De l'en-deçà et de l'au-delà


Harold A. Widdison


Note de la rédaction : Bien que ce livre soit écrit par un membre de l’Église, son contenu ne doit pas être considéré comme doctrine officielle de l’Église et ne doit pas être utilisé pour l'enseignement dans l'Église. Il a été écrit pour édifier le lecteur par des expériences vécues, même si elles semblent surnaturelles. D'autre part, nous n'avons pas encore vérifié le français de cette traduction. Nous remercions par avance les lecteurs qui nous signaleraient des corrections à apporter.


CHAPITRE 1 : Notre maison d’autrefois
CHAPITRE 2 : L’apparence de notre demeure céleste
CHAPITRE 3 : La vie dans la maison céleste
CHAPITRE 4 : Préparatifs pour la vie terrestre
CHAPITRE 5 : La mission commence
CHAPITRE 6 : Quitter la maison
CHAPITRE 7 : Le voyage vers la terre
CHAPITRE 8 : En arrivant sur terre
CHAPITRE 9 : Souvenirs d’enfance du foyer paradisiaque
CHAPITRE 10 : Des talents en dotation
CHAPITRE 11 : L’adversité
CHAPITRE 12 : Pourquoi les infirmités et les handicaps
CHAPITRE 13 : Le confort de notre maison
CHAPITRE 14 : Protection de la maison
CHAPITRE 15 : Indications qu’un enfant va naître
CHAPITRE 16 : Visites d'enfants à naître à leurs futurs parents
CHAPITRE 17 : Visites ludiques à la maison
CHAPITRE 18 : L'adoption
CHAPITRE 19 : L’avortement
CHAPITRE 20 : Le retour à la maison
CHAPITRE 21 : Nos dernières récompenses
ÉPILOGUE



CHAPITRE 1Notre maison d’autrefois

Margaret Fairbourn avait vécu deux guerres, la Grande Dépression, de nombreux bouleversements nécessités par la mauvaise santé de son premier mari, la mort de ses deux maris dans des accidents d'automobile, et la mort de six de ses sept frères et soeurs.

Au milieu de l'année 2007 elle a commencé à avoir de nombreux problèmes de santé, dont la leucémie. Au début, Margaret a été anéantie lorsque le médecin lui a dit qu'elle avait un cancer. Dans son esprit, la leucémie signifiait une longue agonie et une fin extrêmement douloureuse. De la mort même elle n'avait pas peur mais elle craignait ce qu'elle aurait à endurer avant de mourir. Peu de temps avant sa mort, Margaret a dit à ses médecins qu'elle avait vécu une longue vie et était maintenant prête à rentrer à la maison.

Son utilisation du terme « maison » les a intrigués parce qu'elle vivait déjà à la maison avec la famille de sa fille. Voyant leur confusion, elle leur dit : « Ici, c'est ma maison terrestre. Je veux aller à ma vraie maison, ma maison au paradis. Je veux voir mes parents, mes frères et soeurs, et surtout mon mari. Ils me manquent et je veux rentrer chez moi. Alors ne me branchez à aucune machine et n'utilisez pas de mesures sophistiquées pour me garder ici. »

Alors qu'elle approchait de la mort, Margaret a demandé à sa fille d'acheter des vêtements neufs pour être enterrée. Elle a dit : « Je veux être au mieux quand je rentrerai chez moi. » Elle ne craignait absolument pas la mort. Au contraire, elle attendait avec impatience son voyage de retour.

Quand finalement elle est morte après huit ans de lutte contre la leucémie, son visage rayonnait de paix. Elle était enfin de retour à la maison. Margaret est ma mère [la mère de l'auteur, ndlr].

Cambria H. n'était pas en train de mourir, mais elle a vécu une expérience où le voile de son esprit a été ouvert et les souvenirs de sa maison prémortelle lui ont été donnés. Elle rapporte :

« J'étais debout sur un balcon, en train de contempler l'une des dernières vues pleine d'émotions de ce qui avait été ma maison, aussi loin que je puisse m’en souvenir, a écrit Cambria. Ma longue robe blanche délicatement ondulée dans la brise et l'or de la balustrade de mon balcon luisait magnifiquement à la lumière.

« La rivière en contrebas, qui s'étendait à perte de vue et le ciel au-dessus de moi étaient plus beaux et vibrants de vie que qu'ils ne l'avaient jamais été. La ville dans le lointain était d'une teinte nacrée, irradiant énergie et lumière. »

Un autre individu qui a rendu visite à sa famille dans la maison céleste était Larry T. un électricien qui a été grièvement blessé dans un accident du travail. Ses blessures étaient si graves que tous les signes médicaux indiquaient qu'il était mort. Dans cet état, son esprit a quitté son corps et est entré dans un autre royaume où il a fait l'expérience d'un examen approfondi de sa vie.

Puis il a été agréablement surpris de rencontrer un vieil ami, également nommé Larry, qui était mort des années auparavant. Cet autre Larry lui a servi d'escorte. Ce qui suit est l'expérience rapportée de Larry T. :

« J'ai dit à Larry : 'Je n'ai jamais ressenti cela auparavant. J'ai l'impression d'avoir tous mes sens, même multipliés par cent !' Il a souri et a dit : 'C'est ce que j'ai ressenti, moi aussi, quand je suis arrivé ici.' Je sentais que j'étais de nouveau en possession d'une connaissance et d'une intelligence supérieures à ce que j'avais appris depuis que j'étais allé sur terre.

« 'Oui, dit-il encore, comme s'il lisait dans mes pensées, depuis que tu es ici, le voile a été enlevé de ton esprit. Tu regagneras bientôt tous tes pouvoirs et la connaissance. Cela ne prend qu'un peu de temps pour que les mots et les souvenirs te reviennent'. 'Il semble que j'ai déjà eu ma mémoire rafraîchie', me dis-je en pensant à la vie que je venais de vivre.

« 'Ah, oui, a-t-il ajouté, ce n'était qu'un rappel de ta vie terrestre. Je parle d'un rappel de ton ancienne vie, des connaissances et des pouvoirs.'

« 'De quels pouvoirs parles-tu ?' ai-je demandé.

« 'J'essaierai de t'expliquer au fur et à mesure', a-t-il dit.

« J'ai regardé autour de moi. Tout commençait à me sembler familier. 'J'ai l'impression d'être rentré chez moi', ai-je dit. »

Larry T. m'a assuré que la mort du corps ne signifie pas la mort du moi. Même quand tous les sens et les fonctions corporelles ont cessé, il a continué d'exister. Pas le corps, mais sa conscience et ses connaissances ont atteint un niveau supérieur qu'il a reconnu avoir connu avant sa naissance. Alors qu'il passait à travers cette réalité céleste, ses souvenirs lui sont revenus et il a reconnu où il se trouvait : il était de retour à la maison.

Claudia E. a perdu tout désir de continuer à vivre quand sa fille de vingt-quatre ans, Ruth, et son mari, Daniel M. ont été tués dans un accident d'avion en septembre 1988. Claudia était à l'aéroport en train de les regarder décoller lorsque leur avion s'est mis à vaciller, puis a plongé sur la piste. Totalement anéantie, Claudia est tombée dans une profonde dépression et, à certains moments, elle a sérieusement pensé à mettre fin à sa vie.

Un soir, alors qu'elle était assise près de la cheminée, elle ne pouvait plus retenir son chagrin et a glissé dans une profonde tristesse. Elle a attrapé une bouteille de rhum et les somnifères prescrits par un médecin pour l'aider à calmer ses nuits agitées. Elle raconte :

« J'avais commencé à comprendre à quel point il serait facile d'avaler le flacon de somnifères avec le rhum et de m'évanouir dans l'oubli, lorsque j'ai ressenti une présence physique derrière moi. Je me suis retournée pour voir Ruth et Dan au centre de la pièce. Je les ai vus aussi réellement que je les avait toujours vus. Ils souriaient et se tenaient par la main. J'ai souri aussi.

« 'S'il te plaît, s'il te plaît, ne continue pas à pleurer pour nous, ma chérie, dit Ruth de sa voix familière, douce et chantante. Dan et moi sommes plus heureux que jamais. Notre amour est encore plus fort ici qu'il ne l'était sur terre'.

Dan a mis son bras autour de Ruth et a ajouté : « C'est tellement beau ici Claudia, et si rempli d'amour. Ne pleure pas pour nous. Nous sommes vraiment dans un meilleur endroit ». Claudia ne pouvait pas retenir ses larmes et leur dit : « Pourquoi m'avoir quitté ainsi ? Ce n'est pas juste ! »

« Tu considères un tel concept comme injuste d'un point de vue humain, répondit Ruth. Et bien qu'il soit difficile de comprendre, toutes choses font partie d'un plan plus vaste de Dieu. Et c'est ici notre vraie maison, nous étions seulement des étrangers sur terre. »

Claudia a découvert qu'elle et nous, sommes seulement des étrangers dans un pays étranger, la terre, et que notre vraie maison est dans un pays lointain de cette maison terrestre où l'amour, l'acceptation inconditionnelle et la paix prévalent. Ce fut une très brève visite, mais elle a permis à Claudia de savoir qu'elle n'avait pas perdu Ruth et Dan et qu'ils étaient toujours ensemble. Avant la fin de cette expérience, Ruth a dit à Claudia :

« Un jour, quand sera venue ton heure, tu nous rejoindras ici et nous trois, nous serons de nouveau ensemble. Jusqu'à ce jour, ma chérie, sois heureuse et vis une vie de joie et de bonheur. »

Rebecca a vécu une expérience au cours de laquelle son médecin l'a déclarée cliniquement morte. Cependant, à la grande surprise de son médecin, elle est revenue à la vie. Elle a rapporté que pendant le temps qu'on la croyait morte, elle a rencontré son frère défunt qui lui servait de guide.

Alors qu'ils se promenaient dans les belles rues d'une céleste cité, elle a demandé : « Frank, où sommes-nous ? »

« À la maison, petite soeur », répondit-il tendrement.

Cette expression du terme « à la maison » est-elle inhabituelle ? Pas pour le personnel expérimenté en hospice et en soins terminaux.

Par exemple, Maggie C. qui a été infirmière en soins palliatifs pendant de nombreuses années et qui fournit une aide quotidienne aux mourants, rapporte que les commentaires les plus fréquents des proches de la mort concernaient le retour à la maison. Ils disaient des choses comme « Je suis prêt à rentrer à la maison maintenant » ou « Je rentre bientôt à la maison ».

Ce livre explore ce que de nombreuses personnes ont appris sur leur maison d'origine, par des expériences de mort imminente, des visions sur leur lit de mort ou des communications après la mort. Quand de nombreuses personnes crédibles ont des expériences similaires, un examen attentif de leurs récits peut nous aider à comprendre la signification de ce qu'ils ont vécu, et nous fournir des clés pour nous comprendre nous-mêmes, nos origines, notre nature et notre destin. De nombreuses personnes ont été interviewées et de nombreux livres et revues ont été examinés pour voir ce qu'il en était.

En conséquence, nous avons pu reconstruire une grande partie du puzzle sur les questions suivantes :

La terre est-elle notre seule maison ?

Résidions-nous dans une maison céleste avant notre naissance ?

Est-ce que nous retournons dans une maison céleste à notre mort ?

Quel est notre but sur terre ?

Comment la connaissance d'une maison céleste change-t-elle le sens de la vie et de la mort ?

Cette recherche précise et objective nous fournit des clés pour nous comprendre nous-mêmes, nos origines, notre nature, notre destin, et notre univers.

Pour comprendre les types de situations et d'expériences que sont l'examen et l'évaluation, il est important d'identifier les quatre types de données de base collectées et analysées.

Types de renseignements recueillis - Expériences proches de la mort (NDES)

Le témoin subit une mort clinique mais néanmoins, continue à vivre, tandis que le corps physique est sans vie, le témoin fait l'expérience d'une conscience continue et/ou élargie. Le témoin peut voir des personnes et des lieux qui ne sont pas de cette terre, mais qui lui sont familiers depuis une époque antérieure à la naissance. La recherche a explosé dans ce domaine depuis la publication en 1975 du livre révolutionnaire de Raymond Moody sur les NDE, « La Vie après la Vie ».

Souvenirs prénataux (PBM) et Expériences prénatales (PBS)

Le Témoin, à travers les rêves, les visions, l'ouïe, la perception d'une présence, etc. découvre la vie dans les cieux avant la naissance, ou a un contact avec les esprits qui s'y trouvent. Certains ont vu des âmes, ou des esprits de l'autre côté qui attendent de naître.

Les témoins proches de la mort, dans les moments, les jours ou les semaines qui précèdent la mort, commencent à parler d'aller à l'hôpital et de la nécessité de faire ses bagages pour un voyage. Ils signalent souvent l'apparition d'êtres (souvent des proches décédés) qui sont venus pour les ramener à la maison et rapportent avec enthousiasme des aperçus d'un endroit fantastique de toute beauté où ils entreront bientôt.

Communications après la mort (ADCS)

Le témoin, par les rêves, les visions, l'ouïe, la perception d'une présence, etc. reçoit des communications d'une ou de plusieurs personnes décédées, qui non seulement apportent réconfort à la personne endeuillée, mais aussi souvent des informations sur l'endroit où se trouve la personne décédée et ce qu'elle fait.

Les rapports des adultes d'un foyer céleste

Frances G. roulant à vive allure a été projetée de sa moto par-dessus la rampe d'un pont dans la rivière en contrebas. Cherchant désespérément à respirer, elle s'enfonça dans les profondeurs troubles de la rivière.

Soudain, toute la douleur a cessé alors que son esprit glissait silencieusement de son corps, mais pas dans l'oubli. Il raconte :

« Mon corps flottant a été tiré par une voix disant : 'Allez, Frances, allons-y !'

« J'ai commencé à descendre une sorte de tunnel… à une vitesse vertigineuse… Il n'y avait pas de sentiment de perte, ou de tristesse de quitter mon mari et les filles. Il n'y avait qu'une aura de sérénité qui n'a cessé d'augmenter, et la connaissance que tout était lié d'une manière ou d'une autre. Je rentrais chez moi dans le monde où j'avais déjà existé en tant qu'être spirituel magnifique rempli de lumière. »

On ne peut qu'imaginer le traumatisme de la chute libre d'une moto de course vers des eaux mortelles. Pourtant, lorsque le souffle de vie s'est épuisé, Frances n'a pas perdu conscience. Au contraire, sa conscience a changé.

Quand son esprit a quitté son corps, elle pouvait encore penser et ressentir, mais elle a été libérée de la douleur physique. La peur a été remplacée par la sérénité parce qu'elle a été restaurée dans son « interconnexion avec toutes les choses de l'univers ».

Elle a reconnu qu'elle retournait dans son ancienne maison, une maison céleste où elle avait existé comme « un magnifique être spirituel de lumière ».

Comme c'est extraordinaire ! Est-il possible que nous soyons tous « des êtres spirituels magnifiques de lumière ? »

Pendant l'enfance, Angie F. a souffert d'abus insoutenables. Son corps guérit, mais pendant des années les cicatrices sur son âme furent si profondes qu'elle ne put échapper à la dépression, à l'anxiété et aux sentiments de trahison. Avec le mariage et deux jeunes fils, Angie a trouvé des moments de joie, mais malgré tous ses efforts, elle ne pouvait pas s'élever de façon permanente au-dessus du tourbillon incessant du désespoir. Son estime de soi était tellement endommagée qu'elle a finalement perdu la volonté de vivre. Il y a eu des tentatives de suicide, timides au début.

Puis vint le jour où elle était déterminée à mettre fin à sa souffrance émotionnelle et à le faire correctement en avalant une grande quantité de drogues avec de l'alcool et en se tranchant les veines. Les drogues ingérées, les poignets ensanglantés enveloppé dans des serviettes pour protéger le canapé, Angie s'est allongé dans l'attente de la mort. Bientôt la pièce tournoyait, s'estompant et disparaissant peu à peu.

L'esprit d'Angie est sorti de son corps et au départ est entré dans un royaume sombre et effrayant. Elle a prié désespérément à la recherche d'aide et a enfin été délivrée.
Un puissant Être de lumière s'est présenté. Elle rapporte :

« J'ai été captivée par sa beauté. Pourtant, bien que l'idée de Dieu me remplisse d'émerveillement et de crainte, j'étais certaine que je ne rencontrais pas ce personnage magnifique pour la première fois. Je ressentais une grande familiarité envers lui.

« Alors que je ne me souvenais pas de tous les détails d'une vie avant ma naissance, je me réappropriais la vie que j'avais partagée avec le Père, une vie spirituelle qui semblait s'étendre jusqu'au début de l'univers. »

L'esprit d'Angie n'est pas revenu directement à sa maison céleste, peut-être à cause de la façon qu'elle a choisi de mourir. Mais en implorant par la prière, elle fut finalement sauvée des ténèbres par un être magnifique dont elle se souvient, son Dieu et Père, avec qui elle s'était associée avant de venir sur la terre. Les souvenirs de son ancienne personnalité et de sa vie antérieure ont eu un effet puissant sur elle quand elle est revenue sur la terre.

Elle savait maintenant qu'elle existait depuis « le commencement de l'univers » et avait un Père au ciel qui l'aimait. Les abus qu'elle a subis sur la terre l'ont presque détruite. Mais la découverte de son vrai moi l'a complètement changée. Angie a trouvé le bonheur, le vrai but de sa vie et une conscience qu'elle était une fille chérie de Dieu.

Dans le cas suivant, une femme, Mary a senti son esprit essayer de quitter son corps. De toutes ses forces, elle s'est battue contre la mort. Malgré ses efforts, son esprit quitta son corps et flotta au-dessus de la terre. Une escorte angélique est apparue, lui demandant de les suivre. Mary leur a dit qu'elle ne voulait pas les accompagner mais elle a été emmenée de la terre vers une lumière inhabituelle. En arrivant vers cette lumière, ses sentiments ont subi un changement étonnant. Elle raconte :

« La lumière rayonnait un sentiment d'amour extrême. Je pouvais dire que j'y étais déjà allée. J'étais si heureuse de rentrer chez moi. Plus je me rapprochais, plus j'étais heureuse et plus je m'attendais à être à la maison. Le sentiment était semblable à celui d'arriver dans votre entrée ou en ville, lorsque vous êtes parti depuis très longtemps, et que vous avez hâte d'entrer chez vous et de voir votre famille et vos proches. Je sentais mon coeur éclater de joie et de bonheur. »

Avant que Mary ne comprenne sa destination, elle s'est battue en mourant. Même l'apparition d'une escorte angélique n'a pas apaisé ses craintes. Ce n'est que lorsqu'elle a rencontré l'Être de lumière et qu'elle a été rassurée par son amour que toute résistance a fondu. C'est alors qu'elle l'a reconnu.

Elle le connaissait, ainsi que l'endroit où ils étaient. Elle était de retour à la maison.
Au cours d'une opération majeure, Gary est mort. Son esprit a quitté son corps et il a rencontré un être angélique. Ensemble, ils ont traversé un tunnel.

Gary a instinctivement reconnu que c'était par ce même tunnel qu'il était venu sur terre de nombreuses années auparavant. Il n'y avait aucun doute à ce sujet !

Gary réfléchit : « C'est peut-être la façon dont tous les êtres passent entre les mondes. » Le sentiment de Gary de « reconnaître  » un endroit qu'il a déjà visité est typique de nombreux individus qui ont voyagé dans ce royaume. D'après son expérience et bien d'autres, il apparaît que des escortes ou des guides accompagnent chacun d'entre nous pendant tout ou partie du « voyage entre les mondes ».

Au cours d'un arrêt cardiaque complet, les signes vitaux de Gloria M. se sont éteints, mais pas sa conscience. Elle rapporte :

« J'ai quitté mon corps et je suis montée très vite vers le haut. Vers un ciel clair et vaste mais avec l'impression d'être dans le noir. L'aube était imminente. J'ai senti une paix merveilleuse et un immense amour m'envelopper.

« 'Bienvenue à la maison !', ai-je entendu dans mon esprit. Je pensais à ma vie. Vais-je être rejetée puisque je n'ai pas mené une vie sans reproche ? Et comment pourrais-je oublier cette existence familière ?

« Puis j'ai entendu : 'Bon travail, tu as essayé très fort et tu n'as jamais abandonné !' »

« Bienvenue à la maison » est une belle salutation ici sur terre, mais combien plus beau cela doit être d'entendre ces paroles au pas de la porte de notre maison éternelle, surtout quand on sait que nous sommes les bienvenus même si nous n'avons pas été parfaits pendant notre vie terrestre. Et quelle stupéfaction de savoir que nous avons pu oublier un tel endroit, si particulier et plein d'amour !

L’histoire suivante traite d'une NDA particulière. C'est une expérience que beaucoup de personnes âgées qui luttent contre des maladies en phase terminale, ou qui souffrent des effets débilitants dus à l'âge connaissent.

Un homme âgé était assis sur sa chaise favorite et profitait de la vue depuis son porche lorsqu'il a eu cette vision remarquable. Il rapporte :

« Le ciel s'est soudainement ouvert. Il semblait se détacher comme un accessoire en toile et le ciel m'a été révélé. Quand je me suis levé et que je me suis retourné, j'ai vu mon corps assis sur la chaise et il y avait une ecchymose bleue sur mon oeil droit qui n'avait jamais été là auparavant. Je me suis retourné et j'ai regardé vers le haut où le ciel s'est ouvert et c'était si beau.

« Il y avait de la lumière qui sortait de l'ouverture et c'était une lumière vivante. Elle est venue vers moi et quand elle m'a touché, j'ai senti une chaleur, une paix et une conscience complète de tous mes souvenirs et de ce que j'avais vécu tout au long de ma vie. Je me suis retrouvé flottant vers le haut, vers la lumière et c'était comme si je rentrais chez moi, dans un endroit que j'avais laissé il y bien des années auparavant… ma vraie maison. J'ai fait un trou dans le ciel et j'ai tout reconnu. C'était comme si je n'étais jamais parti. »

« Ma vraie maison » ! Bien qu'il ait pensé pendant de nombreuses années qu'il a vécu sur terre, que la terre était sa vraie maison, cette expérience lui a révélé que la terre n'était qu'une résidence temporaire.

Les personnes qui ont partagé gracieusement les expériences racontées ici, disent invariablement qu'elles n'ont pas seulement découvert, mais redécouvert des choses qu'elles savaient bien avant leur vie sur terre.

Ces souvenirs sont normalement bloqués par un voile d'oubli. Mais quand ce voile est enlevé, même brièvement, certaines vérités sur notre existence antérieure nous reviennent en mémoire, comme par exemple :

Nous avons existé bien avant la création de la terre, peut-être même au « commencement de l'univers ».
Nous avons un Créateur, ou Père, avec qui nous avons vécu dans une maison céleste avant notre naissance.
Nous sommes de « magnifiques êtres de lumière » avec le pouvoir de choisir la lumière ou les ténèbres.
Nous pouvons mériter le droit de retourner dans notre foyer céleste en tant qu'êtres spirituels plus mûrs en nous efforçant de remplir notre mission terrestre.

Peut-être s'agit-il là de vérités qui ont frappé l'âme du poète Wordsworth lorsqu'il a écrit :

Notre naissance n'est qu'un sommeil et un oubli ;
L'âme qui se lève avec nous,
Etoile de notre vie,
A pris ailleurs son départ
Et vient de loin ;
Ce n'est pas dans un oubli total,
Ni entièrement nus,
Mais en traînant des nuées de gloire
Que nous venons de Dieu
Qui est notre demeure.
Le ciel n'est pas loin de nous
Dans notre première enfance. »

Les enfants nous parlent d'une maison céleste

La phrase de conclusion de Wordsworth : « Le ciel n’est pas loin de nous dans notre enfance », soulève une question intéressante. Est-il possible que les enfants se souviennent de leur maison céleste ? Après tout, ils étaient là plus récemment que les adultes.

« Absolument ! » répond le Dr Elisabeth Kubler-Ross, médecin de renommée internationale. La chercheuse pionnière dans son livre classique, « On Death and Dying », a joué un rôle clé dans le lancement du mouvement qui a tant fait pour aider les gens à mourir dans la dignité.

Dr Kubler-Ross :

« Il est vrai que je suis surtout connue pour mes recherches sur le processus de la mort, mais je crois tout autant que nous avons vécu avant la naissance, que nous vivons après la mort. J'ai interviewé des milliers d'enfants au cours de ma carrière. Beaucoup d'enfants avant l'âge de cinq ou six ans, alors que leurs souvenirs sont encore purs avant qu'ils ne commencent l'école et qu'ils deviennent terrestres ou souillés par des choses du monde, peuvent vous dire des choses sur notre maison céleste, sur le voyage vers la terre, sur les anges gardiens, sur le choix de leurs parents, sur l'entrée dans le ventre de leur mère, sur leur naissance, etc.

« Après quelques années passées à l'école, les souvenirs du paradis sont pour la plupart oubliés. Ces enfants sont trop gênés pour les raconter parce qu'ils sont maintenant 'sophistiqués', ils sont devenus terrestres. »

Nous devenons tous liés à la terre quand nous oublions qui nous sommes vraiment -de magnifiques êtres éternels avec un héritage divin, venant d'une maison céleste, séjournant ici, temporairement sur terre. Nous n'avons pas besoin de regarder loin, souvent pas plus loin qu'à l'intérieur de nous-mêmes, pour voir comment notre bonheur, notre potentiel, notre estime de soi souffrent quand nous oublions notre héritage éternel, que nous sommes tous des enfants de lumière, et que notre lumière est Dieu lui-même. C'est le cas d'Angie que nous avons rencontré plus tôt. Les expériences des enfants peuvent être très utiles ici.

Le Dr Melvin Morse, le pédiatre qui a écrit « Closer to the Light », n'a délibérément choisi que des sujets jeunes pour ses recherches sur la mort imminente. Il a observé que les enfants sont plus susceptibles de donner des descriptions et des explications pures parce qu'ils ont été peu exposés aux systèmes de croyances du monde et sont par conséquent, moins susceptibles d'embellir ou de déformer leurs récits.

Voici quelques brefs exemples de souvenirs d'enfants et d'expériences de leur « maison » :
Alors qu'il se rendait à l'épicerie, Jonathan, dix-huit mois, a dit à sa mère : « Maman, mon père me manque vraiment ». Sa mère lui répondit : « Ton papa sera rentré à la maison avant que nous soyons revenus du magasin ».

Mais Jonathan rectifia : « Non, pas mon papa. Je veux dire mon Père dans le paradis. J'avais l'habitude de m'asseoir et de parler avec lui. Il me manque vraiment. »

Le commentaire de Jonathan a vraiment surpris sa mère, car elle ne croyait pas à de telles choses et n'avait rien enseigné de tel à son fils.

Une autre jeune mère a raconté une expérience qu'elle a vécue avec sa fille de quatre ans, Sachi.

Peu après la naissance de son frère, la petite Sachi a commencé à demander à ses parents de la laisser seule avec le nouveau bébé. Ils craignaient que, comme la plupart des enfants de quatre ans, elle puisse être jalouse et ne frappe son frère ou le secoue, alors ils ont dit non. Mais elle ne montrait aucun signe de jalousie. Elle traitait le bébé avec gentillesse et ses supplications de rester seule avec lui sont devenues pressantes. Ils ont décidé de l'autoriser.

Enchantée, elle est entrée dans la chambre du bébé et a fermé la porte, mais pas complètement, alors ses parents, curieux ont jeté un coup d'oeil et écouté.

Ils ont vu la petite Sachi marcher tranquillement jusqu'à son petit frère, mettre son visage près du sien et dire tranquillement : « Bébé, dis-moi ce que Dieu ressens, je commence à oublier ».

Sachi s'est rendu compte que les souvenirs de son ancienne maison et de sa relation avec Dieu s'estompaient et elle a logiquement supposé que son frère qui venait tout juste de venir du ciel, aurait un souvenir clair de leur foyer céleste et de leur Père céleste, et qu’il pourrait les partager avec elle.

Suzy discutait avec son fils de trois ans, Devin, lorsqu'il a soudainement dit : « Maman, rentrons à la maison. » « Où est la maison ? » a demandé sa maman.

« Très loin », dit Devin en pointant son doigt vers le haut, il a continué : « Dans le ciel. C'est l'endroit où est notre maison là-haut ».

Les souvenirs de Devin de l'emplacement de sa vraie maison et le désir de la petite fille de parler à son petit frère nouveau-né, attestent qu'ils conservent encore des souvenirs de leur foyer d'origine et que leurs affirmations spontanées ne sont pas le produit d'un conditionnement culturel. L'âge et l'innocence de ces jeunes enfants qui sont venus si récemment de leur maison céleste sont une preuve puissante de son existence.

Pour en revenir à Larry T. dont une partie de l'expérience de NDE a été racontée plus tôt, il a constaté, alors qu’il s’est retrouvé dans une ville de lumière d'une beauté indescriptible, que les sentiments qu'il ressentait étaient comme il ne les avait jamais ressentis auparavant. Il pouvait sentir la divinité totale dans la ville. Alors qu'il se tenait là essayant de comprendre tout ce qui se passait autour de lui, il commença à se souvenir de sa vie prémortelle. Il dit :

« D'autres souvenirs me sont revenus d'une époque antérieure. C'était une époque où nous faisions tous partie du monde céleste de Dieu. C'était une époque pendant laquelle nous avons tous participé à une grande Assemblée au sujet des préparatifs pour notre existence mortelle sur terre. La plupart d'entre nous sont restés loyaux et fidèles au Père, gagnant ainsi le droit de venir sur la terre et de prendre un corps. Nous avions gagné le droit de quitter notre maison céleste. Nous pourrions dorénavant être mis à l’épreuve et testés sur la terre. »

Les souvenirs de Larry au sujet de notre maison d'origine constituent un pont entre ce chapitre et les chapitres suivants. Ce qui est intriguant dans son récit, c'est son observation selon laquelle nous avions gagné le droit de venir sur terre. Nous n'avons pas été forcés de venir sur terre, nous avons gagné le droit de venir ici.

Et que devions-nous faire sur terre ? Ces questions et ce que le droit de venir sur terre représente pour chacun d'entre nous seront explorés dans les chapitres suivants.

En résumé

C'est une croyance généralement répandue dans la plupart des cultures et tout au long de l'histoire, que nous sommes plus qu'un accident d'évolution. Nous sommes venus de Dieu « traînant des nuées de gloire » comme l'a si éloquemment décrit le poète Wordsworth.
Nous sommes tous, en réalité, des enfants avec l'étincelle divine de Dieu en nous. Nous ne sommes que des voyageurs temporaires sur la terre et selon la façon dont nous agissons ici-bas, nous allons obtenir le droit de revenir à cet Être divin, celui quinous a donné la vie et à notre vraie maison.


CHAPITRE 2L’apparence de notre demeure céleste

À quoi ressemble notre maison prémortelle ? Que font ses habitants ? Certaines des réponses à ces questions seront abordées dans le présent chapitre, en examinant les comptes rendus de personnes qui l’ont visité et qui ont été autorisés à présenter des aperçus de ce royaume.

Pourquoi nous ne nous souvenons pas de notre maison céleste

Plusieurs personnes ont découvert pourquoi elles ne se souvenaient pas de cette maison paradisiaque. L'un de ces individus était David G. qui avait treize ans au moment de son expérience. Il a été renversé par un camion alors qu'il se rendait à l'école à bicyclette. Il s'est retrouvé ensuite assis sur un banc de marbre, admirant le beau paysage qui l'entourait. À côté de lui, sur le banc, était assis un vieil homme qui lui parlait :

« 'Eh bien, vous avez eu une dure journée', dit le vieil homme, comme s'il était au courant. Avec un soupir fatigué, j’ai dit : 'Oui, j'en suis sûr'. Tous les deux nous étions assis là. Puis, je me suis souvenu à quel point j'étais vraiment dans le pétrin. J'espérais qu'il aurait une réponse que je pourrais supporter d'entendre, j'ai demandé : 'Suis-je mort ?' Il a souri pour me rassurer et m'a dit : 'Non, tu n'es pas mort. Ton corps est dans le pétrin, mais on s'en occupe bien et tu n’as pas à t’inquiéter.'

« Je lui ai demandé : 'Comment suis-je ici, en ce lieu, alors que je sais que mon corps est là-bas à l'hôpital ? Et où est cet endroit ? Comment puis-je voir cet endroit et vous, si je ne suis pas dans mon corps ? Comment puis-je être à deux endroits à la fois ?' J'ai commencé à me sentir très contrarié.

« Il répondit : 'Je suis ici au nom de ta famille, pour te rappeler l'amour du Père céleste pour toi et pour te rappeler d'où tu es venu'. Ma première pensée fut 'de l'hôpital ?' Il sourit et dit : 'Non, je veux dire la maison de ton Père'.

« C'est à ce moment que j'ai réalisé que je savais que tout ce qu'il me disait était vrai et que je le savais depuis longtemps avant ma naissance. Je me souvenais qu'avant d'être un être physique, j'étais un être spirituel, et tout cela avait un sens parfait. J'étais vraiment surpris que j'ai pu oublier de telles choses, quand il m'a rappelé que pour vivre une vie physique, sur terre, il était nécessaire, au moins pour un certain temps, d'oublier un peu nos connaissances antérieures afin que nous puissions vivre plus pleinement les choses physiques, faire des choix, relever des défis et oui, même faire des erreurs, de sorte que nous pourrions apprendre de manière que seule une vie physique pourrait nous le permettre. Si nous gardions en mémoire toutes les données de notre connaissance antérieure, nous pourrions ne pas nous donner la peine de faire l'expérience de la vie physique, nous pourrions décider de ne pas souffrir, et ainsi de perdre le bénéfice de l’expérience.

« Je me suis aussi souvenu de la promesse que j'avais faite à mon Père céleste en acceptant l'opportunité, les défis et la responsabilité d'une vie physique et de tirer le meilleur parti de cette opportunité pour moi et pour lui et de retourner à sa maison avec la connaissance et l'expérience acquise. C'est pourquoi nous devons oublier notre existence antérieure lorsque nous prenons un corps physique pour que nous puissions apprécier, bénéficier et apprendre tout ce que nous pouvons de notre vie physique. Nous devons redécouvrir ce que nous savions avant de venir ici-bas, mais maintenant de manière physique. De même, à travers cette vie physique, nous devons aussi découvrir comment retourner vers notre Père céleste.

« Par le bien que nous faisons à d'autres dans la vie terrestre, par les façons dont nous améliorons nos esprits, et par les façons dont nous apprenons à surmonter les appétits du corps physique et de la vie terrestre, par ces choses, nous gagnons notre droit de retour à la Maison de notre Père.

« Ce faisant, nous magnifions et glorifions notre Père. C'est l'amour de notre Père qui nous envoie sur la terre et c'est notre amour pour lui qui nous permettra de retourner à la maison dans ses bras aimants.

« Nos souvenirs du ciel sont bloqués, ce qui exige que nous apprenions à vivre par la foi pendant que nous sommes sur terre. Mais dans des moments tranquilles ou à certaines occasions spécifiques, nous pouvons sentir que notre vrai moi dépasse les limites du présent. »

Notre maison céleste est comme les villes

De nombreuses personnes, au cours de leur expérience de mort imminente, ont déclaré avoir vu des villes de lumière rayonnantes. Cecil L. avait sept ans lorsqu'il s'est noyé en essayant de sauver son frère. Cecil a été ramené à la vie plus tard, mais pas son frère. Alors que Cecil était au fond de la rivière luttant pour survivre, les événements suivants se sont produits. Elle raconte :

« Un sentiment de paix m'envahit. J'ai senti mon esprit sortir de mon corps et je suis entré dans un vide noir. C'était un peu effrayant. Au bout de la route, il y avait une porte de lumière. J'ai avancé vers elle, lentement au début, puis de plus en plus vite, comme si j'étais à l'avant d'un train qui accélère. Puis je me suis arrêté et j'ai marché complètement dans la lumière. J'ai remarqué que le ciel, les bâtiments, l'herbe émettaient leur propre lumière.

« Et tout était beaucoup plus coloré que ce que nous voyons ici. Une rivière serpentait devant moi. De l'autre côté, il y avait une ville, et une route qui la traversait jusqu'à une autre ville, et une autre ville, et une autre ville, et une autre et une autre et une autre. Juste en face de moi, mais de l'autre côté de la rivière, il y avait trois hommes. Ils se sont avancés vers moi. Je ne les ai pas reconnu tout de suite, mais j'en connaissais un, c'était Lynn B. (il est mort quelques semaines avant que je sois né). Je savais que ces trois hommes formaient en quelque sorte un comité d'accueil pour m'escorter jusqu'à la première ville.

« La première ville était comme une ville de premier niveau. Les gens y restaient jusqu'à ce qu'ils soient prêts à aller dans la ville suivante. Il y avait une progression constante, de ville en ville. »

Cecil a non seulement vu un certain nombre de villes mais a appris que leurs résidents étaient préparés dans une ville pour passer à l'autre. Bien que cela n'ait pas été énoncé directement, l'impression était que la progression continue mènerait finalement à la présence de Dieu. Alors que chaque ville de lumière est impressionnante et inspirante, la lumière émanant des différentes villes n'est pas d'une intensité uniforme.

Ce fait a aussi été montré à Lorenzo D.

Lorenzo mourut et rencontra un messager céleste, son guide. Le guide a dit : « Allons-y maintenant ».

« Nous sommes montés, et presque instantanément nous étions dans un autre monde. Il était d'une telle ampleur que je n'avais aucune idée de sa taille. Il était rempli d'innombrables personnes qui avaient la même apparence que les hommes sur terre.
J'avais fait connaissance avec certains d'entre eux dans le monde que je venais de quitter.
Mon guide m'a informé que ceux que j'ai vus n'étaient pas encore arrivés à leur lieu de séjour final.

« Encore une fois, mon guide m'a dit : 'Allons-y'. En un instant, nous étions aux portes d'une belle ville. Un portier l'a ouvert et nous sommes entrés. La ville était grande et belle au-delà de tout ce que je peux décrire. Elle était illuminée de la plus pure des lumières, brillante mais pas éblouissante ou désagréable. Les gens, hommes et femmes, dans leurs occupations et leur environnement, semblaient satisfaits et heureux. J'ai reconnu ceux que j'ai rencontrés sans qu'on me dise qui ils étaient.

« Mon guide ne me permettait pas de m'attarder beaucoup, mais plutôt de me dépêcher de nous rendre à un autre lieu encore plus haut, mais qui était connecté. C'était encore plus beau et glorieux que tout ce que j'avais vu auparavant. Pour moi, son étendue et sa magnificience étaient incompréhensibles. »

Le guide de Lorenzo l'a emmené dans trois sites paradisiaques. Dans le premier, les êtres arrivant de la terre attendaient qu'on leur assigne leur place au ciel. Le deuxième site était une belle ville de lumière et la troisième, une autre ville de lumière encore plus grande et belle que la première.

Lorenzo a supplié son guide de rester, mais on lui a dit qu'il était seulement autorisé à visiter ces « villes célestes », mais qu'il ne pouvait rester que brièvement parce qu'il n'avait pas encore terminé sa mission dans la mortalité.

Bien que peu d'individus qui ont eu des expériences de mort imminente ont rapporté avoir vu plusieurs villes de lumière, la seule ville qu'ils ont vu ou visité était extrêmement impressionnante et inspirante. Invariablement, ils ont fait des commentaires sur la lumière.
C'était plus qu'éclairant. Ils ont rapporté que la lumière n'était pas la lumière réfléchie d'une source extérieure de la ville, comme un soleil, mais qu'elle émanait de tous les aspects de la ville elle-même. Il n'y a pas besoin d'un soleil parce que tout dans la ville produisait la lumière qui diffuse un sentiment de paix, d'acceptation et de compréhension, et qui est omniprésente.

Linda A. a rapporté qu'on lui a montré une grande ville :

« Il avait des couleurs dorées et il y avait ce qui ressemblait à une grosse explosion lumineuse venant de la ville. Il y avait des couleurs que nous n'avons pas sur terre. Ces couleurs étaient si brillantes et intenses qu'elles blesseraient nos yeux si on les regardait sur terre. Mais pas là ! C'était une ville glorieuse et rayonnante, avec des bâtiments et des rues. Les rues avaient des briques. Elles étaient comme des briques d'or. Les bâtiments, et je sais que ça semble vraiment étrange, étaient intelligents. C'étaient des bâtiments de connaissance. »

Au cours de son expérience de mort imminente, Larry T. a été accueilli par une escorte qui l'accompagnait alors qu'ils se dirigeaient vers une lumière brillante.

« Alors que nous approchions de la lumière, on m'a dit : 'Nous ne pouvons pas aller plus loin'. Juste devant nous, se trouvent les limites de notre voyage qui se terminait au pied d'une montagne. Des falaises roses disparaissaient dans un brouillard brumeux. De très hautes montagnes émergeaient à travers le brouillard alors que les nuages cotonneux dérivaient lentement à travers leurs pics escarpés. Une splendeur royale couronnait cette scène céleste.

« Au pied des montagnes s'étendait une ville glorieuse. De hautes flèches et des pinacles s'élevaient en haut d'une colline splendide, défiant les nuages au-dessus.

« La lumière rayonnait, se détachant des bâtiments de grande taille. Un millier de nuances différentes de couleur emplissaient le spectre. J'ai fait beaucoup d’efforts pour apprécier l'immensité de la ville qui se trouvait en dessous de moi. D'abord, je n'ai pas vu les détails délicats des flèches bombées jusqu'à ce que j'étudie la scène plus en détail.

« Le dôme de chaque flèche était recouvert d'or pur. Il y avait des pinacles de patine rose parmi les flèches.

« Mes émotions me submergeaient alors que je m'enfonçais jusqu'aux genoux dans l'herbe haute. À travers chaque porte d'entrée et chaque fenêtre scintillait une légère lumière bleue. »

Bâtiments

Larry T. a vu de magnifiques bâtiments, mais à une certaine distance. Cependant, il a pu visiter une ville céleste et entrer dans un bâtiment. Il rapporte :

« C'est magnifiquement beau qu'il n'existe pas de mots qui peuvent décrire correctement ce que j'ai vu, mais je vais essayer.

« J'étais dans ce bâtiment époustouflant. Il y avait des marches menant à des portes massives. De part et d'autre des portes se trouvaient de grandes colonnes cannelées avec des pierres ornementales. En entrant par deux portes gigantesques, je me suis retrouvé dans un grande entrée menant à une grande salle, de forme ronde, avec des escaliers qui montaient de l'autre côté. Au centre de la salle ronde se trouvait une table ronde translucide et cristalline. Au milieu il y avait une coupe magnifique avec des fruits et des fleurs. Il y avait une colonne centrale qui soutenait cette table et trois petites pattes qui rayonnaient de la base. Les extrémités des pattes ressemblaient à ce qui me semblait être les pieds d'un animal. Au-dessus de la table se trouvait un lustre glorieux qui rayonnait de lumière.

« Le sol de la pièce semblait être en marbre blanc. En entrant dans la pièce, on voyait trois portes, une directement en face de moi, une à ma gauche et une à ma droite.
L'escalier en face de moi se terminait par un balcon de marbre. Sur les murs, il y avait ce qui me semblait être des images de dirigeants bien-aimés qui avaient vécu sur terre. Les portes avaient des arcs et les fenêtres aussi. Autour des fenêtres étaient accrochées de magnifiques tapisseries et rideaux. La combinaison de couleurs, de textures et de matériaux donnait une apparence de sérénité, de paix et de beauté. »

Rebecca a vu de nombreux bâtiments pendant sa visite au paradis et a commenté leur beauté et leur grandeur :

« Pendant que nous marchions, mes yeux buvaient littéralement la splendeur de mon environnement. Les maisons, au fur et à mesure que nous les approchions et les dépassions, me semblaient merveilleusement belles. Elles étaient construites en marbre fin, entourées de larges vérandas, de toits ou de coupoles soutenues par des piliers ou des colonnes massives ou délicates ; Des marches sinueuses conduisaient à des sentiers de promenades perlés et dorés. Le style de l'architecture était différent de tout ce que j'avais vu et les fleurs et les vignes luxuriantes partout surpassaient en beauté même ceux de mes rêves les plus fous.

« En tournant vers la gauche, mon escorte m'a guidée à travers les belles colonnes de marbre qui, partout, semblaient remplacer les portes dans une grande pièce oblongue. Les murs entiers et le sol de la salle étaient revêtus de ce marbre gris clair exquis, poli du plus grand éclat ; les murs et les sols étaient parsemés de roses à longues tiges exquises de toutes les variétés et couleurs, du cramoisi le plus profond aux nuances les plus délicates de rose et de jaune. »

Roy M., dont l'expérience de mort imminente sera racontée plus tard, a parlé d'une grande colline avec un énorme bâtiment lumineux au sommet. Ce bâtiment éblouissant lui semblait aussi grand qu'une petite ville avec deux énormes portes d'entrée lumineuses.
Sarah a vu un bâtiment qui semblait être en marbre blanc et rose et une teinte plus belle que tout ce qu'elle n’a jamais vu sur terre. Alors qu'elle se concentrait, elle s'est rendu compte qu'elle pouvait voir à travers les murs et observer l'activité à l'intérieur.

Une pièce qui a attiré son attention était une grande salle d'étude ou bibliothèque qui avait des rangées d'énormes livres anciens et de beaux bureaux sculptés, tout en étant simpliste dans le décor. Les gens se déplaçaient librement et joyeusement. Elle a vu une autre pièce où les femmes préparaient la nourriture. Elle a également vu un homme assis dans ce qui ressemblait à un module, travaillant à un type de machine, comme un ordinateur, plaçant des cristaux colorés et pointus se terminant dans les espaces.

Végétation

En plus du bâtiment au sommet d'une colline mentionnée ci-dessus, Roy M. a dit qu'il a aussi vu des jardins d'une beauté à couper le souffle et des collines verdoyantes à perte de vue. Les couleurs étaient magnifiques, au-delà de tout ce qu'il n’avait jamais vu sur terre. Becky se souvient d'avoir marché à travers des collines doucement vallonnées et couvertes d'herbe verte et de fleurs. Elle raconte :

« Cette scène, d'une beauté exquise, semblait s'étirer devant moi pour toujours. Tout avait de l'esprit. Je pouvais sentir non seulement la vie dans l'herbe et les fleurs mais cette scène rayonnait aussi d’une connaissance, celle d’une communication qui transmettait l'amour, la paix et la joie, tous ensembles mélangés.

« Et les couleurs ! Même les couleurs rayonnaient la vie, la connaissance, la convivialité et la bonne volonté. Elles étaient belles au-delà de la description de la terre, brillantes, mais en même temps douces, scintillantes ; des pastels précieux qui semblaient irradier leur beauté dans mon âme. »

Frances a été très impressionnée par les fleurs qu'elle a vues. Elle rapporte :

« Il y avait tant de fleurs et d'arbres. Ils étaient vivants. Les fleurs étaient si brillantes et avaient des couleurs que je n'avais jamais vues auparavant.

« Les bleus semblaient être polarisés. Les jaunes semblaient comme si le soleil était à l'intérieur d'elles. Leur luminosité était aussi intense que de regarder le soleil dans ce monde, sauf que là, cela ne m'a pas fait mal aux yeux. Elles étaient incroyablement belles et étaient faites de lumière. »

Arlene a décrit le beau jardin dans lequel elle s'est trouvée :

« L'herbe était d'une si belle nuance de vert. Je n'ai reconnu aucune des fleurs mais elles étaient exceptionnellement belles, colorées et délicates. Elles étaient si belles, que lorsque je suis revenue sur terre, je me suis mis en quête d'en apprendre autant sur les fleurs que je le pouvais et cherchais dans tous les livres de botanique ce que je pouvais trouver.
Mais les fleurs que j'ai vues n'étaient pas de ce monde. Leurs pétales étaient très diaphanes mais de couleur brillante. Elles semblaient avoir la plus belle des parties de beaucoup de différentes fleurs que j'ai vues sur terre combinées. Il n'y a pas de mots pour décrire la beauté des fleurs que j’ai vues. »

Au cours de son expérience, Holly Draper s'est vue se préparer à venir sur terre. Dans une scène, elle jouait avec d'autres enfants près d'une fontaine située juste en face d'un grand bâtiment. Il y avait un banc autour de la fontaine où elle se souvient d'avoir traîné sa main dans l'eau en s'émerveillant de sa couleur et de sa composition. Sur le côté de la fontaine, loin du grand bâtiment, il y avait un espace ouvert avec de l'herbe, des arbres, des fleurs avec plein de papillons colorés et des oiseaux. C'était un endroit chaleureux et paisible avec un parfum délicat. Les fleurs étaient dans des jardins sculptés mis en valeur par des arbres majestueux en pleine floraison. Il y avait une grande variété d'arbres majestueux. Holly n’a pas vraiment vu les oiseaux, mais elle pouvait entendre leurs chants qui ajoutaient aux sentiments de paix, d'harmonie, et de sérénité.

Habitants

Alors que la beauté et la grandeur du royaume céleste ont fortement impressionné tous ceux qui avaient le privilège de le voir, ce sont les habitants de ces royaumes qui les ont le plus impressionné. Comme nous le verrons plus en détails dans les chapitres suivants, beaucoup étaient des personnes qu'ils avaient connues sur terre. Ces êtres émanaient de la lumière et étaient parfaits dans leur forme, peu importe à quoi ils avaient ressemblé la dernière fois sur terre. Ces êtres étaient généralement là pour escorter et informer ceux qui n’étaient que de passage, qu'ils devaient retourner sur terre.

Certaines personnes ont signalé la présence d'êtres angéliques de qui émanaient de la lumière plus grande et intense que ceux qui avaient déjà vécu sur terre. Ces êtres rayonnaient aussi un sentiment d'acceptation et d'amour inconditionnel qui était impossible à décrire pour les visiteurs. Mais il y a un Être qui se démarque de tous les autres. La lumière qui rayonne de lui exhale non seulement de l'amour et de l'acceptation, mais aussi une aura écrasante de puissance, de force et d'amour.

La lumière rayonnant de cet être est si intense et si belle que ceux qui l'ont vu sont absolument sûrs d'avoir été en présence de l'Être Suprême. Beaucoup l'ont reconnu intuitivement lorsqu'ils sont entrés en sa présence, lorsque les souvenirs leur sont revenus sur qui Il est et de la relation qu'ils avaient eu avec lui avant de venir sur terre.

Certains se sont fait dire par une voix qui résonnait avec autorité qu'ils étaient en présence de Dieu, mais la plupart le savaient sans une telle déclaration.

Dans d'autres endroits de ce livre, vous lirez des récits de personnes qui ont rencontré cet Être et comment le fait d'être en sa présence les a transformées.

L'Être de lumière

Beaucoup d'enfants, en partageant leur expérience de mort imminente rapportent avoir vu un Être de lumière et utilisent des termes masculins pour décrire ce qu'ils ont vu. Cet Être les prend souvent dans ses bras où ils ont une vue rapprochée de lui.

Ils commentent l'amour qui émane de son visage, la beauté perçante de ses yeux, la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Une femme, qui avait perdu la capacité de prier parce qu'elle n'était plus capable de prier à cause de la tradition religieuse qui enseignait que Dieu était une essence qui ressemblait beaucoup à un gaz qui n'avait pas de forme, a été très surprise et ravie de découvrir qu'il a un corps visible, et qu'elle est sa fille. Elle a appris qu'elle-même et les esprits de toute l'humanité ont été créés par lui et à son Image.
Beaucoup d'enfants ont fait l'expérience de rencontrer les habitants du ciel. Melvin M. dans son livre fascinant « Closer to the Light » croit que la raison pour laquelle beaucoup plus d'enfants que d'adultes rencontrent l'Être de lumière, c’est à cause de leur pureté et de leur innocence. Leurs expériences, dont quelques-unes sont décrites ci-dessous, sont très touchantes.

Kevin, un enfant de trois ans, a été observé par sa mère Linda debout et pensif près de la grande baie vitrée du salon. Il est resté très longtemps immobile, ce qui était étonnant pour un petit garçon actif. Il est resté là à regarder par la fenêtre sans bouger. Quand Kevin, finalement, s'est éloigné de la fenêtre, elle lui a demandé ce qu'il faisait. Il répondit : « Je parlais avec Dieu. »

Les expériences des jeunes enfants diffèrent de celles des adultes. Pour beaucoup, leurs souvenirs de la maison sont encore vifs et ils se souviennent de qui est Dieu et de leur relation particulière avec lui.

Par exemple, un garçon de quatre ans du nom de Rocky s'appuyait contre les battants de la fenêtre de sa chambre quand elle a cédé, et il est tombé de deux étages en s'écrasant sur la tête. Il a été emmené d'urgence à l'hôpital où les médecins ne lui ont pas donné beaucoup de chance de survie. Mais il a survécu. Lorsqu'il est sorti de l'hôpital deux semaines plus tard, il était partiellement paralysé et a parlé avec beaucoup d'hésitation, un mot à la fois. Avant que les mots ne viennent, il montrait du doigt et faisait des gestes pour indiquer ce qu'il voulait. Souvent, il attrapait du regard l'oeil de sa mère et il montrait du doigt ce qu’il voulait. Pensant qu'il essayait de communiquer au sujet de sa chute. « Oui, Rocky, tu es tombé, tu es tombé de l'autre côté de la fenêtre. »

Il secouait la tête, ce qui indiquait que ce n'était pas ce qu'il voulait dire. Un jour où ses paroles venaient un peu plus facilement, il a dit à sa mère : « Moi, le Ciel… » Surprise, elle l'a regardé et a dit : « Quoi ? » Il répétait en même temps « Moi, le Ciel » en pointant vers le haut, puis vers lui-même. Elle a demandé s'il était allé au ciel et il hochait la tête.
Après un certain nombre de mois, ses capacités de communication se sont améliorées, il a pu dire à sa mère ce qu'il avait vécu :

« Quand je suis tombé par la fenêtre, j'étais vraiment blessé. Ils m'ont emmené à l'hôpital où les médecins travaillaient sur moi. Je flottais près du plafond et je pouvais les voir faire quelque chose sur le côté de ma tête où j'ai été blessé. C'est alors que Jésus est venu me prendre la main et m'a emmené au ciel. J'ai vu des gens là-bas, il y avait des familles et ils vivaient dans des maisons comme ici ». Et il ajouta que notre Père céleste lui avait également rendu visite.

Ce ne sont pas tous les enfants qui déclarent avoir vu un être de lumière, qu’ils identifient comme Dieu. Nombreux sont les enfants qui rapportent que l'Être qu'ils ont rencontré était Jésus. Ces déclarations ne proviennent pas seulement de ceux qui sont élevés dans des familles issues de la tradition chrétienne. Des enfants de foyers non religieux, de foyers juifs et d'autres traditions non chrétiennes ont rapporté à leurs parents étonnés qu'ils ont rencontré Jésus.

Une jeune mère a fait état d'une expérience qu'elle a vécu avec sa fille de quatre ans :

« Ma fille Ruth aimait se coucher avec moi et à l'occasion, je la laissais venir. Un matin, elle m'a réveillé en me serrant dans ses bras et en me secouant. Elle était très excitée et quand elle m'a fait prendre conscience, elle m'a dit : 'Maman, maman, Jésus m'a dit que j'allais au paradis ! J'y suis allée et c'est magnifique : les rues d'or et d'argent, et Jésus et Dieu sont là !' Elle était tellement excitée que j'ai eu du mal à suivre ce qu'elle disait.
Ma fille n'était pas une enfant excitable. Normalement, c'était une enfant calme, contemplative, intelligente, verbalement compétente et précise dans son discours. Mais là elle est si excitée qu'elle bégayait, recherchait les bons mots, c'était très inhabituel. Elle n'avait jamais été aussi excitée, même à Noël ou au cirque. Jamais !

« J'ai essayé de la calmer, mais elle a continué à bavarder. Quand Ruth est née, j'étais ravie, mais ma joie a été tempérée par le sentiment qu'elle ne resterait pas longtemps avec moi. J'avais presque oublié ce sentiment jusqu'à ce moment. Son discours sur la mort, ce qu'elle n'avait jamais fait auparavant, a ramené ce sentiment de malaise.

« J'ai essayé de la calmer en la tenant sur mes genoux. Je lui ai dit : Si tu allais au ciel, tu me manquerais tellement, en la serrant fort, les yeux serrés mais j’étais heureuse qu’elle ait eu un rêve si beau et l'idée de la perdre était quelque chose à laquelle je ne voulais même pas penser. Elle s'est retirée, m'a regardé et a déclaré avec sérieux : 'Ce n'était pas un rêve, c'était réel ! Mais tu n'as pas à t'inquiéter maman, Jésus a dit que je pourrais prendre soin de toi et que tu n'auras pas à t'inquiéter de quoi que ce soit'.

« Je ne suis pas une personne très religieuse, et quand Ruth a soudainement commencé à parler de Jésus, du ciel et de sa venue là-bas, c'était complètement hors de ma compréhension. À ma connaissance, Ruth n'avait jamais entendu parler des rues d'or du ciel, mais elle me les décrivait maintenant avec excitation.

« Elle a continué à parler sans s'arrêter sur la beauté du paradis. Je lui ai de nouveau dit que j'étais contente qu'elle ait fait un si beau rêve. Elle m'a arrêté en me disant : 'Maman, ce n'était pas un rêve, mais c'était vraiment, vraiment, vraiment réel'.

« Elle est restée dans mes bras pendant un moment et m'a dit que je ne devrais pas m'inquiéter ou me sentir triste, parce que Jésus s'occuperait de moi. Finalement elle s'est assise, est descendue de notre lit et a couru pour aller jouer.

« C'était trop de penser à tout ça. Je suis restée là un moment, à réfléchir à ce qu'elle venait de dire, Jésus, le ciel, le fait qu'elle me quitte, c'était trop dur d'y penser. Alors je me suis levée et j'ai pris le petit-déjeuner. Le reste de la journée était normal, sauf qu'entre 15h et 15h30 cet après-midi-là, Ruth a été assassinée. Malgré toute la douleur et l'angoisse que j'ai ressentie à sa mort, j'ai également ressenti un sentiment de calme. Quand les choses allaient vraiment mal, je me souvenais de ses paroles : 'Jésus a dit que je pouvais prendre soin de toi'. Et elle l'a fait ! »

Dans l'affaire suivante, une petite fille de cinq ans avait été élevée dans un foyer violent et abusif par des parents qui se considéraient comme athées.

Un jour, au cours d'une dispute violente, son père a saisi son arme, a tiré et a tué son fils, et puis s'est tué lui-même. Les voisins ont entendu les coups de feu et sont entrés dans la maison. Horrifiés, ils ont pris la petite fille et ont appelé la police. Malgré tout ce qu'elle avait vu, elle n'avait pas l'air d'être sévèrement choquée. Certains pensaient qu'elle allait souffrir d'un trouble de stress post-traumatique. Elle a été placée dans une famille d'accueil avec un certain nombre d'autres enfants dans l'attente d'un placement final.

Le couple chez qui elle a été placée était profondément religieux et a essayé d'aider leurs jeunes enfants du foyer à comprendre les principes chrétiens. Un jour, ils ont donné une leçon sur le Christ. La femme a présenté une grande photo de Jésus et a demandé à ses petits si quelqu'un savait qui c'était. La petite fille qui venait juste d'être placée dans leur foyer a levé la main. La femme, était un peu surprise à cause du type d'éducation qu'elle avait reçue.

La petite fille a dit : « Oui, c'est lui qui m'a tenu quand mon père a tiré sur mon frère et sur lui-même. Il a dit qu'il m'aimait et que je m'en sortirais bien. »

Personne ne peut prédire l'effet à long terme que cette expérience aura sur cette petite fille. Elle sait qu'elle n'est pas seule, que le Christ l'aime et qu'il sera là quand elle aura besoin de lui.

Les chercheurs aux États-Unis commencent tout juste à recevoir des comptes rendus de NDE concernant des enfants élevés en Chine et dans d'autres sociétés non chrétiennes. L'un d'eux concerne un garçon chinois de quatre ans, Go Hing, qui a été déclaré mort après une noyade. Il a été lavé et habillé pour l'enterrement, quand il s'est assis de façon inattendue. Inutile de dire que cela a grandement surpris et effrayé tous les gens présents.
Quand il s'est assis, il a dit à sa mère qu'il avait vu un l'homme qui lui tendait la main et le tirait de l'eau. Sa mère lui a demandé s'il connaissait le nom de l'homme qui l'avait sauvé, en supposant qu'il s'agissait du directeur de l'école où l'accident s’était produit. « Vous ne le savez pas ? a répondu le garçon. C'était Jésus. »

Cette famille avait fui la Chine continentale et n'avait jamais eu de contact avec des chrétiens. Sa mère n'avait jamais entendu parler de Jésus. Après la déclaration de son fils selon laquelle il s'agissait d'un Jésus qui l'a sauvé, sa mère a cherché des livres qui faisaient référence à Jésus pour savoir qui il était.

En résumé

D'après ce qui précède et de nombreux autres comptes rendus, il est évident que notre foyer prémortel est un endroit d'une beauté indescriptible. En général l'apparence qu'il rappelle aux observateurs, c'est que ce sont des villes sans pollution ni désordre.
La végétation à l'aspect d'un ordre plaisant, agréable et semble conçue pour ajouter à la beauté générale et la grandeur de la scène. Des villes émettent de la lumière comme tout ce qu'elles contiennent, y compris leurs habitants. Certaines personnes ont vu plus d'une ville, qui ont manifestement des fonctions différentes et émettent différentes intensités de lumière.

Ces villes de lumière sont une source d'inspiration impossible à décrire. Jusqu'à un degré significatif, l'apparence de notre maison terrestre semble être à l'image de notre maison céleste. Peut-être que nos tentatives d'embellir nos maisons terrestres sont un désir inconscient de recréer notre maison céleste sur terre.

Quant aux habitants du ciel, ils sont tout aussi impressionnants. Non seulement ils émettent de la lumière, mais ils dégagent une aura d'amour inconditionnel. Alors que tout le monde émet de la lumière, il y a un Être qui émet de la lumière comme aucun autre et laisse une telle impression sur les observateurs que leur vie est changée à jamais.
Qui est cet Être de lumière ? Enfants et adultes rapportent que c'est Dieu ou Jésus, et beaucoup le désignent comme leur Père céleste.


CHAPITRE 3La vie dans la maison céleste

Il n'y a aucun moyen de savoir tout ce qui se passe dans notre foyer prémortel/post-mortel, mais certaines conclusions peuvent être tirées des récits de nombreuses personnes qui ont effectué de brèves visites dans le royaume céleste. Le premier et peut-être l'observation la plus importante est que le ciel est organisé et bien défini.

De plus, les observateurs ont senti une atmosphère d'urgence associée à cette activité. Joe a déclaré que la grande ville qu'il a vue était « un lieu de lumière intense, un lieu d'activité intense, plus comme une ville animée qu'une scène de campagne solitaire ».

Un deuxième homme a dit : « Tout le monde était occupé à faire quelque chose. Ils étaient constamment occupés et semblaient très heureux. » Une fille nommée Ella Jensen a dit : « Je n'ai vu aucune scène d'oisiveté, quelle qu'elle soit. Tout le monde, même les petits enfants, semblait activement impliqué dans une occupation. »

George R. alors qu'il était escorté par un guide de l'ordre des hommes et des femmes justes dit : « Je les ai vu organisés dans leurs diverses occupations, je pouvais voir tous les hommes et toutes les femmes, leur position et leur ordre. J'ai cherché à voir s'il n'y avait pas de désordre, mais il n'y en avait pas, ni obscurité, ni désordre, ni confusion. Tous étaient organisés et en parfaite harmonie. »

Angie F. a dit qu'elle pouvait voir l'intensité ressentie par les esprits qu'elle voyait se mobiliser pour faire le travail de Dieu. On lui a dit que le temps où le Sauveur retournerait sur la terre était proche et tout le monde au Ciel était conscient de ce fait et qu'ils travaillaient dans ce but.

Un homme était décédé d'un cancer qui l'avait gravement défiguré, mais quand sa femme, Abigail l'a vu pendant son expérience de mort imminente, il n'était plus défiguré et semblait être en parfaite santé. Elle était excitée de le voir et voulait lui parler, mais il a dit qu'il ne pourrait pas s'arrêter. Quand elle a demandé ce qu'il avait à dire, il a dit : « Je ne peux pas m'arrêter, il y a tant de choses à faire. » Il n'avait pas l'air épuisé ni éreinté ou surchargé, seulement très préoccupé par une tâche très importante.

Avant d'être renvoyée à son corps physique, elle l'a vu une fois de plus. Cette fois, il était avec d'autres personnes dans un bâtiment écoutant attentivement quelqu'un. Il a jeté un coup d'oeil et l'a vu. Il était évident qu'il savait ce qu'elle voulait quand il lui a fait signe qu'il ne pouvait pas discuter avec elle parce qu'il y avait quelque chose de très important à entendre. Dès que l'orateur a fini, tout le monde, y compris elle et son mari, sont sortis rapidement de l'immeuble et sont partis dans de nombreuses directions comme s'ils avaient une tâche importante à accomplir. Tous les gens que cette femme a vu étaient radieux, pleins de vie, de vitalité et de bonheur, et pourtant leurs actions et leurs attitudes ont révélé un profond sentiment d'urgence.

Katie était une fillette de huit ans dont la tête a heurté violemment le côté d'une piscine publique et elle s'est noyée. Après avoir été ramenée à la vie, elle a hésité à partager avec ses parents ce qui s'était passé. Elle a dit qu'une jolie et rayonnante femme l'avait prise par la main dans un bel endroit. Pendant qu'elle regardait autour d'elle, son grand-père, décédé quelques années plus tôt est venu lui rendre visite. Il lui a dit : « Que fais-tu ici ? Ce n'est pas ton moment. J'ai besoin de te parler, mais je ne peux pas maintenant. » En regardant ceux qui l'accompagnaient, il a dit : « Dès que je le pourrai, je reviendrai. » Il jeta un coup d'oeil à Katie et répéta : « Ce n'est pas ton heure, mais je vais te parler plus tard ». Il est ensuite parti vite.

Ce grand-père semblait surpris de voir sa petite-fille dans le monde des esprits mais ses pressantes responsabilités ne lui permettaient pas de s'arrêter et de discuter avec elle.

Types d'activités

Enseignement et apprentissage

L'existence prémortelle est évidemment un lieu où un individu grandit, se développe et apprend jusqu'à ce qu'il soit prêt pour la vie sur terre. Apparemment, cette préparation est dirigée par des êtres angéliques et des personnes plus expérimentées, comme en témoignent les éléments suivants.

Roy M. raconte comment il a été préparé à venir sur terre :

« Avant de venir sur la terre, j'ai été emmené dans un endroit où j'ai reçu des instructions sur ce que je devais faire pendant que je serais sur terre. L'endroit où j'ai reçu mon instruction était ce que j'ai appelé l'école des anges. Cette école a de nombreuses salles de classe pour la préparation et au fur et à mesure que nous avançons, nous avons été emmenés d'une pièce à la suivante. Dans ces salles, on nous a enseigné les sujets concernant ce que nous aurions besoin de savoir sur terre.

« Lorsque les anges dans une salle avaient fini l'enseignement, je poursuivais dans une nouvelle pièce. Chaque pièce communiquait avec les autres pièces sur des thèmes spécifiques.

« À l'école des anges, nous avions chacun un tuteur qui veillait sur nous et nous aidait à nous préparer pour la vie sur terre. Dans mon cas, on m'a assigné deux jeunes anges masculins. Ils étaient serviables, dévoués et amusants. J'ai découvert que nous avons tous des noms spécifiques au paradis. Ils m'ont dit les leurs, mais après que j'ai quitté la maison, je pourrais… ne pas me souvenir d'eux. Ils m'ont emmené dans une pièce où j'ai rencontré trois autres esprits en train d'être préparés pour la vie sur terre. On m'a dit d'apprendre à connaître ces trois personnes comme s'ils allaient être mes meilleurs amis sur terre. »

Ce qui est instructif ici, c'est le fait que non seulement ceux qui sont sur le point de venir sur terre sont préparés, mais aussi ceux qui suivent l'enseignement ont des personnalités et des identités uniques. Dans le cas de Roy, il s'agissait d'hommes avec des personnalités qui aiment s'amuser.

Cherie L. a découvert que le tuteur de son fils à naître était destiné à devenir le frère qu'il n'avait pas encore. Un soir, alors que Cherie priait, elle a reçu la visite de son fils à naître, Ryan. Elle a été impressionnée par son excitation et son exubérance. Il essayait d'être calme et digne mais ne pouvait pas cacher une énergie palpitante. Il lui dit qu'il venait de terminer sa formation et que Nathan (son frère, un peu plus âgé que lui) avait été son tuteur jusqu'à ce qu'il doive partir pour la terre. Ryan était très préoccupé par le fait qu'il ne serait pas en mesure de compléter la formation dont il avait besoin avant de venir sur terre, mais son instruction et sa préparation avaient été prises en charge par un autre être angélique. Avec ses dernières instructions, Ryan était maintenant prêt à venir. Il est évident pour ceux qui ont été autorisés à entrevoir l'existence prémortelle que l'accent est mis sur la préparation des esprits pour la vie terrestre et qu'un nombre incalculable de personnes sont évidemment impliqués dans cette entreprise.

Escorter les esprits jusqu'à la terre

Venir sur terre n'est pas une expérience solitaire. Discutée en détail dans le chapitre six, les anges escortes sont assignés à chaque esprit pour s'assurer que l'esprit traversera indemne ce qui est apparemment une sombre région occupée par des êtres malveillants.

Surveiller ceux qui sont sur terre

Quand les êtres sont escortés vers la terre, on leur donne l'assurance que s'ils demandent de l'aide et des conseils, ils la recevront dans la mesure du possible. Des anges gardiens veillent sur ceux qui vivent sur terre, pour que le réconfort leur soit donné quand on ils en ont besoin, quand les épreuves et l'adversité semblent accablantes. Cette aide dépend évidemment du fait que ce qui est demandé soit en harmonie avec les objectifs célestes et n'interfère pas avec les missions terrestres des autres.

Escorter les esprits à la maison

Le Dr Kubler-Ross dit qu'il y a deux préoccupations majeures qui hantent les parents dont les enfants ont été assassinés ou qui sont morts par mésaventure. Leur première préoccupation est la douleur que l'enfant a pu avoir à souffrir et la seconde préoccupation est que personne n'était avec l'enfant quand il est mort.

Le Dr Kubler-Ross a travaillé avec des milliers de mourants, y compris des enfants, et a découvert qu'au moment de l'accident, la mort, la douleur n'est pas un problème significatif et qu'il n'y a personne, en particulier un enfant, qui soit seul lorsqu'il fait un pas à travers la porte que nous appelons la mort.

Les intervenants en soins palliatifs ont signalé qu'à mesure que leurs patients approchent de la mort, ils commencent souvent à bavarder avec des parents, des amis ou des êtres angéliques invisibles qui semblent se rassembler pour les escorter à la maison. Leurs visages s'illuminent littéralement et beaucoup deviennent très animés. Ils disent souvent des phrases telles que « J'arrive ! Je viens » ou « Oh ! comme c'est beau ! » Souvent, ils se dirigent vers quelque chose ou quelqu'un avant de mourir. Il est évident que nous ne partons pas, dans ce monde, seuls et que nous ne sommes pas laissés seuls.

Tenue de registres

Il semblerait que des documents détaillés soient conservés au ciel, comme en témoignent les récits suivants.

Au cours de son expérience de mort imminente Janette W. a vu sa fille mort-née debout près d'un grand groupe de personnes. Dans ses mains, elle tenait ce qui semblait être un bloc-notes sur lequel elle semblait garder la trace de ceux qui allaient et venaient de la terre.

Au cours de son expérience de mort imminente, George Ritchie a vu de nombreuses personnes dans une grande salle travaillant sur des machines à l'aspect étrange et Harriet a également vu une grande salle remplie de personnes travaillant sur ce qu'on lui a dit être des dossiers de sa famille.

Travailler

George Ritchie, au cours de sa visite à la ville céleste, a découvert qu'elle était divisée en plusieurs lieux ayant chacun un but spécifique. Par exemple, il a observé un endroit où l'on créait de la musique raffinée, un deuxième lieu où étaient stockés les grands livres et écrits de l'univers, et un troisième lieu où les laboratoires étaient remplis de personnes se concentrant sur les problèmes auxquels sont confrontés ceux qui vivent sur terre.

Servir au sein des conseils

Il n'était pas inhabituel qu'au cours de leur expérience de mort imminente, on leur dise que ce n'était pas le moment de mourir ou qu'ils n'avaient pas encore terminé leur mission sur terre et qu'ils ne pouvaient donc pas rester. Mais dans certains cas, des personnes décédées ne voulaient pas rester et ont demandé à être autorisées à retourner sur terre.

Un jeune père s'est présenté devant un conseil au ciel et a supplié de pouvoir retourner aider sa femme à élever leur jeune famille. Pendant que sa demande était examinée, on lui a dit d'attendre à l'extérieur de la salle. Il a été informé par la suite que sa demande avait été acceptée.

Il est évident que les décisions ne sont pas prises à la légère, peut-être parce qu'elles ont des implications pour ceux qui sont déjà sur la terre, pour ceux qui doivent encore naître ou pour ceux qui sont retournés au ciel. Elles ne sont pas non plus faites dans tous les cas par un seul « juge » mais par des groupes d'individus en conseils. C'est le cas de Kathleen, qui s'est retrouvée devant un groupe de gens qu'elle a découvert être ses ancêtres et qui délibéraient entre eux pour savoir si elle devait continuer sa vie sur terre.

Relations

Il n'y a aucun moyen de déterminer combien de temps nous avons vécu dans notre maison céleste avant que nous venions sur terre, mais d'après divers récits, c'était probablement très long. Au cours de cette époque, beaucoup d'entre nous ont noué des relations qui s'étendaient au-delà du ciel jusqu'à la terre. Des plans ont été faits pour devenir membre d'une famille spécifique ou pour se marier.

Parfois, les problèmes et les tensions associés à la vie quotidienne peuvent être écrasants, de sorte que le fait d'avoir d'autres enfants semble hors de question. C’est pourquoi il faut parfois une intervention divine pour aider à mettre les événements dans une perspective éternelle.

Ben était un jeune homme qui avait trois fils très actifs, très énergiques. Lui et sa femme étaient en pleine crise financière et commençaient tout juste à voir le bout du tunnel quand sa femme a découvert qu'elle était enceinte. Ben était anéanti. Les dépenses occasionnées par la venue d’un nouveau bébé les détruiraient ! Au fur et à mesure que la grossesse de sa femme progressait, Ben devenait de plus en plus découragé et déprimé.

Un jour, alors qu'il était allongé dans son lit, se sentant totalement dépassé, il a commencé à penser que tous leurs problèmes pourraient être dissipés si seulement sa femme faisait une fausse couche. Au milieu de ces sentiments sombres, il vit un jeune homme à l'air sévère, debout devant la maison. Celui-ci a pointé son doigt vers Ben et a dit : « Tu as promis ! » puis a disparu. Ben a été choqué par cette sévère réprimande. Mais il a commencé à se souvenir, il s'est souvenu qu'il avait fait une promesse à ce jeune homme comme il l'avait dit. Ben s'était engagé envers lui alors qu'il était encore dans le monde prémortel pour devenir son père. À ce moment-là, Ben s'est rendu compte que même si cette promesse ne serait pas facile à tenir, il devait le faire.

Quel réveil ! Un jeune homme regardait Ben droit dans les yeux et déclarait que Ben avait promis de lui fournir une maison sur terre. Ce n'était pas une promesse en l'air, mais une promesse sur laquelle ce jeune homme comptait.

Apparemment, il ne s'agit pas d'une situation unique. Bonnie a été également confrontée à l'esprit du bébé qu'elle portait. C'était en 1975 et Bonnie en était à son sixième mois de grossesse et a été hospitalisée pour le traitement d'un important caillot de sang. Pour attaquer le caillot de sang, ses médecins injectaient de plus en plus grosses quantités d'un fluidifiant sanguin, mais sans succès.

Un matin, elle s'est réveillée en se sentant très étourdie et léthargique. Puis, soudain, tout a changé. Elle rapporte :

« Tous les sentiments étranges et la douleur ont disparu. Pour mon plus grand plaisir, j'ai découvert que je n'étais plus dans mon corps, mais dans un coin de la pièce, regardant vers le bas un corps couché dans le lit que j'ai reconnu comme étant le mien. Pendant que je m'asseyais là-haut en regardant ce corps, je devenais de plus en plus dégoûtée. Je n'aimais pas son apparence ni toutes les restrictions qui l'accompagnaient. Il n'était pas possible que je revienne dans ce corps si j'avais mon mot à dire dans cette affaire.

« Pendant que j’étais assise là-haut, une aide-soignante est entrée dans la pièce avec mon déjeuner. Elle a posé le plateau sur ma table de chevet et est partie sans dire un mot. Je me souviens d'avoir pensé que je devrais descendre et manger la nourriture, mais je ne l'ai pas fait. Une trentaine de minutes plus tard, elle est revenue et a retiré le plateau sans me regarder, sans me dire un mot.

« En la regardant partir, j'ai entendu quelqu'un me dire, non pas en mots, mais par télépathie : 'Es-tu prête à partir ?'

« Sans aucune hésitation, j'ai dit : 'Oui'. L'instant d'après, j'ai découvert que j'avais été transportée dans une lumière éblouissante. L'environnement dans lequel je me suis retrouvée semblait être davantage un environnement de connaissance que de lieu. J'ai été ravie de découvrir que toute question que j'avais obtenait immédiatement une réponse et que la profondeur et l'étendue de la réponse était totale et complète. Par exemple, si je pensais à une chemise, j'ai appris la plante spécifique dont le tissu était fait, la graine à partir de laquelle elle poussait, la souche génétique qui constituait la graine et ainsi de suite. Je savais aussi comment la teinture a été créée et comment elle a été imprimée sur le tissu, y compris chaque détail de la façon dont la machine d'impression a été fabriquée et comment elle a fonctionné. Je savais tout ce qu'il y avait à savoir au sujet de la chemise. Ce fut une expérience étonnante.

« À cette époque, j'avais deux petits garçons et l'une des choses qu'on m'a montré, c’était toutes les difficultés qu'ils connaîtraient sans moi. J'ai aussi compris ce qui constitue la tragédie et l'adversité et le fait qu’elles soient toujours accompagnées d'opportunités de croissance spirituelle. Je pouvais voir comment la vie de mes fils serait affectée par ma mort. Mais j'ai aussi bien compris que quoi qu'il arrive, leur vie, qu'elle soit bonne ou mauvaise, serait en fin de compte pour leur bien. J'ai également réalisé que près de moi il y avait mon père, qui avait vu quatre mois plus tôt, d'autres membres de la famille, et un merveilleux Être de lumière.

« L'Être de lumière m'a dit que je devais retourner dans mon corps pour compléter le travail qu'il me restait encore à faire sur terre. Son désir a été soutenu par mon père et tous les autres avec lui. L'atmosphère y était si merveilleuse, chaleureuse, paisible et aimante que j'étais déterminée à rester et je le lui ai dit. Je savais que j'avais ma liberté de choix. Il ne m'obligerait pas à y retourner si je ne le voulais pas.

« Dans le cadre de mon expérience, j'ai eu un aperçu de ma vie. J'ai vu en détail toutes les tragédies, l'adversité, les difficultés et les bénédictions que j'avais vécu et le rôle qu'elles avaient joué dans ma vie. Mais j'ai aussi vu tout ce que j'allais encore vivre et je savais avec une certitude absolue que je n'étais pas assez forte pour les endurer. L'Être de lumière m'a alors rappelé que j'avais en moi un bébé envers qui j'avais des obligations, mais même cela n'a pas réussi à surmonter ma résolution de rester.

« C'est à ce moment-là qu'ils m'ont amené mon bébé, sauf qu'il ne s'agissait pas d'un nouveau-né, mais d'un adolescent de sexe masculin. Quand nous nous sommes regardés, il a dit (d'esprit à esprit) : 'Maman, tu as promis de faire cela pour moi', et un souvenir complet m'est revenu et je savais que je l'avais fait. Cela a affaibli ma détermination à rester, car je savais que j'avais une obligation envers ce jeune homme et que je lui avais donné ma parole. En le regardant dans les yeux, j'ai accepté d'y retourner pour qu'il puisse naître. Mais j'ai dit qu'une fois qu'il serait né, je pourrais choisir de rester sur terre ou de retourner à cet endroit. Ils ont tous accepté, mon fils, l'Être de lumière, mon père et les autres êtres qui se trouvaient là.

« L'aperçu de ma vie, selon moi, pourrait me donner un avantage pour faire face aux épreuves que j'ai vu, sachant ce qu'elles étaient et quand elles se produiraient, je pensais que je pourrais éviter la plupart d'entre elles, sinon toutes. Sachant à quoi je pensais, l'Être de lumière m'a informé, Non, cela ne se passe pas comme ça. Les souvenirs des choses que tu vois ici seront bloqués lorsque tu retourneras sur la terre. Tu ne pourras pas les éviter. Tu en feras l'expérience, chacune d'entre elles, et je savais qu'il avait raison. Mais si je choisissais de ne pas rester sur terre, je les éviterais toutes, ainsi que la douleur et la souffrance qui leur sont associées. Mais, en même temps, je perdrais tout le potentiel de croissance que je pourrais obtenir d'eux. C'était clair pour moi.

« Avec cette assurance, je suis retournée dans ma chambre où je me suis retrouvée perchée dans le coin de la chambre à regarder mon corps. Ce corps avait l'air repoussant, il était mort et avait l'air horrible. J'appréhendais l'idée d'y revenir.

« Puis une aide m'a apporté mon plateau à dîner et l'a posé sur la table. Elle s'est retournée pour partir, mais ma voisine de chambre lui a crié : 'Quelqu'un devrait l'examiner. Elle n'a touché aucun de ses aliments de toute la journée. J'ai essayé de lui parler et je n'ai pas eu de réponse. Et je ne l'ai pas vue bouger depuis des heures !'

« L'aide-soignante est retournée vers le lit et a regardé mon corps. Ses yeux se sont alors écarquillés. Elle a couru au poste de l'infirmière et deux infirmières sont venues dans la chambre. Quand ils ont regardé mon corps, elles ont paniqué. Elles ont poussé mon lit hors de la chambre à coucher et ont couru vers les ascenseurs, parce qu'il n'y avait pas d'équipement de réanimation à ce niveau. Je pouvais entendre ce qu'elles disaient et ce n'était pas à propos de moi. Elles s'inquiétaient du fait qu'elles étaient sur le point de perdre leur emploi !

« Je savais où elles m'emmenaient et je pensais que les tentatives de me réanimer pourraient blesser ou même tuer mon bébé et je ne pouvais pas risquer cela. Je suis donc retournée dans mon corps pour éviter que cela n'arrive. Une des infirmières a remarqué des signes de mon retour et a dit : 'Elle est de retour !' Avant que quelqu'un ne découvre leur négligence, elles ont rapidement remis le lit dans ma chambre et ont tout repositionné.

« Bien avant la naissance de mon fils, j'avais décidé que j'allais retourner au ciel et j'ai commencé à préparer mon mari et mon médecin pour ma mort. J'ai dit à mon médecin que ce qui allait se passer, ce n'était pas de sa faute. J'ai dit à mon mari qu'il devait se remarier et choisir une femme qui serait une bonne mère pour mes trois enfants. J'ai même contacté divers amis et je leur ai demandé de rechercher une femme qui ferait une bonne mère pour mes trois jeunes garçons et une femme pour mon mari. Et chaque fois que je rencontrais une femme, je l'évaluais comme étant ou non une bonne mère. Mon mari, mon médecin et tous mes amis pensaient que j'avais perdu la raison.

« Il y a eu des complications majeures associées aux dernières semaines de ma grossesse et j’ai dû accoucher par césarienne. Mon médecin avait mis sur pied une équipe d'urgence pour traiter les problèmes graves prévus pendant la naissance de mon bébé. Mais dès que le visage de mon fils est apparu, il a commencé à crier. Toutes les personnes présentes ont poussé un soupir de soulagement. Quand j'ai su qu'il était là et qu'il allait bien, j'ai commencé à quitter mon corps. À ce moment-là, mon fils m'est apparu comme je l'avais vu trois mois plus tôt. Il m'a regardé et m'a dit : 'Maman, s'il te plaît, ne pars pas. J'ai besoin de toi.' Le voir debout devant moi et sachant à quel point il avait besoin de moi, m'a arrêté. J'étais déchiré entre deux options, retourner à la gloire du ciel ou rester sur la terre. C'était la décision la plus difficile que j'ai jamais prise. Mais je savais que je devais rester. »

Bonnie a appris que les alliances que nous faisons avec les autres dans le monde prémortel sont prises au sérieux. Elle s'était engagée avec son fils non seulement de l'avoir, mais aussi pour l'élever. Sa vie et la sienne étaient tellement imbriquées qu'elle devait regarder au-delà de ses propres désirs pour prendre en considération le besoin de ses fils. Elle aurait pu retourner au paradis. C'était son droit. Mais si elle l'avait fait, de nombreuses vies auraient été affectées négativement. Elle a découvert qu'elle avait conclu une alliance avec lui et elle a reconnu qu'elle avait l’obligation de respecter cette alliance et elle l'a fait.

Linda K. avait déjà quatre enfants et en voulait plus. Le fait qu'elle aurait pu avoir en plus semblait être confirmé quand elle sentait la présence près d’elle d'une fille qu'elle aurait encore. L'esprit féminin qu'elle ressentait près d'elle allait en effet devenir membre de sa famille, mais pas de la façon dont elle l'avait prévu. Elle raconte :

« J'attendais mon cinquième enfant, j'ai donc été très surprise lorsque j'ai donné naissance à un garçon, car j’étais absolument certaine que mon bébé serait une fille, parce que j'avais senti la présence d'une petite fille et j’ai supposé qu'elle était l'esprit de l'enfant que je portais. Mais même après la naissance de mon fils, j'ai continué à sentir sa présence.

« J'ai senti qu'elle voulait rejoindre notre famille. Je savais qu'elle s'appelait Shayna. Je voulais l'avoir, mais les complications médicales ont mis fin à ma capacité d'avoir des enfants.

« Des années plus tard, j'étais dans la salle d'accouchement lorsque ma fille aînée était sur le point d'accoucher de son premier enfant. Alors qu'elle a donné naissance à une petite fille, j'ai soudainement vu le visage de mon père décédé derrière le mari de ma fille. Il souriait de ce grand sourire asymétrique que j'aimais tant. Il m'a dit : « Linda, voici ta Shayna ! » Alors qu'ils posaient le bébé sur le ventre de ma fille, mon gendre s'est tourné vers moi et m'a dit : 'Maman, sais-tu comment nous allons l'appeler  ?' J'ai dit : 'Oui'. Il s'est alors tourné vers sa femme et a dit, contrarié : 'Tu lui as dit ! Je pensais qu'on allait l'annoncer ensemble !' Ma fille surprise a dit : 'Non, chéri. Je ne l'ai dit à personne'. Il s'est alors tourné vers moi et m'a demandé avec scepticisme : 'Et comment allons-nous l'appeler ?'

« J'ai dit : 'Tu vas l'appeler Shayna !' Il m'a regardé, puis a regardé sa femme qui était aussi assommée que lui, puis a dit en se tournant à nouveau vers moi : 'Comment le sais-tu ?'

« L’émotion était si forte à ce moment-là que je ne pouvais rien dire. Voir mon père, décédé il y a 25 ans, a été pour moi une expérience très réconfortante et spirituelle. Quand j'ai retrouvé mes esprits, je leur ai raconté comment j’ai vu mon père et comment il a identifié le bébé et m'a dit qu'elle s'appelait Shayna.

« Cet esprit féminin a dû attendre une génération, mais, avec l'aide de son grand-père décédé, elle a rejoint la famille de son choix et a été appelée par le nom qu'elle avait choisi. »

Janice a également eu quatre enfants, mais elle pensait que ses années de procréation étaient terminées. Janice avait une soeur qui était trop soucieuse de la poursuite de sa carrière et qui pensait que les enfants constitueraient une lourde entrave pour elle. Alors elle a eu les trompes liées pour éliminer toute chance d'avoir une grossesse.

Peu de temps après, Janice a vécu une expérience particukière. Elle rapporte :

« Un soir, alors que je m'apprêtais à m'endormir, deux esprits adultes, un jeune homme et une jeune femme, me sont apparus et m'ont dit qu'ils devaient venir dans ma famille. Ils m'ont dit qu'ils avaient d'abord été assignés à ma soeur mais, étant donné son attitude et la chirurgie qui a suivi, cela n'était plus possible. Serais-je prête à les avoir à sa place ? Je leur ai dit que je serais très heureuse de les avoir, et je l'ai fait. »

Bien qu'une visite chez le dentiste ne soit pas l'une des expériences les plus agréables pour la grande majorité des gens, peu ont eu une expérience comme celle de Steve. Steve se faisait enlever quatre dents de sagesse sous anesthésie générale lorsqu'il a eu une réaction grave. Il raconte :

« Le médecin m'avait donné quatre doses d'anesthésie, deux au début de la chirurgie, et deux plus tard quand j'ai semblé me réveiller. Je ne pesais que 60 kilos à l'époque et j'avais des problèmes de foie. J'ai appris plus tard que mon foie était lent à métaboliser les médicaments.

« J'ai senti une lumière chaude et brillante sur mon visage. C'était comme si vous fermiez les yeux lorsque vous êtes allongé sur la plage par une chaude journée d'août et que le soleil brille sur votre visage.

« J'ai senti une main sur mon épaule et je me suis tourné pour voir une femme en blanc. Elle m'a aidé à m'asseoir. Au début, je pensais qu'elle était infirmière, mais en l’observant, je pouvais voir qu'elle n'était pas une infirmière. Elle semblait être faite de lumière blanche et elle était la source de la lumière chaude et brillante que j'avais ressenti sur mon visage. J'ai regardé autour de la salle de réanimation. Il n'y avait pas de fenêtres et les lumières étaient éteintes. La femme était pieds nus et portait une longue robe blanche qui la couvrait du cou aux chevilles. Je pouvais voir les détails de ses pieds et de ses chevilles.

« Elle semblait avoir environ 27 ans, ses yeux étaient bleus et ses cheveux semblaient être d'une lumière blonde qui brillait intensément. Ses yeux bleus rayonnaient presque comme du feu, puissamment. À part les yeux, toute la lumière était blanche et dorée.

« Ses pieds et ses mains étaient d'une couleur dorée naturelle, mais sa peau n'avait pas exactement l'aspect de la peau. Elle semblait être illuminée de l'intérieur comme si elle avait un certain type d'énergie. Elle ne portait pas de maquillage, ni d'ornements dans ses cheveux. Elle avait un air très sérieux, et son expression montrait une certaine urgence.

« Elle m'a gentiment aidé à m'asseoir et ensuite m'a aidé à me lever. J'ai regardé en bas, et j'ai vu mon corps immobile allongé sur le lit. Cela m'a troublé, et j'ai commencé à me demander ce qui m'était arrivé. Elle a intercepté mes pensées et m'a dit : 'Ne t’inquiètes pas, tu n'es pas mort. Tu es plutôt vivant'. Notre conversation n'était pas faite de mots mais par télépathie. Elle a poursuivi : 'Ta respiration était devenue irrégulière. Il y avait trop d'anesthésie et ton corps était incapable de la métaboliser. Personne, là où je vis, n'est prêt à prendre des risques avec ta vie, donc je suis venue m'assurer que ta respiration est stabilisée'.

« Elle m'a attiré vers mon corps, m'a montré ma poitrine et m'a dit : 'Regarde, ton coeur bat toujours.'

« J'ai regardé et j'ai pu voir mon coeur à travers ma poitrine. J'ai regardé les différentes parties du coeur et la circulation sanguine qui était lente et un peu laborieuse. Je pouvais voir le sang se déplacer dans les artères par transparence. Elle avait du travail à faire donc elle a détourné mon attention. J'ai regardé autour de la pièce.

« Je voyais le passage par où elle était venue. Il m'est apparu comme l'entrée d'une grotte ou d'un tunnel, c'était comme si elle avait ouvert un trou dans un tunnel et l’avait traversé. Ma curiosité m'a poussé à vouloir explorer l'ouverture, mais elle m'a dit fermement : 'N'y va pas. Si tu entres par ce passage, tu ne pourras jamais revenir ici et finir ta vie, et il y a beaucoup de gens qui dépendent de toi'. Elle m'a montré des images de quatre enfants qui allaient naître de moi - ma future famille - et une image de ma famille avant sa naissance.

« Cette femme était très puissante, aux multiples facettes, avec une forte présence et qui avait une très grande enveloppe d'énergie autour d'elle. Elle s'est approchée de mon corps et l'a remis en ordre, la main sur ma poitrine. Elle m’a indiqué qu'elle avait travaillé dessus, pour changer le produit chimique, l'équilibre dans le sang, pour stabiliser la respiration et affaiblir l'effet de l'anesthésie. Peu de temps après, elle a dit : 'Tu vas bien maintenant. C'est l'heure pour que tu y retournes'. Elle m'a invité à m'allonger là où se trouvait mon corps, et j'ai commencé lentement en reculant vers l'arrière.

« Ma femme était dans la pièce et m'a tenu le visage entre ses mains en me voyant renaître. Elle a remarqué que je regardais au-delà d'elle et que je semblais parler à quelqu'un derrière elle.

« La lumière s'est retirée, la femme a disparu, et j'étais de retour dans mon corps, me demandant où elle allait. À l'époque de cette l'expérience, ma femme était enceinte d'environ trois mois, de notre fille aînée.

« Aujourd'hui, vingt-quatre ans plus tard, notre aînée, ressemble à la femme que j'ai vu alors que j'étais en arrêt respiratoire. Elle a le les mêmes traits du visage, les mêmes mains, les mêmes pieds, et la même personnalité. Je crois fermement qu'elle était la femme qui est venue me sauver. »

Ce qu'il y a d'unique dans l'expérience de Steve, c’est le fait qu'il ait été autorisé à voir une messagère céleste dans le processus de guérison de son corps. Il n'a pas seulement vu la guérison s’opérer, mais a entendu par sa propre fille à naître, la raison de cette guérison.

Steve est sûr que c’est sa future fille qui lui a rendu visite pour le guérir afin qu'elle puisse naître, ainsi que ses frères et soeurs. Ses paroles « Personne là où je vis n'est prêt à prendre des risques avec ta vie », révèlent que ceux qui sont au ciel sont au courant de ce qui se passe sur terre, y compris ceux qui attendent leur moment de venir sur terre.

Parfois, une intervention active d'une sorte ou d'une autre est nécessaire pour s'assurer qu'un esprit peut naître chez des parents spécifiques à un moment donné. C'est le cas de Charlène H.

Charlène H. était une femme très peu conventionnelle et libre d'esprit, qui n'hésitait pas à transgresser les stéréotypes conventionnels. Elle aimait conduire des motos, ce qui n'était pas quelque chose que les femmes faisaient couramment en 1945. Alors qu’elle était sortie avec des amis, elle a perdu le contrôle de sa moto, qui a dérapé sur l'autoroute et est entrée en collision avec une voiture à l'arrêt. Elle avait de nombreuses fractures, un poumon perforé et elle perdait beaucoup de sang. Elle a été transportée d'urgence à l'hôpital le plus proche où ils ont essayé de la soigner au mieux. Leur principale préoccupation était son poumon et le risque d'infection et de pneumonie. Les divers médicaments administrés pour son poumon et d'autres blessures ont entraîné un arrêt cardiaque. Charlène s'est alors retrouvée hors de son corps. Elle raconte :

« Je savais ce qui s'était passé. J'étais morte. J'ai regardé mon corps. Le docteur était à droite et l'infirmière à gauche et ils travaillaient frénétiquement. À l'époque je n'étais pas heureuse de ce qui se passait dans ma vie et j'étais donc parfaitement prête à partir. Je pouvais me souvenir de ma vie terrestre et de tout ce que j'avais fait, des gens que je connaissais, de ma famille, mais j'étais en paix, et c'était un sentiment incroyable. Je me suis détournée de la scène devant moi et j'ai commencé à monter. Au fur et à mesure que j'avançais, je pouvais entendre de la belle musique, et je me suis retrouvée dans un endroit d'une beauté glorieuse. Je pouvais voir toutes sortes de fleurs avec des couleurs si vives qu'elles brillaient.

« Je me réjouissais de la beauté du site magnifique quand j'ai entendu quelqu'un m'appeler par mon nom. Je me suis retournée et j'ai vu un jeune homme et je me suis instinctivement dirigée vers lui. Je n'ai pas eu à marcher pour me rapprocher de lui. Il a dit : 'Tu es arrivé trop tôt'.

« J'ai répondu : 'C'est fini pour moi'.

« Il a souri, et je sentais son amour rayonner vers moi. C'était un homme très beau et habillé d'une robe blanche. La robe avait un col en V et des manches qui descendaient aux trois quarts de ses bras. Il a dit : 'Tu dois faire demi-tour'.

« J'ai répondu : 'Je ne veux pas y retourner, je n'ai pas aimé cet endroit'.

« Il sourit de nouveau et répéta : 'Tu dois y retourner !' J'ai dit : 'Non, je ne veux pas retourner sur terre !'

« Il dit alors : 'Ta mission sur terre n'est pas encore achevée et tu dois y retourner pour la compléter'.

« Il avait un si beau sourire plein d'amour quand je l'ai regardé dans les yeux, je n'ai pas pu lui résister, alors j'ai accepté d'y retourner. Je me suis retournée et j'ai été surprise de découvrir que je pouvais voir mon corps très clairement à travers le toit de l'hôpital. Je suis descendue en passant par le toit jusqu'à ma chambre. Dès que j'y suis entrée, j'ai ressenti une douleur atroce.

« Heureusement, cela n'a duré que quelques instants. Mais le poids de mon corps physique était très pénible. Je me sentais si tendue, si pesante, si restreinte. Je me suis retrouvée à désirer ardemment la liberté que j'avais vécue quand j'étais hors de mon corps.

