Des vêtements sacrés
Expression
extérieure d'un engagement intérieur
Carlos
E. Asay (1926-1999)
Membre
du premier collège des soixante-dix de 1976 à 1980
Membre
de la présidence des soixante-dix de 1980 à 1986 et de
1989 à 1996
Président
du temple de Salt Lake City
de 1996 à 1999
Les vêtements sacrés dans les Saintes
Écritures
Les
vêtements sacrés existent depuis le commencement du
monde. Dans les Écritures, il y a de nombreuses références
au fait que ceux qui vivaient autrefois portaient des vêtements
particuliers. Avant d'être chassés du jardin d'Éden,
Adam et Ève ont été vêtus de vêtements
sacrés. Nous lisons : « L'Éternel Dieu
fit à Adam et à sa femme Ève des habits de peau,
et il les en revêtit » (Genèse 3:21).
Ils
ont reçu ce vêtement pendant qu'on leur enseignait
l'Expiation, le sacrifice, le repentir et le pardon (voir Moïse
5:5-8). Les saints des derniers jours reçoivent le
sous-vêtement du temple dans un contexte similaire. Il le
reçoivent comme un rappel de se repentir continuellement,
d'honorer fermement les alliances qu'ils ont contractées dans
la maison du Seigneur et de chérir et pratiquer la vertu au
quotidien pour avoir droit aux bénédictions promises.
Moïse
a reçu le commandement de revêtir Aaron et d'autres
personnes de vêtements sacrés et de vêtements
sacerdotaux, les préparant ainsi à officier dans le
tabernacle. Le Seigneur a dit à Moïse : « Fais
approcher de toi Aaron, ton frère, et ses fils, et prends-les
parmi les enfants d'Israël ...Tu feras à Aaron, ton
frère, des vêtements sacrés, pour marquer sa
dignité et pour lui servir de parure.... afin qu'il... exerce
mon sacerdoce » (Exode 28:1-3).
Les
références de l'Ancien Testament aux vêtements
d'Aaron et à ceux de la prêtrise, portés par des
dirigeants choisis, sont accompagnées d'expressions telles que
« vêtements précieux », « habits
éclatants », « vêtements
d'honneur », « vêtements pour marquer
[la] dignité » et « vêtements du
salut » (Encyclopedia of Mormonism, 2:534). Ces
expressions s'appliquent plus spécifiquement aux vêtements
portés par ceux qui accomplissaient les rites dans le temple
ou tabernacle ; cependant, ces descriptions s'appliquent aussi
au sous-vêtement sacré porté quotidiennement par,
comme dit le Seigneur, « ceux qui se donnent mon nom et
essaient d'être mes saints » (D&A 125:2).
L'honneur, la gloire et la nature précieuse du sous-vêtement
sacré, qu'on le porte dans le temple ou dans la vie
quotidienne sous les vêtements de ville, transcendent le tissu
dans lequel ils sont taillés. On ne peut pleinement apprécier
sa valeur et sa beauté, et comprendre sa nature précieuse
et glorieuse qu'avec « l'œil de la foi »
(Alma 5:15).
À
travers les époques, les prophètes et d'autres saints
justes ont porté le sous-vêtement du temple, chaque fois
que les ordonnances de la prêtrise et du temple ont été
accessibles aux enfants des hommes. Lorsque l'Église a été
rétablie sur terre à notre époque, les
ordonnances sacrées de la prêtrise, associées au
saint temple, ont été révélées à
nouveau à Joseph Smith, le prophète. Les révélations
qu'il a reçues comprenaient des instructions sur le
sous-vêtement du temple.
