La Bible


 





Parley P. Pratt (1807-1857) :


Prophéties bibliques déjà accomplies (Une voix d'avertissement, 1837)


Prophéties bibliques non encore accomplies (Une voix d'avertissement, 1837)


La Bible à propos du Livre de Mormon (Une voix d'avertissement, 1837)



James E. Talmage (1862-1933) :


La sainte Bible (Étude des articles de foi, 1890)



LeGrand Richards :


Le Livre de Mormon accomplit des prophéties bibliques (Une oeuvre merveilleuse et un prodige, 1950)



Howard W. Hunter (1907-1995) :

      Le même apôtre qui rédigea I'Apocalypse vit aussi un signe distinctif des derniers jours qui précéderait la seconde venue finale du Seigneur. Il dit :
 
      « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour I'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple » (Apocalypse 14:6). 

      Le fait que Jean vit qu'à une époque future un messager de Dieu révélerait à nouveau un Évangile perdu réfute I'argument qu'il ne serait pas nécessaire d'ajouter des révélations à la Bible. (L'Étoile, octobre 1981, p. 115-118)


Mark E. Petersen :

      Moroni a rempli deux prophéties bibliques en apparaissant à Joseph Smith. Jean a vu un ange voler au milieu du ciel rapportant l’Évangile éternel sur la terre (voir Apocalypse 14:6, 7). Jean a dit aussi que cet ange volerait à « l’heure de son jugement [celui de Dieu] » (Apocalypse 14:7), ce qui ne pouvait signifier que les derniers jours. Cette précision de temps limitait strictement cet événement à l’époque moderne.

      De quelle manière l’ange apporta-t-il l’Évangile à Joseph Smith, le rétablissant ainsi à la connaissance publique ? Le prophète Ésaïe l’explique. Dans le vingt-neuvième chapitre de son livre, il parle de la parole de l’Éternel qui viendra de la terre dans les derniers jours à une époque qui précéderait le rétablissement du Liban en vergers (voir verset 17). Ces annales seraient sous la forme d’un livre, dit-il, et parleraient d’un peuple qui a été détruit soudain (voir verset 5). Certains mots de ce livre, prédit Ésaïe, seraient apportés à un homme qui les rejetterait. Puis, dit-il, le livre lui-même sera apporté à un homme sans instruction qui, nous le savons maintenant, doit être Joseph Smith qui correspond à la description car il n’avait qu’une instruction officielle bien réduite. Dans ses mains, dit Ésaïe, ce livre sera publié au monde par la puissance miraculeuse de Dieu et deviendrait une oeuvre merveilleuse et un prodige (voir Ésaïe 29:11, 12, 14, dans la version de Segond et en traduction littérale de la version du roi Jacques, Joseph Smith, Histoire 63-65).

      Moroni accomplit deux prophéties bibliques en apparaissant à Joseph Smith : le quatorzième chapitre de l’Apocalypse et le vingt-neuvième chapitre d’Ésaïe. (L'Étoile, avril 1984, p. 59-60)


M. Russell Ballard :
 
      Je suis sûr que beaucoup parmi vous ont eu l’occasion d’entendre des gens dire que « les mormons ne sont pas chrétiens parce qu’ils ont leur propre Bible, le Livre de Mormon ». Nous disons à ceux qui entretiennent cette idée fausse que nous croyons que le Seigneur Jésus-Christ est notre Sauveur et l’auteur de notre salut et que nous croyons, vénérons et aimons la sainte Bible. Nous avons effectivement d’autres écrits sacrés, notamment le Livre de Mormon, mais il soutient la Bible et ne s’y substitue jamais.
 
      Les gens qui deviennent membres de l’Église n’abandonnent pas leur foi en la Bible – ils la renforcent. Le Livre de Mormon ne dilue, ne diminue ni ne relègue la Bible. Au contraire, il l’étend, la prolonge et l’exalte. Le Livre de Mormon témoigne de la Bible et tous deux témoignent du Christ.
 
      Le premier testament du Christ est l’Ancien Testament de la Bible, qui a prédit et prophétisé l’avènement du Sauveur, sa vie transcendante et son expiation libératrice.
 
      Le deuxième testament de la Bible concernant le Christ est le Nouveau Testament, qui rapporte sa naissance, sa vie, son ministère, son Évangile, son Église, son expiation et sa résurrection ainsi que les témoignages de ses apôtres.
 
      Le troisième testament du Christ est le Livre de Mormon, qui prédit également la venue du Christ, confirme le récit biblique de son expiation salvatrice, puis révèle la visite du Seigneur ressuscité à l’autre hémisphère de la terre. Le sous-titre du Livre de Mormon, la déclaration qui en explique le but, imprimée sur la couverture de chaque exemplaire est « Un témoignage de Jésus-Christ ».
 
      Chacun de ces trois testaments fait partie du grand tout indivisible de la parole révélée du Seigneur à ses enfants.
 
