La
doctrine de la Prêtrise de Melchisédek
dans
Matthieu 13 et Hébreux 7
James
A. Carver
Instructeur
à I'institut de religion de l'université de Washington
Introduction
Les gens
qui critiquent notre doctrine sur l'autorité de la prêtrise
citent parfois deux Écritures, l'une dans Matthieu, I'autre
dans Hébreux. II est intéressant de noter que les
saints des derniers jours citent aussi ces deux Écritures à
I'appui de leur doctrine. Heureusement, cependant, nous avons
l'apport de la révélation moderne et nous ne dépendons
pas que de la Bible pour obtenir une compréhension complète
de cette doctrine-ci et d'autres.
Matthieu
13
Le
premier passage, Matthieu 16:13-19, les catholiques l'ont cité
à I'appui de leur position qu'il y a une chaîne continue
d'autorité depuis l'apôtre Pierre jusqu'au pape actuel :
« Jésus,
arrivé sur le territoire de Césarée de Philippe,
posa cette question à ses disciples : Au dire des gens,
qui suis-je, moi, le Fils de l'homme ?… Simon Pierre
répondit : Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant. Jésus
reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de
Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé
cela, mais mon Père qui est dans les cieux. « Et
moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai
mon Église, et que les portes du séjour des morts ne
prévaudront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du
royaume des cieux : Ce que tu lieras sur la terre sera lié
dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié
dans les cieux. »
Joseph
Smith a expliqué que la pierre sur laquelle l'Église
est bâtie est la révélation (voir Enseignements
du prophète Joseph Smith, 1981, p. 221). Oui, la question
c'est celle de la révélation. Pierre savait, par la
révélation, que Jésus est le Christ : « Ce
ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé
cela, mais mon Père qui est dans les cieux. »
La Bible
aussi corrobore cette interprétation. Une analyse textuelle de
ce passage montre que si Simon Pierre détenait les clefs du
royaume, l'Église n'était pas pour autant bâtie
sur lui. Elle était bâtie plutôt sur le Christ, la
« pierre » de la révélation.
Le texte
grec, par exemple, montre bien que le mot « pierre »
au verset 18 n'indique pas le nom Pierre. Le mot grec pour Pierre est
« petros », un substantif masculin désignant
une petite roche, un petit roc ou rocher. Le mot grec pour « pierre »
de « sur cette pierre » est « petra »,
un substantif féminin voulant dire roche de fond. Ainsi, le
texte grec dit : « Tu es Pierre [petros, petite
roche], et sur cette pierre [petra, roche de fond ou rocher] je
bâtirai mon Église. »
Qui est
donc cette « petra », cette roche de fond ou
rocher ? La réponse est donnée dans 1 Corinthiens
10:1-4 : « …Nos pères ont tous été
sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer,
ils ont tous été baptisés en Moïse dans la
nuée et dans la mer, ils ont tous mangé du même
aliment spirituel, et ils ont tous bu le même breuvage
spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les
suivait, et ce rocher était le Christ. »
Le mot
grec pour rocher dans ce passage, comme dans Matthieu, c'est
« petra » (roche ou rocher de fond). II n'y a
aucun doute que le Christ est le « rocher » sur
lequel l'Église devait être bâtie, plutôt
que Pierre. D'ailleurs, Paul a dit aux Corinthiens que « personne
ne peut poser un autre fondement que celui qui a été
posé, savoir Jésus-Christ. » (1 Corinthiens
3:11)
Mais
quelle est l'importance du rapport entre la roche de fond (le rocher
ou « fondement ») et la pierre que représente
le nom Pierre ? Et quel est le rôle de la révélation
dans ce rapport ?
Quand
Simon Pierre a été présenté à
Jésus, le Seigneur a changé son nom en « Céphas
– ce qui se traduit : Pierre » (Jean
1:42). Dans la traduction de Joseph Smith, le prophète donne
une clarification en ajoutant un mot : « Céphas
– ce qui se traduit : un voyant, ou une pierre ».
La raison
pour laquelle Simon reçoit un nouveau nom n'est pas évidente
avant I'épisode qui a lieu sur le territoire de Césarée
de Philippe, cité plus haut.
Bruce R.
