. On nous a demandé
si nous étions volontaires.
« La
condition était que nous devions prendre un corps physique.
C'était nouveau pour nous. Il nous a été
expliqué que pendant que nous serions sur terre, nous aurions
certains plaisirs avec ces corps que nous ne pouvions pas avoir dans
le monde des esprits. On nous a informés qu'il y avait aussi
d'autres sentiments, tels que la souffrance et la peur, qui nous
étaient inconnus dans le monde des esprits. Nous devrions
maîtriser et apprendre ces nouveaux sentiments. On nous a dit
que nous aurions le droit de choisir nos parents biologiques et nos
frères et soeurs que nous aurions sur terre. On nous a
informés que nous pourrions choisir les défis et que
nous aurions à relever ainsi que les leçons que nous en
tirerions pour nous aider à grandir.
« À
la naissance, nos souvenirs commenceraient à s'estomper
jusqu'à ce que nous ayons une amnésie complète.
Nous ne pourrions pas nous souvenir de qui nous étions, mais
nous ne serions pas seuls. Nous naîtrions avec une étincelle
de lumière de Dieu en nous, pour nous guider dans ce monde. »
Roy
et Frances ont découvert que notre mission générale
sur terre est assignée par Dieu, mais que nous sommes
intimement impliqués dans les types de vie que nous vivons sur
terre. Nous avons tous le don du libre arbitre. Nous pouvons choisir
de réaliser notre mission assignée par Dieu, en tout,
en partie ou pas du tout. C'est notre choix, mais si nous négligeons
de faire ce que nous avions prévu, nous perdrions aussi les
bénédictions qui accompagnaient cet aspect de la
mission.
Kathleen
P. a appris, alors qu'elle était dans la vie prémortelle,
qu'elle avait pris des engagements sérieux avec sa famille
élargie, qu'ils prenaient très au sérieux. Cette
prise de conscience a vu le jour à la suite d'une crise
médicale majeure avec des complications :
« Pendant
mon accouchement, de graves complications ont eu pour résultat
que j'ai été déclarée cliniquement morte.
J'ai quitté mon corps et je me suis retrouvée dans un
endroit rempli de membres décédés de ma famille.
Assis sur une chaise à dossier haut ressemblant à un
trône, il y avait une personne que je savais intuitivement très
importante dans le domaine spirituel. Toute cette assemblée
semblait être là pour juger de mes capacités.
« À
ma gauche se tenait mon grand-père. Je ne l'avais jamais
connu. Sur mon côté droit se trouvait ma grand-mère
qui était décédée trois mois plus tôt.
D'après ce que j'ai compris, le test visait à
déterminer si je devais continuer dans cette vie. Mon
grand-père pensait que je n'allais probablement pas accomplir
la mission qui m'avait été assignée et qu'ils
devraient choisir quelqu'un d'autre. Apparemment, je n'étais
pas assez forte pour accomplir ce que j'étais censée
faire.
« Ma
grand-mère a pris ma défense et a dit qu'elle pensait
que je le ferais, et qu'on devrait me donner la chance de prouver que
je pourrais le faire. On m'a donné la chance de revenir à
la vie et bien qu'on ne m'ait pas dit précisément la
mission que je devais accomplir, je sais sans aucun doute que c'est
très important pour ma famille au paradis. »
Ce
qui est intéressant ici, c'est le fait qu'avant que Kathleen
quitte le ciel, elle avait accepté, dans le cadre de sa
mission, de faire un travail important pour sa famille qui ne pouvait
être fait que sur terre.
Elle
était la clé pour atteindre ces objectifs et si elle ne
voulait pas ou ne pouvait pas les atteindre, il faudrait envoyer
quelqu'un d'autre. Ainsi, les missions ne semblent pas être
uniquement pour la croissance spirituelle d'un individu spécifique
mais aussi pour le bien des autres dans le royaume des esprits.
L'adversité
Angie
F. a vécu tant d'expériences, d'abus et d'adversité
qu'elle a ressenti que sa vie n'avait pas de sens et que ce serait
mieux si elle mourait. Alors un jour elle s'est suicidée.
Alors qu'elle s'enfonçait dans l'océan, son esprit a
quitté son corps. Elle est finalement entrée dans un
royaume d'une beauté indescriptible, où sa
compréhension s'est élargie :
« J'avais
été la marionnette de Satan. Alors qu’il y a de
nettes oppositions- la lumière et les ténèbres,
- la vérité et la tromperie-, - l'amour et la haine -
il y a aussi une myriade de possibilités entre ces deux
extrêmes, des contorsions et des distorsions de la vérité
qui sont faites de ténèbres. L'amour est la chose la
plus importante, et nous venons dans ce monde pour apprendre.
Pourtant Satan a tordu cette simple vérité pour me
persuader d'accomplir un acte terrible de ténèbres au
nom de l'amour pour mon mari et mes enfants.
Comment
pouvait-il s'agir d'amour, alors qu'il s'agissait avant tout d'un
geste qui m'a poussé à les quitter, sans jamais
considérer pleinement comment cela pourrait les affecter de
découvrir mon cadavre ?
« Le
suicide a été l'acte le plus affreux dont j'aurais pu
être capable. C'était un acte de vanité, né
de la croyance que je ne pouvais m'ouvrir à personne, que je
devais résoudre mes problèmes par moi-même. Ce
sont les mensonges de Satan.
« Dieu
nous aime et nous appelle, mais Il ne nous forcera pas à
choisir la lumière. J'ai vu que je n'étais pas obligée
de venir sur terre. Je pouvais voir qu'avant ma naissance, je savais
à quoi j'allais devoir faire face, et qu'avec Dieu, j'avais
co-écrit le cours de ma vie.
Je
savais que la confusion et le chagrin m'accompagneraient. J'ai choisi
mes parents et même plusieurs de mes amis avant de venir sur
terre. L'option d'avoir une vie plus facile sur terre a toujours été
la mienne, mais je me suis portée volontaire pour cette
mission, et j'ai fait des sacrifices, parce que j'aimais ceux qui
allaient devenir ma famille et je voulais être avec eux. Je
savais à quoi m'attendre, et j'ai quand même choisi de
venir. Nous faisons tous des choix. J'ai aussi réalisé
que même quand je sentais que j'étais bien au-delà
du contact avec Dieu, Il m'avait envoyé de l'aide. »
En
plus de découvrir qu'elle était co-auteur avec Dieu du
scénario de sa vie, Angie a découvert que mettre fin
délibérément à sa vie était vain.
C'était vain parce qu'elle ne serait pas capable de tendre la
main aux autres, y compris à Dieu pour obtenir de l'aide, et
c'était égoïste parce qu'elle n'a pas considéré
ce que son acte pourrait infliger à d'autres.
DeLynn
(ce n'est pas son vrai nom) avait passé toute sa vie affligé
d’une fibrose kystique. Il n'avait jamais aspiré une
bouffée d'air sans douleur, et il avait toujours eu des
problèmes médicaux. Alors qu'il était à
l'hôpital pour subir une intervention chirurgicale majeure,
DeLynn est décédé. La chose qui l’a
sidéré, c’était d'être libéré
de la douleur. Pendant un certain temps, il est resté là,
à respirer. Ce fut une expérience glorieuse !
C'était
fantastique de pouvoir respirer sans douleur fulgurante. Il n'avait
pas réalisé à quel point son corps avait été
constamment soumis à des douleurs jusqu'à ce qu'il ait
disparu (l'histoire de DeLynn est examinée en détail au
chapitre 12 – Pourquoi les handicaps ?) Il a demandé
à ses hôtes angéliques pourquoi il avait été
maudit avec une telle affliction. Il raconte :
« En
posant la question, je me suis retrouvé dans une salle de
classe au ciel bien avant ma naissance. L'instructeur expliquait la
croissance accrue et les progrès que nous ferions sur terre en
acceptant certaines maladies. Sur le tableau, il y avait une liste de
maladies.
Quand
l'instructeur a présenté la maladie 'Fibrose kystique',
il a expliqué comment elle pourrait accélérer la
croissance personnelle. Il a ensuite demandé si quelqu'un
s'intéressait à cette maladie en assumant la fibrose
kystique avec toutes ses implications.
Alors,
j'ai levé la main et je me suis porté volontaire. J'ai
réalisé que, d'un point de vue éternel, c'était
une bénédiction, une opportunité, donnée
dans la sagesse de notre Père céleste. »
DeLynn
est retourné à son corps, mais en homme changé.
Il était encore affligé par la maladie, mais il n’en
parlait plus comme une punition ou une malédiction. Il savait
qu'il avait accepté cela en tant que partie importante de
l'expérience de sa vie, et à partir de ce moment, il a
essayé de tirer des leçons de sa maladie.
Au
cours de son expérience de mort imminente Betty Eadie a aussi
appris le vrai rôle de l'adversité. Elle raconte :
« Mes
escortes m'ont emmenée à un endroit où beaucoup
d'esprits étaient préparés pour la vie sur la
terre. C'étaient des esprits adultes, je n'ai vu aucun esprit
d'enfant pendant toute mon expérience. J'ai vu à quel
point ces esprits étaient désireux de venir sur terre.
« Ils
ont considéré la vie comme une école où
ils pourraient apprendre beaucoup de choses et développer les
attributs qui leur manquaient. On m'a dit que nous avions tous
souhaité venir ici, que nous avions choisi nombre de nos
faiblesses et de situations difficiles dans notre vie afin que nous
puissions grandir. J'ai aussi compris que parfois, on nous a donné
des faiblesses qui seraient pour notre bien. »
Ce
qui compte, ce n'est pas combien de temps, ni dans quelles conditions
nous vivons sur terre, mais comment nous vivons dans des
circonstances particulières, ce que nous apprenons de nos
expériences et comment nous utilisons ce que nous apprenons
pour aider les autres.
S'engager
avec Dieu
Au
cours de son expérience de mort imminente, Ranelle Wallace a
également vu à quel point elle avait été
impliquée dans la planification de sa vie mortelle. Elle avait
promis d'aider les autres dans le ciel à réussir sur la
terre, et ils s'étaient à leur tour engagés à
l'aider. De plus, son Père céleste lui promit qu'à
aucun moment elle ne serait complètement seule. Quand elle
aurait besoin d'aide, il lui ferait savoir ce qu'elle devait faire.
Elle rapporte :
« Quand
j'ai su que je devais venir sur terre pour pouvoir progresser, j'ai
exprimé le désir de rencontrer Dieu. J'ai été
amenée à lui par mes escortes et une fois que j'ai été
en sa présence, je lui ai dit que j'étais prête à
commencer ma vie sur terre.
« Il
m'a demandé d'avancer ma main droite et de confirmer que
c'était mon désir d'aller sur terre et pendant que j'y
serais, d'utiliser mes talents au service de l'humanité du
mieux que je pourrais pour mener à bien ma mission.
« Je
l'ai fait de mon plein gré et sans réserve. L'endroit
où moi et d'autres avons fait ces alliances était un
endroit d'une grande beauté. Les murs étaient faits de
cristal qui reflètaient une lumière blanche très
brillante. Devant moi, il y avait une barre d'or pur et une place
carrée où je me tenais, moi et d'autres personnes,
lorsque j'ai conclu une alliance avec notre Père céleste.
Dans mon cas, il m'a demandé si j'avais passé en revue
mes affectations terrestres et si j'avais compris les conséquences
des missions que j'avais acceptées et les risques impliqués.
J'ai répondu que j'y avais réfléchi, que j'avais
fait des recherches détaillées sur chaque aspect de mes
affectations, leurs conséquences et leurs bénédictions,
et que j'étais prête à assumer mes missions.
« Derrière
lui se trouvaient d'autres êtres suprêmes, dont j'ai
supposé qu'ils étaient des témoins. Une fois que
j'ai confirmé que j'étais prête, il m'a de
nouveau fait mettre mon bras devant moi, m'a appelé par mon
nom, et m'a demandé de répéter ce que j'avais
promis de faire. Je me souviens d'avoir regardé le groupe et
j'ai vu que toutes les autres personnes présentes levaient
aussi le bras pour me soutenir dans mes missions. Je me suis sentie
dépassée, non seulement par leur amour et leur soutien,
mais à quel point mes diverses missions étaient
importantes. En pensant à ce formidable élan de
soutien, je me suis souvenue de tout le travail qui avait été
fait pour en arriver là. Je me suis souvenue d'avoir choisi
chaque affectation, la façon dont elle se déroulerait
et m'aiderait à progresser, à aller de l'avant dans les
éternités. Une fois que j'ai fait cela, il m'a dit :
'C'est bien'. On m'a dit que tous les esprits sont amenés
devant le Père céleste juste avant qu'ils naissent pour
vivre cette expérience.
« J'ai
appris que ceux avec qui nous avons tissé des liens étroits
dans le royaume prémortel sont aussi ceux avec lesquels nous
serons étroitement liés sur terre. Nous avons compris
ces implications et les responsabilités que cela représentait
pour chacun d'entre nous sur terre.
« Dans
mon cas, j'étais présente avec mes enfants et
petits-enfants lorsqu'ils ont accepté leurs affectations.
J'étais l'un de leurs témoins et je me suis engagée
auprès d'eux à donner mon soutien. Pour ce faire, je
dois vivre selon les alliances que j'ai faites devant Dieu et mes
témoins. »
L'expérience
de Ranelle illustre à quel point chacun de nous a été
préparé et a participé à la prise de
décisions relatives à ses activités et à
sa vie future sur terre. Il nous faut prendre conscience que les
générations des familles sont entrelacées.
Dire
au revoir
Un
certain nombre de personnes interrogées ont rapporté
qu'au cours de leur expérience de mort imminente, ils ont été
témoins de leur préparation à venir sur terre.
Avant leur départ, les membres de leur famille qui étaient
déjà allés sur terre les ont rencontrés.
Voici quelques exemples parmi les plus intrigants :
Jodi
S. connaissait bien son grand-père qui était mort bien
avant qu'elle ne soit née. Elle raconte :
« Je
me souviens du jour où je me suis assise sur les genoux de mon
grand-père et je lui ai demandé si je pouvais naître
moi aussi et aller sur terre. Mon plus jeune son frère s'est
alors réveillé et a dit qu'il voulait être le
prochain. Mon grand-père nous a regardé tous les deux
et nous a dit que j'allais être la prochaine et que mon frère
suivrait.
« Je
me souviens du jour où je suis partie. J'ai serré dans
mes bras mon grand-père et je pleurais parce que je l'aimais
et qu'il me manquerait. Puis j'étais en route.
« La
chose dont je me souviens ensuite, c'est d'avoir été
tenue par le docteur pour me montrer à ma mère. »
L'expérience
de Lanae C. avec sa grand-mère était similaire. Elle
rapporte :
« Juste
avant de partir pour la terre, je discutais avec ma grand-mère.
Elle m'a dit : 'Je te reverrai très bientôt'. On
s'est embrassé et je suis partie.
« La
chose suivante dont je me souviens, c'est le docteur qui me tenait et
qui dit à ma mère : 'Vous avez une petite
fille !' »
Les
souvenirs de Monica W. et de ses derniers instants au paradis
concernent aussi sa grand-mère. Elle raconte :
« En
vieillissant, au lieu de douter, je suis devenue de plus en plus
convaincue que j'avais vraiment le souvenir d'une vie avant de venir
sur cette terre. Il y avait trop de détails. Je me souviens
m'être assise sur un siège à bascule avec ma
grand-mère. C'était dans une grande chambre blanche. Il
n'y avait pas de murs que je pouvais voir, mais j'étais
consciente qu’ils étaient là. Je me souviens
aussi que je n'étais pas une adulte. J'étais ce que je
considérais comme un esprit de bébé. Je n'étais
pas encore née, mais j'existais au ciel.
« Je
sais que ma grand-mère me parlait de ma vie et de certaines
décisions importantes que j'allais devoir prendre. Elle
essayait de me donner des conseils pour me rendre la vie un peu plus
facile. Ça a marché. Je sais depuis mon plus jeune âge
que j'ai plus de sagesse que mon âge lorsqu'il s'agit de
prendre certaines décisions. »
Il
semble naturel que ceux qui sont déjà allés sur
terre veuillent partager leurs connaissances et leur expérience
avec ceux qui sont sur le point de partir pour la terre. Des
encouragements sont donnés, des paroles sont échangées,
avec amour et soutien. Ce qui est particulièrement surprenant,
c'est que Jodi et Lanae se souviennent de leur naissance.
En
résumé
Notre
vie sur terre fait partie d'un tableau beaucoup plus vaste que ce que
nous voyons. Chaque personne née sur terre s’est vue
attribuer un but divin, une mission à accomplir. Cette mission
nous a été donnée par notre Père Éternel,
et c'est notre choix d'accepter ou de refuser. Il semble aussi que
chaque personne choisit plusieurs, si ce n'est pas toutes les
épreuves vécues sur terre.
Alors
que nous étions des esprits prémortels, nous pouvions
voir la croissance spirituelle qui accompagnerait nos choix. Il est
également évident qu'une partie de ce que nous
réalisons sur terre est l'accomplissement des
engagements que nous avons pris dans l'existence préterrestre.
Toute
vie, quelle que soit sa durée ou sa qualité, a un but.
Nos vie ne sont pas comme un jeu de cartes distribuées de
façon capricieuse, ou au hasard, mais elles font partie d’un
plan soigneusement conçu pour atteindre des buts bien définis
et éternels.
CHAPITRE
5 — La
mission commence
Une
fois qu'une mission terrestre a été assignée et
que l'instruction a été donnée, les esprits
vivants dans la pré-mortalité sont prêts à
venir sur terre. Cependant, certains parents ne placent pas le fait
d'avoir des enfants comme une priorité très élevée,
de sorte qu'une intervention céleste peut se produire si des
êtres spirituels doivent commencer leur expérience
mortelle au bon moment.
Contacts
avec les parents potentiels
Amy
T. était impatiente de fonder sa famille, mais Mark, son mari
ne l'était pas. Tout cela a changé un matin d'été
tranquille. Récemment diplômé de l'université,
Mark a été d’emblée face aux défis
d'une nouvelle carrière, tout en remboursant ses prêts
étudiants et en se préparant à acheter leur
première maison. Malgré les désirs de sa femme,
il ne se sentait pas prêt pour les responsabilités
familiales.
Mark
et Amy passaient le week-end dans un petit chalet en montagne.
C'était tôt le samedi matin et Mark était couché
dans son lit, écoutant la symphonie de la nature, le vent
murmurant à travers les branches des arbres, accompagné
du bruit de l’eau d’un ruisseau voisin. L'air pur au
parfum de pin était un délice pour les sens. Il était
allongé là, pensant : « Que pourrais-je
avoir de mieux que cela ? Une jolie femme, un travail agréable,
et ce cadre magnifique. »
Tandis
qu'il regardait les ombres qui jouaient sur les murs du chalet, il a
senti une présence à ses côtés. Jetant un
coup d'oeil à sa gauche, il fut surpris de voir une petite
fille avec de longs cheveux blonds et de beaux yeux bleu clair. Dans
le creux de son bras gauche, elle tenait une poupée. Tout en
regardant Mark, l'enfant caressait un ruban rose noué autour
du cou de la poupée. Enfin, elle dit : « Papa,
il est temps pour moi de venir à toi et je dois venir
maintenant. »
L'urgence
de son message était évidente, puis elle s'est
évanouie. Pendant un certain temps, Mark a réfléchi
à la belle petite fille et à son message. Enfin, il
donna un coup de coude à sa femme et lui dit ce qu'il avait
vu. Sa réponse a été : « Il
était temps ! »
Environ
un an plus tard, Amy a donné naissance à une petite
fille. Bien que Mark et Amy ont les cheveux et les yeux foncés,
leur fille a les cheveux blonds et les yeux bleu clair et elle
caresse habituellement le ruban rose autour du cou de sa poupée
préférée.
Cet
enfant, comme bien d'autres, est apparue à l'un ou l'autre de
leurs parents, non pas comme de minuscules bébés, mais
comme d'adorables petits enfants, à un âge qui plairait
le plus à leurs parents visés. Dans le cas de Mark,
l'enfant était non seulement très mignonne, mais elle
leur a dit qu'elle voulait et devait naître maintenant, chez
eux.
Dans
le récit suivant, Irène D. avait décidé
de ne plus avoir d'enfants quand quelque chose est arrivé pour
qu'elle repense à sa décision. Irène se souvient
du moment où c'est arrivé :
« Notre
quatrième enfant avait moins d'un an et j'avais décidé
que notre famille était complète. En fait, j'étais
assez catégorique sur le fait de ne pas avoir un autre bébé.
« Puis
j'ai vu une pièce de théâtre qui m'a poussée
à m’interroger si j'aurais pu accepter d'apporter
d'autres esprits dans notre foyer. Que se passerait-il s'ils
m'attendaient maintenant, s'ils étaient angoissés par
ma décision et s'ils devaient aller voir quelqu'un d'autre ?
Je ne pourrais jamais faire face à mon Père céleste
ou à ces esprits dans l'au-delà si tel était le
cas.
« Même
si je n'étais pas prête pour un autre enfant, je ne
pouvais pas laisser cette question en suspens. Donc, craignant la
réponse potentielle, je me suis agenouillée et j’ai
demandé à Dieu s'il y avait d’autres esprits qui
attendaient pour venir chez nous.
« Quand
j'ai prié, mes yeux se sont ouverts et j'ai vu le ciel. J’ai
vu une charmante petite fille blonde qui est apparue ; elle
était âgée d'environ neuf ans. En nous regardant
l'une et l'autre, elle m'a dit que son nom était Julie.
Derrière elle, mais très floue et faible, se trouvait
la vision d'un petit garçon d'environ trois ans. Je ressentais
quelque chose de très triste et une supplication à son
sujet, mais la vision était si éphémère
que je ne pouvais pas comprendre tout à fait ce que ça
aurait pu être. Je me demandais si ma décision de ne pas
avoir d'autres enfants - et donc lui - avaient causé sa
tristesse.
« Mon
esprit a changé instantanément quand j'ai vu les doux
esprits des enfants qui devaient encore m'appartenir. Comme je les
aimais dès cet instant et comme j'étais impatiente de
les voir arriver très vite ! Mais quelle a été
ma déception lorsque j'ai appris que l'heure de leur arrivée
n'était pas encore venue, mais qu'elle le serait à
l'avenir. Quatre ans ont passé et je commençais à
avoir de sérieuses inquiétudes quand j'ai conçu
finalement. Neuf mois plus tard, notre petite fille est née.
Elle était blonde et belle et on l'a appelée Julie.
« Puis
nous avons commencé à attendre avec impatience d'avoir
le petit garçon que j'avais vu. Encore une fois, les années
passèrent, et après six ans, j'ai pensé que ma
vision de lui n'avait été rien de plus que le fruit de
mon imagination et que je devais me faire à l’idée
qu'on ne me donnerait plus d’autre enfant. Cependant, j'ai à
nouveau conçu et juste avant la naissance de cet enfant, j'ai
eu une autre vision.
« Je
me suis retrouvée dans le monde des esprits pour ramener
quelqu'un. On ne m'a pas donné de nom ou quelque autre détail,
juste l’information que cette personne était supposée
revenir avec moi. Je me tenais sur le seuil du monde des esprits avec
ce qui semblait être des millions de personnes, tous habillés
en blanc, conversant joyeusement les uns avec les autres. Je me
demandais comment, dans toute cette multitude de gens, je trouverais
le bon, quand un jeune homme, également vêtu de blanc et
semblant être âgé de vingt ans s'adressait à
moi. 'Maman ?'
« C'était
lui ! Il était prêt pour sa mission sur terre et je
devais le ramener avec moi. Quelques heures plus tard, notre fils est
né. Celui-ci devait avoir un nom spécial, alors on l'a
appelé Michael.
« Quelques
jours plus tard, je le tenais dans mes bras. Il avait sa petite main
serrée autour de mon doigt et ses yeux regardaient les miens
avec ce qui semblait être une sagesse très ancienne.
C’est alors que j'ai été transportée dans
une autre vision. J'ai été emmenée dans les
éternités. Les petites mains de mon fils nouveau-né
étaient maintenant les mains d'un homme, adulte et glorieux.
Il a tendu les mains vers l'univers vide et sombre, et partant d’eux
émanaient des faisceaux et des rayons de lumière
glorieuse. Dans ces rayons, un monde tournait, et au-delà,
d'autres mondes… Alors, les mots me sont venus 'Oh
Irène, tu ne tiens pas un bébé. Tu berces un
Dieu'.
« Les
mots ne peuvent exprimer l'amour, l'humilité et la gratitude
d'être la mère de cet enfant, ni l'énorme
responsabilité de l’enseigner, ainsi que tous mes autres
enfants. Tout cela m'a fait comprendre que c'était un avenir
dessiné non seulement pour lui, mais pour nous tous. »
L'expérience
d'Irène avec son fils Michael était unique en ce sens
qu'elle s'est rendue dans le monde des êtres prémortels
pour l'emmener. Alors qu'elle y voyait l'excitation de ceux qui
attendaient de commencer leurs missions terrestres, ses inquiétudes
à l'égard de Michael ont été rapidement
apaisées lorsqu'il est venu la voir, non pas comme l'enfant de
trois ans qu'elle avait vu plus tôt mais comme un jeune homme
dynamique. Elle a été autorisée à voir
son potentiel éternel et à réaliser
l'impressionnante responsabilité qu'elle avait assumée
lorsqu'elle avait accepté d'être sa mère.
En
1913, Bertha E. avait donné naissance à treize enfants.
Elle a pensé que la vie était trop difficile pour
qu'elle en ait d'autres. Peu de temps après qu'elle ait pris
cette décision, Bertha est devenue gravement malade. Son
esprit a quitté son corps et elle s’est élevée
jusqu'à un point où elle pouvait voir son corps en
dessous. Sa première réaction n'était pas un
choc ou de l’angoisse, mais plutôt du soulagement. Toutes
les douleurs intenses qu'elle avait éprouvé avaient
disparu et elle était tellement heureuse et en paix qu'elle
n'avait aucun désir de retourner dans son corps.
Un
être angélique est apparu et a escorté Bertha
dans une grande pièce. Elle a été saluée
par beaucoup de ses amis défunts et des êtres chers.
Elle a ensuite été emmenée dans une autre pièce
avec des enfants. De l'autre côté de la pièce,
elle a vu deux petites filles qu’elle ne connaissait pas. Elles
étaient si belles qu'elle ne pouvait pas détourner le
regard d’elles. « Les veux-tu ? »
demanda le guide. « Oui. Oh, oui », a-t-elle
répondu rapidement. « Puis-je retourner à la
vie terrestre et les avoir ? » « Oui »,
dit l'escorte. C'est la raison de cette visite, pour te permettre de
les voir. Maintenant, nous devons retourner ».
Bertha
est retournée à son corps, au grand soulagement de sa
famille. Après s'être rétablie de sa maladie,
Bertha a dit à son mari qu'elle voulait d’autres
d'enfants. Bertha a effectivement eu deux autres enfants, deux
filles, et elle a déclaré avec certitude qu'elles
étaient les esprits qu'elle avait vus au ciel.
Dans
l'expérience de Bertha, les deux esprits ne lui semblaient pas
lui demander de les avoir. Elle a été emmenée
dans une pièce où il y avait beaucoup d’enfants
et elle a été immédiatement attirée par
deux, et seulement deux d’entre eux. Elle savait qu'elle devait
être leur mère.
Une
autre femme nommée Amy a également découvert que
les esprits ont un temps fixé pour venir sur terre, et qu'il y
a des personnes spécifiques sur terre qui peuvent le mieux
aider ces esprits à remplir leurs missions. Amy l'a appris en
1968 quand elle a fait un rêve très vivant. Elle
rapporte :
« Je
me suis retrouvée à marcher dans un endroit tranquille
rempli d'enfants. Pendant que je me promenais, j'ai vu que certains
enfants étaient très tristes et pleuraient parce qu'ils
ne pouvaient pas naître car leurs parents avaient empêché
leur naissance. C'était très pénible pour eux
car ils devaient naître sur terre pour pouvoir revenir à
leur maison céleste. Trois d'entre eux m'ont dit qu'ils
étaient censés être mes frères et soeur
mais mes parents qui étaient aussi censés être
les leurs, ne les avaient pas voulus. Je me sentais très
triste parce que j'étais une enfant unique.
« J'ai
vu alors un garçon que je savais être le mien. Mon rêve
s'est terminé. J'avais 40 ans et j'étais sûre que
mes années de procréation étaient terminées.
Mais peu de temps après ce rêve, j'ai découvert
que j’étais enceinte. Ce fût une surprise totale.
J'ai donné naissance à un garçon, celui que j'ai
vu pendant mon rêve. Si je n'avais pas eu ce rêve, si je
n'avais pas rencontré cet esprit et vu la déception de
mes frères et de ma soeur, j'aurais pu avorter. Mon fils a été
une grande joie dans ma vie. »
Amy
a pu voir comment les priorités de ceux qui vivent sur terre
peuvent avoir un impact sur les objectifs de ceux qui sont au ciel.
Le ciel ne forcera pas ceux qui sont sur terre à avoir des
enfants. Mais quand ceux qui sont sur terre refusent de les avoir,
les esprits affectés sont déçus, attristés
et frustrés. En fin de compte, ils pourront venir sur terre,
mais pas avec ceux qui auraient pu le mieux les aider à
accomplir leurs missions terrestres. Ainsi, non seulement les plans
éternels sont frustrés jusqu'à un certain point
lorsque les parents potentiels refusent d'avoir des enfants, mais les
bénédictions et les occasions que les parents auraient
pu recevoir sont perdues.
Les
discussions dans la partie suivante traitent des principaux domaines
de la santé et de la médecine, des problèmes qui
font qu'il est peu probable que certains enfants puissent naître.
Mais il arrive parfois que des interventions paradisiaques
aboutissent à la conception et à la naissance de bébés
normaux et en bonne santé.
Un
exemple est celui de Nyla L. Elle raconte :
« Quand
j'avais seize ans, j’ai développé un kyste à
l'intérieur de l’ovaire, qui a provoqué une
hémorragie. Le médecin traitant m’a expliqué
qu'il y avait eu beaucoup de dommages à l'ovaire. Il m'a
également dit que l'autre ovaire n'ovulait qu'une fois par an
et que mon utérus avait basculé. En tenant compte de
tous ces facteurs, il a conclu que j'avais peu de chance d’avoir
un enfant.
« Ce
problème ne me préoccupait pas vraiment, puisque mes
aspirations à l'époque se limitaient en grande partie à
l'obtention de mon permis de conduire et à la réussite
des examens. Avec le temps, cependant, et surtout lorsque j'ai
rencontré un jeune homme merveilleux, dont je suis tombée
amoureuse et que je me suis fiancée, j'ai commencé à
rêver de mariage et d'avoir des enfants. J'ai confié à
mon fiancé ce que mon médecin m'avait dit. Il a été
déçu mais très compréhensif et a dit que
nous pourrions toujours adopter. Néanmoins, je n'avais pas
complètement abandonné l'espoir d'avoir mes propres
enfants.
« Alors
que la date de notre mariage approchait, nous avons décidé
qu'en dépit de la faible probabilité que je devienne
enceinte, nous utiliserions des contraceptifs pendant au moins un an.
Nous nous sommes mariés un vendredi soir et le mardi suivant
au matin, j'ai commencé à me sentir très
anxieuse quant à l'utilisation des contraceptifs. Cette
nuit-là, j'ai fait un rêve.
« Dans
le rêve, je me suis retrouvée complètement
entouré de ténèbres. Soudain, une porte s'ouvre,
puis apparaît une lumière intense et brillante. J'ai
levé la main pour protéger mes yeux de la luminosité.
Au bout d'un moment, j’ai été capable d’observer.
J'ai vu ce que je présumais être trois jeunes enfants.
Tous les trois semblaient être des garçons, et à
cause de l’ombre, je ne pouvais pas bien les distinguer. Je me
souviens avoir remarqué la forme de leur tête et la
façon dont le bout de leurs oreilles dépassait. Celui
du milieu était le plus grand et il tenait les mains des deux
autres.
« Ensuite,
j'ai remarqué que je tenais quelque chose dans ma main gauche.
Je l'ai ouverte pour voir de plus près et j'ai reconnu les
contraceptifs que nous utilisions. Presque au même moment,
l'enfant du milieu m'a supplié : 'Non maman, s'il te
plaît, ne fais pas ça !'
« Je
n'ai pas vu son visage, mais je savais que c'était lui qui le
disait. Instantanément, je me suis retrouvée éveillée
dans notre chambre d'hôtel. J'ai réveillé mon
mari, et je lui ai dit mon expérience. Nous avons décidé
de ne plus utiliser les contraceptifs, et neuf mois plus tard notre
premier fils est né. Il a été suivi par deux
autres garçons. Chacun d'eux a de jolies petites
oreilles qui dépassent un peu. Le plus âgé essaie
souvent de tenir les mains de ses frères plus jeunes, ce qui
les irrite. Je leur dis qu'il ne peut pas s'en empêcher parce
qu'il l'a toujours fait. »
Alors
que l'intervention céleste aurait pu faire échouer les
contraceptifs, il était préférable que Nyla et
son mari aient pris la décision d'arrêter de les
utiliser.
Alaine,
comme Nyla, avaient besoin de l'intervention active des êtres
célestes pour que des enfants à naître puissent
venir au moment prévu. Alaine, âgée de 31 ans,
avait déjà deux filles. Elle n'avait également
qu'un seul ovaire qui était partiellement bloqué
lorsque la situation suivante s'est produite :
« Je
me suis couchée un soir, mais j'ai eu des problèmes de
sommeil. Finalement, mon esprit a commencé à dériver,
bien que je ne dormais pas vraiment et que j’étais
pleinement consciente de mon corps et de mes pensées. J'ai vu
deux hommes et une femme habillés de robes blanches et
lumineuses. Ils m'ont dit qu'il était temps pour moi d'avoir
un autre enfant et il attendait pour venir me voir. Quand je leur ai
dit que nous ne pouvions pas avoir d'autres enfants, ils m'ont montré
un beau petit garçon. Je sentais plutôt que d'entendre
qu'une partie de son nom devrait être Michael (ce nom venait du
bébé). Ils m'ont alors dit qu'il naîtrait dans
notre maison avec des gens aimants pour l'accueillir.
« J'ai
pleuré parce que j'avais peur de le dire à mon mari et
peur de ce que les gens penseraient. Ma famille penserait que je suis
folle, sans parler de mes amis. Mon mari avait subi une vasectomie et
je n'étais pas sûre qu'il veuille subir les frais et la
douleur d'une nouvelle intervention, mais je savais qu'un beau petit
garçon nommé Michael attendait pour se joindre à
nous.
« Le
lendemain matin, en sanglots, j'ai raconté à mon mari
ce qui s'était passé et il m'a demandé si
j'étais sûre qu'un petit garçon nous attendait.
J'ai dit que je l'étais et il a accepté que la
vasectomie soit inversée. Il a été opéré
quelques mois plus tard, en Juillet.
« Je
suis devenue enceinte en février de l'année suivante et
notre fils, Michael, est né le 26 octobre 1995, la veille de
mon anniversaire, à la maison, dans une piscine d'accouchement
entourée d'amis aimants. Son esprit était constamment
avec moi tout au long de ma grossesse. Je suis redevenue enceinte en
novembre 1997, mais j'ai fait une fausse couche quelques jours avant
Noël. La nuit où j'ai commencé à faire une
fausse couche, j'ai eu une autre vision et on m'a dit que cette âme
était très effrayée et qu'elle avait besoin de
beaucoup d'encouragement avant de venir sur la terre. J'ai senti sa
présence souvent avec moi et j’ai fait tout mon possible
pour la rassurer. »
Un
autre couple était définitivement hostile à la
pensée d’avoir un autre enfant jusqu'à ce que
quelque chose se produise. Daryl C. raconte ce qui s'est passé :
« En
1988, mon mari et moi avons vécu à Bangkok, en
Thaïlande. À l'époque, mon mari, qui était
thaïlandais, a eu une expérience qu'il a partagée
avec moi. Nous avions quatre enfants, la quatrième n'ayant pas
été planifiée mais néanmoins bienvenue.
Cependant, j'avais un ligature des trompes à la suite de cette
naissance, car mon mari et moi avions l'impression que quatre
enfants, c’était assez.
« Quand
mon quatrième enfant a atteint l'âge de deux ans, mon
mari m'a réveillée vers 3 heures du matin, en me disant
avec une voix pleine d’excitation que nous allions avoir un
autre enfant. Je lui ai dit que le fait d'avoir un autre enfant
n'était pas possible et qu'il avait simplement rêvé.
Il a insisté sur le fait que son rêve était réel.
Il m'a dit qu'un petit garçon, vêtu de vêtements
traditionnels thaïlandais avec un noeud sur la tête,
avait tiré sur sa tête jusqu'à ce qu'il se
réveille. Surpris par le petit garçon, il lui demanda :
'Qui es-tu, petit garçon ? Pourquoi es-tu ici, au milieu
de la nuit ?'
« Le
petit garçon lui a dit : 'Je suis venu ici pour te dire
que tu seras mon père et elle (me pointant du doigt dans mon
sommeil) va être ma mère'. Mon mari a dit au petit qu'il
ne serait pas possible pour lui d'être notre fils, sur quoi le
petit garçon, avec les mains sur ses hanches, répondit
sur un ton autoritaire, que nous étions ses parents. Mon mari
lui a demandé comment il s'appelait. Le garçon a
répondu qu'il s'appelait Twng, Guman Twng. Après avoir
donné son nom, le petit garçon a disparu. Mon mari m'a
réveillée pour me donner la nouvelle.
« Mon
mari a décrit le petit garçon. Deux mois plus tard,
malgré ma ligature des trompes et, à l'étonnement
de mon médecin, j'ai découvert que j'étais
enceinte de notre cinquième enfant, un garçon, qui a
maintenant dix ans, et qui correspond tout à fait à
celui que mon mari a vu au cours de cette visite nocturne. »
Certains
parents ne voient pas l’enfant qui souhaite se joindre à
leur famille mais ils comprennent ou sentent néanmoins qu'un
esprit est prêt et veut venir à eux. Cette nouvelle peut
ne pas être reçue tout d’abord avec joie, mais
avec le temps, l’enfant est généralement accepté
et finalement même totalement aimé et intégré.
Tel était le cas de Nancy C. qui rapporte :
« Un
jour, j'ai reçu un message très précis :
'Oui, un enfant de lumière vous a choisis. Tu seras sa mère,
sois reconnaissante, tu es aimée. Tu es précieuse aux
yeux de Dieu'.
« Une
autre fois, j'étais inquiète par les énormes
responsabilités associées à l'éducation
d'un enfant à naître, alors il m'a parlé
distinctement : 'Ne crains pas. Je viens pour t'aimer. Essuie
tes larmes. Le temps est venu de mettre de côté le
passé. Réjouis-toi. C'est l'occasion de se réjouir.
Ma lumière éclairera ta voie aussi bien que la mienne'.
« Deux
semaines plus tard, j'étais enceinte. Je ressentais nettement
un sentiment de paix qui est descendu sur nous trois. »
Nancy
est passée d'une personne qui ne voulait pas donner naissance
ou élever un enfant, à une personne qui était
prête pour tous les aspects de la maternité. Mais il a
fallu un message du ciel pour qu’elle soit bien préparée.
Dans
un autre cas, Joyce était une mère de famille avec deux
enfants et n'avait pas l'intention d'en avoir plus. Elle faisait du
camping avec Barry, son mari, et leurs enfants, Rami et Mira, âgés
de dix et quatre ans :
« Le
troisième jour de nos vacances, j'étais assise seule
quand j'ai senti la présence distincte de quelqu'un à
côté de moi. Je connaissais bien cette sensation, car la
même chose m'était arrivée peu de temps avant la
conception de Rami et Mira. J'ai été émerveillée
par la grandeur de ce que j'ai vu. Cet être à côté
de moi, que je ne pouvais pas voir avec des yeux physiques, mais que
je pouvais sentir à l'intérieur, dans mon coeur. Puis
le message est venu : 'Je suis ton troisième enfant et je
suis prêt à être conçu'.
« C'était
la dernière chose que je voulais entendre à ce moment
de ma vie. Je répondis : 'Non ! Je ne veux pas
tomber enceinte. Je ne veux rien de différent pour l'instant.
Je veux juste me reposer'.
« Je
sentais cet être qui me souriait, qui m'aimait pleinement et
qui m’offrait le don de sa présence dans ma vie. 'Tu
peux me concevoir dans trois semaines, dit-il, ta famille est
maintenant prête pour ma présence dans votre vie'.
« 'Non',
répliquai-je vivement de tout mon être. Mon esprit
rationnel a fait valoir que nous étions tous les deux âgés
de quarante ans, trop vieux pour avoir plus d'enfants. Rami et Mira
étaient assez âgés pour nous accompagner dans nos
aventures, pour séjourner chez leurs grands-parents. Barry et
moi avons senti il y a longtemps que notre famille était
complète et nous avions donné tous les vêtements
de bébé.
« Puis
j'ai senti que ce grand être génial étendait ses
mains en signe de bénédiction et d’amour,
apparemment amusé par ma résistance évidente.
Les trois semaines suivantes ont été extrêmement
difficiles, déroutantes. Nous avons quitté notre
paisible emplacement de camping et filé vers l'est jusqu'à
Buffalo, dans l'État de New York pendant plusieurs semaines
pour des conférences et des ateliers. Tous les matins en me
réveillant, je sentais la présence aimante de notre
troisième enfant. Chaque matin, je m'asseyais dans la salle de
bains pour méditer et je regardais mon esprit fou résister.
« Plus
je résistais, plus je sentais l’amour se déverser
sur moi. Cette petite âme voulait naître, naître
bientôt, et naître pour moi. »
L'amour
qu'elle ressentait a fait fondre la détermination de Joyce,
alors que son enfant à naître se frayait un chemin dans
son coeur et qu'elle acceptait l’idée de sa naissance.
Ordre
de naissance
Il
ressort d'un certain nombre de récits que les esprits sont
très enthousiastes à l'idée de venir sur terre
et de commencer la partie terrestre de leur voyage éternel.
Bien
qu'il soit évident que l'ordre prévaut dans le royaume
céleste, parfois des esprits de la même famille peuvent
ne pas s'entendre sur la question de savoir lequel d'entre eux
devrait naître le premier. J'ai rencontré plusieurs cas
de ce genre.
L'un
d'entre eux a été partagé par une conseillère
professionnelle. Elle a fait une NDE qui a affecté sa vie
entière et l'a laissée avec des capacités
inhabituelles. Elle raconte :
« Mon
expérience de mort imminente a ouvert mon esprit et ma
sensibilité aux choses spirituelles. Je n'utilise pas mes dons
spirituels comme base de mes conseils, mais ils m'aident à
l'occasion.
« Par
exemple, j'ai découvert que s'il y a plus d'un enfant à
naître dans une famille, ce qui est courant, ils peuvent faire
la queue, pour ainsi dire, en attendant leur tour de venir sur terre.
Parfois, les esprits à naître sont tellement impatients
de venir sur terre qu'ils tentent de passer devant leurs frères
et soeurs afin de naître plus tôt. J'ai eu l’occasion
de recevoir une famille où le frère et la soeur se
disputaient constamment. J'ai découvert que la principale
raison pour laquelle la fille était irritée contre son
frère, c'est parce qu'il s'était immiscé devant
elle et qu'il était né avant elle. Alors que j'essayais
de résoudre leur conflit, elle a regardé son frère
et a dit : 'Je me fiche de ce que tu dis, je suis plus âgée
que toi.'
« 'Tu
veux dire que c'était ton tour de naître et que ton
frère est passé devant ?'
« 'Oui.
C'est exactement ce qu'il a fait'.
« Sa
mémoire était très claire, et elle ressentait
encore la frustration de ne pas pouvoir venir sur terre quand elle a
été programmée et cette frustration s'est
prolongée et a affecté sa relation avec son frère.
Au fur et à mesure qu'ils grandiront, j'espère que la
mémoire s'estompera et que la concurrence entre ces deux
enfants s’estompera. »
Quand
on m'a parlé de ce cas, j’ai pensé qu'il était
intéressant mais unique. La chaîne d'événements
qui se produit juste avant de quitter la sphère prémortelle
pour la terre semble impliquer une séquence ordonnée
d'événements qui est davantage déterminée
par d'autres que les personnes concernées. Mais apparemment le
désir de venir sur terre peut être si fort que la
personne peut essayer d'avancer son heure de départ prévue.
Le
cas suivant est un autre exemple de ce genre et a été
résolu d'une manière très particulière.
C’était
en 1945, et Abby venait de se précipiter à l'hôpital
pour avoir son bébé. Au cours de l'accouchement, il y
eut de graves complications et Abby est morte. Elle a quitté
son corps brièvement alors que son médecin essayait de
la ranimer.
Elle
s'est retournée et s'est retrouvée loin de l'hôpital.
Elle a été emmenée dans un endroit où
elle a vu son père et ses grands-parents. Ils étaient
assis sur des chaises et l'ont vu mais ils ne lui ont pas parlé
parce qu'il y avait devant elle un être spirituel et ils
l'écoutaient attentivement. Parfois, son père et ses
grands-parents acquiesçaient d'un signe de tête.
Abby
était ravie de voir son père et de ressentir son amour
et l'assurance qu'il allait bien.
Sur
sa droite, elle a vu deux personnes dans une discussion animée.
Elle pouvait voir leurs
visages très clairement, une jeune fille blonde et un garçon
aux cheveux noirs. Leur discussion animée portait sur lequel
d'entre eux serait en mesure d'aller dans leur prochaine famille. Les
deux étaient sûrs qu'ils avaient de bonnes raisons pour
lesquelles ils devaient
aller sur terre.
Le
désaccord entre ces deux jeunes, bien que curieux, l’a
distraite momentanément. Son attention a été
attirée vers l'homme qui était devant elle. Il lui a
raconté beaucoup de choses sur sa vie sur terre et des
événements qui se produiraient dans le monde, mais
c'est le fait de voir son père qui l'excitait le plus et
auquel elle accordait le plus d'attention.
Quand
l'homme a dit à Abby qu'elle devait retourner dans son corps,
elle a résisté. Elle n'a pas voulu quitter son père
et ce lieu où la joie et l'amour abondaient. Mais on lui a
dit, et son père a convenu qu'elle devait retourner, son fils
en bas âge avait besoin d'elle. Elle seule pouvait l'aider à
accomplir sa mission sur terre. À contrecoeur, elle est
retournée à son corps. Elle n'a pas beaucoup de
souvenir de ce que son guide spirituel a dit mais elle s'est souvenue
que les deux êtres qu'elle voyait se disputer devaient être
les enfants de son fils nouveau-né, ses futurs petits-enfants.
Environ
vingt-cinq ans plus tard, Abby est tombée sur deux assiettes
peintes à la main représentant des visages d'enfants.
L'un d'eux avait le visage de la petite fille blonde et l'autre d'un
garçon aux cheveux noirs. Quand elle les a vus, elle a été
très surprise parce qu'ils ressemblaient tellement aux deux
êtres qui se chamaillent, et qu'elle avait vus pendant sa NDE.
C’est en souvenir de cela qu’elle a acheté les
assiettes et les a accroché au mur de son salon.
Entre-temps,
son fils a grandi, s'est marié et a eu deux enfants, dont
aucun ne ressemblait à ceux qu'elle avait vu. Son fils et sa
femme voulaient une grande famille, mais après la naissance de
leur deuxième enfant, sa femme ne semblait plus capable de
porter un enfant à nouveau. Elle avait fait cinq fausses
couches et ils ont décidé à contrecoeur que
s'ils voulaient davantage d’enfants, ils devraient en adopter.
Ils venaient d'entamer la procédure d'adoption d'une petite
fille quand l'épouse a découvert qu'elle était
enceinte. Ils ont choisi malgré tout d'aller de l'avant avec
l'adoption. La naissance de leur troisième fils a coïncidé
avec la naissance de leur fille adoptive.
La
belle-fille d'Abby a été informée par son
médecin qu'en raison de problèmes de santé, elle
ne pourrait pas avoir d'autres enfants, mais Abby savait que cela ne
pouvait pas être vrai parce qu'elle en avait vu deux
autres. Quand Abby a parlé de son expérience à
sa belle-fille, celle-ci a dit : « Je le sais, parce
que j'ai les ai senti autour de moi ».
Malgré
des pronostics médicaux catastrophiques, la belle-fille d’Abby
est tombée enceinte et malgré de sérieux
problèmes, a donné naissance à des jumeaux. Tous
deux ont fait l’objet de soins intensifs et ont survécu.
Le fils d'Abby a pris des photos d'eux alors qu'ils étaient
âgés de trois ans et demi et les a envoyées à
sa mère. Elle a alors a reconnu les deux enfants qu'elle avait
vu au ciel il y a tant d'années. Leurs photos lui ont rappelé
cette expérience de façon si vivante qu'il lui semblait
que ça venait d'arriver. Évidemment les deux esprits
n'avaient jamais résolu leur controverse au sujet de qui
viendrait le premier, donc ils sont nés en même temps !
Ce
récit est éclairant dans la mesure où une
grand-mère a vu des petits-enfants jumeaux cinquante-cinq ans
avant leur naissance et a été témoin du désir
intense des enfants à commencer leur temps sur terre. Elle
savait qui ils étaient, mais pas quand ils allaient naître.
Dans
le récit suivant, il n'y avait pas de controverse sur l'ordre
de naissance ni un manque de désir d'avoir des enfants, mais
une future mère a vu neuf des enfants qu'elle allait mettre
au monde, et l'ordre de leur naissance.
D'aussi
loin qu'elle s'en souvienne, Cherie L. voulait se marier et avoir
beaucoup d'enfants. Elle a eu une expérience qui l’a
informée que son rêve serait accompli. Elle rapporte :
« Quand
j'avais quinze ans, j'ai eu un rêve dans lequel je me suis vu
assise sur un banc dans un parc avec une belle jeune femme. Nous
avons parlé de beaucoup de choses importantes, mais dont je ne
me souviens pas d'un seul mot, je me souviens seulement qu'elles
étaient importantes. Puis elle s'est levée pour partir.
Cherchant un prétexte pour qu’elle reste, j'ai déclaré :
'Je ne sais même pas qui vous êtes'.
« Elle
m'a regardé et, d'un ton clair et convaincant, elle m'a dit :
'Ne le sais-tu pas ? Je suis une fille que tu n'as pas encore
eue'. Après ça, elle est partie et je me suis
réveillée. »
Quand
Cherie est devenue une femme mûre, elle n'a jamais oublié
cette expérience et a souvent pensé à ce que ce
serait d'être une mère. Un jour, alors qu'elle était
dans une prière fervente, elle demanda si ce serait possible
de voir et de parler avec ses futurs enfants. Quand Cherie a levé
les yeux de sa prière, elle a dit qu’elle était
stupéfaite de voir neuf esprits entrer dans sa chambre :
« J'avais
l'impression qu'il y avait plus d'enfants que les neuf, mais qu'ils
étaient occupés et qu'ils ne pouvaient pas être
tous présents à ce moment-là. Mais je savais
aussi que le Seigneur me les montrerait plus tard. Neuf ! Quelle
merveilleuse surprise et quelle bénédiction
inimaginable !
« Les
enfants se tenaient devant moi, ne parlant pas. Il était clair
pour moi que c'était mes enfants. Il n'y avait aucun doute
dans mon esprit de ce que le Seigneur et ces enfants voulaient.
« Je
pouvais dire par la façon dont ils se tenaient debout quel
garçon était plus âgé qu'un autre et
quelle fille était plus âgée qu'une autre fille.
Cependant, entre les sexes, je ne pouvais pas dire l'ordre de
naissance.
« J'ai
vu un garçon qui semblait être le plus âgé
avec des livres d'écritures à la main, magnifique dans
son attitude. J'ai été frappée par son pouvoir.
Il semblait avoir environ dix-sept ans. À côté de
lui se trouvait un autre garçon, également un esprit
puissant et à côté de lui un autre garçon
de la même stature.
« De
l'autre côté de la pièce, il y avait une fille,
l'aînée des filles, et elle tenait une petite fille dont
je savais qu'elle serait à moi. À côté de
celle-ci, il y avait une autre fille qui tenait la main d'une
plus jeune fille, qui à son tour tenait la main d’un
garçon de sa taille. Entre les deux groupes, était ma
troisième fille, celle que j'avais vue dans mon rêve à
l'âge de quinze ans.
« Mon
premier enfant était un fils que nous avons nommé
Marshall. Il est né prématurément et est mort
peu après sa naissance. C'était le jeune homme que
j’avais vu avec les Ecritures à la main. Je savais
intuitivement que sa mission était de l'autre côté
du voile et qu'il était engagé dans un travail
important.
« Après
la mort de Marshall, j'avais tellement envie d'avoir un autre bébé,
mais mes médecins m'ont dit que, selon toute probabilité
médicale, mes enfants à venir naîtraient de plus
en plus prématurément et auraient peu de chances de
survivre.
« Mais,
à ce jour, j'ai dix enfants. »
L'expérience
de Cherie est remarquable parce qu'elle n'a pas seulement été
autorisée à voir les esprits des êtres qui
devaient être ses enfants, mais elle les a vus à un
moment de leur avenir à l'âge qu'ils auraient à
ce moment-là.
Départ
retardé
Bien
qu'un esprit puisse être programmé pour venir sur terre
à une heure terrestre particulière, il peut être
nécessaire d'apporter des ajustements à l'horaire, à
cause de circonstances inhabituelles.
Telle
était le cas avec Ranelle K. Son esprit était prêt
à venir sur terre, mais en raison de préoccupations et
de problèmes dans la vie de sa mère biologique, ce
n'était pas le bon moment pour qu'elle naisse. Ce compte-rendu
est particulièrement fascinant dans la mesure où
Ranelle a été capable de regarder la création du
corps qu'elle allait habiter. Elle raconte :
« Je
me suis trouvée dans un endroit d'une blancheur totale, en
attente pour aller sur terre. Pendant que j'attendais, une femme
s'approcha de moi et me dit : 'Notre Père aimerait te
voir'.
« J'étais
un peu perplexe parce que c'était l'heure de partir. Elle m'a
fait un sourire entendu et m'a dit : Tout va bien, tu ne seras
pas en retard ! Suis-moi ! Elle m'a emmené dans une
autre pièce où j'ai senti la présence du Père
et de son Fils Jésus-Christ, bien que je ne les ai pas vus.
Notre Père céleste m'a dit que ma mère terrestre
lui avait demandé que je ne vienne pas en ce moment.
« J'étais
aux abois. Je lui ai demandé : 'Est-ce que cela signifie
que je ne peux pas aller sur terre ?'
« Il
a dit : 'Non, tout est planifié ! Tu peux choisir
d'y aller maintenant'. Je savais que ma future mère et moi,
avions accepté d'être ensemble sur terre et maintenant
on me dit qu'elle ne veut pas de moi. J'ai demandé :
'Elle ne sait pas que je dois venir à elle ? Ne se
souvient-elle pas que nous ayons accepté d'être
ensemble, que je serais une bénédiction dans sa vie ?'
Alors que je me tenais là, confuse et troublée, j'ai
rencontré mon frère qui devait naître juste après
moi. Je lui ai dit ce qui s'était passé et à
quel point j'étais déçue. Il m'a dit : 'Oh,
c'est bon ! Ne t’inquiète pas ! Aie la foi,
tout va s'arranger !'
« Je
pensais qu'il serait extrêmement contrarié car il devait
venir sur la terre après moi, et si mon départ était
retardé, le sien le serait aussi. Il a essayé de
m'assurer que dans le dessein éternel des choses, tout
s'arrangerait. Au fur et à mesure qu’il s’est
éloigné, le ciel s'est ouvert et je pouvais voir ma
maison terrestre. Non seulement je pouvais voir ce qui se passait,
mais je ressentais aussi les émotions de ma mère.
« Ma
mère avait donné naissance à sept enfants et
était complètement dépassée. Elle ne
pouvait pas gérer émotionnellement ou physiquement la
venue d’un autre enfant à ce moment-là. Je
pouvais comprendre ses sentiments. Et comme je l'aimais, je savais
que je ne pouvais pas et ne devais pas ajouter aux fardeaux qui
pesaient sur elle en ce moment. Je suis retourné à mon
Père céleste, des larmes coulaient sur mon visage, et
je lui ai dit que je voulais bien rester, ne sachant pas si je
pourrais un jour aller à elle.
Mon
Père qui est aux cieux m'a dit que ma décision lui a
plu. Choisir de ne pas placer ses désirs
au-dessus des capacités de quelqu'un d'autre, c’était
une partie de notre expérience terrestre. C'est alors qu'il
m'a donné une bénédiction. Il m’a dit que
je n'avais pas à
m'inquiéter des choix qui s'offriraient à moi, car je
serais guidée vers les bons choix.
« Quand
ma mère fut finalement prête à avoir un autre
enfant, j'ai été escortée une fois de plus
jusqu'au lieu de départ. Comme je recevais l'instruction, on
m'a accordé la permission d'aller sur terre et de regarder ma
conception se dérouler. Le sperme n'a pas eu à frayer
son chemin dans l'ovule mais a été littéralement
aspiré. J'ai observé les cellules qui commençaient
à se diviser et à se multiplier. Une fois que j'ai vu
que mon corps physique était en développement, je suis
retournée à ma demeure céleste, pour d’ultimes
préparatifs et des instructions finales. »
Ce
récit est très instructif pour un certain nombre de
raisons. Tout d'abord, la mère était manifestement
disposée à avoir plus d'enfants, mais elle n'avait pas
les capacités physiques et émotionnelles pour avoir un
bébé à ce moment-là.
Réalisant
cela, elle a demandé à Dieu, suppliant qu'elle ne tombe
pas enceinte tout de suite, et ses prières ont été
exaucées. En même temps, les plans et les désirs
de Ranelle devaient être pris en considération. Dieu
aurait pu lui dire ce qui avait été décidé,
mais il ne l'a pas fait. Ranelle a été consultée
et on lui a montré les conséquences de sa venue auprès
de sa mère.
La
décision de Ranelle a plu à Dieu car elle n'a pas placé
ses désirs personnels au-dessus de ceux de sa mère. Une
autre chose que ce récit montre, c’est que ceux qui sont
au paradis ont des émotions fortes comme ce fut le cas avec
les larmes de Ranelle.
Peut-être
en raison de sa décision d'attendre, Ranelle a eu l'occasion
d'être témoin de sa conception et du développement
initial de son corps. J'ai interviewé d'autres cas où
les personnes ont déclaré avoir été
témoins de leurs conceptions, de sorte que ce cas n'est pas
totalement unique.
Une
deuxième situation où une naissance prévue a été
modifiée est celle de Doug B. Au départ, Doug devait
être jumeau, mais sa préoccupation pour Terri, sa future
mère, l'a poussé à faire un changement. Don, le
père, explique :
« Terri
ne souffrait pas seulement des nausées matinales, c'était
une maladie non-stop, 24 heures sur 24. Sa femme était malgré
tout optimiste malgré ses malaises constants. Puis un soir, il
s'est passé quelque chose. Terri, près de cinq mois
plus tard, dormait dans le lit à côté de moi
quand mes yeux se sont ouverts et une lumière inhabituelle
dans le couloir se dirigeait vers notre chambre à coucher et
grandissant en intensité. La lumière atteignit la porte
en formant un conduit à travers lequel passa un jeune homme.
Bien que je n’aie aucun souvenir de l'avoir déjà
vu, il y avait un fort sentiment de familiarité. C'était
un beau jeune homme habillé dans un costume blanc rayonnant.
Il n'a pas communiqué avec des mots mais en pensées,
annonçant, à mon grand étonnement, qu'il était
notre futur fils.
« Notre
fils à naître nous a expliqué qu'à
l'origine, il devait naître en tant que jumeau de sa soeur.
Cependant, lors d'un récent examen de leur mission terrestre
et de l'état de santé de leur mère, il a été
décidé qu'un seul des deux pourrait naître à
ce moment-là. Notre futur
fils m'a dit qu'il était aussi impatient que sa soeur pour
venir sur terre, mais qu'il avait accepté que sa soeur vienne
en premier. Il rejoindrait notre famille, mais dans quelques années.
Son message délivré, il s'est effacé de ma vue,
me laissant enveloppé d'un grand sentiment de paix que je
n'avais pas ressenti depuis des semaines. En effet, avant sa visite,
j'avais toujours eu peur de perdre ma Terri à cause de tous
les problèmes qu'elle éprouvait.
Mais après la visite de notre fils, je savais qu'elle irait
bien.
« Je
détestais déranger ma femme, car elle n'avait que très
rarement une nuit de sommeil réparateur, mais ce message était
trop important pour attendre. Je l'ai réveillée et j'ai
dit : 'Terri, un jeune homme d’une vingtaine d’années
est venu me rendre visite'. Les yeux de Terri s'élargirent
instantanément. Il demanda : 'Juste ici ? Dans notre
chambre ?'
« 'Oui !'
Il m'a appelé papa et m'a dit que lui et sa soeur avaient
parlé. Ils avaient pensé qu'ils pouvaient naître
ensemble, mais ils ont appris qu'il n'était pas sage qu'ils
viennent tous les deux en ce moment. Il a dit qu'il devait partir,
mais sa soeur pouvait rester. Puis il a disparu'.
« Le
jour suivant, au rendez-vous chez le médecin de Terri, nous
avons reçu une échographie confirmant que l'un des
jumeaux était décédé. Vous pouvez
imaginer le chagrin qu'une telle perte aurait pu avoir sans
explication. Mais que ce soit par la grâce divine ou
l'insistance de notre fils à naître, on connaissait le
plan. Notre médecin a été surpris à notre
acceptation paisible de la nouvelle.
« Douglas
n'a même pas attendu deux ans pour se joindre à notre
famille. Sa naissance n'a eu lieu que dix-huit mois après sa
soeur, Jenny. Dès son premier souffle, il avait l'apparence
d'un jumeau de Jenny. Doug n'a pas seulement l'air identique, mais
ils jouent souvent ensemble, il y a une harmonie spéciale
entre eux.
« Les
cheveux de Terri, mon épouse, sont marron foncé, tout
comme ses yeux. Mes cheveux sont presque noirs, mes yeux bleus. Notre
troisième fils est blond aux yeux bleus. Mais Jenny et Douglas
ont les cheveux roux et les yeux marron foncé. Il n'y a pas de
rouquins dans nos familles d'un côté ou de l'autre
depuis plusieurs générations. Les gens nous demandent
tout le temps si nos deux enfants roux sont des jumeaux. »
La
perte d'un enfant aurait indubitablement été plus
difficile pour Terri et Don sans la connaissance qu'ils ont reçu
de leur fils à naître. Bien que nous ne vivions pas tous
des visites éclairantes, nous pouvons concevoir de l’espoir
à partir de ceux qui les reçoivent.
Nous
voyons là que des événements aussi importants
que la venue d’âmes éternelles qui viennent ou
retournent dans notre maison céleste n'échappent pas à
l'oeil vigilant de Dieu.
Dans
son plan, toutes les choses concourent finalement à notre bien
si nous, ses enfants, gardons la foi.
Dans
ce dernier récit, l'expérience de Colette L. révèle
une façon dont les plans célestes peuvent être
réalisés sans empiéter sur la liberté
d'action terrestre. Elle rapporte :
« Mon
mari et moi avions décidé que nous n'aurions plus
d'enfants parce que la famille traversait des difficultés, et
aussi parce que nous avions déjà trois enfants. J'ai
été déçue mais j'ai reconnu la logique du
point de vue de mon mari. Ma déception est venue à
cause d'une impression que j'avais eue à peu près
quatre années plus tôt, que nous devions donner
naissance à une autre fille. Cependant, notre décision
a été prise.
« Au
fur et à mesure que le temps passait, je devenais de plus en
plus troublée, et j’ai fait part de mes sentiments à
mon mari. Je lui ai dit que si nous n'avions pas un autre bébé,
on se demanderait toujours si nous avions fait ce qu'il fallait. Mon
mari est parti pour une affaire qui l'a éloigné hors du
foyer pendant plusieurs semaines. Lorsqu'il est rentré chez
nous, il a donné son consentement pour avoir un autre bébé.
« Au
cours de son voyage, il avait senti l'esprit d'un enfant proche de
lui qui l'a convaincu que nous devrions avoir un enfant de plus. Il
n'a pas fallu longtemps avant que je découvre
que j'étais enceinte. Je savais que le bébé
allait être une petite fille. Puis j'ai commencé à
avoir l'impression que j'allais avoir des jumeaux. J'ai demandé
à mon gynécologue qui m'a prescrit une échographie
qui a confirmé qu’il n’y avait qu'un seul foetus
dans mon ventre. Néanmoins j'avais encore l'impression d'avoir
des jumeaux, mais avec le temps, cette sensation s’est
dissipée. Nous avions choisi le nom de Maggie Mae et
nous étions impatients de sa naissance. Quand le jour béni
est arrivé, j'ai été en travail pendant une très
courte période. Mon gynécologue a accouché le
bébé avec aisance et l'a mis en place sur mon ventre
annonçant que j'avais un magnifique garçon.
« 'Un
quoi ? ai-je demandé dans mon état quelque peu
inconscient. Vérifiez encore une fois !' Perplexe, le
gynécologue a regardé mon mari, qui m'a expliqué
que j’étais en train d'expulser une fille ! Comme
nous n’avions pas choisi de nom pour cet enfant précieux,
nous avons parlé à la hâte des noms de garçons
et nous avons choisi William Anthony.
J'ai
dit à mon mari que ce nom n'est pas ce que le bébé
veut. J'ai recherché dans la prière plusieurs noms
d’enfants et j'en ai finalement trouvé trois. J'ai prié
pour savoir comment s'appelait cet enfant. J'ai regardé ma
liste et un nom semblait avoir été mis en évidence.
C'était
Jacob Daniel. Daniel était le nom du grand-père de mon
mari, mais il n'y avait pas de Jacob de chaque côté de
la famille. Pourtant, j’ai aimé comme le nom est venu
facilement.
« Curieuse
quant à la signification de Jacob et n'ayant pas de livre
'baby name', j'ai utilisé mon dictionnaire biblique. La
définition qu'il a donné était 'supplanter' et
faisait référence à l'article de l'histoire de
Jacob et Esaü dans l'Ancien Testament.
« Je
ne savais pas ce qu'était un 'supplanteur', alors j'ai
cherché. La définition que j'ai trouvée était
'Celui qui prend la place d'un autre'.
« Alors
que je contemplais cela, l'information du royaume céleste
s’écoulait dans mon esprit. Je pouvais voir ma précieuse
Maggie Mae sur la « rampe de lancement » pour
ainsi dire, se préparant à venir sur terre et Jacob
courir pour la rattraper avant son départ. Il l'a supplié
de le laisser aller le premier parce qu'il n'aurait peut-être
pas la possibilité de faire partie de notre famille si elle ne
le faisait pas.
« J'ai
ressenti le grand amour qu'elle avait pour son frère alors
qu'elle se retirait volontiers et permettait à Jacob de passer
devant elle. Cette rencontre de ces deux esprits, je le sens,
explique le sentiment des jumeaux que j'ai ressenti au début
de la grossesse. Je crois que Maggie est restée à
proximité pendant ma grossesse.
« Deux
ans et demi plus tard, j'ai découvert, à ma grande
surprise, que j'étais à nouveau enceinte. Cette fois,
c'était Maggie et quand elle est née, j'ai eu
l'impression que je la connaissais déjà. »
Pour
s'assurer qu'ils naîtraient dans de bonnes familles, deux
esprits prémortels « travaillaient sur »
leurs parents préférés. La mère a tissé
des liens si étroits avec sa future fille, qu'elle est
volontairement tombée enceinte une cinquième fois.
En
résumé
Dans
l'Ecclésiaste, au chapitre 3, versets 1 et 2, l'écrivain
a observé qu'il y a une saison pour tout, et un temps pour
chaque chose sous le ciel, un temps pour naître et un temps
pour mourir.
Les
comptes rendus de ce chapitre démontrent ces observations.
Pour ces êtres d'esprit dans le ciel il y a de toute évidence
un temps terrestre optimal pour qu'ils naissent pour avoir toutes les
chances de remplir leur mission avec succès, même si
certains sont si impatients qu'ils essaient de venir plus tôt.
Souvent ceux qui sont sur terre ont besoin de rappels qu'ils ont un
rôle important à jouer pour que ces esprits puissent
venir sur terre au moment choisi.
Pour
certains parents potentiels, une voix d'amour entre en scène.
Pour d’autres parents, une visite personnelle de l'enfant à
naître est nécessaire. Pour d'autres encore, un bref
résumé de l'aperçu du royaume céleste est
la clé.
Il
semble que lorsque le moment est critique, les préoccupations
terrestres devraient prendre une place secondaire par rapport aux
besoins célestes. En même temps, les désirs
célestes doivent prendre en considération ce qui se
passe sur la terre.
CHAPITRE
6
—
Quitter
la maison
Notre
foyer prémortel est un lieu d'amour, de paix, de joie et
d'acceptation totale et c'est le seul endroit dont nous avons
l'expérience jusqu'à ce point de notre existence.
Alors,
vient le temps où nous devons quitter notre maison et entrer
dans un nouvel endroit qui nous mettra à l'épreuve
jusqu'aux limites de nos capacités. Mais nous comprenons que
ces défis doivent être vécus si nous voulons nous
développer et acquérir de l’expérience.
C'est donc avec des sentiments mitigés d'excitation et
d'inquiétude que les esprits prémortels approchent de
leur séjour sur terre.
Appréhensions
à l'idée de quitter la pré-mortalité
Becky
R. décrit ses sentiments alors qu'elle se préparait à
partir pour la terre :
« J'avais
peur à l'idée de quitter le paradis. Une femme qui me
regardait accompagnée d’une trentaine de personnes est
venue à mon secours. Elle avait déjà été
sur terre et savait ce qui allait se passer. Elle m'a rassurée
en me disant que tout irait bien. Je savais que je la connaissais
depuis longtemps, avant même qu'elle ne soit allée sur
terre. Elle me paraissait très proche, et je savais qu'elle
m’aimait.
« Elle
m'a montré ma mère terrestre et mon père qui
portait un nouveau-né dans ses bras. Mon escorte angélique
m'a alors promis qu'ils m'aimeraient et prendraient soin de moi.
Après qu'elle m'a montré ces scènes, je me
sentais mieux, je n'avais plus peur. Je savais que mon temps sur
terre irait bien.
« Une
femme s'approcha de moi avec le message qu'il était temps pour
moi de quitter le ciel et de descendre sur terre. J'étais
nerveuse, alors cette femme m'a escortée et réconfortée
tout le temps, y compris lorsque je suis entrée dans le ventre
de ma mère. Son réconfort s'est poursuivi tout au long
de l’accouchement et pendant un certain temps après ma
naissance. Non seulement je l'ai entendue, mais je l'ai vue pendant
qu'elle me réconfortait. »
Roy
M. était excité à l’idée de venir
sur terre, mais en même temps il ne voulait pas quitter la
présence aimante de son Père céleste et de ses
compagnons spirituels. Il décrit ce qui s'est passé
juste avant son départ pour la terre :
« Quand
mon éducation prénatale était finie et que
l'heure de ma naissance mortelle était venue, mon guide m'a
emmené dans une très grande salle de la taille d'un
stade de sport. L'intérieur était radieux et beau et
semblait avoir été peint à la lumière du
soleil. À l'intérieur, il y avait de grandes colonnes
lumineuses qui allaient du sol jusqu'au plafond. Mon guide et moi
étions les seuls dans la pièce à ce moment-là.
« Cet
endroit s'appelait la salle de sortie ou salle d'attente. L'étape
finale pour les jeunes esprits qui attendaient de venir sur terre.
Alors que nous traversions le sol, mon guide m'a donné des
instructions de dernière minute. Elle a été
avec moi tout au long de ma formation et je l'aimais. Je savais que
sa gentillesse me manquerait pendant que je serais sur terre.
« 'Veux-tu
venir avec moi ?', demandai-je. Elle a souri et je savais
qu'elle ne viendrait pas. Mais avant qu'elle ne détourne le
regard, j'ai vu de l'empathie dans ses yeux, car elle connaissait
l'expérience dans laquelle je m'embarquais. Mais j'ai aussi
remarqué qu'elle semblait éprouver une grande joie à
l’idée de ce que j'allais faire sur terre. Elle a dit
très tendrement : 'Tu sais que j'ai des tâches à
accomplir. Mais je viendrai voir comment tu vas tout au long de ta
vie, et je te reverrai bientôt'.
« Nous
avons marché jusqu'au fond de la pièce et elle s'arrêta
pour attendre l'ange qui devait m’escorter sur terre. Nous
avons continué à parler de l'aventure que j'allais
commencer. Plus nous parlions, plus je devenais enthousiaste à
l'idée d'entreprendre mon voyage. Puis, soudain, il y a eu un
vent puissant, et une porte est apparue dans le mur devant nous. Un
ange entra par la porte, qui disparut derrière lui aussi vite
qu'elle s'était matérialisée.
« Cet
ange avait des épaules larges et puissantes. La robe qu'il
portait était différente de celles des autres anges. On
aurait dit qu'il était fait de laine au lieu de soie. Elle
était longue et couvrait jusqu'aux pieds. Mon escorte avait
une apparence puissante et j'ai su que c'était un grand ange
guerrier. Pourtant, en dépit de son apparence imposante, j'ai
ressenti beaucoup d'amour et de tendresse qui rayonnait de lui.
« Quand
mon guide a vu mon escorte, ses yeux se sont élargis avec
surprise et excitation. 'Je n'arrive pas à croire qu'il est
venu lui-même pour t'emmener sur la terre', répétait-elle
encore alors qu’elle me conduisait vers lui. Mais elle n’a
jamais prononcé son nom.
« Lorsque
j'ai vu sa magnificience, j'ai été émerveillé.
Il était beaucoup plus grand que mon guide. Son visage était
anguleux, sa mâchoire carrée, et ses yeux étaient
doux.
Les
deux anges se sont parlé pendant un moment, puis l'escorte a
regardé en bas et m'a demandé d'une bonne voix
affirmée, mais gentille : 'Es-tu prêt à
partir ?' Le son de sa voix m'a apaisé et rassuré,
et j'ai dit oui.
« Immédiatement,
une autre porte est apparue dans le mur, ne révélant
rien d'autre que du ciel bleu. J'ai marché et j’ai
regardé vers le bas. Je pouvais voir le dessus d'un nuage de
tonnerre à environ un demi-mille en dessous de nous.
« 'Nous
partons tout de suite', dit le grand ange. Il m’a pris le
poignet gauche, et nous avons navigué à travers la
porte ouverte porté par l'énergie du même vent
puissant et impétueux que j’avais entendu à son
arrivée. Je me suis retourné pour regarder en arrière
le guide que j'aimais tant. Elle m’a saluée et a souri
avec le même sourire dont je connaissais l'expression.
« J'ai
aussi vu une partie de l'extérieur du ciel en regardant en
arrière. Les murs étaient recouverts de couches d'or
pur, et une lumière brillait de la porte par laquelle nous
étions passés. Puis j'ai vu la porte disparaître,
et le ciel lui-même est devenu progressivement transparent
jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement.
« J'ai
ressenti une certaine excitation pour cette aventure, mais je
commençais aussi à ressentir un sentiment de
séparation. Je savais que je devais partir (je voulais y
aller) mais la lumière chaude du ciel, l'amour apaisant et
l’influence de mon guide commençaient à me
manquer. Nous sommes descendus rapidement. Quand je ne pouvais plus
voir le ciel, ma maison, j’ai ressenti une certaine inquiétude.
« J'étais
rempli d’émotions mélangées à
mesure que nous approchions de la terre. Je me sentais triste de
partir. Tout ce que je laissais derrière moi, la paix, la joie
et la beauté du seul endroit que je n’ai jamais connu.
Mais ce que j'avais appris de notre passage sur la terre dans les
livres m'excitaient, et j'avais hâte d’y aller et
de vivre l'expérience de première main que procure la
vie ici-bas. Je l'attendais avec impatience comme une grande
aventure, où j'ajouterais de la compréhension à
la connaissance que j'avais déjà acquise en tant
qu’être spirituel. Je savais que mes connaissances
seraient testées et que je pourrais grandir dans ma vie, mieux
comprendre toutes choses et devenir un plus grand esprit pour Dieu.
« L'amour
que j'ai ressenti de la part du grand ange qui m’accompagnait
m'a encouragé. Et quand il a vu mon inquiétude, il a
dit : 'Regarde droit devant toi et ne regarde pas en arrière'.
Je me suis rapproché de lui et j’ai fixé mon
regard vers l’avant. »
La
chance de venir sur terre est excitante mais il y a aussi beaucoup
d'inquiétude. Roy a reçu l'assurance qu'il serait en
mesure de remplir sa mission.
Dans
l'affaire suivante, Melissa a vécu des sentiments similaires
face à la perspective de quitter la présence de son
Père céleste et d'aller sur terre. Elle raconte :
« J'ai
été élevée dans la religion catholique et
j'ai fréquenté l'école paroissiale pendant trois
ans. Vers l'âge de huit ans, j'ai eu une expérience qui
n'était pas en accord avec ce que les religieuses nous
enseignaient, alors je n'ai parlé à personne de mes
souvenirs d'avoir été au ciel et de me préparer
à venir sur terre.
« Un
soir, j'ai découvert que j'avais été transportée
dans un monde céleste. J'étais calme, pas effrayée
ni fatiguée, juste très paisible. Il y avait un groupe
de personnes autour de moi et ils rayonnaient tous d'une lumière
d’un blanc éclatant. J'ai eu du mal à voir leurs
visages à cause de leur luminosité. J'ai été
surprise de découvrir que j'émanais moi aussi cette
lumière. Je pouvais sentir leur amour, c'était un amour
inconditionnel, total, et je 'savais' que nous nous connaissions
depuis un certain temps, en fait depuis très longtemps. Je
n'avais jamais connu un amour pareil pendant les huit années
que j'avais passé sur la terre. Je me sentais si bien que je
voulais rester là pour toujours.
« Soudain,
à la vitesse de la pensée, je me suis retrouvée
dans un endroit très sombre mais assez réconfortant, et
j'étais avec trois anges qui diffusaient aussi de la lumière
et semblaient se connaître
très bien. Un des anges m'a informé que j'étais
sur le point de naître. En regardant vers le bas, j'ai
découvert que je pouvais sentir le péché sur la
terre et j’ai
paniqué. Je leur ai dit que je n'irai pas. Ils m'ont dit que
je n'étais pas obligé d'y aller, mais que je ne
pourrais pas aller dans ma maison paradisiaque non plus. J'étais
submergée par l’inquiétude et j'ai menacé
de le dire à mon Père céleste. Ils m'ont rappelé
qu'il ne se passe rien au ciel qui ne soit pas la volonté de
notre Père. J'ai tout de suite su que c'était vrai.
J'étais complètement brisée par le fait que mon
Père voulait notre séparation.
« C'est
alors qu'une femme s'avança. Elle était incroyablement
belle et pleine de compassion. Elle me connaissait parfaitement, y
compris le fait que je n'ai jamais pu tourner le dos à
quelqu'un qui avait besoin de moi. Elle m'a dit que mes parents
avaient besoin de moi, alors bien que la douleur de la séparation
n'ait pas diminué, j'ai accepté de naître.
« Je
me souviens m'être réveillée de ce rêve et
y avoir longuement réfléchi. Les soeurs religieuses
m'avaient enseigné que notre vie commence sur terre, mais j'ai
sûrement vécu longtemps avant ma naissance. En tant que
catholique, on m'a appris à prier les saints et Marie. Quand
je priais, je ne me sentais jamais proche de Dieu notre Père.
Il me semblait grand et effrayant. Mais maintenant j'ai découvert
personnellement qu'il m'aimait et me protégerait !
« Je
ressens toujours la douleur intense de la séparation, même
si je comprends beaucoup les raisons pour lesquelles Dieu a pensé
qu'il valait mieux que je vienne ici. J'ai aussi appris qu'en fin
de compte, je dois lui faire confiance en toutes choses. Je continue
toujours à demander sa volonté pour moi dans ma vie sur
terre.
« Face
aux obstacles de ma vie, je me souviens de l'amour inconditionnel que
j'ai éprouvé dans mon état prémortel et
je sais que j'ai besoin d'essayer d'apporter ce même amour aux
autres. »
L'expérience
de Melissa a changé sa perspective d'elle-même et sa
relation avec Dieu. Il a cessé d'être pour elle un Dieu
vengeur qui était plus concerné par ce qu'elle faisait
de mal que par elle-même. Elle savait maintenant qu'elle était
aimée inconditionnellement, qu'elle avait une origine divine
et que sa vraie demeure est au paradis.
Des
plans pour se rencontrer sur terre
Pendant
la longue période de préparation pour venir sur terre,
il semble probable que des attaches profondes se développent
entre les esprits et qu'ils désirent que leur relation
continue sur terre. Mais comment pourraient-ils se reconnaître
une fois que le voile de l'oubli tombe à la naissance ?
Larry « T. » a découvert que les yeux
sont un moyen par lequel la reconnaissance terrestre se produit.
Pendant son expérience de mort imminente, Larry s'est retrouvé
dans la pré-mortalité en observant ses préparatifs
pour venir sur terre. Il s'est vu dire au revoir à un autre
esprit dont il était très proche.
« Dès
qu'il l'a vue, il a dit : 'J'ai quelque chose à te dire'.
Georgia s'est assise, les bras autour des genoux, en se penchant vers
l'avant. 'J'ai été informé que c'est mon heure',
dis-je tranquillement. La lumière cligna dans ses yeux et ils
devinrent brumeux. 'Comme c'est merveilleux', dit-elle. Ça
fait si longtemps. Je n'arrive pas à croire que c'est
finalement ce qui va arriver. 'Quand pars-tu' ? 'Très
bientôt. Ils ont dit que le temps est presque à portée
de main', répondis-je. Elle détourna le regard,
essayant de cacher ses sentiments. 'A-t-on dit quelque chose sur
moi ?' demanda-t-elle. 'Oui, ai-je dit. Ce sera très
peu de temps après. En termes terrestres, probablement juste
quelques années. Géographiquement, nous serons proches,
mais il faudra probablement des années avant qu'on ne se
retrouve'.
« 'Il
n'y aura pas de problèmes ? demanda-t-elle, les yeux
suppliants. J'ai tellement peur que nous ne soyons plus jamais
ensemble. Je ne pense pas pouvoir accepter que dans notre conscience
altérée sur terre, on pourrait s'oublier complètement.
Nous allons probablement nous marier à quelqu’un d’autre
avec qui nous aurons des enfants, et ensuite, nous ne pourrons jamais
nous retrouver', dit-elle, ses yeux s'obscurcissant.
« 'C'est
pourquoi j'ai pris des dispositions ici, avant qu'on y aille. Quand
l'heure sera venue, nous serons attirés l’un vers
l’autre', ai-je dit.
« J'ai
pris ses mains dans les miennes. Nos yeux se sont croisés J'ai
dit : 'Je te reconnaîtrai. Je n'ai besoin que d'examiner
tes yeux et je saurai qui tu es. Je ne pourrais jamais oublier tes
yeux'.
Et
il n'a pas oublié. Comme il l'a assuré à
Georgia, quand le moment est venu, ils se sont retrouvés
ensemble et dès que leurs yeux se sont croisés, ils se
sont reconnus.
Instructions
finales
Dans
les récits suivants, deux femmes ont découvert qu'en
dépit de leur désir que les enfants qu'elles portaient
naissent très bientôt, l'état de préparation
médicale n'est pas le seul facteur déterminant le
moment de la naissance.
Christine
M. était enceinte de cinq semaines avec son sixième
enfant quand John, son mari, s'est noyé. Le deuil, cinq
enfants à élever sans père, une grossesse
difficile, tout cela s'est ajouté à un lourd
fardeau écrasant pour Christine. Alors que la date de
l’accouchement approchait, Christine a commencé à
prier pour qu'elle puisse « en finir » et
mettre ce bébé au monde bientôt. Dans une
angoisse extrême, elle a appelé une amie. Il raconte :
« 'Je ne
supporte pas cette attente, lui ai-je dit. Je ne peux même plus
avoir une bonne nuit de sommeil'.
« 'Je
sais que c'est dur, lui dit son amie. Veux-tu que je vienne et reste
avec toi ?'
« 'Non.
Prie juste pour moi pour que ce bébé puisse venir
rapidement pour que je puisse récupérer pour Noël'.
Elle a dit qu'elle prierait pour moi et j'ai raccroché.
« C'en
était trop ! J'ai pleuré cette nuit-là, et
beaucoup prié. 'Seigneur, s'il te plaît, sors-moi de
cette misère. Le bébé est prêt à
venir. Je suis prête à l'avoir. Ne veux-tu pas, s'il te
plaît, laisser faire ? Que ça se passe bientôt ?
Ce soir ? Je serais tellement reconnaissante si c'était
ce soir'. Mais j'étais là, à l'agonie, heure
après heure, ne sentant même pas le plus petit
commencement des contractions. Ce fut une nuit sans fin.
« Le
lendemain matin, à mon réveil, j’ai vu que des
rayons de soleil éclairaient le lit d'enfant vide. Je me suis
assise et j'ai senti une sensation de chaleur grandir en moi. Puis
les murs et le plafond ont semblé s'estomper et une lumière,
plus brillante que le soleil, a éclairé la chambre. La
chaleur continuait à se répandre en moi jusqu'à
ce que je sois recouverte comme d'une couverture de confort et de
tranquillité. John était là, bien que je ne
l'ai pas vu. Avec lui, je sentais une autre présence forte, un
autre esprit masculin, mais je ne savais pas qui il était.
« 'Chris,
m’a dit John de cette voix familière que j'aimais tant.
Ne précipite pas les choses. Le bébé a besoin de
temps. Son esprit a besoin de recevoir des instructions finales du
Seigneur'. Ses paroles m'ont traversée comme des eaux
cristallines.
« 'Aie
de la patience tes prières seront entendues… aie la
foi. Quand le moment sera venu, tu le sauras. Souviens-toi, notre
enfant a besoin de recevoir des instructions'. »
Bien
que son inconfort n'ait pas disparu, cette brève expérience
avec son mari l'a aidée à supporter la douleur jusqu'à
ce que les instructions de son bébé pour venir sur la
terre soient terminées.
