Les
saints des derniers jours
gagnent
à être connus
La
Rédaction
Non
polygames
Non
sectaires
Critiques courantes
a.
La
dîme
b.
Le
baptême pour les morts
c.
Les
centres de recherche familiale
d.
Les
cours d'anglais
e.
La
place de la femme
f.
L'instruction
religieuse des enfants
g.
L'instruction
religieuse de la jeunesse
h.
L'instruction
au foyer
i.
Le
temps donné à l'Église
j.
Les
liens avec l'entourage
k.
La
liberté de quitter l'Église
l.
Critiques
doctrinales
m.
Accusation
de racisme
n.
Accusation
d'homophobie
Rumeurs
L'opposition
à l'Église
La
croissance de l'Église
En
France
L'oeuvre
humanitaire de l'Église
Les
saints des derniers jours sont chrétiens
L'influence
positive de l'Église
Les
missionnaires
01.
Non polygames
La polygamie a été pratiquée au 19e
siècle par une petite partie de la population de l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours. Le pourquoi
et le comment de cette pratique sont expliqués sur cette page.
À partir de 1890, cette pratique a été abandonnée par
l'Église. Aujourd'hui, les familles polygames de l'Ouest américain
qui s'autoproclament mormons ont été
excommuniées de l'Église il y a plus d'un siècle.
Aucun des polygames actuels n'a un jour été membre de l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours à moins d'en avoir été excommunié. Pour plus
d'informations à ce sujet, voici un constat et quelques
données historiques, géographiques et statistiques :
Qui
est saint des derniers jours ?
02.
Non sectaires
L'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours n'est pas
classée comme secte dans les rapports parlementaires français
sur les sectes et ne l'est pas davantage par les spécialistes
qui font autorité en la matière, parmi lesquels on peut
citer Jean Vernette, secrétaire national de l'épiscopat
français pour l'étude des sectes et nouveaux mouvements
religieux (voir Pèlerin
Magazine
du 8 février 2002), Odon Vallet, historien des des religions
(émission radiophonique La
Marche de l'Histoire
du 9 janvier 2012 sur France Inter ; écouter
l'extrait),
Georges Fenech, député et ex-président de la
MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte
contre les dérives sectaires ; voir le journal Le
Ravi
du 15 janvier 2013), Serge Blisko, actuel président de la
MIVILUDES (TF1, France-info et RMC, voir séquences
vidéos
; voir aussi Le
Nouvel Observateur
du 1er novembre 2011) et Mallory
Schneuwly Purdie,
sociologue des religions (émission de la RTS ; voir
l'extrait).
Précisons qu'en France l'Église de Jésus-Christ
des saints des derniers jours a le statut d'association cultuelle,
loi 1905. Ajoutons que bon nombre d'hommes politiques se sont exprimés
positivement sur l'Église, parmi lesquels le député belge
Jean-Pierre Detremmerie et le sénateur français Daniel Hoeffel (voir la vidéo).
Il
y aura cependant toujours des gens pour qualifier l'Église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours de
secte, exactement comme était traitée l'Église
du temps des premiers apôtres (voir Actes des apôtres 24:5,
14 ; 28:22).
La
théorie de la secte est toujours plus attrayante que la
réalité. Il en est comme de la théorie du
complot. Le sociologue Pierre-André Taguieff, dans La
foire aux illuminés
(éd. Mille et une nuits, Paris, 2005), écrit :
« L'imaginaire du complot est insatiable et la thèse
du complot est irréfutable. Les preuves naïvement
avancées qu'un complot n'existe pas se transforment en preuve
qu'il existe. » Loïc Nicolas, chercheur en rhétorique
à l'université libre de Bruxelles, explique : « À
l'instar des scientifiques, les théoriciens du complot
élaborent leurs argumentaires avec un raisonnement abductif :
ils doutent de la thèse officielle, collectent des indices
puis avancent des hypothèses. La seule différence est
l'irréfutabilité du postulat de départ : il
y a forcément un complot. Du coup, les indices deviennent des
preuves » (magazine Ça
m'intéresse
n° 392, octobre 2013, p. 79). Olivier Klein, autre spécialiste,
ajoute : « Quand vous demandez à votre voisin
quel temps il fait et qu'il vous répond qu'il pleut, vous ne
remettez pas en question sa parole. Pour les théories du
complot, c'est pareil. À partir du moment où l'on
entend une théorie du complot, il y a peu de raisons qu'on la
remette en question, d'autant qu'elle fait souvent écho à
des a priori. Se distancer d'une idée demande davantage de
volonté que d'y adhérer. » (op. cit.)