« Cette expérience m'a complètement changée. Je ne ressentais plus le besoin de tordre le nez de la société. Je me suis installée, je me suis mariée et j'avais une famille. Bien des années plus tard, j'étais assise sur mon canapé en train de lire quand j'ai levé les yeux. Là, devant moi, se tenait l'homme que j'avais vu pendant mon expérience de mort imminente tant d'années auparavant, le même homme beau, souriant et aimant. J'étais abasourdie ! Il avait été avec moi toutes ces années et c'est seulement maintenant que je réalisais qui il était. C'était mon fils qui m'avait renvoyé sur terre pour que je puisse terminer ma mission. Je me rends compte maintenant qu'une partie de cette mission était de devenir… sa mère. »

L'expérience de Charlène révèle des informations très fascinantes sur l'interconnexion du ciel et de la terre :

Premièrement, un esprit peut intervenir activement dans la vie de sa mère pour qu'il/elle puisse naître au bon moment.

Deuxièmement, les esprits peuvent apparaître à leurs parents potentiels en tant qu'adultes, ce qui suggère que le corps physique prend la forme du corps spirituel, étant donné que rien n'empêche son développement physique. Et troisièmement, les restrictions imposées à l'esprit par un corps physique sont profondes et frustrantes, comme l'a découvert Charlène une fois de retour dans son corps. En outre, la maternité semble être un appel divin dans le schéma éternel des choses, pas une corvée ou une punition.

Dans le prochain récit, nous rencontrons un jeune enfant, Andrew C. âgé de quatre ans. Il racontait de temps en temps à ses parents des événements auxquels il a participé avant sa naissance.

Il commençait habituellement ses différents souvenirs par « Je me souviens quand… ». Sa mère, Debra, a rapporté l’une de ces expériences :

« À une occasion, un membre de la famille élargie nous a demandé comment et où nous nous sommes rencontrés. Nous étions sur le point de lui répondre quand Andrew tout sourire s'est levé et a dit : 'Je me souviens… quand papa et maman se sont rencontrés.
Je les regardais. J'étais vraiment heureux. Je voulais qu'ils se marient pour que je puisse naître'. Il a ensuite dit à toutes les personnes présentes que je n'avais pas voulu aller au bal sans rendez-vous, mais que mes colocataires avaient insisté jusqu'à ce que j'accepte d'y aller. Andrew a décrit avec précision ce que je portais, un chandail marron et un pantalon marron clair, et comment je me tenais près de la porte parce que je voulais partir rapidement. Il a décrit la salle où nous étions, en détail, y compris l'endroit où se trouvaient les lumières et la zone où les gens dansaient.

« Il a ensuite décrit ce que Mark portait : une chemise verte et un pantalon brun clair. Il a dit que Mark regardait les filles autour de lui, mais qu'il n'a pas regardé vers l'endroit où j'étais. Andrew a dit que je ne regardais pas Mark parce que j'étais trop occupée à essayer de parler à mes amies pour que nous partions. Il a dit qu'il a fait briller un des projecteurs sur moi et un deuxième sur Mark pour que nous nous remarquions l'un l'autre. Puis, à l'aide d'expressions exagérées, il nous a montré à quoi nous ressemblions quand nous nous sommes vus et quand nous avons dansé, y compris comment nous nous sommes regardés quand nous avons fini de danser.

« Il était très fier de nous avoir aidés à nous rencontrer, nous assurant ainsi que nous tiendrions notre promesse prémortelle envers lui et les uns envers les autres. Après que tout le monde soit parti, Mark et moi avons sorti nos journaux respectifs pour vérifier, et Andrew avait raison dans tous les détails. »

Apparemment, les circonstances dans lesquelles certains couples se rencontrent et tombent amoureux ne sont pas accidentelles ou aléatoires. Certains de ceux qui sont au paradis ont un intérêt si grand à faire en sorte que des personnes spécifiques se rencontrent, se marient et, en fin de compte, leur donnent naissance, qu'ils s'activent à intervenir.

Amy C. est très heureuse de savoir que ses deux enfants à naître, William et Richard, vont être très actifs pour déterminer qui elle allait épouser :

« Quand j'ai besoin de temps pour réfléchir et me ressourcer, je vais me promener sur la plage. Un jour, j'ai marché pendant environ un mille, j'ai grimpé sur un poste de sauvetage pour observer les vagues et réfléchir. J'ai levé les yeux vers le ciel et j'ai pu sentir et voir deux garçons dont j'étais certaine qu'un jour ils seraient miens, flottant dans le ciel au loin, en se tenant la main. Je les considérais comme William et Edward.

« Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé, mais ça m'a semblé long. Ils m’ont parlé et, entre autres choses, ils m'ont dit à quel point j'étais merveilleuse, combien ils m’aimaient et qu'ils veillaient sur moi.

« Ils m'ont dit qu'ils allaient 'récupérer' mon homme, leur papa, et que je devais être patiente et avoir la foi. C'était si beau. J'étais si heureuse d'être avec eux. Ils étaient si aimants et doux. Je leur ai demandé quand nous serions ensemble. Ils m'ont dit que ce serait pour bientôt et m’ont répété que je devais être patiente et avoir la foi.

« J'ai surtout senti la présence de mes garçons pendant les six derniers mois, en particulier après que j'ai rompu avec quelqu'un avec qui j'ai vécu pendant un an et demi. Quand je me suis posé la question de savoir si la rupture était la meilleure décision, j’ai senti fortement mes garçons en particulier l'aîné, William, me dire spirituellement que mon ancien petit ami n'était pas celui qu'ils voulaient pour père. La nuit, pleurant parfois, je sentais William presque comme s'il était là avec moi, caressant mon front et mes cheveux, me réconfortant. Ces jolies petites mains m'ont dit que tout irait bien, et que j’allais m’en sortir.

« Sur un côté plus léger, je suppose que je les écoute comme des chercheurs de papa ! »

Nous savons tous que divers facteurs peuvent influencer nos choix quant aux personnes que nous épousons, mais nous n'avons peut-être jamais imaginé que de petits cupidons pas encore nés pourraient en faire partie ! Les circonstances peuvent être conçues de manière à ce que nous puissions rencontrer la « bonne personne » au « bon moment ».

Un homme a noté qu'avant de se marier, son fils à naître communiquait régulièrement avec lui. Un soir, son fils lui a dit : « Va chercher de la pizza ». Il est donc allé à la pizzeria et y a rencontré la femme qu'il a finalement épousée et qui, deux ans plus tard, a donné naissance à leur fils.

Une jeune femme a dit qu'elle avait le sentiment qu'elle devrait aller dans une boîte de nuit spécifique un soir. Pendant qu'elle regardait autour d'elle, elle a vu les images de deux garçons debout de part et d'autre d'un homme qui était assis, lui tournant le dos. Un des garçons semblait avoir environ treize ans, l'autre environ dix. Elle a su instantanément qu’elle voyait ses futurs fils et qu'elle épouserait l'homme assis entre les deux. Bien sûr, elle est maintenant la femme de cet homme, et ils ont deux fils d'environ trois ans d'écart alors que la plupart des gens seront d'accord pour dire qu'une boîte de nuit n'est pas le meilleur endroit pour trouver un conjoint.

Comme nous l'avons vu dans les chapitres précédents, nous devons tous vivre des épreuves et de l'adversité dans une certaine mesure afin d'apprendre, de grandir et de développer des dons spirituels. Beaucoup de gens croient que s'ils vivent dans l'adversité, ils sont punis. Et s'ils sont punis, ils doivent avoir fait quelque chose de mal et sont donc mauvais.

C'était l'attitude d'Angie F. Elle a vécu une vie de violence physique et émotionnelle et croyait qu'elle était mauvaise et que le monde serait meilleur si elle était morte. Elle est devenue de plus en plus déprimée. La mort était sa seule option, elle a donc tenté de se suicider.

La première chose dont elle a pris conscience est d'être en présence de son Père céleste. Elle était stupéfaite et surprise de l'amour qu'elle sentait émaner de lui étant donné qu'elle pensait qu'elle ne valait rien et qu'elle était mauvaise. C'était l'amour total, inconditionnel, et cela venait de lui. Toute sa vie, elle avait pensé qu'elle n'était pas digne d'amour, qu'elle ne méritait pas d'amour, mais ici elle était en présence de Dieu et Il l'aimait. Elle a découvert qu'elle était une fille de Dieu et qu'elle avait une mission importante à accomplir sur terre. Elle a aussi appris que toute la vie est importante et interconnectée. Elle raconte :

« J'ai appris que tout comme il y a des lois de la nature, de la physique et de la probabilité, il y a les lois de l'esprit. L'une de ces lois spirituelles est qu'il faut payer le prix de la souffrance pour tout acte de mal. On m'a montré ma vie jusqu'au jour où je me suis suicidée. Je me suis douloureusement rendu compte des souffrances que j'avais causé à ma famille et à d'autres personnes à cause de mes propres faiblesses. Et j'ai vu qu'en mettant fin à ma vie, je détruisais un réseau de liens entre les gens sur terre, peut-être en modifiant radicalement la vie de milliers de personnes. Nous sommes tous inséparablement liés et l'impact négatif d'une décision a la capacité d'être ressenti dans le monde entier.

« Mes enfants, certainement, seraient gravement blessés par mon suicide. On m'a donné un aperçu de leur avenir, non pas les événements de leur vie, mais plutôt l'énergie et le caractère que leur vie aurait dans ce cas. En abandonnant mes responsabilités terrestres, j'influencerais mes enfants, mon fils aîné en particulier, à faire des choix qui l'éloigneraient de son dessein divin. Sans moi, il pourrait bien être rendu incapable d'accomplir sa mission sur terre. La vie de mon autre fils, Jacob, était différente parce qu'il faisait déjà une mission sacrée pour Dieu. On m'a montré que je le connaissais et que je l'aimais avant ma naissance et qu'il avait choisi de venir sur terre comme mon fils. Il avait sciemment pris un risque énorme en venant me voir.

« On m'a dit que mes enfants étaient de grands et puissants esprits et que jusqu'à ce stade de ma vie, je ne les méritais pas. J'ai entrevu à quel point Dieu aime profondément mes garçons et comment j'ai contrarié la volonté sacrée de Dieu en faisant fi de leur bien-être. »

Angie a appris une leçon très importante qui s'applique à tout le monde. Nous faisons tous partie de la grande famille éternelle de Dieu. En tant que membres de la famille, nous avons de nombreuses responsabilités spécifiques qui ont été définies dans le ciel. Nous pouvons contribuer de manière positive à ce grand projet de famille éternelle ou nous pouvons nous en détourner.

Comme dans un étang, nos actions peuvent être ressenties sur de longues distances dans le temps et dans l'espace.

Angie a aussi appris que nous avons tous de la valeur, que Dieu nous aime et prend soin de nous, et que nous sommes les vrais architectes de notre vie.

L'apparition d'êtres prémortels

Ceux qui ont eu le privilège de voir des êtres prémortels ont noté qu'il n'y a pas de distinctions raciales entre eux, comme les Blancs, les Asiatiques ou les Noirs.
Évidemment, ces distinctions sont venues à cause des familles dans lesquelles les esprits naissent. Les ressemblances qui se produisent entre les membres de la famille, semblent donc aussi être une question de génétique plutôt que par la vertu de choix de relations prémortelles, ou d'alliances.

Roy M. a observé ce fait au cours de sa grande expérience de mort imminente. Il a rapporté :

« Quand j'étais au ciel, je n'ai jamais vu différentes races de personnes, seulement des êtres spirituels qui étaient remplis d'amour les uns pour les autres. Nous sommes tous de la même « race » dans le ciel. Avant que nous venions sur terre, Dieu choisit ce que sera notre race terrestre. Il prend cette décision pour notre croissance spirituelle et selon Son plan parfait.

« Sur terre, beaucoup de gens ont des préjugés et parfois même de la violence envers d'autres personnes de couleur, les pauvres, les alcooliques et les toxicomanes, ou ceux qui ont un handicap physique ou mental. Mais au ciel, c'est un grand honneur pour un esprit d'accepter une telle vie de difficultés. »

Alors, à quoi ressemble l'esprit ? La réponse est : à son Créateur – notre Père céleste – dans sa forme générale et sa ressemblance. De nombreux récits cités ici rapportent que les mères, les pères, les grands-parents, les autres membres de la famille, les frères et soeurs, les professionnels de la santé et les amis ont déclaré avoir vu l'esprit d'un enfant à naître ou celui d'un enfant qui n'a vécu que quelques secondes.

L'esprit qu'ils ont vu était celui d'un jeune adulte mature, ce à quoi le nourrisson aurait ressemblé en tant qu'adulte s'il avait vécu. D'autres, cependant, ont vu leurs enfants décédés encore enfants et sous la garde d'un être angélique ou d'un parent décédé.
Apparemment, l'esprit peut apparaître comme il le ferait à n'importe quel moment de son développement terrestre, selon les besoins de l'observateur.

Au cours du séjour de Ranelle Wallace dans l'existence prémortelle, elle a observé que les vêtements portés dans cette sphère étaient généralement blancs :

« Les vêtements que j'ai observé comprenaient de longues robes flottantes qui couvraient jusqu'aux chevilles. Les robes étaient faites d'un magnifique matériau lumineux, léger et parfois avec des paillettes d'or dans le tissage. Certains tissus avaient des reflets dorés, d'autres violets, d'autres encore une teinte rose. Il y avait la possibilité de choisir le type et la couleur des vêtements qu'on porterait. Mais le choix préféré semblait être le matériau qui rayonnait le plus de lumière. Le désir des résidents n'était pas tant de choisir des vêtements pour leur couleur en tant que telle, mais plutôt de choisir celui qui diffusait la lumière la plus pure. L'habillement était l'une des choses les moins importantes qui existaient de l'autre côté et n'était pas choisi parce qu'elle rendait une personne attrayante mais pour refléter la ressemblance à Dieu. Ni les hommes ni les femmes ne portaient de chaussures. J'ai réalisé que je ne portais pas de chaussures non plus. Je n'avais pas l'impression d'être pieds nus et je ne ressentais pas la nécessité de couvrir mes pieds. »

La plupart des témoignages sur les vêtements portés au ciel sont généralement en accord avec la description de Ranelle.

Cependant, à l'occasion, des parents décédés ont été vus portant le type de vêtements qu'ils ont porté dans leur vie terrestre, ce qui peut avoir été à des fins d'identification.

En résumé

Le monde des esprits est un lieu actif, organisé et utile où l'un des buts les plus importants semble être de préparer les esprits à venir sur terre pour y accomplir les missions assignées ou choisies. Pendant ces éternités de temps où nous étions là, nous avons formé des liens qui s'étendent au-delà du ciel et jusqu'à la mortalité. Ces liens ne s'arrêteront pas à notre mort physique, mais persisteront dans l'éternité. La naissance et la mort sont des étapes nécessaires à notre croissance éternelle et ce que nous faisons dans l'intervalle détermine la qualité de notre relation avec Dieu, l'humanité et surtout notre famille immédiate.

Étant donné le sentiment d'urgence et la préoccupation totale à l'égard des tâches importantes qui ont été observées dans le royaume céleste, on est forcé de s'interroger sur la capacité des médiums à accéder au défunt à volonté.


CHAPITRE 4Préparatifs pour la vie terrestre

Il n'y a aucun moyen de savoir combien de temps nous avons vécu dans notre maison céleste avant de venir sur terre.

Cependant, il y a des indications que cela peut avoir été très, très long. Notre objectif était de nous préparer à venir sur terre quand nous aurions accompli tout ce que nous pouvions. Nous devions alors venir sur terre pour continuer nos progrès. C'est un peu comme aller à l'université après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires. Pour la plupart d'entre nous, le voile de l'oubli masque le souvenir de notre vie prémortelle, ce qui nous permet d'agir et d'apprendre selon notre capacité et notre motivation, sans être influencés par notre vie précédente.

Aussi choquant que cela puisse paraître au vu des épreuves redoutables que nous subissons sur terre, nous avons compris au ciel l'importance de ces tests et non seulement nous les avons accepté, mais nous les avons probablement choisis.

Affectations et missions

Alors que la grande majorité des gens sur terre ne se rappelleront jamais comment leurs missions terrestres ont été déterminées ou ce qu'elles impliquent, quelques individus le savent.

Quelques aperçus de ce qui se produit avant notre arrivée sur terre nous sont fournis par quelques personnes privilégiées qui les ont reçues.

Roy M. se souvient non seulement de sa vie avant sa naissance, mais aussi de la façon dont lui et beaucoup d'autres ont reçu leurs missions et affectations terrestres. Les souvenirs de Roy sur la façon dont il a reçu la sienne ont été déclenchés par son expérience de mort imminente. Il raconte :

« J'ai été escorté jusqu'à un bâtiment où beaucoup d'êtres angéliques enseignaient à d'autres comme moi. Mes escortes m'ont emmené vers un homme et m'ont laissé à sa bienveillante attention.

« J'ai regardé autour de la pièce et j'ai découvert qu'elle était couverte d'un immense dôme lumineux. Mon instructeur nous a enseigné que nous avons tous une mission importante à accomplir sur terre et que cette mission est assignée par Dieu, qui est le père de nos esprits.

« J'ai ensuite été emmené dans une vaste pièce. Les esprits ont été escortés dans cette immense salle jusqu'à ce qu’elle soit pleine. Tout le monde avait un endroit désigné pour se reposer et attendre. J'ai été extrêmement impressionné par l'atmosphère de paix, l'ordre et l'harmonie des lieux. Je n'ai pas vu d'agitation, pas de confusion, pas d'erreurs d'orientation, ni de protestation ni de conflits d'aucune sorte.

« Nous avons fait face à un trône magnifique d'où émanait une lumière plus brillante que le soleil mais qui ne faisait pas mal aux yeux. Je savais instinctivement que c'était le trône de Dieu. Alors, plus brillante encore, une lumière est apparue devant ce trône. Un sentiment d'amour absolu émanait de cette lumière et a imprégné toute mon âme. Il n'y a pas de mots pour décrire ce que j'ai ressenti. Je savais que la lumière émanait de notre Père éternel dans les cieux. La lumière était si brillante que je ne pouvais pas le voir clairement.

« Tout ce que je pouvais voir, c'était son contour et la lumière qui émanait de lui. J'étais émerveillé en réalisant que j'étais un enfant de cet être éternel et si glorieux. Je regardais chaque mouvement qu'il faisait.

« Il a levé sa main droite qui s'étendait au-delà de l'éclat aveuglant et pointait vers quelqu'un dans la foule des esprits. Il n'avait pas à préciser qui il désignait. Nous savions tous qui était désigné. Quand Il prononça le nom de la personne, une lumière brillante a submergé le jeune homme choisi.

« Notre Père céleste a alors expliqué ce que la mission de ce jeune homme allait être sur terre.

« Quand il a fini de parler, la multitude s'est réjouie. Nous étions heureux pour notre frère. Un ange a glissé vers lui et l'a escorté hors de la pièce.

« Puis la foule est devenue très calme lorsque notre Père céleste a montré du doigt une autre personne, cette fois une jeune femme, et a prononcé son nom. Il a expliqué sa mission sur terre et, encore une fois, tout le monde s'est réjoui. C'était très clair pour toutes les personnes présentes qu'il n'y avait pas d'âmes de seconde classe et qu'il n'y avait pas de missions de seconde classe. Nous avons tous une vie divine.

« J'étais plein d'impatience et j'avais hâte de recevoir une mission assignée et le libre arbitre. Le libre arbitre est respecté dans le ciel et nous avons tous eu le droit d'accepter ou de rejeter les missions terrestres qui nous ont été assignées. Nous avons accepté nos missions parce que nous avions l'assurance divine que nous pouvions les accomplir, que nos missions correspondaient à notre capacité.

« Le talent faciliterait notre croissance éternelle et aiderait nos frères et soeurs à accomplir leurs missions. Il n'y avait pas de jalousie, seulement de la joie et de l'excitation. Il était clair pour tous que chaque esprit était un enfant de Dieu, un esprit puissant. Peu importe si la mission d'une personne semble grande ou petite par rapport aux normes de la terre. Selon les normes du ciel, toutes les missions sont importantes et grandes. Les personnes obscures, pauvres ou handicapées, ou celles qui souffrent beaucoup, peuvent être parmi les esprits les plus puissants de l'éternité et c'est pourquoi elles se qualifient pour de telles missions. L'important, c'est que chacun fasse de son mieux pour mener à bien la mission qui lui a été assignée pour sa vie terrestre, en exerçant son libre arbitre.

« Puis il me désigna et prononça mon nom et je fus englouti dans une lumière glorieuse. J'ai senti un élan de joie imprégner tout mon être quand Il a décrit ma mission pour que tous l'entendent. On m'a dit que j'avais une mission spéciale et unique à accomplir. Comme pour les deux premiers esprits, toutes les personnes présentes dans l'auditorium ont exprimé de l'excitation et de la joie pour moi.

« Puis, deux êtres angéliques sont venus et m'ont escorté jusqu'à une pièce où j'attendais d'être instruit. Pendant que j'étais assis là, d'autres âmes passaient dans la pièce, chacune avec une escorte. Je pouvais dire par leurs réactions quand ils entraient dans cette grande pièce et voyaient les êtres qui s'y trouvaient, que ces âmes revenaient tout juste de leur vie sur terre. L'expression de leurs visages exprimait la stupeur, l'émerveillement, le respect, le plaisir et la joie. Je me souviens très bien de deux personnes qui ont manifesté une joie exceptionnelle, et un grand étonnement, devant les beautés du ciel. Il était clair pour moi qu'ils avaient eu une vie terrestre inhabituelle et qu'ils étaient vraiment heureux d'être de retour à la maison. Ces rapatriés ont été conduits par des anges jusqu'à une salle à ma gauche. D'autres êtres angéliques sont venus escorter des âmes non encore nées. Ils sont sortis par un couloir à ma droite. L'endroit ressemblait à une immense gare ferroviaire, certains individus revenant de la terre et d'autres étant sur le chemin de la terre.

« J'ai également été autorisé à regarder le livre de vie qui contenait toute ma vie, y compris les choses que je ferais, les problèmes que je rencontrerais, et le rôle que l'adversité et les épreuves joueraient dans ma vie. On m'a dit que je pouvais choisir mes tests et mes épreuves sur la terre. On m'a aussi montré comment chaque épreuve et chaque test pouvait m'affecter, moi et ma vie éternelle. Dans mon enthousiasme à accomplir autant de bien et à apprendre autant que possible tandis que je serais sur la terre, j'ai choisi cinq tests majeurs. J'ai remarqué en faisant mes sélections que mes escortes semblaient préoccupés. Peu après, l'un d'entre eux m'a pris à part et m'a dit que les défis de la vie que j'avais choisi avaient été examinés et leur conclusion était que les cinq tests que j'avais sélectionné seraient trop difficiles pour moi. Individuellement, ils étaient bons et je pouvais les gérer, mais la combinaison des cinq m'empêcherait d'accomplir la mission que le Père céleste m'avait assignée.

« Ils m'ont dit que mes motivations étaient admirables, mais que je devais être plus réaliste. On m'a gentiment conseillé d'éliminer deux des tests. J'étais bien conscient des bénédictions qui accompagnaient chacun des tests, mais tenant compte de leur conseil, j'ai limité ma sélection à trois.

« L'une des questions les plus importantes que je me souviens avoir posé à mes instructeurs était de savoir si je pourrais retourner au ciel une fois que j'aurai fini ma vie terrestre. On m'a dit que cela dépendait entièrement de moi et de la façon dont j'exercerais mon libre arbitre. Puis j'ai demandé ce qu'implique le libre arbitre. On m'a dit que le libre arbitre est le droit que Dieu donne à tous ses enfants de choisir, de faire le bien ou le mal quand ils sont sur terre : aimer ou ne pas aimer ; aider les autres ou ne pas aider les autres, croire ou ne pas croire, vivre dans la lumière ou dans les ténèbres. »

Roy a appris que les missions terrestres sont assignées par Dieu et que nous avons le droit d'accepter ou de rejeter toute partie ou la totalité de la mission. Mais nous savons aussi parfaitement ce que nous avons à gagner ou à perdre par nos choix. En plus de la mission terrestre qui nous est assignée, nous avons également le droit de choisir la vie que nous vivrons et les défis auxquels nous serons confrontés. Ainsi, en collaboration avec Dieu, nous sommes conjointement auteurs de notre vie.

Elaine D. a également découvert à quel point elle a participé activement à la conception de sa vie sur terre. Son expérience de mort imminente s'est produite lorsqu'elle a souffert d'une hémorragie cérébrale massive et s'est effondrée sur un trottoir public. Elle s'est ensuite rendu compte qu'elle était escortée par des êtres angéliques :

« L'ange qui m'escortait m'a demandé : 'Aimeriez-vous vous voir avant votre naissance ?' J'ai été étonnée de la question, puisque l'idée d'une existence prémortelle ne faisait pas partie de ma philosophie religieuse, mais j'ai accepté.

« Je me suis vue assise devant ce qui ressemblait à un miroir, avec cinq anges/personnes autour de moi pour m'aider. Je prenais des décisions au sujet de ma vie, y compris le choix de mes parents et quelles épreuves émotionnelles et physiques, je vivrais. Lorsque j'ai fait mes choix, trois des anges ont exprimé un sentiment d'anxiété en disant : 'Vous choisissez une vie trop difficile'.

« Je leur ai dit : J'ai besoin de ces expériences à cause de toute la croissance qu'elles peuvent me donner. Je savais que ma vie serait remplie de beaucoup de douleur et d'adversité, mais l'apprentissage accru et la profondeur que ces épreuves donnent à l'âme sont une grande puissance protectrice. Je savais aussi combien ces expériences me prépareraient à l'éternité. »

Malgré l'enthousiasme d'Elaine à maximiser sa croissance spirituelle sur terre, ses escortes angéliques l'ont convaincue de modifier ses désirs pour ceux qu'elle pouvait gérer. Ainsi, comme les conseillers universitaires sur terre, nos conseillers spirituels nous aident à choisir les expériences qui maximiseront notre croissance spirituelle tout en ne dépassant pas nos capacités.

L'expérience de Frances G. a été déclenchée par un accident de moto. Son expérience l'a aidé à comprendre le tableau d'ensemble que comprenait son « épisode terrestre » :

« Je me suis souvenue que j'avais toujours fait partie du plan de Dieu. En présence de mon Créateur, je savais que j'étais acceptée inconditionnellement et que tout ce qu'on me demandais, c'était de faire du mieux que je pouvais pour maîtriser ce corps physique et compléter ma part du plan.

« J'ai découvert qu'avant d'en arriver là, nous avons existé comme de magnifiques êtres de lumière. Nous vivions dans un vaste univers sans restrictions. Puis, un jour, lors d'une assemblée, nous avons été informés qu'il y avait un plan pour nous permettre de grandir. On nous a demandé si nous étions volontaires.

« La condition était que nous devions prendre un corps physique. C'était nouveau pour nous. Il nous a été expliqué que pendant que nous serions sur terre, nous aurions certains plaisirs avec ces corps que nous ne pouvions pas avoir dans le monde des esprits. On nous a informés qu'il y avait aussi d'autres sentiments, tels que la souffrance et la peur, qui nous étaient inconnus dans le monde des esprits. Nous devrions maîtriser et apprendre ces nouveaux sentiments. On nous a dit que nous aurions le droit de choisir nos parents biologiques et nos frères et soeurs que nous aurions sur terre. On nous a informés que nous pourrions choisir les défis et que nous aurions à relever ainsi que les leçons que nous en tirerions pour nous aider à grandir.

« À la naissance, nos souvenirs commenceraient à s'estomper jusqu'à ce que nous ayons une amnésie complète. Nous ne pourrions pas nous souvenir de qui nous étions, mais nous ne serions pas seuls. Nous naîtrions avec une étincelle de lumière de Dieu en nous, pour nous guider dans ce monde. »

Roy et Frances ont découvert que notre mission générale sur terre est assignée par Dieu, mais que nous sommes intimement impliqués dans les types de vie que nous vivons sur terre. Nous avons tous le don du libre arbitre. Nous pouvons choisir de réaliser notre mission assignée par Dieu, en tout, en partie ou pas du tout. C'est notre choix, mais si nous négligeons de faire ce que nous avions prévu, nous perdrions aussi les bénédictions qui accompagnaient cet aspect de la mission.

Kathleen P. a appris, alors qu'elle était dans la vie prémortelle, qu'elle avait pris des engagements sérieux avec sa famille élargie, qu'ils prenaient très au sérieux. Cette prise de conscience a vu le jour à la suite d'une crise médicale majeure avec des complications :

« Pendant mon accouchement, de graves complications ont eu pour résultat que j'ai été déclarée cliniquement morte. J'ai quitté mon corps et je me suis retrouvée dans un endroit rempli de membres décédés de ma famille. Assis sur une chaise à dossier haut ressemblant à un trône, il y avait une personne que je savais intuitivement très importante dans le domaine spirituel. Toute cette assemblée semblait être là pour juger de mes capacités.

« À ma gauche se tenait mon grand-père. Je ne l'avais jamais connu. Sur mon côté droit se trouvait ma grand-mère qui était décédée trois mois plus tôt. D'après ce que j'ai compris, le test visait à déterminer si je devais continuer dans cette vie. Mon grand-père pensait que je n'allais probablement pas accomplir la mission qui m'avait été assignée et qu'ils devraient choisir quelqu'un d'autre. Apparemment, je n'étais pas assez forte pour accomplir ce que j'étais censée faire.

« Ma grand-mère a pris ma défense et a dit qu'elle pensait que je le ferais, et qu'on devrait me donner la chance de prouver que je pourrais le faire. On m'a donné la chance de revenir à la vie et bien qu'on ne m'ait pas dit précisément la mission que je devais accomplir, je sais sans aucun doute que c'est très important pour ma famille au paradis. »

Ce qui est intéressant ici, c'est le fait qu'avant que Kathleen quitte le ciel, elle avait accepté, dans le cadre de sa mission, de faire un travail important pour sa famille qui ne pouvait être fait que sur terre.

Elle était la clé pour atteindre ces objectifs et si elle ne voulait pas ou ne pouvait pas les atteindre, il faudrait envoyer quelqu'un d'autre. Ainsi, les missions ne semblent pas être uniquement pour la croissance spirituelle d'un individu spécifique mais aussi pour le bien des autres dans le royaume des esprits.

L'adversité

Angie F. a vécu tant d'expériences, d'abus et d'adversité qu'elle a ressenti que sa vie n'avait pas de sens et que ce serait mieux si elle mourait. Alors un jour elle s'est suicidée. Alors qu'elle s'enfonçait dans l'océan, son esprit a quitté son corps. Elle est finalement entrée dans un royaume d'une beauté indescriptible, où sa compréhension s'est élargie :

« J'avais été la marionnette de Satan. Alors qu’il y a de nettes oppositions- la lumière et les ténèbres, - la vérité et la tromperie-, - l'amour et la haine - il y a aussi une myriade de possibilités entre ces deux extrêmes, des contorsions et des distorsions de la vérité qui sont faites de ténèbres. L'amour est la chose la plus importante, et nous venons dans ce monde pour apprendre. Pourtant Satan a tordu cette simple vérité pour me persuader d'accomplir un acte terrible de ténèbres au nom de l'amour pour mon mari et mes enfants.
Comment pouvait-il s'agir d'amour, alors qu'il s'agissait avant tout d'un geste qui m'a poussé à les quitter, sans jamais considérer pleinement comment cela pourrait les affecter de découvrir mon cadavre ?

« Le suicide a été l'acte le plus affreux dont j'aurais pu être capable. C'était un acte de vanité, né de la croyance que je ne pouvais m'ouvrir à personne, que je devais résoudre mes problèmes par moi-même. Ce sont les mensonges de Satan.

« Dieu nous aime et nous appelle, mais Il ne nous forcera pas à choisir la lumière. J'ai vu que je n'étais pas obligée de venir sur terre. Je pouvais voir qu'avant ma naissance, je savais à quoi j'allais devoir faire face, et qu'avec Dieu, j'avais co-écrit le cours de ma vie.
Je savais que la confusion et le chagrin m'accompagneraient. J'ai choisi mes parents et même plusieurs de mes amis avant de venir sur terre. L'option d'avoir une vie plus facile sur terre a toujours été la mienne, mais je me suis portée volontaire pour cette mission, et j'ai fait des sacrifices, parce que j'aimais ceux qui allaient devenir ma famille et je voulais être avec eux. Je savais à quoi m'attendre, et j'ai quand même choisi de venir. Nous faisons tous des choix. J'ai aussi réalisé que même quand je sentais que j'étais bien au-delà du contact avec Dieu, Il m'avait envoyé de l'aide. »

En plus de découvrir qu'elle était co-auteur avec Dieu du scénario de sa vie, Angie a découvert que mettre fin délibérément à sa vie était vain. C'était vain parce qu'elle ne serait pas capable de tendre la main aux autres, y compris à Dieu pour obtenir de l'aide, et c'était égoïste parce qu'elle n'a pas considéré ce que son acte pourrait infliger à d'autres.

DeLynn (ce n'est pas son vrai nom) avait passé toute sa vie affligé d’une fibrose kystique. Il n'avait jamais aspiré une bouffée d'air sans douleur, et il avait toujours eu des problèmes médicaux. Alors qu'il était à l'hôpital pour subir une intervention chirurgicale majeure, DeLynn est décédé. La chose qui l’a sidéré, c’était d'être libéré de la douleur. Pendant un certain temps, il est resté là, à respirer. Ce fut une expérience glorieuse !

C'était fantastique de pouvoir respirer sans douleur fulgurante. Il n'avait pas réalisé à quel point son corps avait été constamment soumis à des douleurs jusqu'à ce qu'il ait disparu (l'histoire de DeLynn est examinée en détail au chapitre 12 – Pourquoi les handicaps ?) Il a demandé à ses hôtes angéliques pourquoi il avait été maudit avec une telle affliction. Il raconte :

« En posant la question, je me suis retrouvé dans une salle de classe au ciel bien avant ma naissance. L'instructeur expliquait la croissance accrue et les progrès que nous ferions sur terre en acceptant certaines maladies. Sur le tableau, il y avait une liste de maladies.
Quand l'instructeur a présenté la maladie 'Fibrose kystique', il a expliqué comment elle pourrait accélérer la croissance personnelle. Il a ensuite demandé si quelqu'un s'intéressait à cette maladie en assumant la fibrose kystique avec toutes ses implications.
Alors, j'ai levé la main et je me suis porté volontaire. J'ai réalisé que, d'un point de vue éternel, c'était une bénédiction, une opportunité, donnée dans la sagesse de notre Père céleste. »

DeLynn est retourné à son corps, mais en homme changé. Il était encore affligé par la maladie, mais il n’en parlait plus comme une punition ou une malédiction. Il savait qu'il avait accepté cela en tant que partie importante de l'expérience de sa vie, et à partir de ce moment, il a essayé de tirer des leçons de sa maladie.

Au cours de son expérience de mort imminente Betty Eadie a aussi appris le vrai rôle de l'adversité. Elle raconte :

« Mes escortes m'ont emmenée à un endroit où beaucoup d'esprits étaient préparés pour la vie sur la terre. C'étaient des esprits adultes, je n'ai vu aucun esprit d'enfant pendant toute mon expérience. J'ai vu à quel point ces esprits étaient désireux de venir sur terre.

« Ils ont considéré la vie comme une école où ils pourraient apprendre beaucoup de choses et développer les attributs qui leur manquaient. On m'a dit que nous avions tous souhaité venir ici, que nous avions choisi nombre de nos faiblesses et de situations difficiles dans notre vie afin que nous puissions grandir. J'ai aussi compris que parfois, on nous a donné des faiblesses qui seraient pour notre bien. »

Ce qui compte, ce n'est pas combien de temps, ni dans quelles conditions nous vivons sur terre, mais comment nous vivons dans des circonstances particulières, ce que nous apprenons de nos expériences et comment nous utilisons ce que nous apprenons pour aider les autres.

S'engager avec Dieu

Au cours de son expérience de mort imminente, Ranelle Wallace a également vu à quel point elle avait été impliquée dans la planification de sa vie mortelle. Elle avait promis d'aider les autres dans le ciel à réussir sur la terre, et ils s'étaient à leur tour engagés à l'aider. De plus, son Père céleste lui promit qu'à aucun moment elle ne serait complètement seule. Quand elle aurait besoin d'aide, il lui ferait savoir ce qu'elle devait faire. Elle rapporte :

« Quand j'ai su que je devais venir sur terre pour pouvoir progresser, j'ai exprimé le désir de rencontrer Dieu. J'ai été amenée à lui par mes escortes et une fois que j'ai été en sa présence, je lui ai dit que j'étais prête à commencer ma vie sur terre.

« Il m'a demandé d'avancer ma main droite et de confirmer que c'était mon désir d'aller sur terre et pendant que j'y serais, d'utiliser mes talents au service de l'humanité du mieux que je pourrais pour mener à bien ma mission.

« Je l'ai fait de mon plein gré et sans réserve. L'endroit où moi et d'autres avons fait ces alliances était un endroit d'une grande beauté. Les murs étaient faits de cristal qui reflètaient une lumière blanche très brillante. Devant moi, il y avait une barre d'or pur et une place carrée où je me tenais, moi et d'autres personnes, lorsque j'ai conclu une alliance avec notre Père céleste. Dans mon cas, il m'a demandé si j'avais passé en revue mes affectations terrestres et si j'avais compris les conséquences des missions que j'avais acceptées et les risques impliqués. J'ai répondu que j'y avais réfléchi, que j'avais fait des recherches détaillées sur chaque aspect de mes affectations, leurs conséquences et leurs bénédictions, et que j'étais prête à assumer mes missions.

« Derrière lui se trouvaient d'autres êtres suprêmes, dont j'ai supposé qu'ils étaient des témoins. Une fois que j'ai confirmé que j'étais prête, il m'a de nouveau fait mettre mon bras devant moi, m'a appelé par mon nom, et m'a demandé de répéter ce que j'avais promis de faire. Je me souviens d'avoir regardé le groupe et j'ai vu que toutes les autres personnes présentes levaient aussi le bras pour me soutenir dans mes missions. Je me suis sentie dépassée, non seulement par leur amour et leur soutien, mais à quel point mes diverses missions étaient importantes. En pensant à ce formidable élan de soutien, je me suis souvenue de tout le travail qui avait été fait pour en arriver là. Je me suis souvenue d'avoir choisi chaque affectation, la façon dont elle se déroulerait et m'aiderait à progresser, à aller de l'avant dans les éternités. Une fois que j'ai fait cela, il m'a dit : 'C'est bien'. On m'a dit que tous les esprits sont amenés devant le Père céleste juste avant qu'ils naissent pour vivre cette expérience.

« J'ai appris que ceux avec qui nous avons tissé des liens étroits dans le royaume prémortel sont aussi ceux avec lesquels nous serons étroitement liés sur terre. Nous avons compris ces implications et les responsabilités que cela représentait pour chacun d'entre nous sur terre.

« Dans mon cas, j'étais présente avec mes enfants et petits-enfants lorsqu'ils ont accepté leurs affectations. J'étais l'un de leurs témoins et je me suis engagée auprès d'eux à donner mon soutien. Pour ce faire, je dois vivre selon les alliances que j'ai faites devant Dieu et mes témoins. »

L'expérience de Ranelle illustre à quel point chacun de nous a été préparé et a participé à la prise de décisions relatives à ses activités et à sa vie future sur terre. Il nous faut prendre conscience que les générations des familles sont entrelacées.

Dire au revoir

Un certain nombre de personnes interrogées ont rapporté qu'au cours de leur expérience de mort imminente, ils ont été témoins de leur préparation à venir sur terre. Avant leur départ, les membres de leur famille qui étaient déjà allés sur terre les ont rencontrés. Voici quelques exemples parmi les plus intrigants :

Jodi S. connaissait bien son grand-père qui était mort bien avant qu'elle ne soit née. Elle raconte :

« Je me souviens du jour où je me suis assise sur les genoux de mon grand-père et je lui ai demandé si je pouvais naître moi aussi et aller sur terre. Mon plus jeune son frère s'est alors réveillé et a dit qu'il voulait être le prochain. Mon grand-père nous a regardé tous les deux et nous a dit que j'allais être la prochaine et que mon frère suivrait.

« Je me souviens du jour où je suis partie. J'ai serré dans mes bras mon grand-père et je pleurais parce que je l'aimais et qu'il me manquerait. Puis j'étais en route.

« La chose dont je me souviens ensuite, c'est d'avoir été tenue par le docteur pour me montrer à ma mère. »

L'expérience de Lanae C. avec sa grand-mère était similaire. Elle rapporte :

« Juste avant de partir pour la terre, je discutais avec ma grand-mère. Elle m'a dit : 'Je te reverrai très bientôt'. On s'est embrassé et je suis partie.

« La chose suivante dont je me souviens, c'est le docteur qui me tenait et qui dit à ma mère : 'Vous avez une petite fille !' »

Les souvenirs de Monica W. et de ses derniers instants au paradis concernent aussi sa grand-mère. Elle raconte :

« En vieillissant, au lieu de douter, je suis devenue de plus en plus convaincue que j'avais vraiment le souvenir d'une vie avant de venir sur cette terre. Il y avait trop de détails. Je me souviens m'être assise sur un siège à bascule avec ma grand-mère. C'était dans une grande chambre blanche. Il n'y avait pas de murs que je pouvais voir, mais j'étais consciente qu’ils étaient là. Je me souviens aussi que je n'étais pas une adulte. J'étais ce que je considérais comme un esprit de bébé. Je n'étais pas encore née, mais j'existais au ciel.

« Je sais que ma grand-mère me parlait de ma vie et de certaines décisions importantes que j'allais devoir prendre. Elle essayait de me donner des conseils pour me rendre la vie un peu plus facile. Ça a marché. Je sais depuis mon plus jeune âge que j'ai plus de sagesse que mon âge lorsqu'il s'agit de prendre certaines décisions. »

Il semble naturel que ceux qui sont déjà allés sur terre veuillent partager leurs connaissances et leur expérience avec ceux qui sont sur le point de partir pour la terre. Des encouragements sont donnés, des paroles sont échangées, avec amour et soutien. Ce qui est particulièrement surprenant, c'est que Jodi et Lanae se souviennent de leur naissance.

En résumé

Notre vie sur terre fait partie d'un tableau beaucoup plus vaste que ce que nous voyons. Chaque personne née sur terre s’est vue attribuer un but divin, une mission à accomplir. Cette mission nous a été donnée par notre Père Éternel, et c'est notre choix d'accepter ou de refuser. Il semble aussi que chaque personne choisit plusieurs, si ce n'est pas toutes les épreuves vécues sur terre.

Alors que nous étions des esprits prémortels, nous pouvions voir la croissance spirituelle qui accompagnerait nos choix. Il est également évident qu'une partie de ce que nous réalisons sur terre est l'accomplissement des engagements que nous avons pris dans l'existence préterrestre.

Toute vie, quelle que soit sa durée ou sa qualité, a un but. Nos vie ne sont pas comme un jeu de cartes distribuées de façon capricieuse, ou au hasard, mais elles font partie d’un plan soigneusement conçu pour atteindre des buts bien définis et éternels.


CHAPITRE 5 — La mission commence

Une fois qu'une mission terrestre a été assignée et que l'instruction a été donnée, les esprits vivants dans la pré-mortalité sont prêts à venir sur terre. Cependant, certains parents ne placent pas le fait d'avoir des enfants comme une priorité très élevée, de sorte qu'une intervention céleste peut se produire si des êtres spirituels doivent commencer leur expérience mortelle au bon moment.

Contacts avec les parents potentiels

Amy T. était impatiente de fonder sa famille, mais Mark, son mari ne l'était pas. Tout cela a changé un matin d'été tranquille. Récemment diplômé de l'université, Mark a été d’emblée face aux défis d'une nouvelle carrière, tout en remboursant ses prêts étudiants et en se préparant à acheter leur première maison. Malgré les désirs de sa femme, il ne se sentait pas prêt pour les responsabilités familiales.

Mark et Amy passaient le week-end dans un petit chalet en montagne. C'était tôt le samedi matin et Mark était couché dans son lit, écoutant la symphonie de la nature, le vent murmurant à travers les branches des arbres, accompagné du bruit de l’eau d’un ruisseau voisin. L'air pur au parfum de pin était un délice pour les sens. Il était allongé là, pensant : « Que pourrais-je avoir de mieux que cela ? Une jolie femme, un travail agréable, et ce cadre magnifique. »

Tandis qu'il regardait les ombres qui jouaient sur les murs du chalet, il a senti une présence à ses côtés. Jetant un coup d'oeil à sa gauche, il fut surpris de voir une petite fille avec de longs cheveux blonds et de beaux yeux bleu clair. Dans le creux de son bras gauche, elle tenait une poupée. Tout en regardant Mark, l'enfant caressait un ruban rose noué autour du cou de la poupée. Enfin, elle dit : « Papa, il est temps pour moi de venir à toi et je dois venir maintenant. »

L'urgence de son message était évidente, puis elle s'est évanouie. Pendant un certain temps, Mark a réfléchi à la belle petite fille et à son message. Enfin, il donna un coup de coude à sa femme et lui dit ce qu'il avait vu. Sa réponse a été : « Il était temps ! »

Environ un an plus tard, Amy a donné naissance à une petite fille. Bien que Mark et Amy ont les cheveux et les yeux foncés, leur fille a les cheveux blonds et les yeux bleu clair et elle caresse habituellement le ruban rose autour du cou de sa poupée préférée.

Cet enfant, comme bien d'autres, est apparue à l'un ou l'autre de leurs parents, non pas comme de minuscules bébés, mais comme d'adorables petits enfants, à un âge qui plairait le plus à leurs parents visés. Dans le cas de Mark, l'enfant était non seulement très mignonne, mais elle leur a dit qu'elle voulait et devait naître maintenant, chez eux.

Dans le récit suivant, Irène D. avait décidé de ne plus avoir d'enfants quand quelque chose est arrivé pour qu'elle repense à sa décision. Irène se souvient du moment où c'est arrivé :

« Notre quatrième enfant avait moins d'un an et j'avais décidé que notre famille était complète. En fait, j'étais assez catégorique sur le fait de ne pas avoir un autre bébé.

« Puis j'ai vu une pièce de théâtre qui m'a poussée à m’interroger si j'aurais pu accepter d'apporter d'autres esprits dans notre foyer. Que se passerait-il s'ils m'attendaient maintenant, s'ils étaient angoissés par ma décision et s'ils devaient aller voir quelqu'un d'autre ? Je ne pourrais jamais faire face à mon Père céleste ou à ces esprits dans l'au-delà si tel était le cas.

« Même si je n'étais pas prête pour un autre enfant, je ne pouvais pas laisser cette question en suspens. Donc, craignant la réponse potentielle, je me suis agenouillée et j’ai demandé à Dieu s'il y avait d’autres esprits qui attendaient pour venir chez nous.

« Quand j'ai prié, mes yeux se sont ouverts et j'ai vu le ciel. J’ai vu une charmante petite fille blonde qui est apparue ; elle était âgée d'environ neuf ans. En nous regardant l'une et l'autre, elle m'a dit que son nom était Julie. Derrière elle, mais très floue et faible, se trouvait la vision d'un petit garçon d'environ trois ans. Je ressentais quelque chose de très triste et une supplication à son sujet, mais la vision était si éphémère que je ne pouvais pas comprendre tout à fait ce que ça aurait pu être. Je me demandais si ma décision de ne pas avoir d'autres enfants - et donc lui - avaient causé sa tristesse.

« Mon esprit a changé instantanément quand j'ai vu les doux esprits des enfants qui devaient encore m'appartenir. Comme je les aimais dès cet instant et comme j'étais impatiente de les voir arriver très vite ! Mais quelle a été ma déception lorsque j'ai appris que l'heure de leur arrivée n'était pas encore venue, mais qu'elle le serait à l'avenir. Quatre ans ont passé et je commençais à avoir de sérieuses inquiétudes quand j'ai conçu finalement. Neuf mois plus tard, notre petite fille est née. Elle était blonde et belle et on l'a appelée Julie.

« Puis nous avons commencé à attendre avec impatience d'avoir le petit garçon que j'avais vu. Encore une fois, les années passèrent, et après six ans, j'ai pensé que ma vision de lui n'avait été rien de plus que le fruit de mon imagination et que je devais me faire à l’idée qu'on ne me donnerait plus d’autre enfant. Cependant, j'ai à nouveau conçu et juste avant la naissance de cet enfant, j'ai eu une autre vision.

« Je me suis retrouvée dans le monde des esprits pour ramener quelqu'un. On ne m'a pas donné de nom ou quelque autre détail, juste l’information que cette personne était supposée revenir avec moi. Je me tenais sur le seuil du monde des esprits avec ce qui semblait être des millions de personnes, tous habillés en blanc, conversant joyeusement les uns avec les autres. Je me demandais comment, dans toute cette multitude de gens, je trouverais le bon, quand un jeune homme, également vêtu de blanc et semblant être âgé de vingt ans s'adressait à moi. 'Maman ?'

« C'était lui ! Il était prêt pour sa mission sur terre et je devais le ramener avec moi. Quelques heures plus tard, notre fils est né. Celui-ci devait avoir un nom spécial, alors on l'a appelé Michael.

« Quelques jours plus tard, je le tenais dans mes bras. Il avait sa petite main serrée autour de mon doigt et ses yeux regardaient les miens avec ce qui semblait être une sagesse très ancienne. C’est alors que j'ai été transportée dans une autre vision. J'ai été emmenée dans les éternités. Les petites mains de mon fils nouveau-né étaient maintenant les mains d'un homme, adulte et glorieux. Il a tendu les mains vers l'univers vide et sombre, et partant d’eux émanaient des faisceaux et des rayons de lumière glorieuse. Dans ces rayons, un monde tournait, et au-delà, d'autres mondes… Alors, les mots me sont venus 'Oh Irène, tu ne tiens pas un bébé. Tu berces un Dieu'.

« Les mots ne peuvent exprimer l'amour, l'humilité et la gratitude d'être la mère de cet enfant, ni l'énorme responsabilité de l’enseigner, ainsi que tous mes autres enfants. Tout cela m'a fait comprendre que c'était un avenir dessiné non seulement pour lui, mais pour nous tous. »

L'expérience d'Irène avec son fils Michael était unique en ce sens qu'elle s'est rendue dans le monde des êtres prémortels pour l'emmener. Alors qu'elle y voyait l'excitation de ceux qui attendaient de commencer leurs missions terrestres, ses inquiétudes à l'égard de Michael ont été rapidement apaisées lorsqu'il est venu la voir, non pas comme l'enfant de trois ans qu'elle avait vu plus tôt mais comme un jeune homme dynamique. Elle a été autorisée à voir son potentiel éternel et à réaliser l'impressionnante responsabilité qu'elle avait assumée lorsqu'elle avait accepté d'être sa mère.

En 1913, Bertha E. avait donné naissance à treize enfants. Elle a pensé que la vie était trop difficile pour qu'elle en ait d'autres. Peu de temps après qu'elle ait pris cette décision, Bertha est devenue gravement malade. Son esprit a quitté son corps et elle s’est élevée jusqu'à un point où elle pouvait voir son corps en dessous. Sa première réaction n'était pas un choc ou de l’angoisse, mais plutôt du soulagement. Toutes les douleurs intenses qu'elle avait éprouvé avaient disparu et elle était tellement heureuse et en paix qu'elle n'avait aucun désir de retourner dans son corps.

Un être angélique est apparu et a escorté Bertha dans une grande pièce. Elle a été saluée par beaucoup de ses amis défunts et des êtres chers. Elle a ensuite été emmenée dans une autre pièce avec des enfants. De l'autre côté de la pièce, elle a vu deux petites filles qu’elle ne connaissait pas. Elles étaient si belles qu'elle ne pouvait pas détourner le regard d’elles. « Les veux-tu ? » demanda le guide. « Oui. Oh, oui », a-t-elle répondu rapidement. « Puis-je retourner à la vie terrestre et les avoir ? » « Oui », dit l'escorte. C'est la raison de cette visite, pour te permettre de les voir. Maintenant, nous devons retourner ».

Bertha est retournée à son corps, au grand soulagement de sa famille. Après s'être rétablie de sa maladie, Bertha a dit à son mari qu'elle voulait d’autres d'enfants. Bertha a effectivement eu deux autres enfants, deux filles, et elle a déclaré avec certitude qu'elles étaient les esprits qu'elle avait vus au ciel.

Dans l'expérience de Bertha, les deux esprits ne lui semblaient pas lui demander de les avoir. Elle a été emmenée dans une pièce où il y avait beaucoup d’enfants et elle a été immédiatement attirée par deux, et seulement deux d’entre eux. Elle savait qu'elle devait être leur mère.

Une autre femme nommée Amy a également découvert que les esprits ont un temps fixé pour venir sur terre, et qu'il y a des personnes spécifiques sur terre qui peuvent le mieux aider ces esprits à remplir leurs missions. Amy l'a appris en 1968 quand elle a fait un rêve très vivant. Elle rapporte :

« Je me suis retrouvée à marcher dans un endroit tranquille rempli d'enfants. Pendant que je me promenais, j'ai vu que certains enfants étaient très tristes et pleuraient parce qu'ils ne pouvaient pas naître car leurs parents avaient empêché leur naissance. C'était très pénible pour eux car ils devaient naître sur terre pour pouvoir revenir à leur maison céleste. Trois d'entre eux m'ont dit qu'ils étaient censés être mes frères et soeur mais mes parents qui étaient aussi censés être les leurs, ne les avaient pas voulus. Je me sentais très triste parce que j'étais une enfant unique.

« J'ai vu alors un garçon que je savais être le mien. Mon rêve s'est terminé. J'avais 40 ans et j'étais sûre que mes années de procréation étaient terminées. Mais peu de temps après ce rêve, j'ai découvert que j’étais enceinte. Ce fût une surprise totale. J'ai donné naissance à un garçon, celui que j'ai vu pendant mon rêve. Si je n'avais pas eu ce rêve, si je n'avais pas rencontré cet esprit et vu la déception de mes frères et de ma soeur, j'aurais pu avorter. Mon fils a été une grande joie dans ma vie. »

Amy a pu voir comment les priorités de ceux qui vivent sur terre peuvent avoir un impact sur les objectifs de ceux qui sont au ciel. Le ciel ne forcera pas ceux qui sont sur terre à avoir des enfants. Mais quand ceux qui sont sur terre refusent de les avoir, les esprits affectés sont déçus, attristés et frustrés. En fin de compte, ils pourront venir sur terre, mais pas avec ceux qui auraient pu le mieux les aider à accomplir leurs missions terrestres. Ainsi, non seulement les plans éternels sont frustrés jusqu'à un certain point lorsque les parents potentiels refusent d'avoir des enfants, mais les bénédictions et les occasions que les parents auraient pu recevoir sont perdues.

Les discussions dans la partie suivante traitent des principaux domaines de la santé et de la médecine, des problèmes qui font qu'il est peu probable que certains enfants puissent naître. Mais il arrive parfois que des interventions paradisiaques aboutissent à la conception et à la naissance de bébés normaux et en bonne santé.

Un exemple est celui de Nyla L. Elle raconte :

« Quand j'avais seize ans, j’ai développé un kyste à l'intérieur de l’ovaire, qui a provoqué une hémorragie. Le médecin traitant m’a expliqué qu'il y avait eu beaucoup de dommages à l'ovaire. Il m'a également dit que l'autre ovaire n'ovulait qu'une fois par an et que mon utérus avait basculé. En tenant compte de tous ces facteurs, il a conclu que j'avais peu de chance d’avoir un enfant.

« Ce problème ne me préoccupait pas vraiment, puisque mes aspirations à l'époque se limitaient en grande partie à l'obtention de mon permis de conduire et à la réussite des examens. Avec le temps, cependant, et surtout lorsque j'ai rencontré un jeune homme merveilleux, dont je suis tombée amoureuse et que je me suis fiancée, j'ai commencé à rêver de mariage et d'avoir des enfants. J'ai confié à mon fiancé ce que mon médecin m'avait dit. Il a été déçu mais très compréhensif et a dit que nous pourrions toujours adopter. Néanmoins, je n'avais pas complètement abandonné l'espoir d'avoir mes propres enfants.

« Alors que la date de notre mariage approchait, nous avons décidé qu'en dépit de la faible probabilité que je devienne enceinte, nous utiliserions des contraceptifs pendant au moins un an. Nous nous sommes mariés un vendredi soir et le mardi suivant au matin, j'ai commencé à me sentir très anxieuse quant à l'utilisation des contraceptifs. Cette nuit-là, j'ai fait un rêve.

« Dans le rêve, je me suis retrouvée complètement entouré de ténèbres. Soudain, une porte s'ouvre, puis apparaît une lumière intense et brillante. J'ai levé la main pour protéger mes yeux de la luminosité. Au bout d'un moment, j’ai été capable d’observer. J'ai vu ce que je présumais être trois jeunes enfants. Tous les trois semblaient être des garçons, et à cause de l’ombre, je ne pouvais pas bien les distinguer. Je me souviens avoir remarqué la forme de leur tête et la façon dont le bout de leurs oreilles dépassait. Celui du milieu était le plus grand et il tenait les mains des deux autres.

« Ensuite, j'ai remarqué que je tenais quelque chose dans ma main gauche. Je l'ai ouverte pour voir de plus près et j'ai reconnu les contraceptifs que nous utilisions. Presque au même moment, l'enfant du milieu m'a supplié : 'Non maman, s'il te plaît, ne fais pas ça !'

« Je n'ai pas vu son visage, mais je savais que c'était lui qui le disait. Instantanément, je me suis retrouvée éveillée dans notre chambre d'hôtel. J'ai réveillé mon mari, et je lui ai dit mon expérience. Nous avons décidé de ne plus utiliser les contraceptifs, et neuf mois plus tard notre premier fils est né. Il a été suivi par deux autres garçons. Chacun d'eux a de jolies petites oreilles qui dépassent un peu. Le plus âgé essaie souvent de tenir les mains de ses frères plus jeunes, ce qui les irrite. Je leur dis qu'il ne peut pas s'en empêcher parce qu'il l'a toujours fait. »

Alors que l'intervention céleste aurait pu faire échouer les contraceptifs, il était préférable que Nyla et son mari aient pris la décision d'arrêter de les utiliser.

Alaine, comme Nyla, avaient besoin de l'intervention active des êtres célestes pour que des enfants à naître puissent venir au moment prévu. Alaine, âgée de 31 ans, avait déjà deux filles. Elle n'avait également qu'un seul ovaire qui était partiellement bloqué lorsque la situation suivante s'est produite :

« Je me suis couchée un soir, mais j'ai eu des problèmes de sommeil. Finalement, mon esprit a commencé à dériver, bien que je ne dormais pas vraiment et que j’étais pleinement consciente de mon corps et de mes pensées. J'ai vu deux hommes et une femme habillés de robes blanches et lumineuses. Ils m'ont dit qu'il était temps pour moi d'avoir un autre enfant et il attendait pour venir me voir. Quand je leur ai dit que nous ne pouvions pas avoir d'autres enfants, ils m'ont montré un beau petit garçon. Je sentais plutôt que d'entendre qu'une partie de son nom devrait être Michael (ce nom venait du bébé). Ils m'ont alors dit qu'il naîtrait dans notre maison avec des gens aimants pour l'accueillir.

« J'ai pleuré parce que j'avais peur de le dire à mon mari et peur de ce que les gens penseraient. Ma famille penserait que je suis folle, sans parler de mes amis. Mon mari avait subi une vasectomie et je n'étais pas sûre qu'il veuille subir les frais et la douleur d'une nouvelle intervention, mais je savais qu'un beau petit garçon nommé Michael attendait pour se joindre à nous.

« Le lendemain matin, en sanglots, j'ai raconté à mon mari ce qui s'était passé et il m'a demandé si j'étais sûre qu'un petit garçon nous attendait. J'ai dit que je l'étais et il a accepté que la vasectomie soit inversée. Il a été opéré quelques mois plus tard, en Juillet.

« Je suis devenue enceinte en février de l'année suivante et notre fils, Michael, est né le 26 octobre 1995, la veille de mon anniversaire, à la maison, dans une piscine d'accouchement entourée d'amis aimants. Son esprit était constamment avec moi tout au long de ma grossesse. Je suis redevenue enceinte en novembre 1997, mais j'ai fait une fausse couche quelques jours avant Noël. La nuit où j'ai commencé à faire une fausse couche, j'ai eu une autre vision et on m'a dit que cette âme était très effrayée et qu'elle avait besoin de beaucoup d'encouragement avant de venir sur la terre. J'ai senti sa présence souvent avec moi et j’ai fait tout mon possible pour la rassurer. »

Un autre couple était définitivement hostile à la pensée d’avoir un autre enfant jusqu'à ce que quelque chose se produise. Daryl C. raconte ce qui s'est passé :

« En 1988, mon mari et moi avons vécu à Bangkok, en Thaïlande. À l'époque, mon mari, qui était thaïlandais, a eu une expérience qu'il a partagée avec moi. Nous avions quatre enfants, la quatrième n'ayant pas été planifiée mais néanmoins bienvenue. Cependant, j'avais un ligature des trompes à la suite de cette naissance, car mon mari et moi avions l'impression que quatre enfants, c’était assez.

« Quand mon quatrième enfant a atteint l'âge de deux ans, mon mari m'a réveillée vers 3 heures du matin, en me disant avec une voix pleine d’excitation que nous allions avoir un autre enfant. Je lui ai dit que le fait d'avoir un autre enfant n'était pas possible et qu'il avait simplement rêvé. Il a insisté sur le fait que son rêve était réel. Il m'a dit qu'un petit garçon, vêtu de vêtements traditionnels thaïlandais avec un noeud sur la tête, avait tiré sur sa tête jusqu'à ce qu'il se réveille. Surpris par le petit garçon, il lui demanda : 'Qui es-tu, petit garçon ? Pourquoi es-tu ici, au milieu de la nuit ?'

« Le petit garçon lui a dit : 'Je suis venu ici pour te dire que tu seras mon père et elle (me pointant du doigt dans mon sommeil) va être ma mère'. Mon mari a dit au petit qu'il ne serait pas possible pour lui d'être notre fils, sur quoi le petit garçon, avec les mains sur ses hanches, répondit sur un ton autoritaire, que nous étions ses parents. Mon mari lui a demandé comment il s'appelait. Le garçon a répondu qu'il s'appelait Twng, Guman Twng. Après avoir donné son nom, le petit garçon a disparu. Mon mari m'a réveillée pour me donner la nouvelle.

« Mon mari a décrit le petit garçon. Deux mois plus tard, malgré ma ligature des trompes et, à l'étonnement de mon médecin, j'ai découvert que j'étais enceinte de notre cinquième enfant, un garçon, qui a maintenant dix ans, et qui correspond tout à fait à celui que mon mari a vu au cours de cette visite nocturne. »

Certains parents ne voient pas l’enfant qui souhaite se joindre à leur famille mais ils comprennent ou sentent néanmoins qu'un esprit est prêt et veut venir à eux. Cette nouvelle peut ne pas être reçue tout d’abord avec joie, mais avec le temps, l’enfant est généralement accepté et finalement même totalement aimé et intégré. Tel était le cas de Nancy C. qui rapporte :

« Un jour, j'ai reçu un message très précis : 'Oui, un enfant de lumière vous a choisis. Tu seras sa mère, sois reconnaissante, tu es aimée. Tu es précieuse aux yeux de Dieu'.

« Une autre fois, j'étais inquiète par les énormes responsabilités associées à l'éducation d'un enfant à naître, alors il m'a parlé distinctement : 'Ne crains pas. Je viens pour t'aimer. Essuie tes larmes. Le temps est venu de mettre de côté le passé. Réjouis-toi. C'est l'occasion de se réjouir. Ma lumière éclairera ta voie aussi bien que la mienne'.

« Deux semaines plus tard, j'étais enceinte. Je ressentais nettement un sentiment de paix qui est descendu sur nous trois. »

Nancy est passée d'une personne qui ne voulait pas donner naissance ou élever un enfant, à une personne qui était prête pour tous les aspects de la maternité. Mais il a fallu un message du ciel pour qu’elle soit bien préparée.

Dans un autre cas, Joyce était une mère de famille avec deux enfants et n'avait pas l'intention d'en avoir plus. Elle faisait du camping avec Barry, son mari, et leurs enfants, Rami et Mira, âgés de dix et quatre ans :

« Le troisième jour de nos vacances, j'étais assise seule quand j'ai senti la présence distincte de quelqu'un à côté de moi. Je connaissais bien cette sensation, car la même chose m'était arrivée peu de temps avant la conception de Rami et Mira. J'ai été émerveillée par la grandeur de ce que j'ai vu. Cet être à côté de moi, que je ne pouvais pas voir avec des yeux physiques, mais que je pouvais sentir à l'intérieur, dans mon coeur. Puis le message est venu : 'Je suis ton troisième enfant et je suis prêt à être conçu'.

« C'était la dernière chose que je voulais entendre à ce moment de ma vie. Je répondis : 'Non ! Je ne veux pas tomber enceinte. Je ne veux rien de différent pour l'instant. Je veux juste me reposer'.

« Je sentais cet être qui me souriait, qui m'aimait pleinement et qui m’offrait le don de sa présence dans ma vie. 'Tu peux me concevoir dans trois semaines, dit-il, ta famille est maintenant prête pour ma présence dans votre vie'.

« 'Non', répliquai-je vivement de tout mon être. Mon esprit rationnel a fait valoir que nous étions tous les deux âgés de quarante ans, trop vieux pour avoir plus d'enfants. Rami et Mira étaient assez âgés pour nous accompagner dans nos aventures, pour séjourner chez leurs grands-parents. Barry et moi avons senti il y a longtemps que notre famille était complète et nous avions donné tous les vêtements de bébé.

« Puis j'ai senti que ce grand être génial étendait ses mains en signe de bénédiction et d’amour, apparemment amusé par ma résistance évidente. Les trois semaines suivantes ont été extrêmement difficiles, déroutantes. Nous avons quitté notre paisible emplacement de camping et filé vers l'est jusqu'à Buffalo, dans l'État de New York pendant plusieurs semaines pour des conférences et des ateliers. Tous les matins en me réveillant, je sentais la présence aimante de notre troisième enfant. Chaque matin, je m'asseyais dans la salle de bains pour méditer et je regardais mon esprit fou résister.

« Plus je résistais, plus je sentais l’amour se déverser sur moi. Cette petite âme voulait naître, naître bientôt, et naître pour moi. »

L'amour qu'elle ressentait a fait fondre la détermination de Joyce, alors que son enfant à naître se frayait un chemin dans son coeur et qu'elle acceptait l’idée de sa naissance.

Ordre de naissance

Il ressort d'un certain nombre de récits que les esprits sont très enthousiastes à l'idée de venir sur terre et de commencer la partie terrestre de leur voyage éternel.

Bien qu'il soit évident que l'ordre prévaut dans le royaume céleste, parfois des esprits de la même famille peuvent ne pas s'entendre sur la question de savoir lequel d'entre eux devrait naître le premier. J'ai rencontré plusieurs cas de ce genre.

L'un d'entre eux a été partagé par une conseillère professionnelle. Elle a fait une NDE qui a affecté sa vie entière et l'a laissée avec des capacités inhabituelles. Elle raconte :

« Mon expérience de mort imminente a ouvert mon esprit et ma sensibilité aux choses spirituelles. Je n'utilise pas mes dons spirituels comme base de mes conseils, mais ils m'aident à l'occasion.

« Par exemple, j'ai découvert que s'il y a plus d'un enfant à naître dans une famille, ce qui est courant, ils peuvent faire la queue, pour ainsi dire, en attendant leur tour de venir sur terre. Parfois, les esprits à naître sont tellement impatients de venir sur terre qu'ils tentent de passer devant leurs frères et soeurs afin de naître plus tôt. J'ai eu l’occasion de recevoir une famille où le frère et la soeur se disputaient constamment. J'ai découvert que la principale raison pour laquelle la fille était irritée contre son frère, c'est parce qu'il s'était immiscé devant elle et qu'il était né avant elle. Alors que j'essayais de résoudre leur conflit, elle a regardé son frère et a dit : 'Je me fiche de ce que tu dis, je suis plus âgée que toi.'

« 'Tu veux dire que c'était ton tour de naître et que ton frère est passé devant ?'

« 'Oui. C'est exactement ce qu'il a fait'.

« Sa mémoire était très claire, et elle ressentait encore la frustration de ne pas pouvoir venir sur terre quand elle a été programmée et cette frustration s'est prolongée et a affecté sa relation avec son frère. Au fur et à mesure qu'ils grandiront, j'espère que la mémoire s'estompera et que la concurrence entre ces deux enfants s’estompera. »

Quand on m'a parlé de ce cas, j’ai pensé qu'il était intéressant mais unique. La chaîne d'événements qui se produit juste avant de quitter la sphère prémortelle pour la terre semble impliquer une séquence ordonnée d'événements qui est davantage déterminée par d'autres que les personnes concernées. Mais apparemment le désir de venir sur terre peut être si fort que la personne peut essayer d'avancer son heure de départ prévue.

Le cas suivant est un autre exemple de ce genre et a été résolu d'une manière très particulière.

C’était en 1945, et Abby venait de se précipiter à l'hôpital pour avoir son bébé. Au cours de l'accouchement, il y eut de graves complications et Abby est morte. Elle a quitté son corps brièvement alors que son médecin essayait de la ranimer.

Elle s'est retournée et s'est retrouvée loin de l'hôpital. Elle a été emmenée dans un endroit où elle a vu son père et ses grands-parents. Ils étaient assis sur des chaises et l'ont vu mais ils ne lui ont pas parlé parce qu'il y avait devant elle un être spirituel et ils l'écoutaient attentivement. Parfois, son père et ses grands-parents acquiesçaient d'un signe de tête.

Abby était ravie de voir son père et de ressentir son amour et l'assurance qu'il allait bien.
Sur sa droite, elle a vu deux personnes dans une discussion animée. Elle pouvait voir leurs visages très clairement, une jeune fille blonde et un garçon aux cheveux noirs. Leur discussion animée portait sur lequel d'entre eux serait en mesure d'aller dans leur prochaine famille. Les deux étaient sûrs qu'ils avaient de bonnes raisons pour lesquelles ils devaient aller sur terre.

Le désaccord entre ces deux jeunes, bien que curieux, l’a distraite momentanément. Son attention a été attirée vers l'homme qui était devant elle. Il lui a raconté beaucoup de choses sur sa vie sur terre et des événements qui se produiraient dans le monde, mais c'est le fait de voir son père qui l'excitait le plus et auquel elle accordait le plus d'attention.

Quand l'homme a dit à Abby qu'elle devait retourner dans son corps, elle a résisté. Elle n'a pas voulu quitter son père et ce lieu où la joie et l'amour abondaient. Mais on lui a dit, et son père a convenu qu'elle devait retourner, son fils en bas âge avait besoin d'elle. Elle seule pouvait l'aider à accomplir sa mission sur terre. À contrecoeur, elle est retournée à son corps. Elle n'a pas beaucoup de souvenir de ce que son guide spirituel a dit mais elle s'est souvenue que les deux êtres qu'elle voyait se disputer devaient être les enfants de son fils nouveau-né, ses futurs petits-enfants.

Environ vingt-cinq ans plus tard, Abby est tombée sur deux assiettes peintes à la main représentant des visages d'enfants. L'un d'eux avait le visage de la petite fille blonde et l'autre d'un garçon aux cheveux noirs. Quand elle les a vus, elle a été très surprise parce qu'ils ressemblaient tellement aux deux êtres qui se chamaillent, et qu'elle avait vus pendant sa NDE. C’est en souvenir de cela qu’elle a acheté les assiettes et les a accroché au mur de son salon.

Entre-temps, son fils a grandi, s'est marié et a eu deux enfants, dont aucun ne ressemblait à ceux qu'elle avait vu. Son fils et sa femme voulaient une grande famille, mais après la naissance de leur deuxième enfant, sa femme ne semblait plus capable de porter un enfant à nouveau. Elle avait fait cinq fausses couches et ils ont décidé à contrecoeur que s'ils voulaient davantage d’enfants, ils devraient en adopter. Ils venaient d'entamer la procédure d'adoption d'une petite fille quand l'épouse a découvert qu'elle était enceinte. Ils ont choisi malgré tout d'aller de l'avant avec l'adoption. La naissance de leur troisième fils a coïncidé avec la naissance de leur fille adoptive.

La belle-fille d'Abby a été informée par son médecin qu'en raison de problèmes de santé, elle ne pourrait pas avoir d'autres enfants, mais Abby savait que cela ne pouvait pas être vrai parce qu'elle en avait vu deux autres. Quand Abby a parlé de son expérience à sa belle-fille, celle-ci a dit : « Je le sais, parce que j'ai les ai senti autour de moi ».

Malgré des pronostics médicaux catastrophiques, la belle-fille d’Abby est tombée enceinte et malgré de sérieux problèmes, a donné naissance à des jumeaux. Tous deux ont fait l’objet de soins intensifs et ont survécu. Le fils d'Abby a pris des photos d'eux alors qu'ils étaient âgés de trois ans et demi et les a envoyées à sa mère. Elle a alors a reconnu les deux enfants qu'elle avait vu au ciel il y a tant d'années. Leurs photos lui ont rappelé cette expérience de façon si vivante qu'il lui semblait que ça venait d'arriver. Évidemment les deux esprits n'avaient jamais résolu leur controverse au sujet de qui viendrait le premier, donc ils sont nés en même temps !

Ce récit est éclairant dans la mesure où une grand-mère a vu des petits-enfants jumeaux cinquante-cinq ans avant leur naissance et a été témoin du désir intense des enfants à commencer leur temps sur terre. Elle savait qui ils étaient, mais pas quand ils allaient naître.

Dans le récit suivant, il n'y avait pas de controverse sur l'ordre de naissance ni un manque de désir d'avoir des enfants, mais une future mère a vu neuf des enfants qu'elle allait mettre au monde, et l'ordre de leur naissance.

D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Cherie L. voulait se marier et avoir beaucoup d'enfants. Elle a eu une expérience qui l’a informée que son rêve serait accompli. Elle rapporte :

« Quand j'avais quinze ans, j'ai eu un rêve dans lequel je me suis vu assise sur un banc dans un parc avec une belle jeune femme. Nous avons parlé de beaucoup de choses importantes, mais dont je ne me souviens pas d'un seul mot, je me souviens seulement qu'elles étaient importantes. Puis elle s'est levée pour partir. Cherchant un prétexte pour qu’elle reste, j'ai déclaré : 'Je ne sais même pas qui vous êtes'.

« Elle m'a regardé et, d'un ton clair et convaincant, elle m'a dit : 'Ne le sais-tu pas ? Je suis une fille que tu n'as pas encore eue'. Après ça, elle est partie et je me suis réveillée. »

Quand Cherie est devenue une femme mûre, elle n'a jamais oublié cette expérience et a souvent pensé à ce que ce serait d'être une mère. Un jour, alors qu'elle était dans une prière fervente, elle demanda si ce serait possible de voir et de parler avec ses futurs enfants. Quand Cherie a levé les yeux de sa prière, elle a dit qu’elle était stupéfaite de voir neuf esprits entrer dans sa chambre :

« J'avais l'impression qu'il y avait plus d'enfants que les neuf, mais qu'ils étaient occupés et qu'ils ne pouvaient pas être tous présents à ce moment-là. Mais je savais aussi que le Seigneur me les montrerait plus tard. Neuf ! Quelle merveilleuse surprise et quelle bénédiction inimaginable !

« Les enfants se tenaient devant moi, ne parlant pas. Il était clair pour moi que c'était mes enfants. Il n'y avait aucun doute dans mon esprit de ce que le Seigneur et ces enfants voulaient.

« Je pouvais dire par la façon dont ils se tenaient debout quel garçon était plus âgé qu'un autre et quelle fille était plus âgée qu'une autre fille. Cependant, entre les sexes, je ne pouvais pas dire l'ordre de naissance.

« J'ai vu un garçon qui semblait être le plus âgé avec des livres d'écritures à la main, magnifique dans son attitude. J'ai été frappée par son pouvoir. Il semblait avoir environ dix-sept ans. À côté de lui se trouvait un autre garçon, également un esprit puissant et à côté de lui un autre garçon de la même stature.

« De l'autre côté de la pièce, il y avait une fille, l'aînée des filles, et elle tenait une petite fille dont je savais qu'elle serait à moi. À côté de celle-ci, il y avait une autre fille qui tenait la main d'une plus jeune fille, qui à son tour tenait la main d’un garçon de sa taille. Entre les deux groupes, était ma troisième fille, celle que j'avais vue dans mon rêve à l'âge de quinze ans.

« Mon premier enfant était un fils que nous avons nommé Marshall. Il est né prématurément et est mort peu après sa naissance. C'était le jeune homme que j’avais vu avec les Ecritures à la main. Je savais intuitivement que sa mission était de l'autre côté du voile et qu'il était engagé dans un travail important.

« Après la mort de Marshall, j'avais tellement envie d'avoir un autre bébé, mais mes médecins m'ont dit que, selon toute probabilité médicale, mes enfants à venir naîtraient de plus en plus prématurément et auraient peu de chances de survivre.

« Mais, à ce jour, j'ai dix enfants. »

L'expérience de Cherie est remarquable parce qu'elle n'a pas seulement été autorisée à voir les esprits des êtres qui devaient être ses enfants, mais elle les a vus à un moment de leur avenir à l'âge qu'ils auraient à ce moment-là.

Départ retardé

Bien qu'un esprit puisse être programmé pour venir sur terre à une heure terrestre particulière, il peut être nécessaire d'apporter des ajustements à l'horaire, à cause de circonstances inhabituelles.

Telle était le cas avec Ranelle K. Son esprit était prêt à venir sur terre, mais en raison de préoccupations et de problèmes dans la vie de sa mère biologique, ce n'était pas le bon moment pour qu'elle naisse. Ce compte-rendu est particulièrement fascinant dans la mesure où Ranelle a été capable de regarder la création du corps qu'elle allait habiter. Elle raconte :

« Je me suis trouvée dans un endroit d'une blancheur totale, en attente pour aller sur terre. Pendant que j'attendais, une femme s'approcha de moi et me dit : 'Notre Père aimerait te voir'.

« J'étais un peu perplexe parce que c'était l'heure de partir. Elle m'a fait un sourire entendu et m'a dit : Tout va bien, tu ne seras pas en retard ! Suis-moi ! Elle m'a emmené dans une autre pièce où j'ai senti la présence du Père et de son Fils Jésus-Christ, bien que je ne les ai pas vus. Notre Père céleste m'a dit que ma mère terrestre lui avait demandé que je ne vienne pas en ce moment.

« J'étais aux abois. Je lui ai demandé : 'Est-ce que cela signifie que je ne peux pas aller sur terre ?'

« Il a dit : 'Non, tout est planifié ! Tu peux choisir d'y aller maintenant'. Je savais que ma future mère et moi, avions accepté d'être ensemble sur terre et maintenant on me dit qu'elle ne veut pas de moi. J'ai demandé : 'Elle ne sait pas que je dois venir à elle ? Ne se souvient-elle pas que nous ayons accepté d'être ensemble, que je serais une bénédiction dans sa vie ?' Alors que je me tenais là, confuse et troublée, j'ai rencontré mon frère qui devait naître juste après moi. Je lui ai dit ce qui s'était passé et à quel point j'étais déçue. Il m'a dit : 'Oh, c'est bon ! Ne t’inquiète pas ! Aie la foi, tout va s'arranger !'

« Je pensais qu'il serait extrêmement contrarié car il devait venir sur la terre après moi, et si mon départ était retardé, le sien le serait aussi. Il a essayé de m'assurer que dans le dessein éternel des choses, tout s'arrangerait. Au fur et à mesure qu’il s’est éloigné, le ciel s'est ouvert et je pouvais voir ma maison terrestre. Non seulement je pouvais voir ce qui se passait, mais je ressentais aussi les émotions de ma mère.

« Ma mère avait donné naissance à sept enfants et était complètement dépassée. Elle ne pouvait pas gérer émotionnellement ou physiquement la venue d’un autre enfant à ce moment-là. Je pouvais comprendre ses sentiments. Et comme je l'aimais, je savais que je ne pouvais pas et ne devais pas ajouter aux fardeaux qui pesaient sur elle en ce moment. Je suis retourné à mon Père céleste, des larmes coulaient sur mon visage, et je lui ai dit que je voulais bien rester, ne sachant pas si je pourrais un jour aller à elle.
Mon Père qui est aux cieux m'a dit que ma décision lui a plu. Choisir de ne pas placer ses désirs au-dessus des capacités de quelqu'un d'autre, c’était une partie de notre expérience terrestre. C'est alors qu'il m'a donné une bénédiction. Il m’a dit que je n'avais pas à m'inquiéter des choix qui s'offriraient à moi, car je serais guidée vers les bons choix.

« Quand ma mère fut finalement prête à avoir un autre enfant, j'ai été escortée une fois de plus jusqu'au lieu de départ. Comme je recevais l'instruction, on m'a accordé la permission d'aller sur terre et de regarder ma conception se dérouler. Le sperme n'a pas eu à frayer son chemin dans l'ovule mais a été littéralement aspiré. J'ai observé les cellules qui commençaient à se diviser et à se multiplier. Une fois que j'ai vu que mon corps physique était en développement, je suis retournée à ma demeure céleste, pour d’ultimes préparatifs et des instructions finales. »

Ce récit est très instructif pour un certain nombre de raisons. Tout d'abord, la mère était manifestement disposée à avoir plus d'enfants, mais elle n'avait pas les capacités physiques et émotionnelles pour avoir un bébé à ce moment-là.

Réalisant cela, elle a demandé à Dieu, suppliant qu'elle ne tombe pas enceinte tout de suite, et ses prières ont été exaucées. En même temps, les plans et les désirs de Ranelle devaient être pris en considération. Dieu aurait pu lui dire ce qui avait été décidé, mais il ne l'a pas fait. Ranelle a été consultée et on lui a montré les conséquences de sa venue auprès de sa mère.

La décision de Ranelle a plu à Dieu car elle n'a pas placé ses désirs personnels au-dessus de ceux de sa mère. Une autre chose que ce récit montre, c’est que ceux qui sont au paradis ont des émotions fortes comme ce fut le cas avec les larmes de Ranelle.
Peut-être en raison de sa décision d'attendre, Ranelle a eu l'occasion d'être témoin de sa conception et du développement initial de son corps. J'ai interviewé d'autres cas où les personnes ont déclaré avoir été témoins de leurs conceptions, de sorte que ce cas n'est pas totalement unique.

Une deuxième situation où une naissance prévue a été modifiée est celle de Doug B. Au départ, Doug devait être jumeau, mais sa préoccupation pour Terri, sa future mère, l'a poussé à faire un changement. Don, le père, explique :

« Terri ne souffrait pas seulement des nausées matinales, c'était une maladie non-stop, 24 heures sur 24. Sa femme était malgré tout optimiste malgré ses malaises constants. Puis un soir, il s'est passé quelque chose. Terri, près de cinq mois plus tard, dormait dans le lit à côté de moi quand mes yeux se sont ouverts et une lumière inhabituelle dans le couloir se dirigeait vers notre chambre à coucher et grandissant en intensité. La lumière atteignit la porte en formant un conduit à travers lequel passa un jeune homme. Bien que je n’aie aucun souvenir de l'avoir déjà vu, il y avait un fort sentiment de familiarité. C'était un beau jeune homme habillé dans un costume blanc rayonnant. Il n'a pas communiqué avec des mots mais en pensées, annonçant, à mon grand étonnement, qu'il était notre futur fils.

« Notre fils à naître nous a expliqué qu'à l'origine, il devait naître en tant que jumeau de sa soeur. Cependant, lors d'un récent examen de leur mission terrestre et de l'état de santé de leur mère, il a été décidé qu'un seul des deux pourrait naître à ce moment-là. Notre futur fils m'a dit qu'il était aussi impatient que sa soeur pour venir sur terre, mais qu'il avait accepté que sa soeur vienne en premier. Il rejoindrait notre famille, mais dans quelques années. Son message délivré, il s'est effacé de ma vue, me laissant enveloppé d'un grand sentiment de paix que je n'avais pas ressenti depuis des semaines. En effet, avant sa visite, j'avais toujours eu peur de perdre ma Terri à cause de tous les problèmes qu'elle éprouvait. Mais après la visite de notre fils, je savais qu'elle irait bien.

« Je détestais déranger ma femme, car elle n'avait que très rarement une nuit de sommeil réparateur, mais ce message était trop important pour attendre. Je l'ai réveillée et j'ai dit : 'Terri, un jeune homme d’une vingtaine d’années est venu me rendre visite'. Les yeux de Terri s'élargirent instantanément. Il demanda : 'Juste ici ? Dans notre chambre ?'

« 'Oui !' Il m'a appelé papa et m'a dit que lui et sa soeur avaient parlé. Ils avaient pensé qu'ils pouvaient naître ensemble, mais ils ont appris qu'il n'était pas sage qu'ils viennent tous les deux en ce moment. Il a dit qu'il devait partir, mais sa soeur pouvait rester. Puis il a disparu'.

« Le jour suivant, au rendez-vous chez le médecin de Terri, nous avons reçu une échographie confirmant que l'un des jumeaux était décédé. Vous pouvez imaginer le chagrin qu'une telle perte aurait pu avoir sans explication. Mais que ce soit par la grâce divine ou l'insistance de notre fils à naître, on connaissait le plan. Notre médecin a été surpris à notre acceptation paisible de la nouvelle.

« Douglas n'a même pas attendu deux ans pour se joindre à notre famille. Sa naissance n'a eu lieu que dix-huit mois après sa soeur, Jenny. Dès son premier souffle, il avait l'apparence d'un jumeau de Jenny. Doug n'a pas seulement l'air identique, mais ils jouent souvent ensemble, il y a une harmonie spéciale entre eux.

« Les cheveux de Terri, mon épouse, sont marron foncé, tout comme ses yeux. Mes cheveux sont presque noirs, mes yeux bleus. Notre troisième fils est blond aux yeux bleus. Mais Jenny et Douglas ont les cheveux roux et les yeux marron foncé. Il n'y a pas de rouquins dans nos familles d'un côté ou de l'autre depuis plusieurs générations. Les gens nous demandent tout le temps si nos deux enfants roux sont des jumeaux. »

La perte d'un enfant aurait indubitablement été plus difficile pour Terri et Don sans la connaissance qu'ils ont reçu de leur fils à naître. Bien que nous ne vivions pas tous des visites éclairantes, nous pouvons concevoir de l’espoir à partir de ceux qui les reçoivent.
Nous voyons là que des événements aussi importants que la venue d’âmes éternelles qui viennent ou retournent dans notre maison céleste n'échappent pas à l'oeil vigilant de Dieu.
Dans son plan, toutes les choses concourent finalement à notre bien si nous, ses enfants, gardons la foi.

Dans ce dernier récit, l'expérience de Colette L. révèle une façon dont les plans célestes peuvent être réalisés sans empiéter sur la liberté d'action terrestre. Elle rapporte :

« Mon mari et moi avions décidé que nous n'aurions plus d'enfants parce que la famille traversait des difficultés, et aussi parce que nous avions déjà trois enfants. J'ai été déçue mais j'ai reconnu la logique du point de vue de mon mari. Ma déception est venue à cause d'une impression que j'avais eue à peu près quatre années plus tôt, que nous devions donner naissance à une autre fille. Cependant, notre décision a été prise.

« Au fur et à mesure que le temps passait, je devenais de plus en plus troublée, et j’ai fait part de mes sentiments à mon mari. Je lui ai dit que si nous n'avions pas un autre bébé, on se demanderait toujours si nous avions fait ce qu'il fallait. Mon mari est parti pour une affaire qui l'a éloigné hors du foyer pendant plusieurs semaines. Lorsqu'il est rentré chez nous, il a donné son consentement pour avoir un autre bébé.

« Au cours de son voyage, il avait senti l'esprit d'un enfant proche de lui qui l'a convaincu que nous devrions avoir un enfant de plus. Il n'a pas fallu longtemps avant que je découvre que j'étais enceinte. Je savais que le bébé allait être une petite fille. Puis j'ai commencé à avoir l'impression que j'allais avoir des jumeaux. J'ai demandé à mon gynécologue qui m'a prescrit une échographie qui a confirmé qu’il n’y avait qu'un seul foetus dans mon ventre. Néanmoins j'avais encore l'impression d'avoir des jumeaux, mais avec le temps, cette sensation s’est dissipée. Nous avions choisi le nom de Maggie Mae et nous étions impatients de sa naissance. Quand le jour béni est arrivé, j'ai été en travail pendant une très courte période. Mon gynécologue a accouché le bébé avec aisance et l'a mis en place sur mon ventre annonçant que j'avais un magnifique garçon.

« 'Un quoi ? ai-je demandé dans mon état quelque peu inconscient. Vérifiez encore une fois !' Perplexe, le gynécologue a regardé mon mari, qui m'a expliqué que j’étais en train d'expulser une fille ! Comme nous n’avions pas choisi de nom pour cet enfant précieux, nous avons parlé à la hâte des noms de garçons et nous avons choisi William Anthony.
J'ai dit à mon mari que ce nom n'est pas ce que le bébé veut. J'ai recherché dans la prière plusieurs noms d’enfants et j'en ai finalement trouvé trois. J'ai prié pour savoir comment s'appelait cet enfant. J'ai regardé ma liste et un nom semblait avoir été mis en évidence.
C'était Jacob Daniel. Daniel était le nom du grand-père de mon mari, mais il n'y avait pas de Jacob de chaque côté de la famille. Pourtant, j’ai aimé comme le nom est venu facilement.

« Curieuse quant à la signification de Jacob et n'ayant pas de livre 'baby name', j'ai utilisé mon dictionnaire biblique. La définition qu'il a donné était 'supplanter' et faisait référence à l'article de l'histoire de Jacob et Esaü dans l'Ancien Testament.

« Je ne savais pas ce qu'était un 'supplanteur', alors j'ai cherché. La définition que j'ai trouvée était 'Celui qui prend la place d'un autre'.

« Alors que je contemplais cela, l'information du royaume céleste s’écoulait dans mon esprit. Je pouvais voir ma précieuse Maggie Mae sur la « rampe de lancement  » pour ainsi dire, se préparant à venir sur terre et Jacob courir pour la rattraper avant son départ. Il l'a supplié de le laisser aller le premier parce qu'il n'aurait peut-être pas la possibilité de faire partie de notre famille si elle ne le faisait pas.

« J'ai ressenti le grand amour qu'elle avait pour son frère alors qu'elle se retirait volontiers et permettait à Jacob de passer devant elle. Cette rencontre de ces deux esprits, je le sens, explique le sentiment des jumeaux que j'ai ressenti au début de la grossesse. Je crois que Maggie est restée à proximité pendant ma grossesse.

« Deux ans et demi plus tard, j'ai découvert, à ma grande surprise, que j'étais à nouveau enceinte. Cette fois, c'était Maggie et quand elle est née, j'ai eu l'impression que je la connaissais déjà. »

Pour s'assurer qu'ils naîtraient dans de bonnes familles, deux esprits prémortels « travaillaient sur » leurs parents préférés. La mère a tissé des liens si étroits avec sa future fille, qu'elle est volontairement tombée enceinte une cinquième fois.

En résumé

Dans l'Ecclésiaste, au chapitre 3, versets 1 et 2, l'écrivain a observé qu'il y a une saison pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel, un temps pour naître et un temps pour mourir.

Les comptes rendus de ce chapitre démontrent ces observations. Pour ces êtres d'esprit dans le ciel il y a de toute évidence un temps terrestre optimal pour qu'ils naissent pour avoir toutes les chances de remplir leur mission avec succès, même si certains sont si impatients qu'ils essaient de venir plus tôt. Souvent ceux qui sont sur terre ont besoin de rappels qu'ils ont un rôle important à jouer pour que ces esprits puissent venir sur terre au moment choisi.

Pour certains parents potentiels, une voix d'amour entre en scène. Pour d’autres parents, une visite personnelle de l'enfant à naître est nécessaire. Pour d'autres encore, un bref résumé de l'aperçu du royaume céleste est la clé.

Il semble que lorsque le moment est critique, les préoccupations terrestres devraient prendre une place secondaire par rapport aux besoins célestes. En même temps, les désirs célestes doivent prendre en considération ce qui se passe sur la terre.


CHAPITRE 6Quitter la maison

Notre foyer prémortel est un lieu d'amour, de paix, de joie et d'acceptation totale et c'est le seul endroit dont nous avons l'expérience jusqu'à ce point de notre existence.

Alors, vient le temps où nous devons quitter notre maison et entrer dans un nouvel endroit qui nous mettra à l'épreuve jusqu'aux limites de nos capacités. Mais nous comprenons que ces défis doivent être vécus si nous voulons nous développer et acquérir de l’expérience. C'est donc avec des sentiments mitigés d'excitation et d'inquiétude que les esprits prémortels approchent de leur séjour sur terre.

Appréhensions à l'idée de quitter la pré-mortalité

Becky R. décrit ses sentiments alors qu'elle se préparait à partir pour la terre :

« J'avais peur à l'idée de quitter le paradis. Une femme qui me regardait accompagnée d’une trentaine de personnes est venue à mon secours. Elle avait déjà été sur terre et savait ce qui allait se passer. Elle m'a rassurée en me disant que tout irait bien. Je savais que je la connaissais depuis longtemps, avant même qu'elle ne soit allée sur terre. Elle me paraissait très proche, et je savais qu'elle m’aimait.

« Elle m'a montré ma mère terrestre et mon père qui portait un nouveau-né dans ses bras. Mon escorte angélique m'a alors promis qu'ils m'aimeraient et prendraient soin de moi. Après qu'elle m'a montré ces scènes, je me sentais mieux, je n'avais plus peur. Je savais que mon temps sur terre irait bien.

« Une femme s'approcha de moi avec le message qu'il était temps pour moi de quitter le ciel et de descendre sur terre. J'étais nerveuse, alors cette femme m'a escortée et réconfortée tout le temps, y compris lorsque je suis entrée dans le ventre de ma mère. Son réconfort s'est poursuivi tout au long de l’accouchement et pendant un certain temps après ma naissance. Non seulement je l'ai entendue, mais je l'ai vue pendant qu'elle me réconfortait. »

Roy M. était excité à l’idée de venir sur terre, mais en même temps il ne voulait pas quitter la présence aimante de son Père céleste et de ses compagnons spirituels. Il décrit ce qui s'est passé juste avant son départ pour la terre :

« Quand mon éducation prénatale était finie et que l'heure de ma naissance mortelle était venue, mon guide m'a emmené dans une très grande salle de la taille d'un stade de sport. L'intérieur était radieux et beau et semblait avoir été peint à la lumière du soleil. À l'intérieur, il y avait de grandes colonnes lumineuses qui allaient du sol jusqu'au plafond. Mon guide et moi étions les seuls dans la pièce à ce moment-là.

« Cet endroit s'appelait la salle de sortie ou salle d'attente. L'étape finale pour les jeunes esprits qui attendaient de venir sur terre. Alors que nous traversions le sol, mon guide m'a donné des instructions de dernière minute. Elle a été avec moi tout au long de ma formation et je l'aimais. Je savais que sa gentillesse me manquerait pendant que je serais sur terre.

« 'Veux-tu venir avec moi ?', demandai-je. Elle a souri et je savais qu'elle ne viendrait pas. Mais avant qu'elle ne détourne le regard, j'ai vu de l'empathie dans ses yeux, car elle connaissait l'expérience dans laquelle je m'embarquais. Mais j'ai aussi remarqué qu'elle semblait éprouver une grande joie à l’idée de ce que j'allais faire sur terre. Elle a dit très tendrement : 'Tu sais que j'ai des tâches à accomplir. Mais je viendrai voir comment tu vas tout au long de ta vie, et je te reverrai bientôt'.

« Nous avons marché jusqu'au fond de la pièce et elle s'arrêta pour attendre l'ange qui devait m’escorter sur terre. Nous avons continué à parler de l'aventure que j'allais commencer. Plus nous parlions, plus je devenais enthousiaste à l'idée d'entreprendre mon voyage. Puis, soudain, il y a eu un vent puissant, et une porte est apparue dans le mur devant nous. Un ange entra par la porte, qui disparut derrière lui aussi vite qu'elle s'était matérialisée.

« Cet ange avait des épaules larges et puissantes. La robe qu'il portait était différente de celles des autres anges. On aurait dit qu'il était fait de laine au lieu de soie. Elle était longue et couvrait jusqu'aux pieds. Mon escorte avait une apparence puissante et j'ai su que c'était un grand ange guerrier. Pourtant, en dépit de son apparence imposante, j'ai ressenti beaucoup d'amour et de tendresse qui rayonnait de lui.

« Quand mon guide a vu mon escorte, ses yeux se sont élargis avec surprise et excitation. 'Je n'arrive pas à croire qu'il est venu lui-même pour t'emmener sur la terre', répétait-elle encore alors qu’elle me conduisait vers lui. Mais elle n’a jamais prononcé son nom.

« Lorsque j'ai vu sa magnificience, j'ai été émerveillé. Il était beaucoup plus grand que mon guide. Son visage était anguleux, sa mâchoire carrée, et ses yeux étaient doux.
Les deux anges se sont parlé pendant un moment, puis l'escorte a regardé en bas et m'a demandé d'une bonne voix affirmée, mais gentille : 'Es-tu prêt à partir  ?' Le son de sa voix m'a apaisé et rassuré, et j'ai dit oui.

« Immédiatement, une autre porte est apparue dans le mur, ne révélant rien d'autre que du ciel bleu. J'ai marché et j’ai regardé vers le bas. Je pouvais voir le dessus d'un nuage de tonnerre à environ un demi-mille en dessous de nous.

« 'Nous partons tout de suite', dit le grand ange. Il m’a pris le poignet gauche, et nous avons navigué à travers la porte ouverte porté par l'énergie du même vent puissant et impétueux que j’avais entendu à son arrivée. Je me suis retourné pour regarder en arrière le guide que j'aimais tant. Elle m’a saluée et a souri avec le même sourire dont je connaissais l'expression.

« J'ai aussi vu une partie de l'extérieur du ciel en regardant en arrière. Les murs étaient recouverts de couches d'or pur, et une lumière brillait de la porte par laquelle nous étions passés. Puis j'ai vu la porte disparaître, et le ciel lui-même est devenu progressivement transparent jusqu'à ce qu'il disparaisse complètement.