Melody
D. avait pris des dispositions pour une naissance à domicile.
Lorsque les contractions ont commencé, elle a appelé le
médecin, la sage-femme et les membres de sa famille, certains
devant parcourir une bonne distance en voiture. Quelques heures plus
tard, alors que tout le monde était rassemblé autour
d’elle, le travail s'arrêta soudainement et
inexplicablement. Elle a été profondément
embarrassée et s'est excusée auprès de tous pour
le dérangement :
« Toutes
les personnes présentes se sont montrées
compréhensives. Elles m’ont donné des
encouragements, souhaitant que le travail reprenne dans un jour ou
deux, puis elles sont parties.
« Cette
nuit-là, j'ai fait un rêve très réel. Je
me suis retrouvée dans le cosmos, au milieu des étoiles
et des lumières célestes. Regardant dans différentes
directions, j'ai détecté un enfant au loin, entouré
par douze esprits adultes. Les esprits tournaient lentement autour de
l'enfant en parfaite harmonie, formant un cercle incandescent qui
rappelait l’anneau de Saturne, orné de douze anneaux
distincts qui scintillaient. Je savais que l'enfant dans le centre
était le mien, bien que je ne puisse pas distinguer si c’était
un garçon ou une fille.
La
scène semblait représenter les derniers préparatifs
avant la naissance sur la terre. Je pouvais voir la connaissance
passer devant moi, en vagues lumineuses successives.
« Soudain,
l'un des esprits vint jusqu’à moi avec un message qu’il
me transmit directement. 'Nous n'avons pas achevé
l'enseignement de votre enfant !' Je n'ai pas vraiment vu sa
forme, mais je savais que c'était un esprit masculin qui avait
déjà vécu sur terre et continuait maintenant sa
mission éternelle dans le ciel. Aussi instantanément
qu’il est venu, il est retourné vers cet anneau
d'enseignement où les douze scintillaient, des êtres
spirituels avancés ont continué à instruire mon
enfant à naître.
« Je
me suis réveillée avec une paix étonnante. La
frustration et l'embarras de la journée avaient disparu.
J'avais vu les rouages de l'oeuvre et du plan de Dieu. Tout était
en ordre, l'ordre éternel. Mon enfant viendrait lorsqu'on le
jugerait prêt et non pas une seconde cosmique plus tôt. »
Le
lieu de départ
L'endroit
où le voyage vers la terre commence est un endroit quelque peu
éloigné de la maison céleste. Il est évident
qu'il s'agit d'un lieu où la détermination des esprits
peut être mise à l'épreuve, où des êtres
malveillants peuvent venir et créer des sentiments d'anxiété,
de peur et d'appréhension. Le cas de Holly D. en est un bon
exemple :
« Une
fois notre instruction terminée, nous avons été
emmenés à un endroit où nous avons reçu
une bénédiction de notre Père céleste. Il
a posé ses mains sur nos têtes et nous a donné
des bénédictions et des dons spéciaux qui, si
nous les utilisions, pourraient nous aider à mener à
bien nos missions terrestres. À ce moment, je savais
exactement quelle allait être ma mission. Je sais toujours que
j'ai une mission importante à accomplir, mais je ne me
souviens pas de ce que c'est. J'ai l'impression qu'une partie de mon
expérience terrestre est de découvrir ce qu'est ma
mission et de l'accomplir. Tout ce dont je me souviens, c'est que je
savais que j'allais connaître beaucoup d'adversité, que
ma vie ne serait pas facile, mais que lorsque j’aurais besoin
d'aide, je l’obtiendrais si je le demandais.
« Après
avoir reçu la bénédiction de mon Père
céleste, je suis allée au lieu de départ, un
endroit loin du ciel, beaucoup plus près de la terre, où
je me suis retrouvée en ligne en attendant mon tour de partir.
Alors que je me tenais là, trois hommes se sont approchés
de moi et ont entamé une conversation.
« L'un
d'eux m'a dit : 'Eh bien, Holly, es-tu enthousiaste à
l’idée d'aller sur terre ?' J'ai dit que oui. Il a
poursuivi : 'J’étais sûr que tu étais
impatiente ! Mais es-tu sûre d'être prête ?
Tu n'as pas un peu peur ?'
« Quand
il m'a demandé pourquoi je n'avais pas peur, j'ai répondu :
'Parce que je sais que mon Père céleste m'aime et qu'il
ne me quittera jamais. Il ne m'oubliera jamais. Il me l’a
promis.'
« Eh
bien, Holly, laisse-moi te montrer ce que tu seras vraiment sur
terre. Il a ensuite agité la main en arc de cercle et m'a
montré toute mon expérience de la vie terrestre. J'ai
vu et ressenti toute l'adversité, toutes les épreuves,
tous les aspects négatifs de ma vie. Tandis que je me tenais
là, voyant et vivant ces scènes, il me demanda une fois
de plus : 'Es-tu sûre d'être prête ?'
« Mon
impatience s'est transformée en appréhension et je ne
ressentais plus le même enthousiasme. Contrairement aux êtres
célestes, ces trois hommes n'étaient pas vêtus de
blanc, mais d'une couleur grisâtre. Je les connaissais. Ils
avaient choisi de ne pas suivre le plan du Père céleste,
mais celui de Satan, et avaient été expulsés de
notre maison céleste. Je crois qu'ils avaient l'intention de
me convaincre que mon Père céleste m'oublierait et
m'abandonnerait pendant que j'étais sur terre et que je serais
entièrement livrée à moi-même.
« Pendant
un instant, je les ai crus et le doute m'est venu à l'esprit.
Mais je savais encore que j'avais besoin d'aller sur terre, et je me
souvenais de la bénédiction que le Père céleste
m'avait donnée. Néanmoins, ma joie a été
remplacée par de la nervosité et de l'appréhension.
Dans leur discours, ils ne m'avaient montré que le négatif,
les épreuves et l'adversité ont été mis
en évidence. Une fois qu'ils ont su qu'ils avaient réussi
à créer un sentiment de doute et d'appréhension,
ils m'ont quitté et sont allés vers d'autres esprits
qui attendaient, vers ceux qui étaient au bord de la
naissance, essayant de faire des ravages.
Je
ne sais pas pourquoi le Père céleste et ses anges leur
ont permis de faire cela.
Puisqu'il
s'intéresse toujours à notre croissance, je soupçonne
que cela fait partie des tests et des défis dont nous avons
besoin. En me souvenant des vérités et de tout ce qu’on
m'avait enseigné, en plus de la bénédiction du
Père céleste, j'étais capable de résister
à ces hommes et de venir sur terre avec enthousiasme plutôt
qu’avec peur et découragement. »
En
attendant de partir
Julie
a vécu une expérience très inhabituelle au cours
de laquelle elle se souvenait d'être au ciel en attendant de
venir sur terre. Elle rapporte :
« J'étais
dans une longue robe blanche, et je suis entrée à
travers des portes doubles magnifiquement sculptées, dans une
grande pièce. Les chaises étaient disposées de
chaque côté de la pièce. Les chaises étaient
vides quand je suis arrivée. La pièce était
comme un amphithéâtre et était inclinée
vers le bas. À l'avant de la pièce, il y avait quelque
chose qui ressemblait à une table ou à un autel. En
regardant l'avant de la pièce, j'ai vu trois hommes vêtus
de blanc.
« Je
savais où je devais m'asseoir, et j'ai descendu l'allée
centrale et je me suis assise sur le côté gauche, vers
le milieu des sièges. Tous les sièges étaient
confortables et étaient accrochées les uns aux autres.
Je me souviens d'avoir pensé que ce serait si étrange
d'aller sur terre et d'oublier ma maison. Je ne pouvais pas imaginer
ça. J'ai compris exactement dans quoi je m'embarquais et ce
que j'avais à faire. Mais je n’arrivais pas à
comprendre que je pourrais oublier cet endroit fantastique. Je
voulais absolument me souvenir de cette expérience et de ce
qui allait se passer dans cette pièce.
« Quand
les doubles-portes se sont fermées, je savais que je ne me
souviendrais pas de ce qu'il y avait derrière ces deux portes,
un voile serait placé sur mon esprit. Mais je voulais me
souvenir de cette pièce, et je l'ai étudié très
attentivement.
« Je
me souviens aussi que ce sont les trois hommes à l'avant de la
pièce qui déterminent le moment où je dois
franchir la porte. Quand mon heure serait venue, et je la
connaissais, alors je descendrais l'allée et je passerais à
travers les rideaux blancs qui étaient de l'autre côté,
à l'avant de cette grande salle. Les trois hommes parlaient
avec révérence, mais je n'ai pas prêté
attention à ce qu'ils disaient. J'ai continué à
étudier la pièce car je ne voulais pas l'oublier. Il y
avait des tentures autour des fenêtres et le plafond était
très haut.
« C'était
étrange de se préparer à aller sur terre. Et
quand j'ai pensé à la terre, c'était comme si je
pouvais voir à travers les murs de cette salle, et voir le
globe terrestre se déplacer dans l'espace. Je n'avais pas
peur, je ne voulais pas oublier. »
Dans
le récit suivant, ce qui est tout à fait inhabituel,
les souvenirs du ciel et de l’histoire de cet enfant lui sont
restés en mémoire jusqu'à l'âge adulte. Il
ne s'est pas rendu compte que les autres enfants ne se souvenaient
pas de leur naissance jusqu'à ce qu'ils commencent à le
moquer et à l'éviter.
Michael
M. a rapporté qu'il s'est trouvé dans un endroit
différent de tout ce qu'il avait connu jusque-là et
qu'il pouvait voir la terre :
« Je
me souviens avoir été debout dans un espace sombre,
mais contrairement à une pièce sombre, je pouvais voir
tout ce qui m'entourait, et l’obscurité avait des
dimensions. Il y avait une autre personne à ma droite, et
comme moi, il attendait de naître dans le monde physique.
« Il
y avait avec nous une personne plus âgée qui était
notre guide et qui est resté avec nous jusqu'à ce que
nous partions et il répondait à mes questions.
« Derrière
nous, il y avait une foule de gens. Devant moi et à une
trentaine de degrés en dessous de moi, je pouvais voir la
terre avec les images de deux couples.
« J'ai
parlé à l'autre personne à côté de
moi brièvement, mais je ne me souviens pas de ce qui a été
dit. Je me souviens d'avoir parlé à l'homme plus âgé.
Nous communiquions par le transfert de pensée, mais nous
entendions les mots comme s'ils étaient prononcés.
« J'ai
demandé à l'homme plus âgé, qui étaient
ces gens derrière nous et il m'a répondu qu'ils
attendaient de naître mais qu'ils n'étaient pas encore
prêts. Je lui ai demandé ce qu'il y avait devant nous,
il m’a répondu que ce que nous étions en train de
regarder était la terre. Je lui ai ensuite demandé qui
étaient ces gens que nous pouvions discerner sur la terre et
il a répondu qu'ils allaient être mes parents.
« Je
ne savais pas avec quels parents nous allions nous retrouver. Notre
guide nous a dit qu'il était temps de partir. L'autre personne
qui se tenait à côté de moi a marché vers
l'avant et a disparu de ma vue. On m'a dit que c'était mon
tour et j'ai marché en avant.
Soudain,
je me suis retrouvé allongé dans une chambre d'hôpital
avec d'autres bébés autour de moi. J'avais encore mes
processus de pensée normaux à ce stade. J'ai remarqué
que trois personnes se tenaient près du pied de mon lit. J'ai
immédiatement reconnu deux des personnes que j’avais vu
précédemment comme mes parents. Ils étaient
exactement comme je les avais vus. L'autre personne était mon
frère aîné, mais je ne le savais pas à
l'époque. Je me souviens m'être allongé sur le
dos en pensant que ce doit être la terre. J'ai essayé de
me lever et j'ai découvert que je ne pouvais pas, puisque
j'étais maintenant piégé dans le corps d'un
bébé. Je ne me souviens de rien avant d'être dans
l'espace sombre.
« Mon
père, qui ne connaissait rien de mon expérience,
parlait souvent du temps qu'il a passé pour venir me voir à
l’hôpital. Il a dit que je les ai regardé si
fixement tous les trois qu'il pensait que mes yeux allaient sortir !
« Je
suis né en 1965 et l'homme n'était pas capable de voir
la terre telle que je l’avais vue jusqu'à ce que les
premiers astronautes aillent sur la Lune. Quand j'ai vu les photos de
la terre prises par les astronautes depuis l'espace, c'était
exactement comme je m'en souvenais.
« Quand
j'étais enfant, je racontais librement aux autres enfants ce
qui s'était passé, parce que je pensais que tout le
monde avait vécu cette expérience. J'ai cessé de
le dire aux autres quand j'ai découvert que d'autres me
considéraient comme quelqu’un à l’imagination
un peu trop débordante. »
L'expérience
de Michael est intéressante pour plusieurs raisons :
La
première est le fait qu'il a été dans un endroit
sombre, mais contrairement à l'obscurité sur terre, il
pouvait encore voir distinctement ce qui se passait autour de lui.
Ensuite,
il a vu une multitude de personnes qui se trouvaient encore dans le
processus de préparation pour aller sur terre.
Il
a ensuite vu la terre et superposée sur elle, il a vu les
visages de ses parents.
À
sa naissance, il se sentait encore comme l'individu qu'il avait été
au ciel et s’est senti frustré
quand il n'arrivait pas à faire réagir son nouveau
corps physique.
Il
faut du temps pour que les êtres spirituels réalisent
les limites qui accompagnent leur nouveau corps et le changement est
un choc pour ces esprits.
C'était
certainement le cas de Michael.
En
résumé
L'idée
que les âmes existent dans un royaume prémortel où
elles se préparent à venir sur la terre n'est ni un
concept nouveau, ni limité à une culture ou à
une tradition religieuse.
Par
exemple, dans le judaïsme primitif, on décrit les
chambres (gujfi araboth) dans lesquelles les âmes ont habité
en attendant leur tour pour descendre dans les corps. La Genèse
Rabbah raconte même comment Dieu a pris conseil auprès
des esprits avant de créer le monde.
Mais
ce qui est essentiel ici, c'est que dans la pré-mortalité,
nous nous sommes développés aussi loin que possible et
à un moment donné, nous avons dû venir sur terre
pour continuer à grandir.
CHAPITRE
7
—
Le
voyage vers la terre
Quitter
la maison pour la première fois n'est pas facile. Mais la peur
et l'appréhension d'aller dans un nouvel endroit, loin de la
maison, est plus facile si vous avez quelqu'un que vous aimez et en
qui vous avez confiance pour vous accompagner.
Il
en est de même pour la transition du ciel à la terre.
Notre Père céleste aimant n'a pas prévu de nous
envoyer seuls à travers un espace sombre et malveillant, mais
il nous fournit des escortes. Les récits de milliers de
témoins suggèrent que personne ne vient sur terre ou ne
quitte la terre sans une ou plusieurs escortes.
C'était
le cas de Lisa.
Un
jour, Lisa jouait à l'extérieur de la ferme, dans les
montagnes. Tandis qu'elle les contemplait, des souvenirs oubliés
ont été déclenchés. Elle raconte :
« J'avais
à peu près quatre ans et j'avais été
envoyée par ma mère jouer à l'extérieur
afin qu'elle puisse faire quelques travaux ménagers. Pendant
que je jouais, j'ai jeté un coup d'oeil et regardé la
montagne près de notre ferme. Alors que je regardais ces
montagnes, il m’a semblé que je les avais déjà
vu auparavant, mais d'un point de vue très différent.
Alors que je réfléchissais à ce sentiment, une
vision s'est ouverte en moi.
« J'ai
vu un groupe de garçons et de filles assis en cercle, sur le
sol. Je ne sais pas combien
nous étions, mais il s'agissait d'un groupe d'une vingtaine ou
d'une trentaine de personnes. Je ne sais pas exactement ce que nous
faisions, mais il me semblait que nous apprenions, comme dans une
école.
« Soudain,
derrière moi et par-dessus mon épaule droite, j’ai
senti que mon nom était appelé. Je dis 'sentir' parce
que ce n'était pas un son verbal. Je me suis retournée
et j'ai vu un homme plutôt grand et mince qui se tenait là.
« Quand
je l'ai regardé, j'ai demandé mentalement :
« Est-ce mon heure d'y aller », à quoi
il a répondu : 'Oui, c’est à toi'.
« Puis
l'homme et moi avons traversé le ciel au-dessus de la montagne
que je regardais. Il était sur mon côté droit, et
nous étions en train de parler. Puis, soudain, nous nous
sommes arrêtés. J'ai regardé en bas et j'ai vu
une ferme, une basse-cour avec une clôture et un canal derrière
la maison. Une petite route descendait d’une colline.
Alors que je regardais vers le bas, j'ai demandé à mon
guide :
— Est-ce
l’endroit où je vais vivre ?'
— Oui !
— Serai-je
le seul enfant ?
— Non,
tu seras l'un des nombreux enfants.
— Serai-je
heureuse à cet endroit ?
— Si
tu veux l'être.
« C'est
alors qu'un flocon de neige est venu dans mes yeux, me ramenant à
la réalité. Oui, je suis née dans cette ferme et
ça ressemblait à ce que j’avais vu depuis le
ciel. J'étais le onzième enfant de la famille et la
dernière. »
D'après
ce qu'a dit l'escorte angélique de Lisa, savoir si nous serons
heureux sur terre dépendra surtout de nous. D'autres peuvent
nous aider à avoir du succès, à nous sentir en
sécurité, à nous sentir aimé et accepté.
Mais ce qui en fin de compte, détermine comment nous nous
sentons à propos de nous-mêmes, c’est de savoir
que nous sommes des enfants de Dieu. Cela peut donner un sentiment de
joie et de bonheur qui ne peut être atteint autrement.
Jeff
a été pris dans une grosse tempête et sa femme
Rosanne était à l'hôpital sur le point de donner
naissance à leur fille. Elle priait pour que son mari soit
protégé et arrive à temps pour assister à
la naissance du bébé. Rosanne, repensant à cette
journée tumultueuse, a raconté des choses très
inhabituelles, mais inspirantes qui se sont produites :
« Ma
deuxième grossesse a été marquée par de
graves complications. Pendant mon accouchement, j'ai éprouvé
une douleur si terrible que j'ai demandé que l’on me
fasse une « péridurale » qui
désensibilise le bas du corps. Mais l’anesthésiste
a manqué la cible et bloqué l'aiguille dans la
vertèbre. La douleur était atroce. Après chaque
piqûre malencontreuse, ça a empiré, jusqu'à
ce que je découvre que mon esprit avait quitté mon
corps.
« Je
me suis retrouvée dans une sorte de brouillard qui s'est
progressivement dissipé, révélant un homme plus
âgé qui m'a dit : « Sois forte, tu fais
ce qu'il faut. Tout sera bientôt terminé ».
L’affirmation de cet homme aimant de l'autre côté
du voile, était remarquablement consolante. Le médecin
finalement a inséré l'aiguille à sa
satisfaction, mais il a quand même fait une faute parce que
j'ai été engourdie à mon bras et que j'ai eu des
maux de tête pendant des jours, indiquant que l'anesthésiste
avait perforé ma moelle épinière et que le
produit s’était infiltré dans mon cerveau, ce qui
peut mettre en danger la vie de la mère et de l’enfant.
« À
ce stade, je ne suis pas sûre que mon esprit soit rentré
dans mon corps ou pas. Je pouvais encore voir et entendre l'homme me
réconforter. Melody, ma meilleure amie, qui était là
pour me soutenir et mon mari m'a dit de regarder droit devant moi,
puis de me tourner vers eux et de décrire ce que je voyais, ce
que j’ai fait. Melody a été témoin de tout
ça.
« Soudain,
j'ai entendu ma fille à naître supplier : 'Maman,
maman, je dois venir maintenant'.
« Je
l'ai appelée par son nom, Lydia, et je l'ai encouragée
à attendre un peu plus longtemps pour que son papa puisse
arriver.
« À
ce moment-là, j'ai réalisé qu'une trentaine
d'hommes et de femmes d'âges différents étaient
entrés dans la pièce, tous vêtus de blanc.
Certains allaient et venaient, comme s'ils portaient des messages.
Sept femmes ont encerclé l'esprit de ma fille à naître.
J'ai reconnu l'une d'entre elles comme étant ma grand-mère
décédée. Ces femmes angéliques ont
exprimé leur amour à ma fille, l’ont
rassurée, qu’il n’y aurait plus qu'un peu de temps
à attendre jusqu'à sa naissance, qu'elle avait si
désespérément désiré.
« J'étais
de plus en plus préoccupée par mon mari. Il était
dehors dans l'une des pires tempêtes de neige de l'histoire de
l'Indiana, l'état d'urgence ayant même été
décrété.
L'homme
bienveillant à côté de moi m'a donné des
informations fréquentes sur le voyage de Jeff et m'a assuré
qu'il arriverait bientôt, sain et sauf. J'ai senti en quelque
sorte que les anges gardiens étaient dehors dans cette tempête
avec Jeff, tout comme ils étaient dans la pièce avec
notre fille à naître et moi-même. Jeff a
miraculeusement fini par trouver le chemin de l'hôpital.
Quelques minutes après son arrivée, Lydia est née.
Juste avant sa naissance, trois dames plus âgées sont
venues me voir et m'ont affirmé à quel point cet enfant
était un esprit spécial. Comme elles finissaient leur
message, Lydia est apparue directement devant moi, comme une belle
femme adulte. »
Quel
cadeau que cette apparition très brève pour Rosanne.
Elle savait que sa fille allait naître, qu'elle survivrait à
sa naissance, pour devenir une charmante jeune femme. Quand des
problèmes se produiraient plus tard pour elle comme pour sa
fille, elle pourrait se souvenir de cette expérience et être
assurée qu'ils ne seraient que temporaires, car elle savait ce
qui allait arriver.
Jean
a également vu trois êtres angéliques qui lui ont
fait connaître l'esprit de son fils à naître. Ils
ont informé Jean juste avant leur départ : « C’est
un esprit très spécial, que vous devez prendre très
au sérieux et bien vous occuper de lui. »
Comme
nous le voyons à travers les expériences de Jean et de
Rosanne, nous ne pouvons que nous poser des questions sur cette
notion d’esprits uniques. Si nos yeux étaient ouverts et
que nous pouvions voir les réalisations des esprits de l'autre
côté, verrions-nous ce que Rosanne a vu ? Quelle
différence cela ferait pour une mère de savoir que le
bébé qui lui a été remis était un
esprit particulier et aussi de voir à quoi ressemblerait cet
enfant lorsqu'il aura atteint sa pleine maturité physique.
Alors
que dans les récits de Jean et de Rosanne, ils ont vu les
événements entourant la naissance
de leurs enfants.
Becky
a observé les circonstances entourant sa propre naissance.
Elle se souvient de l'attente pour aller sur terre et de l'être
angélique qui lui servait d'escorte :
« Au
dernier moment, quelques instants avant ma naissance, une femme s'est
approchée de moi avec le message qu'il était temps pour
moi de quitter le ciel et de descendre sur terre. J'étais très
nerveuse car je n'étais pas sûre de ce que je devais
faire, cette femme m'a escorté et m'a réconforté
tout le temps, y compris lorsque je suis entrée dans le ventre
de ma mère. Elle m'a réconforté à nouveau
pendant l'accouchement et m'a même parlé plusieurs fois
après ma naissance. Non seulement je l'ai entendue, mais je
l'ai vue quelques minutes à chaque visite. Il n'y avait pas de
question, je savais qu'elle était là.
Chaque
fois, elle me réconfortait brièvement, puis elle
partait. Je ne me souviens pas exactement quel âge j'avais
quand elle a cessé de venir me voir, mais c'était quand
j'étais petite fille. »
D'après
ce récit, il semble que les escortes accompagnent non
seulement les esprits vers la terre, mais peuvent rester pour les
réconforter et les conseiller pendant que leur corps se
développe dans l'utérus et même pendant un
certain temps après la naissance.
Au
cours de son expérience de mort imminente, Jennifer a quitté
son corps et s'est dirigée vers une lumière vive. Avant
d'atteindre la lumière, elle a reçu une vision
extraordinaire d'elle-même avant sa naissance. Elle a
été témoin de son voyage sur terre et des êtres
angéliques qui l'accompagnaient. Elle raconte :
« Le
travail physique était trop difficile pour mon corps à
cause de mon état d'affaiblissement. Mon corps est resté
là, mais mon esprit a commencé à s'en aller.
J'étais consciente que je me déplaçais à
travers des cercles, des triangles et des carrés vers une
lumière brillante. J'étais tellement fascinée
par la taille et la forme des choses que je ne me souviens d'aucune
couleur.
« Avant
d'atteindre la lumière, je me rappelais ma vie dans un flash
soudain. C'était la chose la plus incroyable que j'aie jamais
vu. J'ai vu comment j'ai été amené du ciel à
mon corps par des anges, comment j'ai été reçue
à l'hôpital, et à quel point mes parents
m'aimaient. »
Une
telle expérience ne peut qu'aider toute personne à
savoir à quel point elle est spéciale du point de vue
du ciel.
Dans
les récits précédents, des personnes ont
rapporté avoir vu des êtres angéliques escortant
des esprits sur terre.
Dans
les récits suivants, les esprits étaient escortés
par des membres de la famille décédés.
Kjirstin
Y. éprouvant de violentes douleurs, et le travail étant
tellement difficile qu'elle a désespérément prié
pour obtenir de l'aide. Ses prières ont été
exaucées lorsqu'elle a vu son fils et son escorte. Elle
rapporte :
« La
plupart des femmes qui ont des enfants remarquent que chaque
naissance devient plus facile physiquement. Dans mon cas, chaque
grossesse est devenue plus difficile. La naissance de Jordan a été
particulièrement douloureuse et, à un moment donné,
j'ai prié pour avoir un 'petit aperçu' de lui, de me
sentir plus connectée à lui, plus capable de puiser
dans toute mon énergie pour le pousser dehors.
« Dans
mon esprit, j'ai soudain vu une petite oreille très
distinctement. Je savais que c'était l'oreille de Jordan ;
en exprimant mes remerciements et en continuant la naissance, j'ai
réalisé que nous étions dans le pétrin.
Je ne pourrais pas l'accoucher sans une intervention médicale.
« Mon
obstétricien a ordonné de préparer une salle
d'urgence. Éric, mon mari, m'a accompagné dans la salle
d'accouchement d'urgence, où le Dr Smith s'est préparé
à extraire Jordan.
« Éric
et moi avions récemment vu le film 'Spartacus'. Vers la fin du
film, il y a une scène où une énorme bataille a
lieu. Les collines sont pratiquement couvertes d'armées
belligérantes. Une scène similaire s'est déroulée
au-dessus de moi dans la salle d'accouchement. Les collines
s'étendant aussi loin que je pouvais voir étaient
couvertes de gens vêtus de blanc. Des milliers, peut-être
même un million de personnes étaient ainsi assemblées.
Tout le monde me regardait. J'ai compris qu'ils faisaient partie de
ma famille éternelle. J'étais liée d'une façon
ou d'une autre à chacune de ces personnes. Cela m'a étonné.
Comme je continuais à regarder, deux hommes se sont dirigés
vers moi et la multitude s’est écartée, leur
ouvrant un chemin.
« Au
fur et à mesure qu'ils se rapprochaient, j'ai reconnu celui
qui était le père de mon mari, décédé
six mois après notre mariage. Il avait l'air plus jeune et
plus fort. L'homme à côté de lui me semblait
familier, mais je ne le connaissais pas. Au fur et à mesure
qu'ils s'approchaient, je me suis rendue compte que l'homme devenait
plus petit, plus jeune. C'était un jeune homme, puis un
garçon, puis un tout petit, et finalement son grand père,
l’a porté, souriant alors qu'il s'approchait de
l'endroit où je me trouvais. Le tout-petit est devenu un plus
petit bébé. Ils m'ont atteint, avec le (futur)
nouveau-né.
« Mon
beau-père avait grand un sourire et je peux seulement le
décrire comme une personne très fière et
heureuse. C'était un sourire que je n’avais jamais vu
dans sa vie, mais je l'ai vu tandis qu'il me remettait le bébé. »
Quand
Kjirstin a regardé Jordan peu après qu’il soit
né, ses oreilles étaient rondes. Cependant, quelques
jours après, comme elle le changeait et qu’elle
examinait son petit, ses doigts parfaits et ses orteils, elle a
remarqué que son oreille gauche était devenue carrée,
tout comme cela lui avait été montré avant sa
naissance.
Au
fil du temps, Kjirstin en est venue à comprendre un autre
aspect de la vision. Quand son beau-père a commencé à
marcher vers elle, il a marché avec un homme qui est devenu
progressivement plus petit jusqu'à ce qu'il lui remette comme
un nourrisson. Au fur et à mesure que son fils grandissait,
elle s'est rendu compte qu’elle avait vu son développement
à l'envers (à différents stades de sa vie), il
ressemblait à ce qu’elle avait vu aux mêmes stades
avec son beau-père. Jordan a maintenant atteint l'âge
adulte et a l'apparence de l'homme qui « semblait
familier » à Kjirstin dans la vision.
Comme
il est extraordinaire de savoir que des milliers de membres de notre
famille éternelle dans le ciel peuvent être si
intéressés par notre succès qu'ils se
rassemblent pour nous accompagner lors de notre départ et pour
veiller sur notre futur voyage pour la terre. S’ils peuvent se
réunir pour nous observer, alors pourquoi pas tout au long de
notre vie entière, ou lorsque nous avons un besoin urgent ?
Bien
que le plus grand nombre de personnes interrogées ait
identifié souvent des parents décédés qui
agissaient comme escortes, d’autres ont identifié leurs
escortes comme étant des frères et soeurs décédés.
Dans
le cas suivant, le frère ou la soeur n'a fait que quelques
heures. Lois H. la grand-mère des enfants, rapporte :
« J'ai
toujours souhaité devenir une grand-mère et quand mon
fils a annoncé que lui et sa femme attendaient un enfant,
j'étais ravie. Mon fils m'a tenu au courant de l'état
d'avancement de la grossesse et m'a appelé un jour pour
m'informer que sa femme allait accoucher prématurément.
Le bébé allait naître sept semaines plus tôt
que prévu. Il était inquiet, mais il a essayé de
faire semblant d’être optimiste. J'ai pris le premier
avion pour être avec eux. Jessica est née à 8h21
du matin. Elle avait les cheveux bruns foncés et les yeux
bruns comme sa mère. Elle était magnifique. Mais tout
n'allait pas bien. Plus tard dans la journée, les médecins
nous ont dit que ma petite-fille avait besoin d'une intervention
chirurgicale parce que son oesophage était relié à
un poumon au lieu de son estomac.
« Au
cours de l’opération, ils ont découvert que son
coeur était incomplet et qu'elle aurait besoin d'une autre
intervention chirurgicale pour lui sauver la vie. Le jour le plus
heureux de notre vie s'est transformé en un jour de cauchemar
et d'incrédulité.
« Avant
que Jessica ne puisse se remettre de la première intervention,
elle est morte dans les bras de son père. J'étais
anéantie.
« Je
ne pouvais pas me résoudre à accepter sa mort, et dans
mon chagrin, je n'étais d'aucune aide pour mes enfants. Un
jour, environ trois mois après la mort de Jessica, ma
belle-fille m'a invitée à prendre le petit-déjeuner.
Non seulement, nous avons pris le petit-déjeuner, mais nous
avons fait les courses et déjeuné ensemble. Quand nous
sommes arrivés à la maison, c'était presque
l'heure du dîner. C'était la première fois où
nous avons ri ensemble depuis la naissance de Jessica.
« Quand
elle m'a déposé à la maison, elle m'a dit :
'Nous avons passé une très belle journée. Vas-tu
entrer à la maison et pleurer alors que c'est fini ?' Sa
remarque m’a rendue perplexe, mais elle a continué avec
beaucoup d'amour : 'Ne penses-tu pas que cela pourrait affecter
Jessica à chaque fois qu'elle te regarde et qu'elle te voit
pleurer ? Elle doit certainement penser qu'elle t’a causé
toute cette douleur et cette tristesse. Comment peut-elle nous aider
si nous ne lui donnons pas une chance d'être heureuse au
paradis ? Elle me manque aussi, mais je veux qu'elle soit
heureuse'.
« Je
savais que ma belle-fille avait raison, mais c'était si
difficile de penser à Jessica sans pleurer. Cependant, je me
suis rendue compte que je ne pouvais pas continuer ainsi à
prolonger le deuil de mes enfants.
« Environ
six mois après la mort de Jessica, j'ai rêvé
d’elle. Elle avait un petit garçon à la main et
dans l'autre main elle tenait une petite valise. Sur la valise, il y
avait le nom Jarrod. Alors qu'ils marchaient vers un nuage, elle a
dit au petit garçon qu'elle l'envoyait sur terre vers sa maman
et son papa, et qu'ils l'aimeraient beaucoup. Elle lui a dit :
'N'aie pas peur, je veillerai toujours sur toi'.
« Le
lendemain matin, j'étais très excitée de
raconter mon rêve à ma belle-fille. Quand je l'ai
contactée, j'ai dit : 'J'ai quelque chose de grand à
te dire'. 'Moi aussi, j'ai quelque chose de génial à te
dire', m’a-t-elle répondu. 'Je viens d'apprendre que je
suis enceinte'.
« À
partir de ce moment, nous avons su que ce bébé serait
un garçon. Jarrod est né neuf mois plus tard. »
Comme
c'était réconfortant pour cette grand-mère de
voir qu'elle n'avait pas perdu sa petite-fille quand elle est morte.
De plus elle a appris que Jessica existait toujours mais qu’elle
aidait à préparer son frère pour sa vie
terrestre. Et c'est Jessica qui a escorté Jarrod, le nom donné
à son frère par ses parents, jusqu’à la
terre.
La
joie causée par une naissance n'est pas limitée à
ceux qui sur terre, comme le montre l'article de Mary G. :
« Notre
future petite fille à naître m'a dit qu'elle arrivait,
bien qu’il n’y ait aucun signe de travail. Alors que je
me préparais un repos bien mérité, deux anges
sont descendus d'en haut. Ils m’ont simplement dit : Nous
sommes ici pour escorter la vie. L'une d'entre elles est allée
avec ma fille, l'autre est restée avec moi. J'étais
ravie de voir que ma tante et ma grand-mère (qui avait quitté
cette terre) étaient également là. Ils avaient
été tendres, s’occupant de beaucoup d’âmes
sur terre et apparemment ce trait a continué dans la vie
suivante. Ma grand-mère était derrière ma tante,
sautant de joie comme un enfant excité.
Je
n'avais jamais vu ma grand-mère dans un tel état, mais
elle ne pouvait pas contenir sa joie à cette occasion !
« Je
suis sortie de mon corps, flottant en présence de ces êtres
angéliques. Je savais que je n'étais pas seule, ni
notre fille. »
Mary
G. a été témoin de deux êtres angéliques,
l'une devait être l'escorte de sa fille, l'autre a été
là pour la soutenir pendant l'accouchement. Mary G. a été
autorisée à témoigner de la joie inhabituelle et
incontrôlée de sa grand-mère à l'occasion
de la naissance de son petit-enfant, un souvenir qu’elle
chérira toujours.
Dans
le témoignage suivant, l'escorte de l'esprit n'était
pas un être angélique ou un parent décédé
mais la mère elle-même. Le mari de Pauline S. raconte :
« Quand
notre quatrième fille est née, ma femme a mis beaucoup
de temps à se remettre des effets de l'anesthésie. Dès
qu'elle s'est suffisamment rétablie pour parler, elle a dit :
'J'ai dû aller si loin pour l'avoir'. Elle a dit qu'elle
a dû traverser une zone d'obscurité et entrer dans la
lumière pour avoir son bébé. »
L'expérience
de Pauline n'est pas unique, car d'autres mères m'ont informé
qu'elles aussi ont quitté leur famille et ont voyagé
dans un royaume céleste pour avoir leurs bébés.
Claire
a raconté avoir vu l'esprit de sa fille entrer dans son corps.
Elle n'a pas vu d'escorte, seulement l'esprit de son futur enfant.
Grâce à cette expérience, Claire savait avec une
certitude totale qu'elle était enceinte et qu'elle attendait
une fille :
« Un
après-midi, je me suis allongée pour faire une sieste.
J'étais dans un état étrange de conscience qui
n'est ni éveillée ni endormie, mais qui est un peu
entre les deux.
Puis
je l'ai vue. Elle était au pied du lit, essayant de ne pas
attirer mon attention. Elle était peut-être âgée
de trois ans, simplement habillée, avec de longs cheveux
foncés et un regard paisible. Elle a grimpé
gracieusement sur le lit, comme si le mouvement était
chorégraphié. Elle a commencé à ramper
vers moi, une main, puis l'autre. Elle a atteint mes jambes et a
continué à avancer jusqu'à ce qu’elle se
soit incrustée doucement pour faire partie de mon propre
corps. Elle était en moi. »
Claire
a ensuite eu une petite fille qui a grandi avec de longs cheveux
foncés et uncorps de danseuse. Claire dit : « Je
l'ai reconnue dès qu'elle est sortie. Nous avons toutes les
deux souri. »
Voir
l'esprit de votre enfant entrer dans votre corps doit être pour
le moins surprenant. Cette expérience a révélé
à Claire que le corps en développement est plus qu'un
amas de cellules, un foetus, une chose. Le corps physique est
l'endroit où habite l'esprit d'un être intelligent, un
esprit avec des espoirs, des rêves, et une mission importante à
accomplir.
L'expérience
finale de ce chapitre prépare bien au chapitre suivant dans la
mesure où elle décrit à la fois les escortes de
l'esprit et donne un aperçu de la nature du voyage lui-même.
L'expérience
de Roy M. l'a convaincu qu'afin que chaque enfant à naître
puisse se rendre sur terre en toute sécurité, l'esprit
doit avoir une escorte angélique. Il raconte :
« Un
ange est venu me dire : 'C'est l'heure de partir'. Elle m'a
tendu la main et m'a pris doucement par le bras. Pendant un certain
temps, nous avons voyagé dans la lumière. Alors la
lumière s'est estompée et nous avons glissé dans
l'obscurité. L'ange m'a demandé de rester ferme et de
bien me tenir à elle. J'ai vite découvert pourquoi.
« Nous
traversions un espace habité par des esprits maléfiques.
Presque immédiatement, trois silhouettes sont apparues devant
nous. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions de ces
esprits transformés en forme humaine, l'un prenant la forme
d'une vieille femme, les deux autres de vieillards. Mon escorte
angélique m'a mis en garde : 'Ne te laisse pas berner par
leur déguisement. Ce sont des esprits maléfiques qui
s'efforcent de t’attirer par la tromperie. Tu vois comme ils
ont l'air gentil ? C'est une façade'.
« Sans
prévenir, mon guide, manoeuvrant habilement, a fait un détour.
Cela a mis en colère les prédateurs. Ils ont alors émis
les plus horribles cris que j'ai jamais entendus.
Les
démons ont alors tombés leurs masques et se sont
dirigés vers nous avec une fureur démoniaque. Mon
escorte angélique s'est retournée et les a réprimandés
avec l’autorité d’en Haut. Instantanément
un manteau de lumière brillante nous a enveloppés,
formant un bouclier spirituel. Les trois assaillants s'arrêtèrent
brusquement, en hurlant les cris frustrés des damnés.
Repoussés par le pouvoir divin, ils se sont repliés en
arrière. Il est clair que les démons tentent de nuire à
quiconque traverse leur espace en route vers la terre, mais
ils n'avaient pas le pouvoir de résister à la
lumière. »
Cette
expérience de Roy n'est pas unique car d'autres ont aussi
parlé de rencontres similaires avec des êtres
malveillants sur le chemin de la terre. Mais leurs escortes
angéliques ont le pouvoir de s'assurer qu'ils traversent le
royaume des ténèbres en toute sécurité.
En
résumé
Il
doit être réconfortant pour les esprits qui viennent sur
terre de savoir qu'ils ne quittent pas seuls la sécurité
de leur maison céleste. Il semble que la plupart d'entre nous,
probablement tous, avons été accompagnés sur
terre par des escortes, peut-être des anges ou des êtres
chers décédés mais ils sont là pour
s'assurer que même si nous rencontrons
des êtres malveillants, nous parviendrons à notre
destination en toute sécurité et à l’heure
prévue.
CHAPITRE
8
—
En
arrivant sur la terre
On
croit généralement que les enfants naissent sans la
capacité de réaliser et de comprendre ce qui leur est
arrivé pendant leur gestation ou au moment de leur naissance
car ils n’ont pas la capacité de penser.
Par
conséquent les nourrissons ne peuvent pas penser parce qu’ils
non pas de langage. Les nourrissons ne savent rien, ils ne peuvent
donc pas évaluer. Les significations proviennent de
l’expérience avec le monde et du contact intime avec les
parents, les frères et soeurs et les autres adultes.
Et
également par conséquent, l’hypothèse qui
prévaut est que les enfants ne peuvent ni penser, ni
communiquer, ni avoir une conscience de ce qui se passe autour d’eux
au cours des mois précédant et suivant leur naissance.
Cette supposition sur les capacités mentales des enfants à
naître et des nouveau-nés est remise en question par des
recherches nouvelles et passionnantes.
Thomas
Verny, un médecin gynécologue, a observé que les
femmes enceintes pouvaient soulager leurs bébés à
naître en chantant ou en fredonnant. Ce phénomène
l'a amené à entreprendre une étude de six ans
dans laquelle il a exploré ce qui se passe pendant la période
de gestation. Il a résumé ses conclusions dans un livre
intitulé « La vie secrète de l'enfant à
naître ». Il y déclare que l'enfant à
naître est conscient, réagissant à l'être
humain et qui, à partir du cinquième mois (et peut-être
même plus tôt), mène une vie intellectuelle et
émotionnelle active.
Avec
cette déclaration surprenante, il fait les affirmations
suivantes :
Le
foetus peut voir, entendre, goûter, ressentir et apprendre au
niveau primitif.
Un
corollaire à cette découverte est ce que l’enfant
ressent, perçoit et commence à façonner ses
attitudes et ses opinions par lui-même.
La
principale source de ces messages façonnés provient de
la mère de l'enfant. Une anxiété chronique ou
une non-acceptation plus ou moins consciente de la maternité
peut laisser une profonde cicatrice sur la personnalité de
l'enfant à naître. D'autre part, la joie, l'allégresse
et l'anticipation, accompagnant la grossesse peuvent
contribuer de manière significative au développement
affectif d'un enfant en bonne santé.
Les
nouvelles recherches commencent à se concentrer davantage sur
les sentiments du père. Les dernières études
indiquent que la façon dont un homme se sent face à sa
femme et à l’enfant à naître est l’un
des facteurs les plus importants pour déterminer le succès
d’une grossesse.
Alors
que le Dr Verny et ses collègues se sont concentrés sur
le stade du développement du foetus lorsque l’enfant à
naître commence à acquérir des caractéristiques
sociales et psychologiques, la recherche du Dr David B. Chamberlain
indique également que la capacité de l'enfant à
naître à penser et à communiquer précède
sa naissance. Dans l'introduction de son livre « Babies
Remember Birth », le Dr Chamberlain déclare :
« La
vérité est qu'une grande partie de ce que nous croyons
traditionnellement sur les bébés est fausse. Nous avons
mal compris et sous-estimé leurs capacités. Ce ne sont
pas des êtres simples mais de petites créatures
complexes et sans âge avec des pensées étonnamment
grandes. »
« Les
bébés en savent plus que ce que nous pouvons imaginer.
Après avoir observé seulement quelques minutes le
visage de leur mère après la naissance, un bébé
peut la reconnaître dans une galerie de photos. Les bébés
reconnaissent le sexe des autres bébés, même
s'ils sont habillés, à condition qu'ils bougent un peu,
chose que les adultes ne peuvent pas faire. Ils sont mentalement
curieux et désireux d'apprendre. »
Le
Dr Chamberlain a été surpris quand un certain nombre de
ses patients adultes lui ont spontanément dit ce dont ils se
rappelaient de leur naissance.
« Mes
clients me disaient, en détail, ce qui leur était
arrivé à la naissance, y compris les idées
qu'ils avaient en tant que bébés. J'ai trouvé
une maturité inattendue dans leurs pensées de 'bébé'.
Chaque personne a manifesté sa personnalité et son
identité. Ils connaissaient et aimaient leurs parents. Leur
caractère ne semblait pas être lié à l'âge
ou au développement dans un sens simple ; ils étaient
là depuis le début. »
Les
découvertes du Dr Chamberlain et du Dr Verney, affirmant que
les bébés sont conscients de ce qui se passe autour
d'eux n'est pas du tout surprenant étant donné que les
nourrissons ne commencent pas leur existence à la conception
ou même à un moment donné pendant la gestation.
Comme cela est documenté dans ce livre, les esprits qui
habitent des corps de nourrissons existaient bien avant. Quand ils
arrivent sur terre, ils arrivent comme des esprits mûrs, avec
une identité bien définie et une conscience aiguë
de ce qui se passe autour d'eux. Plusieurs exemples cités par
le Dr Chamberlain ainsi que des personnes que j'ai interrogées
corroborent les faits relatés dans ce chapitre.
L'expérience
de la naissance
Marianne
se souvient vivement des contractions de sa mère et de ce
qu'elle ressentait. Les termes qu'elle utilise sont des termes
qu'elle a appris depuis cette expérience, mais les sentiments
et les émotions de cette époque sont indéniables :
« Ils
ont dit qu'il était temps de naître. Je ressens la
pression mais je ne veux pas naître. Je ne suis pas encore
prête. Je vais juste attendre, car on est très bien ici…
« Maintenant,
elles arrivent très vite, plus vite encore (contractions) ;
de cette façon, de cette façon. Oh, ça devient
intense ! Ça pousse, ça pousse, ça me
pousse dehors. Je veux rester ici où je suis, mais ils
insistent, ça ressemble à un raz-de-marée !
Je peux voir que je suis dans ce raz-de-marée. Quand tout sera
prêt, je suppose que je devrais y aller aussi…
« Oh,
le raz-de-marée arrive à nouveau.
« Je
ne suis toujours pas prête, ça pousse, pousse. Je veux
rester ici. Je ne veux pas aller au dehors, mais je dois…
« Oh,
ils mettent des gants. Ils sont en train de m’attraper. Oh, bon
sang, grrr, quelle pression !
« Ils
me tiennent la tête, mais ils le font doucement ; ils sont
gentils. La première chose que j’entends, c'est qu'ils
disent : 'Viens t'allonger ici, et ils m'enveloppent dans
quelque chose'. »
Marianne
se sentait coupable de ne pas vouloir naître et ne l'a jamais
dit à sa mère, de peur que cet aveu ne lui fasse mal.
Elle comprend maintenant l'expérience qu'elle a vécue.
Néanmoins, c'était très douloureux et
traumatisant.
Debbie
se souvient du ventre de sa mère comme d'un endroit sûr
et chaleureux qu'elle ne voulait pas quitter :
« Mon
premier souvenir est de me réveiller dans un endroit
magnifique mais totalement inconnu. L'endroit était chaud et
sombre mais pas totalement noir. Je me sentais bien, comme si tous
mes besoins étaient comblés. Je savais aussi que je
pouvais être heureuse dans ce nouveau monde.
« L'immense
attirance que j'avais pour l'endroit où j'étais,
s'apparentait à un bonheur extrême.
« C'était
comme si cette sensation venait de ma poitrine vers les parois
avoisinantes.
L'intensité
initiale du sentiment que je ressentais a cédé la place
à un sentiment de paix.
« Je
crois que j'ai dormi, que je me suis réveillée par
intermittence, toujours à l'aise dans mon nouvel environnement
et que j'y aurais bien passé l’éternité.
Ensuite, ce qui était confortable est devenu pression et
douleur, avec la sensation d’être écrasée
et de souffrir.
« Pendant
tout ce temps, j'avais vaguement conscience de la présence à
distance de certains êtres en dehors de mon nouvel
environnement qui semblaient préoccupés par mon
bien-être, mais que j'ai choisi d'ignorer tout d'abord.
« Puis,
j'ai commencé à demander leur aide. Un être m’est
alors apparu. C'était un homme âgé aux cheveux
blancs, pas le Dieu représenté dans la chapelle
Sixtine, mais quelqu’un de bien plus humble en apparence et en
comportement. Avec lui, il y avait deux autres personnes. Ils
semblaient être là pour me rassurer, pour me faire
comprendre que quelles que soient les circonstances, maintenant ou à
l’avenir, je serais en sécurité et que tout irait
bien. Sans paroles, ils ont été capables de me
transmettre l'information que je devais apprendre certaines choses et
être avec des personnes que j'avais choisies pour apprendre ces
choses.
« Pendant
les accalmies entre les expériences (contractions) écrasantes
et douloureuses, j'ai bien apprécié leur aide et leur
soutien. Ils étaient si compatissants qu’ils m'ont aidé
à surmonter les contractions avec l'assurance que je
survivrais à cet 'écrasement'.
« Au
moment où j'allais naître, j'ai vu qui était ma
mère. Je ne pense pas que je regardais physiquement son
visage. C’était plutôt comme une vidéo que
je voyais d'elle. Cependant, à ce moment, je ne me souvenais
plus d’avoir choisi ma mère avant d’entrer dans
son utérus. Être dans le ventre était si agréable
que je ne voulais pas partir. Je craignais aussi la douleur que je
devrais endurer pour naître. Les entités qui
m'accompagnaient riaient presque avec amusement, bien que ce ne soit
pas de l'humour malicieux, mais plutôt qu’ils ne
pouvaient rien faire de plus pour me convaincre. Tout ira bien
disaient-ils. Et c'était ainsi. »
Bien
qu'on ne sache pas pourquoi tous les enfants ne se souviennent pas de
leur naissance, ceux qui s'en souviennent peuvent aider à
comprendre la nature de l'enfant à naître, ce qui se
produit au moment de la naissance et quand l'esprit pénètre
dans le corps.
La
naissance d'un nouvel enfant est un événement
passionnant dans la vie de ses parents, mais c'est également
un événement capital pour la personne qui naît.
Cela inclut tous les préparatifs pour venir sur terre, les
sentiments de quitter la sécurité de la maison céleste,
d'être escortés sur terre, d'entrer dans le corps de la
mère et de réagir au nouveau corps physique.
Le
récit de l'homme suivant est plus complexe que la plupart des
récits et comprend les pensées et les sentiments d'un
esprit au moment de sa naissance terrestre :
« Quand
il était temps que je vienne sur terre, un être
angélique m'a rencontré. Il m’a dit qu'il fallait
se dépêcher car le corps de ma mère terrestre
était prêt à me recevoir. J'étais un peu
réticent à partir, mais mon escorte angélique a
insisté, disant : 'Si vous n'êtes pas né
bientôt, cela nuira au calendrier de votre mission'. J'étais
conscient des dangers de la vie terrestre et je voulais avoir
l'assurance de pouvoir retourner au paradis. Mon escorte a répondu :
'Je sais qu'aller sur la terre fait peur, mais si vous voulez remplir
votre mission, vous devez y aller maintenant. Votre mère sur
la terre est prête à vous recevoir. Nous devons nous
rendre rapidement à la salle de départ !'
« Jusqu'à
ce moment-là, toutes les communications entre moi et mes
escortes avaient été d’esprit à esprit.
Mais maintenant mon escorte a commencé à me parler par
la voix de ma mère terrestre. Elle parlait verbalement, alors
pour la première fois, mes oreilles et mon esprit entendaient
ce qu'elle disait. Elle m'a dit qu'entendre avec mes oreilles
m'aiderait à reconnaître la voix de ma mère,
aussi bien que le style de communication terrestre.
« Puis
j'ai été présenté à l'escorte qui
devait m'emmener à ma mère. Elle a dit :
'Êtes-vous prêt à y aller ?' J'ai répondu :
Oui !'
« Mon
escorte a répondu : 'Alors nous devons partir
immédiatement'. Il a saisi mon poignet gauche et nous sommes
passés à travers la porte. Je me suis retourné
avec consternation. Je quittais réellement le paradis. J'étais
excité à l'idée d’être sur la terre
mais en même temps réticent à quitter la beauté,
la sérénité et la sécurité de ma
maison céleste. J'ai regardé par-dessus mon épaule
une dernière fois le ciel et mon escorte m'a dit :
'Regarde devant, pas en arrière', alors je l'ai fait. Nous
voyagions très vite et je pouvais voir le monde devant nous.
C'était
magnifique. Lorsque nous sommes descendus au niveau du sol, notre
vitesse a ralenti. Je reconnaissais la campagne et ensuite la maison
où vivait ma mère. Nous sommes entrés dans la
maison et j'ai vu environ une douzaine de personnes, toutes
appréciant la compagnie les uns des autres. J’ai
rapidement identifié des tantes, des oncles, des cousins, des
grands-pères et surtout ma mère. Quand ma mère a
parlé, j'ai reconnu sa voix. Mon escorte a demandé :
'Êtes-vous prêt ?' J'ai répondu : 'Oui'.
« Ce
dont je me souvins ensuite, c’est que j'étais à
l’intérieur de ma mère. Les sentiments que
j'ai ressentis à ce moment-là n'étaient ni
étranges ni effrayants. Je me sentais en sécurité.
Le temps que j'ai passé dans le ventre de ma mère était
spécial pour moi. J'étais très proche de mon
escorte angélique et elle a continué à me
parler, à me rassurer, à prendre soin de moi.
« Cela
a duré quatre mois durant lesquels mon esprit était
dans mon corps grandissant au sein de ma mère. Mais au fil du
temps, les visites sont devenues plus courtes et moins fréquentes,
une sorte de processus de sevrage.
« Puis
tout a changé et je me suis retourné, tête en
bas. Je n'aimais pas du tout ce changement. Je suis resté dans
cette position inconfortable et gênante pendant plusieurs jours
et puis j'ai commencé à descendre. Mon esprit a quitté
le corps de ma mère et je me suis retrouvé à
l'extérieur d’elle, à côté de
l’escorte qui m'avait amené sur terre. Elle m'a dit de
ne pas m'inquiéter et que tout se passait comme prévu.
« Elle
a ajouté : 'Vous avez vécu l'expérience de
l’utérus, et maintenant vous êtes sur le point de
vivre celle de la naissance. Ayez courage. Retournez dans le ventre
de votre mère avec confiance. Elle m'a poussé et
j'étais une fois de plus à l'intérieur de ma
mère'.
« Le
glissement a continué et puis je suis sorti et j'ai senti une
sensation désagréable que j'ai finalement compris plus
tard comme étant le froid. Je pouvais entendre les gens parler
et tout était si brillant. Puis j'ai ressenti un choc
douloureux. Un docteur m'avait giflé.
Surpris,
j'ai aspiré une bouffée d'air. L'expansion de mes
poumons pour la première fois me faisait mal, une douleur qui
a persisté pendant un certain temps. J'étais conscient
de ce qui se passait autour de moi et j'étais un peu méfiant,
très inquiet et blessé. »
Les
souvenirs de cet homme renforcent les rapports selon lesquels les
esprits des enfants à naître reçoivent des
instructions spécifiques, juste avant leur départ pour
la terre. Si ce cas est typique de chaque naissance, cela indiquerait
que l'esprit n'entre pas dans le corps avant le cinquième mois
environ et que l'esprit est capable de quitter le corps physique
pendant de courtes périodes.
D'autres
cas ont été signalés, lorsque des esprits ont
quitté leur corps et ont donné à leurs futures
mères du réconfort et de l'assurance pendant leur
travail prolongé.
Certains
ont exprimé leur reconnaissance à leurs mères
pour ce qu'elles devaient endurer pour leur fournir un corps
physique. Ces brèves apparitions ont généré
un sentiment de paix et créé un lien fort entre la mère
et l’enfant.
Mary
se souvient très bien des événements qui ont
suivi son entrée dans cette vie. Elle raconte :
« Dans
les bras du médecin, je regarde ma mère. Je suis
contente de la voir et elle est contente de me voir… Elle a
l'air jolie. Elle est toute en sueur et fatiguée, mais elle a
l'air jeune et gentille. Elle se sent bien, elle sourit. C'est un
moment heureux. Je l'entends dire : 'C'est ma fille'…
Elle est contente et satisfaite de moi.
« Le
médecin parle, donne des ordres aux gens, leur dit de couper
ça, attrape ça… Il a une belle voix ; C'est
un bon médecin, un homme plus âgé. Il est très
gentil. »
S'il
est certain que les nouveaux arrivants ne disposent pas des outils
linguistiques nécessaires pour communiquer avec les parents,
les médecins et les infirmières, ils comprennent
évidemment les pensées de ceux qui les entourent et ce
qui se dit. Combien de temps cette capacité existe pour la
plupart des bébés, nous ne le savons pas, mais pour
certains, les souvenirs persistent à l'âge adulte.
Premières
impressions
Qu'est-ce
que ça fait de naître, de sortir de la chaleur et de la
sécurité et d'être placé dans une crèche ?
Dee
est une personne qui se souvient avoir été laissée
seule pour la première fois et pour elle c'était
traumatisant. Elle rapporte :
« J’ai
été mise dans un petit lit. J'ai l'impression d'être
seule. Je me sens mal parce que personne ne s’occupe de moi et
je suis toute seule. Tout semble si grand. Je me sens si petite. Je
suis tout seule. »
Qu'est-ce
que ça fait de passer d'un esprit adulte mature à un
nouveau-né avec un corps physique plein de limitations et
d'immaturités ?
Selon
Emily, c'est une transition difficile :
« Je
peux entendre la voix de ma mère et la voix de mon père.
Ils sont excités et parlent de ma naissance. Puis ils viennent
et me regardent. Mais ils ne me prennent pas.
Mon
père me pousse juste avec son doigt. Il dit quelque chose de
stupide : 'Gootchie, gootchie', il ne sait pas que je suis une
personne. Pour lui je suis une chose appelée bébé.
« Je
ne pensais pas que j'étais si difficile. Je ne pense pas que
j'aime bien ces gens. Ils me donnent mal à la tête, ils
ne pensent pas que je suis une personne. »
Il
doit être très frustrant de perdre la capacité de
communiquer avec ceux qui vous entourent. Vous pouvez comprendre
leurs pensées et leurs sentiments, mais ils sont inconscients
des vôtres.
Le
Dr Chamberlain a raconté comment Deborah a exprimé ses
frustrations. Comme ses doigts étaient bleus, le personnel
était très inquiet. Deborah a été
enveloppée, tirée, poussée et frottée
d'une manière qu'elle considérait tout à fait
inutile. Elle dit :
« Je
savais que j'allais bien. J'ai essayé de le dire à tout
le monde, mais ils n'écoutaient pas. J'essayais de parler mais
ils ne me comprenaient pas… Je pleurais, j'essayais de parler,
mais je pense que je pleurais de voir leur ignorance. »
Les
recherches des Docteurs Varney et Chamberlain appuient la conclusion
selon laquelle les nouveau-nés comprennent ce qui se passe
autour d'eux, y compris les pensées de leurs parents et des
autres soignants. Mais ils sont également frustrés par
la perte de la capacité de communiquer. Pleurer, par
conséquent, pourrait bien être une tentative non
coordonnée de communiquer.
Le
corps physique
Dorothy
B. explique les frustrations qu’elle a rencontrées dans
un minuscule corps physique qui n’était pas encore
synchronisé avec son corps spirituel.
Au
moment de son interview, Dorothy avait soixante-dix ans. Néanmoins,
ses souvenirs étaient vifs et ses descriptions étaient
animées par des expressions faciales vivantes et des gestes
enthousiastes. Elle raconte :
« En
tant qu'esprit, j'étais intelligente, mature et j’avais
le contrôle de mon corps. On m'avait appris la langue de ma
future famille. On m'avait aussi montré la terre, surtout la
zone où je devais naître pour que je reconnaisse mon
environnement terrestre, y compris la voix de ma mère. J'ai
continué à communiquer avec les anges pendant un
certain temps après ma naissance. Dans l'utérus et
pendant mon enfance, j'ai pu vivre le ciel et la terre en comprenant
les deux langues. Le problème majeur que j'ai rencontré
en tant que nouveau mortel était mon corps physique.
« Mon
esprit fonctionnait avec une efficacité extraordinaire, mais
pas mon corps physique. Il faut du temps pour que l'esprit apprenne à
contrôler le corps. »
Il
n'est pas rare qu'un bébé pleure sans raison apparente.
Mais il y a une raison. Les bébés deviennent très
frustrés quand ils essaient de s'exprimer mais ne le peuvent
pas.
Dorothy
poursuit :
« Quand
je suis née, c'était comme si j'avais une veste de
plomb. Mes bras et mes jambes étaient si lourds que je pouvais
à peine les bouger. Je pouvais voir mes bras d'esprit bouger,
puis mes bras physiques essayaient de les rattraper. Je ne pouvais
pas faire réagir mon corps physique à ce que je
voulais. Lorsque je voulais prendre quelque chose, ma main
spirituelle allait droit à l’objet mais maintenant je ne
pouvais plus le prendre parce que ma main physique avait disparu
quelque part ailleurs ! C’était très
frustrant et le seul moyen que j’avais d’exprimer cette
frustration, c'était en pleurant. C’est ainsi que j’ai
passé les premiers mois de ma vie à essayer de
synchroniser mon esprit et mon corps.
« Réfléchissez
au processus de la parole. Mon esprit comprenait l'anglais avant de
quitter le ciel. Mon esprit pouvait formuler des mots et des phrases
mentalement mais cela a pris beaucoup de temps pour mon cerveau, ma
bouche et ma langue de se développer suffisamment pour
verbaliser ces mots et ces phrases.
« Parfois,
je voulais tellement dire à maman quelque chose à
propos du ciel, de mon ange ou bien l'avertir de quelque chose ou lui
dire où je souffrais, mais je ne pouvais pas. Je devenais
tellement frustrée que le seul son qui sortait de ma bouche
c’était des pleurs sans coordination. Mais petit à
petit, j'ai réussi à coordonner le corps et l’esprit,
à marcher et à parler. »
Dorothy
nous a expliqué les systèmes de soutien que les
nouveau-nés ont du ciel :
« Nous
apprenons beaucoup de choses sur le monde. En même temps, nos
contacts avec nos anges sont réduits et finalement,
disparaissent. Au moment où nous sommes en première ou
deuxième année (première-deuxième
section), la plupart d’entre nous avons rempli nos esprits avec
tellement des choses de la terre que les souvenirs célestes
sont enterrés et oubliés.
« Notre
mémoire d'être fils et filles de Dieu est voilée.
En bref, nous devenons 'liés à la terre' dans la mesure
où la mortalité peut sembler être la totalité
de l'existence. Nous ne sommes pourtant pas laissés sur la
terre sans système de soutien. Pendant la transition du ciel à
la vie terrestre, les anges restent en contact avec les bébés
avant et après la naissance, jusqu'à l'âge de
deux ans environ.
« Dans
mon cas, les anges me parlaient fréquemment dans l'utérus
et pendant mes deux premières années de vie. Ils m'ont
rassurée, m'ont rappelé combien je suis aimée au
paradis et m'ont dit que tout irait bien.
« Les
bébés comprennent beaucoup plus le ciel et la terre que
la plupart des adultes. La prochaine fois que vous verrez un
nouveau-né, essayez de lui parler par télépathie.
Vous êtes peut-être trop attaché à la terre
pour comprendre ce que pense l’enfant, mais il est plus que
probable qu'il ou elle saura ce que vous pensez. Si vous regardez
leurs expressions faciales, vous pourrez les voir dans leurs yeux et
leur visage.
« J'ai
beaucoup de souvenirs de ma naissance et des premières années
de ma vie. Quand j'avais environ deux ans, j'ai vécu une
journée inhabituellement agitée. J'étais très
fatiguée, mais pour une raison quelconque, je ne pouvais pas
m'endormir. Tout en remuant et en m'agitant, j'ai entendu la voix
apaisante de mon ange.
« Elle
a dit : 'Détends-toi et tu vas dormir'. J'ai fait ce
qu'elle a dit et je me suis endormie. Comme elle s'éloignait
de moi, elle m'a dit : 'C'est la dernière fois que je te
parle jusqu'à ton retour !'
« C'étaient
ses paroles exactes et je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis.
« Je
me souviens d'une fois avant que ma mère ne meure, j'ai parlé
de mes premiers souvenirs de vie en elle. Je lui ai demandé :
' Maman, quand je suis née, l'infirmière
m'a-t-elle amenée dans une chambre d'hôpital près
des escaliers ?'
« 'Oui,
pourquoi ? dit-elle en ouvrant de grands yeux. Comment as-tu
su ?' J'ai répondu : 'Je m'en suis souvenue'.
Reconnaître
sa mère
L'expérience
de Dorothy montre qu'elle a reconnu la voix de sa mère. Elle
connaissait également son visage. Comment cela s'est-il
passé ? Elle rapporte :
« Le
temps étant venu pour moi de naître, la dame ange a
commencé à me parler comme avec la voix de ma mère.
Elle a expliqué que c'était pour m'aider afin que je
sois habituée à la voix de ma mère. Elle m'a dit
que tous les esprits reçoivent une formation pour connaître
les voix de leurs mères. Assurément, à ma
naissance, je pouvais différencier distinctement la voix de ma
mère de celle des autres.
« Dès
le premier jour dans ma nouvelle maison, j'ai reconnu les voix de
presque tous et je connaissais leurs noms. Au départ, je ne
pouvais voir que le visage de ma mère. Tous les autres visages
étaient dans une sorte de brouillard. Environ deux semaines
après mon arrivée, mon ange m'a informé qu'elle
enlèverait les voiles de tous les visages, et elle l'a fait.
Je me suis demandé si la raison pour laquelle je ne pouvais
voir que le visage de ma mère pendant ces premières
semaines était de m'aider à créer des liens avec
elle. »
Peut-être
ces liens de reconnaissance aident-ils à expliquer le
phénomène de « l'anxiété de la
séparation », lorsque les nourrissons deviennent
plus instables lorsqu'ils sont retirés à leur mère.
Ce
phénomène de reconnaissance a également été
vécu par Mélanie H.
Mélanie
a dû subir une césarienne d'urgence pour sauver sa vie
et celle de son bébé.
Lorsque
son bébé, Quin, lui a été apporté,
il était en détresse et pleurait de manière
incontrôlable. Elle raconte :
« Quand
mon fils Quin est né, mes bras étaient attachés
et je ne pouvais pas le prendre et le réconforter. Mais quand
ils l'ont amené près de moi pour que je puisse le voir,
j'ai dit son nom. Il a cessé de pleurer et a tourné son
visage vers moi. Lorsque nos yeux se sont connectés, nous nous
sommes immédiatement reconnus.
« Nous
avons tous les deux ressenti une grande joie d'être réunis.
Nous nous sommes embrassés non pas physiquement mais
spirituellement et cela nous a procuré un grand réconfort.
La manière dont nous nous sommes embrassés, ce n'était
pas comme une femme et un nourrisson, mais comme des êtres
matures heureux d'être ensemble après une longue
séparation. »
Mélanie
a eu des expériences intéressantes avec son jeune fils
alors qu'il grandissait. Une expérience dont elle se souvient
très bien s'est produite lorsque Quin avait deux ans. Elle a
découvert qu'il avait été témoin de sa
naissance. Elle dit :
« Quand
mon fils avait environ deux ans, il m'a interrogé sur sa
naissance et m’a demandé qui était là. Je
lui ai dit que j'étais là et son médecin aussi.
Il a demandé : 'Maman, qui d'autre était là ?'
« J'ai
réfléchi et nommé les infirmières et un
anesthésiste. Il a de nouveau demandé : 'Qui
d'autre était là ?' En me creusant la tête,
j'ai mentionné un médecin traitant et un technicien
médical.
« Il
a commencé à être un peu frustré et m'a
demandé à nouveau : 'Mais maman, qui d'autre était
là ?'
« Sentant
que je ne répondais pas vraiment à sa question, j'ai
demandé : 'Chéri, qui était là que
je n'ai pas mentionné ?'
« Il
a dit : 'Maman ! Maman ! Mon Jésus était
là !' Cela m'a vraiment pris par surprise. J'ai regardé
droit dans ses grands yeux bleus et j'ai dit : 'Ton Jésus
était là ?'
« Il
a dit : 'Oui !' J'ai demandé : 'Qu'est-il
arrivé ?'
« Il
a dit : 'Il m'a serré dans ses bras et m'a embrassé
et m'a dit : Je t'aime, Quin. Alors le docteur t’a coupé
le ventre'. Je ne lui avais jamais parlé des détails de
sa naissance et je sais qu'il n'avait jamais vu de césarienne.
J'ai demandé : 'As-tu vu le médecin me couper le
ventre ?'
« Il
a pu constater que j'étais choquée et que ma réaction
à cette déclaration était préoccupante et
a poursuivi : 'Mais il ne t’a pas fait de mal, il était
très gentil'. Je lui ai demandé : 'Qu'est-ce qui
s'est passé ensuite ?' 'Le médecin m'a attrapé
le pied et m'a tiré dehors'. 'Alors qu’est ce qui s'est
passé ?' lui ai-je demandé.
« Il
m'a regardé droit dans les yeux et a dit : 'Je pleurais
mais quand tu as prononcé mon nom, je me suis arrêté
et je t'ai regardé et nous nous sommes embrassés et
j'étais heureux d'être de retour près de toi'. »
Impact
des actions parentales, des pensées et des sentiments sur les
enfants à naître
Les
médecins ont dit à Rose-Anne qu'elle était
incapable d'avoir des enfants. Cependant, après trois années
de mariage, elle était assurée, lors d'une expérience
spirituelle qu'elle aurait un enfant et que ce serait un garçon.
On lui a donné son nom, sa date de naissance et son poids à
la naissance et qu'il aurait ses grands yeux bruns et ses cheveux
couleur de sable.
Elle
a enregistré toutes ces informations dans son journal afin de
pouvoir les vérifier dès sa naissance :
« J'ai
parlé avec Benjamin quotidiennement pendant ma grossesse. J'ai
vite senti que dans le voyage éternel des âmes, Ben
était un esprit ancien, sage et mature. Je lui ai parlé
à voix haute et j'ai ensuite appris à 'entendre' ses
réponses spirituelles. Nos conversations étaient dans
des pensées et des phrases complètes. Par exemple, il
avait un amour de la musique bien avant la naissance. Je lui
demandais quels types de musique il voulait entendre et j'écoutais
ses réponses spirituelles. Parfois, il demandait des airs
vivants, parfois des mélodies apaisantes. S'il demandait de la
musique classique et que j'étais d'humeur à autre
chose, il devenait très agité. Quand je passais de la
musique classique, il se calmait immédiatement. J’étais
surtout attirée par la musique du style 'hard rock' que j'ai
vite appris à éviter complètement pour ne pas le
déranger ou l'agiter. Nous avons choisi de ne pas faire
d'échographie pour identifier le sexe car je savais qu'il
était un garçon. Quand il est né, je m'attendais
à un fils et c'est ce que j'ai eu. Bien sûr, son esprit
a mis du temps à apprendre à travailler avec son corps
de manière coordonnée, mais aujourd'hui, à l'âge
de deux ans et demi, il continue à manifester une maturité
au-delà de son âge terrestre dans nos conversations
'adultes'. »
L'expérience
de Rose Anne révèle plusieurs faits intéressants :
Premièrement,
que l'esprit d'un enfant à naître peut être avec
sa mère tout au long de sa grossesse.
Deuxièmement,
l’esprit n’a pas besoin d’être dans son corps
physique pour être « avec » sa mère.
Troisièmement,
les nourrissons peuvent et doivent voir leurs mères et les
reconnaître.
Quatrièmement,
les enfants à naître ont des préférences
musicales définies.
À
cet égard, l'expérience de Rose-Anne n'était pas
du tout inhabituelle, d'autres chercheurs ayant découvert que
le type de musique écouté par une femme enceinte
pouvait calmer ou agiter un enfant à naître. Une femme
enceinte a déclaré avoir assisté à un
concert de « heavy metal » et la musique a
tellement agité son bébé qu’il a donné
un coup de pied violent, lui causant des douleurs internes.
Tout
comme les chirurgiens ont découvert que les patients
anesthésiés peuvent entendre et sont influencés
par les commentaires, la musique, etc. pendant la chirurgie, nous
apprenons également que les esprits des enfants à
naître ne sont pas seulement au courant de ce que nous disons,
mais aussi de ce que nous pensons et ressentons.
Les
enfants à naître, comme Jessica dans le prochain récit,
savent s'ils sont recherchés.
Jessica
a un souvenir très fort du moment précédant sa
naissance quand elle a entendu sa mère biologique dire :
« Je ne veux pas de ce bébé. Je préférerais
qu'il soit mort et, si je le pouvais, je le tuerais ! »
La
grossesse n'avait été ni planifiée ni désirée
parce que la famille se trouvait dans une situation financière
désespérée. Les parents avaient du mal à
subvenir aux besoins des enfants et un autre enfant à ce
moment-là allait être un désastre. La mère
a tout fait pour tuer l'enfant, sans avortement. Néanmoins,
l'enfant a survécu.
Cet
enfant, une petite fille, était hanté par les paroles
et les gestes de sa mère et, jusqu'à l'âge de
quatre ou cinq ans, elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour se
suicider afin de satisfaire le désir déclaré de
sa mère d'être morte. Jessica a réussi à
échapper à l'avortement, mais pas aux paroles
obsédantes de sa mère désemparée.
Bien
que ce cas soit inhabituel, il est prouvé que les pensées,
les sentiments et les désirs des mères peuvent avoir
des conséquences importantes à long terme sur les
enfants à naître.
Tess
avait avorté à l'âge de dix-huit ans. Elle
n'était pas en faveur de l'avortement mais à l'époque,
elle estimait que c'était sa seule option. Elle raconte :
« En
raison de l'avortement, j'ai décidé qu'il valait mieux
que je n'aie plus jamais de bébé. Ce n'est pas que je
n'aime pas les enfants, parce que je les aime. J'ai épousé
un homme bon qui avait déjà plusieurs enfants.
« J'ai
aimé être une maman et j'étais douée pour
ça. On m’a installé un dispositif contraceptif
pour m’assurer que je ne deviendrais pas enceinte, mais cela a
échoué. Je ne pouvais pas avorter à nouveau, car
mon mari était très heureux à l'idée
d'avoir un enfant de nous deux.
« En
fin de compte, j'ai donné naissance à une belle petite
fille très en colère. Dès qu'elle a pu
communiquer avec moi, elle m'a dit : 'Maman, pourquoi ne m'as-tu
pas laissé venir la première fois ? J'ai dû
attendre tout ce temps jusqu'à ce que je puisse enfin passer
et que j’ai pu me faufiler !'
« Cette
petite fille a mis des années à surmonter sa
frustration de ne pas être désirée et de devoir
attendre pour naître. Elle piétinait, claquait des
portes en disant : 'Je suis là ! Pourquoi tu ne me
voulais pas ?' »
On
ne sait pas combien d’enfants avortés ont la possibilité
de retourner chez leurs parents choisis à l’origine.
Pourquoi cette petite fille en particulier n'est pas allée
voir une autre mère, ce n'est pas clair, mais apparemment, il
était important que Tess soit sa mère. Elle était
au courant de l'avortement de Tess et qui tentait encore ensuite
d'éviter une grossesse. Elle était aussi probablement
au courant des craintes de Tess. Cependant, aucun de ces facteurs n’a
compensé le long retard qu’elle a dû subir.
Résumé
des pensées
Les
récits de ce chapitre contredisent totalement les hypothèses
couramment répandues dans la société à
propos de l'enfant à naître et du nouveau-né.
Ces
récits soutiennent l'idée que les esprits qui habitent
les corps des bébés sont des êtres matures qui
entrent dans un nouveau royaume, une nouvelle étape de leur
voyage éternel. Ces êtres doivent venir sur terre pour
acquérir un corps physique et apprendre à le contrôler.
Bien
que la période prénatale soit généralement
considérée comme agréable, sûre et
chaleureuse, il est également évident que des émotions
telles que la colère prolongée, la déception et
le mal-être des parents, en particulier des mères,
peuvent avoir un impact négatif sur la perception que peuvent
avoir des enfants d’eux-mêmes.
D'un
autre côté, les émotions positives à long
terme peuvent avoir l'effet inverse.
CHAPITRE
9
—
Souvenirs
d’enfants de leur foyer paradisiaque
Dans
ce qui est évidemment un dessein divin, la plupart des
souvenirs de notre maison céleste sont bloqués par un
« voile d'oubli ». Et pourtant, dans les
moments de calme méditatif, ou quand on rencontre quelqu'un de
nouveau qui nous semble « familier », ou quand
on se trouve dans l'immensité des créations de Dieu, on
sent parfois qu'il y a quelque chose de beaucoup plus grand que ce
dont nous sommes conscients. En raison d'un événement
inhabituel dans leur vie, certains individus voient leurs souvenirs
déclenchés et se souviennent avoir vécu des
événements qui se sont produits dans leur maison
d'origine. Mais les très jeunes enfants semblent souvent avoir
des souvenirs très clairs de qui ils sont et d'où ils
viennent.
Pour
les très jeunes, les êtres spirituels avec lesquels ils
interagissaient avant d'arriver sur terre, et les événements
et les activités qu'ils ont vécu au ciel sont aussi
réels que tout ce qu'ils rencontrent sur terre. Avec une
innocence enfantine, ils parlent de ce qui s'est passé avant
leur naissance, y compris comment ils sont arrivés sur terre,
ce qui s'est passé à leur naissance et ce qu'ils ont
laissé derrière eux.
Dans
ce chapitre, nous examinerons certains des souvenirs partagés
par les enfants et ce qu'ils nous disent sur le lien entre la
pré-mortalité et la mortalité.
Jésus
et Dieu
Darlene
et Peter K. appréciaient les tentatives de leur fils pour
parler. Ils racontent :
« Brad
apprenait à parler et ne connaissait que quelques mots. L'un
d'entre eux était Dada. 'Dada' n'était cependant pas
réservé à son père. Quand Brad voyait un
homme, il criait 'Dada !' de plaisir. Dans un effort pour
l'encourager à parler davantage, nous lui avons souvent montré
des photographies des gens dans les magazines. Brad désignait
toujours les hommes et disait 'Dada'. Un après-midi, j'ai dit
à ma femme 'Montrons à Brad une image de Jésus'.
Brad n'avait jamais vu d’images de Jésus, et étant
donné les cheveux longs et les robes flottantes, nous nous
demandions comment il classerait Jésus.
« Mais
quand j'ai tenu le tableau, Brad est soudain devenu solennel et a dit
et répété un mot qu'il n'avait jamais utilisé.
'Roi ! Roi'. Quel mot et quelle application inhabituelle de la
part d'un enfant au stade 'Dada' du discours ! »
Dans
le récit suivant, un autre enfant a étonné ses
parents par une expérience des plus remarquables.
Jim
et Ardry ont été invités à une cérémonie
de baptême qui devait se dérouler dans un ruisseau dans
une belle prairie. Ils ont pris leur fils de deux ans avec eux en
espérant que son agitation ne diminuerait pas le caractère
sacré de l'événement. Ils ont été
très agréablement surpris car il était très
calme. En fait, il semblait hypnotisé par l'expérience.
Après
le baptême, ils ont demandé à leur fils s'il
s'était amusé au ranch avec tous ses cousins et en
voyant l'un d'eux baptisé. En regardant son père, il a
dit : « Le mieux, c'est que Jésus était
là et que j'ai pu lui parler ». Ardry a dit que la
plupart du temps, elle avait de la difficulté à
comprendre ce que son fils essayait de dire, mais ce jour-là,
ce qu'il a dit à ses parents avait été très
clair.
Nous
n'avons pas de photographies ou de dessins de l'époque du
Christ vivant, de sorte que les artistes ont dû utiliser des
descriptions historiques et leurs propre inspiration pour dépeindre
ce à quoi ils pensent qu'il ressemblait. Quel est leur degré
d'exactitude des interprétations artistiques ?
Dans
l’histoire suivante, l'enfant est ma petite-fille de dix-sept
mois.
Meg
Widdison a appris à parler très tôt, et elle
aimait montrer du doigt les objets, les gens et les animaux qu'elle
reconnaissait et dire leurs noms. Je la tenais dans mes bras alors
que nous entrions dans un bâtiment d'église, pas celui
qu'elle fréquentait habituellement. Dans l’entrée,
était accroché un grand tableau montrant le portrait de
Jésus et de ses disciples lors de la dernière Cène,
un tableau que Meg n'avait jamais vu auparavant.
Dès
qu'elle a vu le tableau, Meg a pointé avec enthousiasme la
figure centrale du tableau et s'est exclamée :
« Jésus ! »
Dans
le cas suivant, Robert Banz lisait un livre à sa petite-fille
qui avait presque deux ans.
Le
livre portait sur des sujets et des activités religieuses.
Robert tournait une page et désignait la figure ou l'objet
central et disait, par exemple : « Ceci est une
église ». Puis sa petite-fille désignait
aussi l'image et répétait « Église ».
En
parcourant le livre, ils sont arrivés à une image de
Jésus. Robert lui a montré du doigt et lui a dit que
c'était Jésus. Elle a regardé l'image sans
montrer du doigt. Il a tourné la page vers une photo où
les gens étaient tous habillés pour aller à
l'église, seulement pour qu'elle tourne la page de l'image de
Jésus. Il a dit : « Oui, c'est Jésus »,
et il a continué à tourner les pages.
Elle
est de nouveau revenue à l'image de Jésus. Il était
évident qu'elle voulait regarder cette photo en particulier,
alors Robert l'a laissée regarder aussi longtemps qu'elle le
voulait. Après un long moment pour un enfant active de deux
ans, elle l'a regardé et a dit sur un ton révérencieux :
« Grand-père, c'est mon frère ».
Et elle a tendu la main pour caresser la photo. Robert a été
touché par la certitude et la sincérité de ses
paroles. Il l'a embrassée et lui a dit : « C'est
aussi mon frère. » Elle lui a dit : « Je
sais, grand-père ».
Ally
a essayé pendant des années d'avoir un enfant, sans
succès. Puis, une nuit, dans un rêve, sa grand-mère
décédée est apparue en tenant un petit garçon.
Cet enfant est devenu son fils tant attendu. Elle raconte :
« À
l'âge de trois ans, il nous a révélé des
informations remarquables. C'était presque huit ans après
mon mariage et j'avais presque perdu l'espoir d'avoir un jour un
bébé. Puis une nuit, dans un rêve, ma grand-mère,
décédée quelques semaines avant mon mariage,
m'est apparue. Dans ses bras, elle portait un beau petit garçon.
Elle m’a dit : 'Alili' (mon surnom de sa part), ne
t’inquiète pas, je m'occupe de ton petit garçon.
Je saurai quand te l'envoyer. Profite de ta vie'. Puis elle est
partie. Trois mois plus tard, je suis tombée enceinte,
confiante que le bébé était un garçon.
« Nous
ne sommes pas allés à l'église quand notre fils
était jeune, et nous ne lui avons pas donné de
formation religieuse, si ce n'est de lui raconter des histoires de
Jésus et de lui apprendre à prier. À notre
surprise, à l'âge de trois ans, Sergito a commencé
à nous raconter des choses sur le ciel qu'il n'aurait pu
entendre nulle part dans sa courte vie sur terre.
« Par
exemple, le premier jour où j'ai fait l'école à
la maison, nous avons commencé par une prière et un
chant. Quand j'ai commencé la leçon, il m'a interrompu
et m'a dit : 'Maman ! Tu es comme Jésus quand il
nous a enseigné ! Nous étions tous assis en cercle
et Il nous apprenait de très belles choses. Nous portions de
longues robes blanches avec une corde attachée autour de la
taille. Nous avions chacun des cordes de couleurs différentes.
Et les dames anges nous apportaient des fruits, et c'était
très amusant'.
« Quand
sa petite soeur Alicita est née, Sergito l'a regardée
et s'est exclamé : 'Je me souviens de toi au ciel !
On allait partout ensemble et on jouait des tours aux anges !'
« Une
amie amish a fait une robe blanche pour Alicita après sa
naissance. C'était dans le style Amish. Pour l'habiller, j'ai
cousu des rubans de ma robe de mariée et j'ai fait une
couronne de fleurs de mon voile pour Alicita. Quand Sergito l'a vue,
il a dit : 'Oh ! Alicita, tu ressembles tellement à
ce que tu avais l'habitude de porter au ciel : une longue robe
blanche, des fleurs sur la tête et les pieds nus !' En me
regardant, il dit : 'Tu sais, maman, c'est comme ça qu'on
s'habille au paradis ! Tout le monde est pieds nus, les filles
ont des fleurs et les garçons portent une corde autour de la
taille'. Il disait toujours des petites choses comme ça, mais
maintenant qu'il grandit, il ne se souvient plus du ciel et ne parle
plus du ciel. Ses remarques sur le paradis me manquent vraiment. J'ai
tellement appris de lui. »
Comme
il est courant d'oublier les souvenirs préterrestres au fur et
à mesure que les enfants grandissent, il est important de
noter leurs commentaires au fur et à mesure qu'ils les font.
On se demande ce que Sergito aurait pu révéler d'autre
si on lui avait posé de bonnes questions avant que ses
souvenirs de naissance ne s'estompent.
Un
jeune père partageait ce qui suit :
« L'autre
jour, en allant à l'épicerie, ma femme a conduit
pendant que notre petite fille s'asseyait sur mes genoux en regardant
par la fenêtre, parlant sans arrêt comme d'habitude. Je
dois admettre que je n'ai pas accordé toujours beaucoup
d'attention à son bavardage enfantin.
« Mais
ce jour-là, j'ai été surpris par ce qu’elle
a dit. En écoutant attentivement, je me suis rendu compte
qu'elle mettait en garde contre le danger créé par
l'incapacité de l'humanité à prendre soin les
uns des autres ou de la terre. Surpris, je l'ai regardé et lui
ai demandé : 'Chérie, où as-tu entendu
ça ?' En me regardant par-dessus son épaule, elle
m'a dit : 'Papa, je n'ai pas entendu ça ici. Mon Père
céleste m'a enseigné avant que je vienne avec vous'.
Cette
enfant a été instruite par Dieu et elle a appris deux
choses : nous sommes responsables les uns des autres, ainsi que
du bien-être de la terre et si nous sommes négligents,
nous en subirons de graves conséquences.