Aurélie
Ledoux, normalienne, agrégée de philosophie et maître
de conférence à l'Université de Paris Ouest
– Nanterre, ajoute : « La posture
sceptique, comme la posture complotiste, est une posture extrêmement
confortable puisqu'elle consiste à donner à
l'adversaire la charge de la preuve. C'est une stratégie qui
consiste à dire : Ce n'est pas à nous de prouver
qu'il y a en complot, c'est aux autres de prouver qu'il n'y en a pas.
C'est une sorte de citadelle rhétorique au sens où non
seulement il est évidemment plus difficile de donner la preuve
de l'inexistence d'une chose que de son existence – et je
serais tentée d'ajouter que c'est encore plus difficile de
prouver l'inexistence d'une
chose précisément quand elle n'existe pas –
mais en plus de cela, si le scepticisme avait un slogan, ce
serait :
Prouve ta preuve. On voit bien par là que tout argument qui
pourra être donné sera lui-même potentiellement
soumis à une nouvelle demande de preuve, et ainsi de suite à
l'infini. C'est une posture rhétorique qui est extrêmement
commode. »
(http://laregledujeu.org/tele-rdj/decrypter-les-rhetoriques-de-la-conspiration/).
« C'est à l'autre de produire une preuve
irréfutable, sachant qu'à chaque fois qu'il y a des
preuves qui sont fournies, ils en montrent l'insuffisance. »
(http://www.congresamp2014.com/fr/template.php?file=Afinidades/Textos/Aurelie-Ledoux.html)
« Quand on parle de scepticisme, on parle d'une machine
rhétorique, d'une machine argumentative qui consiste non pas
simplement à exiger des preuves, mais à dire :
Prouve ta preuve, ce qui évidemment entraîne une
régression à l'infini et une impossibilité de prouver.
Il est tout-à-fait possible d'avoir un usage dogmatique du
scepticisme, c'est-à-dire de mettre cette machine rhétorique
extrêmement forte au service de préjugés, de
croyances que l'on pourrait pointer une à une dans les
différents arguments mis en oeuvre par les théories
complotistes. (Émission radiophonique « Du grain à
moudre » le 1er janvier 2016 sur France Culture)
Veut-on
donner une image négative à une Église qui par
ailleurs jouit d'une bonne réputation ? Rien de plus
facile. Il suffit d'utiliser un vocabulaire péjoratif. On va
dire ou écrire « adepte » plutôt
que « membre », « endoctrinement »
plutôt que « instruction religieuse »,
« se laisser séduire » plutôt que
« se convertir », « recrutement »
ou « embrigadement » plutôt que « œuvre
missionnaire », etc. On veut travestir une institution
bienfaitrice en organisation malfaisante ? Rien de plus simple.
Il suffit de choisir son vocabulaire en conséquence et
d'employer des termes qui excluent toute connotation positive. Le
poids des mots a un impact insoupçonné sur l'esprit
humain. Il suffit de choisir son vocabulaire pour, comme par
enchantement, transformer le positif en négatif et
inversement.
À
propos du caractère non sectaire mais ouvert de l'Église et de ses
membres,
voir cette
page.
03.
Critiques les plus courantes
a.