McConkie explique : « En lui promettant les clefs du
royaume, notre Seigneur dit à Pierre que les portes du séjour
des morts ne prévaudront jamais contre le rocher de la
révélation, ou contre le principe de la révélation
donnée au voyant (Matthieu 16:18). Les voyants sont des
prophètes qui sont autorisés à employer I'urim
et le thummim et qui ont le pouvoir de connaître le passé,
le présent, et I'avenir. « Nul homme ne peut avoir
de don plus grand » (voir Mosiah 8:13-18). (Doctrinal
New Testament Commentary, Salt Lake City, Bookcraft, 1965-73, volume
1, p. 33)
L'expérience
du mont de la Transfiguration est capitale pour le rôle que
Pierre allait jouer. Tout comme le mont était un rocher de
révélation, pourrait-on dire, c'est par la révélation
que Pierre a su que Jésus était « le Christ,
le Fils de Dieu vivant ». Pierre, la petite pierre, allait
devenir un « voyant » qui recevrait la
révélation de Jésus-Christ, le grand rocher – le
Rocher de la révélation. II allait détenir les
clefs du royaume et représenter le Seigneur sur la terre. II
allait prendre soin des agneaux du Seigneur (voir Jean 21:15-17).
Jésus
n'a pas dit qu'il y aura toujours un voyant sur la terre pour détenir
les clefs du royaume, mais il a dit à Pierre que « les
portes du séjour des morts » ne prévaudraient
pas contre cette pierre (petra, la roche de fond, le Rocher de la
révélation). Bruce R. McConkie a écrit :
« Ici, Jésus dit à Pierre que les portes du
séjour des morts ne prévaudront jamais contre le rocher
de la révélation ; c'est-à-dire qu'aussi
longtemps que les saints vivent dans la justice de telle sorte qu'ils
peuvent recevoir la révélation des cieux, ils éviteront
de se trouver aux portes du séjour des morts, et l'Église
restera pure, sans tache, et à l'abri de tout mal. Mais si la
révélation cesse à cause de l'iniquité,
alors les portes de l'enfer prévaudront contre le peuple. »
(op. cit., p. 389)
Les
catholiques n'acceptent pas le principe de la révélation
de nos jours. Ils ne considèrent pas les papes comme des
« voyants » qui reçoivent la révélation
du Rocher. Les protestants concluent que l'Église n'était
pas fondée sur Pierre, mais ils ne reconnaissent pas
l'importance du rôle que joue petros, le voyant qui détient
les clefs du royaume. Pour nous, saints des derniers jours, le
président de l'Église est ce voyant dont l’humanité
a besoin de nos jours – un prophète, voyant et
révélateur.
Hébreux
7
[Note
de la Rédaction : L'auteur ne traite pas de Hébreux
7:3 dont Joseph Smith a rendu le sens originel comme suit :
« Car
ce
Melchisédek fut ordonné sacrificateur selon l'ordre du
Fils de Dieu, ordre qui était sans père, sans mère,
sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours, ni
fin de vie. Et tous ceux qui sont ordonnés à cette
prêtrise sont rendus semblables au Fils de Dieu, ils demeurent
sacrificateurs à perpétuité » (TJS,
Hébreux 7:3). Le prophète a fait ce commentaire : « La prêtrise
est un principe éternel ; elle a existé avec Dieu de toute éternité et
existera à toute éternité, sans commencement de jours ni fin d’années.
» (History of the Church, vol. 3, p. 385)
À ce propos, John A. Widtsoe, des Douze, a noté : « Une erreur de
traduction dans l'épître aux Hébreux fait apparaître que Melchisédek
était sans père, sans mère, sans descendance, n'ayant ni commencement
de jours ni fin de vie, mais rendu semblable au Fils de Dieu, demeurant
sacrificateur à perpétuité. Ce texte devrait faire
référence à la prêtrise et non à l'homme qui la détenait… Cette lecture
erronée des versions modernes de la Bible a conduit beaucoup de gens à
croire que Melchisédek, roi de Salem, possédait un pouvoir surnaturel,
ou n'était pas de cette terre, mais un être éternel séjournant ici de
la présence de Dieu. Il a été supposé être le Saint-Esprit, ou le Fils
de Dieu, ou un ange, ou Hénoc ou Sem (voir Encyclopédie biblique). »
(John A. Widtsoe, Priesthood and Church Government)
Bruce R. McConkie a ajouté : « Par rapport à la Prêtrise d'Aaron, telle
qu'administrée dans l'ancien Israël, l'ordre de Melchisédek n'est pas
venu par descendance de père et de mère (voir Enseignements du prophète
Joseph Smith, 1981, p. 261, ndlr). Autrement dit, le droit à
cette prêtrise supérieure n'a pas été hérité de la même manière que ce
fut le cas avec les Lévites et les fils d'Aaron. La justice était une
condition absolue pour l'octroi de la prêtrise supérieure. L'ordre est
venu, non par l'homme, ni par la volonté de l'homme ; ni par le père ni
par la mère ; ni au commencement des jours ni à la fin des années ;
mais de Dieu ; et il a été livré aux hommes par l'appel de sa propre
voix, selon sa propre volonté, à tous ceux qui ont cru en son nom »
(voir Genèse 14:28-29 ; Hébreux 7:1-3) (Mormon Doctrine, 1958, 1966,
p. 478).
