Comment les saints des derniers jours sont-ils perçus ?

 
Commentaires d'organisations et de personnalités de tous horizons

 


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Écrivains et philosophes

Victor Hugo (1802-1885), écrivain et poète français
 
En 1852, l'écrivain, en exil, arrive à Jersey. Il y est peu apprécié des Anglais. À l'époque, le siège de la mission française de l'Église est à Jersey et Victor Hugo rencontre des saints des derniers jours. Il reçoit notamment la visite de Louis Bertrand, alors conseiller dans la présidence de mission. Dans la déclaration qui suit, il ne porte pas d'appréciation sur les saints des derniers jours mais dit qu'étant ni catholique, ni anglican, ni luthérien, ni calviniste, ni juif, ni méthodiste, ni wesleyen, ni mormon, les Anglais le considèrent comme athée.
 
Pour les Anglais, je suis shocking, excentric, improper. Je mets ma cravate sans correction. Je me fais raser chez le barbier du coin, ce qui, au XVIIe siècle, à Valladolid, m'eût donné l'air d'un grand d'Espagne et, au XIXe, en Angleterre, me donne l'air d'un workman (travailleur, ce qui est le plus méprisé en Angleterre) ; je heurte le cant ; j'attaque la peine mort, ce qui n'est pas respectable. Je dis 'Monsieur' à un lord, ce qui est impie ; je ne suis point catholique, point anglican, point luthérien, point calviniste, point juif, point méthodiste, point wesleyen, point mormon : donc athée. De plus, Français, ce qui est odieux ; républicain, ce qui est abominable ; proscrit, ce qui est repoussant ; vaincu, ce qui est infâme ; poète, pour couronner la chose. De là, peu de popularité...
 
(Alain Decaux, Victor Hugo, Librairie académique Perrin, Paris, 1984, p. 855) 
 
 
John Stuart Mill (1806-1873), philosophelogicien et économiste britannique, dans son essai intitulé On Liberty datant de 1859 : 
 
Je ne peux m'empêcher d'ajouter à ces exemples du peu de cas que l'on fait communément de la liberté humaine, le langage de franche persécution qui éclate de la presse de ce pays toutes les fois qu'elle se sent appelée à remarquer le phénomène remarquable du mormonisme.
 
(John Stuart Mill, On Liberty, 1859)

 
Pierre-Jules Hetzel (1814-1886), éditeur français (il édite Jules Verne et Victor Hugo de leur vivant) et écrivain connu sous le nom de P.-J. Stahl. En 1862, il édite les Mémoires d'un mormon de Louis Auguste Bertrand qu'il préface en écrivant :
 
Plusieurs expositions ou apologies du mormonisme ont déjà paru en Amérique, en Angleterre et dans d’autres pays. Mais l’ouvrage que nous publions aujourd’hui est le premier livre français, émanant d’un de nos compatriotes, adepte fervent de la foi nouvelle. Aucun des écrivains qui ont parlé chez nous des mormons n’était placé dans une condition semblable pour rendre compte de ce qui se passe chez eux ; presque tous avaient emprunté leurs renseignements à des transfuges, ou à des ennemis déclarés des disciples de Joseph Smith. Il peut donc être intéressant et même utile d’entendre sur ce sujet la voix d’un homme convaincu, et d’admettre, ne fût-ce qu’à titre de curiosité, le témoignage naïf d’un croyant. L’auteur de ces Mémoires a vécu plusieurs années parmi ses coreligionnaires ; il a été le témoin oculaire d’une partie des événements qu’il raconte, et quelque jugement qu’on porte sur ses convictions religieuses et politiques, on ne saurait refuser à son récit un caractère marqué de candeur et de loyauté. Nous faisons donc appel en sa faveur à l’attention impartiale du public français. C’est ici le cas d’appliquer le principe sacré de la libre défense des accusés, et d’accorder au moins une fois la parole à un mormon, pour qu’il nous expose à son point de vue des faits qui ne nous étaient connus jusqu’ici que par des appréciations railleuses et hostiles.
 
(Louis Bertrand, Mémoires d'un mormon, Collection Hetzel, Paris, 1862) 
 
 
Charles Dickens (1812-1870), romancier britannique
 
En 1863, le romancier monte à bord du navire l'Amazon qui part pour New York avec à son bord de nombreux convertis au mormonisme. Son but est de faire un reportage sur les convertis qui émigrent pour édifier Sion dans l'Ouest américain. Des milliers de convertis ont déjà émigré et beaucoup de choses ont été écrites sur eux et leurs croyances, particulièrement dans les médias britanniques. La plupart des choses qui ont été écrites ne sont pas favorables. Suite à sa visite sur l'Amazon, Dickens écrit :
 
Je suis monté à bord de leur bateau pour témoigner contre eux s'ils le méritaient, comme je croyais sincèrement que c'était le cas. À ma grande surprise, ils ne le méritaient pas.
 
Après avoir les avoir observés et s'être mêlé à eux, Dickens est impressionné par le comportement de ces convertis anglais, dont la plupart sont des ouvriers. À ceux qui ont dit des missionnaires mormons « ils ramassent surtout de la racaille », Dickens répond :
 
Ce n'est pas de la racaille. Compte tenu de leur situation, c'est la fine fleur de l'Angleterre.
 
(Charles Dickens, All the Year Round, A Weekly Journal, 4 juillet 1863 ; voir aussi David M. W. Pickup, The Pick and Flower of England, Living Legend, 2001, p. 2 ; voir encore Le Liahona, mai 2009, p. 34-35)
 

Le comte Léon Tolstoï (1828-1910), écrivain, homme d'État et philosophe russe
 
En 1900, Thomas J. Yates est étudiant à l'université Cornell. Andrew D. White, ancien président de l'université Cornell et, à l'époque, ambassadeur des États-Unis en Allemagne, apprenant que Yates est mormon, l'invite à passer une soirée chez lui et à cette occasion lui rapporte une discussion qu'il avait eue en 1892 avec Tolstoï, alors ministre des affaires étrangères pour la Russie :
 
Tolstoï : Dr White, j'aimerais que vous me parliez de votre religion américaine.
 
White : Nous n'avons pas d'Église d'État en Amérique.
 
Tolstoï : Je sais cela, mais votre religion américaine ?
 
White : En Amérique il y a beaucoup de religions et chacun est libre d'appartenir à l'Église de son choix.
 
Tolstoï : Je sais tout cela, mais je voudrais connaître la religion américaine. Le catholicisme est parti de Rome, l'Église épiscopalienne est partie d'Angleterre, l'Église luthérienne d'Allemagne, mais l'Église dont je vous parle est partie d'Amérique et est communément appelée l'Église mormone. Que pouvez-vous me dire de l'enseignement des mormons ?
 
White : Ma foi, j'en connais très peu de choses. Ils ont une réputation peu engageante, ils pratiquent la polygamie et ils sont très superstitieux.
 
Tolstoï : Dr White, je suis fort surpris et déçu qu'un homme de votre instruction et de votre situation se montre si ignorant de ce sujet important. Le peuple mormon enseigne la religion américaine ; ses principes enseignent aux gens non seulement le ciel et les gloires qui en font partie, mais aussi la manière de vivre pour que leurs rapports sociaux et économiques reposent sur une base saine. Si les gens suivent les enseignements de cette Église, rien ne pourra arrêter leur progrès - il sera sans limite. De grands mouvements ont été lancés dans le passé, mais ils sont morts ou se sont modifiés avant d'avoir atteint leur maturité. Si le mormonisme est capable de persévérer sans dévier jusqu'à ce qu'il atteigne la troisième et la quatrième génération, il est destiné à devenir la plus grande puissance que le monde ait jamais connue.
 
(voir The Improvement Era, février 1939, vol. 42, p. 94)
 
À la suite de cette conversation avec le comte Tolstoï, le Dr White, à son retour aux États-Unis, se procurera l'ensemble des ouvrages de l'Église et les placera à la bibliothèque de l'université Cornell (voir LeGrand Richards, Une œuvre merveilleuse et un prodige, 1950, 1963, 1981, p. 307)
 

George Bernard Shaw (1856-1950), critique musical et dramaturge irlandais, essayiste, scénariste, et auteur célèbre de pièces de théâtre, prix Nobel de littérature en 1925
 
Le 11 avril 1933, George Bernard Shaw donne une conférence à l'Opera Métropolitain de New York devant l'académie des sciences politiques et y tient les propos suivants, radio-diffusés dans tous les États-Unis :
 
Si vous entreprenez une étude de l'histoire des États-Unis - sans vous en référer aux anciens manuels qui ne sont que des boîtes à poussière du plus vil journalisme - mais plutôt à la véritable histoire de l'Amérique, vous en aurez honte, parce que toute l'histoire de l'humanité est honteuse. Mais on y trouve quand même, ici et là, des raisons d'espérer.
 
Je me demande combien d'entre vous ont jamais étudié l'histoire des saints des derniers jours. Un des épisodes les plus extraordinaires de colonisation des Blancs dans l'histoire du monde. Vous devriez le faire car vous y verriez des Américains, mus par d'étranges raisons, arrivant à d'étranges résultats, si étonnants pour moi que si des Anglais, mus par de mêmes raisons, arrivaient à de pareils résultats, j'en serais tout éberlué.
 
Il fut un temps où les mormons, n'étant qu'une infime minorité, risquaient d'être anéantis par leurs pieux voisins à cause de l'impopularité de leurs principes. Pourtant ils étaient eux-mêmes très pieux, ayant été élevé selon un code rigide de moralité et de sainteté du mariage monogame des peuples chrétiens de l'Ouest. Eh bien, il arriva qu'en s'adressant à ces gens pieux, hommes et femmes, leurs dirigeants leur proposèrent d'adopter la polygamie, d'épouser autant de femmes que leurs moyens le leur permettaient.
 