La dîme
Certains
opposants à l'Église critiquent la pratique de la dîme. Nous
indiquons au lecteur une étude de l'origine de cette pratique
et de son application dans le monde religieux en général
(voir La
dîme dans le monde religieux).
Pour les détails de son application dans l'Église, voir :
La
dîme et ses détracteurs.
b.
Le baptême pour les morts
Un
autre sujet de critique de l'Église est la pratique du baptême en
faveur des défunts. Cette pratique existe
depuis l'Antiquité et ne se limite pas à l'Église (voir Le
baptême pour les morts dans le monde religieux).
Pour un examen du baptême pour les morts au sein du mormonisme,
nous recommandons la série de questions et réponses qui
termine l'article intitulé Le
baptême pour les morts).
Précisons d'emblée que selon la doctrine de l'Église, tout
baptême accompli par procuration ne prend effet qu'après
acceptation de son bénéficiaire et que les personnes
baptisées par procuration ne sont pas comptabilisées
dans les effectifs de l'Église. Au sujet du baptême pour
les morts et des collections généalogiques de l'Église,
voir ceci.
Il
est intéressant de constater que ce sont les personnes qui ne
croient pas le moins du monde à la valeur et à l'effet
d'un tel baptême qui s'offusquent de sa pratique. On a reproché
aux saints des derniers jours de se faire baptiser pour des personnes
étrangères
à leur ascendance. Depuis plusieurs années, les
consignes de l'Église sont très strictes : On ne peut
accomplir un baptême post-mortem que pour un ascendant en ligne
directe. Les procédures ont été modifiées
de telle sorte qu'il est impossible de contrevenir à cette
règle sans être découvert et sanctionné
d'une exclusion du système très cadré en dehors
duquel on ne peut agir dans ce domaine. Le logiciel utilisé
oblige en effet à s'identifier et reconnaît
immédiatement si vous avez ou pas un lien direct de parenté
avec le défunt (il faut être membre de l'Église,
inscrit, et avoir sa généalogie déjà
intégrée dans le système). Les « abus »
du passé ne peuvent matériellement plus se reproduire.
L'Église, qui tient à ses
bonnes relations avec ses interlocuteurs, a en effet pris toutes les
mesures restrictives à cette fin.
c.
Les centres de recherche familiale
Les
services rendus au public dans les paroisses de l'Église qui disposent
d'un centre de recherches généalogiques sont parfois
qualifiés de méthode de prosélytisme. Cependant
l'Église elle-même interdit toute initiative de
prosélytisme dans ces centres, ce que confirment les usagers.
Ainsi, Pierre-Valéry Archassal, généalogiste et
spécialiste en paléographie et en nouvelles
technologies en lien avec la généalogie, écrit à propos des saints des
derniers jours :
« Les mormons forment une Église qui respecte
l'autre et ne fait pas de prosélytisme outrancier. J'ai
personnellement bénéficié de leur accueil au
centre de consultation de Versailles dès la fin des années
1970. Jeune à l'époque, je n'ai jamais été
incité à entrer dans l'Église ou à
participer à quelque cérémonie que ce soit. Les
responsables du pieu de Paris (l'équivalent d'un évêché)
m'ont toujours accueilli sans jamais rien me demander en échange
et surtout sans chercher à me convaincre. Je leur serai
éternellement reconnaissant de ce respect qui force
l'admiration à une époque où plusieurs
communautés religieuses abusent de méthodes
agressives » (Pierre-Valéry
Archassal, Généalogie
d'aujourd'hui,
Hachette,
2008). Ce
que confirme le journaliste Guillaume de Morrant dans son ouvrage Les
mormons et la généalogie
: « Les mormons tentent de gagner de nouveaux adeptes et ils ne
s'en cachent pas. Qui n'a jamais croisé ces jeunes hommes costumés
et cravatés sonnant aux portes ? Mais ce prosélytisme ne
déborde pas sur la généalogie et, dans les centres [généalogiques]
mormons, le sujet religieux n'est pas abordé. » (Guillaume de Morrant, Les
mormons et la généalogie : Comment utiliser Familysearch pour
trouver ses ancêtres dans le monde entier ? Éditions
Archives & Culture, 2015, p. 6)
d.