Les
relations célestes
Sherry
C. a fait part d'une demande inhabituelle qu'elle a reçue de
sa petite fille :
« Quand
ma fille Jamie avait deux ans, elle adorait qu'on chante. Un jour,
elle a dit : 'Chante-moi cette chanson que nous chantons au
ciel'. À l'époque, nous ne fréquentions aucune
église et n'avions jamais discuté de religion ou du
ciel avec nos enfants, alors j'ai été très
surprise par sa demande. J'ai demandé : 'Quelle chanson,
chérie ?' Elle m'a répondu : 'Celle que la
dame m'a toujours chantée, cette dame dans le ciel'. Je n'ai
jamais oublié le sentiment de chaleur qui nous entourait ce
jour-là ! »
Dans
le récit suivant, un enfant de deux ans et demi a déclaré
avoir une relation très étroite avec une personne au
paradis nommée Emily. Son père, Michael D. rapporte :
« Ma
femme et moi l'interrogions chaque fois qu'elle parlait d'Emily. La
plupart de ses réponses étaient typiques d'un enfant de
cet âge. Elle a dit qu'ils jouaient, dansaient et chantaient
ensemble, des choses comme ça. Ma femme et moi l'avons
considérée comme l’amie imaginaire de notre
enfant et nous nous sommes dit que c'était peut-être sa
façon de faire face à sa présence dans notre
famille.
« Certaines
des réponses de Johanna à nos questions étaient
devenues déroutantes pour nous. Elle a commencé à
parler plus souvent de la lumière par rapport à son
amie Emily.
Ma
femme et moi avons commencé à nous demander d'où
Johanna prenait tout cela et nous avons essayé de l'interroger
plus profondément sans lui mettre des pensées ou des
mots dans son esprit.
« En
réponse à notre question, notre fille nous a dit :
'Emily et moi étions ensemble avant' et 'Emily m'a montré
la lumière'. Aussi intéressant que cela nous paraissait
à l'époque, nous avons continué à penser
à cette notion d'amie imaginaire.
« Puis
un jour, alors que nous faisions des courses, Johanna a été
très excitée et a essayé de se lever de la
poussette. Elle montrait du doigt l'autre côté du
magasin en disant : 'Là-bas, la voilà, c'est
Emily !' Ma femme et moi avons regardé pour voir qui elle
désignait. À une centaine de mètres, il y avait
une famille de quatre ou cinq enfants.
« Ma
femme et moi nous nous sommes regardés et avons haussé
les épaules. Pourquoi pas ? Nous nous sommes approchés
de la famille, que nous n'avions jamais vue auparavant, et nous avons
demandé si par hasard l'un de leurs enfants s'appelait Emily ?
Quelque peu surpris, ils répondirent 'Oui' et désignèrent
leur plus jeune enfant qui était déjà en pleine
conversation avec notre petite Johanna.
« Les
parents perplexes ont demandé : 'Pourquoi nous
demandez-vous cela ?' Nous avons expliqué à propos
de l'amie imaginaire de Joanna, quand elle était au ciel,
nommée Emily, dont nous commencions à croire qu'elle
n'était peut-être pas si imaginaire que ça, après
tout.
« Un
peu surpris, les parents d'Emily semblaient penser que nous étions
un peu étranges. Pendant ce temps, Johanna et Emily avaient
oublié le reste d'entre nous et étaient absorbées
l'une avec l'autre. Nous n'avons pas pu nous empêcher de penser
que notre petite fille avait trouvé son amie du ciel. »
Il
est dommage qu'aucun des parents n'ait fait l'effort d'écouter
cette conversation animée. Il aurait été
fascinant d'apprendre ce que ces enfants partageaient entre eux,
peut-être des souvenirs et des expériences de quitter le
ciel et d'arriver sur terre. Ce qui est intrigant, c'est que Johanna
a reconnu Emily comme son amie céleste et qu'Emily a reconnu
Johanna même si elles ne s’étaient pas encore
rencontrées sur terre.
Dans
le récit suivant, un garçon de deux ans a rapporté
que son instruction céleste pour son séjour sur terre
venait de son grand-père décédé. Sa
conversation avec sa mère, Betty C. a eu lieu alors qu'elle
envisageait la meilleure façon de lui parler de la mort de sa
grand-tante :
« Alan
avait deux ans et avait appris à parler très tôt,
de sorte qu'au moment de cette expérience, il pouvait parler
clairement et s'exprimer avec un vocabulaire significatif pour son
âge.
« La
grand-tante d'Alan, Lida, venait de décéder, et je
m'inquiétais de la façon dont j'allais lui parler de sa
mort. Nous l'avions emmené la voir une ou deux fois par
semaine, de sorte qu'il fallait que je lui explique la raison de la
fin de nos visites. En rassemblant tout mon courage, je me suis
assise avec Alan sur le tabouret de la cuisine et j'ai dit :
'Alan, chéri, Tante Lida est retournée à notre
Père céleste'. Mais avant que je puisse dire quoi que
ce soit d'autre, il m'a demandé : 'Qui l'a emmenée ?'
« Sa
réponse m’a surprise, alors j'ai dit : 'Ce devait
être quelqu'un qu'elle connaissait'. Immédiatement son
petit visage s'est éclairé comme s'il reconnaissait une
situation familière. Il a dit avec un sourire heureux :
'Oh, je sais qui c'est ! Grand-père Clark m'a amené
quand je suis venu te voir. Il me reprendra probablement quand je
mourrai'.
« Alan
a ensuite décrit son grand-père Clark, mon père,
qui était mort depuis près de douze ans. Alan n'avait
jamais vu une photo de son grand-père. Il m'a dit combien il
aimait son grand-père et combien il avait été
bon pour lui. Il a dit que mon père l'avait aidé à
se préparer à venir sur terre. Il a également
parlé du Père céleste comme d'un souvenir
définitif.
« Inutile
de dire que cette petite conversation avec Alan que je redoutais
s'est avérée être l'une des expériences
les plus douces de ma vie. Cette expérience m'a laissé
avec un souvenir d’humilité et de joie. Je ne regrette
plus que mon père ne puisse pas connaître ses
petits-enfants. Avec chaque petite âme qui est arrivée
dans notre foyer, j'ai senti que mon père connaissait
probablement mieux le nouveau venu que moi.
« Immédiatement
après cette occasion, le père d'Alan lui a parlé
et Alan lui a répété le même récit.
Pendant plusieurs mois, il a parlé de ces choses comme d'un
souvenir heureux et naturel d'expériences réelles.
Puis, soudainement, le souvenir a été effacé et
il ne savait pas de quoi nous parlions lorsque nous avons essayé
d'en discuter. »
Ce
récit montre comment les souvenirs d'un autre monde peuvent
rapidement s'estomper. Mais cela révèle aussi le fait
qu'à certaines occasions, des membres décédés
de la famille sont intimement impliqués dans la préparation
des esprits à venir sur terre et s'assurent qu'ils
arrivent sur terre en toute sécurité.
Choix
des parents
Dans
les deux cas suivants, la volonté des parents d'écouter
ce que disaient leurs jeunes enfants les a aidés à
réaliser que la composition de la famille n'est pas
nécessairement aléatoire ou capricieuse :
« J'étais
préoccupé par le fait que ma fille de deux ans, Jennie,
ressentait beaucoup d'insécurité. Je me demandais d'où
cela venait. Jennie refusait de dormir toute seule, suçait
vigoureusement son pouce et n'allait nulle part sans sa couverture.
« Un
soir, j'essayais de la calmer pour qu'on puisse aller dormir dans
notre lit. En essayant de la sevrer de sa 'couverture de sécurité',
je l'avais volontairement laissée dans sa chambre. Jennie
s'est blottie contre moi, mais n'arrêtait pas de réclamer
sa couverture. Finalement, j'ai conclu qu'il n'y aurait pas de
sommeil sans la couverture, alors j'ai cédé et je suis
allé la chercher. Quand je suis revenue, Jennie a cessé
de pleurer, mais a continué à sucer sérieusement
son pouce. Soudain, elle l'a sorti et a dit : 'Maman, tu sais
quoi ? J'ai demandé à Jésus si tu pouvais
être ma maman', puis elle a continué à sucer son
pouce.
« J'étais
troublée. Nous ne sommes pas chrétiens, mais juifs.
Jamais nous n'avions parlé de Jésus ni des anges ou des
sujets religieux avec Jennie. Je n'avais aucune idée d'où
ma petite fille avait pu entendre une telle chose.
« Alors
que je me couchais, réfléchissant à ses
commentaires, elle enleva de nouveau son pouce et dit : 'Mais
j'avais peur !' 'Peur de quoi, chérie ?'
demandai-je. Elle s'est rapprochée et a dit : 'J'avais
peur à cause de l’autre bébé. Je ne
voulais pas avoir à te quitter comme elle. Je voulais rester
avec toi. Je voulais vraiment que tu sois ma maman. Je t'aime
beaucoup, maman, et je suis très heureuse que Jésus
m'ait laissé venir à toi'. J'étais stupéfaite,
car deux ans plus tôt, j'avais perdu une petite fille dans mon
neuvième mois de grossesse. J'étais tellement anéantie
par sa perte que je n'en ai jamais parlé.
« Jennie
ne pouvait pas savoir pour ce bébé, mais elle l'a su. »
Cette
histoire nous montre qu'un très jeune enfant s'est souvenu
d'être avec Jésus qui ne fait pas partie des traditions
religieuses de sa famille. Ensuite, dans l'existence prémortelle,
elle connaissait l'existence d'une femme mortelle spécifique
et a demandé qu'elle naisse d'elle, elle connaissait la mort
de l’une de ses soeurs et craignait de subir le même sort
et de devoir « partir comme l'autre bébé » !
Celestia
J. a eu une conversation fascinante avec son fils de quatre ans. Elle
rapporte :
« Quand
notre deuxième fils Ivan avait environ huit mois, j'avais des
difficultés avec lui. Je n'arrivais pas à le
réconforter ou à le nourrir. J'ai pensé que je
ne pensais pas être la bonne mère pour Ivan ; je ne
peux rien faire de bien pour lui. Frank, son frère, qui avait
quatre ans à l'époque, a dit : 'Mais maman, tu es
la maman qu’il lui faut. Ivan, baissant les yeux a dit « Il
t'a choisie pour être sa mère !' »
Les
souvenirs de Frank et de sa relation avec Ivan ont aidé sa
mère à réaliser que son fils voulait et avait
besoin d'elle. De toutes les millions de femmes sur terre parmi
lesquelles il aurait pu naître, Ivan l'avait choisie. Ce fait
l'a informée qu'elle et son fils en bas âge avaient un
lien très spécial.
Pourquoi
certains enfants préféreraient-ils des parents
particuliers ? Hal, le père dans le récit suivant,
a découvert que c'est la façon dont il a interagi avec
un autre de ses enfants qui a poussé un esprit à le
vouloir comme père :
« Quand
mon premier fils était très jeune, je jouais à
des jeux de cowboy avec lui. J’étais à un bout de
notre canapé, lui à l'autre. On se tirait dessus avec
nos doigts et, à l'occasion, on tombait par terre. La seule
chose qui nous faisait revivre, c'était le lait au chocolat.
Quand ma troisième fille avait trois ans elle m'a dit :
'Papa, je voulais vraiment être ta fille à cause de la
façon dont tu jouais avec Danny'. À cette époque,
mon fils aîné était adolescent et les jeux de
cow-boys avaient disparu depuis longtemps, alors je lui ai demandé :
'Quand aurais-tu pu nous voir jouer ?' Elle répondit :
'J'ai regardé du ciel et je t'ai vu'. »
Une
histoire charmante mais certainement pas unique. Il est peu probable
qu'en soi, ce serait la principale raison de choisir un parent. Il y
avait peut-être une raison plus fondamentale et plus importante
que cet enfant ne pouvait pas exprimer. Ou peut-être que cet
acte du père a révélé une grande partie
de son caractère réel.
Observer
la vie sur terre
Dans
les récits précédents et dans ceux qui suivent,
les esprits à naître révèlent que ceux qui
sont au ciel sont très conscients de ce qui se passe sur
terre.
Ann
avait de vifs souvenirs d'avoir observé ce qui se passait dans
sa maison terrestre :
« Quand
Ann n'avait pas plus de trois ans, elle parlait des jouets avec
lesquels ses soeurs avaient joué. Elle demandait : 'Où
est le tricycle que mes grandes soeurs avaient quand elles étaient
petites ? Où sont la poupée de Lil, la maison de
jeu de Cindy, l'ours en peluche d'Amy ?' Elle posait des
questions sur des jouets très spécifiques, et non sur
des catégories générales de jouets. Quand je lui
ai demandé : 'Comment sais-tu que tes soeurs avaient ces
jouets ?' Elle m'a regardé avec ses grands yeux bruns et
m'a dit : 'Parce que je te regardais du ciel avant ma naissance.
Maman, j'ai toujours été avec toi'. »
Si
les parents exploraient activement avec leurs enfants leurs souvenirs
du ciel et leurs motifs pour venir sur terre et déterminer
leurs choix spécifiques, on se demande ce qu'ils pourraient
dire.
Denise
a essayé d'explorer les souvenirs du paradis de ses enfants :
« Mes
enfants m'ont donné des informations et des idées sur
les joies et le sens de la vie dont je me souviendrai toujours.
« L'une
des informations que je préfère est celle-ci :
Vers l'âge de deux ans, j'ai demandé à chacun
d'entre eux où ils se trouvaient avant de venir me voir. Ma
fille m'a dit : 'J'étais là-haut (pointant vers le
plafond) et j'attendais dans une chaise blanche. Certains d'entre
nous avaient des chaises blanches, d'autres des chaises brunes'. Mon
fils m'a dit : 'Je flottais au-dessus de toi comme une baleine
dans la mer'. »
Les
chaises et les bancs ont déjà été décrits
comme existant dans le ciel. Et la plupart des gens qui se
souviennent d'une expérience hors du corps, avant ou après
la naissance, nous diraient que lorsque leur esprit n'était
pas dans leur corps, ils « flottaient ».
Dans
l’histoire suivante, Ann et Paul se promenaient dans leur
voiture avec leur enfant de trois ans.
Alors
qu'ils passaient devant un magnifique temple, leur fils s'exclama
avec enthousiasme : « Maman, papa, c'est là
que vous vous êtes mariés ! Il décrivit
ensuite l'autel sur lequel ils avaient fait leurs voeux et dit :
'Vous vous êtes agenouillé de chaque côté
et vous vous êtes tenu les mains'. Il a ensuite décrit
en détail l'ensemble de la cérémonie. Quand nous
lui avons demandé comment il savait tout cela, il nous a
regardé et a dit : 'J'étais là ! J'ai
regardé !' Ses parents étaient stupéfaits
car ils ne lui avaient jamais parlé de leur mariage ni de ce
qui avait été dit ou fait à cette occasion.
Alors
que dans les cas précédents, les enfants partageaient
avec leurs parents des souvenirs heureux de ce qu'ils avaient vu du
ciel, un autre enfant a révélé que certains
esprits non encore nés sont également conscients des
tragédies et des chagrins qu'ils ont vécus et qui ont
affligé divers membres de la famille.
Andrew,
qui plus tôt dans le livre, a revendiqué la
responsabilité de réunir ses parents, a raconté
son souvenir d'un événement dont il a été
témoin au ciel concernant son arrière-grand-mère.
Debra, sa mère raconte l'histoire :
« Pendant
le dîner, un soir, nous avons parlé de ma grand-mère
et de certains problèmes de santé qu'elle avait. Notre
plus jeune fils, Andrew, intervint : 'Je me souviens quand mon
arrière-grand-mère était vraiment triste'.
« Andrew
a raconté dans des détails surprenants des événements
de la vie de ma grand’mère qui m'étaient
inconnus, même si j'avais toujours été proche
d'elle. Comme grand’mère s'était souvent confiée
à moi à l'âge adulte, je croyais que je la
connaissais bien et j'ai pensé qu'Andrew devait être en
train de fantasmer.
« Environ
une semaine plus tard, j'ai eu l'occasion de rendre visite à
ma grand’mère. À moitié en plaisantant, je
lui ai dit les histoires qu'Andrew avait inventées. À
mon grand désarroi, elle s'est mise à pleurer. Elle a
ensuite confirmé que tout ce qu'Andrew avait dit était
vrai. Elle a ensuite partagé plusieurs incidents de sa vie qui
étaient si personnels et douloureux qu'elle n'en avait jamais
parlé à personne. Les tristes événements
qu'Andrew a confiés dans son innocence enfantine avaient eu
lieu bien des années avant sa naissance. Nous avons conclu que
la seule façon dont Andrew aurait pu connaître les
douleurs secrètes de grand-mère était de les
voir d'en haut. »
Les
souvenirs des enfants, ce qu'ils ont vu du ciel révèlent
que le ciel et la terre sont beaucoup plus proches et entremêlés
que la plupart des gens ne le pensent. Les parents pourraient
apprendre beaucoup de choses sur leurs enfants, leur famille et le
paradis s'ils écoutaient leurs enfants raconter ce dont ils se
souviennent avant que leurs souvenirs ne s'estompent en grandissant.
CHAPITRE
10
—
Des
talents en dotation
Les
preuves présentées jusqu'à présent
suggèrent que notre identité individuelle ne se compose
pas seulement de facteurs génétiques et
environnementaux. Le psychiatre suisse Carl Jung a proposé un
troisième facteur qu'il a qualifié « d'inconscient
collectif », pour prendre en compte ses observations sur
les « traces de mémoire de l'expérience des
générations passées ». Cet
inconscient collectif pourrait-il inclure des souvenirs de notre
maison céleste ? Étant donné que nous avons
vécu pendant des éternités de temps dans la
pré-mortalité, il semble logique que chacun d'entre
nous ait développé des intérêts
spécifiques et des capacités uniques qui nous
distinguent les uns des autres et que nous avons apporté avec
nous lorsque nous sommes arrivés sur terre.
Talents
et capacités
Les
talents et capacités déjà acquis sont évidents
à bien des égards ici sur terre. Mozart, par exemple,
était un musicien accompli et compositeur à un âge
où d'autres enfants jouaient encore aux Lego. En plus des
enfants prodiges comme Mozart, il y a souvent des gens qui semblent
avoir des aptitudes particulières qui leur permettent de
développer des talents et des compétences plus
facilement que d'autres. Nous les appelons généralement
des personnes « douées ».
Il
y a plusieurs années, l'émission 60 Minutes de CBS News
présentait une émission traitant d'un phénomène
psychologique unique connu sous le nom de « syndrome
autistic-savant ». Les personnes atteintes de ce syndrome
possèdent des capacités intellectuelles ou artistiques
extraordinaires, même si elles sont gravement handicapées
mentalement.
Souvent,
les exploits d'un autiste surpassent ceux des plus brillants des gens
« normaux ». Les scientifiques sont perplexes
face à ce phénomène et trouvent les réalisations
de ces personnes si remarquables qu'elles défient toute
croyance et explication.
Dans
l'émission 60 Minutes, il y avait trois hommes atteints de
cette condition qui ont été mis en évidence. Le
premier d'entre eux était un artiste qui a produit des
sculptures de chevaux d'une beauté remarquable et d'une grande
complexité. Le second a fait preuve de compétences
mathématiques complexes et d'une mémoire incroyable. Le
troisième, Leslie Lemke, était un musicien des plus
doué avec une histoire étonnante.
L'histoire
de Leslie est racontée dans un livre écrit en 1981 par
Shirlee Monty intitulé « May's Boy, une incroyable
histoire d'amour » :
Les
parents adoptifs de Leslie, May et Joe, s'efforçaient de
l'aider à développer des aptitudes que la plupart
d'entre nous tenons pour acquises, comme manger avec une fourchette,
se tenir debout et marcher. Leslie avait dix-huit ans lorsque sa mère
a vu son doigt « pincer » une corde tendue
autour d'un paquet. Est-ce que cela avait un rapport avec la
musique ?
May
et Joe ont donc acheté un piano et May a passé des
heures à pousser les doigts de Leslie sur les touches pour lui
montrer qu'il pouvait produire des sons. Ils ont aussi joué de
la musique souvent, bien que Leslie n'ait donné aucune
indication qu'il écoutait.
Puis
une nuit, May a été réveillée à
trois heures du matin par quelqu'un qui jouait le concerto pour piano
N°1 de Tchaïkovski. C'était Leslie ! Il ne
s'était jamais levé de son lit tout seul, il ne s'était
jamais assis seul au piano, il n'avait jamais de lui-même
frappé les touches avec ses doigts. Il jouait pourtant un
concerto pour piano difficile et ce, avec habileté et
confiance !
Pourquoi
la musique a éclaté en lui à pareille heure de
la fin de l'hiver ? Nous n’en savons rien, mais c’est
arrivé, comme un coup de vent. Son répertoire
aujourd’hui comprend des classiques, du rock, du ragtime, du
country et du gospel. Et il chante. Avant d'apprendre à parler
clairement, il pouvait facilement imiter une variété de
chanteurs. Il a une belle voix bien assurée et on peut
l'entendre à un pâté de maisons. Il peut chanter
des opéras italiens, imiter Jimmy Durante dans « Inka
Dinka Doo », Louis Armstrong dans « Hello
Dolly » et les deux parties du duo Jeanette MacDonald et
Nelson Eddy dans Sweethearts.
Un
homme dont les doigts jouent si brillamment sur un clavier de piano
mais dont les mêmes doigts ne peuvent pas utiliser un couteau
ou une fourchette indique qu'il s'est produit quelque chose de très
inhabituel. D'où vient ce talent remarquable ? Où
a-t-il appris à aimer et à jouer de la musique si
brillamment ?
George
Ritchie, au cours de sa longue expérience de mort imminente, a
pu voir comment et pourquoi certains individus sont nés avec
des capacités musicales uniques. George rapporte avoir été
emmené à un endroit qu'il a appelé le royaume
des connaissances intellectuelles, scientifiques et religieuses où
il a observé des individus engagés dans diverses
activités. Dans un endroit, la musique était au centre
de l'attention. Il écrit :
« J'ai
été emmené dans un endroit qui me paraissait
être un conservatoire de musique. Les êtres qui s'y
trouvaient jouaient de tous les instruments que j'avais vu et
quelques-uns que je n'avais jamais vu. Ils faisaient la plus belle
musique que j'aie jamais entendue, Bach, Brahms, Beethoven,
Toscanini, tous les grands musiciens ont dû être
capables, en méditation profonde, d'écouter et de
ramener une partie de la musique dans notre propre royaume. »
Cette
formation paradisiaque était-elle à l'origine du talent
musical de Leslie Lemke ?
Joseph
F. Smith a émis l'hypothèse que chaque capacité
remarquée sur terre a commencé son développement
bien avant notre naissance. Étant soumis à des lois
[éternelles], tous les esprits des hommes, alors qu'ils
étaient encore dans la Présence éternelle, ont
développé des aptitudes, des talents, des capacités
de toutes sortes.
Au
cours des âges, une infinie variété de talents et
de capacités a vu le jour. Au fil des âges, il n'y avait
pas deux esprits qui se ressemblaient. Mozart est devenu un musicien.
Einstein a développé son intérêt pour les
mathématiques ; Michel-Ange s'est tourné vers la
peinture. Lorsque nous passons de la préexistence à la
mortalité, nous apportons avec nous les traits et les talents
qui s'y sont développés.
Certes,
nous oublions ce qui s'est passé avant, mais les capacités
qui étaient alors les nôtres résident encore en
nous. Mozart est toujours musicien ; Einstein conserve ses
capacités mathématiques ; Michel-Ange son talent
artistique, et tous les hommes aux talents et personnalités
infiniment variés reprennent le cours de la progression là
où ils l'ont laissée quand ils ont quitté les
royaumes célestes. Cette idée remet en question la
croyance que l'esprit du nouveau-né équivaut à
une feuille blanche attendant d'être remplie de connaissances.
En fait, l'esprit du nouveau-né peut être rempli
d'informations détaillées acquises au fil du temps dans
notre maison céleste. Remarquez que je n'ai pas fait référence
au cerveau.
Il
y a des preuves que l'esprit peut fonctionner indépendamment
du cerveau, à la fois avant et après la naissance et
lors d'une expérience de mort imminente lorsque le cerveau est
temporairement « mort ». Il semble qu'il faut
du temps et de la pratique sur terre pour que le cerveau devienne un
véhicule de la conscience physique et de la connaissance.
Avant
cet épisode, la connaissance est spirituelle et indépendante
du cerveau physique, ce que l'on appelle souvent l'esprit.
Pendant
qu'il était au ciel lors d'une expérience de mort
imminente, Mosiah H. a été autorisé à
voir les esprits en cours d’instruction et de préparation
pour leur vie terrestre. Il a observé que certains esprits
saisissent mieux que d'autres certaines compétences et
domaines de connaissance :
« Les
esprits que j'ai observé étaient vêtus de robes
d'une couleur claire, nouées devant. On leur enseignait tout
ce qu'on pouvait imaginer, le plus bel oratoire et tout ce qui
concerne les connaissances littéraires, l'astronomie, la
trigonométrie, l'arpentage et l'utilisation des machines les
plus délicates. « Oh, la musique de ces sphères !
Je suis totalement incompétent pour exprimer le moindre de ces
accomplissements des personnages célestes. Pourtant, ils
étaient si ordonnés et harmonieux que l'on aurait pu
entendre une épingle tomber. J'en ai vu qui sont devenus plus
efficaces en science ou dans d'autres connaissances et ils ont été
avancés d'une classe à l’autre. »
Joseph
F. Smith en réfléchissant sur la raison pour laquelle
certaines personnes semblent avoir des capacités uniques
explique :
« Les
esprits des hommes ont été créés avec des
dispositions, des goûts et des talents différents.
Certains d'entre eux étaient manifestement enclins à la
mécanique. C'est d'eux que viennent nos inventeurs. Certains
aimaient la musique et sont devenus de grands musiciens. Nous avons
évidemment apporté dans ce monde une partie sinon la
totalité des inclinations et des talents que nous avions
là-bas. Le fait qu'une personne trouve les mathématiques
faciles et l'autre les trouve difficiles, peut, à mon avis,
avoir un lien avec notre existence spirituelle. »
Les
traits de caractère
Non
seulement les gens apportent des talents et des compétences
lorsqu'ils viennent sur terre, mais chacun apporte aussi une
personnalité et des traits de caractère uniques.
Une
jeune femme était occupée à frotter le sol de la
cuisine à la main et tandis qu’elle était à
genoux, elle a senti qu'on la regardait. Remontant une mèche
de cheveux de son visage, elle leva les yeux pour voir deux petits
garçons lui souriant. Elle remarqua que le plus petit des deux
se tenait derrière l'autre garçon. Elle leur sourit en
sachant intuitivement qu'ils étaient venus exprimer leur désir
de naître dans sa famille. Elle a accepté immédiatement.
Puis, préoccupée par le petit garçon qui avait
besoin d'encouragements supplémentaires, elle l'a regardé
droit dans les yeux et lui a dit : « C'est bon, tu
peux venir aussi ! » Elle a eu deux fils. De plus,
c’était les deux enfants qu'elle a vu ce jour-là.
Le deuxième fils est arrivé dix-huit mois après
le premier et il est calme, réservé et timide, tout
comme son esprit semblait être.
Au
début des années 1900, Albert L. éleveur, a vu
en rêve la personnalité de son fils à naître,
à la fois symboliquement et directement. Il raconte :
« J’ai
fait un rêve, et dans ce rêve je lisais un livre qui
avait sur sa couverture un dessin artistique d'une couronne d'épines
pointues. Pendant que je lisais, très absorbé par
l'histoire, un petit garçon jouait autour de moi sur le sol.
Même si je n'avais pas de fils, je n'étais pas surpris
qu'il soit là. J'étais plus intéressé par
le livre que par lui. D'une manière inconnue, les épines
pointues de la couverture se sont coincées dans les pages, les
rendant difficiles à tourner. Cela m'agaçait. Puis l'un
d'entre elle s’est prise dans l'épaule gauche du petit
garçon. Cela a attiré mon attention sur lui, et j'ai
remarqué qu'il était voûté et maigre comme
s'il avait été malade. En cherchant l'épine dans
sa chair, j'ai trouvé un cheveu noir qui poussait sur son
épaule gauche. Ça avait l’air aussi gros qu'une
aiguille à tricoter, et elle dégageait une substance
noire et collante.
« Quand
j'ai essayé de l'enlever, elle était profondément
ancrée dans sa chair et il exprimait une douleur extrême
chaque fois que je la touchais, alors je l'ai laissé
tranquille. Pendant que je l'étudiais, très perplexe,
je me suis réveillé. Qu'est-ce que cela pouvait bien
signifier ?
« Le
mystère s'épaissit au fil des mois. Nous attendions à
l'époque un autre bébé, qui s'est avéré
être un garçon. Il semblait parfait physiquement, mais
sur son épaule gauche se trouvait une marque de naissance
brune de la taille d’un ongle. J'ai pensé que cela
n'avait pas d'importance, mais plus tard, quand il a contracté
un trouble persistant, il est devenu maigre et voûté, je
n'avais plus de doute qu’il s’agissait du garçon
que j'avais vu avec l’aiguille dans l'épaule. J'ai
compris que le rêve était un avertissement pour moi.
C'était un esprit de choix, mais il y avait quelque chose en
lui qui devait me rendre très vigilant. Je lui ai donné
le nom de mon père, et je l'ai observé avec grand soin
alors qu'il grandissait, l'emmenant avec moi chaque fois que c'était
possible, espérant le tenir à l'écart de toute
situation dangereuse.
« Au
fur et à mesure que le temps passait, le sens du rêve
devenait évident. Platte, comme on l'appelait, était un
enfant volontaire, rebelle et indépendant, attiré par
des activités qui l'éloignaient de ses parents et de sa
famille. Cette épine, que j'avais vue encastrée dans
l'épaule de mon fils, a dominé sa vie pendant plus de
vingt ans, jusqu'à la mort d'un frère, d'un beau-frère
et d'un neveu. Cela l'a tellement ébranlé qu'il s’est
complètement transformé.
« Platte
est devenu un père aimant, un membre pratiquant de son Église
et un fervent défenseur de sa communauté. »
Platte
était une personne rebelle et libre d'esprit depuis le jour de
sa naissance, malgré les meilleurs efforts et le bon exemple
d'un père bienveillant qui avait été averti de
ses problèmes. Il a fallu la mort de plusieurs membres de sa
famille avant que Platte réexamine sa vie et commence à
réaliser son potentiel.
Les prénoms
Jusqu'à
présent, les données examinées indiquent que nos
qualités uniques, nos talents, nos capacités et de nos
personnalités ont été acquises dès la
pré-mortalité.
Une
autre chose que de nombreuses personnes ont déclaré
avoir apporté avec elles, c'est leur nom. Au fil du temps et à
travers de nombreuses cultures, les noms sont une manifestation du
statut, du rang et de la position. De nombreuses tribus amérindiennes
et africaines donnent des noms à leurs enfants qui se
rapportent à un incident ou à un signe associé à
leur naissance ou à leur enfance. D'autres noms peuvent être
ajoutés en réponse à des incidents ultérieurs
dans leur vie, comme dans le film « Danse avec les
loups », le nom donné au personnage qui s'est lié
d'amitié avec un loup.
Dans
la Bible, des noms ont été donnés aux enfants en
rapport avec leurs missions. L'attribution d'un nom a un impact sur
l'individu pour le reste de sa vie. Alors que les parents peuvent se
demander quel nom ils devraient donner à leur enfant, le nom
de l'enfant peut venir comme une déclaration du ciel, ou une
prise de conscience croissante qu'un nom spécifique est le
bon.
Pour
ce qui est des déclarations, deux des plus connues sont celles
de Jean et de Jésus dans le Nouveau Testament.
Le
nom de Jean a été déclaré par un ange :
« l'ange lui a dit : Ne crains rien, Zacharie, car ta
prière a été exaucée, et ta femme
Élisabeth te donnera un fils, et tu l'appelleras Jean…
Car il sera grand aux yeux du Seigneur ». Jean devint
célèbre comme étant Jean le Baptiste. La raison
pour laquelle son nom devait être Jean n'a pas été
donnée, mais Zacharie a dit que Jean devait être son nom
et qui était-il pour contredire la volonté du ciel ?
Dans
le cas de Jésus, son nom a été donné à
sa mère, Marie : « Et l'ange lui dit : Ne
crains rien, Marie, car tu as trouvé grâce auprès
de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton sein, et tu enfanteras un
fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et
sera appelé le Fils du Très-Haut. »
Une
partie de l'identité d'une personne est son nom, et cela
semble également être vrai pour au moins certains êtres
prémortels. Des enfants à naître ont informé
leurs parents qu'ils ont des noms sous lesquels ils souhaitent être
appelés au cours de leur vie sur terre. Dans certains cas, le
nom de l’enfant est implanté dans le subconscient de
l'un des futurs parents. Dans d'autres cas, des esprits à
naître sont apparus à l'un ou l'autre de leurs parents
et ont annoncé leur nom.
Dans
d'autres situations encore, le nom de l'enfant à naître
a été révélé par des êtres
célestes tels qu'ils l'étaient pour Jean et Jésus.
Voici des exemples de parents qui ont été informés
du nom de leur enfant attendu.
Dans
le premier exemple, une mère qui en est à sa première
grossesse cherche le nom à donner à sa fille à
naître. Elle rapporte :
« J'avais
vraiment à coeur de choisir le nom qui conviendrait pour mon
bébé et je me suis dit : Eh bien, je vais devoir
lire les livres pour bébés ! J'étais assise
sur le bord de mon lit et tout d'un coup j'ai été
transportée en esprit dans une petite pièce, et j'étais
assise sur ce tabouret devant une grande table. Il y avait un énorme
livre, il avait une couverture ornée de bijoux. Je tournais
ces énormes pages et il y avait tous les noms qui avaient été
donnés à qui que ce soit, le nom et la définition
du nom et tous les gens qui avaient le nom. Et
j'étais en train de lire le grand livre et je me suis dit :
ça va me prendre une éternité !
« Une
jeune fille d'une douzaine d'années, aux cheveux bruns et un
peu ondulés, s'est tenue devant moi, très majestueuse
et a dit : 'Mon nom est Cara June'. J'ai donc dit 'OK' et j'ai
fermé le livre, parce que c'était tout ce dont j'avais
besoin d'entendre. Puis j'étais de retour dans ma chambre au
bord de mon lit. Je me suis sentie très exaltée et j'ai
eu des picotements pendant environ trois heures après cela.
Quand ma fille est née, je savais que c'était le même
enfant que j'avais vu entrer dans la pièce. Alors je l'ai
appelée Cara June. »
Un
jeune couple cherchait le nom parfait pour leur fils. Ils avaient
réduit leur liste à trois noms, mais quand est venu le
temps de nommer leur fils, ils savaient qu'aucun des noms qu'ils
avaient choisi n'était le bon. La mère raconte :
« Quand
j'ai découvert que j'allais avoir un petit garçon, mon
mari Mark et moi avons commencé à chercher le bon nom
pour lui. Je ne voulais pas un nom à la mode mais un nom qui
conviendrait à un homme professionnel mature parce que j'avais
de grandes attentes pour notre nouveau bébé. Nous avons
acheté plusieurs livres avec des noms d'enfants. Nous avons
limité le choix des noms à Benjamin, Jonathan et
Christopher, et je penchais pour Christopher. Mais quand il est né,
je l'ai regardé et j'ai su que c'était Grégoire.
Grégoire n'est pas un nom de ma famille, je ne connaissais
personne de ce nom, et je n'aimais pas particulièrement ce
nom. Mais je savais que c'était son nom. Le nom est sorti tout
droit quand nos yeux se sont rencontrés pour la première
fois. C'était presque comme s'il se présentait à
moi. Je n'ai pas entendu de voix, je savais juste que Grégoire
était son nom. »
Margie
avait choisi un nom pour sa première fille bien avant même
de rencontrer son mari. Elle n'a pas eu à le persuader de
nommer leur première fille Heather, car il aimait aussi ce
nom. En fait, le nom complet de leur fille devait être Heather
Ann, Ann étant le prénom de la mère de son mari.
Mais ce ne fut pas le nom du bébé et Margie explique
pourquoi :
« Depuis
mon enfance, j'ai rêvé d'avoir une fille nommée
Heather. Il n'y avait aucun doute que ce petit bébé que
je portais serait cette fille. Il n'y avait pas besoin de longues
recherches, pas de débat. Elle s'appelait Heather. « Mais
deux mois avant sa naissance, j'ai eu l'impression très nette
que le bébé que je portais s'appelait Natalie. J'avais
connu une fille très coincée à l'université,
Natalie, et je détestais ce nom. J'ai essayé de rejeter
le nom de Natalie, mais je n'arrivais pas à l'oublier. Plus la
date de la naissance approchait, plus l'impression que Natalie était
le nom de mon bébé devenait fort. Et quand elle est
née, je savais que je tenais Natalie dans mes bras.
Tammy
avait du mal à décider du nom de son futur fils jusqu'à
ce que celui-ci intervienne. Elle raconte :
« Quand
j'étais enceinte de mon troisième fils, nous avons eu
du mal à choisir le nom. J'avais parcouru le livre des noms,
lisant à haute voix ceux que j'aimais, mais je n'arrivais pas
à en trouver un qui plaisait à mon mari. Il m'a dit :
'Prends un autre livre', car celui que nous avions était une
petite version de poche. Je ne me suis pas pressé d'acheter un
autre livre, car je n'étais enceinte que de quatre mois à
l'époque.
« Quelques
semaines après ça, cependant, j'ai remarqué que
chaque fois que j'étais assise tranquillement, le nom de
Nicolas m'est venu à l'esprit. Je n'avais jamais été
particulièrement attiré par le nom, et je n'avais pas
non plus d'aversion particulière pour ce nom. Après
plusieurs fois, je me suis dit que le bébé essayait de
me dire le nom qu'il voulait ! (et, par conséquent, je
savais aussi que c'était un garçon). Je l'ai dit à
mon mari, et il m’a dit qu'il préférait Stephen.
En fin de compte, nous avons décidé de ne pas nous
disputer pour savoir quel nom serait le premier, et de laisser notre
fils aîné décider. Nous nous sommes donc
retrouvés avec Nicholas Steven, et quand on me le demande, je
dis aux gens qu'il a choisi son propre nom !
Comme
beaucoup de mères, Candice « parlait »
fréquemment à l'enfant qu'elle portait. Elle rapporte :
« Tout
au long de ma grossesse, Dannika et moi avons parlé. J'avais
découvert un ancien mot celtique signifiant étoile du
matin. Soudain, je n'arrivais plus à me souvenir des noms que
j'avais envisagés. Dannika devait être son nom et elle
est née tôt le matin, une véritable étoile
du matin. »
La
raison pour laquelle les enfants à naître trouvent
nécessaire d'avoir un nom spécifique n'est pas claire.
Mais cela doit être important parce que certains enfants à
naître sont apparus à leurs futurs parents et ont
annoncé leur nom.
C'est
ainsi que la fille à naître de Myrtle lui est apparue
dans un rêve et a littéralement épelé son
nom. Myrtle rapporte :
« Elle
semblait avoir environ six ans, avait de longs cheveux blonds et
portait une robe blanche. En me regardant dans les yeux, elle m'a
dit : 'Mon nom est Marisa' puis elle a épelé :
'M-A-R-I-S-A'. Puis elle a dit : 'Je vous verrai bientôt !'
Son sourire joyeux rayonnait d'amour. Quand je me suis réveillée
le lendemain matin, je pouvais ressentir encore sa présence
dans la pièce. »
Le
fils à naître d'Isabelle K. a également épelé
son nom. Il a parlé à sa mère alors qu'elle
n'était enceinte que d'un mois. Elle raconte :
« J'étais
assise dans une pièce remplie de soleil, ressentant avec
bonheur l'enfant en moi. Je me demandais quel nom je choisirais et si
ce serait un garçon ou une fille quand j'ai entendu une voix
puissante en moi dire : 'Mon nom est A-B-R-A-H-A-M'. Ma première
réaction a été de regarder vers le ciel et de
penser : 'Oh, mon Dieu, je suis devenu folle !'. Puis j'ai
réalisé que ce n'était pas le cas, que c'était
une communication avec mon enfant et qu'elle était réelle. »
Un
autre enfant à naître est apparu à sa future mère
et a annoncé son nom. Lorsque sa mère a répété
le nom qu'elle pensait que son enfant à naître avait
dit, sa fille à naître l'a rapidement corrigée et
l'a ensuite épelé pour qu'il n'y ait aucun risque
d’erreur. Bien que la plupart de ces annonces semblent venir à
la mère, les pères reçoivent également le
nom d’un bébé à venir. Une mère
raconte :
« Tous
mes enfants ont informé leur père de leur nom. Nous
rentrions chez nous en voiture un soir, plusieurs mois avant même
que je sois enceinte, lorsque mon mari s'est tourné vers moi
et m'a dit : 'Nous allons avoir un fils et il s'appelle Shawn
Thomas'. Je l'ai regardé et j'ai dit : 'Qu'est-ce que tu
dis ?' Il a répété : 'Nous allons
avoir un fils, et son nom est Shawn Thomas'. J'ai demandé :
'Pourquoi Shawn Thomas' ? C'est le nom de quelqu'un que tu
connais ? Il m’a dit : 'Non, c'est le nom qu'il
veut' ! 'C'est qui, il ?', ai-je demandé. 'C’est
le bébé. Il m'a informé qu'il est en route et
que Shawn Thomas est son nom'. Que pouvais-je dire ? Quand nos
autres enfants sont nés, notre médecin a toujours donné
nos bébés à mon mari. Mon mari les regardait
dans les yeux et leur esprit annonçait leur nom. On avait
toujours choisi d'autres noms, mais on leur a donné les noms
qu'ils voulaient. »
Une
mère a vécu une expérience très
inhabituelle avec sa petite fille. Un jour, alors qu'elles étaient
à la table de la cuisine, sa fille lui a dit : 'Je sais
que tu voulais vraiment m'appeler Tiffany, alors je t'ai laissé
m'appeler Tiffany. Ce n'est pas mon vrai nom, mais je peux l'accepter
tant que je suis ici'. Elle n'a jamais révélé
son vrai nom.
Il
semble que les enfants à naître ont des noms par
lesquels ils sont connus dans le ciel et certains d'entre eux veulent
être connus par leurs vrais noms sur terre. Mais, comme dans le
cas de Tiffany, certains enfants sont prêts à être
connus sous d'autres noms si le coeur de leurs parents y tient
beaucoup ou si les parents ne sont pas à l'écoute des
désirs de leurs enfants. Les parents passent souvent en revue
un livre de noms et en choisissent plusieurs qu'ils aiment. D'autres
ont des noms de famille qu'ils choisissent pour leur futur bébé.
Mais quand vient le temps de nommer le bébé, il arrive
parfois que le bébé oppose son veto à son choix.
Quand mon fils Benjamin est né, on avait un autre nom. Mais il
s'adressa à mon esprit en disant : « Non, ce
n'est pas mon nom. Mon nom est Benjamin. »
Son
nom est devenu Benjamin. Tous nos enfants sont venus avec leurs noms
préférés et un seul était réticent
à nous donner son nom.
La
famille d'Ann W. avait une longue tradition de donner à leurs
enfants le nom de l’un des membres de la famille décédé.
Son mari se souvient :
« Je
conduisais dans cet état semi-conscient dans lequel on se
retrouve souvent lorsqu'on conduit en ville. Je me demandais quel nom
donner au bébé, en essayant de penser aux noms
commençant par 'K', et j'ai soudain entendu, dans ma tête,
'Katrina'. J'ai souri et j'ai pensé : 'J'aime bien'. Ann
continue : 'Nous avons choisi 'M'» pour l'initiale du
deuxième prénom, honorant trois de nos quatre
grands-parents. Quelques semaines après que nous nous sommes
mis d’accord sur Katrina, j'ai entendu 'Margaret' de la même
manière, tout en restant assis tranquillement à table
après le dîner. Ça n'a jamais été
un nom que j'ai aimé, alors je savais que ce n'était
pas mon idée. »
Alors
que Leigh cherchait le nom parfait pour son deuxième bébé,
elle s'est retrouvée coincée. Elle avait réduit
la liste à deux noms, mais elle n'arrivait pas à
décider lequel était le bon. Elle savait que son bébé
serait une fille et a demandé à son enfant à
naître quel nom elle préférait. Elle commmente :
« Je
crois que le nom correct est très important pour un enfant,
alors j'ai décidé de lui demander quel devrait être
son nom et elle m'a répondu Iris. Iris n'est pas l'un des noms
que mon mari ou moi-même avions sur nos listes. Cela ne nous
était même pas venu à l'esprit. J'ai cherché
sa signification dans un livre et j'ai découvert que c'était
le nom parfait. »
Dans
le cas suivant, une femme a appris par une voix qu'elle était
enceinte et le nom de son futur fils. Elle a fait part de cette
expérience à sa meilleure amie, KjirstinY. Elle
raconte :
« J'étais
sur le parking, je montais dans la voiture après avoir fait
mes courses à l'épicerie et une voix dans mon esprit
m'a dit : 'C'est un garçon. Il s'appelle Joseph'.
Kjirstin lui demanda si la voix avait dit : 'Et tu l'appelleras
Joseph !' 'Non , ai-je dit en riant, rien de tel. C'est
juste un garçon. Il s'appelle Joseph'. Ce qui est drôle,
c'est que je n'y pensais même pas à l'époque.
C'est juste venu comme ça. 'Eh bien, dit Kjirstin, je pense
que tu ferais mieux de l'appeler Joseph'.
« Mais
nous voulions une fille, et nous n'aimons pas vraiment le nom de
Joseph parce qu'il est habituellement abrégé en Joe ou
Joey. Quelques mois plus tard, mon mari a appelé Kjirstin pour
lui annoncer la bonne nouvelle : « C'est un garçon !
Et nous avons décidé de l'appeler Joseph ! »
Wendy
a également découvert le sexe de son enfant à
naître et quel devrait être son nom. Elle rapporte :
« J'ai
fait un rêve très vivant pendant lequel je me suis
retrouvée tenant sur mes genoux un petit garçon à
qui j'expliquais que les arbres aux feuilles rouges sont des érables,
et dans mon rêve, c'était un enfant doux et heureux avec
le nom de Bridger. J'ai parlé à mon mari de mon rêve
et il m'a dit qu'il aimait bien le nom de Bridger, que nous n'avions
jamais entendu auparavant. Il a dit : 'Si jamais nous avons un
petit garçon, nous l'appellerons Bridger'.
« Deux
semaines plus tard, j'ai appris que j'étais enceinte. Bridger
est né il y a deux ans, ressemble beaucoup à l'enfant
de mes rêves – les mêmes yeux et la même
forme de visage – et pose des questions sur les arbres
pendant quand passons devant. »
Parfois,
un mari et une femme partagent un rêve. Un couple, ne sachant
pas le sexe de leur bébé attendu avait regardé
beaucoup de noms pour les deux sexes. Puis une nuit, leur problème
a été résolu. Le père raconte :
« Un
matin, lorsque nous nous sommes réveillés, nous avons
découvert que nous avions tous les deux fait un rêve
dans lequel nous avions une fille nommée Sef. Ce n'était
pas une coïncidence. Étant curieux, j'ai cherché
la signification de ce prénom. En égyptien, cela
signifie tout ce qui a toujours été et sera jamais. »
Quand
des jumeaux sont attendus, comment s'assurer que le nom correct est
attribué à chaque enfant ? Kjirstin Y. a rapporté
comment elle a été informée de leurs noms
respectifs. Elle rapporte :
« J'entendis
une voix qui disait : ‘Tu appelleras le premier fils
Matthieu, et le second s'appellera Benjamin. S'ils naissent par
césarienne en urgence, Benjamin sera le premier né'.
Elle a parlé de cette expérience à son médecin
et il a dit : 'C'est vrai. En raison de leur positionnement, le
deuxième enfant sera le premier à sortir s'il s'agit
d'une césarienne d'urgence, mais dans le cas d'une naissance
naturelle ou d'une césarienne planifiée, nous couperons
plus bas et Mathieu sera le premier. »
Dans
le cas suivant, Fay et Jan ont été informés de
leurs noms par leurs enfants à naître.
Fay
était une femme très athlétique qui courait
souvent le marathon. Au début de 1981, elle a commencé
à ressentir la présence d'un esprit qui planait autour
d'elle. Pensant que cela pourrait être un signe qu'elle était
enceinte, elle est allée voir son médecin. En entrant
dans la salle d'examen, il a dit : « Eh bien Fay, que
puis-je faire pour vous ? » Fay raconte :
« J'ai
répondu : 'Docteur, je crois que je suis enceinte'. Je
lui ai dit que je me préparais pour une course de marathon et
que si j'étais enceinte, toute ma course pourrait faire mal à
mon bébé et que je ne voulais pas le faire. J'avais
besoin de savoir dans quelle mesure la course à pied serait
risquée si j'étais enceinte. Il a dit : 'Eh bien,
vérifions'. Il m'a fait passer un test et a quitté la
pièce. Quelques minutes plus tard, il est revenu et a
annoncé : 'Vous n'êtes pas enceinte, il n'est donc
pas nécessaire de renoncer à votre course à
pied'.
« À
l'époque, j'avais une bonne amie qui s'appelait Jan, et nous
partagions tout ce qui se passait dans notre vie. Alors qu'un jour
nous parlions, je lui ai raconté comment j'avais ressenti la
présence d'un esprit autour de moi. J'ai aussi mentionné
que la seule autre fois où j'avais ressenti cela, c'était
lorsque j'étais enceinte de mon premier enfant.
« Elle
m'a saisi le bras et m'a dit : 'C'est intéressant, très
intéressant. Je sens aussi la présence d'un enfant mâle
et il m'a informé qu'il s'appelait Matthew'.
« J'ai
été surprise et ravie car je ne savais pas que d'autres
personnes avaient aussi cette expérience avec leur enfant à
naître. Je lui ai dit que je savais que l'esprit qui planait
près de moi était aussi un garçon et qu'il
s'appelait Benjamin, mais que mon médecin m'avait dit que je
n'étais pas enceinte et cela m'a intrigué. Je lui ai
demandé ce qu'elle en pensait.
« Mon
amie Jan s'est assise en réfléchissant et a dit :
'Soit ton médecin a raison, soit tu as un fils du nom de
Benjamin qui veut que tu saches qu'il viendra bientôt à
toi'. Nous avons trouvé fascinant de sentir la présence
d'esprits masculins et même de connaître leur nom. Mais
elle était enceinte et pas moi. »
Parce
que l'expérience de Fay avec son fils à naître
est si intéressante et inspirante, voici la suite du récit
de Fay :
« J'ai
participé à une course de 10 km et j'ai continué
à courir de nombreux kilomètres pour m'entraîner.
Pendant que je courais, je me demandais si Jan avait raison de dire
que les médecins pouvaient se tromper. Le jour de la course,
même si j'étais en très bonne condition physique,
je me suis effondrée au milieu de la course. On m'a emmené
d'urgence à l'hôpital où on effectué une
série de tests qui se sont tous révélés
négatifs. J'ai ensuite demandé à faire un test
de grossesse. On l'a fait et on a découvert que j'étais
enceinte de deux mois et demi. Je n'ai pas été
surprise. Dès ma sortie de l'hôpital, j'ai appelé
Jan et lui ai annoncé la nouvelle. Elle a dit : 'Tu
vois ! Les médecins ne sont pas infaillibles ! Tu
dois faire confiance à ton instinct et à tes
sentiments'.
« Pendant
nos grossesses, avec Jan, nous avons beaucoup discuté, nous
avons comparé nos notes et nous avons été
surprises de voir à quel point nos expériences étaient
similaires. On a même accouché à une semaine
d'intervalle. »
L'expérience
de Fay avec son futur fils Benjamin n'est qu'une partie de son
histoire. Il lui est apparu plus tard au cours de sa grossesse et l'a
aidée et soutenue lorsqu'elle a dû affronter des
problèmes presque insurmontables. Elle poursuit son récit :
« Au
début de ma grossesse, mon mari m'a quittée, de sorte
que j'ai fini par être une femme enceinte célibataire
avec une fille de trois ans et de maigres ressources financières.
Environ huit mois et demi après le début de ma
grossesse, je suis allée à une réunion de
famille. Je suis retournée à la maison pour découvrir
que mon mari avait pris toute ma nourriture, la plupart de mes biens,
et avais saccagé la maison. J'étais anéantie.
Pas de nourriture ! Pas d'argent ! Comment allais-je
survivre ? J'ai réussi à nettoyer suffisamment ma
maison pour que ma petite fille puisse aller se coucher. J'étais
fatiguée, extrêmement bouleversée et totalement
déprimée. Je suis allée dans le jardin de
derrière où je ne dérangeais pas ma fille, je me
suis jeté sur la pelouse et j'ai sangloté de façon
incontrôlable.
« C'est
à cette heure la plus sombre de ma vie que mon fils à
naître est venu me voir. Il m'a réconfortée en me
promettant que tout irait bien, y compris mes affaires financières.
Il m'a également dit qu'on répondrait à toutes
mes questions et préoccupations et qu'on m'ouvrirait des
possibilités au fur et à mesure que j'en aurais besoin.
J'étais réconfortée par son assurance et son
amour, mais j'étais toujours troublée. Je lui ai dit
que j'étais très inquiète pour ma fille de trois
ans. À cause des turbulences de notre mariage, elle ne voulait
pas dormir à l'hôtel, et elle s'ennuyait beaucoup. Ma
préoccupation au sujet d'elle et de son bien-être avait
un impact majeur sur moi. Comment pourrais-je m'occuper d'elle et
d'un nouveau-né et travailler ? Mon fils m'a assuré
qu'il serait un bébé très facile à
élever. Il m'a aussi montré des épisodes de ce
qui se passerait dans ma vie à mesure qu'il grandirait.
Pendant toute sa visite, j'ai pu ressentir son inquiétude et
son grand amour pour moi.
« Quand
je suis sortie du jardin, j'étais totalement différente.
Je savais que la nourriture, le soutien et l'aide seraient là
quand j'en aurais besoin. Mais plus important encore, je savais que
des êtres divins veillaient activement sur ma fille et sur moi.
Cette expérience avec mon fils à naître m'a donné
force et espoir. Je savais que je n'étais pas seule. Je savais
qu'il y avait une présence divine à laquelle je pouvais
faire appel quand j'avais besoin d'aide.
« Mais
ce qui m'a vraiment aidé à survivre, c'est qu'on m'a
montré qu'il y avait une raison à toutes les épreuves
que j’ai traversé. Bien que je ne puisse pas maintenant
savoir quelle est la raison, je sais qu'il y en a une et que je vais
grandir à partir de là.
« Au
fur et à mesure que ma grossesse progressait, Benjamin venait
me voir. Au cours de ces très brèves visites, j'ai pu
constater à quel point il était ravi et excité
de venir sur terre avec moi. « J'ai été
contactée par un certain nombre de personnes qui m'ont proposé
de m'aider en adoptant Benjamin. Mais mon expérience avec lui,
le fait d'être témoin de son excitation de naître
avec moi et de ressentir son grand amour pour moi a rendu cela
impossible. Notre avenir était d'être ensemble et tout
s'est passé comme il l'avait promis. »
Dans
le récit final, Mosiah H. a appris comment certains noms, ont
été attribués avant notre naissance :
« Oh,
je vis un royaume si glorieux. Je vis celui que nous appelons avec
révérence le Grand Éternel. J'ai vu les femmes à
sa droite. Je n'ai aucune idée de leur nombre. J'ai vu le
Sauveur, et m'appelant par mon nom, Il dit : 'Mosiah, je t'ai
amené ici afin que tu saches comment c'était avant que
tu n'ailles sur cette terre'. Je dis : 'Quelle terre', car il me
semblait que je n'avais aucune connaissance d'une terre. Il a dit :
'Comme il est écrit au commencement, Dieu a créé
l'homme, mâle et femelle, il les a créés. Et je
les ai vus venir devant le trône du Grand Éternel et les
femmes ont été nommé les mères'. »
En
résumé
Tout
parent qui a plus d'un enfant sait très bien que chaque enfant
est unique. Un enfant peut être très sensible aux
sentiments des autres, un autre peut être pris dans l'amour des
livres et un autre encore, un athlète naturel. Chacun a une
personnalité, des capacités et des intérêts
uniques qui transcendent souvent l'influence et l'environnement
social de leur famille. Savoir que nous avons existé pendant
des éternités de temps avant notre naissance terrestre
aide à expliquer certaines de ces qualités. En plus de
ces qualités et capacités innées, beaucoup
d'esprits ont des noms préférés, un nom qui a
une signification intrinsèque à l'esprit. Alors que de
nombreux parents croient que ce sont eux qui ont choisi le nom de
leur enfant, d'autres reconnaissent que le nom leur est venu de nulle
part. Quand nous sommes venus sur cette terre, nous sommes venus avec
des personnalités uniques et avec des talents et des capacités
distinctes. La façon dont nous développons ces
capacités et talents dépend de nous et il semble
probable que ce que nous en faisons nous accompagne également
dans la vie suivante.
CHAPITRE
11
—
L’adversité
L'Ancien
Testament raconte l'histoire de Job qui était un homme riche
et heureux jusqu'à ce qu'il commence à vivre une
adversité extrême. Sa maison s’est effondrée
en tuant sa femme et ses enfants. Il a perdu ses vastes troupeaux et
ses richesses. Et, comme si cela ne suffisait pas, il était
affligé de furoncles douloureux sur tout le corps.
Après
avoir vu Job souffrir pendant une semaine, ses amis lui ont suggéré
qu'il a dû faire quelque chose pour offenser Dieu. La vérité,
bien sûr, c'est qu'il n'avait rien fait de tel. Les choses
n'ont pas beaucoup changé au cours des siècles. Lorsque
la douleur, le chagrin et les problèmes surviennent dans la
vie, nous sommes toujours portés à les considérer
comme des punitions pour quelque chose que nous avons fait ou échoué
à faire et, comme dans le cas de Job, ce n'est pas
nécessairement le cas. Autant nous ressentons la douleur et
l'angoisse de l'adversité, ceux qui ont visité le
royaume des cieux ont découvert que l'adversité n'est
pas une punition et qu'elle a un but précis. Ils ont découvert
qu'avant de venir sur terre, nous étions bien conscients des
défis que nous allions rencontrer ici-bas et nous les
attendions avec impatience.
À
ce moment-là de notre existence, nous pouvions voir les
conséquences à long terme de l'adversité. Nous
avons compris que l'adversité nous donnerait l'occasion de
grandir, nous aiderait à développer nos qualités
spirituelles et nous apprendrait à mieux compatir au sort des
autres. Tout le monde connaîtra inévitablement
l'adversité sous une forme ou une autre. L'important, c'est la
façon dont nous y réagissons. Bien gérer
l'adversité nous préparera à notre vie future
dans le ciel et, espérons-le, nous qualifiera pour retourner
vivre en présence de Dieu.
Les
personnes dont les souffrances leur ont été montrées
au cours de leur expérience de mort imminente ont appris
pourquoi elles avaient des problèmes aussi graves. Elles ont
été surprises d'apprendre qu'au lieu de leurs
adversités qui leur semblaient avoir été
infligées par un Dieu vindicatif insensible ou même par
pur hasard, ils avaient personnellement choisi leurs épreuves.
Ils ne les avaient pas choisies à cause d'un désir
masochiste d'auto-flagellation, mais pour ce qu'ils pouvaient
apprendre d'elles. Ils ont découvert qu'ils avaient joué
un rôle déterminant dans la conception du type de vie
qu'ils allaient vivre sur terre. Certains ont changé leur
perception d'eux-mêmes, passant de celle de victimes sans
défense soumises aux caprices du destin, à la
connaissance que ces expériences, avaient un sens et un but ;
ils cherchaient maintenant ce qu'ils devraient apprendre de leurs
adversités et défis et comment ces expériences
pourraient les préparer à aider les autres.
Elane
D. a eu une vie très difficile et a subi de nombreux abus
physiques et émotionnels. Un soir, elle a subi une série
de crises et son esprit a quitté son corps.
Pendant
quelques instants, elle a regardé les gens qui tentaient de la
ranimer, puis elle a été transportée dans un
lieu d'intense activité et de beauté. Pendant un
certain temps, elle s'est laissée envahir par la beauté
de son environnement. Puis des pensées de ce qu'elle avait
enduré sur terre lui sont venues à l'esprit. Elle a
demandé à ses escortes angéliques ce qu'elle
avait fait ou n'avait pas fait pour vivre une vie aussi terrible. En
réponse à cette question, Elane a été
emmenée à un endroit et on lui a dit de regarder dans
ce qui lui paraissait être une grande pierre translucide. Elle
s'y voyait dans la pré-mortalité se préparant à
venir sur terre. Elane a été surprise de constater que
l'enfance violente qu'elle a vécue était celle qu'elle
avait personnellement choisie avant sa naissance. Elle a
découvert qu'elle n'avait pas été un pion sur
l'échiquier de la vie, mais un acteur clé dans la
détermination du type de vie qu'elle allait vivre, y compris
tous ses défis et ce qu'elle avait considéré
comme de l'adversité. Elle a été témoin
d'elle-même en choisissant la vie qu'elle allait vivre. Elle
rapporte :
« Après
avoir choisi les défis que j'allais vivre sur terre, je suis
entrée dans une autre pièce, et c'est là que mon
escorte angélique et moi avons passé en revue les choix
que j'avais fait. Je comprenais les implications de chaque choix et
je savais aussi que j'avais choisi ce que les gens sur terre
considéreraient comme une vie très dure. Je savais que
pour atteindre la sagesse, l'empathie et la croissance dont j'avais
besoin, ces défis étaient nécessaires. Ne vous
méprenez pas. Quand j'ai vu que j'avais choisi une vie
d'adversité, cela ne signifiait pas que ceux que j'avais
rencontrés sur terre étaient prédestinés
à me maltraiter, mais je savais que je serais placée
dans un environnement où la maltraitance était
susceptible de se produire. J'étais enthousiaste à
l'idée d'avoir l'occasion de vivre pleinement ma vie. Je
voulais tout vivre. Je pouvais voir comment diverses expériences
sur terre pouvaient m'aider à grandir et je les voulais. J'ai
donc choisi de nombreuses opportunités (sur terre, ils
seraient définis comme étant des défis ou de
l'adversité).
« Tandis
que je passais en revue divers événements de ma vie,
mes hôtes angéliques me demandaient : 'Es-tu sûre
de vouloir passer par là ?' 'J'en suis sûre'.
Voyez-vous, à l'époque, ma perspective était
éternelle. Je savais que le temps sur terre est très
court et qu'il serait vite fini. C'est un peu comme d’aller à
l'université (oui, je sais que j'ai un nombre de cours
difficiles, mais ce n'est que pour un semestre, seize semaines, puis
c'est terminé). J'avais besoin de l'expérience que ces
'classes' me fourniraient pour me préparer au reste de mon
existence éternelle.
« Lorsque
l'examen s'est terminé, on m'a demandé si j'avais des
questions et j'ai dit : 'Non'. J'étais prête et
j'avais hâte d'aller sur terre. Quand je me suis levée,
je me suis retrouvée entouré d'une lumière vive.
Mon escorte angélique m'a dit : 'Cette lumière est
pour votre protection. Tant que vous vivrez correctement et vivrez ce
qu'on vous a enseigné, vous serez protégée'.
« Puis
cette scène s'est retirée et je me suis retrouvée
sur terre dans une douleur intense. La guérison n'a pas été
facile, mais les souvenirs de cette expérience dans le ciel et
mon escorte céleste m'ont soutenue. La perception de moi-même
et de mes parents a complètement changé. Ils devront
rendre compte de ce qu'ils m'ont fait, mais je savais maintenant que
je n'étais pas une victime sans défense.
« J'étais
l'architecte de ma vie et tout ce que j'ai vécu m'aiderait à
grandir spirituellement. Je sais maintenant que tout ce qui se passe
est pour mon bien ultime et, plutôt que de me sentir déprimée,
je dois chercher ce que je peux apprendre de ces expériences
et comment elles peuvent contribuer à ma croissance
spirituelle. Ce changement de perspective s'est accompagné
d'un changement significatif dans ma vie.
« J'ai
cessé de me sentir comme une victime et je me suis impliquée
dans des activités visant à améliorer la vie des
enfants, à tendre la main aux malades en phase terminale, à
essayer d'aider ceux qui vivent de graves problèmes
émotionnels ou éprouvent la douleur physique. Je suis
maintenant capable de comprendre les problèmes auxquels font
face ceux qui souffrent parce que j'ai éprouvé de la
douleur. Et je peux aider ceux qui meurent parce que je suis morte,
une fois. Je suis dans une position unique pour leur assurer que la
mort n'est pas la fin mais une porte de retour à notre vraie
maison et un retour glorieux avec Dieu et nos proches. Parfois, je
suis presque jalouse de mes amis et patients mourants parce que je
sais où ils vont. »
L'expérience
d'Elane est typique de beaucoup de ceux qui ont eu une expérience
de mort imminente. En plus de la beauté et de la grandeur de
leur environnement céleste et des retrouvailles glorieuses
avec les êtres chers disparus, ils apprennent que l'adversité
est comme un feu de raffineur qui met à l'épreuve leur
courage et les purifie. L'empathie, la compréhension et les
capacités qu'ils acquièrent les aident à se
préparer pour l'éternité. Ils cessent de se
sentir comme des victimes impuissantes, sans valeur et dénuées
de sens, victimes de forces hors de leur contrôle. Ils savent
que Dieu contrôle tout et que tout ce qu'ils traversent sur
terre a un rôle à jouer dans le schéma éternel
des choses. Elane a consigné son expérience et son
impact sur sa vie et la vie des autres dans un livre intitulé
« I Stand All Amazed ».
Roy
M. a également découvert qu'il a joué un rôle
actif dans le choix du type de vie qu'il allait vivre sur terre. Roy
s'est retrouvé au ciel en train de se préparer à
venir sur terre comme Elane l'avait fait. Il explique :
« Au
ciel, nous travaillons tous à développer des dons
spirituels uniques. J'avais reçu le mien et lorsque j'ai
comparé le mien avec ceux de mes compagnons, j'ai été
un peu déçu. J'ai demandé à mon escorte
angélique si je pouvais échanger certains de mes dons
spirituels contre d'autres. Elle avait l'air un peu surprise et m'a
dit que je devrais me présenter devant le Conseil céleste
pour obtenir quelque chose d'aussi spécial que le changement
de dons spirituels. Elle ne pensait pas qu'une telle demande serait
honorée, mais j'ai insisté et elle a accepté
avec hésitation de m'emmener au Conseil.
« Elle
m'a conduit dans une très grande pièce où il y
avait un grand banc en forme de bar, derrière lequel étaient
assis treize êtres de lumière. Cela me rappelait un peu
ce que j'avais vu de la Cour suprême à la télévision.
Il y avait beaucoup de gens qui revenaient de la terre et qui
comparaissaient devant ce conseil dans ce qui me paraissait être
un examen de leur vie terrestre. Les gens attendaient dans de longues
files d'attente et, aussi loin que je pouvais voir, la salle semblait
être pleine. D'un côté de la pièce,
certains êtres me paraissaient très agités. Ils
faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour quitter la pièce avant
d'atteindre le banc. Mais ces gens n'ont pas pu éviter de se
présenter devant le conseil. C'était comme s'ils
étaient coincés là, comme si un aimant géant
continuait à les tirer.
« Il
était clair que ces gens étaient dans une grande
agitation. Par contre, les gens dans d'autres parties étaient
calmement en ligne, souriants et heureux d'être là. Pour
autant que je sache, il y avait beaucoup plus de gens heureux que
ceux qui étaient dans la tourmente. Tous ceux qui se sont
présentés devant ce Conseil ont manifesté une
grande émotion, positive ou négative.
« Cette
expérience, le bilan de votre vie, est un événement
majeur. C'est là où les individus se tiennent devant le
Conseil céleste et sont évalués sur la manière
dont ils ont accompli leur mission terrestre. Après avoir
passé en revue leur vie terrestre avec les êtres de
lumière, il m'est apparu que tout le monde était
heureux quand ils se sont retirés, même les gens qui
avaient eu peur et avaient essayé de s'échapper. Et
tous les gens brillaient maintenant d'un degré de lumière.
Certains étaient visiblement plus brillants que d'autres, mais
tous semblaient avoir atteint une certaine lumière céleste
reflétant le degré auquel ils étaient parvenus à
travers leurs expériences, leur mission terrestre. C'était
comme si les plus craintifs d’entre eux avaient été
récompensés au-delà de ce à quoi ils
s'attendaient.
« Ce
résultat d'aller devant le conseil m'a rappelé un
dicton que j'ai entendu dire un jour : 'Dieu ne peut tolérer
chez aucun de ses enfants le mal pour lequel nous ne nous sommes pas
repentis. Mais il nous aime individuellement inconditionnellement'.
Ainsi je crois que dans le jugement final, il sera
parfaitement juste en attribuant la moindre punition et la plus
grande récompense possible gagnée par chacun de ses
enfants pendant la vie.
« Lorsque
mon escorte céleste et moi-même sommes arrivés
dans la salle du conseil, elle était bondée et je
craignais qu'ils n'aient pas de temps pour moi. J'ai imploré
mon escorte angélique de m'aider à parler avec l'un
d'entre eux. Elle m'a demandé d'attendre pendant qu'elle
s'approchait du banc. Elle a attiré l'attention d’un
membre du Conseil le plus proche et lui a expliqué mes
préoccupations. Il lui a alors demandé de m'amener à
lui.
« Quand
je suis arrivé devant le banc, l'ange du Conseil s'est penché
vers moi et m'a regardé avec un amour absolu. Je savais que
cet être angélique savait tout sur moi, mon passé
et mon avenir, y compris ma mission terrestre. Il savait ce que
j'allais demander avant de le faire. Néanmoins, j'ai exprimé
mes désirs concernant mes dons spirituels. L'ange du Conseil
m'a gentiment réprimandé pour jalousie et doute,
expliquant que les dons célestes sont développés
et assignés avec grand soin pour aider chaque âme à
remplir sa mission terrestre. Je n'ai pas fait exception. L'ange du
Conseil a souligné que mes dons particuliers étaient
nécessaires pour que je puisse accomplir ma mission. Après
ma naissance, la clé de mon succès sur terre serait
d'apprendre à utiliser mes dons pour aider les autres. L'ange
du Conseil m'a promis de me parler à nouveau quand je
reviendrai de ma vie sur terre, et je savais sans aucun doute à
ce moment-là que mes dons étaient parfaits pour moi. Il
sourit de nouveau et retourna à son travail.
« Au
moment de notre départ de la salle du conseil, mon esprit
était en paix. J'ai accepté mes dons spirituels et
j'étais enthousiaste à l'idée d'apprendre à
les utiliser auprès de mes semblables sur terre. J'ai aussi
appris que nous participons activement à la sélection
des types et de l'étendue des épreuves et de
l'adversité que nous vivrons pendant notre vie terrestre.
Comme on nous enseigne le but de la vie sur terre, nous sommes
encouragés à commencer à penser aux types
d'épreuves et de tests qui contribueront le mieux à
notre croissance personnelle et aideront au mieux nos semblables. »
Roy
et Elane ont tous deux eu une vie très difficiles et se sont
souvent demandé pourquoi. Ils ont été tous les
deux surpris d'apprendre qu'ils avaient eux-mêmes choisi les
épreuves qu'ils avaient subi, et que ces épreuves
étaient une bénédiction pour eux, dans le schéma
éternel des choses. Bien que l'abus, le chagrin et l'adversité
puissent être des outils pour aider à développer
la maturité spirituelle, cela n'excuse en aucune façon
ceux qui causent le mal et les abus. Les auteurs devront se tenir
devant le tribunal de Dieu et répondre de leurs actes. Mais
parmi les situations les plus épouvantables, la grandeur peut
se produire.
Cela
est très bien exprimé dans les deux comptes-rendus qui
suivent.
Angie
F. et Cambria sont nées dans des familles très
violentes. Elles avaient été conditionnées à
croire qu'elles étaient mauvaises, sans valeur et qu'elles
méritaient les mauvais traitements qu'elles avaient subi. Leur
vie s'est détériorée à un tel point
qu'elles ont senti que leur seule issue était le suicide.
Angie
a essayé de se suicider et Cambria a sérieusement
envisagé de le faire. Dans le cas d'Angie, elle avait reçu
tellement de mauvais traitements pendant son enfance que son image
d’elle-même était extrêmement mauvaise et sa
confiance en elle inexistante. Elle était absolument
convaincue qu'elle ne valait rien et qu'elle méritait les
mauvais traitements qu'on lui infligeait. Les choses sont devenues si
difficiles qu'elle a conclu qu'elle-même et le monde seraient
mieux si elle mettait fin à sa vie. Alors elle a essayé
de se suicider. Mais ses yeux spirituels se sont ouverts et elle
s'est trouvée en présence d'un puissant être de
lumière. Elle savait qu'il était son Sauveur et
elle s'est retrouvée inondée de son amour et en même
temps, elle a compris la douleur atroce qu'il avait supportée
pour elle. Elle rapporte :
« Une
fois mes yeux spirituels ouverts, j'ai vu exactement ce qu'il avait
fait pour moi, combien il s’était sacrifié pour
moi. Il m'a montré qu'il m'avait pris à lui, avait
sublimé ma vie dans la sienne, embrassant mes expériences,
mes souffrances, comme si c'était les siennes. Et pendant une
seconde, j'étais capable de voir les choses de son point de
vue et de faire l'expérience de la conscience de soi. Il m'a
laissé entrer pour que je puisse voir par moi-même
comment il avait pris mes fardeaux et combien il m'aimait. En
regardant du point de vue de mon Sauveur, j'ai pu voir que la
souffrance que j'ai vécue dans ma vie mortelle était
temporaire, et que c'était en fait pour mon bien. J'ai
découvert que ma souffrance sur terre n'était ni
inutile ni futile. De la plus tragique des circonstances jaillit la
croissance humaine. »
L'expérience
d'Angie témoigne que nous sommes tous des enfants de Dieu
d'une grande valeur. Dans son cas, son expérience a
complètement changé sa perspective d'elle-même.
Elle savait qu'elle était aimée de Dieu et que sa
tentative de suicide rejetait la souffrance et le sacrifice qu'il
avait vécu pour elle. Quand elle est revenue, elle a cessé
d'être une victime et a pris le contrôle de sa vie. Elle
se présente devant de nombreux groupes pour leur témoigner
que Dieu vit et qu’il nous aime inconditionnellement, que nous
avons tous des missions importantes à accomplir, et que le
suicide est une répudiation de la vie et de la mort du Christ.
Dans
le cas de Cambria, elle a également subi de graves abus
physiques et émotionnels dans sa vie. Elle avait été
élevée dans un foyer où les mauvais traitements
étaient fréquents et où l'amour, l'affection et
Dieu n'existaient pas. On lui avait enseigné très tôt
dans la vie que « Dieu » était un mythe,
un conte de fées comme le Père Noël ou le lapin de
Pâques. Elle raconte :
« Aucun
Dieu n'était jamais intervenu en ma faveur, pour me protéger
de la violence d'un parent en colère, ni de leur luxure
incestueuse. Aucun Dieu n'avait jamais rempli mon ventre affamé,
ni mis ses bras autour de moi quand j'avais mal. Aucun Dieu n'avait
jamais entendu mes cris d'angoisse la nuit. Tout ce que j'ai reçu,
c'est un silence moqueur du ciel. Il n'y avait pas de Dieu. Seul un
imbécile croirait à de telles absurdités.
« À
dix-neuf ans, ma vie était dure et laide. Le monde s'écroulait
autour de moi. Qu'il s'agisse du travail, de l'école, de la
maison, de la santé ou de ma vie sociale, tout semblait
s'effondrer. Peu importe ce que je faisais, il n'y avait pas de
remède contre la colère, la dépression et le
vide que je ressentais. Peu importe où j'allais, la laideur me
suivait. Rien de satisfaisant. La douleur et la laideur semblaient
envahir et envelopper toutes les facettes de mon être,
grandissant, rongeant et me détruisant comme un cancer. Quand
j'ai entendu dire qu'un ami avait perdu la vie, j'ai soudain senti
que j'avais la solution, le suicide. C'était si simple. La
douleur et la laideur seraient réduites au silence pour
toujours. Je n'avais pas de Dieu. Ma vie n’avait aucun sens,
aucun but, seulement de la haine et de la colère. La mort
serait un soulagement bienvenu. Un froid matin de février, je
suis montée à bord d'un bus en direction du nord. Je
n'ai parlé à personne de mes plans. Je n'ai pas laissé
de mot. J'ai tout simplement disparu. Je n'ai rien pris avec moi, pas
d'argent, pas d'identification, pas de plan B. Mon plan était
d'aller aussi loin de chez moi que possible, puis de perdre la vie.
« Le
lendemain matin, le bus s'est arrêté à
Ellensburg, Washington, sur un campus universitaire. C'était
le week-end. À l'exception d'un étudiant occasionnel,
qui s'est blotti contre le froid, il ne semblait pas y avoir beaucoup
d'activité sur le campus. Bien qu'il fasse un froid glacial,
je n'étais habillée que d'une paire de jeans et d'une
veste d'été. Je n'avais aucune protection contre les
éléments et je n'en voulais pas. Je voulais seulement
que la souffrance s'en aille pour toujours.
« Le
campus ressemblait à un petit oasis. Je pouvais voir des
kilomètres de terrain dégagé et enneigé
tout autour. J'ai commencé à traverser le campus en
direction d'une zone inhabitée où je marcherais jusqu'à
ce que je ne puisse plus avancer. Une mort brutale, mais pas aussi
brutale que la vie l'avait été. À mi-chemin à
travers le campus, j'ai remarqué à quel point le ciel
était parfait. C'était un beau ciel bleu sans nuage.
Soudain, presque directement au-dessus de la tête, il y a eu un
terrible tonnerre et des éclairs.
Immédiatement,
la pluie s'est déversée et j'étais trempée !
D'où venait toute cette pluie, et à ce moment précis,
je ne sais pas. J'ai couru dans le bâtiment le plus proche,
complètement trempée. Mes chaussures de tennis
glissaient sur le sol en marbre poli laissant des traînées
de boue derrière moi.
« Quelqu'un
descendait le couloir. J'entendais le bruit des talons hauts. Ne
voulant pas être vue, je me suis cachée dans l’embrasure
de la porte la plus proche, pour découvrir que la salle était
remplie de gens, écoutant attentivement un professeur. Eux
comme moi avons été un peu surpris par mon apparition
soudaine dans la pièce. L'instructeur a indiqué que
tout allait bien et que je pouvais m'asseoir. Il a même sorti
une chaise, devant et au centre, et m'a invitée à
m'asseoir et à me sécher un peu. Il était tout à
fait évident, d'après mon apparence délabrée,
que j'avais été prise sous la pluie. J'étais
mortifiée, mais je n'arrivais pas à me retirer avec
tact, alors je me suis assise, très embarrassée. J'ai
regardé autour de la salle, essayant de rassembler des indices
sur qui était ce groupe, et de quoi ils discutaient. Puis j'ai
vu le titre du sujet en discussion écrit sur le tableau.
C'était 'Comment prier et rester éveillé'.
L'expression sur mon visage a dû parler haut et clair parce que
l'instructeur s'est arrêté de parler et s'est adressé
à moi personnellement :
« 'Priez-vous ?'
D’un air fâché, j'ai demandé : 'Prier
qui ? Dieu ? C'est stupide ! Votre Dieu est un
mythe !' Je pouvais voir que l’instructeur et les élèves
étaient déconcertés par mon hostilité. Je
n'avais pas l'intention de cracher ma colère, mais pour moi,
Dieu était une blague insensée, surtout à la
perspective de mon suicide imminent.
« L'instructeur
est resté silencieux pendant une minute très longue et
inconfortable. Quand il parlait, c'était avec douceur et une
sensibilité à laquelle je n’étais pas
habituée. 'Fermez les yeux une minute et faites un exercice
avec moi', a-t-il dit. Comment pouvais-je refuser ? Il
poursuivit : 'Je voudrais que vous réfléchissiez à
ce que vous avez fait hier et que vous en parliez brièvement à
la classe. » C'est ce que j'ai fait. 'Maintenant, je
voudrais que vous repensiez à ce qui s'est passé il y a
un an et que vous partagiez brièvement ce qui s'est passé
à l'époque'. Encore une fois, j'ai fait ce qu'il m'a
demandé. 'Maintenant, je voudrais que vous réfléchissie
à quelque chose qui s'est passé au début de
votre adolescence'. 'Et maintenant quelque chose de votre enfance'.
'Maintenant, je veux que vous retrouviez votrepremier souvenir, que
vous nous en fassiez part brièvement'. J'ai fait ce qu'on m'a
demandé. Puis il a dit : 'Maintenant, je voudrais vous
ramener à un moment avant votre naissance. Dites-moi ce que
vous voyez'.
« Pendant
qu'il parlait, une vision, comme un souvenir, s'est ouverte à
moi. J'étais impressionnée par la clarté de ma
mémoire. D'où venait-elle ? Je n'avais aucune
croyance en une existence avant la naissance, mais ici c'était
le cas et je faisais part de mon souvenir à ce groupe de
parfaits étrangers. Dans mon souvenir de l'existence
préterrestre, j'étais debout sur un balcon,
m’imprégnant une dernière fois de ce qui avait
été ma maison pendant des siècles. Ma longue
robe blanche ondulait doucement dans la brise et la balustrade d'or
sur le balcon brillait dans la lumière. J'ai contemplé
le paysage en bas, la rivière qui serpentait jusqu’à
l’horizon et le ciel au-dessus. La scène était
belle et vibrante de vie. J’avais l’impression de l’avoir
toujours connue. La ville, au loin, était d’une teinte
nacrée, pleine d'énergie et de lumière.
« Mais
je n'appréciais pas vraiment le paysage. Je faisais les cent
pas, d'avant en arrière, d’un côté à
l’autre de mon balcon. J'étais profondément
inquiète, anxieuse jusqu’à la détresse.
« Le
lendemain, j'allais devoir me rendre sur la terre. La femme que
j'avais choisie pour être ma mère se préparait à
me donner naissance et je ne voulais pas y aller. Je savais ce qui
m'attendait. Les 'expériences humaines' que j'avais choisies
allaient être difficiles, et maintenant que mon tour était
arrivé, je n'étais pas aussi confiante quant à
ma capacité à m'élever au-dessus des épreuves
que je l'avais été auparavant. Je savais que je pouvais
choisir d'y aller ou non. Je savais que j’avais le choix. Et
pourtant, n'est-ce pas moi qui avait enseigné et encouragé
d'autres esprits qui se préparaient à leur expérience
humaine, à aller avec audace et confiance sur terre et à
croire que tout irait bien ?
Comment
pourrais-je être là pour eux, à présent,
les encourager dans ce qui allait être la plus grande
expérience de leur éternité et ne pas y aller
moi-même ?
« Je
savais que je devais partir, sinon ils perdraient confiance, et
peut-être renonceraient-ils aussi. Je savais que mes décisions
pouvaient soit les décourager, soit les encourager dans leur
expérience terrestre. Je portais un lourd fardeau. Mes propres
peurs, angoisses et hésitations s'étaient développées
au point que j'avais besoin d'encouragement et de force, de peur de
reculer. J'avais besoin de parler avec mon Père.
Instantanément, j'étais avec mon Père, marchant
sur le chemin. Nous étions en pleine conversation et je lui
déversais mon coeur. Je lui ai fait part de mes craintes et de
mes préoccupations. Ma détresse était évidente.
J'avais choisi trop d'épreuves, dont l'une d'entre elles
serait écrasante. Les chances étaient contre moi et je
craignais de ne jamais pouvoir rentrer chez moi.
« Père,
ai-je crié, je ne peux pas y aller. J'ai peur ! Il a
écouté avec compassion. Je savais qu'il se sentait
concerné. Je savais qu'il se souciait profondément.
Nous sommes allés dans un bel endroit pour s'asseoir. Le Père
était assis sur un banc de marbre qui semblait flotter. Je me
suis assise sur le sol à ses pieds, le coeur brisé. Je
désirais ardemment la sécurité de ma maison
céleste et, en même temps, j’aspirais aux grandes
possibilités qu'offrait l'expérience humaine dont
j'avais rêvé aussi longtemps que je pouvais me souvenir.
J'ai regardé dans ses yeux, sachant que ses paroles seraient
tous les encouragements dont j'avais besoin. Tout ce que j'étais,
tout mon être, mon éternité semblait dépendre
de ses paroles. Il m'a regardé tendrement. Il n'y avait aucun
doute quant à son amour pour moi, qui rayonnait, non seulement
de ses yeux, mais de tout son être. Je savais qu'il m'aimait,
comme si j'étais son seul enfant. J'ai tendu la main, mettant
ma main sur ses genoux, mon coeur endolori, cherchant ses conseils.
Père, ai-je dit en pleurant ! Il a placé ses mains
sur les miennes, me regardant avec amour dans les yeux et m'a dit :
'Sois en paix, mon enfant. Sois en paix.'
« Soudain,
une cloche a sonné, résonnant dans tout le bâtiment.
Le bruit m'a sorti de l'expérience et m'a ramené à
la réalité. J'ai ouvert les yeux, encore sous le choc
de ce que je venais de vivre. Regardant dans les yeux humides de
l'instructeur, j'ai commencé à pleurer et à rire
de joie. 'Dieu est réel ! Dieu est réel et il
m'aime !' Je n'ai pas pu réprimer ma joie de savoir. Ceux
qui étaient assis dans la salle étaient stupéfaits.
Personne ne voulait bouger, ni perdre une seconde de ce moment. Il
n'y avait pas d'yeux secs dans cette salle ce jour-là.
L'Esprit Saint a donné un puissant témoignage à
chacun de nous que Dieu le Père est réel, que son amour
est au-delà de toute mesure, et qu'il y avait un plan que nous
avons choisi et accepté dès avant notre naissance, pour
chacun de nous individuellement. Cette 'expérience humaine'
n'est que cela, une expérience humaine que nous, en tant
qu'êtres extraordinaires et éternels de lumière,
devons traverser pour progresser vers de plus hauts sommets. »
Cette
belle expérience a changé la vie de Cambria. Elle
n'était pas seule mais avait un Père céleste qui
l'aimait et était là pour elle. Elle n'était pas
un débris sans valeur sur la mer de la vie, mais une enfant de
choix de Dieu. Elle a également appris qu'elle avait choisi
une grande partie des épreuves et de l'adversité
qu'elle avait connue et qu'elle connaîtrait encore. Cette brève
expérience - le souvenir de qui elle était vraiment et
d'où elle venait - l'a changée et aussi ceux avec qui
elle a partagé son expérience. À partir de ce
moment, le suicide n'était plus une option dans sa vie.