Songez un peu à l'effet produit par une telle déclaration à de telles gens. Je ne connais pas de passage plus émouvant en littérature que celui où Brigham Young raconte comment, après en avoir reçu l'ordre, il commit le péché de souhaiter d'être à la place d'une dépouille mortelle dont le cortège passait devant lui à cet instant. Et pourtant Brigham Young est connu maintenant pour avoir eu plusieurs femmes et son nom restera gravé dans l'histoire comme un Moïse américain pour avoir conduit son peuple dans une terre inhospitalière où il fonda une grande ville.
 
En résumé, rien n'est plus ridicule, rien n'est plus frivole que de supposer que cette polygamie ressemblait au libertinage. Si Joseph Smith l'avait proposée en vue de dérèglement dans les mœurs, les saints des derniers jours auraient pris les devants sur les ennemis qui l'abattirent. Non, il la proposait dans un but politique, uniquement. Il leur dit : « À moins d'augmenter en nombre, nous sommes perdus ; et nous ne pouvons nous multiplier que par la polygamie. Il s'agit donc de surmonter nos préjugés, quels que soient nos sentiments, et d'adopter la polygamie si nous voulons sauver l'Église des saints des derniers jours du nombre imposant de ses ennemis dans cet État. »
 
Et ils y réussirent. Voilà ce qu'il y a de merveilleux en Amérique. Un groupe d'Américains, uniquement pour des raisons politiques, ont réussi à changer leur mode de vie, à abandonner des idées bien enracinées, pour des raisons purement politiques. Ça vous fait rire. J'en suis heureux car chaque fois qu'en cherchant la vérité je tombe sur le bon filon, cela provoque le rire. Mais rien de ce que j'ajouterai ce soir n'est aussi significatif que cette illustration du génie américain en matière politique.
 
(Rulon S. Howells, Les mormons : Aperçu historique – Récit illustré du mormonisme, Bookcraft, 1957 ; voir aussi L'Étoile, octobre 1938, p. 229)


Hommes politiques et hommes d'État

Josiah Quincy, Jr (1802-1882), maire de Boston de 1845 à 1849, auteur de Figures of the Past, en 1883 :
 
Il n'est pas du tout impossible que quelque futur livre à l'usage de générations à venir contienne une question de ce genre : Quel Américain du dix-neuvième siècle a exercé la plus grande influence sur l'esprit de ses compatriotes ? Et il n'est pas du tout impossible que la réponse à cette question puisse être rédigée comme ceci : Joseph Smith, le prophète mormon. Et cette réponse, aussi absurde qu'elle puisse paraître à la plupart de nos contemporains sera peut-être une évidence à leurs descendants. L'histoire contient ce genre de surprise et des paradoxes aussi étonnants. L'homme qui a établi une religion en ce siècle de libre débat, qui était et est encore aujourd'hui accepté par des centaines de milliers de personnes comme émissaire direct du Très-Haut, un être humain aussi rare ne peut pas être expédié en abreuvant sa mémoire d'épithètes malsonnantes.
 
(Josiah Quincy, Figures of the Past, Boston, 1883, p. 376)
 

Alben W. Barkley (1877-1956), vice-président des États-Unis (1949-1953)
 
Propos tenus lors de la cérémonie d'inauguration de la statue de Brigham Young, à Washington D. C., dans le Hall of Fame, le 1er juin 1950 :
 
Outre que Brigham Young a porté la torche de la liberté religieuse dans une vaste région (alors non peuplée) des États-Unis, ce fut un administrateur civil, un avocat et un défenseur de la justice et de l'égalité. Honorons donc aujourd'hui un grand pionnier, un grand leader politique, dont le noble caractère, le courage la détermination, le dévouement, la bonne volonté de servir non seulement ceux de son groupe mais tous les hommes, offrent un exemple que nous devrons imiter à jamais. En entreprenant l'exode vers l'Ouest, Brigham Young ne cherchait pas seulement la liberté religieuse ; il se préparait aussi à fonder un grand État où le droit des hommes et des femmes d'adorer Dieu selon leur conscience serait reconnu.
 
Les institutions de l'Utah ont mon admiration. Son histoire est exemplaire. Je suis fier de voir dans ce Panthéon des héros cet homme pieux, cet homme né du peuple, qui a fait plus que tout autre pour établir la civilisation qui règne dans le vaste territoire où s'est exercée son influence et où sa mémoire est respectée à jamais.
 
(L'Étoile, mai 1951, p. 74)

 
Thomas E. Dewey (1902-1971), gouverneur de l'État de New-York (1943-1954), le 16 mars 1951 :
 
Mes relations personnelles avec les dirigeants et les apôtres de cette grande Église ont été particulièrement agréables. La connaissance que j'ai de l'histoire de cette Église et de l'œuvre de ses membres dans notre région montagneuse de l'Ouest et dans le monde entier m'inspire le plus grand respect et les sentiments les plus sympathiques pour eux.
 
La transformation qu'ils ont effectuée de landes et de déserts en terres fertiles et de villes prospères, est un des miracles de l'énergie et de l'entreprise. Ce miracle est dû à la robustesse, à la persévérance, à l'habileté et à la patience des ancêtres des saints des derniers jours, et à la continuation par leurs descendants d'aujourd'hui de leur œuvre, grâce à leur dévouement au même idéal.

(L'Étoile, mai 1951, p. 73)


John Tzounis, consul de Grèce à San Francisco, en 1954

Suite au tremblement de terre survenu en 1953 dans les îles ioniennes en Grèce, l'Église apporte à ce pays une assistance matérielle. L'année suivante, au cours d'une cérémonie tenue à Salt Lake City, David O. McKay, président de l'Église, reçoit des mains John Tzounis, consul de Grèce à San Francisco, la Croix de Commandeur de I'Ordre Royal du Phœnix, de la part du roi Paul des Hellènes. À cette occasion, M. Tzounis rend hommage à l'Église pour son aide au peuple grec, en déclarant :

Je suis reconnaissant d'avoir ici l'occasion de déclarer publiquement que les dons de l'Église mormone ont été les plus généreux, non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier.
 
Nous sommes reconnaissants de l'aide matérielle que nous avons reçue. Mais nous sommes encore plus sensibles à la pensée qui sous-tend l'acte. Car en ces heures de catastrophes, nous avons senti le souffle chaleureux de l'amitié. Nous avons vu la fraternité humaine en action, mue non par l'intérêt, mais mise en action par pure libéralité.
 
(L'Étoile, février 1955, p. 36 ; voir aussi le document destiné à la presse rédigé au milieu des années 1990 par le département de la Communication de l'Église)
 

John F. Kennedy, futur président des États-Unis, le 23 septembre 1960 dans le tabernacle de Salt Lake City :
 
Brigham Young n'a pas seulement construit un tabernacle célèbre dans le monde entier, mais un grand État, au cœur d'une région de montagne, en changeant le désert aride en un pays désormais riche en ressources, en beauté et en génie. Ce soir, au nom de tous les Américains, j'exprime ma gratitude aux mormons pour leur esprit pionnier, leur action en faveur de l'éducation et leur exemple de travail et d'autonomie.
 
(http://www.jfklibrary.org)

 
John F. Kennedy, président des États-Unis, le 26 septembre 1963 dans le tabernacle de Salt Lake City :

Je trouve une force régénératrice et du plaisir à me rappeler l'histoire de ce groupe qui, il y a plus d'un siècle, a fait le voyage périlleux à travers les montagnes et les plaines pour construire un commenwealth saint dans le désert.

De toutes les histoires de pionniers et de colons américains, rien n'est plus inspirant que l'épopée des pionniers mormons. Les qualités des fondateurs de cette communauté sont les qualités que nous recherchons en Amérique. Ce sont les qualités que nous aimons à sentir dans ce pays : le courage, la patience, la foi, l'autonomie, la persévérance et, surtout, une détermination sans faille pour que prévale le droit.

Notre tâche aujourd'hui est de transposer cet esprit dans l'état d'esprit de l'Amérique, de nous conduire dans la communauté des nations avec la même combinaison d'énergie et d'endurance qui a conduit Brigham Young et son peuple en toute sécurité dans la vallée du Grand Lac Salé.
 
(http://archive.org/details/jfk19630926 ; écouter l'extrait sonore ; écouter l'intégralité du discours)

 
David Ben Gourion (1886-1973), fondateur de l'État d'Israël et ancien Premier Ministre d'Israël 
 
En 1964, Ezra Taft Benson, ancien secrétaire à l'Agriculture des États-Unis de 1953 à 1961, rend visite à Ben Gourion qui lui fait l'affirmation suivante, alors qu'il se séparent :
 
Vous savez, il n'y a aucun peuple au monde qui comprenne les Juifs comme les mormons. 

(Ezra Taft Benson, Un message de Joseph à Juda, discours prononcé le 2 mai 1976 à Alberta, au Canada)


Ronald Reagan (1911-2004), président des États-Unis de 1981 à 1989

Au cours de son mandat de président des États-Unis (1981-1989), Ronald Reagan a déclaré, à propos des mormons et des premiers convertis britanniques au mormonisme :

La contribution des mormons à la vie américaine est incommensurable. Et la contribution des îles britanniques et de l’Irlande à l’Église mormone est également immense. Ce sont des contributions d’amour et de joie, de foi et de famille, de travail et pour la collectivité. Elles sont l’attachement à des valeurs qui sont au cœur des nations libres. Et elles sont la foi en la promesse de l’avenir.