Les cours d'anglais
Nos
critiques voudraient faire passer pour méthode de prosélytisme
les cours d'anglais donnés gratuitement au public par les
missionnaires. Il est cependant utile de savoir qu'en France les
cours d'anglais sont donnés par les missionnaires depuis 1950
(voir l'histoire
des paroisses de France)
et que tout prosélytisme en est exclus, comme l'a vérifié
Nicolas Satgé, journaliste qui a infiltré les séances
de cours et qui rapporte son expérience sur cette page.
e.
La place de la femme
D'aucuns
prétendent que dans l'Église la place des femmes est très
réduite. C'est ignorer qu'elles ont des postes à
responsabilité à tous les niveaux de la hiérarchie,
jusqu'au siège même de l'Église. C'est ignorer
également la doctrine de l'Église selon laquelle
l'homme ne peut gagner le plus haut degré du royaume céleste
sans sa femme, ni la femme sans son mari, ce qui les place à
égalité. C'est ignorer que lors de l'établissement
du premier gouvernement provisoire dans la vallée du lac Salé, l'État
du Deseret (1847-1850)
peuplé par les pionniers mormons, les femmes ont reçu le droit de vote,
ce qui fait de cet État
le premier des États-Unis à avoir accordé le
droit de vote aux femmes. C'est ignorer que dans leur conception du
couple, l'homme et la femme membres de l'Église, bien qu'ayant des
responsabilités différentes et complémentaires,
ont l'obligation de s'aider mutuellement en se considérant
comme partenaires égaux (voir la Déclaration
sur la famille).
C'est ignorer enfin que la proportion de saintes des derniers jours
connues du
grand public est plus importante que dans la plupart des autres
groupes religieux (voir Saintes des derniers
jours connues).
Pour examiner la place de la femme dans l'Église, voir
cette
page.
f.
L'instruction religieuse des enfants
On
critique l'instruction religieuse des enfants pour sa précocité.
Ce qu'on appelle « catéchisme » dans
l'Église catholique devient « endoctrinement »
chez les critiques de l'Église. Dans l'Église, l'instruction
religieuse des enfants est la responsabilité d'abord des
parents, ensuite de l'Église. L'Église a créé
une institution appelée
la Primaire chargée de l'instruction religieuse des enfants.
Les classes de la Primaire, réparties selon les groupes d'âge,
sont tenues à l'église avant ou après l'office
dominical. L'équivalent pour les adultes est l'École du
dimanche. Notons que toute l'instruction religieuse de l'Église,
y compris celle des enfants, est interactive. Chacun est invité
à participer à la discussion.
g.
L'instruction religieuse de la jeunesse
On
critique aussi le programme d'enseignement religieux des jeunes :
le séminaire, un programme d'étude quotidienne destiné
aux 14-18 ans. Le temps que leur prend ce programme serait une
entrave à leur réussite scolaire. Or, c'est l'inverse
qui se produit, comme le démontrent les statistiques. Voir
ici.
h.
L'instruction au foyer
On
pointe aussi le programme de l'instruction mensuelle au foyer (devenu
le service pastoral en 2018) que
l'on présente comme une intrusion dans la vie des gens. C'est
ignorer que le fondateur de l'Église lui-même, Joseph
Smith (1805-1844) et sa famille recevaient chez eux leurs
instructeurs au foyer,
que ce programme est depuis près de deux siècles un
élément de la culture de l'Église
et que l'esprit de ce programme est tout autre de ce que l'on veut
bien laisser entendre (voir Instruction
au foyer).
C'est ignorer également le principe du libre arbitre, principe
sacré de l'Église selon lequel chacun décide pour
lui-même, y compris dans sa vie religieuse. Chacun décide
notamment de son degré de participation à la vie de
l'Église, sans que cela n'altère son statut ou ses
droits de membre de l'Église.
i.