« J'ai ressenti une certaine excitation pour cette aventure, mais je commençais aussi à ressentir un sentiment de séparation. Je savais que je devais partir (je voulais y aller) mais la lumière chaude du ciel, l'amour apaisant et l’influence de mon guide commençaient à me manquer. Nous sommes descendus rapidement. Quand je ne pouvais plus voir le ciel, ma maison, j’ai ressenti une certaine inquiétude.

« J'étais rempli d’émotions mélangées à mesure que nous approchions de la terre. Je me sentais triste de partir. Tout ce que je laissais derrière moi, la paix, la joie et la beauté du seul endroit que je n’ai jamais connu. Mais ce que j'avais appris de notre passage sur la terre dans les livres m'excitaient, et j'avais hâte d’y aller et de vivre l'expérience de première main que procure la vie ici-bas. Je l'attendais avec impatience comme une grande aventure, où j'ajouterais de la compréhension à la connaissance que j'avais déjà acquise en tant qu’être spirituel. Je savais que mes connaissances seraient testées et que je pourrais grandir dans ma vie, mieux comprendre toutes choses et devenir un plus grand esprit pour Dieu.

« L'amour que j'ai ressenti de la part du grand ange qui m’accompagnait m'a encouragé. Et quand il a vu mon inquiétude, il a dit : 'Regarde droit devant toi et ne regarde pas en arrière'. Je me suis rapproché de lui et j’ai fixé mon regard vers l’avant. »

La chance de venir sur terre est excitante mais il y a aussi beaucoup d'inquiétude. Roy a reçu l'assurance qu'il serait en mesure de remplir sa mission.

Dans l'affaire suivante, Melissa a vécu des sentiments similaires face à la perspective de quitter la présence de son Père céleste et d'aller sur terre. Elle raconte :

« J'ai été élevée dans la religion catholique et j'ai fréquenté l'école paroissiale pendant trois ans. Vers l'âge de huit ans, j'ai eu une expérience qui n'était pas en accord avec ce que les religieuses nous enseignaient, alors je n'ai parlé à personne de mes souvenirs d'avoir été au ciel et de me préparer à venir sur terre.

« Un soir, j'ai découvert que j'avais été transportée dans un monde céleste. J'étais calme, pas effrayée ni fatiguée, juste très paisible. Il y avait un groupe de personnes autour de moi et ils rayonnaient tous d'une lumière d’un blanc éclatant. J'ai eu du mal à voir leurs visages à cause de leur luminosité. J'ai été surprise de découvrir que j'émanais moi aussi cette lumière. Je pouvais sentir leur amour, c'était un amour inconditionnel, total, et je 'savais' que nous nous connaissions depuis un certain temps, en fait depuis très longtemps. Je n'avais jamais connu un amour pareil pendant les huit années que j'avais passé sur la terre. Je me sentais si bien que je voulais rester là pour toujours.

« Soudain, à la vitesse de la pensée, je me suis retrouvée dans un endroit très sombre mais assez réconfortant, et j'étais avec trois anges qui diffusaient aussi de la lumière et semblaient se connaître très bien. Un des anges m'a informé que j'étais sur le point de naître. En regardant vers le bas, j'ai découvert que je pouvais sentir le péché sur la terre et j’ai paniqué. Je leur ai dit que je n'irai pas. Ils m'ont dit que je n'étais pas obligé d'y aller, mais que je ne pourrais pas aller dans ma maison paradisiaque non plus. J'étais submergée par l’inquiétude et j'ai menacé de le dire à mon Père céleste. Ils m'ont rappelé qu'il ne se passe rien au ciel qui ne soit pas la volonté de notre Père. J'ai tout de suite su que c'était vrai. J'étais complètement brisée par le fait que mon Père voulait notre séparation.

« C'est alors qu'une femme s'avança. Elle était incroyablement belle et pleine de compassion. Elle me connaissait parfaitement, y compris le fait que je n'ai jamais pu tourner le dos à quelqu'un qui avait besoin de moi. Elle m'a dit que mes parents avaient besoin de moi, alors bien que la douleur de la séparation n'ait pas diminué, j'ai accepté de naître.

« Je me souviens m'être réveillée de ce rêve et y avoir longuement réfléchi. Les soeurs religieuses m'avaient enseigné que notre vie commence sur terre, mais j'ai sûrement vécu longtemps avant ma naissance. En tant que catholique, on m'a appris à prier les saints et Marie. Quand je priais, je ne me sentais jamais proche de Dieu notre Père. Il me semblait grand et effrayant. Mais maintenant j'ai découvert personnellement qu'il m'aimait et me protégerait !

« Je ressens toujours la douleur intense de la séparation, même si je comprends beaucoup les raisons pour lesquelles Dieu a pensé qu'il valait mieux que je vienne ici. J'ai aussi appris qu'en fin de compte, je dois lui faire confiance en toutes choses. Je continue toujours à demander sa volonté pour moi dans ma vie sur terre.

« Face aux obstacles de ma vie, je me souviens de l'amour inconditionnel que j'ai éprouvé dans mon état prémortel et je sais que j'ai besoin d'essayer d'apporter ce même amour aux autres. »

L'expérience de Melissa a changé sa perspective d'elle-même et sa relation avec Dieu. Il a cessé d'être pour elle un Dieu vengeur qui était plus concerné par ce qu'elle faisait de mal que par elle-même. Elle savait maintenant qu'elle était aimée inconditionnellement, qu'elle avait une origine divine et que sa vraie demeure est au paradis.

Des plans pour se rencontrer sur terre

Pendant la longue période de préparation pour venir sur terre, il semble probable que des attaches profondes se développent entre les esprits et qu'ils désirent que leur relation continue sur terre. Mais comment pourraient-ils se reconnaître une fois que le voile de l'oubli tombe à la naissance ? Larry « T. » a découvert que les yeux sont un moyen par lequel la reconnaissance terrestre se produit. Pendant son expérience de mort imminente, Larry s'est retrouvé dans la pré-mortalité en observant ses préparatifs pour venir sur terre. Il s'est vu dire au revoir à un autre esprit dont il était très proche.

« Dès qu'il l'a vue, il a dit : 'J'ai quelque chose à te dire'. Georgia s'est assise, les bras autour des genoux, en se penchant vers l'avant. 'J'ai été informé que c'est mon heure', dis-je tranquillement. La lumière cligna dans ses yeux et ils devinrent brumeux. 'Comme c'est merveilleux', dit-elle. Ça fait si longtemps. Je n'arrive pas à croire que c'est finalement ce qui va arriver. 'Quand pars-tu' ? 'Très bientôt. Ils ont dit que le temps est presque à portée de main', répondis-je. Elle détourna le regard, essayant de cacher ses sentiments. 'A-t-on dit quelque chose sur moi  ?' demanda-t-elle. 'Oui, ai-je dit. Ce sera très peu de temps après. En termes terrestres, probablement juste quelques années. Géographiquement, nous serons proches, mais il faudra probablement des années avant qu'on ne se retrouve'.

« 'Il n'y aura pas de problèmes ? demanda-t-elle, les yeux suppliants. J'ai tellement peur que nous ne soyons plus jamais ensemble. Je ne pense pas pouvoir accepter que dans notre conscience altérée sur terre, on pourrait s'oublier complètement. Nous allons probablement nous marier à quelqu’un d’autre avec qui nous aurons des enfants, et ensuite, nous ne pourrons jamais nous retrouver', dit-elle, ses yeux s'obscurcissant.

« 'C'est pourquoi j'ai pris des dispositions ici, avant qu'on y aille. Quand l'heure sera venue, nous serons attirés l’un vers l’autre', ai-je dit.

« J'ai pris ses mains dans les miennes. Nos yeux se sont croisés J'ai dit : 'Je te reconnaîtrai. Je n'ai besoin que d'examiner tes yeux et je saurai qui tu es. Je ne pourrais jamais oublier tes yeux'.

Et il n'a pas oublié. Comme il l'a assuré à Georgia, quand le moment est venu, ils se sont retrouvés ensemble et dès que leurs yeux se sont croisés, ils se sont reconnus.

Instructions finales

Dans les récits suivants, deux femmes ont découvert qu'en dépit de leur désir que les enfants qu'elles portaient naissent très bientôt, l'état de préparation médicale n'est pas le seul facteur déterminant le moment de la naissance.

Christine M. était enceinte de cinq semaines avec son sixième enfant quand John, son mari, s'est noyé. Le deuil, cinq enfants à élever sans père, une grossesse difficile, tout cela s'est ajouté à un lourd fardeau écrasant pour Christine. Alors que la date de l’accouchement approchait, Christine a commencé à prier pour qu'elle puisse « en finir » et mettre ce bébé au monde bientôt. Dans une angoisse extrême, elle a appelé une amie. Il raconte :

« 'Je ne supporte pas cette attente, lui ai-je dit. Je ne peux même plus avoir une bonne nuit de sommeil'.

« 'Je sais que c'est dur, lui dit son amie. Veux-tu que je vienne et reste avec toi ?'

« 'Non. Prie juste pour moi pour que ce bébé puisse venir rapidement pour que je puisse récupérer pour Noël'. Elle a dit qu'elle prierait pour moi et j'ai raccroché.

« C'en était trop ! J'ai pleuré cette nuit-là, et beaucoup prié. 'Seigneur, s'il te plaît, sors-moi de cette misère. Le bébé est prêt à venir. Je suis prête à l'avoir. Ne veux-tu pas, s'il te plaît, laisser faire ? Que ça se passe bientôt ? Ce soir ? Je serais tellement reconnaissante si c'était ce soir'. Mais j'étais là, à l'agonie, heure après heure, ne sentant même pas le plus petit commencement des contractions. Ce fut une nuit sans fin.

« Le lendemain matin, à mon réveil, j’ai vu que des rayons de soleil éclairaient le lit d'enfant vide. Je me suis assise et j'ai senti une sensation de chaleur grandir en moi. Puis les murs et le plafond ont semblé s'estomper et une lumière, plus brillante que le soleil, a éclairé la chambre. La chaleur continuait à se répandre en moi jusqu'à ce que je sois recouverte comme d'une couverture de confort et de tranquillité. John était là, bien que je ne l'ai pas vu. Avec lui, je sentais une autre présence forte, un autre esprit masculin, mais je ne savais pas qui il était.

« 'Chris, m’a dit John de cette voix familière que j'aimais tant. Ne précipite pas les choses. Le bébé a besoin de temps. Son esprit a besoin de recevoir des instructions finales du Seigneur'. Ses paroles m'ont traversée comme des eaux cristallines.

« 'Aie de la patience tes prières seront entendues… aie la foi. Quand le moment sera venu, tu le sauras. Souviens-toi, notre enfant a besoin de recevoir des instructions'. »

Bien que son inconfort n'ait pas disparu, cette brève expérience avec son mari l'a aidée à supporter la douleur jusqu'à ce que les instructions de son bébé pour venir sur la terre soient terminées.

Melody D. avait pris des dispositions pour une naissance à domicile. Lorsque les contractions ont commencé, elle a appelé le médecin, la sage-femme et les membres de sa famille, certains devant parcourir une bonne distance en voiture. Quelques heures plus tard, alors que tout le monde était rassemblé autour d’elle, le travail s'arrêta soudainement et inexplicablement. Elle a été profondément embarrassée et s'est excusée auprès de tous pour le dérangement :

« Toutes les personnes présentes se sont montrées compréhensives. Elles m’ont donné des encouragements, souhaitant que le travail reprenne dans un jour ou deux, puis elles sont parties.

« Cette nuit-là, j'ai fait un rêve très réel. Je me suis retrouvée dans le cosmos, au milieu des étoiles et des lumières célestes. Regardant dans différentes directions, j'ai détecté un enfant au loin, entouré par douze esprits adultes. Les esprits tournaient lentement autour de l'enfant en parfaite harmonie, formant un cercle incandescent qui rappelait l’anneau de Saturne, orné de douze anneaux distincts qui scintillaient. Je savais que l'enfant dans le centre était le mien, bien que je ne puisse pas distinguer si c’était un garçon ou une fille.
La scène semblait représenter les derniers préparatifs avant la naissance sur la terre. Je pouvais voir la connaissance passer devant moi, en vagues lumineuses successives.

« Soudain, l'un des esprits vint jusqu’à moi avec un message qu’il me transmit directement. 'Nous n'avons pas achevé l'enseignement de votre enfant !' Je n'ai pas vraiment vu sa forme, mais je savais que c'était un esprit masculin qui avait déjà vécu sur terre et continuait maintenant sa mission éternelle dans le ciel. Aussi instantanément qu’il est venu, il est retourné vers cet anneau d'enseignement où les douze scintillaient, des êtres spirituels avancés ont continué à instruire mon enfant à naître.

« Je me suis réveillée avec une paix étonnante. La frustration et l'embarras de la journée avaient disparu. J'avais vu les rouages de l'oeuvre et du plan de Dieu. Tout était en ordre, l'ordre éternel. Mon enfant viendrait lorsqu'on le jugerait prêt et non pas une seconde cosmique plus tôt. »

Le lieu de départ

L'endroit où le voyage vers la terre commence est un endroit quelque peu éloigné de la maison céleste. Il est évident qu'il s'agit d'un lieu où la détermination des esprits peut être mise à l'épreuve, où des êtres malveillants peuvent venir et créer des sentiments d'anxiété, de peur et d'appréhension. Le cas de Holly D. en est un bon exemple :

« Une fois notre instruction terminée, nous avons été emmenés à un endroit où nous avons reçu une bénédiction de notre Père céleste. Il a posé ses mains sur nos têtes et nous a donné des bénédictions et des dons spéciaux qui, si nous les utilisions, pourraient nous aider à mener à bien nos missions terrestres. À ce moment, je savais exactement quelle allait être ma mission. Je sais toujours que j'ai une mission importante à accomplir, mais je ne me souviens pas de ce que c'est. J'ai l'impression qu'une partie de mon expérience terrestre est de découvrir ce qu'est ma mission et de l'accomplir. Tout ce dont je me souviens, c'est que je savais que j'allais connaître beaucoup d'adversité, que ma vie ne serait pas facile, mais que lorsque j’aurais besoin d'aide, je l’obtiendrais si je le demandais.

« Après avoir reçu la bénédiction de mon Père céleste, je suis allée au lieu de départ, un endroit loin du ciel, beaucoup plus près de la terre, où je me suis retrouvée en ligne en attendant mon tour de partir. Alors que je me tenais là, trois hommes se sont approchés de moi et ont entamé une conversation.

« L'un d'eux m'a dit : 'Eh bien, Holly, es-tu enthousiaste à l’idée d'aller sur terre ?' J'ai dit que oui. Il a poursuivi : 'J’étais sûr que tu étais impatiente ! Mais es-tu sûre d'être prête ? Tu n'as pas un peu peur ?'

« Quand il m'a demandé pourquoi je n'avais pas peur, j'ai répondu : 'Parce que je sais que mon Père céleste m'aime et qu'il ne me quittera jamais. Il ne m'oubliera jamais. Il me l’a promis.'

« Eh bien, Holly, laisse-moi te montrer ce que tu seras vraiment sur terre. Il a ensuite agité la main en arc de cercle et m'a montré toute mon expérience de la vie terrestre. J'ai vu et ressenti toute l'adversité, toutes les épreuves, tous les aspects négatifs de ma vie. Tandis que je me tenais là, voyant et vivant ces scènes, il me demanda une fois de plus : 'Es-tu sûre d'être prête ?'

« Mon impatience s'est transformée en appréhension et je ne ressentais plus le même enthousiasme. Contrairement aux êtres célestes, ces trois hommes n'étaient pas vêtus de blanc, mais d'une couleur grisâtre. Je les connaissais. Ils avaient choisi de ne pas suivre le plan du Père céleste, mais celui de Satan, et avaient été expulsés de notre maison céleste. Je crois qu'ils avaient l'intention de me convaincre que mon Père céleste m'oublierait et m'abandonnerait pendant que j'étais sur terre et que je serais entièrement livrée à moi-même.

« Pendant un instant, je les ai crus et le doute m'est venu à l'esprit. Mais je savais encore que j'avais besoin d'aller sur terre, et je me souvenais de la bénédiction que le Père céleste m'avait donnée. Néanmoins, ma joie a été remplacée par de la nervosité et de l'appréhension. Dans leur discours, ils ne m'avaient montré que le négatif, les épreuves et l'adversité ont été mis en évidence. Une fois qu'ils ont su qu'ils avaient réussi à créer un sentiment de doute et d'appréhension, ils m'ont quitté et sont allés vers d'autres esprits qui attendaient, vers ceux qui étaient au bord de la naissance, essayant de faire des ravages.
Je ne sais pas pourquoi le Père céleste et ses anges leur ont permis de faire cela.
Puisqu'il s'intéresse toujours à notre croissance, je soupçonne que cela fait partie des tests et des défis dont nous avons besoin. En me souvenant des vérités et de tout ce qu’on m'avait enseigné, en plus de la bénédiction du Père céleste, j'étais capable de résister à ces hommes et de venir sur terre avec enthousiasme plutôt qu’avec peur et découragement. »

En attendant de partir

Julie a vécu une expérience très inhabituelle au cours de laquelle elle se souvenait d'être au ciel en attendant de venir sur terre. Elle rapporte :

« J'étais dans une longue robe blanche, et je suis entrée à travers des portes doubles magnifiquement sculptées, dans une grande pièce. Les chaises étaient disposées de chaque côté de la pièce. Les chaises étaient vides quand je suis arrivée. La pièce était comme un amphithéâtre et était inclinée vers le bas. À l'avant de la pièce, il y avait quelque chose qui ressemblait à une table ou à un autel. En regardant l'avant de la pièce, j'ai vu trois hommes vêtus de blanc.

« Je savais où je devais m'asseoir, et j'ai descendu l'allée centrale et je me suis assise sur le côté gauche, vers le milieu des sièges. Tous les sièges étaient confortables et étaient accrochées les uns aux autres. Je me souviens d'avoir pensé que ce serait si étrange d'aller sur terre et d'oublier ma maison. Je ne pouvais pas imaginer ça. J'ai compris exactement dans quoi je m'embarquais et ce que j'avais à faire. Mais je n’arrivais pas à comprendre que je pourrais oublier cet endroit fantastique. Je voulais absolument me souvenir de cette expérience et de ce qui allait se passer dans cette pièce.

« Quand les doubles-portes se sont fermées, je savais que je ne me souviendrais pas de ce qu'il y avait derrière ces deux portes, un voile serait placé sur mon esprit. Mais je voulais me souvenir de cette pièce, et je l'ai étudié très attentivement.

« Je me souviens aussi que ce sont les trois hommes à l'avant de la pièce qui déterminent le moment où je dois franchir la porte. Quand mon heure serait venue, et je la connaissais, alors je descendrais l'allée et je passerais à travers les rideaux blancs qui étaient de l'autre côté, à l'avant de cette grande salle. Les trois hommes parlaient avec révérence, mais je n'ai pas prêté attention à ce qu'ils disaient. J'ai continué à étudier la pièce car je ne voulais pas l'oublier. Il y avait des tentures autour des fenêtres et le plafond était très haut.

« C'était étrange de se préparer à aller sur terre. Et quand j'ai pensé à la terre, c'était comme si je pouvais voir à travers les murs de cette salle, et voir le globe terrestre se déplacer dans l'espace. Je n'avais pas peur, je ne voulais pas oublier. »

Dans le récit suivant, ce qui est tout à fait inhabituel, les souvenirs du ciel et de l’histoire de cet enfant lui sont restés en mémoire jusqu'à l'âge adulte. Il ne s'est pas rendu compte que les autres enfants ne se souvenaient pas de leur naissance jusqu'à ce qu'ils commencent à le moquer et à l'éviter.

Michael M. a rapporté qu'il s'est trouvé dans un endroit différent de tout ce qu'il avait connu jusque-là et qu'il pouvait voir la terre :

« Je me souviens avoir été debout dans un espace sombre, mais contrairement à une pièce sombre, je pouvais voir tout ce qui m'entourait, et l’obscurité avait des dimensions. Il y avait une autre personne à ma droite, et comme moi, il attendait de naître dans le monde physique.

« Il y avait avec nous une personne plus âgée qui était notre guide et qui est resté avec nous jusqu'à ce que nous partions et il répondait à mes questions.

« Derrière nous, il y avait une foule de gens. Devant moi et à une trentaine de degrés en dessous de moi, je pouvais voir la terre avec les images de deux couples.

« J'ai parlé à l'autre personne à côté de moi brièvement, mais je ne me souviens pas de ce qui a été dit. Je me souviens d'avoir parlé à l'homme plus âgé. Nous communiquions par le transfert de pensée, mais nous entendions les mots comme s'ils étaient prononcés.

« J'ai demandé à l'homme plus âgé, qui étaient ces gens derrière nous et il m'a répondu qu'ils attendaient de naître mais qu'ils n'étaient pas encore prêts. Je lui ai demandé ce qu'il y avait devant nous, il m’a répondu que ce que nous étions en train de regarder était la terre. Je lui ai ensuite demandé qui étaient ces gens que nous pouvions discerner sur la terre et il a répondu qu'ils allaient être mes parents.

« Je ne savais pas avec quels parents nous allions nous retrouver. Notre guide nous a dit qu'il était temps de partir. L'autre personne qui se tenait à côté de moi a marché vers l'avant et a disparu de ma vue. On m'a dit que c'était mon tour et j'ai marché en avant.
Soudain, je me suis retrouvé allongé dans une chambre d'hôpital avec d'autres bébés autour de moi. J'avais encore mes processus de pensée normaux à ce stade. J'ai remarqué que trois personnes se tenaient près du pied de mon lit. J'ai immédiatement reconnu deux des personnes que j’avais vu précédemment comme mes parents. Ils étaient exactement comme je les avais vus. L'autre personne était mon frère aîné, mais je ne le savais pas à l'époque. Je me souviens m'être allongé sur le dos en pensant que ce doit être la terre. J'ai essayé de me lever et j'ai découvert que je ne pouvais pas, puisque j'étais maintenant piégé dans le corps d'un bébé. Je ne me souviens de rien avant d'être dans l'espace sombre.

« Mon père, qui ne connaissait rien de mon expérience, parlait souvent du temps qu'il a passé pour venir me voir à l’hôpital. Il a dit que je les ai regardé si fixement tous les trois qu'il pensait que mes yeux allaient sortir !

« Je suis né en 1965 et l'homme n'était pas capable de voir la terre telle que je l’avais vue jusqu'à ce que les premiers astronautes aillent sur la Lune. Quand j'ai vu les photos de la terre prises par les astronautes depuis l'espace, c'était exactement comme je m'en souvenais.

« Quand j'étais enfant, je racontais librement aux autres enfants ce qui s'était passé, parce que je pensais que tout le monde avait vécu cette expérience. J'ai cessé de le dire aux autres quand j'ai découvert que d'autres me considéraient comme quelqu’un à l’imagination un peu trop débordante. »

L'expérience de Michael est intéressante pour plusieurs raisons :

La première est le fait qu'il a été dans un endroit sombre, mais contrairement à l'obscurité sur terre, il pouvait encore voir distinctement ce qui se passait autour de lui.

Ensuite, il a vu une multitude de personnes qui se trouvaient encore dans le processus de préparation pour aller sur terre.

Il a ensuite vu la terre et superposée sur elle, il a vu les visages de ses parents.

À sa naissance, il se sentait encore comme l'individu qu'il avait été au ciel et s’est senti frustré quand il n'arrivait pas à faire réagir son nouveau corps physique.

Il faut du temps pour que les êtres spirituels réalisent les limites qui accompagnent leur nouveau corps et le changement est un choc pour ces esprits.

C'était certainement le cas de Michael.

En résumé

L'idée que les âmes existent dans un royaume prémortel où elles se préparent à venir sur la terre n'est ni un concept nouveau, ni limité à une culture ou à une tradition religieuse.
Par exemple, dans le judaïsme primitif, on décrit les chambres (gujfi araboth) dans lesquelles les âmes ont habité en attendant leur tour pour descendre dans les corps. La Genèse Rabbah raconte même comment Dieu a pris conseil auprès des esprits avant de créer le monde.

Mais ce qui est essentiel ici, c'est que dans la pré-mortalité, nous nous sommes développés aussi loin que possible et à un moment donné, nous avons dû venir sur terre pour continuer à grandir.


CHAPITRE 7Le voyage vers la terre

Quitter la maison pour la première fois n'est pas facile. Mais la peur et l'appréhension d'aller dans un nouvel endroit, loin de la maison, est plus facile si vous avez quelqu'un que vous aimez et en qui vous avez confiance pour vous accompagner.

Il en est de même pour la transition du ciel à la terre. Notre Père céleste aimant n'a pas prévu de nous envoyer seuls à travers un espace sombre et malveillant, mais il nous fournit des escortes. Les récits de milliers de témoins suggèrent que personne ne vient sur terre ou ne quitte la terre sans une ou plusieurs escortes.

C'était le cas de Lisa.

Un jour, Lisa jouait à l'extérieur de la ferme, dans les montagnes. Tandis qu'elle les contemplait, des souvenirs oubliés ont été déclenchés. Elle raconte :

« J'avais à peu près quatre ans et j'avais été envoyée par ma mère jouer à l'extérieur afin qu'elle puisse faire quelques travaux ménagers. Pendant que je jouais, j'ai jeté un coup d'oeil et regardé la montagne près de notre ferme. Alors que je regardais ces montagnes, il m’a semblé que je les avais déjà vu auparavant, mais d'un point de vue très différent. Alors que je réfléchissais à ce sentiment, une vision s'est ouverte en moi.

« J'ai vu un groupe de garçons et de filles assis en cercle, sur le sol. Je ne sais pas combien nous étions, mais il s'agissait d'un groupe d'une vingtaine ou d'une trentaine de personnes. Je ne sais pas exactement ce que nous faisions, mais il me semblait que nous apprenions, comme dans une école.

« Soudain, derrière moi et par-dessus mon épaule droite, j’ai senti que mon nom était appelé. Je dis 'sentir' parce que ce n'était pas un son verbal. Je me suis retournée et j'ai vu un homme plutôt grand et mince qui se tenait là.

« Quand je l'ai regardé, j'ai demandé mentalement : « Est-ce mon heure d'y aller  », à quoi il a répondu : 'Oui, c’est à toi'.

« Puis l'homme et moi avons traversé le ciel au-dessus de la montagne que je regardais. Il était sur mon côté droit, et nous étions en train de parler. Puis, soudain, nous nous sommes arrêtés. J'ai regardé en bas et j'ai vu une ferme, une basse-cour avec une clôture et un canal derrière la maison. Une petite route descendait d’une colline. Alors que je regardais vers le bas, j'ai demandé à mon guide :

— Est-ce l’endroit où je vais vivre ?'
— Oui !
— Serai-je le seul enfant  ?
— Non, tu seras l'un des nombreux enfants.
— Serai-je heureuse à cet endroit  ? 
— Si tu veux l'être.

« C'est alors qu'un flocon de neige est venu dans mes yeux, me ramenant à la réalité. Oui, je suis née dans cette ferme et ça ressemblait à ce que j’avais vu depuis le ciel. J'étais le onzième enfant de la famille et la dernière. »

D'après ce qu'a dit l'escorte angélique de Lisa, savoir si nous serons heureux sur terre dépendra surtout de nous. D'autres peuvent nous aider à avoir du succès, à nous sentir en sécurité, à nous sentir aimé et accepté. Mais ce qui en fin de compte, détermine comment nous nous sentons à propos de nous-mêmes, c’est de savoir que nous sommes des enfants de Dieu. Cela peut donner un sentiment de joie et de bonheur qui ne peut être atteint autrement.

Jeff a été pris dans une grosse tempête et sa femme Rosanne était à l'hôpital sur le point de donner naissance à leur fille. Elle priait pour que son mari soit protégé et arrive à temps pour assister à la naissance du bébé. Rosanne, repensant à cette journée tumultueuse, a raconté des choses très inhabituelles, mais inspirantes qui se sont produites :

« Ma deuxième grossesse a été marquée par de graves complications. Pendant mon accouchement, j'ai éprouvé une douleur si terrible que j'ai demandé que l’on me fasse une « péridurale » qui désensibilise le bas du corps. Mais l’anesthésiste a manqué la cible et bloqué l'aiguille dans la vertèbre. La douleur était atroce. Après chaque piqûre malencontreuse, ça a empiré, jusqu'à ce que je découvre que mon esprit avait quitté mon corps.

« Je me suis retrouvée dans une sorte de brouillard qui s'est progressivement dissipé, révélant un homme plus âgé qui m'a dit : « Sois forte, tu fais ce qu'il faut. Tout sera bientôt terminé ». L’affirmation de cet homme aimant de l'autre côté du voile, était remarquablement consolante. Le médecin finalement a inséré l'aiguille à sa satisfaction, mais il a quand même fait une faute parce que j'ai été engourdie à mon bras et que j'ai eu des maux de tête pendant des jours, indiquant que l'anesthésiste avait perforé ma moelle épinière et que le produit s’était infiltré dans mon cerveau, ce qui peut mettre en danger la vie de la mère et de l’enfant.

« À ce stade, je ne suis pas sûre que mon esprit soit rentré dans mon corps ou pas. Je pouvais encore voir et entendre l'homme me réconforter. Melody, ma meilleure amie, qui était là pour me soutenir et mon mari m'a dit de regarder droit devant moi, puis de me tourner vers eux et de décrire ce que je voyais, ce que j’ai fait. Melody a été témoin de tout ça.

« Soudain, j'ai entendu ma fille à naître supplier : 'Maman, maman, je dois venir maintenant'.

« Je l'ai appelée par son nom, Lydia, et je l'ai encouragée à attendre un peu plus longtemps pour que son papa puisse arriver.

« À ce moment-là, j'ai réalisé qu'une trentaine d'hommes et de femmes d'âges différents étaient entrés dans la pièce, tous vêtus de blanc. Certains allaient et venaient, comme s'ils portaient des messages. Sept femmes ont encerclé l'esprit de ma fille à naître. J'ai reconnu l'une d'entre elles comme étant ma grand-mère décédée. Ces femmes angéliques ont exprimé leur amour à ma fille, l’ont rassurée, qu’il n’y aurait plus qu'un peu de temps à attendre jusqu'à sa naissance, qu'elle avait si désespérément désiré.

« J'étais de plus en plus préoccupée par mon mari. Il était dehors dans l'une des pires tempêtes de neige de l'histoire de l'Indiana, l'état d'urgence ayant même été décrété.
L'homme bienveillant à côté de moi m'a donné des informations fréquentes sur le voyage de Jeff et m'a assuré qu'il arriverait bientôt, sain et sauf. J'ai senti en quelque sorte que les anges gardiens étaient dehors dans cette tempête avec Jeff, tout comme ils étaient dans la pièce avec notre fille à naître et moi-même. Jeff a miraculeusement fini par trouver le chemin de l'hôpital. Quelques minutes après son arrivée, Lydia est née. Juste avant sa naissance, trois dames plus âgées sont venues me voir et m'ont affirmé à quel point cet enfant était un esprit spécial. Comme elles finissaient leur message, Lydia est apparue directement devant moi, comme une belle femme adulte. »

Quel cadeau que cette apparition très brève pour Rosanne. Elle savait que sa fille allait naître, qu'elle survivrait à sa naissance, pour devenir une charmante jeune femme. Quand des problèmes se produiraient plus tard pour elle comme pour sa fille, elle pourrait se souvenir de cette expérience et être assurée qu'ils ne seraient que temporaires, car elle savait ce qui allait arriver.

Jean a également vu trois êtres angéliques qui lui ont fait connaître l'esprit de son fils à naître. Ils ont informé Jean juste avant leur départ : « C’est un esprit très spécial, que vous devez prendre très au sérieux et bien vous occuper de lui. »

Comme nous le voyons à travers les expériences de Jean et de Rosanne, nous ne pouvons que nous poser des questions sur cette notion d’esprits uniques. Si nos yeux étaient ouverts et que nous pouvions voir les réalisations des esprits de l'autre côté, verrions-nous ce que Rosanne a vu ? Quelle différence cela ferait pour une mère de savoir que le bébé qui lui a été remis était un esprit particulier et aussi de voir à quoi ressemblerait cet enfant lorsqu'il aura atteint sa pleine maturité physique.

Alors que dans les récits de Jean et de Rosanne, ils ont vu les événements entourant la naissance de leurs enfants.

Becky a observé les circonstances entourant sa propre naissance. Elle se souvient de l'attente pour aller sur terre et de l'être angélique qui lui servait d'escorte :

« Au dernier moment, quelques instants avant ma naissance, une femme s'est approchée de moi avec le message qu'il était temps pour moi de quitter le ciel et de descendre sur terre. J'étais très nerveuse car je n'étais pas sûre de ce que je devais faire, cette femme m'a escorté et m'a réconforté tout le temps, y compris lorsque je suis entrée dans le ventre de ma mère. Elle m'a réconforté à nouveau pendant l'accouchement et m'a même parlé plusieurs fois après ma naissance. Non seulement je l'ai entendue, mais je l'ai vue quelques minutes à chaque visite. Il n'y avait pas de question, je savais qu'elle était là.
Chaque fois, elle me réconfortait brièvement, puis elle partait. Je ne me souviens pas exactement quel âge j'avais quand elle a cessé de venir me voir, mais c'était quand j'étais petite fille. »

D'après ce récit, il semble que les escortes accompagnent non seulement les esprits vers la terre, mais peuvent rester pour les réconforter et les conseiller pendant que leur corps se développe dans l'utérus et même pendant un certain temps après la naissance.
Au cours de son expérience de mort imminente, Jennifer a quitté son corps et s'est dirigée vers une lumière vive. Avant d'atteindre la lumière, elle a reçu une vision extraordinaire d'elle-même avant sa naissance. Elle a été témoin de son voyage sur terre et des êtres angéliques qui l'accompagnaient. Elle raconte :

« Le travail physique était trop difficile pour mon corps à cause de mon état d'affaiblissement. Mon corps est resté là, mais mon esprit a commencé à s'en aller. J'étais consciente que je me déplaçais à travers des cercles, des triangles et des carrés vers une lumière brillante. J'étais tellement fascinée par la taille et la forme des choses que je ne me souviens d'aucune couleur.

« Avant d'atteindre la lumière, je me rappelais ma vie dans un flash soudain. C'était la chose la plus incroyable que j'aie jamais vu. J'ai vu comment j'ai été amené du ciel à mon corps par des anges, comment j'ai été reçue à l'hôpital, et à quel point mes parents m'aimaient. »

Une telle expérience ne peut qu'aider toute personne à savoir à quel point elle est spéciale du point de vue du ciel.

Dans les récits précédents, des personnes ont rapporté avoir vu des êtres angéliques escortant des esprits sur terre.

Dans les récits suivants, les esprits étaient escortés par des membres de la famille décédés.

Kjirstin Y. éprouvant de violentes douleurs, et le travail étant tellement difficile qu'elle a désespérément prié pour obtenir de l'aide. Ses prières ont été exaucées lorsqu'elle a vu son fils et son escorte. Elle rapporte :

« La plupart des femmes qui ont des enfants remarquent que chaque naissance devient plus facile physiquement. Dans mon cas, chaque grossesse est devenue plus difficile. La naissance de Jordan a été particulièrement douloureuse et, à un moment donné, j'ai prié pour avoir un 'petit aperçu' de lui, de me sentir plus connectée à lui, plus capable de puiser dans toute mon énergie pour le pousser dehors.

« Dans mon esprit, j'ai soudain vu une petite oreille très distinctement. Je savais que c'était l'oreille de Jordan ; en exprimant mes remerciements et en continuant la naissance, j'ai réalisé que nous étions dans le pétrin. Je ne pourrais pas l'accoucher sans une intervention médicale.

« Mon obstétricien a ordonné de préparer une salle d'urgence. Éric, mon mari, m'a accompagné dans la salle d'accouchement d'urgence, où le Dr Smith s'est préparé à extraire Jordan.

« Éric et moi avions récemment vu le film 'Spartacus'. Vers la fin du film, il y a une scène où une énorme bataille a lieu. Les collines sont pratiquement couvertes d'armées belligérantes. Une scène similaire s'est déroulée au-dessus de moi dans la salle d'accouchement. Les collines s'étendant aussi loin que je pouvais voir étaient couvertes de gens vêtus de blanc. Des milliers, peut-être même un million de personnes étaient ainsi assemblées. Tout le monde me regardait. J'ai compris qu'ils faisaient partie de ma famille éternelle. J'étais liée d'une façon ou d'une autre à chacune de ces personnes. Cela m'a étonné. Comme je continuais à regarder, deux hommes se sont dirigés vers moi et la multitude s’est écartée, leur ouvrant un chemin.

« Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient, j'ai reconnu celui qui était le père de mon mari, décédé six mois après notre mariage. Il avait l'air plus jeune et plus fort. L'homme à côté de lui me semblait familier, mais je ne le connaissais pas. Au fur et à mesure qu'ils s'approchaient, je me suis rendue compte que l'homme devenait plus petit, plus jeune. C'était un jeune homme, puis un garçon, puis un tout petit, et finalement son grand père, l’a porté, souriant alors qu'il s'approchait de l'endroit où je me trouvais. Le tout-petit est devenu un plus petit bébé. Ils m'ont atteint, avec le (futur) nouveau-né.

« Mon beau-père avait grand un sourire et je peux seulement le décrire comme une personne très fière et heureuse. C'était un sourire que je n’avais jamais vu dans sa vie, mais je l'ai vu tandis qu'il me remettait le bébé. »

Quand Kjirstin a regardé Jordan peu après qu’il soit né, ses oreilles étaient rondes. Cependant, quelques jours après, comme elle le changeait et qu’elle examinait son petit, ses doigts parfaits et ses orteils, elle a remarqué que son oreille gauche était devenue carrée, tout comme cela lui avait été montré avant sa naissance.

Au fil du temps, Kjirstin en est venue à comprendre un autre aspect de la vision. Quand son beau-père a commencé à marcher vers elle, il a marché avec un homme qui est devenu progressivement plus petit jusqu'à ce qu'il lui remette comme un nourrisson. Au fur et à mesure que son fils grandissait, elle s'est rendu compte qu’elle avait vu son développement à l'envers (à différents stades de sa vie), il ressemblait à ce qu’elle avait vu aux mêmes stades avec son beau-père. Jordan a maintenant atteint l'âge adulte et a l'apparence de l'homme qui « semblait familier » à Kjirstin dans la vision.

Comme il est extraordinaire de savoir que des milliers de membres de notre famille éternelle dans le ciel peuvent être si intéressés par notre succès qu'ils se rassemblent pour nous accompagner lors de notre départ et pour veiller sur notre futur voyage pour la terre. S’ils peuvent se réunir pour nous observer, alors pourquoi pas tout au long de notre vie entière, ou lorsque nous avons un besoin urgent ?

Bien que le plus grand nombre de personnes interrogées ait identifié souvent des parents décédés qui agissaient comme escortes, d’autres ont identifié leurs escortes comme étant des frères et soeurs décédés.

Dans le cas suivant, le frère ou la soeur n'a fait que quelques heures. Lois H. la grand-mère des enfants, rapporte :

« J'ai toujours souhaité devenir une grand-mère et quand mon fils a annoncé que lui et sa femme attendaient un enfant, j'étais ravie. Mon fils m'a tenu au courant de l'état d'avancement de la grossesse et m'a appelé un jour pour m'informer que sa femme allait accoucher prématurément. Le bébé allait naître sept semaines plus tôt que prévu. Il était inquiet, mais il a essayé de faire semblant d’être optimiste. J'ai pris le premier avion pour être avec eux. Jessica est née à 8h21 du matin. Elle avait les cheveux bruns foncés et les yeux bruns comme sa mère. Elle était magnifique. Mais tout n'allait pas bien. Plus tard dans la journée, les médecins nous ont dit que ma petite-fille avait besoin d'une intervention chirurgicale parce que son oesophage était relié à un poumon au lieu de son estomac.

« Au cours de l’opération, ils ont découvert que son coeur était incomplet et qu'elle aurait besoin d'une autre intervention chirurgicale pour lui sauver la vie. Le jour le plus heureux de notre vie s'est transformé en un jour de cauchemar et d'incrédulité.

« Avant que Jessica ne puisse se remettre de la première intervention, elle est morte dans les bras de son père. J'étais anéantie.

« Je ne pouvais pas me résoudre à accepter sa mort, et dans mon chagrin, je n'étais d'aucune aide pour mes enfants. Un jour, environ trois mois après la mort de Jessica, ma belle-fille m'a invitée à prendre le petit-déjeuner. Non seulement, nous avons pris le petit-déjeuner, mais nous avons fait les courses et déjeuné ensemble. Quand nous sommes arrivés à la maison, c'était presque l'heure du dîner. C'était la première fois où nous avons ri ensemble depuis la naissance de Jessica.

« Quand elle m'a déposé à la maison, elle m'a dit : 'Nous avons passé une très belle journée. Vas-tu entrer à la maison et pleurer alors que c'est fini ?' Sa remarque m’a rendue perplexe, mais elle a continué avec beaucoup d'amour : 'Ne penses-tu pas que cela pourrait affecter Jessica à chaque fois qu'elle te regarde et qu'elle te voit pleurer ? Elle doit certainement penser qu'elle t’a causé toute cette douleur et cette tristesse. Comment peut-elle nous aider si nous ne lui donnons pas une chance d'être heureuse au paradis ? Elle me manque aussi, mais je veux qu'elle soit heureuse'.

« Je savais que ma belle-fille avait raison, mais c'était si difficile de penser à Jessica sans pleurer. Cependant, je me suis rendue compte que je ne pouvais pas continuer ainsi à prolonger le deuil de mes enfants.

« Environ six mois après la mort de Jessica, j'ai rêvé d’elle. Elle avait un petit garçon à la main et dans l'autre main elle tenait une petite valise. Sur la valise, il y avait le nom Jarrod. Alors qu'ils marchaient vers un nuage, elle a dit au petit garçon qu'elle l'envoyait sur terre vers sa maman et son papa, et qu'ils l'aimeraient beaucoup. Elle lui a dit : 'N'aie pas peur, je veillerai toujours sur toi'.

« Le lendemain matin, j'étais très excitée de raconter mon rêve à ma belle-fille. Quand je l'ai contactée, j'ai dit : 'J'ai quelque chose de grand à te dire'. 'Moi aussi, j'ai quelque chose de génial à te dire', m’a-t-elle répondu. 'Je viens d'apprendre que je suis enceinte'.

« À partir de ce moment, nous avons su que ce bébé serait un garçon. Jarrod est né neuf mois plus tard. »

Comme c'était réconfortant pour cette grand-mère de voir qu'elle n'avait pas perdu sa petite-fille quand elle est morte. De plus elle a appris que Jessica existait toujours mais qu’elle aidait à préparer son frère pour sa vie terrestre. Et c'est Jessica qui a escorté Jarrod, le nom donné à son frère par ses parents, jusqu’à la terre.

La joie causée par une naissance n'est pas limitée à ceux qui sur terre, comme le montre l'article de Mary G. :

« Notre future petite fille à naître m'a dit qu'elle arrivait, bien qu’il n’y ait aucun signe de travail. Alors que je me préparais un repos bien mérité, deux anges sont descendus d'en haut. Ils m’ont simplement dit : Nous sommes ici pour escorter la vie. L'une d'entre elles est allée avec ma fille, l'autre est restée avec moi. J'étais ravie de voir que ma tante et ma grand-mère (qui avait quitté cette terre) étaient également là. Ils avaient été tendres, s’occupant de beaucoup d’âmes sur terre et apparemment ce trait a continué dans la vie suivante. Ma grand-mère était derrière ma tante, sautant de joie comme un enfant excité.
Je n'avais jamais vu ma grand-mère dans un tel état, mais elle ne pouvait pas contenir sa joie à cette occasion !

« Je suis sortie de mon corps, flottant en présence de ces êtres angéliques. Je savais que je n'étais pas seule, ni notre fille. »

Mary G. a été témoin de deux êtres angéliques, l'une devait être l'escorte de sa fille, l'autre a été là pour la soutenir pendant l'accouchement. Mary G. a été autorisée à témoigner de la joie inhabituelle et incontrôlée de sa grand-mère à l'occasion de la naissance de son petit-enfant, un souvenir qu’elle chérira toujours.

Dans le témoignage suivant, l'escorte de l'esprit n'était pas un être angélique ou un parent décédé mais la mère elle-même. Le mari de Pauline S. raconte :

« Quand notre quatrième fille est née, ma femme a mis beaucoup de temps à se remettre des effets de l'anesthésie. Dès qu'elle s'est suffisamment rétablie pour parler, elle a dit : 'J'ai dû aller si loin pour l'avoir'. Elle a dit qu'elle a dû traverser une zone d'obscurité et entrer dans la lumière pour avoir son bébé. »

L'expérience de Pauline n'est pas unique, car d'autres mères m'ont informé qu'elles aussi ont quitté leur famille et ont voyagé dans un royaume céleste pour avoir leurs bébés.

Claire a raconté avoir vu l'esprit de sa fille entrer dans son corps. Elle n'a pas vu d'escorte, seulement l'esprit de son futur enfant. Grâce à cette expérience, Claire savait avec une certitude totale qu'elle était enceinte et qu'elle attendait une fille :

« Un après-midi, je me suis allongée pour faire une sieste. J'étais dans un état étrange de conscience qui n'est ni éveillée ni endormie, mais qui est un peu entre les deux.
Puis je l'ai vue. Elle était au pied du lit, essayant de ne pas attirer mon attention. Elle était peut-être âgée de trois ans, simplement habillée, avec de longs cheveux foncés et un regard paisible. Elle a grimpé gracieusement sur le lit, comme si le mouvement était chorégraphié. Elle a commencé à ramper vers moi, une main, puis l'autre. Elle a atteint mes jambes et a continué à avancer jusqu'à ce qu’elle se soit incrustée doucement pour faire partie de mon propre corps. Elle était en moi. »

Claire a ensuite eu une petite fille qui a grandi avec de longs cheveux foncés et uncorps de danseuse. Claire dit : « Je l'ai reconnue dès qu'elle est sortie. Nous avons toutes les deux souri. »

Voir l'esprit de votre enfant entrer dans votre corps doit être pour le moins surprenant. Cette expérience a révélé à Claire que le corps en développement est plus qu'un amas de cellules, un foetus, une chose. Le corps physique est l'endroit où habite l'esprit d'un être intelligent, un esprit avec des espoirs, des rêves, et une mission importante à accomplir.

L'expérience finale de ce chapitre prépare bien au chapitre suivant dans la mesure où elle décrit à la fois les escortes de l'esprit et donne un aperçu de la nature du voyage lui-même.

L'expérience de Roy M. l'a convaincu qu'afin que chaque enfant à naître puisse se rendre sur terre en toute sécurité, l'esprit doit avoir une escorte angélique. Il raconte :

« Un ange est venu me dire : 'C'est l'heure de partir'. Elle m'a tendu la main et m'a pris doucement par le bras. Pendant un certain temps, nous avons voyagé dans la lumière. Alors la lumière s'est estompée et nous avons glissé dans l'obscurité. L'ange m'a demandé de rester ferme et de bien me tenir à elle. J'ai vite découvert pourquoi.

« Nous traversions un espace habité par des esprits maléfiques. Presque immédiatement, trois silhouettes sont apparues devant nous. Au fur et à mesure que nous nous rapprochions de ces esprits transformés en forme humaine, l'un prenant la forme d'une vieille femme, les deux autres de vieillards. Mon escorte angélique m'a mis en garde : 'Ne te laisse pas berner par leur déguisement. Ce sont des esprits maléfiques qui s'efforcent de t’attirer par la tromperie. Tu vois comme ils ont l'air gentil ? C'est une façade'.

« Sans prévenir, mon guide, manoeuvrant habilement, a fait un détour. Cela a mis en colère les prédateurs. Ils ont alors émis les plus horribles cris que j'ai jamais entendus.
Les démons ont alors tombés leurs masques et se sont dirigés vers nous avec une fureur démoniaque. Mon escorte angélique s'est retournée et les a réprimandés avec l’autorité d’en Haut. Instantanément un manteau de lumière brillante nous a enveloppés, formant un bouclier spirituel. Les trois assaillants s'arrêtèrent brusquement, en hurlant les cris frustrés des damnés. Repoussés par le pouvoir divin, ils se sont repliés en arrière. Il est clair que les démons tentent de nuire à quiconque traverse leur espace en route vers la terre, mais ils n'avaient pas le pouvoir de résister à la lumière. »

Cette expérience de Roy n'est pas unique car d'autres ont aussi parlé de rencontres similaires avec des êtres malveillants sur le chemin de la terre. Mais leurs escortes angéliques ont le pouvoir de s'assurer qu'ils traversent le royaume des ténèbres en toute sécurité.

En résumé

Il doit être réconfortant pour les esprits qui viennent sur terre de savoir qu'ils ne quittent pas seuls la sécurité de leur maison céleste. Il semble que la plupart d'entre nous, probablement tous, avons été accompagnés sur terre par des escortes, peut-être des anges ou des êtres chers décédés mais ils sont là pour s'assurer que même si nous rencontrons des êtres malveillants, nous parviendrons à notre destination en toute sécurité et à l’heure prévue.


CHAPITRE 8En arrivant sur la terre

On croit généralement que les enfants naissent sans la capacité de réaliser et de comprendre ce qui leur est arrivé pendant leur gestation ou au moment de leur naissance car ils n’ont pas la capacité de penser.

Par conséquent les nourrissons ne peuvent pas penser parce qu’ils non pas de langage. Les nourrissons ne savent rien, ils ne peuvent donc pas évaluer. Les significations proviennent de l’expérience avec le monde et du contact intime avec les parents, les frères et soeurs et les autres adultes.

Et également par conséquent, l’hypothèse qui prévaut est que les enfants ne peuvent ni penser, ni communiquer, ni avoir une conscience de ce qui se passe autour d’eux au cours des mois précédant et suivant leur naissance. Cette supposition sur les capacités mentales des enfants à naître et des nouveau-nés est remise en question par des recherches nouvelles et passionnantes.

Thomas Verny, un médecin gynécologue, a observé que les femmes enceintes pouvaient soulager leurs bébés à naître en chantant ou en fredonnant. Ce phénomène l'a amené à entreprendre une étude de six ans dans laquelle il a exploré ce qui se passe pendant la période de gestation. Il a résumé ses conclusions dans un livre intitulé « La vie secrète de l'enfant à naître ». Il y déclare que l'enfant à naître est conscient, réagissant à l'être humain et qui, à partir du cinquième mois (et peut-être même plus tôt), mène une vie intellectuelle et émotionnelle active.

Avec cette déclaration surprenante, il fait les affirmations suivantes :

Le foetus peut voir, entendre, goûter, ressentir et apprendre au niveau primitif.

Un corollaire à cette découverte est ce que l’enfant ressent, perçoit et commence à façonner ses attitudes et ses opinions par lui-même.

La principale source de ces messages façonnés provient de la mère de l'enfant. Une anxiété chronique ou une non-acceptation plus ou moins consciente de la maternité peut laisser une profonde cicatrice sur la personnalité de l'enfant à naître. D'autre part, la joie, l'allégresse et l'anticipation, accompagnant la grossesse peuvent contribuer de manière significative au développement affectif d'un enfant en bonne santé.

Les nouvelles recherches commencent à se concentrer davantage sur les sentiments du père. Les dernières études indiquent que la façon dont un homme se sent face à sa femme et à l’enfant à naître est l’un des facteurs les plus importants pour déterminer le succès d’une grossesse.

Alors que le Dr Verny et ses collègues se sont concentrés sur le stade du développement du foetus lorsque l’enfant à naître commence à acquérir des caractéristiques sociales et psychologiques, la recherche du Dr David B. Chamberlain indique également que la capacité de l'enfant à naître à penser et à communiquer précède sa naissance. Dans l'introduction de son livre « Babies Remember Birth », le Dr Chamberlain déclare :

« La vérité est qu'une grande partie de ce que nous croyons traditionnellement sur les bébés est fausse. Nous avons mal compris et sous-estimé leurs capacités. Ce ne sont pas des êtres simples mais de petites créatures complexes et sans âge avec des pensées étonnamment grandes. »

« Les bébés en savent plus que ce que nous pouvons imaginer. Après avoir observé seulement quelques minutes le visage de leur mère après la naissance, un bébé peut la reconnaître dans une galerie de photos. Les bébés reconnaissent le sexe des autres bébés, même s'ils sont habillés, à condition qu'ils bougent un peu, chose que les adultes ne peuvent pas faire. Ils sont mentalement curieux et désireux d'apprendre. »

Le Dr Chamberlain a été surpris quand un certain nombre de ses patients adultes lui ont spontanément dit ce dont ils se rappelaient de leur naissance.

« Mes clients me disaient, en détail, ce qui leur était arrivé à la naissance, y compris les idées qu'ils avaient en tant que bébés. J'ai trouvé une maturité inattendue dans leurs pensées de 'bébé'. Chaque personne a manifesté sa personnalité et son identité. Ils connaissaient et aimaient leurs parents. Leur caractère ne semblait pas être lié à l'âge ou au développement dans un sens simple ; ils étaient là depuis le début. »

Les découvertes du Dr Chamberlain et du Dr Verney, affirmant que les bébés sont conscients de ce qui se passe autour d'eux n'est pas du tout surprenant étant donné que les nourrissons ne commencent pas leur existence à la conception ou même à un moment donné pendant la gestation. Comme cela est documenté dans ce livre, les esprits qui habitent des corps de nourrissons existaient bien avant. Quand ils arrivent sur terre, ils arrivent comme des esprits mûrs, avec une identité bien définie et une conscience aiguë de ce qui se passe autour d'eux. Plusieurs exemples cités par le Dr Chamberlain ainsi que des personnes que j'ai interrogées corroborent les faits relatés dans ce chapitre.

L'expérience de la naissance

Marianne se souvient vivement des contractions de sa mère et de ce qu'elle ressentait. Les termes qu'elle utilise sont des termes qu'elle a appris depuis cette expérience, mais les sentiments et les émotions de cette époque sont indéniables :

« Ils ont dit qu'il était temps de naître. Je ressens la pression mais je ne veux pas naître. Je ne suis pas encore prête. Je vais juste attendre, car on est très bien ici…

« Maintenant, elles arrivent très vite, plus vite encore (contractions) ; de cette façon, de cette façon. Oh, ça devient intense ! Ça pousse, ça pousse, ça me pousse dehors. Je veux rester ici où je suis, mais ils insistent, ça ressemble à un raz-de-marée ! Je peux voir que je suis dans ce raz-de-marée. Quand tout sera prêt, je suppose que je devrais y aller aussi…

« Oh, le raz-de-marée arrive à nouveau.

« Je ne suis toujours pas prête, ça pousse, pousse. Je veux rester ici. Je ne veux pas aller au dehors, mais je dois…

« Oh, ils mettent des gants. Ils sont en train de m’attraper. Oh, bon sang, grrr, quelle pression !

« Ils me tiennent la tête, mais ils le font doucement ; ils sont gentils. La première chose que j’entends, c'est qu'ils disent : 'Viens t'allonger ici, et ils m'enveloppent dans quelque chose'. »

Marianne se sentait coupable de ne pas vouloir naître et ne l'a jamais dit à sa mère, de peur que cet aveu ne lui fasse mal. Elle comprend maintenant l'expérience qu'elle a vécue. Néanmoins, c'était très douloureux et traumatisant.

Debbie se souvient du ventre de sa mère comme d'un endroit sûr et chaleureux qu'elle ne voulait pas quitter :

« Mon premier souvenir est de me réveiller dans un endroit magnifique mais totalement inconnu. L'endroit était chaud et sombre mais pas totalement noir. Je me sentais bien, comme si tous mes besoins étaient comblés. Je savais aussi que je pouvais être heureuse dans ce nouveau monde.

« L'immense attirance que j'avais pour l'endroit où j'étais, s'apparentait à un bonheur extrême.

« C'était comme si cette sensation venait de ma poitrine vers les parois avoisinantes.
L'intensité initiale du sentiment que je ressentais a cédé la place à un sentiment de paix.

« Je crois que j'ai dormi, que je me suis réveillée par intermittence, toujours à l'aise dans mon nouvel environnement et que j'y aurais bien passé l’éternité. Ensuite, ce qui était confortable est devenu pression et douleur, avec la sensation d’être écrasée et de souffrir.

« Pendant tout ce temps, j'avais vaguement conscience de la présence à distance de certains êtres en dehors de mon nouvel environnement qui semblaient préoccupés par mon bien-être, mais que j'ai choisi d'ignorer tout d'abord.

« Puis, j'ai commencé à demander leur aide. Un être m’est alors apparu. C'était un homme âgé aux cheveux blancs, pas le Dieu représenté dans la chapelle Sixtine, mais quelqu’un de bien plus humble en apparence et en comportement. Avec lui, il y avait deux autres personnes. Ils semblaient être là pour me rassurer, pour me faire comprendre que quelles que soient les circonstances, maintenant ou à l’avenir, je serais en sécurité et que tout irait bien. Sans paroles, ils ont été capables de me transmettre l'information que je devais apprendre certaines choses et être avec des personnes que j'avais choisies pour apprendre ces choses.

« Pendant les accalmies entre les expériences (contractions) écrasantes et douloureuses, j'ai bien apprécié leur aide et leur soutien. Ils étaient si compatissants qu’ils m'ont aidé à surmonter les contractions avec l'assurance que je survivrais à cet 'écrasement'.

« Au moment où j'allais naître, j'ai vu qui était ma mère. Je ne pense pas que je regardais physiquement son visage. C’était plutôt comme une vidéo que je voyais d'elle. Cependant, à ce moment, je ne me souvenais plus d’avoir choisi ma mère avant d’entrer dans son utérus. Être dans le ventre était si agréable que je ne voulais pas partir. Je craignais aussi la douleur que je devrais endurer pour naître. Les entités qui m'accompagnaient riaient presque avec amusement, bien que ce ne soit pas de l'humour malicieux, mais plutôt qu’ils ne pouvaient rien faire de plus pour me convaincre. Tout ira bien disaient-ils. Et c'était ainsi. »

Bien qu'on ne sache pas pourquoi tous les enfants ne se souviennent pas de leur naissance, ceux qui s'en souviennent peuvent aider à comprendre la nature de l'enfant à naître, ce qui se produit au moment de la naissance et quand l'esprit pénètre dans le corps.

La naissance d'un nouvel enfant est un événement passionnant dans la vie de ses parents, mais c'est également un événement capital pour la personne qui naît. Cela inclut tous les préparatifs pour venir sur terre, les sentiments de quitter la sécurité de la maison céleste, d'être escortés sur terre, d'entrer dans le corps de la mère et de réagir au nouveau corps physique.

Le récit de l'homme suivant est plus complexe que la plupart des récits et comprend les pensées et les sentiments d'un esprit au moment de sa naissance terrestre :

« Quand il était temps que je vienne sur terre, un être angélique m'a rencontré. Il m’a dit qu'il fallait se dépêcher car le corps de ma mère terrestre était prêt à me recevoir. J'étais un peu réticent à partir, mais mon escorte angélique a insisté, disant : 'Si vous n'êtes pas né bientôt, cela nuira au calendrier de votre mission'. J'étais conscient des dangers de la vie terrestre et je voulais avoir l'assurance de pouvoir retourner au paradis. Mon escorte a répondu : 'Je sais qu'aller sur la terre fait peur, mais si vous voulez remplir votre mission, vous devez y aller maintenant. Votre mère sur la terre est prête à vous recevoir. Nous devons nous rendre rapidement à la salle de départ !'

« Jusqu'à ce moment-là, toutes les communications entre moi et mes escortes avaient été d’esprit à esprit. Mais maintenant mon escorte a commencé à me parler par la voix de ma mère terrestre. Elle parlait verbalement, alors pour la première fois, mes oreilles et mon esprit entendaient ce qu'elle disait. Elle m'a dit qu'entendre avec mes oreilles m'aiderait à reconnaître la voix de ma mère, aussi bien que le style de communication terrestre.

« Puis j'ai été présenté à l'escorte qui devait m'emmener à ma mère. Elle a dit : 'Êtes-vous prêt à y aller ?' J'ai répondu : Oui !'

« Mon escorte a répondu : 'Alors nous devons partir immédiatement'. Il a saisi mon poignet gauche et nous sommes passés à travers la porte. Je me suis retourné avec consternation. Je quittais réellement le paradis. J'étais excité à l'idée d’être sur la terre mais en même temps réticent à quitter la beauté, la sérénité et la sécurité de ma maison céleste. J'ai regardé par-dessus mon épaule une dernière fois le ciel et mon escorte m'a dit : 'Regarde devant, pas en arrière', alors je l'ai fait. Nous voyagions très vite et je pouvais voir le monde devant nous.

C'était magnifique. Lorsque nous sommes descendus au niveau du sol, notre vitesse a ralenti. Je reconnaissais la campagne et ensuite la maison où vivait ma mère. Nous sommes entrés dans la maison et j'ai vu environ une douzaine de personnes, toutes appréciant la compagnie les uns des autres. J’ai rapidement identifié des tantes, des oncles, des cousins, des grands-pères et surtout ma mère. Quand ma mère a parlé, j'ai reconnu sa voix. Mon escorte a demandé : 'Êtes-vous prêt ?' J'ai répondu : 'Oui'.

« Ce dont je me souvins ensuite, c’est que j'étais à l’intérieur de ma mère. Les sentiments que j'ai ressentis à ce moment-là n'étaient ni étranges ni effrayants. Je me sentais en sécurité. Le temps que j'ai passé dans le ventre de ma mère était spécial pour moi. J'étais très proche de mon escorte angélique et elle a continué à me parler, à me rassurer, à prendre soin de moi.

« Cela a duré quatre mois durant lesquels mon esprit était dans mon corps grandissant au sein de ma mère. Mais au fil du temps, les visites sont devenues plus courtes et moins fréquentes, une sorte de processus de sevrage.

« Puis tout a changé et je me suis retourné, tête en bas. Je n'aimais pas du tout ce changement. Je suis resté dans cette position inconfortable et gênante pendant plusieurs jours et puis j'ai commencé à descendre. Mon esprit a quitté le corps de ma mère et je me suis retrouvé à l'extérieur d’elle, à côté de l’escorte qui m'avait amené sur terre. Elle m'a dit de ne pas m'inquiéter et que tout se passait comme prévu.

« Elle a ajouté : 'Vous avez vécu l'expérience de l’utérus, et maintenant vous êtes sur le point de vivre celle de la naissance. Ayez courage. Retournez dans le ventre de votre mère avec confiance. Elle m'a poussé et j'étais une fois de plus à l'intérieur de ma mère'.

« Le glissement a continué et puis je suis sorti et j'ai senti une sensation désagréable que j'ai finalement compris plus tard comme étant le froid. Je pouvais entendre les gens parler et tout était si brillant. Puis j'ai ressenti un choc douloureux. Un docteur m'avait giflé.
Surpris, j'ai aspiré une bouffée d'air. L'expansion de mes poumons pour la première fois me faisait mal, une douleur qui a persisté pendant un certain temps. J'étais conscient de ce qui se passait autour de moi et j'étais un peu méfiant, très inquiet et blessé. »

Les souvenirs de cet homme renforcent les rapports selon lesquels les esprits des enfants à naître reçoivent des instructions spécifiques, juste avant leur départ pour la terre. Si ce cas est typique de chaque naissance, cela indiquerait que l'esprit n'entre pas dans le corps avant le cinquième mois environ et que l'esprit est capable de quitter le corps physique pendant de courtes périodes.

D'autres cas ont été signalés, lorsque des esprits ont quitté leur corps et ont donné à leurs futures mères du réconfort et de l'assurance pendant leur travail prolongé.

Certains ont exprimé leur reconnaissance à leurs mères pour ce qu'elles devaient endurer pour leur fournir un corps physique. Ces brèves apparitions ont généré un sentiment de paix et créé un lien fort entre la mère et l’enfant.

Mary se souvient très bien des événements qui ont suivi son entrée dans cette vie. Elle raconte :

« Dans les bras du médecin, je regarde ma mère. Je suis contente de la voir et elle est contente de me voir… Elle a l'air jolie. Elle est toute en sueur et fatiguée, mais elle a l'air jeune et gentille. Elle se sent bien, elle sourit. C'est un moment heureux. Je l'entends dire : 'C'est ma fille'… Elle est contente et satisfaite de moi.

« Le médecin parle, donne des ordres aux gens, leur dit de couper ça, attrape ça… Il a une belle voix ; C'est un bon médecin, un homme plus âgé. Il est très gentil. »

S'il est certain que les nouveaux arrivants ne disposent pas des outils linguistiques nécessaires pour communiquer avec les parents, les médecins et les infirmières, ils comprennent évidemment les pensées de ceux qui les entourent et ce qui se dit. Combien de temps cette capacité existe pour la plupart des bébés, nous ne le savons pas, mais pour certains, les souvenirs persistent à l'âge adulte.

Premières impressions

Qu'est-ce que ça fait de naître, de sortir de la chaleur et de la sécurité et d'être placé dans une crèche ?

Dee est une personne qui se souvient avoir été laissée seule pour la première fois et pour elle c'était traumatisant. Elle rapporte :

« J’ai été mise dans un petit lit. J'ai l'impression d'être seule. Je me sens mal parce que personne ne s’occupe de moi et je suis toute seule. Tout semble si grand. Je me sens si petite. Je suis tout seule. »

Qu'est-ce que ça fait de passer d'un esprit adulte mature à un nouveau-né avec un corps physique plein de limitations et d'immaturités ?

Selon Emily, c'est une transition difficile :

« Je peux entendre la voix de ma mère et la voix de mon père. Ils sont excités et parlent de ma naissance. Puis ils viennent et me regardent. Mais ils ne me prennent pas.
Mon père me pousse juste avec son doigt. Il dit quelque chose de stupide : 'Gootchie, gootchie', il ne sait pas que je suis une personne. Pour lui je suis une chose appelée bébé.

« Je ne pensais pas que j'étais si difficile. Je ne pense pas que j'aime bien ces gens. Ils me donnent mal à la tête, ils ne pensent pas que je suis une personne. »

Il doit être très frustrant de perdre la capacité de communiquer avec ceux qui vous entourent. Vous pouvez comprendre leurs pensées et leurs sentiments, mais ils sont inconscients des vôtres.

Le Dr Chamberlain a raconté comment Deborah a exprimé ses frustrations. Comme ses doigts étaient bleus, le personnel était très inquiet. Deborah a été enveloppée, tirée, poussée et frottée d'une manière qu'elle considérait tout à fait inutile. Elle dit :

« Je savais que j'allais bien. J'ai essayé de le dire à tout le monde, mais ils n'écoutaient pas. J'essayais de parler mais ils ne me comprenaient pas… Je pleurais, j'essayais de parler, mais je pense que je pleurais de voir leur ignorance. »

Les recherches des Docteurs Varney et Chamberlain appuient la conclusion selon laquelle les nouveau-nés comprennent ce qui se passe autour d'eux, y compris les pensées de leurs parents et des autres soignants. Mais ils sont également frustrés par la perte de la capacité de communiquer. Pleurer, par conséquent, pourrait bien être une tentative non coordonnée de communiquer.

Le corps physique

Dorothy B. explique les frustrations qu’elle a rencontrées dans un minuscule corps physique qui n’était pas encore synchronisé avec son corps spirituel.

Au moment de son interview, Dorothy avait soixante-dix ans. Néanmoins, ses souvenirs étaient vifs et ses descriptions étaient animées par des expressions faciales vivantes et des gestes enthousiastes. Elle raconte :

« En tant qu'esprit, j'étais intelligente, mature et j’avais le contrôle de mon corps. On m'avait appris la langue de ma future famille. On m'avait aussi montré la terre, surtout la zone où je devais naître pour que je reconnaisse mon environnement terrestre, y compris la voix de ma mère. J'ai continué à communiquer avec les anges pendant un certain temps après ma naissance. Dans l'utérus et pendant mon enfance, j'ai pu vivre le ciel et la terre en comprenant les deux langues. Le problème majeur que j'ai rencontré en tant que nouveau mortel était mon corps physique.

« Mon esprit fonctionnait avec une efficacité extraordinaire, mais pas mon corps physique. Il faut du temps pour que l'esprit apprenne à contrôler le corps. »

Il n'est pas rare qu'un bébé pleure sans raison apparente. Mais il y a une raison. Les bébés deviennent très frustrés quand ils essaient de s'exprimer mais ne le peuvent pas.

Dorothy poursuit :

« Quand je suis née, c'était comme si j'avais une veste de plomb. Mes bras et mes jambes étaient si lourds que je pouvais à peine les bouger. Je pouvais voir mes bras d'esprit bouger, puis mes bras physiques essayaient de les rattraper. Je ne pouvais pas faire réagir mon corps physique à ce que je voulais. Lorsque je voulais prendre quelque chose, ma main spirituelle allait droit à l’objet mais maintenant je ne pouvais plus le prendre parce que ma main physique avait disparu quelque part ailleurs ! C’était très frustrant et le seul moyen que j’avais d’exprimer cette frustration, c'était en pleurant. C’est ainsi que j’ai passé les premiers mois de ma vie à essayer de synchroniser mon esprit et mon corps.

« Réfléchissez au processus de la parole. Mon esprit comprenait l'anglais avant de quitter le ciel. Mon esprit pouvait formuler des mots et des phrases mentalement mais cela a pris beaucoup de temps pour mon cerveau, ma bouche et ma langue de se développer suffisamment pour verbaliser ces mots et ces phrases.

« Parfois, je voulais tellement dire à maman quelque chose à propos du ciel, de mon ange ou bien l'avertir de quelque chose ou lui dire où je souffrais, mais je ne pouvais pas. Je devenais tellement frustrée que le seul son qui sortait de ma bouche c’était des pleurs sans coordination. Mais petit à petit, j'ai réussi à coordonner le corps et l’esprit, à marcher et à parler. »

Dorothy nous a expliqué les systèmes de soutien que les nouveau-nés ont du ciel :

« Nous apprenons beaucoup de choses sur le monde. En même temps, nos contacts avec nos anges sont réduits et finalement, disparaissent. Au moment où nous sommes en première ou deuxième année (première-deuxième section), la plupart d’entre nous avons rempli nos esprits avec tellement des choses de la terre que les souvenirs célestes sont enterrés et oubliés.

« Notre mémoire d'être fils et filles de Dieu est voilée. En bref, nous devenons 'liés à la terre' dans la mesure où la mortalité peut sembler être la totalité de l'existence. Nous ne sommes pourtant pas laissés sur la terre sans système de soutien. Pendant la transition du ciel à la vie terrestre, les anges restent en contact avec les bébés avant et après la naissance, jusqu'à l'âge de deux ans environ.

« Dans mon cas, les anges me parlaient fréquemment dans l'utérus et pendant mes deux premières années de vie. Ils m'ont rassurée, m'ont rappelé combien je suis aimée au paradis et m'ont dit que tout irait bien.

« Les bébés comprennent beaucoup plus le ciel et la terre que la plupart des adultes. La prochaine fois que vous verrez un nouveau-né, essayez de lui parler par télépathie. Vous êtes peut-être trop attaché à la terre pour comprendre ce que pense l’enfant, mais il est plus que probable qu'il ou elle saura ce que vous pensez. Si vous regardez leurs expressions faciales, vous pourrez les voir dans leurs yeux et leur visage.

« J'ai beaucoup de souvenirs de ma naissance et des premières années de ma vie. Quand j'avais environ deux ans, j'ai vécu une journée inhabituellement agitée. J'étais très fatiguée, mais pour une raison quelconque, je ne pouvais pas m'endormir. Tout en remuant et en m'agitant, j'ai entendu la voix apaisante de mon ange.

« Elle a dit : 'Détends-toi et tu vas dormir'. J'ai fait ce qu'elle a dit et je me suis endormie. Comme elle s'éloignait de moi, elle m'a dit : 'C'est la dernière fois que je te parle jusqu'à ton retour !' 

« C'étaient ses paroles exactes et je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis.

« Je me souviens d'une fois avant que ma mère ne meure, j'ai parlé de mes premiers souvenirs de vie en elle. Je lui ai demandé : ' Maman, quand je suis née, l'infirmière m'a-t-elle amenée dans une chambre d'hôpital près des escaliers ?'

« 'Oui, pourquoi ? dit-elle en ouvrant de grands yeux. Comment as-tu su ?' J'ai répondu : 'Je m'en suis souvenue'.

Reconnaître sa mère

L'expérience de Dorothy montre qu'elle a reconnu la voix de sa mère. Elle connaissait également son visage. Comment cela s'est-il passé ? Elle rapporte :

« Le temps étant venu pour moi de naître, la dame ange a commencé à me parler comme avec la voix de ma mère. Elle a expliqué que c'était pour m'aider afin que je sois habituée à la voix de ma mère. Elle m'a dit que tous les esprits reçoivent une formation pour connaître les voix de leurs mères. Assurément, à ma naissance, je pouvais différencier distinctement la voix de ma mère de celle des autres.

« Dès le premier jour dans ma nouvelle maison, j'ai reconnu les voix de presque tous et je connaissais leurs noms. Au départ, je ne pouvais voir que le visage de ma mère. Tous les autres visages étaient dans une sorte de brouillard. Environ deux semaines après mon arrivée, mon ange m'a informé qu'elle enlèverait les voiles de tous les visages, et elle l'a fait. Je me suis demandé si la raison pour laquelle je ne pouvais voir que le visage de ma mère pendant ces premières semaines était de m'aider à créer des liens avec elle. »

Peut-être ces liens de reconnaissance aident-ils à expliquer le phénomène de « l'anxiété de la séparation », lorsque les nourrissons deviennent plus instables lorsqu'ils sont retirés à leur mère.

Ce phénomène de reconnaissance a également été vécu par Mélanie H.

Mélanie a dû subir une césarienne d'urgence pour sauver sa vie et celle de son bébé.
Lorsque son bébé, Quin, lui a été apporté, il était en détresse et pleurait de manière incontrôlable. Elle raconte :

« Quand mon fils Quin est né, mes bras étaient attachés et je ne pouvais pas le prendre et le réconforter. Mais quand ils l'ont amené près de moi pour que je puisse le voir, j'ai dit son nom. Il a cessé de pleurer et a tourné son visage vers moi. Lorsque nos yeux se sont connectés, nous nous sommes immédiatement reconnus.

« Nous avons tous les deux ressenti une grande joie d'être réunis. Nous nous sommes embrassés non pas physiquement mais spirituellement et cela nous a procuré un grand réconfort. La manière dont nous nous sommes embrassés, ce n'était pas comme une femme et un nourrisson, mais comme des êtres matures heureux d'être ensemble après une longue séparation. »

Mélanie a eu des expériences intéressantes avec son jeune fils alors qu'il grandissait. Une expérience dont elle se souvient très bien s'est produite lorsque Quin avait deux ans. Elle a découvert qu'il avait été témoin de sa naissance. Elle dit :

« Quand mon fils avait environ deux ans, il m'a interrogé sur sa naissance et m’a demandé qui était là. Je lui ai dit que j'étais là et son médecin aussi. Il a demandé : 'Maman, qui d'autre était là ?'

« J'ai réfléchi et nommé les infirmières et un anesthésiste. Il a de nouveau demandé : 'Qui d'autre était là ?' En me creusant la tête, j'ai mentionné un médecin traitant et un technicien médical.

« Il a commencé à être un peu frustré et m'a demandé à nouveau : 'Mais maman, qui d'autre était là ?'

« Sentant que je ne répondais pas vraiment à sa question, j'ai demandé : 'Chéri, qui était là que je n'ai pas mentionné ?'

« Il a dit : 'Maman ! Maman ! Mon Jésus était là !' Cela m'a vraiment pris par surprise. J'ai regardé droit dans ses grands yeux bleus et j'ai dit : 'Ton Jésus était là ?'

« Il a dit : 'Oui !' J'ai demandé : 'Qu'est-il arrivé ?'

« Il a dit : 'Il m'a serré dans ses bras et m'a embrassé et m'a dit : Je t'aime, Quin. Alors le docteur t’a coupé le ventre'. Je ne lui avais jamais parlé des détails de sa naissance et je sais qu'il n'avait jamais vu de césarienne. J'ai demandé : 'As-tu vu le médecin me couper le ventre ?'

« Il a pu constater que j'étais choquée et que ma réaction à cette déclaration était préoccupante et a poursuivi : 'Mais il ne t’a pas fait de mal, il était très gentil'. Je lui ai demandé : 'Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?' 'Le médecin m'a attrapé le pied et m'a tiré dehors'. 'Alors qu’est ce qui s'est passé ?' lui ai-je demandé.

« Il m'a regardé droit dans les yeux et a dit : 'Je pleurais mais quand tu as prononcé mon nom, je me suis arrêté et je t'ai regardé et nous nous sommes embrassés et j'étais heureux d'être de retour près de toi'. »

Impact des actions parentales, des pensées et des sentiments sur les enfants à naître

Les médecins ont dit à Rose-Anne qu'elle était incapable d'avoir des enfants. Cependant, après trois années de mariage, elle était assurée, lors d'une expérience spirituelle qu'elle aurait un enfant et que ce serait un garçon. On lui a donné son nom, sa date de naissance et son poids à la naissance et qu'il aurait ses grands yeux bruns et ses cheveux couleur de sable.

Elle a enregistré toutes ces informations dans son journal afin de pouvoir les vérifier dès sa naissance :

« J'ai parlé avec Benjamin quotidiennement pendant ma grossesse. J'ai vite senti que dans le voyage éternel des âmes, Ben était un esprit ancien, sage et mature. Je lui ai parlé à voix haute et j'ai ensuite appris à 'entendre' ses réponses spirituelles. Nos conversations étaient dans des pensées et des phrases complètes. Par exemple, il avait un amour de la musique bien avant la naissance. Je lui demandais quels types de musique il voulait entendre et j'écoutais ses réponses spirituelles. Parfois, il demandait des airs vivants, parfois des mélodies apaisantes. S'il demandait de la musique classique et que j'étais d'humeur à autre chose, il devenait très agité. Quand je passais de la musique classique, il se calmait immédiatement. J’étais surtout attirée par la musique du style 'hard rock' que j'ai vite appris à éviter complètement pour ne pas le déranger ou l'agiter. Nous avons choisi de ne pas faire d'échographie pour identifier le sexe car je savais qu'il était un garçon. Quand il est né, je m'attendais à un fils et c'est ce que j'ai eu. Bien sûr, son esprit a mis du temps à apprendre à travailler avec son corps de manière coordonnée, mais aujourd'hui, à l'âge de deux ans et demi, il continue à manifester une maturité au-delà de son âge terrestre dans nos conversations 'adultes'. »

L'expérience de Rose Anne révèle plusieurs faits intéressants :

Premièrement, que l'esprit d'un enfant à naître peut être avec sa mère tout au long de sa grossesse.

Deuxièmement, l’esprit n’a pas besoin d’être dans son corps physique pour être « avec » sa mère.

Troisièmement, les nourrissons peuvent et doivent voir leurs mères et les reconnaître.

Quatrièmement, les enfants à naître ont des préférences musicales définies.

À cet égard, l'expérience de Rose-Anne n'était pas du tout inhabituelle, d'autres chercheurs ayant découvert que le type de musique écouté par une femme enceinte pouvait calmer ou agiter un enfant à naître. Une femme enceinte a déclaré avoir assisté à un concert de « heavy metal » et la musique a tellement agité son bébé qu’il a donné un coup de pied violent, lui causant des douleurs internes.

Tout comme les chirurgiens ont découvert que les patients anesthésiés peuvent entendre et sont influencés par les commentaires, la musique, etc. pendant la chirurgie, nous apprenons également que les esprits des enfants à naître ne sont pas seulement au courant de ce que nous disons, mais aussi de ce que nous pensons et ressentons.

Les enfants à naître, comme Jessica dans le prochain récit, savent s'ils sont recherchés.
Jessica a un souvenir très fort du moment précédant sa naissance quand elle a entendu sa mère biologique dire : « Je ne veux pas de ce bébé. Je préférerais qu'il soit mort et, si je le pouvais, je le tuerais ! »

La grossesse n'avait été ni planifiée ni désirée parce que la famille se trouvait dans une situation financière désespérée. Les parents avaient du mal à subvenir aux besoins des enfants et un autre enfant à ce moment-là allait être un désastre. La mère a tout fait pour tuer l'enfant, sans avortement. Néanmoins, l'enfant a survécu.

Cet enfant, une petite fille, était hanté par les paroles et les gestes de sa mère et, jusqu'à l'âge de quatre ou cinq ans, elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour se suicider afin de satisfaire le désir déclaré de sa mère d'être morte. Jessica a réussi à échapper à l'avortement, mais pas aux paroles obsédantes de sa mère désemparée.

Bien que ce cas soit inhabituel, il est prouvé que les pensées, les sentiments et les désirs des mères peuvent avoir des conséquences importantes à long terme sur les enfants à naître.

Tess avait avorté à l'âge de dix-huit ans. Elle n'était pas en faveur de l'avortement mais à l'époque, elle estimait que c'était sa seule option. Elle raconte :

« En raison de l'avortement, j'ai décidé qu'il valait mieux que je n'aie plus jamais de bébé. Ce n'est pas que je n'aime pas les enfants, parce que je les aime. J'ai épousé un homme bon qui avait déjà plusieurs enfants.

« J'ai aimé être une maman et j'étais douée pour ça. On m’a installé un dispositif contraceptif pour m’assurer que je ne deviendrais pas enceinte, mais cela a échoué. Je ne pouvais pas avorter à nouveau, car mon mari était très heureux à l'idée d'avoir un enfant de nous deux.

« En fin de compte, j'ai donné naissance à une belle petite fille très en colère. Dès qu'elle a pu communiquer avec moi, elle m'a dit : 'Maman, pourquoi ne m'as-tu pas laissé venir la première fois ? J'ai dû attendre tout ce temps jusqu'à ce que je puisse enfin passer et que j’ai pu me faufiler !' 

« Cette petite fille a mis des années à surmonter sa frustration de ne pas être désirée et de devoir attendre pour naître. Elle piétinait, claquait des portes en disant : 'Je suis là ! Pourquoi tu ne me voulais pas ?' »

On ne sait pas combien d’enfants avortés ont la possibilité de retourner chez leurs parents choisis à l’origine. Pourquoi cette petite fille en particulier n'est pas allée voir une autre mère, ce n'est pas clair, mais apparemment, il était important que Tess soit sa mère. Elle était au courant de l'avortement de Tess et qui tentait encore ensuite d'éviter une grossesse. Elle était aussi probablement au courant des craintes de Tess. Cependant, aucun de ces facteurs n’a compensé le long retard qu’elle a dû subir.

Résumé des pensées

Les récits de ce chapitre contredisent totalement les hypothèses couramment répandues dans la société à propos de l'enfant à naître et du nouveau-né.

Ces récits soutiennent l'idée que les esprits qui habitent les corps des bébés sont des êtres matures qui entrent dans un nouveau royaume, une nouvelle étape de leur voyage éternel. Ces êtres doivent venir sur terre pour acquérir un corps physique et apprendre à le contrôler.

Bien que la période prénatale soit généralement considérée comme agréable, sûre et chaleureuse, il est également évident que des émotions telles que la colère prolongée, la déception et le mal-être des parents, en particulier des mères, peuvent avoir un impact négatif sur la perception que peuvent avoir des enfants d’eux-mêmes.

D'un autre côté, les émotions positives à long terme peuvent avoir l'effet inverse.


CHAPITRE 9Souvenirs d’enfants de leur foyer paradisiaque

Dans ce qui est évidemment un dessein divin, la plupart des souvenirs de notre maison céleste sont bloqués par un « voile d'oubli ». Et pourtant, dans les moments de calme méditatif, ou quand on rencontre quelqu'un de nouveau qui nous semble « familier », ou quand on se trouve dans l'immensité des créations de Dieu, on sent parfois qu'il y a quelque chose de beaucoup plus grand que ce dont nous sommes conscients. En raison d'un événement inhabituel dans leur vie, certains individus voient leurs souvenirs déclenchés et se souviennent avoir vécu des événements qui se sont produits dans leur maison d'origine. Mais les très jeunes enfants semblent souvent avoir des souvenirs très clairs de qui ils sont et d'où ils viennent.

Pour les très jeunes, les êtres spirituels avec lesquels ils interagissaient avant d'arriver sur terre, et les événements et les activités qu'ils ont vécu au ciel sont aussi réels que tout ce qu'ils rencontrent sur terre. Avec une innocence enfantine, ils parlent de ce qui s'est passé avant leur naissance, y compris comment ils sont arrivés sur terre, ce qui s'est passé à leur naissance et ce qu'ils ont laissé derrière eux.

Dans ce chapitre, nous examinerons certains des souvenirs partagés par les enfants et ce qu'ils nous disent sur le lien entre la pré-mortalité et la mortalité.

Jésus et Dieu

Darlene et Peter K. appréciaient les tentatives de leur fils pour parler. Ils racontent :

« Brad apprenait à parler et ne connaissait que quelques mots. L'un d'entre eux était Dada. 'Dada' n'était cependant pas réservé à son père. Quand Brad voyait un homme, il criait 'Dada !' de plaisir. Dans un effort pour l'encourager à parler davantage, nous lui avons souvent montré des photographies des gens dans les magazines. Brad désignait toujours les hommes et disait 'Dada'. Un après-midi, j'ai dit à ma femme 'Montrons à Brad une image de Jésus'. Brad n'avait jamais vu d’images de Jésus, et étant donné les cheveux longs et les robes flottantes, nous nous demandions comment il classerait Jésus.

« Mais quand j'ai tenu le tableau, Brad est soudain devenu solennel et a dit et répété un mot qu'il n'avait jamais utilisé. 'Roi ! Roi'. Quel mot et quelle application inhabituelle de la part d'un enfant au stade 'Dada' du discours ! »

Dans le récit suivant, un autre enfant a étonné ses parents par une expérience des plus remarquables.

Jim et Ardry ont été invités à une cérémonie de baptême qui devait se dérouler dans un ruisseau dans une belle prairie. Ils ont pris leur fils de deux ans avec eux en espérant que son agitation ne diminuerait pas le caractère sacré de l'événement. Ils ont été très agréablement surpris car il était très calme. En fait, il semblait hypnotisé par l'expérience.

Après le baptême, ils ont demandé à leur fils s'il s'était amusé au ranch avec tous ses cousins et en voyant l'un d'eux baptisé. En regardant son père, il a dit : « Le mieux, c'est que Jésus était là et que j'ai pu lui parler ». Ardry a dit que la plupart du temps, elle avait de la difficulté à comprendre ce que son fils essayait de dire, mais ce jour-là, ce qu'il a dit à ses parents avait été très clair.

Nous n'avons pas de photographies ou de dessins de l'époque du Christ vivant, de sorte que les artistes ont dû utiliser des descriptions historiques et leurs propre inspiration pour dépeindre ce à quoi ils pensent qu'il ressemblait. Quel est leur degré d'exactitude des interprétations artistiques ?

Dans l’histoire suivante, l'enfant est ma petite-fille de dix-sept mois.

Meg Widdison a appris à parler très tôt, et elle aimait montrer du doigt les objets, les gens et les animaux qu'elle reconnaissait et dire leurs noms. Je la tenais dans mes bras alors que nous entrions dans un bâtiment d'église, pas celui qu'elle fréquentait habituellement. Dans l’entrée, était accroché un grand tableau montrant le portrait de Jésus et de ses disciples lors de la dernière Cène, un tableau que Meg n'avait jamais vu auparavant.

Dès qu'elle a vu le tableau, Meg a pointé avec enthousiasme la figure centrale du tableau et s'est exclamée : « Jésus ! »

Dans le cas suivant, Robert Banz lisait un livre à sa petite-fille qui avait presque deux ans.
Le livre portait sur des sujets et des activités religieuses. Robert tournait une page et désignait la figure ou l'objet central et disait, par exemple : « Ceci est une église ». Puis sa petite-fille désignait aussi l'image et répétait « Église ».

En parcourant le livre, ils sont arrivés à une image de Jésus. Robert lui a montré du doigt et lui a dit que c'était Jésus. Elle a regardé l'image sans montrer du doigt. Il a tourné la page vers une photo où les gens étaient tous habillés pour aller à l'église, seulement pour qu'elle tourne la page de l'image de Jésus. Il a dit : « Oui, c'est Jésus », et il a continué à tourner les pages.

Elle est de nouveau revenue à l'image de Jésus. Il était évident qu'elle voulait regarder cette photo en particulier, alors Robert l'a laissée regarder aussi longtemps qu'elle le voulait. Après un long moment pour un enfant active de deux ans, elle l'a regardé et a dit sur un ton révérencieux : « Grand-père, c'est mon frère ». Et elle a tendu la main pour caresser la photo. Robert a été touché par la certitude et la sincérité de ses paroles. Il l'a embrassée et lui a dit : « C'est aussi mon frère. » Elle lui a dit : « Je sais, grand-père ».

Ally a essayé pendant des années d'avoir un enfant, sans succès. Puis, une nuit, dans un rêve, sa grand-mère décédée est apparue en tenant un petit garçon. Cet enfant est devenu son fils tant attendu. Elle raconte :

« À l'âge de trois ans, il nous a révélé des informations remarquables. C'était presque huit ans après mon mariage et j'avais presque perdu l'espoir d'avoir un jour un bébé. Puis une nuit, dans un rêve, ma grand-mère, décédée quelques semaines avant mon mariage, m'est apparue. Dans ses bras, elle portait un beau petit garçon. Elle m’a dit : 'Alili' (mon surnom de sa part), ne t’inquiète pas, je m'occupe de ton petit garçon. Je saurai quand te l'envoyer. Profite de ta vie'. Puis elle est partie. Trois mois plus tard, je suis tombée enceinte, confiante que le bébé était un garçon.

« Nous ne sommes pas allés à l'église quand notre fils était jeune, et nous ne lui avons pas donné de formation religieuse, si ce n'est de lui raconter des histoires de Jésus et de lui apprendre à prier. À notre surprise, à l'âge de trois ans, Sergito a commencé à nous raconter des choses sur le ciel qu'il n'aurait pu entendre nulle part dans sa courte vie sur terre.

« Par exemple, le premier jour où j'ai fait l'école à la maison, nous avons commencé par une prière et un chant. Quand j'ai commencé la leçon, il m'a interrompu et m'a dit : 'Maman ! Tu es comme Jésus quand il nous a enseigné ! Nous étions tous assis en cercle et Il nous apprenait de très belles choses. Nous portions de longues robes blanches avec une corde attachée autour de la taille. Nous avions chacun des cordes de couleurs différentes. Et les dames anges nous apportaient des fruits, et c'était très amusant'.

« Quand sa petite soeur Alicita est née, Sergito l'a regardée et s'est exclamé : 'Je me souviens de toi au ciel ! On allait partout ensemble et on jouait des tours aux anges !'

« Une amie amish a fait une robe blanche pour Alicita après sa naissance. C'était dans le style Amish. Pour l'habiller, j'ai cousu des rubans de ma robe de mariée et j'ai fait une couronne de fleurs de mon voile pour Alicita. Quand Sergito l'a vue, il a dit : 'Oh ! Alicita, tu ressembles tellement à ce que tu avais l'habitude de porter au ciel : une longue robe blanche, des fleurs sur la tête et les pieds nus !' En me regardant, il dit : 'Tu sais, maman, c'est comme ça qu'on s'habille au paradis ! Tout le monde est pieds nus, les filles ont des fleurs et les garçons portent une corde autour de la taille'. Il disait toujours des petites choses comme ça, mais maintenant qu'il grandit, il ne se souvient plus du ciel et ne parle plus du ciel. Ses remarques sur le paradis me manquent vraiment. J'ai tellement appris de lui. »

Comme il est courant d'oublier les souvenirs préterrestres au fur et à mesure que les enfants grandissent, il est important de noter leurs commentaires au fur et à mesure qu'ils les font. On se demande ce que Sergito aurait pu révéler d'autre si on lui avait posé de bonnes questions avant que ses souvenirs de naissance ne s'estompent.

Un jeune père partageait ce qui suit :

« L'autre jour, en allant à l'épicerie, ma femme a conduit pendant que notre petite fille s'asseyait sur mes genoux en regardant par la fenêtre, parlant sans arrêt comme d'habitude. Je dois admettre que je n'ai pas accordé toujours beaucoup d'attention à son bavardage enfantin.

« Mais ce jour-là, j'ai été surpris par ce qu’elle a dit. En écoutant attentivement, je me suis rendu compte qu'elle mettait en garde contre le danger créé par l'incapacité de l'humanité à prendre soin les uns des autres ou de la terre. Surpris, je l'ai regardé et lui ai demandé : 'Chérie, où as-tu entendu ça ?' En me regardant par-dessus son épaule, elle m'a dit : 'Papa, je n'ai pas entendu ça ici. Mon Père céleste m'a enseigné avant que je vienne avec vous'.

Cette enfant a été instruite par Dieu et elle a appris deux choses : nous sommes responsables les uns des autres, ainsi que du bien-être de la terre et si nous sommes négligents, nous en subirons de graves conséquences.

Les relations célestes

Sherry C. a fait part d'une demande inhabituelle qu'elle a reçue de sa petite fille :

« Quand ma fille Jamie avait deux ans, elle adorait qu'on chante. Un jour, elle a dit : 'Chante-moi cette chanson que nous chantons au ciel'. À l'époque, nous ne fréquentions aucune église et n'avions jamais discuté de religion ou du ciel avec nos enfants, alors j'ai été très surprise par sa demande. J'ai demandé : 'Quelle chanson, chérie ?' Elle m'a répondu : 'Celle que la dame m'a toujours chantée, cette dame dans le ciel'. Je n'ai jamais oublié le sentiment de chaleur qui nous entourait ce jour-là ! »

Dans le récit suivant, un enfant de deux ans et demi a déclaré avoir une relation très étroite avec une personne au paradis nommée Emily. Son père, Michael D. rapporte :

« Ma femme et moi l'interrogions chaque fois qu'elle parlait d'Emily. La plupart de ses réponses étaient typiques d'un enfant de cet âge. Elle a dit qu'ils jouaient, dansaient et chantaient ensemble, des choses comme ça. Ma femme et moi l'avons considérée comme l’amie imaginaire de notre enfant et nous nous sommes dit que c'était peut-être sa façon de faire face à sa présence dans notre famille.

« Certaines des réponses de Johanna à nos questions étaient devenues déroutantes pour nous. Elle a commencé à parler plus souvent de la lumière par rapport à son amie Emily.
Ma femme et moi avons commencé à nous demander d'où Johanna prenait tout cela et nous avons essayé de l'interroger plus profondément sans lui mettre des pensées ou des mots dans son esprit.

« En réponse à notre question, notre fille nous a dit : 'Emily et moi étions ensemble avant' et 'Emily m'a montré la lumière'. Aussi intéressant que cela nous paraissait à l'époque, nous avons continué à penser à cette notion d'amie imaginaire.

« Puis un jour, alors que nous faisions des courses, Johanna a été très excitée et a essayé de se lever de la poussette. Elle montrait du doigt l'autre côté du magasin en disant : 'Là-bas, la voilà, c'est Emily !' Ma femme et moi avons regardé pour voir qui elle désignait. À une centaine de mètres, il y avait une famille de quatre ou cinq enfants.

« Ma femme et moi nous nous sommes regardés et avons haussé les épaules. Pourquoi pas ? Nous nous sommes approchés de la famille, que nous n'avions jamais vue auparavant, et nous avons demandé si par hasard l'un de leurs enfants s'appelait Emily ? Quelque peu surpris, ils répondirent 'Oui' et désignèrent leur plus jeune enfant qui était déjà en pleine conversation avec notre petite Johanna.

« Les parents perplexes ont demandé : 'Pourquoi nous demandez-vous cela ?' Nous avons expliqué à propos de l'amie imaginaire de Joanna, quand elle était au ciel, nommée Emily, dont nous commencions à croire qu'elle n'était peut-être pas si imaginaire que ça, après tout.

« Un peu surpris, les parents d'Emily semblaient penser que nous étions un peu étranges. Pendant ce temps, Johanna et Emily avaient oublié le reste d'entre nous et étaient absorbées l'une avec l'autre. Nous n'avons pas pu nous empêcher de penser que notre petite fille avait trouvé son amie du ciel. »

Il est dommage qu'aucun des parents n'ait fait l'effort d'écouter cette conversation animée. Il aurait été fascinant d'apprendre ce que ces enfants partageaient entre eux, peut-être des souvenirs et des expériences de quitter le ciel et d'arriver sur terre. Ce qui est intrigant, c'est que Johanna a reconnu Emily comme son amie céleste et qu'Emily a reconnu Johanna même si elles ne s’étaient pas encore rencontrées sur terre.

Dans le récit suivant, un garçon de deux ans a rapporté que son instruction céleste pour son séjour sur terre venait de son grand-père décédé. Sa conversation avec sa mère, Betty C. a eu lieu alors qu'elle envisageait la meilleure façon de lui parler de la mort de sa grand-tante :

« Alan avait deux ans et avait appris à parler très tôt, de sorte qu'au moment de cette expérience, il pouvait parler clairement et s'exprimer avec un vocabulaire significatif pour son âge.

« La grand-tante d'Alan, Lida, venait de décéder, et je m'inquiétais de la façon dont j'allais lui parler de sa mort. Nous l'avions emmené la voir une ou deux fois par semaine, de sorte qu'il fallait que je lui explique la raison de la fin de nos visites. En rassemblant tout mon courage, je me suis assise avec Alan sur le tabouret de la cuisine et j'ai dit : 'Alan, chéri, Tante Lida est retournée à notre Père céleste'. Mais avant que je puisse dire quoi que ce soit d'autre, il m'a demandé : 'Qui l'a emmenée ?'

« Sa réponse m’a surprise, alors j'ai dit : 'Ce devait être quelqu'un qu'elle connaissait'. Immédiatement son petit visage s'est éclairé comme s'il reconnaissait une situation familière. Il a dit avec un sourire heureux : 'Oh, je sais qui c'est ! Grand-père Clark m'a amené quand je suis venu te voir. Il me reprendra probablement quand je mourrai'.

« Alan a ensuite décrit son grand-père Clark, mon père, qui était mort depuis près de douze ans. Alan n'avait jamais vu une photo de son grand-père. Il m'a dit combien il aimait son grand-père et combien il avait été bon pour lui. Il a dit que mon père l'avait aidé à se préparer à venir sur terre. Il a également parlé du Père céleste comme d'un souvenir définitif.