      Ceux qui pensent que les membres de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ne croient pas en Jésus-Christ ou en la Bible devraient prendre le temps de comprendre l’Église, l’importance de son nom et la force de son message.
 
      Je suis perplexe quand il y en a qui mettent en doute la croyance de l’Église en la Bible.
 
      À notre dernière conférence générale, ici, dans ce bâtiment, les dirigeants de l’Église ont cité la Bible près de deux cents fois. L’Église est organisée et fonctionne comme l’Église que le Christ et ses apôtres ont établie dans le Nouveau Testament. (Le Liahona, mai 2007, p. 81, 82)


Jeffrey R. Holland :

      Certains chrétiens, en grande partie en raison de leur amour véritable de la Bible, ont déclaré qu’il ne peut y avoir d’autres Écritures autorisées en plus de la Bible. Déclarant ainsi que le canon des Écritures est fermé, nos amis de certaines autres religions ont fermé la porte à des paroles divines qui nous sont, dans l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, très chères : le Livre de Mormon, les Doctrine et Alliances, la Perle de grand prix et la révélation continue reçue par les prophètes et apôtres oints de Dieu. N’imputant aucune intention mauvaise aux gens qui adopte cette position, nous rejetons néanmoins respectueusement mais résolument cette définition non scripturaire du véritable christianisme.

      Un érudit protestant a étudié de manière révélatrice le point de doctrine erroné d’un canon des Écritures fermé. Il a écrit : « Sur quelle base biblique ou historique l’inspiration de Dieu a-t-elle été limitée aux documents écrits que l’Église appelle maintenant sa Bible ?…Si l’Esprit n’a inspiré que les documents écrits du premier siècle, cela signifie-t-il que ce même Esprit ne parle pas aujourd’hui dans l’Église de sujets de grande importance ? » (Lee M. McDonald, The Formation of the Christian Biblical Canon, éd. rév. 1995, p. 255-256). Nous posons humblement les mêmes questions.

      Ne vous méprenez pas. Nous aimons et nous révérons la Bible. La Bible est la parole de Dieu. Elle est toujours indiquée en premier dans notre canon, nos « ouvrages canoniques ». En fait, c’est après avoir été dirigé par Dieu vers le cinquième verset du premier chapitre du livre de Jean que Joseph Smith a eu la vision du Père et du Fils, ce qui a donné naissance au rétablissement de l’Évangile de Jésus-Christ à notre époque.

      Il faut souligner un autre point. Comme il est clair qu’il y a eu des chrétiens longtemps avant qu’il n’y a eu un Nouveau Testament ou même un recueil des paroles de Jésus, on ne peut donc pas affirmer que la Bible est ce qui fait qu’on est chrétien. Le très estimé érudit du Nouveau Testament, N.T. Wright, a dit : « Jésus ressuscité, à la fin de l’évangile de Matthieu, ne dit pas : ‘Toute autorité dans les cieux et sur la terre est donnée aux livres que vous allez écrire’, mais il dit : ‘Toute autorité dans les cieux et sur la terre m’est donnée » (N. T. Wright, The Last Word: Beyond the Bible Wars to a New Understanding of the Authority of Scripture, 2005, p. xi). En d’autres termes : « Les Écritures elles-mêmes indiquent… que ce ne sont pas elles mais Dieu lui-même qui détient finalement la véritable autorité » (Wright, The Last Word, p. 24). Donc les Écritures ne sont pas la source ultime de connaissance pour les saints des derniers jours. Elles sont des manifestations de la source ultime. La source ultime de connaissance et d’autorité pour un saint des derniers jours c’est le Dieu vivant. La communication de ces dons vient de Dieu sous forme de révélation vivante, vibrante et divine (voir Dallin H. Oaks, « Scripture Reading and Revelation », Ensign, janvier 1995, p. 6-9). (Le Liahona, mai 2008, p. 91-93)


Quentin L. Cook :
 
       Concernant la doctrine selon laquelle la révélation continue d’exister, de très bonnes personnes ont eu la certitude que l’Église ne pouvait pas être vraie parce qu’on leur a enseigné, et c’est par conséquent ce qu’elles croient, que les cieux sont fermés et qu’il n’y aura pas d’autre révélation, ni Écriture, ni déclaration venant des cieux. J’insiste sur le fait que cette croyance largement répandue n’est pas scripturaire, mais elle est une pierre d’achoppement pour certains (certaines personnes ont erronément cité Apocalypse 22:18. Mais ce passage fait allusion au livre de l’Apocalypse et non à la Bible en entier - voir aussi Deutéronome 4:2).
 
       Je me suis rendu compte que beaucoup de personnes refusent d’examiner sérieusement l’Église parce qu’elles croient qu’il ne peut pas y avoir de révélation à notre époque. (Le Liahona, mai 2009, p. 34, 35, 36, 37)