(https://www.ldsliving.com/What-President-Reagan-Had-to-Say-About-Mormons/s/81574 ; voir la vidéo)


Adam Lopatka (1928-2003), ministre du culte du gouvernement polonais de 1982 à 1987 : 

Votre Église est la bienvenue ici. Vous pouvez construire vos églises, vous pouvez envoyer vos missionnaires. Vous êtes les bienvenus en Pologne.
 
(voir Le Liahona, novembre 2008, p. 67)

 
Jacques Chaban-Delmas (1915-2000), maire de Bordeaux de 1947 à 1995, ancien Premier Ministre et président de l'Assemblée Nationale 
 
Le 30 mars 1984, Jacques Chaban-Delmas reçoit les représentants locaux de l'Église à Bordeaux pour un entretien qui a pour objet la présentation de l'Église, de ses buts et de ses activités, plus particulièrement en ce qui concerne la famille et les perspectives qui s'y rattachent. Un Livre de Mormon, une Histoire de l'Église et des manuels de soirées familiales sont remis au président Chaban-Delmas, ainsi qu'un sondage sur la famille dans le Sud-Ouest. Au cours de l'entretien, le maire de Bordeaux déclare entre autres choses :
 
Je suis passionné par tout ce que j'entends.
 
Ce que vous faites est très bien.
 
En cas de nécessité ou de difficulté, n'hésitez pas à faire appel à moi.
     
(voir L'Étoile, août 1984, Nouvelles locales, p. 14)


Jean-Pierre Detremmerie, maire de Mouscron (Belgique) de 1980 à 2006 et membre du Parlement belge de 1981 à 2005 :

Les mormons ont comme démarche très courageuse de montrer leurs opinions face aux autres. Ils ne craignent pas de s'afficher. Dans une société moderne, c'est un peu étonnant. Dautre part, ils n'ont pas peur non plus de contacter d'autres personnes. Ils veulent partager leur bonheur. J'ai l'impression que c'est une Église de gens heureux qui désirent partager leur bonheur. C'est assez étonnant à l'heure actuelle.

(A Profile of Faith, film réalisé en 1992 par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, minute 17)


Daniel Hoeffel, sénateur du Bas-Rhin de 1981 à 1993 et de 1995 à 2004 :

Je connais plus particulièrement la communauté des mormons dans ma Région, l'Alsace, où elle apparaît comme une communauté qui fait preuve de beaucoup d'unité, de cohésion, qui défend des valeurs morales dont le besoin aujourd'hui est plus que jamais ressenti, et je puis dire que de ce fait elle jouit d'une excellente réputation dans notre Région.

(A Profile of Faith, film réalisé en 1992 par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, minute 24)

 
Teddy Kollek (1911-2007), maire de Jérusalem de 1965 à 1993 
 
Propos tenus le 16 février 1992, lors de la tournée du Chœur du Tabernacle mormon en Israël, que Teddy Kollek avait invité 
 
De tous les combats que j’ai menés en 25 ans dans les fonctions de maire de Jérusalem, celui qui a trait au campus Brigham Young du mont Scopus a peut-être été le plus ardu et certainement parmi les plus importants. Ce n’était pas une action en faveur des mormons mais plutôt pour la tolérance dans une ville qui devrait donner l’exemple au monde. Une ville où chacun puisse prier son Dieu à sa façon et sans restriction. Comment pourrions-nous, nous les juifs qui avons été coupés de nos lieux saints pendant des siècles, refuser aux autres le droit de construire un établissement d’enseignement juste et un lieu de culte à Jérusalem ?
 
(L’Étoile, octobre 1993, p. 21)

 
Henri Caillavet, ancien secrétaire d’État et parlementaire français, en 1995 :
 
J'étais rapporteur spécial de la Commission Nationale Informatique et Liberté. C'est à dire le rapporteur des problèmes sensibles, des fichiers sensibles politiques, religieux, syndicaux. Bref, l'enquête se déroule sur deux plans : Français et étranger (États-Unis). En France je peux en effet obtenir des renseignements qui sont convenables au plan du droit, et aussitôt je me rends aux États-Unis et qu'est-ce que j'ai constaté ? C'est qu'il y a plusieurs milliards de fiches, d'ailleurs eux-mêmes m'ont dit, et nous sommes en 1989, plus de 14 milliards venant de 40 pays différents. En ce qui concerne les Français : 500 millions de fiches. Depuis, il doit y en avoir davantage puisque le microfilmage a continué. Nous sommes donc en présence d'une bibliothèque géante, la plus impressionnante qui soit.
 
Alors je me suis bien évidemment intéressé à la finalité. Deux finalités : une finalité religieuse incontestable. Il faut baptiser les ancêtres, c'est pourquoi les mormons vivants recherchent leur arbre généalogique et leurs ascendants parce que les âmes errent dans l'infini du temps, donc il faut pouvoir les sauver. Et une autre finalité qui est évidemment plus propre à une situation moderne, savoir : des recherches sur des fiches particulières, sur des générations particulières, notamment pour des recherches sur le cancer ou des recherches sociologiques. D'où la création d'une commission de contrôle. Parce que pour la première, la finalité religieuse, comme ce sont des pièces qui ont plus de cent ans, n'importe qui peut les consulter. Pour l’autre il s'agit au contraire des pièces d'une époque actuelle, donc il fallait une autorisation spéciale. Je constate que tout cela a été régulier, tout cela est conforme à la législation française. Alors c'est vrai que la commission m'a approuvé.
 
J'ai quand même une conception personnelle en tant que rapporteur, en tant qu'homme : J'ai trouvé de la part des personnes que j'ai interrogées une très grande sincérité, et je pense qu'il n'y a pas de duplicité. Ce sont des personnes loyales qui entendent au contraire prouver par cette probité extrême qu'elles détiennent la vérité. En tant qu'enquêteur je la cherchais. Mais là je dois dire qu'elles sont assurées de leur vérité. C'est un credo, c'est une foi, mais non sectaire. C'est-à-dire qu'elles acceptent le dialogue avec autrui alors que trop souvent le dogme est éliminatoire, il rejette, et le dogme est agressif, là non. Nous sommes en présence d'une communauté qui a le souci de sa personnalité et de son identité, la certitude de ses choix avec la volonté de convaincre mais non d'imposer. Et c'est là que je dois dire que les mormons, de ce côté là, m'ont particulièrement séduit. Pour autant, je n'ai pas le souci de devenir mormon.
 
(Reportage Les microfilms de l'éternité de Bernard Mounier diffusé sur la chaîne télévisée ARTE le 19 novembre 1995)

 
Bill Clinton, président des États-Unis, en 1997, à l'occasion du cent-cinquantenaire de l'exode des pionniers mormons :
 
Soixante-dix mille pionniers de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont ouvert une piste longue de deux mille kilomètres jusqu'à la vallée du grand lac Salé, en quête de liberté religieuse et d'un abri contre l'intolérance.
 
Aujourd'hui, nous sommes en admiration devant ce qu'ils ont accompli. Avec foi, courage et détermination, ils ont construit une vie pour leur famille et ont fait fleurir le désert.
 
À bien des égards, l'histoire des pionniers mormons est celle de l'Amérique. C'est l'histoire de tous ceux qui se sont rendus sur nos rivages à la recherche de la liberté d'adorer selon les inspirations de leur conscience.
 
(L'Étoile, octobre 1997, Nouvelles de l'Église, p. 2)
 

Geraldo Alckmin, gouverneur de l'État de Sao Paulo, au Brésil, en 2006 :
 
Nous sommes heureux de voir l'Église grandir ici, à Sao Paulo. Les membres de l'Église craignent Dieu. Leurs familles savent entretenir de bons rapports avec leurs voisins et elles ont des principes et des valeurs qui les guident dans la vie.
 
(Church News du 18 février 2006 ; voir aussi Le Liahona, juillet 2006, Nouvelles de l'Église, p. 1-2)
 

Fanor Nava, maire d'El Alto, ville de Bolivie qui compte plus d'un million d'habitants 
 
Dans la ville de El Alto, en Bolivie, des centaines de membres de l'Église locale ont apporté les fonds, les équipements et donné des heures de travail pour rénover et améliorer Los Andes Hospital, une maternité accueillant les mères enceintes et les enfants malades. Suite à cette action, le maire d'El Alto s'est exprimé comme suit :
 
Les efforts de l’Église à Los Andes Hospital sauvent la vie d’enfants malades et améliorent la santé d'autres personnes dans cette ville animée qui compte plus d’un million d'habitants. Transformer cet hôpital est un énorme projet, mais grâce à Dieu, cela se produit.
 
L’avenir d’El Alto s’améliore chaque fois qu’un enfant est guéri dans cet hôpital que l’Église aide. Sauver des vies, c'est sauver des possibilités. Si nous sauvons un enfant, nous savons que nous aidons un habitant de cette ville qui pourra apporter à son tour quelque chose dans l’avenir. Nous sauvons les nombreuses possibilités de service qu'un enfant pourra rendre à la collectivité. 
 
Mais les déficits budgétaires à El Alto signifient que la ville ne peut fournir qu’une aide médicale limitée à ceux qui en ont besoin. Alors l’Église fait ici ce que nous ne pourrions probablement pas faire nous-mêmes.
 
Nous avons besoin que les gens travaillent ensemble.
 
