La résurrection


Wilford Woodruff



Nous reconnaissons qu’en Adam tous sont morts, que la mort par la Chute doit s’abattre sur le genre humain tout entier, sur les bêtes des champs, les poissons de la mer et les oiseaux du ciel et sur toutes les oeuvres de Dieu, en ce qui concerne cette terre. C’est une loi qui est immuable et irrévocable. Le Sauveur lui-même a goûté la mort ; il est mort pour racheter le monde ; son corps a été déposé au tombeau, mais il n’a pas vu la corruption ; et après trois jours, il s’est levé de la tombe et a revêtu l’immortalité. Il était les prémices de la résurrection.

Je suis certain, de j’ai toujours été, de la résurrection. Je m’en réjouis. La voie nous a été ouverte par le sang du Fils de Dieu.

Quand la résurrection viendra, nous nous lèverons revêtus d’un corps immortel ; et les persécutions, la souffrance, le chagrin, la douleur et la mort, liés à la condition mortelle, seront éliminés à jamais.

Ce point de doctrine de la résurrection des morts est extrêmement glorieux. Il est réconfortant, du moins à mes yeux, de penser que, le matin de la résurrection, mon esprit aura la bénédiction de demeurer dans le corps même qu’il a occupé ici. Comme anciens d’Israël, nous avons fait bien des milliers de kilomètres dans la lassitude et la fatigue, oeuvrant pour prêcher l’Évangile de Jésus-Christ aux enfants des hommes. Je serais très heureux d’avoir dans la résurrection le même corps avec lequel j’ai pataugé dans les marais, traversé les fleuves à la nage et voyagé et oeuvré pour édifier le royaume de Dieu ici-bas.


Enseignements des présidents de l'Église : Wilford Woodruff, 2004, chapitre 8