L'expérience
de Cambria révèle également que ceux qui sont
dans la pré-mortalité sont très conscients des
conditions qu’ils vont affronter sur la terre et qu'il y a une
chance qu'ils ne rentrent pas chez eux. Pour certains, cette
possibilité est déconcertante, voire terrifiante, et
ils hésitent à prendre ce risque. Ils ont donc besoin
d'encouragement et de soutien avant de pouvoir faire le choix final.
Ils ne seront pas forcés, seulement encouragés, mais
ils savent que s'ils veulent grandir, ils doivent quitter l'amour et
la sécurité de leur foyer céleste.
Neddie
a également découvert ce fait. Elle avait été
grièvement blessée lorsqu'elle a été
heurtée par une voiture qui roulait à toute vitesse. Sa
rate s'est rompue, son dos s'est brisé en deux endroits et son
bassin a été écrasé. Elle était
paralysée à partir de la taille et avait perdu un peu
de contrôle musculaire dans ses bras. Sa cage thoracique était
enfoncée et ses médecins n'avaient pas beaucoup
d'espoir de guérison.
Mais
Neddie s'en est remise. Elle raconte :
« Un
soir, alors que je priais et que je remerciais mon Père
céleste pour toutes les bénédictions qu'il
m'avait données et pour les miracles qui étaient entrés
dans ma vie, une petite voix est venue à moi et m'a dit :
'Peu importe ce que tes épreuves peuvent être ici sur
terre. C'est la façon dont on les accepte qui compte. C'est le
vrai test'. J'ai réalisé que mon test n'était
pas les blessures que j'ai reçu dans l'accident ou les
difficultés que j'ai dû surmonter. Mon test était
de savoir comment j'acceptais ce qui m'était arrivé. Je
crois que je l'avais déjà accepté (les
implications de l'accident) avant de venir sur terre. »
Dans
le récit suivant, une jeune fille de quatorze ans nommée
Liz a également appris qu'elle était aimée
inconditionnellement par Dieu. Liz était en train de se
droguer quand elle a fait une overdose. Elle rapporte :
« Une
lumière venait d'un homme qui, lorsqu'il m'a atteint, a mis
ses bras réconfortants autour de moi. Bien que cela ne m'ait
pas été communiqué explicitement, je sais sans
doute que cet homme était Jésus-Christ.
« Il
m'a ensuite demandé si je savais que ce que je faisais était
mal. J'ai dit : 'Oui'. Il me tenait dans ses bras, m'embrassant
comme un père embrasserait sa fille. C'est à ce
moment-là que l'examen de ma vie a commencé. C'était
plus une révision d’un point de vue émotionnel
qu'un jugement. Je revivais tous les remords, toute la douleur et
tous les sentiments que j'avais ressentis dans ma vie. C'était
extrêmement intense.
« Tout
au long de l'épreuve, il n'y avait rien d'autre que l'amour
qui rayonnait de l'Homme dont les bras étaient autour de moi.
Tous les sentiments et les émotions négatives venaient
de moi. À la fin de l'examen, j'ai dû prendre certaines
décisions. Il m'a montré son royaume et je ne voulais
pas le quitter. Mais je savais que si je ne le faisais pas, je ne
pourrais pas progresser à partir de là où j'en
étais. J'ai réalisé que la chose la plus
importante que j'avais à faire était de ramener les
gens à lui. C'est alors que je me souviens qu'il m'a encore
une fois serré dans ses bras. Pendant cette étreinte,
je lui ai communiqué que je souhaitais retourner à mon
corps.
« Quelques
années plus tard, j'avais beaucoup de problèmes de
santé et j'étais assez déprimée. J'étais
en train de réfléchir à ma santé quand
soudainement cela m'a frappé.
Mes
problèmes de santé étaient une partie de la
décision que j'avais prise, j'avais décidé
d'accepter les problèmes de santé dans le cadre de mon
épreuve terrestre. J'avais appris l'existence de cette épreuve
lorsque j'ai failli mourir et j'ai consciemment pris la
décision de retourner dans mon corps et d'accepter ce qui
devait m'arriver. »
L'expérience
de Liz l'a aidé à relativiser ses problèmes de
santé. Ils ne lui ont pas été imposés,
mais faisaient partie de sa mission terrestre. Elle avait connu ce
fait et l'avait accepté, non pas une fois mais deux fois, la
première fois avant sa naissance et la deuxième fois
lorsqu'elle a choisi de revenir sur terre. Elle a été
soutenue tout au long de ses jours les plus difficiles et éprouvants
par la connaissance que Jésus-Christ vit, l'aime et attend
qu'elle revienne à lui.
Linda
s'était gravement blessée à la jambe et ne
s’était pas bien soignée, ce qui, conjugué
à une fatigue extrême, a entraîné sa mort.
Elle raconte :
« J'étais
soudainement au-dessus de mon corps, regardant à partir du
coin de la pièce au-dessus de la fenêtre. Ma jambe ne me
faisait plus mal. Mon corps était affreux, si blanc et
inconfortable. J'ai alors ressenti une chaleur merveilleuse.
Quelqu'un se tenait derrière moi. La chaleur semblait venir de
cette personne et se répandre autour de moi, comme si ses bras
m’entouraient. Je savais que j'étais morte.
« L'Être
me parlait et sa communication était si aimante et si
paisible, que je savais que la chaleur et la belle lumière
blanche dorée autour de moi provenaient de son amour. Il
savait ce que je pensais, et sa compréhension et sa compassion
m'ont mis à l'aise. Il a dit : 'Tu es morte, tu sais'.
'Je sais. C'est génial !' 'Veux-tu vraiment être
morte ?' 'Oh oui ! Pourquoi pas ? Tout semble si
merveilleux ici', alors que je pensais au soulagement, à la
lumière et à l'amour que je ressentais. J'ai vu ma
colocataire entrer et placer la main sur le front de mon corps. Elle
a crié et a essayé de trouver un pouls. C'était
si loin, mais si clair.
« Son
cri m'a un peu secouée, mais la façon dont elle était
bouleversée m'a immédiatement touché. Elle a
pris le téléphone et a appelé mes parents. J'ai
vu le visage de ma mère. J'ai vu toute ma famille. Ils ont
appelé mon frère à l'étranger. Tout un
réseau de lignes téléphoniques avec des gens de
l'autre côté s'est répandu devant moi. J'ai été
surprise de constater que je ressentais toutes les émotions
qu'ils éprouvaient, mais mon euphorie a éclipsé
mon empathie. Oui, j'étais assez égoïste de ne pas
penser à ce que ma famille allait ressentir, mais ils s'en
remettraient. Ils ont été choqués et surpris. Je
pensais que la mort est la chose la plus naturelle et, d'ailleurs, je
me sentais chez moi ici.
Puis
la voix derrière moi a dit : « Mais regarde ce
qui te manque, » et une scène s'est ouverte devant
mes yeux et j'ai vu un homme blond marcher jusqu'à une belle
église. Je ne savais pas qui il était, mais je savais
qu'il était une personne fantastique et que je manquais
quelque chose d'important.
« Bien
que je ne l'ai vu que de derrière, je savais qu'il portait un
costume. Il avait un garçon à la peau et aux cheveux
clairs d'une main, et une fille de l'autre. C’était de
beaux enfants et très excités à l'idée de
voir l'église. La petite fille sautait et sa jupe à
volants et ses boucles blondes rebondissaient à chaque saut.
Je savais que cette scène était une promesse de
maternité et que je pouvais être mariée à
cet homme. Il semblait à ce moment-là que rien ne
pouvait être plus désirable que d'être mère
et épouse. La chaleur céleste était encore
autour de moi, mais les sentiments de félicité
m'avaient quitté. J'ai commencé à me demander
s'il est souhaitable de rester au ciel sans cette expérience.
Sentant
ce que je ressentais, il m'a dit : 'Le choix t'appartient'.
« En
regardant le corps immobile, puis l'homme et les deux enfants, j'ai
dit : 'Oui, je veux y retourner'. Il m'a dit : 'Tu sais que
ce ne sera pas facile. Il y aura de la douleur et de la tristesse'.
J'ai répété avec ferveur : 'Je veux y
retourner', et je l'ai fait. Cette expérience a changé
ma vie. Quand les choses deviennent très difficiles, je me
souviens que j'ai choisi d'être ici et que j'accueille tout ce
qui vient sur mon chemin - même la douleur, parce que la
douleur est nécessaire pour éprouver la vraie joie. Je
n'ai pas peur de la mort, mais j'ai peur de ne pas accomplir tout ce
que je dois faire dans cette vie.
« Finalement,
j'ai épousé un homme blond dont je sais qu'il était
celui que l'Être m'a montré. Les deux enfants que j'ai
vu n'ont pas encore rejoint notre famille. »
L'expérience
de Linda au paradis est typique et unique. C'est typique en ce que la
beauté et la sérénité du ciel sont si
vastes qu'elle n'a pas voulu revenir sur terre pour revivre la
douleur et l'angoisse qu'elle y a vécu. Mais ce qui est
unique, c'est la raison pour laquelle elle a choisi de revenir sur
terre. L'Être aurait pu lui ordonner de revenir et elle
l'aurait sans doute fait. Cependant, il a plutôt montré
à Linda ce qui lui manquait, le mariage et la maternité.
Elle avait le choix, et elle a choisi de revenir. On lui a permis de
conserver une partie de son expérience comme souvenir, ce qui
l'a aidé à placer ses problèmes personnels dans
une perspective éternelle.
Une
question qui afflige beaucoup de gens est la suivante : s'il y a
un Dieu tout-sage, tout-savoir et tout-puissant, pourquoi
permettrait-il que des enfants innocents soient maltraités et
tués ?
Howard
S. au cours de sa longue expérience au ciel, a interrogé
ses hôtes angéliques à ce sujet :
« 'Pourquoi
Dieu permet-il la souffrance, la misère, la maltraitance des
enfants, et ce genre de choses dans le monde ?' Je pensais
spécifiquement à l'Holocauste. Si Dieu est si puissant,
pourquoi permettrait-il que des atrocités aussi horribles se
produisent ?
« Les
êtres angéliques m'ont dit que Dieu ne voulait pas les
guerres, mais malgré l’aide qu'il apporte à
l'humanité, malgré l'intervention de ses anges dans ce
monde pour empêcher l'humanité d'être détruite,
les mortels doivent subir les conséquences de leurs actions.
Ils m'ont dit que pour chaque guerre qui s'est produite, Dieu et les
anges célestes en ont empêché des centaines
d’autres de se produire. Dieu sait que parfois l'humanité
ne peut apprendre qu'à
travers la souffrance. Mais ce que les individus souffrent est, dans
une large mesure, la conséquence de leurs propres actions ou
celles des autres, et non de celles de Dieu.
« Parfois,
les innocents souffrent, comme les victimes innocentes de
l'Holocauste. Ils n'étaient pas responsables de ce qui leur
est arrivé là-bas. Les gens qui leur ont fait ça
sont responsables.
Howard
a alors demandé pourquoi Dieu pouvait permettre que cela se
produise. Les êtres ont dit : « Laissez-nous
vous montrer quelque chose. »
« Soudain,
j'étais au dépôt d'Auschwitz, regardant les
soldats décharger des wagons pleins de leur cargaison humaine.
Ils criaient après les gens et les gens étaient
vraiment hébétés lorsqu'ils sont sortis des
wagons pour faire face à des bergers allemands qui aboyaient,
les gardes ukrainiens et lituaniens les poussaient, et il y avait des
médecins et des officiers à la fin de la longue file
qui les triaient. Bien que je ne parle pas l’allemand, j'ai
compris ce qu'ils disaient. J'ai entendu un garde dire à un
autre garde : 'Un bon lot pour l'Angel Maker'. Il riait. Il
parlait du crématorium. Il y avait du feu et de la fumée
qui sortait des cheminées. Toutes les femmes, les enfants, les
malades et les personnes âgées, et les infirmes étaient
emmenés dans cette direction. L'un des êtres a dit :
'Regarde la fumée'. Dans la fumée, j'ai vu toutes ces
âmes qui ne souffraient plus, s'élevant jusqu'au ciel.
Toute leur douleur et toute leur souffrance ont été
effacées, et ils s’en allaient dans une béatitude
parfaite. Des années plus tard, j'ai lu un livre sur
l'Holocauste, et j'ai découvert que les gardes d'Auschwitz
appelaient le crématorium l'Angel Maker par cynisme. »
L'expérience
de Howard a été publiée sous forme de livre
intitulé « My Descent To Death ».
Le
point de vue de beaucoup d'entre nous est tout à fait erroné.
Nous pensons que ce que nous souffrons dans ce monde est mauvais,
voire une forme de punition. Mais du point de vue de Dieu, tout ce
que nous souffrons dans ce monde a un but et une raison, et le
résultat final est toujours pour le bien, si nous choisissons
de l'utiliser pour le bien. L'adversaire, le vieux diable Satan, et
ses serviteurs pensent qu'ils ont gagné quand les
innocents sont mutilés, maltraités et tués.
Comme ils ont tort !
Quand
nous vivons l'adversité, il est vrai qu'une partie de celle-ci
est due aux conséquences de notre propre inconscience, de nos
comportements irresponsables et de nos mauvais choix. Mais
l'adversité n'est pas nécessairement mauvaise, comme
beaucoup d'individus, dont certains ont été mis en
évidence dans ce chapitre, l'ont découvert.
Quel
est le rôle de l'adversité dans la vie de l'humanité ?
— L’adversité
n'est pas une punition.
— L’adversité
est une occasion de grandir.
— L’adversité
n'est pas imposée par un Dieu vengeur.
L'adversité
a été choisie par nous dans notre pré-mortalité
pour ce que nous pouvions en apprendre. L’adversité aide
à développer l'humilité, la patience, et
l'empathie. L’adversité nous sensibilise aux besoins de
nos semblables. L’adversité est un test de notre
caractère spirituel. L’adversité nous aide à
nous purifier et à nous affiner. L’adversité nous
prépare à retourner
au ciel avec les qualités nécessaires pour vivre en
présence de Dieu. C'est l'apprentissage de nos expériences
qui est le but réel de la vie sur terre. Sans défis,
nous ne pouvons pas croître, et plus nous avons de défis
à relever, plus notre potentiel de croissance est grand.
CHAPITRE
12
—
Pourquoi
les infirmités et les handicaps ?
Les
parents sont anéantis lorsque leur bébé naît
avec de graves problèmes. Leurs premières réactions
sont l'incrédulité, le chagrin et la déception. Une fois le choc initial passé, ils ont tendance à
penser à ce qu'ils ont pu faire de mal ou de ce qu'ils n'ont
peut-être pas réussi à faire pour prévenir
cette tragédie. Je sais ce que c'est que de faire tous les
préparatifs pour un enfant tant désiré, pour
découvrir que sa belle petite fille souffrait d'un handicap
grave.
Pendant
les six premiers mois de sa vie, Valérie était un bébé
parfaitement normal. Puis elle a commencé à avoir des
convulsions. Son père raconte :
« Notre
pédiatre nous a adressé à des spécialistes
d'un centre médical régional où l'on a
diagnostiqué chez elle une maladie génétique, la
sclérose tubéreuse. On nous a dit qu'il y avait de
grandes chances qu'elle soit mentalement handicapée. Ses
médecins avaient raison. Au fur et à mesure qu'elle
grandissait, elle est tombée encore plus bas, loin derrière
les enfants de son âge.
« Bien
qu'elle ait été généralement en bonne
santé, au fil des ans, elle a eu des problèmes médicaux
majeurs qui ont entraîné l'ablation d'une grosse tumeur
cérébrale et d'un rein.
« Son
malheur nous a profondément affectés. Ma femme et moi
avons essayé de donner un sens à cette tragédie
en lisant tout ce que nous avons pu trouver sur cette maladie. Nous
avons découvert que la sclérose tubéreuse est
une maladie génétique, mais il n'y avait pas
d'antécédents de cette maladie de part et d'autre de
nos familles. Nous avons alors commencé à explorer ce
que nous aurions pu faire pour causer le problème de Valérie.
« Ma
femme pensait que l'état de Valérie pourrait avoir été
causé par l'iode radioactif qu'elle a pris pour une thyroïde
hyperactive plusieurs années avant la naissance de Valérie.
Je me demandais si je n'avais pas été exposé à
une forme quelconque de rayonnement lorsque je travaillais pour la
Commission de l'énergie atomique. Mais nos recherches sur les
causes possibles n'a rien résolu ; il n'y avait
pas de remède et nous allions devoir nous occuper de Valérie
et de son problème pendant toute sa vie. Parents et amis,
essayant de nous réconforter, faisaient des commentaires tels
que : 'Votre fille a beaucoup de chance d'être née
dans votre foyer. Vous avez une patience incroyable, la compréhension
et l'amour'.
« Nous
avons dû apprendre à faire face et cela n'a pas été
facile. Valérie ne pourra jamais vivre seule, aller à
l'université, se marier ou avoir des enfants, et notre vie ne
sera jamais la même à cause d'elle et de ses limites.
Nous nous sommes demandé à maintes reprises pourquoi un
Dieu bienveillant et miséricordieux aurait infligé un
handicap aussi terrible à notre enfant et, par conséquent,
à nous-même.
« Au
fur et à mesure que les gens ont raconté leurs
expériences, des informations intrigantes et surprenantes ont
été révélées, et pourraient
expliquer pourquoi notre fille est handicapée. Les témoignages
qui ont été partagés par d’autres
familles, m'a aidé, moi et ma famille, à comprendre que
les handicaps et les incapacités ont un impact sur le corps
physique mais pas sur l'esprit. En fait, dans l'ordre éternel
des choses, les handicaps semblent avoir un sens bien différent
de celui de la notion de handicap, tel qu’il est généralement
compris sur terre. »
Un
choix
DeLynn,
présenté dans un chapitre précédent, est
né avec une fibrose kystique, une maladie génétique
sévèrement débilitante qui limite
considérablement les activités et cause des douleurs
constantes, ce qui a un impact sur tous les principaux systèmes
de l'organisme, mais surtout les poumons. Chaque respiration est
accompagnée par une sensation de brûlure intense. La
respiration devient impossible sans traitements journaliers très
lourds et douloureux, mais nécessaires pour nettoyer les
poumons.
Alors
que les individus nés avec la fibrose kystique meurent avant
l'âge adulte, DeLynn a vécu plus de cinquante ans.
DeLynn a vécu une expérience de mort imminente, au
cours de laquelle il a découvert pourquoi il était né
avec la fibrose kystique. Il raconte :
« Je
me demandais souvent ce que j'avais fait pour mériter une
telle punition. J'ai essayé d'être une bonne personne,
mais j'avais dû échouer d'une manière ou d'une
autre, même si je ne savais pas quand ni comment. J'ai connu de
nombreux problèmes médicaux liés à la
maladie.
« Alors
que ma maladie nécessitait une intervention chirurgicale
majeure, après l’opération, j'ai été
surpris d'être moi-même sorti de mon corps. La première
chose que j'ai remarqué, c'est que je pouvais respirer sans
douleur fulgurante. J'ai pris de grandes bouffées d'air,
c'était une expérience exaltante.
« Pendant
un certain temps, je suis resté là, les yeux fermés,
respirant et appréciant ce que c'était d'avoir des
poumons qui ne faisaient pas mal. J'ai aussi remarqué que je
n'avais pas d'autres douleurs. La douleur avait été une
compagne constante tout au long de ma vie, et j'avais appris à
l'accepter comme normale. Mais soudain, tout cela n'existait plus.
Être capable de respirer sans douleur était fantastique.
Je me posais des questions sur ce changement soudain en moi, j'ai
ouvert les yeux et j’ai regardé autour de moi. J'étais
à l'hôpital, et devant moi, il y avait un lit avec un
corps dedans. Je me suis concentré sur le corps et je l'ai
reconnu comme étant le mien. C'est à ce moment-là
qu'il m'est soudain apparu que la raison pour laquelle je ne
ressentais aucune douleur, c'était parce que j'étais
mort.
« J'ai
alors pris conscience d'une voix. C'était une voix douce et
masculine qui n'arrêtait pas de répéter mon nom :
DeLynn, DeLynn. Je me suis tourné vers cette voix et j'ai
dit : 'Quoi ?'
« Comme
la voix n'a pas répondu immédiatement, j'ai demandé :
'Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je
mort ?' La voix répondit : 'Tu es ici parce
que tu as gagné le droit d'être ici à
cause de ce que tu as enduré sur terre. La douleur que tu as
souffert te qualifie pour être ici. Tu as souffert autant de
douleur en trente-sept ans qu'une personne normale aurait pu souffrir
en quatre-vingt-sept ans'.
« J'ai
été surpris. J'ai demandé : 'C'est la
douleur qui m'a amené ici ?' La réponse fut :
'Oui'. Toujours perplexe, j'ai demandé : 'Mais pourquoi
me fallait-il souffrir ainsi ?' Sa réponse m'a totalement
choqué. Il a dit : 'Tu as choisi ta maladie et la
quantité de douleur que tu étais prêt à
souffrir dans cette vie, tu as fait ce choix au ciel avant de
naître'.
« Quand
il m'a dit que c'était mon choix de souffrir pendant ma venue
sur terre, j'étais à la fois étonné et
incrédule. Il a évidemment compris mon incrédulité
parce que j'ai été immédiatement transporté
à un moment avant ma naissance. Je regardais une pièce
d'en haut, mais en même temps j'étais dans la pièce.
C'était une sensation étrange dans le fait que j'étais
à la fois un observateur et un participant. Une trentaine de
personnes étaient assises dans la pièce avec moi et ils
étaient tous habillés de ce qui me paraissait être
des combinaisons blanches.
« À
l'avant de la salle, il y avait une personne qui nous enseignait la
responsabilité au sujet de la douleur. Puis il a dit, et je ne
l'oublierai jamais : 'Vous pouvez tirer des leçons de
deux façons. Vous pouvez avancer lentement dans la vie, et
avoir certaines expériences, ou vous pouvez apprendre
rapidement par le biais de la douleur et de la maladie'. Il a écrit
au tableau les mots 'Fibrose kystique', puis il s’est retourné
et a expliqué comment cette maladie aiderait ceux qui la
prendraient sur eux à réaliser les expériences
qui accompagnent la douleur et l'adversité. Il a ensuite
demandé si quelqu'un voulait bien s'intéresser aux
défis associés à la fibrose kystique. Je me suis
vu lever la main. L'instructeur m’a regardé, a souri, et
a accepté mon offre.
« Après
ça, la scène s'est terminée. L'instant d'après,
j'étais de retour dans mon corps, une fois de plus perclus de
douleur et de poumons brûlants. Mais ma brève expérience
de l'autre côté a changé à jamais ma
perception de moi-même. Je ne me considérais plus comme
une victime. J'étais plutôt un participant privilégié
dans un plan éternel de par mon propre choix. Ce plan, si
j'étais à la hauteur, me permettrait d'apprendre ce
dont j'ai besoin dans la vie mortelle de la manière la plus
rapide possible.
« Certes,
je ne serais pas capable de contrôler l'inévitable
détérioration lente de mon corps mortel, mais je
pourrais contrôler la façon de gérer ma maladie
émotionnellement et psychologiquement. Mon choix d'habiter
dans un corps avec la Fibrose kystique devait m'aider à
apprendre la dignité en soufrant. »
Réaliser
que les handicaps ne nous sont pas nécessairement imposés
et qu'ils sont positifs à long terme, peut être une
puissante et utile motivation. DeLynn a vécu dix ans
supplémentaires à la suite de cette expérience.
Au lieu de se demander « pourquoi moi », il
s'est concentré sur ce qu'il pouvait apprendre de sa maladie
et a utilisé ses connaissances pour réconforter et
aider les autres.
J'ai
trouvé l'expérience de DeLynn, enrichissante et
inspirante, mais unique. Cependant, d'autres recherches ont révélé
que la situation de DeLynn n'était pas unique du tout, comme
le montrent les récits suivants.
Le
cas de Vicki U. est inclus dans ce livre pour plusieurs raisons, mais
« la principale » est que Vicki a été
complètement aveugle depuis sa naissance prématurée.
L'expérience de la mort imminente lui a permis de voir. C'est
ce qu'elle a vu et la grande difficulté qu'elle avait à
expliquer son expérience à partir du point de vue d'une
personne aveugle, qui rend son récit remarquable.
Vicki
est née très prématurément par césarienne
à seulement vingt-deux semaines et ne pesait que trois livres
(1,5 kg) à la naissance. Comme c'était courant chez les
bébés prématurés au milieu du XXe siècle,
elle a été placée dans un incubateur à
sas par lequel on lui administrait de l'oxygène.
Malheureusement, en raison de l'incapacité de bien contrôler
la concentration d'oxygène, Vicki a reçu trop d'oxygène
et, avec environ 50 000 autres prématurés nés
aux États-Unis à cette époque, elle a subi des
lésions du nerf optique qui l'ont rendue complètement
aveugle. Elle n'a jamais eu d'expérience visuelle, pas plus
qu'elle n'a jamais pu comprendre la nature de la lumière.
Au
début de 1973, Vicki travaillait comme chanteuse occasionnelle
dans une boîte de nuit à Seattle. Un soir, à la
fermeture, elle n'a pas réussi à trouver un taxi pour
la ramener chez elle. Elle n'avait qu'une seule option monter dans un
minibus Volkswagen avec un couple de clients en état
d'ébriété. Comme on pouvait s'y attendre, un
grave accident s'est produit, au cours duquel Vicki a été
éjectée de la fourgonnette. Ses blessures étaient
graves et sa vie était en danger. Elle a subi une fracture du
crâne, une commotion cérébrale et des dommages au
cou, au dos et à une jambe. Il lui a fallu un an après
sa sortie de l'hôpital pour qu'elle puisse se tenir debout sans
risque de s'évanouir.
Elle
n'a aucun souvenir du voyage à l'hôpital dans
l'ambulance, mais après qu’elle soit arrivée aux
urgences de l'hôpital, elle s'est réveillée. Elle
a été surprise de se trouver près du plafond en
regardant un médecin et une femme, médecin ou
infirmière, travailler sur un corps. Elle n'était pas
sûre que ce corps fût le sien, mais elle a observé
plusieurs choses qui l'ont convaincue que c'était elle. Elle
avait des cheveux très longs étirés jusqu'à
la taille, et les anneaux sur les doigts.
Vicki
avait toujours porté une bague de mariage distinctive sur sa
main gauche et l'alliance d'or de son père, sur sa main
droite… et ils étaient là.
Vicki
avait une image d'elle-même allongée sur une table, puis
elle s’est retrouvée au plafond. Elle pensait :
« Eh bien, c'est bizarre. Qu'est-ce que je fais ici ?
Si je suis là-haut et que mon corps est en bas, je dois être
morte. »
Presque
immédiatement, elle s'est retrouvée en train de
traverser le plafond de l'hôpital jusqu'à ce qu'elle se
trouve au-dessus du toit du bâtiment lui-même,
contemplant un bref panorama de son environnement. Elle s'est sentie
très exaltée pendant cette ascension et a énormément
apprécié la liberté de mouvement. Elle a
également commencé à entendre une musique
sublimement belle et exquise, d'une harmonie inconnue, semblable au
son de la musique de carillons. Mais sa réaction à
l'idée d'être capable de voir était beaucoup plus
intense - un vrai choc. Elle ne pouvait même pas commencer à
le décrire. « Alors, c'est comme ça !
se dit-elle. Eh bien, c'est même mieux que ce que j'aurais pu
imaginer. »
Avec
une transition à peine perceptible, elle a découvert
qu'elle avait été aspirée dans un tube et s'est
sentie tirée à l'intérieur. L'endroit était
vraiment sombre, et elle savait qu'elle se dirigeait vers la lumière.
Alors qu'elle atteignait la sortie du tube, la musique qu'elle avait
entendue un peu avant, lui paraissait être transformée
en hymnes et ensuite elle a roulé pour se retrouver allongée
sur l'herbe.
Vicki
était entourée d'arbres, de fleurs et d’un grand
nombre de personnes. Elle était dans un lieu de lumière
extraordinaire, et la lumière, Vicki a dit, que c’était
quelque chose que l'on pouvait ressentir aussi bien que voir. Même
les gens qu'elle a vus étaient brillants.
Tout
le monde irradiait de lumière, y compris Vicki elle-même
(Vicki n'a vu que la lumière dans ses différentes
intensités rayonnant en tout. La lumière est composée
de différentes longueurs d'onde. L'oeil voit ces différentes
longueurs d'onde qui sont réfléchies par divers objets,
et que des intensités lumineuses sont autant de couleurs
particulières). Comme Vicki n'a jamais appris ce qu’était
la « couleur » elle ne pouvait parler qu'en
termes de « lumière » et d'intensité
lumineuse.
Vicki
a alors pris conscience des personnes qu'elle connaissait dans la vie
et qui l'accueillaient. Debby et Diane étaient les camarades
de classe aveugles de Vicki, qui étaient décédés
quelques années auparavant, à onze et six ans,
respectivement. Dans la vie, elles avaient toutes les deux été
profondément handicapées et aveugles. Vicki était
bien au courant de leur condition sur la terre. Diane avait été
quelque peu paralysée et avait eu beaucoup de mal à
bouger. Debby avait été très ronde, et avait eu
des problèmes de rétention d’eau. Elle avait une
perfusion dans son cou comme elle était aussi hydrocéphale.
Mais
Vicki était ravie de les voir. Elles n'étaient plus des
enfants et, Vicki les a vues « dans la fleur de l'âge »,
belles, saines et bien vivantes. Debby avait le visage clair,
lumineux et heureux ; Diane était belle et tout son être
rayonnait de lumière. De plus, Vicki a rapporté avoir
vu trois de ses gardiens d'enfance, un couple nommé M. et Mme
Zilk, tous deux décédés et finalement, sa
grand’mère, décédée deux ans avant
l'accident. Sa grand’mère, lui a tendu la main pour la
serrer dans ses bras. Dans ces rencontres, aucun mot n'a été
échangé, seulement des sentiments d'amour et d'accueil.
Au milieu de ce ravissement, Vicki était soudainement remplie
d’un sens total de la connaissance. Elle rapporte :
« J'avais
l'impression de tout savoir, c’était comme si tout avait
un sens. Je savais juste que cet endroit était l'endroit où
je pourrais trouver les réponses à toutes mes questions
sur la vie, et sur les planètes, et sur Dieu, à propos
de tout. C'est comme si l'endroit était le savoir absolu. »
Elle
était inondée d’informations de nature
religieuse, scientifiques et des connaissances mathématiques.
Elle a fini par comprendre des langues qu'elle ne connaissait pas.
Toute cette expérience l'a submergée et étonnée
au plus haut point. Elle poursuit :
« Je
ne connaissais pas les mathématiques et les sciences…
et tout d'un coup, j'ai compris intuitivement presque toutes les
choses sur le calcul et sur la façon dont les planètes
ont été organisées. Et je ne savais rien à
ce sujet… Je sentais qu'il n'y avait rien que je ne saches
pas. »
Au
fur et à mesure que ces révélations se
déroulaient, Vicki remarqua que maintenant, à côté
d'elle, se trouvait un Être dont le rayonnement était
beaucoup plus grand que les personnes qu'elle avait rencontrées
jusque-là. Immédiatement, elle reconnut cet Être
comme étant Jésus (car elle l'avait déjà
vu une fois auparavant, lors de sa NDE de 1963). Il la salua
tendrement, tout en lui transmettant son enthousiasme pour sa
nouvelle connaissance et sa joie d'être à nouveau avec
elle.
Par
télépathie, le Sauveur communiquait à Vicki :
« N'est-ce pas merveilleux ? Tout est beau ici, et
tout est en harmonie parfaite. Mais tu ne peux pas rester ici
maintenant. Ce n'est pas ton heure d'être ici et tu dois
retourner sur la terre ». Vicki a réagi, avec une
déception extrême et a protesté avec véhémence :
« Non, je veux rester avec toi ». Mais le
Sauveur lui a assuré qu'elle reviendrait mais pour l'instant,
elle devait y retourner et apprendre. « Apprends davantage
sur l'amour et le pardon ».
Toujours
réfractaire, Vicki a alors compris qu'elle avait besoin
de retourner sur terre pour
acquérir plus d’expérience, notamment avec ses
propres enfants. Vicki, qui était à l'époque
sans enfant, mais qui voulait désespérément en
avoir (et qui a depuis lors donné naissance à trois
enfants), est devenue tout à coup presque impatiente de
retourner sur la terre.
Cependant,
avant que Vicki ne reparte, on lui a donné une dernière
vision. Elle a vu toute sa vie depuis sa naissance dans un panorama
complet. Tandis qu'elle regardait, des commentaires ont été
faits doucement pour l'aider à comprendre la signification de
ses actions et de leurs conséquences (il semble très
probable qu'on lui ait aussi montré le rôle que ses
infirmités ont joué dans sa vie).
La
dernière chose dont Vicki se souvient, une fois l'examen de sa
vie terminé, ce sont les paroles : « Tu
dois partir maintenant. » Elle a ensuite fait l'expérience
d'un « bruit sourd » et s'est retrouvée
dans son corps, se sentant lourde et pleine de douleur.
L’expérience
de Vicki nous apprend que si notre corps physique peut être
affligé avec tous les types de handicaps, l'esprit, la force
vitale de la personne, ne l'est pas. Ma fille est mentalement
handicapée et affiche des comportements autistiques et elle ne
peut pas apprécier ce que l'on fait pour elle. Mais
l’expérience de Vicki avec Debby et Diane témoigne
que, piégé à l'intérieur de ma fille, son
esprit est d'une beauté fantastique, intelligente, et aimante,
une fille de Dieu. J'ai hâte de rencontrer mon enfant dans
toute sa personnalité merveilleuse.
L'expérience
de Neil l'a aidé à comprendre pourquoi il avait été
gravement handicapé à l'âge de dix ans.
Contrairement à de nombreuses personnes qui sont handicapées
dans leur jeunesse, qui apprennent à accepter et à
vivre avec leur handicap, Neil est devenu de plus en plus déprimé
et découragé à mesure que le temps passait.
C'est au cours d'une des journées les plus sombres de sa vie
qu'il a vécu une expérience qui l'a totalement changé.
Il raconte :
« J'appartenais
à une famille fière et plutôt digne et j'étais
très fier de mon héritage, mais je me suis aussi rendu
compte qu'en raison de mon état d’handicapé, je
ne présentais pas une apparence conforme. Les gens qui m'ont
rencontré pour la première ou qui m'ont vu dans la rue
ont été choqués par mon apparence. Leurs
réactions m’a blessé dans ma fierté et je
me suis senti totalement misérable.
« Un
jour, alors que j'étais extrêmement déprimé
et m'apitoyant sur mon sort, une vision glorieuse a éclaté
en moi. Ce n'est pas une seule scène que j'ai vu mais toute
une série, comme de regarder un film. J'ai vu mon existence
dans le monde des esprits, mon existence de mortel et mes récompenses
futures. J'ai compris qu'avant de venir sur terre, on m'avait donné
l'occasion de choisir les récompenses que je pouvais recevoir.
« J'avais
délibérément fait ces choix. Je pouvais voir les
récompenses que j'avais choisies et j’avais compris
qu'une telle récompense ne pouvait être obtenue que par
la souffrance mortelle. En fait, je dois être un infirme et
endurer de graves douleurs physiques, les privations et l'ignominie,
pour un temps.
« J'ai
réalisé que j'avais insisté pour qu'il en soit
ainsi. J’étais tout à fait au courant des
épreuves de mon existence et des récompenses qui
l'accompagneraient. J'ai émergé de ma vision avec une
conviction bien arrêtée que de se rebeller contre mon
existence, n’était pas la chose à faire mais que
c’était une violation de la promesse délibérée
et de l'accord que j'avais conclu avec mon Père. »
Une
protection
Pour
ceux qui ont les handicaps les plus graves, la vie est difficile, non
seulement pour eux, mais aussi pour leurs parents. Ces personnes ne
pourront jamais prendre soin d'elles-mêmes et auront besoin de
soins, d'une supervision et d'une protection constantes. Pourquoi
alors naissent-ils ainsi ? Quelle pourrait être leur
mission sur la terre ?
Au
cours d'une expérience de mort imminente d'une profondeur
inhabituelle, Elane D. dont l'expérience a été
décrite plus haut dans ce livre, a été autorisée
à voir ceux qui traversaient la vie dans des corps affligés
de graves handicaps. Elle rapporte :
« J'ai
été informée que nous sommes tous nés
avec un handicap, certains sont physiques, d'autres émotionnels,
d'autres intellectuels. Ce n'est pas le handicap qui est important
dans le schéma éternel des choses, mais la façon
dont nous les gérons et la façon dont les autres
personnes réagissent aux personnes handicapées. On m’a
montré que ceux qui ont ces graves déficiences mentales
et physiques, sont en même temps protégés par ces
déficiences.
« Notre
Père céleste dès le début, connaît
ses esprits les plus fidèles qui se sont totalement engagés
envers lui. Ils ont fait leurs preuves dans le monde prémortel
et n'ont besoin que de venir sur terre pour recevoir un corps
physique. Mais parce que le diable, ou Satan, qui connaît le
statut bien-aimé de ces êtres, est déterminé
à faire tout ce qui est en son pouvoir pour leur faire du mal,
ces déficiences sont l’assurance qu’il ne peut pas
réussir.
« Ces
esprits viennent sur terre mais dans des corps qui ne peuvent pas
connaître le péché parce qu’ils n’ont
pas la compréhension des conséquences de leurs actes. À
cause de cela, Satan n'a pas de pouvoir sur eux. »
Cette
information a donné à Elane une image complète
et une perspective différente des handicapés mentaux.
Ce sont des êtres nobles qui sont venus sur terre prendre un
corps affligé qui les protège des efforts de Satan et
de ses serviteurs pour les contrôler ou les détruire.
Elle poursuit :
« Anticipant
ma prochaine question, mon escorte m'a alors demandé si je
voulais me voir avant de venir sur terre. Et j'ai dit : 'Oui !'
Je me suis retrouvée en train de regarder à travers ce
qui me paraissait être une fenêtre. Je pouvais me voir et
voir les autres, mais pas distinctement. J'étais assise avec
trois êtres angéliques, et deux autres êtres nous
observaient. J'ai compris que j'étais en train de prendre des
décisions pour ma vie sur terre. C'était un peu comme
si je me préparais à quitter ma maison pour aller à
l'université, et j'étais en train de choisir ma matière
principale et les cours que je devais suivre pour terminer ma
préparation. On m'a donné beaucoup d’options et
je me suis vue en train de choisir ce que j’aimerais apprendre.
J'étais au courant de ma famille et de l’endroit où
je devais naître, et que cette vie me donnerait l'occasion
d'apprendre et de grandir.
« Mon
escorte angélique leva légèrement le bras, et je
vis trente ou quarante jeunes qui semblaient être dans la fleur
de l'âge. Ils conversaient en groupe, tout le monde participait
activement à la discussion. Ils étaient rayonnants,
heureux et appréciaient énormément la compagnie
des uns et des autres. Mais ce qui m'a impressionné le plus
était l'ampleur de la spiritualité qui émanait
de chacun d'entre eux. Plusieurs personnes dans le groupe se
distinguaient de tous les autres, deux d'entre eux en particulier,
une femme aux cheveux bruns, et un jeune homme juste derrière
elle. Je pouvais sentir leur esprit unique et je savais
qu'ils étaient des géants spirituels. Alors que je
regardais ce groupe de gens excités, heureux et aimants, mon
escorte m’a fait savoir que tous naîtraient sur terre
dans des corps handicapés, ou deviendraient handicapés
après leur naissance.
« J’étais
stupéfaite ! J'ai demandé : 'Veux-tu dire que
ces beaux esprits parfaits vont entrer dans des corps qui sont très
imparfaits ?' L'être angélique a dit : 'Oui,
tout à fait et tu rencontreras toutes ces personnes pendant ta
vie, et trois d'entre eux auront un impact profond sur ton
existence'.
« Le
groupe s'est arrêté, mes yeux ont été
ouverts et j'ai vu l'image d'un petit garçon, d’environ
dix ans, et d’une petite fille d'environ trois ans.
« Ces
deux enfants avaient l'apparence du syndrome de Down. La petite fille
était blonde, ses cheveux se détachaient de son visage,
et elle semblait sévèrement déformée.
J'ai été autorisé à voir comment ces
esprits vibrants et rayonnants apparaîtraient avec leurs
handicaps sur la terre afin que le moment venu, je puisse les
reconnaître. Une femme est venue vers moi avec un bébé
dans ses bras. J'ai regardé le bébé. Elle avait
de grands yeux bleus, de longs cils, et gazouillait en riant. Elle
était magnifique. Je ne voyais pas de difformités.
« La
femme qui tenait le bébé a dit sans parler : 'Elle
vivra sa vie d'enfant et, sans jamais dire un mot, elle affectera la
vie de milliers de personnes.'
« On
m'a informé qu'il faudrait attendre de quinze à vingt
ans avant de rencontrer et de connaître les trois personnes que
j'ai vu. On m'a dit aussi que je les reconnaîtrais quand je les
rencontrerais. J'ai ensuite rencontré et reconnu ces trois
enfants et ma vie a été irrémédiablement
transformée par eux. »
Elane
n'a pas mené une vie facile, mais son expérience de
l'autre côté et sa rencontre avec ce groupe d'esprits a
eu un impact significatif sur elle. Elle est devenue très
sensible aux besoins des personnes défavorisées et a
consacré sa vie à soulager la douleur et à aider
les gens à mourir dans la dignité.
Aider
les autres à grandir
Duane
L., le père dans le récit suivant, a découvert
la vraie nature et les capacités de son fils, d’une
façon surprenante, l'aidant ainsi à faire face aux
handicaps terrestres que ce garçon allait connaître. Il
raconte :
« Ma
femme et moi n'avions été mariés que depuis
quelques semaines quand j'ai vécu une expérience
remarquable. Je ne sais pas au juste comment l'expliquer, mais, alors
que j’étais assis dans mon salon, un jeune homme est
apparu. Il avait environ dix-neuf ans. Il avait les cheveux bruns et
un beau sourire communicatif. Il ne m'a pas parlé, mais j'ai
eu l'impression que je le connaissais depuis très longtemps.
Il m'a 'projeté' son sentiment : 'Je t'apprécie.
Je suis content de la vie que tu mènes. Nous nous connaissons
depuis longtemps, je t'aime.'
« Je
savais que c'était un garçon très intelligent,
glorieux, et je me sentais honoré qu'il m'aimait, que j'ai eu
le privilège d'être en sa présence. Puis il a
disparu. J'ai dit à ma femme que j'avais vu ce jeune homme.
J'étais impressionné par lui, mais je n'avais aucune
idée de qui il était.
« Deux
ans plus tard, mon fils est né et, à mesure qu'il
devenait un jeune adulte, il a commencé à ressembler à
quelqu'un que je connaissais. Puis un jour, je me suis rendu compte
qu'il était le jeune homme que j'avais vu dans mon rêve.
Il a le même sourire contagieux, les mêmes manières
et la même apparence. Ce rêve a été d'une
aide et d'un réconfort incommensurable pour moi, mon fils
étant né avec des problèmes majeurs. Ses
médecins n'ont pas encore été en mesure de
diagnostiquer ce qui ne va pas chez lui, mais il est gravement
handicapé mentalement et physiquement. Je ne sais pas comment
j'aurais été capable de gérer les exigences
croissantes de ses handicaps si je n'avais pas eu ce rêve. J'ai
vu le vrai lui, intelligent, parfait en corps et en esprit. Son corps
est peut-être défectueux, mais son esprit ne l'est pas.
« Il
s'est montré à moi deux ans avant sa naissance pour que
je sache qui il est réellement. Il rayonnait un sentiment
indescriptible de noblesse, d'intelligence et d'amour. Cette vision
m'a aidé dans des moments très difficiles avec mon
fils. »
Duane
a montré que l'essence réelle d'une personne n'est pas
le corps physique avec toutes ses imperfections et limitations.
L'âge, les accidents, ou des problèmes sérieux à
la naissance. Mais l'esprit qui habite le corps n'a aucun de ces
défauts. Si les gens qui ont des enfants handicapés
pouvaient savoir ces faits, quelle différence cela ferait pour
les personnes handicapées. Je m'interroge souvent sur l'esprit
qui habite le corps de notre fille handicapée mentale. Ma
femme et moi attendons avec impatience le jour où nous
pourrons nous rencontrer et faire connaissance avec la vraie Valérie.
Comme
Duane, Tom a reçu une visite de la part d’un enfant à
naître. Cet enfant allait devenir son neveu. Il raconte :
« Un
jour, à ma grande surprise, un jeune homme est apparu devant
moi. Je savais qu'il était mon futur neveu. Il avait l'air
tout à fait normal. Il a cherché mon regard, puis il a
demandé : 'M'aimeras-tu comme je suis ?' J'ai appris
le sens de sa question quand il est né avec le syndrome de
Down sévère (Trisomie 21). Il savait avant sa naissance
qu'il aurait un corps et un cerveau handicapés, et que
beaucoup de gens seraient mal à l'aise avec lui. Mais je
savais que c'était un test, autant pour nous que pour lui,
parce que j'avais vu son vrai moi. Je suis devenu son soutien le plus
ardent en aidant ses parents et ses proches à l’aimer et
à l’accepter. »
Au
cours de son expérience de la mort imminente, Roy M. a
observé, de façon très détaillée,
les activités de ceux qui se préparent à venir
sur terre. Il a écrit :
« Peu
importe si la mission de l'un d'eux semblait grande ou petite d'après
les normes de la terre. Selon les standards du ciel, toutes les
missions sont importantes et grandes. Une personne obscure, pauvre,
ou même handicapée sur terre, ou une personne qui n'a
pas d'avenir, qui souffre beaucoup, peut être l'un des esprits
les plus puissants de l'éternité. C'est pourquoi ils se
sont qualifiés pour de telles missions difficiles. »
Il
est intéressant de noter que Roy a utilisé les termes
« qualifié pour » en relation avec des
vies terrestres difficiles. Cette description ne semble pas avoir
beaucoup de relation avec ceux qui souffrent de handicaps sévères.
Peut-être
que la mission de ces personnes est tout autant de mettre à
l'épreuve ceux qui vont prendre soin d'eux que de tester leur
résistance aux afflictions.
C'est
une conclusion que Sandra, a tiré de sa tentative de suicide :
« On
m'a montré que dans la pré-mortalité, les êtres
avaient grandi spirituellement à un tel degré qu'ils
sont venus prendre des corps de handicapés. Ces handicaps
aident les parents et d'autres personnes de l’entourage à
développer des traits de caractère semblables à
ceux du Christ en s'occupant d'eux.
« Si
les parents choisissent d'avorter un bébé juste parce
qu'il pourrait être handicapé, ils découvriront
en fin de compte que c'était une grave erreur. La volonté
de certains esprits d'entrer dans des corps défectueux et
handicapés est un acte d'amour. Lorsque leur sacrifice est
rejeté et que le corps est avorté, ces parents perdent
une occasion extraordinaire d'apprendre et de se développer
spirituellement.
« On
m'a dit que l'adversité que j'avais vécue n'était
pas une punition ou une désapprobation de Dieu. C'était
plutôt une chance pour moi de grandir. J'ai appris que le
suicide n'est pas la solution, quelle que soit la gravité du
problème. »
Quand
Delsi a atteint la seizième semaine de sa quatrième
grossesse, elle a senti qu'il y avait quelque chose qui n’allait
pas avec son bébé. Elle rapporte :
« Pour
confirmer mes impressions, j'ai passé une série de
tests. Je sais à quoi j'étais confrontée. Quand
les tests sont revenus, ils ont révélé que mon
bébé était atteint de trisomie 21. On m'a
fortement encouragé à avorter.
« Je
n'y ai jamais pensé sérieusement. Au lieu de cela, j'ai
décidé d'apprendre tout ce que je pouvais au sujet de
cette maladie. J'ai lu tous les livres que je pouvais trouver et j'ai
cherché sur Internet. J'étais anéantie.
« Je
n'ai jamais autant pleuré de ma vie. Pendant un certain temps,
j'ai lutté avec le sentiment que c'était injuste, une
épreuve dont je ne voulais pas. Puis je me suis senti coupable
d’être dans un tel état d’esprit.
« J'étais
triste pour les limitations de la vie de mon fils, mais j'ai
finalement reçu l'assurance spirituelle qui m'a apporté
réconfort et paix par la connaissance que cela devait être
ainsi. On m'a montré que j'avais été choisie
pour être la mère de Jesse avant même ma
naissance. Et pendant ma grossesse, j'ai senti que quelqu'un veillait
sur moi. Je savais que c'était mon enfant à naître,
mon fils. Il était là pour s'assurer que j'allais bien.
« Un
jour, je l'ai vu, d’une belle apparence. Ce jeune homme qui m'a
dit qu'il savait comment était son corps et qu'il s'en
fichait, qu'il voulait juste venir sur terre et être avec moi.
Cette manifestation ainsi que d'autres manifestations spirituelles
m'ont apporté le réconfort, la paix et la connaissance
que tout cela était censé être. »
Il
est vraiment dommage qu'un grand nombre de parents d'enfants
handicapés ne puissent pas vivre cette expérience. Ils
ressentent de la culpabilité, de la tristesse pour leur enfant
et parfois du ressentiment à cause du temps et de l'énergie
nécessaires pour s'occuper de l'enfant et des restrictions
imposées à leur propre vie. Mais l'idée qu'un
enfant les ait choisis, même s'il doit habiter un corps moins
que parfait, devrait être excitante et certainement stimulante.
L’expérience
de NDE de Denise, qui a failli mourir à l'âge de dix
ans, a été associée à une réaction
diabétique grave. Le personnel médical de l'hôpital
où elle a été emmenée ne s'attendait pas
à ce qu'elle sorte de son coma, mais si par hasard elle en
sortait, elle serait gravement handicapée car il y avait plus
d’un tiers de son cerveau qui a été détruit.
Mais elle s'en est remise
et pour elle, le voile entre ce monde et le suivant est devenu très
mince. Elle est devenue capable de voir et de converser avec des
êtres des deux côtés du voile. Elle a également
découvert qu'elle pouvait voir les auras des gens autour
d'elle. Ce qu'elle voyait comme une aura était une lumière
d'intensité et de couleur différentes émanant
des gens.
Par
exemple, les gens en général avaient une aura jaune,
les gens en colère projetaient du rouge, les guérisseurs
du violet, et ainsi de suite. Très peu rayonnaient de blanc et
encore moins de forte intensité. C'est cette couleur blanche
qu'elle a vue, alors qu'elle n'était pas dans son corps, qui
irradiait de ces êtres qu'elle a vu alors qu'elle était
avec Dieu, dans la ville de la lumière.
Un
jour, alors qu'elle et son père étaient dans un centre
commercial, elle partageait avec lui l’aspect des diverses
auras qu'elle voyait autour d’elle. Ils étaient assis
sur un banc d’où l’on avait une bonne vue sur la
foule. Son père lui a demandé : « Tu
vois encore des blancs » ? « Non, mais
beaucoup de rouges. Oh, celle-là est vraiment rouge ! »
Denise a montré à son père une femme qui agitait
furieusement le doigt devant sa petite fille. La petite était
en larmes, confuse et craintive, mais la femme ne voulait pas
s'arrêter. Elle a évacué toute sa colère
sur cette petite fille.
— Toujours
pas de blancs ? a demandé le père.
— Si,
j’en vois un !
— Où
ça ? Lequel ?
— Celui
en fauteuil roulant, là-bas.
Le
père raconte :
« Je
me suis concentré sur un homme d'âge moyen assis dans un
fauteuil roulant. Qu'est-ce qui le rendait si différent ?
Il était en fauteuil roulant. Quelque chose d'autre ? Je
l'ai étudié. Rien d’extraordinaire ne m'a frappé.
Alors, pourquoi était-il blanc ? Jésus émanait
une lumière blanche et cet homme aussi.
« Le
dimanche suivant, nous sommes partis à l'église un peu
plus tôt que d'habitude. Un groupe venant de l’extérieur
assurait le service de Sainte-Cène. Nous avons trouvé
notre banc habituel et nous nous sommes assis en famille, Denise
juste à côté de moi.
« En
quelques minutes, je sentais Denise devenir un peu nerveuse, mal à
l'aise. J'ai regardé autour de moi et je ne voyais pas
pourquoi elle était mal à l'aise.
« 'Qui
est-ce, papa ?' a demandé Denise en montrant discrètement
montré du doigt le dos d'un jeune homme de taille moyenne qui
devait avoir une vingtaine d'années.
« 'Je
ne sais pas. Il doit être avec le groupe. Pourquoi ?'
dis-je tout en penchant un peu ma tête pour que je puisse voir
clairement son visage.
« 'Il
est blanc, papa !' Elle semblait presque perplexe. Après
trois jours de recherche d’auras blancs dans le centre
commercial, nous n'en avions trouvé qu'un seul, l'homme en
fauteuil roulant.
« 'Papa,
ils sont tous blancs !' Elle se dirigeait vers l'autre côté
de la salle de culte où se trouvait un petit groupe de
personnes sur leur siège. 'Ils sont handicapés,
Denise'. Je lui ai fait remarquer que c'est ce qui attirait son
attention et non les auras. Elle a poussé un petit soupir et
s'est installée sur le banc.
« Je
me suis tourné vers l'homme qu'elle avait vu en premier. Quand
il s'est retourné, il est devenu clair qu'il avait le syndrome
de trisomie 21. Il était handicapé et il avait une aura
blanche. Les autres handicapés de l'autre côté
n'étaient pas nécessairement physiquement handicapés
mais handicapés mentaux. Une idée a commencé à
me venir.
— Denise,
de quelle couleur sont les bébés ?
— Blanc,
papa.
« Une
famille s'est assise en face de nous avec leur fils handicapé,
Erik. Erik secoua la tête au-dessus du banc et m'a souri. Sa
petite tête et son visage déformé ont fait fondre
mon coeur. Ce petit enfant avait quelque chose de spécial.
— Denise,
de quelle couleur est Erik ?
— Bien
sûr Papa'.
« Ce
n'était pas la réponse à laquelle je
m'attendais, mais cela confirmait ce que je savais. Ces esprits avec
un corps qui les empêchait de comprendre et de prendre les
responsabilités de leurs actions, ainsi que tous les petits
enfants, étaient blancs. Ils étaient vraiment des êtres
célestes. Ce n’est pas étonnant que la peine soit
si sévère pour ceux qui leur ont fait du mal. »
Les
personnes handicapées rayonnent la lumière de Dieu et
sont parmi ses bien-aimés. Leur aura blanche pure témoigne
de leur pureté et de leur innocence.
Quelque
temps plus tard, Denise a été invitée à
rendre visite à Erik au nom de ses parents. Un soir, elle a
quitté son corps physique et a voyagé jusqu'à
l'endroit où Erik vivait. Elle a appris qui il était
vraiment et pourquoi il était handicapé. Elle a
raconté :
« Je
suis allée dans la chambre d'Erik. Il dormait à côté
de son frère. Je lui aidit : 'Erik, viens avec moi'. Son
corps est resté là où il était, et un bel
homme se tenait devant moi. Il était comme le Christ parce
qu'il aimait le Christ.
« 'Salut,
Erik. Mon père voulait que je te pose des questions pour tes
parents', ai-je dit en souriant. 'Bonjour, Denise'. Il n'a pas dit ce
nom car il connaissait mon vrai nom que j'ai quand je suis hors de
mon corps. Il a ajouté : 'Je suis content que tu sois là.
Le Christ m'a dit que tu viendrais me parler'. 'Je suis supposée
te demander si tu es heureux', lui ai-je dit. Il a souri et a dit :
'Maman et papa peuvent me voir sourire mais ils s'inquiètent
toujours. Ils ne comprennent pas le voile que j'ai, et qu'il est
différent du leur' (son voile était l'incapacité
de communiquer dans le domaine physique et le voile de ses parents
était l'incapacité de voir les choses dans le domaine
spirituel).
« Il
m’a dit : 'Je sais que mes parents s'inquiètent
pour moi. Ils ont du mal à dépasser mes limites et se
demandent ce que je peux comprendre. Ils ne réalisent pas
vraiment que je suis venu ici à cause d'eux et de mes frères.
Je les aime. J'ai choisi ce corps parce que j'ai promis que je les
aiderais à apprendre et à grandir et ils ont
promis de me guider et de me protéger. Dis-leur que la douleur
et l'inconfort ne dureront que peu de temps. Ça ne durera pas.
Dis-leur que je les aime autant maintenant que lorsque je les ai
choisis en tant que parents. Je comprends leurs faiblesses
spirituelles en comprenant mes limites physiques. Dis-leur que le
temps que nous partageons ensemble est un don glorieux du Père.
Je sais que ce n'est pas facile pour eux, mais quand nous finirons
notre vie sur la terre, ils comprendront, ils se souviendront'. J'ai
ressenti un grand amour tout le temps qu'il a parlé. »
Être
pris au piège dans un corps qui ne permet pas à
l'esprit d’exprimer ses capacités semblerait extrêmement
frustrant pour la plupart des gens qui n'ont pas de perspective
éternelle. Comme les parents d’Erik ne pouvaient pas
communiquer, ils projetaient la douleur et l'angoisse qu'ils
ressentaient sur ce que leur enfant pouvait ou ne pouvait pas faire
ou être. Ils s’inquiétaient de savoir comment Erik
devait se sentir. Mais il ne souffrait pas de cet état et
voulait que ses parents le sachent et comprennent que cette condition
et cette relation était finalement « un don
glorieux du Père ».
En
résumé
Il
est prouvé qu'un grand nombre, si ce n’est tous ceux qui
sont nés avec de graves handicaps figurent parmi les plus
grands esprits qui ont existé dans l'existence prémortelle.
Les déficiences mentales et/ou physiques ne sont pas des
punitions ou des signes de manque de spiritualité ou
d'infériorité. Les personnes affligées n'ont pas
été forcées à prendre ces handicaps, mais
ils les ont acceptés de leur plein gré et les ont
choisis comme faisant partie de leur mission terrestre. Pour
certains, leur handicap est une protection qui leur a été accordée parce qu'ils ont été
extrêmement vaillants.
Pour
d'autres, notamment les parents, leur mission leur donne l'occasion
de se dépasser et de fournir service et amour. Recevoir un
corps est l'une des principales raisons pour lesquelles nous venons
sur terre et même un corps limité répond à
cette exigence.
CHAPITRE
13
—
Le
confort de notre maison
Avant
de venir sur terre, nous comprenions dans quelle mesure nous allions
être confrontés aux défis et à
l'adversité. Nous avons également compris que ces
expériences faisaient partie du plan céleste des choses
et qu'elles nous aideraient à nous préparer pour la
prochaine phase de notre voyage éternel.
En
quittant la présence de Dieu, nous avons reçu
l'assurance que l'aide dont nous aurions besoin pour faire face aux
problèmes que nous rencontrerions inévitablement nous
serait donnée.
Dans
ce chapitre, nous présentons des récits personnels de
personnes qui ont été confrontées à ce
qui leur semblait être des problèmes pratiquement
insurmontables. Certains ont perdu des enfants bien-aimés,
d'autres ont été sévèrement abusés,
et d'autres encore ont connu des problèmes médicaux
majeurs. Quel que soit le défi, ces personnes ont découvert
qu'elles n’étaient pas seules.
Dieu
était conscient de leur sort et leur a fourni de l'aide, sous
une forme ou une autre pour les soutenir.
La
mort d'un enfant
Perdre
un enfant peut être une catastrophe, puisque les parents
s'attendent à ce que leurs enfants leur survivent. Cela viole
tout ce qui semble normal et naturel alors que ce n'est pas
le cas.
Les
parents semblent supposer qu'ils ont des connaissances et des
pouvoirs omniscients qui devraient leur permettre d'identifier et de
contourner les dangers potentiels, qu'il s'agisse de prises
électriques, de piscines, de prédateurs sexuels ou de
troubles génétiques. Le fait de ne pas prévenir
la mort cause de la culpabilité, même lorsqu'il n'y a
absolument rien que les parents puissent faire pour l'empêcher.
De
nombreux parents assument la responsabilité de la mort de
leurs enfants à un tel point qu'ils se sentent responsables de
la mort de leurs enfants, ce qui les paralyse littéralement.
Il n'est donc pas surprenant que parfois les parents en deuil
reçoivent à l’occasion la visite de leurs enfants
décédés.
L'objectif
de ces visites est souvent d'expliquer aux parents qu’ils
n'étaient pas responsables de la mort de leur enfant et que
ces enfants existent toujours et qu'on s'occupe d'eux.
Dans
la littérature, ces apparitions sont souvent appelées
communications après la mort. Alors que toute personne de tout
âge peut revenir après la mort et pour de nombreuses
raisons, dans cette section, la discussion se limitera aux enfants
qui sont revenus pour réconforter leurs parents.
Une
question souvent posée par les parents et d'autres personnes
est la suivante : pourquoi les enfants meurent-ils ?
Elane
D., dont la vaste expérience de la mort imminente a été
racontée et commentée plus tôt, a demandé
à son escorte angélique : « Comment un
Dieu d'amour peut-il permettre aux enfants de mourir, quelles que
soient les circonstances ? » On lui a répondu :
« Les
enfants qui meurent en bas âge ont accompli ce qu'ils avaient à
faire sur terre, c’est à dire de recevoir un corps
physique. Ces esprits ont fait leurs preuves avant de venir sur
terre. Leur mission terrestre accomplie, ils sont de retour chez eux.
Ces esprits retournent au ciel où ils vivent en présence
de Dieu et sont activement impliqués dans son oeuvre. »
L'expérience
de Cindi peu de temps après la mort de son fils nouveau-né
confirme les propos d'Elane. Elle a raconté :
« À
l'âge de dix-huit ans, j'ai eu un bébé qui n'a
vécu que quelques minutes. Mon médecin a dit qu'il
n'était pas sage pour moi de le voir, et encore moins de le
tenir, alors je ne l'ai pas fait.
« Mais
après sa mort, j'ai commencé à me sentir
coupable car moi, sa mère, je ne l'aimais pas assez pour le
tenir et le réconforter quand il est mort. Alors que je
m'asseyais sur mon lit en pleurant pour mon bébé mort,
j'ai senti la présence de quelqu'un dans ma chambre.
J'ai
levé les yeux et j'ai vu un jeune homme debout devant moi. Il
a dit : 'Maman, ne t'inquiète pas pour ce que tu as fait
quand je suis né. Ce n'était pas important. J'ai
atteint mon but d'être né sur la terre'. Il a ajouté
qu'il pourrait à l'occasion se voir accorder la permission de
venir sur terre et de m'aider, moi ou d'autres membres de ma famille.
En me regardant dans les yeux, je sentais un grand amour qui émanait
de lui. Puis il s'est lentement effacé de ma vue. »
Bien
que cette visite n'ait pas éliminé tous les sentiments
de perte que Cindi a éprouvé, elle était
réconfortée de savoir que son fils l'aimait et était
rassurée de ce qu'elle ne l'avait pas tenu dans ses bras avant
sa mort.
Will
a aussi perdu un enfant qu'il aimait beaucoup quand il n'avait que
quelques jours, mais, en raison d'une expérience qu'il a vécue
plus tôt, il s'y attendait. Il rapporte :
« Mon
enfant aîné, un garçon, est né
prématurément. Il n'a vécu que huit jours. Peu
de temps avant sa naissance, j'ai fait un rêve éveillé
où j'étais dans un endroit étrange et où
je me sentais très bizarre, je crois que j’étais
mort. J'étais vêtu d'une robe blanche, ce qui était
surprenant c’est que je portais aussi des bottes de cow-boy
Wranglers ! (ce n’était pas la classe !) J'ai
marché vers un groupe de personnes habillé comme je
l'étais. En m'approchant, j'étais heureux de voir mon
grand-père maternel avec qui j'avais été très
proche quand j'étais enfant, bien qu'il soit mort quand je
n'avais que cinq ans. Avec lui, il y avait plusieurs hommes que je ne
reconnaissais pas, à l'exception d'un grand jeune homme blond.
« J'ai
su immédiatement qu’il était mon fils !
Pourtant, au moment même où je l'ai reconnu, je me suis
rendu compte qu'il ne survivrait pas longtemps sur terre. J'ai jeté
mes bras autour de lui et je pleurais des larmes de joie et
répétais : 'Mon fils, mon fils'. Je me souviens de
ce rêve aujourd'hui, bien des années plus tard, aussi
nettement que lorsque c'est arrivé. Les traits du visage du
jeune homme que j'ai rencontré sont semblables à ceux
de mes deux fils vivants.
« Depuis
lors, j'ai vu des photos de certains de mes ancêtres et je me
rends compte qu'ils étaient les autres hommes que j'ai
rencontrés avec mon grand-père et mon père. Je
me suis réveillé en sachant que mon fils premier né
n'aurait qu'une brève existence mortelle, mais que nous nous
retrouverons joyeusement dans l'au-delà.
« Je
sais que cette expérience a été un cadeau de mon
Père céleste pour m'aider à traverser l'une des
périodes les plus difficiles de ma vie. Même avec cette
connaissance, il m'a fallu plusieurs années pour me remettre
émotionnellement de la mort de mon premier fils. »
Ce
récit révèle beaucoup d'informations sur
l'essence et l'apparence d'un esprit à naître. D'abord,
le rêve vivant de Will lui a permis de voir son fils à
naître et il a pu le voir aussi comme un homme mûr,
adulte. Ensuite, il savait que son fils ne grandirait pas jusqu'à
sa maturité. Finalment, il savait que son fils était
sous la protection de l'un de ses grands-pères aimés.
Dans
l'affaire suivante, Amanda avait un magnifique fils en bas âge.
Elle a vu son fils non pas à l'âge qu'il avait quand il
est mort, mais en tant que jeune homme dans la force de l’âge.
Elle raconte :
« J'étais
juste en train de m'endormir quand j'ai réalisé que ma
chambre devenait de plus en plus claire jusqu'à ce que toute
la pièce soit magnifiquement lumineuse. Je ressentais un
sentiment de chaleur et d'amour parfait. En regardant autour de moi,
j'ai commencé à remarquer que des gens se rassemblaient
autour de mon lit, des centaines de personnes, souriantes, toutes
vêtues de robes blanches. Une voix venant d’au-dessus
d’eux appelait : 'Mammy, Mammy'. J’écoutais
attentivement et la voix a encore appelé 'Mammy'. Je me
demandais ce que pouvait dire ce nom. Alors, je me suis souvenue du
jour où mon fils est mort à l'âge de six mois à
peine, j'avais écrit sa nécrologie et dans ma profonde
tristesse, j'avais mal orthographié Maman en écrivant
Mammy. Tout à coup, j'ai réalisé que cette voix
qui m'appelait Mammy était mon fils qui était mort six
mois plus tôt.
« Une
lumière brillait au-dessus de toutes les personnes assemblées
autour de mon lit, plus brillante qu'eux. Cette lumière
s’approcha jusqu'à ce que la forme distincte d'un jeune
homme d'une vingtaine d'années apparaisse devant moi. C'était
mon fils, Owen ! Il m'a parlé sans paroles, d’esprit
à esprit.
« Il
a identifié les gens qui se tenaient autour de moi comme étant
ma famille et m'a dit qu'ils attendaient le jour où je
pourrais les aider. Il a poursuivi en me disant qu'on lui avait donné
la permission de venir me rendre visite. Il m'a dit qu'il était
heureux des choix que j’aie faits et qu'il m'aimait beaucoup.
Il m'a assuré que nous serions à nouveau ensemble un
jour. Il m'a dit que le monde des esprits nous entoure et que je
devais me réjouir de cela, sachant qu'il était toujours
près de moi. Il m'a informé qu'il devait mourir très
tôt, comme il l'a fait, afin de pouvoir retourner au ciel où
sa mission était de préparer ses frères et
soeurs qui devaient suivre. Il a souri et a dit qu'il devait partir
parce qu'il avait du travail à faire et qu'il était
très occupé.
« Avant
de partir, il m'a dit que les gens autour de mon lit reviendraient me
rendre visite. Et lui aussi, chaque fois que son travail le
permettait.
« J'ai
pleuré à l'idée qu'il me quitte à
nouveau. Les larmes ont commencé à couler sur mon
visage, alors il a tendu la main pour essuyer mes larmes. Je ne
pouvais pas sentir sa main, mais j'ai senti quelque chose. Il a
commencé à s'élever vers le haut. J'ai tendu la
main vers lui, je ne voulais pas le perdre à nouveau, je ne
voulais pas être sans lui. C'est alors que j'ai ressenti un
sentiment d'amour immense, très étonnant. C'était
le sentiment le plus glorieux que j'ai jamais ressenti.
« À
ce moment-là j'ai pensé : 'si c'était ce
que ressentaient deux esprits lorsqu’ils sont réunis,
alors quel ravissement nous devrons ressentir quand nous serons
réunis avec Dieu et tous nos frères et soeurs dans le
ciel !'
Mon
fils a continué à s'élever lentement, jusqu'à
ce qu’il se fonde dans le lointain, puis a disparu. Je me
souviendrai toujours du beau visage de mon enfant que j’ai
découvert adulte. Les gens autour de mon lit m’ont souri
et lentement, la pièce devint floue jusqu'à ce que je
ne puisse plus les voir. »
Ne
serait-il pas merveilleux que tous les parents qui ont perdu un
enfant puissent vivre ce genre d'expérience ? Cela
enlèverait certainement une grande partie de l'angoisse qui
entoure la perte d’un enfant. Ce qui est intrigant dans ce
récit, c'est que la mort de ce nouveau-né était
nécessaire pour faciliter quelque chose d'une telle importance
qu'elle a pris le pas sur toutes les autres priorités,
c'est-à-dire la préparation de ses frères et
soeurs à leur expérience terrestre.
Patricia
avait perdu ses jumelles quelques instants après leur
naissance. Elle était si bouleversée par leur mort
qu'elle envisageait sérieusement de mettre fin à sa
vie.
Une
nuit, elle était particulièrement déprimée
et s'est endormie en pleurant. Elle venait de s’endormir quand
elle a eu une vision miraculeuse dans laquelle un être radieux
lui est apparu, avec ses filles jumelles. Elle raconte :
« L'ange
a posé sa main sur mon épaule gauche et j'ai ressenti
un sentiment de paix et de réconfort pénétrant
tout mon être à son toucher. Mes filles jumelles étaient
avec lui et m'ont dit qu'elles allaient bien. Cette expérience
m'a littéralement sauvé la vie. »
Alors
que l'angoisse de perdre ne serait-ce qu'un seul enfant est
indescriptible, imaginez ce que ce serait de perdre beaucoup
d'enfants, ce qui était hélas très fréquent
dans la période précédant la médecine
moderne.
En
1898, Joseph F. Smith a enterré neuf de ses enfants. Ci-après
le récit du chagrin qu'il a ressenti au moment où il a
perdu son premier, cinquième et neuvième enfants et le
réconfort qu'il a reçu, qui l'a aidé à
accepter et de savoir qu'il ne les avait pas perdus pour toujours. Il
a dit :
« Dieu
seul sait à quel point j'ai aimé ma fille, elle était
la lumière et la joie de mon coeur. Le matin avant sa mort,
après avoir veillé avec elle toute la nuit, car je la
gardais tous les soirs, je lui ai dit. Mon petit ange n'a pas
dormi de la nuit. Elle secoua la tête et répondit :
'Je dormirai aujourd'hui, papa'. Oh ! Comme ces paroles m'ont
transpercé le coeur. Je savais ce que cela signifiait, qu’elle
dormirait du sommeil de la mort. Et la lumière de mon coeur
s'est éteinte. L'image du ciel gravée dans mon âme
a failli disparaître. »
Le
6 Juillet 1879, Joseph a rapporté dans son journal à
propos de la mort de sa fille, Rhonda :
« Je
l'ai prise dans mes bras et j'ai marché avec elle. Elle s'est
réveillée, mais cela n'a duré qu'une heure et
elle est morte dans mes bras à 1h40 du matin. C'est le 5ème
décès dans ma famille. Tous mes tout-petits bien-aimés.
Oh ! Que Dieu nous aide à supporter cette terrible
épreuve. »
À
la mort de sa fille, Ruth, le 17 mars 1898, le neuvième de ses
enfants à mourir, Joseph a eu le droit de voir sa famille dans
l'autre monde. Il a écrit :
« Ô
mon âme ! Je vois ma propre mère tendre les bras et
souhaiter la bienvenue à l'esprit glorieux de ma propre petite
fille ! Ô mon Dieu ! Pour cette vision glorieuse, je
te remercie ! Et là aussi sont rassemblés à
mon père, tous mes charmants et adorables êtres chers,
non pas dans l'impuissance infantile, mais dans toute la puissance,
la gloire et la majesté des esprits sanctifiés, pleins
d'intelligence, de joie, de grâce, et de vérité ! »
Cette
vision était sans aucun doute un grand réconfort pour
Joseph. Il n'avait pas perdu ses filles, ni aucun de ses neuf
enfants. Il ne les a pas vus comme de minuscules bébés,
mais comme de jeunes hommes et des femmes matures. Il a également
été témoin qu'ils étaient avec sa mère
bien-aimée qui était décédée alors
qu’il n'avait que treize ans.
Enfants
mort-nés et fausses couches
Trop
souvent, les médecins, les membres de la famille et les amis
bien intentionnés considèrent les fausses couches comme
étant des événements malheureux, mais dont on
peut facilement se remettre. Il ne faut pas considérer une
fausse couche comme l'équivalent de la perte d'un bébé
et penser que ça devrait être facile pour la mère
de s'en remette. Les mères qui portent ces bébés
se lient avec eux des liens de l'amour, et faire le deuil est aussi
pénible que pour un bébé vivant qui est mort.
Telle
était la situation de Christa M. lorsqu'elle a fait une fausse
couche. Elle raconte :
« Bien
que nous ayons eu trois garçons merveilleux, nous avons
toujours voulu une famille plus grande et nous avons essayé
pendant un certain temps d'avoir un autre enfant. Parce que j'avais
la trentaine, je me demandais si c'était ma dernière
chance de mettre un autre enfant au monde.
« C'était
triste de penser qu'il n'y avait rien que nous pouvions faire pour
empêcher notre perte. Cette fausse couche était une
expérience où personne ne pourrait m'aider ou me
réconforter, ai-je pensé ce jour-là dans le
bureau du médecin.
« Un
grand sentiment d’échec pesait lourdement sur moi, et
j'ai prié : 'Père céleste, donne-moi le
courage de passer cette journée'. J'ai baissé la tête
pendant que des larmes montaient en moi. Puis, au plus fort de ma
tristesse, ces paroles paisibles ont rempli mon esprit et mon coeur :
'Notre Père céleste est heureux que tu aies essayé'.
Mes larmes de tristesse ont soudainement semblé se transformer
en larmes de joie, car notre Père céleste était
heureux que nous voulions d'autres enfants chez nous. La joie que
j'ai éprouvée dans cette connaissance est l'une des
bénédictions les plus douces que j'ai jamais connue. »
Bien
que Christa n'ait jamais vu l'esprit de son bébé perdu,
le fait qu'elle sache que Dieu l'a approuvé d'avoir plus
d'enfants lui a donné un grand réconfort.
Charles
et Rachel ont d'abord souffert de la perte d’un enfant mort-né
puis d'une fausse couche. Ils avaient toujours voulu une grande
famille mais après la fausse couche, Rachel a été
informée par son médecin qu'elle ne pourrait
plus avoir d’enfants en raison de problèmes médicaux
graves. La perte du bébé tant attendu et la nouvelle
qu'ils ne pourraient pas avoir d'autres enfants ont plongé
Rachel dans une profonde dépression.
C'est
au cours de cette période très sombre que Rachel a vécu
une expérience remarquable qui a changé sa vie. Elle
raconte :
« J'avais
donné naissance à un fils mort-né que nous
avions nommé Carl, et quatorze mois plus tôt, j'avais
fait une fausse couche à cinq mois d'une petite fille que nous
avions nommée Sarah. Après avoir perdu Carl je suis
entrée dans une profonde dépression en pensant que
j'étais punie et ne comprenais pas pourquoi.
« Puis,
une nuit, j'ai vécu un rêve extrêmement réel
au cours duquel je me suis retrouvée dans une prairie remplie
de fleurs exquises. Alors que j'étais là, me
réjouissant de la beauté sublime de l'endroit, j'ai vu
un ange marcher vers moi.
« L'être
angélique m'a dit : 'J'ai quelque chose de spécial
à te montrer'. Dans son bras droit, il tenait un bébé
qui semblait avoir six mois, et sa main gauche était tenue par
celle d'une petite fille. Elle était petite, juste une enfant
en bas âge, mais elle pouvait parler. Elle m'a regardé
et a dit : 'Maman, je suis Sarah, et voici mon frère,
Carl. Nous sommes bien. Nous sommes très heureux. Nous
t'aimons beaucoup, et nous ne voulons pas que tu sois encore triste.
Nous serons tous ensemble un jour'. »
Rachel
a remarqué que les deux enfants étaient vêtus
d'une robe blanche. La petite Sarah portait des sandales, mais Carl
était pieds nus. Tous les deux étaient rayonnants. Elle
a demandé à l'ange si elle pouvait les tenir et l'ange
a accepté. Rachel s'est assise sur l'herbe en tenant Carl sur
ses genoux, puis elle a enlacé Sarah avec son bras. Elle ne
pouvait pas contenir ses émotions. Des larmes de joie et
d'amour ont coulé le long de ses joues. Elle leur a dit
combien elle les aimait et combien ils lui manquaient.
Elle
leur a dit aussi que leur père les aimait profondément.
Elle est restée avec eux aussi longtemps qu’elle
pouvait. Quand il fut temps pour eux de partir, elle les embrassa
longuement. Lorsqu'ils sont partis avec l'ange, elle leur a dit une
dernière fois : « Je vous aime ! »
Quand elle s'est réveillée, elle n'était plus
déprimée mais était envahie par un profond
sentiment de paix. Rachel savait qu'elle n'avait pas échoué
en tant que mère. Ses enfants existaient encore, ils étaient
heureux et ils l'aimaient.
L'expérience
de Rachel avec ses deux enfants a changé sa croyance en ce
qu'on lui avait dit au sujet du statut des enfants mort-nés et
des fausses couches. Malgré l'opinion générale
selon laquelle les foetus à naître sont des foetus sans
identité, elle en sait plus maintenant. Elle pensait qu'elle
avait perdu deux bébés mais elle a découvert
qu'en réalité, elle ne les avait pas perdus du tout.
Elle sait avec une certitude absolue qu'ils sont encore les siens et
qu’ils l'attendront quand elle passera de l'autre côté.
L'expérience
suivante est celle d'une jeune femme (E. B.) avec l'esprit d'un
enfant à naître qu'elle aurait un jour. Elle raconte :
« Quand
j'étais très jeune, je pense vers neuf ans j'ai eu la
scarlatine. Quand j'étais dans la phase la plus critique de ma
maladie, je me suis rendue compte qu'il devenait très
difficile pour moi de respirer. Tout dans la pièce était
flou, les murs ont commencé à miroiter et une sorte de
brouillard flottait dans la pièce.
« Juste
au moment où je pensais ne plus pouvoir respirer, j’ai
regardé au pied du lit où la brume s'était
répandue. Là, j'ai vu une petite une fille aux cheveux
longs et blonds. La petite fille ne m’a rien dit et comme elle
était encore à l'intérieur de la brume, je n'ai
pas pu voir clairement son visage, mais je peux dire qu'elle était
très jolie.
« En
même temps, j'ai remarqué que je respirais normalement à
nouveau. Toute ma difficulté à respirer avait disparu,
comme par magie. Je n'arrivais pas à y croire, et pourtant
c'était réel. J'ai posé ma main sur ma poitrine
et j'ai regardé mon corps avec incrédulité.
Quand j'ai regardé vers le haut, la pièce était
de nouveau claire, la brume et la petite fille qui était à
l'intérieur avaient disparu.
« Je
me suis mariée à dix-sept ans. Ma santé était
très fragile et mon médecin a dit à mon mari
qu'il ne serait pas sage pour moi d'avoir des enfants. Mais je
voulais des enfants. Nous avons attendu que ma santé
s'améliore et quatre ans plus tard, à l'âge de
vingt et un ans, je suis devenue enceinte. C'était une
grossesse très difficile dès le début et au
troisième mois, j'étais confinée au lit.
Finalement, ma santé s'est tellement détériorée
que j'ai dû être hospitalisée.
« J'étais
à l'hôpital depuis environ trois heures et je me sentais
très faible. Mes médecins me donnaient beaucoup de
médicaments. J'ai commencé à me sentir très
malade, tout comme lorsque j’avais neuf ans.
« J'étais
allongée dans le lit d'hôpital, toute la pièce a
commencé à devenir floue. Ensuite, la même vision
s’est présentée à moi, comme quand j’avais
neuf ans, la petite fille se tenait juste en face de moi au pied du
lit. J'ai cligné des yeux tellement j’étais
surprise. Cette fois, je pouvais la voir un peu plus clairement. Elle
était blonde, environ sept ans, à la peau claire et aux
traits délicats. Je pouvais même voir une douzaine de
petites taches de rousseur éparpillés sur son nez. Je
lui ai parlé et lui ai demandé qui elle était.
Je m’attendais à ce qu'elle reste silencieuse, comme la
dernière fois que je l'avais vu. Mais elle m’a répondu,
de la plus douce des voix, elle a dit : 'Je suis désolée,
maman, mais je ne peux pas être avec toi cette fois. Tu n'es
pas assez forte pour l'instant. Mais ne t'inquiète pas, je
prierai pour toi, pour que tu sois plus forte'. Puis elle m'a souri
et elle a disparu.
« Après
ça, en dépit de tous les efforts des médecins,
j'ai fait une fausse couche. À mon retour de l'hôpital,
mon mari et moi, étions très frustrés et
déprimés, mais à partir de ce jour-là, ma
santé a commencé à s’améliorer. Six
ans plus tard, j'ai eu une grossesse réussie et j'ai donné
naissance à notre fille, Jennifer.
« Avec
le temps, j'avais oublié la petite fille que j'avais vue à
l'hôpital, mais un jour, quand Jennifer est arrivée
après avoir joué, elle se tenait dans l'embrasure de la
porte avec le soleil qui brillait derrière elle et j'ai été
choquée par ce que j'ai vu. Avec ses longs cheveux blonds
éclairés par le soleil, elle ressemblait à la
petite fille qui était venue me voir dans ma chambre à
l’hôpital. Au fur et à mesure qu'elle grandit,
elle lui ressemble de plus en plus, jusqu'aux taches de rousseur sur
le nez ! »
Cette
jeune femme a été visitée par sa future fille
par deux fois. Une fois, c'était pour la guérir de
complications liées à la scarlatine et la seconde était
pour l'informer de la raison pour laquelle elle ne pouvait pas venir.
Mais elle a dit à sa mère qu'elle ferait ce qu’il
faut.
Elle
est venue quand sa mère était devenue plus forte. Bien
que cette assurance n’ait pas totalement enlevé la
douleur et l'angoisse de la fausse couche, cette jeune femme savait
pourquoi cela s'était produit. Elle était assurée
qu'elle aurait cette merveilleuse petite fille un jour.
Le suicide
Le
suicide d'un enfant bien-aimé est une chose terriblement
difficile à accepter pour les parents. Les sentiments de
culpabilité, le fait de ne pas avoir été là
quand leur enfant a eu désespérément besoin
d’aide. Beaucoup de parents sont incapables d'accepter la mort
de leur enfant et de reprendre le cours de leur vie. Ils souffrent de
sentiments très vifs d'échec et de culpabilité.
De
plus, de nombreuses religions enseignent que ceux qui se suicident
ont violé l'un des commandements de Dieu, donc leur enfant ira
en enfer. Ces craintes que leur l'enfant soit condamné à
l'enfer rend la situation encore plus difficile.
Robert
et Martha O. ont découvert que malgré le suicide de
leur fils, il n'était pas en enfer. Cette assurance est venue
d'une expérience que leur fille de dix ans, Martha Lynn, a eue
avec son frère décédé. Elle raconte :
« J'étais
dans ma chambre à penser à mon frère, troublée
qu'il puisse être en enfer. Le révérend Jones
avait dit au cours d'un de ses sermons que ceux qui se suicidaient
iraient en enfer et brûleraient pour toujours. Je ne pouvais
pas imaginer mon frère en enfer, brûlant pour toujours,
si Dieu nous aimait vraiment. J'aimais mon frère ! Je ne
savais pas pourquoi il s'était pendu, mais je savais qu'il
n'était pas mauvais.
« Pendant
que je pleurais, j'ai remarqué que ma chambre devenait de plus
en plus brillante. J'ai levé les yeux et j'ai vu les murs de
la pièce rayonnant d'une lumière blanc doré.
Tandis que je regardais la lumière, le mur a disparu et j'ai
pu voir un magnifique endroit. C'était comme regarder la télé,
mais c’était réel. Je pouvais voir des gens, des
gens rayonnants, en robes blanches. Ils étaient dans un
magnifique parc avec des arbres, des fontaines et de merveilleuses
fleurs. La lumière était chaude et paisible. Je le
sentais vraiment.
« Puis
j'ai vu Jim. Il n'était pas en enfer ! Il était
dans ce bel endroit. Alors que je le regardais avec un mélange
d'émerveillement et de joie, il s’est tourné vers
moi. Il souriait et avait l'air très heureux. Il s'arrêta
devant moi, me regarda dans les yeux et me dit : 'Je veux que tu
saches que je ne suis pas en enfer. Ce que j'ai fait était
très stupide et irréfléchi. Je ne savais pas à
quel point ce que j’ai fait te blesserait. Je veux que tu dises
à maman, papa et mes amis, que je suis désolé et
que je les aime. Je ne me suis pas rendu service en me suicidant, car
mes problèmes m'accompagnent toujours. Mais je suis avec des
amis et des parents aimants et j’apprends à surmonter
lentement mes problèmes. Dis à maman que grand-père
(son père) travaille avec moi et que quand elle viendra, nous
serons là pour elle'.