(voir http://www.eglisedejesuschrist.fr)
 

Son excellence Hussain Haggani, ambassadeur du Pakistan aux États-Unis
 
Suite aux inondations survenues dans le sud-est asiatique, l'Église a fourni au gouvernement pakistanais 200 tonnes de nourriture, de couvertures et autres produits qui ont été acheminés et distribués par le Secours islamique des États-Unis. L'ambassadeur du Pakistan déclarera ce qui suit lors d'un passage à Salt Lake City :
 
Au nom du gouvernement du Pakistan, je désire exprimer nos remerciements et notre gratitude au président Thomas S. Monson, aux dirigeants et aux membres de cette organisation pour leur contribution.
 
Les membres de toutes les religions peuvent œuvrer ensemble et doivent se fortifier mutuellement en période de crise.
 
(voir http://www.eglisedejesuschrist.fr)
 

Georges Fenech, député, ex-président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) :
 
En France, le mormonisme n’est plus une secte depuis longtemps. Ils ne pratiquent plus la polygamie depuis le XIXème siècle.
 
(Journal Le Ravi du 15 janvier 2013 ; http://www.leravi.org/spip.php?article1422)
 

La baronne Emma Nicholson, membre de la Chambre des Lords au parlement britannique :

Le mercredi 10 juin 2015, Jeffrey R. Holland, apôtre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, s’est adressé à un groupe parlementaire réunissant tous les partis au ministère des Affaires Étrangères de la Chambre des Lords au parlement britannique sur la manière dont l’oeuvre humanitaire peut aider. Ce groupe des Affaires Étrangères est un groupe sans caractère officiel où les membres du Parlement, les chefs religieux et dirigeants de services humanitaires examinent les déclarations de politique étrangère et tiennent des réunions pour inciter un élargissement des discussions au sein du Parlement. À cette occasion, la baronne Emma Nicholson, directrice de ce groupe parlementaire et fondateur et directrice de AMAR, un mouvement d’aide humanitaire international qui aide les communautés du Moyen Orient en proie aux conflits, a déclaré :

J’ai invité frère Holland à venir à la Chambre des Lords pour qu’il rencontre un bon nombre de mes confrères, membres de la Chambre des Lords. Je veux qu’il partage sa grande connaissance et sa compréhension, son cœur, son intelligence et sa sagesse. Mes collègues, de tous les partis de la Chambre, travaillent énormément pour aider les gens et sont toujours à la recherche de savoir et de moyens afin de faire encore mieux. 

LDS Charities [organisation humanitaire de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours] est magnifique. Je ne peux vous dire à quel point j’admire ce système colossal qui a été lancé, uniquement en s’appuyant sur la charité. Ces deux organisations [AMAR et LDS Charities] émanent de la même source qui est le bien de tous et le désir profond de donner à chacun une chance de traiter ses propres affaires, et non de survivre mais d’avoir un avenir. C’est pourquoi je me réjouis de ce partenariat. 

(http://www.presse-mormons.fr)



Militaires

John Wilson, Général dans l'armée des États-Unis, en 1850 :
 
Je n'ai jamais été parmi un peuple qui avait plus d'ordre, qui était plus sincère, plus travailleur et plus civil qu'eux, et c'est incroyable combien ils ont fait ici dans le désert en si peu de temps. Dans cette ville, qui contient environ de quatre à cinq mille habitants, je n'ai pas rencontré un seul oisif, ou une personne qui ait l'air d'un fainéant. Leurs espoirs pour les récoltes sont beaux, et il y a un esprit et une énergie dans tout ce que vous voyez qui ne peuvent être égalés dans n'importe quelle ville de n'importe quelle importance où je suis allé, et j'ajouterai, pas même dans le vieux Connecticut.
 
(Congressional Record, discours du Sénateur Truman Smith, le 8 juillet 1850)
 

Le Lieutenant-Colonel Ira Freeman, aumônier à Fort Ord, en Californie :
 
Pendant plusieurs années passées au service de l'armée américaine, et surtout depuis Pearl Harbor, j'ai eu le privilège de m'occuper de plusieurs membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
 
Les jeunes mormons que j'ai connus outre-mer étaient de remarquables soldats, dans tous les sens du terme, que je me demande parfois s'ils étaient un groupe d'élite, la crème de l'Utah. Mais en arrivant à Fort Ord, j'ai dû me débarrasser de cette idée. Les jeunes mormons qui servent ici sont magnifiques. Il y a quelque chose de spécial chez un soldat mormon. Il aime les États-Unis. Il est fidèle au Dieu Tout-Puissant.
 
Apparemment, aucun jeune mormon ne laisse sa religion chez lui quand il va se battre sous les drapeaux. Sans aucun doute, c'est la raison principale qui leur rend l'exécution de leur devoir comparativement facile, sans vantardise, sans tirer au flanc, sans se plaindre. En tout cas, ni les tentations du monde, d'un côté, ni le grondement des canons, de l'autre, n'affectent leur foi ni leur loyauté à l'égard de Dieu et de leur patrie. Naturellement, en ma qualité d'Américain, je suis fier d'eux.
 
(The Deseret News, 22 juillet 1944)
 


Monarques

Le roi  Oscar II de Suède (1829-1907)
 
Le 4 juillet 1906, Heber J. Grant, alors membre du Collège des douze apôtres, est reçu en audience par le roi Oscar II de Suède qui lui tient les propos suivants : 
 
M. Grant, j'ai envoyé mes représentants personnels, à l’insu du peuple, dans presque tous les États de l'Union des États-Unis, pour découvrir comment se portaient mes anciens sujets, et comment ils prospéraient ; et il n'y a aucun État de l'Union où les anciens sujets de la Suède et de la Norvège soient plus satisfaits, plus prospères et plus heureux qu'en Utah. Et tant que je serai roi de Norvège et de Suède, votre peuple aura la liberté religieuse, bien que tous les prêtres et toutes les confessions religieuses soient contre vous.
 
(Conference Report of the Church of Jesus Christ of Latter-day Saints, avril 1924, p. 154)


La reine Juliana des Pays-Bas (1909-2004)
 
En 1952, la reine Juliana des Pays-Bas reçoit en audience le président de l'Église, David O. McKay, et sa femme. La reine a prévu un entretien de trente minutes avec ses hôtes. Le président McKay fait attention à l’heure et, quand les trente minutes se sont écoulées, il remercie poliment la reine et s'apprête à partir. La reine dit alors :
 
Monsieur McKay, asseyez vous ! J’ai apprécié ces trente minutes plus que cela ne m’était arrivé depuis longtemps. Je vous demanderais d’allonger un peu votre visite.
 
Le président McKay se rassit. Puis on apporta une petite table servie, et la reine versa trois tasses de thé, en donna une au président McKay, une à son épouse, et en garda une pour elle. Quand elle eût remarqué qu’aucun de ses invités ne buvait de thé, cela donna lieu au dialogue suivant :
 
La reine : Ne prendrez-vous pas un peu de thé avec la reine ?
 
Le président : Je dois vous dire que dans notre Église nous ne buvons pas de boissons excitantes, et nous pensons que le thé est un excitant.
 
La reine : Je suis la reine des Pays-Bas. Voulez-vous dire que vous n’allez pas prendre un peu de thé, même avec la reine des Pays-Bas ? 
 
Le président : La reine des Pays-Bas demanderait-elle au dirigeant d’un million trois cent mille personnes de faire quelque chose qu’il enseigne à son peuple de ne pas faire ?
 
La reine : Vous êtes un grand homme, monsieur, je ne vous le demanderais pas.
 
(Carl W. Buehner, People of Faith, Brigham Young University Speeches of the Year, 14 janvier 1953, p. 2) 



Organisations

Le Ku Klux Klan, en 1923

L’incompatibilité entre le mormonisme et le Ku Klux Klan fait que ce dernier n'a jamais eu de succès en Utah (voir Larry R. Gerlach, Blazing Crosses in Zion). En 1923 déjà, lors de sa « Klanvocation impériale » (congrès du Ku Klux Klan) tenue à Atlanta, en Géorgie, le « grand dragon » du Wyoming adresse les paroles suivantes aux officiers rassemblés du Klan :
 
Dans la région de l'Utah et un peu partout dans l'Ouest en général, nous avons un autre ennemi, qui est plus subtil et beaucoup plus rusé dans les efforts qu'il fait contre notre organisation... : La religion des saints des derniers jours !

(Papers Read at the Meeting of Grand Dragons, Knights of the Ku Klux Klan, 1923, p. 112-113)
 

Charles E. Barker, ambassadeur auprès de la jeunesse pour le Rotary international, en 1935 :
 
Il y a deux ans un auditoire m'a demandé de dire quel groupe de citoyens avait le plus contribué à la civilisation parmi ceux que j'avais observés au cours de mes voyages à travers le pays. Je leur ai dit qu'il était difficile de répondre à cette question et que s'ils m'avaient demandé, il y a vingt et un ans, alors que je n'avais pas encore voyagé et que ma mentalité était encore très provinciale et pleine de parti pris, quelle était la classe la plus indésirable, j'aurais répondu sans hésiter : « les mormons ». Mais ayant voyagé presque chaque année pendant seize ans et ayant appris à connaître ces gens, j'en suis arrivé à penser que le peuple le plus désirable, ayant le niveau le plus élevé de moralité et de vertu, ce sont les mormons.
 
(Dixième convention annuelle du Rotary, Salt Lake City, États-Unis, le 21 avril 1935 ; voir The Deseret News, 27 avril 1935)
 

George J. Fisher, administrateur des Boy Scouts des États-Unis d'Amérique (années 1940) :
 
L'Utah vient en tête pour le nombre de Boy Scouts proportionnellement à sa population. Il s'y trouve un plus grand nombre de gradés et un pourcentage plus élevé de Routiers que dans n'importe quelle autre section d'Amérique. L'Utah donne l'exemple au pays tout entier. L'Église mormone est le facteur principal de ce résultat. 
 