« Inutile de dire que cette petite conversation avec Alan que je redoutais s'est avérée être l'une des expériences les plus douces de ma vie. Cette expérience m'a laissé avec un souvenir d’humilité et de joie. Je ne regrette plus que mon père ne puisse pas connaître ses petits-enfants. Avec chaque petite âme qui est arrivée dans notre foyer, j'ai senti que mon père connaissait probablement mieux le nouveau venu que moi.

« Immédiatement après cette occasion, le père d'Alan lui a parlé et Alan lui a répété le même récit. Pendant plusieurs mois, il a parlé de ces choses comme d'un souvenir heureux et naturel d'expériences réelles. Puis, soudainement, le souvenir a été effacé et il ne savait pas de quoi nous parlions lorsque nous avons essayé d'en discuter. »

Ce récit montre comment les souvenirs d'un autre monde peuvent rapidement s'estomper. Mais cela révèle aussi le fait qu'à certaines occasions, des membres décédés de la famille sont intimement impliqués dans la préparation des esprits à venir sur terre et s'assurent qu'ils arrivent sur terre en toute sécurité.

Choix des parents

Dans les deux cas suivants, la volonté des parents d'écouter ce que disaient leurs jeunes enfants les a aidés à réaliser que la composition de la famille n'est pas nécessairement aléatoire ou capricieuse :

« J'étais préoccupé par le fait que ma fille de deux ans, Jennie, ressentait beaucoup d'insécurité. Je me demandais d'où cela venait. Jennie refusait de dormir toute seule, suçait vigoureusement son pouce et n'allait nulle part sans sa couverture.

« Un soir, j'essayais de la calmer pour qu'on puisse aller dormir dans notre lit. En essayant de la sevrer de sa 'couverture de sécurité', je l'avais volontairement laissée dans sa chambre. Jennie s'est blottie contre moi, mais n'arrêtait pas de réclamer sa couverture. Finalement, j'ai conclu qu'il n'y aurait pas de sommeil sans la couverture, alors j'ai cédé et je suis allé la chercher. Quand je suis revenue, Jennie a cessé de pleurer, mais a continué à sucer sérieusement son pouce. Soudain, elle l'a sorti et a dit : 'Maman, tu sais quoi ? J'ai demandé à Jésus si tu pouvais être ma maman', puis elle a continué à sucer son pouce.

« J'étais troublée. Nous ne sommes pas chrétiens, mais juifs. Jamais nous n'avions parlé de Jésus ni des anges ou des sujets religieux avec Jennie. Je n'avais aucune idée d'où ma petite fille avait pu entendre une telle chose.

« Alors que je me couchais, réfléchissant à ses commentaires, elle enleva de nouveau son pouce et dit : 'Mais j'avais peur !' 'Peur de quoi, chérie ?' demandai-je. Elle s'est rapprochée et a dit : 'J'avais peur à cause de l’autre bébé. Je ne voulais pas avoir à te quitter comme elle. Je voulais rester avec toi. Je voulais vraiment que tu sois ma maman. Je t'aime beaucoup, maman, et je suis très heureuse que Jésus m'ait laissé venir à toi'. J'étais stupéfaite, car deux ans plus tôt, j'avais perdu une petite fille dans mon neuvième mois de grossesse. J'étais tellement anéantie par sa perte que je n'en ai jamais parlé.

« Jennie ne pouvait pas savoir pour ce bébé, mais elle l'a su. »

Cette histoire nous montre qu'un très jeune enfant s'est souvenu d'être avec Jésus qui ne fait pas partie des traditions religieuses de sa famille. Ensuite, dans l'existence prémortelle, elle connaissait l'existence d'une femme mortelle spécifique et a demandé qu'elle naisse d'elle, elle connaissait la mort de l’une de ses soeurs et craignait de subir le même sort et de devoir « partir comme l'autre bébé » !

Celestia J. a eu une conversation fascinante avec son fils de quatre ans. Elle rapporte :

« Quand notre deuxième fils Ivan avait environ huit mois, j'avais des difficultés avec lui. Je n'arrivais pas à le réconforter ou à le nourrir. J'ai pensé que je ne pensais pas être la bonne mère pour Ivan ; je ne peux rien faire de bien pour lui. Frank, son frère, qui avait quatre ans à l'époque, a dit : 'Mais maman, tu es la maman qu’il lui faut. Ivan, baissant les yeux a dit « Il t'a choisie pour être sa mère !' »

Les souvenirs de Frank et de sa relation avec Ivan ont aidé sa mère à réaliser que son fils voulait et avait besoin d'elle. De toutes les millions de femmes sur terre parmi lesquelles il aurait pu naître, Ivan l'avait choisie. Ce fait l'a informée qu'elle et son fils en bas âge avaient un lien très spécial.

Pourquoi certains enfants préféreraient-ils des parents particuliers ? Hal, le père dans le récit suivant, a découvert que c'est la façon dont il a interagi avec un autre de ses enfants qui a poussé un esprit à le vouloir comme père :

« Quand mon premier fils était très jeune, je jouais à des jeux de cowboy avec lui. J’étais à un bout de notre canapé, lui à l'autre. On se tirait dessus avec nos doigts et, à l'occasion, on tombait par terre. La seule chose qui nous faisait revivre, c'était le lait au chocolat. Quand ma troisième fille avait trois ans elle m'a dit : 'Papa, je voulais vraiment être ta fille à cause de la façon dont tu jouais avec Danny'. À cette époque, mon fils aîné était adolescent et les jeux de cow-boys avaient disparu depuis longtemps, alors je lui ai demandé : 'Quand aurais-tu pu nous voir jouer ?' Elle répondit : 'J'ai regardé du ciel et je t'ai vu'. »

Une histoire charmante mais certainement pas unique. Il est peu probable qu'en soi, ce serait la principale raison de choisir un parent. Il y avait peut-être une raison plus fondamentale et plus importante que cet enfant ne pouvait pas exprimer. Ou peut-être que cet acte du père a révélé une grande partie de son caractère réel.

Observer la vie sur terre

Dans les récits précédents et dans ceux qui suivent, les esprits à naître révèlent que ceux qui sont au ciel sont très conscients de ce qui se passe sur terre.

Ann avait de vifs souvenirs d'avoir observé ce qui se passait dans sa maison terrestre :

« Quand Ann n'avait pas plus de trois ans, elle parlait des jouets avec lesquels ses soeurs avaient joué. Elle demandait : 'Où est le tricycle que mes grandes soeurs avaient quand elles étaient petites ? Où sont la poupée de Lil, la maison de jeu de Cindy, l'ours en peluche d'Amy ?' Elle posait des questions sur des jouets très spécifiques, et non sur des catégories générales de jouets. Quand je lui ai demandé : 'Comment sais-tu que tes soeurs avaient ces jouets ?' Elle m'a regardé avec ses grands yeux bruns et m'a dit : 'Parce que je te regardais du ciel avant ma naissance. Maman, j'ai toujours été avec toi'. »

Si les parents exploraient activement avec leurs enfants leurs souvenirs du ciel et leurs motifs pour venir sur terre et déterminer leurs choix spécifiques, on se demande ce qu'ils pourraient dire.

Denise a essayé d'explorer les souvenirs du paradis de ses enfants :

« Mes enfants m'ont donné des informations et des idées sur les joies et le sens de la vie dont je me souviendrai toujours.

« L'une des informations que je préfère est celle-ci : Vers l'âge de deux ans, j'ai demandé à chacun d'entre eux où ils se trouvaient avant de venir me voir. Ma fille m'a dit : 'J'étais là-haut (pointant vers le plafond) et j'attendais dans une chaise blanche. Certains d'entre nous avaient des chaises blanches, d'autres des chaises brunes'. Mon fils m'a dit : 'Je flottais au-dessus de toi comme une baleine dans la mer'. »

Les chaises et les bancs ont déjà été décrits comme existant dans le ciel. Et la plupart des gens qui se souviennent d'une expérience hors du corps, avant ou après la naissance, nous diraient que lorsque leur esprit n'était pas dans leur corps, ils « flottaient ».

Dans l’histoire suivante, Ann et Paul se promenaient dans leur voiture avec leur enfant de trois ans.

Alors qu'ils passaient devant un magnifique temple, leur fils s'exclama avec enthousiasme : « Maman, papa, c'est là que vous vous êtes mariés ! Il décrivit ensuite l'autel sur lequel ils avaient fait leurs voeux et dit : 'Vous vous êtes agenouillé de chaque côté et vous vous êtes tenu les mains'. Il a ensuite décrit en détail l'ensemble de la cérémonie. Quand nous lui avons demandé comment il savait tout cela, il nous a regardé et a dit : 'J'étais là ! J'ai regardé !' Ses parents étaient stupéfaits car ils ne lui avaient jamais parlé de leur mariage ni de ce qui avait été dit ou fait à cette occasion.

Alors que dans les cas précédents, les enfants partageaient avec leurs parents des souvenirs heureux de ce qu'ils avaient vu du ciel, un autre enfant a révélé que certains esprits non encore nés sont également conscients des tragédies et des chagrins qu'ils ont vécus et qui ont affligé divers membres de la famille.

Andrew, qui plus tôt dans le livre, a revendiqué la responsabilité de réunir ses parents, a raconté son souvenir d'un événement dont il a été témoin au ciel concernant son arrière-grand-mère. Debra, sa mère raconte l'histoire :

« Pendant le dîner, un soir, nous avons parlé de ma grand-mère et de certains problèmes de santé qu'elle avait. Notre plus jeune fils, Andrew, intervint : 'Je me souviens quand mon arrière-grand-mère était vraiment triste'.

« Andrew a raconté dans des détails surprenants des événements de la vie de ma grand’mère qui m'étaient inconnus, même si j'avais toujours été proche d'elle. Comme grand’mère s'était souvent confiée à moi à l'âge adulte, je croyais que je la connaissais bien et j'ai pensé qu'Andrew devait être en train de fantasmer.

« Environ une semaine plus tard, j'ai eu l'occasion de rendre visite à ma grand’mère. À moitié en plaisantant, je lui ai dit les histoires qu'Andrew avait inventées. À mon grand désarroi, elle s'est mise à pleurer. Elle a ensuite confirmé que tout ce qu'Andrew avait dit était vrai. Elle a ensuite partagé plusieurs incidents de sa vie qui étaient si personnels et douloureux qu'elle n'en avait jamais parlé à personne. Les tristes événements qu'Andrew a confiés dans son innocence enfantine avaient eu lieu bien des années avant sa naissance. Nous avons conclu que la seule façon dont Andrew aurait pu connaître les douleurs secrètes de grand-mère était de les voir d'en haut. »

Les souvenirs des enfants, ce qu'ils ont vu du ciel révèlent que le ciel et la terre sont beaucoup plus proches et entremêlés que la plupart des gens ne le pensent. Les parents pourraient apprendre beaucoup de choses sur leurs enfants, leur famille et le paradis s'ils écoutaient leurs enfants raconter ce dont ils se souviennent avant que leurs souvenirs ne s'estompent en grandissant.


CHAPITRE 10Des talents en dotation

Les preuves présentées jusqu'à présent suggèrent que notre identité individuelle ne se compose pas seulement de facteurs génétiques et environnementaux. Le psychiatre suisse Carl Jung a proposé un troisième facteur qu'il a qualifié « d'inconscient collectif », pour prendre en compte ses observations sur les « traces de mémoire de l'expérience des générations passées ». Cet inconscient collectif pourrait-il inclure des souvenirs de notre maison céleste ? Étant donné que nous avons vécu pendant des éternités de temps dans la pré-mortalité, il semble logique que chacun d'entre nous ait développé des intérêts spécifiques et des capacités uniques qui nous distinguent les uns des autres et que nous avons apporté avec nous lorsque nous sommes arrivés sur terre.

Talents et capacités

Les talents et capacités déjà acquis sont évidents à bien des égards ici sur terre. Mozart, par exemple, était un musicien accompli et compositeur à un âge où d'autres enfants jouaient encore aux Lego. En plus des enfants prodiges comme Mozart, il y a souvent des gens qui semblent avoir des aptitudes particulières qui leur permettent de développer des talents et des compétences plus facilement que d'autres. Nous les appelons généralement des personnes « douées ».

Il y a plusieurs années, l'émission 60 Minutes de CBS News présentait une émission traitant d'un phénomène psychologique unique connu sous le nom de « syndrome autistic-savant ». Les personnes atteintes de ce syndrome possèdent des capacités intellectuelles ou artistiques extraordinaires, même si elles sont gravement handicapées mentalement.
Souvent, les exploits d'un autiste surpassent ceux des plus brillants des gens « normaux ». Les scientifiques sont perplexes face à ce phénomène et trouvent les réalisations de ces personnes si remarquables qu'elles défient toute croyance et explication.

Dans l'émission 60 Minutes, il y avait trois hommes atteints de cette condition qui ont été mis en évidence. Le premier d'entre eux était un artiste qui a produit des sculptures de chevaux d'une beauté remarquable et d'une grande complexité. Le second a fait preuve de compétences mathématiques complexes et d'une mémoire incroyable. Le troisième, Leslie Lemke, était un musicien des plus doué avec une histoire étonnante.

L'histoire de Leslie est racontée dans un livre écrit en 1981 par Shirlee Monty intitulé « May's Boy, une incroyable histoire d'amour » :

Les parents adoptifs de Leslie, May et Joe, s'efforçaient de l'aider à développer des aptitudes que la plupart d'entre nous tenons pour acquises, comme manger avec une fourchette, se tenir debout et marcher. Leslie avait dix-huit ans lorsque sa mère a vu son doigt « pincer » une corde tendue autour d'un paquet. Est-ce que cela avait un rapport avec la musique ?

May et Joe ont donc acheté un piano et May a passé des heures à pousser les doigts de Leslie sur les touches pour lui montrer qu'il pouvait produire des sons. Ils ont aussi joué de la musique souvent, bien que Leslie n'ait donné aucune indication qu'il écoutait.

Puis une nuit, May a été réveillée à trois heures du matin par quelqu'un qui jouait le concerto pour piano N°1 de Tchaïkovski. C'était Leslie ! Il ne s'était jamais levé de son lit tout seul, il ne s'était jamais assis seul au piano, il n'avait jamais de lui-même frappé les touches avec ses doigts. Il jouait pourtant un concerto pour piano difficile et ce, avec habileté et confiance !

Pourquoi la musique a éclaté en lui à pareille heure de la fin de l'hiver ? Nous n’en savons rien, mais c’est arrivé, comme un coup de vent. Son répertoire aujourd’hui comprend des classiques, du rock, du ragtime, du country et du gospel. Et il chante. Avant d'apprendre à parler clairement, il pouvait facilement imiter une variété de chanteurs. Il a une belle voix bien assurée et on peut l'entendre à un pâté de maisons. Il peut chanter des opéras italiens, imiter Jimmy Durante dans « Inka Dinka Doo », Louis Armstrong dans « Hello Dolly » et les deux parties du duo Jeanette MacDonald et Nelson Eddy dans Sweethearts.

Un homme dont les doigts jouent si brillamment sur un clavier de piano mais dont les mêmes doigts ne peuvent pas utiliser un couteau ou une fourchette indique qu'il s'est produit quelque chose de très inhabituel. D'où vient ce talent remarquable ? Où a-t-il appris à aimer et à jouer de la musique si brillamment ?

George Ritchie, au cours de sa longue expérience de mort imminente, a pu voir comment et pourquoi certains individus sont nés avec des capacités musicales uniques. George rapporte avoir été emmené à un endroit qu'il a appelé le royaume des connaissances intellectuelles, scientifiques et religieuses où il a observé des individus engagés dans diverses activités. Dans un endroit, la musique était au centre de l'attention. Il écrit :

« J'ai été emmené dans un endroit qui me paraissait être un conservatoire de musique. Les êtres qui s'y trouvaient jouaient de tous les instruments que j'avais vu et quelques-uns que je n'avais jamais vu. Ils faisaient la plus belle musique que j'aie jamais entendue, Bach, Brahms, Beethoven, Toscanini, tous les grands musiciens ont dû être capables, en méditation profonde, d'écouter et de ramener une partie de la musique dans notre propre royaume. »

Cette formation paradisiaque était-elle à l'origine du talent musical de Leslie Lemke ?

Joseph F. Smith a émis l'hypothèse que chaque capacité remarquée sur terre a commencé son développement bien avant notre naissance. Étant soumis à des lois [éternelles], tous les esprits des hommes, alors qu'ils étaient encore dans la Présence éternelle, ont développé des aptitudes, des talents, des capacités de toutes sortes.

Au cours des âges, une infinie variété de talents et de capacités a vu le jour. Au fil des âges, il n'y avait pas deux esprits qui se ressemblaient. Mozart est devenu un musicien. Einstein a développé son intérêt pour les mathématiques ; Michel-Ange s'est tourné vers la peinture. Lorsque nous passons de la préexistence à la mortalité, nous apportons avec nous les traits et les talents qui s'y sont développés.

Certes, nous oublions ce qui s'est passé avant, mais les capacités qui étaient alors les nôtres résident encore en nous. Mozart est toujours musicien ; Einstein conserve ses capacités mathématiques ; Michel-Ange son talent artistique, et tous les hommes aux talents et personnalités infiniment variés reprennent le cours de la progression là où ils l'ont laissée quand ils ont quitté les royaumes célestes. Cette idée remet en question la croyance que l'esprit du nouveau-né équivaut à une feuille blanche attendant d'être remplie de connaissances. En fait, l'esprit du nouveau-né peut être rempli d'informations détaillées acquises au fil du temps dans notre maison céleste. Remarquez que je n'ai pas fait référence au cerveau.

Il y a des preuves que l'esprit peut fonctionner indépendamment du cerveau, à la fois avant et après la naissance et lors d'une expérience de mort imminente lorsque le cerveau est temporairement « mort ». Il semble qu'il faut du temps et de la pratique sur terre pour que le cerveau devienne un véhicule de la conscience physique et de la connaissance.
Avant cet épisode, la connaissance est spirituelle et indépendante du cerveau physique, ce que l'on appelle souvent l'esprit.

Pendant qu'il était au ciel lors d'une expérience de mort imminente, Mosiah H. a été autorisé à voir les esprits en cours d’instruction et de préparation pour leur vie terrestre. Il a observé que certains esprits saisissent mieux que d'autres certaines compétences et domaines de connaissance :

« Les esprits que j'ai observé étaient vêtus de robes d'une couleur claire, nouées devant. On leur enseignait tout ce qu'on pouvait imaginer, le plus bel oratoire et tout ce qui concerne les connaissances littéraires, l'astronomie, la trigonométrie, l'arpentage et l'utilisation des machines les plus délicates. « Oh, la musique de ces sphères ! Je suis totalement incompétent pour exprimer le moindre de ces accomplissements des personnages célestes. Pourtant, ils étaient si ordonnés et harmonieux que l'on aurait pu entendre une épingle tomber. J'en ai vu qui sont devenus plus efficaces en science ou dans d'autres connaissances et ils ont été avancés d'une classe à l’autre. »

Joseph F. Smith en réfléchissant sur la raison pour laquelle certaines personnes semblent avoir des capacités uniques explique :

« Les esprits des hommes ont été créés avec des dispositions, des goûts et des talents différents. Certains d'entre eux étaient manifestement enclins à la mécanique. C'est d'eux que viennent nos inventeurs. Certains aimaient la musique et sont devenus de grands musiciens. Nous avons évidemment apporté dans ce monde une partie sinon la totalité des inclinations et des talents que nous avions là-bas. Le fait qu'une personne trouve les mathématiques faciles et l'autre les trouve difficiles, peut, à mon avis, avoir un lien avec notre existence spirituelle. »

Les traits de caractère

Non seulement les gens apportent des talents et des compétences lorsqu'ils viennent sur terre, mais chacun apporte aussi une personnalité et des traits de caractère uniques.
Une jeune femme était occupée à frotter le sol de la cuisine à la main et tandis qu’elle était à genoux, elle a senti qu'on la regardait. Remontant une mèche de cheveux de son visage, elle leva les yeux pour voir deux petits garçons lui souriant. Elle remarqua que le plus petit des deux se tenait derrière l'autre garçon. Elle leur sourit en sachant intuitivement qu'ils étaient venus exprimer leur désir de naître dans sa famille. Elle a accepté immédiatement. Puis, préoccupée par le petit garçon qui avait besoin d'encouragements supplémentaires, elle l'a regardé droit dans les yeux et lui a dit : « C'est bon, tu peux venir aussi ! » Elle a eu deux fils. De plus, c’était les deux enfants qu'elle a vu ce jour-là. Le deuxième fils est arrivé dix-huit mois après le premier et il est calme, réservé et timide, tout comme son esprit semblait être.

Au début des années 1900, Albert L. éleveur, a vu en rêve la personnalité de son fils à naître, à la fois symboliquement et directement. Il raconte :

« J’ai fait un rêve, et dans ce rêve je lisais un livre qui avait sur sa couverture un dessin artistique d'une couronne d'épines pointues. Pendant que je lisais, très absorbé par l'histoire, un petit garçon jouait autour de moi sur le sol. Même si je n'avais pas de fils, je n'étais pas surpris qu'il soit là. J'étais plus intéressé par le livre que par lui. D'une manière inconnue, les épines pointues de la couverture se sont coincées dans les pages, les rendant difficiles à tourner. Cela m'agaçait. Puis l'un d'entre elle s’est prise dans l'épaule gauche du petit garçon. Cela a attiré mon attention sur lui, et j'ai remarqué qu'il était voûté et maigre comme s'il avait été malade. En cherchant l'épine dans sa chair, j'ai trouvé un cheveu noir qui poussait sur son épaule gauche. Ça avait l’air aussi gros qu'une aiguille à tricoter, et elle dégageait une substance noire et collante.

« Quand j'ai essayé de l'enlever, elle était profondément ancrée dans sa chair et il exprimait une douleur extrême chaque fois que je la touchais, alors je l'ai laissé tranquille. Pendant que je l'étudiais, très perplexe, je me suis réveillé. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ?

« Le mystère s'épaissit au fil des mois. Nous attendions à l'époque un autre bébé, qui s'est avéré être un garçon. Il semblait parfait physiquement, mais sur son épaule gauche se trouvait une marque de naissance brune de la taille d’un ongle. J'ai pensé que cela n'avait pas d'importance, mais plus tard, quand il a contracté un trouble persistant, il est devenu maigre et voûté, je n'avais plus de doute qu’il s’agissait du garçon que j'avais vu avec l’aiguille dans l'épaule. J'ai compris que le rêve était un avertissement pour moi. C'était un esprit de choix, mais il y avait quelque chose en lui qui devait me rendre très vigilant. Je lui ai donné le nom de mon père, et je l'ai observé avec grand soin alors qu'il grandissait, l'emmenant avec moi chaque fois que c'était possible, espérant le tenir à l'écart de toute situation dangereuse.

« Au fur et à mesure que le temps passait, le sens du rêve devenait évident. Platte, comme on l'appelait, était un enfant volontaire, rebelle et indépendant, attiré par des activités qui l'éloignaient de ses parents et de sa famille. Cette épine, que j'avais vue encastrée dans l'épaule de mon fils, a dominé sa vie pendant plus de vingt ans, jusqu'à la mort d'un frère, d'un beau-frère et d'un neveu. Cela l'a tellement ébranlé qu'il s’est complètement transformé.

« Platte est devenu un père aimant, un membre pratiquant de son Église et un fervent défenseur de sa communauté. »

Platte était une personne rebelle et libre d'esprit depuis le jour de sa naissance, malgré les meilleurs efforts et le bon exemple d'un père bienveillant qui avait été averti de ses problèmes. Il a fallu la mort de plusieurs membres de sa famille avant que Platte réexamine sa vie et commence à réaliser son potentiel.

Les prénoms

Jusqu'à présent, les données examinées indiquent que nos qualités uniques, nos talents, nos capacités et de nos personnalités ont été acquises dès la pré-mortalité.

Une autre chose que de nombreuses personnes ont déclaré avoir apporté avec elles, c'est leur nom. Au fil du temps et à travers de nombreuses cultures, les noms sont une manifestation du statut, du rang et de la position. De nombreuses tribus amérindiennes et africaines donnent des noms à leurs enfants qui se rapportent à un incident ou à un signe associé à leur naissance ou à leur enfance. D'autres noms peuvent être ajoutés en réponse à des incidents ultérieurs dans leur vie, comme dans le film « Danse avec les loups », le nom donné au personnage qui s'est lié d'amitié avec un loup.

Dans la Bible, des noms ont été donnés aux enfants en rapport avec leurs missions. L'attribution d'un nom a un impact sur l'individu pour le reste de sa vie. Alors que les parents peuvent se demander quel nom ils devraient donner à leur enfant, le nom de l'enfant peut venir comme une déclaration du ciel, ou une prise de conscience croissante qu'un nom spécifique est le bon.

Pour ce qui est des déclarations, deux des plus connues sont celles de Jean et de Jésus dans le Nouveau Testament.

Le nom de Jean a été déclaré par un ange : « l'ange lui a dit : Ne crains rien, Zacharie, car ta prière a été exaucée, et ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu l'appelleras Jean… Car il sera grand aux yeux du Seigneur ». Jean devint célèbre comme étant Jean le Baptiste. La raison pour laquelle son nom devait être Jean n'a pas été donnée, mais Zacharie a dit que Jean devait être son nom et qui était-il pour contredire la volonté du ciel ?

Dans le cas de Jésus, son nom a été donné à sa mère, Marie : « Et l'ange lui dit : Ne crains rien, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Et voici, tu concevras dans ton sein, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé le Fils du Très-Haut. »

Une partie de l'identité d'une personne est son nom, et cela semble également être vrai pour au moins certains êtres prémortels. Des enfants à naître ont informé leurs parents qu'ils ont des noms sous lesquels ils souhaitent être appelés au cours de leur vie sur terre. Dans certains cas, le nom de l’enfant est implanté dans le subconscient de l'un des futurs parents. Dans d'autres cas, des esprits à naître sont apparus à l'un ou l'autre de leurs parents et ont annoncé leur nom.

Dans d'autres situations encore, le nom de l'enfant à naître a été révélé par des êtres célestes tels qu'ils l'étaient pour Jean et Jésus. Voici des exemples de parents qui ont été informés du nom de leur enfant attendu.

Dans le premier exemple, une mère qui en est à sa première grossesse cherche le nom à donner à sa fille à naître. Elle rapporte :

« J'avais vraiment à coeur de choisir le nom qui conviendrait pour mon bébé et je me suis dit : Eh bien, je vais devoir lire les livres pour bébés ! J'étais assise sur le bord de mon lit et tout d'un coup j'ai été transportée en esprit dans une petite pièce, et j'étais assise sur ce tabouret devant une grande table. Il y avait un énorme livre, il avait une couverture ornée de bijoux. Je tournais ces énormes pages et il y avait tous les noms qui avaient été donnés à qui que ce soit, le nom et la définition du nom et tous les gens qui avaient le nom. Et j'étais en train de lire le grand livre et je me suis dit : ça va me prendre une éternité !

« Une jeune fille d'une douzaine d'années, aux cheveux bruns et un peu ondulés, s'est tenue devant moi, très majestueuse et a dit : 'Mon nom est Cara June'. J'ai donc dit 'OK' et j'ai fermé le livre, parce que c'était tout ce dont j'avais besoin d'entendre. Puis j'étais de retour dans ma chambre au bord de mon lit. Je me suis sentie très exaltée et j'ai eu des picotements pendant environ trois heures après cela. Quand ma fille est née, je savais que c'était le même enfant que j'avais vu entrer dans la pièce. Alors je l'ai appelée Cara June. »

Un jeune couple cherchait le nom parfait pour leur fils. Ils avaient réduit leur liste à trois noms, mais quand est venu le temps de nommer leur fils, ils savaient qu'aucun des noms qu'ils avaient choisi n'était le bon. La mère raconte :

« Quand j'ai découvert que j'allais avoir un petit garçon, mon mari Mark et moi avons commencé à chercher le bon nom pour lui. Je ne voulais pas un nom à la mode mais un nom qui conviendrait à un homme professionnel mature parce que j'avais de grandes attentes pour notre nouveau bébé. Nous avons acheté plusieurs livres avec des noms d'enfants. Nous avons limité le choix des noms à Benjamin, Jonathan et Christopher, et je penchais pour Christopher. Mais quand il est né, je l'ai regardé et j'ai su que c'était Grégoire. Grégoire n'est pas un nom de ma famille, je ne connaissais personne de ce nom, et je n'aimais pas particulièrement ce nom. Mais je savais que c'était son nom. Le nom est sorti tout droit quand nos yeux se sont rencontrés pour la première fois. C'était presque comme s'il se présentait à moi. Je n'ai pas entendu de voix, je savais juste que Grégoire était son nom. »

Margie avait choisi un nom pour sa première fille bien avant même de rencontrer son mari. Elle n'a pas eu à le persuader de nommer leur première fille Heather, car il aimait aussi ce nom. En fait, le nom complet de leur fille devait être Heather Ann, Ann étant le prénom de la mère de son mari. Mais ce ne fut pas le nom du bébé et Margie explique pourquoi :

« Depuis mon enfance, j'ai rêvé d'avoir une fille nommée Heather. Il n'y avait aucun doute que ce petit bébé que je portais serait cette fille. Il n'y avait pas besoin de longues recherches, pas de débat. Elle s'appelait Heather. « Mais deux mois avant sa naissance, j'ai eu l'impression très nette que le bébé que je portais s'appelait Natalie. J'avais connu une fille très coincée à l'université, Natalie, et je détestais ce nom. J'ai essayé de rejeter le nom de Natalie, mais je n'arrivais pas à l'oublier. Plus la date de la naissance approchait, plus l'impression que Natalie était le nom de mon bébé devenait fort. Et quand elle est née, je savais que je tenais Natalie dans mes bras.

Tammy avait du mal à décider du nom de son futur fils jusqu'à ce que celui-ci intervienne. Elle raconte :

« Quand j'étais enceinte de mon troisième fils, nous avons eu du mal à choisir le nom. J'avais parcouru le livre des noms, lisant à haute voix ceux que j'aimais, mais je n'arrivais pas à en trouver un qui plaisait à mon mari. Il m'a dit : 'Prends un autre livre', car celui que nous avions était une petite version de poche. Je ne me suis pas pressé d'acheter un autre livre, car je n'étais enceinte que de quatre mois à l'époque.

« Quelques semaines après ça, cependant, j'ai remarqué que chaque fois que j'étais assise tranquillement, le nom de Nicolas m'est venu à l'esprit. Je n'avais jamais été particulièrement attiré par le nom, et je n'avais pas non plus d'aversion particulière pour ce nom. Après plusieurs fois, je me suis dit que le bébé essayait de me dire le nom qu'il voulait ! (et, par conséquent, je savais aussi que c'était un garçon). Je l'ai dit à mon mari, et il m’a dit qu'il préférait Stephen. En fin de compte, nous avons décidé de ne pas nous disputer pour savoir quel nom serait le premier, et de laisser notre fils aîné décider. Nous nous sommes donc retrouvés avec Nicholas Steven, et quand on me le demande, je dis aux gens qu'il a choisi son propre nom !

Comme beaucoup de mères, Candice « parlait » fréquemment à l'enfant qu'elle portait. Elle rapporte :

« Tout au long de ma grossesse, Dannika et moi avons parlé. J'avais découvert un ancien mot celtique signifiant étoile du matin. Soudain, je n'arrivais plus à me souvenir des noms que j'avais envisagés. Dannika devait être son nom et elle est née tôt le matin, une véritable étoile du matin. »

La raison pour laquelle les enfants à naître trouvent nécessaire d'avoir un nom spécifique n'est pas claire. Mais cela doit être important parce que certains enfants à naître sont apparus à leurs futurs parents et ont annoncé leur nom.

C'est ainsi que la fille à naître de Myrtle lui est apparue dans un rêve et a littéralement épelé son nom. Myrtle rapporte :

« Elle semblait avoir environ six ans, avait de longs cheveux blonds et portait une robe blanche. En me regardant dans les yeux, elle m'a dit : 'Mon nom est Marisa' puis elle a épelé : 'M-A-R-I-S-A'. Puis elle a dit : 'Je vous verrai bientôt !' Son sourire joyeux rayonnait d'amour. Quand je me suis réveillée le lendemain matin, je pouvais ressentir encore sa présence dans la pièce. »

Le fils à naître d'Isabelle K. a également épelé son nom. Il a parlé à sa mère alors qu'elle n'était enceinte que d'un mois. Elle raconte :

« J'étais assise dans une pièce remplie de soleil, ressentant avec bonheur l'enfant en moi. Je me demandais quel nom je choisirais et si ce serait un garçon ou une fille quand j'ai entendu une voix puissante en moi dire : 'Mon nom est A-B-R-A-H-A-M'. Ma première réaction a été de regarder vers le ciel et de penser : 'Oh, mon Dieu, je suis devenu folle !'. Puis j'ai réalisé que ce n'était pas le cas, que c'était une communication avec mon enfant et qu'elle était réelle. »

Un autre enfant à naître est apparu à sa future mère et a annoncé son nom. Lorsque sa mère a répété le nom qu'elle pensait que son enfant à naître avait dit, sa fille à naître l'a rapidement corrigée et l'a ensuite épelé pour qu'il n'y ait aucun risque d’erreur. Bien que la plupart de ces annonces semblent venir à la mère, les pères reçoivent également le nom d’un bébé à venir. Une mère raconte :

« Tous mes enfants ont informé leur père de leur nom. Nous rentrions chez nous en voiture un soir, plusieurs mois avant même que je sois enceinte, lorsque mon mari s'est tourné vers moi et m'a dit : 'Nous allons avoir un fils et il s'appelle Shawn Thomas'. Je l'ai regardé et j'ai dit : 'Qu'est-ce que tu dis ?' Il a répété : 'Nous allons avoir un fils, et son nom est Shawn Thomas'. J'ai demandé : 'Pourquoi Shawn Thomas' ? C'est le nom de quelqu'un que tu connais ? Il m’a dit : 'Non, c'est le nom qu'il veut' ! 'C'est qui, il ?', ai-je demandé. 'C’est le bébé. Il m'a informé qu'il est en route et que Shawn Thomas est son nom'. Que pouvais-je dire ? Quand nos autres enfants sont nés, notre médecin a toujours donné nos bébés à mon mari. Mon mari les regardait dans les yeux et leur esprit annonçait leur nom. On avait toujours choisi d'autres noms, mais on leur a donné les noms qu'ils voulaient. »

Une mère a vécu une expérience très inhabituelle avec sa petite fille. Un jour, alors qu'elles étaient à la table de la cuisine, sa fille lui a dit : 'Je sais que tu voulais vraiment m'appeler Tiffany, alors je t'ai laissé m'appeler Tiffany. Ce n'est pas mon vrai nom, mais je peux l'accepter tant que je suis ici'. Elle n'a jamais révélé son vrai nom.

Il semble que les enfants à naître ont des noms par lesquels ils sont connus dans le ciel et certains d'entre eux veulent être connus par leurs vrais noms sur terre. Mais, comme dans le cas de Tiffany, certains enfants sont prêts à être connus sous d'autres noms si le coeur de leurs parents y tient beaucoup ou si les parents ne sont pas à l'écoute des désirs de leurs enfants. Les parents passent souvent en revue un livre de noms et en choisissent plusieurs qu'ils aiment. D'autres ont des noms de famille qu'ils choisissent pour leur futur bébé. Mais quand vient le temps de nommer le bébé, il arrive parfois que le bébé oppose son veto à son choix. Quand mon fils Benjamin est né, on avait un autre nom. Mais il s'adressa à mon esprit en disant : « Non, ce n'est pas mon nom. Mon nom est Benjamin. »
Son nom est devenu Benjamin. Tous nos enfants sont venus avec leurs noms préférés et un seul était réticent à nous donner son nom.

La famille d'Ann W. avait une longue tradition de donner à leurs enfants le nom de l’un des membres de la famille décédé. Son mari se souvient :

« Je conduisais dans cet état semi-conscient dans lequel on se retrouve souvent lorsqu'on conduit en ville. Je me demandais quel nom donner au bébé, en essayant de penser aux noms commençant par 'K', et j'ai soudain entendu, dans ma tête, 'Katrina'. J'ai souri et j'ai pensé : 'J'aime bien'. Ann continue : 'Nous avons choisi 'M'» pour l'initiale du deuxième prénom, honorant trois de nos quatre grands-parents. Quelques semaines après que nous nous sommes mis d’accord sur Katrina, j'ai entendu 'Margaret' de la même manière, tout en restant assis tranquillement à table après le dîner. Ça n'a jamais été un nom que j'ai aimé, alors je savais que ce n'était pas mon idée. »

Alors que Leigh cherchait le nom parfait pour son deuxième bébé, elle s'est retrouvée coincée. Elle avait réduit la liste à deux noms, mais elle n'arrivait pas à décider lequel était le bon. Elle savait que son bébé serait une fille et a demandé à son enfant à naître quel nom elle préférait. Elle commmente :

« Je crois que le nom correct est très important pour un enfant, alors j'ai décidé de lui demander quel devrait être son nom et elle m'a répondu Iris. Iris n'est pas l'un des noms que mon mari ou moi-même avions sur nos listes. Cela ne nous était même pas venu à l'esprit. J'ai cherché sa signification dans un livre et j'ai découvert que c'était le nom parfait. »

Dans le cas suivant, une femme a appris par une voix qu'elle était enceinte et le nom de son futur fils. Elle a fait part de cette expérience à sa meilleure amie, KjirstinY. Elle raconte :

« J'étais sur le parking, je montais dans la voiture après avoir fait mes courses à l'épicerie et une voix dans mon esprit m'a dit : 'C'est un garçon. Il s'appelle Joseph'. Kjirstin lui demanda si la voix avait dit : 'Et tu l'appelleras Joseph !' 'Non , ai-je dit en riant, rien de tel. C'est juste un garçon. Il s'appelle Joseph'. Ce qui est drôle, c'est que je n'y pensais même pas à l'époque. C'est juste venu comme ça. 'Eh bien, dit Kjirstin, je pense que tu ferais mieux de l'appeler Joseph'.

« Mais nous voulions une fille, et nous n'aimons pas vraiment le nom de Joseph parce qu'il est habituellement abrégé en Joe ou Joey. Quelques mois plus tard, mon mari a appelé Kjirstin pour lui annoncer la bonne nouvelle : « C'est un garçon ! Et nous avons décidé de l'appeler Joseph ! »

Wendy a également découvert le sexe de son enfant à naître et quel devrait être son nom. Elle rapporte :

« J'ai fait un rêve très vivant pendant lequel je me suis retrouvée tenant sur mes genoux un petit garçon à qui j'expliquais que les arbres aux feuilles rouges sont des érables, et dans mon rêve, c'était un enfant doux et heureux avec le nom de Bridger. J'ai parlé à mon mari de mon rêve et il m'a dit qu'il aimait bien le nom de Bridger, que nous n'avions jamais entendu auparavant. Il a dit : 'Si jamais nous avons un petit garçon, nous l'appellerons Bridger'.

« Deux semaines plus tard, j'ai appris que j'étais enceinte. Bridger est né il y a deux ans, ressemble beaucoup à l'enfant de mes rêves – les mêmes yeux et la même forme de visage – et pose des questions sur les arbres pendant quand passons devant. »

Parfois, un mari et une femme partagent un rêve. Un couple, ne sachant pas le sexe de leur bébé attendu avait regardé beaucoup de noms pour les deux sexes. Puis une nuit, leur problème a été résolu. Le père raconte :

« Un matin, lorsque nous nous sommes réveillés, nous avons découvert que nous avions tous les deux fait un rêve dans lequel nous avions une fille nommée Sef. Ce n'était pas une coïncidence. Étant curieux, j'ai cherché la signification de ce prénom. En égyptien, cela signifie tout ce qui a toujours été et sera jamais. »

Quand des jumeaux sont attendus, comment s'assurer que le nom correct est attribué à chaque enfant ? Kjirstin Y. a rapporté comment elle a été informée de leurs noms respectifs. Elle rapporte :

« J'entendis une voix qui disait : ‘Tu appelleras le premier fils Matthieu, et le second s'appellera Benjamin. S'ils naissent par césarienne en urgence, Benjamin sera le premier né'. Elle a parlé de cette expérience à son médecin et il a dit : 'C'est vrai. En raison de leur positionnement, le deuxième enfant sera le premier à sortir s'il s'agit d'une césarienne d'urgence, mais dans le cas d'une naissance naturelle ou d'une césarienne planifiée, nous couperons plus bas et Mathieu sera le premier. »

Dans le cas suivant, Fay et Jan ont été informés de leurs noms par leurs enfants à naître.

Fay était une femme très athlétique qui courait souvent le marathon. Au début de 1981, elle a commencé à ressentir la présence d'un esprit qui planait autour d'elle. Pensant que cela pourrait être un signe qu'elle était enceinte, elle est allée voir son médecin. En entrant dans la salle d'examen, il a dit : « Eh bien Fay, que puis-je faire pour vous ?  » Fay raconte :

« J'ai répondu : 'Docteur, je crois que je suis enceinte'. Je lui ai dit que je me préparais pour une course de marathon et que si j'étais enceinte, toute ma course pourrait faire mal à mon bébé et que je ne voulais pas le faire. J'avais besoin de savoir dans quelle mesure la course à pied serait risquée si j'étais enceinte. Il a dit : 'Eh bien, vérifions'. Il m'a fait passer un test et a quitté la pièce. Quelques minutes plus tard, il est revenu et a annoncé : 'Vous n'êtes pas enceinte, il n'est donc pas nécessaire de renoncer à votre course à pied'.

« À l'époque, j'avais une bonne amie qui s'appelait Jan, et nous partagions tout ce qui se passait dans notre vie. Alors qu'un jour nous parlions, je lui ai raconté comment j'avais ressenti la présence d'un esprit autour de moi. J'ai aussi mentionné que la seule autre fois où j'avais ressenti cela, c'était lorsque j'étais enceinte de mon premier enfant.

« Elle m'a saisi le bras et m'a dit : 'C'est intéressant, très intéressant. Je sens aussi la présence d'un enfant mâle et il m'a informé qu'il s'appelait Matthew'.

« J'ai été surprise et ravie car je ne savais pas que d'autres personnes avaient aussi cette expérience avec leur enfant à naître. Je lui ai dit que je savais que l'esprit qui planait près de moi était aussi un garçon et qu'il s'appelait Benjamin, mais que mon médecin m'avait dit que je n'étais pas enceinte et cela m'a intrigué. Je lui ai demandé ce qu'elle en pensait.

« Mon amie Jan s'est assise en réfléchissant et a dit : 'Soit ton médecin a raison, soit tu as un fils du nom de Benjamin qui veut que tu saches qu'il viendra bientôt à toi'. Nous avons trouvé fascinant de sentir la présence d'esprits masculins et même de connaître leur nom. Mais elle était enceinte et pas moi. »

Parce que l'expérience de Fay avec son fils à naître est si intéressante et inspirante, voici la suite du récit de Fay :

« J'ai participé à une course de 10 km et j'ai continué à courir de nombreux kilomètres pour m'entraîner. Pendant que je courais, je me demandais si Jan avait raison de dire que les médecins pouvaient se tromper. Le jour de la course, même si j'étais en très bonne condition physique, je me suis effondrée au milieu de la course. On m'a emmené d'urgence à l'hôpital où on effectué une série de tests qui se sont tous révélés négatifs. J'ai ensuite demandé à faire un test de grossesse. On l'a fait et on a découvert que j'étais enceinte de deux mois et demi. Je n'ai pas été surprise. Dès ma sortie de l'hôpital, j'ai appelé Jan et lui ai annoncé la nouvelle. Elle a dit : 'Tu vois ! Les médecins ne sont pas infaillibles ! Tu dois faire confiance à ton instinct et à tes sentiments'.

« Pendant nos grossesses, avec Jan, nous avons beaucoup discuté, nous avons comparé nos notes et nous avons été surprises de voir à quel point nos expériences étaient similaires. On a même accouché à une semaine d'intervalle. »

L'expérience de Fay avec son futur fils Benjamin n'est qu'une partie de son histoire. Il lui est apparu plus tard au cours de sa grossesse et l'a aidée et soutenue lorsqu'elle a dû affronter des problèmes presque insurmontables. Elle poursuit son récit :

« Au début de ma grossesse, mon mari m'a quittée, de sorte que j'ai fini par être une femme enceinte célibataire avec une fille de trois ans et de maigres ressources financières. Environ huit mois et demi après le début de ma grossesse, je suis allée à une réunion de famille. Je suis retournée à la maison pour découvrir que mon mari avait pris toute ma nourriture, la plupart de mes biens, et avais saccagé la maison. J'étais anéantie. Pas de nourriture ! Pas d'argent ! Comment allais-je survivre ? J'ai réussi à nettoyer suffisamment ma maison pour que ma petite fille puisse aller se coucher. J'étais fatiguée, extrêmement bouleversée et totalement déprimée. Je suis allée dans le jardin de derrière où je ne dérangeais pas ma fille, je me suis jeté sur la pelouse et j'ai sangloté de façon incontrôlable.

« C'est à cette heure la plus sombre de ma vie que mon fils à naître est venu me voir. Il m'a réconfortée en me promettant que tout irait bien, y compris mes affaires financières. Il m'a également dit qu'on répondrait à toutes mes questions et préoccupations et qu'on m'ouvrirait des possibilités au fur et à mesure que j'en aurais besoin. J'étais réconfortée par son assurance et son amour, mais j'étais toujours troublée. Je lui ai dit que j'étais très inquiète pour ma fille de trois ans. À cause des turbulences de notre mariage, elle ne voulait pas dormir à l'hôtel, et elle s'ennuyait beaucoup. Ma préoccupation au sujet d'elle et de son bien-être avait un impact majeur sur moi. Comment pourrais-je m'occuper d'elle et d'un nouveau-né et travailler ? Mon fils m'a assuré qu'il serait un bébé très facile à élever. Il m'a aussi montré des épisodes de ce qui se passerait dans ma vie à mesure qu'il grandirait. Pendant toute sa visite, j'ai pu ressentir son inquiétude et son grand amour pour moi.

« Quand je suis sortie du jardin, j'étais totalement différente. Je savais que la nourriture, le soutien et l'aide seraient là quand j'en aurais besoin. Mais plus important encore, je savais que des êtres divins veillaient activement sur ma fille et sur moi. Cette expérience avec mon fils à naître m'a donné force et espoir. Je savais que je n'étais pas seule. Je savais qu'il y avait une présence divine à laquelle je pouvais faire appel quand j'avais besoin d'aide.

« Mais ce qui m'a vraiment aidé à survivre, c'est qu'on m'a montré qu'il y avait une raison à toutes les épreuves que j’ai traversé. Bien que je ne puisse pas maintenant savoir quelle est la raison, je sais qu'il y en a une et que je vais grandir à partir de là.

« Au fur et à mesure que ma grossesse progressait, Benjamin venait me voir. Au cours de ces très brèves visites, j'ai pu constater à quel point il était ravi et excité de venir sur terre avec moi. « J'ai été contactée par un certain nombre de personnes qui m'ont proposé de m'aider en adoptant Benjamin. Mais mon expérience avec lui, le fait d'être témoin de son excitation de naître avec moi et de ressentir son grand amour pour moi a rendu cela impossible. Notre avenir était d'être ensemble et tout s'est passé comme il l'avait promis. »

Dans le récit final, Mosiah H. a appris comment certains noms, ont été attribués avant notre naissance :

« Oh, je vis un royaume si glorieux. Je vis celui que nous appelons avec révérence le Grand Éternel. J'ai vu les femmes à sa droite. Je n'ai aucune idée de leur nombre. J'ai vu le Sauveur, et m'appelant par mon nom, Il dit : 'Mosiah, je t'ai amené ici afin que tu saches comment c'était avant que tu n'ailles sur cette terre'. Je dis : 'Quelle terre', car il me semblait que je n'avais aucune connaissance d'une terre. Il a dit : 'Comme il est écrit au commencement, Dieu a créé l'homme, mâle et femelle, il les a créés. Et je les ai vus venir devant le trône du Grand Éternel et les femmes ont été nommé les mères'. »

En résumé

Tout parent qui a plus d'un enfant sait très bien que chaque enfant est unique. Un enfant peut être très sensible aux sentiments des autres, un autre peut être pris dans l'amour des livres et un autre encore, un athlète naturel. Chacun a une personnalité, des capacités et des intérêts uniques qui transcendent souvent l'influence et l'environnement social de leur famille. Savoir que nous avons existé pendant des éternités de temps avant notre naissance terrestre aide à expliquer certaines de ces qualités. En plus de ces qualités et capacités innées, beaucoup d'esprits ont des noms préférés, un nom qui a une signification intrinsèque à l'esprit. Alors que de nombreux parents croient que ce sont eux qui ont choisi le nom de leur enfant, d'autres reconnaissent que le nom leur est venu de nulle part. Quand nous sommes venus sur cette terre, nous sommes venus avec des personnalités uniques et avec des talents et des capacités distinctes. La façon dont nous développons ces capacités et talents dépend de nous et il semble probable que ce que nous en faisons nous accompagne également dans la vie suivante.


CHAPITRE 11L’adversité

L'Ancien Testament raconte l'histoire de Job qui était un homme riche et heureux jusqu'à ce qu'il commence à vivre une adversité extrême. Sa maison s’est effondrée en tuant sa femme et ses enfants. Il a perdu ses vastes troupeaux et ses richesses. Et, comme si cela ne suffisait pas, il était affligé de furoncles douloureux sur tout le corps.

Après avoir vu Job souffrir pendant une semaine, ses amis lui ont suggéré qu'il a dû faire quelque chose pour offenser Dieu. La vérité, bien sûr, c'est qu'il n'avait rien fait de tel. Les choses n'ont pas beaucoup changé au cours des siècles. Lorsque la douleur, le chagrin et les problèmes surviennent dans la vie, nous sommes toujours portés à les considérer comme des punitions pour quelque chose que nous avons fait ou échoué à faire et, comme dans le cas de Job, ce n'est pas nécessairement le cas. Autant nous ressentons la douleur et l'angoisse de l'adversité, ceux qui ont visité le royaume des cieux ont découvert que l'adversité n'est pas une punition et qu'elle a un but précis. Ils ont découvert qu'avant de venir sur terre, nous étions bien conscients des défis que nous allions rencontrer ici-bas et nous les attendions avec impatience.

À ce moment-là de notre existence, nous pouvions voir les conséquences à long terme de l'adversité. Nous avons compris que l'adversité nous donnerait l'occasion de grandir, nous aiderait à développer nos qualités spirituelles et nous apprendrait à mieux compatir au sort des autres. Tout le monde connaîtra inévitablement l'adversité sous une forme ou une autre. L'important, c'est la façon dont nous y réagissons. Bien gérer l'adversité nous préparera à notre vie future dans le ciel et, espérons-le, nous qualifiera pour retourner vivre en présence de Dieu.

Les personnes dont les souffrances leur ont été montrées au cours de leur expérience de mort imminente ont appris pourquoi elles avaient des problèmes aussi graves. Elles ont été surprises d'apprendre qu'au lieu de leurs adversités qui leur semblaient avoir été infligées par un Dieu vindicatif insensible ou même par pur hasard, ils avaient personnellement choisi leurs épreuves. Ils ne les avaient pas choisies à cause d'un désir masochiste d'auto-flagellation, mais pour ce qu'ils pouvaient apprendre d'elles. Ils ont découvert qu'ils avaient joué un rôle déterminant dans la conception du type de vie qu'ils allaient vivre sur terre. Certains ont changé leur perception d'eux-mêmes, passant de celle de victimes sans défense soumises aux caprices du destin, à la connaissance que ces expériences, avaient un sens et un but ; ils cherchaient maintenant ce qu'ils devraient apprendre de leurs adversités et défis et comment ces expériences pourraient les préparer à aider les autres.

Elane D. a eu une vie très difficile et a subi de nombreux abus physiques et émotionnels. Un soir, elle a subi une série de crises et son esprit a quitté son corps.

Pendant quelques instants, elle a regardé les gens qui tentaient de la ranimer, puis elle a été transportée dans un lieu d'intense activité et de beauté. Pendant un certain temps, elle s'est laissée envahir par la beauté de son environnement. Puis des pensées de ce qu'elle avait enduré sur terre lui sont venues à l'esprit. Elle a demandé à ses escortes angéliques ce qu'elle avait fait ou n'avait pas fait pour vivre une vie aussi terrible. En réponse à cette question, Elane a été emmenée à un endroit et on lui a dit de regarder dans ce qui lui paraissait être une grande pierre translucide. Elle s'y voyait dans la pré-mortalité se préparant à venir sur terre. Elane a été surprise de constater que l'enfance violente qu'elle a vécue était celle qu'elle avait personnellement choisie avant sa naissance. Elle a découvert qu'elle n'avait pas été un pion sur l'échiquier de la vie, mais un acteur clé dans la détermination du type de vie qu'elle allait vivre, y compris tous ses défis et ce qu'elle avait considéré comme de l'adversité. Elle a été témoin d'elle-même en choisissant la vie qu'elle allait vivre. Elle rapporte :

« Après avoir choisi les défis que j'allais vivre sur terre, je suis entrée dans une autre pièce, et c'est là que mon escorte angélique et moi avons passé en revue les choix que j'avais fait. Je comprenais les implications de chaque choix et je savais aussi que j'avais choisi ce que les gens sur terre considéreraient comme une vie très dure. Je savais que pour atteindre la sagesse, l'empathie et la croissance dont j'avais besoin, ces défis étaient nécessaires. Ne vous méprenez pas. Quand j'ai vu que j'avais choisi une vie d'adversité, cela ne signifiait pas que ceux que j'avais rencontrés sur terre étaient prédestinés à me maltraiter, mais je savais que je serais placée dans un environnement où la maltraitance était susceptible de se produire. J'étais enthousiaste à l'idée d'avoir l'occasion de vivre pleinement ma vie. Je voulais tout vivre. Je pouvais voir comment diverses expériences sur terre pouvaient m'aider à grandir et je les voulais. J'ai donc choisi de nombreuses opportunités (sur terre, ils seraient définis comme étant des défis ou de l'adversité).

« Tandis que je passais en revue divers événements de ma vie, mes hôtes angéliques me demandaient : 'Es-tu sûre de vouloir passer par là ?' 'J'en suis sûre'. Voyez-vous, à l'époque, ma perspective était éternelle. Je savais que le temps sur terre est très court et qu'il serait vite fini. C'est un peu comme d’aller à l'université (oui, je sais que j'ai un nombre de cours difficiles, mais ce n'est que pour un semestre, seize semaines, puis c'est terminé). J'avais besoin de l'expérience que ces 'classes' me fourniraient pour me préparer au reste de mon existence éternelle.

« Lorsque l'examen s'est terminé, on m'a demandé si j'avais des questions et j'ai dit : 'Non'. J'étais prête et j'avais hâte d'aller sur terre. Quand je me suis levée, je me suis retrouvée entouré d'une lumière vive. Mon escorte angélique m'a dit : 'Cette lumière est pour votre protection. Tant que vous vivrez correctement et vivrez ce qu'on vous a enseigné, vous serez protégée'.

« Puis cette scène s'est retirée et je me suis retrouvée sur terre dans une douleur intense. La guérison n'a pas été facile, mais les souvenirs de cette expérience dans le ciel et mon escorte céleste m'ont soutenue. La perception de moi-même et de mes parents a complètement changé. Ils devront rendre compte de ce qu'ils m'ont fait, mais je savais maintenant que je n'étais pas une victime sans défense.

« J'étais l'architecte de ma vie et tout ce que j'ai vécu m'aiderait à grandir spirituellement. Je sais maintenant que tout ce qui se passe est pour mon bien ultime et, plutôt que de me sentir déprimée, je dois chercher ce que je peux apprendre de ces expériences et comment elles peuvent contribuer à ma croissance spirituelle. Ce changement de perspective s'est accompagné d'un changement significatif dans ma vie.

« J'ai cessé de me sentir comme une victime et je me suis impliquée dans des activités visant à améliorer la vie des enfants, à tendre la main aux malades en phase terminale, à essayer d'aider ceux qui vivent de graves problèmes émotionnels ou éprouvent la douleur physique. Je suis maintenant capable de comprendre les problèmes auxquels font face ceux qui souffrent parce que j'ai éprouvé de la douleur. Et je peux aider ceux qui meurent parce que je suis morte, une fois. Je suis dans une position unique pour leur assurer que la mort n'est pas la fin mais une porte de retour à notre vraie maison et un retour glorieux avec Dieu et nos proches. Parfois, je suis presque jalouse de mes amis et patients mourants parce que je sais où ils vont. »

L'expérience d'Elane est typique de beaucoup de ceux qui ont eu une expérience de mort imminente. En plus de la beauté et de la grandeur de leur environnement céleste et des retrouvailles glorieuses avec les êtres chers disparus, ils apprennent que l'adversité est comme un feu de raffineur qui met à l'épreuve leur courage et les purifie. L'empathie, la compréhension et les capacités qu'ils acquièrent les aident à se préparer pour l'éternité. Ils cessent de se sentir comme des victimes impuissantes, sans valeur et dénuées de sens, victimes de forces hors de leur contrôle. Ils savent que Dieu contrôle tout et que tout ce qu'ils traversent sur terre a un rôle à jouer dans le schéma éternel des choses. Elane a consigné son expérience et son impact sur sa vie et la vie des autres dans un livre intitulé « I Stand All Amazed ».

Roy M. a également découvert qu'il a joué un rôle actif dans le choix du type de vie qu'il allait vivre sur terre. Roy s'est retrouvé au ciel en train de se préparer à venir sur terre comme Elane l'avait fait. Il explique :

« Au ciel, nous travaillons tous à développer des dons spirituels uniques. J'avais reçu le mien et lorsque j'ai comparé le mien avec ceux de mes compagnons, j'ai été un peu déçu. J'ai demandé à mon escorte angélique si je pouvais échanger certains de mes dons spirituels contre d'autres. Elle avait l'air un peu surprise et m'a dit que je devrais me présenter devant le Conseil céleste pour obtenir quelque chose d'aussi spécial que le changement de dons spirituels. Elle ne pensait pas qu'une telle demande serait honorée, mais j'ai insisté et elle a accepté avec hésitation de m'emmener au Conseil.

« Elle m'a conduit dans une très grande pièce où il y avait un grand banc en forme de bar, derrière lequel étaient assis treize êtres de lumière. Cela me rappelait un peu ce que j'avais vu de la Cour suprême à la télévision. Il y avait beaucoup de gens qui revenaient de la terre et qui comparaissaient devant ce conseil dans ce qui me paraissait être un examen de leur vie terrestre. Les gens attendaient dans de longues files d'attente et, aussi loin que je pouvais voir, la salle semblait être pleine. D'un côté de la pièce, certains êtres me paraissaient très agités. Ils faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour quitter la pièce avant d'atteindre le banc. Mais ces gens n'ont pas pu éviter de se présenter devant le conseil. C'était comme s'ils étaient coincés là, comme si un aimant géant continuait à les tirer.

« Il était clair que ces gens étaient dans une grande agitation. Par contre, les gens dans d'autres parties étaient calmement en ligne, souriants et heureux d'être là. Pour autant que je sache, il y avait beaucoup plus de gens heureux que ceux qui étaient dans la tourmente. Tous ceux qui se sont présentés devant ce Conseil ont manifesté une grande émotion, positive ou négative.

« Cette expérience, le bilan de votre vie, est un événement majeur. C'est là où les individus se tiennent devant le Conseil céleste et sont évalués sur la manière dont ils ont accompli leur mission terrestre. Après avoir passé en revue leur vie terrestre avec les êtres de lumière, il m'est apparu que tout le monde était heureux quand ils se sont retirés, même les gens qui avaient eu peur et avaient essayé de s'échapper. Et tous les gens brillaient maintenant d'un degré de lumière. Certains étaient visiblement plus brillants que d'autres, mais tous semblaient avoir atteint une certaine lumière céleste reflétant le degré auquel ils étaient parvenus à travers leurs expériences, leur mission terrestre. C'était comme si les plus craintifs d’entre eux avaient été récompensés au-delà de ce à quoi ils s'attendaient.

« Ce résultat d'aller devant le conseil m'a rappelé un dicton que j'ai entendu dire un jour : 'Dieu ne peut tolérer chez aucun de ses enfants le mal pour lequel nous ne nous sommes pas repentis. Mais il nous aime individuellement inconditionnellement'. Ainsi je crois que dans le jugement final, il sera parfaitement juste en attribuant la moindre punition et la plus grande récompense possible gagnée par chacun de ses enfants pendant la vie.

« Lorsque mon escorte céleste et moi-même sommes arrivés dans la salle du conseil, elle était bondée et je craignais qu'ils n'aient pas de temps pour moi. J'ai imploré mon escorte angélique de m'aider à parler avec l'un d'entre eux. Elle m'a demandé d'attendre pendant qu'elle s'approchait du banc. Elle a attiré l'attention d’un membre du Conseil le plus proche et lui a expliqué mes préoccupations. Il lui a alors demandé de m'amener à lui.

« Quand je suis arrivé devant le banc, l'ange du Conseil s'est penché vers moi et m'a regardé avec un amour absolu. Je savais que cet être angélique savait tout sur moi, mon passé et mon avenir, y compris ma mission terrestre. Il savait ce que j'allais demander avant de le faire. Néanmoins, j'ai exprimé mes désirs concernant mes dons spirituels. L'ange du Conseil m'a gentiment réprimandé pour jalousie et doute, expliquant que les dons célestes sont développés et assignés avec grand soin pour aider chaque âme à remplir sa mission terrestre. Je n'ai pas fait exception. L'ange du Conseil a souligné que mes dons particuliers étaient nécessaires pour que je puisse accomplir ma mission. Après ma naissance, la clé de mon succès sur terre serait d'apprendre à utiliser mes dons pour aider les autres. L'ange du Conseil m'a promis de me parler à nouveau quand je reviendrai de ma vie sur terre, et je savais sans aucun doute à ce moment-là que mes dons étaient parfaits pour moi. Il sourit de nouveau et retourna à son travail.

« Au moment de notre départ de la salle du conseil, mon esprit était en paix. J'ai accepté mes dons spirituels et j'étais enthousiaste à l'idée d'apprendre à les utiliser auprès de mes semblables sur terre. J'ai aussi appris que nous participons activement à la sélection des types et de l'étendue des épreuves et de l'adversité que nous vivrons pendant notre vie terrestre. Comme on nous enseigne le but de la vie sur terre, nous sommes encouragés à commencer à penser aux types d'épreuves et de tests qui contribueront le mieux à notre croissance personnelle et aideront au mieux nos semblables. »

Roy et Elane ont tous deux eu une vie très difficiles et se sont souvent demandé pourquoi. Ils ont été tous les deux surpris d'apprendre qu'ils avaient eux-mêmes choisi les épreuves qu'ils avaient subi, et que ces épreuves étaient une bénédiction pour eux, dans le schéma éternel des choses. Bien que l'abus, le chagrin et l'adversité puissent être des outils pour aider à développer la maturité spirituelle, cela n'excuse en aucune façon ceux qui causent le mal et les abus. Les auteurs devront se tenir devant le tribunal de Dieu et répondre de leurs actes. Mais parmi les situations les plus épouvantables, la grandeur peut se produire.

Cela est très bien exprimé dans les deux comptes-rendus qui suivent.

Angie F. et Cambria sont nées dans des familles très violentes. Elles avaient été conditionnées à croire qu'elles étaient mauvaises, sans valeur et qu'elles méritaient les mauvais traitements qu'elles avaient subi. Leur vie s'est détériorée à un tel point qu'elles ont senti que leur seule issue était le suicide.

Angie a essayé de se suicider et Cambria a sérieusement envisagé de le faire. Dans le cas d'Angie, elle avait reçu tellement de mauvais traitements pendant son enfance que son image d’elle-même était extrêmement mauvaise et sa confiance en elle inexistante. Elle était absolument convaincue qu'elle ne valait rien et qu'elle méritait les mauvais traitements qu'on lui infligeait. Les choses sont devenues si difficiles qu'elle a conclu qu'elle-même et le monde seraient mieux si elle mettait fin à sa vie. Alors elle a essayé de se suicider. Mais ses yeux spirituels se sont ouverts et elle s'est trouvée en présence d'un puissant être de lumière. Elle savait qu'il était son Sauveur et elle s'est retrouvée inondée de son amour et en même temps, elle a compris la douleur atroce qu'il avait supportée pour elle. Elle rapporte :

« Une fois mes yeux spirituels ouverts, j'ai vu exactement ce qu'il avait fait pour moi, combien il s’était sacrifié pour moi. Il m'a montré qu'il m'avait pris à lui, avait sublimé ma vie dans la sienne, embrassant mes expériences, mes souffrances, comme si c'était les siennes. Et pendant une seconde, j'étais capable de voir les choses de son point de vue et de faire l'expérience de la conscience de soi. Il m'a laissé entrer pour que je puisse voir par moi-même comment il avait pris mes fardeaux et combien il m'aimait. En regardant du point de vue de mon Sauveur, j'ai pu voir que la souffrance que j'ai vécue dans ma vie mortelle était temporaire, et que c'était en fait pour mon bien. J'ai découvert que ma souffrance sur terre n'était ni inutile ni futile. De la plus tragique des circonstances jaillit la croissance humaine. »

L'expérience d'Angie témoigne que nous sommes tous des enfants de Dieu d'une grande valeur. Dans son cas, son expérience a complètement changé sa perspective d'elle-même. Elle savait qu'elle était aimée de Dieu et que sa tentative de suicide rejetait la souffrance et le sacrifice qu'il avait vécu pour elle. Quand elle est revenue, elle a cessé d'être une victime et a pris le contrôle de sa vie. Elle se présente devant de nombreux groupes pour leur témoigner que Dieu vit et qu’il nous aime inconditionnellement, que nous avons tous des missions importantes à accomplir, et que le suicide est une répudiation de la vie et de la mort du Christ.

Dans le cas de Cambria, elle a également subi de graves abus physiques et émotionnels dans sa vie. Elle avait été élevée dans un foyer où les mauvais traitements étaient fréquents et où l'amour, l'affection et Dieu n'existaient pas. On lui avait enseigné très tôt dans la vie que « Dieu » était un mythe, un conte de fées comme le Père Noël ou le lapin de Pâques. Elle raconte :

« Aucun Dieu n'était jamais intervenu en ma faveur, pour me protéger de la violence d'un parent en colère, ni de leur luxure incestueuse. Aucun Dieu n'avait jamais rempli mon ventre affamé, ni mis ses bras autour de moi quand j'avais mal. Aucun Dieu n'avait jamais entendu mes cris d'angoisse la nuit. Tout ce que j'ai reçu, c'est un silence moqueur du ciel. Il n'y avait pas de Dieu. Seul un imbécile croirait à de telles absurdités.

« À dix-neuf ans, ma vie était dure et laide. Le monde s'écroulait autour de moi. Qu'il s'agisse du travail, de l'école, de la maison, de la santé ou de ma vie sociale, tout semblait s'effondrer. Peu importe ce que je faisais, il n'y avait pas de remède contre la colère, la dépression et le vide que je ressentais. Peu importe où j'allais, la laideur me suivait. Rien de satisfaisant. La douleur et la laideur semblaient envahir et envelopper toutes les facettes de mon être, grandissant, rongeant et me détruisant comme un cancer. Quand j'ai entendu dire qu'un ami avait perdu la vie, j'ai soudain senti que j'avais la solution, le suicide. C'était si simple. La douleur et la laideur seraient réduites au silence pour toujours. Je n'avais pas de Dieu. Ma vie n’avait aucun sens, aucun but, seulement de la haine et de la colère. La mort serait un soulagement bienvenu. Un froid matin de février, je suis montée à bord d'un bus en direction du nord. Je n'ai parlé à personne de mes plans. Je n'ai pas laissé de mot. J'ai tout simplement disparu. Je n'ai rien pris avec moi, pas d'argent, pas d'identification, pas de plan B. Mon plan était d'aller aussi loin de chez moi que possible, puis de perdre la vie.

« Le lendemain matin, le bus s'est arrêté à Ellensburg, Washington, sur un campus universitaire. C'était le week-end. À l'exception d'un étudiant occasionnel, qui s'est blotti contre le froid, il ne semblait pas y avoir beaucoup d'activité sur le campus. Bien qu'il fasse un froid glacial, je n'étais habillée que d'une paire de jeans et d'une veste d'été. Je n'avais aucune protection contre les éléments et je n'en voulais pas. Je voulais seulement que la souffrance s'en aille pour toujours.

« Le campus ressemblait à un petit oasis. Je pouvais voir des kilomètres de terrain dégagé et enneigé tout autour. J'ai commencé à traverser le campus en direction d'une zone inhabitée où je marcherais jusqu'à ce que je ne puisse plus avancer. Une mort brutale, mais pas aussi brutale que la vie l'avait été. À mi-chemin à travers le campus, j'ai remarqué à quel point le ciel était parfait. C'était un beau ciel bleu sans nuage. Soudain, presque directement au-dessus de la tête, il y a eu un terrible tonnerre et des éclairs.
Immédiatement, la pluie s'est déversée et j'étais trempée ! D'où venait toute cette pluie, et à ce moment précis, je ne sais pas. J'ai couru dans le bâtiment le plus proche, complètement trempée. Mes chaussures de tennis glissaient sur le sol en marbre poli laissant des traînées de boue derrière moi.

« Quelqu'un descendait le couloir. J'entendais le bruit des talons hauts. Ne voulant pas être vue, je me suis cachée dans l’embrasure de la porte la plus proche, pour découvrir que la salle était remplie de gens, écoutant attentivement un professeur. Eux comme moi avons été un peu surpris par mon apparition soudaine dans la pièce. L'instructeur a indiqué que tout allait bien et que je pouvais m'asseoir. Il a même sorti une chaise, devant et au centre, et m'a invitée à m'asseoir et à me sécher un peu. Il était tout à fait évident, d'après mon apparence délabrée, que j'avais été prise sous la pluie. J'étais mortifiée, mais je n'arrivais pas à me retirer avec tact, alors je me suis assise, très embarrassée. J'ai regardé autour de la salle, essayant de rassembler des indices sur qui était ce groupe, et de quoi ils discutaient. Puis j'ai vu le titre du sujet en discussion écrit sur le tableau. C'était 'Comment prier et rester éveillé'. L'expression sur mon visage a dû parler haut et clair parce que l'instructeur s'est arrêté de parler et s'est adressé à moi personnellement :

« 'Priez-vous ?' D’un air fâché, j'ai demandé : 'Prier qui ? Dieu ? C'est stupide ! Votre Dieu est un mythe !' Je pouvais voir que l’instructeur et les élèves étaient déconcertés par mon hostilité. Je n'avais pas l'intention de cracher ma colère, mais pour moi, Dieu était une blague insensée, surtout à la perspective de mon suicide imminent.

« L'instructeur est resté silencieux pendant une minute très longue et inconfortable. Quand il parlait, c'était avec douceur et une sensibilité à laquelle je n’étais pas habituée. 'Fermez les yeux une minute et faites un exercice avec moi', a-t-il dit. Comment pouvais-je refuser ? Il poursuivit : 'Je voudrais que vous réfléchissiez à ce que vous avez fait hier et que vous en parliez brièvement à la classe. » C'est ce que j'ai fait. 'Maintenant, je voudrais que vous repensiez à ce qui s'est passé il y a un an et que vous partagiez brièvement ce qui s'est passé à l'époque'. Encore une fois, j'ai fait ce qu'il m'a demandé. 'Maintenant, je voudrais que vous réfléchissie à quelque chose qui s'est passé au début de votre adolescence'. 'Et maintenant quelque chose de votre enfance'. 'Maintenant, je veux que vous retrouviez votrepremier souvenir, que vous nous en fassiez part brièvement'. J'ai fait ce qu'on m'a demandé. Puis il a dit : 'Maintenant, je voudrais vous ramener à un moment avant votre naissance. Dites-moi ce que vous voyez'.

« Pendant qu'il parlait, une vision, comme un souvenir, s'est ouverte à moi. J'étais impressionnée par la clarté de ma mémoire. D'où venait-elle ? Je n'avais aucune croyance en une existence avant la naissance, mais ici c'était le cas et je faisais part de mon souvenir à ce groupe de parfaits étrangers. Dans mon souvenir de l'existence préterrestre, j'étais debout sur un balcon, m’imprégnant une dernière fois de ce qui avait été ma maison pendant des siècles. Ma longue robe blanche ondulait doucement dans la brise et la balustrade d'or sur le balcon brillait dans la lumière. J'ai contemplé le paysage en bas, la rivière qui serpentait jusqu’à l’horizon et le ciel au-dessus. La scène était belle et vibrante de vie. J’avais l’impression de l’avoir toujours connue. La ville, au loin, était d’une teinte nacrée, pleine d'énergie et de lumière.

« Mais je n'appréciais pas vraiment le paysage. Je faisais les cent pas, d'avant en arrière, d’un côté à l’autre de mon balcon. J'étais profondément inquiète, anxieuse jusqu’à la détresse.

« Le lendemain, j'allais devoir me rendre sur la terre. La femme que j'avais choisie pour être ma mère se préparait à me donner naissance et je ne voulais pas y aller. Je savais ce qui m'attendait. Les 'expériences humaines' que j'avais choisies allaient être difficiles, et maintenant que mon tour était arrivé, je n'étais pas aussi confiante quant à ma capacité à m'élever au-dessus des épreuves que je l'avais été auparavant. Je savais que je pouvais choisir d'y aller ou non. Je savais que j’avais le choix. Et pourtant, n'est-ce pas moi qui avait enseigné et encouragé d'autres esprits qui se préparaient à leur expérience humaine, à aller avec audace et confiance sur terre et à croire que tout irait bien ?
Comment pourrais-je être là pour eux, à présent, les encourager dans ce qui allait être la plus grande expérience de leur éternité et ne pas y aller moi-même ?

« Je savais que je devais partir, sinon ils perdraient confiance, et peut-être renonceraient-ils aussi. Je savais que mes décisions pouvaient soit les décourager, soit les encourager dans leur expérience terrestre. Je portais un lourd fardeau. Mes propres peurs, angoisses et hésitations s'étaient développées au point que j'avais besoin d'encouragement et de force, de peur de reculer. J'avais besoin de parler avec mon Père. Instantanément, j'étais avec mon Père, marchant sur le chemin. Nous étions en pleine conversation et je lui déversais mon coeur. Je lui ai fait part de mes craintes et de mes préoccupations. Ma détresse était évidente. J'avais choisi trop d'épreuves, dont l'une d'entre elles serait écrasante. Les chances étaient contre moi et je craignais de ne jamais pouvoir rentrer chez moi.

« Père, ai-je crié, je ne peux pas y aller. J'ai peur ! Il a écouté avec compassion. Je savais qu'il se sentait concerné. Je savais qu'il se souciait profondément. Nous sommes allés dans un bel endroit pour s'asseoir. Le Père était assis sur un banc de marbre qui semblait flotter. Je me suis assise sur le sol à ses pieds, le coeur brisé. Je désirais ardemment la sécurité de ma maison céleste et, en même temps, j’aspirais aux grandes possibilités qu'offrait l'expérience humaine dont j'avais rêvé aussi longtemps que je pouvais me souvenir. J'ai regardé dans ses yeux, sachant que ses paroles seraient tous les encouragements dont j'avais besoin. Tout ce que j'étais, tout mon être, mon éternité semblait dépendre de ses paroles. Il m'a regardé tendrement. Il n'y avait aucun doute quant à son amour pour moi, qui rayonnait, non seulement de ses yeux, mais de tout son être. Je savais qu'il m'aimait, comme si j'étais son seul enfant. J'ai tendu la main, mettant ma main sur ses genoux, mon coeur endolori, cherchant ses conseils. Père, ai-je dit en pleurant ! Il a placé ses mains sur les miennes, me regardant avec amour dans les yeux et m'a dit : 'Sois en paix, mon enfant. Sois en paix.'

« Soudain, une cloche a sonné, résonnant dans tout le bâtiment. Le bruit m'a sorti de l'expérience et m'a ramené à la réalité. J'ai ouvert les yeux, encore sous le choc de ce que je venais de vivre. Regardant dans les yeux humides de l'instructeur, j'ai commencé à pleurer et à rire de joie. 'Dieu est réel ! Dieu est réel et il m'aime !' Je n'ai pas pu réprimer ma joie de savoir. Ceux qui étaient assis dans la salle étaient stupéfaits. Personne ne voulait bouger, ni perdre une seconde de ce moment. Il n'y avait pas d'yeux secs dans cette salle ce jour-là. L'Esprit Saint a donné un puissant témoignage à chacun de nous que Dieu le Père est réel, que son amour est au-delà de toute mesure, et qu'il y avait un plan que nous avons choisi et accepté dès avant notre naissance, pour chacun de nous individuellement. Cette 'expérience humaine' n'est que cela, une expérience humaine que nous, en tant qu'êtres extraordinaires et éternels de lumière, devons traverser pour progresser vers de plus hauts sommets. »

Cette belle expérience a changé la vie de Cambria. Elle n'était pas seule mais avait un Père céleste qui l'aimait et était là pour elle. Elle n'était pas un débris sans valeur sur la mer de la vie, mais une enfant de choix de Dieu. Elle a également appris qu'elle avait choisi une grande partie des épreuves et de l'adversité qu'elle avait connue et qu'elle connaîtrait encore. Cette brève expérience - le souvenir de qui elle était vraiment et d'où elle venait - l'a changée et aussi ceux avec qui elle a partagé son expérience. À partir de ce moment, le suicide n'était plus une option dans sa vie.

L'expérience de Cambria révèle également que ceux qui sont dans la pré-mortalité sont très conscients des conditions qu’ils vont affronter sur la terre et qu'il y a une chance qu'ils ne rentrent pas chez eux. Pour certains, cette possibilité est déconcertante, voire terrifiante, et ils hésitent à prendre ce risque. Ils ont donc besoin d'encouragement et de soutien avant de pouvoir faire le choix final. Ils ne seront pas forcés, seulement encouragés, mais ils savent que s'ils veulent grandir, ils doivent quitter l'amour et la sécurité de leur foyer céleste.

Neddie a également découvert ce fait. Elle avait été grièvement blessée lorsqu'elle a été heurtée par une voiture qui roulait à toute vitesse. Sa rate s'est rompue, son dos s'est brisé en deux endroits et son bassin a été écrasé. Elle était paralysée à partir de la taille et avait perdu un peu de contrôle musculaire dans ses bras. Sa cage thoracique était enfoncée et ses médecins n'avaient pas beaucoup d'espoir de guérison.

Mais Neddie s'en est remise. Elle raconte :

« Un soir, alors que je priais et que je remerciais mon Père céleste pour toutes les bénédictions qu'il m'avait données et pour les miracles qui étaient entrés dans ma vie, une petite voix est venue à moi et m'a dit : 'Peu importe ce que tes épreuves peuvent être ici sur terre. C'est la façon dont on les accepte qui compte. C'est le vrai test'. J'ai réalisé que mon test n'était pas les blessures que j'ai reçu dans l'accident ou les difficultés que j'ai dû surmonter. Mon test était de savoir comment j'acceptais ce qui m'était arrivé. Je crois que je l'avais déjà accepté (les implications de l'accident) avant de venir sur terre. »

Dans le récit suivant, une jeune fille de quatorze ans nommée Liz a également appris qu'elle était aimée inconditionnellement par Dieu. Liz était en train de se droguer quand elle a fait une overdose. Elle rapporte :

« Une lumière venait d'un homme qui, lorsqu'il m'a atteint, a mis ses bras réconfortants autour de moi. Bien que cela ne m'ait pas été communiqué explicitement, je sais sans doute que cet homme était Jésus-Christ.

« Il m'a ensuite demandé si je savais que ce que je faisais était mal. J'ai dit : 'Oui'. Il me tenait dans ses bras, m'embrassant comme un père embrasserait sa fille. C'est à ce moment-là que l'examen de ma vie a commencé. C'était plus une révision d’un point de vue émotionnel qu'un jugement. Je revivais tous les remords, toute la douleur et tous les sentiments que j'avais ressentis dans ma vie. C'était extrêmement intense.

« Tout au long de l'épreuve, il n'y avait rien d'autre que l'amour qui rayonnait de l'Homme dont les bras étaient autour de moi. Tous les sentiments et les émotions négatives venaient de moi. À la fin de l'examen, j'ai dû prendre certaines décisions. Il m'a montré son royaume et je ne voulais pas le quitter. Mais je savais que si je ne le faisais pas, je ne pourrais pas progresser à partir de là où j'en étais. J'ai réalisé que la chose la plus importante que j'avais à faire était de ramener les gens à lui. C'est alors que je me souviens qu'il m'a encore une fois serré dans ses bras. Pendant cette étreinte, je lui ai communiqué que je souhaitais retourner à mon corps.

« Quelques années plus tard, j'avais beaucoup de problèmes de santé et j'étais assez déprimée. J'étais en train de réfléchir à ma santé quand soudainement cela m'a frappé.
Mes problèmes de santé étaient une partie de la décision que j'avais prise, j'avais décidé d'accepter les problèmes de santé dans le cadre de mon épreuve terrestre. J'avais appris l'existence de cette épreuve lorsque j'ai failli mourir et j'ai consciemment pris la décision de retourner dans mon corps et d'accepter ce qui devait m'arriver. »

L'expérience de Liz l'a aidé à relativiser ses problèmes de santé. Ils ne lui ont pas été imposés, mais faisaient partie de sa mission terrestre. Elle avait connu ce fait et l'avait accepté, non pas une fois mais deux fois, la première fois avant sa naissance et la deuxième fois lorsqu'elle a choisi de revenir sur terre. Elle a été soutenue tout au long de ses jours les plus difficiles et éprouvants par la connaissance que Jésus-Christ vit, l'aime et attend qu'elle revienne à lui.

Linda s'était gravement blessée à la jambe et ne s’était pas bien soignée, ce qui, conjugué à une fatigue extrême, a entraîné sa mort. Elle raconte :

« J'étais soudainement au-dessus de mon corps, regardant à partir du coin de la pièce au-dessus de la fenêtre. Ma jambe ne me faisait plus mal. Mon corps était affreux, si blanc et inconfortable. J'ai alors ressenti une chaleur merveilleuse. Quelqu'un se tenait derrière moi. La chaleur semblait venir de cette personne et se répandre autour de moi, comme si ses bras m’entouraient. Je savais que j'étais morte.

« L'Être me parlait et sa communication était si aimante et si paisible, que je savais que la chaleur et la belle lumière blanche dorée autour de moi provenaient de son amour. Il savait ce que je pensais, et sa compréhension et sa compassion m'ont mis à l'aise. Il a dit : 'Tu es morte, tu sais'. 'Je sais. C'est génial !' 'Veux-tu vraiment être morte ?' 'Oh oui ! Pourquoi pas ? Tout semble si merveilleux ici', alors que je pensais au soulagement, à la lumière et à l'amour que je ressentais. J'ai vu ma colocataire entrer et placer la main sur le front de mon corps. Elle a crié et a essayé de trouver un pouls. C'était si loin, mais si clair.

« Son cri m'a un peu secouée, mais la façon dont elle était bouleversée m'a immédiatement touché. Elle a pris le téléphone et a appelé mes parents. J'ai vu le visage de ma mère. J'ai vu toute ma famille. Ils ont appelé mon frère à l'étranger. Tout un réseau de lignes téléphoniques avec des gens de l'autre côté s'est répandu devant moi. J'ai été surprise de constater que je ressentais toutes les émotions qu'ils éprouvaient, mais mon euphorie a éclipsé mon empathie. Oui, j'étais assez égoïste de ne pas penser à ce que ma famille allait ressentir, mais ils s'en remettraient. Ils ont été choqués et surpris. Je pensais que la mort est la chose la plus naturelle et, d'ailleurs, je me sentais chez moi ici.
Puis la voix derrière moi a dit : « Mais regarde ce qui te manque, » et une scène s'est ouverte devant mes yeux et j'ai vu un homme blond marcher jusqu'à une belle église. Je ne savais pas qui il était, mais je savais qu'il était une personne fantastique et que je manquais quelque chose d'important.

« Bien que je ne l'ai vu que de derrière, je savais qu'il portait un costume. Il avait un garçon à la peau et aux cheveux clairs d'une main, et une fille de l'autre. C’était de beaux enfants et très excités à l'idée de voir l'église. La petite fille sautait et sa jupe à volants et ses boucles blondes rebondissaient à chaque saut. Je savais que cette scène était une promesse de maternité et que je pouvais être mariée à cet homme. Il semblait à ce moment-là que rien ne pouvait être plus désirable que d'être mère et épouse. La chaleur céleste était encore autour de moi, mais les sentiments de félicité m'avaient quitté. J'ai commencé à me demander s'il est souhaitable de rester au ciel sans cette expérience.
Sentant ce que je ressentais, il m'a dit : 'Le choix t'appartient'.

« En regardant le corps immobile, puis l'homme et les deux enfants, j'ai dit : 'Oui, je veux y retourner'. Il m'a dit : 'Tu sais que ce ne sera pas facile. Il y aura de la douleur et de la tristesse'. J'ai répété avec ferveur : 'Je veux y retourner', et je l'ai fait. Cette expérience a changé ma vie. Quand les choses deviennent très difficiles, je me souviens que j'ai choisi d'être ici et que j'accueille tout ce qui vient sur mon chemin - même la douleur, parce que la douleur est nécessaire pour éprouver la vraie joie. Je n'ai pas peur de la mort, mais j'ai peur de ne pas accomplir tout ce que je dois faire dans cette vie.

« Finalement, j'ai épousé un homme blond dont je sais qu'il était celui que l'Être m'a montré. Les deux enfants que j'ai vu n'ont pas encore rejoint notre famille. »

L'expérience de Linda au paradis est typique et unique. C'est typique en ce que la beauté et la sérénité du ciel sont si vastes qu'elle n'a pas voulu revenir sur terre pour revivre la douleur et l'angoisse qu'elle y a vécu. Mais ce qui est unique, c'est la raison pour laquelle elle a choisi de revenir sur terre. L'Être aurait pu lui ordonner de revenir et elle l'aurait sans doute fait. Cependant, il a plutôt montré à Linda ce qui lui manquait, le mariage et la maternité. Elle avait le choix, et elle a choisi de revenir. On lui a permis de conserver une partie de son expérience comme souvenir, ce qui l'a aidé à placer ses problèmes personnels dans une perspective éternelle.

Une question qui afflige beaucoup de gens est la suivante : s'il y a un Dieu tout-sage, tout-savoir et tout-puissant, pourquoi permettrait-il que des enfants innocents soient maltraités et tués ?

Howard S. au cours de sa longue expérience au ciel, a interrogé ses hôtes angéliques à ce sujet :

« 'Pourquoi Dieu permet-il la souffrance, la misère, la maltraitance des enfants, et ce genre de choses dans le monde ?' Je pensais spécifiquement à l'Holocauste. Si Dieu est si puissant, pourquoi permettrait-il que des atrocités aussi horribles se produisent ?

« Les êtres angéliques m'ont dit que Dieu ne voulait pas les guerres, mais malgré l’aide qu'il apporte à l'humanité, malgré l'intervention de ses anges dans ce monde pour empêcher l'humanité d'être détruite, les mortels doivent subir les conséquences de leurs actions. Ils m'ont dit que pour chaque guerre qui s'est produite, Dieu et les anges célestes en ont empêché des centaines d’autres de se produire. Dieu sait que parfois l'humanité ne peut apprendre qu'à travers la souffrance. Mais ce que les individus souffrent est, dans une large mesure, la conséquence de leurs propres actions ou celles des autres, et non de celles de Dieu.

« Parfois, les innocents souffrent, comme les victimes innocentes de l'Holocauste. Ils n'étaient pas responsables de ce qui leur est arrivé là-bas. Les gens qui leur ont fait ça sont responsables.

Howard a alors demandé pourquoi Dieu pouvait permettre que cela se produise. Les êtres ont dit : « Laissez-nous vous montrer quelque chose. »

« Soudain, j'étais au dépôt d'Auschwitz, regardant les soldats décharger des wagons pleins de leur cargaison humaine. Ils criaient après les gens et les gens étaient vraiment hébétés lorsqu'ils sont sortis des wagons pour faire face à des bergers allemands qui aboyaient, les gardes ukrainiens et lituaniens les poussaient, et il y avait des médecins et des officiers à la fin de la longue file qui les triaient. Bien que je ne parle pas l’allemand, j'ai compris ce qu'ils disaient. J'ai entendu un garde dire à un autre garde : 'Un bon lot pour l'Angel Maker'. Il riait. Il parlait du crématorium. Il y avait du feu et de la fumée qui sortait des cheminées. Toutes les femmes, les enfants, les malades et les personnes âgées, et les infirmes étaient emmenés dans cette direction. L'un des êtres a dit : 'Regarde la fumée'. Dans la fumée, j'ai vu toutes ces âmes qui ne souffraient plus, s'élevant jusqu'au ciel. Toute leur douleur et toute leur souffrance ont été effacées, et ils s’en allaient dans une béatitude parfaite. Des années plus tard, j'ai lu un livre sur l'Holocauste, et j'ai découvert que les gardes d'Auschwitz appelaient le crématorium l'Angel Maker par cynisme. »

L'expérience de Howard a été publiée sous forme de livre intitulé « My Descent To Death ».

Le point de vue de beaucoup d'entre nous est tout à fait erroné. Nous pensons que ce que nous souffrons dans ce monde est mauvais, voire une forme de punition. Mais du point de vue de Dieu, tout ce que nous souffrons dans ce monde a un but et une raison, et le résultat final est toujours pour le bien, si nous choisissons de l'utiliser pour le bien. L'adversaire, le vieux diable Satan, et ses serviteurs pensent qu'ils ont gagné quand les innocents sont mutilés, maltraités et tués. Comme ils ont tort !

Quand nous vivons l'adversité, il est vrai qu'une partie de celle-ci est due aux conséquences de notre propre inconscience, de nos comportements irresponsables et de nos mauvais choix. Mais l'adversité n'est pas nécessairement mauvaise, comme beaucoup d'individus, dont certains ont été mis en évidence dans ce chapitre, l'ont découvert.

Quel est le rôle de l'adversité dans la vie de l'humanité ?

— L’adversité n'est pas une punition.
— L’adversité est une occasion de grandir.
— L’adversité n'est pas imposée par un Dieu vengeur.

L'adversité a été choisie par nous dans notre pré-mortalité pour ce que nous pouvions en apprendre. L’adversité aide à développer l'humilité, la patience, et l'empathie. L’adversité nous sensibilise aux besoins de nos semblables. L’adversité est un test de notre caractère spirituel. L’adversité nous aide à nous purifier et à nous affiner. L’adversité nous prépare à retourner au ciel avec les qualités nécessaires pour vivre en présence de Dieu. C'est l'apprentissage de nos expériences qui est le but réel de la vie sur terre. Sans défis, nous ne pouvons pas croître, et plus nous avons de défis à relever, plus notre potentiel de croissance est grand.


CHAPITRE 12Pourquoi les infirmités et les handicaps ?

Les parents sont anéantis lorsque leur bébé naît avec de graves problèmes. Leurs premières réactions sont l'incrédulité, le chagrin et la déception. Une fois le choc initial passé, ils ont tendance à penser à ce qu'ils ont pu faire de mal ou de ce qu'ils n'ont peut-être pas réussi à faire pour prévenir cette tragédie. Je sais ce que c'est que de faire tous les préparatifs pour un enfant tant désiré, pour découvrir que sa belle petite fille souffrait d'un handicap grave.

Pendant les six premiers mois de sa vie, Valérie était un bébé parfaitement normal. Puis elle a commencé à avoir des convulsions. Son père raconte :

« Notre pédiatre nous a adressé à des spécialistes d'un centre médical régional où l'on a diagnostiqué chez elle une maladie génétique, la sclérose tubéreuse. On nous a dit qu'il y avait de grandes chances qu'elle soit mentalement handicapée. Ses médecins avaient raison. Au fur et à mesure qu'elle grandissait, elle est tombée encore plus bas, loin derrière les enfants de son âge.

« Bien qu'elle ait été généralement en bonne santé, au fil des ans, elle a eu des problèmes médicaux majeurs qui ont entraîné l'ablation d'une grosse tumeur cérébrale et d'un rein.

« Son malheur nous a profondément affectés. Ma femme et moi avons essayé de donner un sens à cette tragédie en lisant tout ce que nous avons pu trouver sur cette maladie. Nous avons découvert que la sclérose tubéreuse est une maladie génétique, mais il n'y avait pas d'antécédents de cette maladie de part et d'autre de nos familles. Nous avons alors commencé à explorer ce que nous aurions pu faire pour causer le problème de Valérie.

« Ma femme pensait que l'état de Valérie pourrait avoir été causé par l'iode radioactif qu'elle a pris pour une thyroïde hyperactive plusieurs années avant la naissance de Valérie. Je me demandais si je n'avais pas été exposé à une forme quelconque de rayonnement lorsque je travaillais pour la Commission de l'énergie atomique. Mais nos recherches sur les causes possibles n'a rien résolu ; il n'y avait pas de remède et nous allions devoir nous occuper de Valérie et de son problème pendant toute sa vie. Parents et amis, essayant de nous réconforter, faisaient des commentaires tels que : 'Votre fille a beaucoup de chance d'être née dans votre foyer. Vous avez une patience incroyable, la compréhension et l'amour'.

« Nous avons dû apprendre à faire face et cela n'a pas été facile. Valérie ne pourra jamais vivre seule, aller à l'université, se marier ou avoir des enfants, et notre vie ne sera jamais la même à cause d'elle et de ses limites. Nous nous sommes demandé à maintes reprises pourquoi un Dieu bienveillant et miséricordieux aurait infligé un handicap aussi terrible à notre enfant et, par conséquent, à nous-même.

« Au fur et à mesure que les gens ont raconté leurs expériences, des informations intrigantes et surprenantes ont été révélées, et pourraient expliquer pourquoi notre fille est handicapée. Les témoignages qui ont été partagés par d’autres familles, m'a aidé, moi et ma famille, à comprendre que les handicaps et les incapacités ont un impact sur le corps physique mais pas sur l'esprit. En fait, dans l'ordre éternel des choses, les handicaps semblent avoir un sens bien différent de celui de la notion de handicap, tel qu’il est généralement compris sur terre. »

Un choix

DeLynn, présenté dans un chapitre précédent, est né avec une fibrose kystique, une maladie génétique sévèrement débilitante qui limite considérablement les activités et cause des douleurs constantes, ce qui a un impact sur tous les principaux systèmes de l'organisme, mais surtout les poumons. Chaque respiration est accompagnée par une sensation de brûlure intense. La respiration devient impossible sans traitements journaliers très lourds et douloureux, mais nécessaires pour nettoyer les poumons.

Alors que les individus nés avec la fibrose kystique meurent avant l'âge adulte, DeLynn a vécu plus de cinquante ans. DeLynn a vécu une expérience de mort imminente, au cours de laquelle il a découvert pourquoi il était né avec la fibrose kystique. Il raconte :

« Je me demandais souvent ce que j'avais fait pour mériter une telle punition. J'ai essayé d'être une bonne personne, mais j'avais dû échouer d'une manière ou d'une autre, même si je ne savais pas quand ni comment. J'ai connu de nombreux problèmes médicaux liés à la maladie.

« Alors que ma maladie nécessitait une intervention chirurgicale majeure, après l’opération, j'ai été surpris d'être moi-même sorti de mon corps. La première chose que j'ai remarqué, c'est que je pouvais respirer sans douleur fulgurante. J'ai pris de grandes bouffées d'air, c'était une expérience exaltante.

« Pendant un certain temps, je suis resté là, les yeux fermés, respirant et appréciant ce que c'était d'avoir des poumons qui ne faisaient pas mal. J'ai aussi remarqué que je n'avais pas d'autres douleurs. La douleur avait été une compagne constante tout au long de ma vie, et j'avais appris à l'accepter comme normale. Mais soudain, tout cela n'existait plus. Être capable de respirer sans douleur était fantastique. Je me posais des questions sur ce changement soudain en moi, j'ai ouvert les yeux et j’ai regardé autour de moi. J'étais à l'hôpital, et devant moi, il y avait un lit avec un corps dedans. Je me suis concentré sur le corps et je l'ai reconnu comme étant le mien. C'est à ce moment-là qu'il m'est soudain apparu que la raison pour laquelle je ne ressentais aucune douleur, c'était parce que j'étais mort.

« J'ai alors pris conscience d'une voix. C'était une voix douce et masculine qui n'arrêtait pas de répéter mon nom : DeLynn, DeLynn. Je me suis tourné vers cette voix et j'ai dit : 'Quoi ?'

« Comme la voix n'a pas répondu immédiatement, j'ai demandé : 'Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je mort  ?' La voix répondit : 'Tu es ici parce que tu as gagné le droit d'être ici à cause de ce que tu as enduré sur terre. La douleur que tu as souffert te qualifie pour être ici. Tu as souffert autant de douleur en trente-sept ans qu'une personne normale aurait pu souffrir en quatre-vingt-sept ans'.

« J'ai été surpris. J'ai demandé : 'C'est la douleur qui m'a amené ici ?' La réponse fut : 'Oui'. Toujours perplexe, j'ai demandé : 'Mais pourquoi me fallait-il souffrir ainsi ?' Sa réponse m'a totalement choqué. Il a dit : 'Tu as choisi ta maladie et la quantité de douleur que tu étais prêt à souffrir dans cette vie, tu as fait ce choix au ciel avant de naître'.

« Quand il m'a dit que c'était mon choix de souffrir pendant ma venue sur terre, j'étais à la fois étonné et incrédule. Il a évidemment compris mon incrédulité parce que j'ai été immédiatement transporté à un moment avant ma naissance. Je regardais une pièce d'en haut, mais en même temps j'étais dans la pièce. C'était une sensation étrange dans le fait que j'étais à la fois un observateur et un participant. Une trentaine de personnes étaient assises dans la pièce avec moi et ils étaient tous habillés de ce qui me paraissait être des combinaisons blanches.