« Dans
mon excitation et ma joie, j'ai tendu la main pour étreindre
mon frère, mais il m'a arrêté : 'Jen, tu
n’as pas encore le droit de me toucher. Mais quand ce sera
l'heure pour vous de mourir, je serai là pour vous accueillir
et être avec vous'.
« Sur
ce, il a reculé et la lumière a commencé à
s'estomper. En quelques instants, la fenêtre du ciel s'était
fermée et je regardais le mur de ma chambre. Mais le sentiment
de paix est resté dans ma chambre. Pendant près d'une
heure, je suis restée assise là à penser à
ce dont j'avais été témoin. Enfin, je suis
sortie de ma chambre et je me suis précipitée vers ma
mère en criant : 'Maman, le Révérend Jones
a tort, Jim n'est pas en enfer ! Je le sais que parce que je
l'ai vu et qu'il est au paradis avec Grand-père John !' »
Dans
la Bible, il est indiqué que nous ne sommes pas là pour
juger les autres. Nous ne connaissons pas le coeur et l'âme des
autres, mais Dieu connaît tout. Il est compatissant, aimant et
compréhensif. Il connaît ses enfants et les aime
inconditionnellement. Cela s'est vraiment manifesté dans le
cas de Jim. Il était avec des êtres chers, et ne brûlait
pas en enfer. Jim était très conscient de la douleur
qu'il avait causée aux siens et il regrettait profondément
son acte. Il savait aussi qu'il n'avait pas résolu ses
problèmes en se suicidant, mais il aimait sa famille et avait
besoin de leur transmettre un message pour les rassurer, et leur dire
où il était et qu'il allait bien.
Ce
récit ne justifie pas le suicide puisque les problèmes
terrestres ne sont pas réglés pour autant. Comme Jim
l'a dit à sa soeur, ce qu'il avait fait était un acte
stupide parce que vous ne pouvez pas échapper à vos
problèmes justes parce que vous mourez.
Une
partie de notre mission sur terre consiste à affronter
l'adversité. Mais nous voyons là que certains qui
s'enlèvent la vie sont capables de faire amende honorable pour
leur acte stupide et impulsif.
Messages
aux parents et à d'autres personnes
Dans
le récit suivant, un jeune homme qui avait été
tué dans un accident d'automobile est apparu à sa soeur
de dix ans et à plusieurs parfaits inconnus.
Quin
M. était dans une voiture conduite par sa soeur aînée,
Kelly, lorsqu'ils ont été impliqués dans un
accident bizarre. Kelly a perdu le contrôle de la voiture et a
heurté le double rail de sécurité. Une poutre du
rail a percé le radiateur, traversé le compartiment
moteur et est entrée dans la zone passagers en frappant Quin à
la tête et en le tuant instantanément.
Quin
était un athlète très doué et populaire,
il était aimé et apprécié de tous. Sa
mort a choqué toute la communauté. Peu de temps après
sa mort, Quin est apparu à sa soeur de dix ans, Stacy, pour
l'assurer qu'il allait bien. Il lui a dit de regarder son visage en
tirant ses cheveux sur le côté pour qu'elle puisse voir
son visage qui était parfait. Il a ensuite dit : « Stacy,
dis à maman et papa d'arrêter de pleurer. Tout va bien.
Je suis bien. C'était mon heure de partir. »
Avec
Quin, il y avait son grand-père. Il était mort bien des
années avant qu'elle ou Quin ne naissent, mais il n'y avait
aucun doute dans l'esprit de Stacy, elle savait qui il était.
Après leur visite, elle a couru vers ses parents et leur a
dit : « Maman Papa ! J'ai vu Quin et Grand-père.
Quin m'a montré son visage et il n'a plus aucune marque !
Il a dit qu'il était temps pour lui de partir. Ils étaient
tous les deux vêtus de blanc et juste avant qu’ils s’en
aillent, ils ont agité la main et m’ont souri ! »
Pendant
une veillée aux chandelles à la suite de l'accident,
l'amie de Quin, Nancy, l'a vu se faire escorter par deux êtres
angéliques. Elle a déclaré qu'il la regardé,
puis il a observé tous ceux qui étaient présents
à la veillée a demandé à ses escortes :
« Où est Kelly ? » Un des anges
répondit : « Ne t'inquiète pas à
propos d'elle, elle va bien. Maintenant nous devons partir »
Quin
est apparu plus tard à une autre jeune femme qui avait entendu
parler de lui, mais qui n'avait jamais eu l'occasion de le
rencontrer. Elle a déclaré qu'il s’était
présenté à elle et qu’il lui avait aussi
montré son visage pour qu'elle puisse voir qu'il n'avait pas a
été endommagé de façon permanente par
l'accident.
Il
lui a dit : « Mon corps est parfait. S'il te plaît,
va dire à ma mère et à mon père ce que tu
as vu, dis leur que je vais bien. Dis-leur aussi qu'ils ont des
choses à apprendre et à faire avant qu'ils ne soient
prêts à me rejoindre. »
C'est
à peu près à la même époque qu'une
troisième femme nommée Lisa a eu une expérience
inhabituelle avec la famille de Quin. Elle raconte :
« Mon
mari et moi venions d'aller au lit et la mort tragique de ce jeune
homme agitait mon esprit.
« J'étais
allongée sur le côté droit lorsque j'ai remarqué
un mouvement du coin de l'oeil. J’ai tourné la tête
et un jeune homme se tenait là. J'ai tout de suite su qui il
était, c'était Quin, le jeune homme qui venait d'être
tué dans un tragique accident de voiture. Il était à
environ un mètre de moi, parfaitement visible en trois
dimensions.
« Il
m'a regardé quelques minutes, me fixant dans les yeux. Je
pouvais voir les mèches de ses cheveux qui brillaient comme
des diamants. Son visage ne portait aucune marque de blessure et il
avait un grand sourire. Il a essayé de me toucher, mais sa
main m'a traversé. Il dégageait un sentiment
d'excitation, d'exubérance, de joie complète. Pendant
que nous nous regardions, il s'est élevé lentement vers
le plafond, puis s'est arrêté. À ce moment, un
être de lumière apparut à côté de
Quin et j'ai reçu la nette impression que nous serions tous
ensemble un jour au paradis. J'ai senti que leur manifestation était
pour tous ceux qui pleuraient pour Quin et la façon dont il
est mort.
« Le
message que j'ai reçu de lui était qu'il allait bien et
que nous tous dans la communauté avions besoin d'accepter
qu'il avait tourné une page et que nous devions maintenant
continuer notre vie. Si nous faisions cela, nous serions
éventuellement capables d'être un jour avec lui.
« Quelques
semaines plus tard, j'ai senti un besoin urgent de contacter les
parents de Quin. Je ne les avais jamais rencontrés, mais je
savais que j'avais besoin de leur parler de mon expérience
avec leur fils et de l'Être de lumière. Avec un peu
d’appréhension, je les ai appelés et ils m'ont
invité à venir. Ils ont été très
réceptifs à mon égard et au message de Quin. À
travers leurs larmes, j'ai pu voir la joie que son message leur
apportait. »
Quin
était extrêmement populaire dans son lycée. Il
était un athlète exceptionnel qui tendait la main à
tous ses camarades de classe et enseignants de manière à
les toucher profondément. Quand il a été tué,
beaucoup de ses camarades de classe ont été anéantis
et ont empilé des fleurs et d'autres souvenirs sur le site de
l'accident. Certains lui ont même construit un mémorial
sur place.
Pourquoi
Quin est apparu à tant de gens ? Apparemment, Quin a été
autorisé à revenir et à apparaître à
un certain nombre de personnes pour pouvoir témoigner qu'il
allait bien, que les gens ne devaient pas pleurer sa mort, qu'il
était activement engagé dans un travail céleste
important et qu'ils devaient continuer leur vie. Son apparition, non
seulement à sa soeur, mais à un ami et à deux
inconnus, a aidé sa famille, ses camarades de classe et la
communauté à accepter sa mort.
Une
autre famille a également perdu un enfant de façon
inattendue et tragique. Comme pour Quin, le réconfort a été
accordé à cette famille par une visite directe de
l'enfant décédé, mais pas à un membre de
la famille immédiate.
La
famille Jensen s'était rendue dans un parc d'attraction
populaire. La famille s'amusait bien jusqu'à ce que leur fille
de douze ans, Adrienne, meure subitement, sans aucune raison. Elle
n'avait aucun problème de santé connu. Malgré
l'élan de sympathie et le soutien de leur église et de
leurs amis, les parents n'ont pas pu être consolés. La
nature soudaine et totalement inattendue de la mort d'Adrienne et
l'absence de toute raison apparente les tourmentait. Même avec
l'assurance de leur médecin qu'ils n'auraient rien pu faire,
ils étaient convaincus de leur responsabilité. Ainsi,
ils souffraient non seulement de chagrin, mais d’une
culpabilité obsédante, qu'ils auraient dû être
en mesure d'empêcher sa disparition.
À
cette époque, une jeune fille nommée Becky, paralysée,
était à la piscine avec des amis. Elle était
dans une chaise roulante qui a glissé, la projetant dans la
piscine. Le personnel d'urgence s'est précipité au bord
de la piscine et a pu la réanimer. Quand Becky a récupéré
suffisamment pour parler, elle a demandé à voir la
famille de la jeune fille qui était morte au parc
d'attractions. Elle ne les connaissait pas, mais elle les avait vus à
la télévision locale.
La
famille en deuil a été contactée et a accepté
de rendre visite à Becky. Quand la famille Jensen est arrivée,
Becky leur a dit avec enthousiasme qu'elle avait un message pour eux.
Elle leur a dit : « Quand je me suis noyée,
j'ai été emmené au paradis où j'ai
rencontré Adrienne, votre fille. Elle m'a demandé de
vous dire qu'elle est avec des parents aimants qui prennent bien soin
d'elle. Elle voulait en particulier que je vous dise que vous
n'avez pas à vous inquiéter de la façon dont
elle est morte, parce que ce n'est pas important. »
Ce
message de leur fille décédée a permis à
la famille d'Adrienne de se libérer de leur culpabilité
et de commencer le processus de guérison et de continuer leur
vie. Ils ont remercié Becky et sont partis avec un sentiment
de paix qu'ils n'avaient pas connu depuis la mort de leur fille.
Pendant ce temps Becky avait encore un autre message, cette fois pour
l'évêque de sa paroisse. Elle a insisté pour
qu'elle le voie sur le champ !
Quand
il est entré, elle a saisi sa main et a expliqué :
« Lorsque j'étais morte, j'ai rencontré
votre père. Il veut que vous sachiez qu'il est très
fier de vous et du bon travail que vous faites. » Son
évêque a été choqué. Comment
aurait-elle pu savoir ? Depuis le décès de son
père, il avait pleuré et sérieusement remis en
question son efficacité dans son ministère. Le message
de Becky l'a aidé non seulement à accepter la mort de
son père mais lui a donné l'assurance qu'il réussissait
dans son ministère.
Il
est surprenant de voir comment ceux qui sont dans le ciel nous font
savoir ce dont nous avons besoin. Dans ce cas, les messages ont été
relayés par deux personnes étrangères à
des familles en deuil. La jeune fille paralysée par contre,
n'a pas appris pourquoi elle était infirme.
Ce
qu'elle a appris, c'est pourquoi une autre jeune fille est morte et
que les efforts d'un homme au service des autres, ont été
approuvés par son père décédé.
Quand
Sandy, âgée de 6 ans, a été piquée
par un moustique, elle a contracté une encéphalite
foudroyante, et elle est morte. Voici son récit :
« Je
me suis retrouvée à dériver dans un endroit où
je me sentais chez moi et en sûreté. Au loin, il y avait
une toute petite lumière et je me suis sentie attirée
vers elle à grande vitesse. Je n'avais pas du tout peur. Quand
je suis arrivée à la lumière, j'ai ressenti une
paix et une joie indescriptible, mais surtout un amour inconditionnel
et profond. La lumière était étincelante, comme
un nuage lumineux. J'ai entendu une voix dans ma tête et je
savais que c'était Dieu. Mes parents ne m'ont jamais parlé
de Dieu et ne m'ont jamais emmené à l'église. Je
ne sais vraiment pas comment je l'ai su, mais je le savais. De plus,
j'avais l'impression que cet endroit était ma vraie maison.
« Une
autre belle lumière, plus petite, nous a rejoints. C'était
une fillette d'environ dix ans et elle me ressemblait un peu. Je peux
dire qu'elle me connaissait. Nous nous sommes étreintes et
elle m’a dit : « Je suis ta soeur. J'ai été
appelée d'après notre grand-mère, Willamette,
qui est morte un mois avant ma naissance. Nos parents m'ont appelé
Willie pour faire court. Ils attendaient de te parler de moi quand tu
serais plus âgée et que tu pourrais comprendre la
mort. » Nous parlions entre nous sans parole.
« Elle
m'a embrassé sur la tête et j'ai senti sa chaleur et son
amour. 'Tu dois retourner maintenant, Sandy, dit-elle. Tu dois sauver
maman du feu. C'est très important, tu dois revenir en arrière
maintenant'. Elle l'a dit avec compassion et douceur, en me souriant
tendrement. 'Non, je ne veux pas, ai-je dit, laisse-moi rester ici
avec toi'. 'Maman a besoin de toi pour la sauver du feu', dit-elle à
nouveau, toujours douce. Comme une petite écervelée,
j'ai pleuré et piqué une crise de colère de la
pire espèce. Je suis tombée par terre, j'ai sangloté
et je me suis débattue pour que tout le monde se sente très
mal à l'aise, et j'ai pu voir à l’expression de
leur regard qu'ils étaient extrêmement inquiets.
« On
m'a ensuite montré une scène dans laquelle j'ai vu mes
parents qui étaient assis à côté de mon
lit d'hôpital. Ils ont touché mon corps en suppliant que
je ne meure pas. J'étais très triste pour eux mais je
n'étais pas prête à abandonner la beauté
et les sentiments impressionnants de cet endroit si beau que
je supposais être le paradis. Mon escorte me regardait avec une
grande compassion. Il a pointé alors un doigt sur une autre
lumière qui se formait au loin. Avec grand plaisir, et très
surprise, mon cher ami et voisin Glen, est apparu et a crié
vers moi d'une voix forte : 'Sandy ! Rentre à la
maison ! Rentre chez toi maintenant !' Il l'a dit avec une
telle autorité que j'ai immédiatement arrêté
de pleurer et que je suis soudainement revenue dans mon corps. J'ai
ouvert mes yeux pour voir les visages joyeux et soulagés de
mes parents. Je leur ai parlé de mon expérience dès
que j’ai pu le faire, ce qu'ils ont d'abord appelé mon
rêve. J'ai seulement appris la mort de mon voisin après
que j'ai raconté mon histoire à mes parents. Ils m'ont
dit que notre voisin, Glen, était décédé
d'une crise cardiaque soudaine le lendemain de mon arrivée à
l'hôpital. C'était un gentil vieil homme qui invitait
toujours mon frère et moi et tous les autres enfants du
quartier dans sa cour arrière à jouer avec ses chiens.
Il aimait les enfants et nous donnait de la nourriture, des cadeaux
et des friandises. Sa femme finissait par se lasser de nous et nous
disait de rentrer à la maison. Il la réprimandait et
disait : 'Rose, ne dis jamais à Sandy qu'elle doit
partir, elle peut rester aussi longtemps qu'elle le veut. J'étais
la préférée de tous les enfants qui venaient
chez lui pour jouer'.
« C'était
parce que c'était un tel choc qu'il crie sur moi de cette
façon que je me suis sentie embarrassée par mon
comportement et j’ai stoppé aussitôt ma comédie
pour rester. Je me souviens aussi d'avoir été un peu
blessée à ce moment-là.
« J'ai
fait un dessin de ma 'soeur ange' qui m'avait salué et décrit
tout ce qu'elle m’avait dit. Mes parents étaient
tellement choqués qu'ils se sont levés et ont quitté
la pièce. Après un certain temps, ils sont revenus et
finalement, Ils ont confirmé qu'ils avaient perdu une fille
nommée Willie. Elle était morte d'un empoisonnement
accidentel environ un an avant ma naissance. Ils avaient décidé
de ne pas me parler d'elle ni à mon frère jusqu'à
ce que nous soyons capables de comprendre ce que la vie et la mort
représentaient.
« Au
sujet de la nécessité de sauver maman du feu, elle m'a
dit : 'J'ai pleuré pendant des mois après le
départ de Willie. Si je t'avais perdu aussi, ça aurait
été l'enfer, pire que tout, et j'aurais probablement eu
une profonde dépression'. »
Dans
ce récit, une petite fille a rencontré sa soeur qu'elle
ne connaissait pas et un voisin âgé qu’elle aimait
bien qui était mort. Tous les deux lui ont dit qu'elle avait
besoin de retourner sur terre. Pourquoi ? La réponse fut
de sauver sa mère du « feu ». Alors que
Sandy ne comprenait pas la signification du « feu »,
elle réalisera bien plus tard que ce terme évoquait le
risque de rupture émotionnelle ou mentale totale de sa mère.
Non seulement elle a sauvé la santé mentale de sa mère,
mais elle a aussi pu réconforter ses parents en leur assurant
que leur autre fille vivait encore et était avec des êtres
célestes protecteurs. Il est intéressant de noter que
ni l'encouragement de Dieu ni de sa soeur n'ont convaincu Sandy de
revenir sur terre. Mais quand son voisin qui, à son insu,
était mort pendant sa maladie lui a ordonné de revenir,
elle a répondu immédiatement.
Les abus
La
violence, qu’elle soit physique, émotionnelle ou
sexuelle affecte une personne longtemps après qu’elle a
pris fin. Si les enfants grandissent dans la peur, ils traversent la
vie en éprouvant de forts sentiments d'insécurité,
de dépression et d'indignité. S’entendre dire
qu'ils sont laids, stupides ou mauvais est trop souvent accepté
par les enfants comme vrai, ce qui les handicape et même les
détruit pour la vie. Les abus psychologiques et physiques
peuvent être si graves qu'une intervention céleste
devient nécessaire pour qu’un enfant puisse grandir et
accomplir sa mission.
Jim
H. en est un exemple. Jim était le plus jeune de quatre
garçons et différait de ses trois frères à
bien des égards. Il dit :
« J'ai
un QI supérieur à la moyenne, alors que mes frères
sont extrêmement moyens et mentalement paresseux. Dès
mon plus jeune âge, j'ai été très
athlétique, alors qu'ils étaient maladroits et non
coordonnés. J'ai rarement été malade quand
j'étais enfant, mais mes frères semblaient malades sans
cesse. Aujourd'hui, je reste le seul membre de ma famille qui n'a
jamais été chimiquement dépendant. Quand j'étais
petit, j'ai dû survivre à une série régulière
de passages à tabac par mes frères. Mes parents
alcooliques semblaient penser qu'il n'y avait rien de mal à ce
que je sois le souffre-douleur de tous les maux, réels ou
imaginaires, qu'ils considéraient que la société
leur avait infligé.
« Pendant
ces premières années de mauvais traitements, mon ange
gardien me parlait. Il me disait que j’étais quelqu’un
de bien, que j'étais aimé de Dieu et que j'avais des
talents et des capacités que ma famille ne serait jamais
capable de comprendre.
« Je
ne suis jamais allé à l'école du dimanche ou à
l'église quand j'étais enfant, de sorte que personne ne
pouvait dire que je projetais mes espoirs et ma foi religieuse sur
une sorte d'ami imaginaire.
« Je
suis totalement convaincu que j'ai pu devenir une personne équilibrée
grâce aux communications que j'ai reçu et à
l'amour que j'ai ressenti de mon ange gardien. Savoir qu'il était
toujours là pour moi m'a permis de réussir. J'étais
un étudiant assidu au lycée et au collège. J'ai
obtenu trois emplois à temps partiel et me suis inscrit à
l'université. J'ai reçu mon diplôme en éducation,
et après cinq années d'enseignement, j'ai épousé
une collègue enseignante. Nous avons deux filles que nous
entourons d’amour et d’affection. Je leur parle de la
bonté éternelle de Dieu et de l'amour de leurs anges
gardiens qui les entoureront toujours. »
Ces
interventions dans sa jeunesse ont aidé Jim à réaliser
qui il était vraiment, un enfant de Dieu.
Son
expérience d'amour inconditionnel de la part de son ange
gardien lui a permis de s'élever au-dessus de sa famille
abusive. Ce qui est inhabituel dans l’histoire de Jim n'est pas
seulement le fait qu'il avait un ange gardien, mais le fait que son
ange gardien était avec lui tout au long de sa jeunesse.
De
nombreux futurs parents sont presque submergés par les
responsabilités qui accompagnent la parentalité. Ils
doivent non seulement fournir tout ce dont un enfant a besoin, mais
ils doivent aussi aider l'enfant à développer une bonne
estime de soi, être stimulé intellectuellement et
devenir socialement responsable. Mais la plupart des parents n'ont
pas de formation officielle sur le développement de l'enfant
et craignent d'échouer d'une façon ou d'une autre.
C’était
la préoccupation de Cynthia, la femme dans le récit
suivant. Comme beaucoup d'enfants élevés dans des
environnements dysfonctionnels, elle était très
préoccupée par le fait qu'elle pourrait avoir hérité
de tendances abusives et que ces tendances puissent avoir un impact
sur sa capacité d'être un bon parent aimant. En raison
de cette préoccupation, Cynthia avait peur d'avoir des
enfants. Elle raconte :
« Quand
j'étais enfant, je me suis promis de ne jamais traiter les
enfants comme mon père m'avait traitée. Mais j'ai
hérité d’un tempérament violent et j'ai
craint de ne pas pouvoir me maîtriser si j’avais un jour
un enfant. Donc pendant des années, j'ai cru fermement qu'il
serait peu sage pour moi d'avoir des enfants. Puis je me suis mariée
et j'ai découvert que j'étais enceinte. Mon mari est
très bon avec les enfants et il était ravi. Il m’a
patiemment convaincue avec amour d'aller jusqu'au bout de ma
grossesse, malgré mes craintes.
« Nous
avons décidé de retourner dans le Midwest où
nous avions tous les deux grandi pour entourer notre nouvel enfant du
plus grand nombre possible de parents. Nous avons expédié
nos affaires, puis nous avons pris la route.
« C'est
à ce moment-là que notre fils a fait son apparition.
Nous étions dans le parc national de Bryce Canyon, un endroit
magique ! Nous sommes arrivés tard dans l’après-midi,
nous avons installé notre campement, avons vu quelques
curiosités de l’endroit, puis nous nous sommes installés
pour la nuit. Pendant que je dormais paisiblement, j'ai eu la vision
d'un jeune garçon d'environ trois ans, qui se tenait devant
moi, souriant et rayonnant d'amour. Il s'est présenté
comme s’appelant Bryce, et il m'a fait savoir qu'il était
très heureux que j'aie eu assez de foi pour accepter ma
grossesse. Il a exprimé son enthousiasme à l'idée
d'être un membre de notre famille, que nous étions très
spéciaux et il nous avait spécifiquement choisis. Cette
vision, ou visite a duré presque toute la nuit, et c'était
une expérience si forte que je peux encore m’en souvenir
trois ans plus tard !
« Le
lendemain matin, j’ai dit à mon mari, Kurt, ce qui
m’était arrivé, et je lui ai dit que pour la
première fois de ma grossesse, je me suis sentie détendue
et en paix. Alors que ma date d'accouchement approchait, nous avons
fait tous les préparatifs nécessaires, mais nous
n'avons jamais pris en compte le nom d'une fille 'juste au cas où'.
Nous savions que ce serait un petit garçon blond qui
s'appellerait Bryce !
« Grâce
à l'amour de mon fils, j'ai pu briser le cycle de la violence.
J'ai découvert que je pouvais être une bonne mère
et que j’étais capable de fournir à mon fils un
environnement familial aimant et sain.
« Bryce
a maintenant trois ans, il est plein d'émerveillement et
d'amour. Et il est le portrait craché du garçon qui m'a
rendu visite il y a quelques années ! »
Il
existe un vaste champ de recherche qui prouve que les enfants
maltraités ont tendance à devenir des parents violents
à leur tour. Les inquiétudes de Cynthia n'étaient
donc pas irréalistes. Mais son expérience avec son fils
à naître l'a aidé à se rendre compte
qu'elle pourrait rompre avec ses mauvais traitements et être
une bonne mère. La déclaration de Bryce disant qu’il
l'avait choisie et l'avait attendue, et qu'elle et son mari étaient
spéciaux lui a fait sentir que c'était bien pour elle
d'avoir des enfants. Elle a découvert que sa grossesse était
quelque chose de prévu et planifié depuis longtemps au
ciel.
L'abus
sexuel à tout âge ne peut qu'avoir un effet dévastateur
sur la victime. Cela a été le cas de la jeune femme
dans l'affaire suivante. Le viol à l'âge de trois ans a
eu un impact horrible sur cet enfant, d'autant plus que les parents
de l'enfant étaient froids et distants. Elle rapporte :
« J'avais
presque trois ans en 1960 lorsque j'ai été violée
par un adolescent du quartier. Ce fut une expérience tellement
traumatisante que les hommes me terrifiaient. J'ai aussi connu des
périodes de grande dépression et le sentiment d'être
sans valeur. Je me sentais extrêmement vulnérable, mon
avenir semblait désespéré et le suicide m'a
souvent traversé l'esprit.
« Quand
j'avais presque treize ans, j'étais très déprimée,
désespérée et inquiète quant à mon
avenir. En dépit de tous mes problèmes, je croyais en
Dieu et je l'ai prié. J'ai demandé : 'Pourquoi
suis-je ici ? Y a-t-il quelque chose de prévu pour moi ?'
« Il
y avait toujours beaucoup de gens dans notre maison, mais j’avais
un endroit où je pouvais me retirer, où je pouvais
avoir de l'intimité, c'était le lit superposé
dans ma chambre à coucher. Il était fermé sur
trois côtés, et avec un tissu tiré du haut, je me
sentais en sûreté.
« Je
pleurais, les larmes coulaient le long de mes joues et dans mes
oreilles. Puis j'ai senti une présence dans ma chambre. Cela
m'a fait peur au départ, mais j'ai ressenti une paix
incroyable. J'ai gardé les yeux fermés et j'ai senti
que plusieurs personnes étaient entrées dans ma
chambre.
« J'ai
demandé à Dieu : 'Qui sont ces gens dans ma
chambre ?' Je sentais qu'ils se tenaient debout au-dessus du
sol, juste à côté de mon lit. Je savais que je
pouvais les atteindre mais j'avais peur de bouger. J'ai pensé
qu'ils pourraient partir si j'ouvrais les yeux. L'expérience a
été tellement belle et je me sentais si paisible, si
aimée que je ne voulais pas rompre ce bonheur.
« Alors
j'ai gardé les yeux fermés. Mais je voulais savoir qui
ils étaient et ce qu'ils voulaient. Je sentais que cette
expérience était quelque chose de très important
et j’ai de nouveau demandé à Dieu : 'Qui
sont ces esprits ?' Même si j'avais les yeux fermé,
je pouvais les voir. Ils étaient de jeunes adultes et on m’a
fait savoir que c'était les enfants que j'aurais. Je savais
que c'était vrai et j'ai pleuré de joie, parce que tout
ce que j'ai toujours voulu être, c'était de devenir une
mère. Pas n'importe quelle mère, mais une mère
aimante, avec une belle famille, pleine de tout ce qui était
bon et qu'on m'avait refusé. Avant cette expérience,
j'avais des doutes sur le fait que je pourrais même survivre à
ma dépression et encore moins devenir une mère.
« J'étais
allongé dans mon lit avec mon avenir, mes futurs enfants qui
se tenaient à côté de moi. Chaque enfant était
unique, mais tous étaient unis dans leur pensée et leur
but, se joindre à moi.
« Le
premier enfant s'est avancé et m'a parlé par
télépathie. Elle était vivace, extravertie,
pétillante et ravie que je sois sa mère. Elle m'a fait
savoir qu'elle était enthousiasme de sa chance de venir sur
terre. Elle avait tellement de joie et d'enthousiasme pour la vie
qu'elle ne pouvait pas la contenir !
« L'enfant
suivant s’est lentement fait connaître, d'une manière
plus discrète. Il était plus calme, mais je pouvais le
sentir totalement et complètement. C'était comme si nos
coeurs se touchaient, d'esprit à esprit. Il était
gentil, et affectueux. J'ai ressenti un grand sentiment de gratitude
de sa part qu'il serait mon fils.
« J'ai
aussi vu une seconde petite fille. Ces trois-là, je les ai vus
distinctement. Mais j’ai aussi senti un quatrième
enfant. J'ai alors su que j’aurais quatre enfants.
« J'étais
excitée et ravie et je me sentais tellement heureuse que le
Seigneur m'ait permis de rencontrer ces enfants, ma future famille.
Toute ma vie, je voulais être une maman. Même une maman
de première catégorie, quand nous parlions de ce que
nous voulions être plus tard.
« Je
disais toujours : 'Je veux être une maman, une maman
géniale'. On m'a taquiné beaucoup à ce sujet,
mais c'était vrai. C'est ce que je voulais vraiment être.
Mon Père céleste venait de me révéler que
mon souhait serait exaucé au-delà de mes espérances.
Je
serais une mère si je tenais bon. Cette expérience m’a
apporté un tel réconfort et une telle joie ! Ça
m'a aidé à essayer plus fort, à persévérer
même dans les jours les plus pénibles. Je sais que mon
Père céleste voulait qu'il m'arrive quelque chose de
réconfortant, alors qu'il semblait n’y avoir aucun
espoir. Je lui suis très reconnaissante pour cette expérience.
« Quand
mon premier enfant est né et qu'on me l'a donné, je
l'ai regardé et je l'ai reconnu. J’ai dit : 'Je te
connais. Tu es l'un de ceux qui me sont apparus'. Ce scénario
s'est répété avec chaque enfant à sa
naissance. J'ai reconnu chaque enfant et il y avait une liaison
immédiate entre nous.
« J'ai
été surprise que mon premier enfant soit un garçon
car je m'attendais à ce que mes enfants se présentent
dans l'ordre où je les avais vus. Mais je réalise
maintenant que l'exubérance de ma première fille, sa
nature extravertie et son intense désir de me rencontrer m'ont
amené à la voir en premier. Mon fils qui est né
en premier est beaucoup plus réservé et facile à
vivre. Leur personnalité était bien établie,
bien avant leur naissance. Quand j'ai vu mes futurs enfants, j'avais
presque treize ans et ils avaient hâte de me voir et de
converser avec moi. Mais j'étais tellement submergée
par l’émotion que j’ai coupé court à
leur visite Je savais que je devais être leur mère. Ils
ont exprimé leur joie et cela m'a stupéfié. En
fait, cela m'a accablé, rappelez-vous que je n'étais
qu'une enfant et ces êtres m'apparaissaient beaucoup plus âgés,
plus sages et plus mûrs que moi.
« Je
viens d'une famille violente, inexpressive, sans émotion. Je
me sentais mal-aimée et très peu sûre de moi.
Cette expérience avec mes futurs enfants, de l'amour et de
l'appréciation inconditionnels était donc incroyable.
C'était la première fois de ma vie où je me
sentais importante, désirable, aimée et que mon avenir
s’annonçait si bien. C'était fantastique.
« Plusieurs
années après cette expérience avec ma future
famille, j'avais encore terriblement peur des hommes. En fait, je
craignais qu'il me soit impossible de m'approcher assez près
de l’un d’entre eux pour être capable de tomber
amoureuse et de me marier. J'avais consulté le Seigneur au
sujet de mes préoccupations et de mes craintes lorsque j'ai
reçu une vision dans laquelle on m'a montré mon futur
mari. J'ai vu tous ses traits, la couleur de ses cheveux, la forme de
sa tête, son corps, ses manières, tout sauf son visage.
Je savais que je le reconnaîtrais quand je le rencontrerais, et
en effet, je l’ai reconnu. Je savais sans l'ombre d'un doute
que je serais en sécurité et qu'il ne me ferait aucun
mal.
« La
maltraitance des enfants est dévastatrice. C'est extrêmement
difficile de s'en remettre. Toute votre vie est tellement affectée,
que même malgré la merveilleuse visite que j'ai eue, il
s'immisce toujours dans ma vie.
« Par
exemple, un jour je réfléchissais à propos de
mon enfance et de tout ce qui s'est passé, des choses
horribles qui m'étaient arrivées. J’ai levé
les yeux vers le ciel et j’ai demandé : 'Pourquoi,
Oh mon Dieu, suis-je né dans une famille si violente ?'
J'ai reçu une telle réponse que je suis tombée
sur le sol. J'ai levé les yeux et là se tenait le père
de mon père. J'ai dit à mon grand-père :
'Comment as-tu pu être si méchant et cruel envers mon
père pour qu'il soit devenu si cruel envers moi ?' Il a
répondu : 'Mon père m'a battu si fort que le sang
coulait de ma bouche. Il m’a chassé de la maison à
coups de pieds, quand je n'étais qu'un enfant de sept ans.
J'ai survécu, mais ce n'était pas facile. Je ne savais
pas comment être meilleur. J'ai été un meilleur
père pour ton père que le mien ne l'a été
pour moi'.
« J'y
ai réfléchi et j'ai dit : 'Bon, d'accord'. Puis
j'ai vu la mère de ma mère. Je lui ai demandé :
'Pourquoi n'as-tu pas aimé ma mère ? Pourquoi lui
as-tu fait tant de mal ?' Elle m'a dit : 'Les hommes m'ont
tellement blessée et ont tellement abusé de moi que je
ne savais pas comment aimer, câliner et montrer de
l'affection'. Elle m'a dit que ses parents l'avaient vendue à
son premier mari et qu'il la traitait comme un meuble. 'Mais,
poursuit-elle, j'ai été une meilleure mère pour
ta mère que la mienne ne l'a été pour moi'.
« J'ai
été surprise par leurs déclarations, puis
dérangée par ce qu'ils m'avaient dit. Qui ils étaient,
leur vie, tout cela faisait partie d'un héritage abusif. C'est
alors que j'ai réalisé que s'ils avaient été
de meilleurs parents que leurs parents, je pouvais l'accepter et leur
pardonner. Leur héritage était en partie mon héritage
et moi maintenant, à mon tour, j'ai mieux compris les actions
et le traitement de mes parents.
« Environ
un an plus tard, j’ai reçu le message suivant : 'Je
t’ai donné cette expérience avec tes enfants et
tes ancêtres afin que tu ne la gardes pas pour toi. Je t’ai
laissé faire cette expérience parce que tu fais partie
d'une génération de choix ; tu as été
choisie pour venir sur terre à cette époque pour mettre
fin à ces générations d'abus. Tu dois aller voir
ta famille et partager cette expérience. C'est à
travers toi et cette génération que la réaction
en chaîne abusive dans ta famille cessera'.
« Ce
commandement du Seigneur n'a pas été facile à
suivre. J'avais peur de la façon dont mes parents allaient
réagir, mais j'étais beaucoup plus préoccupée
par les reproches possibles du Seigneur si je ne le faisais pas. J'ai
été très surprise et ravie par la réaction
de mes parents. Ils savaient tous les deux que mon expérience
était bien réelle. Mes soeurs ont également
accepté mon expérience et tentent d'être de
meilleures mères elles aussi. J'ai raconté à mes
enfants mon expérience et l'énoncé de la
déclaration du Seigneur qu'ils sont une génération
élue et que c'est à travers eux que des générations
de parents abusifs prendront fin. »
Cette
femme a découvert qu'elle avait été choisie
– peut-être même volontaire – pour
venir dans sa famille afin de mettre fin à un héritage
d'abus. Bien que les abus persistaient depuis des générations,
au moins les membres des générations successives ont
essayé d'être meilleurs. Mais c'est à elle qu’a
été confiée la mission spécifique de
mettre fin à ce héritage maudit et mortel.
Les problèmes
médicaux
Quiconque
a souffert de graves problèmes médicaux ne les oublie
pas sitôt et ne souhaite pas les répéter. Beth a
connu cette expérience. Sa première grossesse a été
lourde de complications majeures et sa convalescence a été
lente et douloureuse. Quand elle a découvert qu'elle était
à nouveau enceinte, elle est devenue dépressive. Elle
rapporte :
« Bien
que j'aime profondément ma fille, ma grossesse n'avait pas été
une expérience agréable. Je voulais des enfants mais
j’avais très peur de la grossesse, de l’accouchement
et de la période de récupération.
« Quand
j'ai découvert que j'étais enceinte, je me suis
enfoncée dans une profonde dépression. Mes peurs ont
été confirmées car la grossesse était en
effet difficile et elle est devenue
plus difficile au fur et à mesure qu'elle avançait.
Pendant mon huitième mois, j'ai été obligée
de me lever pour aller à la salle de bain huit fois ou plus
chaque nuit. J'ai eu très peu de sommeil et j'étais
totalement épuisée.
« Une
nuit, alors que je me levais pour la dixième fois, j'ai
remarqué qu'il n'était que 3h du matin. Je suis
retournée dans ma chambre pour m’allonger avec
précaution. J'essayais avec peine de trouver une position
confortable quand j’ai senti quelqu'un entrer dans la pièce.
Je n'ai pas eu peur parce que cet être rayonnait d’une
chaleur réconfortante. Je ne voulais pas m'asseoir ni ouvrir
les yeux de peur que ce visiteur s'en aille et que la merveilleuse
sensation qui l’accompagnait s’en aille avec lui. Mais
lorsque j'ai ouvert les yeux, j'ai vu qu'il s'agissait d'un jeune
homme à la fin de l'adolescence. Il était enveloppé
d'une lumière blanche, si blanche et brillante qu'elle
illuminait toute la pièce. Il m'a dit qu'il s'appelait
Jonathan et qu'il était le bébé que je portais.
« Il
a dit très simplement : 'Je suis venu te dire que je
serai bientôt avec toi, très bientôt !' J'ai
réalisé qu'il était là pour me
réconforter et pour m'assurer que toutes mes souffrances
prendraient bientôt fin et que moi et mon bébé
serions bien. Il s'est ensuite éloigné de moi et a
disparu. Le bébé est né peu de temps après.
Tout s'est bien passé. »
La
très brève visite à Beth de son fils à
naître n'a pas éliminé ses problèmes, mais
cela a calmé ses peurs et ses angoisses, et a fait en sorte
que toute son épreuve en valait la peine.
Rebecca
Todd attendait un bébé et elle avait des préoccupations
sérieuses que sa vie très occupée puisse avoir
des conséquences négatives pour son bébé.
Elle raconte :
« Mon
mari et moi avons passé une nuit au lit à parler de
notre avenir. J'aurais aimé pouvoir rester à la maison
avec le bébé, j’étais inquiète. Je
ne voyais pas comment j’allais gérer la pression du
travail. John, mon mari m'a rassurée pour ce qui était
probablement la centième fois en onze semaines de grossesse.
« Pourtant,
j'étais anxieuse. Je n'avais pas de modèle pour cette
situation, ma mère et ma grand-mère avaient été
des mères au foyer. J'avais l'impression que tout était
sur mes épaules. Vers minuit, j'ai ressenti une sensation de
chaleur troublante à l'intérieur de moi. Je me suis
précipitée dans la salle de bains, avec John sur mes
talons. Du sang s’est échappé de moi. Je suis
tombée dans ses bras en pleurant.
« Je
sais que j'ai dit que j'avais des doutes, mais je ne voulais pas dire
que j'avais des doutes sur la façon de s'occuper d'un bébé !
J'avais juste peur. John a essayé de me dire que ce n'était
pas ma faute. Je n'arrêtais pas de sangloter. Il est allé
appeler le médecin. Mon médecin m'a calmée en
disant : 'Essayez de dormir un peu et venez à mon cabinet
à la première heure demain matin. Si vous ressentez de
la douleur, appelez-moi'.
« John
et moi sommes retournés au lit et avons prié ensemble
pour notre bébé. Quelque temps après John, je me
suis endormie, j'ai fait mon propre plaidoyer silencieux : 'S'il
te plaît, Père, ne me laisse pas perdre mon bébé.
Je sais que tu seras là pour m'aider après sa
naissance'. Et je me suis assoupie.
« Ce
n'était pas encore le matin quand j'ai ouvert les yeux. Au
pied de mon lit se trouvait une femme qui ressemblait étonnamment
à ma grand-mère bien-aimée, souriant à un
petit bébé qu’elle berçait dans ses bras.
Mes soucis se sont calmés et j'ai dormi profondément le
reste de la nuit.
« Le
lendemain matin, John me tenait la main pendant que le médecin
m'examinait et surveillait les battements de coeur du bébé.
Finalement, elle a levé les yeux vers nous, a souri et a dit :
'Ça a l'air génial, Becky. Tu n'as pas à
t'inquiéter de l'hémorragie d'hier soir. Votre Bébé
sera parfait !'
« Six
mois plus tard, j'ai accouché d'une fille en bonne santé
et je l'ai regardée avec émerveillement. 'Appelons-la
Megan, en l'honneur de sa grand-mère', ai-je dit. John
acquiesça. »
En
résumé
Ce
chapitre illustre beaucoup de choses à propos de la relation
entre le ciel et la terre.
1.
Ceux qui sont de l'autre côté sont très
conscients de ce qui se passe dans la vie de leur famille sur la
terre.
2.
Le message de ceux qui sont de l'autre côté est que nous
ne sommes jamais seuls. Chacun a de la valeur. Regardez vers Dieu et
Il vous réconfortera.
3.
Les parents qui ont eu un enfant qui est décédé
prennent courage. Cet enfant vit encore, est conscient d'eux et de
leur chagrin, et parfois, il est capable de venir les réconforter
et les consoler.
4.
Pour les parents qui veulent désespérément des
enfants mais qui ne le peuvent pas, c'est leur désir qui est
vraiment important pour Dieu.
5.
Contrairement à la croyance de beaucoup de médecins et
d'autres, les enfants mort-nés et à terme tardif, les
bébés nés de fausses-couches sont des enfants
avec des personnalités et des identités distinctes et
elles se considèrent comme membres de la famille de leurs
parents.
6.
Les gens qui se suicident n’ont pas échappé
par-là à leurs souffrances, mais ils sont laissés
aux bons soins d’êtres aimants et d'un Dieu complètement
compatissant.
7.
La maltraitance de n'importe quel enfant de Dieu est un grand mal,
mais le modèle de la maltraitance peut être brisé.
CHAPITRE
14
—
Protection
de la maison
De
nombreuses personnes ont raconté des situations où leur
vie avait été préservée par des êtres
angéliques. Il existe également de nombreux témoignages
de personnes qui ont été sauvées de la mort ou
d'un préjudice grave par l'intervention du ciel. Dans quelques
cas, des êtres angéliques ont été vus.
La
protection de notre maison céleste peut prendre plusieurs
formes. Dans certains cas, des êtres angéliques sont
envoyés pour protéger et préserver les individus
d'un préjudice grave. Dans d'autres cas, un parent décédé
a reçu la permission d’aider un membre de la famille.
Dans d'autres cas encore, le protecteur est un esprit à naître
qui veille sur les membres
de la famille qu'il rejoindra plus tard.
S'il
est possible de tirer des conclusions à partir des expériences
de personnes qui ont vu dans le domaine pré et post vie, l'une
des plus fondamentales est qu'il y a de l'ordre. Les êtres
angéliques, les membres de la famille décédés,
et ceux qui ne sont pas encore nés ne peuvent voyager sur
terre sans permission ou affectation.
Prenez
John M. par exemple, qui s'est noyé et a laissé une
femme enceinte et cinq petits enfants. Ce sont ses paroles exactes :
« Je
ne peux pas toujours être avec toi. C'est un privilège
rare, Chris, pour moi, de te parler ainsi, de te prévenir et
de te donner des conseils à suivre. »
Les
défunts comme protecteurs
Les
esprits de ceux qui ont déjà vécu sur terre ont
parfois l'occasion de revenir et d'intervenir dans des situations qui
menacent les membres de la famille. Peu importe qu'ils aient vécu
sur terre pendant une courte ou une longue période, récemment
ou dans un passé lointain, à des occasions et dans des
conditions spéciales, ils ont le pouvoir de protéger
ceux qui se trouvent sur la terre.
Janette
W. a eu le coeur brisé lorsque son troisième enfant est
mort-né. Sachant que l'enfant était une fille, elle
l'avait appelée Kayla tout au long de sa grossesse. Kayla est
apparue à Janette à plusieurs reprises, expliquant que
l'une de ses tâches célestes était de veiller sur
ses frères et soeurs en tant qu'ange gardien.
Un
exemple de sa protection s’est manifesté quand sa soeur
de vingt et un ans et des amis ont eu un accident de voiture. Un
camion a heurté le côté de la voiture par deux
fois, cassant la clavicule et l'omoplate de sa soeur. Les témoins
et les secouristes ont certifié que quelqu'un avait protégé
les victimes dans la voiture, sinon ils auraient tous été
tués. Janette a également observé que Kayla
était engagée dans d'autres activités qui l'ont
amenée à changer sa perception de ceux qui sont au
ciel. Elle raconte :
« Une
fois j'ai vu Kayla écrire des listes de personnes, comme si
elle tenait un registre de ceux qui vont et viennent de la terre. Une
autre fois, je l'ai vue à l'église, assis sur le bras
d'un fauteuil. Je lui ai demandé pourquoi elle était
assise sur le bras du fauteuil, d’une façon surprenante,
elle m'a répondu joyeusement : 'Oh, c'est la maison de
mon Père et il me laisse faire !'. Quelle pensée !
Même si nous considérons Dieu comme notre Père
céleste, je n'avais jamais pensé à l'Être
suprême de l'univers comme mon 'papa'. Cette simple évidence
m'a beaucoup aidé. Oui, c'est mon Père et Il m'aime
comme sa fille. Jésus est mon Sauveur, et aussi mon
grand Frère protecteur. J'ai enseigné ces concepts à
nos enfants et nous nous sommes tous sentis beaucoup plus proches de
notre famille céleste. »
L'expérience
de Janette avec l'esprit de sa fille mort-née est intéressante
pour plusieurs raisons.
La
première est qu'un enfant mort-né a un esprit et qu'il
vit ensuite dans le monde post-mortel. Deuxièmement, l'esprit
de sa fille, est apparu à sa mère comme une jeune femme
mûre. Troisièmement, Janette a vu sa fille s'adonner à
un travail important.
Quatrièmement,
sa fille a une relation très étroite avec son Père
céleste. Et finalement, Kayla a assuré sa mère
qu'elle était heureuse, épanouie et aimée. Quel
sentiment de paix cela pourrait donner à n'importe quel parent
endeuillé !
Il
ne s'agit pas d'un cas isolé d’enfants mort-nés
agissant comme des anges gardiens. Quelle que soit la durée du
temps passé sur terre, les liens entre ceux qui sont au ciel
et ceux qui sont sur terre sont forts et durables. Dans les récits
suivants, ceux qui avaient vécu jusqu'à l'âge
adulte avant de mourir sont revenus du ciel pour protéger les
vivants. Par exemple, un jeune enfant a été sauvé
d'une blessure grave ou d'un décès par une grand’tante
qu'elle n'a jamais vue.
Un
jour, Rachel, six ans, et sa mère étaient en train de
regarder un album de photos de famille lorsqu'ils ont découvert
la photo d'une femme vêtue d'un costume d’homme. Rachel
saisit la photo et s'exclama avec enthousiasme : « c'est
tante Betty ! C'est elle qui m'a sauvé ».
Sa
maman n'avait aucune idée de ce dont Rachel parlait. La grande
tante Betty avait été la femme indépendante de
la famille. Elle avait accepté un emploi en tant qu'employée
d'une banque qui avait une succursale à Chicago. Elle portait
un costume la plupart du temps, contrairement à la majorité
des femmes de l'époque. Betty a été tuée
dans un accident de train avant la naissance de Rachel. Elizabeth ne
se souvenait pas d'avoir parlé d'elle à Rachel.
Rachel
a dit qu'elle se souvenait de s'être éloignée
seule, loin des autres enfants pendant une réunion de famille
avec tous ses cousins chez sa grand’mère. Il y avait
beaucoup de nourriture, tout le monde avait apporté ses plats
préférés pour les partager. La maman de Rachel
est devenue si absorbée par tous les préparatifs
qu'elle a oublié de surveiller Rachel. Rachel se souvient
d'avoir exploré la grande maison.
Elle
a vu une porte ouverte sur l'escalier du sous-sol et elle a voulu s’y
rendre, mais une dame portant un costume bleu l'a attrapée et
l'a tirée loin de la porte. Elle a ensuite envoyé
Rachel loin des escaliers. La femme a dit à Rachel qu'elle
était tante Betty et qu'elle ne voulait pas que Rachel soit
blessée. Rachel a dit que tante Betty lui a dit qu'elle seule
pouvait la voir et qu'elle était juste venue « pour
sauver Rachel d'un accident ».
Tandis
que dans de nombreux cas, les protecteurs angéliques sont
vêtus d'une robe blanche éclatante, la tante Betty était
vêtue du même type de vêtements qu'elle avait
l'habitude de porter lorsqu'elle était vivante, ce qui a
permis à Rachel d'identifier sa photo et à sa mère
de vérifier l'identité de Betty.
Dans
le cas suivant, des êtres célestes sont intervenus pour
sauver la vie de nombreux enfants, lorsque David Young et son épouse
ont pris en otages les enfants d’une école primaire à
Cokeville, dans le Wyoming, du 15 au 18 mai 1996.
Les
Young’s sont entrés dans l'école avec un petit
arsenal d'armes et avec une poussette contenant une bombe. Les
Young’s ont rassemblé 156 enfants et enseignants dans
une salle de classe. Pendant que les autorités tentaient de
négocier avec les Young’s, leurs otages se
blottissaient, terrorisés. En fin d'après-midi,
soudainement et sans avertissement, la bombe a explosé,
détruisant la salle de classe. Au moment où la
poussière est retombée, les parents frénétiquement,
ont brisé les lignes de police et se sont précipités
dans l'école.
Les
enfants étaient en sécurité. Les seules pertes
étaient celles des Young’s ! L'expert en bombes
Richard Haskell a fait remarquer : « Dire que c'était
un miracle serait l'une des choses les plus importantes à
faire ».
Beaucoup
d'enfants ont donné une explication simple de leur protection
miraculeuse : ils ont été sauvés par des
gens vêtus de blanc. Par exemple, les soeurs Katrina et Rachel
ont dit à leurs parents que juste avant l'explosion « des
gens » sont venus à travers le plafond et se
tenaient à peu près deux pieds au-dessus du sol. L'une
d'elles a décrit la situation :
« Ils
se tenaient là, au-dessus de nous. Il y avait une mère
et un père et une dame qui détenait un petit bébé
et une petite fille aux cheveux longs. C'était une famille de
gens. La femme a dit que la bombe allait bientôt exploser et
qu’il faudrait écouter notre frère. Il allait
venir, et nous dire quoi faire. Elle m'a dit d'être sûre
que nous ferions ce qu'il nous nous dirait. Ils étaient tous
habillés en blanc, brillant comme une ampoule, mais plus
brillant encore autour du visage.
« La
femme m'a fait me sentir bien. Je savais qu'elle m'aimait. Elle m'a
souri et me parlait avec une belle voix. »
Travis,
frère de Katrina et Rachel, a expliqué :
« Je
n'ai vu personne, rien ! J’ai juste entendu une voix qui
me disait de trouver et d’amener mes petites soeurs près
des fenêtres et de les garder là. J'ai fait ce qu'on m'a
dit. J'ai regardé autour de moi et je les ai trouvées
et leur ai dit de rester là et de ne pas bouger. Elles
jouaient avec leurs amis et je savais qu'elles devaient venir avec
moi. Elles avaient leurs pages colorées. On m'a dit de les
passer par la fenêtre quand la bombe a explosé. »
Dans
les jours qui suivirent, Katrina et Rachel se rappelèrent que
l'homme en blanc semblait être familier, comme s’ils le
connaissaient, et la femme avait des cheveux semblables à ceux
de leur mère. Par curiosité, la famille a regardé
les vieilles photos de parents vivants et décédés.
Katrina a examiné une photo dans un vieux médaillon et
a dit à sa mère : « Elle ressemble à
cette femme, excepté qu’elle n'avait pas de lunettes ».
Puis Rachel a regardé l'image et s'est exclamée avec
enthousiasme : « C'est ça ! C’est
la femme, sauf qu'elle n'avait pas de lunettes ». Leur
mère avait identifié la dame du médaillon comme
étant sa mère, la grand’mère des enfants,
qui était décédée quand leur mère
n’avait que seize ans.
Aucun
des enfants ne semblait effrayé ni surpris de voir des gens
vêtus de blanc, flottant au-dessus du sol. Nathan, six ans, a
rapporté : « Une dame m'a dit que la bombe
allait exploser très vite. Elle m'a dit comment me sauver.
Elle m’a dit d'aller près de la fenêtre, puis de
me dépêcher quand j'ai entendu la bombe exploser. Elle
m’a dit que je m'en sortirais si je faisais exactement ce
qu’elle a dit ». Nathan n'a pas reconnu la dame dont
les directives lui ont sauvé la vie jusqu'à ce que,
plus tard, il ait identifié une photo d’elle dans son
album de famille. Elle était son arrière-grand ’mère
décédée.
Nous
ne savons pas combien d'anges gardiens sont venus à Cokeville,
dans le Wyoming, ce jour-là. Il est clair que certains de ces
anges étaient des membres de la famille, soucieux de protéger
leurs proches pendant leur séjour sur la terre. Cela semble
démontrer que les liens et les préoccupations de la
famille sont éternelles et s'étendent bien au-delà
de la mort.
Ces
préoccupations et interventions se sont traduites par 156
enfants sauvés de blessures graves ou de la mort par les mains
d'un couple dérangé.
Cette
protection a été accordée parce que certains des
enfants avaient ardemment cherché l'aide de Dieu et leurs
prières ont été exaucées.
Le
fait que les liens familiaux éternels existent est également
évident dans le cas suivant. Le père décédé
de Marie B. l'a aidée à survivre à de graves
blessures après qu’elle soit tombée d'une
falaise.
Marie
avait treize ans lorsqu'elle est tombée d'une falaise. Le
crâne était fracturé au point que des fragments
d’os avaient pénétré la cervelle. Elle a
dû attendre plus de trente-six heures dans le ravin avant
d'être secourue. Quand ses sauveteurs sont arrivés, elle
était consciente, calme et rationnelle. Elle a dit aux
sauveteurs que son père lui était apparu et lui a dit
d'être patiente et qu’elle serait retrouvée et
sauvée le lendemain. Elle a été retrouvée
le lendemain et son médecin a essayé de lui dire que
son père était mort et qu’il ne pouvait pas être
avec elle. Mais Marie savait le contraire. Elle savait que c'était
son père qui était resté avec elle et lui avait
donné le courage pendant cette longue et douloureuse nuit
passée coincée dans un ravin effrayant. Être seul
et gravement blessé doit être terrifiant. Mais Marie
n'était pas seule. Son père bien-aimé était
là pour la réconforter, la protéger et la
soutenir jusqu'à ce qu'on puisse l'aider. Elle ne ressentait
pas le besoin de lutter, s’évitant ainsi des
complications supplémentaires dans son crâne fracturé,
lui permettant aussi de conserver ses forces.
Dans
l’histoire suivante Jennifer âgée de cinq ans a
été écrasée par un camion. La façon
dont elle a survécu est miraculeuse – selon la
compréhension du monde. Mais pour Jennifer, ce n'était
pas un miracle. Son histoire a été racontée par
sa mère :
« J'avais
eu la prémonition que quelque chose de grave allait arriver à
ma petite fille. Donc, lorsque l'appel téléphonique
d'un voisin disant que Jennifer avait été écrasée,
j'ai dit : 'Je le savais'. J'ai couru chez mon voisin et j'ai
trouvé Jennifer. Mon mari tenait dans ses bras le corps
ensanglanté de notre fille. Son estomac avait été
écrasé et elle avait été horriblement
lacérée. Elle m'a regardé et m'a dit : 'Je
vais bien, maman, je vais bien, je ne suis pas morte'. Son assurance
m'a complètement sidéré.
« On
m'a dit qu'un camion, d'une tonne à deux essieux, l'avait
écrasée avec les roues arrières. Jennifer était
derrière le camion quand le conducteur a commencé à
reculer. Le conducteur était sous l’emprise de la
marijuana et n'avait pas prêté attention à ce
qu’il y avait derrière lui. Il a dit qu'il sentait que
son camion avait heurté quelque chose qu'il croyait être
un jouet d'enfant, alors il a appuyé sur l'accélérateur
pour le dépasser, s'arrêtant seulement quand il a
entendu un cri étouffé. Quand il est sorti il a vu un
petit enfant sous les roues arrière. Il s'est dépêché
de remonter dans le camion pour dégager son corps. Puis il est
retourné à l'endroit où l'enfant était
couché, l'a saisi et l'a mise sur l'herbe en pensant qu'elle
était morte.
« Pendant
qu'il cherchait désespérément de l'aide,
Jennifer s'est levée et a commencé à lui crier
dessus. Il a été choqué mais soulagé
qu'elle soit encore en vie et l'a amenée chez mon voisin où
mon mari l'a trouvée. Les médecins de l'hôpital
nous ont dit que Jennifer ne passerait pas la nuit. Mais elle a
survécu. Elle était en soins intensifs et souffrait
beaucoup et elle n'arrêtait pas d'appeler son grand-père
Lemmon. Nous avons d'abord pensé qu'elle appelait son
grand-père vivant, mais elle a insisté pour que son
arrière-grand-père Lemmon, qui était en fait son
arrière-grand-père du côté de mon mari,
(qui était décédé de nombreuses années
auparavant) lui vienne en aide.
« Deux
ans plus tard, quand Jennifer avait sept ans, nous sommes allés
à une réunion de famille
dans l'Idaho. L'arrière-grand-mère Lemmon étant
toujours en vie, ce serait l'occasion pour Jennifer de la rencontrer.
Dans la maison de l'arrière-grand-mère, un mur entier
était consacré aux photos des petits-enfants,
arrière-petits-enfants, enfants, conjoints et autres.
L'arrière-grand-père Lemmon a été un
athlète accompli au cours de sa vie. Il était un joueur
de baseball professionnel quand il était jeune et sa
femme avait des photos de lui sur le mur parmi toutes les autres.
« Quand
nous sommes arrivés, mon fils a emmené Jennifer au mur
de photos qu'elle a examiné avec beaucoup d'intérêt.
Puis elle a montré avec enthousiasme une photo de son
arrière-grand-père Lemmon en disant : 'Il y a
grand-père Lemmon ! C'est comme ça qu’il
était quand il est venu me voir pendant que j'étais
était sous le camion, mais il était tout habillé
en blanc !'. Nous avons été étonnés
et nous l'avons interrogé à propos de l'incident. Nous
lui avons demandé si grand-père Lemmon lui avait parlé,
et elle a dit : 'Oui, il m'a dit qu'il m’aimait et que
tout irait bien, et de dire à grand-mère qu'il
l'aimait'.
« L'image
qu'elle avait choisi représentait l'arrière-grand-père
Lemmon quand il avait trente-cinq ans. Il était en salopette
avec la ferme en toile de fond. Je lui ai montré quelques
autres photos alors qu’il était plus âgé,
mais elle a dit qu’il ne ressemblait pas à ça. »
Jennifer
a été réconfortée et sauvée par
son arrière-grand-père. Elle ne l'avait jamais
rencontré mais elle savait qui il était, et connaissait
même son nom. Le grand-père qu'elle a vu n'était
pas un vieil homme, mais un homme dans la fleur de l'âge. Non
seulement il l'a soutenue pendant l'accident et son long et
douloureux rétablissement, mais il lui dit qu'il l'aimait et
lui a assuré qu'elle irait bien, ce qu'elle a accepté
sans douter.
Il
a également été en mesure de transmettre à
travers elle son amour pour sa femme bien-aimée. Ainsi, à
travers un enfant innocent, les liens d'amour se sont étendus
entre les générations et les mondes.
Dans
le prochain récit, une jeune femme aventureuse a été
sauvée d'une mort certaine par l'intervention du ciel.
Bonnie
B. a toujours aimé les défis, donc quand des amis lui
ont suggéré d'aller faire du parachutisme pour fêter
leur diplôme de fin d'études secondaires, elle était
tout partante. Cependant, la veille de leur saut programmé,
tous ses amis se sont désistés. Bonnie a décidé
d'y aller quand même.
Pour
faire un saut, il faut avoir une formation intensive. On a enseigné
à Bonnie comment fonctionne un parachute et ce qu'il faut
faire en cas d'urgence, par exemple comment déployer son
parachute de secours. C'était assez compliqué pour
Bonnie car elle a dû apprendre en très peu de temps.
Bonnie s'est sentie obligée d'écouter cette partie de
la formation avec beaucoup d'attention et elle a mémorisé
toutes les mesures nécessaires pour faire face à une
situation d'urgence en parachute.
Après
la séance d'instruction de six heures, il était temps
pour le saut. Ce saut est appelé un saut de ligne statique
parce qu'une extrémité d'une ligne statique est
attachée à l'avion avec un clip et l'autre extrémité
de la ligne au sauteur. Lorsque le sauteur quitte l'avion, la ligne
statique tire fort et déploie automatiquement le parachute
puis se détache du sauteur. En montant à bord de
l'ancien avion de la Seconde Guerre mondiale, Bonnie a commencé
à ressentir un malaise. Elle a prié notre Père
céleste pour que tout aille bien et pour qu'elle soit en
sécurité. L'avion a décollé et avant que
Bonnie ne s'en rende compte, c'était son tour. Elle a sauté
sans hésitation. Son parachute s'est déployé
mais elle n’a pas eu l’impression de ralentir. Elle a
levé les yeux et a vu que son parachute était en
position appelée « banderole ». Il était
sorti de son sac mais ne s'était pas déployé
correctement. Il était comme une torche se tordant de plus en
plus serré au fur et à mesure qu'elle tombait.
À
la radio, elle entendit : « Numéro six, numéro
six, tu dois tirer ton parachute de réserve. Numéro
six, tire sur le levier de ton parachute de secours ! ».
Elle était numéro six. En entendant la voix,
Bonnie est passée à l'action. Elle a déployé
son parachute de secours. Mais il est allé directement
s’emmêler avec l'autre parachute. Bonnie n'arrivait pas à
croire ce qui lui arrivait. Elle a de nouveau prié Dieu pour
obtenir de l'aide. Elle pouvait entendre l’instructeur lui dire
de démêler ses deux parachutes. Elle a levé les
yeux et a essayé d'atteindre les cordes, mais n’a pu
atteindre seulement que 30 cm au-dessus de sa tête.
Soudain,
elle a vu un homme apparaître au-dessus d'elle. Il était
habillé tout en blanc et il lui a dit tout ce qu'il y avait à
faire, qu’elle allait s'en sortir. Il est ensuite allé
démêler les cordes de son parachute de secours. Au fur
et à mesure qu’elle le regardait, elle a réalisé
qu'elle le connaissait.
C'était
son grand-père paternel qui était décédé
six mois plus tôt. Dès qu'il a fini de démêler
les deux parachutes il lui dit à nouveau que tout irait bien.
Puis il a disparu.
Le
parachute s'est détaché et s'est ouvert. Alors qu'elle
se rapprochait du sol, son parachute principal s'est aussi ouvert et
elle a atterri en toute sécurité et sans aucun mal. Son
instructeur de l'avion a atterri près d’elle. Il avait
vu ses deux parachutes s’entremêler et avait sauté
dans l'espoir de l'aider à démêler ses
parachutes, sinon pour l'attraper et utiliser ses parachutes pour les
porter tous les deux jusqu'au sol. Il a été très
surpris et soulagé quand il a vu son parachute s'ouvrir.
Bonnie
s'est fait dire que sa survie était un miracle. Il n'y avait
pas d'explication possible pour ses parachutes qui s'ouvrent
d'eux-mêmes, après avoir été entremêlés.
L’expérience montre que c’est tout simplement
impossible. Bonnie savait qu’elle avait été
sauvée par son grand-père qui avait été
envoyé par Dieu pour lui sauver la vie, en réponse à
sa prière.
Les
enfants à naître comme protecteurs
Dans
les sections précédentes, les êtres envoyés
pour protéger étaient des parents décédés.
Dans cette section, les intervenants sont ceux qui ne sont pas encore
nés.
Cathy
n'aimait pas conduire dans la neige, surtout la nuit. Son mari
conduisait habituellement dans ces conditions, mais cette nuit-là
elle devait conduire. Sa voiture a dérapé, a quitté
la route, et a fini sa course dans une rivière. Elle raconte :
« J'ai
essayé de pagayer avec la pelle à neige, mais nous
étions pris dans un tourbillon et nous avons tourné en
rond. Mon mari est sorti par la fenêtre et a dégagé
la roue de secours du coffre pour que je puisse flotter. Il a nagé
jusqu'à la rive et j'ai essayé de quitter la voiture
sur le pneu. Malheureusement, le pneu était attaché à
la voiture et je ne pouvais pas l'utiliser pour flotter car il
suivait la voiture qui s’enfonçait. À ce
moment-là, j'étais prête à abandonner. La
mort me semblait une délivrance, car j'allais revoir ma mère
décédée. Mon mari a crié depuis le rivage
et a ensuite semblé disparaître lorsque j'ai coulé
sous la glace. Je me suis résignée à une mort
certaine.
« Puis
j'ai entendu : 'Mais je ne suis même pas encore né !'
Cela ne semblait pas pertinent à l'époque, mais une
main ou une force me saisit par le col de ma veste et tout comme un
chat porte un chaton, m’a propulsé jusqu'au rivage. Nous
avons trouvé une cabane. J'avais tellement froid que j'étais
inconsciente par moments. Puis j'ai entendu à nouveau la
voix : 'Je ne suis pas encore né !'. Nous avons été
secourus le matin.
« Trois
ans plus tard, mon fils est né. La première nuit où
j'étais à la maison avec lui, j'ai eu une vision dans
laquelle j'ai vu ma mère, ma grand’mère et toutes
les femmes qui m'ont précédé allaiter leurs
enfants, et je me suis sentie liée à elles. Alors j'ai
su que c'était mon fils qui avait parlé et qui m’avait
sauvé la nuit de l'accident. »
Cathy
devait vivre pour que son fils naisse. Pour s'assurer que cela puisse
se produire, il est intervenu pour la sauver. Sa vision de toutes les
femmes qui allaitaient leurs bébés, l'aidaient à
identifier qui était son fils et que la maternité fait
partie d'un plan divin.
Dans
le récit suivant, Heinze B. un ingénieur allemand
pendant la Seconde Guerre mondiale, a découvert que ce monde
et le prochain sont beaucoup plus proches qu'il ne l'avait jamais
imaginé. Il était engagé sur un cuirassé
massif, le VonTrippets, navire insubmersible qui constituait une
menace sérieuse pour la navigation alliée et qui
subissait de lourds bombardements depuis plus d'un an.
Finalement,
après de nombreuses tentatives, trente-deux bombardiers
Lancaster ont réussi à franchir les défenses du
Von Trippets et l’ont touché en de nombreux impacts.
L'énorme navire commença alors à chavirer. Les
explosions, le grincement de l'acier et les cris des membres
d'équipage frénétiques étaient partout.
Heinze B. l'ingénieur en chef électricien, travaillait
fébrilement pour sauver l'alimentation électrique du
navire. Puis vint l'ordre du capitaine par l'interphone d'urgence :
« Évacuez les ponts inférieurs ! ».
Avant
que lui et son équipage puissent évacuer, toutes les
lumières sont tombées en panne et le navire a chaviré
complètement à l'envers. Heinze et ses équipiers
se sont eux-mêmes trouvés désorientés dans
le noir absolu. Le niveau de l'eau montait rapidement, ils devaient
trouver un moyen d'atteindre le fond du navire (qui était
maintenant la partie supérieure et la seule partie au-dessus
de l'eau) sinon ils allaient se noyer.
Puis
l'incroyable se produisit. Devant eux apparut un petit garçon,
rayonnant de lumière.
La
réaction de Heinze fut de demander : « Comment
es-tu arrivé ici ? », mais il a reconnu alors
le garçon. C'était son fils, son fils unique qui était
mort des mois auparavant. Alors que Heinze le regardait avec
incrédulité, le garçon a montré du doigt
une écoutille, maintenant visible dans sa luminescence en
disant : « Par ici, Papa ». Les trois
collègues de Heinze voyaient aussi le garçon et ont
demandé à haute voix : « Comment est-il
arrivé ici ? Comment peut-il briller ? »
« Par
ici, papa », a répété le garçon.
Heinze a conclu que le moment était venu d'agir et non de
poser des questions. Vite, il s’est glissé par
l'écoutille pointée par le garçon et a grimpé
sur l'échelle inversée. Comme ses trois équipiers,
Heinze a reconnu l'endroit où ils se trouvaient et a su qu'ils
devaient continuer d'avancer pour avoir une chance de s’en
sortir. À ce moment-là, son fils décédé
a disparu en même temps que sa lumière, mais Heinze
savait où aller.
Devinant
leur chemin, les hommes atteignirent un grand compartiment où
les lumières de secours étaient encore allumées.
Heinze savait que juste au-dessus d'eux se trouvait un grand
compartiment à mazout qui devait être vide. C'était
le dernier compartiment à côté de la double coque
et leur refuge final où ils pouvaient frapper sur la coque
jusqu'à ce que quelqu'un les entende et découpe la
coque, si le bateau n'était pas totalement submergé.
Heinze a forcé l'ouverture d'un couvercle de trou d'homme et
s’est hissé dans la noirceur. La puanteur les rendait
malades avec de la boue de mazout partout. Il faisait nuit noire,
comment pourraient-ils atteindre le sommet ?
Puis
une lumière a percé à nouveau la noirceur,
Heinze a regardé vers elle, s'attendant à voir son fils
décédé, mais cette fois-ci la lumière
rayonnante venait d’une petite fille avec de longues boucles
blondes et des yeux bleus. Elle a dit : « Vous allez
sortir d'ici. » Deux de ses trois compagnons la voyaient
monter dans la chambre huileuse. Puis elle a disparu. Les hommes,
trop étonnés pour parler, étaient confinés
dans des ténèbres si épaisses qu'ils pouvaient
presque en sentir le poids. Leur émerveillement a été
brisé par un bruit de battement à leur droite.
C’était
d'autres survivants qui avaient trouvé leur chemin vers
d'autres compartiments du navire. « Merci mon Dieu, dit
Heinze, nous ne sommes pas seuls ».
Ils
ont frappé sur la double épaisseur de la coque avec
l'espoir d'attirer l'attention de ceux qui se trouvaient à
l'extérieur. Le temps passait, sans réponse en retour.
Les bruits furieux des marins se sont transformés en
tapotements périodiques alors que la fatigue se mêlait
au désespoir. L'obscurité oppressive était
difficile à supporter et la respiration des vapeurs de mazout
ajoutait à la confusion. Heinze était sûr des
bombes, des explosions, des cris, du naufrage du cuirassé
insubmersible, tout cela était réel. Mais qu'en
était-il de son fils décédé et de la
petite fille blonde qui avaient illuminé leur chemin vers la
sécurité ?
Étaient-ils
réels ou était-ce les hallucinations d'un esprit
traumatisé et chimiquement affecté ?
Les
pensées de Heinze furent interrompues par un changement dans
le tapotement. Cette fois-ci, c'était directement au-dessus
d’eux, de l'extérieur ! Bientôt, le
sifflement des chalumeaux de coupe étaient entendus. Ils
allaient être sauvés. La petite fille blonde avait
raison.
Six
ans après la guerre, la famille de Heinze célébrait
l'anniversaire de leur fille de quatre ans. Ils avaient invité
à la fête plusieurs survivants du Von Trippets englouti,
avec leurs femmes et leurs enfants. Pendant que les enfants jouaient,
les survivants ont vu des photos du navire dans un album de coupures
et ont échangé des souvenirs de la guerre.
Après
un certain temps, la petite fille est entrée dans la pièce
et s'est blottie contre son père en regardant une photo du
cuirassé Von Trippets. D'une voix douce, l'enfant de quatre
ans a dit : « Je t'ai vu sur le bateau. C'était
tellement sombre. Je voulais que tu sois mon père et je savais
que tu serais sauvé. » Après avoir dit ça,
la petite fille aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus s'est
retournée et a couru vers la porte pour rejoindre ses amis.
Heinze
et ses compagnons sont restés stupéfaits. Ils l'avaient
vue. Elle était l'enfant rayonnante qui leur avait montré
par où sortir et qui les avait rassurés en leur
disant :
« Tout
ira bien. » Quant à Heinze, des frissons de
reconnaissance l’ont parcouru au fur et à mesure que ses
souvenirs revenaient en lui. Il a mis en contraste le visage de sa
fille de quatre ans avec un visage rayonnant dans les entrailles
noires d'un navire insubmersible, ils ne faisaient qu'un. Pas un
seul, mais deux de ses enfants se sont montrés dans
l'obscurité du navire condamné. Le premier ange, son
fils décédé pointant du doigt la voie de
l'évasion, et le second, son enfant à naître, sa
future fille assurant non seulement leur sauvetage, mais également
l’assurant qu’il serait en vie pour devenir son père.
Cette
histoire fait partie d'un récit beaucoup plus vaste, situé
dans le Musée de la guerre de Londres et elle indique que des
hommes de bien existaient des deux côtés de cette
terrible guerre. Heinze avait pensé qu'il avait perdu son fils
quand il est mort mais a découvert que ce n'était pas
vrai. Son fils vivait encore, était conscient des périls
auxquels son père faisait face et l'avait guidé en
toute sécurité, avec ses compagnons de bord à
travers une zone critique du navire. À ce moment-là, il
les a remis à sa soeur qui n’était pas encore
née. Leurs actions ont été coordonnées,
délibérées et ont sauvé leur père
et ses équipiers. Cette expérience démontre
absolument l'interdépendance de la pré-mortalité,
de la mortalité et de la post-mortalité. Ces mondes
sont liés, coordonnés entre eux, bien que la plupart du
temps, nous ne le voyions pas.
Les
êtres angéliques protecteurs
Dans
les récits précédents, les protecteurs étaient
décédés ou devaient devenir des membres de la
famille. Dans la section suivante, les personnes ont été
protégées par des êtres angéliques non
identifiés. Dans les études de cas suivants, aucun lien
familial ne semble avoir été détecté.
Dans
le premier récit, un jeune enfant et sa mère ont été
gravement blessés dans un accident d'automobile. La mère
rapporte :
« Alors
que nous circulions en voiture, une grosse berline a traversé
l'intersection et nous a frappé de plein fouet. Nous avons été
emmenés d'urgence à l'hôpital où, après
des efforts considérables, ils ont été en mesure
de nous stabiliser tous les deux. Pendant le premier week-end suivant
notre retour à la maison, je me reposais dans ma chambre quand
j'ai senti que quelqu'un se trouvait dans la chambre de ma fille de
trois ans. Lors de notre accident, elle avait été
projetée contre le pare-brise et souffrait de graves blessures
à la tête.
« Je
me suis péniblement mise dans une position assise, j'ai
lentement glissé mes jambes par-dessus le bord du lit, et j'ai
réussi à me mettre en position debout. Je me dirigeais
vers la porte de la chambre de ma fille aussi vite que mes blessures
me permettaient de m’approcher de la porte. Soudain, une voix a
dit : 'Holly, retourne te coucher !' J'ai répondu :
'Mais il y a quelqu'un dans la chambre de mon enfant, je dois aller
la voir'. La voix répéta, mais en des paroles lentes et
délibérées : 'Holly, va te coucher. Tout va
bien'.
« J'y
suis retournée à contrecoeur, je me suis couchée
sur le dos en pleurant, alors que des pensées effrayantes me
traversaient l'esprit. 'Avait-elle des ennuis ? Etait-elle
mourante ? Est-ce que la présence que j'ai senti dans sa
chambre est là pour l'emmener ?' Puis j'ai senti un
sentiment de paix céleste qui émanait de la chambre de
ma fille et j'ai entendu une voix disant : 'Il y a trois anges
avec elle et ils sont là pour la bénir, pour l'aider,
pour qu'elle guérisse, pas pour la prendre'.
« Je
voulais vraiment être avec elle. J'ai pensé que si
j'entrais dans sa chambre, je ne ferais que perturber la bénédiction
d'une manière ou d'une autre. Alors je suis restée dans
mon lit et j'ai prié.
« Dès
que je me suis réveillé le lendemain matin, je me suis
précipitée dans la chambre de ma fille (autant que mes
douleurs le permettaient) et j’ai jeté un coup d'oeil.
Elle était éveillée, assise sur son lit, jouant
tranquillement. Quand elle m'a vu, elle a dit : 'Maman, maman !
Il y avait trois anges dans ma chambre hier soir. Mais ne t’inquiètes
pas ! Ils étaient juste là pour me bénir !' »
Il
aurait été très intéressant de savoir ce
que les trois anges ont fait et comment la petite fille a été
guérie.
Dans
l’histoire suivante, deux enfants juifs, Jakob et David B. ont
été protégés par des anges pendant
l'occupation nazie de leur petit village polonais.
La
mère des garçons a fait un rêve dans lequel un
ange lui a dit d'envoyer ses fils à la maison d'un bûcheron
qu'elle connaissait et qui vivait dans la forêt. Elle a donné
au bûcheron une importante somme d'argent pour s'occuper de ses
fils. Mais au fur et à mesure que les jours passaient, le
bûcheron est devenu de plus en plus inquiet que quelqu'un
puisse le dénoncer et dire qu’il hébergeait des
juifs. Il craignait que lui et sa famille soient arrêtés
et éventuellement exécutés. Alors il a dit aux
garçons qu'ils devaient partir. Sa femme a eu pitié des
deux petits garçons et leur a donné un paquet contenant
une miche de pain et du fromage.
Elle
leur a dit de ne pas rentrer à la maison tant que les
Allemands étaient là car ils les tueraient. Elle a
suggéré de trouver un endroit pour se cacher dans la
forêt. Pendant les cinq jours suivants, les garçons ont
erré dans la forêt en consommant toute leur nourriture.
Au fur et à mesure que la faim les tenaillait, le plus jeune
des deux garçons a commencé à vouloir rentrer à
la maison. Connaissant le danger, son grand frère a refusé.
Tard
un jour, ils ont vu de loin une grande maison de campagne entourée
de vastes pelouses. Derrière la maison, il y avait une petite
grange dans laquelle le frère aîné pensait qu'ils
pourraient trouver des oeufs et du lait. Ils ont attendu jusqu'à
la nuit tombée et se sont faufilés dans la grange.
Jakob ne voulait pas prendre le risque d'aller à la maison
parce que le fermier pourrait les remettre aux nazis. Dans la grange,
la nourriture était rare. Ils ont trouvé quelques
petites pommes de terre, mais ils avaient tellement faim qu’elles
leur ont semblé délicieuses. Puis ils ont creusé
un trou dans le foin et sont tombés dans un profond sommeil.
Quand
Jakob s'est réveillé, le soleil brillait. Ils avaient
trop dormi. Il a réveillé son petit frère et
dit : « Allez ! Il faut qu'on retourne dans la
forêt avant que quelqu'un nous voie ». « Je
te vois déjà ! », a dit quelqu'un.
Jakob s’est levé d’un bond, son coeur battait la
chamade. Une adolescente se tenait à côté d’eux,
avec un seau de lait à la main. « Je suis désolé »
a commencé à dire Jakob. La jeune fille a souri
agréablement : « Tu es juif n'est-ce pas ? »
Je le suis, dit Jakob, mais mon frère ne l'est pas. Il s'est
alors rendu compte à quel point cela semblait stupide ! »
« Je
voulais dire mon ami, pas mon frère ! » Le
sourire de la jeune fille était encore plus grand. « Tout
va bien. Tu es en sécurité avec moi. » Elle
a tendu la main pour l'aider à sortir du foin, mais Jakob
n'était toujours pas sûr qu'il puisse lui faire
confiance. « Je pense que vous devriez prendre un
petit-déjeuner, » dit la jeune fille. « Petit
déjeuner ? » Le petit David était tout
à fait réveillé en entendant ces belles
paroles ! « Oui, le petit-déjeuner.
Voyons
voir, ça vous dirait des oeufs et des toasts ? Et bien
sûr, un grand verre de lait ? »
« Ça
a l'air merveilleux », a dit David. Il a regardé
son frère, mais Jakob ne semblait pas très désireux
d'accepter l'offre. Elle a dit : « Regarde, je
m'appelle Anna et je travaille pour le propriétaire et sa
femme ».
Jakob
a demandé : « Qui sont les propriétaires ? »
Quand elle leur a dit, le sang de Jakob n’a fait qu’un
tour. Il était le propriétaire de la banque en ville.
Sa femme et lui détestaient les juifs presque autant que les
nazis. Quand elle a vu l'air effrayé sur son visage, elle a
dit : « Ne t’inquiète pas ! Mon
maître sera absent pour deux heures encore. D'ici là,
vous aurez eu votre petit-déjeuner et vous reprendrez votre
chemin. Tout ira bien, je vous le promets. Après tout, vous
êtes des enfants très chanceux d'avoir autant d’anges
pour vous protéger ».
Jakob
la regardait fixement. « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
La jeune fille a ri, puis elle a remarqué que son expression
n'avait pas changé. « Hier soir, les propriétaires
ont été dérangés pendant leur souper. La
femme pensait avoir entendu un bruit qui venait de la grange, parfois
les renards entrent. Elle a fait sortir son mari pour voir s’il
y avait un problème. Une minute après, il était
de retour, le visage blanc comme un linge ». Elle a
demandé : « Qu'est-ce que c'était ? »
« J'ai vu des anges ! », répondit-il.
« Un groupe d'entre eux, debout, épaule contre
épaule, autour de la grange. Et chacun d'eux tenait une épée
de feu. Sa femme pensait que son mari était ivre et lui a fait
promettre d’aller à l'église aujourd'hui et c'est
là qu'ils sont en ce moment même. Mais il n'était
pas ivre hier soir ». « Comment ça ? »
demanda Jakob. Le visage d'Anna est devenu très sérieux.
« Il y avait vraiment des anges autour de la grange. Je
les ai vu moi-même, et je n'avais pas bu du tout. Quand j'ai
entendu ce qu'il disait à sa femme, j'ai regardé par la
fenêtre de la cuisine”. « Des anges avec des
épées de feu ? » demanda Jakob. Ça
lui paraissait fou.
Anna
hocha la tête. « Eh bien, je n'ai pas vu les épées.
Et je n'ai pas vu les anges. Pas vraiment. Mais quand j'ai regardé
par la fenêtre, je pensais que la grange était en feu.
Je veux dire qu’il y avait une telle lumière autour de
la grange, que c'était tout ce que je pouvais voir. Quand j'ai
regardé à nouveau par la fenêtre quelques temps
après, je n'ai vu que la grange ». Anna leur a
donné l'adresse d'un de ses cousins qui vivait dans la ville
voisine et qui les aiderait à trouver un endroit sûr où
rester.
Ils
n'ont jamais revu leurs parents, mais grâce à la
protection divine des anges, les deux frères ont survécu
à la guerre.
La
façon dont les anges gardiens se manifestent, leur présence
varie énormément. Ils peuvent se révéler
à travers une voix, en personne, ou en tant qu'êtres
glorieux et lumineux avec des épées.
Ces
deux garçons ont reçu la protection dont ils avaient
besoin, une visite spectaculaire d’anges. Debout, épaule
contre épaule, avec des épées de feu dégainées,
pendant que les deux frères dormaient profondément,
complètement inconscients de ce phénomène
extraordinaire. Évidemment, ces deux jeunes garçons
avaient une mission importante à accomplir pour que leur vie
soit préservée.
Près
de 100 ans plus tôt, un garçon de cinq ans, Samuel R. a
été sauvé d'une mort certaine par un ange.
En
Écosse, dans les années 1800, Samuel, un garçon
de cinq ans, est tombé dans le puits du village. Ses camarades
de jeu, effrayés, ont couru jusqu'à la maison la plus
proche pour obtenir de l'aide. Plusieurs hommes et femmes se sont
précipités pour le sauver, craignant que le garçon
ne soit déjà mort. Lorsqu'ils sont arrivés, ils
ont été étonnés de voir que Samuel était
intact, trempé et assis sur l’herbe, non loin du puits.
« Un bonhomme blanc est venu et m'a sorti du puits »,
leur dit le garçon. Le puits était beaucoup trop
profond pour que Samuel puisse en sortir seul. Le « bonhomme
blanc » était un ange. Ce personnage s'est occupé
de Samuel et lui a dit qu’il vivrait tous les jours que Dieu
lui avait attribués.
Myrna
M. a été tirée de son sommeil par un bel esprit
qui lui a dit de prier. Elle a fait ce qui lui a été
demandé et a continué à prier sincèrement
pendant plus d’une heure. Un sentiment de tranquillité
s'est emparé d’elle et elle s'est rendormie.
Quelques
heures plus tard, elle a été tirée de son
sommeil une fois de plus, par un appel téléphonique
surprenant qui l'a informée qu'au moment même où
elle priait, Tammy, sa fille de neuf ans, qui était partie
chez ses grands-parents, a été prise au piège
dans leur maison en flammes.
Le
pompier qui a secouru la jeune fille a dit qu'il avait trouvé
la chambre de l'enfant complètement dévorée par
les flammes, à l'exception du coin dans lequel Tammy s'était
accroupie. Debout au-dessus de la jeune fille, le pompier a dit qu’il
y avait « un être impressionnant, tout blanc et
argenté », qui s'est retiré à son
approche et a semblé remettre le sauvetage de la petite fille
à ses compétences professionnelles de pompier.
Plus
tard, après avoir passé un certain temps à
respirer à l’aide d'un masque à oxygène,
Tammy a confirmé les perceptions du pompier, de l'être
« génial, argenté et blanc ».
« Il était mon ange sauveteur »,
dit-elle simplement. « Et il m'a protégé du
feu jusqu'à l'arrivée du grand pompier. »
La
volonté de la mère de faire ce qu'un être
angélique lui a dit a démontré sa foi, et sa foi
a aidé à sauver sa fille. Même si nous ne savons
pas si l'être qui est apparu à la mère et l'être
qui a sauvé sa fille étaient une seule et même
personne, l'important c'est que Myrna a obéi à
l'instruction de prier, et un miracle s'est produit.