(LeGrand Richards, Une œuvre merveilleuse et un prodige, 1950, 1963, 1981, p. 287)
 
  
Richard F. Schubert, président de la Croix-Rouge américaine, en 1985 et 1986 :
 
Je ne vous remercierai jamais assez, vous et vos membres des États-Unis et du Canada, pour le soutien exceptionnel que vous avez apporté à la Croix-Rouge dans ses efforts pour secourir les personnes en Afrique. Votre don le plus récent qui se monte à 800.000 $ porte le total de vos dons à 1.400.000 $. Cette aide nous a permis de fournir de la nourriture pendant un mois à 350 000 victimes selon l' évaluation par la Croix-Rouge, à savoir 4 $ par mois pour la nourriture d'un enfant.
 
Vous pouvez être sûr que la Croix-Rouge est honorée par la confiance que vous témoignez à notre œuvre de secours. Toutes les contributions apportées par l'intermédiaire de la Croix-Rouge américaine servent à secourir ceux qui souffrent de la faim en Afrique. Aucun frais généraux ni frais de financement ne sont déduits. Je sais que vos membres ont fait des sacrifices pour rendre ce secours possible. La confiance de vos membres sera tenue en honneur. Que Dieu vous bénisse tous.
 
(L'Étoile, octobre 1985, p. 52)   


Le 6 janvier 1986, Richard F. Schubert remercie en ces termes le président de l'Église, Ezra Taft Benson :
 
Des milliers et des milliers de personnes et de familles sont encore en vie grâce à l'aide généreuse de votre Église. Mieux, ces milliers de personnes ont de l'espoir pour l'avenir.
 
(Document destiné à la presse rédigé au milieu des années 1990 par le département de la Communication de l'Église)
 

Ken Hackett, président des Services du Secours catholique (Catholic Relief Services) 
 
Commentaire fait à l'occasion d'une action commune où l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, sollicitée par le Secours catholique, a fourni 36 tonnes d'atmit en faveur des victimes de la famine au Niger et, de sa propre initiative, a couvert une partie des frais du transport :
 
La tradition de collaboration de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours et du Secours catholique remonte à plus de vingt ans. Pendant la grande famine d'Éthiopie du milieu des années 1980 l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a été à la fois disponible et des plus généreuse dans sa collaboration avec les actions menées par le Secours catholique dans ce pays. Depuis, il s'est établi un lien qui les a fait collaborer dans d'autres parties d'Afrique ou d'Europe de l'Est.
 
(Church News du 20 août 2005 ; Le Liahona, janvier 2006, Nouvelles de l'Église, p. 9)
 

Marsha J. Evans, présidente de la Croix-Rouge américaine

Le 4 février 2005, les  membres de la Première Présidence de
l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont remis à la présidente de la Croix-Rouge américaine, Marsha J. Evans, un chèque d'un million de dollars pour sa campagne de vaccination contre la rougeole des enfants de trente-six pays africains, dont on estimait qu'elle pouvait sauver 1,2 million de vies. C'était le second versement au titre d'un engagement total de l'Église de trois millions de dollars, en réponse à la demande de soutien adressée à l'Église par la Croix-Rouge. Devant un tel don, la Croix-Rouge, pour exprimer sa gratitude, a remis à l'Église sa distinction la plus élevée pour les donateurs, la récompense de l'American Red Cross Circle of Humanitarians. À cette occasion, madame Evans a déclaré lors d'une conférence de presse :

Grâce aux dons publics et à ceux provenant de généreux philanthropes comme l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la Croix-Rouge américaine sauve des vies grâce à son initiative vitale de santé publique.

(Le Liahona, juin 2005, Nouvelles de l'Église, p. 3)

Quelques mois plus tard, après le troisième versement, madame Evans a déclaré :
 
Une fois de plus, l'Église a démontré son engagement important pour l'éradication de la souffrance partout dans le monde. Rien ne peut exprimer notre immense gratitude.
 
(Le Liahona, février 2006, Nouvelles de l'Église, p. 7) 


 
Ahmad El Bendary, fondateur et conseiller principal du Secours islamique
 
En mai 2006, le Secours islamique fournit un Boeing 747 pour acheminer le matériel d’une valeur de 1,6 millions de dollars fourni par l’Église après le tremblement de terre en Indonésie qui a tué près de 5800 personnes et laissé près de 1,5 millions d’autres sans abri. À ce propos, le fondateur du Secours islamique déclarera :
 
L’Église a dans l’ensemble été accueillie à bras ouverts étant donné sa position de neutralité.
 
Est-ce que les deux parties souhaitent continuer ce partenariat ? Cette question m'a été posée il y a quatre ans à Islamabad au Pakistan, suite à un projet commun entre les mormons et le Secours Islamique dans ce pays. Je leur ai dit que j’espérais que c’était un partenariat à vie.
 
(source : http://www.eglisedejesuschrist.fr)

 
Diana Sufian, consultante en chef pour le Secours islamique
 
En mai 2006, le Secours Islamique fournit un Boeing 747 pour acheminer le matériel d’une valeur de 1,6 millions de dollars fourni par l’Église après le tremblement de terre en Indonésie qui a tué près de 5800 personnes et laissé près de 1,5 millions d’autres sans abri. À ce propos, Diana Sufian déclarera :

Nous connaissons la zone, nous connaissons les gens et l’Église avait les marchandises. L’Église a dit « Faisons-le » et ils l’ont fait, sans aucune arrière-pensée et sans essayer de convertir qui que ce soit.
 
(source : http://www.eglisedejesuschrist.fr)

 
Martin Luther King III 
 
En 2008, suite à un travail des membres de l'Église en collaboration avec une organisation humanitaire dirigée par Martin Luther King III en réaction au passage de l'ouragan Gustav, M. King visitera Salt Lake City et déclarera ce qui suit :
 
Au départ, j’étais venu pour exprimer à l’Église ma reconnaissance pour son aide humanitaire mais je me suis rapidement rendu compte que l’essence même de ce que vous êtes est beaucoup plus profonde que ça. Ma visite du centre humanitaire, du quartier de l’entraide et du temple m’a permis d’apprécier davantage la raison pour laquelle vous faites ce que vous faites.
 
(Le Liahona, novembre 2009, p. 93)
 

Rosanna Suarez, secrétaire nationale des services humanitaires de Bolivie 
 
Dans la ville de El Alto, en Bolivie, des centaines de membres de l'Église locale ont apporté les fonds, les équipements et donné des heures de travail pour rénover et améliorer Los Andes Hospital, une maternité accueillant les mères enceintes et les enfants malades. Le département d’entraide de l'Église a aussi distribué des milliers de fauteuils roulants en Bolivie. Suite à ces actions, la secrétaire nationale des services humanitaires s'est exprimée comme suit :
 
Ces volontaires donnent un sentiment d’unité. L’Église et ses membres donnent un exemple à toute la collectivité de ce que l'on peut faire ensemble Ces volontaires qui aident au nettoyage et participent à d’autres actes de service, envoient un message puissant, non seulement aux Boliviens mais aussi partout dans le monde.
 
Les efforts humanitaires aident aussi les jeunes Boliviens à acquérir cet esprit de service. Ils envisagent leur avenir avec espoir et ils veulent aider les autres.
 
J’aimerais remercier les membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Nous savons d’où viennent tous ces fonds. Nous savons que les membres jeûnent. Lorsqu’ils jeûnent, ils donnent de l’argent. Ils font vraiment un sacrifice. Merci pour tout ce que vous faites.
 
(voir http://www.eglisedejesuschrist.fr)
 

Gail McGovern, présidente de la Croix-Rouge américaine
 
Propos tenus le 20 juin 2012 au centre d'entraide - Welfare Square - de l'Église à Salt Lake City au cours d'une conférence de presse :
 
Toutes les deux secondes dans notre pays quelqu'un a besoin d'une transfusion sanguine et, maintes et maintes fois, les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont retroussé leurs manches pour faire des dons qui sauvent des vies. C'est un acte de générosité. Ici dans la région de l'Utah, les saints des derniers jours donnent 50.000 unités de sang par an durant les collectes de sang.
 
La Croix-Rouge envoie de six à dix millions d'unités de sang par an aux hôpitaux. Dans la région de l'Utah, les dons représentent 25 pour cent de tous les dons de sang grâce aux efforts de l'Église dans le parrainage de collectes de sang.
 
Je voudrais que le public sache qu'en raison de la relation que nous entretenons avec l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la Croix-Rouge est mieux préparée que jamais lorsqu'une catastrophe arrive.
 
L'Église a créé une forte culture de la préparation parmi ses membres. Je crois que cela peut être un modèle pour les autres dans tout le pays.
 
Je suis reconnaissante pour la profondeur et la portée du partenariat que la Croix-Rouge a avec l'Église. Ensemble, nous aidons les gens dans le besoin dans la rue, à travers le pays et partout dans le monde.
 
(voir http://www.eglisedejesuschrist.fr)

 
Dagfinn Hoybraten, président de l'alliance GAVI, anciennement connue sous le nom de Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination :
 
Propos tenus le mardi 24 juillet 2012 lors de la réunion du conseil d'administration de l'Alliance GAVI :
 
Nous avons reçu une contribution de 1,5 millions de dollars de la part de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours en soutien à nos programmes de vaccination dans le monde entier.
 
Le don, qui comprend une contribution de 1 million de dollars pour cette année et une contribution de 500.000 dollars l'an dernier, s'ajoute aux efforts humanitaires de bénévoles saints des derniers jours à travers le monde pour protéger les enfants contre les maladies par la vaccination.
 