Les
Écritures contiennent de nombreuses allusions au sous-vêtement
et aux vêtements du temple. Jacob a parlé du jour du
jugement, où « nous aurons la connaissance parfaite
de toute notre culpabilité, et de notre impureté, et de
notre nudité ; et les justes auront la connaissance
parfaite de leur bonheur et de leur justice, étant revêtus
de pureté, oui, du manteau de la justice » (2 Néphi
9:14). Ésaïe s'est réjoui, disant : « [Dieu]
m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du
manteau de la délivrance » (Ésaïe
61:10). Alma a fait référence à « tous
les saints prophètes, dont les vêtements sont nettoyés
et sont sans tache, purs et blancs » (Alma 5:24). Énoch
a déclaré : « Je vis les cieux
s'ouvrir, et je fus revêtu de gloire » (Moïse
7:3). Ces prophéties, ainsi que d'autres, suggèrent non
seulement une propreté et une pureté de l'âme,
mais que l'âme est revêtue de vêtements sans tache,
symbolisant une vie de bonté et de dévouement envers
Dieu.
Les
armes de Dieu
Nous
sommes en guerre. Notre ennemi n'est pas l'armée d'une nation
voisine qui veut nous envahir, ni la marine d'une nation au-delà
des mers. Les balles ne sifflent pas au-dessus de nos têtes ;
les bombes n'explosent pas chez nous ou dans notre voisinage.
Néanmoins, nous sommes engagés dans un combat à
mort contre des forces capables de nous anéantir et de nous
faire couler dans les profondeurs de la défaite spirituelle,
si nous n'y prenons pas garde.
Je
fais bien entendu référence au combat qui nous oppose
« aux dominations, aux autorités, aux princes du
monde des ténèbres et aux esprits méchants,
dans les lieux célestes », dont l'apôtre Paul
a parlé (voir Éphésiens 6:12). Je parle du
déferlement de l'immoralité, de la délinquance,
de la drogue, et des autres influences insidieuses qui menacent notre
société. Ces influences néfastes, ainsi que
d'autres dangers imminents, constituent « les ruses du
diable » (Éphésiens 6:11) auxquelles nous
devons résister en ces « temps difficiles »
(2 Timothée 3:1).
Paul
a donné ce conseil : « C'est pourquoi, prenez
toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le
mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté »
(Éphésiens 6:13). Grâce à ses dons de
prophétie, Paul a pu voir la méchanceté qui
règnerait sur la terre à notre époque. C'est
pourquoi, il a exhorté les saints à se ceindre les
reins de vérité (voir Éphésiens 6:14), à
revêtir la cuirasse de la justice » (verset 14), à
avoir aux « pieds le zèle que donne l'Évangile
de paix » (verset 15), à prendre « le
bouclier de la foi » (verset 16), à porter « le
casque du salut » (verset 17), à prendre « l'épée
de l'Esprit, qui est la parole de Dieu » (verset 17) et à
prier en tout temps (verset 18) pour être protégés.
Il savait que les armes de la vérité, de la justice, de
la foi, de l'Esprit et de la prière protégeraient les
gens des « traits enflammés du malin »
(verset 16).
Il
existe cependant une autre arme digne de notre attention. C'est le
sous-vêtement du temple, appelé aussi sous-vêtement
de la sainte prêtrise, que portent les membres de I'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours qui ont reçu
leur dotation au temple. Ce sous-vêtement, porté de jour
comme de nuit, a trois grands rôles ; c'est un rappel des
alliances sacrées contractées avec le Seigneur dans sa
sainte maison, une protection pour le corps et un symbole de pudeur
dans la façon de s'habiller et de vivre qui devrait
caractériser la vie de tous les humbles disciples du Christ.
Hugh
Nibley, professeur émérite d'Écritures
anciennes, de l'université Brigham Young, a écrit :
« Le sous-vêtement n'a aucun pouvoir sans ce qu'il
représente... Il ne vous protègera que si vous êtes
obéissants et fidèles à vos alliances ; il
n'a de sens que si vous ne le profanez pas. Il ne vous sera utile que
si vous ne le déshonorez pas, que vous restez purs, obéissants
et fidèles à vos alliances » (« Les
vêtements sacrés, compte-rendu préliminaire »,
Foundation for Ancient Research and Mormon Studies, 1986, p. 13).