Le temps donné à l'Église
D'aucuns
prétendent que tout le temps libre des membres de l'Église est occupé
par le service dans l'Église et qu'ils n'ont plus le temps de
se cultiver ou de se livrer à d'autres activités. Si la
foi des saints des derniers jours est effectivement pragmatique et se
vit au quotidien,
elle encourage en même temps le développement de soi et
l'ouverture au monde. Les responsabilités familiales et de
l'Église sont vues comme l'occasion d'apprendre à
s'organiser pour ne pas être complètement absorbé
par elles. Si les saints des derniers jours sont réputés donner du
temps
à leur Église, beaucoup d'entre eux sont connus dans le
monde pour leurs réalisations dans d'autres domaines. Parmi eux, la
proportion de personnalités publiques se situe
au-dessus de la moyenne en comparaison aux autres communautés
religieuses (voir Saints des derniers jours
connus).
j.
Les liens avec l'entourage
D'autres
voudraient laisser croire que l'Église éloigne les
convertis de leur famille et que les saints vivent en vase clos. La
réalité elle-même relègue ces allégations
à l'état de légendes. Tout membre de l'Église est au
contraire encouragé à nouer des relations fortes avec
sa famille. Dans la doctrine de l'Église, la famille
intergénérationnelle
a le potentiel de durer éternellement et tout dans l'Église
est mis en oeuvre en faveur de cet objectif ultime.
Les
saints des derniers jours sont, d'autre part, encouragés à participer
activement à la vie de la collectivité. En France,
outre le fait qu'on en trouve dans toutes les couches de
la société et dans tous les domaines professionnels, y
compris la médecine, les sciences, les arts, la magistrature
et l'Armée, quelques-uns font partie de conseils municipaux,
d'autres sont engagés en politique à un niveau plus
important. Chacun adhère
au parti qui répond à ses convictions politiques.
Aucune consigne de vote n'est donnée par l'Église. Aux
États-Unis, le leader de la majorité démocrate
depuis janvier 2007 est Harry Reid, un saint des derniers jous. Dans le
camp d'en
face, un autre membre de l'Église, Mitt Romney, a été le candidat
du parti républicain aux présidentielles de 2012.
k.
La liberté de quitter l'Église
D'autres
prétendent qu'il est quasiment impossible pour un membre de l'Église de
la quitter. L'affirmation est habile car elle
disqualifie d'emblée l'Église des institutions
respectables. Mais l'affirmation est fausse et contraire à la
doctrine du libre arbitre qui singularise fortement la doctrine de
l'Église.
Elle est également contraire aux pratiques de l'Église.
La position de l'Église à ce sujet est exprimée
ici.
Citons également le Secrétaire national de l'Épiscopat
français pour l'étude des sectes et nouveaux mouvements
religieux, Jean Vernette (1929-2002), qui a déclaré à
propos des saints des derniers jours : « Ils ne sont pas
violents ; ils n'exercent pas de pressions sur leurs membres,
comme le font habituellement les sectes. » (Pèlerin
Magazine
n°
6219 du 8 février 2002, p. 35)
l.
Critiques doctrinales
Certaines
confessions religieuses cherchent dans la doctrine de l'Église ce qui
pourrait la disqualifier du christianisme.
La méthode consiste à présenter certaines
déclarations de dirigeants de façon qu'elles
discréditent l'Église. Cette méthode se heurte cependant à
deux principes en vigueur dans l'Église : la
prépondérance d'une déclaration collective sur
une déclaration individuelle et la
prépondérance des autorités en exercice sur
celles du passé (voir Qui
définit la doctrine de l'Église ?)
Quand les détracteurs de l'Église puisent dans les
déclarations ou publications individuelles de ses dirigeants
pour leur démonstration, ils s'exposent à l'autorité
de ces principes qui invalide leur argumentaire.
m.
