QUESTION : Selon Matthieu 16:18, sur quelle pierre Jésus a-t-il bâti son Église ?



RÉPONSES

Joseph Smith :

Jésus a enseigné : ‘Sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.’ De quelle pierre s’agit-il ? De la révélation.

L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a été établie sur la révélation directe, comme l’a toujours été la véritable Église de Dieu, selon les Écritures (Amos 3:7 et Actes 1:2). (Enseignements des présidents de l’Église, Joseph Smith, 2007, p. 208)


New Testament Student Manual, manuel du Département d’Éducation de l’Église, 2014, p. 53 :

Lorsque le Sauveur parle à Pierre de la révélation, il fait un jeu de mot avec le prénom de Pierre, déclarant à Simon : ’Tu es Pierre [Petros], et […] sur cette pierre [petra] je bâtirai mon Église'.

Le mot grec petros désigne un petit rocher ou une petite pierre isolée. Le mot grec petra peut aussi désigner ’une pierre’ mais en plus de cela, il peut dénoter un sol racailleux, un socle rocheux ou une grande masse rocheuse.

Ces paroles nous apprennent que ce n’est pas sur l’homme, Pierre, que l’Église allait être édifiée mais sur le socle rocheux de la révélation.


Manuel Viens et suis-moi, Nouveau Testament, 2019, p. 54 :

À l’instar des pharisiens et des sadducéens, Pierre était témoin des miracles du Sauveur et il avait entendu ses enseignements. Mais le témoignage définitif de Pierre – « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » – n’est pas venu par le biais de ses sens physiques, « la chair et le sang ». Son témoignage lui a été révélé par notre « Père qui est dans les cieux ».

La révélation est le roc sur lequel le Sauveur a établi son Église, aujourd’hui comme à l’époque : la révélation du ciel à ses serviteurs. Et c’est le roc sur lequel nous pouvons bâtir notre vie de disciple : la révélation que Jésus est le Christ et que ses serviteurs détiennent « les clés de la prêtrise ». Si nous sommes établis sur cette fondation, « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre [nous]. »