« Le Christ est le prototype parfait du salut. De même qu'il a été
baptisé pour gagner son héritage dans son propre royaume éternel (2
Néphi 31:5-11), de même les hommes doivent naître d'eau et d'Esprit
pour entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3: 5 ; 2 Néphi 31:12-21.) Et
comme il a reçu la Prêtrise de Melchisédek pour se préparer à hériter
de la plénitude du Père dans une glorieuse exaltation dans ce monde
éternel, ainsi doivent aussi recevoir cette prêtrise tous ceux qui sont
co-héritiers avec lui. » (Bruce R. McConkie, Doctrinal New Testament Commentary, vol. 3, 1972)]
Maintenant
passons au deuxième passage d'Écriture en question :
le septième chapitre de l’épître aux
Hébreux. II est utilisé par les protestants pour
contester le besoin de prêtrise dans l'Église. Seul
Jésus, disent-ils, avait la Prêtrise de Melchisédek.
Quand
Martin Luther s'est rebellé contre le sacerdoce catholique, il
a développé la notion de « prêtrise
des croyants » et a enseigné que « nul
homme n'a besoin d'un prêtre pour servir de médiateur
entre lui et Dieu, excepté du Christ qui est le prêtre
parfait pour tous les hommes » (voir A Layman's Guide to
Protestant Theology, par William Hordern, New York, MacMillan Co.,
1955, p. 29-30). L'essentiel de cette notion, selon Luther, est que
seul le Christ a le pouvoir d'exercer les fonctions du sacerdoce ou
de la prêtrise. Un chrétien, dit-il, n'a ni besoin de
prêtrise, ni de détenteur de la prêtrise pour être
sauvé.
Dans son
épître aux Hébreux, Paul mentionne la Prêtrise
de Melchisédek, présumant que ses lecteurs en
connaissent déjà la fonction. Le but de son épître
est de démontrer la supériorité de la loi de
l'Évangile et I'infériorité de la loi mosaïque.
Au chapitre sept, il nous montre que la Prêtrise de
Melchisédek, qui administre la loi supérieure, est
supérieure à la Prêtrise d'Aaron ou prêtrise
lévitique, qui administre la loi inférieure.
II y a
beaucoup de concepts intéressants sur la prêtrise dans
ce chapitre, tels que : la perfection vient par la Prêtrise
de Melchisédek (versets 11, 12) ; la Prêtrise de
Melchisédek n'est pas limitée à une seule lignée
familiale (v. 13-15) ; la prêtrise est éternelle
(v. 16, 17) ; la prêtrise est reçue par serment et
alliance (v. 20, 21) ; et la prêtrise du Christ est
utilisée éternellement (v. 27, 28).
Ce
chapitre pourrait passer pour une typologie, avec Melchisédek,
le grand-prêtre, comme un « type » du
Christ – et l'ordre de la prêtrise détenue
par Melchisédek et son peuple comme typique de l'ordre de la
prêtrise détenue par Jésus-Christ et ses
disciples.
Le verset
24 est peut-être le verset le plus mal compris, et celui qui
suscité le plus de débats. La confusion réside
dans la traduction du mot grec « aparabaton »
qu'on a rendu par « non transmissible » :
« Mais lui (Jésus), parce qu'il demeure
éternellement, possède le sacerdoce non
transmissible. » Cela correspond à la thèse
de Luther qui maintient que l'administration de ce sacerdoce ou de
cette prêtrise n'appartient qu'au Christ, que sa prêtrise
n'a pas été transmise à d'autres, et qu'elle
n'est donc pas nécessaire dans l'Église. Pourtant, bien
qu'il n'y ait rien dans l'usage du grec ancien ou dans le contexte du
chapitre pour justifier une telle interprétation, bon nombre
de commentaires et de lexiques bibliques ont été donnés
pour essayer de démontrer l'exactitude de cette traduction.
« Non
transmissible » est donc passé pour la traduction
du grec « aparabaton ». On a etudié
l'usage de ce mot en grec ancien pendant des années – et
aucun érudit, à notre connaissance, n'est jamais
parvenu à trouver un exemple valable d'usage de ce mot pour
signifier « non transmissible ». Cependant, il
y a de nombreux exemples où le mot « aparabaton »,
d'après l'usage, demande « immuable» comme
traduction.
D'après
l'usage du mot en grec ancien, la meilleure traduction est celle-ci.
Par exemple, c'est la conclusion qu'on trouve dans le Theological
Dictionary of the New Testatment, de Kittel : « Il
faut garder la traduction 'immuable' d'autant plus que le sens actif
('non transmissible') ne se trouve nulle part attestée. »
(Grand Rapids, Michigan, Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1967, p.