Accusation de racisme
Parmi
les critiques doctrinales, on trouve celle d'un soi-disant racisme.
Rien n'est plus faux, comme on peut le constater en étudiant
la question. Voir ici.
n.
Accusation d'homophobie
Pour
les saints des derniers jours, toute personne mérite les mêmes égards
et les même droits, quelle que soit son orientation sexuelle.
Si les relations homosexuelles sont condamnées par les saintes
Écritures (voir Lévitique 18:22 ; 20:13 ;
1 Corinthiens 6:9-10 ; Romains 1:27-28 ; 1 Timothée
1:10 ; Jude 1:7), cela ne donne à personne le droit de
traiter son prochain autrement qu'avec l'amour universel du chrétien.
Pour mieux connaître la philosophie de l'Église à ce sujet,
voir cette
page.
04.
Rumeurs
Une
méthode pour disqualifier une institution religieuse consiste
à répertorier les rares membres de cette organisation à
s'être distingués par un comportement contraire à
la loi ou à l'éthique et de se servir de ces événements
pour discréditer l'organisation. Comme l'a dit le dalaï-lama :
« Même dans le bouddhisme, il y a des gens
corrompus ! On ne peut pas condamner un système sur
quelques exemples. » (Le
Point
n° 2031 du 18 août 2011, p. 54)
Parfois
une rumeur négative à propos d'une organisation
religieuse est alimentée par d'anciens membres qui se
retournent contre elle à cause le plus souvent d'un différend
avec un autre membre ou un dirigeant de l’organisation. Quand
la réaction de ces personnes,
au lieu de régler leur différend, est de trouver tous
les défauts possibles à l'organisation et de porter
leurs critiques sur la place publique, les opposants s'emparent de
leurs doléances pour les monter en épingle et ériger
l'exception en règle. C'est alors que les « ex »
et les « anti » alimentent mutuellement leur
opposition et présentent une image déformée de
l'organisation à ceux qui, sans prendre de recul, la reçoivent
comme elle leur est présentée. Bien que ce phénomène
soit très minoritaire s'agissant de l'Église, nous lui
opposons le regard extérieur de nombreuses personnalités
du monde (voir Comment
les saints des derniers jours sont-ils perçus ?)
05.
L'opposition à l'Église
L'opposition
à l'Église a toujours existé et existera toujours (voir À
propos de l'opposition).
Ceux qui sont convaincus du bien-fondé de leur opinion sur l'Église
n'en changeront probablement pas (voir Violences
contre les convictions religieuses).
Nous
leur rappelons seulement que le sujet n'est pas leur foi mais celle
d'autrui et que la critique
d'autrui est par définition un exercice confortable et
rarement argumenté par une étude contradictoire.
06.
La croissance de l'Église
Née
en 1830 avec six personnes, l'Église
de Jésus-Christ des saints des derniers jours comptait
fin 2013 plus de 15 millions de membres (population équivalente
au nombre de juifs dans le monde) répartis dans la quasi
totalité des pays du globe. Détail significatif :
Depuis 1996, l'Église compte plus de membres nés à
l'extérieur des États-Unis qu'à l'intérieur.
Ce qui ne l'empêche pas, aux États-Unis, d'être la
quatrième plus grande confession chrétienne avec 6,16
millions de membres (fin 2013). La croissance de l'Église est
telle que son programme de construction d'églises au niveau
mondial avance actuellement au rythme d'une église terminée
par jour ouvrable.
07.
L'Église en France
Les
premiers missionnaires de l'Église arrivent en France en 1849. Victor
Hugo lui-même les reçoit lorsqu'il est en exil à
Jersey et en fait mention dans son oeuvre et sa
correspondance (voir ceci).
