Dans un monde où il y a tant de difficultés, on arrive facilement à regarder le côté négatif des choses.

Comment résister à cette tendance ?


La rédaction du magazine de l'Église


On peut être déprimé rien que d’entendre parler de tout le mal qui se passe dans le monde. Il semble que nous soyons entourés d’influences négatives à l’école, au travail, et parfois même chez nous. Mais il ne faut pas se laisser dominer par de telles influences. Durant la Deuxième Guerre mondiale, une chanson populaire conseillait aux gens « de souligner le positif, d’éliminer le négatif ». On peut s’efforcer d’y parvenir en vivant l’Évangile et en faisant tout ce que le Seigneur veut que nous fassions.

Le fait de vivre l’Évangile ne nous garantit évidemment pas d’avoir une vie sans difficulté. C’est quelque chose que nous avons accepté dans la vie prémortelle. Dans le conseil des cieux nous étions d’accord pour venir sur terre pour être éprouvés. Nous savions qu’il y aurait « de l’opposition en toutes choses » (2 Néphi 2:11). Mais nous savions également que notre Père céleste nous donnerait le moyen de surmonter cette opposition. Ce moyen est son Fils unique, Jésus-Christ (voir Jean 14:6).

Il y a en fait plusieurs moyens par lesquels le Sauveur nous aide à surmonter les influences négatives de la condition mortelle. Premièrement et avant tout, il a expié nos péchés pour que nous n’ayons pas à en souffrir si nous nous repentons (voir D&A 19:16). Ayant expié nos péchés, il nous commande maintenant : « Apprends de moi et écoute mes paroles ; m arche dans l’humilité de mon Esprit, et tu auras la paix en moi » (D&A 19:23).

Deuxièmement, durant son ministère dans la condition mortelle, Jésus nous a montré l’exemple : « Il fut soumis aux tentations, mais il les repoussa » (D&A 20:22).

Troisièmement, comme le Sauveur a pleinement fait l’expérience du chagrin et de la douleur, de la maladie et de la tentation, il peut nous aider à faire face à ces épreuves. Alma a prophétisé : « Il viendra endurer des douleurs, des afflictions, et des tentations de toutes sortes », ajoutant : Le Sauveur « se chargera des peines et des misères de son peuple… Il prendra sur lui nos infirmités, afin que ses entrailles soient remplies de miséricorde selon la chair, et pour connaître, d’après la chair, comment secourir son peuple dans ses infirmités » (Alma 7:11-12).

Nous oublions parfois qu’en plus d’avoir expié nos péchés, le Seigneur a aussi souffert « les douleurs et les maladies » de l’humanité. Il sait, par expérience personnelle, comment nous bénir, quelle que soit notre situation.

Lorsque nous croyons que le Sauveur a le pouvoir de nous bénir et de nous aider, nous avons la foi nécessaire pour nous attacher « à tout ce qui est bon » (Moroni 7:28).

Le Sauveur est véritablement le symbole vivant de « tout ce qui est bon », et nous devons donc nous attacher surtout à lui. Pour cela, nous devons mettre en pratique la parole et ne pas nous borner à l’écouter (voir Jacques 1:22).

Hélaman a donné le conseil suivant à ses fils : « Souvenez-vous, souvenez-vous que c’est sur le rocher de notre Rédempteur, qui est le Christ, le Fils de Dieu, qu’il vous faut bâtir vos fondements ; afin que lorsque le diable déchaînera ses vents violents… quand toute sa grêle et son puissant orage s’abattront sur vous, il n’ait point le pouvoir de vous entraîner dans le gouffre de misère et de douleur sans fin » (Hélaman 5:12).

Ceux qui affrontent les vents violents de l’adversaire peuvent être assurés de la promesse du Seigneur : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20).

(L'Étoile, novembre 1998)