La généreuse contribution de l'Église, que ce soit par le temps de ses bénévoles ou par son financement, fera une différence significative dans la protection des enfants les plus vulnérables contre la maladie.
 
Leur travail au Kenya, au Ghana et ailleurs en encourageant les parents à faire vacciner leurs enfants revêt une importance cruciale pour la santé non seulement de ces familles, mais aussi des communautés et des pays concernés. C'est un bel exemple de la façon dont la société civile est en train de faire une différence en matière de vaccination partout dans le monde.
 
La contribution d'1,5 M $ de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est la plus grande faite à GAVI par une organisation religieuse. Cette contribution sera doublée grâce à un fonds de la Fondation Bill & Melinda Gates et cet argent sera utilisé pour acheter des vaccins et soutenir des programmes de vaccination dans les pays soutenus par GAVI.
 
(voir http://www.eglisedejesuschrist.fr)


Religieux

Catholiques
Juifs
Orthodoxes
Protestants


Catholiques

Le père catholique John LaFarge (1880-1963), prêtre jésuite américain, écrivain et journaliste très engagé dans les campagnes antiracistes de l’Entre-deux-guerres et fondateur de la ‘Conférence nationale catholique pour la justice interraciale’ :
 
Les mormons ont pris le pas sur les catholiques dans l'entretien de leurs nécessiteux. L'Église des saints des derniers jours a affronté la crise d'une façon qui devrait faire honte à nos organisations catholiques soi-disant charitables... L'Église des saints des derniers jours a posé un exemple digne d'être imité par leurs concitoyens catholiques. Elle a établi un système dans lequel la malédiction de l’oisiveté sera éliminée, les maux des allocations gouvernementales abolis et l’indépendance, l’industrie, l’économie et le respect de soi réinstaurés parmi notre peuple... Nous suggérons que nos laïques catholiques compulsent quelques pages des annales et des registres de l'Église des saints des derniers jours. Je pense que ce serait magnifique si toutes les Églises pouvaient prendre soin de leurs propres chômeurs matériellement aussi bien que spirituellement.
 
(The Catholic Worker, journal catholique américain ; voir L'Étoile, octobre 1938, p. 231-232)


Monseigneur Daniel P. Reilly, évêque catholique de Norwich, président du bureau des directeurs des services du Secours catholique
 
Le 18 mars 1985, Monseigneur Reilly écrit au président de l'Église, Gordon B. Hinckley :

Je voudrais remercier l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour ses dons très généreux au profit de l'Éthiopie et du Soudan. Vous pouvez être sûrs que ces dons serviront rapidement pour contribuer à soulager la souffrance de millions de personnes dans ces pays.

Nous nous félicitons de participer à une action pluriconfessionnelle de ce genre. Ces efforts œcuméniques traduisent la compassion et l'intérêt que nous partageons lorsque nous sommes témoins de ces tragédies humaines ainsi que de notre engagement commun dans une action positive.

Cette coopération revêt un caractère particulier dans le sens où les fonds reçus proviennent directement du jeûne d'une journée observé par les membres de votre Église. Il s'agit là, d'une manière très encourageante, de l'exemple de personnes agissant à un niveau fondamental d'intérêt moral et pratique.

(L'Étoile, octobre 1985, p. 52 ; voir aussi le document destiné à la presse rédigé au milieu des années 1990 par le département de la Communication de l'Église)


Le père Luis Ladaria, théologien de l'Université pontificale grégorienne :
 
Catholiques et mormons se sont trouvés souvent à travailler ensemble sur une série de problèmes concernant le bien commun de l'humanité entière.
 
(L'Osservatore Romano, 16 juillet 2001)


Monseigneur Jean Vernette (1929-2002), spécialiste des sectes pour l'Église catholique de France :
 
Le terme de secte ne peut leur être appliqué. Les mormons ne sont pas violents ; ils n'exercent pas de pressions sur leurs membres, comme le font habituellement les sectes. Leur doctrine diffère de l'enseignement catholique. Ainsi, pour les mormons, Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit sont trois entités différentes. Pour eux, la faute originelle n'existe pas. C'est pourquoi ils ne participent pas au dialogue œcuménique.
 
(Pèlerin Magazine n° 6219 du 8 février 2002, p. 35)


Le père Thomas Rosica, directeur national des Journées Mondiales de la Jeunesse tenues en juillet 2002 à Toronto, au Canada :
 
La nature multiculturelle, multireligieuse et œcuménique de Toronto a été particulièrement évidente pendant les JMJ. Le Congrès musulman a ouvertement soutenu l'événement et les mosquées de la ville ont envoyé de nombreux bénévoles. Plusieurs pèlerins ont été accueillis dans des familles juives. Des personnes d'autres croyances ont travaillé comme bénévoles ou ont hébergé des pèlerins. Les mormons ont envoyé une délégation importante de bénévoles pour aider à distribuer les repas et ont donné une tonne de fleurs fraîches pour décorer tous les endroits où devait passer le pape. Ce don était un signe merveilleux de la portée des JMJ et de la bonté qu'elles suscitent partout où elles ont lieu.
 
(voir http://www.zenit.org ; voir aussi Le Liahona, février 2003, Nouvelles, p. 16)  


Son Éminence Francis George, archevêque de Chicago et président de la conférence épiscopale des États-Unis :
     
Ces dernières années, les catholiques et les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont été partenaires dans la défense de la vie et de la dignité humaines. En plus de travailler ensemble pour réduire la pauvreté, nous avons œuvré ensemble dans la lutte contre les dégradations liées à l'industrie pornographique, dans la défense du droit à la vie de ceux qui sont dans le ventre de leur mère, et dans la défense du mariage en tant qu'union d'un homme et d'une femme face aux diverses tentatives de le redéfinir juridiquement.
 
Je suis personnellement reconnaissant qu'après 180 ans d'existence parallèle, catholiques et saints des derniers jours aient commencé à se considérer comme partenaires de confiance dans la défense des principes moraux qu'ils partagent.

Bien entendu, ce partenariat dans de grandes causes morales s'appuie sur une amitié et un respect mutuel qui se sont développés ces dernières années.
 
Je remercie Dieu pour l'harmonie qui s'est établie entre nous, et pour les possibilités d'approfondir notre amitié par le témoignage et le dialogue.
 
(Propos tenus le 23 février 2010 à l'université Brigham Young ; voir l'intégralité du discours sur http://www.usccb.org/seia/catholics-latter-day-saints.pdf ; voir aussi http://newsroom.lds.org/article/cardinal-george-addresses-religious-freedom-in-speech-at-byu)
 

Monseigneur J. Terrence Fitzgerald, ancien évêque de Salt Lake City, en 2012 :

(En 2012, à l'occasion des 85 ans de Thomas S. Monson, président de l'Église, Monseigneur Fitzgerald a fait son éloge en déclarant ce qui suit)

Je vous connais depuis de nombreuses années et j'ai toujours été frappé par le grand dévouement que vous avez pour le bien-être spirituel des autres, dans notre collectivité et le monde entier. Je vous ai si souvent entendu dire : « Nous ne pouvons pas laisser les affamés comme cela ni les sans-abris sans toit ni vêtements. Nous devons faire tout ce que nous pouvons ensemble pour aider ces gens. » Et c'est ce que vous avez fait.

(voir la vidéo Golden Days: A Celebration of Life au minutage 01:01:03, sur lds.org)


Monseigneur John C. Wester, évêque du diocèse de Salt Lake City :

Le jeudi 6 novembre 2014, lors du 29e dîner annuel des récompenses humanitaires, à Salt Lake City, Monseigneur John C. Wester honorait L. Tom Perry, du collège des douze apôtres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, en ces termes :

Cela a été un grand plaisir et un honneur pour moi de travailler avec Elder Perry sur une variété de projets qui profitent à notre communauté ici à Salt Lake City. J’ai un respect profond et constant pour son intégrité et sa douce proximité envers tout le monde. C’est un privilège de l’honorer ce soir et de l’assurer de la gratitude de la communauté catholique. 

(voir http://www.presse-mormons.fr)


Monseigneur
John C. Wester, évêque du diocèse de Salt Lake City :

En novembre 2014, le président Henry B. Eyring, de la Première Présidence de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, a été invité à prendre la parole au Vatican, lors du colloque sur le mariage et la famille. À cette occasion, Monseigneur Wester a déclaré :

Il y a eu de nombreuses occasions et de nombreux sujets sur lesquels l'Église catholique et l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ont travaillé ensemble pour le bien commun. Et ce domaine est assurément un domaine très important, mais il y en a beaucoup d'autres.

(source : http://fox13now.com/2014/11/17/lds-leader-to-speak-at-marriage-colloquium-at-vatican)


Monseigneur Bernardito Auza, archevêque, représentant permanent de l’Église catholique à l’ONU :

Le 13 avril 2015, aux participants du Symposium constitutionnelle sur la liberté religieuse à l’Université de la Valley d’Utah :

Les mormons et les catholiques ont beaucoup en commun : la mise en valeur de la famille, l’importance de l’éducation, la charité et le fait de vivre et de partager notre foi publiquement.

Les mormons, aux États-Unis, ont aussi beaucoup souffert et parfois, malheureusement, à cause des catholiques eux-mêmes. Cependant, ils ont laissé que Dieu fasse sortir du bien des souffrances qu’ils ont endurées et a fait de la limonade avec ces citrons.