« À l'avant de la salle, il y avait une personne qui nous enseignait la responsabilité au sujet de la douleur. Puis il a dit, et je ne l'oublierai jamais : 'Vous pouvez tirer des leçons de deux façons. Vous pouvez avancer lentement dans la vie, et avoir certaines expériences, ou vous pouvez apprendre rapidement par le biais de la douleur et de la maladie'. Il a écrit au tableau les mots 'Fibrose kystique', puis il s’est retourné et a expliqué comment cette maladie aiderait ceux qui la prendraient sur eux à réaliser les expériences qui accompagnent la douleur et l'adversité. Il a ensuite demandé si quelqu'un voulait bien s'intéresser aux défis associés à la fibrose kystique. Je me suis vu lever la main. L'instructeur m’a regardé, a souri, et a accepté mon offre.

« Après ça, la scène s'est terminée. L'instant d'après, j'étais de retour dans mon corps, une fois de plus perclus de douleur et de poumons brûlants. Mais ma brève expérience de l'autre côté a changé à jamais ma perception de moi-même. Je ne me considérais plus comme une victime. J'étais plutôt un participant privilégié dans un plan éternel de par mon propre choix. Ce plan, si j'étais à la hauteur, me permettrait d'apprendre ce dont j'ai besoin dans la vie mortelle de la manière la plus rapide possible.

« Certes, je ne serais pas capable de contrôler l'inévitable détérioration lente de mon corps mortel, mais je pourrais contrôler la façon de gérer ma maladie émotionnellement et psychologiquement. Mon choix d'habiter dans un corps avec la Fibrose kystique devait m'aider à apprendre la dignité en soufrant. »

Réaliser que les handicaps ne nous sont pas nécessairement imposés et qu'ils sont positifs à long terme, peut être une puissante et utile motivation. DeLynn a vécu dix ans supplémentaires à la suite de cette expérience. Au lieu de se demander « pourquoi moi », il s'est concentré sur ce qu'il pouvait apprendre de sa maladie et a utilisé ses connaissances pour réconforter et aider les autres.

J'ai trouvé l'expérience de DeLynn, enrichissante et inspirante, mais unique. Cependant, d'autres recherches ont révélé que la situation de DeLynn n'était pas unique du tout, comme le montrent les récits suivants.

Le cas de Vicki U. est inclus dans ce livre pour plusieurs raisons, mais « la principale » est que Vicki a été complètement aveugle depuis sa naissance prématurée. L'expérience de la mort imminente lui a permis de voir. C'est ce qu'elle a vu et la grande difficulté qu'elle avait à expliquer son expérience à partir du point de vue d'une personne aveugle, qui rend son récit remarquable.

Vicki est née très prématurément par césarienne à seulement vingt-deux semaines et ne pesait que trois livres (1,5 kg) à la naissance. Comme c'était courant chez les bébés prématurés au milieu du XXe siècle, elle a été placée dans un incubateur à sas par lequel on lui administrait de l'oxygène. Malheureusement, en raison de l'incapacité de bien contrôler la concentration d'oxygène, Vicki a reçu trop d'oxygène et, avec environ 50 000 autres prématurés nés aux États-Unis à cette époque, elle a subi des lésions du nerf optique qui l'ont rendue complètement aveugle. Elle n'a jamais eu d'expérience visuelle, pas plus qu'elle n'a jamais pu comprendre la nature de la lumière.

Au début de 1973, Vicki travaillait comme chanteuse occasionnelle dans une boîte de nuit à Seattle. Un soir, à la fermeture, elle n'a pas réussi à trouver un taxi pour la ramener chez elle. Elle n'avait qu'une seule option monter dans un minibus Volkswagen avec un couple de clients en état d'ébriété. Comme on pouvait s'y attendre, un grave accident s'est produit, au cours duquel Vicki a été éjectée de la fourgonnette. Ses blessures étaient graves et sa vie était en danger. Elle a subi une fracture du crâne, une commotion cérébrale et des dommages au cou, au dos et à une jambe. Il lui a fallu un an après sa sortie de l'hôpital pour qu'elle puisse se tenir debout sans risque de s'évanouir.

Elle n'a aucun souvenir du voyage à l'hôpital dans l'ambulance, mais après qu’elle soit arrivée aux urgences de l'hôpital, elle s'est réveillée. Elle a été surprise de se trouver près du plafond en regardant un médecin et une femme, médecin ou infirmière, travailler sur un corps. Elle n'était pas sûre que ce corps fût le sien, mais elle a observé plusieurs choses qui l'ont convaincue que c'était elle. Elle avait des cheveux très longs étirés jusqu'à la taille, et les anneaux sur les doigts.

Vicki avait toujours porté une bague de mariage distinctive sur sa main gauche et l'alliance d'or de son père, sur sa main droite… et ils étaient là.

Vicki avait une image d'elle-même allongée sur une table, puis elle s’est retrouvée au plafond. Elle pensait : « Eh bien, c'est bizarre. Qu'est-ce que je fais ici ? Si je suis là-haut et que mon corps est en bas, je dois être morte. »

Presque immédiatement, elle s'est retrouvée en train de traverser le plafond de l'hôpital jusqu'à ce qu'elle se trouve au-dessus du toit du bâtiment lui-même, contemplant un bref panorama de son environnement. Elle s'est sentie très exaltée pendant cette ascension et a énormément apprécié la liberté de mouvement. Elle a également commencé à entendre une musique sublimement belle et exquise, d'une harmonie inconnue, semblable au son de la musique de carillons. Mais sa réaction à l'idée d'être capable de voir était beaucoup plus intense - un vrai choc. Elle ne pouvait même pas commencer à le décrire. « Alors, c'est comme ça ! se dit-elle. Eh bien, c'est même mieux que ce que j'aurais pu imaginer. »

Avec une transition à peine perceptible, elle a découvert qu'elle avait été aspirée dans un tube et s'est sentie tirée à l'intérieur. L'endroit était vraiment sombre, et elle savait qu'elle se dirigeait vers la lumière. Alors qu'elle atteignait la sortie du tube, la musique qu'elle avait entendue un peu avant, lui paraissait être transformée en hymnes et ensuite elle a roulé pour se retrouver allongée sur l'herbe.

Vicki était entourée d'arbres, de fleurs et d’un grand nombre de personnes. Elle était dans un lieu de lumière extraordinaire, et la lumière, Vicki a dit, que c’était quelque chose que l'on pouvait ressentir aussi bien que voir. Même les gens qu'elle a vus étaient brillants.

Tout le monde irradiait de lumière, y compris Vicki elle-même (Vicki n'a vu que la lumière dans ses différentes intensités rayonnant en tout. La lumière est composée de différentes longueurs d'onde. L'oeil voit ces différentes longueurs d'onde qui sont réfléchies par divers objets, et que des intensités lumineuses sont autant de couleurs particulières). Comme Vicki n'a jamais appris ce qu’était la « couleur » elle ne pouvait parler qu'en termes de « lumière  » et d'intensité lumineuse.

Vicki a alors pris conscience des personnes qu'elle connaissait dans la vie et qui l'accueillaient. Debby et Diane étaient les camarades de classe aveugles de Vicki, qui étaient décédés quelques années auparavant, à onze et six ans, respectivement. Dans la vie, elles avaient toutes les deux été profondément handicapées et aveugles. Vicki était bien au courant de leur condition sur la terre. Diane avait été quelque peu paralysée et avait eu beaucoup de mal à bouger. Debby avait été très ronde, et avait eu des problèmes de rétention d’eau. Elle avait une perfusion dans son cou comme elle était aussi hydrocéphale.

Mais Vicki était ravie de les voir. Elles n'étaient plus des enfants et, Vicki les a vues « dans la fleur de l'âge », belles, saines et bien vivantes. Debby avait le visage clair, lumineux et heureux ; Diane était belle et tout son être rayonnait de lumière. De plus, Vicki a rapporté avoir vu trois de ses gardiens d'enfance, un couple nommé M. et Mme Zilk, tous deux décédés et finalement, sa grand’mère, décédée deux ans avant l'accident. Sa grand’mère, lui a tendu la main pour la serrer dans ses bras. Dans ces rencontres, aucun mot n'a été échangé, seulement des sentiments d'amour et d'accueil. Au milieu de ce ravissement, Vicki était soudainement remplie d’un sens total de la connaissance. Elle rapporte :

« J'avais l'impression de tout savoir, c’était comme si tout avait un sens. Je savais juste que cet endroit était l'endroit où je pourrais trouver les réponses à toutes mes questions sur la vie, et sur les planètes, et sur Dieu, à propos de tout. C'est comme si l'endroit était le savoir absolu. »

Elle était inondée d’informations de nature religieuse, scientifiques et des connaissances mathématiques. Elle a fini par comprendre des langues qu'elle ne connaissait pas. Toute cette expérience l'a submergée et étonnée au plus haut point. Elle poursuit :

« Je ne connaissais pas les mathématiques et les sciences… et tout d'un coup, j'ai compris intuitivement presque toutes les choses sur le calcul et sur la façon dont les planètes ont été organisées. Et je ne savais rien à ce sujet… Je sentais qu'il n'y avait rien que je ne saches pas. »

Au fur et à mesure que ces révélations se déroulaient, Vicki remarqua que maintenant, à côté d'elle, se trouvait un Être dont le rayonnement était beaucoup plus grand que les personnes qu'elle avait rencontrées jusque-là. Immédiatement, elle reconnut cet Être comme étant Jésus (car elle l'avait déjà vu une fois auparavant, lors de sa NDE de 1963). Il la salua tendrement, tout en lui transmettant son enthousiasme pour sa nouvelle connaissance et sa joie d'être à nouveau avec elle.

Par télépathie, le Sauveur communiquait à Vicki : « N'est-ce pas merveilleux ? Tout est beau ici, et tout est en harmonie parfaite. Mais tu ne peux pas rester ici maintenant. Ce n'est pas ton heure d'être ici et tu dois retourner sur la terre ». Vicki a réagi, avec une déception extrême et a protesté avec véhémence : « Non, je veux rester avec toi ». Mais le Sauveur lui a assuré qu'elle reviendrait mais pour l'instant, elle devait y retourner et apprendre. « Apprends davantage sur l'amour et le pardon ».

Toujours réfractaire, Vicki a alors compris qu'elle avait besoin de retourner sur terre pour acquérir plus d’expérience, notamment avec ses propres enfants. Vicki, qui était à l'époque sans enfant, mais qui voulait désespérément en avoir (et qui a depuis lors donné naissance à trois enfants), est devenue tout à coup presque impatiente de retourner sur la terre.

Cependant, avant que Vicki ne reparte, on lui a donné une dernière vision. Elle a vu toute sa vie depuis sa naissance dans un panorama complet. Tandis qu'elle regardait, des commentaires ont été faits doucement pour l'aider à comprendre la signification de ses actions et de leurs conséquences (il semble très probable qu'on lui ait aussi montré le rôle que ses infirmités ont joué dans sa vie).

La dernière chose dont Vicki se souvient, une fois l'examen de sa vie terminé, ce sont les paroles : « Tu dois partir maintenant. » Elle a ensuite fait l'expérience d'un « bruit sourd » et s'est retrouvée dans son corps, se sentant lourde et pleine de douleur.

L’expérience de Vicki nous apprend que si notre corps physique peut être affligé avec tous les types de handicaps, l'esprit, la force vitale de la personne, ne l'est pas. Ma fille est mentalement handicapée et affiche des comportements autistiques et elle ne peut pas apprécier ce que l'on fait pour elle. Mais l’expérience de Vicki avec Debby et Diane témoigne que, piégé à l'intérieur de ma fille, son esprit est d'une beauté fantastique, intelligente, et aimante, une fille de Dieu. J'ai hâte de rencontrer mon enfant dans toute sa personnalité merveilleuse.

L'expérience de Neil l'a aidé à comprendre pourquoi il avait été gravement handicapé à l'âge de dix ans. Contrairement à de nombreuses personnes qui sont handicapées dans leur jeunesse, qui apprennent à accepter et à vivre avec leur handicap, Neil est devenu de plus en plus déprimé et découragé à mesure que le temps passait. C'est au cours d'une des journées les plus sombres de sa vie qu'il a vécu une expérience qui l'a totalement changé. Il raconte :

« J'appartenais à une famille fière et plutôt digne et j'étais très fier de mon héritage, mais je me suis aussi rendu compte qu'en raison de mon état d’handicapé, je ne présentais pas une apparence conforme. Les gens qui m'ont rencontré pour la première ou qui m'ont vu dans la rue ont été choqués par mon apparence. Leurs réactions m’a blessé dans ma fierté et je me suis senti totalement misérable.

« Un jour, alors que j'étais extrêmement déprimé et m'apitoyant sur mon sort, une vision glorieuse a éclaté en moi. Ce n'est pas une seule scène que j'ai vu mais toute une série, comme de regarder un film. J'ai vu mon existence dans le monde des esprits, mon existence de mortel et mes récompenses futures. J'ai compris qu'avant de venir sur terre, on m'avait donné l'occasion de choisir les récompenses que je pouvais recevoir.

« J'avais délibérément fait ces choix. Je pouvais voir les récompenses que j'avais choisies et j’avais compris qu'une telle récompense ne pouvait être obtenue que par la souffrance mortelle. En fait, je dois être un infirme et endurer de graves douleurs physiques, les privations et l'ignominie, pour un temps.

« J'ai réalisé que j'avais insisté pour qu'il en soit ainsi. J’étais tout à fait au courant des épreuves de mon existence et des récompenses qui l'accompagneraient. J'ai émergé de ma vision avec une conviction bien arrêtée que de se rebeller contre mon existence, n’était pas la chose à faire mais que c’était une violation de la promesse délibérée et de l'accord que j'avais conclu avec mon Père. »
Une protection

Pour ceux qui ont les handicaps les plus graves, la vie est difficile, non seulement pour eux, mais aussi pour leurs parents. Ces personnes ne pourront jamais prendre soin d'elles-mêmes et auront besoin de soins, d'une supervision et d'une protection constantes. Pourquoi alors naissent-ils ainsi ? Quelle pourrait être leur mission sur la terre ?

Au cours d'une expérience de mort imminente d'une profondeur inhabituelle, Elane D. dont l'expérience a été décrite plus haut dans ce livre, a été autorisée à voir ceux qui traversaient la vie dans des corps affligés de graves handicaps. Elle rapporte :

« J'ai été informée que nous sommes tous nés avec un handicap, certains sont physiques, d'autres émotionnels, d'autres intellectuels. Ce n'est pas le handicap qui est important dans le schéma éternel des choses, mais la façon dont nous les gérons et la façon dont les autres personnes réagissent aux personnes handicapées. On m’a montré que ceux qui ont ces graves déficiences mentales et physiques, sont en même temps protégés par ces déficiences.

« Notre Père céleste dès le début, connaît ses esprits les plus fidèles qui se sont totalement engagés envers lui. Ils ont fait leurs preuves dans le monde prémortel et n'ont besoin que de venir sur terre pour recevoir un corps physique. Mais parce que le diable, ou Satan, qui connaît le statut bien-aimé de ces êtres, est déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour leur faire du mal, ces déficiences sont l’assurance qu’il ne peut pas réussir.

« Ces esprits viennent sur terre mais dans des corps qui ne peuvent pas connaître le péché parce qu’ils n’ont pas la compréhension des conséquences de leurs actes. À cause de cela, Satan n'a pas de pouvoir sur eux. »

Cette information a donné à Elane une image complète et une perspective différente des handicapés mentaux. Ce sont des êtres nobles qui sont venus sur terre prendre un corps affligé qui les protège des efforts de Satan et de ses serviteurs pour les contrôler ou les détruire. Elle poursuit :

« Anticipant ma prochaine question, mon escorte m'a alors demandé si je voulais me voir avant de venir sur terre. Et j'ai dit : 'Oui !' Je me suis retrouvée en train de regarder à travers ce qui me paraissait être une fenêtre. Je pouvais me voir et voir les autres, mais pas distinctement. J'étais assise avec trois êtres angéliques, et deux autres êtres nous observaient. J'ai compris que j'étais en train de prendre des décisions pour ma vie sur terre. C'était un peu comme si je me préparais à quitter ma maison pour aller à l'université, et j'étais en train de choisir ma matière principale et les cours que je devais suivre pour terminer ma préparation. On m'a donné beaucoup d’options et je me suis vue en train de choisir ce que j’aimerais apprendre. J'étais au courant de ma famille et de l’endroit où je devais naître, et que cette vie me donnerait l'occasion d'apprendre et de grandir.

« Mon escorte angélique leva légèrement le bras, et je vis trente ou quarante jeunes qui semblaient être dans la fleur de l'âge. Ils conversaient en groupe, tout le monde participait activement à la discussion. Ils étaient rayonnants, heureux et appréciaient énormément la compagnie des uns et des autres. Mais ce qui m'a impressionné le plus était l'ampleur de la spiritualité qui émanait de chacun d'entre eux. Plusieurs personnes dans le groupe se distinguaient de tous les autres, deux d'entre eux en particulier, une femme aux cheveux bruns, et un jeune homme juste derrière elle. Je pouvais sentir leur esprit unique et je savais qu'ils étaient des géants spirituels. Alors que je regardais ce groupe de gens excités, heureux et aimants, mon escorte m’a fait savoir que tous naîtraient sur terre dans des corps handicapés, ou deviendraient handicapés après leur naissance.

« J’étais stupéfaite ! J'ai demandé : 'Veux-tu dire que ces beaux esprits parfaits vont entrer dans des corps qui sont très imparfaits ?' L'être angélique a dit : 'Oui, tout à fait et tu rencontreras toutes ces personnes pendant ta vie, et trois d'entre eux auront un impact profond sur ton existence'.

« Le groupe s'est arrêté, mes yeux ont été ouverts et j'ai vu l'image d'un petit garçon, d’environ dix ans, et d’une petite fille d'environ trois ans.

« Ces deux enfants avaient l'apparence du syndrome de Down. La petite fille était blonde, ses cheveux se détachaient de son visage, et elle semblait sévèrement déformée. J'ai été autorisé à voir comment ces esprits vibrants et rayonnants apparaîtraient avec leurs handicaps sur la terre afin que le moment venu, je puisse les reconnaître. Une femme est venue vers moi avec un bébé dans ses bras. J'ai regardé le bébé. Elle avait de grands yeux bleus, de longs cils, et gazouillait en riant. Elle était magnifique. Je ne voyais pas de difformités.

« La femme qui tenait le bébé a dit sans parler : 'Elle vivra sa vie d'enfant et, sans jamais dire un mot, elle affectera la vie de milliers de personnes.'

« On m'a informé qu'il faudrait attendre de quinze à vingt ans avant de rencontrer et de connaître les trois personnes que j'ai vu. On m'a dit aussi que je les reconnaîtrais quand je les rencontrerais. J'ai ensuite rencontré et reconnu ces trois enfants et ma vie a été irrémédiablement transformée par eux. »

Elane n'a pas mené une vie facile, mais son expérience de l'autre côté et sa rencontre avec ce groupe d'esprits a eu un impact significatif sur elle. Elle est devenue très sensible aux besoins des personnes défavorisées et a consacré sa vie à soulager la douleur et à aider les gens à mourir dans la dignité.

Aider les autres à grandir

Duane L., le père dans le récit suivant, a découvert la vraie nature et les capacités de son fils, d’une façon surprenante, l'aidant ainsi à faire face aux handicaps terrestres que ce garçon allait connaître. Il raconte :

« Ma femme et moi n'avions été mariés que depuis quelques semaines quand j'ai vécu une expérience remarquable. Je ne sais pas au juste comment l'expliquer, mais, alors que j’étais assis dans mon salon, un jeune homme est apparu. Il avait environ dix-neuf ans. Il avait les cheveux bruns et un beau sourire communicatif. Il ne m'a pas parlé, mais j'ai eu l'impression que je le connaissais depuis très longtemps. Il m'a 'projeté' son sentiment : 'Je t'apprécie. Je suis content de la vie que tu mènes. Nous nous connaissons depuis longtemps, je t'aime.'

« Je savais que c'était un garçon très intelligent, glorieux, et je me sentais honoré qu'il m'aimait, que j'ai eu le privilège d'être en sa présence. Puis il a disparu. J'ai dit à ma femme que j'avais vu ce jeune homme. J'étais impressionné par lui, mais je n'avais aucune idée de qui il était.

« Deux ans plus tard, mon fils est né et, à mesure qu'il devenait un jeune adulte, il a commencé à ressembler à quelqu'un que je connaissais. Puis un jour, je me suis rendu compte qu'il était le jeune homme que j'avais vu dans mon rêve. Il a le même sourire contagieux, les mêmes manières et la même apparence. Ce rêve a été d'une aide et d'un réconfort incommensurable pour moi, mon fils étant né avec des problèmes majeurs. Ses médecins n'ont pas encore été en mesure de diagnostiquer ce qui ne va pas chez lui, mais il est gravement handicapé mentalement et physiquement. Je ne sais pas comment j'aurais été capable de gérer les exigences croissantes de ses handicaps si je n'avais pas eu ce rêve. J'ai vu le vrai lui, intelligent, parfait en corps et en esprit. Son corps est peut-être défectueux, mais son esprit ne l'est pas.

« Il s'est montré à moi deux ans avant sa naissance pour que je sache qui il est réellement. Il rayonnait un sentiment indescriptible de noblesse, d'intelligence et d'amour. Cette vision m'a aidé dans des moments très difficiles avec mon fils. »

Duane a montré que l'essence réelle d'une personne n'est pas le corps physique avec toutes ses imperfections et limitations. L'âge, les accidents, ou des problèmes sérieux à la naissance. Mais l'esprit qui habite le corps n'a aucun de ces défauts. Si les gens qui ont des enfants handicapés pouvaient savoir ces faits, quelle différence cela ferait pour les personnes handicapées. Je m'interroge souvent sur l'esprit qui habite le corps de notre fille handicapée mentale. Ma femme et moi attendons avec impatience le jour où nous pourrons nous rencontrer et faire connaissance avec la vraie Valérie.

Comme Duane, Tom a reçu une visite de la part d’un enfant à naître. Cet enfant allait devenir son neveu. Il raconte :

« Un jour, à ma grande surprise, un jeune homme est apparu devant moi. Je savais qu'il était mon futur neveu. Il avait l'air tout à fait normal. Il a cherché mon regard, puis il a demandé : 'M'aimeras-tu comme je suis ?' J'ai appris le sens de sa question quand il est né avec le syndrome de Down sévère (Trisomie 21). Il savait avant sa naissance qu'il aurait un corps et un cerveau handicapés, et que beaucoup de gens seraient mal à l'aise avec lui. Mais je savais que c'était un test, autant pour nous que pour lui, parce que j'avais vu son vrai moi. Je suis devenu son soutien le plus ardent en aidant ses parents et ses proches à l’aimer et à l’accepter. »

Au cours de son expérience de la mort imminente, Roy M. a observé, de façon très détaillée, les activités de ceux qui se préparent à venir sur terre. Il a écrit :

« Peu importe si la mission de l'un d'eux semblait grande ou petite d'après les normes de la terre. Selon les standards du ciel, toutes les missions sont importantes et grandes. Une personne obscure, pauvre, ou même handicapée sur terre, ou une personne qui n'a pas d'avenir, qui souffre beaucoup, peut être l'un des esprits les plus puissants de l'éternité. C'est pourquoi ils se sont qualifiés pour de telles missions difficiles. »

Il est intéressant de noter que Roy a utilisé les termes « qualifié pour » en relation avec des vies terrestres difficiles. Cette description ne semble pas avoir beaucoup de relation avec ceux qui souffrent de handicaps sévères.

Peut-être que la mission de ces personnes est tout autant de mettre à l'épreuve ceux qui vont prendre soin d'eux que de tester leur résistance aux afflictions.

C'est une conclusion que Sandra, a tiré de sa tentative de suicide :

« On m'a montré que dans la pré-mortalité, les êtres avaient grandi spirituellement à un tel degré qu'ils sont venus prendre des corps de handicapés. Ces handicaps aident les parents et d'autres personnes de l’entourage à développer des traits de caractère semblables à ceux du Christ en s'occupant d'eux.

« Si les parents choisissent d'avorter un bébé juste parce qu'il pourrait être handicapé, ils découvriront en fin de compte que c'était une grave erreur. La volonté de certains esprits d'entrer dans des corps défectueux et handicapés est un acte d'amour. Lorsque leur sacrifice est rejeté et que le corps est avorté, ces parents perdent une occasion extraordinaire d'apprendre et de se développer spirituellement.

« On m'a dit que l'adversité que j'avais vécue n'était pas une punition ou une désapprobation de Dieu. C'était plutôt une chance pour moi de grandir. J'ai appris que le suicide n'est pas la solution, quelle que soit la gravité du problème. »

Quand Delsi a atteint la seizième semaine de sa quatrième grossesse, elle a senti qu'il y avait quelque chose qui n’allait pas avec son bébé. Elle rapporte :

« Pour confirmer mes impressions, j'ai passé une série de tests. Je sais à quoi j'étais confrontée. Quand les tests sont revenus, ils ont révélé que mon bébé était atteint de trisomie 21. On m'a fortement encouragé à avorter.

« Je n'y ai jamais pensé sérieusement. Au lieu de cela, j'ai décidé d'apprendre tout ce que je pouvais au sujet de cette maladie. J'ai lu tous les livres que je pouvais trouver et j'ai cherché sur Internet. J'étais anéantie.

« Je n'ai jamais autant pleuré de ma vie. Pendant un certain temps, j'ai lutté avec le sentiment que c'était injuste, une épreuve dont je ne voulais pas. Puis je me suis senti coupable d’être dans un tel état d’esprit.

« J'étais triste pour les limitations de la vie de mon fils, mais j'ai finalement reçu l'assurance spirituelle qui m'a apporté réconfort et paix par la connaissance que cela devait être ainsi. On m'a montré que j'avais été choisie pour être la mère de Jesse avant même ma naissance. Et pendant ma grossesse, j'ai senti que quelqu'un veillait sur moi. Je savais que c'était mon enfant à naître, mon fils. Il était là pour s'assurer que j'allais bien.

« Un jour, je l'ai vu, d’une belle apparence. Ce jeune homme qui m'a dit qu'il savait comment était son corps et qu'il s'en fichait, qu'il voulait juste venir sur terre et être avec moi. Cette manifestation ainsi que d'autres manifestations spirituelles m'ont apporté le réconfort, la paix et la connaissance que tout cela était censé être. »

Il est vraiment dommage qu'un grand nombre de parents d'enfants handicapés ne puissent pas vivre cette expérience. Ils ressentent de la culpabilité, de la tristesse pour leur enfant et parfois du ressentiment à cause du temps et de l'énergie nécessaires pour s'occuper de l'enfant et des restrictions imposées à leur propre vie. Mais l'idée qu'un enfant les ait choisis, même s'il doit habiter un corps moins que parfait, devrait être excitante et certainement stimulante.

L’expérience de NDE de Denise, qui a failli mourir à l'âge de dix ans, a été associée à une réaction diabétique grave. Le personnel médical de l'hôpital où elle a été emmenée ne s'attendait pas à ce qu'elle sorte de son coma, mais si par hasard elle en sortait, elle serait gravement handicapée car il y avait plus d’un tiers de son cerveau qui a été détruit. Mais elle s'en est remise et pour elle, le voile entre ce monde et le suivant est devenu très mince. Elle est devenue capable de voir et de converser avec des êtres des deux côtés du voile. Elle a également découvert qu'elle pouvait voir les auras des gens autour d'elle. Ce qu'elle voyait comme une aura était une lumière d'intensité et de couleur différentes émanant des gens.

Par exemple, les gens en général avaient une aura jaune, les gens en colère projetaient du rouge, les guérisseurs du violet, et ainsi de suite. Très peu rayonnaient de blanc et encore moins de forte intensité. C'est cette couleur blanche qu'elle a vue, alors qu'elle n'était pas dans son corps, qui irradiait de ces êtres qu'elle a vu alors qu'elle était avec Dieu, dans la ville de la lumière.

Un jour, alors qu'elle et son père étaient dans un centre commercial, elle partageait avec lui l’aspect des diverses auras qu'elle voyait autour d’elle. Ils étaient assis sur un banc d’où l’on avait une bonne vue sur la foule. Son père lui a demandé : « Tu vois encore des blancs » ? « Non, mais beaucoup de rouges. Oh, celle-là est vraiment rouge ! » Denise a montré à son père une femme qui agitait furieusement le doigt devant sa petite fille. La petite était en larmes, confuse et craintive, mais la femme ne voulait pas s'arrêter. Elle a évacué toute sa colère sur cette petite fille.

Toujours pas de blancs ? a demandé le père.
Si, j’en vois un !
Où ça ? Lequel ?
Celui en fauteuil roulant, là-bas.

Le père raconte :

« Je me suis concentré sur un homme d'âge moyen assis dans un fauteuil roulant. Qu'est-ce qui le rendait si différent ? Il était en fauteuil roulant. Quelque chose d'autre ? Je l'ai étudié. Rien d’extraordinaire ne m'a frappé. Alors, pourquoi était-il blanc ? Jésus émanait une lumière blanche et cet homme aussi.

« Le dimanche suivant, nous sommes partis à l'église un peu plus tôt que d'habitude. Un groupe venant de l’extérieur assurait le service de Sainte-Cène. Nous avons trouvé notre banc habituel et nous nous sommes assis en famille, Denise juste à côté de moi.

« En quelques minutes, je sentais Denise devenir un peu nerveuse, mal à l'aise. J'ai regardé autour de moi et je ne voyais pas pourquoi elle était mal à l'aise.

« 'Qui est-ce, papa ?' a demandé Denise en montrant discrètement montré du doigt le dos d'un jeune homme de taille moyenne qui devait avoir une vingtaine d'années.

« 'Je ne sais pas. Il doit être avec le groupe. Pourquoi ?' dis-je tout en penchant un peu ma tête pour que je puisse voir clairement son visage.

« 'Il est blanc, papa !' Elle semblait presque perplexe. Après trois jours de recherche d’auras blancs dans le centre commercial, nous n'en avions trouvé qu'un seul, l'homme en fauteuil roulant.

« 'Papa, ils sont tous blancs !' Elle se dirigeait vers l'autre côté de la salle de culte où se trouvait un petit groupe de personnes sur leur siège. 'Ils sont handicapés, Denise'. Je lui ai fait remarquer que c'est ce qui attirait son attention et non les auras. Elle a poussé un petit soupir et s'est installée sur le banc.

« Je me suis tourné vers l'homme qu'elle avait vu en premier. Quand il s'est retourné, il est devenu clair qu'il avait le syndrome de trisomie 21. Il était handicapé et il avait une aura blanche. Les autres handicapés de l'autre côté n'étaient pas nécessairement physiquement handicapés mais handicapés mentaux. Une idée a commencé à me venir.

Denise, de quelle couleur sont les bébés ?
Blanc, papa.

« Une famille s'est assise en face de nous avec leur fils handicapé, Erik. Erik secoua la tête au-dessus du banc et m'a souri. Sa petite tête et son visage déformé ont fait fondre mon coeur. Ce petit enfant avait quelque chose de spécial.

Denise, de quelle couleur est Erik ?
Bien sûr Papa'.

« Ce n'était pas la réponse à laquelle je m'attendais, mais cela confirmait ce que je savais. Ces esprits avec un corps qui les empêchait de comprendre et de prendre les responsabilités de leurs actions, ainsi que tous les petits enfants, étaient blancs. Ils étaient vraiment des êtres célestes. Ce n’est pas étonnant que la peine soit si sévère pour ceux qui leur ont fait du mal. »

Les personnes handicapées rayonnent la lumière de Dieu et sont parmi ses bien-aimés. Leur aura blanche pure témoigne de leur pureté et de leur innocence.

Quelque temps plus tard, Denise a été invitée à rendre visite à Erik au nom de ses parents. Un soir, elle a quitté son corps physique et a voyagé jusqu'à l'endroit où Erik vivait. Elle a appris qui il était vraiment et pourquoi il était handicapé. Elle a raconté :

« Je suis allée dans la chambre d'Erik. Il dormait à côté de son frère. Je lui aidit : 'Erik, viens avec moi'. Son corps est resté là où il était, et un bel homme se tenait devant moi. Il était comme le Christ parce qu'il aimait le Christ.

« 'Salut, Erik. Mon père voulait que je te pose des questions pour tes parents', ai-je dit en souriant. 'Bonjour, Denise'. Il n'a pas dit ce nom car il connaissait mon vrai nom que j'ai quand je suis hors de mon corps. Il a ajouté : 'Je suis content que tu sois là. Le Christ m'a dit que tu viendrais me parler'. 'Je suis supposée te demander si tu es heureux', lui ai-je dit. Il a souri et a dit : 'Maman et papa peuvent me voir sourire mais ils s'inquiètent toujours. Ils ne comprennent pas le voile que j'ai, et qu'il est différent du leur' (son voile était l'incapacité de communiquer dans le domaine physique et le voile de ses parents était l'incapacité de voir les choses dans le domaine spirituel).

« Il m’a dit : 'Je sais que mes parents s'inquiètent pour moi. Ils ont du mal à dépasser mes limites et se demandent ce que je peux comprendre. Ils ne réalisent pas vraiment que je suis venu ici à cause d'eux et de mes frères. Je les aime. J'ai choisi ce corps parce que j'ai promis que je les aiderais à apprendre et à grandir et ils ont promis de me guider et de me protéger. Dis-leur que la douleur et l'inconfort ne dureront que peu de temps. Ça ne durera pas. Dis-leur que je les aime autant maintenant que lorsque je les ai choisis en tant que parents. Je comprends leurs faiblesses spirituelles en comprenant mes limites physiques. Dis-leur que le temps que nous partageons ensemble est un don glorieux du Père. Je sais que ce n'est pas facile pour eux, mais quand nous finirons notre vie sur la terre, ils comprendront, ils se souviendront'. J'ai ressenti un grand amour tout le temps qu'il a parlé. »

Être pris au piège dans un corps qui ne permet pas à l'esprit d’exprimer ses capacités semblerait extrêmement frustrant pour la plupart des gens qui n'ont pas de perspective éternelle. Comme les parents d’Erik ne pouvaient pas communiquer, ils projetaient la douleur et l'angoisse qu'ils ressentaient sur ce que leur enfant pouvait ou ne pouvait pas faire ou être. Ils s’inquiétaient de savoir comment Erik devait se sentir. Mais il ne souffrait pas de cet état et voulait que ses parents le sachent et comprennent que cette condition et cette relation était finalement « un don glorieux du Père ».

En résumé

Il est prouvé qu'un grand nombre, si ce n’est tous ceux qui sont nés avec de graves handicaps figurent parmi les plus grands esprits qui ont existé dans l'existence prémortelle. Les déficiences mentales et/ou physiques ne sont pas des punitions ou des signes de manque de spiritualité ou d'infériorité. Les personnes affligées n'ont pas été forcées à prendre ces handicaps, mais ils les ont acceptés de leur plein gré et les ont choisis comme faisant partie de leur mission terrestre. Pour certains, leur handicap est une protection qui leur a été accordée parce qu'ils ont été extrêmement vaillants.

Pour d'autres, notamment les parents, leur mission leur donne l'occasion de se dépasser et de fournir service et amour. Recevoir un corps est l'une des principales raisons pour lesquelles nous venons sur terre et même un corps limité répond à cette exigence.


CHAPITRE 13Le confort de notre maison

Avant de venir sur terre, nous comprenions dans quelle mesure nous allions être confrontés aux défis et à l'adversité. Nous avons également compris que ces expériences faisaient partie du plan céleste des choses et qu'elles nous aideraient à nous préparer pour la prochaine phase de notre voyage éternel.

En quittant la présence de Dieu, nous avons reçu l'assurance que l'aide dont nous aurions besoin pour faire face aux problèmes que nous rencontrerions inévitablement nous serait donnée.

Dans ce chapitre, nous présentons des récits personnels de personnes qui ont été confrontées à ce qui leur semblait être des problèmes pratiquement insurmontables. Certains ont perdu des enfants bien-aimés, d'autres ont été sévèrement abusés, et d'autres encore ont connu des problèmes médicaux majeurs. Quel que soit le défi, ces personnes ont découvert qu'elles n’étaient pas seules.

Dieu était conscient de leur sort et leur a fourni de l'aide, sous une forme ou une autre pour les soutenir.

La mort d'un enfant

Perdre un enfant peut être une catastrophe, puisque les parents s'attendent à ce que leurs enfants leur survivent. Cela viole tout ce qui semble normal et naturel alors que ce n'est pas le cas.

Les parents semblent supposer qu'ils ont des connaissances et des pouvoirs omniscients qui devraient leur permettre d'identifier et de contourner les dangers potentiels, qu'il s'agisse de prises électriques, de piscines, de prédateurs sexuels ou de troubles génétiques. Le fait de ne pas prévenir la mort cause de la culpabilité, même lorsqu'il n'y a absolument rien que les parents puissent faire pour l'empêcher.

De nombreux parents assument la responsabilité de la mort de leurs enfants à un tel point qu'ils se sentent responsables de la mort de leurs enfants, ce qui les paralyse littéralement. Il n'est donc pas surprenant que parfois les parents en deuil reçoivent à l’occasion la visite de leurs enfants décédés.

L'objectif de ces visites est souvent d'expliquer aux parents qu’ils n'étaient pas responsables de la mort de leur enfant et que ces enfants existent toujours et qu'on s'occupe d'eux.

Dans la littérature, ces apparitions sont souvent appelées communications après la mort. Alors que toute personne de tout âge peut revenir après la mort et pour de nombreuses raisons, dans cette section, la discussion se limitera aux enfants qui sont revenus pour réconforter leurs parents.

Une question souvent posée par les parents et d'autres personnes est la suivante : pourquoi les enfants meurent-ils ?

Elane D., dont la vaste expérience de la mort imminente a été racontée et commentée plus tôt, a demandé à son escorte angélique : « Comment un Dieu d'amour peut-il permettre aux enfants de mourir, quelles que soient les circonstances ? » On lui a répondu :

« Les enfants qui meurent en bas âge ont accompli ce qu'ils avaient à faire sur terre, c’est à dire de recevoir un corps physique. Ces esprits ont fait leurs preuves avant de venir sur terre. Leur mission terrestre accomplie, ils sont de retour chez eux. Ces esprits retournent au ciel où ils vivent en présence de Dieu et sont activement impliqués dans son oeuvre. »

L'expérience de Cindi peu de temps après la mort de son fils nouveau-né confirme les propos d'Elane. Elle a raconté :

« À l'âge de dix-huit ans, j'ai eu un bébé qui n'a vécu que quelques minutes. Mon médecin a dit qu'il n'était pas sage pour moi de le voir, et encore moins de le tenir, alors je ne l'ai pas fait.

« Mais après sa mort, j'ai commencé à me sentir coupable car moi, sa mère, je ne l'aimais pas assez pour le tenir et le réconforter quand il est mort. Alors que je m'asseyais sur mon lit en pleurant pour mon bébé mort, j'ai senti la présence de quelqu'un dans ma chambre.
J'ai levé les yeux et j'ai vu un jeune homme debout devant moi. Il a dit : 'Maman, ne t'inquiète pas pour ce que tu as fait quand je suis né. Ce n'était pas important. J'ai atteint mon but d'être né sur la terre'. Il a ajouté qu'il pourrait à l'occasion se voir accorder la permission de venir sur terre et de m'aider, moi ou d'autres membres de ma famille. En me regardant dans les yeux, je sentais un grand amour qui émanait de lui. Puis il s'est lentement effacé de ma vue. »

Bien que cette visite n'ait pas éliminé tous les sentiments de perte que Cindi a éprouvé, elle était réconfortée de savoir que son fils l'aimait et était rassurée de ce qu'elle ne l'avait pas tenu dans ses bras avant sa mort.

Will a aussi perdu un enfant qu'il aimait beaucoup quand il n'avait que quelques jours, mais, en raison d'une expérience qu'il a vécue plus tôt, il s'y attendait. Il rapporte :

« Mon enfant aîné, un garçon, est né prématurément. Il n'a vécu que huit jours. Peu de temps avant sa naissance, j'ai fait un rêve éveillé où j'étais dans un endroit étrange et où je me sentais très bizarre, je crois que j’étais mort. J'étais vêtu d'une robe blanche, ce qui était surprenant c’est que je portais aussi des bottes de cow-boy Wranglers ! (ce n’était pas la classe !) J'ai marché vers un groupe de personnes habillé comme je l'étais. En m'approchant, j'étais heureux de voir mon grand-père maternel avec qui j'avais été très proche quand j'étais enfant, bien qu'il soit mort quand je n'avais que cinq ans. Avec lui, il y avait plusieurs hommes que je ne reconnaissais pas, à l'exception d'un grand jeune homme blond.

« J'ai su immédiatement qu’il était mon fils ! Pourtant, au moment même où je l'ai reconnu, je me suis rendu compte qu'il ne survivrait pas longtemps sur terre. J'ai jeté mes bras autour de lui et je pleurais des larmes de joie et répétais : 'Mon fils, mon fils'. Je me souviens de ce rêve aujourd'hui, bien des années plus tard, aussi nettement que lorsque c'est arrivé. Les traits du visage du jeune homme que j'ai rencontré sont semblables à ceux de mes deux fils vivants.

« Depuis lors, j'ai vu des photos de certains de mes ancêtres et je me rends compte qu'ils étaient les autres hommes que j'ai rencontrés avec mon grand-père et mon père. Je me suis réveillé en sachant que mon fils premier né n'aurait qu'une brève existence mortelle, mais que nous nous retrouverons joyeusement dans l'au-delà.

« Je sais que cette expérience a été un cadeau de mon Père céleste pour m'aider à traverser l'une des périodes les plus difficiles de ma vie. Même avec cette connaissance, il m'a fallu plusieurs années pour me remettre émotionnellement de la mort de mon premier fils. »

Ce récit révèle beaucoup d'informations sur l'essence et l'apparence d'un esprit à naître. D'abord, le rêve vivant de Will lui a permis de voir son fils à naître et il a pu le voir aussi comme un homme mûr, adulte. Ensuite, il savait que son fils ne grandirait pas jusqu'à sa maturité. Finalment, il savait que son fils était sous la protection de l'un de ses grands-pères aimés.

Dans l'affaire suivante, Amanda avait un magnifique fils en bas âge. Elle a vu son fils non pas à l'âge qu'il avait quand il est mort, mais en tant que jeune homme dans la force de l’âge. Elle raconte :

« J'étais juste en train de m'endormir quand j'ai réalisé que ma chambre devenait de plus en plus claire jusqu'à ce que toute la pièce soit magnifiquement lumineuse. Je ressentais un sentiment de chaleur et d'amour parfait. En regardant autour de moi, j'ai commencé à remarquer que des gens se rassemblaient autour de mon lit, des centaines de personnes, souriantes, toutes vêtues de robes blanches. Une voix venant d’au-dessus d’eux appelait : 'Mammy, Mammy'. J’écoutais attentivement et la voix a encore appelé 'Mammy'. Je me demandais ce que pouvait dire ce nom. Alors, je me suis souvenue du jour où mon fils est mort à l'âge de six mois à peine, j'avais écrit sa nécrologie et dans ma profonde tristesse, j'avais mal orthographié Maman en écrivant Mammy. Tout à coup, j'ai réalisé que cette voix qui m'appelait Mammy était mon fils qui était mort six mois plus tôt.

« Une lumière brillait au-dessus de toutes les personnes assemblées autour de mon lit, plus brillante qu'eux. Cette lumière s’approcha jusqu'à ce que la forme distincte d'un jeune homme d'une vingtaine d'années apparaisse devant moi. C'était mon fils, Owen ! Il m'a parlé sans paroles, d’esprit à esprit.

« Il a identifié les gens qui se tenaient autour de moi comme étant ma famille et m'a dit qu'ils attendaient le jour où je pourrais les aider. Il a poursuivi en me disant qu'on lui avait donné la permission de venir me rendre visite. Il m'a dit qu'il était heureux des choix que j’aie faits et qu'il m'aimait beaucoup. Il m'a assuré que nous serions à nouveau ensemble un jour. Il m'a dit que le monde des esprits nous entoure et que je devais me réjouir de cela, sachant qu'il était toujours près de moi. Il m'a informé qu'il devait mourir très tôt, comme il l'a fait, afin de pouvoir retourner au ciel où sa mission était de préparer ses frères et soeurs qui devaient suivre. Il a souri et a dit qu'il devait partir parce qu'il avait du travail à faire et qu'il était très occupé.

« Avant de partir, il m'a dit que les gens autour de mon lit reviendraient me rendre visite. Et lui aussi, chaque fois que son travail le permettait.

« J'ai pleuré à l'idée qu'il me quitte à nouveau. Les larmes ont commencé à couler sur mon visage, alors il a tendu la main pour essuyer mes larmes. Je ne pouvais pas sentir sa main, mais j'ai senti quelque chose. Il a commencé à s'élever vers le haut. J'ai tendu la main vers lui, je ne voulais pas le perdre à nouveau, je ne voulais pas être sans lui. C'est alors que j'ai ressenti un sentiment d'amour immense, très étonnant. C'était le sentiment le plus glorieux que j'ai jamais ressenti.

« À ce moment-là j'ai pensé : 'si c'était ce que ressentaient deux esprits lorsqu’ils sont réunis, alors quel ravissement nous devrons ressentir quand nous serons réunis avec Dieu et tous nos frères et soeurs dans le ciel !'

Mon fils a continué à s'élever lentement, jusqu'à ce qu’il se fonde dans le lointain, puis a disparu. Je me souviendrai toujours du beau visage de mon enfant que j’ai découvert adulte. Les gens autour de mon lit m’ont souri et lentement, la pièce devint floue jusqu'à ce que je ne puisse plus les voir. »

Ne serait-il pas merveilleux que tous les parents qui ont perdu un enfant puissent vivre ce genre d'expérience ? Cela enlèverait certainement une grande partie de l'angoisse qui entoure la perte d’un enfant. Ce qui est intrigant dans ce récit, c'est que la mort de ce nouveau-né était nécessaire pour faciliter quelque chose d'une telle importance qu'elle a pris le pas sur toutes les autres priorités, c'est-à-dire la préparation de ses frères et soeurs à leur expérience terrestre.

Patricia avait perdu ses jumelles quelques instants après leur naissance. Elle était si bouleversée par leur mort qu'elle envisageait sérieusement de mettre fin à sa vie.
Une nuit, elle était particulièrement déprimée et s'est endormie en pleurant. Elle venait de s’endormir quand elle a eu une vision miraculeuse dans laquelle un être radieux lui est apparu, avec ses filles jumelles. Elle raconte :

« L'ange a posé sa main sur mon épaule gauche et j'ai ressenti un sentiment de paix et de réconfort pénétrant tout mon être à son toucher. Mes filles jumelles étaient avec lui et m'ont dit qu'elles allaient bien. Cette expérience m'a littéralement sauvé la vie. »

Alors que l'angoisse de perdre ne serait-ce qu'un seul enfant est indescriptible, imaginez ce que ce serait de perdre beaucoup d'enfants, ce qui était hélas très fréquent dans la période précédant la médecine moderne.

En 1898, Joseph F. Smith a enterré neuf de ses enfants. Ci-après le récit du chagrin qu'il a ressenti au moment où il a perdu son premier, cinquième et neuvième enfants et le réconfort qu'il a reçu, qui l'a aidé à accepter et de savoir qu'il ne les avait pas perdus pour toujours. Il a dit :

« Dieu seul sait à quel point j'ai aimé ma fille, elle était la lumière et la joie de mon coeur. Le matin avant sa mort, après avoir veillé avec elle toute la nuit, car je la gardais tous les soirs, je lui ai dit. Mon petit ange n'a pas dormi de la nuit. Elle secoua la tête et répondit : 'Je dormirai aujourd'hui, papa'. Oh ! Comme ces paroles m'ont transpercé le coeur. Je savais ce que cela signifiait, qu’elle dormirait du sommeil de la mort. Et la lumière de mon coeur s'est éteinte. L'image du ciel gravée dans mon âme a failli disparaître. »

Le 6 Juillet 1879, Joseph a rapporté dans son journal à propos de la mort de sa fille, Rhonda :

« Je l'ai prise dans mes bras et j'ai marché avec elle. Elle s'est réveillée, mais cela n'a duré qu'une heure et elle est morte dans mes bras à 1h40 du matin. C'est le 5ème décès dans ma famille. Tous mes tout-petits bien-aimés. Oh ! Que Dieu nous aide à supporter cette terrible épreuve. »

À la mort de sa fille, Ruth, le 17 mars 1898, le neuvième de ses enfants à mourir, Joseph a eu le droit de voir sa famille dans l'autre monde. Il a écrit :

« Ô mon âme ! Je vois ma propre mère tendre les bras et souhaiter la bienvenue à l'esprit glorieux de ma propre petite fille ! Ô mon Dieu ! Pour cette vision glorieuse, je te remercie ! Et là aussi sont rassemblés à mon père, tous mes charmants et adorables êtres chers, non pas dans l'impuissance infantile, mais dans toute la puissance, la gloire et la majesté des esprits sanctifiés, pleins d'intelligence, de joie, de grâce, et de vérité ! »

Cette vision était sans aucun doute un grand réconfort pour Joseph. Il n'avait pas perdu ses filles, ni aucun de ses neuf enfants. Il ne les a pas vus comme de minuscules bébés, mais comme de jeunes hommes et des femmes matures. Il a également été témoin qu'ils étaient avec sa mère bien-aimée qui était décédée alors qu’il n'avait que treize ans.

Enfants mort-nés et fausses couches

Trop souvent, les médecins, les membres de la famille et les amis bien intentionnés considèrent les fausses couches comme étant des événements malheureux, mais dont on peut facilement se remettre. Il ne faut pas considérer une fausse couche comme l'équivalent de la perte d'un bébé et penser que ça devrait être facile pour la mère de s'en remette. Les mères qui portent ces bébés se lient avec eux des liens de l'amour, et faire le deuil est aussi pénible que pour un bébé vivant qui est mort.

Telle était la situation de Christa M. lorsqu'elle a fait une fausse couche. Elle raconte :

« Bien que nous ayons eu trois garçons merveilleux, nous avons toujours voulu une famille plus grande et nous avons essayé pendant un certain temps d'avoir un autre enfant. Parce que j'avais la trentaine, je me demandais si c'était ma dernière chance de mettre un autre enfant au monde.

« C'était triste de penser qu'il n'y avait rien que nous pouvions faire pour empêcher notre perte. Cette fausse couche était une expérience où personne ne pourrait m'aider ou me réconforter, ai-je pensé ce jour-là dans le bureau du médecin.

« Un grand sentiment d’échec pesait lourdement sur moi, et j'ai prié : 'Père céleste, donne-moi le courage de passer cette journée'. J'ai baissé la tête pendant que des larmes montaient en moi. Puis, au plus fort de ma tristesse, ces paroles paisibles ont rempli mon esprit et mon coeur : 'Notre Père céleste est heureux que tu aies essayé'. Mes larmes de tristesse ont soudainement semblé se transformer en larmes de joie, car notre Père céleste était heureux que nous voulions d'autres enfants chez nous. La joie que j'ai éprouvée dans cette connaissance est l'une des bénédictions les plus douces que j'ai jamais connue. »

Bien que Christa n'ait jamais vu l'esprit de son bébé perdu, le fait qu'elle sache que Dieu l'a approuvé d'avoir plus d'enfants lui a donné un grand réconfort.

Charles et Rachel ont d'abord souffert de la perte d’un enfant mort-né puis d'une fausse couche. Ils avaient toujours voulu une grande famille mais après la fausse couche, Rachel a été informée par son médecin qu'elle ne pourrait plus avoir d’enfants en raison de problèmes médicaux graves. La perte du bébé tant attendu et la nouvelle qu'ils ne pourraient pas avoir d'autres enfants ont plongé Rachel dans une profonde dépression.

C'est au cours de cette période très sombre que Rachel a vécu une expérience remarquable qui a changé sa vie. Elle raconte :

« J'avais donné naissance à un fils mort-né que nous avions nommé Carl, et quatorze mois plus tôt, j'avais fait une fausse couche à cinq mois d'une petite fille que nous avions nommée Sarah. Après avoir perdu Carl je suis entrée dans une profonde dépression en pensant que j'étais punie et ne comprenais pas pourquoi.

« Puis, une nuit, j'ai vécu un rêve extrêmement réel au cours duquel je me suis retrouvée dans une prairie remplie de fleurs exquises. Alors que j'étais là, me réjouissant de la beauté sublime de l'endroit, j'ai vu un ange marcher vers moi.

« L'être angélique m'a dit : 'J'ai quelque chose de spécial à te montrer'. Dans son bras droit, il tenait un bébé qui semblait avoir six mois, et sa main gauche était tenue par celle d'une petite fille. Elle était petite, juste une enfant en bas âge, mais elle pouvait parler. Elle m'a regardé et a dit : 'Maman, je suis Sarah, et voici mon frère, Carl. Nous sommes bien. Nous sommes très heureux. Nous t'aimons beaucoup, et nous ne voulons pas que tu sois encore triste. Nous serons tous ensemble un jour'. »

Rachel a remarqué que les deux enfants étaient vêtus d'une robe blanche. La petite Sarah portait des sandales, mais Carl était pieds nus. Tous les deux étaient rayonnants. Elle a demandé à l'ange si elle pouvait les tenir et l'ange a accepté. Rachel s'est assise sur l'herbe en tenant Carl sur ses genoux, puis elle a enlacé Sarah avec son bras. Elle ne pouvait pas contenir ses émotions. Des larmes de joie et d'amour ont coulé le long de ses joues. Elle leur a dit combien elle les aimait et combien ils lui manquaient.

Elle leur a dit aussi que leur père les aimait profondément. Elle est restée avec eux aussi longtemps qu’elle pouvait. Quand il fut temps pour eux de partir, elle les embrassa longuement. Lorsqu'ils sont partis avec l'ange, elle leur a dit une dernière fois : « Je vous aime ! » Quand elle s'est réveillée, elle n'était plus déprimée mais était envahie par un profond sentiment de paix. Rachel savait qu'elle n'avait pas échoué en tant que mère. Ses enfants existaient encore, ils étaient heureux et ils l'aimaient.

L'expérience de Rachel avec ses deux enfants a changé sa croyance en ce qu'on lui avait dit au sujet du statut des enfants mort-nés et des fausses couches. Malgré l'opinion générale selon laquelle les foetus à naître sont des foetus sans identité, elle en sait plus maintenant. Elle pensait qu'elle avait perdu deux bébés mais elle a découvert qu'en réalité, elle ne les avait pas perdus du tout. Elle sait avec une certitude absolue qu'ils sont encore les siens et qu’ils l'attendront quand elle passera de l'autre côté.

L'expérience suivante est celle d'une jeune femme (E. B.) avec l'esprit d'un enfant à naître qu'elle aurait un jour. Elle raconte :

« Quand j'étais très jeune, je pense vers neuf ans j'ai eu la scarlatine. Quand j'étais dans la phase la plus critique de ma maladie, je me suis rendue compte qu'il devenait très difficile pour moi de respirer. Tout dans la pièce était flou, les murs ont commencé à miroiter et une sorte de brouillard flottait dans la pièce.

« Juste au moment où je pensais ne plus pouvoir respirer, j’ai regardé au pied du lit où la brume s'était répandue. Là, j'ai vu une petite une fille aux cheveux longs et blonds. La petite fille ne m’a rien dit et comme elle était encore à l'intérieur de la brume, je n'ai pas pu voir clairement son visage, mais je peux dire qu'elle était très jolie.

« En même temps, j'ai remarqué que je respirais normalement à nouveau. Toute ma difficulté à respirer avait disparu, comme par magie. Je n'arrivais pas à y croire, et pourtant c'était réel. J'ai posé ma main sur ma poitrine et j'ai regardé mon corps avec incrédulité. Quand j'ai regardé vers le haut, la pièce était de nouveau claire, la brume et la petite fille qui était à l'intérieur avaient disparu.

« Je me suis mariée à dix-sept ans. Ma santé était très fragile et mon médecin a dit à mon mari qu'il ne serait pas sage pour moi d'avoir des enfants. Mais je voulais des enfants. Nous avons attendu que ma santé s'améliore et quatre ans plus tard, à l'âge de vingt et un ans, je suis devenue enceinte. C'était une grossesse très difficile dès le début et au troisième mois, j'étais confinée au lit. Finalement, ma santé s'est tellement détériorée que j'ai dû être hospitalisée.

« J'étais à l'hôpital depuis environ trois heures et je me sentais très faible. Mes médecins me donnaient beaucoup de médicaments. J'ai commencé à me sentir très malade, tout comme lorsque j’avais neuf ans.

« J'étais allongée dans le lit d'hôpital, toute la pièce a commencé à devenir floue. Ensuite, la même vision s’est présentée à moi, comme quand j’avais neuf ans, la petite fille se tenait juste en face de moi au pied du lit. J'ai cligné des yeux tellement j’étais surprise. Cette fois, je pouvais la voir un peu plus clairement. Elle était blonde, environ sept ans, à la peau claire et aux traits délicats. Je pouvais même voir une douzaine de petites taches de rousseur éparpillés sur son nez. Je lui ai parlé et lui ai demandé qui elle était. Je m’attendais à ce qu'elle reste silencieuse, comme la dernière fois que je l'avais vu. Mais elle m’a répondu, de la plus douce des voix, elle a dit : 'Je suis désolée, maman, mais je ne peux pas être avec toi cette fois. Tu n'es pas assez forte pour l'instant. Mais ne t'inquiète pas, je prierai pour toi, pour que tu sois plus forte'. Puis elle m'a souri et elle a disparu.

« Après ça, en dépit de tous les efforts des médecins, j'ai fait une fausse couche. À mon retour de l'hôpital, mon mari et moi, étions très frustrés et déprimés, mais à partir de ce jour-là, ma santé a commencé à s’améliorer. Six ans plus tard, j'ai eu une grossesse réussie et j'ai donné naissance à notre fille, Jennifer.

« Avec le temps, j'avais oublié la petite fille que j'avais vue à l'hôpital, mais un jour, quand Jennifer est arrivée après avoir joué, elle se tenait dans l'embrasure de la porte avec le soleil qui brillait derrière elle et j'ai été choquée par ce que j'ai vu. Avec ses longs cheveux blonds éclairés par le soleil, elle ressemblait à la petite fille qui était venue me voir dans ma chambre à l’hôpital. Au fur et à mesure qu'elle grandit, elle lui ressemble de plus en plus, jusqu'aux taches de rousseur sur le nez ! »

Cette jeune femme a été visitée par sa future fille par deux fois. Une fois, c'était pour la guérir de complications liées à la scarlatine et la seconde était pour l'informer de la raison pour laquelle elle ne pouvait pas venir. Mais elle a dit à sa mère qu'elle ferait ce qu’il faut.
Elle est venue quand sa mère était devenue plus forte. Bien que cette assurance n’ait pas totalement enlevé la douleur et l'angoisse de la fausse couche, cette jeune femme savait pourquoi cela s'était produit. Elle était assurée qu'elle aurait cette merveilleuse petite fille un jour.

Le suicide

Le suicide d'un enfant bien-aimé est une chose terriblement difficile à accepter pour les parents. Les sentiments de culpabilité, le fait de ne pas avoir été là quand leur enfant a eu désespérément besoin d’aide. Beaucoup de parents sont incapables d'accepter la mort de leur enfant et de reprendre le cours de leur vie. Ils souffrent de sentiments très vifs d'échec et de culpabilité.

De plus, de nombreuses religions enseignent que ceux qui se suicident ont violé l'un des commandements de Dieu, donc leur enfant ira en enfer. Ces craintes que leur l'enfant soit condamné à l'enfer rend la situation encore plus difficile.

Robert et Martha O. ont découvert que malgré le suicide de leur fils, il n'était pas en enfer. Cette assurance est venue d'une expérience que leur fille de dix ans, Martha Lynn, a eue avec son frère décédé. Elle raconte :

« J'étais dans ma chambre à penser à mon frère, troublée qu'il puisse être en enfer. Le révérend Jones avait dit au cours d'un de ses sermons que ceux qui se suicidaient iraient en enfer et brûleraient pour toujours. Je ne pouvais pas imaginer mon frère en enfer, brûlant pour toujours, si Dieu nous aimait vraiment. J'aimais mon frère ! Je ne savais pas pourquoi il s'était pendu, mais je savais qu'il n'était pas mauvais.

« Pendant que je pleurais, j'ai remarqué que ma chambre devenait de plus en plus brillante. J'ai levé les yeux et j'ai vu les murs de la pièce rayonnant d'une lumière blanc doré. Tandis que je regardais la lumière, le mur a disparu et j'ai pu voir un magnifique endroit. C'était comme regarder la télé, mais c’était réel. Je pouvais voir des gens, des gens rayonnants, en robes blanches. Ils étaient dans un magnifique parc avec des arbres, des fontaines et de merveilleuses fleurs. La lumière était chaude et paisible. Je le sentais vraiment.

« Puis j'ai vu Jim. Il n'était pas en enfer ! Il était dans ce bel endroit. Alors que je le regardais avec un mélange d'émerveillement et de joie, il s’est tourné vers moi. Il souriait et avait l'air très heureux. Il s'arrêta devant moi, me regarda dans les yeux et me dit : 'Je veux que tu saches que je ne suis pas en enfer. Ce que j'ai fait était très stupide et irréfléchi. Je ne savais pas à quel point ce que j’ai fait te blesserait. Je veux que tu dises à maman, papa et mes amis, que je suis désolé et que je les aime. Je ne me suis pas rendu service en me suicidant, car mes problèmes m'accompagnent toujours. Mais je suis avec des amis et des parents aimants et j’apprends à surmonter lentement mes problèmes. Dis à maman que grand-père (son père) travaille avec moi et que quand elle viendra, nous serons là pour elle'.

« Dans mon excitation et ma joie, j'ai tendu la main pour étreindre mon frère, mais il m'a arrêté : 'Jen, tu n’as pas encore le droit de me toucher. Mais quand ce sera l'heure pour vous de mourir, je serai là pour vous accueillir et être avec vous'.

« Sur ce, il a reculé et la lumière a commencé à s'estomper. En quelques instants, la fenêtre du ciel s'était fermée et je regardais le mur de ma chambre. Mais le sentiment de paix est resté dans ma chambre. Pendant près d'une heure, je suis restée assise là à penser à ce dont j'avais été témoin. Enfin, je suis sortie de ma chambre et je me suis précipitée vers ma mère en criant : 'Maman, le Révérend Jones a tort, Jim n'est pas en enfer ! Je le sais que parce que je l'ai vu et qu'il est au paradis avec Grand-père John !' »

Dans la Bible, il est indiqué que nous ne sommes pas là pour juger les autres. Nous ne connaissons pas le coeur et l'âme des autres, mais Dieu connaît tout. Il est compatissant, aimant et compréhensif. Il connaît ses enfants et les aime inconditionnellement. Cela s'est vraiment manifesté dans le cas de Jim. Il était avec des êtres chers, et ne brûlait pas en enfer. Jim était très conscient de la douleur qu'il avait causée aux siens et il regrettait profondément son acte. Il savait aussi qu'il n'avait pas résolu ses problèmes en se suicidant, mais il aimait sa famille et avait besoin de leur transmettre un message pour les rassurer, et leur dire où il était et qu'il allait bien.

Ce récit ne justifie pas le suicide puisque les problèmes terrestres ne sont pas réglés pour autant. Comme Jim l'a dit à sa soeur, ce qu'il avait fait était un acte stupide parce que vous ne pouvez pas échapper à vos problèmes justes parce que vous mourez.

Une partie de notre mission sur terre consiste à affronter l'adversité. Mais nous voyons là que certains qui s'enlèvent la vie sont capables de faire amende honorable pour leur acte stupide et impulsif.

Messages aux parents et à d'autres personnes

Dans le récit suivant, un jeune homme qui avait été tué dans un accident d'automobile est apparu à sa soeur de dix ans et à plusieurs parfaits inconnus.

Quin M. était dans une voiture conduite par sa soeur aînée, Kelly, lorsqu'ils ont été impliqués dans un accident bizarre. Kelly a perdu le contrôle de la voiture et a heurté le double rail de sécurité. Une poutre du rail a percé le radiateur, traversé le compartiment moteur et est entrée dans la zone passagers en frappant Quin à la tête et en le tuant instantanément.

Quin était un athlète très doué et populaire, il était aimé et apprécié de tous. Sa mort a choqué toute la communauté. Peu de temps après sa mort, Quin est apparu à sa soeur de dix ans, Stacy, pour l'assurer qu'il allait bien. Il lui a dit de regarder son visage en tirant ses cheveux sur le côté pour qu'elle puisse voir son visage qui était parfait. Il a ensuite dit : « Stacy, dis à maman et papa d'arrêter de pleurer. Tout va bien. Je suis bien. C'était mon heure de partir. »

Avec Quin, il y avait son grand-père. Il était mort bien des années avant qu'elle ou Quin ne naissent, mais il n'y avait aucun doute dans l'esprit de Stacy, elle savait qui il était. Après leur visite, elle a couru vers ses parents et leur a dit : « Maman Papa ! J'ai vu Quin et Grand-père. Quin m'a montré son visage et il n'a plus aucune marque ! Il a dit qu'il était temps pour lui de partir. Ils étaient tous les deux vêtus de blanc et juste avant qu’ils s’en aillent, ils ont agité la main et m’ont souri ! »

Pendant une veillée aux chandelles à la suite de l'accident, l'amie de Quin, Nancy, l'a vu se faire escorter par deux êtres angéliques. Elle a déclaré qu'il la regardé, puis il a observé tous ceux qui étaient présents à la veillée a demandé à ses escortes : « Où est Kelly ? » Un des anges répondit : « Ne t'inquiète pas à propos d'elle, elle va bien. Maintenant nous devons partir »

Quin est apparu plus tard à une autre jeune femme qui avait entendu parler de lui, mais qui n'avait jamais eu l'occasion de le rencontrer. Elle a déclaré qu'il s’était présenté à elle et qu’il lui avait aussi montré son visage pour qu'elle puisse voir qu'il n'avait pas a été endommagé de façon permanente par l'accident.

Il lui a dit : « Mon corps est parfait. S'il te plaît, va dire à ma mère et à mon père ce que tu as vu, dis leur que je vais bien. Dis-leur aussi qu'ils ont des choses à apprendre et à faire avant qu'ils ne soient prêts à me rejoindre. »

C'est à peu près à la même époque qu'une troisième femme nommée Lisa a eu une expérience inhabituelle avec la famille de Quin. Elle raconte :

« Mon mari et moi venions d'aller au lit et la mort tragique de ce jeune homme agitait mon esprit.

« J'étais allongée sur le côté droit lorsque j'ai remarqué un mouvement du coin de l'oeil. J’ai tourné la tête et un jeune homme se tenait là. J'ai tout de suite su qui il était, c'était Quin, le jeune homme qui venait d'être tué dans un tragique accident de voiture. Il était à environ un mètre de moi, parfaitement visible en trois dimensions.

« Il m'a regardé quelques minutes, me fixant dans les yeux. Je pouvais voir les mèches de ses cheveux qui brillaient comme des diamants. Son visage ne portait aucune marque de blessure et il avait un grand sourire. Il a essayé de me toucher, mais sa main m'a traversé. Il dégageait un sentiment d'excitation, d'exubérance, de joie complète. Pendant que nous nous regardions, il s'est élevé lentement vers le plafond, puis s'est arrêté. À ce moment, un être de lumière apparut à côté de Quin et j'ai reçu la nette impression que nous serions tous ensemble un jour au paradis. J'ai senti que leur manifestation était pour tous ceux qui pleuraient pour Quin et la façon dont il est mort.

« Le message que j'ai reçu de lui était qu'il allait bien et que nous tous dans la communauté avions besoin d'accepter qu'il avait tourné une page et que nous devions maintenant continuer notre vie. Si nous faisions cela, nous serions éventuellement capables d'être un jour avec lui.

« Quelques semaines plus tard, j'ai senti un besoin urgent de contacter les parents de Quin. Je ne les avais jamais rencontrés, mais je savais que j'avais besoin de leur parler de mon expérience avec leur fils et de l'Être de lumière. Avec un peu d’appréhension, je les ai appelés et ils m'ont invité à venir. Ils ont été très réceptifs à mon égard et au message de Quin. À travers leurs larmes, j'ai pu voir la joie que son message leur apportait. »

Quin était extrêmement populaire dans son lycée. Il était un athlète exceptionnel qui tendait la main à tous ses camarades de classe et enseignants de manière à les toucher profondément. Quand il a été tué, beaucoup de ses camarades de classe ont été anéantis et ont empilé des fleurs et d'autres souvenirs sur le site de l'accident. Certains lui ont même construit un mémorial sur place.

Pourquoi Quin est apparu à tant de gens ? Apparemment, Quin a été autorisé à revenir et à apparaître à un certain nombre de personnes pour pouvoir témoigner qu'il allait bien, que les gens ne devaient pas pleurer sa mort, qu'il était activement engagé dans un travail céleste important et qu'ils devaient continuer leur vie. Son apparition, non seulement à sa soeur, mais à un ami et à deux inconnus, a aidé sa famille, ses camarades de classe et la communauté à accepter sa mort.

Une autre famille a également perdu un enfant de façon inattendue et tragique. Comme pour Quin, le réconfort a été accordé à cette famille par une visite directe de l'enfant décédé, mais pas à un membre de la famille immédiate.

La famille Jensen s'était rendue dans un parc d'attraction populaire. La famille s'amusait bien jusqu'à ce que leur fille de douze ans, Adrienne, meure subitement, sans aucune raison. Elle n'avait aucun problème de santé connu. Malgré l'élan de sympathie et le soutien de leur église et de leurs amis, les parents n'ont pas pu être consolés. La nature soudaine et totalement inattendue de la mort d'Adrienne et l'absence de toute raison apparente les tourmentait. Même avec l'assurance de leur médecin qu'ils n'auraient rien pu faire, ils étaient convaincus de leur responsabilité. Ainsi, ils souffraient non seulement de chagrin, mais d’une culpabilité obsédante, qu'ils auraient dû être en mesure d'empêcher sa disparition.

À cette époque, une jeune fille nommée Becky, paralysée, était à la piscine avec des amis. Elle était dans une chaise roulante qui a glissé, la projetant dans la piscine. Le personnel d'urgence s'est précipité au bord de la piscine et a pu la réanimer. Quand Becky a récupéré suffisamment pour parler, elle a demandé à voir la famille de la jeune fille qui était morte au parc d'attractions. Elle ne les connaissait pas, mais elle les avait vus à la télévision locale.

La famille en deuil a été contactée et a accepté de rendre visite à Becky. Quand la famille Jensen est arrivée, Becky leur a dit avec enthousiasme qu'elle avait un message pour eux. Elle leur a dit : « Quand je me suis noyée, j'ai été emmené au paradis où j'ai rencontré Adrienne, votre fille. Elle m'a demandé de vous dire qu'elle est avec des parents aimants qui prennent bien soin d'elle. Elle voulait en particulier que je vous dise que vous n'avez pas à vous inquiéter de la façon dont elle est morte, parce que ce n'est pas important. »

Ce message de leur fille décédée a permis à la famille d'Adrienne de se libérer de leur culpabilité et de commencer le processus de guérison et de continuer leur vie. Ils ont remercié Becky et sont partis avec un sentiment de paix qu'ils n'avaient pas connu depuis la mort de leur fille. Pendant ce temps Becky avait encore un autre message, cette fois pour l'évêque de sa paroisse. Elle a insisté pour qu'elle le voie sur le champ !

Quand il est entré, elle a saisi sa main et a expliqué : « Lorsque j'étais morte, j'ai rencontré votre père. Il veut que vous sachiez qu'il est très fier de vous et du bon travail que vous faites. » Son évêque a été choqué. Comment aurait-elle pu savoir ? Depuis le décès de son père, il avait pleuré et sérieusement remis en question son efficacité dans son ministère. Le message de Becky l'a aidé non seulement à accepter la mort de son père mais lui a donné l'assurance qu'il réussissait dans son ministère.

Il est surprenant de voir comment ceux qui sont dans le ciel nous font savoir ce dont nous avons besoin. Dans ce cas, les messages ont été relayés par deux personnes étrangères à des familles en deuil. La jeune fille paralysée par contre, n'a pas appris pourquoi elle était infirme.

Ce qu'elle a appris, c'est pourquoi une autre jeune fille est morte et que les efforts d'un homme au service des autres, ont été approuvés par son père décédé.

Quand Sandy, âgée de 6 ans, a été piquée par un moustique, elle a contracté une encéphalite foudroyante, et elle est morte. Voici son récit :

« Je me suis retrouvée à dériver dans un endroit où je me sentais chez moi et en sûreté. Au loin, il y avait une toute petite lumière et je me suis sentie attirée vers elle à grande vitesse. Je n'avais pas du tout peur. Quand je suis arrivée à la lumière, j'ai ressenti une paix et une joie indescriptible, mais surtout un amour inconditionnel et profond. La lumière était étincelante, comme un nuage lumineux. J'ai entendu une voix dans ma tête et je savais que c'était Dieu. Mes parents ne m'ont jamais parlé de Dieu et ne m'ont jamais emmené à l'église. Je ne sais vraiment pas comment je l'ai su, mais je le savais. De plus, j'avais l'impression que cet endroit était ma vraie maison.

« Une autre belle lumière, plus petite, nous a rejoints. C'était une fillette d'environ dix ans et elle me ressemblait un peu. Je peux dire qu'elle me connaissait. Nous nous sommes étreintes et elle m’a dit : « Je suis ta soeur. J'ai été appelée d'après notre grand-mère, Willamette, qui est morte un mois avant ma naissance. Nos parents m'ont appelé Willie pour faire court. Ils attendaient de te parler de moi quand tu serais plus âgée et que tu pourrais comprendre la mort. » Nous parlions entre nous sans parole.

« Elle m'a embrassé sur la tête et j'ai senti sa chaleur et son amour. 'Tu dois retourner maintenant, Sandy, dit-elle. Tu dois sauver maman du feu. C'est très important, tu dois revenir en arrière maintenant'. Elle l'a dit avec compassion et douceur, en me souriant tendrement. 'Non, je ne veux pas, ai-je dit, laisse-moi rester ici avec toi'. 'Maman a besoin de toi pour la sauver du feu', dit-elle à nouveau, toujours douce. Comme une petite écervelée, j'ai pleuré et piqué une crise de colère de la pire espèce. Je suis tombée par terre, j'ai sangloté et je me suis débattue pour que tout le monde se sente très mal à l'aise, et j'ai pu voir à l’expression de leur regard qu'ils étaient extrêmement inquiets.

« On m'a ensuite montré une scène dans laquelle j'ai vu mes parents qui étaient assis à côté de mon lit d'hôpital. Ils ont touché mon corps en suppliant que je ne meure pas. J'étais très triste pour eux mais je n'étais pas prête à abandonner la beauté et les sentiments impressionnants de cet endroit si beau que je supposais être le paradis. Mon escorte me regardait avec une grande compassion. Il a pointé alors un doigt sur une autre lumière qui se formait au loin. Avec grand plaisir, et très surprise, mon cher ami et voisin Glen, est apparu et a crié vers moi d'une voix forte : 'Sandy ! Rentre à la maison ! Rentre chez toi maintenant !' Il l'a dit avec une telle autorité que j'ai immédiatement arrêté de pleurer et que je suis soudainement revenue dans mon corps. J'ai ouvert mes yeux pour voir les visages joyeux et soulagés de mes parents. Je leur ai parlé de mon expérience dès que j’ai pu le faire, ce qu'ils ont d'abord appelé mon rêve. J'ai seulement appris la mort de mon voisin après que j'ai raconté mon histoire à mes parents. Ils m'ont dit que notre voisin, Glen, était décédé d'une crise cardiaque soudaine le lendemain de mon arrivée à l'hôpital. C'était un gentil vieil homme qui invitait toujours mon frère et moi et tous les autres enfants du quartier dans sa cour arrière à jouer avec ses chiens. Il aimait les enfants et nous donnait de la nourriture, des cadeaux et des friandises. Sa femme finissait par se lasser de nous et nous disait de rentrer à la maison. Il la réprimandait et disait : 'Rose, ne dis jamais à Sandy qu'elle doit partir, elle peut rester aussi longtemps qu'elle le veut. J'étais la préférée de tous les enfants qui venaient chez lui pour jouer'.

« C'était parce que c'était un tel choc qu'il crie sur moi de cette façon que je me suis sentie embarrassée par mon comportement et j’ai stoppé aussitôt ma comédie pour rester. Je me souviens aussi d'avoir été un peu blessée à ce moment-là.

« J'ai fait un dessin de ma 'soeur ange' qui m'avait salué et décrit tout ce qu'elle m’avait dit. Mes parents étaient tellement choqués qu'ils se sont levés et ont quitté la pièce. Après un certain temps, ils sont revenus et finalement, Ils ont confirmé qu'ils avaient perdu une fille nommée Willie. Elle était morte d'un empoisonnement accidentel environ un an avant ma naissance. Ils avaient décidé de ne pas me parler d'elle ni à mon frère jusqu'à ce que nous soyons capables de comprendre ce que la vie et la mort représentaient.

« Au sujet de la nécessité de sauver maman du feu, elle m'a dit : 'J'ai pleuré pendant des mois après le départ de Willie. Si je t'avais perdu aussi, ça aurait été l'enfer, pire que tout, et j'aurais probablement eu une profonde dépression'. »

Dans ce récit, une petite fille a rencontré sa soeur qu'elle ne connaissait pas et un voisin âgé qu’elle aimait bien qui était mort. Tous les deux lui ont dit qu'elle avait besoin de retourner sur terre. Pourquoi ? La réponse fut de sauver sa mère du « feu ». Alors que Sandy ne comprenait pas la signification du « feu », elle réalisera bien plus tard que ce terme évoquait le risque de rupture émotionnelle ou mentale totale de sa mère. Non seulement elle a sauvé la santé mentale de sa mère, mais elle a aussi pu réconforter ses parents en leur assurant que leur autre fille vivait encore et était avec des êtres célestes protecteurs. Il est intéressant de noter que ni l'encouragement de Dieu ni de sa soeur n'ont convaincu Sandy de revenir sur terre. Mais quand son voisin qui, à son insu, était mort pendant sa maladie lui a ordonné de revenir, elle a répondu immédiatement.

Les abus

La violence, qu’elle soit physique, émotionnelle ou sexuelle affecte une personne longtemps après qu’elle a pris fin. Si les enfants grandissent dans la peur, ils traversent la vie en éprouvant de forts sentiments d'insécurité, de dépression et d'indignité. S’entendre dire qu'ils sont laids, stupides ou mauvais est trop souvent accepté par les enfants comme vrai, ce qui les handicape et même les détruit pour la vie. Les abus psychologiques et physiques peuvent être si graves qu'une intervention céleste devient nécessaire pour qu’un enfant puisse grandir et accomplir sa mission.

Jim H. en est un exemple. Jim était le plus jeune de quatre garçons et différait de ses trois frères à bien des égards. Il dit :

« J'ai un QI supérieur à la moyenne, alors que mes frères sont extrêmement moyens et mentalement paresseux. Dès mon plus jeune âge, j'ai été très athlétique, alors qu'ils étaient maladroits et non coordonnés. J'ai rarement été malade quand j'étais enfant, mais mes frères semblaient malades sans cesse. Aujourd'hui, je reste le seul membre de ma famille qui n'a jamais été chimiquement dépendant. Quand j'étais petit, j'ai dû survivre à une série régulière de passages à tabac par mes frères. Mes parents alcooliques semblaient penser qu'il n'y avait rien de mal à ce que je sois le souffre-douleur de tous les maux, réels ou imaginaires, qu'ils considéraient que la société leur avait infligé.

« Pendant ces premières années de mauvais traitements, mon ange gardien me parlait. Il me disait que j’étais quelqu’un de bien, que j'étais aimé de Dieu et que j'avais des talents et des capacités que ma famille ne serait jamais capable de comprendre.

« Je ne suis jamais allé à l'école du dimanche ou à l'église quand j'étais enfant, de sorte que personne ne pouvait dire que je projetais mes espoirs et ma foi religieuse sur une sorte d'ami imaginaire.

« Je suis totalement convaincu que j'ai pu devenir une personne équilibrée grâce aux communications que j'ai reçu et à l'amour que j'ai ressenti de mon ange gardien. Savoir qu'il était toujours là pour moi m'a permis de réussir. J'étais un étudiant assidu au lycée et au collège. J'ai obtenu trois emplois à temps partiel et me suis inscrit à l'université. J'ai reçu mon diplôme en éducation, et après cinq années d'enseignement, j'ai épousé une collègue enseignante. Nous avons deux filles que nous entourons d’amour et d’affection. Je leur parle de la bonté éternelle de Dieu et de l'amour de leurs anges gardiens qui les entoureront toujours. »

Ces interventions dans sa jeunesse ont aidé Jim à réaliser qui il était vraiment, un enfant de Dieu.

Son expérience d'amour inconditionnel de la part de son ange gardien lui a permis de s'élever au-dessus de sa famille abusive. Ce qui est inhabituel dans l’histoire de Jim n'est pas seulement le fait qu'il avait un ange gardien, mais le fait que son ange gardien était avec lui tout au long de sa jeunesse.

De nombreux futurs parents sont presque submergés par les responsabilités qui accompagnent la parentalité. Ils doivent non seulement fournir tout ce dont un enfant a besoin, mais ils doivent aussi aider l'enfant à développer une bonne estime de soi, être stimulé intellectuellement et devenir socialement responsable. Mais la plupart des parents n'ont pas de formation officielle sur le développement de l'enfant et craignent d'échouer d'une façon ou d'une autre.

C’était la préoccupation de Cynthia, la femme dans le récit suivant. Comme beaucoup d'enfants élevés dans des environnements dysfonctionnels, elle était très préoccupée par le fait qu'elle pourrait avoir hérité de tendances abusives et que ces tendances puissent avoir un impact sur sa capacité d'être un bon parent aimant. En raison de cette préoccupation, Cynthia avait peur d'avoir des enfants. Elle raconte :

« Quand j'étais enfant, je me suis promis de ne jamais traiter les enfants comme mon père m'avait traitée. Mais j'ai hérité d’un tempérament violent et j'ai craint de ne pas pouvoir me maîtriser si j’avais un jour un enfant. Donc pendant des années, j'ai cru fermement qu'il serait peu sage pour moi d'avoir des enfants. Puis je me suis mariée et j'ai découvert que j'étais enceinte. Mon mari est très bon avec les enfants et il était ravi. Il m’a patiemment convaincue avec amour d'aller jusqu'au bout de ma grossesse, malgré mes craintes.

« Nous avons décidé de retourner dans le Midwest où nous avions tous les deux grandi pour entourer notre nouvel enfant du plus grand nombre possible de parents. Nous avons expédié nos affaires, puis nous avons pris la route.

« C'est à ce moment-là que notre fils a fait son apparition. Nous étions dans le parc national de Bryce Canyon, un endroit magique ! Nous sommes arrivés tard dans l’après-midi, nous avons installé notre campement, avons vu quelques curiosités de l’endroit, puis nous nous sommes installés pour la nuit. Pendant que je dormais paisiblement, j'ai eu la vision d'un jeune garçon d'environ trois ans, qui se tenait devant moi, souriant et rayonnant d'amour. Il s'est présenté comme s’appelant Bryce, et il m'a fait savoir qu'il était très heureux que j'aie eu assez de foi pour accepter ma grossesse. Il a exprimé son enthousiasme à l'idée d'être un membre de notre famille, que nous étions très spéciaux et il nous avait spécifiquement choisis. Cette vision, ou visite a duré presque toute la nuit, et c'était une expérience si forte que je peux encore m’en souvenir trois ans plus tard !

« Le lendemain matin, j’ai dit à mon mari, Kurt, ce qui m’était arrivé, et je lui ai dit que pour la première fois de ma grossesse, je me suis sentie détendue et en paix. Alors que ma date d'accouchement approchait, nous avons fait tous les préparatifs nécessaires, mais nous n'avons jamais pris en compte le nom d'une fille 'juste au cas où'. Nous savions que ce serait un petit garçon blond qui s'appellerait Bryce !

« Grâce à l'amour de mon fils, j'ai pu briser le cycle de la violence. J'ai découvert que je pouvais être une bonne mère et que j’étais capable de fournir à mon fils un environnement familial aimant et sain.

« Bryce a maintenant trois ans, il est plein d'émerveillement et d'amour. Et il est le portrait craché du garçon qui m'a rendu visite il y a quelques années ! »

Il existe un vaste champ de recherche qui prouve que les enfants maltraités ont tendance à devenir des parents violents à leur tour. Les inquiétudes de Cynthia n'étaient donc pas irréalistes. Mais son expérience avec son fils à naître l'a aidé à se rendre compte qu'elle pourrait rompre avec ses mauvais traitements et être une bonne mère. La déclaration de Bryce disant qu’il l'avait choisie et l'avait attendue, et qu'elle et son mari étaient spéciaux lui a fait sentir que c'était bien pour elle d'avoir des enfants. Elle a découvert que sa grossesse était quelque chose de prévu et planifié depuis longtemps au ciel.

L'abus sexuel à tout âge ne peut qu'avoir un effet dévastateur sur la victime. Cela a été le cas de la jeune femme dans l'affaire suivante. Le viol à l'âge de trois ans a eu un impact horrible sur cet enfant, d'autant plus que les parents de l'enfant étaient froids et distants. Elle rapporte :

« J'avais presque trois ans en 1960 lorsque j'ai été violée par un adolescent du quartier. Ce fut une expérience tellement traumatisante que les hommes me terrifiaient. J'ai aussi connu des périodes de grande dépression et le sentiment d'être sans valeur. Je me sentais extrêmement vulnérable, mon avenir semblait désespéré et le suicide m'a souvent traversé l'esprit.

« Quand j'avais presque treize ans, j'étais très déprimée, désespérée et inquiète quant à mon avenir. En dépit de tous mes problèmes, je croyais en Dieu et je l'ai prié. J'ai demandé : 'Pourquoi suis-je ici ? Y a-t-il quelque chose de prévu pour moi ?'

« Il y avait toujours beaucoup de gens dans notre maison, mais j’avais un endroit où je pouvais me retirer, où je pouvais avoir de l'intimité, c'était le lit superposé dans ma chambre à coucher. Il était fermé sur trois côtés, et avec un tissu tiré du haut, je me sentais en sûreté.

« Je pleurais, les larmes coulaient le long de mes joues et dans mes oreilles. Puis j'ai senti une présence dans ma chambre. Cela m'a fait peur au départ, mais j'ai ressenti une paix incroyable. J'ai gardé les yeux fermés et j'ai senti que plusieurs personnes étaient entrées dans ma chambre.

« J'ai demandé à Dieu : 'Qui sont ces gens dans ma chambre ?' Je sentais qu'ils se tenaient debout au-dessus du sol, juste à côté de mon lit. Je savais que je pouvais les atteindre mais j'avais peur de bouger. J'ai pensé qu'ils pourraient partir si j'ouvrais les yeux. L'expérience a été tellement belle et je me sentais si paisible, si aimée que je ne voulais pas rompre ce bonheur.

« Alors j'ai gardé les yeux fermés. Mais je voulais savoir qui ils étaient et ce qu'ils voulaient. Je sentais que cette expérience était quelque chose de très important et j’ai de nouveau demandé à Dieu : 'Qui sont ces esprits ?' Même si j'avais les yeux fermé, je pouvais les voir. Ils étaient de jeunes adultes et on m’a fait savoir que c'était les enfants que j'aurais. Je savais que c'était vrai et j'ai pleuré de joie, parce que tout ce que j'ai toujours voulu être, c'était de devenir une mère. Pas n'importe quelle mère, mais une mère aimante, avec une belle famille, pleine de tout ce qui était bon et qu'on m'avait refusé. Avant cette expérience, j'avais des doutes sur le fait que je pourrais même survivre à ma dépression et encore moins devenir une mère.

« J'étais allongé dans mon lit avec mon avenir, mes futurs enfants qui se tenaient à côté de moi. Chaque enfant était unique, mais tous étaient unis dans leur pensée et leur but, se joindre à moi.

« Le premier enfant s'est avancé et m'a parlé par télépathie. Elle était vivace, extravertie, pétillante et ravie que je sois sa mère. Elle m'a fait savoir qu'elle était enthousiasme de sa chance de venir sur terre. Elle avait tellement de joie et d'enthousiasme pour la vie qu'elle ne pouvait pas la contenir !

« L'enfant suivant s’est lentement fait connaître, d'une manière plus discrète. Il était plus calme, mais je pouvais le sentir totalement et complètement. C'était comme si nos coeurs se touchaient, d'esprit à esprit. Il était gentil, et affectueux. J'ai ressenti un grand sentiment de gratitude de sa part qu'il serait mon fils.

« J'ai aussi vu une seconde petite fille. Ces trois-là, je les ai vus distinctement. Mais j’ai aussi senti un quatrième enfant. J'ai alors su que j’aurais quatre enfants.

« J'étais excitée et ravie et je me sentais tellement heureuse que le Seigneur m'ait permis de rencontrer ces enfants, ma future famille. Toute ma vie, je voulais être une maman. Même une maman de première catégorie, quand nous parlions de ce que nous voulions être plus tard.

« Je disais toujours : 'Je veux être une maman, une maman géniale'. On m'a taquiné beaucoup à ce sujet, mais c'était vrai. C'est ce que je voulais vraiment être. Mon Père céleste venait de me révéler que mon souhait serait exaucé au-delà de mes espérances.
Je serais une mère si je tenais bon. Cette expérience m’a apporté un tel réconfort et une telle joie ! Ça m'a aidé à essayer plus fort, à persévérer même dans les jours les plus pénibles. Je sais que mon Père céleste voulait qu'il m'arrive quelque chose de réconfortant, alors qu'il semblait n’y avoir aucun espoir. Je lui suis très reconnaissante pour cette expérience.

« Quand mon premier enfant est né et qu'on me l'a donné, je l'ai regardé et je l'ai reconnu. J’ai dit : 'Je te connais. Tu es l'un de ceux qui me sont apparus'. Ce scénario s'est répété avec chaque enfant à sa naissance. J'ai reconnu chaque enfant et il y avait une liaison immédiate entre nous.

« J'ai été surprise que mon premier enfant soit un garçon car je m'attendais à ce que mes enfants se présentent dans l'ordre où je les avais vus. Mais je réalise maintenant que l'exubérance de ma première fille, sa nature extravertie et son intense désir de me rencontrer m'ont amené à la voir en premier. Mon fils qui est né en premier est beaucoup plus réservé et facile à vivre. Leur personnalité était bien établie, bien avant leur naissance. Quand j'ai vu mes futurs enfants, j'avais presque treize ans et ils avaient hâte de me voir et de converser avec moi. Mais j'étais tellement submergée par l’émotion que j’ai coupé court à leur visite Je savais que je devais être leur mère. Ils ont exprimé leur joie et cela m'a stupéfié. En fait, cela m'a accablé, rappelez-vous que je n'étais qu'une enfant et ces êtres m'apparaissaient beaucoup plus âgés, plus sages et plus mûrs que moi.

« Je viens d'une famille violente, inexpressive, sans émotion. Je me sentais mal-aimée et très peu sûre de moi. Cette expérience avec mes futurs enfants, de l'amour et de l'appréciation inconditionnels était donc incroyable. C'était la première fois de ma vie où je me sentais importante, désirable, aimée et que mon avenir s’annonçait si bien. C'était fantastique.

« Plusieurs années après cette expérience avec ma future famille, j'avais encore terriblement peur des hommes. En fait, je craignais qu'il me soit impossible de m'approcher assez près de l’un d’entre eux pour être capable de tomber amoureuse et de me marier. J'avais consulté le Seigneur au sujet de mes préoccupations et de mes craintes lorsque j'ai reçu une vision dans laquelle on m'a montré mon futur mari. J'ai vu tous ses traits, la couleur de ses cheveux, la forme de sa tête, son corps, ses manières, tout sauf son visage. Je savais que je le reconnaîtrais quand je le rencontrerais, et en effet, je l’ai reconnu. Je savais sans l'ombre d'un doute que je serais en sécurité et qu'il ne me ferait aucun mal.

« La maltraitance des enfants est dévastatrice. C'est extrêmement difficile de s'en remettre. Toute votre vie est tellement affectée, que même malgré la merveilleuse visite que j'ai eue, il s'immisce toujours dans ma vie.

« Par exemple, un jour je réfléchissais à propos de mon enfance et de tout ce qui s'est passé, des choses horribles qui m'étaient arrivées. J’ai levé les yeux vers le ciel et j’ai demandé : 'Pourquoi, Oh mon Dieu, suis-je né dans une famille si violente ?' J'ai reçu une telle réponse que je suis tombée sur le sol. J'ai levé les yeux et là se tenait le père de mon père. J'ai dit à mon grand-père : 'Comment as-tu pu être si méchant et cruel envers mon père pour qu'il soit devenu si cruel envers moi ?' Il a répondu : 'Mon père m'a battu si fort que le sang coulait de ma bouche. Il m’a chassé de la maison à coups de pieds, quand je n'étais qu'un enfant de sept ans. J'ai survécu, mais ce n'était pas facile. Je ne savais pas comment être meilleur. J'ai été un meilleur père pour ton père que le mien ne l'a été pour moi'.

« J'y ai réfléchi et j'ai dit : 'Bon, d'accord'. Puis j'ai vu la mère de ma mère. Je lui ai demandé : 'Pourquoi n'as-tu pas aimé ma mère ? Pourquoi lui as-tu fait tant de mal ?' Elle m'a dit : 'Les hommes m'ont tellement blessée et ont tellement abusé de moi que je ne savais pas comment aimer, câliner et montrer de l'affection'. Elle m'a dit que ses parents l'avaient vendue à son premier mari et qu'il la traitait comme un meuble. 'Mais, poursuit-elle, j'ai été une meilleure mère pour ta mère que la mienne ne l'a été pour moi'.

« J'ai été surprise par leurs déclarations, puis dérangée par ce qu'ils m'avaient dit. Qui ils étaient, leur vie, tout cela faisait partie d'un héritage abusif. C'est alors que j'ai réalisé que s'ils avaient été de meilleurs parents que leurs parents, je pouvais l'accepter et leur pardonner. Leur héritage était en partie mon héritage et moi maintenant, à mon tour, j'ai mieux compris les actions et le traitement de mes parents.

« Environ un an plus tard, j’ai reçu le message suivant : 'Je t’ai donné cette expérience avec tes enfants et tes ancêtres afin que tu ne la gardes pas pour toi. Je t’ai laissé faire cette expérience parce que tu fais partie d'une génération de choix ; tu as été choisie pour venir sur terre à cette époque pour mettre fin à ces générations d'abus. Tu dois aller voir ta famille et partager cette expérience. C'est à travers toi et cette génération que la réaction en chaîne abusive dans ta famille cessera'.

« Ce commandement du Seigneur n'a pas été facile à suivre. J'avais peur de la façon dont mes parents allaient réagir, mais j'étais beaucoup plus préoccupée par les reproches possibles du Seigneur si je ne le faisais pas. J'ai été très surprise et ravie par la réaction de mes parents. Ils savaient tous les deux que mon expérience était bien réelle. Mes soeurs ont également accepté mon expérience et tentent d'être de meilleures mères elles aussi. J'ai raconté à mes enfants mon expérience et l'énoncé de la déclaration du Seigneur qu'ils sont une génération élue et que c'est à travers eux que des générations de parents abusifs prendront fin. »

Cette femme a découvert qu'elle avait été choisie – peut-être même volontaire – pour venir dans sa famille afin de mettre fin à un héritage d'abus. Bien que les abus persistaient depuis des générations, au moins les membres des générations successives ont essayé d'être meilleurs. Mais c'est à elle qu’a été confiée la mission spécifique de mettre fin à ce héritage maudit et mortel.

Les problèmes médicaux

Quiconque a souffert de graves problèmes médicaux ne les oublie pas sitôt et ne souhaite pas les répéter. Beth a connu cette expérience. Sa première grossesse a été lourde de complications majeures et sa convalescence a été lente et douloureuse. Quand elle a découvert qu'elle était à nouveau enceinte, elle est devenue dépressive. Elle rapporte :

« Bien que j'aime profondément ma fille, ma grossesse n'avait pas été une expérience agréable. Je voulais des enfants mais j’avais très peur de la grossesse, de l’accouchement et de la période de récupération.

« Quand j'ai découvert que j'étais enceinte, je me suis enfoncée dans une profonde dépression. Mes peurs ont été confirmées car la grossesse était en effet difficile et elle est devenue plus difficile au fur et à mesure qu'elle avançait. Pendant mon huitième mois, j'ai été obligée de me lever pour aller à la salle de bain huit fois ou plus chaque nuit. J'ai eu très peu de sommeil et j'étais totalement épuisée.

« Une nuit, alors que je me levais pour la dixième fois, j'ai remarqué qu'il n'était que 3h du matin. Je suis retournée dans ma chambre pour m’allonger avec précaution. J'essayais avec peine de trouver une position confortable quand j’ai senti quelqu'un entrer dans la pièce. Je n'ai pas eu peur parce que cet être rayonnait d’une chaleur réconfortante. Je ne voulais pas m'asseoir ni ouvrir les yeux de peur que ce visiteur s'en aille et que la merveilleuse sensation qui l’accompagnait s’en aille avec lui. Mais lorsque j'ai ouvert les yeux, j'ai vu qu'il s'agissait d'un jeune homme à la fin de l'adolescence. Il était enveloppé d'une lumière blanche, si blanche et brillante qu'elle illuminait toute la pièce. Il m'a dit qu'il s'appelait Jonathan et qu'il était le bébé que je portais.

« Il a dit très simplement : 'Je suis venu te dire que je serai bientôt avec toi, très bientôt !' J'ai réalisé qu'il était là pour me réconforter et pour m'assurer que toutes mes souffrances prendraient bientôt fin et que moi et mon bébé serions bien. Il s'est ensuite éloigné de moi et a disparu. Le bébé est né peu de temps après. Tout s'est bien passé. »

La très brève visite à Beth de son fils à naître n'a pas éliminé ses problèmes, mais cela a calmé ses peurs et ses angoisses, et a fait en sorte que toute son épreuve en valait la peine.

Rebecca Todd attendait un bébé et elle avait des préoccupations sérieuses que sa vie très occupée puisse avoir des conséquences négatives pour son bébé. Elle raconte :

« Mon mari et moi avons passé une nuit au lit à parler de notre avenir. J'aurais aimé pouvoir rester à la maison avec le bébé, j’étais inquiète. Je ne voyais pas comment j’allais gérer la pression du travail. John, mon mari m'a rassurée pour ce qui était probablement la centième fois en onze semaines de grossesse.

