QUESTION : Les animaux ont-ils un esprit ? Si oui, que leur arrive-t-il après leur mort ? Pourrons-nous bénéficier de la compagnie de nos animaux familiers dans l'au-delà ?



RÉPONSE de LaMar Farnsworth, membre de la 16e paroisse de Monument Park, pieu de Monument Park, Salt Lake City, directeur du jardin zoologique de Hogle à Salt Lake :

Voilà cinquante ans que je m'occupe d'animaux, et j'en suis arrivé à penser que toutes les créatures ont une personnalité. Je sais que chacune a une personnalité distincte.
Selon les espèce d'animaux, certains sont plus intelligents que d'autres. Certains peuvent apprendre plus rapidement certains comportements. Certains seront des meneurs tandis que d'autres seront satisfaits de suivre. Certains font preuve de confiance et sont dignes de confiance alors qu'on ne peut se fier à d'autres.

Dans la Perle de grand prix (Moïse 2-4), le Père passe en revue la création de cette terre. Il met l'accent sur le fait qu'il y eut en réalité deux créations, la première création étant sous forme spirituelle et la deuxième sous forme physique. « Car moi, le Seigneur Dieu, je créai spirituellement toutes les choses dont j'ai parlé, avant qu'elles fussent naturellement sur la surface de la terre. » (Moïse 3:5)

Si toutes les plantes et tous les animaux ont d'abord été créés et ont d'abord vécu spirituellement avant de venir ici-bas, il est sage d'en déduire que chacun a reçu un esprit.
Qu'arrive-t-il aux animaux quand ils meurent ? Je crois qu'il leur arrive la même chose qu'à nous : leur esprit se sépare de leur corps et entre dans une existence spirituelle en attendant la résurrection.

Les prophètes anciens et actuels nous ont appris que la résurrection comprend celle des animaux. On trouve dans les Doctrine et Alliances : « Et la fin viendra, le ciel et la terre seront consumés et passeront, et il y aura un nouveau ciel et une nouvelle terre. Car tout ce qui est ancien passera et tout deviendra nouveau, le ciel et la terre et toute leur plénitude, les hommes et les bêtes, les oiseaux du ciel et les poissons de la mer. Et ni un cheveu, ni un fétu de paille ne seront perdus, car c'est l'œuvre de ma main. » (D&A 29:23-25)

Pourrons-nous bénéficier de la compagnie de nos animaux familiers dans l'au-delà ? Cette question, à mon sens, soulève deux considérations :

Aurons-nous l'occasion de posséder nos animaux familiers dans l'au-delà ? Le fait de posséder nos animaux familiers dans le monde des esprits ou après la résurrection suppose la continuation du droit de propriété. Ce ne sera pas le cas.

Aurons-nous, au ciel, la compagnie des animaux ? Je l'espère de tout mon cœur. Il me semble naturel et juste de pouvoir bénéficier de la compagnie de nos amis les animaux.

(L'Étoile, juin 1985, p. 33)