(https://foienchrist.org/divertissement/archeveque-catholique-mormons-et-catholiques-partagent-des-valeurs-cles/)


Monseigneur Charles J. Chaput, archevêque de Philadelphie :

En 2015, lors de la la huitième réunion mondiale de la famille à Philadelphie, une réunion organisée tous les trois ans par l’Église catholique romaine, plus de 17 500 personnes venant de 100 pays ont assisté à l’évènement qui comprend des conférences de nombreux dirigeants religieux et penseurs. À cette occasion, l'archevêque de Philadelphie, Charles J. Chaput, a déclaré :

En préparant cet événement, nous avons essayé de toucher toutes les différentes communautés religieuses afin d’avoir de l’aide sur la manière d’être de bonnes familles. Je ne pense pas que quelqu’un puisse faire cela mieux que la communauté mormone et les saints des derniers jours. Je suis reconnaissant que vous ayez accepté de nous aider.

(http://www.presse-mormons.fr)


Monseigneur Christian Lépine, archevêque de Montréal :

Le 10 novembre 2015, lors des portes ouvertes du temple de Montréal, au Québec, l'archevêque de Montréal, Monseigneur Christian Lépine, a fait la visite du temple, au cours de laquelle il a posé de nombreuses questions sur les sacrements qui y sont accomplis et leur importance dans la vie des membres de l'Église. À cette occasion, il a déclaré :

Il est rafraîchissant de voir des personnes qui affirment avec foi et générosité que Dieu est premier dans leur vie. Il est beau de rencontrer une communauté qui donne une égale dignité à chaque être humain en  voyant en tous des enfants de Dieu appelés à la vie éternelle.

(http://www.presse-mormons.ca)


Monseigneur Joseph Kurtz, président de la Conférence des évêques des États-Unis et archevêque de Louisville, au Kentucky :

Le 4 mai 2016, lors d'une rencontre avec les dirigeants mormons à Salt Lake City, Monseigneur Joseph  Kurtz a déclaré :

Les saints des derniers jours et les catholiques oeuvrent ensemble sur des questions d'intérêt commun comme la protection de la famille et la préservation de la liberté religieuse.

(http://www.mormonnewsroom.org/article/archbishop-kurtz-temple-square-visit)


Monseigneur Jean-Marie Speich, archevêque, nonce apostolique du Saint-Siège pour le Ghana :

Le 17 mai 2016, lors de sa visite des bureaux de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour l'Afrique de l'Ouest et du site temple du Ghana, en compagnie des dirigeants de la région d'Afrique de l'Ouest de l'Église, Monseigneur Speich a déclaré :

Nous partageons une fraternité dans le Christ et nous rencontrons en amis.

(http://www.mormonnewsroom.com.gh/articles/archbishop-speich-meets-with-latter-day-saint-leaders-)

Le cardinal Daniel N. DiNardo, président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis :

Alors que nous abordons des questions importantes sur la famille et la dignité de la personne humaine, les catholiques et les mormons travaillent ensemble et se soutiennent mutuellement.

À propos du président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, Thomas Monson, et de sa proximité avec les démunis, Daniel N. DiNardo a déclaré :

Aujourd'hui, les catholiques se joignent à leurs frères et sœurs des saints des derniers jours pour louer son âme à la miséricorde et à l'amour de Dieu.

(New York Times, le 3 janvier 2018, https://www.nytimes.com)


Juifs

Eric A. Silver, rabbin, leader de la communauté juive d’Utah

Le 23 janvier 1986, dans une lettre adressée à la Knesset qui hésitait à se prononcer en faveur de la construction d'un centre universitaire de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours sur le mont Scopus à Jérusalem, le rabbin écrit :

« Il nous a été donné de connaître, de comprendre et d’aimer nos voisins mormons comme des gens extrêmement convenables, pieux et, par-dessus tout, honnêtes... »

(Comment le Centre de BYU à Jérusalem a failli causer la chute du gouvernement israélien)


Haskel Lookstein, rabbin, ancien président du conseil des rabbins de l'État de New York, président du Synagogue Council of America et président du National Rabbinic Cabinet de l'UJA
 
En 2009, à l'issue d'une visite des bâtiments de l’Église dans la vallée du lac Salé, notamment des établissements d’entraide, du centre humanitaire, de la bibliothèque d’histoire familiale et du temple des monts Oquirrh - au cours de ses visites guidées - le rabbin exprime ce qu’il a ressenti au cours de sa visite :
 
Il y a deux raisons très différentes aux actes de bonté et de générosité. Certaines personnes rendent visite aux malades, aident les pauvres et servent leurs semblables parce qu’elles croient que c’est la bonne chose à faire et que les autres feront de même pour elles lorsqu’elles seront dans le besoin. Cela développe la sollicitude au sein des collectivités et l’on doit considérer cela comme une bonne raison. Mais une motivation encore plus noble est de servir nos semblables parce que nous croyons que c’est ce que Dieu veut. Ma visite m’amène à croire que les saints des derniers jours font des efforts d’entraide et humanitaires ainsi que l’œuvre du salut dans leurs temples parce qu’ils croient que c’est ce que Dieu veut qu’ils fassent.
 
(Le Liahona, novembre 2009, p. 91)


Orthodoxes

L'Église orthodoxe grecque, en 1956

En 1956, une médaille récompensant « la dignité et la gloire des actions charitables » est décernée au président David O. McKay par l'Église grecque orthodoxe. La citation est faite en vue de reconnaître le secours et l'assistance apportés par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours au peuple grec après la guerre et à la suite des désastres provoqués par le tremblement de terre de 1953. Différentes cérémonies sont tenues à Newark, New Jersey, au cours desquelles Théodore Jacobsen, président de la Mission des États de l'Est, reçoit la médaille au nom du président McKay, des mains du Révérend James Aloupis, représentant l'Archevêque Michaël, chef du diocèse de l'Église orthodoxe de l'Amérique du Nord et du Sud.

(voir L'Étoile, février 1956, p. 33)
 

Protestants

Le révérend Charles Francis Potter (1885-1962), ministre unitarien, théologien et auteur, en 1930 :
 
Les non mormons en savent bien trop peu sur l'admirable civilisation édifiée en Utah. En installant un système d'irrigation, le premier en Amérique, les mormons ont fait du désert un paradis     agricole. L'urbanisme a été fait intelligemment à une époque où le reste des communautés du pays se créaient au petit bonheur. Les fruits de ces débuts systématiques sont maintenant visibles dans la beauté et la prospérité des villes de l'Utah. Le premier journal et la première université à l'ouest du Missouri ont été créés par les mormons. Leur système éducatif, commencé très tôt, comprend des écoles d'un niveau élevé, des sociétés littéraires, des théâtres et des bibliothèques. Le niveau de culture et de prospérité de l'Utah dépasse de loin celui d'autres États américains. Il est également impossible de séparer la culture de l'Utah du mormonisme, car cette religion est intimement mêlée à la vie de l'État. Si nous voulons accepter le précepte de Jésus : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits », nous devons décerner une belle palme aux mormons.

(Le Révérend Charles Francis Potter, The Story of Religion, 1930, p. 527)


Norman Vincent Peale, pasteur de la Marble Collégiale Church à New York

Dans un article dédié à David O. McKay, président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, le pasteur écrit :

La dernière fois que j’ai vu David O. McKay, j’en ai emporté une impression fantastique. Je crois que ce dirigeant spirituel de deux millions et demi de personnes aurait pu m’affecter de nombreuses manières. Sage, saint, humble, spirituel — ce sont là les termes qui sont souvent utilisés à propos du président de l’Église mormone. Mais j’ai emmené avant tout une grande affection pour un homme qui a un immense amour pour la vie.

(L'Étoile, août 1965, p. 230)


Dans un discours radiophonique prononcé le 27 avril 1975, le pasteur a raconté :

Lorsque vous êtes en difficulté, efforcez-vous, par la prière, par les bonnes actions, par l'amour, de sentir la présence de Dieu.

Je me débattais au milieu d'une difficulté depuis deux ou trois semaines. Il n'est pas nécessaire de la détailler puisqu'elle n’a rien à voir avec le sujet, mais pour moi c’était un problème et un vrai problème. J'ai mis en pratique tous les procédés que j’ai cités et, je suis heureux de pouvoir le dire, j’y ai réussi. En fait ce sermon découle de mon expérience personnelle.

L’autre jour, je suis allé prendre la parole à Salt Lake City et on m’a invité au siège de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours pour être reçu par le président de l’Église et les deux présidents associés. C’est une organisation religieuse remarquable qui compte plus de trois millions et demi de membres dans le monde et fait beaucoup de bien pour les hommes de partout.

Ils accomplissent l’œuvre de Dieu parce qu'ils produisent des gens remarquables – des êtres humains heureux, d'une bonne moralité, honnêtes et justes – et « c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7:20).

Je n’avais jamais rencontré le président actuel ; j’avais connu deux anciens présidents de l’Église mormone. Le président actuel est Spencer W. Kimball ; il a connu beaucoup de difficultés physiques et les a surmontées. J’ai rencontré ces hommes de Dieu. Nous avons eu une agréable conversation et finalement j’ai dit au président Kimball, parce que je sentais sa profonde spiritualité :

– Président, voulez-vous me bénir ?
– Vous voulez dire que vous voulez que je vous donne une bénédiction comme j'en donne à notre peuple ? dit-il.
– Oui, dis-je.

Il se plaça donc derrière moi avec les deux autres présidents et ils mirent les mains sur ma tête et le président Kimball, de la manière calme, sincère et aimante qui est la sienne a prié pour moi en prononçant mon nom. Il a demandé au Seigneur d’être proche de moi, de m'aimer, de prendre soin de moi et de me guider. Pendant qu'il priait, je me suis senti très ému et touché, puis, tout d'un coup, j'ai eu un sentiment merveilleux et je lui ai dit :

– Monsieur, Il est ici : je sens Sa présence.

