Une écluse du ciel s’était ouverte


Neil L. Andersen
des Douze



Voici un souvenir spirituel de ma première mission en France, il y a quarante-huit ans.

En faisant du porte à porte, mon collègue et moi avions laissé un Livre de Mormon à une femme âgée. Environ une semaine plus tard, nous étions revenus à son appartement et elle avait ouvert la porte. Avant d’avoir échangé le moindre mot, j’avais senti une force spirituelle tangible. Les sentiments intenses avaient perduré lorsque Alice Audubert nous avait invités à entrer et nous avait dit qu’elle avait lu le Livre de Mormon et savait qu’il était vrai.

En quittant son appartement ce jour-là, j’avais fait cette prière : « Père céleste, aide-moi s’il te plaît à ne jamais oublier ce que je viens d’éprouver. » Je n’ai jamais oublié.

À un moment apparemment ordinaire, à une porte semblable à des centaines d’autres, j’avais ressenti la puissance des cieux. Et je savais que Dieu savait que je savais qu’une écluse du ciel s’était ouverte.

(Le Liahona, mai 2020, p. 20)