Louis Bertrand, qui sera le premier Français à faire partie des
pionniers mormons qui traversent les plaines américaines
jusqu'au lac Salé, est rédacteur au journal parisien Le
Populaire et
communiste icarien. Ses Mémoires
d'un mormon sont
éditées en 1862 par Pierre-Jules Hetzel, l'éditeur
de Victor Hugo et d’Émile Zola. Deux ans plus tard, en
1864, le président de la branche de Bordeaux de l'Église, un
dénommé Renart, imprimeur, est condamné à
six jours d'emprisonnement et sa presse est détruite par la
police de l'Empire à cause de ses activités religieuses
(voir Christian Euvrard, Louis
Auguste Bertrand – 1808-1875 – journaliste socialiste et
pionnier mormon,
2005, p. 287-288). Puis l'histoire de l'Église en France se déroule
sur plus de 160 ans. Une brève chronologie de cette histoire
est tracée ici.
Un témoin de cette histoire est le magazine de l'Église
en français dont la période de 1851 à nos jours
est consultable en fac-similé ici.
En
2015, 58000 Français sont membres de l'Église, dont 36000 en Métropole.
Des reportages vidéos présentent quelques-uns d'entre
eux ici.
Il existe des paroisses de plusieurs dizaines
de membres dans toutes les grandes villes et villes moyennes de
France. L'histoire de quelques-unes de ces paroisses est racontée
ici.
En France, l'Église est constituée en Association
cultuelle. Précisons que les saints des derniers jours ne vivent pas en
communauté dans des monastères mais en famille comme le
commun des mortels. Les officiers
locaux de l'Église sont des hommes mariés exerçant
diverses professions. Leur service ecclésiastique est
bénévole.
08.
L'oeuvre humanitaire de l'Église
L'oeuvre
humanitaire de l'Église a commencé dès le début
du 20e siècle. Mentionnons l'assistance apportée en
Chine en 1907 aux populations victimes de la famine et celle apportée
en Europe au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à partir
de 1946, par wagons entiers de denrées alimentaires, de
vêtements et d'autres produits (voir l'ouvrage
dédié
à cet épisode). Aujourd'hui l'Église collabore
couramment avec les organisations internationales d'aide humanitaire
pour porter secours aux victimes des catastrophes naturelles,
sanitaires et autres. Parmi ces organisations : Le Secours
catholique, la Croix-Rouge, le Croissant rouge et le Secours
islamique (voir les détails ici).
L’Église collecte continuellement des dons de
nourriture, des vêtements, de matériel médical et
d'articles de
secours pouvant soulager les populations. Ces ressources sont ensuite
entreposées à l'avance
dans des endroits stratégiques pour être acheminées
dans les plus brefs délais en cas d'urgence. Grâce à
cette préparation, l’Église est capable de réagir
immédiatement après
une catastrophe.
De
1985 à 2006 inclus, l’Église a acheminé
50.000 tonnes de nourriture et 96.000 tonnes de produits divers dans
plus de 150 pays. En 2005, l’Église a distribué
26 millions de
dollars américains en devises et en matériel pour faire
face aux ouragans en Floride et dans les Caraïbes, au tsunami
dans le Sud de l’Asie, à la guerre en Irak, aux
inondations en Colombie et à 110 autres catastrophes. En 2006,
l’Église a distribué 15 millions de dollars
américains en devises et en matériel pour le conflit du
Liban, le tremblement de terre d'Indonésie, les réfugiés
du Burundi, du Soudan et d'Ouganda et pour 76 autres catastrophes.
Toujours en 2006, des projets d'alimentation en eau potable ont été
menés à bien dans 34 pays. Après le tremblement
de terre et le tsunami de 2011 au Japon, l'Église a apporté
un secours qui a apporté 13 millions de dollars en liquidités
et en fournitures de secours. Rien qu'entre 1985 et 2008, l'Église
a fait don de 282 millions de dollars et a envoyé du matériel
de secours pour une valeur de 833 millions de dollars. En 2012,
l'Église a fourni 136 tonnes de vêtements et de
chaussures pour les réfugiés du Tchad. Grâce aux
projets menés à bien rien qu'en un an entre 2012 et
2013, 890.000 nouvelles personnes dans 36 pays ont désormais
accès à l'eau potable, 70.000 personnes dans 57 pays
ont reçu un fauteuil roulant, 75.000 personnes dans 25 pays
ont bénéficié d'une meilleure vue et des gens
dans 52 pays ont reçu une aide après des catastrophes
naturelles. Et rien qu'en 25 ans, de 2008 à 2013, le service
humanitaire de l'Église a permis d'apporter du secours à
près de 30 millions de personnes dans 179 pays. Précisons
qu'une partie du financement de cette oeuvre humanitaire vient de la
dîme des membres de l'Église. Pour des renseignements supplémentaires
et des vidéos sur les services humanitaires de l'Église, voir cette page.