Nous nous sommes dit au revoir ; je suis sorti dans cette matinée et tandis que je marchais, j’ai soudain senti le fardeau se lever, j'ai vu la réponse à la difficulté et j’ai senti la victoire. J'avais invoqué le Seigneur et il m 'avait répondu ; j’avais fait appel à lui et il avait dit : « Me voici ».

(L'Étoile, mars 1978, p. 33)


Richard J. Mouw, protestant évangélique, président du Fuller Theological Seminary et chroniqueur de Beliefnet 

Le 14 novembre 2004, lors d'une réunion tenue au Tabernacle de Salt Lake City, organisée par Standing Together, un réseau de 100 Églises évangéliques qui essaient d'améliorer les relations avec les membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, Richard Mouw déclare :
 
Ces derniers temps, évangéliques et mormons ont travaillé ensemble sur des thèmes importants de moralité publique. Ici en Utah, le ministère Standing Together a été disposé à prendre des risques considérables en s'opposant aux attaques évangéliques les plus agressives et les plus perturbatrices contre l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
 
Je suis, depuis une demi-douzaine d'années, membre d'un petit groupe d'érudits évangéliques qui se livrent à des discussions prolongées, à huis clos, sur des sujets spirituels et théologiques, avec un petit groupe de nos homologues saints des derniers jours. Nous n'avons pas eu peur de discuter énergiquement entre nous, mais nos débats se sont déroulés dans le désir sincère de nous comprendre véritablement les uns les autres. Ce faisant, nous avons créé des liens profonds d'amitié.
 
Je sais que j'ai beaucoup appris dans ce dialogue permanent et je suis maintenant convaincu que nous, les évangéliques, nous avons souvent sérieusement déformé les croyances et les pratiques de la communauté mormone. En effet, il faut que je le dise carrément aux saints des derniers jours qui sont ici ce soir : nous avons péché contre vous. Le Dieu des Écritures dit clairement que c'est une chose terrible que de porter un faux témoignage contre son prochain et nous avons été coupables de cette sorte de transgression dans ce que nous avons dit à votre sujet. Nous vous avons dit ce que vous croyez sans faire d'abord l'effort sincère de vous demander ce que vous croyez.
 
Nous avons fortement insisté sur la nécessité de défendre fermement devant vous les convictions chrétiennes traditionnelles, citant régulièrement le commandement de l'apôtre Pierre que nous devons défendre devant des gens comme vous l'espérance qui est en nous – mais nous n'avons pas pris soin de respecter la recommandation que ce même apôtre fait à cette occasion, quand il nous dit que nous devons toujours présenter nos arguments « avec douceur et respect » à ceux avec qui nous parlons. Il nous est, en effet, même arrivé, à l'occasion, de vous diaboliser, en inventant des théories de conspiration sur ce que la communauté des saints des derniers jours essaie « en réalité » d'accomplir dans le monde. Et même dans le meilleur des cas, nous avons – et c'est vrai pour nos deux communautés – mené un dialogue de sourds, en présentant des versions simplistes et déformées de ce que l'autre groupe croit.
 
Ces dernières années, je me suis fait quelques amis mormons merveilleux. Ils m'ont aidé à voir en quoi j'ai souvent mal interprété la pensée mormone. Bien entendu, à la suite de ces conversations, je suis également resté convaincu qu'il y a des points de désaccord très réels entre nous – et que certains de ces points revêtent une importance éternelle. Mais nous pouvons maintenant discuter de ces sujets en amis.
 
(voir Richard J. Mouw, Talking with Mormons, An Invitation to Evangelicals)


Monseigneur Krister Stendahl (1921-2008), théologien suédois spécialiste du Nouveau Testament, directeur de l'institut Shalom Hartman à Jérusalem, évêque de Stockholm, professeur et doyen à la Divinity School de l'université de Harvard :
 
C'est une expérience spirituelle pour quelqu'un comme moi d'avoir l'occasion de voir à quoi ressemble un temple des saints des derniers jours. 
J'ai découvert que le mormonisme, dans sa perspective de rebâtir des temples, et par son influence divine, rend perméable le mur qui sépare notre monde des cieux. Cela m'interpelle dans la mesure où c'est quelque chose de bon à connaître.
 
Je ressens que l'expérience mormone du temple a rétabli le sens du mot temple.
 
Dans 1 Corinthiens, au chapitre 15, l'apôtre Paul parle de ceux qui se font baptiser pour les morts, et pour lui, il est évident qu'il s'agissait d'une pratique courante qu'il ne conteste pas. Maintenant, avec les mormons, nous avons de nouveau cette pratique. C'est quelque chose de magnifique. Je peux très bien m'imaginer accomplir de tels baptêmes qui apportent les bénédictions que j'ai reçues dans et par le Christ. C'est une façon magnifique de laisser se rejoindre l'éternel et le temporel. Et d'une certaine façon, c'est la substance même du christianisme.

(Between Heaven and Earth, film réalisé par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours)



Lynn Ridenhour, pasteur baptiste américain, à propos de Joseph Joseph Smith :

Nous, les protestants, nous prenons trop souvent position sur cet homme sans avoir examiné les sources premières telles que les publications de l'Église des saints des derniers jours, par exemple sans avoir lu le Livre de Mormon. Trop souvent, nous nous déterminons à partir de sources indirectes.


Scientifiques et universitaires


Christian Smith, directeur de l'étude sur l'influence de la religion sur la jeunesse (National Study of Youth and Religion) réalisée par le gouvernement américain, en 2005 :
 
Je ne veux pas idéaliser la jeunesse mormone, mais si on se limite aux croyances religieuses et à leur impact sur la société, les jeunes mormons arrivent en tête de liste.
 
L'étude menée auprès de 3500 jeunes américains de 13 à 17 ans a montré que 91% des jeunes saints des derniers jours questionnés ont peu ou pas de doutes sur leurs croyances, ce qui les préservait de la drogue, de l'alcool et des relations sexuelles avant le mariage. Un point qui a étonné les enquêteurs est la précision avec laquelle les jeunes mormons articulaient leurs croyances (voir www.idumea.org/Miseajour/Misesajour.htm, mai 2005 et www.youthandreligion.org)
 

Frank Moore Cross, professeur d'histoire ancienne à la Divinity School de l'université d'Harvard :
 
Je me réjouis de voir combien d'anciennes traditions religieuses, en particulier des traditions bibliques, font partie des rites et des pratiques religieuses des mormons.
 
Ceux qui ne connaissent pas grand chose au sujet des temples et de la construction des temples mormons devraient retourner consulter la Bible.
 
(Between Heaven and Earth, film réalisé par l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours)
 

Pierre-Valéry Archassal, généalogiste, spécialiste en paléographie et en nouvelles technologies en lien avec la généalogie, et auteur :
 
Les mormons forment une Église qui respecte l'autre et ne fait pas de prosélytisme outrancier. J'ai personnellement bénéficié de leur accueil au centre de consultation de Versailles dès la fin des années 1970. Jeune à l'époque, je n'ai jamais été incité à entrer dans l'Église ou à participer à quelque cérémonie que ce soit. Les responsables du pieu de Paris (l'équivalent d'un évêché) m'ont toujours accueilli sans jamais rien me demander en échange et surtout sans chercher à me convaincre. Je leur serai éternellement reconnaissant de ce respect qui force l'admiration à une époque où plusieurs communautés religieuses abusent de méthodes agressives.
 
(Pierre-Valéry Archassal, Généalogie d'aujourd'hui, Hachette, 2008)


Journalistes
 
Nicolas Satgé, journaliste à La Presse.ca, en 1013 :

Après avoir infiltré un cours d'anglais donné par les missionnaires en 2013, Nicolas Satgé rapporte son expérience dans son journal dans lequel il explique :

Pratiquement une heure s'est écoulée et aucun évocation de la Bible, des saints ou de l'Évangile n'est venue parasiter la matière initiale. Étrange.

20h, le cours achève. Les élèves repartent aussi librement qu'ils sont arrivés. Sans brochure sous le bras ni invitation à quelconque groupe de parole. Pas de formulaire d'éventuel prospect à remplir non plus. Ils sont juste conviés à revenir samedi matin pour la prochaine leçon.

Le cours d'anglais gratuit était réellement un cours d'anglais gratuit. Et peu importe la qualité de l'enseignement, je n'ai jamais eu l'impression d'être embrigadé dans une religion contre mon gré.

Intrigué, je vais parler à Elder McMurrin.

– What are your daily activities?

– Talking about the evangile. We're doing some door to door and we have group of discussion. And we give English lessons too.

– And during the classes, you never talk about your beliefs?

– Not at all. We're doing some for work for the community. But if you want to talk about the Bible, I can take your phone number.

Pas de prosélytisme éhonté, pas de tromperie sur la marchandise. Malgré son côté traquenard, mon expérience n'a jamais basculé vers le piège dans lequel je croyais pourtant me jeter. Étonnant de douter à ce point d'une telle initiative... Est-ce l'époque qui me rend méfiant ? Aurais-je perdu confiance en l'humain ? Aider son prochain : mythe ou réalité ? Devrais-je en parler à quelqu'un ?

« Elder McMurrin! Here is my phone number. »

Source : http://www.lapresse.ca/vivre/urbania/201311/08/01-4708765-un-cours-danglais-sur-le-bras-des-mormons.php



Mise à jour : 11/04/2021