RÉPONSES de James
E. Talmage et Joseph Fielding Smith :
James E. Talmage
Dans la résurrection, on ne se mariera pas ni ne donnera en mariage ; car toutes les questions relatives à l'état matrimonial doivent être réglées avant ce moment-là, selon l'autorité de la sainte prêtrise, qui détient le pouvoir de sceller en mariage pour le temps et l'éternité. » (Talmage, Jésus le Christ, 1915, ch. 31)
Joseph Fielding Smith
De la réponse que Jésus a donnée aux Sadducéens, le monde a conclu qu'il n'y a pas de mariage au-delà de cette vie mortelle. C'est pourquoi les mariages, qu'ils soient faits par des ministres du culte ou par des officiers de la loi dûment nommés, sont accomplis jusqu'à ce que la mort sépare les parties contractantes. Mais cette forme de mariage n'existait pas au commencement.
En donnant des instructions aux Pharisiens, le Sauveur expose une doctrine très différente. Ils viennent le questionner sur le divorce, et, dans la réponse qu'il leur fait, il leur enseigne la doctrine du mariage éternel :
« Il répondit : N'avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l'homme et la femme et qu'il dit : C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. » (Matthieu 19:4-6).
Nous avons ici, dans les termes même de Jésus, la déclaration que l'alliance du mariage doit être éternelle.
La doctrine de la nature éternelle de l'alliance du mariage a été révélée au prophète Joseph Smith. C'est un fait d'histoire très important qui nous est parvenu et qui traite du premier mariage conclu sur cette terre. Avant qu'il n'y ait de mort, le Seigneur a déclaré :
« Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » (Genèse 2:18)
Ève fut donc donnée à Adam, et il ressort clairement de cette Écriture que le mariage entre l'homme et la femme était censé durer éternellement, car la mort n'était pas encore venue sur la terre à l'époque.
C'est à cela que l'apôtre Paul devait penser quand il déclara aux saints de Corinthe : « Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. » (1 Corinthiens 11:11)
Il y a une famille de Dieu dans le ciel ainsi que sur la terre, et qui seront les héritiers légitimes de cette famille ? Elle sera naturellement composée de ceux qui ont été mariés pour le temps et pour l'éternité dans le temple du Seigneur.
Naturellement, si des hommes et des femmes, quand ils se marient, deviennent membres de la famille de Dieu et ont droit aux bénédictions de la croissance éternelle après la résurrection, l'ordonnance et l'alliance du mariage doivent se faire par l'autorité divine.
Aucun ministre, aucun ancien de l'Église n'a l'autorité d'accomplir des mariages et de sceller pour le temps et l'éternité, à part ceux à qui a été dûment transmise cette autorité par celui qui détient ces clefs divines : le président de l'Église.
(Improvement Era de 1953 à 1970, rubrique « Votre question » ; Réponses aux questions sur l'Évangile - Sélection, Cours d'étude de la Prêtrise de Melchisédek 1972/73, volume 2, p. 117-119)