« Pourtant, j'étais anxieuse. Je n'avais pas de modèle pour cette situation, ma mère et ma grand-mère avaient été des mères au foyer. J'avais l'impression que tout était sur mes épaules. Vers minuit, j'ai ressenti une sensation de chaleur troublante à l'intérieur de moi. Je me suis précipitée dans la salle de bains, avec John sur mes talons. Du sang s’est échappé de moi. Je suis tombée dans ses bras en pleurant.

« Je sais que j'ai dit que j'avais des doutes, mais je ne voulais pas dire que j'avais des doutes sur la façon de s'occuper d'un bébé ! J'avais juste peur. John a essayé de me dire que ce n'était pas ma faute. Je n'arrêtais pas de sangloter. Il est allé appeler le médecin. Mon médecin m'a calmée en disant : 'Essayez de dormir un peu et venez à mon cabinet à la première heure demain matin. Si vous ressentez de la douleur, appelez-moi'.

« John et moi sommes retournés au lit et avons prié ensemble pour notre bébé. Quelque temps après John, je me suis endormie, j'ai fait mon propre plaidoyer silencieux : 'S'il te plaît, Père, ne me laisse pas perdre mon bébé. Je sais que tu seras là pour m'aider après sa naissance'. Et je me suis assoupie.

« Ce n'était pas encore le matin quand j'ai ouvert les yeux. Au pied de mon lit se trouvait une femme qui ressemblait étonnamment à ma grand-mère bien-aimée, souriant à un petit bébé qu’elle berçait dans ses bras. Mes soucis se sont calmés et j'ai dormi profondément le reste de la nuit.

« Le lendemain matin, John me tenait la main pendant que le médecin m'examinait et surveillait les battements de coeur du bébé. Finalement, elle a levé les yeux vers nous, a souri et a dit : 'Ça a l'air génial, Becky. Tu n'as pas à t'inquiéter de l'hémorragie d'hier soir. Votre Bébé sera parfait !'

« Six mois plus tard, j'ai accouché d'une fille en bonne santé et je l'ai regardée avec émerveillement. 'Appelons-la Megan, en l'honneur de sa grand-mère', ai-je dit. John acquiesça. »

En résumé

Ce chapitre illustre beaucoup de choses à propos de la relation entre le ciel et la terre.

1. Ceux qui sont de l'autre côté sont très conscients de ce qui se passe dans la vie de leur famille sur la terre.

2. Le message de ceux qui sont de l'autre côté est que nous ne sommes jamais seuls. Chacun a de la valeur. Regardez vers Dieu et Il vous réconfortera.

3. Les parents qui ont eu un enfant qui est décédé prennent courage. Cet enfant vit encore, est conscient d'eux et de leur chagrin, et parfois, il est capable de venir les réconforter et les consoler.

4. Pour les parents qui veulent désespérément des enfants mais qui ne le peuvent pas, c'est leur désir qui est vraiment important pour Dieu.

5. Contrairement à la croyance de beaucoup de médecins et d'autres, les enfants mort-nés et à terme tardif, les bébés nés de fausses-couches sont des enfants avec des personnalités et des identités distinctes et elles se considèrent comme membres de la famille de leurs parents.

6. Les gens qui se suicident n’ont pas échappé par-là à leurs souffrances, mais ils sont laissés aux bons soins d’êtres aimants et d'un Dieu complètement compatissant.

7. La maltraitance de n'importe quel enfant de Dieu est un grand mal, mais le modèle de la maltraitance peut être brisé.


CHAPITRE 14Protection de la maison

De nombreuses personnes ont raconté des situations où leur vie avait été préservée par des êtres angéliques. Il existe également de nombreux témoignages de personnes qui ont été sauvées de la mort ou d'un préjudice grave par l'intervention du ciel. Dans quelques cas, des êtres angéliques ont été vus.

La protection de notre maison céleste peut prendre plusieurs formes. Dans certains cas, des êtres angéliques sont envoyés pour protéger et préserver les individus d'un préjudice grave. Dans d'autres cas, un parent décédé a reçu la permission d’aider un membre de la famille. Dans d'autres cas encore, le protecteur est un esprit à naître qui veille sur les membres de la famille qu'il rejoindra plus tard.

S'il est possible de tirer des conclusions à partir des expériences de personnes qui ont vu dans le domaine pré et post vie, l'une des plus fondamentales est qu'il y a de l'ordre. Les êtres angéliques, les membres de la famille décédés, et ceux qui ne sont pas encore nés ne peuvent voyager sur terre sans permission ou affectation.

Prenez John M. par exemple, qui s'est noyé et a laissé une femme enceinte et cinq petits enfants. Ce sont ses paroles exactes :

« Je ne peux pas toujours être avec toi. C'est un privilège rare, Chris, pour moi, de te parler ainsi, de te prévenir et de te donner des conseils à suivre. »

Les défunts comme protecteurs

Les esprits de ceux qui ont déjà vécu sur terre ont parfois l'occasion de revenir et d'intervenir dans des situations qui menacent les membres de la famille. Peu importe qu'ils aient vécu sur terre pendant une courte ou une longue période, récemment ou dans un passé lointain, à des occasions et dans des conditions spéciales, ils ont le pouvoir de protéger ceux qui se trouvent sur la terre.

Janette W. a eu le coeur brisé lorsque son troisième enfant est mort-né. Sachant que l'enfant était une fille, elle l'avait appelée Kayla tout au long de sa grossesse. Kayla est apparue à Janette à plusieurs reprises, expliquant que l'une de ses tâches célestes était de veiller sur ses frères et soeurs en tant qu'ange gardien.

Un exemple de sa protection s’est manifesté quand sa soeur de vingt et un ans et des amis ont eu un accident de voiture. Un camion a heurté le côté de la voiture par deux fois, cassant la clavicule et l'omoplate de sa soeur. Les témoins et les secouristes ont certifié que quelqu'un avait protégé les victimes dans la voiture, sinon ils auraient tous été tués. Janette a également observé que Kayla était engagée dans d'autres activités qui l'ont amenée à changer sa perception de ceux qui sont au ciel. Elle raconte :

« Une fois j'ai vu Kayla écrire des listes de personnes, comme si elle tenait un registre de ceux qui vont et viennent de la terre. Une autre fois, je l'ai vue à l'église, assis sur le bras d'un fauteuil. Je lui ai demandé pourquoi elle était assise sur le bras du fauteuil, d’une façon surprenante, elle m'a répondu joyeusement : 'Oh, c'est la maison de mon Père et il me laisse faire !'. Quelle pensée ! Même si nous considérons Dieu comme notre Père céleste, je n'avais jamais pensé à l'Être suprême de l'univers comme mon 'papa'. Cette simple évidence m'a beaucoup aidé. Oui, c'est mon Père et Il m'aime comme sa fille. Jésus est mon Sauveur, et aussi mon grand Frère protecteur. J'ai enseigné ces concepts à nos enfants et nous nous sommes tous sentis beaucoup plus proches de notre famille céleste. »

L'expérience de Janette avec l'esprit de sa fille mort-née est intéressante pour plusieurs raisons.

La première est qu'un enfant mort-né a un esprit et qu'il vit ensuite dans le monde post-mortel. Deuxièmement, l'esprit de sa fille, est apparu à sa mère comme une jeune femme mûre. Troisièmement, Janette a vu sa fille s'adonner à un travail important.

Quatrièmement, sa fille a une relation très étroite avec son Père céleste. Et finalement, Kayla a assuré sa mère qu'elle était heureuse, épanouie et aimée. Quel sentiment de paix cela pourrait donner à n'importe quel parent endeuillé !

Il ne s'agit pas d'un cas isolé d’enfants mort-nés agissant comme des anges gardiens. Quelle que soit la durée du temps passé sur terre, les liens entre ceux qui sont au ciel et ceux qui sont sur terre sont forts et durables. Dans les récits suivants, ceux qui avaient vécu jusqu'à l'âge adulte avant de mourir sont revenus du ciel pour protéger les vivants. Par exemple, un jeune enfant a été sauvé d'une blessure grave ou d'un décès par une grand’tante qu'elle n'a jamais vue.

Un jour, Rachel, six ans, et sa mère étaient en train de regarder un album de photos de famille lorsqu'ils ont découvert la photo d'une femme vêtue d'un costume d’homme. Rachel saisit la photo et s'exclama avec enthousiasme : « c'est tante Betty ! C'est elle qui m'a sauvé ».

Sa maman n'avait aucune idée de ce dont Rachel parlait. La grande tante Betty avait été la femme indépendante de la famille. Elle avait accepté un emploi en tant qu'employée d'une banque qui avait une succursale à Chicago. Elle portait un costume la plupart du temps, contrairement à la majorité des femmes de l'époque. Betty a été tuée dans un accident de train avant la naissance de Rachel. Elizabeth ne se souvenait pas d'avoir parlé d'elle à Rachel.

Rachel a dit qu'elle se souvenait de s'être éloignée seule, loin des autres enfants pendant une réunion de famille avec tous ses cousins chez sa grand’mère. Il y avait beaucoup de nourriture, tout le monde avait apporté ses plats préférés pour les partager. La maman de Rachel est devenue si absorbée par tous les préparatifs qu'elle a oublié de surveiller Rachel. Rachel se souvient d'avoir exploré la grande maison.

Elle a vu une porte ouverte sur l'escalier du sous-sol et elle a voulu s’y rendre, mais une dame portant un costume bleu l'a attrapée et l'a tirée loin de la porte. Elle a ensuite envoyé Rachel loin des escaliers. La femme a dit à Rachel qu'elle était tante Betty et qu'elle ne voulait pas que Rachel soit blessée. Rachel a dit que tante Betty lui a dit qu'elle seule pouvait la voir et qu'elle était juste venue « pour sauver Rachel d'un accident ».

Tandis que dans de nombreux cas, les protecteurs angéliques sont vêtus d'une robe blanche éclatante, la tante Betty était vêtue du même type de vêtements qu'elle avait l'habitude de porter lorsqu'elle était vivante, ce qui a permis à Rachel d'identifier sa photo et à sa mère de vérifier l'identité de Betty.

Dans le cas suivant, des êtres célestes sont intervenus pour sauver la vie de nombreux enfants, lorsque David Young et son épouse ont pris en otages les enfants d’une école primaire à Cokeville, dans le Wyoming, du 15 au 18 mai 1996.

Les Young’s sont entrés dans l'école avec un petit arsenal d'armes et avec une poussette contenant une bombe. Les Young’s ont rassemblé 156 enfants et enseignants dans une salle de classe. Pendant que les autorités tentaient de négocier avec les Young’s, leurs otages se blottissaient, terrorisés. En fin d'après-midi, soudainement et sans avertissement, la bombe a explosé, détruisant la salle de classe. Au moment où la poussière est retombée, les parents frénétiquement, ont brisé les lignes de police et se sont précipités dans l'école.

Les enfants étaient en sécurité. Les seules pertes étaient celles des Young’s ! L'expert en bombes Richard Haskell a fait remarquer : « Dire que c'était un miracle serait l'une des choses les plus importantes à faire ».

Beaucoup d'enfants ont donné une explication simple de leur protection miraculeuse : ils ont été sauvés par des gens vêtus de blanc. Par exemple, les soeurs Katrina et Rachel ont dit à leurs parents que juste avant l'explosion « des gens » sont venus à travers le plafond et se tenaient à peu près deux pieds au-dessus du sol. L'une d'elles a décrit la situation :

« Ils se tenaient là, au-dessus de nous. Il y avait une mère et un père et une dame qui détenait un petit bébé et une petite fille aux cheveux longs. C'était une famille de gens. La femme a dit que la bombe allait bientôt exploser et qu’il faudrait écouter notre frère. Il allait venir, et nous dire quoi faire. Elle m'a dit d'être sûre que nous ferions ce qu'il nous nous dirait. Ils étaient tous habillés en blanc, brillant comme une ampoule, mais plus brillant encore autour du visage.

« La femme m'a fait me sentir bien. Je savais qu'elle m'aimait. Elle m'a souri et me parlait avec une belle voix. »

Travis, frère de Katrina et Rachel, a expliqué :

« Je n'ai vu personne, rien ! J’ai juste entendu une voix qui me disait de trouver et d’amener mes petites soeurs près des fenêtres et de les garder là. J'ai fait ce qu'on m'a dit. J'ai regardé autour de moi et je les ai trouvées et leur ai dit de rester là et de ne pas bouger. Elles jouaient avec leurs amis et je savais qu'elles devaient venir avec moi. Elles avaient leurs pages colorées. On m'a dit de les passer par la fenêtre quand la bombe a explosé. »

Dans les jours qui suivirent, Katrina et Rachel se rappelèrent que l'homme en blanc semblait être familier, comme s’ils le connaissaient, et la femme avait des cheveux semblables à ceux de leur mère. Par curiosité, la famille a regardé les vieilles photos de parents vivants et décédés. Katrina a examiné une photo dans un vieux médaillon et a dit à sa mère : « Elle ressemble à cette femme, excepté qu’elle n'avait pas de lunettes ». Puis Rachel a regardé l'image et s'est exclamée avec enthousiasme : « C'est ça ! C’est la femme, sauf qu'elle n'avait pas de lunettes ». Leur mère avait identifié la dame du médaillon comme étant sa mère, la grand’mère des enfants, qui était décédée quand leur mère n’avait que seize ans.

Aucun des enfants ne semblait effrayé ni surpris de voir des gens vêtus de blanc, flottant au-dessus du sol. Nathan, six ans, a rapporté : « Une dame m'a dit que la bombe allait exploser très vite. Elle m'a dit comment me sauver. Elle m’a dit d'aller près de la fenêtre, puis de me dépêcher quand j'ai entendu la bombe exploser. Elle m’a dit que je m'en sortirais si je faisais exactement ce qu’elle a dit ». Nathan n'a pas reconnu la dame dont les directives lui ont sauvé la vie jusqu'à ce que, plus tard, il ait identifié une photo d’elle dans son album de famille. Elle était son arrière-grand ’mère décédée.

Nous ne savons pas combien d'anges gardiens sont venus à Cokeville, dans le Wyoming, ce jour-là. Il est clair que certains de ces anges étaient des membres de la famille, soucieux de protéger leurs proches pendant leur séjour sur la terre. Cela semble démontrer que les liens et les préoccupations de la famille sont éternelles et s'étendent bien au-delà de la mort.

Ces préoccupations et interventions se sont traduites par 156 enfants sauvés de blessures graves ou de la mort par les mains d'un couple dérangé.
Cette protection a été accordée parce que certains des enfants avaient ardemment cherché l'aide de Dieu et leurs prières ont été exaucées.

Le fait que les liens familiaux éternels existent est également évident dans le cas suivant. Le père décédé de Marie B. l'a aidée à survivre à de graves blessures après qu’elle soit tombée d'une falaise.

Marie avait treize ans lorsqu'elle est tombée d'une falaise. Le crâne était fracturé au point que des fragments d’os avaient pénétré la cervelle. Elle a dû attendre plus de trente-six heures dans le ravin avant d'être secourue. Quand ses sauveteurs sont arrivés, elle était consciente, calme et rationnelle. Elle a dit aux sauveteurs que son père lui était apparu et lui a dit d'être patiente et qu’elle serait retrouvée et sauvée le lendemain. Elle a été retrouvée le lendemain et son médecin a essayé de lui dire que son père était mort et qu’il ne pouvait pas être avec elle. Mais Marie savait le contraire. Elle savait que c'était son père qui était resté avec elle et lui avait donné le courage pendant cette longue et douloureuse nuit passée coincée dans un ravin effrayant. Être seul et gravement blessé doit être terrifiant. Mais Marie n'était pas seule. Son père bien-aimé était là pour la réconforter, la protéger et la soutenir jusqu'à ce qu'on puisse l'aider. Elle ne ressentait pas le besoin de lutter, s’évitant ainsi des complications supplémentaires dans son crâne fracturé, lui permettant aussi de conserver ses forces.

Dans l’histoire suivante Jennifer âgée de cinq ans a été écrasée par un camion. La façon dont elle a survécu est miraculeuse – selon la compréhension du monde. Mais pour Jennifer, ce n'était pas un miracle. Son histoire a été racontée par sa mère :

« J'avais eu la prémonition que quelque chose de grave allait arriver à ma petite fille. Donc, lorsque l'appel téléphonique d'un voisin disant que Jennifer avait été écrasée, j'ai dit : 'Je le savais'. J'ai couru chez mon voisin et j'ai trouvé Jennifer. Mon mari tenait dans ses bras le corps ensanglanté de notre fille. Son estomac avait été écrasé et elle avait été horriblement lacérée. Elle m'a regardé et m'a dit : 'Je vais bien, maman, je vais bien, je ne suis pas morte'. Son assurance m'a complètement sidéré.

« On m'a dit qu'un camion, d'une tonne à deux essieux, l'avait écrasée avec les roues arrières. Jennifer était derrière le camion quand le conducteur a commencé à reculer. Le conducteur était sous l’emprise de la marijuana et n'avait pas prêté attention à ce qu’il y avait derrière lui. Il a dit qu'il sentait que son camion avait heurté quelque chose qu'il croyait être un jouet d'enfant, alors il a appuyé sur l'accélérateur pour le dépasser, s'arrêtant seulement quand il a entendu un cri étouffé. Quand il est sorti il a vu un petit enfant sous les roues arrière. Il s'est dépêché de remonter dans le camion pour dégager son corps. Puis il est retourné à l'endroit où l'enfant était couché, l'a saisi et l'a mise sur l'herbe en pensant qu'elle était morte.

« Pendant qu'il cherchait désespérément de l'aide, Jennifer s'est levée et a commencé à lui crier dessus. Il a été choqué mais soulagé qu'elle soit encore en vie et l'a amenée chez mon voisin où mon mari l'a trouvée. Les médecins de l'hôpital nous ont dit que Jennifer ne passerait pas la nuit. Mais elle a survécu. Elle était en soins intensifs et souffrait beaucoup et elle n'arrêtait pas d'appeler son grand-père Lemmon. Nous avons d'abord pensé qu'elle appelait son grand-père vivant, mais elle a insisté pour que son arrière-grand-père Lemmon, qui était en fait son arrière-grand-père du côté de mon mari, (qui était décédé de nombreuses années auparavant) lui vienne en aide.

« Deux ans plus tard, quand Jennifer avait sept ans, nous sommes allés à une réunion de famille dans l'Idaho. L'arrière-grand-mère Lemmon étant toujours en vie, ce serait l'occasion pour Jennifer de la rencontrer. Dans la maison de l'arrière-grand-mère, un mur entier était consacré aux photos des petits-enfants, arrière-petits-enfants, enfants, conjoints et autres. L'arrière-grand-père Lemmon a été un athlète accompli au cours de sa vie. Il était un joueur de baseball professionnel quand il était jeune et sa femme avait des photos de lui sur le mur parmi toutes les autres.

« Quand nous sommes arrivés, mon fils a emmené Jennifer au mur de photos qu'elle a examiné avec beaucoup d'intérêt. Puis elle a montré avec enthousiasme une photo de son arrière-grand-père Lemmon en disant : 'Il y a grand-père Lemmon ! C'est comme ça qu’il était quand il est venu me voir pendant que j'étais était sous le camion, mais il était tout habillé en blanc !'. Nous avons été étonnés et nous l'avons interrogé à propos de l'incident. Nous lui avons demandé si grand-père Lemmon lui avait parlé, et elle a dit : 'Oui, il m'a dit qu'il m’aimait et que tout irait bien, et de dire à grand-mère qu'il l'aimait'.

« L'image qu'elle avait choisi représentait l'arrière-grand-père Lemmon quand il avait trente-cinq ans. Il était en salopette avec la ferme en toile de fond. Je lui ai montré quelques autres photos alors qu’il était plus âgé, mais elle a dit qu’il ne ressemblait pas à ça. »

Jennifer a été réconfortée et sauvée par son arrière-grand-père. Elle ne l'avait jamais rencontré mais elle savait qui il était, et connaissait même son nom. Le grand-père qu'elle a vu n'était pas un vieil homme, mais un homme dans la fleur de l'âge. Non seulement il l'a soutenue pendant l'accident et son long et douloureux rétablissement, mais il lui dit qu'il l'aimait et lui a assuré qu'elle irait bien, ce qu'elle a accepté sans douter.

Il a également été en mesure de transmettre à travers elle son amour pour sa femme bien-aimée. Ainsi, à travers un enfant innocent, les liens d'amour se sont étendus entre les générations et les mondes.

Dans le prochain récit, une jeune femme aventureuse a été sauvée d'une mort certaine par l'intervention du ciel.

Bonnie B. a toujours aimé les défis, donc quand des amis lui ont suggéré d'aller faire du parachutisme pour fêter leur diplôme de fin d'études secondaires, elle était tout partante. Cependant, la veille de leur saut programmé, tous ses amis se sont désistés. Bonnie a décidé d'y aller quand même.

Pour faire un saut, il faut avoir une formation intensive. On a enseigné à Bonnie comment fonctionne un parachute et ce qu'il faut faire en cas d'urgence, par exemple comment déployer son parachute de secours. C'était assez compliqué pour Bonnie car elle a dû apprendre en très peu de temps. Bonnie s'est sentie obligée d'écouter cette partie de la formation avec beaucoup d'attention et elle a mémorisé toutes les mesures nécessaires pour faire face à une situation d'urgence en parachute.

Après la séance d'instruction de six heures, il était temps pour le saut. Ce saut est appelé un saut de ligne statique parce qu'une extrémité d'une ligne statique est attachée à l'avion avec un clip et l'autre extrémité de la ligne au sauteur. Lorsque le sauteur quitte l'avion, la ligne statique tire fort et déploie automatiquement le parachute puis se détache du sauteur. En montant à bord de l'ancien avion de la Seconde Guerre mondiale, Bonnie a commencé à ressentir un malaise. Elle a prié notre Père céleste pour que tout aille bien et pour qu'elle soit en sécurité. L'avion a décollé et avant que Bonnie ne s'en rende compte, c'était son tour. Elle a sauté sans hésitation. Son parachute s'est déployé mais elle n’a pas eu l’impression de ralentir. Elle a levé les yeux et a vu que son parachute était en position appelée « banderole ». Il était sorti de son sac mais ne s'était pas déployé correctement. Il était comme une torche se tordant de plus en plus serré au fur et à mesure qu'elle tombait.

À la radio, elle entendit : « Numéro six, numéro six, tu dois tirer ton parachute de réserve. Numéro six, tire sur le levier de ton parachute de secours ! ». Elle était numéro six. En entendant la voix, Bonnie est passée à l'action. Elle a déployé son parachute de secours. Mais il est allé directement s’emmêler avec l'autre parachute. Bonnie n'arrivait pas à croire ce qui lui arrivait. Elle a de nouveau prié Dieu pour obtenir de l'aide. Elle pouvait entendre l’instructeur lui dire de démêler ses deux parachutes. Elle a levé les yeux et a essayé d'atteindre les cordes, mais n’a pu atteindre seulement que 30 cm au-dessus de sa tête.
Soudain, elle a vu un homme apparaître au-dessus d'elle. Il était habillé tout en blanc et il lui a dit tout ce qu'il y avait à faire, qu’elle allait s'en sortir. Il est ensuite allé démêler les cordes de son parachute de secours. Au fur et à mesure qu’elle le regardait, elle a réalisé qu'elle le connaissait.

C'était son grand-père paternel qui était décédé six mois plus tôt. Dès qu'il a fini de démêler les deux parachutes il lui dit à nouveau que tout irait bien. Puis il a disparu.
Le parachute s'est détaché et s'est ouvert. Alors qu'elle se rapprochait du sol, son parachute principal s'est aussi ouvert et elle a atterri en toute sécurité et sans aucun mal. Son instructeur de l'avion a atterri près d’elle. Il avait vu ses deux parachutes s’entremêler et avait sauté dans l'espoir de l'aider à démêler ses parachutes, sinon pour l'attraper et utiliser ses parachutes pour les porter tous les deux jusqu'au sol. Il a été très surpris et soulagé quand il a vu son parachute s'ouvrir.

Bonnie s'est fait dire que sa survie était un miracle. Il n'y avait pas d'explication possible pour ses parachutes qui s'ouvrent d'eux-mêmes, après avoir été entremêlés. L’expérience montre que c’est tout simplement impossible. Bonnie savait qu’elle avait été sauvée par son grand-père qui avait été envoyé par Dieu pour lui sauver la vie, en réponse à sa prière.

Les enfants à naître comme protecteurs

Dans les sections précédentes, les êtres envoyés pour protéger étaient des parents décédés. Dans cette section, les intervenants sont ceux qui ne sont pas encore nés.

Cathy n'aimait pas conduire dans la neige, surtout la nuit. Son mari conduisait habituellement dans ces conditions, mais cette nuit-là elle devait conduire. Sa voiture a dérapé, a quitté la route, et a fini sa course dans une rivière. Elle raconte :

« J'ai essayé de pagayer avec la pelle à neige, mais nous étions pris dans un tourbillon et nous avons tourné en rond. Mon mari est sorti par la fenêtre et a dégagé la roue de secours du coffre pour que je puisse flotter. Il a nagé jusqu'à la rive et j'ai essayé de quitter la voiture sur le pneu. Malheureusement, le pneu était attaché à la voiture et je ne pouvais pas l'utiliser pour flotter car il suivait la voiture qui s’enfonçait. À ce moment-là, j'étais prête à abandonner. La mort me semblait une délivrance, car j'allais revoir ma mère décédée. Mon mari a crié depuis le rivage et a ensuite semblé disparaître lorsque j'ai coulé sous la glace. Je me suis résignée à une mort certaine.

« Puis j'ai entendu : 'Mais je ne suis même pas encore né !' Cela ne semblait pas pertinent à l'époque, mais une main ou une force me saisit par le col de ma veste et tout comme un chat porte un chaton, m’a propulsé jusqu'au rivage. Nous avons trouvé une cabane. J'avais tellement froid que j'étais inconsciente par moments. Puis j'ai entendu à nouveau la voix : 'Je ne suis pas encore né !'. Nous avons été secourus le matin.

« Trois ans plus tard, mon fils est né. La première nuit où j'étais à la maison avec lui, j'ai eu une vision dans laquelle j'ai vu ma mère, ma grand’mère et toutes les femmes qui m'ont précédé allaiter leurs enfants, et je me suis sentie liée à elles. Alors j'ai su que c'était mon fils qui avait parlé et qui m’avait sauvé la nuit de l'accident. »

Cathy devait vivre pour que son fils naisse. Pour s'assurer que cela puisse se produire, il est intervenu pour la sauver. Sa vision de toutes les femmes qui allaitaient leurs bébés, l'aidaient à identifier qui était son fils et que la maternité fait partie d'un plan divin.

Dans le récit suivant, Heinze B. un ingénieur allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, a découvert que ce monde et le prochain sont beaucoup plus proches qu'il ne l'avait jamais imaginé. Il était engagé sur un cuirassé massif, le VonTrippets, navire insubmersible qui constituait une menace sérieuse pour la navigation alliée et qui subissait de lourds bombardements depuis plus d'un an.

Finalement, après de nombreuses tentatives, trente-deux bombardiers Lancaster ont réussi à franchir les défenses du Von Trippets et l’ont touché en de nombreux impacts. L'énorme navire commença alors à chavirer. Les explosions, le grincement de l'acier et les cris des membres d'équipage frénétiques étaient partout. Heinze B. l'ingénieur en chef électricien, travaillait fébrilement pour sauver l'alimentation électrique du navire. Puis vint l'ordre du capitaine par l'interphone d'urgence : « Évacuez les ponts inférieurs ! ».

Avant que lui et son équipage puissent évacuer, toutes les lumières sont tombées en panne et le navire a chaviré complètement à l'envers. Heinze et ses équipiers se sont eux-mêmes trouvés désorientés dans le noir absolu. Le niveau de l'eau montait rapidement, ils devaient trouver un moyen d'atteindre le fond du navire (qui était maintenant la partie supérieure et la seule partie au-dessus de l'eau) sinon ils allaient se noyer.

Puis l'incroyable se produisit. Devant eux apparut un petit garçon, rayonnant de lumière.
La réaction de Heinze fut de demander : « Comment es-tu arrivé ici ? », mais il a reconnu alors le garçon. C'était son fils, son fils unique qui était mort des mois auparavant. Alors que Heinze le regardait avec incrédulité, le garçon a montré du doigt une écoutille, maintenant visible dans sa luminescence en disant : « Par ici, Papa ». Les trois collègues de Heinze voyaient aussi le garçon et ont demandé à haute voix : « Comment est-il arrivé ici ? Comment peut-il briller ? »

« Par ici, papa », a répété le garçon. Heinze a conclu que le moment était venu d'agir et non de poser des questions. Vite, il s’est glissé par l'écoutille pointée par le garçon et a grimpé sur l'échelle inversée. Comme ses trois équipiers, Heinze a reconnu l'endroit où ils se trouvaient et a su qu'ils devaient continuer d'avancer pour avoir une chance de s’en sortir. À ce moment-là, son fils décédé a disparu en même temps que sa lumière, mais Heinze savait où aller.

Devinant leur chemin, les hommes atteignirent un grand compartiment où les lumières de secours étaient encore allumées. Heinze savait que juste au-dessus d'eux se trouvait un grand compartiment à mazout qui devait être vide. C'était le dernier compartiment à côté de la double coque et leur refuge final où ils pouvaient frapper sur la coque jusqu'à ce que quelqu'un les entende et découpe la coque, si le bateau n'était pas totalement submergé. Heinze a forcé l'ouverture d'un couvercle de trou d'homme et s’est hissé dans la noirceur. La puanteur les rendait malades avec de la boue de mazout partout. Il faisait nuit noire, comment pourraient-ils atteindre le sommet ?

Puis une lumière a percé à nouveau la noirceur, Heinze a regardé vers elle, s'attendant à voir son fils décédé, mais cette fois-ci la lumière rayonnante venait d’une petite fille avec de longues boucles blondes et des yeux bleus. Elle a dit : « Vous allez sortir d'ici. » Deux de ses trois compagnons la voyaient monter dans la chambre huileuse. Puis elle a disparu. Les hommes, trop étonnés pour parler, étaient confinés dans des ténèbres si épaisses qu'ils pouvaient presque en sentir le poids. Leur émerveillement a été brisé par un bruit de battement à leur droite.

C’était d'autres survivants qui avaient trouvé leur chemin vers d'autres compartiments du navire. « Merci mon Dieu, dit Heinze, nous ne sommes pas seuls ».

Ils ont frappé sur la double épaisseur de la coque avec l'espoir d'attirer l'attention de ceux qui se trouvaient à l'extérieur. Le temps passait, sans réponse en retour. Les bruits furieux des marins se sont transformés en tapotements périodiques alors que la fatigue se mêlait au désespoir. L'obscurité oppressive était difficile à supporter et la respiration des vapeurs de mazout ajoutait à la confusion. Heinze était sûr des bombes, des explosions, des cris, du naufrage du cuirassé insubmersible, tout cela était réel. Mais qu'en était-il de son fils décédé et de la petite fille blonde qui avaient illuminé leur chemin vers la sécurité ?
Étaient-ils réels ou était-ce les hallucinations d'un esprit traumatisé et chimiquement affecté ?

Les pensées de Heinze furent interrompues par un changement dans le tapotement. Cette fois-ci, c'était directement au-dessus d’eux, de l'extérieur ! Bientôt, le sifflement des chalumeaux de coupe étaient entendus. Ils allaient être sauvés. La petite fille blonde avait raison.

Six ans après la guerre, la famille de Heinze célébrait l'anniversaire de leur fille de quatre ans. Ils avaient invité à la fête plusieurs survivants du Von Trippets englouti, avec leurs femmes et leurs enfants. Pendant que les enfants jouaient, les survivants ont vu des photos du navire dans un album de coupures et ont échangé des souvenirs de la guerre.

Après un certain temps, la petite fille est entrée dans la pièce et s'est blottie contre son père en regardant une photo du cuirassé Von Trippets. D'une voix douce, l'enfant de quatre ans a dit : « Je t'ai vu sur le bateau. C'était tellement sombre. Je voulais que tu sois mon père et je savais que tu serais sauvé. » Après avoir dit ça, la petite fille aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus s'est retournée et a couru vers la porte pour rejoindre ses amis.

Heinze et ses compagnons sont restés stupéfaits. Ils l'avaient vue. Elle était l'enfant rayonnante qui leur avait montré par où sortir et qui les avait rassurés en leur disant :
« Tout ira bien. » Quant à Heinze, des frissons de reconnaissance l’ont parcouru au fur et à mesure que ses souvenirs revenaient en lui. Il a mis en contraste le visage de sa fille de quatre ans avec un visage rayonnant dans les entrailles noires d'un navire insubmersible, ils ne faisaient qu'un. Pas un seul, mais deux de ses enfants se sont montrés dans l'obscurité du navire condamné. Le premier ange, son fils décédé pointant du doigt la voie de l'évasion, et le second, son enfant à naître, sa future fille assurant non seulement leur sauvetage, mais également l’assurant qu’il serait en vie pour devenir son père.

Cette histoire fait partie d'un récit beaucoup plus vaste, situé dans le Musée de la guerre de Londres et elle indique que des hommes de bien existaient des deux côtés de cette terrible guerre. Heinze avait pensé qu'il avait perdu son fils quand il est mort mais a découvert que ce n'était pas vrai. Son fils vivait encore, était conscient des périls auxquels son père faisait face et l'avait guidé en toute sécurité, avec ses compagnons de bord à travers une zone critique du navire. À ce moment-là, il les a remis à sa soeur qui n’était pas encore née. Leurs actions ont été coordonnées, délibérées et ont sauvé leur père et ses équipiers. Cette expérience démontre absolument l'interdépendance de la pré-mortalité, de la mortalité et de la post-mortalité. Ces mondes sont liés, coordonnés entre eux, bien que la plupart du temps, nous ne le voyions pas.

Les êtres angéliques protecteurs

Dans les récits précédents, les protecteurs étaient décédés ou devaient devenir des membres de la famille. Dans la section suivante, les personnes ont été protégées par des êtres angéliques non identifiés. Dans les études de cas suivants, aucun lien familial ne semble avoir été détecté.

Dans le premier récit, un jeune enfant et sa mère ont été gravement blessés dans un accident d'automobile. La mère rapporte :

« Alors que nous circulions en voiture, une grosse berline a traversé l'intersection et nous a frappé de plein fouet. Nous avons été emmenés d'urgence à l'hôpital où, après des efforts considérables, ils ont été en mesure de nous stabiliser tous les deux. Pendant le premier week-end suivant notre retour à la maison, je me reposais dans ma chambre quand j'ai senti que quelqu'un se trouvait dans la chambre de ma fille de trois ans. Lors de notre accident, elle avait été projetée contre le pare-brise et souffrait de graves blessures à la tête.

« Je me suis péniblement mise dans une position assise, j'ai lentement glissé mes jambes par-dessus le bord du lit, et j'ai réussi à me mettre en position debout. Je me dirigeais vers la porte de la chambre de ma fille aussi vite que mes blessures me permettaient de m’approcher de la porte. Soudain, une voix a dit : 'Holly, retourne te coucher !' J'ai répondu : 'Mais il y a quelqu'un dans la chambre de mon enfant, je dois aller la voir'. La voix répéta, mais en des paroles lentes et délibérées : 'Holly, va te coucher. Tout va bien'.

« J'y suis retournée à contrecoeur, je me suis couchée sur le dos en pleurant, alors que des pensées effrayantes me traversaient l'esprit. 'Avait-elle des ennuis ? Etait-elle mourante ? Est-ce que la présence que j'ai senti dans sa chambre est là pour l'emmener ?' Puis j'ai senti un sentiment de paix céleste qui émanait de la chambre de ma fille et j'ai entendu une voix disant : 'Il y a trois anges avec elle et ils sont là pour la bénir, pour l'aider, pour qu'elle guérisse, pas pour la prendre'.

« Je voulais vraiment être avec elle. J'ai pensé que si j'entrais dans sa chambre, je ne ferais que perturber la bénédiction d'une manière ou d'une autre. Alors je suis restée dans mon lit et j'ai prié.

« Dès que je me suis réveillé le lendemain matin, je me suis précipitée dans la chambre de ma fille (autant que mes douleurs le permettaient) et j’ai jeté un coup d'oeil. Elle était éveillée, assise sur son lit, jouant tranquillement. Quand elle m'a vu, elle a dit : 'Maman, maman ! Il y avait trois anges dans ma chambre hier soir. Mais ne t’inquiètes pas ! Ils étaient juste là pour me bénir !' »

Il aurait été très intéressant de savoir ce que les trois anges ont fait et comment la petite fille a été guérie.

Dans l’histoire suivante, deux enfants juifs, Jakob et David B. ont été protégés par des anges pendant l'occupation nazie de leur petit village polonais.

La mère des garçons a fait un rêve dans lequel un ange lui a dit d'envoyer ses fils à la maison d'un bûcheron qu'elle connaissait et qui vivait dans la forêt. Elle a donné au bûcheron une importante somme d'argent pour s'occuper de ses fils. Mais au fur et à mesure que les jours passaient, le bûcheron est devenu de plus en plus inquiet que quelqu'un puisse le dénoncer et dire qu’il hébergeait des juifs. Il craignait que lui et sa famille soient arrêtés et éventuellement exécutés. Alors il a dit aux garçons qu'ils devaient partir. Sa femme a eu pitié des deux petits garçons et leur a donné un paquet contenant une miche de pain et du fromage.

Elle leur a dit de ne pas rentrer à la maison tant que les Allemands étaient là car ils les tueraient. Elle a suggéré de trouver un endroit pour se cacher dans la forêt. Pendant les cinq jours suivants, les garçons ont erré dans la forêt en consommant toute leur nourriture. Au fur et à mesure que la faim les tenaillait, le plus jeune des deux garçons a commencé à vouloir rentrer à la maison. Connaissant le danger, son grand frère a refusé.

Tard un jour, ils ont vu de loin une grande maison de campagne entourée de vastes pelouses. Derrière la maison, il y avait une petite grange dans laquelle le frère aîné pensait qu'ils pourraient trouver des oeufs et du lait. Ils ont attendu jusqu'à la nuit tombée et se sont faufilés dans la grange. Jakob ne voulait pas prendre le risque d'aller à la maison parce que le fermier pourrait les remettre aux nazis. Dans la grange, la nourriture était rare. Ils ont trouvé quelques petites pommes de terre, mais ils avaient tellement faim qu’elles leur ont semblé délicieuses. Puis ils ont creusé un trou dans le foin et sont tombés dans un profond sommeil.

Quand Jakob s'est réveillé, le soleil brillait. Ils avaient trop dormi. Il a réveillé son petit frère et dit : « Allez ! Il faut qu'on retourne dans la forêt avant que quelqu'un nous voie ». « Je te vois déjà ! », a dit quelqu'un. Jakob s’est levé d’un bond, son coeur battait la chamade. Une adolescente se tenait à côté d’eux, avec un seau de lait à la main. « Je suis désolé » a commencé à dire Jakob. La jeune fille a souri agréablement : « Tu es juif n'est-ce pas ? » Je le suis, dit Jakob, mais mon frère ne l'est pas. Il s'est alors rendu compte à quel point cela semblait stupide ! »

« Je voulais dire mon ami, pas mon frère ! » Le sourire de la jeune fille était encore plus grand. « Tout va bien. Tu es en sécurité avec moi. » Elle a tendu la main pour l'aider à sortir du foin, mais Jakob n'était toujours pas sûr qu'il puisse lui faire confiance. « Je pense que vous devriez prendre un petit-déjeuner, » dit la jeune fille. « Petit déjeuner ? » Le petit David était tout à fait réveillé en entendant ces belles paroles ! « Oui, le petit-déjeuner.
Voyons voir, ça vous dirait des oeufs et des toasts ? Et bien sûr, un grand verre de lait ? »

« Ça a l'air merveilleux », a dit David. Il a regardé son frère, mais Jakob ne semblait pas très désireux d'accepter l'offre. Elle a dit : « Regarde, je m'appelle Anna et je travaille pour le propriétaire et sa femme ».

Jakob a demandé : « Qui sont les propriétaires ? » Quand elle leur a dit, le sang de Jakob n’a fait qu’un tour. Il était le propriétaire de la banque en ville. Sa femme et lui détestaient les juifs presque autant que les nazis. Quand elle a vu l'air effrayé sur son visage, elle a dit : « Ne t’inquiète pas ! Mon maître sera absent pour deux heures encore. D'ici là, vous aurez eu votre petit-déjeuner et vous reprendrez votre chemin. Tout ira bien, je vous le promets. Après tout, vous êtes des enfants très chanceux d'avoir autant d’anges pour vous protéger ».

Jakob la regardait fixement. « Qu'est-ce que tu veux dire ? » La jeune fille a ri, puis elle a remarqué que son expression n'avait pas changé. « Hier soir, les propriétaires ont été dérangés pendant leur souper. La femme pensait avoir entendu un bruit qui venait de la grange, parfois les renards entrent. Elle a fait sortir son mari pour voir s’il y avait un problème. Une minute après, il était de retour, le visage blanc comme un linge ». Elle a demandé : « Qu'est-ce que c'était ? » « J'ai vu des anges ! », répondit-il. « Un groupe d'entre eux, debout, épaule contre épaule, autour de la grange. Et chacun d'eux tenait une épée de feu. Sa femme pensait que son mari était ivre et lui a fait promettre d’aller à l'église aujourd'hui et c'est là qu'ils sont en ce moment même. Mais il n'était pas ivre hier soir ». « Comment ça ? » demanda Jakob. Le visage d'Anna est devenu très sérieux. « Il y avait vraiment des anges autour de la grange. Je les ai vu moi-même, et je n'avais pas bu du tout. Quand j'ai entendu ce qu'il disait à sa femme, j'ai regardé par la fenêtre de la cuisine”. « Des anges avec des épées de feu ? » demanda Jakob. Ça lui paraissait fou.

Anna hocha la tête. « Eh bien, je n'ai pas vu les épées. Et je n'ai pas vu les anges. Pas vraiment. Mais quand j'ai regardé par la fenêtre, je pensais que la grange était en feu. Je veux dire qu’il y avait une telle lumière autour de la grange, que c'était tout ce que je pouvais voir. Quand j'ai regardé à nouveau par la fenêtre quelques temps après, je n'ai vu que la grange ». Anna leur a donné l'adresse d'un de ses cousins qui vivait dans la ville voisine et qui les aiderait à trouver un endroit sûr où rester.

Ils n'ont jamais revu leurs parents, mais grâce à la protection divine des anges, les deux frères ont survécu à la guerre.

La façon dont les anges gardiens se manifestent, leur présence varie énormément. Ils peuvent se révéler à travers une voix, en personne, ou en tant qu'êtres glorieux et lumineux avec des épées.

Ces deux garçons ont reçu la protection dont ils avaient besoin, une visite spectaculaire d’anges. Debout, épaule contre épaule, avec des épées de feu dégainées, pendant que les deux frères dormaient profondément, complètement inconscients de ce phénomène extraordinaire. Évidemment, ces deux jeunes garçons avaient une mission importante à accomplir pour que leur vie soit préservée.

Près de 100 ans plus tôt, un garçon de cinq ans, Samuel R. a été sauvé d'une mort certaine par un ange.

En Écosse, dans les années 1800, Samuel, un garçon de cinq ans, est tombé dans le puits du village. Ses camarades de jeu, effrayés, ont couru jusqu'à la maison la plus proche pour obtenir de l'aide. Plusieurs hommes et femmes se sont précipités pour le sauver, craignant que le garçon ne soit déjà mort. Lorsqu'ils sont arrivés, ils ont été étonnés de voir que Samuel était intact, trempé et assis sur l’herbe, non loin du puits. « Un bonhomme blanc est venu et m'a sorti du puits », leur dit le garçon. Le puits était beaucoup trop profond pour que Samuel puisse en sortir seul. Le « bonhomme blanc » était un ange. Ce personnage s'est occupé de Samuel et lui a dit qu’il vivrait tous les jours que Dieu lui avait attribués.

Myrna M. a été tirée de son sommeil par un bel esprit qui lui a dit de prier. Elle a fait ce qui lui a été demandé et a continué à prier sincèrement pendant plus d’une heure. Un sentiment de tranquillité s'est emparé d’elle et elle s'est rendormie.

Quelques heures plus tard, elle a été tirée de son sommeil une fois de plus, par un appel téléphonique surprenant qui l'a informée qu'au moment même où elle priait, Tammy, sa fille de neuf ans, qui était partie chez ses grands-parents, a été prise au piège dans leur maison en flammes.

Le pompier qui a secouru la jeune fille a dit qu'il avait trouvé la chambre de l'enfant complètement dévorée par les flammes, à l'exception du coin dans lequel Tammy s'était accroupie. Debout au-dessus de la jeune fille, le pompier a dit qu’il y avait « un être impressionnant, tout blanc et argenté », qui s'est retiré à son approche et a semblé remettre le sauvetage de la petite fille à ses compétences professionnelles de pompier.

Plus tard, après avoir passé un certain temps à respirer à l’aide d'un masque à oxygène, Tammy a confirmé les perceptions du pompier, de l'être « génial, argenté et blanc ». « Il était mon ange sauveteur », dit-elle simplement. « Et il m'a protégé du feu jusqu'à l'arrivée du grand pompier. »

La volonté de la mère de faire ce qu'un être angélique lui a dit a démontré sa foi, et sa foi a aidé à sauver sa fille. Même si nous ne savons pas si l'être qui est apparu à la mère et l'être qui a sauvé sa fille étaient une seule et même personne, l'important c'est que Myrna a obéi à l'instruction de prier, et un miracle s'est produit.

Phyllis avait cinq ans lorsqu'elle a été sauvée d'une mort tragique par un ange. Elle raconte :

« J'étais occupée à jouer avec mon ami quand ma mère m'a appelé pour que je rentre à la maison. J'ai couru dans la rue sans remarquer un camion qui venait très vite. En essayant de m'arrêter, je suis tombée juste devant le camion. Un ange en robe blanche m'a éloigné du camion juste à temps. Il m'a dit que ce n'était pas encore mon heure. »

Dans le récit suivant, les observateurs occasionnels et les deux enfants impliqués ont pu voir qui les a sauvés. S'il n'est pas inhabituel pour les jeunes enfants de voir des êtres angéliques, il est plus surprenant pour les adultes de voir de tels êtres :

Deux soeurs âgées de huit et quatre ans sont tombées dans une rivière. Alors que la mère, prise d’hystérie criait que ses filles ne savaient pas nager, un homme qui pêchait dans un bateau non loin de là s'est immédiatement mis en route pour tenter de les sauver. Bien que l’homme fût déterminé à faire tout son possible, il a estimé qu'il n'aurait pas le temps d’atteindre les petites filles avant qu'elles ne se noient. Il craignait vraiment que ses efforts soient vains. Mais lorsqu'il s'est approché d'eux, il a trouvé les petites filles flottant calmement, comme si elles étaient « soutenues d'une manière ou d'une autre par en dessous ».

Les hommes et les femmes qui ont regardé le sauvetage de la rive ont déclaré qu'ils avaient vu une belle personne en blanc qui soutenait les filles jusqu'à ce que le pêcheur parvienne à côté d’elles. Les filles elles-mêmes ont dit qu'un ange les avait empêchées de couler sous l'eau.

La plupart des gens attribueraient ce sauvetage à l'homme dans le bateau, mais lui-même et tous les gens sur la rive savaient qu'il n'avait joué qu'un petit rôle.

En résumé

On se demande toujours pourquoi certains enfants sont sauvés par l'intervention divine alors que d'autres meurent. Je n'ai pas de réponse à cette question, mais je crois qu'il y a sans aucun doute une raison. J'ai une fille handicapée mentale, un neveu qui souffre d'une grave paralysie cérébrale, un gendre décédé du sida, et un père et un beau-père qui ont été tués dans un accident de voiture.

J'ai demandé « pourquoi » plusieurs fois. Je crois sincèrement qu'il y a un grand dessein que je ne comprends pas maintenant, mais que je comprendrai un jour.

Entre-temps, il y a plusieurs choses dont je suis certain. La première est que la mort n'est pas notre ennemi. Deuxièmement, la mort ne détruit pas nos relations interpersonnelles. Troisièmement, la mort n'est qu'une porte d'entrée pour notre maison céleste.
Quatrièmement, quand nous passerons le portail de la mort, nous aurons une grande réunion avec tous nos parents défunts et amis. Et cinquièmement, nous ne devrions jamais rechercher la mort, mais nous devons travailler activement à l'achèvement de notre mission sur terre jusqu'à ce qu'il soit temps pour nous de rentrer à la maison.

D'après les comptes rendus précédents, il est évident que la connexion entre le ciel et la terre commence bien avant notre naissance et se poursuit longtemps après la mort. Tout au long de ce processus, un ordre céleste prévaut et il y a un plan éternel qui remplace le plan personnel des individus dans le ciel ou sur la terre.

Lorsqu'une crise se produit sur terre, des êtres peuvent être envoyés du ciel pour intervenir si la crise peut avoir un impact négatif sur le plan éternel.

Que ces êtres soient des membres de la famille décédés ou non, des enfants à naître, ou qui n'ont aucun lien connu, ces êtres protecteurs sont certainement des anges gardiens.


CHAPITRE 15 — Indications qu’un enfant va naître

Alors que nous entrons dans le nouveau millénaire, les maladies qui ont décimé le monde ont été pratiquement éliminées. Nous vivons dans une époque de merveilles médicales dans laquelle de nouveaux traitements et remèdes sont découverts chaque jour. Nous avons certainement beaucoup de raisons de remercier les médecins et les scientifiques médicaux. Mais la médecine n'est pas une science exacte et ne peut pas tout arranger.

Ce chapitre n'a pas pour but de remettre en question ou d'écarter l'expertise des médecins, bien qu'il démontre que la médecine n'a pas toutes les réponses. Certains parents se sont fait dire par une voix du ciel, par des visions, d'autres encore par l'enfant à naître lui-même que leur bébé était normal malgré un diagnostic médical défavorable.

Un couple apparemment infertile qui voulait désespérément fonder une famille a été informé par un parfait inconnu qu'ils auraient au moins trois enfants.

Jusqu'à ce dimanche particulier, Sue n'avait jamais rencontré Alice, une survivante de mort imminente qui a failli mourir et qui est revenue à la vie sur la terre avec des dons spirituels inhabituels. En visitant l'église de Sue, Alice a jeté un coup d'oeil en haut de la salle, pour voir trois enfants planer au-dessus d'un couple assis quelques bancs devant elle. Il était clair pour Alice que ces âmes désiraient rejoindre ce couple. Sue raconte :

« Bien avant de me marier, je voulais être une mère. Une des choses qui m'a attiré vers Bill, mon mari était son fort désir d'avoir une famille. Nous avons cru que les enfants allaient suivre naturellement une fois que nous serions mariés, mais ça n’a pas été le cas.

« Les médecins nous ont assuré qu'il n'y avait pas de problème. Cependant nous ne pouvions pas concevoir. Bill et moi venons tous les deux de familles nombreuses et heureuses et nous ne pouvions pas imaginer un mariage sans enfants. Nous avons essayé beaucoup de médecins, y compris les spécialistes de la fertilisation, mais rien n'a marché. Après des années d'efforts, nos espoirs d'avoir des enfants s'estompaient. Nous nous sentions très déprimés. Nous avons décidé d'aller à l'église avec une double prière dans le coeur : Si je ne pouvais pas porter d'enfants, pourrions-nous être réconfortés en sachant pourquoi ? Et était-ce le moment pour qu'on envisage d'adopter ?

« Pendant que nous priions, une étrangère s'est approchée et s'est présentée à nous. Puis elle a dit : 'Notre Père céleste m'a permis de voir vos trois enfants !' Choqués, nous avons demandé presque à l'unisson : 'Qu'est-ce que vous avez dit ?' 'Notre Père céleste m'a permis de voir votre fille et vos deux fils. Ils sont tout à fait conscients de votre désir de les avoir, et ils seront à vous en temps voulu'. Sa tranquille certitude nous a fait pleurer, c’était la réponse à nos prières. Merci, merci ! nous sommes-nous exclamés, lui serrant chaleureusement la main.

« Alice est retournée chez elle, car elle ne résidait pas dans le même état que nous. Nous avons maintenu des contacts téléphoniques occasionnels pendant plusieurs mois. Puis vint ce jour joyeux où j'ai appelé Alice pour lui annoncer que j'étais enceinte. Alice n'a pas pu venir à la naissance de nos bébés, alors je lui ai envoyé des photos des enfants au fur et à mesure qu'ils grandissaient. Alice a reconnu chacun d'entre eux comme les enfants qu'elle avait vu se regrouper autour de nous ce jour-là.

« Avoir des enfants n'a pas été chose facile pour moi. J’ai souffert d'un large éventail de problèmes médicaux qui ont rendu chaque grossesse extrêmement difficile et de plus en plus compliquée. Mon premier enfant était une fille et plus tard j’ai eu un garçon. Mes grossesses ont eu de graves conséquences sur ma santé et les médecins se sont montrés de plus en plus préoccupés par mes problèmes de santé et même pour ma survie, si je devais de nouveau être enceinte. Mais j'étais résolue, sachant sans l'ombre d'un doute qu'un deuxième fils désirait rejoindre notre famille, j'ai conçu un troisième enfant contre tout avis médical.

« Cette grossesse était extrêmement difficile mais je l'ai endurée en sachant qu'un fils attendait. Enfin, et à notre grande surprise, j'ai donné naissance à une belle blonde aux yeux bleus. Bill et moi avons été ravis d'avoir une deuxième fille, mais nous étions tous les deux certains qu'Alice avait dit qu'elle avait vu deux garçons et une fille planer autour de nous. Aurions-nous pu mal comprendre ? Quoi qu'il en soit, Bill et moi avons eu l'impression que ce bébé était en quelque sorte un cadeau spécial de Dieu.

« J'ai appelé Alice avec la grande nouvelle que nous avions une deuxième petite fille. Pendant que nous parlions, j'ai demandé : 'Alice, quand vous nous avez dit que vous avez vu trois enfants regroupés avec nous, quels étaient leurs genres ?'

« 'J'ai vu deux garçons et une fille', a-t-elle confirmé. 'Alice, nous avons maintenant deux filles et un garçon. Qu'est-ce que ça veut dire ?' Alice a dit : 'Je ne sais pas vraiment, mais laisse-moi demander au Seigneur. Je vous tiendrai au courant'.

« Plus tard dans la journée, Alice a rappelé avec une réponse remarquable. Elle a dit : 'Sue, votre fille qui vient de naître est en effet un cadeau très spécial. Elle était destinée à être l'enfant de votre soeur, mais elle vous est maintenant donnée. Cet enfant sait qu'elle est bénie d'être née dans votre famille aimante et dévouée. Elle est venue de plein gré et avec gratitude à toi et Bill. Elle vous montrera toujours de l'amour et de l'appréciation. Votre fils à naître attend toujours son tour pour rejoindre votre famille. Vous l’aurez et peu importe ce que les autres vous diront, il arrivera sain et sauf'.

« Pendant qu'Alice était en train de parler, j'étais submergée d'émotions et j'étais incapable de parler. J'ai pensé en moi-même : Alice aurait-elle pu savoir ? Quand j’ai repris mon contrôle, j'ai dit : 'Alice, ma soeur s'est suicidée'.

« Notre dernière petite était une belle blonde aux yeux bleus. Il faut que vous sachiez que ni mon mari, ni moi, ni nos enfants ne sont blonds aux yeux bleus… Enfin, j'ai fini par concevoir et donner naissance à Tommy, malgré les avertissements de mes médecins sur les handicaps permanents pour moi et mon enfant, y compris une forte probabilité que je meure.

« Certains de mes médecins ont cessé de s’occuper de mon cas parce que j'ai refusé de suivre leurs conseils médicaux.

« J’étais découragée. Je savais sans aucun doute que j'avais un deuxième fils qui attendait de naître et si je devais descendre dans l'ombre de la mort pour le mettre au monde, je le ferais. Et je l'ai fait. Avec la naissance de Tommy, je savais que notre famille était complète et j'ai laissé mon médecin, soulagé, me lier les trompes. »

Les médecins ont prédit de graves complications dans toutes les grossesses de Sue et ils avaient raison. Mais la science médicale ne pouvait pas prédire l'issue finale de chacune des grossesses de Sue. Lorsque le Divin est aux commandes, les hommes, même très expérimentés, doivent s’effacer. Sue avait l'assurance céleste qu'elle aurait ces enfants, que les bébés naîtraient en bonne santé malgré l'inconfort, la douleur et l'incapacité pendant la majeure partie des neuf mois pour toutes les grossesses.

Il est également intéressant de noter qu'un enfant qui devait naître de sa soeur se retrouverait dans la famille de Sue. Sue devait n'avoir que trois enfants. La vision d'Alice confirmait ceci. Mais lorsque sa soeur s'est suicidée, Sue a hérité d'un quatrième enfant qui ressemblait à la mère qu'elle était censée avoir à l'origine. Cela soulève des questions intrigantes quant à l’influence du corps spirituel sur l'évolution et l'apparence du corps physique.

Parfois, l'assurance du ciel peut aider les parents à prendre les bonnes décisions pour garantir à l'enfant le droit de naître.

Avant sa naissance, Shawn M. est apparu à son futur père pour lui annoncer son nom et qu'il viendrait bientôt. Cette connaissance a aidé la mère de Shawn à s'occuper de quelques décisions importantes qu'elle devrait bientôt prendre. Elle raconte :

« Pendant plusieurs jours, j'avais eu de violents maux de tête et de la nausée, et je suis allée chez mon médecin pour un diagnostic. Les tests ont révélé que j'avais une tumeur au cerveau de la taille d'une noix. J'ai été immédiatement transférée au centre régional de cancérologie où ils ont engagé des procédures très agressives pour traiter la tumeur, avec une chimiothérapie et de nombreux rayons X. Presque tout ce qu'ils ont fait était extrêmement toxique mais on m'a dit que je mourrais sans ces traitements. Je n’avais jamais eu d’enfants, car après treize fausses couches, j'avais été informée que mes années de procréation étaient terminées.

« Le jour où je devais subir mon opération au cerveau, des amis et des parents de toute la ville et du pays se sont joints à moi pour prier, peu importe où ils vivaient, ils ont tous synchronisé leurs montres pour qu'ils puissent prier en même temps.

« Avant mon opération, mon chirurgien a demandé une radiographie pour l'aider à localiser précisément la tumeur cérébrale, y compris tous les vaisseaux sanguins majeurs, et le radiologue a injecté du colorant radioactif et pris une radiographie qui montrait la grosse tumeur laide et tous les vaisseaux sanguins associés. Alors qu'ils se préparaient à me conduire dans la salle d'opération, mon chirurgien a décidé qu'il avait besoin d'une dernière radiographie. La radiographie a été prise et la technicienne a eu un regard absolument stupéfait lorsqu'elle a apporté le film au chirurgien.

« La tumeur avait complètement disparu ! Les vaisseaux sanguins et les segments du cerveau étaient visibles, mais la tumeur avait disparu. De manière totalement inexpliquée, la tumeur avait tout simplement disparu. Le chirurgien a été stupéfait !
D'autres experts ont été recrutés et d'autres radiographies ont été faites. La tumeur était complètement partie. Mon médecin a dit que c'était un mystère médical, mais je savais que c'était un miracle.

« Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Juste avant l'intervention prévue, pour une raison que je ne comprends pas encore, j'ai insisté pour faire un test de grossesse. Après tout ce que j'avais traversé, ils ont dû penser que je perdais l’esprit, où que je faisais de l’humour ! À la surprise de tous, le test s’est révélé positif. J'étais enceinte de deux semaines, et pendant ces deux semaines, j'avais reçu des quantités massives de radiations et de produits chimiques toxiques pour combattre la tumeur. Les médecins étaient absolument sûrs que le foetus que je portais avait été sévèrement endommagé et ils m'ont envoyé chez un spécialiste.

« Le spécialiste a commencé par déclarer : 'Si les tests confirment les problèmes sérieux avec votre foetus, nous devrons procéder à l'avortement. Même avant de faire ces tests, je sais ce que je vais trouver, le foetus sera endommagé ; il ne peut pas être intact avec tous les traitements toxiques que vous avez subi, les quantités massives de produits chimiques, de radiations et de rayons X que vous avez reçus. Le foetus sera grossièrement déformé et son cerveau touché. Même s'il devait survivre à la naissance, il ne vivra pas longtemps'.

« Quelle façon d'être au chevet du malade ! Et tout le temps où il était là, il n'a jamais parlé de mon bébé comme d'une personne, seulement comme d'une chose, d'un foetus. Si, pour une raison inconnue et totalement inattendue, le foetus survit, il serait tellement endommagé que ni vous ni votre mari ne pourriez en prendre soin, vous devriez le placer dans une institution dont les dépenses seraient prohibitives et injustes pour vous, votre mari ou la société.

« Mais pendant qu'il parlait, je me souvenais du rêve de mon mari. Je savais que ce bébé n'était pas un 'il' ! C'était un petit garçon nommé Shawn qui s'est présenté à son père, qui a déclaré son nom et a annoncé qu'il voulait venir à nous. Le docteur a interrompu mes pensées en me remettant des papiers à signer autorisant l'avortement. Un peu étourdie, je secouai lentement la tête et lui dit d'un ton incertain : 'Non'. Il a insisté : 'Si vous ne signez pas, je ne vais pas faire les tests'. Son attitude a réveillé mon instinct maternel. Je me suis levée, le regardant fixement dans les yeux et j’ai dit fermement : 'Je ne signerai pas de papier pour que vous avortiez mon enfant. Et à cause de votre arrogance, je refuse de payer pour cette session dégradante et manipulatrice'. Je suis sortie en sachant que le bébé que je portais, mon Shawn irait bien.

« Le jour où Shawn devait venir au monde, mon médecin a pris des dispositions pour que je sois amenée dans la plus grande salle d'accouchement de l'hôpital, en prévision d'un bébé gravement endommagé. Un personnel spécialisé a été mobilisé ainsi qu’une impressionnante gamme de machines sophistiquées.

« À la grande surprise de tout le personnel médical présent, et contrairement à tous les pronostics médicaux, j'ai accouché d'un petit garçon normal et en bonne santé. J'avais toujours su que Shawn irait bien et maintenant les experts médicaux le savaient aussi.

« Il existe une échelle, l'APGAR, que de nombreux hôpitaux utilisent pour évaluer l'état des nouveau-nés. L'échelle va de 1 à 10, la dixième étant parfait. Dans cet hôpital, les bébés en bonne santé sont rarement classés au-dessus de 8. Shawn était à 9 ! Si j'avais écouté les médecins plutôt que son esprit, Shawn aurait été avorté et alors, quel terrible gâchis ! »

Il est vrai que les désirs de certains parents sont en contradiction avec les réalités médicales, mais dans ce cas comme d'autres exposés dans ce chapitre, l’assurance que tout va bien vient d'un pouvoir supérieur. Shawn était apparu à son père pour l'assurer que, malgré toutes les fausses couches de sa femme, il serait père. Cette expérience a démontré que l'interruption de la grossesse n'était pas nécessaire.

En 1909, Jane A. attendait son septième enfant. Elle avait déjà six fils et espérait et priait que cet enfant soit une fille. Elle était une excellente couturière et avait fait de jolies petites robes au cours des années qu'elle n'avait jamais pu utiliser. Elle rêvait d'enseigner à ses filles à coudre, à cuisiner, à les habiller de jolies robes, à coiffer leurs cheveux. Une petite fille serait un répit délicieux à ses fils rugueux et intrépides. Quand son bébé s'est avéré être une fille, elle était en extase. Mais sa joie a été brisée quand le bébé n’a vécu seulement que quelques heures.

Elle était anéantie par le chagrin. Allongée dans son lit, des larmes coulant sur ses joues, elle s'endormit profondément.

Elle fit un rêve des plus réels, comme elle n’en avait jamais fait auparavant. Elle se voyait peigner les cheveux d’une petite fille, et debout derrière cette petite fille, une autre petite la regardait, en attendant de se faire brosser les cheveux. La fille qu’elle coiffait, avait des cheveux couleur paille et des yeux d'un bleu profond. Elles bavardaient tout en brossant et en tressant ses cheveux. Puis elle se vit brosser et tresser les cheveux de la petite fille aux cheveux bruns et aux yeux bruns. C'était l'expérience la plus incroyable que Jane ait jamais fait. Elle était à la fois une observatrice et une participante active dans son rêve. Mais ce qui était incroyable, c’était qu'elle savait que ces deux petites filles étaient à elle.
Elle avait peut-être perdu son bébé, mais ce rêve lui a donné l'assurance qu'elle aurait encore deux filles et qu'elles vivraient.

Plusieurs années plus tard, elle a donné naissance à une petite fille aux yeux bleus et aux cheveux dorés, suivie deux ans plus tard par une belle petite fille brune aux yeux bruns.
Un certain nombre d'années plus tard, alors qu'elle brossait les cheveux de la fille aux cheveux blonds avec sa petite soeur, debout derrière elle, le souvenir de son rêve lui est revenu en mémoire.

La femme de cette histoire était ma grand’mère et la petite fille blonde allait devenir ma mère. J'ai entendu cette histoire pour la première fois en visitant ma tante, Verona C. qui avait quatre-vingt-trois ans à l'époque et qui était la petite fille aux cheveux bruns dans l’histoire. J'avais discuté de mon intérêt pour les expériences de mort imminente lorsque ma tante m'a dit : « Harold, je crois que je dois te raconter quelque chose que ta grand-mère a partagé avec moi », et j'ai sorti son journal et lu l'expérience. Un peu plus tard, elle a dit : « Harold, maintenant que je t’ai parlé de l'expérience de ma mère, je me sens poussée à partager une belle expérience que j'ai eue après avoir perdu un bébé à cause de l'incompatibilité du rhésus sanguin. »

Quand les parents perdent un enfant à cause de ce problème, ils craignent souvent d'avoir des enfants supplémentaires, car il y a une probabilité que le même problème puisse affecter le nouveau bébé. Cette incohérence entre le sang d'une femme enceinte et celle des futurs bébés peut mener à une maladie hémolytique du nouveau-né.

Il existe actuellement un traitement pour ce problème, mais dans le passé, la maladie hémolytique était une maladie courante, cause d’enfants mort-nés ou de décès peu après la naissance de bébés nés avec ce problème.

Après avoir donné naissance à trois garçons en bonne santé, la fille de Véronna nouvellement née est morte. Elle a appris que c'était parce qu'elle était Rh négatif et que son bébé était Rh positif. Elle avait tant voulu une fille, mais dans les années 1950, il n'y avait pas de remède médical pour ce problème. Elle rapporte :

« Quand mon bébé est né, je savais que je venais d'avoir une petite fille et j'étais si heureuse parce que j'avais déjà trois fils. Mais les médecins ne voulaient pas me parler de mon bébé. Quand j'ai insisté pour qu'on me permette de voir ma fille, ils l'ont amenée, mais l'ont retenue pour que je puisse rapidement voir que c'était bien une fille, puis ils sont très vite sortis de la chambre. À mon insu, j'étais Rh négatif et mon bébé étant Rh positif, a été sérieusement affecté. Elle n'a vécu que dix-neuf heures. À l'époque, au début des années 1950, on n’encourageait pas les mères à voir, et encore moins à tenir, des bébés morts. Donc, tout ce à quoi j'ai eu droit, c'est un très bref aperçu de ma petite fille.

« J'étais en deuil et dans une profonde tristesse. Mon mari a été d'un grand soutien, mais son travail l'a emmené en dehors de la ville pour des périodes prolongées. Près d'un mois après la mort de Kathy, j'étais allongée sur mon lit à la maison en essayant de lire quand quelque chose a attiré mon attention et j'ai levé les yeux. J'ai vu une infirmière tenant un bébé.

« L'infirmière a demandé : 'Voulez-vous la tenir ?' J'ai immédiatement dit oui et elle m'a tendu le bébé. J'ai ressenti un grand élan d'amour émanant de l'enfant que je tenais. Je savais sans aucun doute que ce bébé n'était pas Kathy, mais une petite fille que j'allais avoir un jour. Elle était belle, et je savais qu'elle irait bien. Puis la scène a changé et je me suis retrouvée dans une pièce en train de bavarder avec un certain nombre de femmes.
Comme nous étions ensemble, une jeune femme d'environ seize ans est venue dans la pièce et s'est tenue près de moi.

« J’ai passé mon bras autour d'elle et j’ai dit à ceux qui étaient dans la pièce : 'Je voudrais que vous rencontriez ma fille'. Dès que le mot fille est sorti de ma bouche, la scène a pris fin. J'étais complètement réveillée quand cela est arrivé. Ce n'était pas un rêve. Pour la première fois depuis la mort de Kathy, j'avais des raisons de me réjouir.

« Cinq ans plus tard, j'ai donné naissance à une belle petite fille en bonne santé qu'on a appelé Linda. Seize ans après la naissance de Linda, j'étais à une réunion avec un certain nombre de femmes lorsque ma fille est entrée dans la pièce. J'ai mis mon bras autour d'elle et j'ai dit : 'J'aimerais que vous rencontriez ma fille'. En prononçant ces paroles, je me suis soudain souvenue de la vision que j'avais eue plus de vingt et un ans auparavant.
C'est alors que j'ai réalisé que j'avais eu le privilège de voir le bébé que je n'avais pas encore eu et d'avoir l'assurance qu'elle vivrait et deviendrait une jeune femme charmante. »

L’expérience de Verona est spéciale en ce sens qu'elle a été réconfortée en voyant sa future fille à deux stades de développement, en tant que nourrisson puis en tant qu'adolescente.

Dans la situation suivante, une jeune femme venait de donner naissance à son premier enfant et a eu le coeur brisé lorsque son médecin a découvert que sa fille avait un grave problème cardiaque.

Le médecin a rendu visite aux deux parents et leur a dit : « Ce type de problème médical est génétique, et tout autre enfant que vous pourriez avoir aurait une très forte probabilité d'avoir le même dysfonctionnement. Je vous conseille fortement de ne plus avoir d'enfants. Les enfants atteints de ce type d'incapacité exigent beaucoup d'attention et, au fur et à mesure qu'ils grandissent, ses exigences en matière de temps et d'énergie ne feront qu'augmenter. Il ne serait pas approprié pour vous ou votre mari de risquer d'avoir un autre enfant avec le même handicap. »

La mère rapporte :

« Cette nouvelle a été dévastatrice pour nous. Je voulais avoir plus d'enfants mais j'étais maintenant angoissée.

« Un soir, juste avant de m'endormir, j’ai vu, en une fraction de seconde, un bébé. Il se tenait assis bien droit, souriant, et m’est apparu très robuste et sain. Notre fille handicapée est assez mince en comparaison. J'ai été remplie d'un esprit de paix alors que je priais à propos de cette vision très brève et j'ai été informée que le bébé était en effet le mien et serait en bonne santé.

« Notre deuxième fille est née neuf mois et deux jours après cet aperçu spécial. Elle était en effet née en bonne santé, et se porte bien.

« Quatorze mois plus tard, j'ai fait un rêve dans lequel je faisais mes achats dans un grand magasin. J'ai vu une étagère avec de beaux vêtements. J'étais avec ma soeur et elle m'a montré une robe de grossesse la plus délicate et la plus précieuse que j'aie jamais vu. Je la tenais entre mes mains en l'admirant. Une deuxième femme est arrivée et a dit : 'Si cela ne vous intéresse pas, j'aimerais acheter cette blouse'. Ma soeur a ensuite ajouté : 'Tu n’as pas vu le dessin sur le dos'. Elle m'a ensuite montré une scène délicatement brodée d'une fille et d'un garçon qui s'embrassaient. Je me suis réveillée de ce rêve avec une forte impression qu'il y avait encore un autre enfant qui devait venir dans notre famille, et dès maintenant ! Son temps était proche, mais le choix m’appartenait. Encore une fois nous avons été bénis avec une belle petite fille pleine de santé.

« Plus tard j'ai fait un autre rêve dans lequel je rendais visite à mon obstétricien. Son infirmière m'a informé que 'le médecin aurait du temps pour moi'. À mon réveil, j'ai pensé que c'était un rêve curieux. Je n'étais pas enceinte à l'époque et je n'avais pas l'intention d'avoir un autre enfant. Cependant, quelques mois plus tard, ma petite fille m’a annoncé qu'elle aurait bientôt un petit frère. Le souvenir de la blouse avec les deux petits fiancés m’est revenu en mémoire. J'ai immédiatement appelé mon obstétricien pour un rendez-vous. L'infirmière m'a informé que mon médecin prenait sa retraite quelques semaines avant l'accouchement et qu'il ne pourrait pas prendre soin de moi. Cela m'a rendu encore plus perplexe au sujet de mon rêve. Deux semaines plus tard, j'ai rappelé l'infirmière et je lui ai demandé si elle pouvait me recommander un nouvel obstétricien. Elle m’a dit d’attendre puis elle est revenue une minute plus tard pour me dire que le docteur avait décidé de faire une exception : 'Il aura du temps pour vous'. Lors de notre première visite, il m'a dit que mon bébé serait probablement le dernier qu’il mettrait au monde. »

D'un point de vue médical, les risques étaient élevés que tous les bébés de cette femme aient de sérieux problèmes médicaux. Mais les rêves de la maman l'ont informée que ce ne serait pas le cas. Tous les enfants qu’elle a eus après le premier étaient parfaitement sains.

Dans certaines situations, les problèmes qui empêchent les bébés de vivre à terme n'ont pas de cause médicale identifiable. Tel était le cas avec Cathy. Au moment où elle a été interviewée, elle avait fait de nombreuses fausses couches, mais elle continuait à essayer à cause de son grand désir d’avoir d’autres enfants. Elle raconte :

« J'ai toujours voulu avoir beaucoup d'enfants. Quand je me suis mariée, je tombais facilement enceinte, mais chaque fois, je perdais l'enfant à cause d'une fausse couche.
Malgré mon désir et le sentiment qu'on m'en avait assigné davantage, j'ai réussi à ne porter qu'une petite fille à terme. Au cours d’une énième grossesse, les mêmes complications sont revenues. Je me suis précipitée chez mon gynécologue et j'ai commencé à faire une fausse couche dans la salle d'attente. J'avais pris des pilules de fertilité pour réaliser cette grossesse et maintenant j’étais paniquée avec le pressentiment que je perdais la dernière occasion d'avoir un autre bébé. Je suis devenu si contrariée que j'ai dû effrayer les autres femmes dans la salle d'attente. Une infirmière m'a emmené dans la salle d'examen où je me suis battue pour garder mon bébé. Malgré tout ce que je pouvais faire, je sentais son petit corps glisser. J'ai vu une infirmière prendre le bébé et le placer dans un petit plateau. Ignorant ma douleur, j'ai insisté pour qu'elle me montre le plateau. C'était un petit garçon. J'avais un autre fils, mais je n'avais pas réussi à lui donner sa chance de venir sur terre, de rejoindre notre famille. Je sanglotais maintenant de façon incontrôlable. Le médecin a été incapable d'arrêter mon hémorragie, alors ils m'ont emmené à l'hôpital.

« Pendant quelques instants, on m’a laissé dans la salle d'opération, mais je n'étais pas seule. J'ai entendu une voix masculine dire : 'Maman, c'est bon'. J'ai tourné la tête pour voir qui parlait, mais je n’ai vu personne. Cependant je savais que c'était l'esprit d'un jeune homme et je pouvais sentir qu'il était debout à côté de moi. Malgré sa présence, j'avais le coeur brisé. J'avais échoué une fois de plus dans ce qui était probablement ma dernière chance d'avoir un bébé. Je m'étais accroché au petit bassin avec le corps de mon fils jusqu'à l'hôpital. Même maintenant j'ai refusé de les laisser le prendre. Ils devaient littéralement arracher mes doigts du bassin pour pouvoir me soigner.

« Je me suis réveillée dans la salle de réveil. Quand je me suis souvenue de ce qui s'était passé, j'ai pleuré de nouveau. C'est alors que j'ai entendu la même voix : 'Ça va, maman. Je suis ici !' Je ne pouvais pas le voir mais je pouvais sentir sa présence. Il a poursuivi : 'Tout va bien, maman. Je reviendrai'. Puis il est parti. Je ne voulais pas qu'il parte. Je le voulais tellement, et je le voulais sans attendre !

« Rassurée que mon fils reviendrait, j'ai retrouvé confiance dans ma capacité à concevoir. J'ai réussi à plusieurs reprises à tomber enceinte, seulement à chaque fois, c’était pour souffrir encore de fausses couches. Après ma dernière fausse couche, le médecin m'a informé que mon corps était ménauposé et que j'étais maintenant trop âgée pour avoir d’autres enfants. J'étais profondément meurtrie. C'était fini et j'avais échoué.

« Mon mari, un homme sage et aimant m'a dit que pendant que le docteur m’annonçait que mes grossesses étaient terminées, il avait eu une expérience spirituelle dans laquelle il avait été informé que j'aurais les enfants qui m'attendaient. Il n'a pas dit un enfant mais des enfants. On lui a dit qu'ils étaient allés chez notre Père céleste et ont demandé à venir à moi, en insistant : 'C'est la mère que nous voulons. Peu importe les problèmes que nous devrons affronter, elle est celle que nous voulons !'

« À peu près au même moment, notre fille de trois ans, à qui nous n'avions rien dit à propos de ce qui précède, a commencé à prier pour une petite soeur. Je ne l'ai pas dissuadée, mais je craignais d’endommager sa foi si ses prières devaient rester sans réponse. Elle répétait souvent que nous allions avoir une petite soeur. En raison des problèmes de santé qui ont contribué à mon incapacité à porter un bébé à terme, je devais faire attention à maintenir un régime strict. Puis, une nuit, une voix est venue à moi : 'Ces enfants doivent venir sur terre maintenant. Si vous n'agissez pas ensemble, vous perdrez votre chance de les avoir et ils devront aller voir quelqu'un d'autre'. Cela m'a effrayé pour que je surveille mon régime avec un soin extrême. Plus tard, je suis allé chez mon médecin pour un examen médical et mon état l'intriguait grandement. Il était si perplexe qu'il m'a envoyé à plusieurs spécialistes, et ils ont également été étonnés. À la surprise de tous, mon corps ménopausé s'était inversé et de plus, j'étais enceinte, mais les médecins pouvaient entendre trois battements de coeur distincts !

« Je savais que l'un d'eux était le petit garçon qui m'avait parlé lorsque j’ai fait mon hémorragie à l'hôpital, et qu’il y avait aussi la petite fille pour qui ma fille priait. Je n'avais aucune idée qui était le troisième enfant, mais je l'accepterais volontiers.

« À quatre mois et demi, j'ai fait une fausse couche sur l'un des triplés. Pour des raisons inconnues de la science médicale, son petit corps s’est détaché des deux autres et a glissé. Si la fausse-couche était survenue comme précédemment et parce qu'il était le plus éloigné, cet enfant aurait délogé les deux autres et j'aurais perdu les trois. Je sens qu'il s'est vaillamment offert de partir pour que les deux autres puissent survivre. Je suis impressionnée qu'il sera encore à moi, mais à travers l'adoption plutôt que la naissance.
Je sens de plus en plus qu'il est quelque part, attendant que nous le trouvions et l'adoptions.

« Les deux jumeaux sont nés sans complications. Ils se ressemblent beaucoup. Pendant la grossesse, nous avons connu leur sexe et choisi leur nom. Mais avant la naissance, ces enfants déterminés qui se sont battus si fort pour venir nous ont renseigné sur leur nom véritable.

« Un jour où je me sentais un peu faible, mon fils de trois ans, est venu me voir, a mis ses petits bras autour de mon cou et m’a dit : 'Tout va bien, maman'. J'ai reconnu cette voix, c'était la même que j’ai entendu sur mon lit d'hôpital cinq ans plus tôt, la même voix aimante, réconfortante et rassurante. »

Le fort désir de Cathy d’avoir des enfants lui a causé de la frustration, de l'angoisse et de la déception alors qu'elle continuait de faire des fausses couches à maintes reprises. Mais elle n'a jamais abandonné. En même temps, des esprits célestes demandaient à venir vers elle. Si cela devait se produire, il devait y avoir des changements majeurs dans son organisme, des changements « contre nature »… Mais un miracle s'est produit, son corps a changé et le cours naturel des choses a été inversé. Un deuxième miracle s'est produit quand elle a perdu l'un des triplés mais pas les deux autres. Elle sent fortement qu'elle n'a pas vraiment perdu cet enfant, mais qu’elle deviendra sa mère par l'adoption.

Il n'est pas rare que les femmes enceintes soient très préoccupées par l’état de santé de l’enfant qu'elles portent. Dans l’exemple qui suit, les esprits des enfants à naître communiquent avec leurs mères pour leur assurer que leurs corps se développent correctement.

Gail était dans son quatrième mois de grossesse et avait de sérieux désaccords avec sa soeur. Elle était très inquiète que le stress qu'elle éprouvait puisse avoir un impact sur son bébé. Elle rapporte :

« J'étais très préoccupée par le fait que ma négativité et mes pensées malsaines pouvaient affecter le bébé que je portais. J'ai essayé de me détendre en m'allongeant sur le sol du salon et en laissant de côté mes sentiments négatifs. Après environ cinq minutes, le bébé a commencé à communiquer avec moi. Ce n’était pas des paroles mais des pensées. Les mots que je vais utiliser pour exprimer ce qui a été dit entre nous sont les miens.

« Le bébé m'a dit de ne pas m'inquiéter, qu'il était une forte lumière vive. 'Oui, m’a-t-il informé, il y a des parties fragiles à ma lumière, qui me rend sensible et vulnérable mais le noyau central de mon être est fort !'

« Je lui ai posé plusieurs questions qui me troublaient. Il m'a dit qu'il avait une forte relation à moi et que mon mari lui apprendrait à vivre dans ce monde. Il a également dit qu'à ce moment il pouvait voir toute sa vie d’avant, mais qu'il n'y avait pas d’importance jusqu'à ce qu'il ait réellement vécu sur la terre. En d'autres termes, il n'y avait aucun intérêt à parler des événements futurs parce qu'ils ne sont significatifs que lorsqu'ils sont vécus. Une dernière chose qu'il a dit était que notre prochain enfant serait une petite fille (quel choc pour moi d'entendre parler d'un prochain enfant !) aurait un lien encore plus fort avec mon mari. »

Être préoccupé par le fait que ses émotions pourraient affecter son fils à naître, Gail a fait un effort conscient pour soulager son stress. C'est pendant cette période de relaxation et de contemplation que son fils à naître a pu communiquer avec elle. Il l’a rassurée, lui faisant comprendre qu'il allait bien, et qu'il avait une soeur qui attendait de naître. Ce qui est particulièrement intéressant à propos de l'expérience de Gail est le fait que son fils à naître était conscient des perspectives de sa vie mortelle.

Dans le récit suivant, l'expérience de Ruth avec son fils à naître lui a fait savoir que les inquiétudes qu’elle ressentait au sujet de la santé de son fils étaient totalement infondées.
En outre, elle était ravie et étonnée de découvrir à quel point son fils était impliqué dans la vie de tous ceux qui l'avaient précédé sur terre. Elle raconte :

« J'ai fait un rêve qui était si vif et émouvant, qu'au réveil je savais que j’aurais un fils et je savais quel nom nous devions lui donner. Dans mon rêve, je marchais dans la rue principale de ma ville rurale du Mississipi. Je portais un bébé nouveau-né. La ville est apparue comme elle est en réalité, sauf que des camionnettes anciennes bordaient la rue, et de nombreux vieux fermiers ont rempli le trottoir sur toute sa longueur.

« Alors que je regardais ces anciens, blancs et noirs, ils étaient tous habillés de salopettes et de vêtements de travail, je me suis aperçue qu'ils s'étaient rassemblés pour accueillir mon fils dans cette vie. Ils avaient tous travaillé côte à côte avec mon père et son père, tous deux décédés depuis longtemps, et ils s'intéressaient sincèrement à cet enfant.

« J'ai été touchée et honorée par toute cette attention. J'avais nommé mon fils Julian, le nom de mon père, un homme qui a engendré trois filles mais pas de fils. Sans échanger un mot, j'ai remis le bébé au premier homme. Il a ensuite remis mon fils à l'homme suivant, et ainsi de suite jusqu’au dernier homme.

« L'image frappante de ce rêve est celle de mains noueuses, usées par le travail qui se tendent vers cet enfant, le tenant tendrement, presque révérencieusement, le berçant silencieusement, puis le faisant passer à la prochaine série de mains fortes et brunes.
C'était comme si les anciens d’une tribu s'étaient rassemblés pour initier un nouveau membre. L'atmosphère était celle d'une intronisation calme et chaleureuse. Je me suis réveillée avec un profond sentiment de calme et d'assurance. Sans aucun doute, je savais que j’aurais un fils et qu'il sera appelé Julien.

« Après ce rêve, je n'ai plus jamais souffert des inquiétudes et des angoisses d'avoir un travail sûr et un enfant en bonne santé. Mais plus important encore, je savais que mon fils était un noble fils de Dieu et qu’il a un lien direct avec ceux qui l'ont précédé. »

L'expérience de Ruth avec son fils l'a aidé à réaliser que chaque personne fait partie d'un grand héritage. Ceux qui sont passés avant sur la terre sont préoccupés par ceux qui les suivent, et cette préoccupation ne se limite pas à leurs propres descendants. Il y a une famille plus nombreuse, la famille de Dieu, et tous ces hommes âgés qui accompagnaient le père et le grand-père de Ruth font partie de cette famille plus nombreuse.

En résumé

Pourquoi les problèmes médicaux de certaines personnes sont-ils résolus alors que d'autres ne le sont pas ? Est-ce la foi et le désir de l'enfant à naître ou de ses parents ou l'expertise médicale des médecins traitants de l'enfant ? Dans certains cas, il est possible que l'une ou l'autre de ces raisons soit un facteur déterminant. Mais la vraie réponse à cette question obsédante semble se situer au paradis. Certains enfants semblent être guéris parce qu'ils ont une mission importante à accomplir sur terre. La mission des autres n'est pas ici sur terre, alors ils meurent d’une façon prématurée à nos yeux, mais sans doute qu’une mission importante les attend dans l’au-delà. Pour d'autres, leur mission sur la terre est de vivre avec des adversités graves de toutes sortes, comme présenté dans les chapitres précédents.

Bien que la médecine moderne ait fait des progrès remarquables, elle a des limites. Même dans les situations où il semble qu'il n'y a pas d'espoir pour la survie d'un nourrisson, ou qu’il aura peu ou pas de qualité de vie, certains de ces enfants survivent et sont parfaitement normaux.

Avant que quiconque, médecin, spécialiste, ou parent, renonce à une grossesse, il semblerait sage de consulter le Médecin ultime afin de connaître sa volonté en la matière.


CHAPITRE 16 — Visites d'enfants à naître à leurs futurs parents

Comme vous pouvez le voir, de nombreuses visites de notre maison céleste sont racontées dans ces pages. Quelques visites sont pour consoler les endeuillés, certaines pour rassurer les parents que les enfants seront normaux malgré ce que les experts médicaux pourraient dire, et certaines pour protéger et soutenir pendant les périodes de grand stress et d'adversité.

Dans ce chapitre, les enfants à naître visitent leurs futurs parents pour les préparer à leur arrivée. Différents messages sont donnés aux parents, tels que ce qu'ils doivent préparer pour l'arrivée d'un esprit ou pour changer leur vie afin qu'ils puissent naître. Parfois, l'apparition d'enfants à naître sert de confirmation aux parents qu'ils auront encore des enfants. Et dans certains cas, la visite est destinée à donner aux femmes l'assurance que malgré une grossesse compliquée ou difficile, tout ira bien et que le bébé fera bientôt son apparition.

Dans le premier récit, le message à une mère était que son bébé était prêt à venir mais avant qu'elle vienne, sa mère avait besoin de faire des changements majeurs dans sa vie. Elle raconte :

« En novembre 1997, j'ai commencé à prendre conscience d'une petite présence spirituelle autour de moi. Au début, la conscience était faible, puis elle est devenue si visible que je l'ai sentie sur mon épaule droite. Pendant un moment, sa présence semblait s'être dissipée.

« Après la fin de l'année, l'esprit réapparut, cette fois planant devant ma hanche gauche. C'est à ce moment-là que j'ai acquis le don de visualiser mon bébé. Elle avait l'air d'avoir six mois, des yeux bleu foncé et des cheveux bruns foncés, une petite fille pleine de vie.
J'ai essayé d'avoir un dialogue avec elle de temps en temps. Elle semblait communiquer que je devais me dépêcher, qu'elle ne pouvait pas attendre plus longtemps, mais que je devais guérir mes blessures psychologiques et émotionnelles pour qu'elle puisse avoir une maison sûre dans laquelle elle pourrait habiter. Pendant que je continuais à différer la conception, la présence a progressivement diminué jusqu'à ce que ce soit seulement un point, toujours en train de planer mais elle ne communiquait plus. Une semaine après sa disparition, j'ai découvert que j'étais enceinte. »

Evidemment, cette femme a fait ce qui était nécessaire, et cet esprit a pu venir sur terre au moment fixé.

Dans l’histoire suivante, Renée S. a rencontré sa fille dans un rêve inhabituel et très réel. Elle rapporte :

« Mon mari et moi n'essayions pas d'avoir un bébé, mais si cela arrivait, ça aurait été une bonne surprise pour nous. Pendant environ un an avant la naissance de ma fille, j'ai commencé à rêver d’elle. Cela a commencé avec un rêve qui semblait durer toute la nuit. Dans mon rêve, je parlais à une petite fille. Nous passions un bon moment à nous promener et à discuter de tout. Quand je me suis réveillée je me suis souvenue de tous les détails, contrairement à d'autres rêves. Toute la journée suivante, je me sentais enveloppée d’un sentiment d'euphorie.

« Au cours de l'année qui a suivi, j'ai fait un rêve comme celui-ci au moins une fois par mois. Pendant un moment, je ne connaissais pas le nom de cette petite fille ni si elle était l'enfant qui deviendrais ma fille. Je lui ai finalement demandé si elle était ma fille et elle m'a répondu : 'Oui'.

« Je lui ai demandé quand j'allais la rencontrer et elle m'a dit : 'Bientôt'. Je me souviens lui avoir demandé son nom. Je ne me rappelle pas exactement quel était le premier nom, sauf un M, et c'est ainsi que nos noms préférés – Megan, Melissa et Mikayla – ont tous commencé avec un M. Je me souviens que le deuxième nom était Carole.

« L'été suivant, j’ai eu un surcroît de travail intense et je travaillais de très longues heures.
Alors que le coup dur était passé, je discutais avec la fille aînée de ma copine, Rachael, qui avait à l'époque, cinq ans. Tout à coup, elle m'a dit : 'Renée, tu es enceinte' et elle était très excitée, mais je ne l'ai pas prise au sérieux. J'avais travaillé dur pendant de longues semaines et j'étais complètement épuisée. Étant absorbée par mon travail, je n'avais pas remarqué que mes rêves avec la petite fille s'étaient arrêtés. Effectivement, une semaine ou deux plus tard, mon médecin a confirmé que j'étais enceinte ! Au moment où Rachael m'a dit que j'étais enceinte, je l’étais depuis cinq semaines.».

Les enfants semblent souvent plus réceptifs aux problèmes spirituels que les adultes. Dans ce cas, l'esprit à naître a permis à Rachael, âgée de cinq ans, de savoir qu'une petite fille arrivait et Rachael a partagé cette information avec Renée. Apparemment ses rêves vivants lui ont été donnés pour lui faire connaître sa fille à naître et l'ont préparée pour le message de Rachael.

Des histoires comme celle-ci ne sont pas limitées à une culture spécifique. Dans le cas suivant, une femme Navajo a partagé son expérience avec sa fille à naître :

« C'était un matin d'automne frais. Comme je me suis agenouillée pour faire ma prière, quelque chose de merveilleux est arrivée. J'ai senti quelqu'un derrière moi, alors je me suis retournée et je me suis retrouvée debout au fond d'une grande salle. À cet endroit il y avait une lumière, et dans cette lumière, je pouvais entendre des voix et des pas légers. Ils venaient vers moi. L'une était une jeune femme et elle était belle, ses cheveux tombant sur ses épaules. Elle a marché avec un jeune homme. Ils se tenaient la main pendant qu'ils parlaient joyeusement. Ils se sont arrêtés près de moi, ils se sont étreints. Puis elle lui a dit qu'il était temps qu'elle parte, qu'elle le verrait bientôt. Ils se sont tenus la main jusqu'à ce qu'ils soient hors de portée.

« Alors qu'elle marchait vers moi, sa silhouette commença à s'estomper mais je pouvais encore la sentir à mes côtés comme une légère brise douce. Je savais à ce moment-là que j'allais donner naissance à cette belle jeune fille. J'ai alors tourné la tête et je me suis à nouveau agenouillée.

« Elle est née neuf mois plus tard. Notre fille a la même apparence et elle a le même merveilleux sourire, quand je l'ai vue pour la première fois traverser cette lumière. »

Cette expérience a permis à cette femme de voir l'amour que les êtres de l'existence prémortelle entretiennent les uns pour les autres, et que ces deux-là ne voulaient pas être séparés, comme en témoigne le contact prolongé de leurs mains. Mais tous deux savaient que c'était le moment de la naissance de la jeune femme et que leur séparation ne durerait pas longtemps.

Dans le cas suivant, Natalie O. s'occupait de son père mourant. Le regarder mourir lentement était difficile, à la fois physiquement et émotionnellement. Natalie était déprimée, triste et complètement épuisée. Après une journée déprimante, elle est allée dans sa chambre et est tombée sur son lit. Elle commençait à s'endormir quand elle a senti quelqu'un dans sa chambre. Surprise, elle a ouvert les yeux et s’est redressée. Elle rapporte :

« J'ai regardé et j'ai vu une petite fille debout devant la porte de ma chambre. Elle avait une main sur la poignée de la porte. Elle semblait avoir environ trois ans. Son petit corps brillait, et elle avait les cheveux blonds et de grands yeux bleus. Elle irradiait une grande paix et tant d'amour que cela m’a laissée détendue et paisible. Puis elle a disparu.

« Le lendemain, mon père est mort. Le jour de son enterrement, pendant que je me coiffais, j'ai entendu une voix dire : 'Ne sois pas triste quand tu vas saluer les gens aujourd'hui parce que tu es enceinte !' Je me suis dit : 'C'est fou ! Je ne suis pas enceinte !'

« Deux mois plus tard, j'ai fait un test de grossesse. J'étais enceinte ! Sept mois plus tard, j'ai donné naissance à une belle petite fille que j'ai nommée Derynn. Un jour, quelques années après sa naissance, Derynn est entrée dans ma chambre. Quand j'ai levé les yeux, j'ai été choquée. Il y avait à la porte de ma chambre l'image exacte de la petite fille que j'avais vue à la mort de mon père. C'est alors que j'ai réalisé que c'était Derynn qui était venue me réconforter à l'un des moments les plus tristes de ma vie. Une chose supplémentaire que je dois ajouter est que quand Derynn est née, elle avait l'image de mon père sur son petit visage. Mon mari et ma mère l'ont vu aussi. »

Natalie a perdu son père mais a découvert qu'elle gagnait une nouvelle vie. Bien qu'un bébé ne puisse pas remplacer une autre personne, cette expérience a donné à Natalie l'assurance que la vie est éternelle et que ceux qui sont au ciel étaient près d'elle.

Rare est la femme enceinte qui ne s’est pas interrogée sur le bébé qu'elle porte. Va-t-il survivre ? Sera-t-il normal ? À qui mon bébé va ressembler ?

À certaines occasions, les interrogations de la mère ont reçu une réponse, quand son enfant à naître lui apparaît et parle avec elle, comme dans le récit suivant :

« Quand j'étais enceinte de mon deuxième enfant, je consacrais quinze minutes par jour à un exercice de relaxation. Cela comprenait une musique douce, une partie de relaxation, puis simplement penser à mon bébé pendant quelques instants. J'étais très curieuse de savoir qui était à l'intérieur de moi. Une nuit, ma future fille m’est apparue dans un rêve très vivant. Elle semblait avoir environ quinze mois et ressemblait plutôt à mon mari. Elle m'a dit : 'Maman, je veux juste que tu saches que je suis une fille, et je suis en bonne santé, alors ne t'inquiète pas'. Je me suis réveillée et je l’ai dit aussitôt à mon mari. Nous étions tous les deux ravis. Elle est né le onze février et semble agir comme son père. »

Dans l’histoire suivante, un enfant à naître a fait une demande à sa mère, Rosa A., laquelle l’a interprétée erronément.
« Je m'étais allongée sur mon lit et je lisais quand j'ai entendu frapper à la porte de ma chambre. J'ai crié : 'Qui est-ce ?' Et j’ai entendu ce que je supposais être la voix d'Alice, ma fille de cinq ans, qui a dit : 'Maman, c'est moi. Puis-je entrer ?' J'ai répondu 'Oui' et j'ai attendu que la porte s’ouvre et qu’Alice entre. Comme la porte ne s’ouvrait pas, j'ai crié : 'Alice ! J'ai dit que tu peux entrer'. Toujours pas de réponse. À nouveau, mais un peu plus fort, j’ai répété : 'Alice, entre !' mais la porte ne s’est pas ouverte. Un peu exaspérée, je suis sortie du lit et j’ai ouvert la porte, mais il n'y avait personne.

« Je pouvais entendre les voix des filles venant du sous-sol, alors j'ai appelé Alice du haut des escaliers. Quand elle est venue, je lui ai demandé pourquoi elle avait frappé à ma porte et ce qu’elle voulait. Elle a répondu qu'elle n’avait pas frappé à ma porte, et qu’elle et sa soeur (qui a sept ans de plus qu'Alice) avaient joué dans le sous-sol depuis le souper. Je lui ai demandé plusieurs fois, allant même jusqu'à la soudoyer avec une barre de chocolat (son péché mignon) si elle me disait la vérité. Je pensais qu'elle avait peur de parler car les enfants avaient l'ordre de ne pas me déranger quand j’étais au lit. Cet incident m’a empêché de dormir, et Alice n’a rien changé de ce qu'elle avait dit.