Phyllis
avait cinq ans lorsqu'elle a été sauvée d'une
mort tragique par un ange. Elle raconte :
« J'étais
occupée à jouer avec mon ami quand ma mère m'a
appelé pour que je rentre à la maison. J'ai couru dans
la rue sans remarquer un camion qui venait très vite. En
essayant de m'arrêter, je suis tombée juste devant le
camion. Un ange en robe blanche m'a éloigné du camion
juste à temps. Il m'a dit que ce n'était pas encore mon
heure. »
Dans
le récit suivant, les observateurs occasionnels et les deux
enfants impliqués ont pu voir qui les a sauvés. S'il
n'est pas inhabituel pour les jeunes enfants de voir des êtres
angéliques, il est plus surprenant pour les adultes de voir de
tels êtres :
Deux
soeurs âgées de huit et quatre ans sont tombées
dans une rivière. Alors que la mère, prise d’hystérie
criait que ses filles ne savaient pas nager, un homme qui pêchait
dans un bateau non loin de là s'est immédiatement mis
en route pour tenter de les sauver. Bien que l’homme fût
déterminé à faire tout son possible, il a estimé
qu'il n'aurait pas le temps d’atteindre les petites filles
avant qu'elles ne se noient. Il craignait vraiment que ses efforts
soient vains. Mais lorsqu'il s'est approché d'eux, il a trouvé
les petites filles flottant calmement, comme si elles étaient
« soutenues d'une manière ou d'une autre par en
dessous ».
Les
hommes et les femmes qui ont regardé le sauvetage de la rive
ont déclaré qu'ils avaient vu une belle personne en
blanc qui soutenait les filles jusqu'à ce que le pêcheur
parvienne à côté d’elles. Les filles
elles-mêmes ont dit qu'un ange les avait empêchées
de couler sous l'eau.
La
plupart des gens attribueraient ce sauvetage à l'homme dans le
bateau, mais lui-même et
tous les gens sur la rive savaient qu'il n'avait joué qu'un
petit rôle.
En
résumé
On
se demande toujours pourquoi certains enfants sont sauvés par
l'intervention divine alors que d'autres meurent. Je n'ai pas de
réponse à cette question, mais je crois qu'il y a sans
aucun doute une raison. J'ai une fille handicapée mentale, un
neveu qui souffre d'une grave paralysie cérébrale, un
gendre décédé du sida, et un père et un
beau-père qui ont été tués dans un
accident de voiture.
J'ai
demandé « pourquoi » plusieurs fois. Je
crois sincèrement qu'il y a un grand dessein que je ne
comprends pas maintenant, mais que je comprendrai un jour.
Entre-temps,
il y a plusieurs choses dont je suis certain. La première est
que la mort n'est pas notre ennemi. Deuxièmement, la mort ne
détruit pas nos relations interpersonnelles. Troisièmement,
la mort n'est qu'une porte d'entrée pour notre maison céleste.
Quatrièmement,
quand nous passerons le portail de la mort, nous aurons une grande
réunion avec tous nos parents défunts et amis. Et
cinquièmement, nous ne devrions jamais rechercher la mort,
mais nous devons travailler activement à l'achèvement
de notre mission sur terre jusqu'à ce qu'il soit temps pour
nous de rentrer à la maison.
D'après
les comptes rendus précédents, il est évident
que la connexion entre le ciel et la terre commence bien avant notre
naissance et se poursuit longtemps après la mort. Tout au long
de ce processus, un ordre céleste prévaut et il y a un
plan éternel qui remplace le plan personnel des individus dans
le ciel ou sur la terre.
Lorsqu'une
crise se produit sur terre, des êtres peuvent être
envoyés du ciel pour intervenir si la crise peut avoir un
impact négatif sur le plan éternel.
Que
ces êtres soient des membres de la famille décédés
ou non, des enfants à naître, ou qui n'ont aucun lien
connu, ces êtres protecteurs sont certainement des anges
gardiens.
CHAPITRE
15 — Indications qu’un
enfant va naître
Alors
que nous entrons dans le nouveau millénaire, les maladies qui
ont décimé le monde ont été pratiquement
éliminées. Nous vivons dans une époque de
merveilles médicales dans laquelle de nouveaux traitements et
remèdes sont découverts chaque jour. Nous avons
certainement beaucoup de raisons de remercier les médecins et
les scientifiques médicaux. Mais la médecine n'est pas
une science exacte et ne peut pas tout arranger.
Ce
chapitre n'a pas pour but de remettre en question ou d'écarter
l'expertise des médecins, bien qu'il démontre que la
médecine n'a pas toutes les réponses. Certains parents
se sont fait dire par une voix du ciel, par des visions, d'autres
encore par l'enfant à naître lui-même que leur
bébé était normal malgré un diagnostic
médical défavorable.
Un
couple apparemment infertile qui voulait désespérément
fonder une famille a été informé par un parfait
inconnu qu'ils auraient au moins trois enfants.
Jusqu'à
ce dimanche particulier, Sue n'avait jamais rencontré Alice,
une survivante de mort imminente qui a failli mourir et qui est
revenue à la vie sur la terre avec des dons spirituels
inhabituels. En visitant l'église de Sue, Alice a jeté
un coup d'oeil en haut de la salle, pour voir trois enfants planer
au-dessus d'un couple assis quelques bancs devant elle. Il était
clair pour Alice que ces âmes désiraient rejoindre ce
couple. Sue raconte :
« Bien
avant de me marier, je voulais être une mère. Une des
choses qui m'a attiré vers Bill, mon mari était son
fort désir d'avoir une famille. Nous avons cru que les enfants
allaient suivre naturellement une fois que nous serions mariés,
mais ça n’a pas été le cas.
« Les
médecins nous ont assuré qu'il n'y avait pas de
problème. Cependant nous ne pouvions pas concevoir. Bill et
moi venons tous les deux de familles nombreuses et heureuses et nous
ne pouvions pas imaginer un mariage sans enfants. Nous avons essayé
beaucoup de médecins, y compris les spécialistes de la
fertilisation, mais rien n'a marché. Après des années
d'efforts, nos espoirs d'avoir des enfants s'estompaient. Nous nous
sentions très déprimés. Nous avons décidé
d'aller à l'église avec une double prière dans
le coeur : Si je ne pouvais pas porter d'enfants, pourrions-nous
être réconfortés en sachant pourquoi ? Et
était-ce le moment pour qu'on envisage d'adopter ?
« Pendant
que nous priions, une étrangère s'est approchée
et s'est présentée à nous. Puis elle a dit :
'Notre Père céleste m'a permis de voir vos trois
enfants !' Choqués, nous avons demandé presque à
l'unisson : 'Qu'est-ce que vous avez dit ?' 'Notre Père
céleste m'a permis de voir votre fille et vos deux fils. Ils
sont tout à fait conscients de votre désir de les
avoir, et ils seront à vous en temps voulu'. Sa tranquille
certitude nous a fait pleurer, c’était la réponse
à nos prières. Merci, merci ! nous sommes-nous
exclamés, lui serrant chaleureusement la main.
« Alice
est retournée chez elle, car elle ne résidait pas dans
le même état que nous. Nous avons maintenu des contacts
téléphoniques occasionnels pendant plusieurs mois. Puis
vint ce jour joyeux où j'ai appelé Alice pour lui
annoncer que j'étais enceinte. Alice n'a pas pu venir à
la naissance de nos bébés, alors je lui ai envoyé
des photos des enfants au fur et à mesure qu'ils
grandissaient. Alice a reconnu chacun d'entre eux comme les enfants
qu'elle avait vu se regrouper autour de nous ce jour-là.
« Avoir
des enfants n'a pas été chose facile pour moi. J’ai
souffert d'un large éventail de problèmes médicaux
qui ont rendu chaque grossesse extrêmement difficile et de plus
en plus compliquée. Mon premier enfant était une fille
et plus tard j’ai eu un garçon. Mes grossesses ont eu de
graves conséquences sur ma santé et les médecins
se sont montrés de plus en plus préoccupés par
mes problèmes de santé et même pour ma survie, si
je devais de nouveau être enceinte. Mais j'étais
résolue, sachant sans l'ombre d'un doute qu'un deuxième
fils désirait rejoindre notre famille, j'ai conçu un
troisième enfant contre tout avis médical.
« Cette
grossesse était extrêmement difficile mais je l'ai
endurée en sachant qu'un fils attendait. Enfin, et à
notre grande surprise, j'ai donné naissance à une belle
blonde aux yeux bleus. Bill et moi avons été ravis
d'avoir une deuxième fille, mais nous étions tous les
deux certains qu'Alice avait dit qu'elle avait vu deux garçons
et une fille planer autour de nous. Aurions-nous pu mal comprendre ?
Quoi qu'il en soit, Bill et moi avons eu l'impression que ce bébé
était en quelque sorte un cadeau spécial de Dieu.
« J'ai
appelé Alice avec la grande nouvelle que nous avions une
deuxième petite fille. Pendant que nous parlions, j'ai
demandé : 'Alice, quand vous nous avez dit que vous avez
vu trois enfants regroupés avec nous, quels étaient
leurs genres ?'
« 'J'ai
vu deux garçons et une fille', a-t-elle confirmé.
'Alice, nous avons maintenant deux filles et un garçon.
Qu'est-ce que ça veut dire ?' Alice a dit : 'Je ne
sais pas vraiment, mais laisse-moi demander au Seigneur. Je vous
tiendrai au courant'.
« Plus
tard dans la journée, Alice a rappelé avec une réponse
remarquable. Elle a dit : 'Sue, votre fille qui vient de naître
est en effet un cadeau très spécial. Elle était
destinée à être l'enfant de votre soeur, mais
elle vous est maintenant donnée. Cet enfant sait qu'elle est
bénie d'être née dans votre famille aimante et
dévouée. Elle est venue de plein gré et avec
gratitude à toi et Bill. Elle vous montrera toujours de
l'amour et de l'appréciation. Votre fils à naître
attend toujours son tour pour rejoindre votre famille. Vous l’aurez
et peu importe ce que les autres vous diront, il arrivera sain et
sauf'.
« Pendant
qu'Alice était en train de parler, j'étais submergée
d'émotions et j'étais incapable de parler. J'ai pensé
en moi-même : Alice aurait-elle pu savoir ? Quand
j’ai repris mon contrôle, j'ai dit : 'Alice, ma
soeur s'est suicidée'.
« Notre
dernière petite était une belle blonde aux yeux bleus.
Il faut que vous sachiez que ni mon mari, ni moi, ni nos enfants ne
sont blonds aux yeux bleus… Enfin, j'ai fini par concevoir et
donner naissance à Tommy, malgré les avertissements de
mes médecins sur les handicaps permanents pour moi et mon
enfant, y compris une forte probabilité que je meure.
« Certains
de mes médecins ont cessé de s’occuper de mon cas
parce que j'ai refusé de suivre leurs conseils médicaux.
« J’étais
découragée. Je savais sans aucun doute que j'avais un
deuxième fils qui attendait de naître et si je devais
descendre dans l'ombre de la mort pour le mettre au monde, je le
ferais. Et je l'ai fait. Avec la naissance de Tommy, je savais que
notre famille était complète et j'ai laissé mon
médecin, soulagé, me lier les trompes. »
Les
médecins ont prédit de graves complications dans toutes
les grossesses de Sue et ils avaient raison. Mais la science médicale
ne pouvait pas prédire l'issue finale de chacune des
grossesses de Sue. Lorsque le Divin est aux commandes, les hommes,
même très expérimentés, doivent s’effacer.
Sue avait l'assurance céleste qu'elle aurait ces enfants, que
les bébés naîtraient en bonne santé malgré
l'inconfort, la douleur et l'incapacité pendant la majeure
partie des neuf mois pour toutes les grossesses.
Il
est également intéressant de noter qu'un enfant qui
devait naître de sa soeur se retrouverait dans la famille de
Sue. Sue devait n'avoir que trois enfants. La vision d'Alice
confirmait ceci. Mais lorsque sa soeur s'est suicidée, Sue a
hérité d'un quatrième enfant qui ressemblait à
la mère qu'elle était censée avoir à
l'origine. Cela soulève des questions intrigantes quant à
l’influence du corps spirituel sur l'évolution et
l'apparence du corps physique.
Parfois,
l'assurance du ciel peut aider les parents à prendre les
bonnes décisions pour garantir à l'enfant le droit de
naître.
Avant
sa naissance, Shawn M. est apparu à son futur père pour
lui annoncer son nom et qu'il viendrait bientôt. Cette
connaissance a aidé la mère de Shawn à s'occuper
de quelques décisions importantes qu'elle devrait bientôt
prendre. Elle raconte :
« Pendant
plusieurs jours, j'avais eu de violents maux de tête et de la
nausée, et je suis allée chez mon médecin pour
un diagnostic. Les tests ont révélé que j'avais
une tumeur au cerveau de la taille d'une noix. J'ai été
immédiatement transférée au centre régional
de cancérologie où ils ont engagé des procédures
très agressives pour traiter la tumeur, avec une
chimiothérapie et de nombreux rayons X. Presque tout ce qu'ils
ont fait était extrêmement toxique mais on m'a dit que
je mourrais sans ces traitements. Je n’avais jamais eu
d’enfants, car après treize fausses couches, j'avais été
informée que mes années de procréation étaient
terminées.
« Le
jour où je devais subir mon opération au cerveau, des
amis et des parents de toute la ville et du pays se sont joints à
moi pour prier, peu importe où ils vivaient, ils ont tous
synchronisé leurs montres pour qu'ils puissent prier en même
temps.
« Avant
mon opération, mon chirurgien a demandé une
radiographie pour l'aider à localiser précisément
la tumeur cérébrale, y compris tous les vaisseaux
sanguins majeurs, et le radiologue a injecté du colorant
radioactif et pris une radiographie qui montrait la grosse tumeur
laide et tous les vaisseaux sanguins associés. Alors qu'ils se
préparaient à me conduire dans la salle d'opération,
mon chirurgien a décidé qu'il avait besoin d'une
dernière radiographie. La radiographie a été
prise et la technicienne a eu un regard absolument stupéfait
lorsqu'elle a apporté le film au chirurgien.
« La
tumeur avait complètement disparu ! Les vaisseaux
sanguins et les segments du cerveau étaient visibles, mais la
tumeur avait disparu. De manière totalement inexpliquée,
la tumeur avait tout simplement disparu. Le chirurgien a été
stupéfait !
D'autres
experts ont été recrutés et d'autres
radiographies ont été faites. La tumeur était
complètement partie. Mon médecin a dit que c'était
un mystère médical, mais je savais que c'était
un miracle.
« Mais
l’histoire ne s’arrête pas là. Juste avant
l'intervention prévue, pour une raison que je ne comprends pas
encore, j'ai insisté pour faire un test de grossesse. Après
tout ce que j'avais traversé, ils ont dû penser que je
perdais l’esprit, où que je faisais de l’humour !
À la surprise de tous, le test s’est révélé
positif. J'étais enceinte de deux semaines, et pendant ces
deux semaines, j'avais reçu des quantités massives de
radiations et de produits chimiques toxiques pour combattre la
tumeur. Les médecins étaient absolument sûrs que
le foetus que je portais avait été sévèrement
endommagé et ils m'ont envoyé chez un spécialiste.
« Le
spécialiste a commencé par déclarer : 'Si
les tests confirment les problèmes sérieux avec votre
foetus, nous devrons procéder à l'avortement. Même
avant de faire ces tests, je sais ce que je vais trouver, le foetus
sera endommagé ; il ne peut pas être intact avec
tous les traitements toxiques que vous avez subi, les quantités
massives de produits chimiques, de radiations et de rayons X que vous
avez reçus. Le foetus sera grossièrement déformé
et son cerveau touché. Même s'il devait survivre à
la naissance, il ne vivra pas longtemps'.
« Quelle
façon d'être au chevet du malade ! Et tout le temps
où il était là, il n'a jamais parlé de
mon bébé comme d'une personne, seulement comme d'une
chose, d'un foetus. Si, pour une raison inconnue et totalement
inattendue, le foetus survit, il serait tellement endommagé
que ni vous ni votre mari ne pourriez en prendre soin, vous devriez
le placer dans une institution dont les dépenses seraient
prohibitives et injustes pour vous, votre mari ou la société.
« Mais
pendant qu'il parlait, je me souvenais du rêve de mon mari. Je
savais que ce bébé n'était pas un 'il' !
C'était un petit garçon nommé Shawn qui s'est
présenté à son père, qui a déclaré
son nom et a annoncé qu'il voulait venir à nous. Le
docteur a interrompu mes pensées en me remettant des papiers à
signer autorisant l'avortement. Un peu étourdie, je secouai
lentement la tête et lui dit d'un ton incertain : 'Non'.
Il a insisté : 'Si vous ne signez pas, je ne vais pas
faire les tests'. Son attitude a réveillé mon instinct
maternel. Je me suis levée, le regardant fixement dans les
yeux et j’ai dit fermement : 'Je ne signerai pas de papier
pour que vous avortiez mon enfant. Et à cause de votre
arrogance, je refuse de payer pour cette session dégradante et
manipulatrice'. Je suis sortie en sachant que le bébé
que je portais, mon Shawn irait bien.
« Le
jour où Shawn devait venir au monde, mon médecin a pris
des dispositions pour que je sois amenée dans la plus grande
salle d'accouchement de l'hôpital, en prévision d'un
bébé gravement endommagé. Un personnel
spécialisé a été mobilisé ainsi
qu’une impressionnante gamme de machines sophistiquées.
« À
la grande surprise de tout le personnel médical présent,
et contrairement à tous les pronostics médicaux, j'ai
accouché d'un petit garçon normal et en bonne santé.
J'avais toujours su que Shawn irait bien et maintenant les experts
médicaux le savaient aussi.
« Il
existe une échelle, l'APGAR, que de nombreux hôpitaux
utilisent pour évaluer l'état des nouveau-nés.
L'échelle va de 1 à 10, la dixième étant
parfait. Dans cet hôpital, les bébés en bonne
santé sont rarement classés au-dessus de 8. Shawn était
à 9 ! Si j'avais écouté les médecins
plutôt que son esprit, Shawn aurait été avorté
et alors, quel terrible gâchis ! »
Il
est vrai que les désirs de certains parents sont en
contradiction avec les réalités médicales, mais
dans ce cas comme d'autres exposés dans ce chapitre,
l’assurance que tout va bien vient d'un pouvoir supérieur.
Shawn était apparu à son père pour l'assurer
que, malgré toutes les fausses couches de sa femme, il serait
père. Cette expérience a démontré que
l'interruption de la grossesse n'était pas nécessaire.
En
1909, Jane A. attendait son septième enfant. Elle avait déjà
six fils et espérait et priait que cet enfant soit une fille.
Elle était une excellente couturière et avait fait de
jolies petites robes au cours des années qu'elle n'avait
jamais pu utiliser. Elle rêvait d'enseigner à ses filles
à coudre, à cuisiner, à les habiller de jolies
robes, à coiffer leurs cheveux. Une petite fille serait un
répit délicieux à ses fils rugueux et
intrépides. Quand son bébé s'est avéré
être une fille, elle était en extase. Mais sa joie a été
brisée quand le bébé n’a vécu
seulement que quelques heures.
Elle
était anéantie par le chagrin. Allongée dans son
lit, des larmes coulant sur ses joues, elle s'endormit profondément.
Elle
fit un rêve des plus réels, comme elle n’en avait
jamais fait auparavant. Elle se voyait peigner les cheveux d’une
petite fille, et debout derrière cette petite fille, une autre
petite la regardait, en attendant de se faire brosser les cheveux. La
fille qu’elle coiffait, avait des cheveux couleur paille et des
yeux d'un bleu profond. Elles bavardaient tout en brossant et en
tressant ses cheveux. Puis elle se vit brosser et tresser les cheveux
de la petite fille aux cheveux bruns et aux yeux bruns. C'était
l'expérience la plus incroyable que Jane ait jamais fait. Elle
était à la fois une observatrice et une participante
active dans son rêve. Mais ce qui était incroyable,
c’était qu'elle savait que ces deux petites
filles étaient à elle.
Elle
avait peut-être perdu son bébé, mais ce rêve
lui a donné l'assurance qu'elle aurait encore deux filles et
qu'elles vivraient.
Plusieurs
années plus tard, elle a donné naissance à une
petite fille aux yeux bleus et aux cheveux dorés, suivie deux
ans plus tard par une belle petite fille brune aux yeux bruns.
Un
certain nombre d'années plus tard, alors qu'elle brossait les
cheveux de la fille aux cheveux blonds avec sa petite soeur, debout
derrière elle, le souvenir de son rêve lui est revenu en
mémoire.
La
femme de cette histoire était ma grand’mère et la
petite fille blonde allait devenir ma mère. J'ai entendu cette
histoire pour la première fois en visitant ma tante, Verona C.
qui avait quatre-vingt-trois ans à l'époque et qui
était la petite fille aux cheveux bruns dans l’histoire.
J'avais discuté de mon intérêt pour les
expériences de mort imminente lorsque ma tante m'a dit :
« Harold, je crois que je dois te raconter quelque chose
que ta grand-mère a partagé avec moi », et
j'ai sorti son journal et lu l'expérience. Un peu plus tard,
elle a dit : « Harold, maintenant que je t’ai
parlé de l'expérience de ma mère, je me sens
poussée à partager une belle expérience que j'ai
eue après avoir perdu un bébé à cause de
l'incompatibilité du rhésus sanguin. »
Quand
les parents perdent un enfant à cause de ce problème,
ils craignent souvent d'avoir des enfants supplémentaires, car
il y a une probabilité que le même problème
puisse affecter le nouveau bébé. Cette incohérence
entre le sang d'une femme enceinte et celle des futurs bébés
peut mener à une maladie hémolytique du nouveau-né.
Il
existe actuellement un traitement pour ce problème, mais dans
le passé, la maladie hémolytique était une
maladie courante, cause d’enfants mort-nés ou de décès
peu après la naissance de bébés nés avec
ce problème.
Après
avoir donné naissance à trois garçons en bonne
santé, la fille de Véronna nouvellement née est
morte. Elle a appris que c'était parce qu'elle était Rh
négatif et que son bébé était Rh positif.
Elle avait tant voulu une fille, mais dans les années 1950, il
n'y avait pas de remède médical pour ce problème.
Elle rapporte :
« Quand
mon bébé est né, je savais que je venais d'avoir
une petite fille et j'étais si heureuse parce que j'avais déjà
trois fils. Mais les médecins ne voulaient pas me parler de
mon bébé. Quand j'ai insisté pour qu'on me
permette de voir ma fille, ils l'ont amenée, mais l'ont
retenue pour que je puisse rapidement voir que c'était bien
une fille, puis ils sont très vite sortis de la chambre. À
mon insu, j'étais Rh négatif et mon bébé
étant Rh positif, a été sérieusement
affecté. Elle n'a vécu que dix-neuf heures. À
l'époque, au début des années 1950, on
n’encourageait pas les mères à voir, et encore
moins à tenir, des bébés morts. Donc, tout ce à
quoi j'ai eu droit, c'est un très bref aperçu de ma
petite fille.
« J'étais
en deuil et dans une profonde tristesse. Mon mari a été
d'un grand soutien, mais son travail l'a emmené en dehors de
la ville pour des périodes prolongées. Près d'un
mois après la mort de Kathy, j'étais allongée
sur mon lit à la maison en essayant de lire quand quelque
chose a attiré mon attention et j'ai levé les yeux.
J'ai vu une infirmière tenant un bébé.
« L'infirmière
a demandé : 'Voulez-vous la tenir ?' J'ai
immédiatement dit oui et elle m'a tendu le bébé.
J'ai ressenti un grand élan d'amour émanant de l'enfant
que je tenais. Je savais sans aucun doute que ce bébé
n'était pas Kathy, mais une petite fille que j'allais avoir un
jour. Elle était belle, et je savais qu'elle irait bien. Puis
la scène a changé et je me suis retrouvée dans
une pièce en train de bavarder avec un certain nombre de
femmes.
Comme
nous étions ensemble, une jeune femme d'environ seize ans est
venue dans la pièce et s'est tenue près de moi.
« J’ai
passé mon bras autour d'elle et j’ai dit à ceux
qui étaient dans la pièce : 'Je voudrais que vous
rencontriez ma fille'. Dès que le mot fille est sorti de ma
bouche, la scène a pris fin. J'étais complètement
réveillée quand cela est arrivé. Ce n'était
pas un rêve. Pour la première fois depuis la mort de
Kathy, j'avais des raisons de me réjouir.
« Cinq
ans plus tard, j'ai donné naissance à une belle petite
fille en bonne santé qu'on a appelé Linda. Seize ans
après la naissance de Linda, j'étais à une
réunion avec un certain nombre de femmes lorsque ma fille est
entrée dans la pièce. J'ai mis mon bras autour d'elle
et j'ai dit : 'J'aimerais que vous rencontriez ma fille'. En
prononçant ces paroles, je me suis soudain souvenue de la
vision que j'avais eue plus de vingt et un ans auparavant.
C'est
alors que j'ai réalisé que j'avais eu le privilège
de voir le bébé que je n'avais pas encore eu et d'avoir
l'assurance qu'elle vivrait et deviendrait une jeune femme
charmante. »
L’expérience
de Verona est spéciale en ce sens qu'elle a été
réconfortée en voyant sa future fille à deux
stades de développement, en tant que nourrisson puis en tant
qu'adolescente.
Dans
la situation suivante, une jeune femme venait de donner naissance à
son premier enfant et a eu le coeur brisé lorsque son médecin
a découvert que sa fille avait un grave problème
cardiaque.
Le
médecin a rendu visite aux deux parents et leur a dit :
« Ce type de problème médical est génétique,
et tout autre enfant que vous pourriez avoir aurait une très
forte probabilité d'avoir le même dysfonctionnement. Je
vous conseille fortement de ne plus avoir d'enfants. Les enfants
atteints de ce type d'incapacité exigent beaucoup d'attention
et, au fur et à mesure qu'ils grandissent, ses exigences en
matière de temps et d'énergie ne feront qu'augmenter.
Il ne serait pas approprié pour vous ou votre mari de risquer
d'avoir un autre enfant avec le même handicap. »
La
mère rapporte :
« Cette
nouvelle a été dévastatrice pour nous. Je
voulais avoir plus d'enfants mais j'étais maintenant
angoissée.
« Un
soir, juste avant de m'endormir, j’ai vu, en une fraction de
seconde, un bébé. Il se tenait assis bien droit,
souriant, et m’est apparu très robuste et sain. Notre
fille handicapée est assez mince en comparaison. J'ai été
remplie d'un esprit de paix alors que je priais à propos de
cette vision très brève et j'ai été
informée que le bébé était en effet le
mien et serait en bonne santé.
« Notre
deuxième fille est née neuf mois et deux jours après
cet aperçu spécial. Elle était en effet née
en bonne santé, et se porte bien.
« Quatorze
mois plus tard, j'ai fait un rêve dans lequel je faisais mes
achats dans un grand magasin. J'ai vu une étagère avec
de beaux vêtements. J'étais avec ma soeur et elle m'a
montré une robe de grossesse la plus délicate et la
plus précieuse que j'aie jamais vu. Je la tenais entre mes
mains en l'admirant. Une deuxième femme est arrivée et
a dit : 'Si cela ne vous intéresse pas, j'aimerais
acheter cette blouse'. Ma soeur a ensuite ajouté : 'Tu
n’as pas vu le dessin sur le dos'. Elle m'a ensuite montré
une scène délicatement brodée d'une fille et
d'un garçon qui s'embrassaient. Je me suis réveillée
de ce rêve avec une forte impression qu'il y avait encore un
autre enfant qui devait venir dans notre famille, et dès
maintenant ! Son temps était proche, mais le choix
m’appartenait. Encore une fois nous avons été
bénis avec une belle petite fille pleine de santé.
« Plus
tard j'ai fait un autre rêve dans lequel je rendais visite à
mon obstétricien. Son infirmière m'a informé que
'le médecin aurait du temps pour moi'. À mon réveil,
j'ai pensé que c'était un rêve curieux. Je
n'étais pas enceinte à l'époque et je n'avais
pas l'intention d'avoir un autre enfant. Cependant, quelques mois
plus tard, ma petite fille m’a annoncé qu'elle aurait
bientôt un petit frère. Le souvenir de la blouse avec
les deux petits fiancés m’est revenu en mémoire.
J'ai immédiatement appelé mon obstétricien pour
un rendez-vous. L'infirmière m'a informé que mon
médecin prenait sa retraite quelques semaines avant
l'accouchement et qu'il ne pourrait pas prendre soin de moi. Cela m'a
rendu encore plus perplexe au sujet de mon rêve. Deux semaines
plus tard, j'ai rappelé l'infirmière et je lui ai
demandé si elle pouvait me recommander un nouvel obstétricien.
Elle m’a dit d’attendre puis elle est revenue une minute
plus tard pour me dire que le docteur avait décidé de
faire une exception : 'Il aura du temps pour vous'. Lors de
notre première visite, il m'a dit que mon bébé
serait probablement le dernier qu’il mettrait au monde. »
D'un
point de vue médical, les risques étaient élevés
que tous les bébés de cette femme aient de sérieux
problèmes médicaux. Mais les rêves de la maman
l'ont informée que ce ne serait pas le cas. Tous les enfants
qu’elle a eus après le premier étaient
parfaitement sains.
Dans
certaines situations, les problèmes qui empêchent les
bébés de vivre à terme n'ont pas de cause
médicale identifiable. Tel était le cas avec Cathy. Au
moment où elle a été interviewée, elle
avait fait de nombreuses fausses couches, mais elle continuait à
essayer à cause de son grand désir d’avoir
d’autres enfants. Elle raconte :
« J'ai
toujours voulu avoir beaucoup d'enfants. Quand je me suis mariée,
je tombais facilement enceinte, mais chaque fois, je perdais l'enfant
à cause d'une fausse couche.
Malgré
mon désir et le sentiment qu'on m'en avait assigné
davantage, j'ai réussi à ne porter qu'une petite fille
à terme. Au cours d’une énième grossesse,
les mêmes complications sont revenues. Je me suis précipitée
chez mon gynécologue et j'ai commencé à faire
une fausse couche dans la salle d'attente. J'avais pris des pilules
de fertilité pour réaliser cette grossesse et
maintenant j’étais paniquée avec le pressentiment
que je perdais la dernière occasion d'avoir un autre bébé.
Je suis devenu si contrariée que j'ai dû effrayer les
autres femmes dans la salle d'attente. Une infirmière m'a
emmené dans la salle d'examen où je me suis battue pour
garder mon bébé. Malgré tout ce que je pouvais
faire, je sentais son petit corps glisser. J'ai vu une infirmière
prendre le bébé et le placer dans un petit plateau.
Ignorant ma douleur, j'ai insisté pour qu'elle me montre le
plateau. C'était un petit garçon. J'avais un autre
fils, mais je n'avais pas réussi à lui donner sa chance
de venir sur terre, de rejoindre notre famille. Je sanglotais
maintenant de façon incontrôlable. Le médecin a
été incapable d'arrêter mon hémorragie,
alors ils m'ont emmené à l'hôpital.
« Pendant
quelques instants, on m’a laissé dans la salle
d'opération, mais je n'étais pas seule. J'ai entendu
une voix masculine dire : 'Maman, c'est bon'. J'ai tourné
la tête pour voir qui parlait, mais je n’ai vu personne.
Cependant je savais que c'était l'esprit d'un jeune homme et
je pouvais sentir qu'il était debout à côté
de moi. Malgré sa présence, j'avais le coeur brisé.
J'avais échoué une fois de plus dans ce qui était
probablement ma dernière chance d'avoir un bébé.
Je m'étais accroché au petit bassin avec le corps de
mon fils jusqu'à l'hôpital. Même maintenant j'ai
refusé de les laisser le prendre. Ils devaient littéralement
arracher mes doigts du bassin pour pouvoir me soigner.
« Je
me suis réveillée dans la salle de réveil. Quand
je me suis souvenue de ce qui s'était passé, j'ai
pleuré de nouveau. C'est alors que j'ai entendu la même
voix : 'Ça va, maman. Je suis ici !' Je ne pouvais
pas le voir mais je pouvais sentir sa présence. Il a
poursuivi : 'Tout va bien, maman. Je reviendrai'. Puis il est
parti. Je ne voulais pas qu'il parte. Je le voulais tellement, et je
le voulais sans attendre !
« Rassurée
que mon fils reviendrait, j'ai retrouvé confiance dans ma
capacité à concevoir. J'ai réussi à
plusieurs reprises à tomber enceinte, seulement à
chaque fois, c’était pour souffrir encore de fausses
couches. Après ma dernière fausse couche, le médecin
m'a informé que mon corps était ménauposé
et que j'étais maintenant trop âgée pour avoir
d’autres enfants. J'étais profondément meurtrie.
C'était fini et j'avais échoué.
« Mon
mari, un homme sage et aimant m'a dit que pendant que le docteur
m’annonçait que mes grossesses étaient terminées,
il avait eu une expérience spirituelle dans laquelle il avait
été informé que j'aurais les enfants qui
m'attendaient. Il n'a pas dit un enfant mais des enfants. On lui a
dit qu'ils étaient allés chez notre Père céleste
et ont demandé à venir à moi, en insistant :
'C'est la mère que nous voulons. Peu importe les problèmes
que nous devrons affronter, elle est celle que nous voulons !'
« À
peu près au même moment, notre fille de trois ans, à
qui nous n'avions rien dit à propos de ce qui précède,
a commencé à prier pour une petite soeur. Je ne l'ai
pas dissuadée, mais je craignais d’endommager sa foi si
ses prières devaient rester sans réponse. Elle répétait
souvent que nous allions avoir une petite soeur. En raison des
problèmes de santé qui ont contribué à
mon incapacité à porter un bébé à
terme, je devais faire attention à maintenir un régime
strict. Puis, une nuit, une voix est venue à moi : 'Ces
enfants doivent venir sur terre maintenant. Si vous n'agissez pas
ensemble, vous perdrez votre chance de les avoir et ils devront aller
voir quelqu'un d'autre'. Cela m'a effrayé pour que je
surveille mon régime avec un soin extrême. Plus tard, je
suis allé chez mon médecin pour un examen médical
et mon état l'intriguait grandement. Il était si
perplexe qu'il m'a envoyé à plusieurs spécialistes,
et ils ont également été étonnés.
À la surprise de tous, mon corps ménopausé
s'était inversé et de plus, j'étais enceinte,
mais les médecins pouvaient entendre trois battements de coeur
distincts !
« Je
savais que l'un d'eux était le petit garçon qui m'avait
parlé lorsque j’ai fait mon hémorragie à
l'hôpital, et qu’il y avait aussi la petite fille pour
qui ma fille priait. Je n'avais aucune idée qui était
le troisième enfant, mais je l'accepterais volontiers.
« À
quatre mois et demi, j'ai fait une fausse couche sur l'un des
triplés. Pour des raisons inconnues de la science médicale,
son petit corps s’est détaché des deux autres et
a glissé. Si la fausse-couche était survenue comme
précédemment et parce qu'il était le plus
éloigné, cet enfant aurait délogé les
deux autres et j'aurais perdu les trois. Je sens qu'il s'est
vaillamment offert de partir pour que les deux autres puissent
survivre. Je suis impressionnée qu'il sera encore à
moi, mais à travers l'adoption plutôt que la naissance.
Je
sens de plus en plus qu'il est quelque part, attendant que nous le
trouvions et l'adoptions.
« Les
deux jumeaux sont nés sans complications. Ils se ressemblent
beaucoup. Pendant la grossesse, nous avons connu leur sexe et choisi
leur nom. Mais avant la naissance, ces enfants déterminés
qui se sont battus si fort pour venir nous ont renseigné sur
leur nom véritable.
« Un
jour où je me sentais un peu faible, mon fils de trois ans,
est venu me voir, a mis ses petits bras autour de mon cou et m’a
dit : 'Tout va bien, maman'. J'ai reconnu cette voix, c'était
la même que j’ai entendu sur mon lit d'hôpital cinq
ans plus tôt, la même voix aimante, réconfortante
et rassurante. »
Le
fort désir de Cathy d’avoir des enfants lui a causé
de la frustration, de l'angoisse et de la déception alors
qu'elle continuait de faire des fausses couches à maintes
reprises. Mais elle n'a jamais abandonné. En même temps,
des esprits célestes demandaient à venir vers elle. Si
cela devait se produire, il devait y avoir des changements majeurs
dans son organisme, des changements « contre nature »…
Mais un miracle s'est produit, son corps a changé et le cours
naturel des choses a été inversé. Un deuxième
miracle s'est produit quand elle a perdu l'un des triplés
mais pas les deux autres. Elle sent fortement qu'elle n'a pas
vraiment perdu cet enfant, mais qu’elle deviendra sa mère
par l'adoption.
Il
n'est pas rare que les femmes enceintes soient très
préoccupées par l’état de santé de
l’enfant qu'elles portent. Dans l’exemple qui suit, les
esprits des enfants à naître communiquent avec leurs
mères pour leur assurer que leurs corps se développent
correctement.
Gail
était dans son quatrième mois de grossesse et avait de
sérieux désaccords avec sa soeur. Elle était
très inquiète que le stress qu'elle éprouvait
puisse avoir un impact sur son bébé. Elle rapporte :
« J'étais
très préoccupée par le fait que ma négativité
et mes pensées malsaines pouvaient affecter le bébé
que je portais. J'ai essayé de me détendre en
m'allongeant sur le sol du salon et en laissant de côté
mes sentiments négatifs. Après environ cinq minutes, le
bébé a commencé à communiquer avec moi.
Ce n’était pas des paroles mais des pensées. Les
mots que je vais utiliser pour exprimer ce qui a été
dit entre nous sont les miens.
« Le
bébé m'a dit de ne pas m'inquiéter, qu'il était
une forte lumière vive. 'Oui, m’a-t-il informé,
il y a des parties fragiles à ma lumière, qui me rend
sensible et vulnérable mais le noyau central de mon être
est fort !'
« Je
lui ai posé plusieurs questions qui me troublaient. Il m'a dit
qu'il avait une forte relation à moi et que mon mari lui
apprendrait à vivre dans ce monde. Il a également dit
qu'à ce moment il pouvait voir toute sa vie d’avant,
mais qu'il n'y avait pas d’importance jusqu'à ce qu'il
ait réellement vécu sur la terre. En d'autres termes,
il n'y avait aucun intérêt à parler des
événements futurs parce qu'ils ne sont significatifs
que lorsqu'ils sont vécus. Une dernière chose qu'il a
dit était que notre prochain enfant serait une petite fille
(quel choc pour moi d'entendre parler d'un prochain enfant !)
aurait un lien encore plus fort avec mon mari. »
Être
préoccupé par le fait que ses émotions
pourraient affecter son fils à naître, Gail a fait un
effort conscient pour soulager son stress. C'est pendant cette
période de relaxation et de contemplation que son fils à
naître a pu communiquer avec elle. Il l’a rassurée,
lui faisant comprendre qu'il allait bien, et qu'il avait une soeur
qui attendait de naître. Ce qui est particulièrement
intéressant à propos de l'expérience de Gail est
le fait que son fils à naître était conscient des
perspectives de sa vie mortelle.
Dans
le récit suivant, l'expérience de Ruth avec son fils à
naître lui a fait savoir que les inquiétudes
qu’elle ressentait au sujet de la santé de son fils
étaient totalement infondées.
En
outre, elle était ravie et étonnée de découvrir
à quel point son fils était impliqué dans la vie
de tous ceux qui l'avaient précédé sur terre.
Elle raconte :
« J'ai
fait un rêve qui était si vif et émouvant, qu'au
réveil je savais que j’aurais un fils et je savais quel
nom nous devions lui donner. Dans mon rêve, je marchais dans la
rue principale de ma ville rurale du Mississipi. Je portais un bébé
nouveau-né. La ville est apparue comme elle est en réalité,
sauf que des camionnettes anciennes bordaient la rue, et de nombreux
vieux fermiers ont rempli le trottoir sur toute sa longueur.
« Alors
que je regardais ces anciens, blancs et noirs, ils étaient
tous habillés de salopettes et de vêtements de travail,
je me suis aperçue qu'ils s'étaient rassemblés
pour accueillir mon fils dans cette vie. Ils avaient tous travaillé
côte à côte avec mon père et son père,
tous deux décédés depuis longtemps, et ils
s'intéressaient sincèrement à cet enfant.
« J'ai
été touchée et honorée par toute cette
attention. J'avais nommé mon fils Julian, le nom de mon père,
un homme qui a engendré trois filles mais pas de fils. Sans
échanger un mot, j'ai remis le bébé au premier
homme. Il a ensuite remis mon fils à l'homme suivant, et ainsi
de suite jusqu’au dernier homme.
« L'image
frappante de ce rêve est celle de mains noueuses, usées
par le travail qui se tendent vers cet enfant, le tenant tendrement,
presque révérencieusement, le berçant
silencieusement, puis le faisant passer à la prochaine série
de mains fortes et brunes.
C'était
comme si les anciens d’une tribu s'étaient rassemblés
pour initier un nouveau membre. L'atmosphère était
celle d'une intronisation calme et chaleureuse. Je me suis réveillée
avec un profond sentiment de calme et d'assurance. Sans aucun doute,
je savais que j’aurais un fils et qu'il sera appelé
Julien.
« Après
ce rêve, je n'ai plus jamais souffert des inquiétudes et
des angoisses d'avoir un travail sûr et un enfant en bonne
santé. Mais plus important encore, je savais que mon fils
était un noble fils de Dieu et qu’il a un lien direct
avec ceux qui l'ont précédé. »
L'expérience
de Ruth avec son fils l'a aidé à réaliser que
chaque personne fait partie d'un grand héritage. Ceux qui sont
passés avant sur la terre sont préoccupés par
ceux qui les suivent, et cette préoccupation ne se limite pas
à leurs propres descendants. Il y a une famille plus
nombreuse, la famille de Dieu, et tous ces hommes âgés
qui accompagnaient le père et le grand-père de Ruth
font partie de cette famille plus nombreuse.
En
résumé
Pourquoi
les problèmes médicaux de certaines personnes sont-ils
résolus alors que d'autres ne le sont pas ? Est-ce la foi
et le désir de l'enfant à naître ou de ses
parents ou l'expertise médicale des médecins traitants
de l'enfant ? Dans certains cas, il est possible que l'une ou
l'autre de ces raisons soit un facteur déterminant. Mais la
vraie réponse à cette question obsédante semble
se situer au paradis. Certains enfants semblent être guéris
parce qu'ils ont une mission importante à accomplir sur terre.
La mission des autres n'est pas ici sur terre, alors ils meurent
d’une façon prématurée à nos yeux,
mais sans doute qu’une mission importante les attend dans
l’au-delà. Pour d'autres, leur mission sur la terre est
de vivre avec des adversités graves de toutes sortes, comme
présenté dans les chapitres précédents.
Bien
que la médecine moderne ait fait des progrès
remarquables, elle a des limites. Même dans
les situations où il semble qu'il n'y a pas d'espoir pour la
survie d'un nourrisson, ou qu’il aura peu ou pas de qualité
de vie, certains de ces enfants survivent et sont parfaitement
normaux.
Avant
que quiconque, médecin, spécialiste, ou parent, renonce
à une grossesse, il semblerait sage de consulter le Médecin
ultime afin de connaître sa volonté en la matière.
CHAPITRE
16 — Visites d'enfants à naître à leurs
futurs parents
Comme
vous pouvez le voir, de nombreuses visites de notre maison céleste
sont racontées dans ces pages. Quelques visites sont pour
consoler les endeuillés, certaines pour rassurer les parents
que les enfants seront normaux malgré ce que les experts
médicaux pourraient dire, et certaines pour protéger et
soutenir pendant les périodes de grand stress et d'adversité.
Dans
ce chapitre, les enfants à naître visitent leurs futurs
parents pour les préparer à leur arrivée.
Différents messages sont donnés aux parents, tels que
ce qu'ils doivent préparer pour l'arrivée d'un esprit
ou pour changer leur vie afin qu'ils puissent naître. Parfois,
l'apparition d'enfants à naître sert de
confirmation aux parents qu'ils auront encore des enfants. Et dans
certains cas, la visite est destinée à donner aux
femmes l'assurance que malgré une grossesse compliquée
ou difficile, tout ira bien et que le bébé fera bientôt
son apparition.
Dans
le premier récit, le message à une mère était
que son bébé était prêt à venir
mais avant qu'elle vienne, sa mère avait besoin de faire des
changements majeurs dans sa vie. Elle raconte :
« En
novembre 1997, j'ai commencé à prendre conscience d'une
petite présence spirituelle autour de moi. Au début, la
conscience était faible, puis elle est devenue si visible que
je l'ai sentie sur mon épaule droite. Pendant un moment, sa
présence semblait s'être dissipée.
« Après
la fin de l'année, l'esprit réapparut, cette fois
planant devant ma hanche gauche. C'est à ce moment-là
que j'ai acquis le don de visualiser mon bébé. Elle
avait l'air d'avoir six mois, des yeux bleu foncé et des
cheveux bruns foncés, une petite fille pleine de vie.
J'ai
essayé d'avoir un dialogue avec elle de temps en temps. Elle
semblait communiquer que je devais me dépêcher, qu'elle
ne pouvait pas attendre plus longtemps, mais que je devais guérir
mes blessures psychologiques et émotionnelles pour qu'elle
puisse avoir une maison sûre dans laquelle elle pourrait
habiter. Pendant que je continuais à différer la
conception, la présence a progressivement diminué
jusqu'à ce que ce soit seulement un point, toujours en train
de planer mais elle ne communiquait plus. Une semaine après sa
disparition, j'ai découvert que j'étais enceinte. »
Evidemment,
cette femme a fait ce qui était nécessaire, et cet
esprit a pu venir sur terre au moment fixé.
Dans
l’histoire suivante, Renée S. a rencontré sa
fille dans un rêve inhabituel et très réel. Elle
rapporte :
« Mon
mari et moi n'essayions pas d'avoir un bébé, mais si
cela arrivait, ça aurait été une bonne surprise
pour nous. Pendant environ un an avant la naissance de ma fille, j'ai
commencé à rêver d’elle. Cela a commencé
avec un rêve qui semblait durer toute la nuit. Dans mon rêve,
je parlais à une petite fille. Nous passions un bon moment à
nous promener et à discuter de tout. Quand je me suis
réveillée je me suis souvenue de tous les détails,
contrairement à d'autres rêves. Toute la journée
suivante, je me sentais enveloppée d’un sentiment
d'euphorie.
« Au
cours de l'année qui a suivi, j'ai fait un rêve comme
celui-ci au moins une fois par mois. Pendant un moment, je ne
connaissais pas le nom de cette petite fille ni si elle était
l'enfant qui deviendrais ma fille. Je lui ai finalement demandé
si elle était ma fille et elle m'a répondu :
'Oui'.
« Je
lui ai demandé quand j'allais la rencontrer et elle m'a dit :
'Bientôt'. Je me souviens lui avoir demandé son nom. Je
ne me rappelle pas exactement quel était le premier nom, sauf
un M, et c'est ainsi que nos noms préférés
– Megan, Melissa et Mikayla – ont tous commencé
avec un M. Je me souviens que le deuxième nom était
Carole.
« L'été
suivant, j’ai eu un surcroît de travail intense et je
travaillais de très longues heures.
Alors
que le coup dur était passé, je discutais avec la fille
aînée de ma copine, Rachael, qui avait à
l'époque, cinq ans. Tout à coup, elle m'a dit :
'Renée, tu es enceinte' et elle était très
excitée, mais je ne l'ai pas prise au sérieux. J'avais
travaillé dur pendant de longues semaines et j'étais
complètement épuisée. Étant absorbée
par mon travail, je n'avais pas remarqué que mes rêves
avec la petite fille s'étaient arrêtés.
Effectivement, une semaine ou deux plus tard, mon médecin a
confirmé que j'étais enceinte ! Au moment où
Rachael m'a dit que j'étais enceinte, je l’étais
depuis cinq semaines.».
Les
enfants semblent souvent plus réceptifs aux problèmes
spirituels que les adultes. Dans ce cas, l'esprit à naître
a permis à Rachael, âgée de cinq ans, de savoir
qu'une petite fille arrivait et Rachael a partagé cette
information avec Renée. Apparemment ses rêves vivants
lui ont été donnés pour lui faire connaître
sa fille à naître et l'ont préparée pour
le message de Rachael.
Des
histoires comme celle-ci ne sont pas limitées à une
culture spécifique. Dans le cas suivant, une femme Navajo a
partagé son expérience avec sa fille à naître :
« C'était
un matin d'automne frais. Comme je me suis agenouillée pour
faire ma prière, quelque chose de merveilleux est arrivée.
J'ai senti quelqu'un derrière moi, alors je me suis retournée
et je me suis retrouvée debout au fond d'une grande salle. À
cet endroit il y avait une lumière, et dans cette lumière,
je pouvais entendre des voix et des pas légers. Ils venaient
vers moi. L'une était une jeune femme et elle était
belle, ses cheveux tombant sur ses épaules. Elle a marché
avec un jeune homme. Ils se tenaient la main pendant qu'ils parlaient
joyeusement. Ils se sont arrêtés près de moi, ils
se sont étreints. Puis elle lui a dit qu'il était temps
qu'elle parte, qu'elle le verrait bientôt. Ils se sont tenus la
main jusqu'à ce qu'ils soient hors de portée.
« Alors
qu'elle marchait vers moi, sa silhouette commença à
s'estomper mais je pouvais encore la sentir à mes côtés
comme une légère brise douce. Je savais à ce
moment-là que j'allais donner naissance à cette belle
jeune fille. J'ai alors tourné la tête et je me suis à
nouveau agenouillée.
« Elle
est née neuf mois plus tard. Notre fille a la même
apparence et elle a le même merveilleux sourire, quand je l'ai
vue pour la première fois traverser cette lumière. »
Cette
expérience a permis à cette femme de voir l'amour que
les êtres de l'existence prémortelle entretiennent les
uns pour les autres, et que ces deux-là ne voulaient pas être
séparés, comme en témoigne le contact prolongé
de leurs mains. Mais tous deux savaient que c'était le moment
de la naissance de la jeune femme et que leur séparation ne
durerait pas longtemps.
Dans
le cas suivant, Natalie O. s'occupait de son père mourant. Le
regarder mourir lentement était difficile, à la fois
physiquement et émotionnellement. Natalie était
déprimée, triste et complètement épuisée.
Après une journée déprimante, elle est allée
dans sa chambre et est tombée sur son lit. Elle commençait
à s'endormir quand elle a senti quelqu'un dans sa chambre.
Surprise, elle a ouvert les yeux et s’est redressée.
Elle rapporte :
« J'ai
regardé et j'ai vu une petite fille debout devant la porte de
ma chambre. Elle avait une main sur la poignée de la porte.
Elle semblait avoir environ trois ans. Son petit corps brillait, et
elle avait les cheveux blonds et de grands yeux bleus. Elle irradiait
une grande paix et tant d'amour que cela m’a laissée
détendue et paisible. Puis elle a disparu.
« Le
lendemain, mon père est mort. Le jour de son enterrement,
pendant que je me coiffais, j'ai entendu une voix dire : 'Ne
sois pas triste quand tu vas saluer les gens aujourd'hui parce que tu
es enceinte !' Je me suis dit : 'C'est fou ! Je ne
suis pas enceinte !'
« Deux
mois plus tard, j'ai fait un test de grossesse. J'étais
enceinte ! Sept mois plus tard, j'ai donné naissance à
une belle petite fille que j'ai nommée Derynn. Un jour,
quelques années après sa naissance, Derynn est entrée
dans ma chambre. Quand j'ai levé les yeux, j'ai été
choquée. Il y avait à la porte de ma chambre l'image
exacte de la petite fille que j'avais vue à la mort de mon
père. C'est alors que j'ai réalisé que c'était
Derynn qui était venue me réconforter à l'un des
moments les plus tristes de ma vie. Une chose supplémentaire
que je dois ajouter est que quand Derynn est née, elle avait
l'image de mon père sur son petit visage. Mon mari et ma mère
l'ont vu aussi. »
Natalie
a perdu son père mais a découvert qu'elle gagnait une
nouvelle vie. Bien qu'un bébé ne puisse pas remplacer
une autre personne, cette expérience a donné à
Natalie l'assurance que la vie est éternelle et que ceux qui
sont au ciel étaient près d'elle.
Rare
est la femme enceinte qui ne s’est pas interrogée sur le
bébé qu'elle porte. Va-t-il survivre ? Sera-t-il
normal ? À qui mon bébé va ressembler ?
À
certaines occasions, les interrogations de la mère ont reçu
une réponse, quand son enfant à naître lui
apparaît et parle avec elle, comme dans le récit
suivant :
« Quand
j'étais enceinte de mon deuxième enfant, je consacrais
quinze minutes par jour à un exercice de relaxation. Cela
comprenait une musique douce, une partie de relaxation, puis
simplement penser à mon bébé pendant quelques
instants. J'étais très curieuse de savoir qui était
à l'intérieur de moi. Une nuit, ma future fille m’est
apparue dans un rêve très vivant. Elle semblait avoir
environ quinze mois et ressemblait plutôt à mon mari.
Elle m'a dit : 'Maman, je veux juste que tu saches que je suis
une fille, et je suis en bonne santé, alors ne t'inquiète
pas'. Je me suis réveillée et je l’ai dit
aussitôt à mon mari. Nous étions tous les deux
ravis. Elle est né le onze février et semble agir comme
son père. »
Dans
l’histoire suivante, un enfant à naître a fait une
demande à sa mère, Rosa A., laquelle l’a
interprétée erronément.
« Je
m'étais allongée sur mon lit et je lisais quand j'ai
entendu frapper à la porte de ma chambre. J'ai crié :
'Qui est-ce ?' Et j’ai entendu ce que je supposais être
la voix d'Alice, ma fille de cinq ans, qui a dit : 'Maman, c'est
moi. Puis-je entrer ?' J'ai répondu 'Oui' et j'ai attendu
que la porte s’ouvre et qu’Alice entre. Comme la porte ne
s’ouvrait pas, j'ai crié : 'Alice ! J'ai dit
que tu peux entrer'. Toujours pas de réponse. À
nouveau, mais un peu plus fort, j’ai répété :
'Alice, entre !' mais la porte ne s’est pas ouverte. Un
peu exaspérée, je suis sortie du lit et j’ai
ouvert la porte, mais il n'y avait personne.
« Je
pouvais entendre les voix des filles venant du sous-sol, alors j'ai
appelé Alice du haut des escaliers. Quand elle est venue, je
lui ai demandé pourquoi elle avait frappé à ma
porte et ce qu’elle voulait. Elle a répondu qu'elle
n’avait pas frappé à ma porte, et qu’elle
et sa soeur (qui a sept ans de plus qu'Alice) avaient joué
dans le sous-sol depuis le souper. Je lui ai demandé plusieurs
fois, allant même jusqu'à la soudoyer avec une barre de
chocolat (son péché mignon) si elle me disait la
vérité. Je pensais qu'elle avait peur de parler car les
enfants avaient l'ordre de ne pas me déranger quand j’étais
au lit. Cet incident m’a empêché de dormir, et
Alice n’a rien changé de ce qu'elle avait dit.
« Environ
deux ou trois semaines après cet incident, j'ai découvert
que j'étais enceinte. Quelque part vers mon deuxième
mois, mon mari a commencé à me dire que nous aurions un
garçon. Cela a créé un peu de stress pour moi
puisque je voulais une autre fille.
« Deux
semaines avant d’accoucher, mes amies au travail m'ont fait une
surprise. Tous les cadeaux de bébé que j'ai reçus
étaient pour un garçon, chaussures de baseball bleues
et une casquette, un combishort avec un camion de pompier et un petit
garçon à l'avant, sans oublier un t-shirt bleu avec le
nom Jeffery bien en vue sur la poitrine. Bien sûr Jeffery est
né, et la seule personne qui a été surprise,
c’était moi.
« Aujourd'hui
Alice a dix-huit ans et Jeffery en a douze. Ce qui est curieux et
intéressant est que leurs voix sont si semblables que tout le
monde les confond. Et cette confusion a commencé bien avant la
naissance de Jeffery quand il s’est tenu à la porte et
m’a dit : 'Maman, c’est moi, puis-je entrer ?'
J’ai réalisé plus tard que c’était
une demande de ce fils à naître et à concevoir. »
Alors
que la grande majorité des visites d’enfant à
naître sont destinées aux futures mères, des
pères ont aussi été visités. Alors que sa
femme a vu leur quatrième enfant avant sa naissance, Will S. a
rapporté avoir vu leur troisième :
« Un
après-midi, alors que je suis entré en hâte dans
la maison, j'ai vu, du coin de l'oeil, un enfant assis sur le canapé
dans le salon. Mais quand je suis arrivé dans ma chambre, j'ai
été surpris de découvrir que mes deux enfants
étaient dans la pièce. Je me suis retourné et
j'ai regardé le canapé. Personne n'était là,
mais je savais sans l'ombre d'un doute que j'avais vu un enfant sur
ce canapé. Quelques jours plus tard, j'ai découvert que
ma femme était enceinte.
« Il
y a un écart de temps significatif entre notre deuxième
et troisième enfant parce que ma femme avait fait deux
fausses-couches. À l'époque où j’ai vu un
enfant sur le canapé, nous voulions que ma femme tombe
enceinte parce que tous les deux avions ressenti qu'il y avait
d’autres esprits qui attendaient de rejoindre notre famille.
Nous avions plaidé avec le Seigneur pour que ma femme puisse
concevoir et nous avions aussi encouragé nos enfants à
prier pour un petit frère ou une petite soeur.
« Un
jour notre fille disait ses prières et quand ma femme lui a
rappelé de demander un autre bébé, elle a
répondit sérieusement : 'Je ne prierai plus pour
ça. Tu es déjà enceinte !'
Cette
déclaration a surpris ma femme, et elle s’est demandé
si sa fille avait vu juste. Le lendemain, elle est allée chez
son médecin et, bien sûr, elle était enceinte ! »
Dans
le cas suivant, des informations très spécifiques ont
été données à Missy H. concernant la
naissance et la carrière de sa petite-fille à naître.
Elle raconte :
« Deux
semaines avant la naissance de ma petite-fille, elle m'est apparue
dans un rêve. Elle semblait avoir une vingtaine d'années.
Elle était habillée d’une longue robe noire avec
un collier de perles blanc. Elle m'a annoncé qu'elle allait
naître bientôt, tard le lundi. Elle a dit qu'elle serait
aussi intelligente que son père, mais contrairement à
lui (son père est médecin), elle travaillerait avec les
mots. Après ça, elle a disparu. »
Missy
a immédiatement appelé sa belle-fille et lui a raconté
son rêve. Sa belle-fille lui a dit : « Maman,
ton rêve est intéressant mais il n’est pas vrai.
Mon médecin m'a dit que le bébé naîtra tôt
dans la journée, Alors ton rêve ne peut pas être
vrai ». Missy poursuit :
« Eh
bien, l'information que m'a donnée ma petite-fille à
naître était juste. Elle est née quand elle m'a
dit qu'elle le serait. Alors qu'elle s'est transformée en
femme, elle ressemble de plus en plus à la jeune femme que
j'ai vue. Elle est maintenant à l'université, avec une
spécialisation en étude des religions. Ces études
qui pourraient bien avec le temps la mener à sa déclaration :
'Je vais travailler avec les mots'.
Apparemment,
il y a un moment optimal pour les esprits à venir sur terre.
Quand ce moment approche et que les parents ne sont pas bien préparés
à leur arrivée, les esprits peuvent demander et obtenir
la permission de visiter leurs futurs parents, pour les motiver et
les encourager à faire les préparatifs appropriés.
C'est
arrivé à Jannette, qui avait une trentaine d'années
et pensait que les sept enfants qu'elle avait mis au monde étaient
suffisants. Elle raconte :
« Ayant
donné naissance à sept enfants âgés de six
à dix-huit ans, je n'avais pas l'intention d'en avoir
d'autres.
« Puis
un jour, je suis entrée dans la cuisine, et j’ai été
surprise de voir un enfant d'environ trois enfants debout là
dans une robe blanche. Mes enfants plus âgés n’étaient
pas à la maison et je savais que mes plus jeunes enfants
jouaient dans l'arrière-cour. De plus, je n'ai pas l'habitude
d'habiller mes enfants avec des robes blanches. J'ai demandé
avec hésitation : 'Qui es-tu ?' L'enfant a répondu
par télépathie : 'De toute façon, tu ne
peux pas m'avoir à quarante-deux ans'. Ma réponse
instantanée et un peu abrupte a été : 'u as
raison à propos de ça !' L'enfant avait l'air
abattu mais continuait de me regarder comme si j'étais sa
mère. J'ai pensé : 'D'accord, j'ai la foi
que je peux avoir un autre enfant. Je peux le faire même à
mon âge si c’est la volonté de Dieu'.
« Finalement,
j'ai dit à l'enfant : 'Je ne voulais pas tomber enceinte
encore, mais tu viendras si tout le monde là-haut pense que je
suis censée t’avoir'. Voilà comment je me suis
retrouvée avec des jumeaux à l'âge de trente-huit
ans. Aujourd'hui, je réalise que l'enfant que j'ai vu dans ma
cuisine était la plus jeune des jumeaux. »
Wilma
était également dans la trentaine et était sûre
que son corps un peu vieillissant et des problèmes de santé
avaient mis fin à ses années de procréation.
Ces
conditions lui ont permis, à elle et à son mari, de se
détendre et d'apprécier la liberté d’action
qui accompagnait l'indépendance grandissante de leurs enfants.
Pourtant elle ressentait qu'elle pourrait avoir d’autres
enfants mais elle était aussi très préoccupée
d'avoir des enfants dans la fin de la trentaine. Ce fut pendant
qu'elle avait ces sentiments très ambivalents que l’expérience
suivante a eu lieu. Elle raconte :
« Au
moment de mon expérience j'avais trente-six ans. Nous avions
eu deux enfants et mon mari et moi étions sérieusement
en train de débattre pour savoir si nous devions en avoir
plus. Une préoccupation majeure était que je pourrais
être trop âgée pour gérer tous le stress
associé à la grossesse, plus m'occuper de deux enfants
actifs. L’autre considération concernait la perte de
liberté qu'un nouveau bébé entraînerait.
Mon plus jeune était à l'âge où nous
n'étions plus complètement dépendants, et nous
n'étions plus obligés de manger à minuit,
l’épisode des couches était terminé, de
même que faire ses dents ou de faire marcher un bébé
difficile. Avions-nous vraiment envie de refaire tout cela à
nouveau ? En outre, j'étais préoccupée par
la probabilité accrue de malformations congénitales
liées à une grossesse tardive.
« Un
jour, je pensais à tous les aspects négatifs associés
au fait d'avoir d'autres enfants quand j'ai rencontré une amie
chère que je n'avais pas vu depuis des années. Elle
était un peu plus âgée que moi et elle avait un
tout nouveau bébé. Au fur et à mesure que nous
parlions, je la voyais qui regardais affectueusement son fils. Il
était beau et en bonne santé. Deux semaines plus tard,
j'ai rencontré une amie du lycée qui avait trois ans de
plus que moi. Elle aussi portait un petit bébé
ravissant. Je ne pense pas que ces rencontres soient arrivées
par hasard. Je m’interrogeais sur la capacité des mères
plus âgées d'avoir des bébés forts, en
bonne santé et normaux, lorsque j'ai rencontré ces deux
amies. J'ai vu tout d’abord que les mères plus âgées
que moi étaient heureuses, appréciaient la maternité
et la géraient très bien. Cela m'a semblé être
un message pour moi.
« Néanmoins,
j'ai continué à méditer et à débattre
de la question de savoir si je devrais prendre la responsabilité
impressionnante de la maternité pour la troisième fois.
Un soir, alors que j’étais allongée dans mon lit,
j'ai vu une petite fille debout à côté de moi. Ce
n'était pas ma fille Lorie de quatre ans, parce que cette
petite était plus grande qu’elle, ses cheveux étaient
plus longs, et elle avait des franges et des boucles de chaque côté
de son visage. Elle portait un pyjama rose. Elle ressemblait un peu à
ma Lorie, mais je savais sans aucun doute qu'elle était une
autre. Nos yeux se sont croisés et nous nous sommes reconnues
instantanément. Je connaissais cet enfant, et il y avait un
amour joyeux partagé entre nous. Mon première impulsion
a été de la prendre et de l'embrasser. Nous n'avons pas
parlé, mais je lui ai demandé par télépathie :
« Oh, chérie, aimerais-tu te mettre au lit avec
moi ? ». Oui, a-t-elle a répondu et m'a tendu
la main pour que je vienne la chercher. J'ai soulevé les
couvertures, je me suis déplacée pour lui faire de la
place et je l'ai attrapée. Mais mes bras l'ont traversé !
Il n'y avait rien. Puis elle s'est lentement évanouie.
« Je
suis restée là longtemps, pensant à cette
expérience et à ce qu'elle représentait et à
ce que cela signifiait. La petite fille était belle, très
aimante et je savais que je la connaissais. Elle m'a aussi révélé
que son nom était Martha.
« Comme
le temps a passé, j'ai commencé à réaliser
qu'elle pouvait être à moi si je le désirais. Si
je devais tomber enceinte, je sais que j'aurais cette petite fille.
Elle serait une enfant très aimante, et elle ne me décevrait
pas. Tout ce que j'ai à faire est de me décider à
l'avoir. »
Malgré
tout ce qu'elle a vu, Wilma est toujours aux prises avec des peurs et
des inquiétudes liées à une troisième
grossesse. Même avec la visite de l'enfant, elle est déchirée
à cause des nouvelles libertés qu'elle et son mari
vivent et des restrictions qui accompagnent l’arrivée
d’un bébé. Pourtant, elle ressent aussi un lien
fort avec cet enfant, sentant peut-être qu'elle a pris un
engagement important envers cet esprit. Au moment où j'écris
ces lignes, Wilma n'a pas encore pris de décision.
Lorsque
des personnes sont très proches de la mort et ont des
expériences de mort imminente, ce qu'elles voient est si beau
qu'elles ne souhaitent souvent pas retourner à la vie. La paix
et la sérénité qu'elles ressentent et l'amour
inconditionnel sont si merveilleux qu'elles resteraient vraiment au
paradis plutôt que de retourner à la mortalité.
C'est ce qu'illustre l'histoire suivante. Une femme raconte :
« J'étais
avec mon mari et mes deux fils dans notre voiture quand un véhicule
venant en sens inverse nous a percuté de plein fouet. Le toit
de notre voiture s'est écrasé et ma tête était
coincée entre le pare-brise, et le tableau de bord. J'étais
inconsciente pour tous les témoins, mais quelque chose de
bizarre m'est arrivé. Je me suis retrouvée dans un
cercle de lumière. J'ai regardé l'accident, puis dans
ma voiture, et je me suis vue prise au piège et inconsciente.
J'ai vu plusieurs voitures s'arrêter et une femme a emmené
mes enfants jusqu'à sa voiture, puis l'ambulance est arrivée.
Une main a touché la mienne et je me suis retournée. Le
Christ était là ! Il émanait de lui une
aura de paix, de béatitude et de sérénité.
Je n'ai jamais voulu le quitter et perdre le sentiment d'amour total
et de paix que je ressentais.
« On
m'a conduite à un puits et on m'a dit de regarder au fond. Je
me suis penchée et il a mis sa main sur mon dos quand j'ai
regardé à l'intérieur. Dans le puits se
trouvaient trois enfants qui appelaient : 'Maman, maman, on a
besoin de toi. S'il te plaît, reviens vers nous'. Il y avait
deux garçons et une fille. Les deux garçons étaient
beaucoup plus âgés que mes deux fils et je n'avais pas
de petite fille. La petite fille m'a regardé et m'a supplié
de revenir à la vie. Puis tout à coup j'étais de
nouveau dans le cercle de lumière, sa main toujours sur mon
épaule, et je pouvais revoir la scène de l'accident.
J'ai pleuré parce que je ne voulais plus jamais le quitter,
tout en sachant que je devrais le faire, et revenir auprès des
miens.
« Soudainement,
j'étais de retour dans la voiture. J'ai crié pour mes
enfants. Je savais où ils se trouvaient, mais j'ai exigé
que mon mari me parle de la dame qui les emmenait à sa voiture
parce que je voulais m'assurer que ce que je voyais était
réel, et ça l'était.
« Plusieurs
années plus tard, j'ai eu un bébé. C'était
la petite fille que j'avais vue dans le puits. »
Cette
femme a vu sa fille à naître qui, avec ses deux jeunes
fils l’ont convaincue de retourner à la vie. Elle les a
vus à un âge où les trois seraient à un
moment spécifique de leur vie. Ce fut une expérience
remarquable, mais tout aussi remarquable est le fait que cette femme
qui a rencontré et discuté avec le Christ était
juive !
Beaucoup
de personnes rêvent de se marier et de fonder une famille. Pour
la plupart des gens, ce n'est pas un problème. Le mariage a
lieu, les enfants viennent à l'heure, et la vie suit son
cours. Mais pour certaines personnes, les rêves de mariage ne
se réalisent pas. Pour diverses raisons, les rêves de
devenir parents ne se réalisent pas. Pendant qu'ils prient,
cherchent des remèdes et pleurent, d’autres reçoivent
l'assurance qu'ils finiront par avoir des enfants, et quelques-uns
sont même autorisés à voir leurs futurs enfants.
Albert
R. était un éleveur de bétail dans le sud-est de
l'Utah au début des années 1920.
Albert
a eu des expériences remarquables, comme lorsqu’il a vu
l’esprit de sa fille à naître.
Lui
et sa femme voulaient des enfants, ils s'attendaient à ce
qu'ils viennent, et commençaient à se désespérer
quand il n’y en a pas eu. Néanmoins, Albert a commencé
à construire une maison pour sa femme et leurs enfants qu'il
espérait avoir un jour. Il raconte :
« Nous
avions planifié notre nouvelle demeure avec beaucoup de soin
et d'anticipation, mais que serait une maison vide d’enfants ?
Ce sont eux qui en feraient un vrai foyer, avec leurs rires, leur
agitation, leurs soucis et la responsabilité que leur venue
apporterait. Nous avons prié pour être honorés
d'avoir une famille. Mais qui d'autre que Dieu pourrait offrir ce
magnifique cadeau ?
« Mon
esprit était occupé la plupart du temps avec la maison
que je construisais, cette maison qui, si elle se terminait, pourrait
être tristement silencieuse faute de bavardage enfantin qui
fait d’une maison un foyer. Et il me vint un rêve des
plus impressionnants.
« Dans
mon rêve, je rentrais chez moi et quand j'ai ouvert la porte
d'entrée une petite fille est accourue pour me rencontrer. Je
savais qu'elle était la mienne, je l’ai prise dans mes
bras et la serrais contre moi. Quel saint moment ! Avec ce
trésor, notre joie serait parfaite.
Rempli
de joie, je lui ai parlé et j'ai examiné son visage de
bébé. Elle était venue du grand monde des
esprits, nous confiant sa formation essentielle.
« Le
lendemain, en déplaçant un troupeau de bétail
vers mon ranch, j'ai réfléchi à mon rêve,
ma rêverie a été interrompue quand j'ai vu deux
cavaliers qui arrivaient. Ils étaient venus aider à
conduire le bétail. L'un d'eux avait une lettre de Lell, mon
épouse. Je l'ai ouverte fébrilement, elle apportait des
nouvelles fantastiques et merveilleuses ! Je voulais crier !
Nous étions sur le point de devenir parents !
« Quelques
années plus tard, alors que je passais la porte d’entrée,
je me suis arrêté dans l’émerveillement. Ma
petite fille s'approchait fièrement de moi en marchant. Elle
était la petite fille que j'avais vue dans mon rêve, et
c'était le moment exact où je l'avais vu, mais cette
fois elle n'était pas une âme. »
Qui
sait pourquoi l'esprit d'un enfant à naître apparaît
à l'un des parents et non à l'autre ?
Mais
peut-être qu'un parent a besoin de ce genre d’expérience
ou est plus réceptif.
Néanmoins,
l'expérience est généralement partagée et
les deux parents en bénéficient. Dans ce cas, l'esprit
à naître est apparu à Albert dans un rêve
apparemment pour lui faire savoir que ses prières avaient été
exaucées et qu'une fille était en route.
Peter
W., le père dans l’histoire suivante, a eu une
expérience assez semblable. Sa femme et lui-même avaient
déjà quatre enfants quand il a vu leur cinquième
enfant. Il rapporte :
« Quand
mon épouse Sydney et moi étions fiancés, nous
discutions parfois du nombre d’enfants que nous pourrions
avoir. Nous nous sommes finalement mariés et nous sommes
installés en Californie du Sud.
« Les
années ont passé et nous avons eu quatre enfants en
bonne santé. Nous n'avons jamais vraiment discuté de
l'opportunité d'en avoir plus. Cependant, ma femme avait
commencé à prier pour savoir si nous devions avoir plus
d'enfants.
« Un
lundi soir, nous étions assis en cercle pour notre soirée
familiale, chacun se relayait pour présenter une partie de la
leçon. Il y avait un espace vide dans le cercle où
personne n'était assis. Puis, soudainement, l’espace
n’était plus vide. J'ai vu un bébé dans
une chaise, entouré d'une douce lueur. L'image est restée
là quelques instants, puis s'est estompée lentement.
« Après
avoir couché les enfants, j'ai dit à ma femme ce que
j'avais vu et nous avons pleuré et remercié notre Père
céleste pour cette merveilleuse expérience. Il ne
fallut pas longtemps pour qu'Aaron rejoigne notre famille et nous
nous sommes réjouis de sa naissance.
« Un
jour, quelques années plus tard, notre fils Bruce s'est levé
dans une réunion de l’Eglise et a parlé d'un
moment spécial qu'il avait vécu une fois en tant que
jeune enfant au cours d'une de nos soirées familiales à
la maison. Il avait vu un petit bébé dans une chaise,
entouré d'une douce lueur. Il ne l'avait jamais mentionné,
a-t-il dit, mais voulait exprimer sa gratitude pour l'expérience,
car il savait que son frère Aaron était ce bébé
qui était censé faire partie de leur famille. »
Cette
expérience a été vécue par le père
et son fils. Ni l’un ni l’autre ne savait ce que l'autre
avait vu jusqu'à ce que, des années plus tard le jeune
homme s’est senti poussé à partager son
expérience à l'Eglise. Ce type d'expérience où
plus d'un individu, indépendamment de l'autre, voit la même
chose n'est pas courant.
Parfois,
une future mère a un aperçu de l'enfant qu'elle porte.
C'est arrivé à Theresa D. Qui raconte :
« Une
nuit de 1994, alors que j'étais à moitié
endormie, j’ai vu, alors que j’avais les yeux fermés,
le visage d'un enfant en bas âge. Au début, il regardait
comme s'il était timide, puis il leva lentement les yeux, me
regarda, sourit et dit d'une voix douce : 'Maman, je viens !'
Ses yeux étaient de la même couleur que les miens et il
me ressemblait beaucoup quand j’étais petite.
« J'ai
regardé profondément dans ses yeux, si profondément
que j'ai pu voir au-delà d'eux. Et ce que j'ai vu était
à couper le souffle. Il y avait une lumière blanche
brillante et je sentais un amour pur et inconditionnel se déverser
en moi. J'ai senti que je regardais l’éternité. »
La
vision de Theresa de son fils à naître lui a permis de
vivre un amour véritable et inconditionnel.
En
résumé
Pourquoi
les enfants à naître visitent-ils parfois leurs futurs
parents sur terre ? Comme on peut le voir dans les
comptes-rendus précédents, les raisons varient
considérablement mais, quelles que soient les circonstances,
le fait de voir un enfant à naître change
considérablement l’attitude des parents. Les raisons des
visites identifiées dans ce chapitre peuvent être
résumées ci-après :
1.
Pour demander la permission de venir aux parents potentiels
2.
Pour annoncer qu'ils arrivent
3.
Pour introduire l'enfant à naître à ses futurs
parents
4.
Pour demander aux futurs parents de bien vouloir les avoir
5.
Pour encourager les parents à guérir leurs blessures
psychologiques / émotionnelles pour que les enfants puissent
naître dans un environnement sain
6.
Pour convaincre les futures mères gravement blessées de
vivre pour qu'elles puissent donner la vie
7.
Pour le réconfort des parents potentiels
Indépendamment
des sentiments, des préoccupations ou des problèmes
qu'ils doivent affronter, une fois que les parents voient l'enfant et
ressentent son amour et son enthousiasme, ils sont conquis. Les peurs
et les appréhensions disparaissent. Ils savent que la
grossesse n'est pas une erreur et que l'enfant ira bien. Pour
beaucoup, ils voient l'enfant à un moment donné dans le
futur, ce qui leur assure que leur enfant est normal et qu'il
survivra.
CHAPITRE
17
—
Visites
ludiques à la maison
Dans
le chapitre précédent, les jeunes visiteurs célestes
avaient des annonces spécifiques, des indications, des
objectifs et des instructions à destination de ceux qui sont
sur terre.
Les
expériences suivantes semblent avoir une qualité plus
fantaisiste et ludique. Les parents ont rapporté avoir vu de
charmants enfants, pour découvrir par la suite que ces enfants
allaient devenir membres de leur famille. Dans d'autres cas, de très
jeunes enfants ont été visités par des esprits à
naître, qui sont devenus pendant un certain temps leurs
« camarades de jeu invisibles ».
L'enfant
espiègle
Dans
le premier cas, Leticia A. était en train de nettoyer sa
cuisine lorsqu'elle a entendu un enfant rire derrière elle.
Elle rapporte :
« Ce
matin-là avait été particulièrement
chargé. J'attendais avec impatience quelques moments de calme
alors que mes trois enfants faisaient tous tranquillement la sieste.
Puis j'ai entendu un rire derrière moi. J’ai pensé
que mon fils de trois ans s'était faufilé hors du lit
pour jouer au peek-a-boo. C'était un jeu auquel nous aimions
tous les deux jouer et malgré ma fatigue, j'ai décidé
de jouer avec lui. Je savais qu'en me retournant et en me voyant
jeter un coup d'oeil, il me verrait et se retirerait rapidement. S'il
n'avait pas l’air si enchanté, je l'aurais grondé
et l'aurais renvoyé au lit, mais ce petit rire heureux m'a
fait comprendre qu’il n'y avait rien à faire.
« J'ai
fait semblant de ne pas entendre son rire et j'ai continué à
nettoyer la cuisine. J'ai remarqué un joli petit visage dans
un miroir qui était posé sur le plan de la cuisine. Je
me suis vite retournée, espérant le surprendre, puis le
poursuivre jusqu'à son lit avec des câlins et des
chatouilles. Mais c'est moi qui ai été surprise !
« Alors
que mon petit s'est retourné pour courir dans le couloir. Je
pouvais voir son dos nu, il avait enlevé tous ses vêtements !
Alors que je le poursuivais, je lui ai demandé : 'Où
sont tes vêtements ?' Quand j'ai tourné le coin du
couloir pour le voir fuir, il n’avait nulle part où se
cacher. Je pensais aussi que c'était étrange que la
maison soit si calme avec un enfant déchaîné qui
la traversait. Je l'ai appelé : 'Petit garnement !
Tu te caches et taquines maman !' Je jetai un coup d'oeil dans
la salle de bain, juste pour m'assurer qu’il ne s’était
pas caché là. Mais les lumières étaient
éteintes. Je me suis arrêtée devant la porte de
la chambre, pensant que je lui jouerais un tour, j'ai décidé
de me cacher et de le surprendre. Je me suis glissée derrière
la porte. J'avais du mal à réprimer mon rire, alors que
j'étais prête à lui sauter dessus, mais je suis
restée figé à mi-chemin. Tous mes trois enfants
dormaient dans leur lit et tous les trois étaient complètement
habillés !
« Debout
à la porte en regardant mes enfants endormis, je me demandais
qui était mon petit visiteur ? Où est-il allé ?
Comment avait-il pénétré dans notre maison ?
Avec le temps, les souvenirs de cet enfant mignon et gloussant sont
restés dans mes souvenirs.
« Quelques
années plus tard, alors que je venais de donner un bain à
notre petite dernière, je l'ai sortie de la baignoire et
j'étais sur le point de la sécher quand elle m'a
échappé des mains, s'est retournée et a couru
dans le couloir en riant de joie. Elle était tellement
contente d'elle-même, taquinant sa mère. Alors que je
sortais de la salle de bain et que je commençais à
courir dans le couloir pour la rattraper, je me suis sentie envahie
par un sentiment de déjà-vu. C'était elle qui
m'avait rendu visite ce matin-là ! J'ai réalisé
que je l'avais prise pour mon petit fils.
« Enfin,
je savais pourquoi je ne pouvais pas trouver ce petit enfant nu et
gloussant. On m'avait donné le privilège incroyable de
partager un moment d'amour et de douceur avec cet enfant cinq ans
avant sa naissance. »
Lorsque
j'ai entendu pour la première fois ce récit, j'ai pensé
que c'était charmant, mais sans doute unique. Cependant, en
discutant avec d’autres parents et en lisant des lettres et des
journaux, j’ai découvert que d’autres parents ont
vécu des expériences semblables.
Christine
M. raconte :
« Ma
fin grossesse était très pénible. Pendant les
deux derniers mois, j’étais à peine capable de
m'allonger pour dormir, mon fils appuyait sur mes poumons et rendait
ma respiration difficile. Un soir alors que j'étais
complètement épuisée de dormir sur une chaise
dans le salon, j'ai essayé de me coucher dans mon lit. Comme
je me suis allongée, j'étais grandement soulagée
de découvrir que mon fils avait bougé un peu en moi,
soulageant mon malaise juste assez pour que je puisse dormir.
« Ce
soir-là, j’ai fait le rêve le plus incroyable que
j’aie jamais vécu. J’étais avec mon fils à
naître, qui semblait avoir environ deux ans. Nous étions
assis sur le sol à jouer avec des blocs. Il a dit :
'Maman, je vais te construire un château'. Et puis il a rigolé.
Je n'oublierai jamais ce rire. Il avait les cheveux blonds et les
yeux bleu vif. C'était un petit garçon assez grand pour
son âge et il portait un jean bleu, une petite chemise en
flanelle à carreaux rouges et des bottes de randonnée.
Mon mari était assis près de nous sur le canapé
en train de rire. Nous avons joué pendant des heures, nous
sommes allés au parc, glisser sur le toboggan et se balancer
d'un à côté à l'autre. Je me suis
réveillée le lendemain matin, très heureuse.
J'ai dit à mon mari que je savais à quoi allait
ressembler notre fils et je l'ai décrit. Heureusement, mon
mari croit en mes sens intuitifs, alors il était aussi
heureux.
« Eh
bien, mon fils Bruno a presque dix mois maintenant. Il a les cheveux
blonds et les yeux bleu vif. Il est assez grand pour son âge.
La première fois que je l'ai entendu rire, je savais que je
l’avais déjà entendu il y a quelques mois, quand
j'avais désespérément besoin d'encouragement et
d'une bonne nuit de sommeil. Bruno est notre trésor du ciel.
Son papa et moi remercions Dieu chaque jour de nous l’avoir
donné. »
Avoir
un bref aperçu de l'avenir était une grande bénédiction
pour Christine. Elle savait que son fils naîtrait bien et que
la douleur et le malaise qu’elle éprouvait en valaient
bien la peine.
Dans
le récit suivant, Phyllis C. de Cleveland, Ohio, était
extrêmement fatiguée et prenait un repos bien mérité.
Mais son repos a été perturbé par deux enfants
rieurs. Elle rapporte :
« Mon
mari Gus et moi avions presque abandonné l’idée
d’avoir des enfants jusqu'à ce que je réalise un
rêve remarquable.
« Nous
nous sommes mariés en 1965 et deux ans plus tard, nous avons
été ravis d'apprendre que j'attendais un bébé.
Ce serait le premier petit-enfant et nos deux familles élargies
étaient ravies. Malheureusement, j'ai fait une fausse couche.
Dès que je suis sortie de l'anesthésie, j'ai demandé
si je pouvais encore avoir des enfants. Mon médecin m'a dit
qu'il n'y avait aucune raison d’en douter. Mais les années
passèrent et toujours pas d’enfant. J'ai prié et
j'ai essayé de ne pas me décourager. J'étais
encore jeune et le temps était certainement de mon côté.
Mais je ne parvenais pas à me débarrasser de mon
inquiétude. Je savais que mon mari avait été
attristé par ma fausse couche, mais je sentais que son
inquiétude concernait maintenant mon bien-être. Il était
triste de me voir si affligée, mais il ne pouvait rien y
faire.
« Un
jour, Gus, mon mari, était allé rendre visite à
sa mère qui vivait au bas de l’immeuble, me laissant
seule dans notre appartement. Après son départ, j'ai
décidé de faire une sieste. Je me sentais très
fatiguée, et pourtant pas du tout malade. Pendant un moment,
je me suis demandé si ma fatigue pouvait être un
symptôme de grossesse. Mais je savais que ce n'était
qu'un voeu pieux. Je me suis glissée dans le lit et j'ai tiré
le drap sur moi.
« Je
dormais depuis quelque temps quand j'ai été réveillée
par des rires d’enfants derrière moi. Au début,
je pensais qu'ils devaient jouer quelque part à l'extérieur,
et pourtant le bruit était si fort, qu’il semblait
qu'ils étaient effectivement dans la pièce avec moi.
Les rires continuèrent et cela m'énerva. J'ai ouvert
les yeux et j'ai été stupéfaite de voir là,
debout à côté de moi et me regardant, deux
enfants, aux visages d’anges illuminés de sourires. Le
garçon avait environ huit ans avec des cheveux noirs et des
yeux noirs et portait une chemise à manches longues en maille
rayée. La fille avait environ quatre ans. Elle avait de longs
cheveux bruns clairs et de grands yeux bruns.
« J'ai
regardé les enfants avec étonnement. Qui étaient-ils ?
Comment au nom du ciel, étaient-ils entrés dans la
maison et étaient montés au deuxième étage
sans que Gus ou sa mère ne les entende ? Je me demandais
si je devais m'inquiéter, mais les jeunes semblaient tellement
détendus et ravis du tour qu'ils m’avaient joué
que je pouvais voir qu'ils n'étaient pas une menace.
« Ils
n'ont rien dit, mais ont continué à rire. 'Tais-toi',
me suis-je suis entendu dire. J'étais énervée
parce qu'ils me dérangeaient dans ma sieste. Je leur ai dit
que j'essayais de dormir. Et puis je me suis retournée et j'ai
fermé les yeux.