Il
est écrit que « le sous-vêtement blanc
symbolise la pureté et nous aide à avoir de la pudeur,
du respect pour les attributs de Dieu, et, si on l'honore, est un
symbole de ce que Paul considérait comme le fait de porter
toutes les armes de Dieu (voir Éphésiens 6:13 ;
comparer avec D&A 27:15)... Le sous-vêtement porte
plusieurs marques simples qui font référence aux
principes de l'Évangile : l'obéissance, la vérité,
la vie et le fait d'être disciple du Christ. »
(Evelyn T. Marshall, « Garments », dans
Encyclopedia of Mormonism, revu par Daniel H. Ludlow, 5 volumes,
1992, 2:534)
On
pourrait dire beaucoup plus de choses sur la guerre pour les âmes
des hommes, et sur les armes de Dieu. La guerre a commencé sur
terre à l'époque d'Adam, a continué au cours des
âges, avec Moïse et les enfants d'Israël et fait
toujours rage à notre époque que nous appelons la
dispensation de la plénitude des temps, dispensation qui a
commencé par les révélations reçues par
l'intermédiaire de Joseph Smith, le prophète. Le fait
d'avoir une protection nous permettant de résister aux traits
enflammés de l'adversaire continuera donc d'être très
important.
Nous
devons revêtir les armes de Dieu mentionnées par
l'apôtre Paul et répétées dans une
révélation moderne (voir D&A 27:15-18). Nous devons
aussi revêtir « les armes de la justice »
(2 Néphi 1:23) symbolisées par le sous-vêtement
du temple. Autrement nous risquons de perdre la guerre et de périr.
Les
lourdes armures que portaient autrefois les soldats, comprenant le
casque, le bouclier et le plastron, déterminaient l'issue de
certains combats. À notre époque, ceux qui remporteront
les vrais combats seront vêtus d'une armure spirituelle, une
armure faite de foi en Dieu, de foi en soi-même, de foi en leur
cause et de foi en leurs dirigeants. L'arme que nous appelons
sous-vêtement du temple non seulement procure le confort et la
chaleur d'un vêtement, mais elle fortifie aussi celui qui le
porte, pour qu'il résiste aux tentations, repousse les
mauvaises influences et défende fermement le bien.
Enseignements
des prophètes de notre époque
Une
lettre de la Première Présidence, datée du 3
juillet 1974, rappelait aux membres de l'Église la nature
sacrée du sous-vêtement du temple : « Celui
qui le porte doit toujours se souvenir de son caractère
sacré... les bénédictions qui découlent
du respect de nos alliances sont suffisamment importantes pour
compenser tous les petits inconvénients. »
Dans
une lettre du 10 octobre 1988, adressée aux dirigeants de la
prêtrise, la Première Présidence a fait
l'importante déclaration suivante, concernant la manière
de porter le sous-vêtement du temple :
« Les
membres doivent chercher l'inspiration du Saint-Esprit pour trouver
la réponse à des questions personnelles concernant le
port du sous-vêtement... La promesse de protection et de
bénédictions dépend de la dignité et de
la fidélité à garder l'alliance.
« Le
principe fondamental doit être de porter le sous-vêtement
et non de trouver des occasions de l'enlever. Les membres ne doivent
pas enlever tout ou partie du sous-vêtement pour participer à
des activités auxquelles il est tout à fait possible de
prendre part en portant le sous-vêtement sous les vêtements
habituels. Lorsqu'il faut l'enlever, pour nager par exemple, il faut
le remettre dès que possible. Les principes qui consistent à
faire preuve de pudeur et à garder le corps correctement
couvert sont implicites dans l'alliance et doivent dicter la façon
de se vêtir. Les membres de l'Église dotés
portent le sous-vêtement comme rappel des alliances sacrées
qu'ils ont contractées avec le Seigneur, ainsi que comme
protection contre la tentation et le mal. La façon dont nous
le portons est une expression extérieure d'un engagement
intérieur de suivre le Sauveur. »
Joseph
F. Smith avait un avis précis sur la bonne façon de
porter le sous-vêtement du temple. Il a dit : « Le
Seigneur nous a donné le sous-vêtement de la Sainte
Prêtrise, et vous savez ce que cela signifie. Pourtant, il y en
a parmi nous qui le modifient afin de suivre les modes folles,
futiles et (permettez-moi de le dire) indécentes du monde.