« Environ deux ou trois semaines après cet incident, j'ai découvert que j'étais enceinte. Quelque part vers mon deuxième mois, mon mari a commencé à me dire que nous aurions un garçon. Cela a créé un peu de stress pour moi puisque je voulais une autre fille.

« Deux semaines avant d’accoucher, mes amies au travail m'ont fait une surprise. Tous les cadeaux de bébé que j'ai reçus étaient pour un garçon, chaussures de baseball bleues et une casquette, un combishort avec un camion de pompier et un petit garçon à l'avant, sans oublier un t-shirt bleu avec le nom Jeffery bien en vue sur la poitrine. Bien sûr Jeffery est né, et la seule personne qui a été surprise, c’était moi.

« Aujourd'hui Alice a dix-huit ans et Jeffery en a douze. Ce qui est curieux et intéressant est que leurs voix sont si semblables que tout le monde les confond. Et cette confusion a commencé bien avant la naissance de Jeffery quand il s’est tenu à la porte et m’a dit : 'Maman, c’est moi, puis-je entrer ?' J’ai réalisé plus tard que c’était une demande de ce fils à naître et à concevoir. »

Alors que la grande majorité des visites d’enfant à naître sont destinées aux futures mères, des pères ont aussi été visités. Alors que sa femme a vu leur quatrième enfant avant sa naissance, Will S. a rapporté avoir vu leur troisième :

« Un après-midi, alors que je suis entré en hâte dans la maison, j'ai vu, du coin de l'oeil, un enfant assis sur le canapé dans le salon. Mais quand je suis arrivé dans ma chambre, j'ai été surpris de découvrir que mes deux enfants étaient dans la pièce. Je me suis retourné et j'ai regardé le canapé. Personne n'était là, mais je savais sans l'ombre d'un doute que j'avais vu un enfant sur ce canapé. Quelques jours plus tard, j'ai découvert que ma femme était enceinte.

« Il y a un écart de temps significatif entre notre deuxième et troisième enfant parce que ma femme avait fait deux fausses-couches. À l'époque où j’ai vu un enfant sur le canapé, nous voulions que ma femme tombe enceinte parce que tous les deux avions ressenti qu'il y avait d’autres esprits qui attendaient de rejoindre notre famille. Nous avions plaidé avec le Seigneur pour que ma femme puisse concevoir et nous avions aussi encouragé nos enfants à prier pour un petit frère ou une petite soeur.

« Un jour notre fille disait ses prières et quand ma femme lui a rappelé de demander un autre bébé, elle a répondit sérieusement : 'Je ne prierai plus pour ça. Tu es déjà enceinte !'
Cette déclaration a surpris ma femme, et elle s’est demandé si sa fille avait vu juste. Le lendemain, elle est allée chez son médecin et, bien sûr, elle était enceinte ! »

Dans le cas suivant, des informations très spécifiques ont été données à Missy H. concernant la naissance et la carrière de sa petite-fille à naître. Elle raconte :

« Deux semaines avant la naissance de ma petite-fille, elle m'est apparue dans un rêve. Elle semblait avoir une vingtaine d'années. Elle était habillée d’une longue robe noire avec un collier de perles blanc. Elle m'a annoncé qu'elle allait naître bientôt, tard le lundi. Elle a dit qu'elle serait aussi intelligente que son père, mais contrairement à lui (son père est médecin), elle travaillerait avec les mots. Après ça, elle a disparu. »

Missy a immédiatement appelé sa belle-fille et lui a raconté son rêve. Sa belle-fille lui a dit : « Maman, ton rêve est intéressant mais il n’est pas vrai. Mon médecin m'a dit que le bébé naîtra tôt dans la journée, Alors ton rêve ne peut pas être vrai ». Missy poursuit :

« Eh bien, l'information que m'a donnée ma petite-fille à naître était juste. Elle est née quand elle m'a dit qu'elle le serait. Alors qu'elle s'est transformée en femme, elle ressemble de plus en plus à la jeune femme que j'ai vue. Elle est maintenant à l'université, avec une spécialisation en étude des religions. Ces études qui pourraient bien avec le temps la mener à sa déclaration : 'Je vais travailler avec les mots'.

Apparemment, il y a un moment optimal pour les esprits à venir sur terre. Quand ce moment approche et que les parents ne sont pas bien préparés à leur arrivée, les esprits peuvent demander et obtenir la permission de visiter leurs futurs parents, pour les motiver et les encourager à faire les préparatifs appropriés.

C'est arrivé à Jannette, qui avait une trentaine d'années et pensait que les sept enfants qu'elle avait mis au monde étaient suffisants. Elle raconte :

« Ayant donné naissance à sept enfants âgés de six à dix-huit ans, je n'avais pas l'intention d'en avoir d'autres.

« Puis un jour, je suis entrée dans la cuisine, et j’ai été surprise de voir un enfant d'environ trois enfants debout là dans une robe blanche. Mes enfants plus âgés n’étaient pas à la maison et je savais que mes plus jeunes enfants jouaient dans l'arrière-cour. De plus, je n'ai pas l'habitude d'habiller mes enfants avec des robes blanches. J'ai demandé avec hésitation : 'Qui es-tu ?' L'enfant a répondu par télépathie : 'De toute façon, tu ne peux pas m'avoir à quarante-deux ans'. Ma réponse instantanée et un peu abrupte a été : 'u as raison à propos de ça !' L'enfant avait l'air abattu mais continuait de me regarder comme si j'étais sa mère. J'ai pensé : 'D'accord, j'ai la foi que je peux avoir un autre enfant. Je peux le faire même à mon âge si c’est la volonté de Dieu'.

« Finalement, j'ai dit à l'enfant : 'Je ne voulais pas tomber enceinte encore, mais tu viendras si tout le monde là-haut pense que je suis censée t’avoir'. Voilà comment je me suis retrouvée avec des jumeaux à l'âge de trente-huit ans. Aujourd'hui, je réalise que l'enfant que j'ai vu dans ma cuisine était la plus jeune des jumeaux. »

Wilma était également dans la trentaine et était sûre que son corps un peu vieillissant et des problèmes de santé avaient mis fin à ses années de procréation.

Ces conditions lui ont permis, à elle et à son mari, de se détendre et d'apprécier la liberté d’action qui accompagnait l'indépendance grandissante de leurs enfants. Pourtant elle ressentait qu'elle pourrait avoir d’autres enfants mais elle était aussi très préoccupée d'avoir des enfants dans la fin de la trentaine. Ce fut pendant qu'elle avait ces sentiments très ambivalents que l’expérience suivante a eu lieu. Elle raconte :

« Au moment de mon expérience j'avais trente-six ans. Nous avions eu deux enfants et mon mari et moi étions sérieusement en train de débattre pour savoir si nous devions en avoir plus. Une préoccupation majeure était que je pourrais être trop âgée pour gérer tous le stress associé à la grossesse, plus m'occuper de deux enfants actifs. L’autre considération concernait la perte de liberté qu'un nouveau bébé entraînerait. Mon plus jeune était à l'âge où nous n'étions plus complètement dépendants, et nous n'étions plus obligés de manger à minuit, l’épisode des couches était terminé, de même que faire ses dents ou de faire marcher un bébé difficile. Avions-nous vraiment envie de refaire tout cela à nouveau ? En outre, j'étais préoccupée par la probabilité accrue de malformations congénitales liées à une grossesse tardive.

« Un jour, je pensais à tous les aspects négatifs associés au fait d'avoir d'autres enfants quand j'ai rencontré une amie chère que je n'avais pas vu depuis des années. Elle était un peu plus âgée que moi et elle avait un tout nouveau bébé. Au fur et à mesure que nous parlions, je la voyais qui regardais affectueusement son fils. Il était beau et en bonne santé. Deux semaines plus tard, j'ai rencontré une amie du lycée qui avait trois ans de plus que moi. Elle aussi portait un petit bébé ravissant. Je ne pense pas que ces rencontres soient arrivées par hasard. Je m’interrogeais sur la capacité des mères plus âgées d'avoir des bébés forts, en bonne santé et normaux, lorsque j'ai rencontré ces deux amies. J'ai vu tout d’abord que les mères plus âgées que moi étaient heureuses, appréciaient la maternité et la géraient très bien. Cela m'a semblé être un message pour moi.

« Néanmoins, j'ai continué à méditer et à débattre de la question de savoir si je devrais prendre la responsabilité impressionnante de la maternité pour la troisième fois. Un soir, alors que j’étais allongée dans mon lit, j'ai vu une petite fille debout à côté de moi. Ce n'était pas ma fille Lorie de quatre ans, parce que cette petite était plus grande qu’elle, ses cheveux étaient plus longs, et elle avait des franges et des boucles de chaque côté de son visage. Elle portait un pyjama rose. Elle ressemblait un peu à ma Lorie, mais je savais sans aucun doute qu'elle était une autre. Nos yeux se sont croisés et nous nous sommes reconnues instantanément. Je connaissais cet enfant, et il y avait un amour joyeux partagé entre nous. Mon première impulsion a été de la prendre et de l'embrasser. Nous n'avons pas parlé, mais je lui ai demandé par télépathie : « Oh, chérie, aimerais-tu te mettre au lit avec moi ?  ». Oui, a-t-elle a répondu et m'a tendu la main pour que je vienne la chercher. J'ai soulevé les couvertures, je me suis déplacée pour lui faire de la place et je l'ai attrapée. Mais mes bras l'ont traversé ! Il n'y avait rien. Puis elle s'est lentement évanouie.

« Je suis restée là longtemps, pensant à cette expérience et à ce qu'elle représentait et à ce que cela signifiait. La petite fille était belle, très aimante et je savais que je la connaissais. Elle m'a aussi révélé que son nom était Martha.

« Comme le temps a passé, j'ai commencé à réaliser qu'elle pouvait être à moi si je le désirais. Si je devais tomber enceinte, je sais que j'aurais cette petite fille. Elle serait une enfant très aimante, et elle ne me décevrait pas. Tout ce que j'ai à faire est de me décider à l'avoir. »

Malgré tout ce qu'elle a vu, Wilma est toujours aux prises avec des peurs et des inquiétudes liées à une troisième grossesse. Même avec la visite de l'enfant, elle est déchirée à cause des nouvelles libertés qu'elle et son mari vivent et des restrictions qui accompagnent l’arrivée d’un bébé. Pourtant, elle ressent aussi un lien fort avec cet enfant, sentant peut-être qu'elle a pris un engagement important envers cet esprit. Au moment où j'écris ces lignes, Wilma n'a pas encore pris de décision.

Lorsque des personnes sont très proches de la mort et ont des expériences de mort imminente, ce qu'elles voient est si beau qu'elles ne souhaitent souvent pas retourner à la vie. La paix et la sérénité qu'elles ressentent et l'amour inconditionnel sont si merveilleux qu'elles resteraient vraiment au paradis plutôt que de retourner à la mortalité. C'est ce qu'illustre l'histoire suivante. Une femme raconte :

« J'étais avec mon mari et mes deux fils dans notre voiture quand un véhicule venant en sens inverse nous a percuté de plein fouet. Le toit de notre voiture s'est écrasé et ma tête était coincée entre le pare-brise, et le tableau de bord. J'étais inconsciente pour tous les témoins, mais quelque chose de bizarre m'est arrivé. Je me suis retrouvée dans un cercle de lumière. J'ai regardé l'accident, puis dans ma voiture, et je me suis vue prise au piège et inconsciente. J'ai vu plusieurs voitures s'arrêter et une femme a emmené mes enfants jusqu'à sa voiture, puis l'ambulance est arrivée. Une main a touché la mienne et je me suis retournée. Le Christ était là ! Il émanait de lui une aura de paix, de béatitude et de sérénité. Je n'ai jamais voulu le quitter et perdre le sentiment d'amour total et de paix que je ressentais.

« On m'a conduite à un puits et on m'a dit de regarder au fond. Je me suis penchée et il a mis sa main sur mon dos quand j'ai regardé à l'intérieur. Dans le puits se trouvaient trois enfants qui appelaient : 'Maman, maman, on a besoin de toi. S'il te plaît, reviens vers nous'. Il y avait deux garçons et une fille. Les deux garçons étaient beaucoup plus âgés que mes deux fils et je n'avais pas de petite fille. La petite fille m'a regardé et m'a supplié de revenir à la vie. Puis tout à coup j'étais de nouveau dans le cercle de lumière, sa main toujours sur mon épaule, et je pouvais revoir la scène de l'accident. J'ai pleuré parce que je ne voulais plus jamais le quitter, tout en sachant que je devrais le faire, et revenir auprès des miens.

« Soudainement, j'étais de retour dans la voiture. J'ai crié pour mes enfants. Je savais où ils se trouvaient, mais j'ai exigé que mon mari me parle de la dame qui les emmenait à sa voiture parce que je voulais m'assurer que ce que je voyais était réel, et ça l'était.

« Plusieurs années plus tard, j'ai eu un bébé. C'était la petite fille que j'avais vue dans le puits. »

Cette femme a vu sa fille à naître qui, avec ses deux jeunes fils l’ont convaincue de retourner à la vie. Elle les a vus à un âge où les trois seraient à un moment spécifique de leur vie. Ce fut une expérience remarquable, mais tout aussi remarquable est le fait que cette femme qui a rencontré et discuté avec le Christ était juive !

Beaucoup de personnes rêvent de se marier et de fonder une famille. Pour la plupart des gens, ce n'est pas un problème. Le mariage a lieu, les enfants viennent à l'heure, et la vie suit son cours. Mais pour certaines personnes, les rêves de mariage ne se réalisent pas. Pour diverses raisons, les rêves de devenir parents ne se réalisent pas. Pendant qu'ils prient, cherchent des remèdes et pleurent, d’autres reçoivent l'assurance qu'ils finiront par avoir des enfants, et quelques-uns sont même autorisés à voir leurs futurs enfants.

Albert R. était un éleveur de bétail dans le sud-est de l'Utah au début des années 1920.
Albert a eu des expériences remarquables, comme lorsqu’il a vu l’esprit de sa fille à naître.
Lui et sa femme voulaient des enfants, ils s'attendaient à ce qu'ils viennent, et commençaient à se désespérer quand il n’y en a pas eu. Néanmoins, Albert a commencé à construire une maison pour sa femme et leurs enfants qu'il espérait avoir un jour. Il raconte :

« Nous avions planifié notre nouvelle demeure avec beaucoup de soin et d'anticipation, mais que serait une maison vide d’enfants ? Ce sont eux qui en feraient un vrai foyer, avec leurs rires, leur agitation, leurs soucis et la responsabilité que leur venue apporterait. Nous avons prié pour être honorés d'avoir une famille. Mais qui d'autre que Dieu pourrait offrir ce magnifique cadeau ?

« Mon esprit était occupé la plupart du temps avec la maison que je construisais, cette maison qui, si elle se terminait, pourrait être tristement silencieuse faute de bavardage enfantin qui fait d’une maison un foyer. Et il me vint un rêve des plus impressionnants.

« Dans mon rêve, je rentrais chez moi et quand j'ai ouvert la porte d'entrée une petite fille est accourue pour me rencontrer. Je savais qu'elle était la mienne, je l’ai prise dans mes bras et la serrais contre moi. Quel saint moment ! Avec ce trésor, notre joie serait parfaite.
Rempli de joie, je lui ai parlé et j'ai examiné son visage de bébé. Elle était venue du grand monde des esprits, nous confiant sa formation essentielle.

« Le lendemain, en déplaçant un troupeau de bétail vers mon ranch, j'ai réfléchi à mon rêve, ma rêverie a été interrompue quand j'ai vu deux cavaliers qui arrivaient. Ils étaient venus aider à conduire le bétail. L'un d'eux avait une lettre de Lell, mon épouse. Je l'ai ouverte fébrilement, elle apportait des nouvelles fantastiques et merveilleuses ! Je voulais crier ! Nous étions sur le point de devenir parents !

« Quelques années plus tard, alors que je passais la porte d’entrée, je me suis arrêté dans l’émerveillement. Ma petite fille s'approchait fièrement de moi en marchant. Elle était la petite fille que j'avais vue dans mon rêve, et c'était le moment exact où je l'avais vu, mais cette fois elle n'était pas une âme. »

Qui sait pourquoi l'esprit d'un enfant à naître apparaît à l'un des parents et non à l'autre ?
Mais peut-être qu'un parent a besoin de ce genre d’expérience ou est plus réceptif.
Néanmoins, l'expérience est généralement partagée et les deux parents en bénéficient. Dans ce cas, l'esprit à naître est apparu à Albert dans un rêve apparemment pour lui faire savoir que ses prières avaient été exaucées et qu'une fille était en route.

Peter W., le père dans l’histoire suivante, a eu une expérience assez semblable. Sa femme et lui-même avaient déjà quatre enfants quand il a vu leur cinquième enfant. Il rapporte :

« Quand mon épouse Sydney et moi étions fiancés, nous discutions parfois du nombre d’enfants que nous pourrions avoir. Nous nous sommes finalement mariés et nous sommes installés en Californie du Sud.

« Les années ont passé et nous avons eu quatre enfants en bonne santé. Nous n'avons jamais vraiment discuté de l'opportunité d'en avoir plus. Cependant, ma femme avait commencé à prier pour savoir si nous devions avoir plus d'enfants.

« Un lundi soir, nous étions assis en cercle pour notre soirée familiale, chacun se relayait pour présenter une partie de la leçon. Il y avait un espace vide dans le cercle où personne n'était assis. Puis, soudainement, l’espace n’était plus vide. J'ai vu un bébé dans une chaise, entouré d'une douce lueur. L'image est restée là quelques instants, puis s'est estompée lentement.

« Après avoir couché les enfants, j'ai dit à ma femme ce que j'avais vu et nous avons pleuré et remercié notre Père céleste pour cette merveilleuse expérience. Il ne fallut pas longtemps pour qu'Aaron rejoigne notre famille et nous nous sommes réjouis de sa naissance.

« Un jour, quelques années plus tard, notre fils Bruce s'est levé dans une réunion de l’Eglise et a parlé d'un moment spécial qu'il avait vécu une fois en tant que jeune enfant au cours d'une de nos soirées familiales à la maison. Il avait vu un petit bébé dans une chaise, entouré d'une douce lueur. Il ne l'avait jamais mentionné, a-t-il dit, mais voulait exprimer sa gratitude pour l'expérience, car il savait que son frère Aaron était ce bébé qui était censé faire partie de leur famille. »

Cette expérience a été vécue par le père et son fils. Ni l’un ni l’autre ne savait ce que l'autre avait vu jusqu'à ce que, des années plus tard le jeune homme s’est senti poussé à partager son expérience à l'Eglise. Ce type d'expérience où plus d'un individu, indépendamment de l'autre, voit la même chose n'est pas courant.

Parfois, une future mère a un aperçu de l'enfant qu'elle porte. C'est arrivé à Theresa D. Qui raconte :

« Une nuit de 1994, alors que j'étais à moitié endormie, j’ai vu, alors que j’avais les yeux fermés, le visage d'un enfant en bas âge. Au début, il regardait comme s'il était timide, puis il leva lentement les yeux, me regarda, sourit et dit d'une voix douce : 'Maman, je viens !' Ses yeux étaient de la même couleur que les miens et il me ressemblait beaucoup quand j’étais petite.

« J'ai regardé profondément dans ses yeux, si profondément que j'ai pu voir au-delà d'eux. Et ce que j'ai vu était à couper le souffle. Il y avait une lumière blanche brillante et je sentais un amour pur et inconditionnel se déverser en moi. J'ai senti que je regardais l’éternité. »

La vision de Theresa de son fils à naître lui a permis de vivre un amour véritable et inconditionnel.

En résumé

Pourquoi les enfants à naître visitent-ils parfois leurs futurs parents sur terre ? Comme on peut le voir dans les comptes-rendus précédents, les raisons varient considérablement mais, quelles que soient les circonstances, le fait de voir un enfant à naître change considérablement l’attitude des parents. Les raisons des visites identifiées dans ce chapitre peuvent être résumées ci-après :

1. Pour demander la permission de venir aux parents potentiels

2. Pour annoncer qu'ils arrivent

3. Pour introduire l'enfant à naître à ses futurs parents

4. Pour demander aux futurs parents de bien vouloir les avoir

5. Pour encourager les parents à guérir leurs blessures psychologiques / émotionnelles pour que les enfants puissent naître dans un environnement sain

6. Pour convaincre les futures mères gravement blessées de vivre pour qu'elles puissent donner la vie

7. Pour le réconfort des parents potentiels

Indépendamment des sentiments, des préoccupations ou des problèmes qu'ils doivent affronter, une fois que les parents voient l'enfant et ressentent son amour et son enthousiasme, ils sont conquis. Les peurs et les appréhensions disparaissent. Ils savent que la grossesse n'est pas une erreur et que l'enfant ira bien. Pour beaucoup, ils voient l'enfant à un moment donné dans le futur, ce qui leur assure que leur enfant est normal et qu'il survivra.


CHAPITRE 17Visites ludiques à la maison

Dans le chapitre précédent, les jeunes visiteurs célestes avaient des annonces spécifiques, des indications, des objectifs et des instructions à destination de ceux qui sont sur terre.

Les expériences suivantes semblent avoir une qualité plus fantaisiste et ludique. Les parents ont rapporté avoir vu de charmants enfants, pour découvrir par la suite que ces enfants allaient devenir membres de leur famille. Dans d'autres cas, de très jeunes enfants ont été visités par des esprits à naître, qui sont devenus pendant un certain temps leurs « camarades de jeu invisibles ».

L'enfant espiègle

Dans le premier cas, Leticia A. était en train de nettoyer sa cuisine lorsqu'elle a entendu un enfant rire derrière elle. Elle rapporte :

« Ce matin-là avait été particulièrement chargé. J'attendais avec impatience quelques moments de calme alors que mes trois enfants faisaient tous tranquillement la sieste. Puis j'ai entendu un rire derrière moi. J’ai pensé que mon fils de trois ans s'était faufilé hors du lit pour jouer au peek-a-boo. C'était un jeu auquel nous aimions tous les deux jouer et malgré ma fatigue, j'ai décidé de jouer avec lui. Je savais qu'en me retournant et en me voyant jeter un coup d'oeil, il me verrait et se retirerait rapidement. S'il n'avait pas l’air si enchanté, je l'aurais grondé et l'aurais renvoyé au lit, mais ce petit rire heureux m'a fait comprendre qu’il n'y avait rien à faire.

« J'ai fait semblant de ne pas entendre son rire et j'ai continué à nettoyer la cuisine. J'ai remarqué un joli petit visage dans un miroir qui était posé sur le plan de la cuisine. Je me suis vite retournée, espérant le surprendre, puis le poursuivre jusqu'à son lit avec des câlins et des chatouilles. Mais c'est moi qui ai été surprise !

« Alors que mon petit s'est retourné pour courir dans le couloir. Je pouvais voir son dos nu, il avait enlevé tous ses vêtements ! Alors que je le poursuivais, je lui ai demandé : 'Où sont tes vêtements ?' Quand j'ai tourné le coin du couloir pour le voir fuir, il n’avait nulle part où se cacher. Je pensais aussi que c'était étrange que la maison soit si calme avec un enfant déchaîné qui la traversait. Je l'ai appelé : 'Petit garnement ! Tu te caches et taquines maman !' Je jetai un coup d'oeil dans la salle de bain, juste pour m'assurer qu’il ne s’était pas caché là. Mais les lumières étaient éteintes. Je me suis arrêtée devant la porte de la chambre, pensant que je lui jouerais un tour, j'ai décidé de me cacher et de le surprendre. Je me suis glissée derrière la porte. J'avais du mal à réprimer mon rire, alors que j'étais prête à lui sauter dessus, mais je suis restée figé à mi-chemin. Tous mes trois enfants dormaient dans leur lit et tous les trois étaient complètement habillés !

« Debout à la porte en regardant mes enfants endormis, je me demandais qui était mon petit visiteur ? Où est-il allé ? Comment avait-il pénétré dans notre maison ? Avec le temps, les souvenirs de cet enfant mignon et gloussant sont restés dans mes souvenirs.

« Quelques années plus tard, alors que je venais de donner un bain à notre petite dernière, je l'ai sortie de la baignoire et j'étais sur le point de la sécher quand elle m'a échappé des mains, s'est retournée et a couru dans le couloir en riant de joie. Elle était tellement contente d'elle-même, taquinant sa mère. Alors que je sortais de la salle de bain et que je commençais à courir dans le couloir pour la rattraper, je me suis sentie envahie par un sentiment de déjà-vu. C'était elle qui m'avait rendu visite ce matin-là ! J'ai réalisé que je l'avais prise pour mon petit fils.

« Enfin, je savais pourquoi je ne pouvais pas trouver ce petit enfant nu et gloussant. On m'avait donné le privilège incroyable de partager un moment d'amour et de douceur avec cet enfant cinq ans avant sa naissance. »

Lorsque j'ai entendu pour la première fois ce récit, j'ai pensé que c'était charmant, mais sans doute unique. Cependant, en discutant avec d’autres parents et en lisant des lettres et des journaux, j’ai découvert que d’autres parents ont vécu des expériences semblables.

Christine M. raconte :

« Ma fin grossesse était très pénible. Pendant les deux derniers mois, j’étais à peine capable de m'allonger pour dormir, mon fils appuyait sur mes poumons et rendait ma respiration difficile. Un soir alors que j'étais complètement épuisée de dormir sur une chaise dans le salon, j'ai essayé de me coucher dans mon lit. Comme je me suis allongée, j'étais grandement soulagée de découvrir que mon fils avait bougé un peu en moi, soulageant mon malaise juste assez pour que je puisse dormir.

« Ce soir-là, j’ai fait le rêve le plus incroyable que j’aie jamais vécu. J’étais avec mon fils à naître, qui semblait avoir environ deux ans. Nous étions assis sur le sol à jouer avec des blocs. Il a dit : 'Maman, je vais te construire un château'. Et puis il a rigolé. Je n'oublierai jamais ce rire. Il avait les cheveux blonds et les yeux bleu vif. C'était un petit garçon assez grand pour son âge et il portait un jean bleu, une petite chemise en flanelle à carreaux rouges et des bottes de randonnée. Mon mari était assis près de nous sur le canapé en train de rire. Nous avons joué pendant des heures, nous sommes allés au parc, glisser sur le toboggan et se balancer d'un à côté à l'autre. Je me suis réveillée le lendemain matin, très heureuse. J'ai dit à mon mari que je savais à quoi allait ressembler notre fils et je l'ai décrit. Heureusement, mon mari croit en mes sens intuitifs, alors il était aussi heureux.

« Eh bien, mon fils Bruno a presque dix mois maintenant. Il a les cheveux blonds et les yeux bleu vif. Il est assez grand pour son âge. La première fois que je l'ai entendu rire, je savais que je l’avais déjà entendu il y a quelques mois, quand j'avais désespérément besoin d'encouragement et d'une bonne nuit de sommeil. Bruno est notre trésor du ciel. Son papa et moi remercions Dieu chaque jour de nous l’avoir donné. »

Avoir un bref aperçu de l'avenir était une grande bénédiction pour Christine. Elle savait que son fils naîtrait bien et que la douleur et le malaise qu’elle éprouvait en valaient bien la peine.

Dans le récit suivant, Phyllis C. de Cleveland, Ohio, était extrêmement fatiguée et prenait un repos bien mérité. Mais son repos a été perturbé par deux enfants rieurs. Elle rapporte :

« Mon mari Gus et moi avions presque abandonné l’idée d’avoir des enfants jusqu'à ce que je réalise un rêve remarquable.

« Nous nous sommes mariés en 1965 et deux ans plus tard, nous avons été ravis d'apprendre que j'attendais un bébé. Ce serait le premier petit-enfant et nos deux familles élargies étaient ravies. Malheureusement, j'ai fait une fausse couche. Dès que je suis sortie de l'anesthésie, j'ai demandé si je pouvais encore avoir des enfants. Mon médecin m'a dit qu'il n'y avait aucune raison d’en douter. Mais les années passèrent et toujours pas d’enfant. J'ai prié et j'ai essayé de ne pas me décourager. J'étais encore jeune et le temps était certainement de mon côté. Mais je ne parvenais pas à me débarrasser de mon inquiétude. Je savais que mon mari avait été attristé par ma fausse couche, mais je sentais que son inquiétude concernait maintenant mon bien-être. Il était triste de me voir si affligée, mais il ne pouvait rien y faire.

« Un jour, Gus, mon mari, était allé rendre visite à sa mère qui vivait au bas de l’immeuble, me laissant seule dans notre appartement. Après son départ, j'ai décidé de faire une sieste. Je me sentais très fatiguée, et pourtant pas du tout malade. Pendant un moment, je me suis demandé si ma fatigue pouvait être un symptôme de grossesse. Mais je savais que ce n'était qu'un voeu pieux. Je me suis glissée dans le lit et j'ai tiré le drap sur moi.

« Je dormais depuis quelque temps quand j'ai été réveillée par des rires d’enfants derrière moi. Au début, je pensais qu'ils devaient jouer quelque part à l'extérieur, et pourtant le bruit était si fort, qu’il semblait qu'ils étaient effectivement dans la pièce avec moi. Les rires continuèrent et cela m'énerva. J'ai ouvert les yeux et j'ai été stupéfaite de voir là, debout à côté de moi et me regardant, deux enfants, aux visages d’anges illuminés de sourires. Le garçon avait environ huit ans avec des cheveux noirs et des yeux noirs et portait une chemise à manches longues en maille rayée. La fille avait environ quatre ans. Elle avait de longs cheveux bruns clairs et de grands yeux bruns.

« J'ai regardé les enfants avec étonnement. Qui étaient-ils ? Comment au nom du ciel, étaient-ils entrés dans la maison et étaient montés au deuxième étage sans que Gus ou sa mère ne les entende ? Je me demandais si je devais m'inquiéter, mais les jeunes semblaient tellement détendus et ravis du tour qu'ils m’avaient joué que je pouvais voir qu'ils n'étaient pas une menace.

« Ils n'ont rien dit, mais ont continué à rire. 'Tais-toi', me suis-je suis entendu dire. J'étais énervée parce qu'ils me dérangeaient dans ma sieste. Je leur ai dit que j'essayais de dormir. Et puis je me suis retournée et j'ai fermé les yeux.

« Environ une heure plus tard, je me suis réveillée, et la chambre était vide. Intriguée, je me suis souvenue de cet événement étrange. Pourquoi n'avais-je pas pensé à interroger les enfants dans ma chambre ? Comme je trouvais étrange que je me sente si bien avec eux. Avais-je simplement rêvé ? Non, leur présence n'avait rien de flou ou d’un rêve et ma mémoire était aussi vive que s’ils étaient encore là. Je me souvenais de leurs rires, du sourire heureux de la petite fille.

« Tout d'un coup, comme si un éclair m'avait frappé, je savais qui ils étaient. Ils étaient les enfants que j'aurais un jour. Je le savais sans aucun doute. Dieu avait répondu à mes prières et m'avait envoyé cette vision pour la confirmer.

« Après cela, je ne me suis plus inquiétée de devenir mère. En fait, pour le plus grand soulagement de mon mari, je suis devenue gaie, confiante et pas du tout surprise quand je suis tombée enceinte plusieurs mois plus tard. C'était avant que tous les tests prénataux soient disponibles, donc je n'en ai jamais eu. Je n'en avais pas besoin parce que je savais que le bébé serait en bonne santé et que ce serait un garçon.

« Louis est né le 17 novembre 1969. C'était un bébé en bonne santé, les cheveux et les yeux noirs. Quand Louis était un bambin, j'ai fait une fausse couche. C'était très dur pour Gus et moi mais j'ai refusé de paniquer. Je savais que Dieu m'enverrait un enfant de plus, une fille et il tient toujours ses promesses. Après une longue attente, je suis finalement redevenue enceinte en 1973.

« Cette fois, j'ai brodé un calendrier avec la photo d'une petite fille assise sur une rose et j'ai ajouté le nom de Christine. Ma petite fille est née le 6 septembre 1973, presque quatre ans après Louis. »

La fausse couche d'un enfant est une expérience triste pour toute femme, mais pour les femmes qui veulent désespérément avoir un enfant, c'est dévastateur. Durant les heures les plus sombres de Phylis, la visite de deux enfants rieurs a redonné de l’espoir à cette femme et lui a donné l’assurance qu’elle finirait par avoir des enfants.

Le camarade de jeu invisible

De nombreux enfants ont ce que leurs parents décrivent comme des « amis invisibles » avec lesquels ils parlent et jouent. On pense souvent que les camarades de jeu invisibles répondent aux besoins de certains enfants et qu’ils sont peut-être un moyen créatif de faire face à des peurs irréalistes. Ces compagnons de jeu sont souvent vus par les adultes comme des images de l'imagination vive des enfants. Cela peut être le cas pour certains enfants, mais pour d'autres, leurs camarades de jeu invisibles pourraient bien être réels.

Billy a été observé par sa gardienne en train de jouer avec un ami invisible. La baby-sitter s'est agenouillée à côté de lui et a demandé : « Billy, avec qui joues-tu ? »

Il leva les yeux vers elle et puis vers son camarade de jeu invisible, et la regarda lui disant : « Ma petite soeur. Elle n'est pas encore venue, mais elle le fera et elle s'appelle Sarah ».

Elle se dit : « Ouah ! J'ai entendu parler des amis invisibles, mais là ça dépasse tout ! »

La baby-sitter poursuit :

« J'ai pensé à raconter cette expérience à la mère de Billy, mais parce que la mère de Billy avait plus de quarante ans, j’ai craint qu’une suggestion de grossesse puisse être mal perçue.

« Peu de temps après cette expérience, j'ai appris que la mère de Billy était enceinte.
Inutile de dire que cela l'a complètement surprise. Mais elle l'a accepté de bonne grâce.
D'une certaine manière, je n'ai fait aucun lien entre l'ami invisible de Billy et la grossesse de sa mère.

« Pendant sa grossesse, j'ai déménagé et je ne fais plus de baby-sitting. Je n'avais pas vu sa mère depuis près d'un an. Un jour, en faisant du shopping, je l’ai rencontré. Elle avait avec elle un adorable petit bébé. Bien sûr, notre conversation a porté sur le nourrisson. En jouant avec les petites mains du bébé, j’ai demandé si c’était un garçon ou une fille. Elle a répondu que le bébé était une fille et qu'ils l'avaient nommée Sarah.

« En levant la tête, j'ai demandé : 'Comment vous est venu le nom de Sarah ?' 'Je ne sais pas ! Ce n'était pas un nom de famille et ce n'était même pas un nom que j'aimais particulièrement. Pourtant, je sentais fortement que Sarah devrait être son nom !'

« Ses paroles ont déclenché le souvenir de mon expérience avec Billy et son compagnon de jeu invisible Sarah, sa soeur qui n’était pas née. J'ai regardé Sarah, puis sa mère, puis j'ai partagé mon expérience avec son petit garçon. Regardant sa fille en bas âge, elle a dit : 'Alors, c'est vraiment là ton nom !' »

Le fils de Kathy, Shawn, avait lui aussi un ami invisible. À l'époque, Kathy était amusée et un peu perplexe devant ses bouffonneries. Elle raconte :

« Comme tous les parents, j'avais hâte que mon bébé puisse parler. Mais dès que Shawn a pu parler, il ne se taisait plus. Je le mettais au lit et je l'entendais bavarder pendant des heures. J'allais dans sa chambre pour essayer de l'endormir. Il se taisait jusqu'à ce que je parte, mais dès que je sortais, je l'entendais encore et encore. Enfin, j'ai demandé :
'Shawn, à qui parles-tu ?' D'un ton très réaliste, il a répondu : 'Je parle à la petite fille qui descend par le trou dans le toit'. Quand je lui ai demandé : 'Quelle petite fille ?', il a haussé les épaules. Les conversations de Shawn avec la petite fille se sont poursuivies jusqu'à la naissance de ma fille. À sa naissance, elles cessèrent brusquement.

« Shawn a insisté dès la naissance de sa soeur pour dire qu'elle était sa meilleure amie. L'un des premiers mots qu'elle a prononcé était son nom. En grandissant, quand elle avait besoin de quelque chose, elle l'appelait par son nom, pas le mien, et il arrivait en courant.

« Parfois, il semblait même savoir ce dont elle avait besoin sans qu'on le lui dise. Par exemple, nous ne pouvions pas comprendre pourquoi elle prenait tant de poids jusqu'à ce que nous ayons surpris notre fils en train de lui apporter une bouteille de lait dans la nuit. Quand on l'interrogeait sur ce qu'il faisait, il disait simplement : 'Elle avait faim'. »

Beaucoup d'adultes ne reconnaissent pas ou n'apprécient pas la proximité du ciel et de la terre, surtout pour les très jeunes. Cette histoire explique probablement pourquoi certains frères et soeurs ont des liens particulièrement étroits.

Il y a un certain nombre de cas où les nourrissons, en particulier les jumeaux, ont leur propre langage. Ils communiquent avec les adultes en une langue mais, entre eux, en parlent une autre. Certaines personnes ont avancé l’idée que la langue unique qu'ils parlent peut être la langue du ciel. Un exemple intéressant a été rapporté par Linda L. :

« À partir de l’âge de un à quatre ans, ma fille Ann avait des camarades de jeu invisibles. Je pouvais souvent l'entendre bavarder dans sa chambre avec quelqu'un mais quand j’entrais, c'était vide. Je demandais à Ann avec qui elle parlait et elle faisait un geste pour désigner divers endroits de sa chambre où ses amis étaient assis ou debout. Elle s'attendait à ce que je puisse les voir. Elle me présentait aussi à eux et semblait perplexe que je ne puisse pas les voir.

« Ce que je trouvais très curieux c’était qu'elle leur parlait dans une langue que je ne pouvais ni comprendre ni identifier. Je ne pense pas que c'était une langue terrestre, elle n'utilisait cette langue que pour parler avec eux. Elle me parlait en anglais, puis se tournait vers un de ses amis invisibles et commençait à leur parler dans cette langue étrange. Je l'ai écoutée attentivement et les paroles qu'elle prononçait n'étaient pas du charabia ou une distorsion de l'anglais. Cela semblait être un langage organisé avec du rythme, des pause. Cela sonnait comme vaguement familier, mais aucun langage connu que je pouvais identifier. »

Ann a discuté dans cette langue non connue jusqu’à l’âge de quatre ans. Puis ça s'est arrêté. C'est aussi à ce même moment que ses camarades de jeu invisibles ont cessé de lui rendre visite.

De nombreux enfants ont rapporté avoir parlé à des camarades de jeu invisibles, quelle que soit la langue enseignée par leurs parents. Souvent, les mots, les pensées et la structure des phrases sont beaucoup plus sophistiqués que ceux des enfants de leur âge.
Dans le cas d’Ann, celle-ci a parlé avec ses parents en anglais, puis avec ses visiteurs célestes dans leur langue, et elle n'a jamais confondu les deux.

Dans le récit suivant, Cathy partage son expérience avec ses amis invisibles qu’elle appelait les fées. La façon dont un petit enfant perçoit l'identité d'amis invisibles semble dépendre de ses expériences dans la vie.

Ce récit est un peu inhabituel dans la mesure où Cathy est maintenant adulte et a encore des souvenirs évidents de ses amis invisibles. La plupart des enfants ont perdu ces souvenirs avant l'âge de cinq ans. Elle rapporte :

« Quand j’avais environ trois ans, mes amis sont venus me voir pour jouer avec moi. Je pouvais les voir très clairement, mais mes parents ne les voyaient pas. Ils étaient habillés de longues robes blanches et m'ont appris des chansons que j'aimais chanter. Ils utilisaient des expressions telles que : 'Gloire à Dieu, Alléluia, Sa Majesté d’En Haut', et ainsi de suite. Ma mère se demandait où j'avais entendu des expressions si sophistiqués alors que nous n'étions pas assidus à fréquenter l'église. Ma famille parlait rarement des anges, mais ils parlaient souvent de fées.

« C'est comme ça que j'ai décrit mes camarades de jeu : comme des fées. Quand je restais seule, je n'ai jamais eu peur parce que j'avais mes amis avec moi. Je réalise maintenant que ces amis invisibles n'étaient pas des fées, mais des êtres angéliques qui me protégeaient, me guidaient et me réconfortaient au besoin. Ce n'était pas mon imagination qui me jouait des tours ! Je pouvais les voir. Ils venaient quand j'avais besoin d'eux et ils partaient quand mes parents ou d'autres adultes arrivaient. Je n'ai jamais compris pourquoi les autres ne pouvaient pas les voir. »

Les amis invisibles de Cathy lui ont non seulement apporté une formation et un sentiment de sécurité, mais ils lui ont aussi enseigné des chants. Ce n'étaient pas de simples chansons d'enfance, mais des chants de louange à Dieu ! Mais comme ses parents n’étaient pas des participants actifs à l’église, elle n’avait pas à l’époque, reconnu la crédibilité des chansons ni l’identité angélique de ses visiteurs. Au lieu de cela, elle les identifia comme des fées qui faisaient partie du folklore familial. Le fait qu'elle appelle ses fées, des camarades de jeu invisibles, pourrait expliquer pourquoi ses parents ne l'ont pas prise au sérieux.

Dans le récit final, un visiteur invisible de l'enfant démontre que la mort ne détruit pas les liens entre les membres de la famille, peu importe le temps où l'enfant décédé se trouvait sur terre.

Peggy avait quatre ans quand ses parents ont jugé important de lui dire qu'elle avait un petit frère qui était mort avant sa naissance. Ses parents n'étaient pas sûrs qu’elle comprenne bien ce qu'est la mort, mais ils lui ont tout de même expliqué et elle a semblé comprendre. Quelques jours plus tard, sa mère regardait sa petite fille qui se balançait. Elle rapporte :

« Je lavais la vaisselle, surveillant ma petite fille alors qu'elle se balançait dans la cour. Elle parlait avec animation et son regard semblait être fixé sur un lieu très particulier. Alors que la balançoire se déplaçait, sa tête se déplaçait comme si elle regardait quelque chose. Je trouvais son comportement un peu curieux, puis le téléphone a sonné et je suis allé répondre. J’ai été tellement prise dans ma conversation que j'ai oublié l'étrange comportement de ma fille.

« Quand elle est entrée, elle est venue vers moi avec ses mains sur ses hanches et a dit : 'Maman, tu m'as menti !' Cette déclaration solennelle m'a surprise et j'étais sur le point de protester quand elle a continué : 'Maman, tu m'as dit que mon frère était un petit bébé quand il est mort. Mais ce n'est pas un bébé ! C'est un grand homme. Il est venu vers moi pendant que je me balançais et nous avons beaucoup parlé. Il m'a dit qu'il m'aimait et que sa famille lui manquait, il est heureux et aime être au paradis. Maman, il m'a dit de te dire qu'il t'aime et que ce n'est pas de ta faute s'il est mort. Il devait retourner auprès de notre Père céleste. J'aurais aimé que tu le voies, maman. Il n'est pas un petit bébé. Il est grand et il portait des vêtements blancs brillants. Il est très gentil et il m'aime'. »

Son insistance sincère et emphatique qu'elle avait vu son frère, pas comme un enfant mais comme un homme adulte, a surpris sa mère. Elle avait pensé que sa mort était due à quelque chose qu'elle avait fait ou n'avait pas réussi à faire. L'expérience de sa fille lui a fait savoir qu'elle n'était aucunement responsable de la mort de son fils. En outre, sa petite fille l'a informée que son fils vivait encore, qu’il reconnaissait sa mère et a voulu qu'elle sache que sa mort avait un but.

Ce qui est très intéressant ici, c’est que sa famille a manqué à l’enfant décédé. C'était un tout petit enfant quand il est mort et ne pouvait donc pas être conscient de ce que sont les familles, sauf qu'il le savait. De toute évidence, il les connaissait, était attaché à eux, et c'est la raison pour laquelle ils lui manquaient.

En résumé

La visite d'esprits rieurs à leurs futures mères semble être semblable à n'importe quelle autre visite céleste. De telles expériences sont délicieuses. Les enfants aussi ont des contacts heureux avec l'autre côté du voile. Certains d’entre eux voient ces liens perdurer après la naissance. Les yeux spirituels d'un certain nombre d'enfants restent ouverts et ils peuvent voir et communiquer avec ceux de l'autre côté. La communication est souvent d'esprit à esprit. Et lorsqu'elle est verbale, dans la plupart des cas, la langue est celle des parents, bien que dans quelques cas, comme celui qui a été cité dans ce chapitre, la langue parlée était la langue du visiteur.

Pour certains enfants nés dans des environnements hostiles, le fait d'avoir des visiteurs invisibles démontre qu'ils peuvent être soutenus, réconfortés et protégés. Pour d'autres, leurs camarades de jeu invisibles peuvent servir d'intermédiaire pour transmettre des messages aux parents ou à d'autres personnes.


CHAPITRE 18L'adoption

Comme cela a été fréquemment noté dans ce livre, nous étions tous conscients au ciel que nous devions venir sur terre pour faire l'expérience de la mortalité et accomplir une mission pour notre progression. Dans certains cas, nous avons contracté des alliances avec d’autres pour qu’ils nous accueillent sur terre et nous préparent la voie. Dans d'autres situations, c'est nous qui devions les accueillir.

Parfois, il était convenu que nous allions dans des familles spécifiques. Cependant, dans certains cas, des problèmes médicaux empêcheraient que ces engagements soient atteints directement. Si les esprits ne pouvaient pas naître dans les familles choisies, d'autres moyens étaient nécessaires pour atteindre le même objectif. L'adoption est le mécanisme par lequel certains esprits se retrouvent dans la bonne famille à l'heure convenue.

Certains parents qui ont adopté des enfants rapportent des rencontres avec leurs fils ou filles adoptés qui sont très similaires à celles qui ont lieu entre les parents biologiques et leurs enfants à naître. Avec les parents adoptifs, la rencontre leur assure qu'ils réussiront à adopter un enfant et que l'enfant en question veut venir à eux.

L’artiste bien connu, John Denver, partage une belle expérience avec son fils adoptif à venir, Zak. L’histoire de Denver est tirée de son autobiographie « Take Me Home » :

« Lorsque nous avons décidé d'adopter, je me souviens de cette période avec une grande humilité. Chaque fois que je trouvais un moment tranquille dans la journée, y compris juste avant de me lever le matin, je faisais une prière à ce petit esprit là-bas : 'Qui que tu sois, où que tu sois, je ne sais pas ce que tu devras faire pour être avec nous, mais on t'aime beaucoup et on a hâte d'être avec toi'.

« Avec toutes ces anticipations en moi, nous sommes arrivés à New York. J'ai eu quatre représentations au Madison Square Garden et nous logions au Sherry-Netherland. C'était le 2 mai 1974 et cette nuit-là j'ai rêvé que trois personnes en robe blanche sont venues et m'ont donné un petit garçon. Nous n'avions pas spécifié de sexe dans notre communication avec l'agence d'adoption. Tout ce que nous voulions, c’est que le bébé soit suffisamment en bonne santé pour vivre avec nous dans les montagnes. Nous étions des gens actifs, nous aimions être dehors et nous voulions aussi ça pour le bébé. Dans mon rêve, je pouvais voir que le bébé était un garçon au visage coloré, avec des yeux ronds et assez grand. Alors que je le tenais, il leva les yeux, attrapa mon pouce et sourit. Le matin, j'ai raconté le rêve à Annie. Onze jours plus tard, Zak était né. Nous ne l’avons pas vu à ce moment-là, mais nous avons été informés de sa naissance et, à l’âge de deux mois environ, nous sommes allés au Minnesota à l'agence d'adoption pour le récupérer.

« Je me souviens d'avoir entendu 'Annie's Song' à la radio pendant que nous y roulions. C'était devenu la chanson numéro un dans le pays cette semaine-là, ce qui m'a semblé être une coïncidence intéressante. Pour je ne sais quelle raison, j'ai automatiquement traduit cette information en une entrée projetée dans le livre de bébé de Zak : 'En cette chaude journée d'août, la chanson numéro un du pays est une chanson écrite par papa pour maman'. Quoi qu'il en soit, nous sommes arrivés à l'agence où il y avait des papiers à signer et il y avait quelques formalités ainsi que la procédure à suivre pour aider les parents adoptifs à faire face à l'anxiété de l'enfant.

« Ils nous avaient déjà fait visiter l'endroit quand nous étions venus précédemment. Nous nous sommes rendus au bout d'un long couloir, puis à l'étage. Au bout d'une autre salle, il y avait un espace chambre décorée comme une chambre d'enfant, avec un lit d'enfant et un canapé. C'était là où nous devions avoir le premier aperçu de notre bébé. On nous avait juste dit que la jeune femme qui apportait Zak avait été retardée. Nous essayions de ne pas nous sentir déçus lorsque la porte au fond de la salle s'est ouverte et qu'une femme est apparue avec notre enfant.

« Sans un mot, elle est venue à nous et m'a tendu le bébé. Il avait les yeux ronds et quand je l'ai tenu, il a souri et a attrapé mon pouce. Zak était l'enfant de mon rêve, exactement le même enfant ! J'ai reconnu son visage et je pense qu'il a reconnu le mien. À cet instant, le rêve et la réalité se sont réunis pour moi. »

Il n'y avait aucun doute dans l'esprit de John Denver que l'enfant à naître qu’il a vu était destiné à être le sien, voulait être le sien, et serait le sien. L'adoption n'est pas simplement un mécanisme permettant de placer des enfants indésirables dans les foyers. C'est un moyen de réaliser des engagements éternels.

Un second cas de célébrité qui voit l’enfant qu'elle adopterait est celui de Marie Osmond, chanteuse et actrice renommée. Elle avait trois enfants biologiques et trois enfants adoptés. À l'âge de trente-huit ans, elle estimait que sa famille était complète, jusqu'à ce qu’un rêve vienne tout remettre en cause. Elle raconte :

« Une nuit, j'ai rêvé d'un bébé en pleurs et ça ne s'arrêterait pas. J'ai fait le même rêve plusieurs nuits jusqu'à ce qu'une nuit je ramasse le bébé et il a cessé de pleurer. J’ai immédiatement su que ce bébé devait être le mien. Quand BreAnn est arrivée, je suis tombé amoureuse d'elle instantanément. Au moment où je l'ai vue enveloppée dans une couverture rose et avec ce petit ruban dans les cheveux, j'ai su qu'elle était le bébé que j'avais ramassé dans mon rêve. »

Betty Eadie, une amérindienne et auteur connue, a vécu une expérience après une hystérectomie.

Son esprit a quitté son corps dans l'hôpital et dans le monde des esprits, elle a vu une belle petite fille courir jusqu'à son mari, Joe, et mettre son pied dans sa poche. Elle a également vu une belle jeune femme à qui elle se sentait étrangement attachée. La pleine signification de ces scènes ne sont devenues claires que des années plus tard.

Pendant sa convalescence, Betty a souffert mentalement, alors qu’elle essayait de se réadapter à ce monde suite à son expérience au paradis. Un jour sa soeur l’a appelé à propos d'un bébé qui serait bientôt né et placé en famille d'accueil parce que les parents étaient alcooliques. L’enfant était amérindien. La maison de Betty serait l’endroit idéal. La soeur de Betty lui a suggéré que de prendre soin d'un bébé pourrait l'aider à revenir à une vie normale. Betty et Joe en ont discuté avec leurs enfants et ont demandé à prendre le bébé.

Après tout, c'était seulement pour un mois ou deux. Ils l'ont eue pendant plus de dix mois quand ils ont appris qu'un placement permanent avait été trouvé pour le bébé. Betty était effondrée car elle s’était très attachée à la petite fille. Cependant, ils n'avaient pas d'autre choix que de la libérer parce que Betty et Joe avaient signé des papiers qu'ils n'adopteraient pas.

Avec la perte de l'enfant, la dépression de Betty est revenue accompagnée de cauchemars. Pendant trois mois, elle a pleuré et prié pour l'enfant. Elle ne pouvait pas écarter le pressentiment que quelque chose n’allait pas. Puis un soir, elle fut réveillée par un messager spirituel dans sa chambre. Le messager lui a dit que la situation avec son bébé n’était pas correcte et qu’elle lui serait rendue. Elle raconte :

« Il a dit que je recevrais un appel téléphonique dans lequel l'appelant dirait : J'ai de bonnes nouvelles et de mauvaises nouvelles. Je n’ai pas pu fermer les yeux pendant le reste de la nuit ».

« Pendant les deux semaines suivantes, je n'ai pas quitté la maison. Chaque fois que le téléphone sonnait, je sursautais, attendant cet appel spécial. Le téléphone a sonné tôt un matin, et j’ai entendu une voix qui disait : 'Betty, ici Ellen (la travailleuse sociale). J'ai de bonnes et de mauvaises nouvelles'. Puis elle a continué, expliquant que mon bébé était à l'hôpital. Elle ne pouvait pas s'adapter à sa nouvelle famille et pleurait tout le temps. 'Vous avez été sa mère pendant dix mois, et elle vous cherche', me dit-elle. Ellen poursuivit en expliquant qu'au fur et à mesure que le bébé pleurait, les parents excédés et ivres de rage l'avaient battue et jetée en bas des escaliers. Le bébé avait ensuite été emmené à l’hôpital et abandonné. Elle a été gravement malade pendant deux semaines. Elle ne répondait pas au traitement et les médecins ont constaté qu’elle aurait pu mourir. Finalement, Ellen a dit : 'Betty, vous êtes notre dernier espoir. Nous savons que nous demandons beaucoup, mais pourriez-vous, s'il vous plaît, la reprendre un moment, au moins jusqu'à ce que son état s'améliore ?' »

Betty était tellement excitée à l’idée de récupérer sa fille qu’elle a immédiatement réservé un billet sur le même avion que l’aide sociale pour se rendre dans la ville où le bébé avait été hospitalisé. Lorsque l'avion a atterri, Betty s'est précipitée à l’hôpital. Quand on lui a remis le bébé, elle était tellement meurtrie et décharnée que Betty ne la reconnaissait guère. Mais le bébé a reconnu Betty et l'a désespérément accrochée pendant tout le vol de retour. Betty poursuit :

« Tous nos six enfants nous ont retrouvées à l’aéroport à notre retour. Leurs yeux se sont illuminés d'excitation et se sont remplis de larmes à la vue du petit paquet dans mes bras. Le bébé les a reconnus et s’est laissé prendre par chacun d'eux. Mais elle est restée brièvement avec chacun d’eux, ayant besoin de me revenir entre deux câlins. Elle s'est accrochée à moi comme si sa vie dépendait de mon existence. »

Il a fallu plusieurs mois avant que le bébé parle ou dorme seul dans son berceau. Chaque jour, Betty l'attachait sur son dos, à la manière des Papous, pour la garder proche et réconfortée. Une visite chez le médecin a révélé un bras cassé, une déshydratation, une malnutrition et des plaies au cuir chevelu où des touffes de cheveux avaient été arrachées, en plus de nombreuses coupures et contusions.

Un avocat a été engagé, les preuves examinées et le tribunal a accordé à Betty et Joe le droit d'adopter l'enfant. La famille, observant le lien extraordinaire entre Betty et le bébé a souhaité que l'enfant soit nommée « Betty Jean » d’après sa nouvelle mère légale.

Au moment où la petite Betty avait deux ans et demi, elle s'était complètement rétablie physiquement et émotionnellement. Betty poursuit :

« Un après-midi elle a couru vers Joe. Alors qu'un sourire espiègle apparaissait sur son visage, elle se leva sur le bout de sa chaussure, lança son autre pied derrière elle et, comme une ballerine, se redressa pour mettre son pied dans la poche de son pantalon.
Un frisson me parcourut alors que les souvenirs me revenaient. La petite Betty se mit à rire et j'entendis la voix d'une petite fille des années auparavant, une petite fille qui nous avait tenu compagnie dans une chambre d'hôpital alors que le ciel et la terre ne faisaient qu'un. Puis j'ai vu et compris davantage. La vision d'une jeune femme me revint, souvenir d'un esprit magnifique et énergique qui attendait autrefois de venir sur terre. Je me suis souvenue d'elle comme d’un jeune esprit avec qui je partageais auparavant un lien, celui du monde des esprits dont la beauté et l'énergie me captivaient. Je voulais pleurer alors que tout ce qui concernait ce précieux ange se réunissait. On m'avait permis de la voir comme une enfant d'esprit.

« À présent, je savais pourquoi on me l'avait montrée comme un esprit adulte prêt à venir sur terre. Je savais aussi que même si elle ne pouvait pas naître de moi à cause de mon hystérectomie, elle avait trouvé un autre moyen de faire partie de ma vie. Et je savais maintenant pourquoi je me suis sentie obligée de la prendre comme un bébé. Nous étions les plus sûrs des amis pour toujours, avec des éternités d'expériences derrière nous et l'éternité devant nous. »

Pour certains, les histoires de personnes célèbres semblent avoir plus de poids, mais tous les récits de ce type sont passionnants, intéressants et instructifs, tout comme la situation des deux personnes ordinaires dans le cas suivant :

Mike H. un Chippewa du Minnesota, est un homme qui a très bien réussi. Lui et sa femme étaient mariés depuis trente ans et venaient de terminer la construction de la maison de leurs rêves. Quand Mike a eu une série de rêves étranges et délicieux. Il rapporte :

« Nous nous sommes installés pour profiter d’une belle vie quand j'ai commencé à avoir un rêve étrange et récurrent. Pendant ces rêves, je voyais une petite fille avec des cheveux roux bouclés, un sourire contagieux, un petit rire mignon et de grands yeux bleus. Elle semblait être assise sur un nuage. Cet enfant était de loin la petite fille la plus mignonne que je connaisse. J'étais tellement fasciné par ses pitreries que je riais beaucoup.

« À cette même période, mon beau-fils, Bob, nous a téléphoné. Il nous a dit qu'il devait aller à l'hôpital et nous a demandé de prendre soin de son bébé jusqu'à son retour. Notre fille, l'épouse de Bob, avait été hospitalisée dans un établissement psychiatrique. Il fallait donc que quelqu'un surveille leur fille.

« Ma première pensée était : 'Pourquoi nous ? Pourquoi n'a-t-il pas appelé ses parents ? Ou son frère ? Ou ses soeurs ?' Cependant, j'ai gardé mes pensées pour moi et accepté à contrecoeur de prendre l'enfant, en espérant que ce ne serait pas pour très longtemps.
Comme je devais aller acheter des pneus pour mon camion, ma femme est allée chercher le bébé. Au garage une publicité a attiré mon attention. Elle représentait un mignon petit bébé assis dans un pneu. Cela m'a rappelé mon rêve, seul le bébé dans la publicité était chauve et mon bébé avait les cheveux roux bouclés. Pourtant, l’image dans la publicité me restait dans la tête alors que je rangeais les pneus et que je rentrais chez moi.

« Quand je suis entré dans la maison, j'ai été choqué, il y avait le bébé de mes rêves ! Elle était dans un petit marcheur, traversant la pièce en gloussant. Je suis resté figé et j'ai dit à ma femme : 'J'ai vu ce bébé. C’est la petite fille dont je rêve depuis des semaines. Elle est venue me voir et a levé vers moi ses grands yeux bleus. J'étais stupéfait'.

« Ma femme m'a interrompu, me disant qu’elle venait d’apprendre que notre gendre était très malade et avait été admis à l'hôpital du comté. Notre fils aîné était allé vérifier son état et a appelé d'urgence pour nous informer que Bob était en train de mourir. 'S'il vous plaît, a-t-il dit, venez vite, il semble que Bob a été mordu par une araignée brune directement sur une artère et que la morsure est mortelle'. Il n'avait plus que quelques heures à vivre.

« Nous nous sommes précipités vers l’hôpital et Bob a été très soulagé de nous voir. Il savait qu'il était en train de mourir et sa dernière demande était que nous prenions sa fille, Robin. Pas ses parents. Pas ses frères et soeurs. Nous !

« Il était très insistant et avait déjà signé des papiers à cet effet. Juste après notre arrivée, il a sombré dans le coma et n'a pas réagi pendant des heures. Nous avons prié pour lui continuellement, mais il n'y a pas eu de réponse. Finalement, ma femme s'est penchée et a parlé à son oreille : 'Bob, ne t'inquiète pas pour le bébé. Elle est avec nous et nous nous en occuperons. Nous veillerons à ce que qu’elle sache quel merveilleux papa tu as été'.

« Nous savons qu’il a entendu parce que nous avons vu une larme couler de son oeil. Quelques instants plus tard, il est mort. Il s'était accroché jusqu'à ce qu'il sache avec certitude que nous nous occuperions de sa fille.

« Je sais maintenant que mes rêves étaient une confirmation que nous devions prendre soin de cette petite fille. Elle était si belle, si pleine de vie, si innocente et heureuse. Pour une raison quelconque, elle venait vers moi. Elle m'a suivi partout et a insisté jusqu'à ce que je la prenne. Je n'ai jamais ressenti autant d'amour pour un enfant, même avec mes propres enfants.

« Cette confirmation a été renforcée un jour quand je suis entré dans la chambre de Robin et que j'ai été surpris de voir ma mère décédée à côté de son berceau la regarder. Elle s'est tournée vers moi et m'a dit par télépathie : 'Robin est un esprit spécial, une enfant bien-aimée de Dieu. Vous avez le privilège de l'avoir dans votre famille'.

« Ce n’est pas facile de devenir à nouveau parent après de telles épreuves, mais mon rêve et la venue de ma mère m'ont informé qui elle était. Comme l'a dit maman, cela a été un privilège. »

Mike et sa femme jouissaient de la liberté qui vient quand tous vos enfants ont quitté la maison. La dernière chose à laquelle ils pensaient était d'adopter un jeune enfant. Mais son rêve récurrent d'une petite fille rousse l'a préparé à son arrivée. Mike m'a dit qu'il ne pensait pas qu'il était juste que lui et sa femme aient à modifier radicalement leurs plans de retraite, mais maintenant qu'elle est chez eux, il n'y a plus moyen de l'abandonner.
Les adoptions sont-elles aléatoires ? Certainement pas toutes, comme démontré ci-dessus et ci-dessous.

Dans le cas suivant, une adoption a été initiée au ciel et officialisée plus tard sur terre.
Dorothy et Erry L. essayaient sans succès d'avoir des enfants depuis dix ans. En fin de compte, les médecins leur ont dit que s'ils devaient avoir une famille, ils devraient adopter. Dorothy raconte :

« Une nuit, peu de temps après que nous ayons appris cela, j'ai fait un rêve. Il y avait un sentiment de lumière et de paix. Dans la lumière, j'ai vu un beau bébé avec de grands yeux noirs. La paix est venue sur moi. Il a dit : 'J'ai attendu longtemps et je veux porter ton nom'. Il a prononcé ces paroles comme un adulte parle à un autre, mais j'ai vu le visage d'un bébé. Je ne savais pas si le bébé était un garçon ou une fille. Peu de temps après, nous avons prévu d’adopter un enfant. Cela semblait être la bonne chose à faire et nous étions impatients. Un an après, nous avons finalement reçu la grande nouvelle, notre bébé était né. Nous avons dû attendre soixante-douze heures avant de pouvoir prendre notre fils, Tyler. Deux jours après sa naissance, on nous a dit que la mère de naissance voulait le voir. Ce n'était pas bon signe. Dans environ 90% des cas, la mère garde le bébé. Je me suis assise dans mon bureau pour prier. Soudain, j'ai senti la présence de mon beau-père, qui était décédé de nombreuses années auparavant. Il m'a assuré que tout irait bien.

« L'adoption s'est déroulée sans complications. En fait, on nous a dit plus tard que lorsque sa mère biologique avait tenu Tyler, elle avait l’impression distincte que c'était vraiment la volonté de Dieu que Tyler soit élevé par sa famille adoptive. Nous avons été reconnaissants.

« Trois ans plus tard, ma soeur a fait un rêve dans lequel mon beau-père (son père) lui est apparu. Il lui a dit : 'Tyler est un grand esprit et était mon grand ami dans le monde des esprits. Quand il a découvert que sa mère biologique voulait l’abandonner, je lui ai demandé s’il aimerait venir dans notre famille. Tyler a accepté'. »

De toute évidence, les actions et les désirs de ceux qui sont sur terre sont connus de ceux qui se trouvent dans le monde des esprits. La décision d'une mère biologique de ne pas garder son bébé n'est pas un secret pour l'esprit concerné. Ceci peut devenir le signal dans le ciel qui met en marche des actions spécifiques sur la terre, pour que cet esprit se retrouve placé dans une famille différente. De toute évidence, le transfert de l'individu à une nouvelle famille est reconnu et accepté par l'individu et par d'autres personnes concernées dans la sphère prémortelle. Ce cas démontre également que les amitiés qui se développent avant de venir sur la terre sont profondes et éternelles.

Sally est une jeune femme qui croit fermement que, même si elle a été adoptée, sa famille adoptive est celle qu'elle a choisie avant sa naissance. Elle dit :

« Ma mère, Helen, était une femme vigoureuse, active et en bonne santé. Elle n'avait pas de problèmes majeurs jusqu'à ce qu'il soit temps pour elle d'avoir des enfants. Elle a réussi à donner naissance à une fille, mais des complications graves ont empêché d'autres grossesses. Maman a demandé à Dieu à plusieurs reprises de lui donner des enfants supplémentaires. Pendant dix ans, elle a fait plusieurs rêves où on lui donnait une petite fille brune. Mais elle n'est pas venue. Pendant plusieurs années, maman a continué à recevoir des assurances que cette fille devait venir, mais qu'elle devait être patiente.

« En attendant, réalisant que ma mère ne pouvait pas avoir d’enfants, elle et mon père ont demandé à adopter. Ils ont adopté un fils. Ma mère savait qu'il y avait une petite fille aux cheveux noirs qui attendait de venir chez eux. »

Helen explique ce qui s'est passé ensuite :

« Mon avocat a appelé. 'Helen, a-t-il dit, une jeune femme vient de donner naissance à un petit garçon en bonne santé. Si vous le souhaitez, je commencerai à préparer les documents nécessaires'. J'étais hésitante, car dans mes rêves, j'avais été informée que je devais recevoir une fille. J'ai dit à mon avocat : 'Il est vrai que je veux d’autres enfants, mais je ne veux pas prendre un enfant destiné à quelqu'un d'autre'. 'Je crois que cet enfant doit être le vôtre, dit-il. Vous pourriez y penser et m'appeler demain matin.'

« Cette nuit-là, j'ai fait un rêve dans lequel un petit garçon de trois ou quatre ans est venu me voir et m'a dit : 'Maman, je suis à toi. Tu ne veux pas de moi ? Ta petite fille viendra, mais c'est mon tour maintenant'. Avant qu'il ne disparaisse, j’allumais la lumière, et j'ai appelé mon avocat. Même s'il était deux heures du matin, il a répondu immédiatement. À peine m’avait-il dit bonjour que je lui ai dit : 'Je m'excuse d'appeler à une heure aussi inhabituelle, mais je veux le petit garçon'.

« Quand mon fils a eu trois ans, il a commencé à demander une petite soeur. Il est allé avec son père regarder les juments pouliner et j'ai pensé que cela aurait pu stimuler son désir d'avoir une petite soeur. Il m'a dit de demander à son père d'aller dans les champs et de ramener une petite soeur. J'ai expliqué : 'Mon fils, ce n'est pas comme ça qu'on a une petite soeur'. Il a réfléchi un instant, puis a dit : 'Comment l’avoir ?'

« Je ne pensais pas qu'à trois ans il était prêt pour une discussion complexe sur la reproduction humaine ou les complications médicales qui rendaient la conception impossible. Alors j'ai répondu : 'Si tu veux une petite soeur, tu devrais demander à Dieu'. Il a dit : 'D'accord, prions pour ça'. Plus sérieuse tout d’un coup, j'ai sollicité sa foi en disant : 'Sam, si tu sens que tu as besoin d'une petite soeur, je veux que tu le dises dans ta prière. Notre Père céleste écoute les prières des enfants et, s’il est d’accord, il t'enverra une petite soeur'. Nous nous sommes alors agenouillés dans la prière et avec la foi d'un enfant, il a demandé à Dieu de lui donner une petite soeur. Quand il a terminé, il a dit : 'Elle arrive bientôt'.

« J'étais un peu inquiète que si nous n'obtenions pas le bébé que Sam voulait, il ne croirait plus en Dieu. Cependant, la semaine suivante, mon avocat a appelé et m’a dit : 'Helen, il y a une liste d'attente d'une vingtaine de personnes devant vous, mais il y a une femme qui va avoir un bébé très bientôt. Nous ne savons pas si c'est un garçon ou une fille, mais j'ai le net sentiment que Dieu veut que cet enfant soit à vous. Je leur ai dit de préparer immédiatement les papiers'.

« Le jour où le bébé est né, nous nous sommes précipités à l'hôpital. C'était une fille, une belle petite fille mais elle avait des cheveux clairs. Mon mari a dit : 'Chérie, elle est belle, mais elle n'est pas la petite fille aux cheveux noirs dont tu me parles depuis toutes ces années'. J'ai regardé le petit bébé dans mes bras et j'ai dit : 'Oui, c'est la bonne. Il n'y a pas d'erreur. Je sais que c’est elle'. Quand nous sommes revenus le lendemain, quelle ne fût pas ma surprise de voir que sa chevelure était devenue marron foncé ! »

Helen s'interromp. Sally reprend la parole et, d'une voix tremblante d'émotion, dit :

« J'étais ce bébé et je crois de tout mon coeur qu'Helen est ma vraie mère. Comme elle ne pouvait pas me donner naissance, je devais lui venir autrement. J'ai été choisie par ma grand-mère maternelle qui est décédée plusieurs années avant ma naissance. Lorsque vous comparez nos photos de bébé, je lui ressemble. Des gens qui connaissaient ma grand-mère m'ont interpellé dans des épiceries en me disant : 'Tu dois être parente avec Sarah B. Tu lui ressembles beaucoup'.

« J'ai rencontré ma mère biologique, et à part le fait que nous sommes toutes deux des femmes, il n’y a aucune autre ressemblance entre nous. Je sais que ma vraie mère est Helen. Ma mère me connaissait des années avant ma naissance. »

Ce qui est intriguant dans cette affaire, c'est que l'enfant adopté a pris l'apparence de ses parents adoptifs, pas sa mère biologique. C'était comme si sa mère biologique était un hôte de substitution pour ses vrais parents. Ce récit et d'autres cités soulèvent des questions intéressantes sur la relation entre l'apparence du corps spirituel et celle du corps physique. Normalement, les enfants ont tendance à ressembler à la famille dans laquelle ils sont nés. Mais apparemment, certains enfants prennent l'apparence des familles auxquelles ils étaient destinés par le biais de l'adoption.

L’histoire suivante pourrait confirmer cette possibilité.

Vickie C. a toujours voulu être mère. Elle supposait qu'avec le mariage, les enfants suivraient naturellement, mais ce ne fût pas le cas. Après un examen médical approfondi il a été déterminé que la conception était hautement improbable. Elle raconte :

« Mon mari et moi avons décidé que si nous voulions être parents, nous devrions adopter. Nous avons soumis tous les documents nécessaires et on nous a dit que notre demande serait examinée au mieux dans un an. Nous avons donc essayé de nous débarrasser de toutes les pensées des bébés.

« Cependant, au début de février, j'ai fait un rêve très vif. Habituellement, je ne me souviens pas de mes rêves en détail, mais je n'oublierai jamais celui-ci. Je me tenais sur mon lieu de travail, tenant un petit garçon aux cheveux blonds. Une dame est venue vers moi et m'a demandé quel était le nom de mon bébé. Adam, ai-je répondu.

« Le lendemain matin j'ai partagé le rêve avec mon mari. Il y avait quelques petites choses qui l’ont surpris, comme les cheveux blonds, mais aussi le nom. Nous avions décidé que si on nous donnait un garçon, nous le nommerions John David. Pourtant, ce rêve nous a fait une grande impression à tous les deux. Nous avons essayé de ne pas trop espérer, car l'agence d'adoption nous avait expliqué que nous ne serions pas considérés éligibles avant le mois de mai.

« Imaginez à quel point notre travailleuse sociale a été surprise à la mi-mai d’avoir un bébé pour nous. Il était né à la mi-février et avait presque trois mois. Dès que je l'ai vu, j'ai su qu'il était le bébé que j'avais vu et qu'il s'appelait Adam.

« Adam a maintenant neuf ans et Vickie a rapporté que ses cheveux blonds sont devenus bruns, de la même nuance que sa maman adoptive. Tous ceux qu'ils rencontrent supposent qu'il est son enfant biologique. »

Certaines personnes rapportent un lien très fort entre elles et leurs enfants adoptés. Telle était la situation de la femme dans le cas suivant. Elle rapporte :

« J'ai eu un rêve très réel dans lequel j'étais assise dans un fauteuil à bascule. Au-dessus de ma tête se trouvaient deux chérubins, un de chaque côté, et je me sentais complètement en paix en leur présence. Plusieurs années plus tard, mon mari et moi avons adopté un bébé.

« Deux ans plus tard, l'agence d'adoption a appelé et a demandé si nous aimerions également adopter un autre garçon de deux ans. Nous avons été ravis !

« Un jour que je berçais mes fils avec un dans mon bras gauche et l’autre dans mon bras droit, j'ai été soudainement submergée par un sentiment de paix. Je me suis souvenue de mon rêve inhabituel et je savais que les chérubins que j’ai vu en rêve étaient en fait les esprits de mes fils à venir. »

Deux esprits planant autour d'elle lui assurèrent qu'elle finirait par avoir des enfants. Elle l'a fait, mais par adoption, pas par naissance. Ce qui est intéressant ici, c’est qu’ils étaient âgés tous les deux de deux ans lorsque le deuxième enfant est venu la voir. Ils étaient apparus ensemble comme des esprits et se sont retrouvés ensemble comme des frères du même âge.

En résumé

Les cas rapportés dans ce chapitre documentent le fait que certains esprits ont des préférences quant aux personnes qu'ils désirent pour parents.

Premièrement, ils peuvent être destinés à une famille en particulier, mais quand ils ne peuvent pas venir de la manière habituelle, ils peuvent passer par l'adoption.

Deuxièmement, les esprits à naître semblent bien connaître la vie de leurs parents biologiques et adoptifs.

Troisièmement, ils aiment leurs futurs parents avant même leur naissance et apprécient beaucoup les sacrifices faits par leurs mères biologiques pour les amener à la mortalité.

Quatrièmement, dans certaines occasions, ils peuvent manifester leur présence à leurs parents adoptifs. Et, enfin, l’adoption est encouragée par ceux du royaume céleste alors que l’avortement ne l’est pas.


CHAPITRE 19 — L’avortement

Ceux qui ont eu l'occasion de voir ou de visiter le monde prémortel ont appris ce qui suit :
Les esprits à naître sont des êtres intelligents qui anticipent anxieusement le moment où ils peuvent venir sur terre. Ils savent qu'ils doivent quitter leur domicile prémortel et qu'ils ont une mission importante qu'ils doivent accomplir sur terre et qu'il y a un temps défini où ils doivent commencer leur séjour ici-bas.

Lorsqu'ils découvrent que leurs parents prévus envisagent d'interrompre leur grossesse, ces êtres sont désemparés, déçus et frustrés. Si les mères qui leur sont prévues choisissent d'avorter, cela ne les détruira pas pour autant, car d'une manière ou d'une autre ils viendront par la suite sur la terre. Mais cela cause des émotions profondes, de la détresse et des sentiments de rejet. Ils sont parfaitement conscients du fait que certains parents peuvent mieux les aider à mener à bien leur mission que d'autres.

Les personnes dont les expériences sont rapportées dans ce chapitre ne les ont partagées qu'après un examen de conscience intensif. L'expérience vécue par chaque individu étant extrêmement personnelle, cela a changé leur perception d'eux-mêmes et de l'enfant à naître.

Le récit de ces expériences montre qu’elles sont émotionnellement épuisantes, voire douloureuses, mais souvent spirituellement édifiantes.

Ce chapitre examinera l'impact que l'avortement peut avoir sur ces esprits à naître, qui sont avortés. La première histoire illustre la détresse vécue par les esprits à naître, quand leurs futures mères avortent leur corps en développement.

Cherie L. présentée dans le chapitre 5, était privilégiée d’avoir vu tous ses futurs enfants bien avant son mariage. Son premier enfant, un garçon nommé Marshall, est mort peu après sa naissance. Quand Cherie attendait son septième enfant, Marshall lui apparut accompagné d'un enfant. Elle raconte :

« Mon fils Marshall est venu et s'est tenu devant moi et dans la pièce se trouvaient les enfants que j'avais vu mais que je n'avais pas encore mis au monde. Puis Marshall s'est écarté et il y avait devant moi un enfant que je n'avais jamais vu. Cet enfant a dit : 'Je te supplie de m'accepter dans ta famille'. J'ai accepté instantanément, car nous étions toujours prêts à avoir plus d'enfants.

« Comme s’il n’avait pas écouté ma réponse, il m'a de nouveau dit : 'Je te supplie de m'accepter dans ta famille'. J'ai accepté de nouveau, commençant à me demander pourquoi cette répétition.

« Une troisième fois, il a dit : 'Je te supplie de m'accepter dans ta famille'. Cette fois, j'ai dit en détail que nous serions heureux de l'avoir, que nous voulions autant d'enfants que le Seigneur serait prêt à nous envoyer.

« Pendant que je prononçais ces paroles, le ciel s'est ouvert à moi et j’ai vu Jésus-Christ debout près d'un bel arbre plein de merveilleux fruits blancs. Il a pris dans sa main un fruit qui pendait encore de l'arbre et dit : 'C'est le meilleur fruit de mon meilleur arbre. Le plus triste est que beaucoup ne choisissent pas les meilleurs fruits'. Puis il m'a emmené dans un endroit plein de berceaux blancs. Dans les berceaux il y avait des bébés, beaucoup de bébés. Certains bébés, mais pas tous, tenaient un morceau de papier dans leurs mains.

« Il a dit, à propos de ceux dont les corps avaient été avortés : 'Ce sont ceux qui ont été rejetés. Ma présence est tout ce qui les empêche d’être accablés'. Puis il m'a regardé droit dans les yeux et je peux dire que je n'ai jamais été aussi reconnaissante à ce moment-là, de n’avoir jamais été impliquée dans un avortement. Il a dit : 'Leur sang pleure de la terre à moi'. Puis, en regardant les bébés et le papier que certains tenaient dans leurs mains, il m’a dit : 'Ce papier représente la volonté des mères'. Ce document signifiait la volonté affichée de toute femme d'avoir des enfants, même celles qui ne pouvaient pas avoir d'enfants à cause de la maladie ou de l'âge ou parce qu’elles se disaient : 'Je ne peux plus', mais qui, dans leur coeur, auraient eu davantage d’enfants si elles avaient pu. Ensuite, il a dit : 'La volonté des mères de les avoir un jour leur donne de l'espoir'.

« Soudain, la vision s'est refermée et j'ai encore vu le garçon devant moi. Il a dit cette fois : 'Je suis un rejeté, et je demande de me recevoir dans ta famille'. J'ai dit : 'Oui'.
Instantanément il est apparu avec sa feuille de papier blanc. Puis il m'a regardé et a dit : 'Je m'appelle Joshua et j'apporte une prolongation à votre vie'. Je lui ai demandé si je pouvais changer son nom en Jonathan, ce qui, selon moi, serait un bon nom pour un fils supplémentaire. Il a dit : 'Non, je m'appelle Joshua !'

« Puis Joshua a disparu de ma vue, mais cela ne s'est pas terminé comme ça. Quand je suis devenue enceinte de mon septième enfant (Ryan), je voyais souvent Joshua. Il se tenait debout avec une jeune femme à ses côtés. Une fois, cette jeune femme m'a dit que parce que j'allais être la mère de Joshua, elle voulait venir dans ma famille, ajoutant qu’elle voulait être dans la même famille que lui pour continuer à s'occuper de lui. »

Ce qui ressort de ce récit, c’est que certains esprits dont les corps sont victimes d'un avortement peuvent demander à naître dans une famille spécifique, et ces familles alternatives sont grandement bénies si elles acceptent de les recevoir.

Le récit suivant a été raconté par une femme enceinte qui, malgré ses sentiments, a accompagné sa belle-soeur quand elle a avorté. Elle rapporte :

« Trois semaines avant que je conçoive, ma belle-soeur a dû se faire avorter et m'a demandé de venir la soutenir. C'était très difficile pour moi, car je crois personnellement que quand une petite âme choisit votre utérus, cela devait en être ainsi.

« Pendant tout le processus de l'avortement, j'ai ressenti un lien très fort avec ce petit bébé et j'ai été découragée qu'il ait dû repartir.

« Plus tard, quand j'ai pu concevoir à nouveau, je savais que cette petite âme, qui avait dû quitter le corps de ma belle-soeur, avait besoin de trouver une maman. Je ressens que c’est vrai, même si je n'ai rien pour le prouver, mais intuitivement je le sais. Mon mari partage mes sentiments et nous nous sentons tous les deux très reconnaissants et aimants envers ce petit être qui a eu un début difficile. »

Bien que rien ne prouve que l’esprit du bébé qu’elle porte soit celui que sa belle-soeur a avorté, cette mère croit manifestement que c’est le cas. Toutes les décisions d'avorter ne reflètent pas la convenance personnelle ou le désir.

Avant la naissance de son fils, Christina W. a été autorisée à regarder l’esprit d’une femme qui était tourmentée par la nécessité médicale d’avorter. Elle raconte :

« J'ai eu beaucoup de rêves prémonitoires, mais je ne les reconnais pas toujours comme tels. Des années après la naissance de mon fils Benjamin, je passais en revue l’un de mes rêves que j’ai fait une année ou deux avant que je ne sois enceinte de lui.

« Dans ce rêve, il y avait une femme qui se demandait si elle devait ou non avorter. Bien que je ne puisse pas supporter moi-même l'idée d'avorter, je comprenais cependant que cette femme devait faire face à un dilemme bien compliqué. J'ai ressenti beaucoup de compassion pour elle. Elle a tristement et à contrecoeur décidé d'avorter. Ce fut extrêmement difficile pour elle car elle aimait vraiment cet enfant à naître. Cependant, elle a estimé que dans les circonstances, il serait préférable d'avorter, car des tests médicaux ont révélé que le bébé serait mort-né ou mourrait d'une mort difficile peu après la naissance. La décision de la mère d’avorter était à ses yeux, un acte d'amour. Elle est allée de l'avant dans sa démarche, tout en pleurant la perte de cet enfant qu'elle avait appelé Benjamin.

« Je ne sais pas avec certitude si le Benjamin dans le rêve est en réalité mon fils Benjamin. Mais le délai et le même nom semblent vraiment coïncider. De plus, je sais que mon fils est une personne extrêmement compatissante et semble aussi heureux que tous ceux que je connais sur cette planète. Depuis qu'il est petit, beaucoup de personnes ont remarqué à quel point il était sage. »

Peut-être était-ce vraiment le même Benjamin pour qui d'autres arrangements pour venir sur terre devaient être faits. Que ce soit ou non, la conviction de la maman qu'il était Benjamin a créé un lien spécial entre eux deux.

Wendy a appris au cours de son expérience de mort imminente que si une femme est enceinte et met fin à sa grossesse pour des raisons personnelles, il y a une grande tristesse dans le monde préterrestre. L'esprit qui attend l'occasion de venir sur terre peut comprendre les pensées et les émotions de la future mère, mais il est toujours malheureux et déprimé.

Bien que d’autres arrangements puissent être faits, la mission de cet esprit est modifiée de manière significative.

Y a-t-il des implications négatives d'être né dans une famille autre que celle initialement attribuée ? La réponse dans certains cas est oui. Par exemple, Wendy avait le sentiment récurrent d'être née dans la mauvaise famille. Ce n'est pas qu’elle s’est sentie rejetée ou que ses parents ne l'aimaient pas, mais seulement qu'elle ne se sentait pas à sa place. Elle rapporte :

« Ma mère travaillait et lorsque j’étais seule à la maison, je me sentais tourmentée par la peur de rejet et d’abandon. Même mon nom me semblait erroné. Je n'ai jamais pu comprendre pourquoi je me sentais comme ça et j'étais profondément troublée. Ma difficulté à trouver ma place a fini par avoir des répercussions sur ma santé. Vers la mi-quarantaine, j'avais passé de nombreuses années affectée par la maladie. Même quand j'étais assez forte pour sortir de mon lit de malade, je souffrais toujours d’une mauvaise santé. Dans mon état désespéré, j'ai prié pour savoir pourquoi j’étais la proie d’affections émotionnelles et physiques si intenses. Après deux semaines de prière presque constantes, j'ai reçu une réponse qui m'a énormément surprise.

« Ma soeur, ignorant mes supplications, est venue me voir un jour. Au cours de notre conversation, elle a partagé quelque chose que notre père divorcé lui avait dit une fois. Il lui a raconté que lorsqu'il avait environ quatre ans, il avait eu très fortement l'impression qu'une petite soeur allait bientôt rejoindre sa famille. Il a couru pour annoncer à sa mère cette nouvelle passionnante. Cependant, il a découvert que cette nouvelle n’était pas du tout 'une bonne nouvelle' pour sa mère. Elle avait du mal à prendre soin de ses trois enfants et ne se sentait pas capable de faire face à une autre grossesse. Son père ne savait pas ce qui est arrivé à cette soeur qu’il attendait. Il savait qu'elle devait venir dans sa famille mais elle n’est jamais venue. Il s'était toujours demandé ce qui lui était arrivé.

« Plus tard dans la même semaine, ma mère est venue me voir et m'a dit qu'elle avait à me faire part de quelque chose. Elle a dit : 'Un jour, la mère de ton père s’est confiée à moi. Il y a des années, elle avait découvert qu'elle était enceinte, alors qu’elle avait les plus grandes difficultés à s’occuper de ses trois enfants. À cette époque, elle était à bout de nerfs et ne pouvait pas s'occuper d'un autre enfant. Elle s'était donc rendue dans une ville voisine et s'était fait avorter. Elle n'en avait jamais parlé à personne, pas même à son mari'. J'ai écouté avec beaucoup d'attention. Tout commençait enfin à avoir un sens pour moi.

« J’ai compris que j'étais la soeur que mon père, à l'âge de quatre ans, attendait. Mais l'incapacité de sa mère à gérer les complications associées à cette grossesse m'a obligé à attendre la prochaine génération pour naître.

« J'ai fait un deuil profond pour ma mort quelques années plus tôt. J'ai pleuré pour moi-même et pour ma grand-mère qui aurait dû être ma mère. J'aimais ma mère, mais mon affection pour ma grand-mère était particulièrement profonde et envahissante. Mon deuil a duré environ un an et a finalement été perturbé par une expérience spirituelle dans laquelle j'ai été transportée dans ma vie préterrestre.

« Là, je me suis vue, regardant ma mère avorter de moi. Je me suis vue crier : 'Arrête, arrête ! Tu n'as aucune idée de ce que tu fais. S'il te plait, arrête, tu ne peux pas faire ça'. Mais je ne pouvais pas faire entendre mes cris à ma mère. Dans l'incrédulité, choquée, j'ai observé mon petit corps parfaitement formé subir l'avortement et être jeté. J'ai pensé : 'Comment cette femme, ma mère qui m'avait porté, pouvait-elle faire ça ?'

« Même si cette vérité était difficile, cela m’a apporté un soulagement. Enfin j'ai compris pourquoi toute ma vie, je ne me sentais pas à ma place et craignais le rejet. »

Wendy a pardonné à sa grand-mère et ce pardon a effacé toutes ses peurs. Sa santé s'est améliorée. Elle est morte quatre ans plus tard dans la paix intérieure qui lui avait manquée la plus grande partie de sa vie.

Après la mort de Wendy, l’un de ses frères qui ne savait rien de l'avortement a remis à sa soeur vivante une note sur un rêve réel qu'il avait eu. La note disait : « J'ai vu Wendy au paradis avec sa grand-mère paternelle. Elles étaient toutes les deux radieuses. Wendy et sa grand-mère se ressemblaient comme des soeurs. »

L'impact de l'avortement a de profondes implications. Pour certains, comme dans le cas de la grand-mère de Wendy, c'était un acte de désespoir. Néanmoins, le désir de cet enfant à naître de faire partie d’une famille particulière était si fort qu’elle a attendu deux générations.

Abandonnée par son deuxième mari avec quatre petits enfants, Pat a également été anéantie de découvrir qu'elle était enceinte. La dépression s’installait, car elle ne pouvait pas s'occuper d'un cinquième enfant. Elle a conclu que l'avortement était la seule solution. Elle rapporte :

« Après que mon premier mari m'ait quitté, j'ai lutté pendant un certain nombre d'années jusqu'à ce que je rencontre Jim. Il m’a semblé être la réponse à mes prières, mais mon jugement était sans doute altéré par la solitude et par un besoin désespéré de trouver quelqu'un pour m'aider à prendre soin de mon fils et de ma fille.

« Jim a amené deux jeunes enfants à notre mariage. Ses affaires nécessitant des voyages importants, je devais m’occuper désormais de quatre enfants. De plus, le salaire de Jim ne couvrait pas nos factures, alors j'ai été obligée de travailler. Rapidement, les besoins de quatre enfants actifs, plus mon travail à temps plein, ont mis à rude épreuve mes ressources physiques et émotionnelles.

« Pendant ce temps, j'ai eu une expérience très inhabituelle. Un soir, tout en fixant les spaghettis pour le dîner, j'ai entendu une voix me dire que j’allais avoir un autre bébé. Au début, je l'ai juste effacé. Puis, une seconde fois, j'ai entendu la voix dire : 'Tu vas avoir un autre bébé'. J'ai dit à cette voix invisible : 'Pas question. Mon mari n'est jamais là, on ne peut pas l'arrêter, et je ne peux plus m’occuper d'enfants'.

« Peu importe à quel point j'ai essayé, je ne pouvais pas imaginer un seul instant que je pouvais être enceinte. Puis Jim nous a abandonné, laissant ses deux enfants derrière lui.
J'ai acheté un kit de grossesse qui a confirmé que j'étais enceinte ! Je me suis effondrée.
J’étais là, complètement épuisée et physiquement incapable de bouger. Comment pourrais-je survivre ? J'ai sangloté de manière incontrôlable. En levant les mains au ciel, j'ai demandé : « Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça ? Je fais tout ce que je peux pour élever quatre enfants ! Je ne peux tout simplement pas en supporter un autre !

« J'ai sombré dans une profonde dépression, sortant à peine du lit pendant presque une semaine. Je ne voulais voir personne. Mes autres grossesses avait été lourdes de complications, donc je pouvais anticiper que celle-ci serait pareille aux autres. Face à cette terrible épreuve et sans l'aide et le soutien d'un mari, je me suis sentie totalement dépassée et trahie. J'avais toujours été catégoriquement opposée à l'avortement. Pour moi, les enfants ont droit à la vie et l'avortement nie ce droit. Cependant je ne voyais aucun moyen d'avoir un autre bébé et de survivre. J'ai donc pris rendez-vous avec Planned Parenthood.

« Le lendemain, une amie proche m’a appelé et a dit : 'Pat, je ne sais pas ce que tu comptes faire, mais je dois venir te parler'. J'ai été surprise parce que je n'avais pas vu cette amie depuis un certain temps et je n'avais jamais dit à qui que ce soit ce que j'avais en tête. Mon amie est arrivée et m’a dit sans hésitation : 'Je ne sais pas exactement ce que tu envisages. Tout ce que je sais, c'est qu'on m'a dit de venir ici le plus vite possible'. À contrecoeur je lui ai raconté mon histoire et j’ai conclu : 'N'essaie pas de m'en dissuader parce que je ne peux pas gérer un cinquième enfant ; il n'y a rien d'autre que je puisse faire'.

« Elle a répondu : 'S'il te plait, ne fais rien pour le moment. Tu recevras toutes les informations dont tu as besoin'. Elle me serrait contre elle, puis, le visage en larmes, elle est partie.

« J'étais toujours résolue à avorter. Mais cela pourrait attendre un peu. Quand je me suis couchée ce soir-là, j'ai pris conscience du rire joyeux d'une jeune fille. J'ai essayé de le repousser, mais je ne pouvais pas. Puis j'ai entendu sa voix : 'Tu es tellement triste de m'avoir, mais je suis Caitlin et je suis ton bébé, a-t-elle dit. S'il te plait, ne fais pas ça ! Tout ira bien. Tout ce que tu as à faire, c’est de demander à notre Père céleste ce dont tu as besoin, et l’aide sera là pour toi. Je veux être dans ta vie et je dois venir maintenant'. Cela m'a rendu folle. Je n'avais aucun moyen d’élever un enfant supplémentaire. Avec les frais médicaux, les quatre autres enfants et ma santé déficiente, je me sentais complètement dépassée. De plus, j’avais maintenant une pression énorme sur moi. Ce n'était pas juste !

« Malgré mes efforts pour résister, j'ai commencé à me connecter avec Caitlin. Souvent je sentais sa présence, son exubérance pour la vie et son excitation à venir sur terre et à être mon enfant. Et malgré tous mes doutes, je suis tombée profondément amoureuse d'elle. Au cours des jours suivants, j'ai senti que sa présence devenait de plus en plus forte, jusqu'à ce que je sache que je ne l'avorterais pas. Mais avant de tout concéder, j'ai passé un accord avec elle. J'ai dit : 'Caitlin, je vais t’avoir mais j'ai besoin de beaucoup d'aide !' J'ai appelé Planned Parenthood et j'ai annulé mon rendez-vous.

« Au fur et à mesure de ma grossesse, ma fille à naître m'a guidée vers les changements à apporter dans ma vie. Elle m'a promis que si je faisais ces changements, toute l’aide que je demanderais me serait accordée. Pendant que nous communiquions, je savais que d’autres êtres spirituels se sont joints à nous. Caitlin et ses amis spirituels étaient joyeux et très excités par ma décision de l'avoir. Je pouvais entendre son rire mêlé au leur. Il était évident pour moi que ma décision était très importante pour elle et que ses amis invisibles partageaient son bonheur.

« Quand Caitlin est née et qu’on me l'a apportée, je l'ai reconnue. Je connaissais toutes ses caractéristiques, ce à quoi elle ressemblerait, tout son être. Avant sa naissance, on m'avait montré des épisodes clés de sa vie, et bien qu'elle soit encore petite, tout s'est passé exactement comme on me l’a montré. Caitlin est une enfant très vivante. Elle a la capacité de lire les sentiments des autres et de comprendre ce qu’ils pensent. Elle est joyeuse et chaque fois qu'elle rit, je reconnais le même rire que j'ai entendu lorsque je me débattais avec l'idée de l'avorter. Tout ce qui était promis a été accompli. J'ai fait face à des défis majeurs et je le fais toujours. Les choses ne sont pas faciles, et la vie est une lutte, mais quand j'ai vraiment besoin d'aide, elle est toujours là.

« J'apprécie la vie, et je suis reconnaissante d'avoir écouté une amie aimante et les supplications de mon enfant à naître de ne pas l'avorter. Elle est une joie dans ma vie, et ce rire contagieux m’apporte toujours une bouffée d’air frais.

« Je sais maintenant plus que jamais que toute vie est sacrée, que les enfants doivent venir sur terre et naître dans des familles aimantes. L'avortement n'est jamais la solution. Il s'agit généralement d'un acte de désespoir, mais avec des conséquences qui s'étendent bien au-delà de cette terre. Pour ces femmes se débattant avec la question de savoir si elles devraient mettre fin à une grossesse, je leur recommande fortement de ne pas le faire.

« Il y a un enfant impliqué, un enfant qui veut désespérément venir à sa mère. Si une femme choisit de ne pas avorter, les esprits invisibles seront là pour l’aider. Je le sais, parce qu'ils m’ont porté quand j'ai demandé de l’aide. Ils m’ont guidé et ont béni ma vie parce que j'ai choisi de donner la vie. Mais pour recevoir cette aide, il fallait que je fasse des changements majeurs dans ma vie et je les ai fait. »

Une jeune femme japonaise a reçu elle aussi la visite de son enfant à naître, alors qu’elle envisageait d'avorter. Elle raconte :

« Mon fiancé et moi venions de découvrir que je n'avais pas le choix. J’étais enceinte. Le Japon un pays encore très traditionnel, et ma famille serait déshonorée si j’étais enceinte avant le mariage. On venait juste de m’offrir un très bon travail que je ne pouvais pas accepter dans mon état. De plus, mon fiancé était sans emploi. Pour toutes ces raisons, j’envisageais sérieusement un avortement. Pendant ce temps, on s'est marié. J'ai dû passer des semaines à pleurer. Nous avons pesé et analysé l'avortement par rapport à la naissance du bébé. J'ai obtenu toutes les informations médicales sur l'avortement et j'ai même pris rendez-vous dans une clinique pour mettre fin à ma grossesse.

« Mais une nuit, mon fils est venu me voir dans mes rêves sous la forme d'un garçon de quatre ou cinq ans et m'a supplié de le garder. Ses paroles exactes étaient : 'Maman, je serai un bon garçon. S'il te plaît, garde-moi. Je ne vous causerai pas d'ennuis'. Toujours pas convaincue, je suis allée avec mon mari à la clinique le matin fixé, avec mes yeux rouges à cause des pleurs. Alors que je me tenais devant la réceptionniste, essayant de retenir mes larmes, elle s'est tournée vers moi et m'a dit : 'Reprenez cet argent et allez voir notre conseillère'. Ça a été le déclic, nous n'y sommes jamais retournés.

« Une semaine plus tard, mon mari s'est réveillé et m'a parlé d'un rêve inhabituel qu'il avait eu (à ce stade, je ne lui avais pas encore parlé de mon rêve). Dans son rêve, il avait vu un petit garçon et décrit ce qu'il portait. C'était le même enfant que j'avais moi-même vu en rêve, qui portait exactement la même tenue victorienne que lorsque je l'avais vu comme un garçon anglais aristocratique ! Et dans le rêve de mon mari, le petit garçon me montrait en disant : 'Ma maman !' »

Dans le prochain récit, Ned D., hédoniste autoproclamé, a appris au cours de sa dernière expérience que la vie est sacrée et que l'avortement détruit la vie. Ned est un homme d’affaires. Il rapporte :

« Je n'étais ni agnostique ni athé, j'étais trop occupé comme propriétaire de boîte de nuit, hédoniste et matérialiste pour être dérangé par de telles choses, mais tout a changé en une seconde, en 1984.