« Environ
une heure plus tard, je me suis réveillée, et la
chambre était vide. Intriguée, je me suis souvenue de
cet événement étrange. Pourquoi n'avais-je pas
pensé à interroger les enfants dans ma chambre ?
Comme je trouvais étrange que je me sente si bien avec eux.
Avais-je simplement rêvé ? Non, leur présence
n'avait rien de flou ou d’un rêve et ma mémoire
était aussi vive que s’ils étaient encore là.
Je me souvenais de leurs rires, du sourire heureux de la petite
fille.
« Tout
d'un coup, comme si un éclair m'avait frappé, je savais
qui ils étaient. Ils étaient les enfants que j'aurais
un jour. Je le savais sans aucun doute. Dieu avait répondu à
mes prières et m'avait envoyé cette vision pour la
confirmer.
« Après
cela, je ne me suis plus inquiétée de devenir mère.
En fait, pour le plus grand soulagement de mon mari, je suis devenue
gaie, confiante et pas du tout surprise quand je suis tombée
enceinte plusieurs mois plus tard. C'était avant que tous les
tests prénataux soient disponibles, donc je n'en ai jamais eu.
Je n'en avais pas besoin parce que je savais que le bébé
serait en bonne santé et que ce serait un garçon.
« Louis
est né le 17 novembre 1969. C'était un bébé
en bonne santé, les cheveux et les yeux noirs. Quand Louis
était un bambin, j'ai fait une fausse couche. C'était
très dur pour Gus et moi mais j'ai refusé de paniquer.
Je savais que Dieu m'enverrait un enfant de plus, une fille et il
tient toujours ses promesses. Après une longue attente, je
suis finalement redevenue enceinte en 1973.
« Cette
fois, j'ai brodé un calendrier avec la photo d'une petite
fille assise sur une rose et j'ai ajouté le nom de Christine.
Ma petite fille est née le 6 septembre 1973, presque quatre
ans après Louis. »
La
fausse couche d'un enfant est une expérience triste pour toute
femme, mais pour les femmes qui veulent désespérément
avoir un enfant, c'est dévastateur. Durant les heures les plus
sombres de Phylis, la visite de deux enfants rieurs a redonné
de l’espoir à cette femme et lui a donné
l’assurance qu’elle finirait par avoir des enfants.
Le
camarade de jeu invisible
De
nombreux enfants ont ce que leurs parents décrivent comme des
« amis invisibles » avec lesquels ils parlent
et jouent. On pense souvent que les camarades de jeu invisibles
répondent aux besoins de certains enfants et qu’ils sont
peut-être un moyen créatif de faire face à des
peurs irréalistes. Ces compagnons de jeu sont souvent vus par
les adultes comme des images de l'imagination vive des enfants. Cela
peut être le cas pour certains enfants, mais pour d'autres,
leurs camarades de jeu invisibles pourraient bien être réels.
Billy
a été observé par sa gardienne en train de jouer
avec un ami invisible. La baby-sitter s'est agenouillée à
côté de lui et a demandé : « Billy,
avec qui joues-tu ? »
Il
leva les yeux vers elle et puis vers son camarade de jeu invisible,
et la regarda lui disant : « Ma petite soeur. Elle
n'est pas encore venue, mais elle le fera et elle s'appelle Sarah ».
Elle
se dit : « Ouah ! J'ai entendu parler des amis
invisibles, mais là ça dépasse tout ! »
La
baby-sitter poursuit :
« J'ai
pensé à raconter cette expérience à la
mère de Billy, mais parce que la mère de Billy avait
plus de quarante ans, j’ai craint qu’une suggestion de
grossesse puisse être mal perçue.
« Peu
de temps après cette expérience, j'ai appris que la
mère de Billy était enceinte.
Inutile
de dire que cela l'a complètement surprise. Mais elle l'a
accepté de bonne grâce.
D'une
certaine manière, je n'ai fait aucun lien entre l'ami
invisible de Billy et la grossesse de sa mère.
« Pendant
sa grossesse, j'ai déménagé et je ne fais plus
de baby-sitting. Je n'avais pas vu sa mère depuis près
d'un an. Un jour, en faisant du shopping, je l’ai rencontré.
Elle avait avec elle un adorable petit bébé. Bien sûr,
notre conversation a porté sur le nourrisson. En jouant avec
les petites mains du bébé, j’ai demandé si
c’était un garçon ou une fille. Elle a répondu
que le bébé était une fille et qu'ils l'avaient
nommée Sarah.
« En
levant la tête, j'ai demandé : 'Comment vous est
venu le nom de Sarah ?' 'Je ne sais pas ! Ce n'était
pas un nom de famille et ce n'était même pas un nom que
j'aimais particulièrement. Pourtant, je sentais fortement que
Sarah devrait être son nom !'
« Ses
paroles ont déclenché le souvenir de mon expérience
avec Billy et son compagnon de jeu invisible Sarah, sa soeur qui
n’était pas née. J'ai regardé Sarah, puis
sa mère, puis j'ai partagé mon expérience avec
son petit garçon. Regardant sa fille en bas âge, elle a
dit : 'Alors, c'est vraiment là ton nom !' »
Le
fils de Kathy, Shawn, avait lui aussi un ami invisible. À
l'époque, Kathy était amusée et un peu perplexe
devant ses bouffonneries. Elle raconte :
« Comme
tous les parents, j'avais hâte que mon bébé
puisse parler. Mais dès que Shawn a pu parler, il ne se
taisait plus. Je le mettais au lit et je l'entendais bavarder pendant
des heures. J'allais dans sa chambre pour essayer de l'endormir. Il
se taisait jusqu'à ce que je parte, mais dès que je
sortais, je l'entendais encore et encore. Enfin, j'ai demandé :
'Shawn,
à qui parles-tu ?' D'un ton très réaliste,
il a répondu : 'Je parle à la petite fille qui
descend par le trou dans le toit'. Quand je lui ai demandé :
'Quelle petite fille ?', il a haussé les épaules.
Les conversations de Shawn avec la petite fille se sont poursuivies
jusqu'à la naissance de ma fille. À sa naissance, elles
cessèrent brusquement.
« Shawn
a insisté dès la naissance de sa soeur pour dire
qu'elle était sa meilleure amie. L'un des premiers mots
qu'elle a prononcé était son nom. En grandissant, quand
elle avait besoin de quelque chose, elle l'appelait par son nom, pas
le mien, et il arrivait en courant.
« Parfois,
il semblait même savoir ce dont elle avait besoin sans qu'on le
lui dise. Par exemple, nous ne pouvions pas comprendre pourquoi elle
prenait tant de poids jusqu'à ce que nous ayons surpris notre
fils en train de lui apporter une bouteille de lait dans la nuit.
Quand on l'interrogeait sur ce qu'il faisait, il disait simplement :
'Elle avait faim'. »
Beaucoup
d'adultes ne reconnaissent pas ou n'apprécient pas la
proximité du ciel et de la terre,
surtout pour les très jeunes. Cette histoire explique
probablement pourquoi certains frères et soeurs ont des liens
particulièrement étroits.
Il
y a un certain nombre de cas où les nourrissons, en
particulier les jumeaux, ont leur propre langage. Ils communiquent
avec les adultes en une langue mais, entre eux, en parlent une autre.
Certaines personnes ont avancé l’idée que la
langue unique qu'ils parlent peut être la langue du ciel. Un
exemple intéressant a été rapporté par
Linda L. :
« À
partir de l’âge de un à quatre ans, ma fille Ann
avait des camarades de jeu invisibles. Je pouvais souvent l'entendre
bavarder dans sa chambre avec quelqu'un mais quand j’entrais,
c'était vide. Je demandais à Ann avec qui elle parlait
et elle faisait un geste pour désigner divers endroits de sa
chambre où ses amis étaient assis ou debout. Elle
s'attendait à ce que je puisse les voir. Elle me présentait
aussi à eux et semblait perplexe que je ne puisse pas les
voir.
« Ce
que je trouvais très curieux c’était qu'elle leur
parlait dans une langue que je ne pouvais ni comprendre ni
identifier. Je ne pense pas que c'était une langue terrestre,
elle n'utilisait cette langue que pour parler avec eux. Elle me
parlait en anglais, puis se tournait vers un de ses amis invisibles
et commençait à leur parler dans cette langue étrange.
Je l'ai écoutée attentivement et les paroles qu'elle
prononçait n'étaient pas du charabia ou une distorsion
de l'anglais. Cela semblait être un langage organisé
avec du rythme, des pause. Cela sonnait comme vaguement familier,
mais aucun langage connu que je pouvais identifier. »
Ann
a discuté dans cette langue non connue jusqu’à
l’âge de quatre ans. Puis ça s'est arrêté.
C'est aussi à ce même moment que ses camarades de jeu
invisibles ont cessé de lui rendre visite.
De
nombreux enfants ont rapporté avoir parlé à des
camarades de jeu invisibles, quelle que soit la langue enseignée
par leurs parents. Souvent, les mots, les pensées et la
structure des phrases sont beaucoup plus sophistiqués que ceux
des enfants de leur âge.
Dans
le cas d’Ann, celle-ci a parlé avec ses parents en
anglais, puis avec ses visiteurs célestes dans leur langue, et
elle n'a jamais confondu les deux.
Dans
le récit suivant, Cathy partage son expérience avec ses
amis invisibles qu’elle appelait les fées. La façon
dont un petit enfant perçoit l'identité d'amis
invisibles semble dépendre de ses expériences dans la
vie.
Ce
récit est un peu inhabituel dans la mesure où Cathy est
maintenant adulte et a encore des souvenirs évidents de ses
amis invisibles. La plupart des enfants ont perdu ces souvenirs avant
l'âge de cinq ans. Elle rapporte :
« Quand
j’avais environ trois ans, mes amis sont venus me voir pour
jouer avec moi. Je pouvais les voir très clairement, mais mes
parents ne les voyaient pas. Ils étaient habillés de
longues robes blanches et m'ont appris des chansons que j'aimais
chanter. Ils utilisaient des expressions telles que : 'Gloire à
Dieu, Alléluia, Sa Majesté d’En Haut', et ainsi
de suite. Ma mère se demandait où j'avais entendu des
expressions si sophistiqués alors que nous n'étions pas
assidus à fréquenter l'église. Ma famille
parlait rarement des anges, mais ils parlaient souvent de fées.
« C'est
comme ça que j'ai décrit mes camarades de jeu :
comme des fées. Quand je restais seule, je n'ai jamais eu peur
parce que j'avais mes amis avec moi. Je réalise maintenant que
ces amis invisibles n'étaient pas des fées, mais des
êtres angéliques qui me protégeaient, me
guidaient et me réconfortaient au besoin. Ce n'était
pas mon imagination qui me jouait des tours ! Je pouvais les
voir. Ils venaient quand j'avais besoin d'eux et ils partaient quand
mes parents ou d'autres adultes arrivaient. Je n'ai jamais compris
pourquoi les autres ne pouvaient pas les voir. »
Les
amis invisibles de Cathy lui ont non seulement apporté une
formation et un sentiment de sécurité, mais ils lui ont
aussi enseigné des chants. Ce n'étaient pas de simples
chansons d'enfance, mais des chants de louange à Dieu !
Mais comme ses parents n’étaient pas des participants
actifs à l’église, elle n’avait pas à
l’époque, reconnu la crédibilité des
chansons ni l’identité angélique de ses
visiteurs. Au lieu de cela, elle les identifia comme des fées
qui faisaient partie du folklore familial. Le fait qu'elle appelle
ses fées, des camarades de jeu invisibles, pourrait expliquer
pourquoi ses parents ne l'ont pas prise au sérieux.
Dans
le récit final, un visiteur invisible de l'enfant démontre
que la mort ne détruit pas les liens entre les membres de la
famille, peu importe le temps où l'enfant décédé
se trouvait sur terre.
Peggy
avait quatre ans quand ses parents ont jugé important de lui
dire qu'elle avait un petit frère qui était mort avant
sa naissance. Ses parents n'étaient pas sûrs qu’elle
comprenne bien ce qu'est la mort, mais ils lui ont tout de même
expliqué et elle a semblé comprendre. Quelques jours
plus tard, sa mère regardait sa petite fille qui se balançait.
Elle rapporte :
« Je
lavais la vaisselle, surveillant ma petite fille alors qu'elle se
balançait dans la cour. Elle parlait avec animation et son
regard semblait être fixé sur un lieu très
particulier. Alors que la balançoire se déplaçait,
sa tête se déplaçait comme si elle regardait
quelque chose. Je trouvais son comportement un peu curieux, puis le
téléphone a sonné et je suis allé
répondre. J’ai été tellement prise dans ma
conversation que j'ai oublié l'étrange comportement de
ma fille.
« Quand
elle est entrée, elle est venue vers moi avec ses mains sur
ses hanches et a dit : 'Maman, tu m'as menti !' Cette
déclaration solennelle m'a surprise et j'étais sur le
point de protester quand elle a continué : 'Maman, tu
m'as dit que mon frère était un petit bébé
quand il est mort. Mais ce n'est pas un bébé !
C'est un grand homme. Il est venu vers moi pendant que je me
balançais et nous avons beaucoup parlé. Il m'a dit
qu'il m'aimait et que sa famille lui manquait, il est heureux et aime
être au paradis. Maman, il m'a dit de te dire qu'il
t'aime et que ce n'est pas de ta faute s'il est mort. Il devait
retourner auprès de notre Père céleste. J'aurais
aimé que tu le voies, maman. Il n'est pas un petit bébé.
Il est grand et il portait des vêtements blancs brillants. Il
est très gentil et il m'aime'. »
Son
insistance sincère et emphatique qu'elle avait vu son frère,
pas comme un enfant mais comme un homme adulte, a surpris sa mère.
Elle avait pensé que sa mort était due à quelque
chose qu'elle avait fait ou n'avait pas réussi à faire.
L'expérience de sa fille lui a fait savoir qu'elle n'était
aucunement responsable de la mort de son fils. En outre, sa petite
fille l'a informée que son fils vivait encore, qu’il
reconnaissait sa mère et a voulu qu'elle sache que sa mort
avait un but.
Ce
qui est très intéressant ici, c’est que sa
famille a manqué à l’enfant décédé.
C'était un tout petit enfant quand il est mort et ne pouvait
donc pas être conscient de ce que sont les familles, sauf qu'il
le savait. De toute évidence, il les connaissait, était
attaché à eux, et c'est
la raison pour laquelle ils lui manquaient.
En
résumé
La
visite d'esprits rieurs à leurs futures mères semble
être semblable à n'importe quelle autre visite céleste.
De telles expériences sont délicieuses. Les enfants
aussi ont des contacts heureux avec l'autre côté du
voile. Certains d’entre eux voient ces liens perdurer après
la naissance. Les yeux spirituels d'un certain nombre d'enfants
restent ouverts et ils peuvent voir et communiquer avec ceux de
l'autre côté. La communication est souvent d'esprit à
esprit. Et lorsqu'elle est verbale, dans la plupart des cas, la
langue est celle des parents, bien que dans quelques cas, comme celui
qui a été cité dans ce chapitre, la langue
parlée était la langue du visiteur.
Pour
certains enfants nés dans des environnements hostiles, le fait
d'avoir des visiteurs invisibles démontre qu'ils peuvent être
soutenus, réconfortés et protégés. Pour
d'autres, leurs camarades de jeu invisibles peuvent servir
d'intermédiaire pour transmettre des messages aux parents ou à
d'autres personnes.
CHAPITRE
18 —
L'adoption
Comme
cela a été fréquemment noté dans ce
livre, nous étions tous conscients au ciel que nous devions
venir sur terre pour faire l'expérience de la mortalité
et accomplir une mission pour notre progression. Dans certains cas,
nous avons contracté des alliances avec d’autres pour
qu’ils nous accueillent sur terre et nous préparent la
voie. Dans d'autres situations, c'est nous qui devions les
accueillir.
Parfois,
il était convenu que nous allions dans des familles
spécifiques. Cependant, dans certains cas, des problèmes
médicaux empêcheraient que ces engagements soient
atteints directement. Si les esprits ne pouvaient pas naître
dans les familles choisies, d'autres moyens étaient
nécessaires pour atteindre le même objectif. L'adoption
est le mécanisme par lequel certains esprits se retrouvent
dans la bonne famille à l'heure convenue.
Certains
parents qui ont adopté des enfants rapportent des rencontres
avec leurs fils ou filles adoptés qui sont très
similaires à celles qui ont lieu entre les parents biologiques
et leurs enfants à naître. Avec les parents adoptifs, la
rencontre leur assure qu'ils réussiront à adopter un
enfant et que l'enfant en question veut venir à eux.
L’artiste
bien connu, John Denver, partage une belle expérience avec son
fils adoptif à venir, Zak. L’histoire de Denver est
tirée de son autobiographie « Take Me Home » :
« Lorsque
nous avons décidé d'adopter, je me souviens de cette
période avec une grande humilité. Chaque fois que je
trouvais un moment tranquille dans la journée, y compris juste
avant de me lever le matin, je faisais une prière à ce
petit esprit là-bas : 'Qui que tu sois, où que tu
sois, je ne sais pas ce que tu devras faire pour être avec
nous, mais on t'aime beaucoup et on a hâte d'être avec
toi'.
« Avec
toutes ces anticipations en moi, nous sommes arrivés à
New York. J'ai eu quatre représentations au Madison Square
Garden et nous logions au Sherry-Netherland. C'était le
2 mai 1974 et cette nuit-là j'ai rêvé que trois
personnes en robe blanche sont venues et m'ont donné un petit
garçon. Nous n'avions pas spécifié de sexe dans
notre communication avec l'agence d'adoption. Tout ce que nous
voulions, c’est que le bébé soit suffisamment en
bonne santé pour vivre avec nous dans les montagnes. Nous
étions des gens actifs, nous aimions être dehors et nous
voulions aussi ça pour le bébé. Dans mon rêve,
je pouvais voir que le bébé était un garçon
au visage coloré, avec des yeux ronds et assez grand. Alors
que je le tenais, il leva les yeux, attrapa mon pouce et sourit. Le
matin, j'ai raconté le rêve à Annie. Onze jours
plus tard, Zak était né. Nous ne l’avons pas vu à
ce moment-là, mais nous avons été informés
de sa naissance et, à l’âge de deux mois environ,
nous sommes allés au Minnesota à l'agence d'adoption
pour le récupérer.
« Je
me souviens d'avoir entendu 'Annie's Song' à la radio pendant
que nous y roulions. C'était devenu la chanson numéro
un dans le pays cette semaine-là, ce qui m'a semblé
être une coïncidence intéressante. Pour je ne sais
quelle raison, j'ai automatiquement traduit cette information en une
entrée projetée dans le livre de bébé de
Zak : 'En cette chaude journée d'août, la chanson
numéro un du pays est une chanson écrite par papa pour
maman'. Quoi qu'il en soit, nous sommes arrivés à
l'agence où il y avait des papiers à signer et il y
avait quelques formalités ainsi que la procédure à
suivre pour aider les parents adoptifs à faire face à
l'anxiété de l'enfant.
« Ils
nous avaient déjà fait visiter l'endroit quand nous
étions venus précédemment. Nous nous sommes
rendus au bout d'un long couloir, puis à l'étage. Au
bout d'une autre salle, il y avait un espace chambre décorée
comme une chambre d'enfant, avec un lit d'enfant et un canapé.
C'était là où nous devions avoir le premier
aperçu de notre bébé. On nous avait juste dit
que la jeune femme qui apportait Zak avait été
retardée. Nous essayions de ne pas nous sentir déçus
lorsque la porte au fond de la salle s'est ouverte et qu'une femme
est apparue avec notre enfant.
« Sans
un mot, elle est venue à nous et m'a tendu le bébé.
Il avait les yeux ronds et quand je l'ai tenu, il a souri et a
attrapé mon pouce. Zak était l'enfant de mon rêve,
exactement le même enfant ! J'ai reconnu son visage et je
pense qu'il a reconnu le mien. À cet instant, le rêve et
la réalité se sont réunis pour moi. »
Il
n'y avait aucun doute dans l'esprit de John Denver que l'enfant à
naître qu’il a vu était destiné à
être le sien, voulait être le sien, et serait le sien.
L'adoption n'est pas simplement un mécanisme permettant de
placer des enfants indésirables dans les foyers. C'est un
moyen de réaliser des engagements éternels.
Un
second cas de célébrité qui voit l’enfant
qu'elle adopterait est celui de Marie Osmond, chanteuse et actrice
renommée. Elle avait trois enfants biologiques et trois
enfants adoptés. À l'âge de trente-huit ans, elle
estimait que sa famille était complète, jusqu'à
ce qu’un rêve vienne tout remettre en cause. Elle
raconte :
« Une
nuit, j'ai rêvé d'un bébé en pleurs et ça
ne s'arrêterait pas. J'ai fait le même rêve
plusieurs nuits jusqu'à ce qu'une nuit je ramasse le bébé
et il a cessé de pleurer. J’ai immédiatement su
que ce bébé devait être le mien. Quand BreAnn est
arrivée, je suis tombé amoureuse d'elle instantanément.
Au moment où je l'ai vue enveloppée dans une couverture
rose et avec ce petit ruban dans les cheveux, j'ai su qu'elle était
le bébé que j'avais ramassé dans mon rêve. »
Betty
Eadie, une amérindienne et auteur connue, a vécu une
expérience après une hystérectomie.
Son
esprit a quitté son corps dans l'hôpital et dans le
monde des esprits, elle a vu une belle petite fille courir jusqu'à
son mari, Joe, et mettre son pied dans sa poche. Elle a également
vu une belle jeune femme à qui elle se sentait étrangement
attachée. La pleine signification de ces scènes ne sont
devenues claires que des années plus tard.
Pendant
sa convalescence, Betty a souffert mentalement, alors qu’elle
essayait de se réadapter à ce monde suite à son
expérience au paradis. Un jour sa soeur l’a appelé
à propos d'un bébé qui serait bientôt né
et placé en famille d'accueil parce que les parents étaient
alcooliques. L’enfant était amérindien. La maison
de Betty serait l’endroit idéal. La soeur de Betty lui a
suggéré que de prendre soin d'un bébé
pourrait l'aider à revenir à une vie normale. Betty et
Joe en ont discuté avec leurs enfants et ont demandé à
prendre le bébé.
Après
tout, c'était seulement pour un mois ou deux. Ils l'ont eue
pendant plus de dix mois quand ils ont appris qu'un placement
permanent avait été trouvé pour le bébé.
Betty était effondrée car elle s’était
très attachée à la petite fille. Cependant, ils
n'avaient pas d'autre choix que de la libérer parce que Betty
et Joe avaient signé des papiers qu'ils n'adopteraient pas.
Avec
la perte de l'enfant, la dépression de Betty est revenue
accompagnée de cauchemars. Pendant trois mois, elle a pleuré
et prié pour l'enfant. Elle ne pouvait pas écarter le
pressentiment que quelque chose n’allait pas. Puis un soir,
elle fut réveillée par un messager spirituel dans sa
chambre. Le messager lui a dit que la situation avec son bébé
n’était pas correcte et qu’elle lui serait rendue.
Elle raconte :
« Il
a dit que je recevrais un appel téléphonique dans
lequel l'appelant dirait : J'ai de bonnes nouvelles et de
mauvaises nouvelles. Je n’ai pas pu fermer les yeux pendant le
reste de la nuit ».
« Pendant
les deux semaines suivantes, je n'ai pas quitté la maison.
Chaque fois que le téléphone sonnait, je sursautais,
attendant cet appel spécial. Le téléphone a
sonné tôt un matin, et j’ai entendu une voix qui
disait : 'Betty, ici Ellen (la travailleuse sociale). J'ai de
bonnes et de mauvaises nouvelles'. Puis elle a continué,
expliquant que mon bébé était à
l'hôpital. Elle ne pouvait pas s'adapter à sa nouvelle
famille et pleurait tout le temps. 'Vous avez été sa
mère pendant dix mois, et elle vous cherche', me dit-elle.
Ellen poursuivit en expliquant qu'au fur et à mesure que le
bébé pleurait, les parents excédés et
ivres de rage l'avaient battue et jetée en bas des escaliers.
Le bébé avait ensuite été emmené à
l’hôpital et abandonné. Elle a été
gravement malade pendant deux semaines. Elle ne répondait pas
au traitement et les médecins ont constaté qu’elle
aurait pu mourir. Finalement, Ellen a dit : 'Betty, vous êtes
notre dernier espoir. Nous savons que nous demandons beaucoup, mais
pourriez-vous, s'il vous plaît, la reprendre un moment, au
moins jusqu'à ce que son état s'améliore ?' »
Betty
était tellement excitée à l’idée de
récupérer sa fille qu’elle a immédiatement
réservé un billet sur le même avion que l’aide
sociale pour se rendre dans la ville où le bébé
avait été hospitalisé. Lorsque l'avion a
atterri, Betty s'est précipitée à l’hôpital.
Quand on lui a remis le bébé, elle était
tellement meurtrie et décharnée que Betty ne la
reconnaissait guère. Mais le bébé a reconnu
Betty et l'a désespérément accrochée
pendant tout le vol de retour. Betty poursuit :
« Tous
nos six enfants nous ont retrouvées à l’aéroport
à notre retour. Leurs yeux se sont illuminés
d'excitation et se sont remplis de larmes à la vue du petit
paquet dans mes bras. Le bébé les a reconnus et s’est
laissé prendre par chacun d'eux. Mais elle est restée
brièvement avec chacun d’eux, ayant besoin de me revenir
entre deux câlins. Elle s'est accrochée à moi
comme si sa vie dépendait de mon existence. »
Il
a fallu plusieurs mois avant que le bébé parle ou dorme
seul dans son berceau. Chaque jour, Betty l'attachait sur son dos, à
la manière des Papous, pour la garder proche et réconfortée.
Une visite chez le médecin a révélé un
bras cassé, une déshydratation, une malnutrition et des
plaies au cuir chevelu où des touffes de cheveux avaient été
arrachées, en plus de nombreuses coupures et contusions.
Un
avocat a été engagé, les preuves examinées
et le tribunal a accordé à Betty et Joe le droit
d'adopter l'enfant. La famille, observant le lien extraordinaire
entre Betty et le bébé a souhaité que l'enfant
soit nommée « Betty Jean » d’après
sa nouvelle mère légale.
Au
moment où la petite Betty avait deux ans et demi, elle s'était
complètement rétablie physiquement et émotionnellement.
Betty poursuit :
« Un
après-midi elle a couru vers Joe. Alors qu'un sourire espiègle
apparaissait sur son visage, elle se leva sur le bout de sa
chaussure, lança son autre pied derrière elle et, comme
une ballerine, se redressa pour mettre son pied dans la poche de son
pantalon.
Un
frisson me parcourut alors que les souvenirs me revenaient. La petite
Betty se mit à rire et j'entendis la voix d'une petite fille
des années auparavant, une petite fille qui nous avait tenu
compagnie dans une chambre d'hôpital alors que le ciel et la
terre ne faisaient qu'un. Puis j'ai vu et compris davantage. La
vision d'une jeune femme me revint, souvenir d'un esprit magnifique
et énergique qui attendait autrefois de venir sur terre. Je me
suis souvenue d'elle comme d’un jeune esprit avec qui je
partageais auparavant un lien, celui du monde des esprits dont la
beauté et l'énergie me captivaient. Je voulais pleurer
alors que tout ce qui concernait ce précieux ange se
réunissait. On m'avait permis de la voir comme une enfant
d'esprit.
« À
présent, je savais pourquoi on me l'avait montrée comme
un esprit adulte prêt à venir sur terre. Je savais aussi
que même si elle ne pouvait pas naître de moi à
cause de mon hystérectomie, elle avait trouvé un autre
moyen de faire partie de ma vie. Et je savais maintenant pourquoi je
me suis sentie obligée de la prendre comme un bébé.
Nous étions les plus sûrs des amis pour toujours, avec
des éternités d'expériences derrière nous
et l'éternité devant nous. »
Pour
certains, les histoires de personnes célèbres semblent
avoir plus de poids, mais tous les récits de ce type sont
passionnants, intéressants et instructifs, tout comme la
situation des deux personnes ordinaires dans le cas suivant :
Mike
H. un Chippewa du Minnesota, est un homme qui a très bien
réussi. Lui et sa femme étaient mariés depuis
trente ans et venaient de terminer la construction de la maison de
leurs rêves. Quand Mike a eu une série de rêves
étranges et délicieux. Il rapporte :
« Nous
nous sommes installés pour profiter d’une belle vie
quand j'ai commencé à avoir un rêve étrange
et récurrent. Pendant ces rêves, je voyais une petite
fille avec des cheveux roux bouclés, un sourire contagieux, un
petit rire mignon et de grands yeux bleus. Elle semblait être
assise sur un nuage. Cet enfant était de loin la petite fille
la plus mignonne que je connaisse. J'étais tellement fasciné
par ses pitreries que je riais beaucoup.
« À
cette même période, mon beau-fils, Bob, nous a
téléphoné. Il nous a dit qu'il devait aller à
l'hôpital et nous a demandé de prendre soin de son bébé
jusqu'à son retour. Notre fille, l'épouse de Bob, avait
été hospitalisée dans un établissement
psychiatrique. Il fallait donc que quelqu'un surveille leur fille.
« Ma
première pensée était : 'Pourquoi nous ?
Pourquoi n'a-t-il pas appelé ses parents ? Ou son frère ?
Ou ses soeurs ?' Cependant, j'ai gardé mes pensées
pour moi et accepté à contrecoeur de prendre l'enfant,
en espérant que ce ne serait pas pour très longtemps.
Comme
je devais aller acheter des pneus pour mon camion, ma femme est allée
chercher le bébé. Au garage une publicité a
attiré mon attention. Elle représentait un mignon petit
bébé assis dans un pneu. Cela m'a rappelé mon
rêve, seul le bébé dans la publicité était
chauve et mon bébé avait les cheveux roux bouclés.
Pourtant, l’image dans la publicité me restait dans la
tête alors que je rangeais les pneus et que je rentrais chez
moi.
« Quand
je suis entré dans la maison, j'ai été choqué,
il y avait le bébé de mes rêves ! Elle était
dans un petit marcheur, traversant la pièce en gloussant. Je
suis resté figé et j'ai dit à ma femme :
'J'ai vu ce bébé. C’est la petite fille dont je
rêve depuis des semaines. Elle est venue me voir et a levé
vers moi ses grands yeux bleus. J'étais stupéfait'.
« Ma
femme m'a interrompu, me disant qu’elle venait d’apprendre
que notre gendre était très malade et avait été
admis à l'hôpital du comté. Notre fils aîné
était allé vérifier son état et a appelé
d'urgence pour nous informer que Bob était en train de mourir.
'S'il vous plaît, a-t-il dit, venez vite, il semble que Bob a
été mordu par une araignée brune directement sur
une artère et que la morsure est mortelle'. Il n'avait plus
que quelques heures à vivre.
« Nous
nous sommes précipités vers l’hôpital et
Bob a été très soulagé de nous voir. Il
savait qu'il était en train de mourir et sa dernière
demande était que nous prenions sa fille, Robin. Pas ses
parents. Pas ses frères et soeurs. Nous !
« Il
était très insistant et avait déjà signé
des papiers à cet effet. Juste après notre arrivée,
il a sombré dans le coma et n'a pas réagi pendant des
heures. Nous avons prié pour lui continuellement, mais il n'y
a pas eu de réponse. Finalement, ma femme s'est penchée
et a parlé à son oreille : 'Bob, ne t'inquiète
pas pour le bébé. Elle est avec nous et nous nous en
occuperons. Nous veillerons à ce que qu’elle sache quel
merveilleux papa tu as été'.
« Nous
savons qu’il a entendu parce que nous avons vu une larme couler
de son oeil. Quelques instants plus tard, il est mort. Il s'était
accroché jusqu'à ce qu'il sache avec certitude que nous
nous occuperions de sa fille.
« Je
sais maintenant que mes rêves étaient une confirmation
que nous devions prendre soin de cette petite fille. Elle était
si belle, si pleine de vie, si innocente et heureuse. Pour une raison
quelconque, elle venait vers moi. Elle m'a suivi partout et a insisté
jusqu'à ce que je la prenne. Je n'ai jamais ressenti autant
d'amour pour un enfant, même avec mes propres enfants.
« Cette
confirmation a été renforcée un jour quand je
suis entré dans la chambre de Robin et que j'ai été
surpris de voir ma mère décédée à
côté de son berceau la regarder. Elle s'est tournée
vers moi et m'a dit par télépathie : 'Robin est un
esprit spécial, une enfant bien-aimée de Dieu. Vous
avez le privilège de l'avoir dans votre famille'.
« Ce
n’est pas facile de devenir à nouveau parent après
de telles épreuves, mais mon rêve et la venue de ma mère
m'ont informé qui elle était. Comme l'a dit maman, cela
a été un privilège. »
Mike
et sa femme jouissaient de la liberté qui vient quand tous vos
enfants ont quitté la maison. La dernière chose à
laquelle ils pensaient était d'adopter un jeune enfant. Mais
son rêve récurrent d'une petite fille rousse l'a
préparé à son arrivée. Mike m'a dit qu'il
ne pensait pas qu'il était juste que lui et sa femme aient à
modifier radicalement leurs plans de retraite, mais maintenant
qu'elle est chez eux, il n'y a plus moyen de l'abandonner.
Les
adoptions sont-elles aléatoires ? Certainement pas
toutes, comme démontré ci-dessus et ci-dessous.
Dans
le cas suivant, une adoption a été initiée au
ciel et officialisée plus tard sur terre.
Dorothy
et Erry L. essayaient sans succès d'avoir des enfants depuis
dix ans. En fin de compte, les médecins leur ont dit que s'ils
devaient avoir une famille, ils devraient adopter. Dorothy raconte :
« Une
nuit, peu de temps après que nous ayons appris cela, j'ai fait
un rêve. Il y avait un sentiment de lumière et de paix.
Dans la lumière, j'ai vu un beau bébé avec de
grands yeux noirs. La paix est venue sur moi. Il a dit : 'J'ai
attendu longtemps et je veux porter ton nom'. Il a prononcé
ces paroles comme un adulte parle à un autre, mais j'ai vu le
visage d'un bébé. Je ne savais pas si le bébé
était un garçon ou une fille. Peu de temps après,
nous avons prévu d’adopter un enfant. Cela semblait être
la bonne chose à faire et nous étions impatients. Un an
après, nous avons finalement reçu la grande nouvelle,
notre bébé était né. Nous avons dû
attendre soixante-douze heures avant de pouvoir prendre notre fils,
Tyler. Deux jours après sa naissance, on nous a dit que la
mère de naissance voulait le voir. Ce n'était pas bon
signe. Dans environ 90% des cas, la mère garde le bébé.
Je me suis assise dans mon bureau pour prier. Soudain, j'ai senti la
présence de mon beau-père, qui était décédé
de nombreuses années auparavant. Il m'a assuré que tout
irait bien.
« L'adoption
s'est déroulée sans complications. En fait, on nous a
dit plus tard que lorsque sa mère biologique avait tenu Tyler,
elle avait l’impression distincte que c'était vraiment
la volonté de Dieu que Tyler soit élevé par sa
famille adoptive. Nous avons été reconnaissants.
« Trois
ans plus tard, ma soeur a fait un rêve dans lequel mon
beau-père (son père) lui est apparu. Il lui a dit :
'Tyler est un grand esprit et était mon grand ami dans le
monde des esprits. Quand il a découvert que sa mère
biologique voulait l’abandonner, je lui ai demandé s’il
aimerait venir dans notre famille. Tyler a accepté'. »
De
toute évidence, les actions et les désirs de ceux qui
sont sur terre sont connus de ceux qui se trouvent dans le monde des
esprits. La décision d'une mère biologique de ne pas
garder son bébé n'est pas un secret pour l'esprit
concerné. Ceci peut devenir le signal dans le ciel qui met en
marche des actions spécifiques sur la terre, pour que cet
esprit se retrouve placé dans une famille différente.
De toute évidence, le transfert de l'individu à une
nouvelle famille est reconnu et accepté par l'individu et par
d'autres personnes concernées dans la sphère
prémortelle. Ce cas démontre également que les
amitiés qui se développent avant de venir sur la terre
sont profondes et éternelles.
Sally
est une jeune femme qui croit fermement que, même si elle a été
adoptée, sa famille adoptive est celle qu'elle a choisie avant
sa naissance. Elle dit :
« Ma
mère, Helen, était une femme vigoureuse, active et en
bonne santé. Elle n'avait pas de problèmes majeurs
jusqu'à ce qu'il soit temps pour elle d'avoir des enfants.
Elle a réussi à donner naissance à une fille,
mais des complications graves ont empêché d'autres
grossesses. Maman a demandé à Dieu à plusieurs
reprises de lui donner des enfants supplémentaires. Pendant
dix ans, elle a fait plusieurs rêves où on lui donnait
une petite fille brune. Mais elle n'est pas venue. Pendant plusieurs
années, maman a continué à recevoir des
assurances que cette fille devait venir, mais qu'elle devait être
patiente.
« En
attendant, réalisant que ma mère ne pouvait pas avoir
d’enfants, elle et mon père ont demandé à
adopter. Ils ont adopté un fils. Ma mère savait qu'il y
avait une petite fille aux cheveux noirs qui attendait de venir chez
eux. »
Helen
explique ce qui s'est passé ensuite :
« Mon
avocat a appelé. 'Helen, a-t-il dit, une jeune femme vient de
donner naissance à un petit garçon en bonne santé.
Si vous le souhaitez, je commencerai à préparer les
documents nécessaires'. J'étais hésitante, car
dans mes rêves, j'avais été informée que
je devais recevoir une fille. J'ai dit à mon avocat : 'Il
est vrai que je veux d’autres enfants, mais je ne veux pas
prendre un enfant destiné à quelqu'un d'autre'. 'Je
crois que cet enfant doit être le vôtre, dit-il. Vous
pourriez y penser et m'appeler demain matin.'
« Cette
nuit-là, j'ai fait un rêve dans lequel un petit garçon
de trois ou quatre ans est venu me voir et m'a dit : 'Maman, je
suis à toi. Tu ne veux pas de moi ? Ta petite fille
viendra, mais c'est mon tour maintenant'. Avant qu'il ne disparaisse,
j’allumais la lumière, et j'ai appelé mon avocat.
Même s'il était deux heures du matin, il a répondu
immédiatement. À peine m’avait-il dit bonjour que
je lui ai dit : 'Je m'excuse d'appeler à une heure aussi
inhabituelle, mais je veux le petit garçon'.
« Quand
mon fils a eu trois ans, il a commencé à demander une
petite soeur. Il est allé avec son père regarder les
juments pouliner et j'ai pensé que cela aurait pu stimuler son
désir d'avoir une petite soeur. Il m'a dit de demander à
son père d'aller dans les champs et de ramener une petite
soeur. J'ai expliqué : 'Mon fils, ce n'est pas comme ça
qu'on a une petite soeur'. Il a réfléchi un instant,
puis a dit : 'Comment l’avoir ?'
« Je
ne pensais pas qu'à trois ans il était prêt pour
une discussion complexe sur la reproduction humaine ou les
complications médicales qui rendaient la conception
impossible. Alors j'ai répondu : 'Si tu veux une petite
soeur, tu devrais demander à Dieu'. Il a dit : 'D'accord,
prions pour ça'. Plus sérieuse tout d’un coup,
j'ai sollicité sa foi en disant : 'Sam, si tu sens que tu
as besoin d'une petite soeur, je veux que tu le dises dans ta prière.
Notre Père céleste écoute les prières des
enfants et, s’il est d’accord, il t'enverra une petite
soeur'. Nous nous sommes alors agenouillés dans la prière
et avec la foi d'un enfant, il a demandé à Dieu de lui
donner une petite soeur. Quand il a terminé, il a dit :
'Elle arrive bientôt'.
« J'étais
un peu inquiète que si nous n'obtenions pas le bébé
que Sam voulait, il ne croirait plus en Dieu. Cependant, la semaine
suivante, mon avocat a appelé et m’a dit : 'Helen,
il y a une liste d'attente d'une vingtaine de personnes devant vous,
mais il y a une femme qui va avoir un bébé très
bientôt. Nous ne savons pas si c'est un garçon ou une
fille, mais j'ai le net sentiment que Dieu veut que cet enfant soit à
vous. Je leur ai dit de préparer immédiatement les
papiers'.
« Le
jour où le bébé est né, nous nous sommes
précipités à l'hôpital. C'était une
fille, une belle petite fille mais elle avait des cheveux clairs. Mon
mari a dit : 'Chérie, elle est belle, mais elle n'est pas
la petite fille aux cheveux noirs dont tu me parles depuis toutes ces
années'. J'ai regardé le petit bébé dans
mes bras et j'ai dit : 'Oui, c'est la bonne. Il n'y a pas
d'erreur. Je sais que c’est elle'. Quand nous sommes revenus le
lendemain, quelle ne fût pas ma surprise de voir que sa
chevelure était devenue marron foncé ! »
Helen
s'interromp. Sally reprend la parole et, d'une voix tremblante
d'émotion, dit :
« J'étais
ce bébé et je crois de tout mon coeur qu'Helen est ma
vraie mère. Comme elle ne pouvait pas me donner naissance, je
devais lui venir autrement. J'ai été choisie par ma
grand-mère maternelle qui est décédée
plusieurs années avant ma naissance. Lorsque vous comparez nos
photos de bébé, je lui ressemble. Des gens qui
connaissaient ma grand-mère m'ont interpellé dans des
épiceries en me disant : 'Tu dois être parente avec
Sarah B. Tu lui ressembles beaucoup'.
« J'ai
rencontré ma mère biologique, et à part le fait
que nous sommes toutes deux des femmes, il n’y a aucune autre
ressemblance entre nous. Je sais que ma vraie mère est Helen.
Ma mère me connaissait des années avant ma naissance. »
Ce
qui est intriguant dans cette affaire, c'est que l'enfant adopté
a pris l'apparence de ses parents adoptifs, pas sa mère
biologique. C'était comme si sa mère biologique était
un hôte de substitution pour ses vrais parents. Ce récit
et d'autres cités soulèvent des questions intéressantes
sur la relation entre l'apparence du corps spirituel et celle du
corps physique. Normalement, les enfants ont tendance à
ressembler à la famille dans laquelle ils sont nés.
Mais apparemment, certains enfants prennent l'apparence des familles
auxquelles ils étaient destinés par le biais de
l'adoption.
L’histoire
suivante pourrait confirmer cette possibilité.
Vickie
C. a toujours voulu être mère. Elle supposait qu'avec le
mariage, les enfants suivraient naturellement, mais ce ne fût
pas le cas. Après un examen médical approfondi il a été
déterminé que la conception était hautement
improbable. Elle raconte :
« Mon
mari et moi avons décidé que si nous voulions être
parents, nous devrions adopter. Nous avons soumis tous les documents
nécessaires et on nous a dit que notre demande serait examinée
au mieux dans un an. Nous avons donc essayé de nous
débarrasser de toutes les pensées des bébés.
« Cependant,
au début de février, j'ai fait un rêve très
vif. Habituellement, je ne me souviens pas de mes rêves en
détail, mais je n'oublierai jamais celui-ci. Je me tenais sur
mon lieu de travail, tenant un petit garçon aux cheveux
blonds. Une dame est venue vers moi et m'a demandé quel était
le nom de mon bébé. Adam, ai-je répondu.
« Le
lendemain matin j'ai partagé le rêve avec mon mari. Il y
avait quelques petites choses qui l’ont surpris, comme les
cheveux blonds, mais aussi le nom. Nous avions décidé
que si on nous donnait un garçon, nous le nommerions John
David. Pourtant, ce rêve nous a fait une grande impression à
tous les deux. Nous avons essayé de ne pas trop espérer,
car l'agence d'adoption nous avait expliqué que nous ne
serions pas considérés éligibles avant le mois
de mai.
« Imaginez
à quel point notre travailleuse sociale a été
surprise à la mi-mai d’avoir un bébé pour
nous. Il était né à la mi-février et
avait presque trois mois. Dès que je l'ai vu, j'ai su
qu'il était le bébé que j'avais vu et qu'il
s'appelait Adam.
« Adam
a maintenant neuf ans et Vickie a rapporté que ses cheveux
blonds sont devenus bruns, de la même nuance que sa maman
adoptive. Tous ceux qu'ils rencontrent supposent qu'il est son enfant
biologique. »
Certaines
personnes rapportent un lien très fort entre elles et leurs
enfants adoptés. Telle était la situation de la femme
dans le cas suivant. Elle rapporte :
« J'ai
eu un rêve très réel dans lequel j'étais
assise dans un fauteuil à bascule. Au-dessus de ma tête
se trouvaient deux chérubins, un de chaque côté,
et je me sentais complètement en paix en leur présence.
Plusieurs années plus tard, mon mari et moi avons adopté
un bébé.
« Deux
ans plus tard, l'agence d'adoption a appelé et a demandé
si nous aimerions également adopter un autre garçon de
deux ans. Nous avons été ravis !
« Un
jour que je berçais mes fils avec un dans mon bras gauche et
l’autre dans mon bras droit, j'ai été
soudainement submergée par un sentiment de paix. Je me suis
souvenue de mon rêve inhabituel et je savais que les chérubins
que j’ai vu en rêve étaient en fait les esprits de
mes fils à venir. »
Deux
esprits planant autour d'elle lui assurèrent qu'elle finirait
par avoir des enfants. Elle l'a fait, mais par adoption, pas par
naissance. Ce qui est intéressant ici, c’est qu’ils
étaient âgés tous les deux de deux ans lorsque le
deuxième enfant est venu la voir. Ils étaient apparus
ensemble comme des esprits et se sont retrouvés ensemble comme
des frères du même âge.
En
résumé
Les
cas rapportés dans ce chapitre documentent le fait que
certains esprits ont des préférences quant aux
personnes qu'ils désirent pour parents.
Premièrement,
ils peuvent être destinés à une famille en
particulier, mais quand ils ne peuvent pas venir de la manière
habituelle, ils peuvent passer par l'adoption.
Deuxièmement,
les esprits à naître semblent bien connaître la
vie de leurs parents biologiques et adoptifs.
Troisièmement,
ils aiment leurs futurs parents avant même leur naissance et
apprécient beaucoup les sacrifices faits par leurs mères
biologiques pour les amener à la mortalité.
Quatrièmement,
dans certaines occasions, ils peuvent manifester leur présence
à leurs parents adoptifs. Et, enfin, l’adoption est
encouragée par ceux du royaume céleste alors que
l’avortement ne l’est pas.
CHAPITRE
19 — L’avortement
Ceux
qui ont eu l'occasion de voir ou de visiter le monde prémortel
ont appris ce qui suit :
Les
esprits à naître sont des êtres intelligents qui
anticipent anxieusement le moment où ils peuvent venir sur
terre. Ils savent qu'ils doivent quitter leur domicile prémortel
et qu'ils ont une mission importante qu'ils doivent accomplir sur
terre et qu'il y a un temps défini où ils doivent
commencer leur séjour ici-bas.
Lorsqu'ils
découvrent que leurs parents prévus envisagent
d'interrompre leur grossesse, ces êtres sont désemparés,
déçus et frustrés. Si les mères qui leur
sont prévues choisissent d'avorter, cela ne les détruira
pas pour autant, car d'une manière ou d'une autre ils
viendront par la suite sur la terre. Mais cela cause des émotions
profondes, de la détresse et des sentiments de rejet. Ils sont
parfaitement conscients du fait que certains parents peuvent mieux
les aider à mener à bien leur mission que d'autres.
Les
personnes dont les expériences sont rapportées dans ce
chapitre ne les ont partagées qu'après un examen de
conscience intensif. L'expérience vécue par chaque
individu étant extrêmement personnelle, cela a changé
leur perception d'eux-mêmes et de l'enfant à naître.
Le
récit de ces expériences montre qu’elles sont
émotionnellement épuisantes, voire douloureuses, mais
souvent spirituellement édifiantes.
Ce
chapitre examinera l'impact que l'avortement peut avoir sur ces
esprits à naître, qui sont avortés. La première
histoire illustre la détresse vécue par les esprits à
naître, quand leurs futures mères avortent leur corps en
développement.
Cherie
L. présentée dans le chapitre 5, était
privilégiée d’avoir vu tous ses futurs enfants
bien avant son mariage. Son premier enfant, un garçon nommé
Marshall, est mort peu après sa naissance. Quand Cherie
attendait son septième enfant, Marshall lui apparut accompagné
d'un enfant. Elle raconte :
« Mon
fils Marshall est venu et s'est tenu devant moi et dans la pièce
se trouvaient les enfants que j'avais vu mais que je n'avais pas
encore mis au monde. Puis Marshall s'est écarté et il y
avait devant moi un enfant que je n'avais jamais vu. Cet enfant a
dit : 'Je te supplie de m'accepter dans ta famille'. J'ai
accepté instantanément, car nous étions toujours
prêts à avoir plus d'enfants.
« Comme
s’il n’avait pas écouté ma réponse,
il m'a de nouveau dit : 'Je te supplie de m'accepter dans ta
famille'. J'ai accepté de nouveau, commençant à
me demander pourquoi cette répétition.
« Une
troisième fois, il a dit : 'Je te supplie de m'accepter
dans ta famille'. Cette fois, j'ai dit en détail que nous
serions heureux de l'avoir, que nous voulions autant d'enfants que le
Seigneur serait prêt à nous envoyer.
« Pendant
que je prononçais ces paroles, le ciel s'est ouvert à
moi et j’ai vu Jésus-Christ debout près d'un bel
arbre plein de merveilleux fruits blancs. Il a pris dans sa main un
fruit qui pendait encore de l'arbre et dit : 'C'est le meilleur
fruit de mon meilleur arbre. Le plus triste est que beaucoup ne
choisissent pas les meilleurs fruits'. Puis il m'a emmené dans
un endroit plein de berceaux blancs. Dans les berceaux il y avait des
bébés, beaucoup de bébés. Certains bébés,
mais pas tous, tenaient un morceau de papier dans leurs mains.
« Il
a dit, à propos de ceux dont les corps avaient été
avortés : 'Ce sont ceux qui ont été
rejetés. Ma présence est tout ce qui les empêche
d’être accablés'. Puis il m'a regardé droit
dans les yeux et je peux dire que je n'ai jamais été
aussi reconnaissante à ce moment-là, de n’avoir
jamais été impliquée dans un avortement. Il a
dit : 'Leur sang pleure de la terre à moi'. Puis, en
regardant les bébés et le papier que certains tenaient
dans leurs mains, il m’a dit : 'Ce papier représente
la volonté des mères'. Ce document signifiait la
volonté affichée de toute femme d'avoir des enfants,
même celles qui ne pouvaient pas avoir d'enfants à cause
de la maladie ou de l'âge ou parce qu’elles se disaient :
'Je ne peux plus', mais qui, dans leur coeur, auraient eu davantage
d’enfants si elles avaient pu. Ensuite, il a dit : 'La
volonté des mères de les avoir un jour leur donne de
l'espoir'.
« Soudain,
la vision s'est refermée et j'ai encore vu le garçon
devant moi. Il a dit cette fois : 'Je suis un rejeté, et
je demande de me recevoir dans ta famille'. J'ai dit : 'Oui'.
Instantanément
il est apparu avec sa feuille de papier blanc. Puis il m'a regardé
et a dit : 'Je m'appelle Joshua et j'apporte une prolongation à
votre vie'. Je lui ai demandé si je pouvais changer son nom en
Jonathan, ce qui, selon moi, serait un bon nom pour un fils
supplémentaire. Il a dit : 'Non, je m'appelle Joshua !'
« Puis
Joshua a disparu de ma vue, mais cela ne s'est pas terminé
comme ça. Quand je suis devenue enceinte de mon septième
enfant (Ryan), je voyais souvent Joshua. Il se tenait debout avec une
jeune femme à ses côtés. Une fois, cette jeune
femme m'a dit que parce que j'allais être la mère de
Joshua, elle voulait venir dans ma famille, ajoutant qu’elle
voulait être dans la même famille que lui pour continuer
à s'occuper de lui. »
Ce
qui ressort de ce récit, c’est que certains esprits dont
les corps sont victimes d'un avortement peuvent demander à
naître dans une famille spécifique, et ces familles
alternatives sont grandement bénies si elles acceptent de les
recevoir.
Le
récit suivant a été raconté par une femme
enceinte qui, malgré ses sentiments, a accompagné sa
belle-soeur quand elle a avorté. Elle rapporte :
« Trois
semaines avant que je conçoive, ma belle-soeur a dû se
faire avorter et m'a demandé de venir la soutenir. C'était
très difficile pour moi, car je crois personnellement que
quand une petite âme choisit votre utérus, cela devait
en être ainsi.
« Pendant
tout le processus de l'avortement, j'ai ressenti un lien très
fort avec ce petit bébé et j'ai été
découragée qu'il ait dû repartir.
« Plus
tard, quand j'ai pu concevoir à nouveau, je savais que cette
petite âme, qui avait dû quitter le corps de ma
belle-soeur, avait besoin de trouver une maman. Je ressens que c’est
vrai, même si je n'ai rien pour le prouver, mais intuitivement
je le sais. Mon mari partage mes sentiments et nous nous sentons tous
les deux très reconnaissants et aimants envers ce petit être
qui a eu un début difficile. »
Bien
que rien ne prouve que l’esprit du bébé qu’elle
porte soit celui que sa belle-soeur a avorté, cette mère
croit manifestement que c’est le cas. Toutes les décisions
d'avorter ne reflètent pas la convenance personnelle ou le
désir.
Avant
la naissance de son fils, Christina W. a été autorisée
à regarder l’esprit d’une femme qui était
tourmentée par la nécessité médicale
d’avorter. Elle raconte :
« J'ai
eu beaucoup de rêves prémonitoires, mais je ne les
reconnais pas toujours comme tels. Des années après la
naissance de mon fils Benjamin, je passais en revue l’un de mes
rêves que j’ai fait une année ou deux avant que je
ne sois enceinte de lui.
« Dans
ce rêve, il y avait une femme qui se demandait si elle devait
ou non avorter. Bien que
je ne puisse pas supporter moi-même l'idée d'avorter, je
comprenais cependant que cette femme devait faire face à un
dilemme bien compliqué. J'ai ressenti beaucoup de compassion
pour elle. Elle a tristement et à contrecoeur décidé
d'avorter. Ce fut extrêmement difficile pour elle car elle
aimait vraiment cet enfant à naître. Cependant, elle a
estimé que dans les circonstances, il serait préférable
d'avorter, car des tests médicaux ont révélé
que le bébé serait mort-né ou mourrait d'une
mort difficile peu après la naissance. La décision de
la mère d’avorter était à ses yeux, un
acte d'amour. Elle est allée de l'avant dans sa démarche,
tout en pleurant la perte de cet enfant qu'elle avait appelé
Benjamin.
« Je
ne sais pas avec certitude si le Benjamin dans le rêve est en
réalité mon fils Benjamin. Mais le délai et le
même nom semblent vraiment coïncider. De plus, je sais que
mon fils est une personne extrêmement compatissante et semble
aussi heureux que tous ceux que je connais sur cette planète.
Depuis qu'il est petit, beaucoup de personnes ont remarqué à
quel point il était sage. »
Peut-être
était-ce vraiment le même Benjamin pour qui d'autres
arrangements pour venir sur terre devaient être faits. Que ce
soit ou non, la conviction de la maman qu'il était Benjamin a
créé un lien spécial entre eux deux.
Wendy
a appris au cours de son expérience de mort imminente que si
une femme est enceinte et met fin à sa grossesse pour des
raisons personnelles, il y a une grande tristesse dans le monde
préterrestre. L'esprit qui attend l'occasion de venir sur
terre peut comprendre les pensées et les émotions de la
future mère, mais il est toujours malheureux et déprimé.
Bien
que d’autres arrangements puissent être faits, la mission
de cet esprit est modifiée de manière significative.
Y
a-t-il des implications négatives d'être né dans
une famille autre que celle initialement attribuée ? La
réponse dans certains cas est oui. Par exemple, Wendy avait le
sentiment récurrent d'être née dans la mauvaise
famille. Ce n'est pas qu’elle s’est sentie rejetée
ou que ses parents ne l'aimaient pas, mais seulement qu'elle ne se
sentait pas à sa place. Elle rapporte :
« Ma
mère travaillait et lorsque j’étais seule à
la maison, je me sentais tourmentée par la peur de rejet et
d’abandon. Même mon nom me semblait erroné. Je
n'ai jamais pu comprendre pourquoi je me sentais comme ça et
j'étais profondément troublée. Ma difficulté
à trouver ma place a fini par avoir des répercussions
sur ma santé. Vers la mi-quarantaine, j'avais passé de
nombreuses années affectée par la maladie. Même
quand j'étais assez forte pour sortir de mon lit de malade, je
souffrais toujours d’une mauvaise santé. Dans mon état
désespéré, j'ai prié pour savoir pourquoi
j’étais la proie d’affections émotionnelles
et physiques si intenses. Après deux semaines de prière
presque constantes, j'ai reçu une réponse qui m'a
énormément surprise.
« Ma
soeur, ignorant mes supplications, est venue me voir un jour. Au
cours de notre conversation, elle a partagé quelque chose que
notre père divorcé lui avait dit une fois. Il lui a
raconté que lorsqu'il avait environ quatre ans, il avait eu
très fortement l'impression qu'une petite soeur allait bientôt
rejoindre sa famille. Il a couru pour annoncer à sa mère
cette nouvelle passionnante. Cependant, il a découvert que
cette nouvelle n’était pas du tout 'une bonne nouvelle'
pour sa mère. Elle avait du mal à prendre soin de ses
trois enfants et ne se sentait pas capable de faire face à une
autre grossesse. Son père ne savait pas ce qui est arrivé
à cette soeur qu’il attendait. Il savait qu'elle devait
venir dans sa famille mais elle n’est jamais venue. Il s'était
toujours demandé ce qui lui était arrivé.
« Plus
tard dans la même semaine, ma mère est venue me voir et
m'a dit qu'elle avait à me faire part de quelque chose. Elle a
dit : 'Un jour, la mère de ton père s’est
confiée à moi. Il y a des années, elle avait
découvert qu'elle était enceinte, alors qu’elle
avait les plus grandes difficultés à s’occuper de
ses trois enfants. À cette époque, elle était à
bout de nerfs et ne pouvait pas s'occuper d'un autre enfant. Elle
s'était donc rendue dans une ville voisine et s'était
fait avorter. Elle n'en avait jamais parlé à personne,
pas même à son mari'. J'ai écouté avec
beaucoup d'attention. Tout commençait enfin à avoir un
sens pour moi.
« J’ai
compris que j'étais la soeur que mon père, à
l'âge de quatre ans, attendait. Mais l'incapacité de sa
mère à gérer les complications associées
à cette grossesse m'a obligé à attendre la
prochaine génération pour naître.
« J'ai
fait un deuil profond pour ma mort quelques années plus tôt.
J'ai pleuré pour moi-même et pour ma grand-mère
qui aurait dû être ma mère. J'aimais ma mère,
mais mon affection pour ma grand-mère était
particulièrement profonde et envahissante. Mon deuil a duré
environ un an et a finalement été perturbé par
une expérience spirituelle dans laquelle j'ai été
transportée dans ma vie préterrestre.
« Là,
je me suis vue, regardant ma mère avorter de moi. Je me suis
vue crier : 'Arrête, arrête ! Tu n'as aucune
idée de ce que tu fais. S'il te plait, arrête, tu ne
peux pas faire ça'. Mais je ne pouvais pas faire entendre mes
cris à ma mère. Dans l'incrédulité,
choquée, j'ai observé mon petit corps parfaitement
formé subir l'avortement et être jeté. J'ai
pensé : 'Comment cette femme, ma mère qui m'avait
porté, pouvait-elle faire ça ?'
« Même
si cette vérité était difficile, cela m’a
apporté un soulagement. Enfin j'ai compris pourquoi toute ma
vie, je ne me sentais pas à ma place et craignais le rejet. »
Wendy
a pardonné à sa grand-mère et ce pardon a effacé
toutes ses peurs. Sa santé s'est améliorée. Elle
est morte quatre ans plus tard dans la paix intérieure qui lui
avait manquée la plus grande partie de sa vie.
Après
la mort de Wendy, l’un de ses frères qui ne savait rien
de l'avortement a remis à sa soeur vivante une note sur un
rêve réel qu'il avait eu. La note disait : « J'ai
vu Wendy au paradis avec sa grand-mère paternelle. Elles
étaient toutes les deux radieuses. Wendy et sa grand-mère
se ressemblaient comme des soeurs. »
L'impact
de l'avortement a de profondes implications. Pour certains, comme
dans le cas de la grand-mère de Wendy, c'était un acte
de désespoir. Néanmoins, le désir de cet enfant
à naître de faire partie d’une famille
particulière était si fort qu’elle a attendu deux
générations.
Abandonnée
par son deuxième mari avec quatre petits enfants, Pat a
également été anéantie de découvrir
qu'elle était enceinte. La dépression s’installait,
car elle ne pouvait pas s'occuper d'un cinquième enfant. Elle
a conclu que l'avortement était la seule solution. Elle
rapporte :
« Après
que mon premier mari m'ait quitté, j'ai lutté pendant
un certain nombre d'années jusqu'à ce que je rencontre
Jim. Il m’a semblé être la réponse à
mes prières, mais mon jugement était sans doute altéré
par la solitude et par un besoin désespéré de
trouver quelqu'un pour m'aider à prendre soin de mon fils et
de ma fille.
« Jim
a amené deux jeunes enfants à notre mariage. Ses
affaires nécessitant des voyages importants, je devais
m’occuper désormais de quatre enfants. De plus, le
salaire de Jim ne couvrait pas nos factures, alors j'ai été
obligée de travailler. Rapidement, les besoins de quatre
enfants actifs, plus mon travail à temps plein, ont mis à
rude épreuve mes ressources physiques et émotionnelles.
« Pendant
ce temps, j'ai eu une expérience très inhabituelle. Un
soir, tout en fixant les spaghettis pour le dîner, j'ai entendu
une voix me dire que j’allais avoir un autre bébé.
Au début, je l'ai juste effacé. Puis, une seconde fois,
j'ai entendu la voix dire : 'Tu vas avoir un autre bébé'.
J'ai dit à cette voix invisible : 'Pas question. Mon mari
n'est jamais là, on ne peut pas l'arrêter, et je ne peux
plus m’occuper d'enfants'.
« Peu
importe à quel point j'ai essayé, je ne pouvais pas
imaginer un seul instant que je pouvais être enceinte. Puis Jim
nous a abandonné, laissant ses deux enfants derrière
lui.
J'ai
acheté un kit de grossesse qui a confirmé que j'étais
enceinte ! Je me suis effondrée.
J’étais
là, complètement épuisée et physiquement
incapable de bouger. Comment pourrais-je survivre ? J'ai
sangloté de manière incontrôlable. En levant les
mains au ciel, j'ai demandé : « Mon Dieu,
comment peux-tu me faire ça ? Je fais tout ce que je peux
pour élever quatre enfants ! Je ne peux tout simplement
pas en supporter un autre !
« J'ai
sombré dans une profonde dépression, sortant à
peine du lit pendant presque une semaine. Je ne voulais voir
personne. Mes autres grossesses avait été lourdes de
complications, donc je pouvais anticiper que celle-ci serait pareille
aux autres. Face à cette terrible épreuve et sans
l'aide et le soutien d'un mari, je me suis sentie totalement dépassée
et trahie. J'avais toujours été catégoriquement
opposée à l'avortement. Pour moi, les enfants ont droit
à la vie et l'avortement nie ce droit. Cependant je ne voyais
aucun moyen d'avoir un autre bébé et de survivre. J'ai
donc pris rendez-vous avec Planned Parenthood.
« Le
lendemain, une amie proche m’a appelé et a dit :
'Pat, je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais je dois venir te
parler'. J'ai été surprise parce que je n'avais pas vu
cette amie depuis un certain temps et je n'avais jamais dit à
qui que ce soit ce que j'avais en tête. Mon amie est arrivée
et m’a dit sans hésitation : 'Je ne sais pas
exactement ce que tu envisages. Tout ce que je sais, c'est qu'on m'a
dit de venir ici le plus vite possible'. À contrecoeur je lui
ai raconté mon histoire et j’ai conclu : 'N'essaie
pas de m'en dissuader parce que je ne peux pas gérer un
cinquième enfant ; il n'y a rien d'autre que je puisse
faire'.
« Elle
a répondu : 'S'il te plait, ne fais rien pour le moment.
Tu recevras toutes les informations dont tu as besoin'. Elle me
serrait contre elle, puis, le visage en larmes, elle est partie.
« J'étais
toujours résolue à avorter. Mais cela pourrait attendre
un peu. Quand je me suis couchée ce soir-là, j'ai pris
conscience du rire joyeux d'une jeune fille. J'ai essayé de le
repousser, mais je ne pouvais pas. Puis j'ai entendu sa voix :
'Tu es tellement triste de m'avoir, mais je suis Caitlin et je suis
ton bébé, a-t-elle dit. S'il te plait, ne fais pas ça !
Tout ira bien. Tout ce que tu as à faire, c’est de
demander à notre Père céleste ce dont tu as
besoin, et l’aide sera là pour toi. Je veux être
dans ta vie et je dois venir maintenant'. Cela m'a rendu folle. Je
n'avais aucun moyen d’élever un enfant supplémentaire.
Avec les frais médicaux, les quatre autres enfants et ma santé
déficiente, je me sentais complètement dépassée.
De plus, j’avais maintenant une pression énorme sur moi.
Ce n'était pas juste !
« Malgré
mes efforts pour résister, j'ai commencé à me
connecter avec Caitlin. Souvent je sentais sa présence, son
exubérance pour la vie et son excitation à venir sur
terre et à être mon enfant. Et malgré tous mes
doutes, je suis tombée profondément amoureuse d'elle.
Au cours des jours suivants, j'ai senti que sa présence
devenait de plus en plus forte, jusqu'à ce que je sache que je
ne l'avorterais pas. Mais avant de tout concéder, j'ai passé
un accord avec elle. J'ai dit : 'Caitlin, je vais t’avoir
mais j'ai besoin de beaucoup d'aide !' J'ai appelé
Planned Parenthood et j'ai annulé mon rendez-vous.
« Au
fur et à mesure de ma grossesse, ma fille à naître
m'a guidée vers les changements à apporter dans ma vie.
Elle m'a promis que si je faisais ces changements, toute l’aide
que je demanderais me serait accordée. Pendant que nous
communiquions, je savais que d’autres êtres spirituels se
sont joints à nous. Caitlin et ses amis spirituels étaient
joyeux et très excités par ma décision de
l'avoir. Je pouvais entendre son rire mêlé au leur. Il
était évident pour moi que ma décision était
très importante pour elle et que ses amis invisibles
partageaient son bonheur.
« Quand
Caitlin est née et qu’on me l'a apportée, je l'ai
reconnue. Je connaissais toutes ses caractéristiques, ce à
quoi elle ressemblerait, tout son être. Avant sa naissance, on
m'avait montré des épisodes clés de sa vie, et
bien qu'elle soit encore petite, tout s'est passé exactement
comme on me l’a montré. Caitlin est une enfant très
vivante. Elle a la capacité de lire les sentiments des autres
et de comprendre ce qu’ils pensent. Elle est joyeuse et chaque
fois qu'elle rit, je reconnais le même rire que j'ai entendu
lorsque je me débattais avec l'idée de l'avorter. Tout
ce qui était promis a été accompli. J'ai fait
face à des défis majeurs et je le fais toujours. Les
choses ne sont pas faciles, et la vie est une lutte, mais quand j'ai
vraiment besoin d'aide, elle est toujours là.
« J'apprécie
la vie, et je suis reconnaissante d'avoir écouté une
amie aimante et les supplications de mon enfant à naître
de ne pas l'avorter. Elle est une joie dans ma vie, et ce rire
contagieux m’apporte toujours une bouffée d’air
frais.
« Je
sais maintenant plus que jamais que toute vie est sacrée, que
les enfants doivent venir sur terre et naître dans des familles
aimantes. L'avortement n'est jamais la solution. Il s'agit
généralement d'un acte de désespoir, mais avec
des conséquences qui s'étendent bien au-delà de
cette terre. Pour ces femmes se débattant avec la question de
savoir si elles devraient mettre fin à une grossesse, je leur
recommande fortement de ne pas le faire.
« Il
y a un enfant impliqué, un enfant qui veut désespérément
venir à sa mère. Si une femme choisit de ne pas
avorter, les esprits invisibles seront là pour l’aider.
Je le sais, parce qu'ils m’ont porté quand j'ai demandé
de l’aide. Ils m’ont guidé et ont béni ma
vie parce que j'ai choisi de donner la vie. Mais pour recevoir
cette aide, il fallait que je fasse des changements majeurs dans ma
vie et je les ai fait. »
Une
jeune femme japonaise a reçu elle aussi la visite de son
enfant à naître, alors qu’elle envisageait
d'avorter. Elle raconte :
« Mon
fiancé et moi venions de découvrir que je n'avais pas
le choix. J’étais enceinte. Le Japon un pays encore très
traditionnel, et ma famille serait déshonorée si
j’étais enceinte avant le mariage. On venait juste de
m’offrir un très bon travail que je ne pouvais pas
accepter dans mon état. De plus, mon fiancé était
sans emploi. Pour toutes ces raisons, j’envisageais
sérieusement un avortement. Pendant ce temps, on s'est marié.
J'ai dû passer des semaines à pleurer. Nous avons pesé
et analysé l'avortement par rapport à la naissance du
bébé. J'ai obtenu toutes les informations médicales
sur l'avortement et j'ai même pris rendez-vous dans une
clinique pour mettre fin à ma grossesse.
« Mais
une nuit, mon fils est venu me voir dans mes rêves sous la
forme d'un garçon de quatre ou cinq ans et m'a supplié
de le garder. Ses paroles exactes étaient : 'Maman, je
serai un bon garçon. S'il te plaît, garde-moi. Je ne
vous causerai pas d'ennuis'. Toujours pas convaincue, je suis allée
avec mon mari à la clinique le matin fixé, avec mes
yeux rouges à cause des pleurs. Alors que je me tenais devant
la réceptionniste, essayant de retenir mes larmes, elle s'est
tournée vers moi et m'a dit : 'Reprenez cet argent et
allez voir notre conseillère'. Ça a été
le déclic, nous n'y sommes jamais retournés.
« Une
semaine plus tard, mon mari s'est réveillé et m'a parlé
d'un rêve inhabituel qu'il avait eu (à ce stade, je ne
lui avais pas encore parlé de mon rêve). Dans son rêve,
il avait vu un petit garçon et décrit ce qu'il portait.
C'était le même enfant que j'avais moi-même vu en
rêve, qui portait exactement la même tenue victorienne
que lorsque je l'avais vu comme un garçon anglais
aristocratique ! Et dans le rêve de mon mari, le petit
garçon me montrait en disant : 'Ma maman !' »
Dans
le prochain récit, Ned D., hédoniste autoproclamé,
a appris au cours de sa dernière expérience que la vie
est sacrée et que l'avortement détruit la vie. Ned est
un homme d’affaires. Il rapporte :
« Je
n'étais ni agnostique ni athé, j'étais trop
occupé comme propriétaire de boîte de nuit,
hédoniste et matérialiste pour être dérangé
par de telles choses, mais tout a changé en une seconde, en
1984.
« Dans
un moment de rage, j'ai attaqué et essayé d'étrangler
mon associé. Soudain, c'est moi qui n’arrivais plus à
respirer ! J'ai senti mes poumons s'effondrer et mon coeur
s'arrêter de battre, et je suis tombé dans un état
d'inconscience.
« L'instant
d'après, j'étais dans une ambulance et j'ai entendu un
ambulancier dire : 'Je n'ai pas de signes vitaux, nous le
perdons !' Je flottais hors de mon corps et hors de l'ambulance.
J'ai plané au-dessus d'une route, en regardant l'ambulance
disparaître, et je me sentais monter vers les étoiles du
ciel. Je me suis dit : 'Je rentre chez moi !'
« À
ce moment, libéré de mon esclavage terrestre, je me
suis souvenu ! J'avais été dans le monde des
esprits avant ma naissance. Avec cette prise de conscience, je me
suis trouvé en présence d'une femme belle, radieuse et
angélique. Je l'ai connue sous le nom de la Dame de lumière.
À un moment de mon expérience de mort imminente, la
Dame de lumière m'a montré un petit groupe d'enfants en
bas âge jouant dans un jardin paradisiaque. J'ai
particulièrement remarqué deux des enfants qui étaient
à la droite du groupe. Ils ont attiré mon attention
parce qu'ils s'étaient tournés et me regardaient. Bien
que j’aie perçu que l'un était un garçon
et l'autre une fille, j'étais surpris de leurs apparences
identiques. Plus tard, j'ai compris qu'il s'agissait de jumeaux. Il y
avait plusieurs autres tout-petits qui jouaient dans le groupe. Comme
je concentrais mon attention sur chacun d'eux, ils me regardaient
directement et avec nostalgie, comme s'ils cherchaient une
reconnaissance ou une compréhension de ma part. J'ai ressenti
que je devais connaître ces enfants, mais j'étais
surpris par la scène. J'ai transmis à la Dame de
lumière mon besoin de comprendre la scène qui se
présentait à moi. Elle m'a répondu en me
présentant une autre scène.
« Dans
cette scène, je me tenais debout avec un groupe de personnes
que je n'ai pas immédiatement reconnu à l'exception
d'un beau jeune homme vêtu d'un bonnet et d'une robe. La scène
se déroulait sur un campus universitaire et c’était
une journée ensoleillée et glorieuse. J'ai été
rempli d'amour, de joie et de fierté pour le jeune homme qui
célébrait son diplôme.
« Puis
je suis rapidement revenu dans le jardin paradisiaque et j'avais
encore plus de questions. J'ai dit à la Dame de lumière
que je voulais connaître la signification de ces visions. Je
n'avais pas d'enfants et je n'avais pas l'intention d'en avoir.
Jusqu'à ce moment de ma vie, je n'avais pensé aux
enfants que comme des contraintes. J'étais perplexe de ma
réaction devant ce jeune homme à la fin de ses études.
J'ai ressenti des émotions que je n'avais jamais connues
auparavant, des émotions que seul un père pouvait
connaître !
Mais
je n'étais pas un père et le potentiel d'un engagement
à long terme était en fait effrayant pour moi !
Comme je méditais sur ce que je voyais le groupe d'enfants
disparaître lentement. J'ai immédiatement ressenti une
perte insoutenable, une douleur terrible, déchirante et
douloureuse. La douleur que je ressentais était la perte de
ces enfants.
« J'ai
alors réalisé qui étaient les enfants. Au cours
de ma vie terrestre, les occasions d'avoir des enfants m'ont été
présentées à plusieurs reprises, mais j'avais
choisi de ne pas en avoir. En fait, j'avais insisté pour que
les femmes dans ma vie n'amènent pas d'enfants au monde et
qu'elles avortent lorsqu'elles étaient enceintes.
« Je
pouvais maintenant voir que ces enfants n'étaient pas des
'choix' ! J'ai réalisé qu'ils étaient les
esprits d’enfants qui étaient destinés à
être mes enfants pendant ma vie terrestre. J’avais
considéré que les opportunités qui m’avaient
été présentées étaient des
inconvénients !
« J'ai
réfléchi à la scène devant moi,
maintenant absente des enfants, pour ce qui semblait être une
longue période de temps. Puis un petit garçon est
apparu dans le jardin près de la Dame de lumière. Le
petit garçon était très fort et plein de vie. Il
avait les cheveux blonds et de grands yeux bleus. Je me suis tourné
vers la Dame de lumière et lui ai dit que je voulais savoir
qui était ce petit garçon et quelle était la
signification de la scène d’avant. Je n'avais pas
d'enfants et je n'avais pas prévu d’avoir des enfants.
Ce petit garçon était-il mon fils ? La Dame de la
lumière a répondu : 'En vérité, il
est un fils de Dieu !'
« Puis,
je me suis retrouvé renvoyé dans mon corps. Je ne
voulais pas revenir ici-bas, mais Dieu ne voulait pas que je reste
là-haut non plus, et c'était sa décision, pas la
mienne !
« En
rentrant de la mort, on m'a dit que je revenais avec une mission dans
la vie. Je ne savais pas ce que cette mission était au début,
mais je trouve maintenant que chaque jour apporte son lot de
bonheur. »
Cet
homme totalement préoccupé par le succès
matériel sur cette terre a appris une leçon très
importante. Il a dû mourir pour apprendre. Il a appris que la
vie est sacrée et que les choix terrestres ont des
implications célestes. Ces implications ont un impact à
la fois sur ceux qui sont sur terre et ceux qui sont au ciel. Il a
compris comment ses actions avaient affecté ceux qui étaient
au ciel, quelles opportunités il avait perdu et ce
qu'il perdrait s'il ne changeait pas sa vie. Il a également
découvert que les avortements qu’il avait exigés
avaient impliqué des êtres spirituels qui avaient été
privés de la chance de venir sur terre à leur heure
fixée à cause de ses choix. Mais lui aussi avait perdu
quelque chose, l'occasion de faire partie de leur vie. Ned a été
déchiré en se souvenant des enfants qui auraient pu
être les siens mais qui ont été forcés de
retourner au ciel par les avortements qu'il a suscité chez ses
compagnes. Il a dit que la perte de ces enfants était la plus
grande erreur de sa vie. Il est reconnaissant d’avoir appris la
vérité avant de rejeter son fils Michael Christopher,
qui est la plus belle chose qui lui soit arrivé. Ned Dougherty
a par la suite écrit le livre « Fast Lane to
Heaven » qui comprend cette rencontre avec son fils et une
description détaillée de son expérience de mort
imminente.
Voici
quelques autres récits supplémentaires attestant que
les esprits des enfants à naître sont parfaitement
conscients des intentions de ceux qui sont censés les
accueillir sur terre.
Dans
le premier cas, l'esprit à naître a manifesté ses
frustrations à Ann, une amie très proche de sa future
mère. Ann raconte :
« Un
soir, je me suis couchée et j'ai eu le rêve le plus vif
que j'ai jamais eu. Il s'agissait de mon amie Kris et cela m'a laissé
terriblement troublée. Normalement, Kris et moi étions
très proches mais, à cause des exigences de la famille
et du travail, nous ne nous étions pas vu depuis un bon
moment.
« Kris
avait vingt-trois ans, enceinte et célibataire. Dans mon
rêve/vision, nous étions dans un endroit et elle
accouchait. Bien que l'accouchement ait été difficile,
j'ai eu la nette impression que ce n'était pas un accouchement
mais une grossesse interrompue.
« Finalement,
j’ai su que le bébé était né. Je
n'ai pas vu son corps mais j'ai clairement entendu son cri. C'était
un cri comme je n’en avais jamais entendu de semblable. Cela
m'a transpercée le coeur. Les lamentations continuèrent,
mais il n'y avait pas de bébé. Je suis devenue de plus
en plus désemparée par les cris. J'ai cherché le
bébé, mais en vain. J'étais absolument
désespérée de ne pas trouver ce bébé
pour le réconforter, mais malgré toutes mes recherches,
je ne pouvais pas trouver le bébé. C’était
un rêve terriblement intense et pénible et l’une
des nuits les plus troublantes de ma vie.
« Le
lendemain, j'ai appelé Kris et lui ai dit que je devais la
rencontrer et partager quelque chose avec elle, face à face.
Deux jours plus tard, elle est venue déjeuner. Alors que je
lui ai raconté mon rêve, mes souvenirs sont revenus avec
une telle intensité que j'ai fondue en larmes. Après un
moment, j'ai pu décrire mon rêve de la voir donner
naissance, entendre les cris du bébé, et tous mes
efforts frénétiques pour trouver le bébé.
Ce rêve m’avait terriblement affligée et j'avais
besoin de savoir ce que cela signifiait.
« Le
visage de Kris est devenu blanc et elle s'est mise à
sangloter. Il lui a fallu un certain temps pour parler. Elle a fini
par me dire que le jour de mon rêve, elle s'était fait
avorter. Elle avait lutté longtemps avec cette décision
et n'en avait parlé à personne. Nous avons passé
l'heure suivante à pleurer et à nous réconforter
l'une l'autre. Bien que mon rêve n'ait duré que quelques
instants, il m'avait semblé une éternité.
« Contrairement
aux autres rêves que j’avais fait, j'avais réellement
l'impression d'être témoin de la souffrance de Kris et
d'entendre les cris de son bébé à l’agonie.
Après la confession de Kris, j’ai compris que j'avais
été témoin du chagrin d'une âme de se voir
refuser le droit de venir sur terre au moment prévu. Je sais
maintenant avec une absolue certitude que la vie est sacrée et
qu’elle a un but et un timing que nous devons respecter. »
Ce
récit est particulier en ce sens que le trouble émotionnel
éprouvé par un esprit lorsque son corps a été
avorté a été entendu et ressenti par une
personne autre que sa mère.
Holly
D. une conseillère professionnelle aux dons uniques, a été
invitée à conseiller une jeune adolescente qui était
déterminée à avorter. Elle rapporte :
« Il
y a plusieurs années, j'ai vécu une expérience
de mort imminente qui a éveillé en moi des sensibilités
que j'utilise maintenant pour aider les autres en tant que
conseillère. Un jour j'ai reçu un appel urgent d'une
mère qui m'avait été adressée par un
ancien client. Un rendez-vous a été pris pour le jour
suivant.
« Des
parents très anxieux sont arrivés avec leur fille de
seize ans. Lorsque la porte fut fermée et que nous étions
tous assis, la mère expliqua : 'Notre fille attend un
enfant'. Elle a éclaté en sanglots et ne pouvait pas
parler. Quand elle a retrouvé son calme, elle a poursuivi :
'Nous aimons notre fille et nous aimons son bébé. Nous
espérons l’aider à élever cet enfant, mais
notre fille veut avorter. Aidez-nous à trouver un moyen de
résoudre ce dilemme équitablement pour tous'.
« Elle
n’avait pas encore fini de parler que soudain, dans une lumière
céleste, une petite fille adorable d'environ six ans m’est
apparue. La scène était si vive que je m’en
souviens encore en détail. Elle se tenait au-dessus et
derrière sa future mère. La petite fille était
blonde aux yeux marron. Elle portait une belle robe à volants
avec de la dentelle au col, aux manches et au bas de la jupe. Même
ses chaussettes blanches à la cheville avaient de la dentelle.
Et son sourire ! L'enfant a exprimé la joie télépathique
que c'était pour elle le temps de venir sur terre après
une attente éternelle. Elle rayonnait d’un amour
profond, un amour céleste, pour les trois personnes assises
devant moi.
« Ma
vision bienheureuse a été brusquement interrompue par
l'adolescente de seize ans qui a ajouté : 'Je suis trop
jeune pour être mère. Je veux avorter !'
« Ses
paroles effrayantes ont percé le coeur des parents anxieux,
qui étaient manifestement désireux d'élever et
d'aimer cet enfant, que leur fille le veuille ou non. J'ai regardé
en arrière la petite fille. Elle ne bougeait pas, planant dans
les airs au-dessus de la famille terrestre qu'elle avait choisi, mais
son visage se changea en incrédulité et en chagrin
lorsqu'elle implora : 'S'il vous plaît, aidez-moi !
Dites à ma mère que je suis là et qu'elle a
promis. C'est peut-être ma seule chance de venir la voir.'
C'était un appel angoissé, puis elle est partie.
« Quelque
peu secouée, j'ai essayé de faire passer le message.
Mais comment dire de telles choses à une jeune fille de seize
ans en colère, que je venais de voir l'esprit de sa fille ?
Avec précaution, j'ai dit : 'J'ai failli mourir une fois
et mon esprit est allé au paradis. Depuis que je suis revenue,
je vois parfois des esprits. L'enfant qui en toi est une petite fille
adorable. Je le sais parce que je viens de la voir planer dans cette
pièce au-dessus de toi. Elle veut que tu saches à quel
point elle t'aime. Elle a attendu longtemps pour venir et tu lui as
promis, quand vous étiez amies au ciel, qu'elle pourrait venir
dans ta famille. L’amener sur la terre sera une grande
bénédiction pour toi'.
« 'Être
enceinte n'est pas une bénédiction', a-t-elle répliqué.
Il était évident qu’elle était déterminée.
J'ai fait une dernière tentative pour la persuader au nom de
son enfant à naître. J'ai demandé qu'elle rentre
chez elle et qu’elle prie pour le message que je lui avais
transmis de sa fille à naître.
« Elle
m'a regardé et a dit : 'Je veux savoir une chose.
Serai-je damnée pour toujours si je me fais avorter ?'
« J'ai
répondu : 'C'est entre toi et Dieu. Mais je peux te dire
que si tu prends cette décision, tu n'oublieras jamais cette
occasion perdue'. En la prenant dans mes bras, je lui ai dit :
'Notre Père céleste continuera à t'aimer, peu
importe ta décision, mais tu perdras les bénédictions
que ta fille t'apporterait. Cet enfant ne sera jamais un fardeau. Il
y a beaucoup de gens qui voudront l'adopter et l'aimer, y compris tes
propres parents'.
« Pendant
plus de deux heures, j'ai essayé d’aider l’adolescente
à apprécier l’appel de sa fille, mais en vain.
Elle était fermement résolue à avorter. J’ai
appris plus tard qu'elle avait mis fin à sa grossesse. C'était
un triste dénouement. Je savais qu’il y aurait des
regrets. Il y en a toujours. »
Holly
a eu l’occasion de voir quel était l’impact sur un
esprit à venir qui se préparait à tenter sa
chance dans la mortalité auprès une mère
spécifique. L'enthousiasme de cet esprit devint de
l'incrédulité, puis de l'angoisse alors qu'elle
comprenait que son corps en développement allait être
détruit. De toute évidence, des engagements avaient été
pris dans l'existence prémortelle et l'avortement à
venir allait tout réduire à néant.
Chagter
Nine explique comment certains enfants conservent le souvenir de leur
maison préterrestre pendant un certain temps. Tel était
le cas d'un garçon de six ans. Un jour qu'il jouait, il a
mentionné à sa mère : « Maman,
Dieu m'a envoyé deux fois. La première fois, mon corps
s'est retrouvé dans une poubelle ». Sa mère
s’est alors rappelée de l'avortement dont il parlait.
Dans certains cas, l'âme non encore née peut revenir à
sa mère préférée à une date
ultérieure.