Pour pouvoir suivre ces modes, ces personnes n'hésitent pas à
modifier ce qu'elles devraient considérer comme ce qu'il y a
de plus sacré au monde, après leur propre vertu et la
pureté de leur vie. Elles devraient veiller à ce que
ces choses que Dieu leur a données, restent sacrées,
inchangées et semblables au modèle que Dieu leur a
donné. Ayons le courage moral de résister aux modes,
particulièrement lorsque la mode nous pousse à rompre
une alliance et à commettre un si grand péché. »
(lmprovement Era, août 1906, p. 813)
Dans
son livre intitulé « Le temple sacré »,
Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres, a expliqué
succinctement la raison pour laquelle il est si important de porter
correctement ce sous-vêtement :
« Le
sous-vêtement du temple représente des alliances
sacrées. Il encourage à la pudeur et devient un
bouclier et une protection pour celui qui le porte. Le fait de porter
ce sous-vêtement n'empêche pas de porter les vêtements
généralement portés dans les nations du monde.
Seuls les vêtements impudiques ou excentriques sont
incompatibles avec le port du sous-vêtement du temple. »
(Le temple sacré, 1980, p. 75)
Se
gouverner soi-même
Il
y a quelques années lors d'un séminaire pour les
nouveaux présidents et intendantes de temples, James E. Faust,
alors membre du Collège des douze apôtres, a parlé
de l'entretien au cours duquel il avait été appelé
à servir comme Autorité générale. Harold
B. Lee ne lui avait posé qu'une question : « Portez-vous
correctement votre sous-vêtement du temple ? »
Il avait répondu par l'affirmative. Frère Faust lui
avait alors demandé s'il n'allait pas lui poser de questions
concernant sa dignité. Le président Lee lui avait
répondu que ce n'était pas nécessaire, parce que
l'expérience lui avait appris que la façon dont une
personne portait son sous-vêtement du temple montrait ce
qu'elle pensait de l'Église et de tout ce qui s'y rapportait.
C'est la mesure de la dignité d'une personne et de son
engagement vis-à-vis de l'Évangile.
Certaines
personnes voudraient un code vestimentaire précis répondant
à toutes les questions imaginables concernant le port du
sous-vêtement du temple. Elles aimeraient que les dirigeants de
la prêtrise imposent les longueurs de celui-ci, précisent
quand et comment il faut le porter ou ne pas le porter, et donnent
des punitions à ceux qui n'obéissent pas à la
lettre à ces règles. Ces personnes voudraient que les
membres de l'Église se concentrent sur les détails et
oublient les points plus importants de l'Évangile de
Jésus-Christ (voir Matthieu 23:23-26).
Cependant,
la plupart des saints des derniers jours se réjouissent du
libre arbitre moral que leur a donné notre Père céleste
aimant. Ils chérissent la confiance que le Seigneur et les
dirigeants de l'Église ont placée en eux, une confiance
contenue implicitement dans la déclaration de Joseph Smith, le
prophète : « Je leur enseigne de bons
principes, et ils se gouvernent eux-mêmes » (cité
par John Taylor, Millenial Star, 15 novembre 1851, p. 339).
Samuel
le Lamanite a déclaré : « Et
maintenant, souvenez-vous, souvenez-vous, mes frères, que
quiconque périt, périt à lui-même ;
et quiconque commet l'iniquité, la commet contre lui-même ;
car voici, vous êtes libres ; il vous est permis d'agir
par vous-mêmes ; car voici, Dieu vous a donné la
connaissance et vous a rendu libres. Il vous a donné de
discerner le bien du mal, et il vous a donné de choisir la vie
ou la mort ; et vous pouvez faire le bien et être rendus à
ce qui est bien, ou faire en sorte que ce qui est bien vous soit
rendu ; ou vous pouvez faire le mal, et faire en sorte que ce
qui est mal vous soit rendu » (Hélaman 14:30-31).