« Dans un moment de rage, j'ai attaqué et essayé d'étrangler mon associé. Soudain, c'est moi qui n’arrivais plus à respirer ! J'ai senti mes poumons s'effondrer et mon coeur s'arrêter de battre, et je suis tombé dans un état d'inconscience.

« L'instant d'après, j'étais dans une ambulance et j'ai entendu un ambulancier dire : 'Je n'ai pas de signes vitaux, nous le perdons !' Je flottais hors de mon corps et hors de l'ambulance. J'ai plané au-dessus d'une route, en regardant l'ambulance disparaître, et je me sentais monter vers les étoiles du ciel. Je me suis dit : 'Je rentre chez moi !'

« À ce moment, libéré de mon esclavage terrestre, je me suis souvenu ! J'avais été dans le monde des esprits avant ma naissance. Avec cette prise de conscience, je me suis trouvé en présence d'une femme belle, radieuse et angélique. Je l'ai connue sous le nom de la Dame de lumière. À un moment de mon expérience de mort imminente, la Dame de lumière m'a montré un petit groupe d'enfants en bas âge jouant dans un jardin paradisiaque. J'ai particulièrement remarqué deux des enfants qui étaient à la droite du groupe. Ils ont attiré mon attention parce qu'ils s'étaient tournés et me regardaient. Bien que j’aie perçu que l'un était un garçon et l'autre une fille, j'étais surpris de leurs apparences identiques. Plus tard, j'ai compris qu'il s'agissait de jumeaux. Il y avait plusieurs autres tout-petits qui jouaient dans le groupe. Comme je concentrais mon attention sur chacun d'eux, ils me regardaient directement et avec nostalgie, comme s'ils cherchaient une reconnaissance ou une compréhension de ma part. J'ai ressenti que je devais connaître ces enfants, mais j'étais surpris par la scène. J'ai transmis à la Dame de lumière mon besoin de comprendre la scène qui se présentait à moi. Elle m'a répondu en me présentant une autre scène.

« Dans cette scène, je me tenais debout avec un groupe de personnes que je n'ai pas immédiatement reconnu à l'exception d'un beau jeune homme vêtu d'un bonnet et d'une robe. La scène se déroulait sur un campus universitaire et c’était une journée ensoleillée et glorieuse. J'ai été rempli d'amour, de joie et de fierté pour le jeune homme qui célébrait son diplôme.

« Puis je suis rapidement revenu dans le jardin paradisiaque et j'avais encore plus de questions. J'ai dit à la Dame de lumière que je voulais connaître la signification de ces visions. Je n'avais pas d'enfants et je n'avais pas l'intention d'en avoir. Jusqu'à ce moment de ma vie, je n'avais pensé aux enfants que comme des contraintes. J'étais perplexe de ma réaction devant ce jeune homme à la fin de ses études. J'ai ressenti des émotions que je n'avais jamais connues auparavant, des émotions que seul un père pouvait connaître !
Mais je n'étais pas un père et le potentiel d'un engagement à long terme était en fait effrayant pour moi ! Comme je méditais sur ce que je voyais le groupe d'enfants disparaître lentement. J'ai immédiatement ressenti une perte insoutenable, une douleur terrible, déchirante et douloureuse. La douleur que je ressentais était la perte de ces enfants.

« J'ai alors réalisé qui étaient les enfants. Au cours de ma vie terrestre, les occasions d'avoir des enfants m'ont été présentées à plusieurs reprises, mais j'avais choisi de ne pas en avoir. En fait, j'avais insisté pour que les femmes dans ma vie n'amènent pas d'enfants au monde et qu'elles avortent lorsqu'elles étaient enceintes.

« Je pouvais maintenant voir que ces enfants n'étaient pas des 'choix' ! J'ai réalisé qu'ils étaient les esprits d’enfants qui étaient destinés à être mes enfants pendant ma vie terrestre. J’avais considéré que les opportunités qui m’avaient été présentées étaient des inconvénients !

« J'ai réfléchi à la scène devant moi, maintenant absente des enfants, pour ce qui semblait être une longue période de temps. Puis un petit garçon est apparu dans le jardin près de la Dame de lumière. Le petit garçon était très fort et plein de vie. Il avait les cheveux blonds et de grands yeux bleus. Je me suis tourné vers la Dame de lumière et lui ai dit que je voulais savoir qui était ce petit garçon et quelle était la signification de la scène d’avant. Je n'avais pas d'enfants et je n'avais pas prévu d’avoir des enfants. Ce petit garçon était-il mon fils ? La Dame de la lumière a répondu : 'En vérité, il est un fils de Dieu !'

« Puis, je me suis retrouvé renvoyé dans mon corps. Je ne voulais pas revenir ici-bas, mais Dieu ne voulait pas que je reste là-haut non plus, et c'était sa décision, pas la mienne !

« En rentrant de la mort, on m'a dit que je revenais avec une mission dans la vie. Je ne savais pas ce que cette mission était au début, mais je trouve maintenant que chaque jour apporte son lot de bonheur. »

Cet homme totalement préoccupé par le succès matériel sur cette terre a appris une leçon très importante. Il a dû mourir pour apprendre. Il a appris que la vie est sacrée et que les choix terrestres ont des implications célestes. Ces implications ont un impact à la fois sur ceux qui sont sur terre et ceux qui sont au ciel. Il a compris comment ses actions avaient affecté ceux qui étaient au ciel, quelles opportunités il avait perdu et ce qu'il perdrait s'il ne changeait pas sa vie. Il a également découvert que les avortements qu’il avait exigés avaient impliqué des êtres spirituels qui avaient été privés de la chance de venir sur terre à leur heure fixée à cause de ses choix. Mais lui aussi avait perdu quelque chose, l'occasion de faire partie de leur vie. Ned a été déchiré en se souvenant des enfants qui auraient pu être les siens mais qui ont été forcés de retourner au ciel par les avortements qu'il a suscité chez ses compagnes. Il a dit que la perte de ces enfants était la plus grande erreur de sa vie. Il est reconnaissant d’avoir appris la vérité avant de rejeter son fils Michael Christopher, qui est la plus belle chose qui lui soit arrivé. Ned Dougherty a par la suite écrit le livre « Fast Lane to Heaven » qui comprend cette rencontre avec son fils et une description détaillée de son expérience de mort imminente.

Voici quelques autres récits supplémentaires attestant que les esprits des enfants à naître sont parfaitement conscients des intentions de ceux qui sont censés les accueillir sur terre.

Dans le premier cas, l'esprit à naître a manifesté ses frustrations à Ann, une amie très proche de sa future mère. Ann raconte :

« Un soir, je me suis couchée et j'ai eu le rêve le plus vif que j'ai jamais eu. Il s'agissait de mon amie Kris et cela m'a laissé terriblement troublée. Normalement, Kris et moi étions très proches mais, à cause des exigences de la famille et du travail, nous ne nous étions pas vu depuis un bon moment.

« Kris avait vingt-trois ans, enceinte et célibataire. Dans mon rêve/vision, nous étions dans un endroit et elle accouchait. Bien que l'accouchement ait été difficile, j'ai eu la nette impression que ce n'était pas un accouchement mais une grossesse interrompue.

« Finalement, j’ai su que le bébé était né. Je n'ai pas vu son corps mais j'ai clairement entendu son cri. C'était un cri comme je n’en avais jamais entendu de semblable. Cela m'a transpercée le coeur. Les lamentations continuèrent, mais il n'y avait pas de bébé. Je suis devenue de plus en plus désemparée par les cris. J'ai cherché le bébé, mais en vain. J'étais absolument désespérée de ne pas trouver ce bébé pour le réconforter, mais malgré toutes mes recherches, je ne pouvais pas trouver le bébé. C’était un rêve terriblement intense et pénible et l’une des nuits les plus troublantes de ma vie.

« Le lendemain, j'ai appelé Kris et lui ai dit que je devais la rencontrer et partager quelque chose avec elle, face à face. Deux jours plus tard, elle est venue déjeuner. Alors que je lui ai raconté mon rêve, mes souvenirs sont revenus avec une telle intensité que j'ai fondue en larmes. Après un moment, j'ai pu décrire mon rêve de la voir donner naissance, entendre les cris du bébé, et tous mes efforts frénétiques pour trouver le bébé. Ce rêve m’avait terriblement affligée et j'avais besoin de savoir ce que cela signifiait.

« Le visage de Kris est devenu blanc et elle s'est mise à sangloter. Il lui a fallu un certain temps pour parler. Elle a fini par me dire que le jour de mon rêve, elle s'était fait avorter. Elle avait lutté longtemps avec cette décision et n'en avait parlé à personne. Nous avons passé l'heure suivante à pleurer et à nous réconforter l'une l'autre. Bien que mon rêve n'ait duré que quelques instants, il m'avait semblé une éternité.

« Contrairement aux autres rêves que j’avais fait, j'avais réellement l'impression d'être témoin de la souffrance de Kris et d'entendre les cris de son bébé à l’agonie. Après la confession de Kris, j’ai compris que j'avais été témoin du chagrin d'une âme de se voir refuser le droit de venir sur terre au moment prévu. Je sais maintenant avec une absolue certitude que la vie est sacrée et qu’elle a un but et un timing que nous devons respecter. »

Ce récit est particulier en ce sens que le trouble émotionnel éprouvé par un esprit lorsque son corps a été avorté a été entendu et ressenti par une personne autre que sa mère.

Holly D. une conseillère professionnelle aux dons uniques, a été invitée à conseiller une jeune adolescente qui était déterminée à avorter. Elle rapporte :

« Il y a plusieurs années, j'ai vécu une expérience de mort imminente qui a éveillé en moi des sensibilités que j'utilise maintenant pour aider les autres en tant que conseillère. Un jour j'ai reçu un appel urgent d'une mère qui m'avait été adressée par un ancien client. Un rendez-vous a été pris pour le jour suivant.

« Des parents très anxieux sont arrivés avec leur fille de seize ans. Lorsque la porte fut fermée et que nous étions tous assis, la mère expliqua : 'Notre fille attend un enfant'. Elle a éclaté en sanglots et ne pouvait pas parler. Quand elle a retrouvé son calme, elle a poursuivi : 'Nous aimons notre fille et nous aimons son bébé. Nous espérons l’aider à élever cet enfant, mais notre fille veut avorter. Aidez-nous à trouver un moyen de résoudre ce dilemme équitablement pour tous'.

« Elle n’avait pas encore fini de parler que soudain, dans une lumière céleste, une petite fille adorable d'environ six ans m’est apparue. La scène était si vive que je m’en souviens encore en détail. Elle se tenait au-dessus et derrière sa future mère. La petite fille était blonde aux yeux marron. Elle portait une belle robe à volants avec de la dentelle au col, aux manches et au bas de la jupe. Même ses chaussettes blanches à la cheville avaient de la dentelle. Et son sourire ! L'enfant a exprimé la joie télépathique que c'était pour elle le temps de venir sur terre après une attente éternelle. Elle rayonnait d’un amour profond, un amour céleste, pour les trois personnes assises devant moi.

« Ma vision bienheureuse a été brusquement interrompue par l'adolescente de seize ans qui a ajouté : 'Je suis trop jeune pour être mère. Je veux avorter !'

« Ses paroles effrayantes ont percé le coeur des parents anxieux, qui étaient manifestement désireux d'élever et d'aimer cet enfant, que leur fille le veuille ou non. J'ai regardé en arrière la petite fille. Elle ne bougeait pas, planant dans les airs au-dessus de la famille terrestre qu'elle avait choisi, mais son visage se changea en incrédulité et en chagrin lorsqu'elle implora : 'S'il vous plaît, aidez-moi ! Dites à ma mère que je suis là et qu'elle a promis. C'est peut-être ma seule chance de venir la voir.' C'était un appel angoissé, puis elle est partie.

« Quelque peu secouée, j'ai essayé de faire passer le message. Mais comment dire de telles choses à une jeune fille de seize ans en colère, que je venais de voir l'esprit de sa fille ? Avec précaution, j'ai dit : 'J'ai failli mourir une fois et mon esprit est allé au paradis. Depuis que je suis revenue, je vois parfois des esprits. L'enfant qui en toi est une petite fille adorable. Je le sais parce que je viens de la voir planer dans cette pièce au-dessus de toi. Elle veut que tu saches à quel point elle t'aime. Elle a attendu longtemps pour venir et tu lui as promis, quand vous étiez amies au ciel, qu'elle pourrait venir dans ta famille. L’amener sur la terre sera une grande bénédiction pour toi'.

« 'Être enceinte n'est pas une bénédiction', a-t-elle répliqué. Il était évident qu’elle était déterminée. J'ai fait une dernière tentative pour la persuader au nom de son enfant à naître. J'ai demandé qu'elle rentre chez elle et qu’elle prie pour le message que je lui avais transmis de sa fille à naître.

« Elle m'a regardé et a dit : 'Je veux savoir une chose. Serai-je damnée pour toujours si je me fais avorter ?'

« J'ai répondu : 'C'est entre toi et Dieu. Mais je peux te dire que si tu prends cette décision, tu n'oublieras jamais cette occasion perdue'. En la prenant dans mes bras, je lui ai dit : 'Notre Père céleste continuera à t'aimer, peu importe ta décision, mais tu perdras les bénédictions que ta fille t'apporterait. Cet enfant ne sera jamais un fardeau. Il y a beaucoup de gens qui voudront l'adopter et l'aimer, y compris tes propres parents'.

« Pendant plus de deux heures, j'ai essayé d’aider l’adolescente à apprécier l’appel de sa fille, mais en vain. Elle était fermement résolue à avorter. J’ai appris plus tard qu'elle avait mis fin à sa grossesse. C'était un triste dénouement. Je savais qu’il y aurait des regrets. Il y en a toujours. »

Holly a eu l’occasion de voir quel était l’impact sur un esprit à venir qui se préparait à tenter sa chance dans la mortalité auprès une mère spécifique. L'enthousiasme de cet esprit devint de l'incrédulité, puis de l'angoisse alors qu'elle comprenait que son corps en développement allait être détruit. De toute évidence, des engagements avaient été pris dans l'existence prémortelle et l'avortement à venir allait tout réduire à néant.

Chagter Nine explique comment certains enfants conservent le souvenir de leur maison préterrestre pendant un certain temps. Tel était le cas d'un garçon de six ans. Un jour qu'il jouait, il a mentionné à sa mère : « Maman, Dieu m'a envoyé deux fois. La première fois, mon corps s'est retrouvé dans une poubelle ». Sa mère s’est alors rappelée de l'avortement dont il parlait. Dans certains cas, l'âme non encore née peut revenir à sa mère préférée à une date ultérieure.

Un deuxième exemple de cette possibilité est le suivant, signalé par une jeune mère. Un jour, elle était en train de discuter avec sa fille de quatre ans, Dorothy. Dorothy a eu un regard lointain dans ses yeux et a fait sursauter sa mère quand elle a dit : « Quand je faisais 10 cm de long et que j’étais dans ton ventre, papa n'était pas encore prêt à t'épouser, alors je suis repartie. Mais je suis revenue ».

Sa mère était silencieuse. Personne d'autre qu'elle, son mari et le médecin savaient qu'elle était tombée enceinte environ deux ans avant qu'elle et son mari soient prêts à avoir des enfants et qu'elle avait avorté. Elle était prête à avoir l'enfant, mais son futur mari n'était pas prêt.

Ce qui est instructif dans cette histoire, c'est qu'il n'y avait pas de récrimination apparente ou de ressentiment de la part de l'enfant, comme on l'a vu précédemment. C'est peut-être parce que la petite fille savait que ce n'était pas sa dernière chance pour venir vers la mère qu'elle a choisi.

Personne ne sait exactement à quel moment le corps est assez développé pour fonctionner comme le réceptacle d'un esprit, et peut-être même qu'il varie d'une grossesse à l'autre. Cependant, un esprit peut habiter son corps en développement au début d'une grossesse, ne serait-ce que brièvement. Et cette très brève expérience est tout ce dont certains esprits ont besoin.

C'était le cas de Jimmy qui, à l'âge de quatre ans, est tombé dans la piscine familiale et, lorsqu'il a été découvert, il avait été sous l'eau pendant au moins cinq minutes. Le personnel d'urgence a travaillé sur lui pendant un bon moment avant de le ranimer.
Quand il a repris vie, il a levé les yeux vers sa mère et dit : « Maman, j'ai rencontré mon petit frère. Il est là-bas, là où j'étais avant de venir avec vous. Il m'a tout raconté quand il a été retiré de ton ventre quand tu étais à treize semaines. » Le petit garçon a poursuivi en décrivant dans le détail l'avortement de sa mère, un événement qu'elle a vécu sans jamais en parler à qui que ce soit et qu'elle avait presque oublié.

Jimmy était absolument ravi de découvrir qu'il avait un frère. Leurs retrouvailles ont été joyeuses. Les deux frères se sont jurés de rester en contact maintenant qu'ils s'étaient rencontrés.

Le message de Jimmy, âgé de quatre ans, à sa mère semble certainement indiquer que les avortements impliquent des êtres intelligents, et qu'un avortement ne détruit pas forcément le lien familial. Cet esprit se considérait toujours comme faisant partie de cette famille. Il avait été là pour saluer son frère et le renvoyer sur terre. Jimmy a reçu des assurances de sa part qu'il veillerait sur lui et le protégerait. Ces deux frères ont établi un lien qui s'étend entre les mondes.

Mary était reconnaissante pour l'amour et la compagnie que lui avait donnés son vieil ami George Heath. Au cours de leurs visites hebdomadaires, il partageait avec elle sa sagesse et son amour comme le ferait un grand-père bienveillant. Elle ne savait pas encore dans quelle mesure son amour et ses enseignements l'aideraient à surmonter l'une des choses les plus horribles qui puissent arriver à une femme. Elle raconte :

« Je visitais régulièrement un ami très cher et très âgé. Lors d'une de ces visites, il tendit la main et saisit l'une des miennes. Il m'a regardé dans les yeux et a dit : 'Mary, dans un an, tu recevras une rose couverte d’épines et cela te détruira. Marie, cette rose va t'aimer inconditionnellement, comme moi'.

« Je n'avais aucune idée de ce dont parlait George. Douleur ? Les épines ? Des roses ? Ses paroles n'avaient aucun sens pour moi. J'ai été profondément attristée lorsque ce vieil homme est décédé peu après notre conversation.

« Quelques mois plus tard, j'ai été violée par un agent de sécurité, et une grossesse a suivi. Cela m'a laissé gravement traumatisée. Je me suis sentie effrayée et extrêmement vulnérable. J'ai été fortement encouragée, et même pressée par ma famille et des amis pour avorter le bébé, mais j'ai refusé. À mon avis, deux torts ne font pas un droit, et je ne pouvais pas avorter un bébé innocent, peu importe comment il avait été conçu. J'ai été à la fois surprise et consternée par les critiques et le ressentiment que j'ai reçu parce que je ne mettais pas fin à ma grossesse. J'ai été victime de calomnies vicieuses, de rumeurs et des amis m’ont tourné le dos. Certains ont même répandu le bruit que j'avais inventé l'histoire du viol pour dissimuler la vraie raison de ma grossesse. Ce fut une période extrêmement difficile de ma vie, presque aussi grave que le viol lui-même.

« Avant la naissance de mon bébé et pendant que j'étais au milieu de beaucoup de commérages et de spéculations, je suis allée rendre visite à mon arrière-grand’mère. Elle m'a dit : Je sais que tu es victime, ma chérie. Il connaît (en montrant le ciel) ton coeur et c'est tout ce qui compte. Elle a ajouté : 'Je te crois et je crois en toi'.

« Son conseil était le même que celui que mon ami George m’avait donné avant de mourir. Sans l'amour et le soutien indéfectible de George et de mon arrière grand-mère, je ne pense pas que j'aurais pu endurer cette terrible année. Ils croyaient en moi.

« Ce n'est que neuf mois après le viol, et un an après la conversation avec George, que j'ai compris ce qu'il voulait dire par épines. D'une certaine façon, il savait que j'aurais à faire face à un période très difficile, 'épineuse', mais que de cette douleur sortirait une belle 'rose'. Les épines symbolisaient le viol et les accusations méchantes. La rose était la plus belle petite fille que j'ai eu le privilège de voir. Je l'ai appelée Valérie d'après mon arrière-grand-mère Valérie Ann Brown.

« Ma fille, Val, n'a aucune idée des circonstances dans lesquelles elle a été conçue. Je n'ai pas l'intention de lui dire. Mais bizarrement, elle a un certain niveau de conscience. À l'âge de sept ans, Val m'a apporté une belle image d'elle-même avec une rose. Elle avait écrit en dessous : 'Rose au-delà des épines'. Très surprise, j'ai demandé : 'Pourquoi as-tu écrit ça ?' 'George m’a dit de le faire. Je l’ai toujours su', m’a-t-elle répondu.

« J'ai été abasourdie. Je ne savais pas quoi dire. Je suis allée dans mes dossiers pour prendre des photos de George et moi-même. Je les ai mises sur la table mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, elle a montré une photo et a dit : 'C'est lui, c'est mon George !'

« Ils ne s'étaient jamais rencontrés dans cette vie et je n'avais jamais montré la photo de George, pourtant elle le reconnaissait, savait qui il était et l'aimait tout comme moi. Il lui avait appris les épreuves (les épines de la vie) et l'amour inconditionnel, avant qu'elle vienne à moi. »

Cette histoire est une belle conclusion à ce chapitre. Il démontre qu’un amour profond peut exister entre les générations à travers un vieil homme et une vieille femme tendant la main à une jeune femme, lui montrant un amour complet et inconditionnel. Mary a été capable de résister aux pressions sociales et à l'ostracisme lorsqu'elle a refusé d'avorter le bébé grâce à cet amour. Le viol qui a produit le bébé était horrible et maléfique, mais de ce mal est sorti une enfant, belle et innocente et qui sept années plus tard, a révélé la vérité sur ce qu'un vieil homme avait dit à sa mère.

Ils étaient évidemment très proches dans la pré-mortalité, et il semble que c'est George qui a aidé Valérie à se préparer à venir à Mary. Pensez juste à ce que Mary aurait perdu si elle avait avorté. Cette petite fille nous confirme que l'amour s'étend au-delà de la tombe, que la mort n'est pas la destruction des relations, et que la vie, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle commence, est sacrée et merveilleuse.

En résumé

Les avocats, les politiciens, les généticiens et bien d’autres peuvent prétendre qu’un foetus n’est rien d’autre qu’un potentiel à devenir humain. Mais ils ont tort. L'essence d'un individu commence dans un royaume céleste longtemps avant sa conception. Dans cet endroit, les esprits sont créés, développés et comme indiqué dans les chapitres précédents, sont affectés à des missions spécifiques. Lorsque la perspective d’un avortement se présente, ces esprits potentiellement touchés deviennent extrêmement alarmés et font souvent des efforts incroyables pour tenter de prévenir l'avortement. Elles peuvent essayer de rappeler à leur mère les engagements prémortels ou lui assurer qu'elle recevra l'aide dont elle a besoin pour les élever, ou que, peu importe ce que les experts médicaux pourraient dire sur le statut médical de leur bébé à naître, ça ira. Ils peuvent essayer d'aider leurs futures mères à se rendre compte que leur naissance fait partie d'un plan éternel, que l'avortement de leur corps aura des implications importantes pour le succès de leurs missions terrestres, qu'un avortement annulera les engagements pris au ciel et que des bénédictions seront perdues.

Les comptes rendus rapportés ici révèlent que les enfants à naître sont des êtres intelligents et conscients. L'esprit qui est destiné à habiter un organisme en développement connaît son statut et les sentiments, émotions et préoccupations de ses parents, au moins pour sa mère. Un avortement a une incidence sur un esprit spécifique mais aussi sur la manière dont cet esprit aurait pu affecter ses parents, ses frères et soeurs, la famille élargie et la communauté dans laquelle il aurait résidé. Comme les rides dans un étang, un avortement a des effets étendus. Est-ce que l'avortement fait souffrir l'enfant à naître ? La réponse est sans équivoque oui. Mais la douleur semble être moins physique qu'émotionnelle et spirituelle. La douleur semble en grande partie liée au sentiment de déception ou de rejet de la part de leurs futurs parents. Ces esprits savent que leur mission devra attendre que de nouvelles dispositions soient prises.

Le fait d'avorter nuit-il à la personne qui pratique l'avortement ? La réponse est oui. Des bénédictions sont perdues et les alliances faites dans le ciel sont annulées, de même que les récompenses qui les accompagnent. Dans de nombreux cas, il peut y avoir des regrets pour la vie entière, un sentiment de culpabilité et des rêves de ce qui aurait pu être. Bien que je n'ai pas trouvé de récit où une mère a dû se tenir devant Dieu et rendre compte de sa décision de se faire avorter, nous savons, à cause de ce que les personnes qui ont eu des expériences de mort imminente ont constamment rapporté sur la vie après la mort, que nous devrons tous passer en revue notre vie, pour rendre compte de chaque choix et de chaque action que nous aurons fait sur terre.


CHAPITRE 20Retour à la maison

Peu importe depuis combien de temps nous sommes partis de chez nous, les perspectives de retour évoquent en nous des sentiments de nostalgie, d'anticipation et d'excitation. Nous sommes impatients de rentrer chez nous, mais, en même temps, nous hésitons à laisser ceux à qui nous sommes devenus très attachés. Il en est de même pour notre maison céleste.

Nos retrouvailles avec ceux que nous avons quittés lorsque nous sommes venus sur terre seront joyeuses, mais c'est avec tristesse que nous laissons derrière nous nos êtres chers lorsque nous retournons au ciel. Même lorsque nous comprenons que nos proches, lorsqu’ils meurent, retourneront à la maison, vers Dieu, beaucoup d'entre nous sont très préoccupés par la douleur et la souffrance qu'entraîne la mort. Nous nous demandons s'ils vont ressentir une grande douleur. Devront-ils affronter la mort seuls ? Qu'est-ce qui leur arrivera ?

Ces questions sont abordées dans le présent chapitre.

Ce que c'est que de mourir

Les réponses à ces questions peuvent être fournies par ceux qui sont au contact de ceux qui meurent. Ils rapportent souvent observer des changements spectaculaires chez leurs patients juste avant leur mort. Parmi les personnes mourantes qui ne sont pas très médicamentées, même si elles ne peuvent ni parler ni bouger, beaucoup affichent un comportement qui ne peut être qualifié que d’euphorique. Leurs visages s'illuminent, les ravages de l'âge ou de la maladie disparaissent et ils commencent à discuter avec des êtres invisibles. Et ces êtres invisibles ne sont pas le produit d'un esprit induit par un médicament ou une température élevée.

Ce sont des êtres réels qui sont déjà morts, généralement quelqu'un de connu et aimé. Pour un parent, c'est souvent un enfant qui est mort. Pour les adultes, il se pourrait bien que leur conjoint décédé soit présent. Pour certains, il semble qu’un véritable comité d’accueil se soit réuni pour les accueillir et les ramener dans leur foyer céleste.

De toute évidence, nous ne sommes jamais seuls entre le ciel et la terre ou entre la terre et le ciel, mais nous sommes accompagnés d'êtres qui nous aiment et qui prennent soin de nous. Pour ceux qui ont le privilège d'assister à une réunion si joyeuse, la piqûre de la mort est enlevée et remplacée par un sentiment de paix et d’accomplissement. Pour ceux qui restent, nos êtres chers nous manqueront énormément, mais il est réconfortant de savoir que cette personne vit toujours et est de retour chez elle en présence de ses proches.

Les médecins Osis et Haraldsson ont interrogé près de 2000 médecins et infirmiers sur ce que leurs patients ont dit ou fait au moment de leur décès. Les médecins et les infirmières sont formés pour être des observateurs objectifs et pour enregistrer régulièrement les conditions physiques de leurs patients. Ces médecins et infirmières étaient originaires des États-Unis et de l’Inde et représentaient donc des cultures complètement différentes, et des croyances religieuses (ou non-croyances) très variées : chrétiens, musulmans, bouddhistes, agnostiques et athées. Plus de 50% des médecins qui ont répondu ont rapporté que leurs patients semblaient voir et vivre quelque chose de si excitant au moment de la mort qu'ils étaient transformés.

En tant que médecins et scientifiques, Osis et Haraldsson ont vérifié les dossiers des patients pour déterminer les facteurs susceptibles d'être à l'origine de ce phénomène, comme les traitements administrés, des températures élevées ou des prédispositions religieuses. Aucun de ces facteurs ne pouvait expliquer le comportement des patients.

Ce que les mourants voient

Un cas typique de témoignage donné par les infirmières et les médecins est celle d'une femme de soixante ans, qui avait souffert de douleurs atroces dues à un cancer de l'intestin. Le médecin a noté son rapport : « Tout d'un coup, elle a ouvert les yeux. Elle appelait son mari [décédé] par son nom et a dit qu'elle venait à lui. Elle avait le plus paisible, le plus beau sourire, juste comme si elle allait dans les bras de quelqu'un à qui elle pensait beaucoup. Elle a dit : 'Guy, je viens'. Elle ne semblait pas se rendre compte de ma présence. C'était comme si elle était dans un autre monde. C'était comme si quelque chose de beau s'était ouvert à elle. Elle vivait quelque chose de merveilleux. »

Alors qu'Osis et Haraldsson ont fait leurs recherches dans les années 1970, Sir William Barrett a recueilli des récits au tournant du XXe siècle. Ces récits fascinants ont été compilés et publiés en 1926 dans un livre intitulé « Visions du lit de la mort ».

Une infirmière qui réfléchissait à la réaction de ses patients a déclaré : « C'était comme si une ampoule avait été allumée à l'intérieur. Leurs yeux brillaient et ils avaient un regard très tranquille et paisible en eux ». Certains patients observent un endroit très spécifique sur le mur. Un regard d’excitation rayonne de leur visage, et ils tentent de lever les bras comme pour une salutation ou une étreinte. Alors leurs bras retombent et ils sont morts. Ils ne disent pas toujours quelque chose mais leurs actes indiquent qu’ils ont vu quelque chose de merveilleux.

D'autres personnes mènent une conversation animée avec des proches décédés. Dans certains cas, lors d'une conversation avec un membre de la famille, une infirmière ou un ami, ils s'arrêtent soudainement et commencent à discuter avec quelqu'un d'autre. Leur discussion est tellement animée que les membres de la famille se retournent souvent pour voir qui est entré dans la pièce. Les noms prononcés par le mourant informent les observateurs de l'identité de la (ou des) personne (s) qui vient le visiter et leur conversation revient à écouter un côté d'une conversation téléphonique. Il est intéressant de noter que ces « hallucinations » (selon les termes souvent utilisés par le milieu médical) ont tendance à ne jamais inclure les vivants. Même les très jeunes enfants ne voient que les personnes qui les visitent.

Dans certains cas, les personnes mourantes ne savaient même pas que le parent ou l'ami avec qui ils parlaient était mort, et qu’il faisait partie du comité d'accueil. Ce sont de tels récits qui montrent l'importance de la famille dans l'éternel schéma des choses.

Prenons, par exemple, le cas d'une fillette de douze ans dont les signes vitaux avaient complètement cessé mais qui a repris vie de façon inattendue. Dès qu'elle a pu parler, elle a dit à son médecin qu'elle avait été « de l'autre côté ». Elle était excitée et a dit à son médecin qu'elle avait rencontré son frère aîné, qu'elle a décrit en détail et en des termes qui le faisaient passer pour un ange. On n'avait jamais dit à cette petite fille qu'elle avait un frère. Il était mort trois mois avant sa naissance et le chagrin de ses parents avait été si intense qu'ils n'avaient jamais parlé de lui à personne.

Doris a vu son père qui était accompagnée de sa soeur, Vida. Doris a été dans ses dernières années, d’une santé très précaire. Sa famille était extrêmement préoccupée par la détérioration de son état de santé. Mais sa propre soeur, Vida est décédée de façon inattendue, et ses parents ont décidé de ne pas le dire à Doris, craignant que le choc de la perte de sa soeur puisse s'avérer fatal. L'infirmière a noté dans son rapport :

« J'étais présente quand Doris est morte. Son mari s’est penché sur elle et lui parlait, quand elle l’a poussé sur le côté, et a dit : 'Oh, ne le cache pas, c'est si beau et si lumineux'. Elle fixait ses yeux sur un endroit particulier en disant : 'Je peux voir le Père, il me veut'. Elle s'adressa à son Père en disant : 'Je viens !' Se tournant en même temps pour me regarder, elle a dit, perplexe : 'Il a Vida avec lui'. »

La joie et l'excitation de Doris de voir son père et, avec lui, sa soeur qui l'attendait, a aidé sa famille à faire face à sa mort et à celle de sa soeur.

Il n'y a pas que les membres de la famille immédiate qui sont présents pour accueillir les personnes qui meurent.

Dans la situation suivante, Edith et Jennie étaient de très jeunes filles et les meilleures amies du monde, qui ont toutes deux contracté la diphtérie lorsqu'une épidémie a balayé leur ville. Jennie est décédée mercredi et les parents d'Edith ont été prévenus. Comme Edith était très malade également, ils ont décidé que ce ne serait pas sage de lui parler de la mort de son amie.

Le samedi, l'état d'Edith s'est détérioré au point qu’elle était au seuil de la mort. Juste avant de mourir, elle a ouvert les yeux et s'est tournée vers les personnes présentes.

Elle s’était levée et a dit au revoir à ses amis. Elle parlait de mourir, et semblait ne pas avoir peur. Elle a semblé voir l'un et l'autre de ses amis qu'elle savait morts… mais tout à coup, avec surprise, elle s'est tournée vers son père, et s'est exclamée : « Papa, je vais emmener Jennie avec moi ? » Puis elle a ajouté : « Papa, pourquoi tu ne m'as pas dit que Jennie était déjà là ! » Et aussitôt elle a tendu les bras comme si elle était la bienvenue et a dit : « Oh, Jennie, je suis si heureuse que tu sois là ! »

Les parents de deux très jeunes fils ont rapporté qu'une chose très similaire s'était produite pour eux. La scarlatine ravageait leur région et ils venaient tout juste de perdre leur fils à cause de cette terrible maladie et étaient sur le point de perdre leur autre fils de quatre ans. Quelques instants avant sa mort, il s'est soudainement assis dans son lit, a montré du doigt le mur devant lui, et a dit distinctement : « Il y a le petit Harry qui m'appelle ! » Après cela, il est retombé sur son lit et est mort.

Nous avons beaucoup de chance de vivre à une époque où les fléaux qui causaient autrefois la mort de tant de gens ont été pratiquement éliminés. Autrefois, rare était la famille qui ne perdait pas un ou plusieurs enfants dans l'enfance. Les choses étaient différentes alors. Les parents avaient tendance à être avec leurs enfants lorsqu'ils mourraient. Ils étaient donc plus susceptibles d'être au courant du comportement de leurs enfants face à la mort.

Beaucoup ont appris de leurs enfants que la mort est un point de transition, pas la fin de la vie, et surtout pas la fin des relations.

Un cas d'espèce s'est produit au cours de l'été 1883. Fred et Annie Giles de Nothingham, en Angleterre, âgés respectivement de sept et huit ans, étaient morts et enterrés depuis plusieurs semaines, lorsque leur frère de quatre ans montra les signes de la même maladie. Son père était avec lui la nuit de sa mort.

Le petit garçon, assis droit dans son lit, s'écria : « Il y a Fred et Annie ! » « Où, mon fils ? » demanda le père. En montrant du doigt le mur, le garçon dit : « Vous ne les voyez pas là ? Ils attendent que j'aille vers eux ». Et la minute d'après, le petit garçon est tombée mort sur l'oreiller.

D'après la lecture de la littérature et de beaucoup d'autres entretiens personnels, il semble que les personnes qui accueillent et escortent les mourants dans le monde des esprits, sont souvent des personnes avec lesquelles ils ont été proches. Lorsqu'un enfant meurt, un frère ou une soeur déjà décédé sera présent. La connaissance de l'existence d'un tel frère ou soeur n'est même pas une condition requise.

Par exemple, je suis tombé sur un certain nombre de cas où des enfants mort-nés ou ayant fait l’objet d’une fausse couche étaient là pour accueillir un frère ou une soeur à leur décès. Plus encore, il y a des histoires d'enfants rencontrés par un parent qu'ils n'avaient jamais connu.

Par exemple, une jeune fille qui a eu un arrêt cardiaque, après sa réanimation, a dit qu’elle avait vu sa mère dans une jolie robe blanche, et que sa mère en avait une autre pour elle. La jeune fille était très heureuse et souriante et nous a dit de la laisser se lever et aller là-bas, sa mère était prête à l'emmener en voyage. La vision a duré une demi-heure et a laissé la jeune fille sereine et paisible jusqu'à sa mort, quatre heures plus tard. Ce qui est inhabituel dans cette affaire, c'est que cette jeune fille n'a jamais connu sa mère, qui était morte en lui donnant naissance.

Cette fillette de onze ans n'a jamais eu la chance, dans cette vie, de grandir près de sa mère. Pourtant, pendant sa dernière heure sur terre, sa mère était là pour l’accueillir.

J'ai identifié les personnes suivantes qui servent d'escortes pour ceux qui sont morts et, bien sûr, il peut y en avoir d'autres :

Époux, épouse.
Tante maternelle, tante paternelle
Mère, père
Arrière-grand-mère, arrière-grand-père
Oncle, cousin(s)
Belle-mère, beau-père
Frère(s), soeur(s)
Enfants mort-nés
Fils, fille
Grand-père, grand-mère
Belle-soeur, petits-enfants
D’autres personnes
Amis anges
Jésus
Personnes vêtues de blanc

Quelques personnes présentes à un décès ont effectivement vu l'escorte de la personne mourante.

Un exemple est celui d’une petite fille italienne de trois ans, H. Nortari, qui était présente à la mort de son petit frère. L’événement s’est produit environ quinze minutes avant la mort du bébé.

La petite fille étendit les bras en disant : « Maman, regarde : tante Olga ». Les parents ont demandé : « Où vois-tu tante Olga ? » L'enfant a dit : « Regardez, là-bas ! » Puis elle a essayé avec insistance de sortir du lit pour aller vers sa tante. Ils l'ont laissée se lever. Elle a couru vers une chaise vide et a été très déconcertée parce que sa tante s'était déplacée vers une autre partie de la pièce. L'enfant se retourna et dit en montrant un coin de la pièce : « Tante Olga est là ». Puis elle est devenue calme et le bébé est mort. Tante Olga, une soeur de la mère de l'enfant, était morte un an auparavant.

Paul Savastano a vu l'esprit de son fils de douze ans, Adam, qui se dégageait de son corps physique. Il a raconté :

« Son esprit a pris forme, il a frappé dans ses mains de joie, puis est passé à travers le plafond en compagnie d'un ange. »

Lorsque Bruce, le fils d'Earl D. âgé de dix ans, est décédé, son père a vu son esprit quitter son corps comme un nuage lumineux et s'élever à travers le plafond. Il a dit :

« J’ai vu un ange de chaque côté du corps spirituel de mon fils. Tous les deux étaient vêtus de blanc et dégageaient une lumière brillante. »

Dans le cas suivant, une mère était assise avec son enfant mourant. Dans la même pièce, il y avait son fils de trois ans. Comme le premier était en train de mourir, le petit frère se leva et, montrant le plafond avec une expression de joie, dit : « Maman, regarde les belles femmes autour de mon frère ! Comme elles sont belles ! Elles viennent le prendre ». L'enfant est mort à ce moment-là.

Les membres de la famille ne sont pas les seuls à voir l'esprit quitter le corps en compagnie d'êtres angéliques. Le Dr Marshall O. rendait visite à l'un de ses patients qui mourait lentement de complications associées à la pneumonie. Il rapporte :

« Alors que je me retournais pour ramasser mon sac médical, j'ai vu une belle femme vêtue de blanc s'approcher du berceau de l'enfant. Je savais que je n'observais aucun membre de cette famille ou de toute autre famille terrestre. Cet être adorable s’est penché sur le berceau, et j'ai vu une substance brumeuse commencer à flotter à partir de la bouche de l'enfant. Le brouillard semblait s'accumuler au-dessus de l'enfant jusqu'à ce qu'il se développe en une forme plus définie de l’enfant. La belle femme en blanc prit alors la forme spirituelle de l'enfant dans ses bras et passa à travers le mur de la chambre avec l'enfant sur sa poitrine. Quand j'ai enfin retrouvé mes esprits et mon équilibre mental, j'ai examiné l'enfant et j'ai constaté qu’il venait de mourir. »

Un homme était dans un hôpital en train de mourir d'une pneumonie. C'était un homme bon et son seul regret était de devoir laisser derrière lui sa femme bien-aimée. Elle était assise près de son lit quand il est mort. Joy S. une infirmière qui était également présente, a raconté ce qu’elle a vu :

« Environ une heure avant sa mort, il a appelé sa femme, en pointant sa main vers le haut, et a dit : 'Regarde chérie, il y a notre enfant ! Il m’attend !' Il souriait, puis a pris la main de sa femme comme pour lui faire voir, et a dit : 'Tu ne le vois pas ?' 'Non, je ne peux pas le voir, répondit-elle, mais je sais qu'il est là parce que tu peux le voir'.

« C’était le seul enfant qu’ils avaient eu et qui était mort environ un an auparavant, alors qu'il avait cinq ans. Je pouvais voir simplement le petit ange aux cheveux bouclés et aux yeux bleus, vêtu de ce que j'appelle une robe d'esprit. Le visage était celui d'un enfant charmant, mais éthéré et radieux comme aucun visage terrestre ne peut l’être.

« Le père avait été grandement affaibli par les ravages de la maladie et l'émotion joyeuse provoquée par la vue de son enfant ressemblant à un ange semblait épuiser le peu de vitalité qui lui restait. Il ferma les yeux et sombra dans un sommeil calme. Il est resté dans cet état pendant environ une heure. Son enfant pendant ce temps, debout au-dessus du lit restait là, avec une expression d'attente joyeuse sur son visage radieux. De temps en temps, il regardait sa mère avec amour.

« La respiration de l'homme mourant faiblit de plus en plus jusqu'à ce qu'il cesse de respirer. Puis j'ai de nouveau été témoin de ce qui m’était maintenant devenu familier – la formation du corps d'esprit au-dessus du corps terrestre. Quand ce fut terminé, l'enfant ange agrippa la main du père maintenant aussi un ange à son tour, chacun regardant l'autre avec une expression de la plus tendre affection et avec des visages éclatants de joie et de bonheur, puis ils disparurent. »

Lance R. a raconté cette expérience quand il est mort :

« Je suis entré si rapidement dans cette nouvelle dimension où les esprits résident après cette vie, que je me trouvais un peu perdu. Puis j’ai vu que mes parents décédés étaient là pour me saluer. C'était une aide très réconfortante à mon arrivée. Randy, mon cousin décédé il y a près de vingt ans de la leucémie, m'a alors assuré que tous ceux qui meurent ont des parents proches et des amis présents pour les accueillir quand ils traversent le voile qui sépare nos deux mondes.

« J'ai vu de nombreuses personnes passer à travers ce voile pendant que j'étais là. J'ai été témoin d'une famille qui attendait l’arrivée d’une femme âgée. Ils sautaient tous de joie avec excitation, comme s'ils attendaient qu'un être cher descende d'un avion. Un homme mince, qui était de toute évidence le mari de la femme, faisait des allées et venues nerveusement. Les deux femmes qui l’accompagnaient ont continué à lui tapoter le dos et l'ont serré dans leurs bras avec enthousiasme alors qu'ils attendaient l'arrivée de son épouse. Il y avait un groupe de près de vingt personnes réunies.

« Un autre homme, qui semblait agir en tant que leader du groupe, a ensuite franchi en partie le voile pour que je ne puisse pas le voir. Il a pris alors du recul, en annonçant joyeusement : 'C'est l'heure' et se tourna vers le voile. Il a tendu son bras vers l'avant et l'a tiré vers l'arrière en tenant la main de la vieille dame. Elle semblait effrayée, et un peu aveuglée au début. Puis, en voyant le groupe, son expression s'est transformée en une joie d'une splendeur absolue. Le groupe s'est séparé pour qu'elle puisse voir l’homme qui se tenait à l'arrière du groupe celui qui semblait être son mari. Ils se sont précipités dans les bras l'un de l'autre. Tout le groupe les encerclait et les accueillait avec enthousiasme à la maison.

« J'ai été profondément ému. J'ai réalisé très vite qu'un esprit peut faire l'expérience de grandes émotions, comme je le ressentais à ce moment-là.

« Très ému, j'ai demandé à Randy : 'C'est comme ça que ça se passe ?' Il me répondit : 'N'est-ce pas magnifique ? Je ne me lasse jamais de voir de telles effusions'.

« Le groupe a commencé à s'éloigner. Randy a dit : 'Ils vont là où une fête de famille a été planifiée'. 'Une célébration ?' J’avoue que je n'avais jamais pensé que le monde des esprits avait des célébrations. Je demandai : 'C'est comment ?' Randy répondit : 'Oh, c'est merveilleux !' »

Les familles se réunissent quand leurs êtres chers passent dans notre monde.

Il est évident que certains esprits ne se rendent pas compte immédiatement de ce qui leur est arrivé lorsqu'ils franchissent le « voile » séparant la vie de la mort. Mais les réactions de ces êtres lorsqu'ils reconnaissent ceux qui sont assemblés pour les accueillir sont de glorieuses manifestations. L'excitation de ceux qui attendent, le soutien qu'ils se donnent en attendant, la joie exquise des retrouvailles, apportent assurément une compréhension complètement différente de la signification de la mort.

En résumé

Nous ne sommes pas venus seuls sur cette terre, et nous ne serons pas seuls non plus quand nous retournerons chez nous. L'un des aspects négatifs de la médecine moderne, est que les personnes en phase terminale sont souvent lourdement médicamentées, entourées de machines sophistiquées et de personnel médical hautement spécialisé qui travaillent sur le corps pour tenter de le maintenir en vie. Ils sont formés et conditionnés pour faire tout ce qu'ils peuvent pour prolonger la vie avec toutes les ressources médicales disponibles. Alors plutôt que de voir la mort comme un prolongement naturel de la vie, ils ont tendance à voir comme un échec, la cessation non seulement du fonctionnement du corps physique mais aussi de l'essence de la personne.

Aussi, beaucoup de ceux qui travaillent dans le domaine médical ont tendance à ne pas tenir compte de l'existence d'une âme. Les comportements d'une personne mourante qui ne peuvent être expliqués en des termes physiques sont souvent considérés comme des hallucinations causées par les médicaments, la fièvre, la privation d'oxygène, et ainsi de suite.

De plus, les membres de la famille ne sont généralement pas encouragés à être avec le patient au moment du décès. C'est malheureux parce que les malades en phase terminale sont extrêmement préoccupés par l'ampleur de la douleur qu'ils vont ressentir, la suffocation, le contrôle de tout ce qui est important pour eux, et de mourir seuls.

Et parmi toutes ces peurs, mourir seul, isolé de ses amis et de sa famille, est la plus grande peur. La médecine moderne peut répondre assez bien aux craintes de la douleur et de la suffocation, mais en le faisant, le mourant perd le contrôle de sa vie et meurt loin de sa famille et de son environnement familier.

La mort est une partie naturelle de la vie et n'est pas la fin d'un individu ou d'une relation. La vie est à chérir, à vivre pleinement et à continuer jusqu'à ce que la mission sur terre soit accomplie. Mais la médecine moderne a brouillé le point où la vie se termine et où la mort commence.

Le personnel médical est souvent tellement collé à son moniteur et à son écran d'ordinateur, ou est tellement occupé qu'il n'entend pas ou n'observe pas ce qui arrive à bon nombre des patients à la mort. Si les patients n’étaient pas aussi médicamentés, au point qu'ils ne peuvent pas parler ni bouger, il est probable que l'on pourrait en observer plusieurs qui afficheraient les transformations remarquables décrites dans le présent chapitre.

Tôt ou tard, nous devons tous mourir. Ce sera tellement plus facile pour ceux qui comprennent le vrai sens de tout ce que nous vivons. La mort n'est pas la fin mais un commencement, une porte qui mène à une joyeuse réunion avec nos êtres chers disparus et avec notre Père céleste. La mort est le chemin du retour à la maison, un voyage que nous n'aurons pas à faire seuls.


CHAPITRE 21Nos dernières récompenses

Un nombre surprenant de personnes qui ont visité le paradis lors d'expériences de mort imminente (NDE) signalent qu'ils ont connu un amour indescriptible, un amour total, inconditionnel, un amour qui a imprégné toute leur vie d’êtres humains.

Quand Elisabeth Kubler-Ross, l'auteur et chercheur de renom sur la mort et le deuil, s'est fait dire par certains de ses patients qu'au cours de leurs expériences de mort imminente, ils ont été accueillis avec un amour et un enthousiasme débordant, peu importe qui ils étaient ou ce qu'ils étaient, ce qu'ils avaient fait pendant qu'ils étaient sur terre, elle était profondément troublée.

Le Dr. Kubler-Ross avait été élevée dans un monde de tradition religieuse qui enseignait que Dieu aimait ceux qui vivaient une bonne vie et obéissaient à ses enseignements, et détestait ceux qui ne le faisaient pas, et qu'il y avait un paradis pour les obéissants, et un enfer pour les pécheurs. Ce n'était pas en accord avec ce que ses patients lui disaient. Ils lui ont dit que Dieu aime tout le monde, même le pécheur impénitent. Elle se demandait comment cela pouvait être possible jusqu'à ce qu'elle analyse soigneusement ce que les patients lui disaient. Elle a découvert que même s'il est vrai que Dieu aime et pardonne à tous, chacun finira toujours dans des endroits différents de l'au-delà, en fonction des choix qu'ils ont faits dans leur vie et de leur désir de vivre dans la lumière de Dieu.

La revue de la vie

Certains des patients mourants du Dr Kubler-Ross ont eu des rencontres avec un Être de lumière pendant leur EMI (NDE). Cet être leur a posé des questions pénétrantes sur ce qu'ils avaient accompli sur terre et leur a donné un aperçu visuel de leur vie. Les patients ont déclaré s’être vus dans un espace tridimensionnel, revivant leur vie, en particulier leurs interactions avec les autres. Ils ont non seulement vu leurs propres actions mais ont ressenti l'impact de leurs actions sur les autres. Ils ont ressenti le plaisir et la joie de ceux qu'ils avaient complimentés, réconfortés et aidés, ainsi que le rejet, la déception et la douleur de ceux qu'ils avaient blessés. Ils ont vu les implications à long terme ainsi que l'impact immédiat de chaque action et comment les sentiments générés par ces actes ont eu un impact sur la personne suivante et la suivante, comme des ondulations sur un étang. Ils pouvaient voir les conséquences de ce qu'ils avaient pensé comme des actes « insignifiants ».

En revoyant leurs vies, ces revenants de l'EMI étaient parfaitement conscients que l'être de lumière et tous les autres présents pouvaient voir tout ce qu'ils voyaient. Étonnamment, ils ont réalisé qu’il n’y avait pas de remise en question de cet amour inconditionnel émanant des personnes présentes, y compris l’Être de lumière, peu importait la gravité des révélations. Mais ils ressentaient aussi de la douleur, des regrets et des remords pour le mal qu'ils avaient causé aux autres et pour toutes les occasions perdues de servir.

Le Dr Kubler-Ross en est venue à croire que l'enfer n'était pas vraiment un lieu, mais quelque chose que nous portons avec nous pendant toute l'éternité. Elle a pensé que des personnes telles que Mère Teresa ressentiraient et éprouveraient la joie et la gratitude des milliers de malades, rejetées et mourantes qu’elle avait aidé. Hitler, quant à lui, devrait vivre avec la douleur, la souffrance et l'agonie que ses actions ont causées à des millions de personnes. Mère Teresa et Adolph Hitler sont tous deux des enfants de Dieu et sont donc aimés par lui. Mais la manière de vivre leur vie, qu’ils ont choisi, comment ils ont traité leurs frères et soeurs, et comment ils ont accompli leur mission sur terre, voilà ce qui déterminera leur statut ultime tout au long de l'éternité.

Un exemple est celui de George R. Durant son EMI, George s'est retrouvé debout devant l'Être de lumière qui lui a demandé ce qu'il avait fait de sa vie.

L'attention de George lorsqu’il a passé sa vie en revue, s'est concentrée sur des actes spécifiques, dont il se sentait fier, par exemple lorsqu'il avait atteint le rang d’aigle scout. Il se tourna vers l'Être de lumière en espérant recevoir l'assurance que c'était bien.
Cependant, l'Être de lumière n'était pas impressionné en disant : « Cela te glorifie toi ! Qu'as-tu fait pour me glorifier ? »

Puis l'attention de George a été attirée par une scène dans laquelle il était rentré tard à la maison. Alors qu'il marchait dans le couloir jusqu'à sa chambre, il a entendu sa petite soeur pleurer. Il est entré dans sa chambre et l'a prise dans ses bras pour la réconforter. En regardant cette scène, il l'a sentie se détendre et un sentiment de paix est venu sur elle. Quand il leva les yeux, l'Être de lumière le regardait. Le message que George a reçu était : « Maintenant tu commences à voir ce qui compte vraiment ».

Howard S. professeur d'université, a vu au cours de son expérience de mort imminente, une scène où il faisait semblant d'être à l’écoute attentive de l'un de ses élèves qui lui expliquait son problème, alors qu’en réalité, il attendait impatiemment qu’il en finisse pour pouvoir se remettre à son travail. « J'ai pu voir à quel point j'étais déconnecté de Dieu et de tout ce qui avait vraiment de l’importance autour de moi. Au moment où j'ai eu cette expérience, j'étais un professeur agnostique. Mais maintenant, je sais sans aucun doute qu'il y a un Dieu, que j'étais aimé de lui, et que je l’avais laissé tomber. Je savais que je devais changer ma vie d’une façon radicale, ce que j'ai fait. »

Dans la Bible, il y a une déclaration de Jésus Christ qui illustre ce qui est important. Il est venu en réponse à la question de savoir quel était le commandement le plus grand de tous. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Quand la question s'est posée de savoir ce qui était vraiment important dans cette vie, le Christ a dit :

« Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ; j'étais nu, et vous m'avez vêtu ; j'étais malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ? Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli ; ou nu, et t'avons-nous vêtu ? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. (Matthieu 25 :31-40)

Qu'est-ce qui est important dans le ciel

Comme George R. et Howard S. de nombreuses personnes qui ont passé leur vie en revue, ont découvert que le pouvoir, la richesse et les louanges des hommes sont des facteurs sans importance dans le ciel. Ce qui semble être crucial, c’est notre service aux autres. Cependant, le service qui est fait pour impressionner ou pour gagner les faveurs ou attirer l'attention sur soi-même, ne sert que ses propres intérêts, même si cela aide les autres. C'est le service, le service fait par amour et compassion, qui est la brique et le mortier qui composent les matériaux de construction de nos manoirs célestes.

À cet égard, Mary Hales a remarqué une grande différence dans la taille et la beauté des bâtiments qu'elle voyait, alors qu'elle était escortée par son frère lors de sa brève visite dans le royaume céleste.

Elle a demandé à son frère pourquoi certains bâtiments étaient spacieux alors que d’autres étaient très petits, et il a répondu : « C'est ce qu'ils nous ont envoyé ».

Quand elle a demandé : « Que veux-tu dire ? » Il a répondu : « Ce sont toutes les bonnes oeuvres qu’ils ont envoyées ». Elle ajoute : « J'ai compris que sa réponse voulait dire que la taille d'une maison que l'on reçoit au ciel est déterminée par nos activités sur terre. »

J'avais lu dans la Bible le verset qui disait : « Dans la maison de mon père, il y a beaucoup de demeures ». La qualité et la taille des maisons dont nous hériterons sont déterminées par la quantité et la qualité du bien que nous faisons sur terre. Il ne suffit pas de croire en Dieu ou d’avoir de l'empathie pour la douleur, l'angoisse et la souffrance des autres. La faim, la solitude, la maladie et la dépression ne seront jamais éliminées à moins que des mesures ne soient prises. Rester là à ne rien faire n'aide pas la condition humaine à s'améliorer. Considérez les paroles de Jean dans la Bible : « C'est pourquoi, celui qui sait faire le bien et ne le fait pas, c'est un péché. »

Lance R. a appris ce principe lors de son EMI. Son cousin Randy, qui l’avait précédé dans la mort vingt ans plus tôt, le présenta à deux hommes vêtus de robes blanches. En approchant, Lance les identifia instinctivement. Il raconte :

« J'ai senti un flot d'émotions éclater en moi. J'ai pleuré en les prenant dans mes bras et en les accueillant. C'étaient deux de mes meilleurs amis, mais pas de cette vie mortelle. Je les connaissais quand nous vivions tous comme des esprits avec Dieu, avant notre naissance dans la mortalité. Mon esprit, cependant, s’en est souvenu immédiatement. Je les aimais maintenant comme je les aimais autrefois. L'un d'eux avait vécu il y a près de deux cents ans et l'autre avait vécu sur terre des milliers d'années auparavant. Mais cela n'avait pas d'importance. Je les connaissais et les aimais de tout mon être, me souvenant encore de nos associations au paradis avant notre naissance.

« 'C'est si bon de vous voir, dis-je. Comment ça ?' Ben, qui mesurait à peu près 1,90 mètre de haut et qui avait un corps puissant, parla le premier : 'Très bien. Nous étions tous les deux si heureux d'entendre que tu as été autorisé à visiter ce monde. Nous avons été informés que tu viendrais bientôt, on nous a demandé de te rendre visite et de t'aider à te souvenir de certains points importants'.

« Samuel, qui vivait depuis longtemps, mesurait aussi près de 1,90 mètre, mais il était un peu moins fort que Ben, mais toujours solide. Il avait une belle apparence, avec des cheveux noirs ondulés. Il m'a parlé avec un large sourire. 'Lance, m'a-t-il dit, le Seigneur te connaît et t'aime. Il connaît vraiment chacun de nous et est notre Sauveur. Tu te souviens de ça ?'

« Alors qu’ils parlaient, mon esprit a commencé à s’ouvrir comme si un écran était devant moi. Je me suis soudain rappelé comment chacun de nous l'aimait. Nous l'avons adoré. Il était l’auteur de notre salut. Oui, je l'ai connu et je l'ai aimé.

« Avec cette mémoire en place, une plus grande partie de mon esprit était ouverte. Je me suis souvenu que chacun de nous avait promis à notre Seigneur que nous ferions certaines choses dans notre vie. Ben et Samuel m'ont aidé à me rappeler certaines des choses que j'avais promises de faire de ma vie et que je n'avais pas encore accomplies.

« Une grande vérité m'a ensuite été montrée. Samuel a déclaré : 'Le plus grand principe dans la création d'une société comme la nôtre est le service. Chaque personne de notre société est continuellement au service des autres. C'est le mode du ciel. C'est l'un des grands principes éternels qui crée un paradis. Chacun cherche à améliorer le tout et non pas soi-même. Chacun cherche à servir Dieu, notre Père, en suivant son commandement de s'aimer les uns les autres'.

« Il a poursuivi : 'Le service est de l'amour en action. Quand on aime vraiment quelqu'un, on cherche à le servir. Nos préoccupations sont constamment tournées vers leur bonheur et leur bien-être'. Ben m'a alors expliqué que si les citoyens des États-Unis sortaient et commençaient à servir pleinement les membres de leur famille, puis leurs voisins, leur collectivité et la famille humaine, elle en ferait davantage pour changer le coeur des gens que quoi que ce soit d'autre. Si vous sortez et que vous vous servez les uns les autres, vous apprendrez à vous aimer les uns les autres d'une manière que vous n'avez jamais connue auparavant. Si vous vous servez les uns les autres, vous aimerez Dieu et vous vous rapprocherez de lui. Si vous vous servez les uns les autres, votre nation sera transformée en un havre de paix, de paix véritable et de liberté'. »

Il semblerait que notre statut dans la maison céleste soit conditionné à la fois par ce que nous faisons, ainsi que par ce que nous ne faisons pas sur la terre. Il est évident que le fait de remettre à plus tard, l'évitement, et la négligence ne sont pas des qualités qui contribuent de manière positive à l'éternité, au statut céleste.

De multiples royaumes célestes

Ceux qui ont eu des expériences de mort imminente ou qui ont eu l'occasion de voir le royaume des cieux d'une certaine façon, découvrent qu'il y a plus qu'un paradis pour le bien ou un enfer pour les méchants (contrairement aux enseignements de certaines traditions religieuses). Juste avant sa mort, Jésus a dit à ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ».

Il ressort de cette citation qu'il y a de multiples royaumes au ciel et que notre affectation à l’un ou à l’autre dépendra de la façon dont nous accomplirons nos missions sur la terre.
Mais il semble aussi que même à l'intérieur de ces royaumes célestes, il existe différents niveaux.

Emanuel Swedenborg, un scientifique du dix-huitième siècle et homme d'État a été l'un de ceux qui ont visité de multiples royaumes célestes pendant son expérience de mort imminente. Il a rapporté que le ciel est divisé en deux royaumes, régionalement en trois cieux, et localement en d'innombrables communautés.

Il a rapporté que les gens qui étaient touchés par les vérités divines et les ont laissé contrôler leurs actes et leurs pensées habitent le troisième paradis (le plus élevé).

Ceux qui n'ont pas laissé entrer la vérité dans leur vie, qui avaient l'intention de faire le bien mais ne l'ont pas fait, sont ceux du deuxième ciel.

Enfin ceux qui sont dans le premier ciel sont de bonnes personnes qui ont vécu une vie droite et qui ont cru en Dieu, mais qui n’ont pas cherché à en apprendre davantage sur lui et sur ses principes.

Dans chaque ciel, existent de nombreuses communautés séparées les unes des autres par le niveau de l'amour vécu par ses habitants. Au sein d’une communauté donnée, tous les individus se distinguent les uns des autres selon le degré de lumière qu'ils possèdent.
Les plus parfaits se trouvent dans la région centrale, c'est-à-dire qu'ils se distinguent par leur bonté et par leur amour, leur sagesse et leur discernement. Les moins remarquables sont à l'extérieur, à une distance proportionnelle à des niveaux de perfection inférieurs. Un royaume est organisé de façon que la lumière diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre vers la périphérie. Les gens qui vivent au centre sont dans la plus grande lumière, ceux qui vivent vers les franges ont moins de lumière.

D'autres personnes ont également déclaré avoir été témoins de ce phénomène. L'un de ces individus était le chef amérindien White Thunder, qui, au cours de sa visite dans le monde des esprits, a pu voir, à l’aide de ses guides spirituels « diverses régions du monde des esprits, certaines contenant des esprits heureux et d'autres peuplées de malheureux malfaiteurs. »

George Ritchie a écrit un livre populaire, « Return from Tomorrow », qui a été réédité par la suite comme « Ordonné de revenir », décrivant sa remarquable expérience de mort imminente. Lui aussi, a rapporté avoir vu de multiples royaumes au paradis. Un seul royaume se composait d'individus qui étaient tellement liés à leurs dépendances, leurs préoccupations des affaires du monde, les colères et les obsessions de vengeance, qu'ils restaient liés à la terre. George Ritchie pouvait voir ceux du royaume céleste qui essayaient de les aider, mais ne pouvaient pas le faire parce que ceux qui se trouvaient dans ce lieu malheureux refusaient de lever les yeux vers le ciel.

Dans un second royaume, les défunts avaient quitté la terre mais étaient encore influencés par ce qui leur était arrivé pendant qu'ils étaient sur terre.

Comme il y a des zones dans nos propres villes, qui sont divisées par des normes ethniques et morales, il en est de même dans le ciel. Il y avait des zones dans cette dimension dans lesquelles je ne voudrais pas être, tout comme il y a des zones dans nos propres villes où nous ne nous sentons pas en sécurité.

Il y avait deux choses qui distinguaient les êtres de ce royaume. Comme l'hypocrisie est impossible parce que les autres connaissent vos pensées à l’instant même où vous les avez, ils ont tendance à se regrouper avec ceux qui pensent de la même façon qu'eux.

George a rapporté avoir vu encore un autre domaine qu'il définissait comme étant un lieu avec une atmosphère atroce. Il a écrit :

« J'ai été emmené à un autre endroit où les gens qui arrivent-là ont commis un suicide à cause de la haine, la jalousie, le ressentiment, la compassion et le dédain total pour eux-mêmes et pour les autres. Ce sont ceux qui ont le même type d'émotivité puissante que les personnes qui ont commis un meurtre. La seule différence est qu'ils croyaient en raison des enseignements religieux que commettre un meurtre était le pire des péché.
Leur motivation était : 'Si je ne peux pas te tuer, je me tuerai pour aller avec toi'.

« Je ne parle pas des personnes qui ont l’esprit dérangé et qui ne sont pas responsables de leurs actes. Je ne parle pas non plus des personnes qui souffrent d'une maladie horriblement longue.

« J'ai compris que ces personnes sont confinées dans un état où elles ont une chance de réaliser deux faits très importants : Premièrement, vous ne pouvez tuer que le corps physique, pas l'âme. Deuxièmement, seul l'amour, non pas la haine, peut apporter le vrai bonheur.

« J'ai été emmené dans un endroit différent de cet endroit et nous étions debout sous un haut porche devant un immense bâtiment. Ce que je voyais était horrible au-delà de tout ce que je n’avais jamais vu dans ma vie. Puisque je pouvais savoir ce que pensaient les êtres de cet endroit, je savais qu’ils étaient remplis de haine, de tromperie, de mensonges, d’attitude moralisatrice, à la limite de la mégalomanie et d’agressivité sexuelle obscène. »

De cet endroit sombre et déprimant, sans amour ni lumière, George a été emmené dans un lieu d'espoir, de joie et de croissance. Il a vu des êtres là-bas créer une musique glorieuse, en apprenant des choses qui ont des conséquences éternelles, en essayant de faire de la terre un endroit meilleur. Il a dit :

« En regardant ces êtres à leur travail, j'ai soudainement réalisé qu’il n’y avait aucune différence raciale ou de couleur dans aucun des royaumes. Alors le Christ m'a parlé. Il m’a dit : Si vous connaissez le Père, vous me connaîtrez. Si vous venez à me connaître, vous découvrirez que l'amour comprend tous les êtres, indépendamment de leur race, de leurs croyances ou de leur couleur. »

De ces royaumes situés à proximité de la terre, George Ritchie a été emmené vers ce qu'il a appelé le royaume céleste, ou le ciel. Il a poursuivi :

« Nous n'avons jamais parcouru les rues de la ville de lumière, mais nous l’avons survolé d’un peu plus haut. Nous pouvions voir ses habitants et eux pouvaient nous voir aussi. C'était le premier des royaumes dans lequel les habitants pouvaient voir le Christ.

« Plus étonnant encore, les habitants irradiaient une lumière presque aussi brillante que celle du Christ. Deux êtres se sont approchés de nous et je pouvais sentir leur amour irradier vers nous. La joie totale qu'ils ont montrée en voyant le Christ était indubitable. Il n'y avait aucun doute que ce que je voyais, c'était le paradis, une ville de magnificience, une ville de lumière. »

L'expérience de Ritchie est riche d'informations. Il semblerait que tous les habitants de la terre n’aient pas d’endroit déterminé après leur mort. Ceux qui se préparent à travers une vie de service, et qui ont a cherché la lumière et l'amour de Dieu, se qualifient à la mort pour une entrée immédiate dans la ville de lumière. De toute évidence, les vastes multitudes qui ne connaissent pas Dieu dans cette vie peuvent être instruites, enseignées et préparées à habiter dans la lumière. La clé semble être qu'ils doivent être disposés à être enseignés, et réceptifs aux êtres angéliques chargés de veiller sur eux et de prendre soin d'eux. Mais comme cela a été souligné au chapitre trois, l’un des principes éternels qui régit le comportement de l’homme est celui du libre choix. Il y aura une place pour ceux qui ne supportent pas la lumière ou qui préfèrent vivre dans l'obscurité. Dieu, étant miséricordieux, ne forcera personne à vivre dans un endroit où elle ne se sentirait pas à l'aise. Beaucoup de gens ont rapporté avoir vu des villes de lumière dans le ciel. Il est difficile d'imaginer une ville où tout, de la plus petite fleur à l'édifice le plus massif, dégage une lumière brillante. Il est encore plus difficile d’imaginer plusieurs villes de lumière avec des degrés de lumière et de splendeur différentes. Mais c'est ce que diverses personnes ont déclaré avoir vu.

John P. a rapporté avoir visité trois villes célestes, chacune très différente de l'autre :

« Un personnage est venu me voir et m'a dit : 'Viens'. Mon esprit a quitté mon corps et a suivi mon guide qui m'a emmené sur une planète. Là, j'ai vu les habitants. Les maisons étaient magnifiques à voir. J'étais si étonné et ravi que j'ai demandé à mon guide de me permettre d'y rester et d'y demeurer, car tout était bien supérieur et en avance sur le monde d'où je venais. Il m’a dit 'Non' puis a ajouté : 'Viens'.

« Il m'a ensuite emmené au royaume suivant qui dépassait tellement le premier en beauté et en gloire que j'ai de nouveau été stupéfait et j'ai demandé la permission de rester. La langue de l’homme ne peux pas exprimer la beauté des habitants et des paysages, mais mon guide m'a dit : 'Non, Viens'.

« Il m'a ensuite emmené dans le royaume suivant qui était beaucoup plus beau dans la gloire et l'ordre que les deux précédents. Les magnifiques fleurs, les arbres, les jardins, les gens qui étaient vêtus de blanc pur, si pur que j'étais submergé de joie et que je suppliais mon guide de me permettre de rester, mais il m’a dit : 'Tu ne peux pas aller plus loin, car c’est à côté du trône de Dieu'. Il a ensuite dit : 'Viens'.

« Il m'a ensuite ramené sur cette terre. Quand j'ai vu mon corps allongé sur le lit, je ne voulais plus y entrer, car je me sentais si heureux d'en sortir que je ne pouvais plus supporter la pensée d'y entrer à nouveau, mais il m'a dit : 'Entre' et j’ai dû obéir. »

En plus des villes de lumière, il y a également des royaumes sans lumière. Comme nous l'avons déjà mentionné, on nous a accordé notre libre arbitre lorsque nous sommes venus sur terre. Avec cette liberté, nous réalisons des choix. Que nous choisissions de mener à bien notre mission sur terre, que nous choisissions de servir ou non nos familles et nos semblables, et que nous choisissions de suivre Dieu, semblent être des facteurs qui déterminent l'endroit où l'on se sentira le plus à l'aise et qui va décider de notre destin ultime et éternel.

L'Être de lumière

L'aspect le plus impressionnant de toute expérience de mort imminente est probablement la rencontre avec un Être de lumière, bien que cela n'arrive pas à tout le monde. De cet être émane une lumière indescriptiblement brillante qui imprègne tout leur être. Cette lumière réconforte, calme et rayonne un sentiment d'amour inconditionnel total. Les termes qui ont été utilisés pour décrire l'Être de lumière par ceux qui l'ont vu incluent :

Un être masculin puissant, un homme majestueux
Un être revêtu de longues robes rayonnantes
Un être qui est tout savoir, tout puissant et tout amour
Un être qui vous connaît intimement
Un être que vous connaissiez bien avant de venir sur terre
Un être dont les yeux brillent comme l'éclair
Un être qui a des cheveux blancs comme la neige et flottant sur son visage

Ceux qui ont vu cet être n'ont aucun doute sur son identité. Pour certains, la reconnaissance a été immédiate, il était Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Pour d'autres, comme George Ritchie, le titre de l'être lui a été annoncé. On a dit à George : « Lève-toi ! Tu es en présence du Fils de Dieu. » D'autres encore ont vu les blessures dans ses mains et ses pieds et savaient qui il était avant même qu'ils ne regardent son visage. Pour certains, la reconnaissance de qui il est vient d'un réveil de souvenirs prémortels. Pour beaucoup d'entre eux, cet être de lumière est Dieu.

John M. s'est noyé en laissant une femme enceinte et quatre très jeunes enfants. John a reçu la permission de revenir du monde des esprits pour aider sa femme à comprendre la raison de sa mort et lui donner un aperçu de l'état de ceux qui sont au ciel. Sa veuve raconte :

« J'avais pensé à John et combien il me manquait. Je me dirigeais vers la chambre à coucher quand j'ai senti une sensation de chaleur s'élever dans ma poitrine et rayonner vers l'extérieur. Je savais que John était proche. Je me suis arrêtée à l'entrée de la chambre et j'ai ressenti une joie incroyable venir dans mon coeur. 'John, tu es là', pensai-je. En réponse, la voix chaleureuse et grave de mon mari est entrée dans mon esprit.
'Oui, Chris, dit-il, je veux que tu saches quelque chose'. 'Qu'est-ce que c'est ? Dis-moi'. 'Chris, il y a un Christ. Il était là pour me rencontrer quand je suis mort'.

« Ces paroles flottaient comme de l'eau fraîche à travers mon âme. John continua : 'Il me connaissait et m'appelait par mon nom. Il m'a réconforté, m'a entouré de son amour. Il a dit : 'Bon et fidèle serviteur, tu as fait du bon travail'. Il m'a dit que j'avais terminé tout ce que notre Père céleste m'avait assigné sur terre, et que maintenant on avait besoin de moi ici. Oh, Chris, a-t-il poursuivi, il vit !' »

Il a ensuite partagé avec sa femme des informations qui l'ont aidé à accepter sa mort et à attendre avec patience la naissance de leur fils. Il a dit : « J'ai vu tous les esprits de notre postérité. J'étais submergé de joie. Notre postérité est plus grande que tu ne peux l'imaginer, Chris ! Les enfants de nos enfants, et leurs enfants, et leurs enfants, et ainsi de suite. Ils vont accomplir de merveilleuses oeuvres. Tu devrais être très fière, Chris. Ses paroles ont touché mes sentiments au plus profond de moi-même et j'ai senti son amour pour moi. Je suis allé dans le monde prémortel et j'ai rencontré l'esprit de notre bébé. Nous avons parlé. Quel esprit fort ! Cet enfant t'apportera le bonheur, Chris. Ce dernier enfant est le dernier cadeau de ton mari bien-aimé. »

Chris poursuit le récit : « Et puis je l'ai senti partir, ses paroles et sa présence se sont échappés. 'Beaucoup de bonheur', murmura-t-il et il était parti. »

Betty Eadie a reçu des milliers de lettres de personnes qui ont lu son livre « Dans les bras de la lumière » et ont été touchés par son expérience. Parmi les nombreuses lettres, il y a celles de personnes de différentes traditions religieuses qui ont partagé avec elle leur rencontre avec l'Être de lumière. Un homme a raconté ce qui suit :

« Mon merveilleux père est allé au Seigneur après avoir lutté contre le cancer du foie. Il était juif pendant sa vie, un homme doux et généreux. Je lui ai demandé de revenir me voir après sa mort, s'il le pouvait. Je ne m'attendais pas à ce que cela se produise, mais c'est arrivé.

« Ce n'était pas un rêve, pas un fantôme. Il était aussi tangible que vous et moi. Cet homme juif m'a parlé de la lumière. Il m'a aussi parlé de Jésus-Christ – imaginez ! – et m’a dit qu'il était heureux. J'étais impressionné par tout cela. Je l'ai pris dans mes bras et il est parti aussi vite qu'il était venu. Je n'ai jamais revu son visage. »

Un deuxième homme, agnostique, sinon athée, a écrit ceci à Betty :

« Dans ma vie, une grande partie de l'enseignement que j'ai reçue au sujet du Seigneur a été associé à la peur, par exemple : 'Si tu ne vas pas à l'église, tu iras en enfer'.

« Je me suis adonné à la drogue dans mon adolescence et à dix-sept ans, j'ai eu un accident de voiture presque mortel. Mon corps est resté dans un champ pendant un certain temps avant d’être retrouvé et c’est durant cette période que j’ai eu mon expérience.

« Je me suis retrouvé au-dessus de la terre, suspendu dans l'univers. J'ai senti une unité avec toute la Création, et pendant ce sentiment de crainte, une gentille voix m'a parlé en m'appelant par mon nom et m'a dit : 'Veux-tu me recevoir ?' J'ai demandé qui il était, et il a dit : 'Je suis Jésus, qui te parle'. »

Jésus n'est pas seulement le sauveur d'un petit groupe de personnes ou de croyants. Il est le Sauveur du Monde. Pour beaucoup, ce n'est qu'au moment de la mort que ce fait est réalisé. Certaines personnes, comme George Ritchie, ont été témoins des masses humaines qui ont été précipitées dans la mort par les guerres, les fléaux et les catastrophes naturelles. C'étaient des gens qui n'avaient jamais entendu parler de Jésus-Christ sur la terre. Ils étaient escortés à des endroits où ils auraient l'occasion d'entendre parler de lui et de ses enseignements.

Ils auront la chance de l'accepter comme leur Sauveur, s'ils le désirent. Personne ne sera obligé d'accepter Jésus ou ses enseignements.

L'Être des ténèbres

Un grand nombre de personnes m'ont dit que c'est leur croyance sincère qu'il y a un Dieu et qu'il n'y a personne d'autre que Dieu qui est l'auteur de tous les biens, mais qu'ils ne croient pas qu'il y a un diable ou Satan.

Dans leur esprit, il n'y a que des degrés de bien. Ils pensent que le mal est le fait de l'homme, le résultat de sa cupidité, les comportements narcissiques, ou l'incapacité de comprendre le sort des autres.

Telles était les pensées de Don B. jusqu'à sa mort imminente. Don s'était précipité à l'hôpital avec les symptômes prévisibles d'une crise cardiaque. Tandis que ses médecins l’emmenaient dans un ascenseur, le coeur de Don s'est arrêté. Il s'est retrouvé en train de tomber les pieds devant lui dans ce que qu'il a décrit comme un tunnel sombre, humide et étroit.

Même s'il était sur le dos, il pouvait voir dans les profondeurs de l'horrible tunnel. Il a vu une grosse boule rougeoyante… un peu comme la lumière sur la face avant d'un train. Il rapporte :

« À cet instant, alors que la boule rouge se précipitait vers moi, j'ai connu la terreur comme jamais auparavant.

« En approchant, je me suis rendu compte qu'il s'agissait vraiment d'un gros oeil rouge étrange. Il s'est arrêté près de moi, puis a commencé à voyager à mes côtés dans le tunnel. Je pouvais à peine le regarder, son regard était si perçant. J'avais l'impression qu'il regardait à travers mon esprit, dans mon âme. Alors que l'oeil rouge brillait sur moi, ma pensée commença à s'organiser. Soudain, l'idée était indéniable. J'étais en enfer ! La prise de conscience m'a balayé comme une vague de la mer, imparable, bien que j'aie essayé désespérément de l'ignorer. L'enfer ! Je ne croyais même pas à l'enfer ! Et j'étais là. C'était ça l’enfer ? Alors une voix profonde et rassurante a résonné dans le tunnel.

« 'N'aie pas peur, mon fils, dit la voix d’une éclatante noblesse, car je suis avec toi. Je t'ai choisi pour écrire sur l'expérience que tu vas vivre'. »

Quand Don s'est demandé pourquoi il avait été choisi pour faire cette expérience, la voix a répondu : « Tu vas faire l'expérience de l'enfer pour prouver la réalité du mal. Tu as seulement cru qu'il y avait de la bonté. Tu pourras parler aux autres de l'horrible réalité de l'enfer, et de la belle gloire du ciel. »

Don a demandé : « Mais pourquoi moi, Dieu ? » « Parce que tu représentes l'homme commun. Tu n’es pas un ministre réputé ou un théologien très instruit. Les gens s'identifieront plus facilement à ton histoire et l'accepteront plus facilement. »

Après cette expérience avec Dieu, Don a repris conscience et a essayé dire aux médecins et infirmières, ce qui lui est arrivé, mais ils l'ont pratiquement ignoré, croyant qu’il avait souffert de privation d'oxygène. Il s'est ensuite retrouvé une fois de plus en train de plonger en arrière dans le tunnel sombre et en enfer. Il a senti la présence d'un être puissant. Cet être a informé Don qu'il pourrait éviter toute douleur et angoisse s'il le suivait. Non seulement la douleur disparaîtrait, mais il pourrait avoir tout ce que son coeur désirait. Alors ses yeux se sont ouverts. Il raconte :

« Des visions de richesse sont apparues devant mes yeux, comme un film en trois dimensions. Diamants, argent, voitures, or, belles femmes, tout. J'ai été submergé par la vision. Je pouvais presque les toucher. Ça semblait si réel ! »

Don s'est alors rendu compte que le tentateur était Satan, qui négociait pour son âme. Il s'est battu puissamment pour se libérer de l'emprise de ces images. Il a dit qu'il pouvait entendre « Profite, profite » dans une oreille et « Résiste, résiste » dans l'autre. Il se sentait comme pris dans un énorme bras de fer et était littéralement déchiré. Et une partie de la bataille pour son âme était menée par Satan, un être qu'il n'avait jamais cru exister. Mais maintenant il savait par expérience de première main que Satan existait bel et bien !

Puis Don a fait un bilan de vie, mais un bilan de vie infernal. Il dit :

« J'ai entendu ricaner quelque part dans l'obscurité. Des images sont apparues devant mes yeux, comme si elles étaient projetées sur un écran géant. Je me voyais moi-même, toutes les fois dans ma vie où j'avais mal agi m'étaient montrées. Pendant que je regardais, j'étais embarrassé, puis honteux. Une fois la longue chronique terminée, j'ai commencé à regarder des scènes des choses que j'avais seulement souhaité - des choses pires que ce que j'avais fait - une expérience répugnante mais excitante et exaltante. Mes émotions sont devenues enchevêtrées et nouées. »

Après l'examen, Don se sentait abandonné et solitaire. Il désirait ardemment retrouver sa famille et pouvoir leur dire combien il les aimait, combien Dieu les aimait. Puis, de nulle part, il entendit la voix de Dieu. La voix lui dit que sa mission était de dire aux autres qu'il y a un Dieu et qu'ils doivent apprendre à s’aimer les uns et les autres, à avoir de la compassion et à pardonner. Dieu a dit à Don qu'il doit vivre sa vie de façon que les autres puissent voir l'influence et la réalité de Dieu à travers lui.

Dieu a également dit à Don : « Ta guérison physique prendra du temps, mais tu vivras. N'oublie pas que tu vas te rappeler toutes ces expériences et tu devras écrire un livre. Tu devras parler aux autres de ce que tu as appris, sur moi-même et sur Satan. Tu devras faire comprendre aux hommes qu'il y a de vrais choix qu'ils doivent faire. Je t’ai choisi pour ce travail. Tu réussiras. Tu seras en sécurité. Je suis toujours proche. Tu n'es jamais seul. »

Don vit des êtres débraillés dans la « grotte sombre et humide » qui se suivaient aveuglément, convaincus qu'ils étaient pris au piège dans leurs péchés et ne pouvaient être sauvés.

Don savait que s'ils voulaient simplement regarder vers Dieu, ils pourraient être sauvés de l'asservissement éternel, mais ils ont résisté. Ils avaient été tellement aveuglés par Satan qu'ils ne pouvaient pas croire que Dieu pouvait ou voulait leur pardonner.

Le message de Don au monde est que le paradis est réel et que Dieu l'est aussi. Mais l'enfer est aussi réel et Satan aussi. Dieu attend toujours que vous vous tourniez vers lui. Il vous aidera à échapper aux griffes de Satan. L'amour est l'essence du ciel et tout le reste éloigne de l'amour et de Dieu.

Don n’était pas le seul à avoir déclaré avoir vu des personnes coincées en enfer. George Ritchie, Betty Eadie, Margot Gray, Elane Durham, Harriet Lee et Lorenzo Dow Young sont parmi ceux qui ont été autorisés à se pencher sur ce royaume cauchemardesque, pour voir l'état de ceux qui y habitent, et découvrir qu'ils sont prisonniers de leurs propres doutes et de sentiments d'inutilité. Aveuglés par les philosophies sataniques, ils ne peuvent pas, ils n'accepteront pas le fait qu'il est possible de s'échapper, qu'il y a un Dieu d'amour qui veut les sauver.

Karen a également découvert que l'enfer est réel et a pu connaître rapidement toutes ses réalités.

Karen était en train de divorcer et était tellement déprimée qu'elle a tenté de se suicider. Elle rapporte :

« Une nuit, dans mon sommeil, j'ai été réveillée par une voix masculine qui me disait : 'Je vais venir te chercher tôt ou tard. Je vais t'avoir'. L'événement m'a effrayé et je me suis assise, bien réveillée. J'ai parlé à ma camarade de chambre et elle a dit que c'était juste un rêve et que je ne devais pas m'en faire.

« Environ une semaine plus tard, tout semblait tellement désespéré que j'ai pris le flacon de tranquillisants. Mon intention était de mettre fin à ma vie. C'était la meilleure façon de régler mon problème, juste m'endormir pour toujours. À l'hôpital, j'ai appris plus tard qu'ils m'ont vidé l'estomac et y ont mis du charbon de bois. Ils ne pensaient pas que j'allais survivre. Mon coeur s'était arrêté, et ils ont utilisé un défibrillateur pour le faire repartir.

« Pendant ces moments tragiques, j'ai pris conscience que j'étais consciente. Mais j'étais enveloppée d’une obscurité totale. Il faisait nuit noire tout autour de moi, mais il y avait une impression de mouvement. Mon moi conscient m'a assuré que j'étais sous la forme d'un corps spirituel.

« Une voix masculine m'a parlé, une voix différente de celle que j'avais entendue une semaine auparavant. Cette voix m’a dit : 'Tu as le choix. Tu peux rester ici, ou tu peux retourner. Si tu restes ici, ta punition sera la même qu'aujourd'hui. Tu n’auras pas de corps, tu ne pourras pas voir, toucher ou avoir d'autres sensations. Tu n'auras que ces ténèbres et tes pensées pour l’éternité'.

« Terrifiée à cause de l'expérience, et à cause de ce que j'ai entendu, j'ai compris que ce serait mon enfer privé. Il n'y aurait pas de contact avec l'autre vie ou avec les sensations de la vie, pour l'éternité. Pourtant, je resterais consciente avec mes pensées dans l’obscurité totale.

« Franchement effrayée, je savais immédiatement que j'avais fait une terrible erreur. J’ai dit à la voix, que j'avais commis une erreur, j'ai demandé à être autorisée à retourner à la vie. La voix a dit : 'Très bien, vous pouvez revenir'. »

Différents chercheurs sur la mort imminente ont découvert que parmi ceux qu'ils avaient interrogés et qui avaient eu une EMI, au moins 20% ont déclaré qu'une partie de leur expérience était négative ou effrayante comme l’expérience de Don et de Karen.

Le docteur Barbara R. Rommer se réfère à ces expériences sous le nom de « Déguisés en bénédictions » (également le titre de son livre relatant ces expériences) en raison de la façon dont ils tirent profit de l’expérience. Ces expériences négatives semblaient avoir pour but de révéler les réalités de l'être des ténèbres et de ses sbires et l'état de ceux qui suivent cet être des ténèbres.

L'expérience infernale les a aidé à prendre conscience de la puissance de l'être de lumière sur l'être des ténèbres, et que peu importe ce qu'ils avaient fait, ils pouvaient changer. Ils ont l'espoir d’être aimés et appréciés par Dieu et s'ils se tournent vers lui, il les aidera.

En résumé

La NDE de chaque personne est unique, bien qu'il existe des fonctionnalités communes. Ils ont du mal à trouver des mots pour décrire avec précision ce qu'ils ont vu et vécu et n’y parviennent pas totalement. Ils expriment un fort sentiment de frustration parce qu’ils ne peuvent pas commencer à décrire la beauté et la grandeur du ciel ou la nature effrayante et déprimante de l’enfer. Mais pour ceux qui sont revenus à la vie, soit pour partager leur expérience, soit pour compléter une mission, leur EMI était un incroyable et bref aperçu de l'éternité.

Chaque EMI est intensément personnelle, voire sacrée, et certains aspects peuvent ne pas être partagés avec d’autres. Cependant, certaines personnes sont invitées à partager une partie de leur expérience pour que leurs familles et les autres sachent que Dieu vit, les aime et souhaite qu’ils retournent finalement chez lui.

Très souvent, ceux qui sont autorisés à vivre des expériences proches de la mort oublient une grande partie de ce qu'ils voient et entendent. Certains sont bloqués à dessein par Dieu. Mais d’autres parties sont oubliées à cause du traumatisme vécu lors du retour dans leur corps.

Ben explique : « Il y a des parties de cette expérience, qui seront volontairement bloquées dans votre mémoire. Il y a d'autres parties très sacrées que vous ne devrez pas partager.
Et puis il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous comptons sur vous pour vous en souvenir. Le moment viendra où vous serez invité à écrire un livre partageant certaines de ces merveilleuses expériences, afin que d'autres puissent être renforcés, réconfortés et inspirés. »

Lance Richardson a été impressionné par le fait qu'il devait partager son expérience et a écrit un livre qu'il a intitulé « Le message » que ces EMI enseignent sur la réalité de l'Être de lumière et l’être des ténèbres. Le degré auquel les individus modèlent leur vie d’après l'un ou l'autre de ces êtres détermine leur état ultime dans l'au-delà. Tout le monde dans l'au-delà sait ce que tout le monde pense, désire ou recherche. Par conséquent, les personnes rechercheront ceux avec qui ils se sentent à l'aise. La mesure dans laquelle les gens aiment la lumière, se sentent chez eux dans la lumière ou peuvent tolérer la lumière, déterminera dans quelle région de l'au-delà ils voudront habiter leur maison éternelle.

Il semblerait que l’opportunité sera donnée après la mort à ceux qui sont morts sans avoir eu la chance d'accepter la lumière au cours de la mortalité. Mais comme tout le monde a droit au don du libre arbitre, personne ne sera obligé de choisir la lumière. L’apparente excitation et les plaisirs offerts par l'être des ténèbres extrêmement diabolique et sans scrupules en entraîneront tellement qu'ils ne voudront pas s’associer à ceux qui aiment la lumière. Pour certains, la lumière sera obscurcie par la soif du pouvoir, l'estime des hommes et l'amour de la richesse et des biens. Pour d'autres ce sera la culpabilité et un fort sentiment d'inutilité qui rendra difficile de se rendre compte qu'ils peuvent recevoir de la lumière s'ils le demandent. S'ils ne le font pas, ils vivront le reste de l'éternité dans un certain degré d'obscurité, loin de la présence de Dieu.

Peu importe à quel point la vie peut sembler sombre sur la terre, peu importe les actes de ténèbres commis, la lumière attire toujours. Malgré les sévices sévères qu’a subi Angie F. elle a découvert qu'elle n'était pas une poubelle humaine, ce qu’elle avait été conditionnée à croire, mais plutôt une fille divine de Dieu. Une fois qu'elle a accepté ce fait, elle s'est tournée vers la lumière et toute sa vie a changé. Comme beaucoup d'autres, elle a découvert que la sortie de l'obscurité était difficile mais valait bien la peine. Il n'est pas facile de changer sa façon d'agir, de vivre et de penser, mais, comme dans le cas d'Angie, c'est possible.

Si nous choisissons la lumière, nous pourrons vivre avec Dieu dans la ville de lumière. La ville de lumière est notre maison d'origine et chacun d'entre nous peut y revenir si nous apprenons à aimer Dieu et à rendre service à ses enfants. Nous avons choisi de venir sur terre où nous pourrions apprendre, faire face à des défis majeurs et être éprouvés. La croissance éternelle consiste à surmonter l'adversité et à reconnaître que nous avons des origines divines et que nous sommes véritablement fils et filles de Dieu. L'être des ténèbres fera tout ce qui est en son pouvoir pour entraver notre croissance, pour nous détourner de la lumière et cherchera à nous plonger dans l'obscurité de la dépression, de la colère, de la cupidité et de l’égoïsme. Mais la lumière de Dieu peut pénétrer chaque recoin de nos vies, faire disparaître les ténèbres et nous préparer à vivre en sa présence.
Le paradis est notre maison d'origine et notre but ultime est d'y retourner. Nous ne sommes pas seuls dans notre quête. Des légions d'anges, de parents décédés, aimants et soucieux, et notre Père céleste éternel, tous sont impatients et désireux de nous aider.


ÉPILOGUE

Tout au long de ce livre, nous avons vu beaucoup de récits d'individus qui voient de beaux êtres radieux dans la maison céleste. Certains s'avèrent être des parents décédés qui ont été autorisés à venir sur terre pour aider leurs enfants en cas d'urgence. Le fait que ces proches décédés soient devenus des êtres de lumière semble indiquer que nous aussi avons le même potentiel de réalisation.

Barbara Chapman a vécu une expérience qui lui a montré qui elle pourrait devenir si elle accomplissait avec succès sa mission terrestre. Elle raconte :

« De la troisième à la sixième, nos professeurs nous ont permis de dessiner quand notre travail était terminé. J'ai toujours dessiné une image d'une jeune femme avec ses cheveux relevés dans un style fantaisie et je dessinais toujours sur du papier blanc pour que je puisse rendre le dessein plus détaillé. Finalement j’ai cessé de dessiner quand je suis arrivée au collège. Je sais maintenant que la femme que je dessinais était dans mon subconscient.

« Les années ont passé et je n’ai plus pensé à elle jusqu’à cette nuit, peu après mon mariage. Je m'étais endormie et j'étais dans cet état alpha ou intermédiaire, quand vous êtes inconscient mais que votre subconscient est toujours éveillé, selon ce qui m’en semble. J'ai eu l'expérience la plus profonde et la plus émouvante que je n'oublierai jamais et je serai toujours reconnaissante à Dieu de me l'avoir donnée.

« Je me suis retrouvée dans un lieu de grande blancheur. Je ne pouvais rien voir d'autre que cette belle lumière blanche et paisible. J'ai regardé attentivement. Finalement, au milieu de cette lumière blanche, j'ai vu un personnage. C'était une belle femme. Je l'ai d'abord vue de dos. Elle avait de longs cheveux jusqu’à la taille et toute sa chevelure resplendissait d’une lumière glorieuse. C'était exquis et différent de toutes les couleurs que je n’avais jamais vu auparavant.

« Je peux seulement les décrire comme des cheveux clairs, argentés et dorés. Ses cheveux étaient tressés et enroulés en deux demi-couronnes à l'arrière de sa tête. Elle s’est tournée lentement comme un mannequin mais avec la grâce d'un cygne et s'est arrêtée pour que je puisse observer son profil latéral qui était parfait. Je pouvais voir que ses cheveux étaient soigneusement coiffés, avec de belles boucles légères, ornant son visage et son cou. Elle n'était ni maigre, ni musclée, ni forte. Son nez et toutes ses autres caractéristiques étaient en parfaite proportion. Elle portait une robe blanche scintillante, simple et droite, à manches longues. Elle avait aux pieds de simples pantoufles de satin blanc et de minuscules boucles d'oreilles en or. Une lumière radieuse, émanait d’elle et rayonnait très loin de son visage.

« Puis, avec son bras droit tendu vers l'avant, elle a continué à se tourner jusqu'à ce qu'elle soit face à moi. J'ai été surprise par ses yeux. Ils étaient comme une flamme qui ne nuisait pas à sa beauté mais la mettait en valeur, tout comme une ampoule est plus belle lorsqu'elle est allumée. Ses yeux étaient si clairs qu'ils évoquaient les couleurs de l'océan.

Ils étaient d'une couleur surnaturelle, d'un beau bleu-vert profond. Son teint était parfait, comme celui d'un nouveau-né et ses joues étaient d'une couleur pêche. Son merveilleux visage n’avait aucune ride, aucune tache ou défaut visible. Ses lèvres étaient pleines et humides, d’une couleur rubis profond comme la perfection d'une rose primée. Elle ne me semblait pas être un esprit, car son corps semblait être physique à tous points de vue. Son visage rayonnait de toutes les qualités du Christ : intelligence, beauté, sagesse, amour, compassion, douceur, et ainsi de suite. Le bras droit tendu, elle me parlait avec ses yeux et ses pensées. Sa bouche ne bougeait pas.

« Elle m’a dit : 'Barbara, tu ne peux pas atteindre ce niveau de perfection dans cette vie, mais dans la vie suivante, tu l'atteindras'.

« Presque deux ans se sont écoulés après cette vision, et j'ai prié pour savoir qui était cette femme glorieuse. Elle me semblait si familière, et pourtant je ne m'en souvenais pas.
Il semblait que son nom était sur le bout de ma langue, mais il continuait à m'échapper.
Finalement, j'ai renoncé à demander et j'ai pensé que si Dieu voulait que je sache, il me le dirait, mais pour l'instant, il faudrait que je sois satisfaite avec l'expérience elle-même.

« J'avais été mariée avant de rencontrer Larry, et je me suis remariée lors d'une cérémonie civile. Larry voulait que nos voeux de mariage soient célébrés dans le temple, mais j'étais très réticente parce que j'avais peur que ce mariage échoue aussi. Nous revenions de l'église un jour, et il a commencé à me parler à nouveau d’un mariage au temple. Cela m’a bouleversée, j'ai sauté hors de la voiture et couru dans la maison devant lui. Quand j’ai franchi la porte de la cuisine, j'ai entendu la voix de Dieu me dire haut et fort : 'Barbara ! Aimerais-tu savoir qui était la femme céleste que tu as vu dans ton rêve ?' J'ai fait demi-tour parce que la voix me semblait venir de derrière moi. Bien que je n’ai rien vu, j'ai dit à haute voix : 'Oui, Seigneur. Qui est-elle ?' Le Seigneur a dit : 'Elle est celle que tu deviendras si tu fais ce que tu sais devoir faire'. J'ai été littéralement foudroyée par cette réponse. Je n'avais jamais imaginé que je pourrais être aussi glorieuse. J'ai pleuré pendant trois semaines à cause de cette expérience. »

Barbara a été autorisée à voir à quoi ressemble un être céleste parfait, ce qu'elle pourrait devenir si elle vivait une vie d'amour et de service.

Nous sommes tous enfants de Dieu et nous avons, comme Barbara, les graines de la divinité plantées en nous. Si nous cultivons ces graines, nous aussi pouvons devenir comme l’être glorieux que Barbara a vu, parfaite, glorieuse et radieuse.

Notre Père qui est aux cieux veut que nous revenions à la maison. Notre frère aîné Jésus nous a permis de le faire. C'est à chacun d'entre nous de faire les choix qui nous permettront d'atteindre cet objectif.