Un
deuxième exemple de cette possibilité est le suivant,
signalé par une jeune mère. Un jour, elle était
en train de discuter avec sa fille de quatre ans, Dorothy. Dorothy a
eu un regard lointain dans ses yeux et a fait sursauter sa mère
quand elle a dit : « Quand je faisais 10 cm de long
et que j’étais dans ton ventre, papa n'était pas
encore prêt à t'épouser, alors je suis repartie.
Mais je suis revenue ».
Sa
mère était silencieuse. Personne d'autre qu'elle, son
mari et le médecin savaient qu'elle était tombée
enceinte environ deux ans avant qu'elle et son mari soient prêts
à avoir des enfants et qu'elle avait avorté. Elle était
prête à avoir l'enfant, mais son futur mari n'était
pas prêt.
Ce
qui est instructif dans cette histoire, c'est qu'il n'y avait pas de
récrimination apparente ou de ressentiment de la part de
l'enfant, comme on l'a vu précédemment. C'est peut-être
parce que la petite fille savait que ce n'était pas sa
dernière chance pour venir vers la mère qu'elle a
choisi.
Personne
ne sait exactement à quel moment le corps est assez développé
pour fonctionner comme le réceptacle d'un esprit, et peut-être
même qu'il varie d'une grossesse à l'autre. Cependant,
un esprit peut habiter son corps en développement au début
d'une grossesse, ne serait-ce que brièvement. Et cette très
brève expérience est tout ce dont certains esprits ont
besoin.
C'était
le cas de Jimmy qui, à l'âge de quatre ans, est tombé
dans la piscine familiale et, lorsqu'il
a été découvert, il avait été sous
l'eau pendant au moins cinq minutes. Le personnel d'urgence a
travaillé sur lui pendant un bon moment avant de le ranimer.
Quand
il a repris vie, il a levé les yeux vers sa mère et
dit : « Maman, j'ai rencontré mon petit frère.
Il est là-bas, là où j'étais avant de
venir avec vous. Il m'a tout raconté quand il a été
retiré de ton ventre quand tu étais à treize
semaines. » Le petit garçon a poursuivi en
décrivant dans le détail l'avortement de sa mère,
un événement qu'elle a vécu sans jamais en
parler à qui que ce soit et qu'elle avait presque oublié.
Jimmy
était absolument ravi de découvrir qu'il avait un
frère. Leurs retrouvailles ont été joyeuses. Les
deux frères se sont jurés de rester en contact
maintenant qu'ils s'étaient rencontrés.
Le
message de Jimmy, âgé de quatre ans, à sa mère
semble certainement indiquer que les avortements impliquent des êtres
intelligents, et qu'un avortement ne détruit pas forcément
le lien familial. Cet esprit se considérait toujours comme
faisant partie de cette famille. Il avait été là
pour saluer son frère et le renvoyer sur terre. Jimmy a reçu
des assurances de sa part qu'il veillerait sur lui et le protégerait.
Ces deux frères ont établi un lien qui s'étend
entre les mondes.
Mary
était reconnaissante pour l'amour et la compagnie que lui
avait donnés son vieil ami George Heath. Au cours de leurs
visites hebdomadaires, il partageait avec elle sa sagesse et son
amour comme le ferait un grand-père bienveillant. Elle ne
savait pas encore dans quelle mesure son amour et ses enseignements
l'aideraient à surmonter l'une des choses les plus horribles
qui puissent arriver à une femme. Elle raconte :
« Je
visitais régulièrement un ami très cher et très
âgé. Lors d'une de ces visites, il tendit la main et
saisit l'une des miennes. Il m'a regardé dans les yeux et a
dit : 'Mary, dans un an, tu recevras une rose couverte d’épines
et cela te détruira. Marie, cette rose va t'aimer
inconditionnellement, comme moi'.
« Je
n'avais aucune idée de ce dont parlait George. Douleur ?
Les épines ? Des roses ? Ses paroles n'avaient aucun
sens pour moi. J'ai été profondément attristée
lorsque ce vieil homme est décédé peu après
notre conversation.
« Quelques
mois plus tard, j'ai été violée par un agent de
sécurité, et une grossesse a suivi. Cela m'a laissé
gravement traumatisée. Je me suis sentie effrayée et
extrêmement vulnérable. J'ai été fortement
encouragée, et même pressée par ma famille et des
amis pour avorter le bébé, mais j'ai refusé. À
mon avis, deux torts ne font pas un droit, et je ne pouvais pas
avorter un bébé innocent, peu importe comment il avait
été conçu. J'ai été à la
fois surprise et consternée par les critiques et le
ressentiment que j'ai reçu parce que je ne mettais pas fin à
ma grossesse. J'ai été victime de calomnies vicieuses,
de rumeurs et des amis m’ont tourné le dos. Certains ont
même répandu le bruit que j'avais inventé
l'histoire du viol pour dissimuler la vraie raison de ma grossesse.
Ce fut une période extrêmement difficile de ma vie,
presque aussi grave que le viol lui-même.
« Avant
la naissance de mon bébé et pendant que j'étais
au milieu de beaucoup de commérages et de spéculations,
je suis allée rendre visite à mon arrière-grand’mère.
Elle m'a dit : Je sais que tu es victime, ma chérie. Il
connaît (en montrant le ciel) ton coeur et c'est tout ce qui
compte. Elle a ajouté : 'Je te crois et je crois en toi'.
« Son
conseil était le même que celui que mon ami George
m’avait donné avant de mourir. Sans l'amour et le
soutien indéfectible de George et de mon arrière
grand-mère, je ne
pense pas que j'aurais pu endurer cette terrible année. Ils
croyaient en moi.
« Ce
n'est que neuf mois après le viol, et un an après la
conversation avec George, que j'ai compris ce qu'il voulait dire par
épines. D'une certaine façon, il savait que j'aurais à
faire face à un période très difficile,
'épineuse', mais que de cette douleur sortirait une belle
'rose'. Les épines symbolisaient le viol et les accusations
méchantes. La rose était la plus belle petite fille que
j'ai eu le privilège de voir. Je l'ai appelée Valérie
d'après mon arrière-grand-mère Valérie
Ann Brown.
« Ma
fille, Val, n'a aucune idée des circonstances dans lesquelles
elle a été conçue. Je n'ai pas l'intention de
lui dire. Mais bizarrement, elle a un certain niveau de conscience. À
l'âge de sept ans, Val m'a apporté une belle
image d'elle-même avec une rose. Elle avait écrit en
dessous : 'Rose au-delà des épines'. Très
surprise, j'ai demandé : 'Pourquoi as-tu écrit
ça ?' 'George m’a dit de le faire. Je l’ai
toujours su', m’a-t-elle répondu.
« J'ai
été abasourdie. Je ne savais pas quoi dire. Je suis
allée dans mes dossiers pour prendre des photos de George et
moi-même. Je les ai mises sur la table mais avant que je puisse
dire quoi que ce soit, elle a montré une photo et a dit :
'C'est lui, c'est mon George !'
« Ils
ne s'étaient jamais rencontrés dans cette vie et je
n'avais jamais montré la photo de George, pourtant elle le
reconnaissait, savait qui il était et l'aimait tout comme moi.
Il lui avait appris les épreuves (les épines de la vie)
et l'amour inconditionnel, avant qu'elle vienne à moi. »
Cette
histoire est une belle conclusion à ce chapitre. Il démontre
qu’un amour profond peut exister entre les générations
à travers un vieil homme et une vieille femme tendant la main
à une jeune femme, lui montrant un amour complet et
inconditionnel. Mary a été capable de résister
aux pressions sociales et à l'ostracisme lorsqu'elle a refusé
d'avorter le bébé grâce à cet amour. Le
viol qui a produit le bébé était horrible et
maléfique, mais de ce mal est sorti une enfant, belle et
innocente et qui sept années plus tard, a révélé
la vérité sur ce qu'un vieil homme avait dit à
sa mère.
Ils
étaient évidemment très proches dans la
pré-mortalité, et il semble que c'est George qui a aidé
Valérie à se préparer à venir à
Mary. Pensez juste à ce que Mary aurait perdu si elle avait
avorté. Cette petite fille nous confirme que l'amour s'étend
au-delà de la tombe, que la mort n'est pas la destruction des
relations, et que la vie, quelles que soient les circonstances dans
lesquelles elle commence, est sacrée et merveilleuse.
En
résumé
Les
avocats, les politiciens, les généticiens et bien
d’autres peuvent prétendre qu’un foetus n’est
rien d’autre qu’un potentiel à devenir humain.
Mais ils ont tort. L'essence d'un individu commence dans un royaume
céleste longtemps avant sa conception. Dans cet endroit, les
esprits sont créés, développés et comme
indiqué dans les chapitres précédents, sont
affectés à des missions spécifiques. Lorsque la
perspective d’un avortement se présente, ces esprits
potentiellement touchés deviennent extrêmement alarmés
et font souvent des efforts incroyables pour tenter de prévenir
l'avortement. Elles peuvent essayer de rappeler à leur mère
les engagements prémortels ou lui assurer qu'elle recevra
l'aide dont elle a besoin pour les élever, ou que, peu importe
ce que les experts médicaux pourraient dire sur le statut
médical de leur bébé à naître, ça
ira. Ils peuvent essayer d'aider leurs futures mères à
se rendre compte que leur naissance fait partie d'un plan éternel,
que l'avortement de leur corps aura des implications importantes pour
le succès de leurs missions terrestres, qu'un avortement
annulera les engagements pris au ciel et que des bénédictions
seront perdues.
Les
comptes rendus rapportés ici révèlent que les
enfants à naître sont des êtres intelligents et
conscients. L'esprit qui est destiné à habiter un
organisme en développement connaît son statut et les
sentiments, émotions et préoccupations de ses parents,
au moins pour sa mère. Un avortement a une incidence sur un
esprit spécifique mais aussi sur la manière dont cet
esprit aurait pu affecter ses parents, ses frères et soeurs,
la famille élargie et la communauté dans laquelle il
aurait résidé. Comme les rides dans un étang, un
avortement a des effets étendus. Est-ce que l'avortement fait
souffrir l'enfant à naître ? La réponse est
sans équivoque oui. Mais la douleur semble être moins
physique qu'émotionnelle et spirituelle. La douleur semble en
grande partie liée au sentiment de déception ou de
rejet de la part de leurs futurs parents. Ces esprits savent que leur
mission devra attendre que de nouvelles dispositions soient prises.
Le
fait d'avorter nuit-il à la personne qui pratique
l'avortement ? La réponse est oui. Des bénédictions
sont perdues et les alliances faites dans le ciel sont annulées,
de même que les récompenses qui les accompagnent. Dans
de nombreux cas, il peut y avoir des regrets pour la vie entière,
un sentiment de culpabilité et des rêves de ce qui
aurait pu être. Bien que je n'ai pas trouvé de récit
où une mère a dû se tenir devant Dieu et rendre
compte de sa décision de se faire avorter, nous savons, à
cause de ce que les personnes qui ont eu des expériences de
mort imminente ont constamment rapporté sur la vie après
la mort, que nous devrons tous passer en revue notre vie, pour rendre
compte de chaque choix et de chaque action que nous aurons fait sur
terre.
CHAPITRE
20
—
Retour
à la maison
Peu
importe depuis combien de temps nous sommes partis de chez nous, les
perspectives de retour évoquent en nous des sentiments de
nostalgie, d'anticipation et d'excitation. Nous sommes impatients de
rentrer chez nous, mais, en même temps, nous hésitons à
laisser ceux à qui nous sommes devenus très attachés.
Il en est de même pour notre maison céleste.
Nos
retrouvailles avec ceux que nous avons quittés lorsque nous
sommes venus sur terre seront joyeuses, mais c'est avec tristesse que
nous laissons derrière nous nos êtres chers lorsque nous
retournons au ciel. Même lorsque nous comprenons que nos
proches, lorsqu’ils meurent, retourneront à la maison,
vers Dieu, beaucoup d'entre nous sont très préoccupés
par la douleur et la souffrance qu'entraîne la mort. Nous nous
demandons s'ils vont ressentir une grande douleur. Devront-ils
affronter la mort seuls ? Qu'est-ce qui leur arrivera ?
Ces
questions sont abordées dans le présent chapitre.
Ce
que c'est que de mourir
Les
réponses à ces questions peuvent être fournies
par ceux qui sont au contact de ceux qui meurent. Ils rapportent
souvent observer des changements spectaculaires chez leurs patients
juste avant leur mort. Parmi les personnes mourantes qui ne sont pas
très médicamentées,
même si elles ne peuvent ni parler ni bouger, beaucoup
affichent un comportement qui ne peut être qualifié que
d’euphorique. Leurs visages s'illuminent, les ravages de l'âge
ou de la maladie disparaissent et ils commencent à discuter
avec des êtres invisibles. Et ces êtres invisibles ne
sont pas le produit d'un esprit induit par un médicament ou
une température élevée.
Ce
sont des êtres réels qui sont déjà morts,
généralement quelqu'un de connu et aimé. Pour un
parent, c'est souvent un enfant qui est mort. Pour les adultes, il se
pourrait bien que leur conjoint décédé soit
présent. Pour certains, il semble qu’un véritable
comité d’accueil se soit réuni pour les
accueillir et les ramener dans leur foyer céleste.
De
toute évidence, nous ne sommes jamais seuls entre le ciel et
la terre ou entre la terre et le ciel, mais nous sommes accompagnés
d'êtres qui nous aiment et qui prennent soin de nous. Pour ceux
qui ont le privilège d'assister à une réunion si
joyeuse, la piqûre de la mort est enlevée et remplacée
par un sentiment de paix et d’accomplissement. Pour ceux qui
restent, nos êtres chers nous manqueront énormément,
mais il est réconfortant de savoir que cette personne vit
toujours et est de retour chez elle en présence de ses
proches.
Les
médecins Osis et Haraldsson ont interrogé près
de 2000 médecins et infirmiers sur ce que leurs patients ont
dit ou fait au moment de leur décès. Les médecins
et les infirmières sont formés pour être des
observateurs objectifs et pour enregistrer régulièrement
les conditions physiques de leurs patients. Ces médecins et
infirmières étaient originaires des États-Unis
et de l’Inde et représentaient donc des cultures
complètement différentes, et des croyances religieuses
(ou non-croyances) très variées : chrétiens,
musulmans, bouddhistes, agnostiques et athées. Plus de 50% des
médecins qui ont répondu ont rapporté que leurs
patients semblaient voir et vivre quelque chose de si excitant au
moment de la mort qu'ils étaient transformés.
En
tant que médecins et scientifiques, Osis et Haraldsson ont
vérifié les dossiers des patients pour déterminer
les facteurs susceptibles d'être à l'origine de ce
phénomène, comme les traitements administrés,
des températures élevées ou des prédispositions
religieuses. Aucun de ces facteurs ne pouvait expliquer le
comportement des patients.
Ce
que les mourants voient
Un
cas typique de témoignage donné par les infirmières
et les médecins est celle d'une femme de soixante ans, qui
avait souffert de douleurs atroces dues à un cancer de
l'intestin. Le médecin a noté son rapport : « Tout
d'un coup, elle a ouvert les yeux. Elle appelait son mari [décédé]
par son nom et a dit qu'elle venait à lui. Elle avait le plus
paisible, le plus beau sourire, juste comme si elle allait dans les
bras de quelqu'un à qui elle pensait beaucoup. Elle a dit :
'Guy, je viens'. Elle ne semblait pas se rendre compte de ma
présence. C'était comme si elle était dans un
autre monde. C'était comme si quelque chose de beau s'était
ouvert à elle. Elle vivait quelque chose de merveilleux. »
Alors
qu'Osis et Haraldsson ont fait leurs recherches dans les années
1970, Sir William Barrett a recueilli des récits au tournant
du XXe siècle. Ces récits fascinants ont été
compilés et publiés en 1926 dans un livre intitulé
« Visions du lit de la mort ».
Une
infirmière qui réfléchissait à la
réaction de ses patients a déclaré :
« C'était comme si une ampoule avait été
allumée à l'intérieur. Leurs yeux brillaient et
ils avaient un regard très tranquille et paisible en eux ».
Certains patients observent un endroit très spécifique
sur le mur. Un regard d’excitation rayonne de leur visage, et
ils tentent de lever les bras comme pour une salutation ou une
étreinte. Alors leurs bras retombent et ils sont morts. Ils ne
disent pas toujours quelque chose mais leurs actes indiquent qu’ils
ont vu quelque chose de merveilleux.
D'autres
personnes mènent une conversation animée avec des
proches décédés. Dans certains cas, lors d'une
conversation avec un membre de la famille, une infirmière ou
un ami, ils s'arrêtent soudainement et commencent à
discuter avec quelqu'un d'autre. Leur discussion est tellement animée
que les membres de la famille se retournent souvent pour voir qui est
entré dans la pièce. Les noms prononcés par le
mourant informent les observateurs de l'identité de la (ou
des) personne (s) qui vient le visiter et leur conversation revient à
écouter un côté d'une conversation téléphonique.
Il est intéressant de noter que ces « hallucinations »
(selon les termes souvent utilisés par le milieu médical)
ont tendance à ne jamais inclure les vivants. Même les
très jeunes enfants ne voient que les personnes qui les
visitent.
Dans
certains cas, les personnes mourantes ne savaient même pas que
le parent ou l'ami avec qui ils parlaient était mort, et qu’il
faisait partie du comité d'accueil. Ce sont de tels récits
qui montrent l'importance de la famille dans l'éternel schéma
des choses.
Prenons,
par exemple, le cas d'une fillette de douze ans dont les signes
vitaux avaient complètement cessé mais qui a repris vie
de façon inattendue. Dès qu'elle a pu parler, elle a
dit à son médecin qu'elle avait été « de
l'autre côté ». Elle était excitée
et a dit à son médecin qu'elle avait rencontré
son frère aîné, qu'elle a décrit en détail
et en des termes qui le faisaient passer pour un ange. On n'avait
jamais dit à cette petite fille qu'elle avait un frère.
Il était mort trois mois avant sa naissance et le chagrin de
ses parents avait été si intense qu'ils n'avaient
jamais parlé de lui à personne.
Doris
a vu son père qui était accompagnée de sa soeur,
Vida. Doris a été dans ses dernières années,
d’une santé très précaire. Sa famille
était extrêmement préoccupée par la
détérioration de son état de santé. Mais
sa propre soeur, Vida est décédée de façon
inattendue, et ses parents ont décidé de ne pas le dire
à Doris, craignant que le choc de la perte de sa soeur puisse
s'avérer fatal. L'infirmière a noté dans son
rapport :
« J'étais
présente quand Doris est morte. Son mari s’est penché
sur elle et lui parlait, quand elle l’a poussé sur le
côté, et a dit : 'Oh, ne le cache pas, c'est si
beau et si lumineux'. Elle fixait ses yeux sur un endroit particulier
en disant : 'Je peux voir le Père, il me veut'. Elle
s'adressa à son Père en disant : 'Je viens !'
Se tournant en même temps pour me regarder, elle a dit,
perplexe : 'Il a Vida avec lui'. »
La
joie et l'excitation de Doris de voir son père et, avec lui,
sa soeur qui l'attendait, a aidé sa famille à faire
face à sa mort et à celle de sa soeur.
Il
n'y a pas que les membres de la famille immédiate qui sont
présents pour accueillir les personnes qui meurent.
Dans
la situation suivante, Edith et Jennie étaient de très
jeunes filles et les meilleures amies du monde, qui ont toutes deux
contracté la diphtérie lorsqu'une épidémie
a balayé leur ville. Jennie est décédée
mercredi et les parents d'Edith ont été prévenus.
Comme Edith était très malade également, ils ont
décidé que ce ne serait pas sage de lui parler de la
mort de son amie.
Le
samedi, l'état d'Edith s'est détérioré au
point qu’elle était au seuil de la mort. Juste avant de
mourir, elle a ouvert les yeux et s'est tournée vers les
personnes présentes.
Elle
s’était levée et a dit au revoir à ses
amis. Elle parlait de mourir, et semblait ne pas avoir peur. Elle a
semblé voir l'un et l'autre de ses amis qu'elle savait morts…
mais tout à coup, avec surprise, elle s'est tournée
vers son père, et s'est exclamée : « Papa,
je vais emmener Jennie avec moi ? » Puis elle a
ajouté : « Papa, pourquoi tu ne m'as pas dit
que Jennie était déjà là ! »
Et aussitôt elle a tendu les bras comme si elle était la
bienvenue et a dit : « Oh, Jennie, je suis si
heureuse que tu sois là ! »
Les
parents de deux très jeunes fils ont rapporté qu'une
chose très similaire s'était produite pour eux. La
scarlatine ravageait leur région et ils venaient tout juste de
perdre leur fils à cause de cette terrible maladie et étaient
sur le point de perdre leur autre fils de quatre ans. Quelques
instants avant sa mort, il s'est soudainement assis dans son lit, a
montré du doigt le mur devant lui, et a dit distinctement :
« Il y a le petit Harry qui m'appelle ! »
Après cela, il est retombé sur son lit et est mort.
Nous
avons beaucoup de chance de vivre à une époque où
les fléaux qui causaient autrefois la mort de tant de gens ont
été pratiquement éliminés. Autrefois,
rare était la famille qui ne perdait pas un ou plusieurs
enfants dans l'enfance. Les choses étaient différentes
alors. Les parents avaient tendance à être avec leurs
enfants lorsqu'ils mourraient. Ils étaient donc plus
susceptibles d'être au courant du comportement de leurs enfants
face à la mort.
Beaucoup
ont appris de leurs enfants que la mort est un point de transition,
pas la fin de la vie, et surtout pas la fin des relations.
Un
cas d'espèce s'est produit au cours de l'été
1883. Fred et Annie Giles de Nothingham, en Angleterre, âgés
respectivement de sept et huit ans, étaient morts et enterrés
depuis plusieurs semaines, lorsque leur frère de quatre ans
montra les signes de la même maladie. Son père était
avec lui la nuit de sa mort.
Le
petit garçon, assis droit dans son lit, s'écria :
« Il y a Fred et Annie ! » « Où,
mon fils ? » demanda le père. En montrant du
doigt le mur, le garçon dit : « Vous ne les
voyez pas là ? Ils attendent que j'aille vers eux ».
Et la minute d'après, le petit garçon est tombée
mort sur l'oreiller.
D'après
la lecture de la littérature et de beaucoup d'autres
entretiens personnels, il semble que les personnes qui accueillent et
escortent les mourants dans le monde des esprits, sont souvent des
personnes avec lesquelles ils ont été proches.
Lorsqu'un enfant meurt, un frère ou une soeur déjà
décédé sera présent. La connaissance de
l'existence d'un tel frère ou soeur n'est même pas une
condition requise.
Par
exemple, je suis tombé sur un certain nombre de cas où
des enfants mort-nés ou ayant fait l’objet d’une
fausse couche étaient là pour accueillir un frère
ou une soeur à leur décès. Plus encore, il y a
des histoires d'enfants rencontrés par un parent qu'ils
n'avaient jamais connu.
Par
exemple, une jeune fille qui a eu un arrêt cardiaque, après
sa réanimation, a dit qu’elle avait vu sa mère
dans une jolie robe blanche, et que sa mère en avait une autre
pour elle. La jeune fille était très heureuse et
souriante et nous a dit de la laisser se lever et aller là-bas,
sa mère était prête à l'emmener en voyage.
La vision a duré une demi-heure et a laissé la jeune
fille sereine et paisible jusqu'à sa mort, quatre heures plus
tard. Ce qui est inhabituel dans cette affaire, c'est que cette jeune
fille n'a jamais connu sa mère, qui était morte en lui
donnant naissance.
Cette
fillette de onze ans n'a jamais eu la chance, dans cette vie, de
grandir près de sa mère. Pourtant, pendant sa dernière
heure sur terre, sa mère était là pour
l’accueillir.
J'ai
identifié les personnes suivantes qui servent d'escortes pour
ceux qui sont morts et, bien sûr, il peut y en avoir d'autres :
— Époux,
épouse.
— Tante
maternelle, tante paternelle
— Mère,
père
— Arrière-grand-mère,
arrière-grand-père
— Oncle,
cousin(s)
— Belle-mère,
beau-père
— Frère(s),
soeur(s)
— Enfants
mort-nés
— Fils,
fille
— Grand-père,
grand-mère
— Belle-soeur,
petits-enfants
— D’autres
personnes
— Amis
anges
— Jésus
— Personnes
vêtues de blanc
Quelques
personnes présentes à un décès ont
effectivement vu l'escorte de la personne mourante.
Un
exemple est celui d’une petite fille italienne de trois ans, H.
Nortari, qui était présente à la mort de son
petit frère. L’événement s’est
produit environ quinze minutes avant la mort du bébé.
La
petite fille étendit les bras en disant : « Maman,
regarde : tante Olga ». Les parents ont demandé :
« Où vois-tu tante Olga ? »
L'enfant a dit : « Regardez, là-bas ! »
Puis elle a essayé avec insistance de sortir du lit pour aller
vers sa tante. Ils l'ont laissée se lever. Elle a couru vers
une chaise vide et a été très déconcertée
parce que sa tante s'était déplacée vers une
autre partie de la pièce. L'enfant se retourna et dit en
montrant un coin de la pièce : « Tante Olga
est là ». Puis elle est devenue calme et le bébé
est mort. Tante Olga, une soeur de la mère de l'enfant, était
morte un an auparavant.
Paul
Savastano a vu l'esprit de son fils de douze ans, Adam, qui se
dégageait de son corps physique. Il a raconté :
« Son
esprit a pris forme, il a frappé dans ses mains de joie, puis
est passé à travers le plafond en compagnie d'un
ange. »
Lorsque
Bruce, le fils d'Earl D. âgé de dix ans, est décédé,
son père a vu son esprit quitter son corps comme un nuage
lumineux et s'élever à travers le plafond. Il a dit :
« J’ai
vu un ange de chaque côté du corps spirituel de mon
fils. Tous les deux étaient vêtus de blanc et
dégageaient une lumière brillante. »
Dans
le cas suivant, une mère était assise avec son enfant
mourant. Dans la même pièce, il y avait son fils de
trois ans. Comme le premier était en train de mourir, le petit
frère se leva et, montrant le plafond avec une expression de
joie, dit : « Maman, regarde les belles femmes autour
de mon frère ! Comme elles sont belles ! Elles
viennent le prendre ». L'enfant est mort à ce
moment-là.
Les
membres de la famille ne sont pas les seuls à voir l'esprit
quitter le corps en compagnie d'êtres angéliques. Le Dr
Marshall O. rendait visite à l'un de ses patients qui mourait
lentement de complications associées à la pneumonie. Il
rapporte :
« Alors
que je me retournais pour ramasser mon sac médical, j'ai vu
une belle femme vêtue de blanc s'approcher du berceau de
l'enfant. Je savais que je n'observais aucun membre de cette famille
ou de toute autre famille terrestre. Cet être adorable s’est
penché sur le berceau, et j'ai vu une substance brumeuse
commencer à flotter à partir de la bouche de l'enfant.
Le brouillard semblait s'accumuler au-dessus de l'enfant jusqu'à
ce qu'il se développe en une forme plus définie de
l’enfant. La belle femme en blanc prit alors la forme
spirituelle de l'enfant dans ses bras et passa à travers le
mur de la chambre avec l'enfant sur sa poitrine. Quand j'ai enfin
retrouvé mes esprits et mon équilibre mental, j'ai
examiné l'enfant et j'ai constaté qu’il venait de
mourir. »
Un
homme était dans un hôpital en train de mourir d'une
pneumonie. C'était un homme bon et son seul regret était
de devoir laisser derrière lui sa femme bien-aimée.
Elle était assise près de son lit quand il est mort.
Joy S. une infirmière qui était également
présente, a raconté ce qu’elle a vu :
« Environ
une heure avant sa mort, il a appelé sa femme, en pointant sa
main vers le haut, et a dit : 'Regarde chérie, il y a
notre enfant ! Il m’attend !' Il souriait, puis a
pris la main de sa femme comme pour lui faire voir, et a dit :
'Tu ne le vois pas ?' 'Non, je ne peux pas le voir,
répondit-elle, mais je sais qu'il est là parce que tu
peux le voir'.
« C’était
le seul enfant qu’ils avaient eu et qui était mort
environ un an auparavant, alors qu'il avait cinq ans. Je pouvais voir
simplement le petit ange aux cheveux bouclés et aux yeux
bleus, vêtu de ce que j'appelle une robe d'esprit. Le
visage était celui d'un enfant charmant, mais éthéré
et radieux comme aucun visage terrestre ne peut l’être.
« Le
père avait été grandement affaibli par les
ravages de la maladie et l'émotion joyeuse provoquée
par la vue de son enfant ressemblant à un ange semblait
épuiser le peu de vitalité qui lui restait. Il ferma
les yeux et sombra dans un sommeil calme. Il est resté dans
cet état pendant environ une heure. Son enfant pendant ce
temps, debout au-dessus du lit restait là, avec une expression
d'attente joyeuse sur son visage radieux. De temps en temps, il
regardait sa mère avec amour.
« La
respiration de l'homme mourant faiblit de plus en plus jusqu'à
ce qu'il cesse de respirer. Puis j'ai de nouveau été
témoin de ce qui m’était maintenant devenu
familier – la formation du corps d'esprit au-dessus du
corps terrestre. Quand ce fut terminé, l'enfant ange agrippa
la main du père maintenant aussi un ange à son tour,
chacun regardant l'autre avec une expression de la plus tendre
affection et avec des visages éclatants de joie et de bonheur,
puis ils disparurent. »
Lance
R. a raconté cette expérience quand il est mort :
« Je
suis entré si rapidement dans cette nouvelle dimension où
les esprits résident après cette vie, que je me
trouvais un peu perdu. Puis j’ai vu que mes parents décédés
étaient là pour me saluer. C'était une aide très
réconfortante à mon arrivée. Randy, mon cousin
décédé il y a près de vingt ans de la
leucémie, m'a alors assuré que tous ceux qui meurent
ont des parents proches et des amis présents pour les
accueillir quand ils traversent le voile qui sépare nos deux
mondes.
« J'ai
vu de nombreuses personnes passer à travers ce voile pendant
que j'étais là. J'ai été témoin
d'une famille qui attendait l’arrivée d’une femme
âgée. Ils sautaient tous de joie avec excitation, comme
s'ils attendaient qu'un être cher descende d'un avion. Un homme
mince, qui était de toute évidence le mari de la femme,
faisait des allées et venues nerveusement. Les deux femmes qui
l’accompagnaient ont continué à lui tapoter le
dos et l'ont serré dans leurs bras avec enthousiasme alors
qu'ils attendaient l'arrivée de son épouse. Il y avait
un groupe de près de vingt personnes réunies.
« Un
autre homme, qui semblait agir en tant que leader du groupe, a
ensuite franchi en partie le voile pour que je ne puisse pas le voir.
Il a pris alors du recul, en annonçant joyeusement :
'C'est l'heure' et se tourna vers le voile. Il a tendu son bras vers
l'avant et l'a tiré vers l'arrière en tenant la main de
la vieille dame. Elle semblait effrayée, et un peu aveuglée
au début. Puis, en voyant le groupe, son expression s'est
transformée en une joie d'une splendeur absolue. Le groupe
s'est séparé pour qu'elle puisse voir l’homme qui
se tenait à l'arrière du groupe celui qui semblait être
son mari. Ils se sont précipités dans les bras l'un de
l'autre. Tout le groupe les encerclait et les accueillait avec
enthousiasme à la maison.
« J'ai
été profondément ému. J'ai réalisé
très vite qu'un esprit peut faire l'expérience de
grandes émotions, comme je le ressentais à ce
moment-là.
« Très
ému, j'ai demandé à Randy : 'C'est comme ça
que ça se passe ?' Il me répondit : 'N'est-ce
pas magnifique ? Je ne me lasse jamais de voir de telles
effusions'.
« Le
groupe a commencé à s'éloigner. Randy a dit :
'Ils vont là où une fête de famille a été
planifiée'. 'Une célébration ?' J’avoue
que je n'avais jamais pensé que le monde des esprits avait des
célébrations. Je demandai : 'C'est comment ?'
Randy répondit : 'Oh, c'est merveilleux !' »
Les
familles se réunissent quand leurs êtres chers passent
dans notre monde.
Il
est évident que certains esprits ne se rendent pas compte
immédiatement de ce qui leur est arrivé lorsqu'ils
franchissent le « voile » séparant la
vie de la mort. Mais les réactions de ces êtres
lorsqu'ils reconnaissent ceux qui sont assemblés pour
les accueillir sont de glorieuses manifestations. L'excitation de
ceux qui attendent, le soutien qu'ils se donnent en attendant, la
joie exquise des retrouvailles, apportent assurément une
compréhension complètement différente de la
signification de la mort.
En
résumé
Nous
ne sommes pas venus seuls sur cette terre, et nous ne serons pas
seuls non plus quand nous retournerons chez nous. L'un des aspects
négatifs de la médecine moderne, est que les personnes
en phase terminale sont souvent lourdement médicamentées,
entourées de machines sophistiquées et de personnel
médical hautement spécialisé qui travaillent sur
le corps pour tenter de le maintenir en vie. Ils sont formés
et conditionnés pour
faire tout ce qu'ils peuvent pour prolonger la vie avec toutes les
ressources médicales disponibles. Alors plutôt que de
voir la mort comme un prolongement naturel de la vie, ils ont
tendance à voir comme un échec, la cessation non
seulement du fonctionnement du corps physique mais aussi de l'essence
de la personne.
Aussi,
beaucoup de ceux qui travaillent dans le domaine médical ont
tendance à ne pas tenir compte de l'existence d'une âme.
Les comportements d'une personne mourante qui ne peuvent être
expliqués en des termes physiques sont souvent considérés
comme des hallucinations causées par les médicaments,
la fièvre, la privation d'oxygène, et ainsi de suite.
De
plus, les membres de la famille ne sont généralement
pas encouragés à être avec le patient au moment
du décès. C'est malheureux parce que les malades en
phase terminale sont extrêmement préoccupés par
l'ampleur de la douleur qu'ils vont ressentir, la suffocation, le
contrôle de tout ce qui est important pour eux, et de mourir
seuls.
Et
parmi toutes ces peurs, mourir seul, isolé de ses amis et de
sa famille, est la plus grande peur. La médecine moderne peut
répondre assez bien aux craintes de la douleur et de la
suffocation, mais en le faisant, le mourant perd le contrôle de
sa vie et meurt loin de sa famille et de son environnement familier.
La
mort est une partie naturelle de la vie et n'est pas la fin d'un
individu ou d'une relation. La vie est à chérir, à
vivre pleinement et à continuer jusqu'à ce que la
mission sur terre soit accomplie. Mais la médecine moderne a
brouillé le point où la vie se termine et où la
mort commence.
Le
personnel médical est souvent tellement collé à
son moniteur et à son écran d'ordinateur, ou est
tellement occupé qu'il n'entend pas ou n'observe pas ce qui
arrive à bon nombre des patients à la mort. Si les
patients n’étaient pas aussi médicamentés,
au point qu'ils ne peuvent pas parler ni bouger, il est probable que
l'on pourrait en observer plusieurs qui afficheraient les
transformations remarquables décrites dans le présent
chapitre.
Tôt
ou tard, nous devons tous mourir. Ce sera tellement plus facile pour
ceux qui comprennent le vrai sens de tout ce que nous vivons. La mort
n'est pas la fin mais un commencement, une porte qui mène à
une joyeuse réunion avec nos êtres chers disparus et
avec notre Père céleste. La mort est le chemin du
retour à la maison, un voyage que nous n'aurons pas à
faire seuls.
CHAPITRE
21
—
Nos
dernières récompenses
Un
nombre surprenant de personnes qui ont visité le paradis lors
d'expériences de mort imminente (NDE) signalent qu'ils ont
connu un amour indescriptible, un amour total, inconditionnel, un
amour qui a imprégné toute leur vie d’êtres
humains.
Quand
Elisabeth Kubler-Ross, l'auteur et chercheur de renom sur la mort et
le deuil, s'est fait dire par certains de ses patients qu'au cours de
leurs expériences de mort imminente, ils ont été
accueillis avec un amour et un enthousiasme débordant, peu
importe qui ils étaient ou ce qu'ils étaient, ce qu'ils
avaient fait pendant qu'ils étaient sur terre, elle était
profondément
troublée.
Le
Dr. Kubler-Ross avait été élevée dans un
monde de tradition religieuse qui enseignait que Dieu aimait ceux qui
vivaient une bonne vie et obéissaient à ses
enseignements, et détestait ceux qui ne le faisaient pas, et
qu'il y avait un paradis pour les obéissants, et un enfer pour
les pécheurs. Ce n'était pas en accord avec ce que ses
patients lui disaient. Ils lui ont dit que Dieu aime tout le monde,
même le pécheur impénitent. Elle se demandait
comment cela pouvait être possible jusqu'à ce qu'elle
analyse soigneusement ce que les patients lui disaient. Elle a
découvert que même s'il est vrai que Dieu aime et
pardonne à tous, chacun finira toujours dans des endroits
différents de l'au-delà, en fonction des choix qu'ils
ont faits dans leur vie et de leur désir de vivre dans la
lumière de Dieu.
La
revue de la vie
Certains
des patients mourants du Dr Kubler-Ross ont eu des rencontres avec un
Être de lumière pendant leur EMI (NDE). Cet être
leur a posé des questions pénétrantes sur ce
qu'ils avaient accompli sur terre et leur a donné un aperçu
visuel de leur vie. Les patients ont déclaré s’être
vus dans un espace tridimensionnel, revivant leur vie, en particulier
leurs interactions avec les autres. Ils ont non seulement vu leurs
propres actions mais ont ressenti l'impact de leurs actions sur les
autres. Ils ont ressenti le plaisir et la joie de ceux qu'ils avaient
complimentés, réconfortés et aidés, ainsi
que le rejet, la déception et la douleur de ceux qu'ils
avaient blessés. Ils ont vu les implications à long
terme ainsi que l'impact immédiat de chaque action et comment
les sentiments générés par ces actes ont eu un
impact sur la personne suivante et la suivante, comme des ondulations
sur un étang. Ils pouvaient voir les conséquences de ce
qu'ils avaient pensé comme des actes « insignifiants ».
En
revoyant leurs vies, ces revenants de l'EMI étaient
parfaitement conscients que l'être de lumière et tous
les autres présents pouvaient voir tout ce qu'ils voyaient.
Étonnamment, ils ont réalisé qu’il n’y
avait pas de remise en question de cet amour inconditionnel émanant
des personnes présentes, y compris l’Être de
lumière, peu importait la gravité des révélations.
Mais ils ressentaient aussi de la douleur, des regrets et des remords
pour le mal qu'ils avaient causé aux autres et pour toutes les
occasions perdues de servir.
Le
Dr Kubler-Ross en est venue à croire que l'enfer n'était
pas vraiment un lieu, mais quelque chose que nous portons avec nous
pendant toute l'éternité. Elle a pensé que des
personnes telles que Mère Teresa ressentiraient et
éprouveraient la joie et la gratitude des milliers de malades,
rejetées et mourantes qu’elle avait aidé. Hitler,
quant à lui, devrait vivre avec la douleur, la souffrance et
l'agonie que ses actions ont causées à des millions de
personnes. Mère Teresa et Adolph Hitler sont tous deux
des enfants de Dieu et sont donc aimés par lui. Mais la
manière de vivre leur vie, qu’ils ont choisi, comment
ils ont traité leurs frères et soeurs, et comment ils
ont accompli leur mission sur terre, voilà ce qui déterminera
leur statut ultime tout au long de l'éternité.
Un
exemple est celui de George R. Durant son EMI, George s'est retrouvé
debout devant l'Être de lumière qui lui a demandé
ce qu'il avait fait de sa vie.
L'attention
de George lorsqu’il a passé sa vie en revue, s'est
concentrée sur des actes spécifiques, dont il se
sentait fier, par exemple lorsqu'il avait atteint le rang d’aigle
scout. Il se tourna vers l'Être de lumière en espérant
recevoir l'assurance que c'était bien.
Cependant,
l'Être de lumière n'était pas impressionné
en disant : « Cela te glorifie toi ! Qu'as-tu
fait pour me glorifier ? »
Puis
l'attention de George a été attirée par une
scène dans laquelle il était rentré tard à
la maison. Alors qu'il marchait dans le couloir jusqu'à sa
chambre, il a entendu sa petite soeur pleurer. Il est entré
dans sa chambre et l'a prise dans ses bras pour la réconforter.
En regardant cette scène, il l'a sentie se détendre et
un sentiment de paix est venu sur elle. Quand il leva les yeux,
l'Être de lumière le regardait. Le message que George a
reçu était : « Maintenant tu commences
à voir ce qui compte vraiment ».
Howard
S. professeur d'université, a vu au cours de son expérience
de mort imminente, une scène où il faisait semblant
d'être à l’écoute attentive de l'un de ses
élèves qui lui expliquait son problème, alors
qu’en réalité, il attendait impatiemment qu’il
en finisse pour pouvoir se remettre à son travail. « J'ai
pu voir à quel point j'étais déconnecté
de Dieu et de tout ce qui avait vraiment de l’importance autour
de moi. Au moment où j'ai eu cette expérience, j'étais
un professeur agnostique. Mais maintenant, je sais sans aucun doute
qu'il y a un Dieu, que j'étais aimé de lui, et que je
l’avais laissé tomber. Je savais que je devais changer
ma vie d’une façon radicale, ce que j'ai fait. »
Dans
la Bible, il y a une déclaration de Jésus Christ qui
illustre ce qui est important. Il est venu en réponse à
la question de savoir quel était le commandement le plus grand
de tous. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le
premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est
semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Quand
la question s'est posée de savoir ce qui était vraiment
important dans cette vie, le Christ a dit :
« Lorsque
le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il
s'assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations
seront assemblées devant lui. Il séparera les uns
d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec
les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les
boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront
à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de
mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été
préparé dès la fondation du monde. Car j'ai eu
faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu
soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais
étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu,
et vous m'avez vêtu ; j'étais malade, et vous
m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes
venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur,
quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à
manger ; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à
boire ? Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous
recueilli ; ou nu, et t'avons-nous vêtu ? Quand
t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés
vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis
en vérité, toutes les fois que vous avez fait
ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères,
c'est à moi que vous les avez faites. (Matthieu 25 :31-40)
Qu'est-ce
qui est important dans le ciel
Comme
George R. et Howard S. de nombreuses personnes qui ont passé
leur vie en revue, ont découvert que le pouvoir, la richesse
et les louanges des hommes sont des facteurs sans importance dans le
ciel. Ce qui semble être crucial, c’est notre service aux
autres. Cependant, le service qui est fait pour impressionner ou pour
gagner les faveurs ou attirer l'attention sur soi-même, ne sert
que ses propres intérêts, même si cela aide les
autres. C'est le service, le service fait par amour et compassion,
qui est la brique et le mortier qui composent les matériaux de
construction de nos manoirs célestes.
À
cet égard, Mary Hales a remarqué une grande différence
dans la taille et la beauté des bâtiments
qu'elle voyait, alors qu'elle était escortée par son
frère lors de sa brève visite dans le royaume céleste.
Elle
a demandé à son frère pourquoi certains
bâtiments étaient spacieux alors que d’autres
étaient très petits, et il a répondu :
« C'est ce qu'ils nous ont envoyé ».
Quand
elle a demandé : « Que veux-tu dire ? »
Il a répondu : « Ce sont toutes les bonnes
oeuvres qu’ils ont envoyées ». Elle ajoute :
« J'ai compris que sa réponse voulait dire que la
taille d'une maison que l'on reçoit au ciel est déterminée
par nos activités sur terre. »
J'avais
lu dans la Bible le verset qui disait : « Dans la
maison de mon père, il y a beaucoup de demeures ».
La qualité et la taille des maisons dont nous hériterons
sont déterminées par la quantité et la qualité
du bien que nous faisons sur terre. Il ne suffit pas de croire en
Dieu ou d’avoir de l'empathie pour la douleur, l'angoisse et la
souffrance des autres. La faim, la solitude, la maladie et la
dépression ne seront jamais éliminées à
moins que des mesures ne soient prises. Rester là à ne
rien faire n'aide pas la condition humaine à s'améliorer.
Considérez les paroles de Jean dans la Bible : « C'est
pourquoi, celui qui sait faire le bien et ne le fait pas, c'est un
péché. »
Lance
R. a appris ce principe lors de son EMI. Son cousin Randy, qui
l’avait précédé dans la mort vingt ans
plus tôt, le présenta à deux hommes vêtus
de robes blanches. En approchant, Lance les identifia
instinctivement. Il raconte :
« J'ai
senti un flot d'émotions éclater en moi. J'ai pleuré
en les prenant dans mes bras et en les accueillant. C'étaient
deux de mes meilleurs amis, mais pas de cette vie mortelle. Je les
connaissais quand nous vivions tous comme des esprits avec Dieu,
avant notre naissance dans la mortalité. Mon esprit,
cependant, s’en est souvenu immédiatement. Je les aimais
maintenant comme je les aimais autrefois. L'un d'eux avait vécu
il y a près de deux cents ans et l'autre avait vécu sur
terre des milliers d'années auparavant. Mais cela n'avait pas
d'importance. Je les connaissais et les aimais de tout mon être,
me souvenant encore de nos associations au paradis avant notre
naissance.
« 'C'est
si bon de vous voir, dis-je. Comment ça ?' Ben, qui
mesurait à peu près 1,90 mètre de haut et qui
avait un corps puissant, parla le premier : 'Très bien.
Nous étions tous les deux si heureux d'entendre que tu as été
autorisé à visiter ce monde. Nous avons été
informés que tu viendrais bientôt, on nous a demandé
de te rendre visite et de t'aider à te souvenir de certains
points importants'.
« Samuel,
qui vivait depuis longtemps, mesurait aussi près de 1,90
mètre, mais il était un peu moins fort que Ben, mais
toujours solide. Il avait une belle apparence, avec des cheveux noirs
ondulés. Il m'a parlé avec un large sourire.
'Lance, m'a-t-il dit, le Seigneur te connaît et t'aime. Il
connaît vraiment chacun de nous et est notre Sauveur. Tu te
souviens de ça ?'
« Alors
qu’ils parlaient, mon esprit a commencé à
s’ouvrir comme si un écran était devant moi. Je
me suis soudain rappelé comment chacun de nous l'aimait. Nous
l'avons adoré. Il était l’auteur de notre salut.
Oui, je l'ai connu et je l'ai aimé.
« Avec
cette mémoire en place, une plus grande partie de mon esprit
était ouverte. Je me suis souvenu que chacun de nous avait
promis à notre Seigneur que nous ferions certaines choses dans
notre vie. Ben et Samuel m'ont aidé à me rappeler
certaines des choses que j'avais promises de faire de ma vie et que
je n'avais pas encore accomplies.
« Une
grande vérité m'a ensuite été montrée.
Samuel a déclaré : 'Le plus grand principe dans la
création d'une société comme la nôtre est
le service. Chaque personne de notre société est
continuellement au service des autres. C'est le mode du ciel. C'est
l'un des grands principes éternels qui crée un paradis.
Chacun cherche à améliorer le tout et non pas soi-même.
Chacun cherche à servir Dieu, notre Père, en suivant
son commandement de s'aimer les uns les autres'.
« Il
a poursuivi : 'Le service est de l'amour en action. Quand on
aime vraiment quelqu'un, on cherche à le servir. Nos
préoccupations sont constamment tournées vers leur
bonheur et leur bien-être'. Ben m'a alors expliqué que
si les citoyens des États-Unis sortaient et commençaient
à servir pleinement les membres de leur famille, puis leurs
voisins, leur collectivité et la famille humaine, elle en
ferait davantage pour changer le coeur des gens que quoi que ce soit
d'autre. Si vous sortez et que vous vous servez les uns les autres,
vous apprendrez à vous aimer les uns les autres d'une manière
que vous n'avez jamais connue auparavant. Si vous vous servez les uns
les autres, vous aimerez Dieu et vous vous rapprocherez de lui. Si
vous vous servez les uns les autres, votre nation sera transformée
en un havre de paix, de paix véritable et de liberté'. »
Il
semblerait que notre statut dans la maison céleste soit
conditionné à la fois par ce que nous faisons, ainsi
que par ce que nous ne faisons pas sur la terre. Il est évident
que le fait de remettre à plus tard, l'évitement, et la
négligence ne sont pas des qualités qui contribuent de
manière positive à l'éternité, au statut
céleste.
De
multiples royaumes célestes
Ceux
qui ont eu des expériences de mort imminente ou qui ont eu
l'occasion de voir le royaume des cieux d'une certaine façon,
découvrent qu'il y a plus qu'un paradis pour le bien ou un
enfer pour les méchants (contrairement aux enseignements de
certaines traditions religieuses). Juste avant sa mort, Jésus
a dit à ses disciples : « Il y a plusieurs
demeures dans la maison de mon Père ».
Il
ressort de cette citation qu'il y a de multiples royaumes au ciel et
que notre affectation à l’un ou à l’autre
dépendra de la façon dont nous accomplirons nos
missions sur la terre.
Mais
il semble aussi que même à l'intérieur de ces
royaumes célestes, il existe différents niveaux.
Emanuel
Swedenborg, un scientifique du dix-huitième siècle et
homme d'État a été l'un de ceux qui ont visité
de multiples royaumes célestes pendant son expérience
de mort imminente. Il a rapporté que le ciel est divisé
en deux royaumes, régionalement en trois cieux, et localement
en d'innombrables communautés.
Il
a rapporté que les gens qui étaient touchés par
les vérités divines et les ont laissé contrôler
leurs actes et leurs pensées habitent le troisième
paradis (le plus élevé).
Ceux
qui n'ont pas laissé entrer la vérité dans leur
vie, qui avaient l'intention de faire le bien mais ne l'ont pas fait,
sont ceux du deuxième ciel.
Enfin
ceux qui sont dans le premier ciel sont de bonnes personnes qui ont
vécu une vie droite et qui ont cru en Dieu, mais qui n’ont
pas cherché à en apprendre davantage sur lui et sur ses
principes.
Dans
chaque ciel, existent de nombreuses communautés séparées
les unes des autres par le niveau de l'amour vécu par ses
habitants. Au sein d’une communauté donnée, tous
les individus se distinguent les uns des autres selon le degré
de lumière qu'ils possèdent.
Les
plus parfaits se trouvent dans la région centrale,
c'est-à-dire qu'ils se distinguent par leur bonté et
par leur amour, leur sagesse et leur discernement. Les moins
remarquables sont à l'extérieur, à une distance
proportionnelle à des niveaux de perfection inférieurs.
Un royaume est organisé de façon que la lumière
diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne
du centre vers la périphérie. Les gens qui vivent au
centre sont dans la plus grande lumière, ceux qui vivent vers
les franges ont moins de lumière.
D'autres
personnes ont également déclaré avoir été
témoins de ce phénomène. L'un de ces individus
était le chef amérindien White Thunder, qui, au cours
de sa visite dans le monde des esprits, a pu voir, à l’aide
de ses guides spirituels « diverses régions du
monde des esprits, certaines contenant des esprits heureux et
d'autres peuplées de malheureux malfaiteurs. »
George
Ritchie a écrit un livre populaire, « Return from
Tomorrow », qui a été réédité
par la suite comme « Ordonné de revenir »,
décrivant sa remarquable expérience de mort imminente.
Lui aussi, a rapporté avoir vu de multiples royaumes au
paradis. Un seul royaume se composait d'individus qui étaient
tellement liés à leurs dépendances, leurs
préoccupations des affaires du monde, les colères et
les obsessions de vengeance, qu'ils restaient liés à la
terre. George Ritchie pouvait voir ceux du royaume céleste qui
essayaient de les aider, mais ne pouvaient pas le faire parce que
ceux qui se trouvaient dans ce lieu malheureux refusaient de lever
les yeux vers le ciel.
Dans
un second royaume, les défunts avaient quitté la terre
mais étaient encore influencés par ce qui leur était
arrivé pendant qu'ils étaient sur terre.
Comme
il y a des zones dans nos propres villes, qui sont divisées
par des normes ethniques et morales, il en est de même dans le
ciel. Il y avait des zones dans cette dimension dans lesquelles je ne
voudrais pas être, tout comme il y a des zones dans nos propres
villes où nous ne nous sentons pas en sécurité.
Il
y avait deux choses qui distinguaient les êtres de ce royaume.
Comme l'hypocrisie est impossible parce que les autres connaissent
vos pensées à l’instant même où vous
les avez, ils ont tendance à se regrouper avec ceux qui
pensent de la même façon qu'eux.
George
a rapporté avoir vu encore un autre domaine qu'il définissait
comme étant un lieu avec une atmosphère atroce. Il a
écrit :
« J'ai
été emmené à un autre endroit où
les gens qui arrivent-là ont commis un suicide à cause
de la haine, la jalousie, le ressentiment, la compassion et le dédain
total pour eux-mêmes et pour les autres. Ce sont ceux qui ont
le même type d'émotivité puissante que les
personnes qui ont commis un meurtre. La seule différence est
qu'ils croyaient en raison des enseignements religieux que
commettre un meurtre était le pire des péché.
Leur
motivation était : 'Si je ne peux pas te tuer, je me
tuerai pour aller avec toi'.
« Je
ne parle pas des personnes qui ont l’esprit dérangé
et qui ne sont pas responsables de leurs actes. Je ne parle pas non
plus des personnes qui souffrent d'une maladie horriblement longue.
« J'ai
compris que ces personnes sont confinées dans un état
où elles ont une chance de réaliser deux faits très
importants : Premièrement, vous ne pouvez tuer que le
corps physique, pas l'âme. Deuxièmement, seul l'amour,
non pas la haine, peut apporter le vrai bonheur.
« J'ai
été emmené dans un endroit différent de
cet endroit et nous étions debout sous un haut porche devant
un immense bâtiment. Ce que je voyais était horrible
au-delà de tout ce que je n’avais jamais vu dans ma vie.
Puisque je pouvais savoir ce que pensaient les êtres de cet
endroit, je savais qu’ils étaient remplis de haine, de
tromperie, de mensonges, d’attitude moralisatrice, à la
limite de la mégalomanie et d’agressivité
sexuelle obscène. »
De
cet endroit sombre et déprimant, sans amour ni lumière,
George a été emmené dans un lieu d'espoir, de
joie et de croissance. Il a vu des êtres là-bas créer
une musique glorieuse, en apprenant des choses qui ont des
conséquences éternelles, en essayant de faire de la
terre un endroit meilleur. Il a dit :
« En
regardant ces êtres à leur travail, j'ai soudainement
réalisé qu’il n’y avait aucune différence
raciale ou de couleur dans aucun des royaumes. Alors le Christ m'a
parlé. Il m’a dit : Si vous connaissez le Père,
vous me connaîtrez. Si vous venez à me connaître,
vous découvrirez que l'amour comprend tous les êtres,
indépendamment de leur race, de leurs croyances ou de leur
couleur. »
De
ces royaumes situés à proximité de la terre,
George Ritchie a été emmené vers ce qu'il a
appelé le royaume céleste, ou le ciel. Il a poursuivi :
« Nous
n'avons jamais parcouru les rues de la ville de lumière, mais
nous l’avons survolé d’un peu plus haut. Nous
pouvions voir ses habitants et eux pouvaient nous voir aussi. C'était
le premier des royaumes dans lequel les habitants pouvaient voir le
Christ.
« Plus
étonnant encore, les habitants irradiaient une lumière
presque aussi brillante que celle du Christ. Deux êtres se sont
approchés de nous et je pouvais sentir leur amour irradier
vers nous. La joie totale qu'ils ont montrée en voyant le
Christ était indubitable. Il n'y avait aucun doute que ce que
je voyais, c'était le paradis, une ville de magnificience, une
ville de lumière. »
L'expérience
de Ritchie est riche d'informations. Il semblerait que tous les
habitants de la terre n’aient pas d’endroit déterminé
après leur mort. Ceux qui se préparent à travers
une vie de service, et qui ont a cherché la lumière et
l'amour de Dieu, se qualifient à la mort pour une entrée
immédiate dans la ville de lumière. De toute évidence,
les vastes multitudes qui ne connaissent pas Dieu dans cette vie
peuvent être instruites, enseignées et préparées
à habiter dans la lumière. La clé semble être
qu'ils doivent être disposés à être
enseignés, et réceptifs aux êtres angéliques
chargés de veiller sur eux et de prendre soin d'eux. Mais
comme cela a été souligné au chapitre trois,
l’un des principes éternels qui régit le
comportement de l’homme est celui du libre choix. Il y aura une
place pour ceux qui ne supportent pas la lumière ou qui
préfèrent vivre dans l'obscurité. Dieu, étant
miséricordieux, ne forcera personne à vivre dans un
endroit où elle ne se sentirait pas à l'aise. Beaucoup
de gens ont rapporté avoir vu des villes de lumière
dans le ciel. Il est difficile d'imaginer une ville où tout,
de la plus petite fleur à l'édifice le plus massif,
dégage une lumière brillante. Il est encore plus
difficile d’imaginer plusieurs villes de lumière avec
des degrés de lumière et de splendeur différentes.
Mais c'est ce que diverses personnes ont déclaré avoir
vu.
John
P. a rapporté avoir visité trois villes célestes,
chacune très différente de l'autre :
« Un
personnage est venu me voir et m'a dit : 'Viens'. Mon esprit a
quitté mon corps et a suivi mon guide qui m'a emmené
sur une planète. Là, j'ai vu les habitants. Les maisons
étaient magnifiques à voir. J'étais si étonné
et ravi que j'ai demandé à mon guide de me permettre
d'y rester et d'y demeurer, car tout était bien supérieur
et en avance sur le monde d'où je venais. Il m’a dit
'Non' puis a ajouté : 'Viens'.
« Il
m'a ensuite emmené au royaume suivant qui dépassait
tellement le premier en beauté et en gloire que j'ai de
nouveau été stupéfait et j'ai demandé la
permission de rester. La langue de l’homme ne peux pas exprimer
la beauté des habitants et des paysages, mais mon guide m'a
dit : 'Non, Viens'.
« Il
m'a ensuite emmené dans le royaume suivant qui était
beaucoup plus beau dans la gloire et l'ordre que les deux précédents.
Les magnifiques fleurs, les arbres, les jardins, les gens qui étaient
vêtus de blanc pur, si pur que j'étais submergé
de joie et que je suppliais mon guide de me permettre de rester, mais
il m’a dit : 'Tu ne peux pas aller plus loin, car c’est
à côté du trône de Dieu'. Il a ensuite
dit : 'Viens'.
« Il
m'a ensuite ramené sur cette terre. Quand j'ai vu mon corps
allongé sur le lit, je ne voulais plus y entrer, car je me
sentais si heureux d'en sortir que je ne pouvais plus supporter la
pensée d'y entrer à nouveau, mais il m'a dit :
'Entre' et j’ai dû obéir. »
En
plus des villes de lumière, il y a également des
royaumes sans lumière. Comme nous l'avons déjà
mentionné, on nous a accordé notre libre arbitre
lorsque nous sommes venus sur terre. Avec cette liberté, nous
réalisons des choix. Que nous choisissions de mener à
bien notre mission sur terre, que nous choisissions de servir ou non
nos familles et nos semblables, et que nous choisissions de suivre
Dieu, semblent être des facteurs qui déterminent
l'endroit où l'on se sentira le plus à l'aise et qui va
décider de notre destin ultime et éternel.
L'Être
de lumière
L'aspect
le plus impressionnant de toute expérience de mort imminente
est probablement la rencontre avec un Être de lumière,
bien que cela n'arrive pas à tout le monde. De cet être
émane une lumière indescriptiblement brillante qui
imprègne tout leur être. Cette lumière
réconforte, calme et rayonne un sentiment d'amour
inconditionnel total. Les termes qui ont été utilisés
pour décrire l'Être de lumière par ceux qui l'ont
vu incluent :
—
Un être masculin
puissant, un homme majestueux
—
Un être revêtu
de longues robes rayonnantes
—
Un être qui est
tout savoir, tout puissant et tout amour
—
Un être qui vous
connaît intimement
—
Un être que vous
connaissiez bien avant de venir sur terre
—
Un être dont les
yeux brillent comme l'éclair
—
Un être qui a des
cheveux blancs comme la neige et flottant sur son visage
Ceux
qui ont vu cet être n'ont aucun doute sur son identité.
Pour certains, la reconnaissance a été immédiate,
il était Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Pour d'autres,
comme George Ritchie, le titre de l'être lui a été
annoncé. On a dit à George : « Lève-toi !
Tu es en présence du Fils de Dieu. » D'autres
encore ont vu les blessures dans ses mains et ses pieds et savaient
qui il était avant même qu'ils ne regardent son visage.
Pour certains, la reconnaissance de qui il est vient d'un réveil
de souvenirs prémortels. Pour beaucoup d'entre eux, cet être
de lumière est Dieu.
John
M. s'est noyé en laissant une femme enceinte et quatre très
jeunes enfants. John a reçu la permission de revenir du monde
des esprits pour aider sa femme à comprendre la raison de sa
mort et lui donner un aperçu de l'état de ceux qui sont
au ciel. Sa veuve raconte :
« J'avais
pensé à John et combien il me manquait. Je me dirigeais
vers la chambre à coucher quand j'ai senti une sensation de
chaleur s'élever dans ma poitrine et rayonner vers
l'extérieur. Je savais que John était proche. Je me
suis arrêtée à l'entrée de la chambre et
j'ai ressenti une joie incroyable venir dans mon coeur. 'John, tu es
là', pensai-je. En réponse, la voix chaleureuse et
grave de mon mari est entrée dans mon esprit.
'Oui,
Chris, dit-il, je veux que tu saches quelque chose'. 'Qu'est-ce que
c'est ? Dis-moi'. 'Chris, il y a un Christ. Il était là
pour me rencontrer quand je suis mort'.
« Ces
paroles flottaient comme de l'eau fraîche à travers mon
âme. John continua : 'Il me connaissait et m'appelait par
mon nom. Il m'a réconforté, m'a entouré de son
amour. Il a dit : 'Bon et fidèle serviteur, tu as fait du
bon travail'. Il m'a dit que j'avais terminé tout ce que notre
Père céleste m'avait assigné sur terre, et que
maintenant on avait besoin de moi ici. Oh, Chris, a-t-il poursuivi,
il vit !' »
Il
a ensuite partagé avec sa femme des informations qui l'ont
aidé à accepter sa mort et à attendre avec
patience la naissance de leur fils. Il a dit : « J'ai
vu tous les esprits de notre postérité. J'étais
submergé de joie. Notre postérité est plus
grande que tu ne peux l'imaginer, Chris ! Les enfants de nos
enfants, et leurs enfants, et leurs enfants, et ainsi de suite. Ils
vont accomplir de merveilleuses oeuvres. Tu devrais être très
fière, Chris. Ses paroles ont touché mes sentiments au
plus profond de moi-même et j'ai senti son amour pour moi. Je
suis allé dans le monde prémortel et j'ai rencontré
l'esprit de notre bébé. Nous avons parlé. Quel
esprit fort ! Cet enfant t'apportera le bonheur, Chris. Ce
dernier enfant est le dernier cadeau de ton mari bien-aimé. »
Chris
poursuit le récit : « Et puis je l'ai senti
partir, ses paroles et sa présence se sont échappés.
'Beaucoup de bonheur', murmura-t-il et il était parti. »
Betty
Eadie a reçu des milliers de lettres de personnes qui ont lu
son livre « Dans les bras de la lumière »
et ont été touchés par son expérience.
Parmi les nombreuses lettres, il y a celles de personnes de
différentes traditions religieuses qui ont partagé avec
elle leur rencontre avec l'Être de lumière. Un homme a
raconté ce qui suit :
« Mon
merveilleux père est allé au Seigneur après
avoir lutté contre le cancer du foie. Il était juif
pendant sa vie, un homme doux et généreux. Je lui ai
demandé de revenir me voir après sa mort, s'il le
pouvait. Je ne m'attendais pas à ce que cela se produise, mais
c'est arrivé.
« Ce
n'était pas un rêve, pas un fantôme. Il était
aussi tangible que vous et moi. Cet homme juif m'a parlé de la
lumière. Il m'a aussi parlé de Jésus-Christ
– imaginez ! – et m’a dit qu'il
était heureux. J'étais impressionné par tout
cela. Je l'ai pris dans mes bras et il est parti aussi vite qu'il
était venu. Je n'ai jamais revu son visage. »
Un
deuxième homme, agnostique, sinon athée, a écrit
ceci à Betty :
« Dans
ma vie, une grande partie de l'enseignement que j'ai reçue au
sujet du Seigneur a été associé à la
peur, par exemple : 'Si tu ne vas pas à l'église,
tu iras en enfer'.
« Je
me suis adonné à la drogue dans mon adolescence et à
dix-sept ans, j'ai eu un accident de voiture presque mortel. Mon
corps est resté dans un champ pendant un certain temps avant
d’être retrouvé et c’est durant cette
période que j’ai eu mon expérience.
« Je
me suis retrouvé au-dessus de la terre, suspendu dans
l'univers. J'ai senti une unité avec toute la Création,
et pendant ce sentiment de crainte, une gentille voix m'a parlé
en m'appelant par mon nom et m'a dit : 'Veux-tu me recevoir ?'
J'ai demandé qui il était, et il a dit : 'Je suis
Jésus, qui te parle'. »
Jésus
n'est pas seulement le sauveur d'un petit groupe de personnes ou de
croyants. Il est le Sauveur du Monde. Pour beaucoup, ce n'est qu'au
moment de la mort que ce fait est réalisé. Certaines
personnes, comme George Ritchie, ont été témoins
des masses humaines qui ont été précipitées
dans la mort par les guerres, les fléaux et les catastrophes
naturelles. C'étaient des gens qui n'avaient jamais entendu
parler de Jésus-Christ sur la terre. Ils étaient
escortés à des endroits où ils auraient
l'occasion d'entendre parler de lui et de ses enseignements.
Ils
auront la chance de l'accepter comme leur Sauveur, s'ils le désirent.
Personne ne sera obligé d'accepter Jésus ou ses
enseignements.
L'Être
des ténèbres
Un
grand nombre de personnes m'ont dit que c'est leur croyance sincère
qu'il y a un Dieu et qu'il n'y a personne d'autre que Dieu qui est
l'auteur de tous les biens, mais qu'ils ne croient pas qu'il y a un
diable ou Satan.
Dans
leur esprit, il n'y a que des degrés de bien. Ils pensent que
le mal est le fait de l'homme, le résultat de sa cupidité,
les comportements narcissiques, ou l'incapacité de comprendre
le sort des autres.
Telles
était les pensées de Don B. jusqu'à sa mort
imminente. Don s'était précipité à
l'hôpital avec les symptômes prévisibles d'une
crise cardiaque. Tandis que ses médecins l’emmenaient
dans un ascenseur, le coeur de Don s'est arrêté. Il
s'est retrouvé en train de tomber les pieds devant lui dans ce
que qu'il a décrit comme un tunnel sombre, humide et étroit.
Même
s'il était sur le dos, il pouvait voir dans les profondeurs de
l'horrible tunnel. Il a vu une grosse boule rougeoyante… un
peu comme la lumière sur la face avant d'un train. Il
rapporte :
« À
cet instant, alors que la boule rouge se précipitait vers moi,
j'ai connu la terreur comme jamais auparavant.
« En
approchant, je me suis rendu compte qu'il s'agissait vraiment d'un
gros oeil rouge étrange. Il s'est arrêté près
de moi, puis a commencé à voyager à mes côtés
dans le tunnel. Je pouvais à peine le regarder, son regard
était si perçant. J'avais l'impression qu'il regardait
à travers mon esprit, dans mon âme. Alors que l'oeil
rouge brillait sur moi, ma pensée commença à
s'organiser. Soudain, l'idée était indéniable.
J'étais en enfer ! La prise de conscience m'a balayé
comme une vague de la mer, imparable, bien que j'aie essayé
désespérément de l'ignorer. L'enfer ! Je ne
croyais même pas à l'enfer ! Et j'étais là.
C'était ça l’enfer ? Alors une voix profonde
et rassurante a résonné dans le tunnel.
« 'N'aie
pas peur, mon fils, dit la voix d’une éclatante
noblesse, car je suis avec toi. Je t'ai choisi pour écrire sur
l'expérience que tu vas vivre'. »
Quand
Don s'est demandé pourquoi il avait été choisi
pour faire cette expérience, la voix a répondu :
« Tu vas faire l'expérience de l'enfer pour prouver
la réalité du mal. Tu as seulement cru qu'il y avait de
la bonté. Tu pourras parler aux autres de l'horrible réalité
de l'enfer, et de la belle gloire du ciel. »
Don
a demandé : « Mais pourquoi moi, Dieu ? »
« Parce que tu représentes l'homme commun. Tu n’es
pas un ministre réputé ou un théologien très
instruit. Les gens s'identifieront plus facilement à ton
histoire et l'accepteront plus facilement. »
Après
cette expérience avec Dieu, Don a repris conscience et a
essayé dire aux médecins et infirmières, ce qui
lui est arrivé, mais ils l'ont pratiquement ignoré,
croyant qu’il avait souffert de privation d'oxygène. Il
s'est ensuite retrouvé une fois de plus en train de plonger en
arrière dans le tunnel sombre et en enfer. Il a senti la
présence d'un être puissant. Cet être a informé
Don qu'il pourrait éviter toute douleur et angoisse s'il le
suivait. Non seulement la douleur disparaîtrait, mais il
pourrait avoir tout ce que son coeur désirait. Alors ses yeux
se sont ouverts. Il raconte :
« Des
visions de richesse sont apparues devant mes yeux, comme un film en
trois dimensions. Diamants, argent, voitures, or, belles femmes,
tout. J'ai été submergé par la vision. Je
pouvais presque les toucher. Ça semblait si réel ! »
Don
s'est alors rendu compte que le tentateur était Satan, qui
négociait pour son âme. Il s'est battu puissamment pour
se libérer de l'emprise de ces images. Il a dit qu'il pouvait
entendre « Profite, profite » dans une oreille
et « Résiste, résiste » dans
l'autre. Il se sentait comme pris dans un énorme bras de fer
et était littéralement déchiré. Et une
partie de la bataille pour son âme était menée
par Satan, un être qu'il n'avait jamais cru exister. Mais
maintenant il savait par expérience de première main
que Satan existait bel et bien !
Puis
Don a fait un bilan de vie, mais un bilan de vie infernal. Il dit :
« J'ai
entendu ricaner quelque part dans l'obscurité. Des images sont
apparues devant mes yeux, comme si elles étaient projetées
sur un écran géant. Je me voyais moi-même, toutes
les fois dans ma vie où j'avais mal agi m'étaient
montrées. Pendant que je regardais, j'étais embarrassé,
puis honteux. Une fois la longue chronique terminée, j'ai
commencé à regarder des scènes des choses que
j'avais seulement souhaité - des choses pires que ce que
j'avais fait - une expérience répugnante mais excitante
et exaltante. Mes émotions sont devenues enchevêtrées
et nouées. »
Après
l'examen, Don se sentait abandonné et solitaire. Il désirait
ardemment retrouver sa famille et pouvoir leur dire combien il les
aimait, combien Dieu les aimait. Puis, de nulle part, il entendit la
voix de Dieu. La voix lui dit que sa mission était de dire aux
autres qu'il y a un Dieu et qu'ils doivent apprendre à s’aimer
les uns et les autres, à avoir de la compassion et à
pardonner. Dieu a dit à Don qu'il doit vivre sa vie de façon
que les autres puissent voir l'influence et la réalité
de Dieu à travers lui.
Dieu
a également dit à Don : « Ta guérison
physique prendra du temps, mais tu vivras. N'oublie pas que tu vas te
rappeler toutes ces expériences et tu devras écrire un
livre. Tu devras parler aux autres de ce que tu as appris, sur
moi-même et sur Satan. Tu devras faire comprendre aux hommes
qu'il y a de vrais choix qu'ils doivent faire. Je t’ai choisi
pour ce travail. Tu réussiras. Tu seras en sécurité.
Je suis toujours proche. Tu n'es jamais seul. »
Don
vit des êtres débraillés dans la « grotte
sombre et humide » qui se suivaient aveuglément,
convaincus qu'ils étaient pris au piège dans leurs
péchés et ne pouvaient être sauvés.
Don
savait que s'ils voulaient simplement regarder vers Dieu, ils
pourraient être sauvés de l'asservissement éternel,
mais ils ont résisté. Ils avaient été
tellement aveuglés par Satan qu'ils ne pouvaient pas croire
que Dieu pouvait ou voulait leur pardonner.
Le
message de Don au monde est que le paradis est réel et que
Dieu l'est aussi. Mais l'enfer est aussi réel et Satan aussi.
Dieu attend toujours que vous vous tourniez vers lui. Il vous aidera
à échapper aux griffes de Satan. L'amour est l'essence
du ciel et tout le reste éloigne de l'amour et de Dieu.
Don
n’était pas le seul à avoir déclaré
avoir vu des personnes coincées en enfer. George Ritchie,
Betty Eadie, Margot Gray, Elane Durham, Harriet Lee et Lorenzo Dow
Young sont parmi ceux qui ont été autorisés à
se pencher sur ce royaume cauchemardesque, pour voir l'état de
ceux qui y habitent, et découvrir qu'ils sont prisonniers de
leurs propres doutes et de sentiments d'inutilité. Aveuglés
par les philosophies sataniques, ils ne peuvent pas, ils
n'accepteront pas le fait qu'il est possible de s'échapper,
qu'il y a un Dieu d'amour qui veut les sauver.
Karen
a également découvert que l'enfer est réel et a
pu connaître rapidement toutes ses réalités.
Karen
était en train de divorcer et était tellement déprimée
qu'elle a tenté de se suicider. Elle rapporte :
« Une
nuit, dans mon sommeil, j'ai été réveillée
par une voix masculine qui me disait : 'Je vais venir te
chercher tôt ou tard. Je vais t'avoir'. L'événement
m'a effrayé et je me suis assise, bien réveillée.
J'ai parlé à ma camarade de chambre et elle a dit que
c'était juste un rêve et que je ne devais pas m'en
faire.
« Environ
une semaine plus tard, tout semblait tellement désespéré
que j'ai pris le flacon de tranquillisants. Mon intention était
de mettre fin à ma vie. C'était la meilleure façon
de régler mon problème, juste m'endormir pour toujours.
À l'hôpital, j'ai appris plus tard qu'ils m'ont vidé
l'estomac et y ont mis du charbon de bois. Ils ne pensaient pas que
j'allais survivre. Mon coeur s'était arrêté, et
ils ont utilisé un défibrillateur pour le faire
repartir.
« Pendant
ces moments tragiques, j'ai pris conscience que j'étais
consciente. Mais j'étais enveloppée d’une
obscurité totale. Il faisait nuit noire tout autour de moi,
mais il y avait une impression de mouvement. Mon moi conscient m'a
assuré que j'étais sous la forme d'un corps spirituel.
« Une
voix masculine m'a parlé, une voix différente de celle
que j'avais entendue une semaine auparavant. Cette voix m’a
dit : 'Tu as le choix. Tu peux rester ici, ou tu peux retourner.
Si tu restes ici, ta punition sera la même qu'aujourd'hui. Tu
n’auras pas de corps, tu ne pourras pas voir, toucher ou avoir
d'autres sensations. Tu n'auras que ces ténèbres et tes
pensées pour l’éternité'.
« Terrifiée
à cause de l'expérience, et à cause de ce que
j'ai entendu, j'ai compris que ce serait mon enfer privé. Il
n'y aurait pas de contact avec l'autre vie ou avec les sensations de
la vie, pour l'éternité. Pourtant, je resterais
consciente avec mes pensées dans l’obscurité
totale.
« Franchement
effrayée, je savais immédiatement que j'avais fait une
terrible erreur. J’ai dit à la voix, que j'avais commis
une erreur, j'ai demandé à être autorisée
à retourner à la vie. La voix a dit : 'Très
bien, vous pouvez revenir'. »
Différents
chercheurs sur la mort imminente ont découvert que parmi ceux
qu'ils avaient interrogés et qui avaient eu une EMI, au moins
20% ont déclaré qu'une partie de leur expérience
était négative ou effrayante comme l’expérience
de Don et de Karen.
Le
docteur Barbara R. Rommer se réfère à ces
expériences sous le nom de « Déguisés
en bénédictions » (également le titre
de son livre relatant ces expériences) en raison de la façon
dont ils tirent profit de l’expérience. Ces expériences
négatives semblaient avoir pour but de révéler
les réalités de l'être des ténèbres
et de ses sbires et l'état de ceux qui suivent cet être
des ténèbres.
L'expérience
infernale les a aidé à prendre conscience de la
puissance de l'être de lumière sur l'être des
ténèbres, et que peu importe ce qu'ils avaient fait,
ils pouvaient changer. Ils ont l'espoir d’être aimés
et appréciés par Dieu et s'ils se tournent vers lui, il
les aidera.
En
résumé
La
NDE de chaque personne est unique, bien qu'il existe des
fonctionnalités communes. Ils ont du mal à trouver des
mots pour décrire avec précision ce qu'ils ont vu et
vécu et n’y parviennent pas totalement. Ils expriment un
fort sentiment de frustration parce qu’ils ne peuvent pas
commencer à décrire la beauté et la grandeur du
ciel ou la nature effrayante et déprimante de l’enfer.
Mais pour ceux qui sont revenus à la vie, soit pour partager
leur expérience, soit pour compléter une mission, leur
EMI était un incroyable et bref aperçu de l'éternité.
Chaque
EMI est intensément personnelle, voire sacrée, et
certains aspects peuvent ne pas être partagés avec
d’autres. Cependant, certaines personnes sont invitées à
partager une partie de leur expérience pour que leurs familles
et les autres sachent que Dieu vit, les aime et souhaite qu’ils
retournent finalement chez lui.
Très
souvent, ceux qui sont autorisés à vivre des
expériences proches de la mort oublient une grande partie de
ce qu'ils voient et entendent. Certains sont bloqués à
dessein par Dieu. Mais d’autres parties sont oubliées à
cause du traumatisme vécu lors du retour dans leur corps.
Ben
explique : « Il y a des parties de cette expérience,
qui seront volontairement bloquées dans votre mémoire.
Il y a d'autres parties très sacrées que vous ne devrez
pas partager.
Et
puis il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous comptons sur vous
pour vous en souvenir. Le moment viendra où vous serez invité
à écrire un livre partageant certaines de ces
merveilleuses expériences, afin que d'autres puissent être
renforcés, réconfortés et inspirés. »
Lance
Richardson a été impressionné par le fait qu'il
devait partager son expérience et a écrit un livre
qu'il a intitulé « Le message » que ces
EMI enseignent sur la réalité de l'Être de
lumière et l’être des ténèbres. Le
degré auquel les individus modèlent leur vie d’après
l'un ou l'autre de ces êtres détermine leur état
ultime dans l'au-delà. Tout le monde dans l'au-delà
sait ce que tout le monde pense, désire ou recherche. Par
conséquent, les personnes rechercheront ceux avec qui ils se
sentent à l'aise. La mesure dans laquelle les gens aiment la
lumière, se sentent chez eux dans la lumière ou peuvent
tolérer la lumière, déterminera dans quelle
région de l'au-delà ils voudront habiter leur maison
éternelle.
Il
semblerait que l’opportunité sera donnée après
la mort à ceux qui sont morts sans avoir eu la chance
d'accepter la lumière au cours de la mortalité. Mais
comme tout le monde a droit au don du libre arbitre, personne ne sera
obligé de choisir la lumière. L’apparente
excitation et les plaisirs offerts par l'être des ténèbres
extrêmement diabolique et sans scrupules en entraîneront
tellement qu'ils ne voudront pas s’associer à ceux qui
aiment la lumière. Pour certains, la lumière sera
obscurcie par la soif du pouvoir, l'estime des hommes et l'amour de
la richesse et des biens. Pour d'autres ce sera la culpabilité
et un fort sentiment d'inutilité qui rendra difficile de se
rendre compte qu'ils peuvent recevoir de la lumière s'ils le
demandent. S'ils ne le font pas, ils vivront le reste de l'éternité
dans un certain degré d'obscurité, loin de la présence
de Dieu.
Peu
importe à quel point la vie peut sembler sombre sur la terre,
peu importe les actes de ténèbres commis, la lumière
attire toujours. Malgré les sévices sévères
qu’a subi Angie F. elle a découvert qu'elle n'était
pas une poubelle humaine, ce qu’elle avait été
conditionnée à croire, mais plutôt une fille
divine de Dieu. Une fois qu'elle a accepté ce fait, elle s'est
tournée vers la lumière et toute sa vie a changé.
Comme beaucoup d'autres, elle a découvert que la sortie de
l'obscurité était difficile mais valait bien la peine.
Il n'est pas facile de changer sa façon d'agir, de vivre et de
penser, mais, comme dans le cas d'Angie, c'est possible.
Si
nous choisissons la lumière, nous pourrons vivre avec Dieu
dans la ville de lumière. La ville de lumière est notre
maison d'origine et chacun d'entre nous peut y revenir si nous
apprenons à aimer Dieu et à rendre service à ses
enfants. Nous avons choisi de venir sur terre où nous
pourrions apprendre, faire face à des défis majeurs et
être éprouvés. La croissance éternelle
consiste à surmonter l'adversité et à
reconnaître que nous avons des origines divines et que nous
sommes véritablement fils et filles de Dieu. L'être des
ténèbres fera tout ce qui est en son pouvoir pour
entraver notre croissance, pour nous détourner de la lumière
et cherchera à nous plonger dans l'obscurité de la
dépression, de la colère, de la cupidité et de
l’égoïsme. Mais la lumière de Dieu peut
pénétrer chaque recoin de nos vies, faire disparaître
les ténèbres et nous préparer à vivre en
sa présence.
Le
paradis est notre maison d'origine et notre but ultime est d'y
retourner. Nous ne sommes pas seuls dans notre quête. Des
légions d'anges, de parents décédés,
aimants et soucieux, et notre Père céleste éternel,
tous sont impatients et désireux de nous aider.
ÉPILOGUE
Tout
au long de ce livre, nous avons vu beaucoup de récits
d'individus qui voient de beaux êtres radieux dans la maison
céleste. Certains s'avèrent être des parents
décédés qui ont été autorisés
à venir sur terre pour aider leurs enfants en cas d'urgence.
Le fait que ces proches décédés soient devenus
des êtres de lumière semble indiquer que nous aussi
avons le même potentiel de réalisation.
Barbara
Chapman a vécu une expérience qui lui a montré
qui elle pourrait devenir si elle accomplissait avec succès sa
mission terrestre. Elle raconte :
« De
la troisième à la sixième, nos professeurs nous
ont permis de dessiner quand notre travail était terminé.
J'ai toujours dessiné une image d'une jeune femme avec ses
cheveux relevés dans un style fantaisie et je dessinais
toujours sur du papier blanc pour que je puisse rendre le dessein
plus détaillé. Finalement j’ai cessé de
dessiner quand je suis arrivée au collège. Je sais
maintenant que la femme que je dessinais était dans mon
subconscient.
« Les
années ont passé et je n’ai plus pensé à
elle jusqu’à cette nuit, peu après mon mariage.
Je m'étais endormie et j'étais dans cet état
alpha ou intermédiaire, quand vous êtes inconscient mais
que votre subconscient est toujours éveillé, selon ce
qui m’en semble. J'ai eu l'expérience la plus profonde
et la plus émouvante que je n'oublierai jamais et je serai
toujours reconnaissante à Dieu de me l'avoir donnée.
« Je
me suis retrouvée dans un lieu de grande blancheur. Je ne
pouvais rien voir d'autre que cette belle lumière blanche et
paisible. J'ai regardé attentivement. Finalement, au milieu de
cette lumière blanche, j'ai vu un personnage. C'était
une belle femme. Je l'ai d'abord vue de dos. Elle avait de longs
cheveux jusqu’à la taille et toute sa chevelure
resplendissait d’une lumière glorieuse. C'était
exquis et différent de toutes les couleurs que je n’avais
jamais vu auparavant.
« Je
peux seulement les décrire comme des cheveux clairs, argentés
et dorés. Ses cheveux étaient tressés et
enroulés en deux demi-couronnes à l'arrière de
sa tête. Elle s’est tournée lentement comme un
mannequin mais avec la grâce d'un cygne et s'est arrêtée
pour que je puisse observer son profil latéral qui était
parfait. Je pouvais voir que ses cheveux étaient soigneusement
coiffés, avec de belles boucles légères, ornant
son visage et son cou. Elle n'était ni maigre, ni musclée,
ni forte. Son nez et toutes ses autres caractéristiques
étaient en parfaite proportion. Elle portait une robe blanche
scintillante, simple et droite, à manches longues. Elle avait
aux pieds de simples pantoufles de satin blanc et de minuscules
boucles d'oreilles en or. Une lumière radieuse, émanait
d’elle et rayonnait très loin de son visage.
« Puis,
avec son bras droit tendu vers l'avant, elle a continué à
se tourner jusqu'à ce qu'elle soit face à moi. J'ai été
surprise par ses yeux. Ils étaient comme une flamme qui ne
nuisait pas à sa beauté mais la mettait en valeur, tout
comme une ampoule est plus belle lorsqu'elle est allumée. Ses
yeux étaient si clairs qu'ils évoquaient les couleurs
de l'océan.
Ils
étaient d'une couleur surnaturelle, d'un beau bleu-vert
profond. Son teint était parfait, comme celui d'un nouveau-né
et ses joues étaient d'une couleur pêche. Son
merveilleux visage n’avait aucune ride, aucune tache ou défaut
visible. Ses lèvres étaient pleines et humides, d’une
couleur rubis profond comme la perfection d'une rose primée.
Elle ne me semblait pas être un esprit, car son corps semblait
être physique à tous points de vue. Son visage rayonnait
de toutes les qualités du Christ : intelligence, beauté,
sagesse, amour, compassion, douceur, et ainsi de suite. Le bras droit
tendu, elle me parlait avec ses yeux et ses pensées. Sa bouche
ne bougeait pas.
« Elle
m’a dit : 'Barbara, tu ne peux pas atteindre ce niveau de
perfection dans cette vie, mais dans la vie suivante, tu
l'atteindras'.
« Presque
deux ans se sont écoulés après cette vision, et
j'ai prié pour savoir qui était cette femme glorieuse.
Elle me semblait si familière, et pourtant je ne m'en
souvenais pas.