743)
Dans The
Vocabulary of the Greek Testament, un lexique d'usage reconnu, de
Moulton et Milligan, on lit : « Il est clair que
l'emploi technique, comparé au littéraire récent,
donne poids à l'argument contre la traduction 'non
transmissible'. » (Grand Rapids, Michigan, Wm. B. Eerdmans
Publishing Company, 1982, p. 53)
Le
contexte du chapitre dans Hébreux admet facilement la
traduction « immuable », mais n'admet pas du
tout l'idée de « non transmissible ».
L'auteur commence le chapitre 7 en soulignant la nature éternelle
de la prêtrise. Melchisédek « demeure
sacrificateur à perpétuité » (verset
3) ; il est toujours « vivant » (v. 8) ;
un autre sacrificateur « l'est devenu par la puissance
d'une vie impérissable » (v. 16) ; « Tu
es sacrificateur pour l'éternité selon l'ordre de
Melchisédek » (v. 17, 21) ; « mais
lui (Jésus), parce qu'il demeure éternellement, possède
le sacerdoce (immuable) » (v. 24).
II n 'y a
rien dans le contexte qui suggère que le sacerdoce ou la
prêtrise est « non transmissible ». Le
contexte indique que la prêtrise est éternelle,
c'est-à-dire qu'elle ne peut pas être enlevée,
sauf s'il y a transgression. Dans un sens, on ne peut donner la
prêtrise que l'on possède à quelqu'un d'autre ;
elle est à soi, immuable ou éternelle. Mais cela ne
veut pas dire qu'on ne peut la conférer à quelqu'un
d'autre si on a l'autorisation de le faire.
La
prêtrise est organisée selon un « ordre »
[voir Hébreux 5:6, 10 ; 6:20 ; 7:11, 17, 21, ndlr].
Le Christ est un sacrificateur « selon l'ordre de
Melchisédek » (v. 21). Le fait que Melchisédek
faisait partie de cet « ordre » indique que le
Christ n'était pas le seul qui détenait la prêtrise.
Car si le Christ était le seul, pourquoi y aurait-il un
« ordre » ?
Les Pères
de la période d'avant Nicée corroborent ces
conclusions. Ignace, évêque d'Antioche, mort en 135 ap.
J-C, a déclaré que « la prêtrise est
le plus haut point de tout ce qu'il peut y avoir de bon chez
l'homme ; l'homme qui serait assez insensé pour vouloir
lutter contre cette prêtrise déshonore non pas l'homme,
mais Dieu, et le Christ Jésus, le Premier-né, et le
seul Grand-prêtre du Père par nature. » (voir
The Ante-Nicene Fathers, par Alexander Robers et James Donaldson,
editeurs, Grand Rapids, Michigan, Wm. B. Eerdmans Publishing Company,
1979, volume 1, p. 90)
Ignace
dit bien que le Christ est le seul grand-prêtre du Père.
Mais il ne dit rien de ceux qui ont reçu la Prêtrise de
Melchisédek – « la Sainte Prêtrise
selon l'Ordre du Fils de Dieu » (voir D&A 107:3) –
et qui sont ordonnés grands-prêtres du Fils. II
distingue aussi entre le droit naturel (par nature) à la
prêtrise, qui est le droit du Christ, et I'ordination à
la prêtrise, qui est la manière de la recevoir réservée
à l'homme. Pour le Christ, c'est donc une prêtrise
naturelle, mais pour l'homme c'est « le plus haut point de
tout ce qu'il y a de bon chez l'homme » qu'il lui est
possible d'atteindre.
Théophile,
un autre évêque d'Antioche (vers 168 av. J-C), dit à
propos de Melchisédek : « Il y avait en ce
temps-là un roi digne qui s'appelait Melchisédek, à
Salem, qui est à présent Jérusalem. C'était
le premier de tous les prêtres du Dieu très Haut…
Et depuis ce temps-là, il y a eu des prêtres sur toute
la terre. » (voir The Ante-Nicene Fathers, volume 2, p.
107). Dans l'esprit de Théophile, il y avait un « ordre »
de Melchisédek.
Conclusion
La
connaissance d'un ordre de la Prêtrise de Melchisédek a
été perdue. Mais la révélation moderne a
rétabli maintes vérités simples et précieuses
sur la prêtrise qui sont essentielles pour notre salut et notre
vie éternelle.
La
prêtrise est nécessaire. C'est la puissance de Dieu qui
nous mène à la perfection. Cet article ne couvre pas
tous les passages bibliques qui se rapportent à la prêtrise ;
il met en lumière seulement les passages qui ont été
mal compris par les lecteurs de la Bible.
Source : L'Étoile,
octobre 1986 (n° 7),
p. 24-25, 43