09.
Les saints des derniers jours sont
chrétiens
Près
de deux siècles après la naissance de l'Église de jésus-Christ des
saints des derniers jours, il se
trouve encore des gens pour ignorer que ses membres sont chrétiens
et, comme tous les chrétiens, reconnaissent Jésus-Christ
comme leur unique Sauveur. Depuis 1838, le nom de l'Église est
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Pour ses membres, elle est le rétablissement de l'Église
antique. Pour eux, Jésus-Christ lui-même en est le chef.
Comme dans l'Église antique,
douze hommes forment un collège de douze apôtres. Le
baptême par immersion est le premier sacrement de l'Église.
Par le baptême, les candidats prennent le nom de Jésus-Christ
sur eux. Ils prennent aussi part chaque dimanche à la
Sainte-Cène. Tous les sacrements de l'Église sont
accomplis au nom de Jésus-Christ. Selon la doctrine de l'Église,
l'homme peut être sauvé de son état pécheur
grâce au sacrifice expiatoire de Jésus-Christ. Quand un
membre de l'Église prie, il le fait au nom de Jésus-Christ. En fondant
leur mode de vie sur l'Évangile, les saints des derniers jours
s'efforcent de se
conduire en disciples de Jésus-Christ. Ceux qui persistent à
prétendre que les saints des derniers jours ne sont pas chrétiens
pourront approfondir le sujet (voir Caractère
chrétien de l'Église).
Notons que les véritables chrétiens ne critiquent pas
les croyances des autres. Jésus lui-même ne s'est jamais
rendu coupable d'un tel méfait. Il critiquait durement les
gens dont les actes n'étaient pas conformes à leurs
convictions, mais il ne se permettait pas de critiquer les
convictions d'autrui. Le respect des convictions d'autrui est une
caractéristique du véritable chrétien, quelle
que soit sa dénomination religieuse.
10.
L'influence positive de l'Église
Pour
terminer, voici une illustration de l'influence bénéfique
de l'Église sur la société :
Dans les années 1960, le passage des missionnaires de l'Église à
Quiriza, village isolé
de Bolivie, produira une différence durable que seul
l'Évangile de Jésus-Christ a le pouvoir de produire
(voir Quiriza
en Bolivie).
11.
Les missionnaires
Les
missionnaires ne sont que 88 000 (en 2015) des 16
millions de membres membres de
l'Église.
Âgés de 18 à 27 ans, ils sont en mission bénévole
à plein temps pour une période de 18 mois pour les
filles, de 2 ans pour les garçons, après quoi ils
retournent à la vie civile (la plupart retournent à
leurs études supérieures). En se portant candidat, le
futur missionnaire accepte de servir dans un pays et dans une langue
qu'il ne choisit pas. Répartis dans près de 180 pays,
les missionnaires passent l'essentiel de leur temps à faire du
prosélytisme et à prêcher l'Évangile.
Toujours deux par deux, ils sont reconnaissables à leur tenue
de ville (costume, chemise blanche, cravate) et au badge qu'ils
portent sur leur veste avec leur nom et celui de l'Église. Le
quotidien des missionnaires et ce qu'ils deviennent après
leur mission est présenté sur cette
page.
Article
mis en ligne le 19/08/2013 et mis à jour le 18/04/2019