Je
crois qu'il y a des choses qu'il faut absolument connaître
concernant le sous-vêtement du temple. Une fois qu'ils
connaissent ces choses, les saints des derniers jours pleins de foi
portent le sous-vêtement et le portent correctement, non parce
que quelqu'un contrôle leurs actions, mais parce qu'ils
comprennent les vertus de ce saint vêtement et qu'ils veulent
« faire le bien et être rendus à ce qui est
bien ». Par contre, lorsqu'on ne comprend pas la nature
sacrée du sous-vêtement du temple, on a tendance à
le traiter à la légère et à le considérer
comme un vêtement banal.
Que
dire de plus du sous-vêtement du temple et de la façon
dont il faut le porter et le traiter ? Les principes sont
clairement énoncés et c'est à celui qui le porte
et à sa conscience que revient la responsabilité d'y
obéir. Ceux qui ont la foi n'ont pas besoin qu'on leur
commande en toutes choses, parce qu'ils ne s'efforcent pas de
s'excuser si peu que ce soit et qu'ils n'ont pas besoin d'un code de
conduite similaire à la loi de Moïse. Au contraire, ils
contrôlent leur tenue vestimentaire et leur comportement, comme
le leur ont demandé Dieu et ses prophètes, laissant la
justice de Dieu, sa miséricorde et sa longanimité
régner pleinement dans leur cœur (voir Alma 42:29-31).
Un
rappel porté sur soi
J'aime
à penser que le sous-vêtement du temple est la méthode
que le Seigneur utilise pour nous permettre d'emporter une partie du
temple avec nous lorsque nous partons. Il est vrai qu'en quittant la
maison du Seigneur, nous emportons des enseignements inspirés
et des alliances sacrées gravées dans notre esprit et
dans notre cœur. Cependant, le seul rappel tangible que nous
rapportons avec nous dans le monde est le sous-vêtement du
temple. Et, bien que nous ne puissions pas demeurer toujours dans le
temple, nous pouvons en garder toujours une partie qui sera une
bénédiction.
N'oublions
pas que le mot vêtement est utilisé de manière
symbolique dans les Écritures et qu'il permet de mieux
comprendre d'autres termes tels que blanc, propre, pur, juste,
pudique, couvert, cérémonial, saint, prêtrise,
beau, perfection, salut, vêtements blancs, bouclier,
protection, sans tache, armures, alliances, promesses, bénédictions,
respect, vie éternelle, etc. Tous ces mots occupent une place
particulière dans le vocabulaire de ceux qui s'efforcent
sincèrement de devenir saints.
Il
est écrit, concernant un groupe élu de croyants :
« Tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas
souillé leurs vêtements ; ils marcheront avec moi
en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. Celui qui
vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je
n'effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom
devant mon Père et devant ses anges » (Apocalypse
3:4-5).
Alma,
le prophète, a dit aux membres de l'Église de son
époque, qu'ils ne seraient sauvés que si leurs
vêtements étaient symboliquement lavés, purifiés
et blanchis dans le sang de Jésus-Christ. Il a enseigné :
« Aucun
homme ne peut être sauvé si ses vêtements ne sont
pas blanchis ; oui, ses vêtements doivent être
purifiés jusqu'à ce qu'ils soient nettoyés de
toute tache, par le sang de celui dont il a été parlé
par nos pères, qui doit venir racheter son peuple de ses
péchés... Avez-vous marché en restant innocents
devant Dieu ? Pourriez-vous dire en vous-mêmes, si vous
étiez appelés à mourir en ce moment, que vous
avez été suffisamment humbles ? Que vos vêtements
ont été nettoyés et blanchis par le sang du
Christ, qui viendra racheter son peuple de ses péchés ? »
(Alma 5:21, 27)
Ma
prière est que nos vêtements soient nettoyés par
le sang du Christ et que nous nous réengagions dans notre cœur
et dans notre esprit à suivre la déclaration :
« Sion doit croître en beauté et en
sainteté... et revêtir ses habits d'apparat. »
(D&A 82:14)
Source :
L'Étoile, septembre 1999, p. 33-39
Voir
également la vidéo The
Temple Garment